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durée : 00:35:28 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Alors que la Turquie d'Erdoğan connaît une crise politique voire démocratique depuis l'arrestation du maire d'Istanbul en mars 2025, le pays tente de se replacer au centre de jeu diplomatique en recevant ce 16 mai les délégations russes et ukrainiennes pour des pourparlers de paix. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Ahmet Insel Économiste et politiste, professeur émérite à l'Université de Galatasaray à Istanbul ; Jean Marcou Professeur émérite à Sciences Po Grenoble et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes (IFEA) d'Istanbul
durée : 00:57:59 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Véronika Dorman qui rentre d'Ukraine ; suivi d'une table-ronde sur la Turquie d'Erdoğan entre crise politique et guerre en Ukraine. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Véronika Dorman Grand reporter à Libération et ancienne correspondante à Moscou; Ahmet Insel Économiste et politiste, professeur émérite à l'Université de Galatasaray à Istanbul ; Jean Marcou Professeur émérite à Sciences Po Grenoble et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes (IFEA) d'Istanbul
Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, à Istanbul et Ankara, la Turquie a vécu une nouvelle fois un coup d'Etat. La cinquième depuis la deuxième guerre mondiale. L'armée a en effet pour habitude de s'immiscer dans la vie politique de la Turquie. Elle se considère comme le garant de l'héritage du fondateur de la république Atatürk, en particulier de la laïcité face à l'Islam politique. L'histoire s'est donc une nouvelle fois répétée en 2016. Mais cette fois, le coup d'Etat a échoué. Les mutins n'étaient pas assez nombreux, pas assez préparés. Il reste encore aujourd'hui une part de mystère autour du qui et du pourquoi de cette tentative. Mais ce qui est certain, c'est que le pouvoir du président Erdogan s'est considérablement renforcé. Car la répression du président Turc a été impitoyable. Avec nous pour en parler : le journaliste et politologue turc Ahmet Insel, et Benoit Feyt, journaliste à la rédaction « international » de la RTBF.Merci pour votre écouteL'Histoire Continue c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Histoire Continue sur notre plateforme Auvio.behttps://auvio.rtbf.be/emission/l-histoire-continue-19690 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKVous pourriez également apprécier ces podcasts de la RTBF: Un jour dans le sport : https://audmns.com/decnhFkAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il est devenu le visage et la voix de l'opposition à Recep Tayip Erdogan en Turquie : Özgür Özel est l'Européen de la semaine sur RFI. Cet ancien pharmacien mène le mouvement de protestation déclenché par l'arrestation du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu le 19 mars dernier. Özgür Özel a repris le flambeau de l'opposition au président turc. C'est lui qui harangue les dizaines de milliers de manifestants dans les rues d'Istanbul depuis plus d'un mois. Pour Özgür Özel, cette lutte dépasse les questions politiques ; c'est la démocratie qui est en jeu. « La lutte ici n'est plus une lutte entre partis politiques », expliquait-il dans une interview à l'AFP le 9 avril dernier. « La démocratie et l'autocratie s'affronteront et seront soumises au vote. Si nous gagnons, la Turquie se transformera soudainement en une démocratie où l'État de droit, la liberté de la presse, la liberté d'expression, la séparation des pouvoirs et un Parlement fort existeront. »Un inconnu devenu incontournableQuand ce député est choisi pour diriger le CHP, le Parti républicain du peuple, en novembre 2023, son nom n'évoque pas grand-chose aux Turcs. Aujourd'hui, Özgür Özel est une personnalité politique incontournable. Il a achevé sa mue dans la crise avec Recep Tayyip Erdoğan. « C'est quelqu'un qui n'a cessé finalement de s'affirmer depuis qu'il a pris la tête du parti kémaliste et depuis finalement les débuts de sa carrière politique, il a su indiscutablement faire sa place », note Jean Marcou, titulaire de la chaire Méditerranée-Moyen-Orient à Sciences Po Grenoble. « Et aujourd'hui, d'une certaine manière, c'est la configuration des faits qui confirme cette position de Özgür Özel ». La transformation d'Özgür Özel a commencé en 2014 lors de l'accident minier de Soma qui a fait plus de 300 morts, pour Ahmet Insel, un ancien professeur d'économie à l'université de Galatasaray : « À ce moment-là, il était très mobilisé et il a organisé beaucoup de mobilisations sociales. Et peut-être à ce moment-là, on l'a vu apparaître comme une figure politique. »Candidat de substitution ? Est-ce qu'il pourrait devenir le prochain candidat de l'opposition à la présidentielle ? Inimaginable il y a encore quelques mois, l'hypothèse prend forme. Özgür Özel était censé jouer le rôle du numéro 2 aux côtés d'Ekrem Imamoglu. Mais la répression du pouvoir turc rebat les cartes. L'apparatchik est-il en train de devenir l'homme providentiel ? « Un candidat aux capacités supérieures à la moyenne, mais pas excellent qui serait investi à la place d'Imamoglu, avec l'accord d'Imamoglu, a beaucoup de chance parce que du coup, les électeurs vont voter pour Imamoglu », remarque l'économiste turc Ahmet Insel. « On découvre ses capacités de tribun alors qu'Erdoğan est désormais totalement dépendant des textes qui déroulent devant ses yeux dans les discours qu'il fait. Özel arrive parfaitement à tenir pendant des longs moments sans texte. » Mais plusieurs obstacles pourraient venir compliquer ses ambitions, rappelle le chercheur Jean Marcou : « Son élection a été contestée. Les autorités turques essayent actuellement de lancer une procédure pour faire nommer des administrateurs au parti en prétendant que son élection était illégitime. Effectivement, lui aussi pourrait connaître certains problèmes de ce côté-là. »Classe moyenneDiscret sur sa vie privée, Özgür Özel a 50 ans, il vient de province, de Manisa près d'Izmir. C'est un laïc, marié, père d'une fille et il a eu un vrai métier avant la politique, pharmacien. Voix rauque, souriant, c'est aussi un fan de foot, supporter du club de Fenerbahçe. Et un profil en phase avec la société turque.« Il a une image d'une famille de classe moyenne », précise Ahmet Insel. « Ni riche ni pauvre, donc il correspond un peu à l'image qu'aime avoir un peu les classes moyennes des grandes villes qui constituent maintenant le gros des troupes des électeurs puisque la Turquie est devenue la population turque n'est plus une population rurale, c'est une population à plus de 75% urbaine ». Özgür Özel est parvenu à canaliser la colère la population turque. Son principal défi maintenant est de faire vivre le mouvement dans la durée et malgré la répression du pouvoir.
L'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a suscité une onde de choc en Turquie et à l'international. Accusé de corruption et de soutien au terrorisme, le principal rival politique du président Erdogan a été incarcéré le 23 mars 2025, déclenchant des manifestations massives à travers le pays. Cet évènement soulève des questions cruciales sur le calendrier de cette arrestation, l'état de la démocratie en Turquie, les motivations du président Erdogan et la capacité de l'opposition à maintenir la pression sur le gouvernement.Erdogan est au pouvoir depuis 22 ans et œuvre à l'érosion de la démocratie turque alors que la Turquie était jusqu'à présent un pays où l'opposition pouvait gagner des élections. Ce n'est plus le cas.L'arrestation d'Ekrem Imamoglu marque un tournant, tandis que l'Europe est occupée par l'Ukraine et ses difficultés avec Donald Trump. Ankara défend Kiev sans rompre avec Moscou. Stratégie qui lui confère une position unique. La Turquie est ainsi une alliée majeure et incontournable pour l'Europe, face au désengagement américain. L'armée turque, la deuxième plus importante de l'OTAN est plus vitale que jamais et Erdogan a bien compris que sa fuite en avant autoritaire ne mobiliserait pas les foules en dehors de la Turquie.Invités : Dorothée Schmid, directrice du Programme Turquie/Moyen-Orient à l'IFRI. Ahmet Insel, ancien professeur à l'Université Galatasaray. Éditeur et chroniqueur.
On en parle avec Ahmet Insel, économiste, politologue et ancien professeur à l'Université de Galatasaray. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:21 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce lundi, Tayyip Erdogan a reçu à Ankara son homologue grec Kyriakos Mitsotakis. Dans une conférence de presse conjointe où régnait un climat d'entente cordiale, le dirigeant turc a cependant réitéré certains points de désaccord, dont la qualification du Hamas comme groupe terroriste. - invités : Ahmet Insel Économiste, éditeur, journaliste et politologue turc
durée : 02:00:22 - Le 5/7 - par : Mathilde MUNOS, Amaury Bocher, Elise Amchin - Martin Rodriguez et Ahmet Insel sont les invités du 5/7
durée : 00:06:28 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Élections municipales en Turquie : Ahmet Insel universitaire, politologue, auteur de "La Nouvelle Turquie d'Erdogan" paru aux Éditions de la Découverte, est l'invité de 6h20, au lendemain d'une sévère défaite du camp du président turc aux municipales.
61 millions d'électeurs turcs défilent dans les bureaux de vote du pays ce dimanche 31 mars. Ils sont invités à choisir leurs maires pour les cinq ans à venir. Après la réélection l'an dernier de Recep Tayyip Erdogan à la tête du pays, son parti, l'AKP, espère parachever sa victoire en remettant la main sur deux grandes villes perdues en 2019 : Ankara et Istanbul, qui sont tenues par l'opposition depuis 2019. Entretien avec Ahmet Insel, politologue, ancien professeur à l'université de Galatasaray en Turquie, et auteur de La Nouvelle Turquie d'Erdogan, du rêve démocratique à la dérive autoritaire. À lire aussiTurquie: à l'approche du scrutin, les élections municipales suscitent peu d'engouement
durée : 00:59:08 - Toute une vie - Le 29 octobre 2023, les Turcs célèbreraient le centenaire de la République fondée par celui qui fût à la fois le noble Pacha, le "Gazi", "Le Victorieux" et "Atatürk", le "Père-Turc", Mustapha Kemal. - invités : Nazmi Çakmak Ancien président de LADAP, association Les Amis d'Atatürk à Paris; Cehan Oktay Membre de LADAP, Association des Amis d'Atatürk à Paris; Emmanuel Szurek Maître de conférences à l'EHESS ; Ahmet Insel Économiste, éditeur, journaliste et politologue turc; Alexandre Jevakhoff Historien et haut fonctionnaire. Auteur de "Kemal Atatürk. Père fondateur de la Turquie"; Ariane Bonzon Journaliste indépendante, ancienne correspondante pour Arte en Turquie, essayiste française, spécialiste de la Turquie; Boris Adjemian Historien, spécialiste des diasporas, en particulier de la diaspora arménienne; François Georgeon Historien français, spécialiste de l'Empire ottoman et de la Turquie contemporaine. Directeur de recherche émérite au CNRS; Raymond Kévorkian Historien, professeur émérite, directeur d'études à l'Université Paris 8; Sedef Ecer Romancière, auteure dramatique, scénariste et metteure en scène franco-turque.; Zeynep Ertugrul Doctorante à l'EHESS; Filiz Yilmaz Professeur de littérature dans la petite ville d'Uzunköprü, en charge des cérémonies du 10 novembre 2023; Birsen Çotra Femme d'affaires et membre du conseil municipal d'Uzunköprü et du parti CHP, le Parti Républicain du Peuple opposé au président Erdogan et à son parti l'AKP, le parti de la justice et du développement; Mustapha Ravali Commerçant et membre de l'AKP; Gülseren Sengül Membre du conseil d'administration du parti nationaliste MHP de la ville d'Erdine; Hakan Dogan Un des fondateurs du MHP de la ville d'Uzunköprü
Si le président turc prend fait et cause pour les Palestiniens et tient un discours très offensif contre l'état hébreu, il ne prend pourtant aucune sanction commerciale à l'encontre d'Israël. Pourquoi un tel décalage entre les actes et la parole du côté d'Ankara ? L'analyse du politologue Ahmet Insel, ex-maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et à l'université de Galatasaray, ainsi qu'auteur de La Nouvelle Turquie d'Erdogan, du rêve démocratique à la dérive autoritaire.
durée : 00:52:20 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Une discussion entre l'intellectuel turc Ahmet Insel et le philosophe d'origine arménienne Michel Marian était proposée au micro d'Abdelwahab Meddeb dans un numéro de "Culture d'Islam" en 2009. Les deux invités sont co-auteurs d'un ouvrage intitulé "Dialogue sur le tabou arménien". - invités : Ahmet Insel Professeur retraité de l'université de Galatasaray à Istanbul, éditeur; Michel Marian Maître de conférence à l'IEP de Paris, essayiste, spécialiste de l'Arménie, membre du Comité de rédaction de la revue Esprit
Le pari perdu des adversaires de Recep Tayyip ERDOGAN… Le tout puissant et autoritaire président turc bien parti pour continuer à régner sur son pays après déjà 20 ans à la tête de la Turquie… On va essayer ce soir de comprendre les raisons de ce vote et on va débattre des conséquences : la Turquie prend-elle le risque de basculer dans ce qui serait plus proche d'une dictature que d'une démocratie ? On en débat avec : Gaïdz MINASSIAN, Journaliste au Monde, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences Po Paris, expert international associé au Centre de recherches internationales de Sciences Po Paris Guillaume PERRIER, Journaliste au service international du journal Le Point, co-auteur avec Laure Marchand de « Les loups aiment la brume: Enquête sur les opérations clandestines de la Turquie en Europe » aux éditions Grasset (14.09.22) Ahmet INSEL, Politologue, économiste, éditeur, ancien maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, ancien professeur à l'université de Galatasaray Agnès ROTIVEL, Journaliste, cheffe adjointe du service étranger à La Croix, envoyée spéciale en Turquie Claire KOÇ, Journaliste Ardavan AMIR-ASLANI, Avocat au barreau de Paris, enseignant à l'École de guerre économique, auteur de « La Turquie, nouveau califat ? » aux éditions de l'Archipel (23.02.23) Choix de Laure : Requiem pour une ville perdue, Asli ERDOGAN aux éditions Actes Sud
durée : 00:52:20 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Une discussion entre l'intellectuel turc Ahmet Insel et le philosophe d'origine arménienne Michel Marian était proposée au micro d'Abdelwahab Meddeb dans un numéro de "Culture d'Islam" en 2009. Les deux invités sont co-auteurs d'un ouvrage intitulé "Dialogue sur le tabou arménien". - invités : Ahmet Insel Professeur retraité de l'université de Galatasaray à Istanbul, éditeur; Michel Marian Maître de conférence à l'IEP de Paris, membre du Comité de rédaction de la revue Esprit.
durée : 00:25:59 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Jean-François Colosimo, historien et essayiste, auteur de "Le sabre et le turban. Jusqu'où ira la Turquie ?" (Cerf), Ahmet Insel, politologue, professeur émérite à l'université Galatasaray, Claude Guibal, productrice du podcast "Erdogan, la tentation de l'empire" sont les invités du Grand entretien. - invités : Jean-François Colosimo, Ahmet INSEL, Claude Guibal - Jean-François Colosimo : historien des religions et éditeur,, Ahmet Insel : Professeur retraité de l'université de Galatasaray à Istanbul, éditeur, Claude Guibal : Grand reporter à la Rédaction Internationale de Radio France
durée : 02:28:51 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, Jean-François Colosimo, historien et essayiste, Ahmet Insel, politologue, Claude Guibal, journaliste à France Inter, François Samuelson, agent littéraire, et Vanessa Schneider, journaliste, sont les invités de la matinale.
On prend la direction de la Turquie avec une question : Le tout puissant Recep Tayyip ERDOGAN, peut-il perdre le pouvoir ? Une hypothèse crédible selon tous les sondages, à 10 petits jours du scrutin… Une élection regardée par le monde entier parce qu'elle intervient dans ce moment de grande confrontation mondiale entre les démocraties et les régimes autoritaires : Jean-François COLOSIMO, historien, essayiste, documentariste, éditeur, auteur de “Le Sabre et le Turban” aux éditions du Cerf (12/2020), réalisateur du documentaire “Turquie, nation impossible (2019) Aysegul SERT, journaliste, enseignante à Sciences Po Guillaume PERRIER, journaliste au service international du journal Le Point, co-auteur avec Laure Marchand de “Les loups aiment la brume: Enquête sur les opérations clandestines de la Turquie en Europe” aux éditions Grasset (14/09/22) Ahmet INSEL, politologue, économiste, éditeur, ancien maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, ancien professeur à l'université de Galatasaray Ariane BONZON, journaliste, ancienne correspondante à Istanbul, autrice de “Turquie, l'heure de vérité” aux éditions Empreinte (14/02/19) Pascal BONIFACE, géopolitologue, directeur-fondateur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), auteur de “Comprendre le monde” aux éditions Armand Colin (08/03/2023) Choix de Camille : La série Bir Baskadir, disponible sur Netflix.
Le positionnement géostratégique de la Turquie a profondément évolué ces dix dernières années. D'allié loyal des USA, la Turquie apparaît désormais comme un électron libre doté d'une importante capacité à perturber le jeu des grandes puissances. Une évolution qui apparaît fortement liée à la personnalité de Recep Erdogan, à son parti, l'AKP, Parti de la justice et du développement et à l'ambition du président sortant de hisser son pays parmi les dix plus grandes puissances du monde. Regard sur les tendances lourdes caractérisant la politique extérieure de la Turquie depuis deux décennies et les évolutions possibles en cas de défaite d'Erdogan. Invités : Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'IFRI. « La Turquie en 100 questions. La puissance opportuniste », éd. Tallandier Ahmet Insel, économiste, éditeur, journaliste et politologue turc. Professeur émérite à l'Université de Galatasaray. « National-Capitalisme Autoritaire, une menace pour la démocratie » Bayram Balci, chercheur au CERI SCIENCES PO. Ancien directeur de l'Institut Français d'Études Anatoliennes à Istanbul Nicolas Monceau, maître de conférences en Science politique à l'Université de Bordeaux et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes d'Istanbul. « Turquie : un dilemme européen ? », éd. de l'Aube et Fondation Jean Jaurès.
Regard sur les élections présidentielles et législatives du 14 mai 2023 en Turquie. Des scrutins qui se déroulent en pleine crise économique dans un pays, par ailleurs, traumatisé par le tremblement de terre du mois de février 2023. Âgé de 69 ans, Recep Erdogan est candidat à la présidentielle pour un 3è mandat au milieu de spéculations sur son état de santé. Le président sortant peut-il perdre ? Quelle Turquie laisserait-il en héritage ? Qui est Kémal Kiliçdaroglu, son principal concurrent ? Quel est son programme politique ? Que veulent les principaux partis d'opposition réunis derrière le chef du CHP, le Parti Républicain du peuple ? Invités : Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'IFRI. « La Turquie en 100 questions. La puissance opportuniste », éd. Tallandier Ahmet Insel, économiste, éditeur, journaliste et politologue turc. Professeur émérite à l'Université de Galatasaray. « National-Capitalisme Autoritaire, une menace pour la démocratie » Bayram Balci, chercheur au CERI SCIENCES PO. Ancien directeur de l'Institut Français d'Études Anatoliennes à Istanbul Nicolas Monceau, maître de conférences en Science politique à l'Université de Bordeaux et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes d'Istanbul. « Turquie : un dilemme européen ? », éd. de l'Aube et Fondation Jean Jaurès.
Le président Recep Tayyip Erdogan, arrivé au pouvoir il y a vingt ans, va jouer sa survie politique le 14 mai 2023 à l'occasion des élections présidentielle et législative. Frédéric Pfyffer reçoit le politologue Ahmet Insel, professeur émérite de l'Université Galatasaray à Istanbul et ancien enseignant à l'Université Paris 1, pour faire le bilan de son exercice du pouvoir. Photo: le président turc Recep Tayyip Erdogan prononce un discours devant ses partisans lors d'un meeting à Mus, en décembre 2017. Derrière lui, un poster géant à son effigie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2003, Erdogan est l'objet d'un véritable culte de la personnalité. En période d'élections ou de référendums, son visage orne les façades d'immeubles de vingt étages dans les grandes villes du pays. (© Yasin Bulbul/AP/Keystone)
A la veille des élections présidentielle et législative du 14 mai 2023, la Turquie doit faire face à de grandes difficultés. Le sud-ouest du pays a été ravagé par l'énorme séisme de février dernier qui a fait des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliers de blessés et de sans-abris, alors que le pays était déjà sous le coup notamment d'une inflation galopante et d'une fracture politique. Histoire Vivante vous propose une radiographie du pays avec le politologue turc Ahmet Insel, professeur émérite de l'Université Galatasaray à Istanbul et ancien enseignant à l'Université Paris 1. Il est au micro de Frédéric Pfyffer. Photo: bureau de change au Grand Bazar d'Istanbul (Turquie), le 3 janvier 2022. Selon la Tuik (le bureau officiel des statistiques), l'inflation du pays s'établissait alors à 36,08% sur un an. En octobre de la même année, elle atteignait un niveau record de 85%, toujours sur un an. La politique monétaire du président Erdogan - qui refuse d'augmenter les taux directeurs de la Banque centrale - encourage l'inflation. A rebours des théories économiques classiques, il affirme que les taux d'intérêt élevés favorisent l'inflation. (© Sedat Suna/EPA/Keystone)
La guerre russo-ukrainienne a témoigné, s'il le fallait, du potentiel de la Turquie en tant qu'acteur géopolitique et est venue assoir le poids diplomatique de la Turquie. Si elle a récemment vendu des drones à l'Ukraine, Ankara a également acheté une partie de sa commande de gaz russe en rouble (et non en dollars), se distançant ainsi de la politique de ses partenaires de l'OTAN à l'égard de Moscou. Sa place singulière lui a donc permis jusqu'à présent de maintenir un certain équilibre dans sa politique étrangère en toute impunité tout en évitant les reproches de chacune des deux parties. La Turquie doit néanmoins faire face à quelques fragilités. Le pays est plongé dans une grave crise économique. L'inflation et la dégradation plus générale de la situation économique pourraient remettre en cause les chances de réélection du président Erdogan en 2023. Par ailleurs, la démocratisation dans le pays reste entravée par la question kurde constitue un réel défi et demeure au cœur de la politique intérieure et extérieure de Recep Tayyip Erdoğan. Ce dernier peut-il être considéré comme le véritable vainqueur de la guerre en Ukraine ? Quel est le poids diplomatique réel de la Turquie dans le monde ? Erdoğan cherche-t-il à reconstruire l'Empire ottoman ? Son succès diplomatique suffira-t-il à assurer sa réélection et à compenser la situation économique désastreuse dans laquelle est plongé le pays ? Dans ce podcast, Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS, revient sur la politique extérieure et intérieure de la Turquie. Pour aller plus loin :
C'est une agression militaire que la guerre en Ukraine a fait passer au second plan : le 13 septembre 2022, invoquant des provocations de son voisin arménien, l'Azerbaïdjan, 10 millions d'habitants, attaque en pleine nuit une quinzaine de localités du sud de l'Arménie (3 millions d'habitants)... Bilan : près de 300 morts -en majorité arméniens- en 3 jours, 7 600 déplacés. Et une cinquantaine de kilomètres de territoire arménien grignotés par les troupes d'Ilham Aliyev. Les autorités d'Erevan demandent l'assistance de leur allié russe. En vains. Une trêve est négociée par les États-Unis mais depuis, le spectre d'un retour de la guerre hante les Arméniens... En France, la diaspora dénonce l'indifférence de la Communauté internationale et alerte sur le sort des 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh, passé en grande partie sous contrôle azerbaidjanais depuis la guerre meurtrière qui a opposé en 2020 les 2 voisins. Pourquoi cette soudaine offensive militaire de Bakou alors que des négociations, chapeautées par l'Union européenne, étaient en cours pour parvenir à un traité de paix entre les deux pays ennemis ? Les Arméniens ont-ils raison de redouter une reprise de la guerre ? Quel est l'agenda de la Turquie - fidèle soutien de l'Azerbaïdjan- et le jeu de la Russie, alliée de l'Arménie ? La guerre en Ukraine va-t-elle rebattre les cartes dans ce Caucase si compliqué ? 3 invités : - Taline Papazian, politologue et enseignante à Sciences Po Aix, a co-écrit avec Robert Aydabirian et Jirair Libaridian, un « Livre blanc : La Guerre du Karabakh de 2020 et l'avenir des politiques étrangère et de sécurité de l'Arménie » - Ahmet Insel, éditeur, ancien professeur de l'Université Galatasaray à Istanbul, co-auteur avec Pierre-Yves Hénin de « Le national capitalisme autoritaire » paru, en 2021, aux Éditions Bleu Autour - Régis Genté, correspondant de RFI dans le Caucase, a co-signé avec Stephane Siohan, correspondant de RFI à Kiev « Volodymyr Zelensky. Dans la tête d'un héros », publié chez Robert Laffont en 2022.
En Turquie, le prix de l'énergie s'envole et devrait continuer de grimper jusqu'en avril. En janvier, l'inflation frôlait les 50%. Beaucoup de Turcs ne parviennent plus à payer leurs factures de gaz ou d'électricité. Une colère sociale que l'opposant Kemal Kiliçdaroğlu a décidé de relayer. Il a averti le président Erdogan que, par solidarité, il arrêtait de payer ses propres factures. C'est un défi qu'a lancé Kemal Kiliçdaroğlu au président turc. À l'instar de nombreux Turcs, dans l'incapacité de faire face à la forte hausse du prix de l'énergie, le chef du parti d'opposition a affirmé qu'il ne paierait pas sa facture non plus. Pour Jean-François Pérouse, enseignant-chercheur, ancien directeur de l'Institut français d'études anatoliennes basé à Istanbul, c'est une action qui s'inscrit dans une stratégie d'opposition systématique au pouvoir : « Il essaye de se saisir d'un certain nombre de difficultés de la population turque pour porter des coups au pouvoir. Être en phase avec un mécontentement. » Une mesure symbolique de désobéissance civile que certains Turcs reprennent à leur compte sur les réseaux sociaux. Les hashtags #FaturamıÖdemiyorum et #SıraSende (« je ne paye pas ma facture » et « à ton tour ») sont repartagés sur Twitter. ►À lire aussi : Face à une inflation record, le président turc abaisse la TVA sur certains produits Un Gandhi turc ? « Gandhi turc », c'est une comparaison qui revient régulièrement dans une partie de la presse du pays. Déjà parce que son physique rappelle celui du père de la nation indienne, moustache épaisse au bout de ses lunettes rondes. Mais son calme et ses actes de désobéissance civile le rapprochent aussi de Gandhi. En 2017, Kemal Kiliçdaroğlu avait déjà organisé la « marche pour la justice ». Malgré les menaces du gouvernement, il avait relié Ankara à Istanbul. Pourtant, les spécialistes de la Turquie ne partagent pas toujours cette comparaison. Pour le politologue turc Ahmet Insel, « il n'appelle pas un mouvement de désobéissance civile, il fait des mouvements de défi personnel au pouvoir, ce n'est pas tout à fait comme Gandhi. » Mais ses actions lui font à chaque fois gagner un peu plus en popularité : en juillet 2017, des dizaines de milliers de personnes attendaient à Istanbul celui qui venait de parcourir 450 kilomètres. Une stratégie qui détonne avec l'image qu'il donnait jusque-là. Arrivé à la tête du parti en profitant d'un scandale sexuel impliquant l'ancien dirigeant Deniz Baykal, il avait le profil d'un homme politique classique selon Samim Akgönül, directeur du département d'études turques de l'Université de Strasbourg : « C'était un bureaucrate. Il était à la tête de la sécurité sociale turque. » Et dans l'opposition, il n'a jamais vraiment eu sa propre ligne politique : « On ne peut pas dire que c'est un idéologue. Il joue le rôle de fédérateur entre tous les partis d'opposition. Il essaye de faire le grand écart. Parfois avec un discours un peu populiste, mais ça, c'est le point commun entre l'ensemble des partis politiques turcs. » Une stratégie qui le fait grimper dans les sondages alors que les élections présidentielle et législatives sont prévues pour le printemps 2023. Kemal Kiliçdaroğlu prépare les élections Ces initiatives politiques sont en lien avec les élections de l'an prochain. Pour Ahmet Insel, arrêter de payer ses factures n'est pas anodin : « Kemal Kiliçdaroğlu est bien conscient que Recep Tayyip Erdoğan voudrait que l'opposition descende dans la rue. Des manifestations donneraient au pouvoir l'opportunité de faire passer l'opposition pour des irresponsables, voire des terroristes. L'opposition passerait alors pour celle qui va entrainer la Turquie dans le chaos. » Une situation qui pourrait aussi pousser l'AKP au pouvoir depuis plus de vingt ans à avancer les élections à 2022, ce qui, pour Samim Akgönül, n'est pas dans les plans de Kemal Kiliçdaroğlu : « À mon avis, son but n'est pas de pas pousser aux élections anticipées, parce que plus le temps passe, plus on sent le pourrissement du pouvoir avec la mafia, la corruption, les pots-de-vin… » L'inflation accentue encore un peu plus ce sentiment. Mais avant de penser aux élections, le président du CHP doit s'imposer, auprès de son parti, comme la meilleure option. Eux aussi très populaires, les maires d'Ankara et d'Istanbul pourraient également se lancer dans la course et faire de l'ombre au septuagénaire. Samim Akgönül reste également prudent sur la régularité des prochains scrutins : « Le gouvernement actuel est tellement dans un puits sans fond qu'il est capable de tout, comme une bête sauvage blessée, pour ne pas perdre les élections. » Actuellement, dans les sondages pour la présidentielle, Kemal Kiliçdaroglu est à neuf points derrière Recep Tayyip Erdoğan, mais son parti est favori pour remporter les législatives. Avec les cinq autres partis d'opposition, le CHP espère décrocher 360 sièges sur les 600 pour modifier la Constitution et redonner du pouvoir au Parlement.
14 décembre 2021 - Rencontre avec Jean Marcou, politologue, directeur des relations internationales de l'Institut d'études politiques de Grenoble, Ahmet Insel, économiste et politologue, Deniz Ünal, économiste et rédactrice en chef de la collection Panorama du CEPII. Modération : Thomas Delage, rédacteur en chef adjoint des revues Diplomatie et Les Grands Dossiers de Diplomatie. Retrouvez la vidéo : https://youtu.be/gFIjCk7s7kM Suivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMO Soutenez notre chaîne Tipeee : @iremmo Lilo : @iremmo HelloAsso : @iremmo
Qu'ont en commun les présidents brésilien, turc et chinois, Bolsonaro, Erdogan et Xi Jinping ainsi que le Premier ministre hongrois, Viktor Orban ? Ils sont tous les tenants d'un national-capitalisme autoritaire, qui conjugue autoritarisme et capitalisme et concurrence le modèle qui s'était imposé après 1945 alliant démocratie et capitalisme. Dans « Le national-capitalisme autoritaire : une menace pour la démocratie », publié aux éditions Bleu autour, Pierre-Yves Hénin et Ahmet Insel décryptent l'affrontement entre ces deux modèles dont dépend l'avenir du modèle démocratique. Ahmet Insel économiste et politologue s'entretient avec Sylvie Noël.
Theo các chuyên gia Pháp, về đối nội, thành tích kinh tế sau đại dịch Covid-19 là lá chủ bài vững chắc để Bắc Kinh thuyết phục công luận vệ sự « sáng suốt » của đảng Cộng Sản Trung Quốc. Về đối ngoại, chính quyền của ông Tập Cận Bình coi đây là cơ hội bằng vàng để chứng minh với thế giới về hiệu quả của mô hình « xã hội chủ nghĩa với nét đặc thù Trung Hoa ». Kinh tế thị trường xã hội chủ nghĩa Vào dịp Bắc Kinh kỷ niệm 100 năm ngày thành lập đảng Cộng Sản, xin điểm lại một vài cột mốc quan trọng đưa Trung Quốc từ một « nước nghèo » lên đến vị trí nền kinh tế thứ hai toàn cầu, là một đối tác quan trọng của thế giới trong các lĩnh vực từ tài chính đến công nghiệp hàng không, không gian, công nghệ kỹ thuật số... Nhưng trước hết, có thể định nghĩa thế nào « mô hình kinh tế Trung Quốc » ? Năm 1976 khi Mao Trạch Đông qua đời, Trung Quốc là một nền kinh tế tập trung, kế hoạch hóa, là một nước nghèo và lạc hậu. Khi Mao Trạch Đông đọc bản tuyên ngôn nước Cộng Hòa Nhân Dân Trung Hoa ngày 01/10/1949 tại quảng Trường Thiên An Môn, Trung Quốc với 20 % dân số trên thế giới chỉ làm chủ 3 % tổng sản phẩm toàn cầu. Chính vì muốn đuổi kịp Âu Mỹ, Nhật Bản hay Hàn Quốc và kể cả một số quốc gia Đông Nam Á chung quanh mà Bắc Kinh dưới thời ông Đặng Tiểu Bình từ 1978 đã hướng tới mô hình « kinh tế thị trường theo định hướng xã hội chủ nghĩa », với điểm khởi đầu là một loạt bốn chương trình hiện đại hóa nông nghiệp, công nghiệp, quốc phòng và khoa học kỹ thuật. Nhưng bên cạnh đó có thêm hai điểm then chốt khác : một là củng cố vai trò của Đảng để đưa đất nước trở thành một cường quốc của thế giới, khuyến khích tư nhân làm giầu, hai là nguyên tắc « cải cách và mở cửa » : mở cửa cho tư nhân tham gia vào các hoạt động kinh tế, mở cửa với thế giới bên ngoài để du nhập những kiến thức mới, những phát minh mới, để thu hút vốn của thế giới tư bản. Trên đài France Inter của Pháp, nhà kinh tế Thomas Piketty, giảng dậy tại Trường Kinh Tế Paris, giám đốc nghiên cứu Trường Cao Đẳng Khoa Học Xã Hội Pháp, ghi nhân sự chuyển đổi từ một nền kinh tế bao cấp sang một nền kinh tế thị trường theo định hướng xã hội chủ nghĩa, đã buộc Bắc Kinh đã phải vượt qua một mâu thuẫn lớn về mặt ý thức hệ : « Chính quyền Bắc Kinh thích tự nhận là một mô hình kinh tế xã hội chủ nghĩa với những nét đặc thù Trung Quốc. Điều này trớ trêu ở chỗ từ khi Trung Quốc tiến hành cải tổ dưới thời Đặng Tiểu Bình thì Bắc Kinh đã đẩy mạnh chính sách tư hữu hóa cho đến tận những năm 2007-2008. Chỉ đến khi đó Bắc Kinh mới dừng lại và giờ đây gần như là hai lĩnh vực kinh tế tư nhân kinh tế quốc doanh đã có chỗ đứng ngang nhau. 50 % các doanh nghiệp trực tiếp được đặt dưới sự kiểm soát của Nhà nước – mà Nhà nước tức là đảng Cộng Sản Trung Quốc. Nửa còn lại là trong tay tư nhân. Riêng ngành địa ốc là một ngoại lệ vì ở đây, có đến 90 % thuộc về tư nhân, chỉ có 10 % do chính phủ kiểm soát. Nếu như chúng ta nhìn một cách tổng quát hơn nữa thì có thể nói 30 % toàn bộ các hoạt động kinh tế tại Trung Quốc thuộc về Nhà nước. Trong điều kiện đó thì Nhà nước có khả năng can thiệp rất lớn. Điểm thứ nhì, Nhà nước Trung Quốc là một chế độ chuyên chế, là một cỗ máy áp bức. Đừng quên rằng 2021 cũng là năm đánh dấu tròn hai thập niên Trung Quốc gia nhập Tổ Chức Thương Mại Thế Giới. Hai mươi năm trước, phương Tây đã tưởng rằng hội nhập kinh tế sẽ giúp Bắc Kinh thay đổi tầm nhìn, có nghĩa là cởi mở hơn, từng bước cải thiện đời sống xã hội, rồi chính trị tại quốc gia này. Giờ đây chúng ta thấy tính toán đó hoàn toàn sai. Do vậy đã đến lúc mà phương Tây, phải có thái độ. Chúng ta nói nhiều đến tình hình ở Tân Cương, đến nạn cưỡng bức lao động, đến tình cảnh Hồng Kông đang bị bóp ngạt. Vậy mà các nền dân chủ vẫn giao thương với Trung Quốc, vẫn nhắm mắt ký với Bắc Kinh hết hợp đồng đầu tư này đến dự án đầu tư khác, kể cả thỏa thuận đầu tư toàn diện cuối năm ngoái… » Ảnh hưởng kinh tế của Con Rồng Châu Á Sau 14 năm đàm phán, tháng 12/2001 Trung Quốc trở thành thành viên thứ 143 của Tổ Chức Thương Mại Thế Giới. Đây là đỉnh điểm của chính sách mở cửa kinh tế từ năm 1978. Cũng chính từ thời điểm này kinh tế của Trung Quốc thực sự « tung cánh bay xa » : Phần lớn các hàng rào quan thuế được xóa bỏ giúp hàng hóa, doanh nghiệp Trung Quốc dễ dàng thâm nhập các thị trường « bên ngoài ». Trung Quốc cũng đã hội nhập với thế giới vào thời điểm phong trào toàn cầu hóa đang tỏa sáng. Bước kế tiếp, là trong nhiều thập niên, tỷ lệ tăng trưởng của Trung Quốc hàng năm dao động trên dưới 10 %. Ngày nay GDP của Trung Quốc chiếm 18 % trọng lượng toàn cầu. Trung Quốc đã trở thành nhà sản xuất lớn nhất thế giới, và cũng là nguồn tiêu thụ nguyên và nhiên liệu quan trọng nhất toàn cầu, là đầu tầu kinh tế của thế giới. Hơn ba mươi năm trước, ngoại trừ Thượng Hải, ít ai biết đến những hải cảng khác như Thanh Đảo hay Thiên Tân. Giờ đây hàng chục cảng của Trung Quốc đã qua mặt luôn cả những Rotterdam hay cảng New York. Tiền đầy túi các tập đoàn Trung Quốc từ Alibaba đến các đại công ty dầu khí đều ồ ạt đầu tư khắp năm châu … Trong chiều ngược lại thì những tập đoàn sáng giá nhất của ngành công nghệ mới của Âu, Mỹ cũng đã bị Trung Quốc làm mê hoặc. Hãng xe hơi điện Tesla của tỷ phú Elon Musk chẳng hạn đã chen chân cho bằng được vào thị trường Trung Quốc. Còn đối với các tập đoàn xe hơi của Nhật hay Âu Mỹ, thị trường Trung Quốc mới là « the place to be ». Thịnh vượng kinh tế và bộ máy kiểm duyệt tinh vi Trong diễn văn mừng 100 năm tuổi đảng Cộng Sản Trung Quốc hôm 01/07/2021 chủ tịch Tập Cận Bình đã không quên nhắc tới thành tích đưa hơn 800 triệu dân ra khỏi cảnh bần cùng, đẩy tỷ lệ nghèo khó từ 88 % mới chỉ năm 1981 xuống còn 2 % vào năm 2013 và giờ đây, trên quê hương của Mao Trạch Đông không còn một ai « trong cảnh bần cùng tuyệt đối » theo như ghi nhận của ông Tập và chủ tịch Trung Quốc cho rằng « chỉ có Đảng mới đạt được kỳ công này ». Tuy nhiên nếu so sánh về mức thu nhập đầu người thì dù đã vươn lên thành nền kinh tế thứ hai trên thế giới, nhưng theo số liệu của Ngân Hàng Thế Giới, Trung Quốc vẫn xếp hàng thứ 78 trên toàn cầu. Cây bút xã luận của báo kinh tế Les Echos Dominique Seux cũng trên France Inter nêu lên một yếu tố thú vị : phép lạ kinh tế đã cho phép Bắc Kinh làm chủ luôn cả những công nghệ mới và dùng những công nghệ đó để gia tăng bộ máy kiểm duyệt : « Mô hình kinh tế Trung Quốc ngày nay vừa mang màu sắc cộng sản, vừa được đặt trong tay đảng Cộng Sản nước này và cần chú ý đến yếu tố thứ ba, đó là công nghệ kỹ thuật số. Đây là công cụ cho phép Bắc Kinh kiểm soát mọi hoạt động trong xã hội dân sự, trong các sinh hoạt kinh tế, trong đời sống cá nhân. Chưa bao giờ một nền kinh tế lại có phương tiện kiểm soát tinh vi đến như vậy và đây là điều hết sức đáng lo ngại. Hơn nữa Trung Quốc không tìm cách thay đổi mô hình của Âu, Mỹ. Mục tiêu mà Bắc Kinh theo đuổi là thuyết phục phần còn lại của thế giới –tức là từ châu Mỹ Latinh đến châu Phi hay châu Á rằng, mô hình kinh tế dân chủ của phương Tây không là giải pháp duy nhất. Trung Quốc có một hướng đi riêng và đó là một giải pháp hiệu quả cho phép đem lại thịnh vượng cho muôn dân. Trung Quốc quảng bá cho một mô hình kinh tế không có tự do, một mô hình được đặt trong tay của một chế độ độc đảng. Phương Tây lầm tưởng rằng với một nền kinh tế mở cửa, đời sống của người dân khá giả hơn thì đi kèm theo đó là những đòi hỏi về tự do lớn hơn và Bắc Kinh sẽ bắt buộc chế độ phải dân chủ hơn một chút. Nhưng sự thực là từ hơn 40 năm qua Trung Quốc không hề thay đổi trên điểm này ». « Tư bản » không nhất thiết cần « Tự do » ? Trong cuốn sách vừa ra mắt độc giả Pháp tháng 4/2021 mang tưa đề « Le National Capitalisme Autoritaire : Une Menace pour la démocratie » (NXB Bleu Autour) nối về mối đe dọa đối với các nền dân chủ khi mà « tư bản » và « tự do » không nhất thiết phải là những khái niệm như mặt Trăng, mặt Trời, hai tác giả Pierre Yves Hénin và Ahmet Insel nhận định : Khi bức tường Berlin sụp đổ, cộng đồng quốc tế đã tưởng chừng mô hình tư bản tự do phương Tây, vốn được xem là thích hợp nhất với các nền dân chủ, là con đường duy nhất mở mang kinh tế. Thế nhưng, kinh nghiệm của Trung Quốc dường như đang chứng minh điều ngược lại : Một chế độ chuyên chế, một chế độ độc tài cũng có thể đem lại thịnh vượng cho muôn dân. Bằng chứng gần đây nhất là sau đại dịch Covid-19 kinh tế Trung Quốc đã phục hồi, tại các nền dân chủ phương Tây thì chưa. Nhiều năm trước Đặng Tiểu Bình, tại một quốc gia tí hon là Singapore Lý Quang Diệu đã thử nghiệm mô hình đó với phương châm « thu hẹp những đòi hỏi về tự do để đổi lấy bát cơm ». Đó có thể là giấc mơ mà đảng Cộng Sản Trung Quốc đang ấp ủ. Có điều hai tác giả cuốn sách nói trên, Pierre Yves Hénin và Ahmet Insel thận trọng nhắc với độc giả rằng mô hình kinh tế thị trường với nét đặc thù của Trung Quốc cũng có thể là một bức tường bằng đất sét bởi vì « tương tự như các nền dân chủ tự do », tường thành kinh tế của Trung Quốc cũng có thể sẽ bị những bất bình đẳng trong xã hội làm lung lay.
Marie-Paule Virard, journaliste, qui publie avec Patrick Artus « La dernière chance du capitalisme », aux éditions Odile Jacob Pierre-Yves Henin, économiste et historien à l’université Paris I Panthéon Sorbonne. Son dernier livre : « Le National-Capitalisme autoritaire, une menace pour la démocratie » (avec Ahmet Insel), Editions Bleu autour Le capitalisme nuit-il gravement à la santé de nos sociétés […]
durée : 00:10:53 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Entretien avec l'économiste et politologue Ahmet Insel. - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Ahmet Insel économiste, éditeur et politologue turc
Dans Cette Semaine en Turquie, Jalal Haddad reçoit Ahmet Insel pour parler de la répression du parti prokurde HDP. On a également traité de la destitution du mandat de député de Ömer Faruk Gergerlioğlu, du taux d’interêt directeur et des étudiante.s de Boğaziçi
Ancien éditorialiste du journal Cumhuriyet en Turquie, Ahmet Insel n’a pas pu retourner en Turquie depuis 4 ans, suite à l’arrestation et l’emprisonnement de ses collègues journalistes par le régime. Cet économiste et politologue, ancien enseignant à Paris 1, revient sur l’évolution de la pratique du pouvoir par Erdoğan qui, de démocrate-conservateur, dérive graduellement vers l’autoritarisme et la répression. Une dérive qui est en partie la conséquence des évènements extérieurs, qu’il s’agisse de la candidature avortée à l’Union européenne, des révoltes arabes ou de la guerre civile syrienne. Ahmet Insel rappelle néanmoins que des poches de liberté, dans un pays où la tradition démocratique et l’attachement au vote sont bien ancrés, persistent, et que l’espoir n’est pas vain, en témoignent les résultats des élections municipales à Istanbul et Ankara. Voyage, en sa compagnie, dans la Turquie d’Erdoğan. Pour aller plus loin :
durée : 00:58:01 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Retour sur la victoire écrasante de Luis Arce aux élections présidentielles boliviennes, héritier du mouvement socialiste d'Evo Morales. Puis une table ronde sur le caractère hautement religieux que prend, aujourd'hui, l'affrontement diplomatique entre la Turquie et la France. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Rosa Moussaoui grand reporter à L’Humanité.; Marc Semo correspondant diplomatique du Monde; Ahmet Insel économiste, éditeur et politologue turc; Didier Billion directeur adjoint de l’IRIS, auteur notamment de « Géopolitique des mondes arabes », ed. Eyrolles.
Les relations entre la Turquie et la France sont de plus en plus tendues. Suite aux propos d'Emmanuel Macron sur les caricatures et la liberté d'expression, Erdogan s'est interrogé publiquement à deux reprises sur la santé mentale du président français et appelé au boycott des produits français. L'ambassadeur de France en Turquie a été rappelé, ce qui est un geste diplomatique très fort. Pour en parler, Matthieu Belliard reçoit Ahmet Insel, économiste, journaliste et politologue turc. Il est l'auteur de "La nouvelle Turquie d'Erdogan" aux éditions La Découverte.
Matthieu Belliard prend les commandes de la matinale d'Europe 1 pour trois heures d’infos, accompagné d’Ombline Roche et de toute la rédaction. Un point complet sur l'actualité pour l'observer sous tous les angles et mieux la comprendre avec de nombreux entretiens, sans oublier l'interview politique de Sonia Mabrouk. Les auditeurs retrouvent les chroniques de Nicolas Barré, Vincent Hervouët, Nicolas Beytout, Fanny Agostini, Virginie Phulpin et Anicet Mbida.La “Revue de presque” de l'infatigable Nicolas Canteloup, accompagné de Julie, apporte une touche d'humour. Information, convivialité et proximité rythmeront cette matinale !
Au cours des derniers mois, la Turquie a multiplié les provocations envers l’Union européenne. Elle a ouvert sa frontière avec la Grèce, aux réfugiés qui cherchaient à entrer en Europe. Elle a harcelé des frégates européennes qui, dans le cadre de l’OTAN et de l’UE, contrôlaient l’embargo sur le trafic d’armes à destination de la Libye. Enfin récemment, elle a dépêché un navire de prospection dans les eaux grecques de la mer Egée.Au-delà de ces provocations, que veut et que peut le président turc Recep Tayyip Erdogan ? Avec : - Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques). → Plus d’infos : ici - Ahmet Insel, économiste, éditeur et politologue turc. Son dernier livre : « La nouvelle Turquie d’Erdogan, du rêve démocratique à la dérive autoritaire ». Éditions La Découverte.- Sinan Ülgen, directeur du think-tank EDAM. En ligne d’Istanbul.→ Plus d’infos : ici. Avec Sasha Mitchell de Courrier International.
durée : 00:04:29 - Micro européen - C’est une actualité bien difficile qui secoue la Méditerranée orientale aujourd’hui, et le danger est régional, c'est ce que nous précise notre invité, Ahmet Insel, journaliste et universitaire turc.
durée : 00:58:03 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Le gaz en Méditerranée. C'était le sujet central du sommet à Ajaccio qui réunissait les sept pays du sud de l'Union européenne, après des tensions qui s'accroissent depuis plusieurs semaines. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Dorothée Schmid responsable du programme Turquie et Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI); Anna Creti professeure d’économie à l’université Paris Dauphine et membre du Centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières rattaché au Laboratoire d'économie de Dauphine.; Cyrille Bret maître de conférences à Sciences Po Paris et co-auteur du blog EurAsiaProspective.net.; Loukas Tsoukalis Président de la Fondation hellénique pour l'Europe et la politique étrangère (ELIAMEP), Professeur à l’Université d’Athènes; Ahmet Insel économiste, éditeur et politologue turc
durée : 00:42:07 - Un Jour dans le monde - Après que trente-trois soldats turcs aient trouvé la mort dans la région d'Idlib, Recep Tayyip Erdogan a répondu par une offensive aérienne en Syrie, dimanche. Il a également annoncé la ré-ouverture de la frontière turco-européenne, permettant le passage des réfugiés syriens. Analyse avec le politologue Ahmet Insel.
durée : 00:39:01 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Que reste-t-il des libertés publiques en Turquie, alors que se multiplient les purges, les procès et que sévit la censure contre les opposants au régime ? Dans ce contexte, existe-t-il encore des contre-pouvoirs, synonymes d'une démocratie résiliente, et comment s'organise la résistance des idées ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : Ahmet Insel économiste, éditeur et politologue turc; Katia Roux chargée de plaidoyer Libertés à Amnesty International France; Selçuk Demir avocat
durée : 00:39:01 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Que reste-t-il des libertés publiques en Turquie, alors que se multiplient les purges, les procès et que sévit la censure contre les opposants au régime ? Dans ce contexte, existe-t-il encore des contre-pouvoirs, synonymes d'une démocratie résiliente, et comment s'organise la résistance des idées ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : Ahmet Insel économiste, éditeur et politologue turc; Katia Roux chargée de plaidoyer Libertés à Amnesty International France; Selçuk Demir avocat
durée : 01:00:09 - Les Petits matins - Corneliu Porumboiu vous parle de son film "Les Siffleurs", Ahmet Insel de la question kurde en Turquie avec l'ouverture du procès de l'ancien dirigeant kurde Selahattin Demirtas, et Guillaume Erner de la coiffure comme étalon fixe du niveau de vie. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Corneliu Porumboiu Cinéaste; Ahmet Insel économiste, éditeur et politologue turc
durée : 00:17:36 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Selahattin Demirtas est accusé par le gouvernement turc de soutenir "une organisation terroriste". Son sort est indépendant de l'offensive turque d'octobre dans le nord syrien, mais la logique est la même: pour Erdogan, la question kurde reste une question sécuritaire. Entretien avec Ahmet Insel. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Ahmet Insel économiste, éditeur et politologue turc
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Tout d'abord, retour du Burkina Fasso avec le journaliste Tanguy Berthemet. Ensuite, direction la Syrie, où pendant que l'offensive turque à la frontière franco-syrienne est vivement critiquée par la communauté internationale, l'UE condamne sans vraiment sanctionner. Mais à quoi joue Erdogan ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Tanguy Berthemet Journaliste au service international du Figaro; Ahmet Insel économiste, éditeur et politologue turc; Dorothée Schmid Chercheuse, responsable du programme « Turquie contemporaine et Moyen-Orient » de l'IFRI (Institut français des relations internationales)
L'info du jour : Turquie : victoire de l'opposition aux élections municipales. On en parle avec Ahmet INSEL, politologue turc, professeur émérite de l'Université Galatasaray. L'opinion du jour de Bruno COLMANT, économiste et professeur à l'UCL et à l'ULB: la cryptomonnaie de Facebook Le débat du jour : A quoi ressemblerait le confédéralisme à la belge ? (en collaboration avec Le Vif) Avec Olivier MOUTON, journaliste au Vif Mathias EL BERHOUMI, professeur de droit constitutionnel à l'Université Saint-Louis
Enregistré le lundi 15 octobre, avec : Nicole Gnesotto, professeur titulaire de la chaire Union européenne : institutions et politiques au CNAM; Béatrice Giblin, directrice de l'Institut Français de Géopolitique et de la revue Hérodote et Lucile Schmid, co-présidente de la Fondation verte européenne (Green european foundation) et contributrice à la revue EspritSoutenez notre campagne de financement participativeArménie : la révolution au milieu du gué (#59)Michel Marian, vous êtes ancien élève de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie et ancien élève de l’Ena. Comme haut-fonctionnaire, vous avez essentiellement travaillé dans les domaines de l’éducation et de la culture tout en enseignant à Sciences-Po. Une partie de votre famille, arménienne, a compté parmi les victimes du génocide de 1915 sur lequel vous avez écrit nombre d’articles et à propos duquel vous avez publié en 2009, chez Liana Lévi un dialogue avec un éditeur et politologue turc, Ahmet Insel. Vous revenez d’Erevan, où s’est tenue le sommet de la francophonie. Avec vous, nous allons essayer d’éclairer, au-delà de cette manifestation qui a vu l’élection à la tête de l’organisation internationale de la francophonie de la Rwandaise Louise Mushikiwabo, la situation particulière de l’Arménie.84 États et leurs représentants dont 36 sont membres de l’OIF. Parmi eux, l’Arménie a été l’objet d’une particulière attention. Non seulement en tant que pays hôte mais aussi pour avoir connu au printemps un renversement politique inédit qui est venu mettre en cause un système politique mis en coupe réglée par le parti républicain d’Arménie (HHK) depuis l’indépendance en 1991. En effet les larges manifestations populaires et la grève générale provoquées par la tentative de coup de force institutionnel du président Serge Sarkissian en avril 2018 ont abouti à la démission de ce dernier le 23 avril et, le mois suivant, à l’accession aux fonctions de Premier ministre du principal chef de file de l’opposition démocratique, Nikol Pachinian. Le nouveau Premier ministre a obtenu difficilement, la dissolution du parlement unicaméral et l’organisation d’élections anticipées qui auront lieu le 10 décembre selon un système électoral complexe. Si la croissance économique du pays devrait atteindre 7,5% cette année, un des enjeux de ces élections sera la meilleure répartition des fruits de cette croissance qui sont aujourd’hui largement monopolisée par un petit groupe d’oligarques au népotisme desquels le Premier ministre Pachinian a assuré vouloir mettre fin. A la différence des révolutions de couleur qu’ont connu certaines anciennes républiques soviétiques depuis les années 1990, la révolution de velours arménienne n’a pas exprimé d’hostilité marquée à l’égard de la Russie. Pour autant, la présence d’une base militaire russe en Arménie et son appartenance à l’Union économique eurasienne font de l’Arménie un allié privilégié pour la Russie qui a adoptée une position diplomatique réservée au moment de la révolution mais qui entend y conserver ses intérêts aussi bien que son influence. Enfin la mémoire du génocide de 1915 a joué un rôle non négligeable dans le regroupement populaire autour de Nikol Pachinian.
1ière heure : La Turquie est-elle encore un État de droit ? - Entrevue de Frank Desoer avec Ahmet Insel, éditorialiste politique au quotidien turc Cumhuriyet ; La quête de Samuel, tétraplégique - Reportage de Myriam Fimbry ; La lumière au bout du tunnel, en Grèce ? - Entrevue de Frank Desoer avec Kostas Vergopoulos, professeur de Sciences économiques à l’Université Paris 8 ; Le Canada, un pays métis - Entrevue de Frank Desoer avec l’essayiste et romancier John Saul. // 2ème heure : Les pow-wow, plus que de la danse - Reportage de Marie-Laure Josselin ; Un cessez-le feu en Libye - Entrevue de Frank Desoer avec Jalel Harchaoui, chercheur à l’Institut français de géopolitique de l’Université Paris-8 et spécialiste de la Libye ; La tunisienne Emel Mathlouthi, une chanteuse engagée mais libre - Chronique internationale de Léo Kalinda ; Rencontre avec le muraliste Rafael Sottolichio - Entrevue de Frank Desoer avec l’artiste peintre Rafael Sottolichio.
1-Francia: mancano 5 giorni al ballottaggio. ..Macron in testa nei sondaggi. Ma i militanti del movimento di Mélenchon votano a larga maggioranza per l'astensione...Intanto cresce la mobilitazione contro il fronte nazionale dei francesi di secondo generazione. ( Francesco Giorgini) ..2-Hamas accetta i confini del 1967. La stampa israeliana divisa sulla mossa del movimento islamista che governa la striscia di Gaza. ( Farid Adly – Adele Alberti ) ..3-Festival dei diritti umani, al via la seconda edizione. ..( Michela Sechi, intervista a Ahmet Insel, presentazione del FDU a cura di Danilo de Biasio) ..5-Tutela della salute. A Bruxelles ancora bloccata la direttiva sugli Interferenti endocrini, sono sostanze nascoste nei cosmetici e pesticidi in grado di interferire con il sistema ormonale. ( Alessandro principe) ..6-Terre agricole: in Polonia verso una legge che facilita l'abbattimento indiscriminato degli alberi.( Marta Gatti)
1-Francia: mancano 5 giorni al ballottaggio. ..Macron in testa nei sondaggi. Ma i militanti del movimento di Mélenchon votano a larga maggioranza per l'astensione...Intanto cresce la mobilitazione contro il fronte nazionale dei francesi di secondo generazione. ( Francesco Giorgini) ..2-Hamas accetta i confini del 1967. La stampa israeliana divisa sulla mossa del movimento islamista che governa la striscia di Gaza. ( Farid Adly – Adele Alberti ) ..3-Festival dei diritti umani, al via la seconda edizione. ..( Michela Sechi, intervista a Ahmet Insel, presentazione del FDU a cura di Danilo de Biasio) ..5-Tutela della salute. A Bruxelles ancora bloccata la direttiva sugli Interferenti endocrini, sono sostanze nascoste nei cosmetici e pesticidi in grado di interferire con il sistema ormonale. ( Alessandro principe) ..6-Terre agricole: in Polonia verso una legge che facilita l'abbattimento indiscriminato degli alberi.( Marta Gatti)
1-Francia: mancano 5 giorni al ballottaggio. ..Macron in testa nei sondaggi. Ma i militanti del movimento di Mélenchon votano a larga maggioranza per l'astensione...Intanto cresce la mobilitazione contro il fronte nazionale dei francesi di secondo generazione. ( Francesco Giorgini) ..2-Hamas accetta i confini del 1967. La stampa israeliana divisa sulla mossa del movimento islamista che governa la striscia di Gaza. ( Farid Adly – Adele Alberti ) ..3-Festival dei diritti umani, al via la seconda edizione. ..( Michela Sechi, intervista a Ahmet Insel, presentazione del FDU a cura di Danilo de Biasio) ..5-Tutela della salute. A Bruxelles ancora bloccata la direttiva sugli Interferenti endocrini, sono sostanze nascoste nei cosmetici e pesticidi in grado di interferire con il sistema ormonale. ( Alessandro principe) ..6-Terre agricole: in Polonia verso una legge che facilita l'abbattimento indiscriminato degli alberi.( Marta Gatti)