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Au début du conflit en Ukraine, fin février 2022, certains équipements militaires ont été mis sur le devant de la scène. Un outil entre tous a bénéficié d'une grande publicité : le drone tactique turc Bayraktar TB2. Utilisé massivement contre l'armée russe, ce drone « low cost » est même allé jusqu'à s'imposer dans la pop culture locale, des chants ayant été composés pour lui rendre hommage. Ce succès illustre l'importance des drones dans le développement de l'industrie de défense turque, mais aussi dans la propagande politique sur la scène intérieure. De notre correspondante à Istanbul,Il n'aurait pas rêvé meilleure publicité. Une semaine après le début de l'invasion russe, les forces ukrainiennes publient un clip vidéo à la gloire d'un héros de 650 kilos et 12 mètres d'envergure : le Bayraktar TB2. Un drone que les armées de Kiev utilisent pour bombarder les convois militaires russes, et qui a même aidé à couler le Moskva, le navire amiral de la flotte russe en mer Noire.Ce drone est turc, sorti des lignes de production de BaykarMakina, entreprise en pleine expansion, symbole des ambitions de l'industrie de défense turque. Dans le dernier classement de l'institut de recherche Sipri, Baykar figure à la 76ème place des entreprises d'armement ayant encaissé le plus de recettes en 2022 dans le monde. Et même si le revenu total de ces entreprises a baissé, c'est tout le contraire pour Baykar. Ses recettes sur un an ont bondi de 94%, un record.Moins cher que ses concurrentsSi les affaires marchent si bien pour l'entreprise Baykar – dont le directeur technique, Selçuk Bayraktar, est le gendre du président turc Erdogan – c'est que les TB2 sont un vrai succès à l'export. Une trentaine de pays ont signé des contrats, dont une vingtaine ont déjà été livrés, y compris à des alliés de l'Otan comme la Pologne ou l'Albanie, ou en Afrique, de la Somalie au Mali, de l'Éthiopie au Burkina Faso.« Non seulement il est moins cher que ses concurrents, mais il est efficace, donc le rapport qualité/prix est très intéressant pour les potentiels acheteurs. Il a fait ses preuves sur des terrains très différents, de la Libye à l'Ukraine en passant par le Haut-Karabakh, explique Sine Özakarasahin, consultante défense et sécurité. Le Bayraktar s'est notamment montré efficace pour frapper des cibles parfois difficiles à atteindre par les systèmes conventionnels, tels que les trains ou les convois de soutien logistique. Dernier élément, et non des moindres : la Turquie se montre particulièrement présente, par rapport à ses concurrents, dans ce qu'on pourrait appeler le service après-vente et le partage de technologies avec les pays acheteurs. »Le drone de combat TB2, son successeur le TB3 et ses cousins plus ambitieux – l'Akinci, le Kizilelma – sont la vitrine d'un objectif de plus de 50 ans, dont Recep Tayyip Erdogan a fait une priorité : l'autonomisation stratégique de l'industrie de défense turque, avant tout pour fournir ses propres forces armées. Le pays est encore loin d'être autosuffisant, mais pour ce qui est des drones, c'est déjà le cas : l'armée turque n'utilise plus que des appareils fabriqués localement, et elle les utilise de façon intensive dans ses opérations contre les séparatistes kurdes – en Syrie, en Irak, mais aussi sur son territoire. Selon Sine Özakarasahin, c'est un autre facteur du succès des drones turcs – succès technologique et succès commercial.« Lorsque vous proposez un produit à l'export, c'est important de pouvoir expliquer en détail ce qu'il est capable de faire. Comme la Turquie utilise elle-même ses drones dans des conditions de combat réelles, de façon massive et dans des géographies très différentes, elle dispose de données extrêmement précises, obtenues à l'épreuve du terrain, ajoute-t-elle. Cela a un impact important sur sa politique d'exportation, mais aussi pour les producteurs, puisque cela nourrit en permanence leurs efforts de recherche et développement. »« Diplomatie du drone »La Turquie mène aussi ce que les experts appellent une « diplomatie du drone ». Les contrats à l'export servent à renforcer les liens avec des pays amis, ou avec lesquels Ankara s'est récemment réconciliée. Et c'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit de production conjointe, comme c'est le cas avec l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et même, plus récemment, l'Arabie saoudite.Pour le pouvoir turc, les drones de combat sont aussi un outil de propagande sur la scène intérieure, lors des campagnes électorales et chaque année lors du Teknofest, le grand salon de l'armement organisé par l'entreprise Baykar. Les fleurons de l'industrie y présentent leurs derniers modèles à des centaines de milliers de visiteurs. L'événement a beaucoup de succès auprès de la jeunesse.Mücahit, 21 ans, s'est rendu l'an dernier au Teknofest d'Istanbul, en pleine campagne électorale pour la présidentielle. Au cours de cette campagne, le pouvoir a prétendu que Kemal Kiliçdaroglu, le candidat de l'opposition face à Recep Tayyip Erdogan, donnerait un coup d'arrêt aux projets de développement des drones en cas de victoire dans les urnes. L'opposition n'a rien dit de tel, mais Mücahit y a cru.« Je n'ai jamais entendu l'opposition dire qu'elle allait continuer à soutenir les projets de drones si elle était élue. Je crois même que Kiliçdaroglu avait menacé de “toucher” aux drones. Qui sont-ils pour dire ça ? Investir dans les drones, ça veut dire augmenter notre indépendance nationale, ça veut dire être capable d'imposer nos positions sur la scène mondiale. »Des ambitions d'indépendance dont les drones de combat ne sont pas – loin de là – les seuls instruments, mais auxquelles ils contribuent. Ces quatre dernières années, les importations turques d'armement ont baissé d'environ un tiers. Le pays affirme produire aujourd'hui 80% des besoins de sa défense nationale, contre 20% il y a 20 ans.À lire aussiBayraktar TB2: comment le drone turc, «star» de la guerre en Ukraine, a séduit les armées africaines
Au début du conflit en Ukraine, fin février 2022, certains équipements militaires ont été mis sur le devant de la scène. Un outil entre tous a bénéficié d'une grande publicité : le drone tactique turc Bayraktar TB2. Utilisé massivement contre l'armée russe, ce drone « low cost » est même allé jusqu'à s'imposer dans la pop culture locale, des chants ayant été composés pour lui rendre hommage. Ce succès illustre l'importance des drones dans le développement de l'industrie de défense turque, mais aussi dans la propagande politique sur la scène intérieure. De notre correspondante à Istanbul,Il n'aurait pas rêvé meilleure publicité. Une semaine après le début de l'invasion russe, les forces ukrainiennes publient un clip vidéo à la gloire d'un héros de 650 kilos et 12 mètres d'envergure : le Bayraktar TB2. Un drone que les armées de Kiev utilisent pour bombarder les convois militaires russes, et qui a même aidé à couler le Moskva, le navire amiral de la flotte russe en mer Noire.Ce drone est turc, sorti des lignes de production de BaykarMakina, entreprise en pleine expansion, symbole des ambitions de l'industrie de défense turque. Dans le dernier classement de l'institut de recherche Sipri, Baykar figure à la 76ème place des entreprises d'armement ayant encaissé le plus de recettes en 2022 dans le monde. Et même si le revenu total de ces entreprises a baissé, c'est tout le contraire pour Baykar. Ses recettes sur un an ont bondi de 94%, un record.Moins cher que ses concurrentsSi les affaires marchent si bien pour l'entreprise Baykar – dont le directeur technique, Selçuk Bayraktar, est le gendre du président turc Erdogan – c'est que les TB2 sont un vrai succès à l'export. Une trentaine de pays ont signé des contrats, dont une vingtaine ont déjà été livrés, y compris à des alliés de l'Otan comme la Pologne ou l'Albanie, ou en Afrique, de la Somalie au Mali, de l'Éthiopie au Burkina Faso.« Non seulement il est moins cher que ses concurrents, mais il est efficace, donc le rapport qualité/prix est très intéressant pour les potentiels acheteurs. Il a fait ses preuves sur des terrains très différents, de la Libye à l'Ukraine en passant par le Haut-Karabakh, explique Sine Özakarasahin, consultante défense et sécurité. Le Bayraktar s'est notamment montré efficace pour frapper des cibles parfois difficiles à atteindre par les systèmes conventionnels, tels que les trains ou les convois de soutien logistique. Dernier élément, et non des moindres : la Turquie se montre particulièrement présente, par rapport à ses concurrents, dans ce qu'on pourrait appeler le service après-vente et le partage de technologies avec les pays acheteurs. »Le drone de combat TB2, son successeur le TB3 et ses cousins plus ambitieux – l'Akinci, le Kizilelma – sont la vitrine d'un objectif de plus de 50 ans, dont Recep Tayyip Erdogan a fait une priorité : l'autonomisation stratégique de l'industrie de défense turque, avant tout pour fournir ses propres forces armées. Le pays est encore loin d'être autosuffisant, mais pour ce qui est des drones, c'est déjà le cas : l'armée turque n'utilise plus que des appareils fabriqués localement, et elle les utilise de façon intensive dans ses opérations contre les séparatistes kurdes – en Syrie, en Irak, mais aussi sur son territoire. Selon Sine Özakarasahin, c'est un autre facteur du succès des drones turcs – succès technologique et succès commercial.« Lorsque vous proposez un produit à l'export, c'est important de pouvoir expliquer en détail ce qu'il est capable de faire. Comme la Turquie utilise elle-même ses drones dans des conditions de combat réelles, de façon massive et dans des géographies très différentes, elle dispose de données extrêmement précises, obtenues à l'épreuve du terrain, ajoute-t-elle. Cela a un impact important sur sa politique d'exportation, mais aussi pour les producteurs, puisque cela nourrit en permanence leurs efforts de recherche et développement. »« Diplomatie du drone »La Turquie mène aussi ce que les experts appellent une « diplomatie du drone ». Les contrats à l'export servent à renforcer les liens avec des pays amis, ou avec lesquels Ankara s'est récemment réconciliée. Et c'est d'autant plus vrai lorsqu'il s'agit de production conjointe, comme c'est le cas avec l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et même, plus récemment, l'Arabie saoudite.Pour le pouvoir turc, les drones de combat sont aussi un outil de propagande sur la scène intérieure, lors des campagnes électorales et chaque année lors du Teknofest, le grand salon de l'armement organisé par l'entreprise Baykar. Les fleurons de l'industrie y présentent leurs derniers modèles à des centaines de milliers de visiteurs. L'événement a beaucoup de succès auprès de la jeunesse.Mücahit, 21 ans, s'est rendu l'an dernier au Teknofest d'Istanbul, en pleine campagne électorale pour la présidentielle. Au cours de cette campagne, le pouvoir a prétendu que Kemal Kiliçdaroglu, le candidat de l'opposition face à Recep Tayyip Erdogan, donnerait un coup d'arrêt aux projets de développement des drones en cas de victoire dans les urnes. L'opposition n'a rien dit de tel, mais Mücahit y a cru.« Je n'ai jamais entendu l'opposition dire qu'elle allait continuer à soutenir les projets de drones si elle était élue. Je crois même que Kiliçdaroglu avait menacé de “toucher” aux drones. Qui sont-ils pour dire ça ? Investir dans les drones, ça veut dire augmenter notre indépendance nationale, ça veut dire être capable d'imposer nos positions sur la scène mondiale. »Des ambitions d'indépendance dont les drones de combat ne sont pas – loin de là – les seuls instruments, mais auxquelles ils contribuent. Ces quatre dernières années, les importations turques d'armement ont baissé d'environ un tiers. Le pays affirme produire aujourd'hui 80% des besoins de sa défense nationale, contre 20% il y a 20 ans.À lire aussiBayraktar TB2: comment le drone turc, «star» de la guerre en Ukraine, a séduit les armées africaines
Di raporta heftane ya Hatice Kamer ji Amedê de, behs li ser Platforma Ciwanên Serbixwe ku li Amedê sond xwarin ku ji Kurdî pêve bi tu zimanekî din dê neaxafin dibe. Herweha serokê partiya opozîyonê Kemal Kiliçdaroglu di kongreya partiyê de hate guhertin. Ew 13 salan serokê CHP'ê bû lê grûpa ku Ozgur Ozel pêşengî dikir, ji têkçûna hilbjartinê Kiliçdaroglu sûcdar dikin. Ozgur Ozel serokê nû yê CHP'yê. Kemal Kiliçdaroglu ji bajarê Dersîmê ye Kurdekî elewî û Zaza ye. Herweha di raportê de behs li ser Dadgeha Destûra Bilind ya Tirkiye dibe, ji bo parêzer Can Atalay biryar da ku mafê wî yê yasayî hatîye binpêkirin û divê serbest were berdan.
Le 28 mai 2023, Recep Tayyip Erdogan remportait une nouvelle fois l'élection présidentielle en Turquie. Le président sortant, au pouvoir depuis 20 ans, a réuni 52% des suffrages, contre 48% pour son rival, Kemal Kiliçdaroglu, soutenu pourtant par une très large alliance de partis d'opposition. Au lendemain de cet échec et à l'aube d'une troisième décennie de pouvoir pour Recep Tayyip Erdogan, la Turquie et sa société semblent plus divisées que jamais. À Istanbul, c'est un reportage d'Anne Andlauer. Les courses de lévriers controversées en IrlandeEn Irlande, les courses de lévriers ont perdu plusieurs sponsors et la publicité des offices de tourisme. De quoi mettre à mal les 17 cynodromes du pays, et une économie de 132 millions d'euros qui fait vivre, au-delà des entraîneurs, quelque 10 mille personnes.À l'origine de ce désamour, un documentaire à la télévision irlandaise, il y a 4 ans, où l'on voit des images de chiens tués ou maltraités parce que pas assez performants.À une époque qui se soucie de bien-être animal, ces images sont insupportables, comme le sont les nombreux abandons d'animaux : le turnover est incessant dans les chenils de course et les refuges sont débordés.Alors, face à la voix de plus en plus forte des anti-courses, les entraîneurs tentent de préserver l'image de cette tradition vieille d'un siècle. Un reportage signé Laura Taouchanov.En Autriche, le déclin des courses hippiquesC'était un loisir très populaire au siècle dernier en Autriche, mais désormais les courses de chevaux n'attirent plus le public, malgré les efforts des hippodromes pour continuer à organiser des rencontres. Correspondance à Vienne, Céline Béal.Le soleil en toute sécuritéAux Pays-Bas, on pourra cet été trouver de la crème solaire gratuite dans des distributeurs disposés un peu partout dans l'espace public. Objectif : inciter les Néerlandais à se protéger, alors que les taux de cancer de la peau sont en hausse dans le pays. Laure Broulard.En un mot : Balkan Sans C'est le nom de la police de caractère inventée, il y a une dizaine d'années, par le typographe croate Nikola Đurek, avec l'objectif de réunir les alphabets latin et cyrillique, pour mieux dépasser les haines nationalistes. Simon Rico nous raconte cette histoire d'écriture, symbole des divisions qui persistent dans le sud-est de l'Europe.
In May of this year, Recep Tayyip Erdogan won the second round of elections in Turkey against Kemal Kilicdaroglu. Political scientist and academic Cuma Çiçek tells us his analysis about Erdogan's victory, his future policies, especially about the political, economic situation and the rights of the Kurds in the North. He also expressed his opinion about Kilicdaroglu's failure. - Di Gulana îsal de, Recep Teyyip Erdogan di gerra dûyem ya ji hilbijartinên li Tirkiyê li hember Kemal Kiliçdaroglu bi serket. Zanyarê siyasî û akedemisyon Cuma Çiçek ji me re analîza xwe derbarê serketina Erdogan, siyasetên wî yên siberojê bi taybetî derbarê rewşa siyasî, aborî û mafê kurdan li Bakur vedibêje. Ew herweha nerînên xwe derbarê nebiserkeftina Kiliçdaroglu jî vedibêje.
Este sábado Recep Tayyip Erdogan juró el cargo de presidente por tercera vez consecutiva tras las elecciones del domingo 28 de mayo cuando, en segunda vuelta y con un 52% de los votos, se hizo con la victoria frente al socialdemócrata Kemal Kiliçdaroglu. El triunfo de Erdogan estaba cantado desde la primera vuelta celebrada el 14 de mayo por lo que el remate no supuso sorpresa alguna. Lo que si supo Erdogan fue dar la vuelta a las encuestas que, hasta la segunda semana de mayo, auguraban su derrota. Estas elecciones han sido, eso sí, el mayor escollo con el que Erdogan se ha encontrado en los veinte años que lleva al frente de los destinos de la república de Turquía. Eso mismo vendría a explicar que, desde la misma noche electoral, ya se vaticinaban cambios de calado en el siguiente Gobierno. Para ver como se materializan esos cambios aún habrá que esperar, lo que ya conocemos es el gabinete que ha escogido con sumo cuidado para transmitir fortaleza de puertas adentro y tranquilidad de cara al exterior. Este mandato, que arranca con un presidente que cumplió en febrero 69 años, abre por lo tanto una nueva etapa de su gobierno, una etapa en la que su atractivo personal ha trascendido la popularidad en declive de su propio partido, el Partido de la Justicia y Desarrollo, o AKP, que ha ido perdiendo apoyo conforme la crisis económica va a más. La reelección de Erdogan se consideraba, de hecho, algo improbable ya que el descontento entre amplias capas de la sociedad turca estaba muy extendido. La inflación es muy alta desde hace ya años, la pandemia golpeó con fuerza a la economía y los terremotos de febrero en el sureste del país fueron devastadores para sus expectativas electorales ya que la respuesta a los mismos fue muy mejorable. Murieron más de 50.000 personas y los daños se calculan en unos 100.000 millones de dólares. Para colmo de males en abril el presidente enfermó y frente a él los opositores del CHP presentaron a un candidato creíble y que despertaba confianza entre millones de turcos, un economista de formas suaves y con mucha experiencia. Pero, a pesar de los muchos problemas y del tiempo que ha pasado en la presidencia, Erdogan sigue teniendo mucho tirón. Ha revalidado el cargo aunque la inflación se esté cebando especialmente en bienes esenciales que a todos tocan de cerca como la alimentación, la vivienda o las medicinas. Sólo quedaba que el presidente entendiese la magnitud de los problemas que atraviesa el país. Poco antes de la investidura anunció que reincorporaría a Mehmet Simsek como viceprimer ministro y ministro de finanzas. Simsek, que trabajó varios años como banquero de inversión en la City londinense, ya fue ministro de finanzas durante la época de bonanza económica que se registró hace una década. No sabemos si Simsek podrá obrar de nuevo el milagro y sacar a Turquía del marasmo económico en el que vive instalada desde hace más de un lustro, pero muchos en Turquía no terminan de verlo ya que buena parte de los problemas que tienen hoy han sido provocados por el propio Erdogan y su voluntad de tenerlo todo bajo control. Entretanto las dos incógnitas que quedan en el aire son cómo pudo arruinar las encuestas de intención de voto y por qué, a pesar de que había voluntad de cambio desde hacía tiempo, ha conseguido ganar otra vez las elecciones. · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #turquía #erdogan Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
N°300 / 4 juin 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 2 juin 2023.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. TURQUIE : TROISIÈME MANDAT POUR ERDOGAN Le 28 mai, Recep Tayyip Erdogan, 69 ans, a été déclaré vainqueur du second tour de l'élection présidentielle turque, réunissant 52,16 % des suffrages, contre 47,84 % pour son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu. Pendant la campagne, la télévision publique TRT a accordé « soixante fois plus de temps d'antenne » au président sortant qu'à son rival, a observé l'organisation Reporters sans frontières. Perçue comme faible, sans accès aux ressources, l'alliance de six partis d'opposition n'est pas parvenue à convaincre l'électorat qu'elle pouvait mieux faire.De Joe Biden à Vladimir Poutine, en passant par Emmanuel Macron ou Volodymyr Zelensky, chefs d'Etat et de gouvernement se sont succédé pour saluer la victoire du dirigeant turc, au pouvoir depuis vingt ans. Le chef de file de l'opposition avait pourtant les discrètes faveurs des dirigeants occidentaux, dont les relations avec Erdogan se sont fortement détériorées au fil de ses mandats successifs, surtout depuis le coup d'Etat manqué de 2016. Ces félicitations ont été assorties d'une invitation à entrer dans une relation constructive avec l'Union européenne, du moins plus apaisée qu'elle ne l'a été au cours des dix dernières années avec un président turc exploitant chacune des failles du bloc, de la migration à la relation avec la Russie. Depuis un an, Ankara bloque l'entrée de la Suède dans l'Alliance atlantique, prétendant que Stockholm héberge des « terroristes » kurdes sur son territoire. Cette question sera abordée notamment lors du sommet de l'Otan, les 11 et 12 juillet à Vilnius, en Lituanie.Au Moyen-Orient, ces derniers mois, Recep Tayyip Erdogan a tenté de se rapprocher de son voisin, le président syrien Bachar al-Assad. Malgré une médiation russe ses tentatives n'ont pas abouti. Le président syrien a exigé en préalable à toute rencontre avec son homologue le retrait des forces turques stationnées dans le nord de la Syrie sous contrôle rebelle et la fin du soutien d'Ankara aux groupes rebelles opposés à Damas. La Turquie, accueille sur son sol 3,4 millions de réfugiés syriens ayant fui la guerre. Le chiffre réel est sans doute supérieur. Il a fait l'objet d'une surenchère électoraliste de la part de l'opposition qui parle de 10, voire de 13 millions de migrants en Turquie. La campagne électorale a été marquée par une poussée de xénophobie.La réélection du président turc s'inscrit dans un contexte économique très dégradé : en deux ans, la livre turque a perdu 80 % de sa valeur et l'inflation s'établit à 105 %. En plus de l'inflation, le tremblement de terre du 6 février qui a dévasté des zones entières du sud-est de la Turquie, faisant au moins 50.000 morts, a laissé le pays exsangue. Le président Erdogan a promis de reconstruire au plus vite 650.000 logements dans les provinces affectées. Il a jusqu'en 2028 pour édifier une « IIe République », qu'il souhaite plus religieuse, plus autocratique, plus nationaliste, davantage tournée vers le Golfe, la Russie et la Chine que la première, fondée il y a cent ans, le 29 octobre 1923, par Mustapha Kemal Atatürk, sur les décombres de l'empire ottoman.***L'ONU ET LA POLLUTION PAR LE PLASTIQUESept ans après la COP21, un millier de délégués de 175 pays et plus de 1 500 scientifiques et représentants de la société civile et de l'industrie se sont réunis du 29 mai au 2 juin à l'Unesco, à Paris, avec pour mission de « mettre fin à la pollution plastique » à travers l'élaboration d'un traité international juridiquement contraignant d'ici à 2024. En 2019, le monde a produit 460 millions de tonnes de matières plastiques. Le double de sa production de 2000. Ce chiffre pourrait tripler d'ici à 2060 en l'absence de nouvelle politique, selon l'Organisation de coopération et de développement économique. Si les pays participant aux discussions à Paris s'accordent sur la nécessité d'une réponse globale, ils sont divisés sur les mesures à entreprendre. Une « coalition pour la haute ambition », portée par le Rwanda et la Norvège et composée d'une cinquantaine de pays dont ceux de l'Union européenne, mais aussi le Canada, ou le Japon, demande une réduction de la production globale du plastique. D'autres pays comme l'Arabie saoudite ou les Etats-Unis entendent défendre leur secteur pétrochimique et mettent donc l'accent sur la collecte des déchets et le recyclage.Dans un rapport publié le 16 mai en amont de la conférence de Paris, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) estime que la principale solution est d'appliquer la règle des « 4 R » (réduire, réutiliser, réparer et recycler), dans cet ordre. Ainsi, la pollution plastique pourrait être réduite de 80 % à l'horizon 2040 : très persistants dans l'environnement, les polymères se dégradent en micro et nanoparticules qui polluent l'air, le sol et l'eau jusqu'au sommet de l'Everest et ils intègrent la chaîne alimentaire. Le plastique pose aussi problème pour son rôle dans le réchauffement climatique. Il représentait 1,8 milliard de tonnes de gaz à effet de serre en 2019, 3,4% des émissions mondiales. L'idée consiste à passer d'une économie et d'un mode de production linéaire (extraire, transformer puis jeter) à une économie circulaire, où rien ne se perd ou presque. In fine, la transition vers une économie circulaire pourrait permettre au monde d'économiser 1,27 trillion de dollars, estime le PNUE. Et 3,25 trillions de dollars supplémentaires pourraient l'être grâce à l'élimination d'externalités négatives dues à la pollution plastique telles que les coûts liés aux problèmes de santé, de climat, de pollution de l'air, de dégradation des écosystèmes marins, etc. Enfin, cette transition pourrait permettre de créer 700.000 emplois dans le monde, principalement dans les pays en voie de développement.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Kemal Kılıçdaroğlu'nun aldığı oy, katlandığı ve eleyebildiği insanlara baktığınızda bir başarı görmüyor ve hala "aday olmasaydı" falan diyorsanız, zorlamayın, pek bir şey bilmiyorsunuz. Anlaşılıyor ki Erdoğan TEK başına bir hiç ve Kılıçdaroğlu TEK başına ondan daha güçlü. ~
Recep Tayyip Erdogan bleibt der Präsident der Türkei. Er gewinnt die Stichwahl mit rund 52 Prozent der Wählerstimmen. Der Kandidat der Opposition, Kemal Kiliçdaroglu, kam auf 48 Prozent. Das System Erdogan wird also fortgeführt. Was heisst das für das Land? Weitere Themen: (05:36) Türkei entscheidet sich gegen den Wandel (12:19) Einigung im US-Schuldenstreit (17:38) Spanien: Regierungschef setzt Neuwahlen an (21:55) Streit um Russlands berühmteste Ikone
Turquía superó la segunda vuelta electoral con el triunfo del autócrata Recep Tayyip Erdogan, que suma 5 años más a las dos décadas que tiene de gobernar con mano dura el Ejecutivo, enfrentándose a grupos opositores a cuyos líderes mantiene presos o exiliados, limitando libertades y derechos humanos y generando turbación ciudadana permanente. Las elecciones no terminan sin denuncias de posibles irregularidades, pero lo consolidan como el político más poderoso tras 40 años en diferentes posiciones y radicalizando cada vez más su mandato. Sus retos no son menores. La lira (moneda turca) en mínimos históricos frente al dólar y el euro; el desempleo en el 22,5 % y el costo de la vida elevadísimo (45% al menos). Otro de los desafíos es seguir dando atención -calificada de insuficiente- a las víctimas del devastador terremoto de febrero pasado, que dejó 50 mil personas fallecidas y gravísimos daños. En lo político debe enfrentar los señalamientos, y lo que logre sostener el socialdemócrata Kemal Kiliçdaroglu, quién conjuntó el descontento de agrupaciones en una colación de desencantados, nacionalistas laicos y conservadores religiosos que lo obligaron a ir a esta segunda ronda y ganar con un estrecho margen. Para poner foco en esta región del mundo conversamos con Javier Johanning, politólogo, docente, investigador y maestrando de relaciones internacionales.
Pasaulio lyderiai sveikina dar vienai kadencijai perrinktą Turkijos ilgametį vadovą Redžepą Taipą Erdoaną. Iš viso surinkęs kiek daugiau nei 52-u procentus balsų jis antrajame ture įveikė opozicijos kandidatą Kemalį Kiličdarohlų.Vilniaus savivaldybė pranėša, kad per NATO viršūnių susitikimą sostinės senamiestyje, kai kur naujamiestyje ir aplink oro uostą eismas bus visiškai uždarytas. Į uždarytas teritorijas nebus leidžiama įvažiuoti ir taksi, pavežėjams bei kurjeriams. Viešasis transportas į autobusų ir geležinkelio stotis vyks, tačiau pakoreguotais maršrutais. Taip pat 30-ties kilometrų spinduliu aplink LITEXPO parodų rūmus bus draudžiami visi komerciniai skrydžiai.Visuomeninis elektros tiekimas nuo liepos pinga: Valstybinė energetikos reguliavimo taryba patvirtino galutinius elektros tarifus. Jiems jau nebus reikalinga valstybės kompensacija. Remiantis patvirtintomis kainomis, bendrovės „Ignitis“ „Standartinio“ vienos laiko zonos plano tarifas sieks 22,7 cento už kilovatvalandę (su PVM). Tai 18,93 proc. arba 5,3 cento mažiau nei kovo-birželio mėn. nustatytas tarifas (28 centai už kWh).Dešimtadalis gyventojų per pastaruosius metus davė kyšį, labiausiai korumpuotomis sritimis jie laiko sveikatos apsaugą, Seimą, teismus, partijas. Verslininkai kyšio reikalautojais dažniausiai nurodo savivaldybes ir Statybų inspekicą. Lietuvos korupcijos žemėlapį pristačiusi Specialiųjų tyrimų tarnyba teigia, kad situacija, vis dėlto kasmet gerėja.Policija išaiškino maisto įvežimą ir realizavimą vykdžiusią nusikalstamą grupuotę, ji rinkoje galėjo realizuoti produktų už 1 mln. eurų.Klaipėdos universiteto mokslininkai dvejus metus tyrė Girulių mišką ir jo vertybes. Specialistai aptiko ir vienintelę Lietuvoje miesto ribose esančią vakarų taigą - tokių miškų tankiai gyvenamose teritorijose įprastai nėra.Ved. Madona Lučkaitė
El Museo del Partenón en un sitio lleno más lleno de ausencias que de márnoles. Hablamos de su historia, de restitución y de la importancia de apreciar la belleza en los clásicos y el presente con la escritora Andrea Marcolongo, quien pasó una noche en el museo griego para escribir una novela. Tras una primera ronda en la que ni Recep Tayyip Erdogan ni Kemal Kiliçdaroglu obtuvieron más de la mitad de los votos necesarios para gobernar Turquía, la segunda vuelta se prevé aún más tensa. Hablamos con Carlos Ortega Sánchez, Doctorando en Política Turca de la Universidad de Estambul, para entender las estrategias de ambos candidatos para obtener los votos necesarios para gobernar.
durée : 00:15:53 - Journal de 8 h - Les Turcs élisent ce dimanche leur prochain président. Ils devront choisir entre le sortant, l'islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, arrivé en tête au premier tour, et le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu.
durée : 00:15:53 - Journal de 8 h - Les Turcs élisent ce dimanche leur prochain président. Ils devront choisir entre le sortant, l'islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, arrivé en tête au premier tour, et le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu.
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est le second tour de la présidentielle turque et ses enjeux. Il y a deux candidats pour un scrutin disputé. Recep Tayyip Erdogan et Kemal Kiliçdaroglu. Selon les estimations, on pensait que la coalition de l'opposition turque menée par Kemal Kiliçdaroglu pourrait emporter la victoire dès le premier tour. Mais rien n'y fait. Le candidat du président sortant, Recep Tayyip Erdogan tient toujours. Non seulement, il tient bon mais il a obtenu un score plus que confortable, 49,5% contre 44,5% du camp adverse. Avec- Daniella Franco de la rédaction brésilienne à propos des attaques racistes proférées à l'encontre du joueur de foot Vinicius pendant le match Real Madrid - Valencia, le dimanche 21 mai 2023- Pisey Mam pour la rédaction en cambodgien pour nous parler du parti de l'opposition qui ne pourra pas participer aux élections législatives qui auront lieu dans 2 mois.- Aziz Fard de la rédaction persane pour faire un point sur les tensions irano-afghanes sur le partage des eaux du fleuve Helmand.
Le second tour de la présidentielle turque se joue dimanche 28 mai et Recep Tayyip Erdogan part favori. Déjouant les pronostics, le président sortant est arrivé en tête au premier tour devant le candidat de l'opposition unie, Kemal Kiliçdaroglu, avec 49,5% des voix. Le troisième homme de l'élection, Sinan Ogan, a appelé à voter pour M. Erdogan, rendant encore un peu plus improbable une défaite du “reis”. L'élection est-elle déjà jouée ? Pourquoi la Turquie, pays touché par une forte inflation, semble-t-elle s'accrocher à Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 20 ans ? Pour en parler, Anne Chaon, cheffe du bureau de l'Agence France-Presse à Istanbul Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme.
« Un calendrier sera établi pour renvoyer les réfugiés syriens », a déclaré l'ultranationaliste turc Sinan Ogan, arrivé troisième au premier tour de la présidentielle, après avoir annoncé hier (22 mai 2023) son soutien à Recep Tayip Erdogan. Kemal Kiliçdaroglu qui affrontera le président sortant dimanche prochain (28 mai 2023), pour le second tour, a aussitôt surenchéri « Nous venons pour sauver ce pays du terrorisme et des réfugiés », a-t-il déclaré sur Twitter. Les réfugiés syriens font aussi de parfaits boucs émissaires au Liban, frappé par une grave crise économique et politique. Ils y sont l'objet de campagnes de dénigrement et d'expulsions. Le climat n'est pas riant non plus pour ceux qui ont trouvé refuge en Jordanie : au royaume hachémite, la question du retour des Syriens chez eux est jugée prioritaire. La stigmatisation de millions de personnes qui ont fui la guerre va de pair avec la normalisation du régime de Bachar el-Assad, mais rien ne garantit leur sécurité dans leur pays d'origine.Avec nos invités :- Bayram Balci, chercheur au CERI-Sciences Po, ancien directeur de l'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul - Salam Kawakibi, politologue et directeur du Centre arabe de recherches et d'études politiques de Paris.
Avec les correspondants de la presse européenne, nous revenons sur l'entre-deux-tours tendu en Turquie, après un premier tour qui a vu le président candidat Erdogan prendre l'avantage face à son adversaire, Kemal Kiliçdaroglou. Retour également sur le front de la guerre en Ukraine : la contre-offensive qui se prépare, et les conséquences géopolitiques de ce conflit qui se font toujours sentir, amènent les Européens à regarder vers l'Est. Nous évoquons également les échéances électorales qui se préparent en Europe : en Espagne, ou un peu plus tard, en Pologne. Avec :Marc Bassets, correspondant à Paris du quotidien espagnol El Pais.Jon Henley, correspondant Europe du journal britannique The Guardian. Alicja Ptak, journaliste du média polonais en ligne Notes from Poland.
Am 28. Mai wird der türkische Präsidentschaftskandidat und Oppositionsführer Kemal Kılıçdaroğlu in einer Stichwahl gegen Amtsinhaber Recep Tayyip Erdoğan antreten. Kılıçdaroğlu verschärfte zuletzt seinen Ton gegenüber Geflüchteten in der Türkei: "Sobald ich an die Regierung komme, werde ich alle Flüchtlinge nach Hause schicken. Punkt", sagte er. Kılıçdaroğlu sprach von zehn Millionen Geflüchteten im Land, laut den Vereinten Nationen leben allerdings nur 3,9 Millionen Flüchtlinge in der Türkei. Warum wirbt er mit rechten Parolen und unbelegten Zahlen um Wählerstimmen? Marion Sendker analysiert die Situation vor der Stichwahl in der Türkei. Laut infratest dimap käme die AfD im Bund auf 16 Prozent. Steht der Rechtspopulismus in Deutschland nur auf einem Zwischenhoch? Oder könnte es in Deutschland bald auch Verhältnisse wie in Frankreich oder Italien geben? ZEIT-Autorin Lisa Caspari ordnet die hohen Umfragewerte der AfD und den Wahlerfolg der "Bürger in Wut" in Bremen ein. Alles außer putzen! Mit einer Person vom anderen Ende der Welt sprechen? Melden Sie sich unter diesem Link an: https://www.theworldtalks.org/invite. Moderation und Produktion: Ole Pflüger Mitarbeit: Hannah Grünewald, Susanne Hehr Fragen, Kritik, Anregungen? Sie erreichen uns unter wasjetzt@zeit.de. Weitere Links zu den Themen der Folge: AfD und BIW: Die schleichende Normalisierung (https://www.zeit.de/politik/deutschland/2023-05/afd-biw-bremen-wahl-oder-spree-5vor8) Themenseite Türkei-Wahl (https://www.zeit.de/thema/tuerkei) Kemal Kiliçdaroğlu: In der Türkei gehört der Nationalismus nicht allein den Rechten (https://www.zeit.de/politik/ausland/2023-05/kemal-kilicdaroglu-tuerkei-wahl-strategie-gefluechtete)
L'armée fédérale irakienne a encerclé ce samedi 20 mai le camp Makhmour, camp du PKK en zone disputée avec le Kurdistan. Le PKK, parti nationaliste kurde de Turquie, est une organisation armée considérée comme terroriste par Ankara. Ce groupe, ennemi numéro un de Recep Tayipp Erdogan, est régulièrement bombardé depuis le premier tour de la présidentielle. Des drones et des avions de combat ont fait trois morts parmi des alliés du PKK. Juste à côté de Makhmour, plus important camp civil du parti. De notre correspondant de retour de Makhmour,Au café du camp, on boit du thé et puis on joue aux dominos toute l'après-midi. C'est un peu le sport national ici. « Comme on a déjà été bombardé, on sait que c'est du sérieux. Et Erdogan, s'il est bel et bien réélu, il voudra en finir avec les Kurdes. Les exterminer en Turquie et ailleurs ! », s'exclame Rewan.Makhmour, c'est immense. C'est une véritable petite ville du PKK en Irak, quelque 11 000 Kurdes vivent ici. Beaucoup sont des familles de combattants partis dans les montagnes, dans la guérilla contre l'armée turque. Le camp a été fondé il y a 20 ans maintenant et depuis tous le monde a les yeux rivés vers le ciel pour guetter les avions et les drones turcs.► À lire aussi : À l'approche des élections, la Turquie met la pression sur le Kurdistan irakien« Peut-être qu'un jour, je vais rejoindre la guérilla du PKK pour combattre Erdogan »Roj, une jeune fille de 14 ans, vit entourée de ses perroquets. Elle est née ici, à Makhmour, et pourtant, elle suit assidûment les élections de son pays d'origine. « N'importe qui constate qu'Erdogan tue des gens, vole leur vote, ne peut pas accepter ça ! Moralement, je veux dire. Donc, oui, peut-être qu'un jour, je vais rejoindre la guérilla du PKK pour me battre contre Erdogan ! »Sultan, la mère de Roj, observe sa fille. Cette femme a eu 10 enfants. Trois sont morts ; c'étaient trois filles combattantes contre l'armée turque. « Nos enfants ici voient les drones, qu'ils filment avec leurs téléphones. Ils sont si bas… Les drones comme les avions de combat. Hier, on aurait dit qu'ils étaient sur le point de nous bombarder ! On a eu très peur… C'est psychologique. On fait des cauchemars d'avions la nuit. »► À lire aussi : Un groupe armé proche du PKK visé par des frappes turques en Irak« Pourquoi ne pas essayer l'autre ? »Le patron du camp, le chef politique Yousuf Amin Abdullah, nous accueille. « Nous sommes certains qu'il y a eu tricherie. Erdogan n'a pas participé aux élections avec son parti politique, mais avec l'État. Il a usé des services de l'État dans son intérêt », assène-t-il. « Des milliers de membres de l'opposition sont en prison. Ce qui met une pression incroyable sur les partis politiques kurdes. Et quand Erdogan enferme des milliers de Kurdes, de fait, il prend leur vote et il le jette à poubelle ! »« Kiliçdaroglu veut, lui aussi, effacer notre révolution. Mais ce qu'Erdogan nous a fait, Kemal ne pourra pas faire pire. Nous voulons passer à autre chose qu'Erdogan. Alors, pourquoi ne pas essayer l'autre ? », poursuit-il. Malgré le discours anti-PKK qu'a tenu Kemal Kiliçdaroglu après le premier tour, il ajoute : « Maintenant, Kilijdaroglu, n'est pas lui-même. Son discours ne représente plus seulement ses idées du fait de ses alliances politiques. »► À lire aussi : Élection en Turquie : à la recherche de voix nationalistes, l'opposant Kiliçdaroglu durcit le ton sur les réfugiésL'armée irakienne a donc encerclé le camp ce samedi 20 mai pour mieux le contrôler sous pression de la Turquie.
Les élections présidentielles turques de mai 2023 sont inédites. C'est la première fois depuis son accession au pouvoir en 2014 que le Président Recep Tayiip Erdogan est confronté à un second tour. Face à lui, Kemal Kiliçdaroglu, président social démocrate de la Table des Six. Une coalition inédite composée de conservateurs, de libéraux, d'islamistes, de laïcs, de nationalistes et de pro-Européens. Immigration, Guerre en Ukraine, Économie… Les enjeux que représentent les élections présidentielles turques pour l'Union Européenne sont énormes. Ces dernières pourraient créer un véritable tournant dans leur histoire commune. En quoi la Turquie est-elle un pays important au coeur de l'Europe ? Que pourrait changer un meilleur dialogue avec l'UE ? Et cela peut-il limiter la crise migratoire ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Quel est le rôle de la Chine dans la Guerre en Ukraine ? Guerre en Ukraine : pourquoi les Etats-Unis prennent-ils autant part au conflit ? Guerre en Ukraine : quels sont les risques militaires pour l'Europe en 2023 ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Recep Tayyip Erdogan et Kemal Kiliçdaroglu vont s'affronter au second tour de l'élection présidentielle turque. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Timour Ozturk témoigne au micro de Pierrick Fay d'une situation politique inédite en vingt ans de règne du président sortant.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mai 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Timour Ozturk (correspondant des « Echos » en Turquie). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Yasin AKGUL/AFP. Sons : Euronews, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:43 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Selon les résultats officiels, Recep Tayyip Erdogan est crédité de 49,51 % des suffrages, contre 44,88 % pour Kemal Kiliçdaroglu, le candidat unique de six mouvements d'opposition... - invités : Aurélien Denizeau Docteur en sciences politiques de l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales, chercheur en relations internationales
Le président turc, que les sondages plaçaient 5 points derrière le candidat de l'opposition unie, Kemal Kiliçdaroglu, le devance finalement d'autant.
Este domingo hubo elecciones en Turquía, unas elecciones muy esperadas y también muy disputadas. Por primera vez en veinte años el presidente Recep Tayyip Erdogan llegaba a las urnas con las encuestas en contra y posibilidades reales de perder el poder. Su adversario, Kemal Kiliçdaroglu, partía con ventaja y hasta cabía la posibilidad de que ganase en primera vuelta. Pero las encuestas han fallado. Por un lado, Erdogan ha salido vencedor, por otro ninguno de los dos consiguió alcanzar el umbral del 50% obligándoles a medirse en una segunda vuelta que se celebrará el próximo 28 de mayo. Lo que si se ha producido en esta primera vuelta ha sido una notable concentración de voto entre los dos principales candidatos. Entre ambos se han llevado casi el 95% de los sufragios. Erdogan ha obtenido el 49,4% de los votos, Kiliçdaroglu, por su parte, se ha quedado con el 45%. No ha quedado apenas lugar para terceros y cuartos, que haberlos los hubo, pero con porcentajes de voto minúsculos. La segunda vuelta es inevitable y eso traerá dos semanas de máxima incertidumbre política en Turquía. También serán días de campaña electoral a cara de perro, más aún cuando en las elecciones legislativas, que también tuvieron lugar el domingo, la coalición liderada por Erdogan se hizo con la mayoría absoluta en la Asamblea Nacional Las elecciones turcas han despertado mucha atención en todo el mundo ya que el país cuenta con una gran importancia geopolítica. Aparte de ser el miembro más oriental de la OTAN, durante los años de Erdogan Turquía se ha transformado en una potencia regional en Oriente Próximo y en un puente entre Rusia y Occidente. En estas dos décadas marcadas a fuego por Erdogan la república de Turquía, que este año cumple su primer centenario, ha transitado del parlamentarismo al presidencialismo y las instituciones democráticas han sufrido una erosión considerable. Ahora Erdogan se enfrenta por primera vez desde que accedió al cargo de primer ministro en 2003 a la posibilidad de abandonar el poder. De tener que marcharse el responsable sería Kemal Kiliçdaroglu, un socialdemócrata de 74 años que lidera la oposición desde hace trece años. Ha conseguido forjar una alianza de seis partidos distintos a los que ha reunido en la coalición “Millet” (nación). Su programa electoral descansa sobre tres pilares. El primero devolver a Turquía la democracia tras los años de Erdogan, el segundo acercar a Turquía a la Unión Europea y a Occidente, y el tercero un programa de reactivación económica ya que la política económica de Erdogan, que durante muchos años trajo crecimientos muy elevados, ha terminado ocasionando una severa contracción con inflación muy elevada y altas tasas de desempleo. Es una incógnita si podrá Erdogan mantener la mayoría en la segunda vuelta. No hay mucho voto a repartir proveniente de otros candidatos. El tercero en discordia, Siman Ogan, un nacionalista que lidera la llamada Alianza Ancestral, no simpatiza con Erdogan, pero sus votantes sí que podrían hacerlo. Es muy probable que el presidente recoja ese voto y con eso le baste y le sobre para imponerse y revalidar el cargo. Esto le permitiría gobernar otros cinco años, aunque ya no con unos índices tan altos de aprobación como los que ha tenido hasta la fecha. En La ContraRéplica: - Podemos y Mercadona - Los candidatos de Bildu - Consejos sobre productividad · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #turquia #erdogan Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
LES EXPERTS : - Guillaume PERRIER - Reporter au service international – Le Point , auteur de Les loups aiment la brume - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business, auteur de Petites leçons de diplomatie - Agnès LEVALLOIS - Consultante spécialiste du Moyen-Orient, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique - Claude GUIBAL - Grand reporter à la rédaction internationale – Radio France - Delphine MINOUI (en duplex à Istanbul)- Journaliste - Correspondante à Istanbul - Le Figaro Un second tour inédit se profile en Turquie. Au lendemain d'une élection présidentielle qui a vu une mobilisation sans précédent de l'électorat, le pays est suspendu aux résultats définitifs du dépouillement du scrutin de ce dimanche, qui donnent au président Recep Tayyip Erdogan une courte avance sur son adversaire Kemal Kiliçdaroglu. Le chef de l'État, au pouvoir depuis vingt ans, a vu dans la soirée l'écart avec son rival se réduire et son score passer sous la barre des 50 %. Selon les chiffres officiels portant sur près de 99 % des bureaux de vote ce lundi, le président est en tête avec 49,4 % des voix, devant Kiliçdaroglu qui en recueille 45 %. Des résultats qui ouvrent la voie à un deuxième tour le 28 mai, ce qui constitue une première pour la République turque, centenaire cette année, et sont au cœur d'une bataille de chiffres entre les deux candidats. L'hyper président Erdogan affirme être "clairement en tête", mais se dit prêt à "respecter" un second tour. Face à lui, le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, à la tête d'une coalition inédite de six formations de l'opposition, a promis la victoire à ses partisans « au second tour » du scrutin. "La demande de changement dans cette société est supérieur à 50 %. Nous devons absolument gagner et installer la démocratie dans ce pays", a-t-il estimé sans évoquer les élections législatives qui se déroulaient simultanément et ont vu la victoire du parti du président Erdogan. Au Parlement, l'AKP, s'il perd quelques plumes passant de 295 à 266 députés, garde en effet sa majorité avec l'aide de l'extrême-droite plus haut que ce que prédisaient les sondages. Trois mois après les tremblements de terre meurtriers dans le sud-est du pays, qui ont fait plus de 50 000 morts et des milliers de déplacés, la Turquie apparaît aujourd'hui profondément fracturée, avec un Parlement morcelé et un pays fatigué qui doit se préparer à deux nouvelles semaines de campagne au cours desquelles le troisième homme du scrutin, l'ultranationaliste Sinan Ogan pourrait apparaître comme le faiseur de roi. Alors quelles leçons tirer des élections en Turquie ce dimanche ? Comment expliquer cette résistance d'Erdogan, qui a obtenu près de la moitié des voix ? Un deuxième tour inédit de la présidentielle doit se tenir le 28 mai, que peut-on en attendre ? Quelle est la situation dans les régions touchées par le tremblement de terre ? La population a-t-elle pu voter ? Enfin où en sont les droits des femmes en Turquie ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Turecko má za sebou volební neděli, která mohla podle analytiků a analytiček i samotných obyvatel Turecka zásadně rozhodnout o budoucnosti země. Úřadující prezident Recep Tayyip Erdogan v nich získal 49,4 procenta, jeho největší rival Kemal Kiliçdaroglu 44,96 procenta hlasů. Oba muže tak čeká za dva týdny druhé kolo. Jak Turecko volby prožívá? O co všechno se v nich hraje? A proč by měly zajímat i lidi za hranicemi Turecka? Na místě je reportérka Deníku N Dominika Píhová, se kterou jsme se spojili ve Studiu N.
durée : 00:38:01 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le chef de l'Etat sortant, Recep Tayyip Erdogan, est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Turquie. Le candidat social-démocrate, Kemal Kiliçdaroglu, était pourtant le favori de la majorité des sondages. Erdogan est-il parti pour rester ? - invités : Yohanan Benhaïm Responsable des études contemporaines à l'IFEA et responsable Turquie à Noria Research ; Anne Chaon Cheffe des bureaux de l'AFP en Turquie; Jean-Sylvestre Mongrenier Docteur en géopolitique, directeur de recherche à l'Institut Thomas-More et chercheur à l'Institut français de géopolitique
durée : 00:42:17 - Un jour dans le monde - L'espoir d'un changement pour l'opposition politique en Turquie s'éloigne de plus en plus. Au lendemain des élections présidentielles, Erdogan arrive en tête des scrutins, sans pour autant passer la barre des 50%. Il affrontera son opposant Kemal Kiliçdaroglu lors d'un second tour le 28 mai.
durée : 00:42:17 - Un jour dans le monde - L'espoir d'un changement pour l'opposition politique en Turquie s'éloigne de plus en plus. Au lendemain des élections présidentielles, Erdogan arrive en tête des scrutins, sans pour autant passer la barre des 50%. Il affrontera son opposant Kemal Kiliçdaroglu lors d'un second tour le 28 mai.
Koncem května čeká Turecko druhé kolo prezidentských voleb. Stávající turecký prezident Recep Tayyip Erdogan dopadl ve včerejších prezidentských volbách lépe, než předpovídaly průzkumy, podle kterých měl větší vyhlídky na vítězství jeho soupeř Kemal Kiliçdaroglu. Proč se volební předpovědi nevyplnily? Proč bylo sčítání hlasů v Turecku provázeno tolika protichůdnými informacemi? Tomáš Pancíř se ptal zvláštního zpravodaje Českého rozhlasu v Turecku Štěpána Macháčka.Všechny díly podcastu Dvacet minut Radiožurnálu můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.
Die Türkei hat gewählt und im ersten Wahlgang liegt Präsident Recep Tayyip Erdogan vorne. Aber der Amtsinhaber holte unter 50 Prozent der Stimmen und damit muss sich Erdogan in knapp zwei Wochen einer Stichwahl gegen den Kandidaten der Opposition, Kemal Kiliçdaroglu, stellen. Über den Wahlkrimi aus der Nacht berichtet aus Istanbul Isabel Gotovac. Im Gespräch mit Hannes Kunz erklärt Korrespondentin Karin Senz, was an Betrugsvorwürfen dran ist und warum die Chancen für die Opposition bei der Stichwahl im 28. Mai gering sind.
L'émission 28 Minutes du 15/05/2023 Le cheval est “l'animal qui a le plus influencé l'histoire humaine”, pour notre invité Ludovic Orlando. Rien d'étonnant donc, à ce que le paléogénéticien, directeur du Centre d'anthropobiologie et de génomique de Toulouse, consacre une partie de sa carrière à l'étude de l'équidé. Le chercheur a commencé à travailler sur ce sujet il y a 12 ans, s'appuyant sur les analyses ADN pour déterminer l'origine et l'époque de sa domestication. Il revient sur ces longues années de recherches dans son livre “La conquête du cheval, une histoire génétique”, paru le 29 mars aux éditions Odile Jacob. Puis, notre débat : ce dimanche 14 mai, le peuple turc s'est rendu dans les urnes pour élire leur prochain président de la République. Recep Tayyip Erdogan, membre du gouvernement depuis 20 ans, briguait un troisième mandat consécutif en tant que chef d'État. Néanmoins, pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2014, sa victoire n'était pas assurée. Ce lundi 15 mai, les deux agences de presse Anadolu et Anka donnent Recep Tayyip Erdogan en tête avec environ 49,3 % des voix, et Kemal Kiliçdaroglu est crédité de 45 % des voix. Le président sortant est aujourd'hui annoncé comme l'immense favori du second tour des élections, qui aura lieu le 28 mai. Alors, celui que l'on surnomme “le sultan des temps modernes” sera-t-il le grand vainqueur de ces élections ? Nos invités en débattent. Sans oublier les chroniques éclairantes de Xavier Mauduit et Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 15 mai 2023 - Présentation : Elisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Výsledky tureckých volieb | Hostia: Birk Sebastian Kotkas (novinár a analytik) a Miroslava Neira Cuellar Hospodárová (redaktorka Rádia Slovensko, RTVS). | Úradujúci turecký prezident a zároveň premiér Recep Tayyip Erdogan získal v ostatných voľbách viac hlasov než sa očakávalo, no jeho hlavný vyzývateľ Kemal Kiličdaroglu dostal dostatočnú podporu na to aby sa muselo konať aj druhé kolo volieb. Aké sú nálady v Turecku? Môže byť súboj v druhom kole tesný ako v tom úvodnom a čo môže rozhodnúť v prospech či neprospech kandidátov? | Moderuje: Simona Beňová; | V premiére každý pracovný deň v Rádiu Slovensko po 18:30. Diskusiu K veci pripravuje RTVS - Slovenský rozhlas, Rádio Slovensko, SRo1.
Turcos deram 49,4% dos votos a Recep Erdogan. Do outro lado, o candidato de coalizão da oposição, Kemal Kiliçdaroglu levou 44,8%. E mais : - Tailandeses também votaram para dar fim a mais de uma década de governo militar - Zelensky foi para a Alemanha, que anunciou um pacote de ajuda militar de 14 bilhões de reais, e depois para a França - Um terço da população do Sudão está dependente de ajuda humanitária e vive com medo e com fome - O Congresso do Equador inicia amanhã um processo de impeachment do presidente de direita Guillermo Lasso Acompanhe mais notícias acessando headline.com.br. Siga a gente nos tocadores, compartilhe nosso boletim e nos dê 5 estrelas para que mais pessoas fiquem bem informadas --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/voltaaomundoem180s/message
Tras el escrutinio de las elecciones presidenciales y legislativas en Turquía, el actual presidente Recep Tayyip Erdogan se enfrentará a una segunda vuelta el 28 de mayo contra el socialdemócrata Kemal Kiliçdaroglu. Erdogan, quien no logró la mayoría absoluta, obtuvo el 49,4 por ciento de los votos mientras que Kiliçdaroglu consiguió un 44,95 por ciento. La oposición se muestra confiada en ganar esta segunda vuelta, alegando que la voluntad de cambio en la sociedad supera el 50 por ciento.¿Cuál será el resultado de esta segunda vuelta electoral? ¿Se consolidará Erdogan en el poder o veremos un cambio en la dirección de Turquía? No se pierdan la cobertura completa de estas elecciones históricas.En una sorpresiva vuelta de eventos, el presidente Recep Tayyip Erdogan no logró la mayoría absoluta en las elecciones presidenciales de Turquía. Tras el escrutinio de más del 99% de los votos, Erdogan obtuvo el 49,4%, mientras que su principal oponente, el socialdemócrata Kemal Kiliçdaroglu, logró un 44,95%. Este resultado lleva a una inusitada segunda vuelta electoral, poniendo a prueba el continuo liderazgo de Erdogan.La oposición, liderada por Kiliçdaroglu, mantiene la confianza en una victoria en la segunda vuelta. "La voluntad de cambio en la sociedad es más grande que el 50 por ciento", afirmó Kiliçdaroglu. Mientras tanto, Erdogan, que lleva desde 2003 en el poder, expresó su convicción de seguir sirviendo al pueblo turco durante los próximos cinco años.Las elecciones han generado incertidumbre en la economía turca, provocando una caída en la bolsa de Estambul y en el valor de la lira. La bolsa abrió la jornada con una bajada del 6 por ciento, y la lira se encuentra en su peor valor histórico frente al dólar. La segunda vuelta electoral promete ser un evento decisivo para la economía y la política turca.This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/5835407/advertisement
Avec Thibault de Montbrial, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, avocat au barreau de Paris, avocat de Florence Bergeaud-Blackler et Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur de France, secrétaire général des Ateliers culturels méditerranéens Les deux prétendants au pouvoir en Turquie, le président sortant Recep Tayyip Erdogan et son adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, se disent tous deux en mesure de l'emporter à l'issue du scrutin de dimanche, lors d'un second tour le 28 mai qui semble désormais avéré. Après une élection qui a vu une mobilisation sans précédent de l'électorat, malgré la crise et trois mois après le séisme dévastateur du 6 février, le « reis » de 69 ans affirme être « clairement en tête » de la présidentielle, mais prêt à « respecter » un second tour s'il est nécessaire. Face à lui, le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, un ancien haut fonctionnaire de 74 ans qui emmenait une coalition inédite de six formations de l'opposition, était donné régulièrement en tête par les instituts de sondages, même d'une courte tête. Mais selon les résultats portant sur 95% des bulletins, il totalisait tout juste 45% des voix. Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur, analyse les enjeux de cette élection, tandis que Thibault de Montbrial, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure (CRSI), resitue l'événement au regard des problématiques sécuritaires en France.
durée : 00:14:03 - Journal de 12h30 - La Turquie vote aujourd'hui. Premier tour d'une élection présidentielle très incertaine. Recep Erdogan depuis 20 ans au pouvoir sera t-il une nouvelle fois reconduit ?...Selon les derniers sondages, le candidat de l'opposition Kemal Kiliçdaroglu bénéficierait d'une légère avance
durée : 00:10:16 - Journal de 9h - Tout peut basculer en Turquie en cette journée d'élection législatives et présidentielle. Le pays fracturé doit faire un choix entre le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, et son opposant le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu.
durée : 00:14:03 - Journal de 12h30 - La Turquie vote aujourd'hui. Premier tour d'une élection présidentielle très incertaine. Recep Erdogan depuis 20 ans au pouvoir sera t-il une nouvelle fois reconduit ?...Selon les derniers sondages, le candidat de l'opposition Kemal Kiliçdaroglu bénéficierait d'une légère avance
Turški volilci so danes odločali, ali bo Redžep Tajip Erdogan po 20-ih letih na čelu države ostal na položaju. Po treh četrtinah preštetih glasov je dobil manj kot 51-odstotno podporo, kar bi bilo še vedno dovolj za zmago v prvem krogu, njegov glavni protikandidat Kemal Kiličdaroglu pa nekaj več kot 42-odstotno. Opozicija medtem vztraja, da sta kandidata izenačena pri približno 47-ih odstotkih prejetih glasov. Druge teme oddaje: - Ukrajinski predsednik Zelenski turnejo po evropskih prestolnicah končuje v Parizu - Volk se je le streljaj od središča Bleda znesel nad drobnico - Rokometaši Celja dva kroga pred koncem prvenstva osvojili 26-ti naslov prvakov
durée : 00:10:16 - Journal de 9h - Tout peut basculer en Turquie en cette journée d'élection législatives et présidentielle. Le pays fracturé doit faire un choix entre le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, et son opposant le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu.
durée : 00:16:50 - Journal de 12h30 - En Turquie , à la veille des élections présidentielle, Recep Erdogan semble selon les derniers sondages de plus en plus menacé par son adversaire Kemal Kiliçdaroglou. Depuis 20 ans au pouvoir, Erdogan va t-il devoir céder sa place ? Quels changements en attendre ?
durée : 00:16:50 - Journal de 12h30 - En Turquie , à la veille des élections présidentielle, Recep Erdogan semble selon les derniers sondages de plus en plus menacé par son adversaire Kemal Kiliçdaroglou. Depuis 20 ans au pouvoir, Erdogan va t-il devoir céder sa place ? Quels changements en attendre ?
Candidat à sa réélection, le président Recep Tayyip Erdoğan est au coude-à-coude dans les sondages avec son principal rival, le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, soutenu par une large alliance d'opposition. Elle a notamment reçu l'appui du HDP pro-kurde. Une certaine lassitude se ressent parmi les électeurs après vingt années de règne du parti AKP, et la gestion qualifiée de calamiteuse des conséquences du séisme de février ont entamé le crédit du président. Ce dernier s'est lancé dans une nouvelle série d'opérations policières visant principalement les Kurdes avec arrestations de militants, de sympathisants, mais aussi de journalistes, d'avocats ou d'artistes. Boris James est l'invité de l'émission. + La revue de presse Israël/monde arabe : avec Michel Paul à Jérusalem et Alexandre Buccianti au Caire.
El presidente turco, Recep Tayyip Erdogan, es uno de los gobernantes que, en todo el mundo, más tiempo lleva al frente de su país. Veinte años. Y este domingo aspira a un nuevo mandato de cinco años. Aunque todo podría cambiar en un contexto de alta inflación. La oposición turca concurre a estos comicios más unida que nunca. La mayoría de partidos contrarios al creciente autoritarismo de Erdogan, desde la derecha nacionalista turca a la izquierda pro kurda apoyan al centroizquierdista Kemal Kiliçdaroglu, que parte como favorito en las encuestas, si bien con un margen de apenas dos o tres puntos. Una de las principales razones de la pérdida de popularidad de Erdogan es la difícil situación económica por la que pasa la población, como nos cuentan Semrah, Sengül y Nazli, tres amas de casa. “No podemos cocinar, no podemos llenar la cazuela, no hay ayudas para que los niños estudien”, dice una de ellas. “No importa del partido que sea, lo importante es que haya un cambio. Ya basta de estos que llevan tanto tiempo apoltronados en su puesto”, agrega la otra. “Que se vayan y vengan otros”, tercia una de ellas. A causa de las polémicas políticas económicas del Gobierno, la inflación se ha disparado: Los precios han aumentado un 40 % respecto al pasado año según cifras oficiales, más de un 100 % según cálculos independientes. Erdogan ha tratado de galvaniza su apoyo acusando a la oposición de aliarse con terroristas, con las potencias extranjeras y atizando el sentimiento nacionalista. Durante la campaña electoral ha presentado descubrimientos de gas, petróleo y oro que harán al país más autosuficiente, y los nuevos modelos de tanques, cazas, helicópteros y portaviones para las Fuerzas Armadas. En esta última presentación nos encontramos con Yasar Karakas, un empleado municipal y votante del presidente: “Si en lugar de dos cebollas, comes una cebolla, te puedes alimentar igualmente. O en lugar de cuatro patatas, puedes comer una o dos. Pero si no tienes un barco portaaviones como este, tu país no se puede defender”, afirma. No cabe duda de que, a sus casi 70 años, Erdogan sigue concitando tanto apoyo como rechazo entre los propios turcos. El domingo, un estrecho margen de votos podría decidir si es momento de su jubilación o sigue al frente del país. This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/3279340/advertisement
LES EXPERTS : - Pascal BONIFACE - Directeur de l'IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Jean-François COLOSIMO - Historien, auteur de Le Sabre et le Turban. Jusqu'où ira la Turquie ? - Ariane BONZON - Journaliste, auteure de Turquie, l'heure de vérité - Rym MOMTAZ - Chercheuse en politique étrangère et de défense, International Institute for Strategic Studies Les scrutins du 14 mai signeront-ils la fin l'ère Erdogan en Turquie ? À quarante-huit heures des élections présidentielle et législatives, le pays bouillonne politiquement et jamais le président turc n'a semblé aussi fragilisé après vingt ans au sommet de l'État. Lui qui entend repartir pour cinq ans supplémentaires de pouvoir absolu est devancé dans les sondages par une opposition unie, pour la première fois, derrière Kemal Kiliçdaroglou dont les chances de victoire ont encore augmenté hier avec le retrait d'un autre candidat. Alors la Turquie pourrait-elle changer de visage dimanche ? Et si Erdogan perdait la présidence ? D'abord Premier ministre, puis hyper président, l'avenir politique de Recep Tayyip Erdogan est désormais incertain dans un pays où l'économie est à l'agonie et la population durement impactée par la flambée des prix, notamment alimentaires. Selon les chiffres officiels, l'inflation était d'environ 50 % sur un an en mars, après avoir atteint 85 % en octobre 2022. Mais ces chiffres pourraient être sous-évalués, le groupe de recherche turc indépendant sur l'inflation (Enag) évoquant une inflation de 112 % sur cette même période. Résultat : la pauvreté est en hausse dans le pays et nombre de familles n'arrivent plus à manger à leur faim. Symbole de la profondeur de la crise, l'oignon, dont les Turcs sont de très gros consommateurs et qui a vu son prix multiplié par trois, devient une vedette des réseaux sociaux. Accusé d'être responsable de la situation économique, le "reis" Erdogan est également critiqué par une partie de la population pour sa gestion du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février et fait plus de 50 000 morts : arrivée tardive des secours, censure sur les réseaux sociaux… La catastrophe a surtout révélé des liens de corruption entre le parti au pouvoir et le secteur du bâtiment qui n'a bien souvent pas respecté les normes antisismiques édictées après le séisme de 1999. A l'époque des milliers de Turcs avaient été tués, ce qui avait fait naître un sentiment de révolte, alimenté par une situation économique précaire. Des conditions qui avaient permis l'avènement d'Erdogan au sommet de l'Etat. Plus de deux décennies après, un autre tremblement de terre a frappé le pays et mis en lumière la mauvaise gestion de la crise par le leader de l'AKP, qui avait fondé une partie de son succès sur les grands projets immobiliers. Mais cette séquence pourrait-elle vraiment lui être fatale ? Et quelle transition en cas de défaite d'Erdogan ? Avant dimanche, près de 3,4 millions de Turcs ont déjà voté depuis l'étranger, et les incidents se sont multipliés à travers l'Europe. Une "énorme bagarre" a eu lieu dans un bureau de vote d'Amsterdam, des heurts ont éclaté à Marseille et des plaintes ont été déposées par des opposants d'Erdogan à Lyon. Ils affirment avoir été frappés par "un groupe d'ultranationalistes" cherchant à les intimider lors du vote à distance réservé aux ressortissants étrangers. Une enquête est en cours. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
El presidente turco, Recep Tayyip Erdogan, es uno de los gobernantes que, en todo el mundo, más tiempo lleva al frente de su país. Veinte años. Y este domingo aspira a un nuevo mandato de cinco años. Aunque todo podría cambiar en un contexto de alta inflación. La oposición turca concurre a estos comicios más unida que nunca. La mayoría de partidos contrarios al creciente autoritarismo de Erdogan, desde la derecha nacionalista turca a la izquierda pro kurda apoyan al centroizquierdista Kemal Kiliçdaroglu, que parte como favorito en las encuestas, si bien con un margen de apenas dos o tres puntos.Una de las principales razones de la pérdida de popularidad de Erdogan es la difícil situación económica por la que pasa la población, como nos cuentan Semrah, Sengül y Nazli, tres amas de casa.“No podemos cocinar, no podemos llenar la cazuela, no hay ayudas para que los niños estudien”, dice una de ellas. “No importa del partido que sea, lo importante es que haya un cambio. Ya basta de estos que llevan tanto tiempo apoltronados en su puesto”, agrega la otra. “Que se vayan y vengan otros”, tercia una de ellas.A causa de las polémicas políticas económicas del Gobierno, la inflación se ha disparado: Los precios han aumentado un 40 % respecto al pasado año según cifras oficiales, más de un 100 % según cálculos independientes.Erdogan ha tratado de galvaniza su apoyo acusando a la oposición de aliarse con terroristas, con las potencias extranjeras y atizando el sentimiento nacionalista. Durante la campaña electoral ha presentado descubrimientos de gas, petróleo y oro que harán al país más autosuficiente, y los nuevos modelos de tanques, cazas, helicópteros y portaviones para las Fuerzas Armadas. En esta última presentación nos encontramos con Yasar Karakas, un empleado municipal y votante del presidente:“Si en lugar de dos cebollas, comes una cebolla, te puedes alimentar igualmente. O en lugar de cuatro patatas, puedes comer una o dos. Pero si no tienes un barco portaaviones como este, tu país no se puede defender”, afirma.No cabe duda de que, a sus casi 70 años, Erdogan sigue concitando tanto apoyo como rechazo entre los propios turcos. El domingo, un estrecho margen de votos podría decidir si es momento de su jubilación o sigue al frente del país.
El presidente turco, Recep Tayyip Erdogan, es uno de los gobernantes que, en todo el mundo, más tiempo lleva al frente de su país. Veinte años. Y este domingo aspira a un nuevo mandato de cinco años. Aunque todo podría cambiar en un contexto de alta inflación. La oposición turca concurre a estos comicios más unida que nunca. La mayoría de partidos contrarios al creciente autoritarismo de Erdogan, desde la derecha nacionalista turca a la izquierda pro kurda apoyan al centroizquierdista Kemal Kiliçdaroglu, que parte como favorito en las encuestas, si bien con un margen de apenas dos o tres puntos. Una de las principales razones de la pérdida de popularidad de Erdogan es la difícil situación económica por la que pasa la población, como nos cuentan Semrah, Sengül y Nazli, tres amas de casa. “No podemos cocinar, no podemos llenar la cazuela, no hay ayudas para que los niños estudien”, dice una de ellas. “No importa del partido que sea, lo importante es que haya un cambio. Ya basta de estos que llevan tanto tiempo apoltronados en su puesto”, agrega la otra. “Que se vayan y vengan otros”, tercia una de ellas. A causa de las polémicas políticas económicas del Gobierno, la inflación se ha disparado: Los precios han aumentado un 40 % respecto al pasado año según cifras oficiales, más de un 100 % según cálculos independientes. Erdogan ha tratado de galvaniza su apoyo acusando a la oposición de aliarse con terroristas, con las potencias extranjeras y atizando el sentimiento nacionalista. Durante la campaña electoral ha presentado descubrimientos de gas, petróleo y oro que harán al país más autosuficiente, y los nuevos modelos de tanques, cazas, helicópteros y portaviones para las Fuerzas Armadas. En esta última presentación nos encontramos con Yasar Karakas, un empleado municipal y votante del presidente: “Si en lugar de dos cebollas, comes una cebolla, te puedes alimentar igualmente. O en lugar de cuatro patatas, puedes comer una o dos. Pero si no tienes un barco portaaviones como este, tu país no se puede defender”, afirma. No cabe duda de que, a sus casi 70 años, Erdogan sigue concitando tanto apoyo como rechazo entre los propios turcos. El domingo, un estrecho margen de votos podría decidir si es momento de su jubilación o sigue al frente del país. This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/3279343/advertisement
El presidente turco, Recep Tayyip Erdogan, es uno de los gobernantes que, en todo el mundo, más tiempo lleva al frente de su país. Veinte años. Y este domingo aspira a un nuevo mandato de cinco años. Aunque todo podría cambiar en un contexto de alta inflación. La oposición turca concurre a estos comicios más unida que nunca. La mayoría de partidos contrarios al creciente autoritarismo de Erdogan, desde la derecha nacionalista turca a la izquierda pro kurda apoyan al centroizquierdista Kemal Kiliçdaroglu, que parte como favorito en las encuestas, si bien con un margen de apenas dos o tres puntos. Una de las principales razones de la pérdida de popularidad de Erdogan es la difícil situación económica por la que pasa la población, como nos cuentan Semrah, Sengül y Nazli, tres amas de casa. “No podemos cocinar, no podemos llenar la cazuela, no hay ayudas para que los niños estudien”, dice una de ellas. “No importa del partido que sea, lo importante es que haya un cambio. Ya basta de estos que llevan tanto tiempo apoltronados en su puesto”, agrega la otra. “Que se vayan y vengan otros”, tercia una de ellas. A causa de las polémicas políticas económicas del Gobierno, la inflación se ha disparado: Los precios han aumentado un 40 % respecto al pasado año según cifras oficiales, más de un 100 % según cálculos independientes. Erdogan ha tratado de galvaniza su apoyo acusando a la oposición de aliarse con terroristas, con las potencias extranjeras y atizando el sentimiento nacionalista. Durante la campaña electoral ha presentado descubrimientos de gas, petróleo y oro que harán al país más autosuficiente, y los nuevos modelos de tanques, cazas, helicópteros y portaviones para las Fuerzas Armadas. En esta última presentación nos encontramos con Yasar Karakas, un empleado municipal y votante del presidente: “Si en lugar de dos cebollas, comes una cebolla, te puedes alimentar igualmente. O en lugar de cuatro patatas, puedes comer una o dos. Pero si no tienes un barco portaaviones como este, tu país no se puede defender”, afirma. No cabe duda de que, a sus casi 70 años, Erdogan sigue concitando tanto apoyo como rechazo entre los propios turcos. El domingo, un estrecho margen de votos podría decidir si es momento de su jubilación o sigue al frente del país.
El presidente turco, Recep Tayyip Erdogan, es uno de los gobernantes que, en todo el mundo, más tiempo lleva al frente de su país. Veinte años. Y este domingo aspira a un nuevo mandato de cinco años. Aunque todo podría cambiar en un contexto de alta inflación. La oposición turca concurre a estos comicios más unida que nunca. La mayoría de partidos contrarios al creciente autoritarismo de Erdogan, desde la derecha nacionalista turca a la izquierda pro kurda apoyan al centroizquierdista Kemal Kiliçdaroglu, que parte como favorito en las encuestas, si bien con un margen de apenas dos o tres puntos. Una de las principales razones de la pérdida de popularidad de Erdogan es la difícil situación económica por la que pasa la población, como nos cuentan Semrah, Sengül y Nazli, tres amas de casa. “No podemos cocinar, no podemos llenar la cazuela, no hay ayudas para que los niños estudien”, dice una de ellas. “No importa del partido que sea, lo importante es que haya un cambio. Ya basta de estos que llevan tanto tiempo apoltronados en su puesto”, agrega la otra. “Que se vayan y vengan otros”, tercia una de ellas. A causa de las polémicas políticas económicas del Gobierno, la inflación se ha disparado: Los precios han aumentado un 40 % respecto al pasado año según cifras oficiales, más de un 100 % según cálculos independientes. Erdogan ha tratado de galvaniza su apoyo acusando a la oposición de aliarse con terroristas, con las potencias extranjeras y atizando el sentimiento nacionalista. Durante la campaña electoral ha presentado descubrimientos de gas, petróleo y oro que harán al país más autosuficiente, y los nuevos modelos de tanques, cazas, helicópteros y portaviones para las Fuerzas Armadas. En esta última presentación nos encontramos con Yasar Karakas, un empleado municipal y votante del presidente: “Si en lugar de dos cebollas, comes una cebolla, te puedes alimentar igualmente. O en lugar de cuatro patatas, puedes comer una o dos. Pero si no tienes un barco portaaviones como este, tu país no se puede defender”, afirma. No cabe duda de que, a sus casi 70 años, Erdogan sigue concitando tanto apoyo como rechazo entre los propios turcos. El domingo, un estrecho margen de votos podría decidir si es momento de su jubilación o sigue al frente del país. This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/4064350/advertisement
El presidente turco, Recep Tayyip Erdogan, es uno de los gobernantes que, en todo el mundo, más tiempo lleva al frente de su país. Veinte años. Y este domingo aspira a un nuevo mandato de cinco años. Aunque todo podría cambiar en un contexto de alta inflación. La oposición turca concurre a estos comicios más unida que nunca. La mayoría de partidos contrarios al creciente autoritarismo de Erdogan, desde la derecha nacionalista turca a la izquierda pro kurda apoyan al centroizquierdista Kemal Kiliçdaroglu, que parte como favorito en las encuestas, si bien con un margen de apenas dos o tres puntos. Una de las principales razones de la pérdida de popularidad de Erdogan es la difícil situación económica por la que pasa la población, como nos cuentan Semrah, Sengül y Nazli, tres amas de casa. “No podemos cocinar, no podemos llenar la cazuela, no hay ayudas para que los niños estudien”, dice una de ellas. “No importa del partido que sea, lo importante es que haya un cambio. Ya basta de estos que llevan tanto tiempo apoltronados en su puesto”, agrega la otra. “Que se vayan y vengan otros”, tercia una de ellas. A causa de las polémicas políticas económicas del Gobierno, la inflación se ha disparado: Los precios han aumentado un 40 % respecto al pasado año según cifras oficiales, más de un 100 % según cálculos independientes. Erdogan ha tratado de galvaniza su apoyo acusando a la oposición de aliarse con terroristas, con las potencias extranjeras y atizando el sentimiento nacionalista. Durante la campaña electoral ha presentado descubrimientos de gas, petróleo y oro que harán al país más autosuficiente, y los nuevos modelos de tanques, cazas, helicópteros y portaviones para las Fuerzas Armadas. En esta última presentación nos encontramos con Yasar Karakas, un empleado municipal y votante del presidente: “Si en lugar de dos cebollas, comes una cebolla, te puedes alimentar igualmente. O en lugar de cuatro patatas, puedes comer una o dos. Pero si no tienes un barco portaaviones como este, tu país no se puede defender”, afirma. No cabe duda de que, a sus casi 70 años, Erdogan sigue concitando tanto apoyo como rechazo entre los propios turcos. El domingo, un estrecho margen de votos podría decidir si es momento de su jubilación o sigue al frente del país. This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/3014864/advertisement
El presidente turco, Recep Tayyip Erdogan, es uno de los gobernantes que, en todo el mundo, más tiempo lleva al frente de su país. Veinte años. Y este domingo aspira a un nuevo mandato de cinco años. Aunque todo podría cambiar en un contexto de alta inflación. La oposición turca concurre a estos comicios más unida que nunca. La mayoría de partidos contrarios al creciente autoritarismo de Erdogan, desde la derecha nacionalista turca a la izquierda pro kurda apoyan al centroizquierdista Kemal Kiliçdaroglu, que parte como favorito en las encuestas, si bien con un margen de apenas dos o tres puntos. Una de las principales razones de la pérdida de popularidad de Erdogan es la difícil situación económica por la que pasa la población, como nos cuentan Semrah, Sengül y Nazli, tres amas de casa. “No podemos cocinar, no podemos llenar la cazuela, no hay ayudas para que los niños estudien”, dice una de ellas. “No importa del partido que sea, lo importante es que haya un cambio. Ya basta de estos que llevan tanto tiempo apoltronados en su puesto”, agrega la otra. “Que se vayan y vengan otros”, tercia una de ellas. A causa de las polémicas políticas económicas del Gobierno, la inflación se ha disparado: Los precios han aumentado un 40 % respecto al pasado año según cifras oficiales, más de un 100 % según cálculos independientes. Erdogan ha tratado de galvaniza su apoyo acusando a la oposición de aliarse con terroristas, con las potencias extranjeras y atizando el sentimiento nacionalista. Durante la campaña electoral ha presentado descubrimientos de gas, petróleo y oro que harán al país más autosuficiente, y los nuevos modelos de tanques, cazas, helicópteros y portaviones para las Fuerzas Armadas. En esta última presentación nos encontramos con Yasar Karakas, un empleado municipal y votante del presidente: “Si en lugar de dos cebollas, comes una cebolla, te puedes alimentar igualmente. O en lugar de cuatro patatas, puedes comer una o dos. Pero si no tienes un barco portaaviones como este, tu país no se puede defender”, afirma. No cabe duda de que, a sus casi 70 años, Erdogan sigue concitando tanto apoyo como rechazo entre los propios turcos. El domingo, un estrecho margen de votos podría decidir si es momento de su jubilación o sigue al frente del país. This show is part of the Spreaker Prime Network, if you are interested in advertising on this podcast, contact us at https://www.spreaker.com/show/3018443/advertisement
A quatre jours du scrutin en Turquie, la campagne électorale est en train de se tendre. Dimanche 14 avril, 64 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour élire leur président de la République et leurs députés. Le président sortant Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis 20 ans, est candidat à sa réélection. Mais pour la première fois, il doit faire face à une opposition unie derrière la candidature de Kemal Kiliçdaroglu.
Domenica si vota per il primo turno delle presidenziali. E i sondaggi dicono che il padrone assoluto del Paese da 20 anni ha il 41% dei consensi contro il 44 del suo sfidante, Kemal Kiliçdaroglu. Se così fosse, si andrebbe al ballottaggio il 28 maggio. Monica Ricci Sargentini spiega le ragioni della crisi del Sultano, mentre Riccardo Noury di Amnesty International Italia fa il punto su un tema finito in secondo piano per la guerra in Ucraina: i diritti umani.Per altri approfondimenti:Il ruolo (possibile) di un'altra TurchiaTurchia, Kiliçdaroglu sfida Erdogan: la “forza tranquilla” contro il SultanoErdogan ha un malore durante un'intervista: “Piccolo inconveniente per il lavoro intenso”
En Turquie, quatre jours avant l'élection présidentielle de ce dimanche (14 mai 2023), le président Recep Tayyip Erdogan est sur la sellette. Dans les sondages, il est au coude à coude avec Kemal Kiliçdaroglu, membre du parti kémaliste CHP, et soutenu par une coalition inédite de six partis. Dans cette course, une partie de l'électorat pourrait faire pencher le scrutin. Les Kurdes, environ 10% des votes, et parmi eux, une majorité de jeunes de moins de 30 ans. À Diyarbakir, capitale historique du sud-est kurde, ils sont près d'un quart des votants à se rendre aux urnes pour la première fois. Moins conservateurs, moins radicaux et parfois plus laïques que leurs aînés, ils ont grandi dans la guerre des années 2015-2016 entre l'État turc et le mouvement terroriste du PKK, et n'ont connu que le président Recep Tayyip Erdogan au pouvoir. Aujourd'hui, ils veulent croire qu'une solution politique à la question kurde est possible… sans être tout à fait convaincus par les candidats. « Jeunesse kurde de Turquie : les espoirs face à l'AKP », un Grand reportage de Manon Chapelain.
Dimanche 14 mai, les Turcs sont appelés aux urnes pour le premier tour de l'élection présidentielle, et pour les élections législatives. Le président sortant, Recep Tayyip Erdogan, fait face au scrutin le plus incertain depuis son arrivée au pouvoir, confronté pour la première fois en vingt ans à une opposition unie dans un pays en crise. Pourquoi ces élections sont-elles si cruciales pour la Turquie, alliée stratégique de l'OTAN ? Et qui est le principal rival d'Erdogan, Kemal Kiliçdaroglu. Décryptage avec Anne Chaon, cheffe du bureau de l'AFP en Turquie. Réalisation : Antoine Boyer Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Dans quelques jours, le 14 mai, 61 millions de Turcs se rendront aux urnes pour des élections présidentielle et législatives. Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis 20 ans, tentera de remporter un troisième mandat de président. Face à lui, son principal rival Kemal Kiliçdaroglu est soutenu par une large alliance de partis d'opposition. Alors que les sondages donnent les deux hommes au coude-à-coude, chaque voix compte plus que jamais. Et il y a un électorat que le pouvoir a beaucoup de mal à convaincre, les jeunes. En Turquie, un électeur sur dix à moins de 25 ans. Le reportage de notre correspondante à Istanbul est à retrouver en intégralité dans le podcast Accents d'Europe. ► À écouter aussi : Élections en Turquie: quelles intentions de vote pour Recep Tayyip Erdogan?
durée : 00:15:08 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Dans une déclaration très martiale, le président Erdogan s'en est pris à son principal opposant dans la course à la présidentielle en Turquie : Kemal Kiliçdaroglu. Il l'accuse d'être à la solde du Parti des travailleurs du Kurdistan –le PKK-, la guérilla kurde. - invités : Lucie Drechselova enseignante chercheuse à l'EHESS
Le 14 mai, le président turc Recep Tayyip Erdogan remettra son mandat en jeu lors d'un scrutin qui s'annonce très disputé. Pour la première fois, le dirigeant est mis en difficulté par une alliance d'opposition unie derrière un même candidat : le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Ce dernier porte les espoirs de millions d'électeurs qui rêvent de mettre en échec Recep Tayyip Erdogan après 20 ans de règne.
À deux semaines d'un scrutin crucial pour son avenir politique, le président turc Recep Tayyip Erdogan reprend prudemment sa campagne après une pause due à un problème intestinal. L'épisode relance les rumeurs sur son état de santé alors que le président sortant est devancé dans les sondages par son rival Kemal Kiliçdaroglu. Après 20 ans de pouvoir, le géant semble fragilisé. « On a eu beaucoup de travail, j'ai attrapé une grippe intestinale, je vous demande pardon, ainsi qu'à vos téléspectateurs ». C'était le 25 avril en direct à la télévision et la vidéo est devenue virale sur internet. En pleine interview, Recep Tayyip Erdogan s'absente brusquement après un malaise avant de revenir un quart d'heure plus tard et de s'excuser. Depuis, il est au ralenti, dans une campagne au ton déjà inhabituel avant cet incident. « Cette campagne d'Erdogan est molle, elle est amorphe, elle n'est pas dynamique. On n'arrive pas à le reconnaître, lui qui d'habitude parcourt toute l'Anatolie, harangue les foules, hurle », constate Bayram Balci, directeur de recherches à Science Po Paris. « Ce qui est très frappant à Istanbul, c'est qu'on a des affiches de l'opposition, mais on n'a pas du tout la tête d'Erdogan partout comme on l'avait d'habitude pratiquement pour toutes les élections », renchérit Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'Institut français des relations internationales (Ifri). « Il est sur le terrain. Il promet des avancées concrètes, comme le branchement du gaz de la mer Noire pour fournir du gaz gratuitement aux foyers modestes, la reconstruction au plus vite dans les zones frappées par le séisme. Donc, il va encore à la rencontre de ses électeurs avec des promesses de cadeaux un peu clientélistes. Mais ce qui frappe aussi, c'est qu'en fait, il n'a pas vraiment de programme. On s'est beaucoup dit en amont des élections que l'opposition n'avait pas de programme, mais là, l'opposition déroule quand même un certain nombre de slogans de campagne, alors qu'Erdogan considère visiblement qu'il peut faire campagne simplement en consolidant l'existant et en allant au contact de ses électeurs. »Fatigue de président, mais aussi des électeursLes séismes meurtriers de février expliquent en partie ce « profil bas ». « Ce serait un peu obscène, malsain, de circuler partout, de faire la fête, de distribuer des drapeaux », souligne Bayram Balci. « Un autre facteur joue : la stratégie habituelle de Recep Tayyip Erdogan qui consiste à afficher une forme de force virile, ça ne passe plus. Parce qu'il a fait ça pendant 20 ans, qu'il y a un effet lassitude et donc que c'est contre-productif. Enfin, peut-être est-il aussi fatigué. Cet incident à la télévision peut-être vu comme révélateur d'une certaine usure du pouvoir ».Malgré cette usure du pouvoir et une popularité en baisse, malgré aussi son virage autoritaire, Recep Tayyip Erdogan reste pour beaucoup le président de la stabilité et de la sécurité. Celui qui a donné une stature internationale à son pays, celui aussi du rattrapage économique de la Turquie. Mais aujourd'hui, la crise, avec une inflation qui reste à plus de 50% – après avoir atteint 85% en octobre dernier – menace sa réélection. Elle a notamment laminé la classe moyenne néo-urbaine qui a pu émerger sous sa présidence. « Tous les ingrédients de vie quotidienne, la nourriture, le chauffage, les transports… Tout ce qui fait marcher le foyer est un problème pour les Turcs aujourd'hui, constate Dorothée Schmid. Et ils ne comprennent pas ce qui a tari cette sorte de source miraculeuse qui faisait que depuis qu'Erdogan était là, leur vie quotidienne s'améliorait sans arrêt et qu'ils accédaient à un niveau de consommation toujours supérieur. »► À lire aussi : Turquie: «Vingt ans après son arrivée au pouvoir, Erdogan n'est plus en phase avec les jeunes»Les séismes, qui ont fait plus de 50 000 morts dans l'est, ont ensuite fait brutalement décrocher la popularité du président. Les électeurs lui reprochent la lenteur des secours. « Recep Tayyip Erdogan s'en est excusé, même si, au vu de l'ampleur des destructions, ce reproche n'est pas entièrement justifié », tempère Bayram Balci. En revanche, la colère des habitants face à un laxisme criminel sur le respect des normes antisismiques, sur fond de corruption, l'est. Et comment organiser un scrutin fiable quand plus de trois millions de personnes ont été déplacées ? « J'ai vu beaucoup de gens, ces jours-ci, qui n'ont pas réussi à se faire inscrire sur les listes, et considèrent qu'il y a déjà là un empêchement de voter », raconte Dorothée Schmid. « Ensuite, on ne sait pas combien de morts a fait ce séisme en réalité. Le chiffre est supérieur à celui annoncé. Il y aura beaucoup de contestations, les résultats risquent de tarder et je pense que ce scrutin va être très difficile, sur un plan technique aussi. »Un rattrapage aux législatives ?L'opposition a mis toutes les chances de son côté : six mouvements allant de la gauche à la droite nationaliste sont alliés derrière Kemal Kiliçdaroglu, le leader du CHP, le Parti républicain du peuple. La semaine dernière, à Adiyaman en zone sinistrée, Kiliçdaroglu qui a récemment revendiqué son appartenance à la minorité religieuse alévi, a été pris à partie par un homme lui reprochant de ne pas savoir lire le Coran, par d'autres lui demandant de quitter les lieux, et son convoi a été attaqué par des militants de l'AKP. « Erdogan joue sur ces clivages, turcs contre kurdes, sunnites contre alévis, poursuit Dorothée Schmid. Dans cette campagne, il joue sur tout ce qui peut marginaliser cette opposition, tout ce qui fait qu'on puisse ne pas la prendre au sérieux ».Recep Tayyip Erdogan est devancé dans les sondages par Kemal Kiliçdaroglu au deuxième tour de la présidentielle. « Il est fragilisé. Sauf miracle, il ne pourra pas gagner les élections », tranche Bayram Balci. Mais les législatives laissent le jeu ouvert. « L'AKP, même s'il n'est pas majoritaire, sera probablement encore la première force politique du pays. Et à ce titre-là, Erdogan pourra obtenir une certaine immunité ou un moyen de revenir – ou de rester – sur le devant de la scène », analyse le chercheur. D'autant que l'opposition promet de revenir à un système parlementaire et de mettre fin au système présidentiel qu'elle appelle « le régime d'un seul homme ». Un homme qui agite devant les électeurs le chiffon rouge de l'instabilité qu'une victoire de la coalition d'opposition représenterait selon lui. Rien n'est vraiment joué, estime aussi Dorothée Schmid : « On ne peut pas dire à ce stade que les électeurs aient tous envie de donner les clés de la Turquie à un mélange de partis qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, mais se disent tous contre Erdogan. Les choses ne sont pas aussi tranchées – du moins chez les électeurs indécis traditionnels, qui faisaient justement les marges de majorité de Recep Tayyip Erdogan. »Au pouvoir depuis 20 ans, le président turc joue son va-tout. Mais le scrutin du 14 mai est aussi, dans un contexte géopolitique inflammable, un enjeu crucial pour les alliés occidentaux d'Ankara.► À lire aussi : Séisme en Turquie: comment gérer la peur du «Big one»
El próximo 14 de mayo se celebran elecciones en Turquía. Es una convocatoria doble. Por un lado, se renovarán los 600 diputados del parlamento, por otro la presidencia. Se han formado cuatro grandes alianzas compuestas por varios partidos: la Alianza Popular liderada por el Partido Justicia y Desarrollo (AKP) del actual presidente Recep Tayyip Erdogan, la Alianza Nacional formada por seis partidos de oposición y acaudillada por Kemal Kiliçdaroglu del CHP, el Partido de la Patria, a cuyo frente se encuentra Muharrem Ince, el candidato que se midió contra Erdogan en las elecciones de 2018, y la Alianza Ancestral, de carácter nacionalista y capitaneada por Sinan Ogan. El panorama que pintan las encuestas no es favorable para Erdogan ya que en la mayor parte de ellas Kiliçdaroglu sale como vencedor. Para poder ser elegido presidente de forma automática tendría que obtener más del 50% de los votos en la primera vuelta. Eso va a ser muy difícil para ambos candidatos, por lo que lo más probable es que vayan de cabeza a una segunda vuelta que se celebrará el próximo 28 de mayo alargando así la campaña electoral otras dos semanas. En ese caso Erdogan y Kiliçdaroglu recogerían votos de las otras dos alianzas. Que se produzca un vuelco electoral es lo que más teme Erdogan, un hombre que lleva en el poder veinte años, desde 2003, cuando se convirtió en primer ministro. Fue Erdogan el responsable de realizar una ambiciosa reforma constitucional en la que abandonaba el sistema parlamentario y se sustituía por uno presidencial. Para entonces Erdogan ya ocupaba la presidencia con un primer ministro afín a sus intereses. Su figura es desde hace años omnipresente y ha llegado a acumular mucho poder. De ahí que muchos turcos no se terminen de creer que Erdogan vaya a perder las elecciones, están convencidos de que hará lo posible -dentro o fuera de la legalidad- para mantenerse en el cargo durante otros cinco años. Las cosas, de cualquier modo, no las tiene sencillas. A pesar de que buena parte de los resortes del Estado se encuentran en sus manos, el país atraviesa una profunda crisis económica que los terremotos del mes de febrero han empeorado. La situación ha minado la credibilidad y el prestigio del presidente, que siempre trató de hacerse ver como un líder fuerte y eficiente que traería prosperidad y modernización. De lo primero no hay dudas. Erdogan es el mandatario turco que más tiempo ha pasado en el cargo desde Mustafá Kemal Ataturk, es también el padre de la actual república presidencialista y el hombre que ha estado detrás del crecimiento económico de las dos últimas décadas, que ha sido muy pronunciado. Los votantes valoran también el modo en el que Erdogan ha conseguido situar a Turquía en el mapa mundial convirtiéndola en una potencia regional con la que el resto de los actores internacionales saben que tienen que contar. Pero el desgaste es inevitable, más aún tras el enfriamiento paulatino de la economía y la destrucción provocada por los terremotos del 6 de febrero, que ocasionaron más de 50.000 muertos, 100.000 heridos y grandes daños materiales. Sobre ese malestar Kiliçdaroglu está haciendo la campaña. Sus posibilidades de imponerse en las urnas son reales. He ahí el peligro. En Turquía no es habitual que el poder se traspase de forma pacífica, incluso en periodos de relativa estabilidad. En La ContraRéplica: - Empleo en España - Reserva fraccionaria - Samuel Vázquez y la libertad de expresión · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #turquia #erdogan Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
TURQUIE : FIN DE RÈGNE POUR ERDOGAN ? DELPHINE MINOUI Grand reporter au Figaro, auteure de “L'alphabet du silence” Delphine Minoui est grand reporter au Figaro. Elle couvre les événements du Moyen-Orient depuis 25 ans. Elle publie “L'alphabet du silence” aux éditions de l'Iconoclaste. Il s'agit de sa première fiction, nourrie de tout ce qu'elle a vécu sur place. Elle y raconte l'histoire de Göktay Delim, 42 ans, professeur d'histoire à l'université du Bosphore. Il est placé en garde à vue et accusé de terrorisme pour avoir signé une pétition des “Universitaires pour la paix”. Delphine Minoui vit à Istanbul et a vécu aux premières loges les attentats, le putsch avorté, les arrestations et les procès en série d'opposants. C'est d'ailleurs ce qu'il se passe en Turquie, en marge des élections présidentielles et législatives qui se tiendront le 14 mai prochain. En l'espace de quelques jours, les deux plus grands partis de la coalition d'opposition ont ainsi été pris pour cible par des tirs. L'actuel président Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 20 ans, est mal en point et est donné perdant dans les sondages. Son principal adversaire est le leader de la coalition d'opposition : Kemal Kiliçdaroglu. Si l'opposition n'a jamais eu autant de chance de l'emporter, “Erdogan reste un animal politique et a toujours réussi à utiliser des tactiques populistes au niveau économique et sait toujours proposer des réformes”, selon Delphine Minoui, grand reporter au Figaro. Le président multiplie ces derniers jours les apparitions et les annonces. Delphine Minou - à travers sa première fiction “L'alphabet du silence” aux éditions de l'Iconoclaste - reviendra sur le climat qui pèse en Turquie en marge des élections présidentielles et législatives qui se dérouleront le 14 mai prochain.
N°293 / 16 avril 2023.Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 avril 2023.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.PROJET DE LA CONVENTION CITOYENNE SUR LA FIN DE VIE Les 184 membres de la convention citoyenne sur la fin de vie ont publié le 2 avril un rapport comprenant 146 propositions. Adopté au terme d'un vote solennel à 92 %, le rapport se veut « un nuancier d'opinions » et ne prétend pas apporter une vision univoque. Voulue par Emmanuel Macron, la convention citoyenne devait répondre à une question posée par la Première ministre : « Le cadre d'accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d'éventuels changements devraient-ils être introduits ? »A l'issue de vingt-sept jours de travaux étalés sur quatre mois, au terme d'une soixantaine d'auditions d'experts, de représentants des cultes, de philosophes, de médecins et de soignants et après une succession de votes, les citoyens tirés au sort pour être représentatifs de la population française ont répondu à 97 % que le « cadre d'accompagnement » actuel devrait « évoluer ». D'abord, du fait de l'« inégalité d'accès à l'accompagnement de la fin de vie » en France. Vingt-six départements ne disposent pas d'unités de soins palliatifs. Ensuite, en raison de l'« absence de réponses satisfaisantes dans le cadre actuel pour certaines situations de fin de vie ». Ce double constat les a conduit à proposer, en priorité, d'améliorer le « cadre existant », mais aussi d'ouvrir la porte à un changement de la législation française. A 76 %, les membres de la convention sont favorables à l'accès au suicide assisté et à l'euthanasie, « selon certaines conditions et au terme d'un parcours balisé ».La ministre déléguée aux professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo a créé un groupe de réflexion sur les « mots de la fin de vie » autour de l'académicien Erik Orsenna, qui rendra ses travaux en juin. L'idée étant notamment de trouver des synonymes d'« euthanasie ». En attendant, son cabinet rode une subtile distinction entre l'«assistance au suicide » – procédé dans lequel le médecin se contente de prescrire la substance létale – et le « le suicide assisté » qui renvoie au cas d'un malade qui souhaite se donner la mort, mais qui, n'en ayant pas les capacités physiques, demande à un tiers d'accomplir le geste terminal. Le « suicide assisté », assimilable à un suicide par procuration, diffère de l'euthanasie car l'intention de donner la mort est celle du malade et non d'autrui.Le chef de l'Etat a annoncé qu'il lancerait un plan décennal pour la prise en charge de la douleur et les soins palliatifs. Sur la légalisation de l'aide active à mourir, Emmanuel Macron a souhaité qu'un projet de loi soit bâti d'ici à la fin de l'été. Il demandera au gouvernement de conduire ce chantier législatif en lien avec des parlementaires désignés par le président du Sénat et la présidente de l'Assemblée nationale. Il pourrait s'agir alors de concevoir un « modèle français de la fin de vie », selon l'expression de la convention citoyenne, qui s'efforce d'en définir les contours dans son rapport.***LA TURQUIE DANS LA PERSPECTIVE DES ÉLECTIONS Arrivé au pouvoir, il y a vingt ans, sur les ruines d'un tremblement de terre meurtrier, le dirigeant turc, Recep Tayyip Erdogan remettra sa fonction en jeu lors des élections présidentielle et législatives du 14 mai dans des circonstances similaires. Le tremblement de terre de 1999, intervenu non loin d'Istanbul et qui avait fait 18 000 victimes, avait mis en lumière l'incurie des services de l'État et discrédité les partis politiques alors au pouvoir et le système des coalitions parlementaires représentées au gouvernement. En 2002, ce séisme avait ouvert la route du pouvoir à Erdogan. Malgré les critiques identiques sur sa gestion des catastrophes de février qui ont tué quelque 50.000 personnes et malgré les difficultés d'organisation du scrutin dans les dix provinces affectées par les séismes le dirigeant turc en a maintenu la date,.Entre 2013 et 2022, le PIB par tête a chuté de 12 600 dollars à 7 500 dollars, tandis que l'aggravation du déficit de la balance commerciale a atteint 110 milliards de dollars sur l'année. Si selon les chiffres officiels, l'inflation est évaluée à 84 % sur un an, l'Enag, un groupe d'économistes indépendants, l'évalue plutôt à 170 %. Malgré la crise économique, Erdogan a revalorisé salaires et pensions, augmentant le salaire minimum de 50 % et permettant des départs anticipés en retraite.Membre de l'Otan, Ankara vend des drones à Kyiv et refuse de reconnaître les zones annexées par la Russie, tout en ménageant Moscou sur le plan diplomatique et en refusant de rejoindre le train des sanctions internationales. Cette “politique d'équilibre”revendiquée par Erdogan s'inscrit dans sa défiance de plus en plus ouverte vis-à-vis de l'Europe et des États-Unis, comme dans sa volonté, qu'il partage avec Moscou, de redessiner l'ordre international à son profit.Alors qu'à l'approche des élections, les différents partis d'opposition multiplient les déclarations et les mises en scène hostiles aux réfugiés le gouvernement durcit sa politique à leur égard. Actuellement, environ 3,5 millions de réfugiés syriens sont installés en Turquie et empêchés de partir pour l'Europe. Or ils font face à un rejet croissant de la société turque et sont devenus un point central des manœuvres électorales. Soucieux d'apparaître auprès de son électorat comme capable de renvoyer les réfugiés à moyen terme, le président Erdogan s'est rapproché, il y a plusieurs mois, du régime de Damas et se dit même désormais favorable à une rencontre avec Bachar El-Assad.Début mars, l'alliance de l'opposition a désigné Kemal Kiliçdaroglu pour affronter Erdogan à la présidentielle. Résolue à mettre en œuvre un « changement total », l'alliance des six partis d'opposition– dans un spectre allant de la gauche à la droite – veut, en cas de victoire le 14 mai, revenir à un système parlementaire, après le passage au système présidentiel dans lequel Erdogan concentre la totalité du pouvoir exécutif. Une enquête d'opinion de l'institut Aksoy le place à 55,6 % des voix, soit 11,2 points de plus qu'Erdogan en cas de duel au second tour.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:17:40 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - La Cour constitutionnelle turque a levé jeudi le blocage des aides publiques à la troisième force politique du pays, le parti pro-kurde HDP, accusé par les autorités de liens avec le "terrorisme"... L'alliance de l'opposition a investi lundi son candidat pour la présidentielle : Kemal Kiliçdaroglu. - invités : Aurélien Denizeau Docteur de l'Inalco en Sciences politiques et Relations internationales
L'opposition turque a failli se déchirer au dernier moment, mais elle a finalement réussi à s'entendre sur un candidat unique pour affronter l'inamovible président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors des élections qui auront lieu le 14 mai. Cet homme se nomme Kemal Kiliçdaroglu c'est le chef du Parti républicain du peuple (CHP), principale formation de l'opposition. Un profil discret, à l'opposé du caractère volcanique du président sortant. Les traits sont tirés, mais ils expriment à la fois l'espoir et le soulagement. En cette soirée du 6 mars, le chef du CHP, le Parti républicain du peuple, est désigné candidat à l'élection présidentielle. Plus de dix ans après avoir pris la tête du vieux parti kemaliste, Kemal Kiliçdaroglu a réussi son pari : unir sous son nom l'ensemble de l'opposition turque, de la gauche à la droite nationaliste, pour tenter de faire chuter Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir en Turquie depuis maintenant deux décennies. De fait, avec ses petites lunettes rondes et sa fine moustache, Kemal Kiliçdaroglu offre un contraste saisissant avec le président sortant et son caractère volcanique.« Il est issu d'une famille populaire d'un village de montagne de la région de Dersim, dans l'est du pays, raconte le politologue turc Ahmet Incel. Recep Tayyip Erdogan se réclame tout le temps de ses origines populaires, mais celles de Kemal Kiliçdaroglu ne le sont pas moins. C'est le pur produit de l'élitisme républicain. Il a été dans la trajectoire des écoles publiques, pas celle des écoles coraniques comme Erdogan. »Haut fonctionnaire, il gravit tous les échelons de la fonction publique pour diriger la tentaculaire Sécurité sociale turque – avant de devenir député au début des années 2000, puis de s'emparer de la tête du CHP en 2010. « Un autre élément crucial, c'est que sa famille représente la classe moyenne typique, ajoute Ahmet Incel. Sa femme a travaillé, ses enfants sont allés à l'université. Personne autour de lui n'est impliqué dans des affaires de construction ou de marchés publics. Et ça, c'est quelque chose qui est un atout, qu'il peut le servir beaucoup, en termes de crédibilité, d'alternative propre. »L'antithèse d'ErdoganPour rallier les principales forces de l'opposition, Kemal Kiliçdaroglu a adopté un seul mot d'ordre : en finir avec la dérive autocratique de Recep Tayyip Erdogan. Le candidat se positionne comme l'antithèse parfaite du président sortant. Avec son programme – il veut rétablir les fondements de l'État de droit. Mais aussi avec son style, empreint de respect et de dialogue. « Depuis déjà fort longtemps, Kemal Kiliçdaroglu a utilisé un slogan qui ne nous est pas tout à fait étranger, à nous les Français, celui de la force tranquille », relève Didier Billion, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques. « Contrairement aux foucades, à l'agressivité, au ton souvent belliqueux de Recep Tayyip Erdogan, il veut apparaître comme quelqu'un de calme. La société turque est dans une situation de polarisation qui a été voulue par Erdogan depuis très longtemps. Or, justement, Kemal Kiliçdaroglu apparaît comme un élément temporisateur. Il veut calmer le jeu. »Peu féru de coups d'éclat, le champion de l'opposition turque s'est tout de même illustré par une « marche de la paix » remarquée en 2017 : reliant Anakara et Istanbul à pied pour dénoncer l'incarcération d'un député d'opposition, il hérite du surnom de « Gandhi turc » et d'une réputation de détermination et de fermeté qui l'ont imposé comme une figure incontournable en Turquie.Manque de charisme et sens du dialogueAu sein de l'opposition, certains lui reprochent son manque de charisme et des discours parfois un peu ternes, mais tous lui reconnaissent son sens du compromis – ce qui lui a permis d'ailleurs d'élargir la base nationaliste et ultra-laïque de son parti, le CHP. « On sait que le Parti républicain du peuple était un parti très laïciste, avec une vision très figée, très dogmatique de la laïcité, pointe Didier Billion. Or, de façon très graduelle, sans faire de vagues, il a réussi à modifier la conception de la laïcité au sein de son parti. Par exemple sur la question du port du voile : Kemal Kiliçdaroglu a proposé il y a quelques mois une loi pour garantir le droit de porter le foulard - ce qui était inimaginable au sein du CHP, il y a une vingtaine d'années. Il a réussi à faire évoluer la ligne de ce parti, ce qui lui a ensuite permis de parvenir à ce programme commun et à cette candidature commune de l'opposition. »Autre atout pour Kemal Kiliçdaroglu : la décision du parti pro-kurde HDP de ne pas présenter de candidat lors de la présidentielle du 14 mai. L'électorat kurde, qui pèse près de 15% des voix, pourrait jouer un rôle crucial lors du scrutin – et peser lourdement en faveur du candidat de l'opposition.► À lire aussi : En Turquie, lancement de la campagne électorale des législatives et de la présidentielle
Le nombre de victimes du tremblement de terre du 6 février en Turquie avoisine 50 000 morts. Le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan s'en trouve fragilisé, moins de trois mois avant l'élection présidentielle. Dans ce podcast, Nicolas Bourcier, correspondant du « Monde » à Istanbul, explique pourquoi le président turc est tenu pour responsable de l'ampleur du drame par l'opposition et une partie de la population.Ecouter aussi :« Est-ce que cela a du sens ? » : en mission avec les sauveteurs français en TurquieUn épisode Garance Muñoz. Réalisation : Florentin Baume. Musique originale : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Morgane Tual. Dans cet épisode : extraits de reportages de l'AFP, extraits des discours de Recep Tayyip Erdogan des 8 et 27 février, et de Kemal Kiliçdaroglu, le 8 février.
Elles sont souvent les grandes oubliées de l'Histoire, ces milliers de femmes accusées de sorcellerie entre le XVᵉ et le XVIIIᵉ siècle en Europe, torturées puis généralement exécutées en place publique. En Écosse, une association se bat, depuis 2 ans, pour réhabiliter la mémoire de ces femmes et qu'elles soient graciées. Et en Espagne, le Parlement régional catalan vient d'adopter une résolution, un texte qui vise à réparer l'horreur et l'oubli de ce millier de femmes victimes d'une « persécution misogyne » entre le XVᵉ et le XVIIᵉ siècle. La Catalogne est considérée comme le berceau de la chasse aux sorcières en Europe où elle a commencé dès 1471. Le reportage d'Elise Gazengel. En Europe, l'une des dernières victimes connues de cette horrible pratique de la chasse aux sorcières s'appelle Anna Goldïn. Cette Suissesse a été décapitée en 1782, officiellement, pour avoir empoisonné la fille de son employeur. Mais la « dernière sorcière d'Europe » est également la première à avoir un musée qui lui est consacré, Jérémie Lanche. Direction le Royaume-Uni où la police métropolitaine de Londres a été secouée, ces derniers mois, par une succession d'affaires et de scandales dans lesquels les femmes étaient souvent la cible. Au point de révéler une culture misogyne trop longtemps tolérée au sein de Scotland Yard. Et l'une des conséquences de ces révélations, c'est que les Londoniennes ne se sentent pas en sécurité et mal protégées par leurs gardiens de la paix. Quelle stratégie faut-il alors adopter ? C'est le reportage de Marie Billon. En Turquie, de plus en plus de commerces affichent leurs factures d'électricité en vitrine. Tout cela pour protester contre l'envol du prix de l'énergie dans le pays. Car depuis janvier 2022, les tarifs ont doublé, voire augmenté de 124 % dans certains secteurs. Beaucoup de Turcs ne parviennent donc plus à payer leurs factures de gaz ou d'électricité. Le chef de l'opposition, Kemal Kiliçdaroglu, 73 ans, en a fait un geste politique : il appelle à la désobéissance civile et a lui-même arrêté de payer ses factures d'électricité. C'est notre Européen de la semaine, son portrait signé Martin Chabal. (Rediffusion du 22 février 2022)
Elles sont souvent les grandes oubliées de l'Histoire, ces milliers de femmes accusées de sorcellerie entre le XVè et le XVIIIè siècle en Europe, torturées puis généralement exécutées en place publique. En Écosse, une association se bat depuis 2 ans, pour réhabiliter la mémoire de ces femmes et qu'elles soient graciées. Et en Espagne, le Parlement régional catalan vient d'adopter une résolution, un texte qui vise à réparer l'horreur et l'oubli de ce millier de femmes victimes d'une «persécution misogyne» entre le XVè et le XVIIè siècle. La Catalogne est considérée comme le berceau de la chasse aux sorcières en Europe où elle a commencé dès 1471. Le reportage d'Elise Gazengel. En Europe, l'une des dernières victimes connues de cette horrible pratique de la chasse aux sorcières s'appelle Anna Goldïn. Cette Suissesse a été décapitée en 1782, officiellement, pour avoir empoisonné la fille de son employeur. Mais la « dernière sorcière d'Europe » est également la première à avoir un musée qui lui est consacré, Jérémie Lanche. Direction le Royaume-Uni où la police métropolitaine de Londres a été secouée, ces derniers mois, par une succession d'affaires et de scandales dans lesquels les femmes étaient souvent la cible. Au point de révéler une culture misogyne trop longtemps tolérée au sein de Scotland Yard. Et l'une des conséquences de ces révélations, c'est que les Londoniennes ne se sentent pas en sécurité et mal protégées par leurs gardiens de la paix. Quelle stratégie faut-il alors adopter ? C'est le reportage de Marie Billon. En Irlande du Nord, la police dans sa forme actuelle n'a que 20 ans… Le Police Service in Northern Ireland, le PSNI, a été fondé dans la foulée des accords de paix, en novembre 2001. L'Irlande du Nord a été le théâtre d'un conflit entre loyalistes pro-britanniques protestants et nationalistes, républicains catholiques pendant trente ans. Emeline Vin, cette police nord-irlandaise se veut le signe du vivre ensemble. En Turquie, de plus en plus de commerces affichent leurs factures d'électricité en vitrine. Tout cela pour protester contre l'envol du prix de l'énergie dans le pays. Car depuis janvier 2022, les tarifs ont doublé, voire augmenté de 124% dans certains secteurs. Beaucoup de Turcs ne parviennent donc plus à payer leurs factures de gaz ou d'électricité. Le chef de l'opposition, Kemal Kiliçdaroglu, 73 ans, en a fait un geste politique : il appelle à la désobéissance civile et a lui-même arrêté de payer ses factures d'électricité. C'est notre Européen de la semaine, son portrait signé Martin Chabal.
Hatice Kamer reports from Diyarbakir about CHP leader Kemal Kililcdaroglu's visit, who is in Diyarbakir for two days, where he met with people. Our correspondent speaks to a number of people about their views in regards to the politicians visit. - Raporta Hatice Kamer ji Amedê derbarê serdana serokê CHP, partîya opozsyonê Kemal Kiliçdaroglu ku jibo du rojan li Amedê ye. Wî li Amedê gelek civinên cuda lidarxistin, ku naveroka raportê li ser wan civinan û nêrinên xelkê Amedê derbarê serdana wî çine de ye.
En Turquie, le prix de l'énergie s'envole et devrait continuer de grimper jusqu'en avril. En janvier, l'inflation frôlait les 50%. Beaucoup de Turcs ne parviennent plus à payer leurs factures de gaz ou d'électricité. Une colère sociale que l'opposant Kemal Kiliçdaroğlu a décidé de relayer. Il a averti le président Erdogan que, par solidarité, il arrêtait de payer ses propres factures. C'est un défi qu'a lancé Kemal Kiliçdaroğlu au président turc. À l'instar de nombreux Turcs, dans l'incapacité de faire face à la forte hausse du prix de l'énergie, le chef du parti d'opposition a affirmé qu'il ne paierait pas sa facture non plus. Pour Jean-François Pérouse, enseignant-chercheur, ancien directeur de l'Institut français d'études anatoliennes basé à Istanbul, c'est une action qui s'inscrit dans une stratégie d'opposition systématique au pouvoir : « Il essaye de se saisir d'un certain nombre de difficultés de la population turque pour porter des coups au pouvoir. Être en phase avec un mécontentement. » Une mesure symbolique de désobéissance civile que certains Turcs reprennent à leur compte sur les réseaux sociaux. Les hashtags #FaturamıÖdemiyorum et #SıraSende (« je ne paye pas ma facture » et « à ton tour ») sont repartagés sur Twitter. ►À lire aussi : Face à une inflation record, le président turc abaisse la TVA sur certains produits Un Gandhi turc ? « Gandhi turc », c'est une comparaison qui revient régulièrement dans une partie de la presse du pays. Déjà parce que son physique rappelle celui du père de la nation indienne, moustache épaisse au bout de ses lunettes rondes. Mais son calme et ses actes de désobéissance civile le rapprochent aussi de Gandhi. En 2017, Kemal Kiliçdaroğlu avait déjà organisé la « marche pour la justice ». Malgré les menaces du gouvernement, il avait relié Ankara à Istanbul. Pourtant, les spécialistes de la Turquie ne partagent pas toujours cette comparaison. Pour le politologue turc Ahmet Insel, « il n'appelle pas un mouvement de désobéissance civile, il fait des mouvements de défi personnel au pouvoir, ce n'est pas tout à fait comme Gandhi. » Mais ses actions lui font à chaque fois gagner un peu plus en popularité : en juillet 2017, des dizaines de milliers de personnes attendaient à Istanbul celui qui venait de parcourir 450 kilomètres. Une stratégie qui détonne avec l'image qu'il donnait jusque-là. Arrivé à la tête du parti en profitant d'un scandale sexuel impliquant l'ancien dirigeant Deniz Baykal, il avait le profil d'un homme politique classique selon Samim Akgönül, directeur du département d'études turques de l'Université de Strasbourg : « C'était un bureaucrate. Il était à la tête de la sécurité sociale turque. » Et dans l'opposition, il n'a jamais vraiment eu sa propre ligne politique : « On ne peut pas dire que c'est un idéologue. Il joue le rôle de fédérateur entre tous les partis d'opposition. Il essaye de faire le grand écart. Parfois avec un discours un peu populiste, mais ça, c'est le point commun entre l'ensemble des partis politiques turcs. » Une stratégie qui le fait grimper dans les sondages alors que les élections présidentielle et législatives sont prévues pour le printemps 2023. Kemal Kiliçdaroğlu prépare les élections Ces initiatives politiques sont en lien avec les élections de l'an prochain. Pour Ahmet Insel, arrêter de payer ses factures n'est pas anodin : « Kemal Kiliçdaroğlu est bien conscient que Recep Tayyip Erdoğan voudrait que l'opposition descende dans la rue. Des manifestations donneraient au pouvoir l'opportunité de faire passer l'opposition pour des irresponsables, voire des terroristes. L'opposition passerait alors pour celle qui va entrainer la Turquie dans le chaos. » Une situation qui pourrait aussi pousser l'AKP au pouvoir depuis plus de vingt ans à avancer les élections à 2022, ce qui, pour Samim Akgönül, n'est pas dans les plans de Kemal Kiliçdaroğlu : « À mon avis, son but n'est pas de pas pousser aux élections anticipées, parce que plus le temps passe, plus on sent le pourrissement du pouvoir avec la mafia, la corruption, les pots-de-vin… » L'inflation accentue encore un peu plus ce sentiment. Mais avant de penser aux élections, le président du CHP doit s'imposer, auprès de son parti, comme la meilleure option. Eux aussi très populaires, les maires d'Ankara et d'Istanbul pourraient également se lancer dans la course et faire de l'ombre au septuagénaire. Samim Akgönül reste également prudent sur la régularité des prochains scrutins : « Le gouvernement actuel est tellement dans un puits sans fond qu'il est capable de tout, comme une bête sauvage blessée, pour ne pas perdre les élections. » Actuellement, dans les sondages pour la présidentielle, Kemal Kiliçdaroglu est à neuf points derrière Recep Tayyip Erdoğan, mais son parti est favori pour remporter les législatives. Avec les cinq autres partis d'opposition, le CHP espère décrocher 360 sièges sur les 600 pour modifier la Constitution et redonner du pouvoir au Parlement.
Son haftalarda yaşanan gelişmelerden başlayıp, önümüzdeki süreci bir sonraki seçime kadar enine boyunu konuştuk. Hayrını görün; eşe dosta bu analizlerle hava atın. Hadi yine iyisiniz. 0:00 Açılış 1:00 Kılıçdaroğlu Aday Olacak Mı? 3:00 Kimler İttifak Yapar ? 10:45 Saltanı Zorlayacak En Mantıklı Yöntem Nedir ? 13:45 Yeni Muhalefet Adayları İttifak İçerisinde Yer Alacak Mı? 18:00 2023 Seçimi ve Erken Seçim Senaryoları 21:30 Bonus Soru 1 - Reis İyi Siyasetçi Mi? 24:30 En Mantıklı 2. Tur Adayı Kim ? 42:45 Bonus Soru 2 CHP'nin Bir Sonraki Başkan Adayı Kim ? 45:20 Kapanış https://twitter.com/banabirseyogret https://twitter.com/AsafVodvil https://twitter.com/Cantaha