Podcasts about jalel harchaoui

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Invité Afrique
Libye: «La famille Haftar est beaucoup plus puissante qu'en 2019»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 26, 2025 8:15


En Libye, le gouvernement d'Abdelhamid Dbeibah fait face au mécontentement de nombreux habitants de Tripoli. Des centaines d'entre eux ont même manifesté vendredi dernier pour réclamer son départ. Pourtant, il y a deux semaines, après les combats à l'arme lourde en plein centre-ville, beaucoup pensaient que le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah avait renforcé sa position dans la capitale libyenne. Les jours de ce gouvernement sont-ils comptés ? Et le maréchal Haftar pourrait-il en profiter ? Jalel Harchaoui est chercheur associé au Royal United Services Institute de Londres. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Après la mort le 12 mai du chef de la milice SSA, est-ce que le Premier ministre, Abdelhamid Dbeibah, sort renforcé sur la scène libyenne ? Jalel Harchaoui : S'il s'était arrêté là, oui, j'aurais répondu oui. C'est-à-dire que les opérations que vous décrivez, qui ont eu lieu le 12 mai, étaient des opérations violentes, mais qui étaient menées d'une manière chirurgicale et très bien exécutées. Si bien que, si tout le monde était allé se coucher le lundi 12 mai à minuit sur ces victoires tactiques, c'est-à-dire le fait de démanteler une brigade importante connue pour ses pratiques tortionnaires, pour sa corruption, et qui en plus tenait tête, pas d'une manière féroce, mais qui tenait tête quand même au Premier ministre… Et bien un certain nombre d'Etats étrangers auraient applaudi et le Premier ministre Dbeibah, reconnu par l'ONU, je vous rappelle, aurait pu se servir de cette opération réussie pour intimider les autres challengers qui existent à Tripoli. Ce n'est pas du tout ce qu'il a fait. Ce qu'il a fait, c'est qu'il s'est senti renforcé, il pensait avoir une espèce de baraka, il s'est dit « tout ce que je touche se transforme en or, donc je vais me lancer dans une nouvelle aventure contre une autre milice ». Or cette milice n'a strictement rien à voir avec celle que vous avez mentionnée… Je parle cette fois-ci de la Force de dissuasion Al Radaa qui tient le seul aéroport opérationnel de la capitale libyenne, Mitiga. Et cette seconde phase de cette aventure, c'est-à-dire mardi soir 13 mai, a donné lieu non pas à un succès comme lundi, mais ça a donné lieu à un fiasco.Le 13 mai, il s'est cassé les dents…Il s'est cassé les dents et ça s'est traduit par une très grande violence. Donc c'est un véritable massacre. Il y a eu quelque part entre 50 et 70 morts en 24h, dont des civils et en plein centre de Tripoli. Et ça, ça a été fortement rejeté par la population.Et d'autant que cette milice, Al Radaa, elle a des soutiens à l'extérieur de Tripoli, non ? Oui, depuis qu'il est clair qu'elle ne s'entend pas avec le Premier ministre, elle a restauré ses liens avec la famille Haftar à Benghazi. Donc c'est une milice qui, déjà avant la Grande Guerre de Tripoli en 2019, était connue pour maintenir une espèce de dialogue, même de lien, voire logistique et financier, avec la famille Haftar. Et bien tout cela est revenu ces dernières années. Aujourd'hui, pour moi, la force d'Al Radaa, qui contrôle Mitiga, est clairement liée dans une espèce d'alliance tactique avec la famille Haftar à Benghazi.Donc on a aujourd'hui un très fragile équilibre à l'intérieur de la capitale entre le Premier ministre Dbeibah et la Force Al Radaa ? Oui, et ce n'est pas le seul challenger. C'est ça qui rend la chose difficile, c'est que Tripoli, du fait d'une espèce de débâcle dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 mai… Aujourd'hui, Tripoli est poreuse. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que les adversaires du Premier ministre Dbeibah à Zaouïa se manifestent. Zaouïa est une ville de 300 000 personnes, située à 45 kilomètres à l'ouest de Tripoli. Il y a des forces de Zaouïa, qui sont contre le Premier ministre, qui ont réussi à pénétrer le flanc ouest de la ville de Tripoli.Alors tout de même, Abdelhamid Dbeibah, le Premier ministre, il a un atout, c'est Misrata, la cité-État, qui est à l'est de Tripoli et qui exerce une sorte de tutelle stratégique sur tout l'ouest de la Libye depuis au moins cinq ans, non ? D'abord, vous avez raison de parler de Misrata, c'est extrêmement important. Mais je ne dirais pas les choses de cette façon-là. En ce qui concerne le dossier Dbeibah, c'est quand même un personnage qui n'a pas beaucoup aidé sa ville. Donc il s'est targué de venir de la ville de Misrata. Il a utilisé sa ville qui est une ville très importante sur le plan commercial, extrêmement dynamique, avec beaucoup d'hommes d'affaires qui ont réussi, etc. Mais ce n'est pas un bloc, Misrata. Il y a une partie, un réservoir de brigades que Dbeibah aimerait bien recevoir comme étant des alliés à l'intérieur de cette crise tripolitaine et qui ne bouge pas, qui ne lève pas le petit doigt actuellement, parce que cette partie des brigades ne l'aime pas. Et donc c'est vrai que par exemple, en 2019, la force principale qui avait permis à Tripoli de résister contre l'agression du Maréchal Haftar, c'étaient les forces de Misrata. Mais aujourd'hui, je ne dirais pas du tout que Misrata est entièrement mobilisée pour défendre un de ses enfants, c'est-à-dire le Premier ministre Dbeibah, pas du tout.Est-ce que, six ans après son échec devant Tripoli, le Maréchal Haftar peut prendre sa revanche ? Déjà, j'aurais tendance à dire que, aujourd'hui, la famille Haftar est beaucoup plus riche. Ses hommes sont mieux entraînés, il y a une présence russe qui est plus importante. Donc la famille Haftar est beaucoup plus puissante aujourd'hui qu'en 2019. Et donc elle est en train de ne pas juste regarder la crise à Tripoli. Il y a des acteurs aujourd'hui, des acteurs armés qui sont aujourd'hui à l'intérieur de Tripoli et qui sont, si vous voulez, des proxys de la famille Haftar. Donc ce ne sont pas des brigades de la famille Haftar, mais ce sont des alliés extrêmement étroits, extrêmement fiables du point de vue des Haftar. C'est-à-dire que maintenant que la situation de Tripoli a été clairement fragilisée, la famille Haftar se dit « bon, on est très confortable à l'est, on est très confortable à l'ouest, on voit que le Premier ministre à Tripoli a fait une bêtise. Et donc tout cela devient plus poreux. Donc on va essayer de tirer notre épingle du jeu ». Ça, c'est une certitude. Et ça, ce sont les ingrédients de la prochaine crise.

International report
Egypt and Turkey's closer ties spark hope for peace among Libya's rival factions

International report

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 4:24


The recent rapprochement between Egypt and Turkey, long-standing supporters of rival factions in Libya, offers a potential pathway to easing tensions in the North African country. Libya resumed oil exports this month after a pause caused by a dispute over control of the country's central bank, which oversees oil exports."This was a serious crisis," said Jalel Harchaoui from the Royal United Services Institute. "And while it's partly fixed, there are still issues that need attention."The row between Libya's two rival administrations which led to the temporary halt, was only resolved by intense negotiations, but Harchaoui claims the conflict's repercussions continue.Newly reconciled, Turkey and Egypt could be a force for stability in Africa"A lot of players, including armed groups in Tripoli, are trying to take advantage of whatever has happened over the last several weeks. So I'm not describing a scenario of war, but I'm describing a more volatile environment," he said.Turkish-Egyptian relationsHowever, a recent rapprochement between Egypt and Turkey could offer hope of easing Libyan tensions."We agreed to consult between our institutions to achieve security and political stability," pledged Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi at a press conference last month in Ankara with his Turkish counterpart Recep Tayyip Erdogan. Libya once was a point of Turkish-Egyptian rivalry, with Cairo backing the eastern Libyan administration in Benghazi of Khalifa Haftar and Ankara supporting the western Tripoli-based Government of National Unity. Now, Egyptian-Turkish collaboration is key to resolving the latest Libyan crisis."Both countries can push the Tripoli-based government at least to accept something or come to the least terms that they can agree," said Murat Aslan of the SETA Foundation for Political, Economic and Social Research, a pro-Turkish government think tank. "So it's a win-win situation for both Egypt and Turkey."Economic crisesWith both the Turkish and Egyptian economies in crisis, the economic benefits of cooperating in Libya are seen as a powerful force behind the country's rapprochement and Libyan collaboration.Fighting between rival militias in Libya kills dozens"These two countries are very important to one another," said Aya Burweila, a Libyan security analyst"They've figured out a way to divide spheres and work together. Even in the east now, Turkish companies have cut lucrative deals, infrastructure deals, just as Egypt has."So economy and money drive a lot of these political friendships and reapportionment."Ankara is looking to Cairo to use its influence over Hafta to support an agreement it made with the Tripoli-based Government of National Unity to explore widely believed energy reserves in Libyan waters.Libya's stability at greater risk with turmoil in Niger and Sudan, UN warnsAt the same time, Cairo is pressing to remove Ankara-supported Prime Minister Abdul Hamid Dbeibeh of Libya's Government of National Unity. Despite differences, Harchaoui says Cairo and Ankara are committed to cooperation."What has already been decided is that they are going to speak and they are going to speak on a daily basis," said Harchaoui."And then at every crucial moment, they are going to make sure and Turkey, specifically, is going to make sure that Egypt is on board."But we need more tangible results from the dialogue that has already been in place," he added.

International report
Turkey cuts trade with Israel but seeks role in resolving Gaza conflict

International report

Play Episode Listen Later May 4, 2024 5:21


Turkey has cut off trade with Israel as bilateral relations deteriorate over the Gaza conflict. The move follows domestic calls for a tougher stance against Israel, while Turkish President Recep Tayyip Erdogan is seeking a more prominent regional role.   The Turkish Trade Ministry announced Friday that all exports and imports with Israel have been cut until uninterrupted and adequate humanitarian aid is allowed into Gaza.The Israeli foreign minister, Israel Katz, was quick to condemn the move, saying it violated trade agreements and was the action was that of a "dictator". It follows Erdogan's high-profile meeting with Hamas leader Ismail Haniyeh last month.Domestic criticismErdogan's actions are seen as an attempt to quell growing domestic criticism of his complicated stance on the war – on one hand maintaining trade with Israel, while on the other condemning the country's war with Hamas. "In order to convince conservative voters that there is no such thing as a hypocritical approach... they are taking a tougher stance and necessary measures," says Selin Nasi, a visiting fellow at the London School of Economics.  Nasi says Erdogan could further deepen Turkey's ties with Hamas, especially if cut theirs."We know that Qatar has been facing a lot of pressure in the international arena because of its ties with Hamas," she points out."Turkey might emerge as a potential candidate country to host Hamas if Qatar decides to send Hamas members abroad." Turkish government looks to regain ground by limiting ties with IsraelRegional cooperation?Erdogan's party was handed a thumping defeat in March local elections, which saw many of his traditional conservative religious voters abstaining or voting for opposition parties – a move blamed in part on ongoing trade ties with Israel.However, Ankara is seeking a wider role in resolving the Gaza conflict. Erdogan is also stepping up diplomatic efforts with Egypt after hosting Egyptian foreign minister Sameh Shoukry in April.Relations between Turkey and Egypt have been warming after years of tensions, and analysts say there's room for cooperation.   "Both are very active in the rhetorical space in terms of their deep sympathy for the Palestinians in Gaza. At the same time, they maintain their diplomatic and security ties with Israel," says Jalel Harchaoui at the Royal United Services Institute in London."Both are known – particularly Egypt, from Washington's perspective – for their direct communication line [with Hamas]. Both use that as a source of leverage vis-a-vis the West," he explains. Turkey and Egypt turn page on decade of friction with show of friendshipBut analysts warn Erdogan's public attacks on Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu limit any mediating role for Turkey. "At some point, the government has to moderate its tone, to repair its dialogue with Israel, because as it stands Turkey is no longer perceived as an impartial, third-party actor that can take on a role as a mediator," says Nasi. She nonetheless believes there is room for Ankara to play a constructive role."Instead of perhaps endorsing Hamas, Turkey has to shift to a more balanced position between Hamas and Fatah and perhaps put its energy and resources into reconciling different rival Palestinian factions."Washington visit postponedErdogan this month blamed Iran and Israel for increasing tensions, a break from only criticising Israel. Analysts say Turkey's close ties to Hamas could counter Iran's influence on the group. However, Erdogan's overtures to Hamas were a factor in the postponement of a planned visit to Washington in May, which was blamed on scheduling issues. "It's impossible not to rule out Gaza as one of the reasons for the cancellation," said Asli Aydintasbas, a visiting fellow at the Brookings Institution in Washington."I think at a time when people are talking about mass graves and there are protests all around US campuses, the Turkish president does not want to be seen with the president of the United States," she suggests.However, Aydintasbas suspects Washington, too, may not be unhappy about that Erdogan's visit was put on hold. "I don't think the White House is in a place – for all types of reasons, including the domestic difficulty of this issue – to be hosting a world leader who's going to criticise in front of cameras the US position on Gaza," she says.Despite the visit's postponement, Washington and Ankara say they remain committed to high-level cooperation.While doubts remain about what meaningful role Turkey can play in resolving the Gaza conflict, given the scale of the crisis, the region needs all the help it can get. 

International report
Turkey and Egypt turn page on decade of friction with show of friendship

International report

Play Episode Listen Later Feb 17, 2024 4:53


Turkish President Recep Tayyip Erdogan's visit to Cairo this week formally ended more than a decade of animosity with his Egyptian counterpart Abdel Fattah al-Sisi, with the two leaders committing their countries to a new era of cooperation. A military band and gun salute welcomed Erdogan when he arrived in Cairo on Wednesday, as Sisi rolled out the red carpet for his Turkish counterpart.Not long ago, the two leaders were more used to exchanging angry barbs. But now the talk is about cooperation to prevent Israel's looming military offensive against Hamas in the southern Gaza Strip and the growing humanitarian crisis there."We will continue the cooperation and solidarity with our Egyptian brothers for the bloodshed in Gaza to stop," Erdogan declared at a joint press conference with Sisi."In the medium term, we are ready to work with Egypt for Gaza to recover and be rebuilt."Decade-long riftBilateral relations plunged into a deep freeze after Sisi ousted Erdogan's close ally, Mohamed Morsi, in a 2013 coup.Erdogan's visit to Cairo resulted from intense and ultimately successful diplomatic efforts to end years of antagonism between the leaders."Reconciliation, an official visit by the Turkish president to Egypt, a meeting there is in and of itself significant," observes international relations expert Soli Ozel, a lecturer at Istanbul's Kadir Has University."Given what transpired in the past, obviously, this is a major move on the part of both President Erdogan and President Sisi."Clampdown on critical mediaFor years, groups affiliated with Morsi's Muslim Brotherhood and critical of Sisi broadcast from Istanbul – further stoking tensions between Turkey and Egypt."These Political Islam-inspired narratives across the whole region are obviously something that is considered corrosive by the Egyptian government," says political scientist Jalel Harchaoui, of the Royal United Services Institute for Defence and Security Studies in London.Harchaoui claims moves by Ankara to curtail opposition TV broadcasting in recent years facilitated the rapprochement with Cairo."It has always found a home in terms of being able to get broadcast across the region in Istanbul. But Erdogan was able to reduce these freedoms as part of his conversation with Cairo," Harchaoui says.Regional realignmentTurkey's deployment of troops in the Middle East and North Africa is also a point of tension with Cairo. Turkey and Egypt backed rival sides in the Libyan civil war.But Erdogan, speaking to the media with Sisi, pledged a new era of cooperation."We had the opportunity to evaluate the issues in Libya, Sudan and Somalia," the Turkish president said. "We give full support to the unity, togetherness, territorial integrity and peace of these three brotherly countries." What are Turkish troops and Syrian militia fighters doing in Libya?During his Cairo visit, Erdogan underlined that rapprochement with Sisi was part of a more comprehensive policy of repairing ties across the region."We never want to see conflict, tension, or crises in Africa, the Middle East or other places in our geography," Erdogan said."With this aim, we are determined to increase our contacts with Egypt at every level for the establishment of peace and stability in our region."Libya breakthrough?Turkey and Egypt are two of the region's powerhouses, and rivalry between the countries has only exacerbated conflicts in the region, particularly in Libya, argues Libyan security analyst Aya Burweila."In general, I think this is good," she said of their rapprochement. "I think it's helpful for Libya as well because both sides support different factions in Libya. And the stalemate has gone on for such a long time."It's about time that the existing powers figure out something that everybody can agree on, and there is a deal to be had." Newly reconciled, Turkey and Egypt could be a force for stability in AfricaBurweila believes Erdogan's rapprochement with Sisi and the broader region is also born out of the realisation that cooperation is more productive than rivalry."I think both parties realised that the best way forward is to cooperate and discuss, and that Turkey has realised that without economic partners in the Middle East, it cannot move forward," she said.Turkish Foreign Minister Hakan Fidan, on a visit to Libya this month, stressed the importance of Erdogan's meetings in Cairo to secure Libya's long-term future.Erdogan and Sisi also discussed the development of the region's energy resources.Such cooperation, observers suggest, could mark a new era in bilateral relations between these two regional heavyweights.

Sur le fil
Libye: à Derna, des milliers de morts et des rescapés qui demandent des comptes

Sur le fil

Play Episode Listen Later Sep 20, 2023 8:13


Derna, ville de 100.000 habitants de l'est Libyen a été dévasté par les inondations à la suite de la tempête Daniel. Selon un bilan officiel encore provisoire, le drame a fait plus de 3.300 morts, mais les autorités et les organisations humanitaires internationales redoutent un bilan beaucoup plus lourd en raison du nombre de disparus, qui se comptent par milliers.Lundi, les rescapés de Derna ont manifesté leur colère devant la grande mosquée de la ville.Dans cet épisode, vous entendrez les témoignages d'habitants de Derna qui racontent cette nuit de l'enfer. Puis le chercheur Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye au Royal United Services Institute, revient sur le rôle du contexte politique dans ce drame, dans un pays rongé par les divisions politiques.Réalisation: Antoine BoyerSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

International report
Newly reconciled, Turkey and Egypt could be a force for stability in Africa

International report

Play Episode Listen Later Jul 29, 2023 5:04


The restoration of full diplomatic relations between Turkey and Egypt raises hope that cooperation can replace rivalry between these two regional powers. Turkey and Egypt have both been involved in civil wars in Ethiopia and Libya, each backing a different side.Analysts hope the restoration of full diplomatic ties between Cairo and Ankara in early July will help ease tensions across Africa and the Middle East."It could affect Egypt, at least the issue they have in Ethiopia, because both countries support different sides of the conflict," predicts security analyst Aya Burweila."So, in general, I think this is good. I think it's helpful for Libya as well because both sides support different factions in Libya," adds Burweila, who specialises in Libya. "And I think this stalemate has gone on for such a long time. It is about time existing powers figure out something that everyone can agree on," she concluded.Libya crisisIn 2020, Turkey's military intervention in support of Libya's Government of National Accord against the Egyptian-backed forces of General Khalifa Hafta brought Turkey and Egypt to the brink of a direct confrontation."When you are looking at the tense times, Turkey and Egyptian armies almost came face to face here," recounts Turkish presidential advisor Mesut Casin. France blasts Turkey for role in Libya as crisis draws in foreign actorsCasin, an international security expert at Istanbul's Yeditepe University, says economic cooperation offers a way forward out of the current tensions in Libya."Turkey and Egypt, first of all, may bring energy security and energy trade. Secondly, if they come together in Libya, it should be beneficial to both Turkey and Libya," he said.But Turkey's military presence and the deployment of Syrian mercenaries in Libya are potential obstacles to a Turkish-Egyptian rapprochement. What are Turkish troops and Syrian militia fighters doing in Libya?Egypt "wants to see the withdrawal of [Turkish] troops in Libya, the withdrawal of Syrian mercenaries in Libya. Egypt has a red line in Libya," warns analyst Burweila."They're very wary of foreign bases and its neighbouring country, and definitely foreign troops that are associated with Islamist extremism. So they want to see concrete actions from Turkey before they move forward. Having said that, I think the first step to any concrete action is diplomatic relations," she added.Energy resourcesLibya's vast energy wealth offers a powerful impetus for cooperation, suggests Jalel Harchaoui at the Royal United Services Institute for Defence and Security Studies in London.Harchaoui points out that a deal is waiting to be made, with Turkey backing the regime controlling western Libya and Egypt supporting forces in the east of the country."Egyptian workers could have an easier time finding their traditional historical jobs in the western, most populated half of Libya. And if in exchange, they facilitate the economic penetration of Turkey in the east, then it would be better for everybody from an economic perspective," he explained.The future of Libya is predicted to top the agenda when Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi visits Ankara for talks with his Turkish counterpart Recep Tayyip Erdogan, which is expected to happen in the coming weeks.The state visit is seen as symbolically marking a return to normal relations.Regional axisIn turn that brings the hope that cooperation can replace rivalry between the two countries, especially when it comes to regional issues."It's going to be about taking care of Libya," said Harchaoui, "and avoiding situations worsening in secondary theatres like Tunisia, or if Chad gets into trouble because the Sudan war fragments it."He added: "You would be able to just assume that Turkey and Egypt are roughly on the same side. Same thing with Sudan; you don't have the knee-jerk reaction of always being against the other." Egypt and Sudan's international partners try to stop the civil warMoney also could have a crucial role in keeping the Turkey-Egypt rapprochement on track.Erdogan's recent visit to the Arab Gulf States saw him sign tens of billions of dollars in contracts with the United Arab Emirates and Saudi Arabia, both allies of Egypt. The funds are vital to keeping Turkey's floundering economy afloat.Analysts say such deals will also help ensure the future of Turkey and Egypt's new detente and with it, the removal of a destabilising force in the regions.

Le Collimateur
Wagner et les autres : les compagnies miltaires privées et leur écosystème

Le Collimateur

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 57:53


Invités : Jalel Harchaoui, associate fellow au Royal United Services Institute de Londres - Tatiana Smirnova, chercheuse postdoctorale au Centre FrancoPaix de l'Univsersité du Québec à Montréal, spécialiste de la violence au Sahel - John Lechner, journaliste indépendant spécialiste notamment de l'Afrique 4:30 La difficulté de travailler en chercheur sur les CMP 14:30 Les premières compagnies des années 1990 25:00 L'apparition des CMP russes 39:30 L'intérêt du recours à des CMP 47:00 Sadat et les autres CMP 56:00 Et les pays occidentaux ? Générique par @yotta_music Extrait audio : https://www.youtube.com/watch?v=Gia9Py0_Eaw L'article : https://theconversation.com/wagner-mais-pas-seulement-les-mercenaires-ne-sont-pas-pres-de-disparaitre-193980

The Intelligence Brief: OSINT and its application by HENSOLDT Analytics
Elections or Civil War in Libya: The Country's Current Security Landscape - The Intelligence Brief Podcast S01E04

The Intelligence Brief: OSINT and its application by HENSOLDT Analytics

Play Episode Listen Later Apr 28, 2022 52:31


The general Libyan elections were supposed to be held by the U.N.-promoted deadline of Dec 24, 2021. With the elections postponed, there are rising concerns that electoral security may be at risk of a soft military takeover - or even another civil war.In addition to the postponed elections, the lingering of non-state actors on Libyan soil raises the question of how the situation can best be monitored and assessed.Tune in as our host Anne-Lynn Dudenhöfer and Jalel Harchaoui, a researcher specializing in Libya, discuss the postponed Libyan election, the fragile Libyan security landscape, and why OSINT and HUMINT are best utilised in combination.These are just a few of the questions our experts will touch upon – tune in now for more.

Aujourd'hui l'économie, le portrait
Mustafa Sanalla, le patron plus tout-puissant du pétrole libyen

Aujourd'hui l'économie, le portrait

Play Episode Listen Later Feb 4, 2022 4:29


L'homme est à ce poste stratégique depuis 2014. Une longévité qui est un exploit dans un pays où l'instabilité politique est chronique. Mais son règne n'est plus total depuis que le Premier ministre par intérim Abdelhamid Dbeiba a pris le pouvoir en mars dernier et a placé un ministre du Pétrole au-dessus de lui. Mustafa Sanalla, l'ingénieur pétrolier doit oublier la carrière politique qu'il envisageait peut-être. Mustafa Sanalla aime à le répéter : il ne fait pas de politique. Il le redisait encore il y a deux semaines dans une rare adresse aux journalistes à Tripoli. Avec son air de professeur, cartes et graphiques à la main, il expliquait aussi que cette année encore, malgré les blocages des installations pétrolières, malgré l'absence d'un budget pour faire tourner la holding publique qu'il dirige, il tentera l'impossible avec ses équipes. Maintenir la production à 1,2 million de barils par jour. Et d'ajouter qu'il ferait sans doute beaucoup plus si seulement on lui octroyait enfin son budget.   Mustafa Sanalla, c'est le technicien, l'ingénieur qui dans les pires conditions parvient à maximiser la production de pétrole. Cela force le respect et la reconnaissance des compagnies pétrolières étrangères. « Il y a quelques années, quand il y avait tous ces blocages, avec quelques centaines de milliers de barils jours produits seulement, c'est lui qui menait le navire de la NOC en pleine crise, explique John Hamilton, le directeur de Cross-border Information, une agence londonienne spécialisée dans le renseignement d'affaires. Les compagnies pétrolières internationales ne peuvent que lui être reconnaissantes. Sans lui, elles n'auraient pas vu leurs opérations se poursuivre. Encore aujourd'hui, malgré tous les problèmes que connaît la Libye, elles font de l'argent », poursuit l'expert qui suit les activités pétrolières libyennes depuis quinze ans. Premiers soutiens en Libye Une autre qualité que lui reconnaissent plusieurs connaisseurs du contexte libyen, Mustafa Sanalla ne traîne aucune affaire de corruption, contrairement à beaucoup d'autres personnalités libyennes. C'est d'ailleurs en Libye que Mustafa Sanalla compte ses premiers soutiens, les équipes qui l'entourent à la Compagnie nationale du pétrole (plus connu sous l'acronyme anglais NOC) et ses 50 000 employés. Il jouit auprès d'eux d'une forte popularité. « Pour lui, [les richesses pétrolières] doivent aller aux populations locales et il est attaché aux projets de développement conduits à la fois par la NOC et les compagnies internationales », précise Ehab Abdulgader, dirigeant du groupe pétrolier privé libyen Petrogas. « Quand on vient comme lui de l'aval pétrolier, poursuit M. Abdulgader, on est au plus près des sites de production, là où débouche le pétrole. Pour moi, c'est la raison pour laquelle il est sensible aux préoccupations des travailleurs et aux conséquences du sous-investissement dans les infrastructures », conclut le technicien qui l'a rencontré à plusieurs reprises sur le terrain. Tournant en 2020 La page Facebook de la NOC abonde de vidéos mettant en scène le patron de la NOC sur les sites pétrolier et gazier, au plus près des travailleurs et des populations. C'est aussi sur ce canal privilégié qu'il distille ses critiques vis-à-vis de la classe politique en place. « Un autre Sanalla est apparu en 2020 », précise Jalel Harchaoui, expert de la Libye à l'ONG Global Initiative Against Transnational Organized Crime. À l'époque, la Libye vient de connaître sa troisième guerre civile. Le patron de la NOC, avec le soutien tacite des États-Unis, propose que les pétrodollars libyens soient stockées dans un compte de la NOC et non plus dans celui de la Banque centrale. D'une part, pour rassurer le camp de l'Est libyen qui bloquait depuis de longs mois les installations pétrolières afin de réclamer une meilleure répartition des richesses. D'autre part, parce que Sanalla accuse le patron de la Banque centrale de détournements massifs de fonds. « La communauté internationale était complètement pour un rôle financier, donc extrêmement politique, qui serait joué par Sanalla », décrypte Jalel Harchaoui. Mais cette transformation-là est stoppée net par le Premier ministre libyen actuel, à son arrivée en mars 2021. Abdelhamid Dbeiba le businessman, qui veut avoir un œil sur tous les circuits financiers libyens réinstaure un ministère du Pétrole, confié à un ennemi personnel de Mustafa Sanalla. De quoi parasiter l'action du patron de la NOC « En terme de visibilité, de capacité à aller négocier des transactions avec Total comme il l'avait fait en février 2018, tout cela n'est plus possible, explique Jalel Harchaoui. Tout ce qui est politisé, prise de décision stratégique, il n'a plus du tout l'autonomie qu'il avait autrefois », conclut le spécialiste de la Libye. L'homme qui souhaitait préserver son institution des soubresauts politiciens a-t-il été contraint de s'y frotter ; ou bien a-t-il cédé à ses sirènes ? Difficile de trancher. Ce qui est certain, c'est que le technicien ultra-compétent est toujours là. Et qu'à 90 dollars le baril ce 4 février, tout le monde a encore besoin de lui.

Aujourd'hui l'économie, le portrait
Mustafa Sanalla, le patron plus tout-puissant du pétrole libyen

Aujourd'hui l'économie, le portrait

Play Episode Listen Later Feb 4, 2022 4:29


L'homme est à ce poste stratégique depuis 2014. Une longévité qui est un exploit dans un pays où l'instabilité politique est chronique. Mais son règne n'est plus total depuis que le Premier ministre par intérim Abdelhamid Dbeiba a pris le pouvoir en mars dernier et a placé un ministre du Pétrole au-dessus de lui. Mustafa Sanalla, l'ingénieur pétrolier doit oublier la carrière politique qu'il envisageait peut-être. Mustafa Sanalla aime à le répéter : il ne fait pas de politique. Il le redisait encore il y a deux semaines dans une rare adresse aux journalistes à Tripoli. Avec son air de professeur, cartes et graphiques à la main, il expliquait aussi que cette année encore, malgré les blocages des installations pétrolières, malgré l'absence d'un budget pour faire tourner la holding publique qu'il dirige, il tentera l'impossible avec ses équipes. Maintenir la production à 1,2 million de barils par jour. Et d'ajouter qu'il ferait sans doute beaucoup plus si seulement on lui octroyait enfin son budget.   Mustafa Sanalla, c'est le technicien, l'ingénieur qui dans les pires conditions parvient à maximiser la production de pétrole. Cela force le respect et la reconnaissance des compagnies pétrolières étrangères. « Il y a quelques années, quand il y avait tous ces blocages, avec quelques centaines de milliers de barils jours produits seulement, c'est lui qui menait le navire de la NOC en pleine crise, explique John Hamilton, le directeur de Cross-border Information, une agence londonienne spécialisée dans le renseignement d'affaires. Les compagnies pétrolières internationales ne peuvent que lui être reconnaissantes. Sans lui, elles n'auraient pas vu leurs opérations se poursuivre. Encore aujourd'hui, malgré tous les problèmes que connaît la Libye, elles font de l'argent », poursuit l'expert qui suit les activités pétrolières libyennes depuis quinze ans. Premiers soutiens en Libye Une autre qualité que lui reconnaissent plusieurs connaisseurs du contexte libyen, Mustafa Sanalla ne traîne aucune affaire de corruption, contrairement à beaucoup d'autres personnalités libyennes. C'est d'ailleurs en Libye que Mustafa Sanalla compte ses premiers soutiens, les équipes qui l'entourent à la Compagnie nationale du pétrole (plus connu sous l'acronyme anglais NOC) et ses 50 000 employés. Il jouit auprès d'eux d'une forte popularité. « Pour lui, [les richesses pétrolières] doivent aller aux populations locales et il est attaché aux projets de développement conduits à la fois par la NOC et les compagnies internationales », précise Ehab Abdulgader, dirigeant du groupe pétrolier privé libyen Petrogas. « Quand on vient comme lui de l'aval pétrolier, poursuit M. Abdulgader, on est au plus près des sites de production, là où débouche le pétrole. Pour moi, c'est la raison pour laquelle il est sensible aux préoccupations des travailleurs et aux conséquences du sous-investissement dans les infrastructures », conclut le technicien qui l'a rencontré à plusieurs reprises sur le terrain. Tournant en 2020 La page Facebook de la NOC abonde de vidéos mettant en scène le patron de la NOC sur les sites pétrolier et gazier, au plus près des travailleurs et des populations. C'est aussi sur ce canal privilégié qu'il distille ses critiques vis-à-vis de la classe politique en place. « Un autre Sanalla est apparu en 2020 », précise Jalel Harchaoui, expert de la Libye à l'ONG Global Initiative Against Transnational Organized Crime. À l'époque, la Libye vient de connaître sa troisième guerre civile. Le patron de la NOC, avec le soutien tacite des États-Unis, propose que les pétrodollars libyens soient stockées dans un compte de la NOC et non plus dans celui de la Banque centrale. D'une part, pour rassurer le camp de l'Est libyen qui bloquait depuis de longs mois les installations pétrolières afin de réclamer une meilleure répartition des richesses. D'autre part, parce que Sanalla accuse le patron de la Banque centrale de détournements massifs de fonds. « La communauté internationale était complètement pour un rôle financier, donc extrêmement politique, qui serait joué par Sanalla », décrypte Jalel Harchaoui. Mais cette transformation-là est stoppée net par le Premier ministre libyen actuel, à son arrivée en mars 2021. Abdelhamid Dbeiba le businessman, qui veut avoir un œil sur tous les circuits financiers libyens réinstaure un ministère du Pétrole, confié à un ennemi personnel de Mustafa Sanalla. De quoi parasiter l'action du patron de la NOC « En terme de visibilité, de capacité à aller négocier des transactions avec Total comme il l'avait fait en février 2018, tout cela n'est plus possible, explique Jalel Harchaoui. Tout ce qui est politisé, prise de décision stratégique, il n'a plus du tout l'autonomie qu'il avait autrefois », conclut le spécialiste de la Libye. L'homme qui souhaitait préserver son institution des soubresauts politiciens a-t-il été contraint de s'y frotter ; ou bien a-t-il cédé à ses sirènes ? Difficile de trancher. Ce qui est certain, c'est que le technicien ultra-compétent est toujours là. Et qu'à 90 dollars le baril ce 4 février, tout le monde a encore besoin de lui.

Slightly Restrained Podcast
Episode #001: Not So Quiet on the Eastern Front (Ukraine, Libya & Ethiopia w/ Michael Kofman & Jalel Harchaoui)

Slightly Restrained Podcast

Play Episode Listen Later Jan 11, 2022 85:16


In today's episode, Dr. Samuel Ramani and Kyle Walter talk about the ongoing situation between Ukraine & Russia, the postponement of elections in Libya, as well as the latest from the crisis in Ethiopia.Timestamps:00:45 The threat of a Russian Invasion of Ukraine16:05 Interview with Michael Kofman, Director, Russia Studies @ CNA27:38 Postponement of Libyan Elections38:45 Interview with Jalel Harchaoui, Senior Fellow, GI-TOC & Libya Analyst55:42 On the crisis in Ethiopia1:07:25 Wins & Losses1:16:13 Sam's Take

Invité Afrique
Élections en Libye: «Repousser sans revisiter le cadre juridique serait une plaisanterie», estime J. Harchaoui

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 3, 2022 8:08


C'était promis juré, les Libyens devaient élire leur nouveau président le 24 décembre dernier. Mais finalement, il n'y a pas eu d'élection. Et aujourd'hui, le Parlement de Tobrouk est incapable de fixer une nouvelle date, au grand dam de la communauté internationale qui demande aux Libyens de « préserver la dynamique » en faveur de ce scrutin. Alors, les Libyens voteront-ils en 2022 ? Jalel Harchaoui est spécialiste de la Libye et chercheur à l'ONG Initiative Globale, basée à Genève. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

On the Middle East with Andrew Parasiliti, an Al-Monitor Podcast
Maghreb Analyst Jalel Harchaoui: Turkey could find itself fighting Libyans in Tripoli in the wake of cancelled elections

On the Middle East with Andrew Parasiliti, an Al-Monitor Podcast

Play Episode Listen Later Dec 28, 2021 27:51


Libya was supposed to hold elections on December 24 that were meant to help the war wracked North African nation move on the path of stability and national reconciliation. But continued rivalries between numerous factions exacerbated by foreign meddling forced a cancellation. North Africa expert Jalel Harchaoui describes what's at stake.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Les matins
Libye : de l'ingérence occidentale à l'instabilité chronique. Avec Rony Brauman et Jalel Harchaoui

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 17, 2021 120:46


durée : 02:00:46 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .

The Global Agora
Will elections in Libya discredit the concept of democracy?

The Global Agora

Play Episode Listen Later Nov 21, 2021 28:00


Presidential and legislative elections in Libya should take place on December 24th. While we read headlines about candidates such as Saif Gaddafi, the problems run deeper. At least according to Jalel Harchaoui who is a Senior Fellow at the Global Initiative against Transnational Organized Crime where he concentrates his work on North Africa. He emphasizes that the legal framework for the upcoming elections is weak and it may lead to various challenges, including violent clashes, that will undermine the concept of liberal democracy in Libya. We also talked about why people like Saif Gaddafi or Khalifa Haftar are running and why Europe seemingly doesn't care about the suffering of Libyans. Listen to our conversation. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/andrej-matisak/message

Les enjeux internationaux
En Libye, qui souhaite vraiment l'élection présidentielle de décembre ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Oct 22, 2021 11:55


durée : 00:11:55 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Entretien avec Jalel Harchaoui, chercheur spécialiste de la Libye pour l'ONG Initiatives Globales à Genève. - invités : Jalel Harchaoui spécialiste de la Libye, attaché supérieur de recherches à l'Initiative mondiale, à Genève, ancien chercheur à l'Institut des relations internationales de Clingendael, aux Pays-Bas

Décryptage
Décryptage - Libye: 10 ans après la mort de Mouammar Kadhafi, que reste-t-il de son héritage?

Décryptage

Play Episode Listen Later Oct 20, 2021 19:30


Il y a 10 ans, disparaissait Mouammar Kadhafi. Le 20 octobre 2011, dans le sillage du Printemps arabe, le dirigeant libyen, alors en fuite, était capturé par des combattants près de Syrte, dans le nord du pays, avant d'être exécuté et son corps exposé dans un marché. La mort de Mouammar Kadhafi, facilitée par une intervention internationale controversée sous l'égide de l'OTAN, marque la fin de 42 ans de règne autoritaire. Mais aussi le début d'une décennie de chaos, de violences et de divisions dont le pays peine encore à se relever. 10 ans après, que reste-t-il du kadhafisme ? L'ombre du «guide» continue-t-elle de peser, en silence, sur la Libye ? Le clan Kadhafi peut-il jouer un rôle dans les élections à venir, la présidentielle prévue le 24 décembre 2021 et les législatives de janvier 2022 ?  Décryptage avec : - Virginie Collombier, professeure à l'Institut universitaire de Florence, spécialiste de la Libye.  - Jalel Harchaoui, chercheur, spécialiste de la Libye au sein du think tank Global Initiative à Genève.  

Cultures monde
Table ronde d'actualité internationale : 2eme Conférence de Berlin : la Libye sur le chemin de la paix ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 25, 2021 58:21


durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Retour de Côte d'Ivoire suite à l'arrivée de l'ancien président Laurent Gbagbo après 10 ans d'absence. Puis, direction Berlin où se déroule une nouvelle conférence sur le cas libyens. Le pays sera-t-il stabilisé d'ici aux élections ? - réalisation : Vincent Abouchar, François Richer - invités : Tanguy Berthemet Journaliste au service international du Figaro; Marc Semo correspondant diplomatique du Monde; Jalel Harchaoui spécialiste de la Libye, attaché supérieur de recherches à l'Initiative mondiale, à Genève, ancien chercheur à l'Institut des relations internationales de Clingendael, aux Pays-Bas; Virginie Collombier professeur à l'Institut universitaire européen (European University Institute) de Florence

Signal sur bruit
Parcours de veille : Jalel Harchaoui, le respect des sources

Signal sur bruit

Play Episode Listen Later Jun 9, 2021 39:46


Aujourd'hui dans Signal sur bruit, j'ai le plaisir de recevoir Jalel Harchaoui, chercheur à l'Initiative globale contre le crime organisé et spécialiste de la Libye. Avec lui nous allons poursuivre cette série consacrée aux pratiques de veille des chercheurs et à la manière dont ils articulent leur veille avec leurs travaux de recherche. Dans cet épisode, nous aborderons plus spécifiquement la question des sources et notamment des sources primaires. Pour Jalel Harchaoui, au-delà des éléments d'étude que l'on peut retrouver sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, les relations humaines qu'il entretient avec ses sources, ses témoins sont essentielles. C'est en construisant un lien respectueux avec les témoins, les acteurs locaux qu'il peut bénéficier d'une information riche et dont les points de vue divers éclairent les différents angles des problématiques qu'il aborde.Crédits musiques : Nightwalk (Airtone) ● DJ Muxol ● L'homme de Tripoli (Babx) ● Ya Bladi Hobik Mually (Alhan Libiyya)

In Extenso
Les printemps arabes et le conflit israélo-palestinien

In Extenso

Play Episode Listen Later May 27, 2021 23:53


L'actualité, dans la région dite MENA — Moyen-Orient et Afrique du Nord — est aujourd'hui dominée par la résurgence du conflit israélo-palestinien. Un conflit qui a longtemps été au centre de toutes les attentions, mais qui, ces dix dernières années, a été quelque peu éclipsé par le phénomène dit des printemps arabes.Les révoltes qui ont secoué le monde arabe à partir de 2010, et qui ont conduit à des bouleversements considérables — en Algérie, en Tunisie, en Libye, en Égypte, au Liban, au Yémen, en Syrie, en Irak et dans bien d'autres pays encore — ont montré toute la vitalité de sociétés que l'on avait tort de croire fatalistes et soumises aux régimes dictatoriaux en place. Ces révoltes procèdent de dynamiques complexes — sociales, politiques, parfois ethniques ou religieuses ; mais elles ont toutes, en commun, une prise de conscience par les populations de la possibilité de remettre en cause un statu quo devenu insupportable. Quelles ont été les causes, les mécanismes et les résultats des printemps arabes ? Quel a été, et quel est aujourd'hui, leur impact sur la confrontation israélo-palestinienne ? Et comment cette confrontation est-elle perçue aujourd'hui dans un monde arabe en pleine mutation ?Pour en parler, nous accueillons aujourd'hui trois chercheurs membres du Panel International sur la sortie de la violence : Marie Kortam, chercheure associée à l'Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales ; Mohamed-Ali Adraoui, Senior Fellow au Middle East Institute de l'Université nationale de Singapour ; et Jalel Harchaoui, Senior Fellow à la Global Initiative against Transnational Organized Crime."Les printemps arabes et le conflit israélo-palestinien" est une série In extenso produite par The Conversation France. Retrouvez les autres épisodes sur le site de The Conversation ou sur les plateformes de podcasts.Conception, Grégory Rayko. Production Romain Pollet. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Invité Afrique
Invité Afrique - Mort d'Idriss Déby: «Il n'y a pas de complot du maréchal Haftar mais un excès d'indifférence»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 11, 2021 9:48


Au Tchad, trois semaines après la mort d'Idriss Déby sur un champ de bataille, beaucoup s'interrogent sur le rôle des Libyens du maréchal Haftar et des Russes de Vladimir Poutine dans l'offensive rebelle qui a été fatale au président tchadien. Y a-t-il eu un complot de Benghazi et de Moscou contre Ndjamena ? Y a-t-il eu aussi la volonté d'affaiblir Paris ? Et pourquoi Paris n'a pas riposté ? Jalel Harchaoui est chercheur à l'ONG Initiative globale, basée à Genève. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous qu’il y a un lien entre la fin de la guerre civile libyenne il y a un an et la mort d’Idriss Déby il y a trois semaines, le 19 avril 2021 ? Jalel Harchaoui : Tout d’abord, il y a un lien avec la Libye, c’est sûr. Il se traduit par l’équipement plus lourd, plus riche, plus efficace de ce groupe rebelle tchadien qui est entré dans le territoire du Tchad le 11 avril. Pourquoi y-a-t-il un lien avec la fin [de la guerre civile libyenne, NDLR] ? C’est vrai qu’à partir du mois de juin 2020, les principales brigades du maréchal Haftar ont été expulsées de force par le gouvernement reconnu internationalement de Tripoli, aidé évidemment par la Turquie et les supplétifs syriens. Il y a eu donc une espèce de reculade, un retrait qui s’est fait. Et à partir de là, le maréchal Haftar a commencé à ressentir des difficultés financières, politiques. Donc, à partir de là, il y a eu des tensions qui ont commencé entre des acteurs comme les mercenaires tchadiens et les différentes brigades du centre de la Libye et du sud-ouest de la Libye du maréchal Haftar. Et c’est dans ces circonstances-là que le groupe tchadien rebelle, qui s’appelle Fact [Front pour l’alternance et la concorde au Tchad, NDLR], a décidé d’entrer, de procéder à une incursion militaire sur le territoire tchadien. Donc, certaines activités illicites que pratiquait ce groupe tchadien ont repris de la valeur aux yeux des brigades de Haftar et donc, ça explique une grande partie des tensions qui ont pu exister entre les deux anciens associés. Ce qui veut dire que, depuis la fin de la guerre civile libyenne, depuis juin 2020, le maréchal Haftar n’avait plus besoin des mercenaires tchadiens du Fact. Et quand les rebelles du Fact ont pénétré à l’intérieur du Tchad début avril, avaient-ils le soutien politique et militaire du maréchal Haftar ? Absolument pas. Le seul véritable agenda du maréchal Haftar, c’est sa survie politique. Mais ses relations par exemple avec [Idriss] Déby étaient mauvaises, pas parce qu’il était trop dans un sens ou dans l’autre, mais surtout parce que Haftar était indifférent aux conséquences de ses propres actions en Libye sur les territoires avoisinants. Donc, il n’y a pas du tout un complot du maréchal Haftar, au contraire, il y a un excès d’indifférence. Et qu’en est-il des paramilitaires russes du groupe Wagner qui sont aux côtés du maréchal Haftar. Est-ce qu’ils ont pu jouer un rôle dans l’entrée des rebelles du Fact sur le territoire tchadien ? Je sais que c’est une théorie qui a été avancée par certains, notamment l’ambassadeur américain auprès de la Libye, Richard Norland. Mais c’est une analyse que je trouve complètement farfelue, parce qu’elle n’est pas du tout soutenue par des indices ou des choses observables. Il y a eu effectivement un phénomène de formation. Les équipements qui étaient fournis pour la plupart par les Émirats arabes unis sont devenues plus utiles et plus redoutables dans les mains des rebelles parce que, justement, les Russes étaient là pour les former. Mais il n’y a pas la preuve, et il n’y a aucune raison de le penser, d’un encouragement de la part des Russes pour précipiter cette incursion. Donc, si on vous suit, les rebelles du Fact ont attaqué le Tchad à l’insu du maréchal Haftar et de Vladimir Poutine ? Il ne faut pas dire à l’insu, parce qu’il ne faut pas penser que ce sont des idiots qui ne savent pas. Je retiens le concept d’indifférence. C’est-à-dire que les Russes se doutent bien qu’en formant ce groupe-là, ce groupe va poser des problèmes quelque part dans le futur. Est-ce que c’est dans six mois ou dans dix-huit mois ? Ils s’en fichent. Maintenant, en observant moi-même la Libye, j’ai vu par exemple que ce groupe de rebelles se repositionnait à partir du mois de mars 2021. J’étais au courant du fait qu’il y avait des tensions avec Haftar, avec certaines brigades en tout cas, j’étais au courant du fait qu’il y avait un déplacement du centre de gravité de ce groupe de plusieurs centaines de personnes, environ 1 000-1 200, qui était un peu plus au sud de la Libye [non loin du Tchad]. Donc, personne n’était complétement ignorant de ces petits déplacements et de ces changements d’attitude. Donc, un État, a fortiori une puissance mondiale comme la Russie, va le savoir. Mais encore une fois, la Russie n’est pas là pour aider le système français, par exemple, en Afrique. Elle n’est pas là pour aider un président tchadien qui est connu pour aller exactement à l’encontre de ses intérêts en République centrafricaine. Donc, ce n’est pas mère Teresa, la Russie. Elle n’est pas là pour aider les autres. Et les Français dans tout cela, pourquoi sont-ils intervenus militairement en février 2019 et pourquoi n’ont-ils rien fait le mois dernier ? Premièrement, on est beaucoup plus proche de l’élection présidentielle en France. Donc, se servir de l’opération Barkhane pour aller détruire un convoi, difficile à détruire de manière discrète, alors qu’il ne s’agit pas du tout de la mission de Barkhane, c’est politiquement difficile. L’autre source de difficultés supplémentaires, ce sont les incidents maliens, l’opération Barkhane, toujours la même, a quand même fait l’objet d’une controverse puisqu’il y a un événement qui a été décrit par la suite comme étant un mariage qui aurait fait l’objet d’un bombardement français.  L’affaire de Bounti, le 3 janvier 2021. Voilà. Donc, il y a encore une fois, une hypersensibilité par rapport à des aventures qui sortent du mandat officiel et étroit de l’opération Barkhane. Le faire comme ça, c’est politiquement difficile.

Invité du matin
Invité du matin - Libye: «L'armée d'Haftar est une force que personne ne peut contrôlée» selon Jalel Harchaoui

Invité du matin

Play Episode Listen Later Dec 28, 2020 7:12


Jalel Harchaoui, chercheur à l'institut initiative global et spécialiste de la Libye, revient sur la situation du pays et sur les enjeux auxquels les libyens vont devoir faire face dans un avenir proche. Il répond aux questions d'Arnaud Pontus.

Orient hebdo
Orient hebdo - Libye: des avancées politiques à la réunion de Tunis ?

Orient hebdo

Play Episode Listen Later Nov 27, 2020 19:30


Après le cessez-le-feu concédé à Genève par les belligérants, la réunion de Tunis est un espoir d’avancer sur le plan politique. Si la première semaine s’est conclue sans accord global, elle a acté des avancées notamment sur le plan des élections. Mais, la question des milices étrangères reste entière et la contestation populaire, observée ces dernières semaines, dans les grandes villes du pays, pourrait déboucher sur une reprise des combats. Analyse de Jalel Harchaoui, chercheur à l’Institut CLINGENDAEL à La Haye.

Les enjeux internationaux
Le dialogue inter-libyen : la théorie vs. la pratique

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Oct 29, 2020 11:15


durée : 00:11:15 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - L'ONU se félicite du cessez-le-feu "permanent" obtenu auprès des différentes parties libyennes. Mais pour qu'il y ait cessez-le-feu, il faut qu'il y ait feu à cesser, or les armes s'étaient tues en juin. Le vrai défi: trouver un accord politique, rappelle notre invité, le chercheur Jalel Harchaoui. - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Jalel Harchaoui Chercheur à l'Institut des relations internationales de Clingendael, Pays-Bas

Konflikt
Legoknektarnas återkomst

Konflikt

Play Episode Listen Later Oct 16, 2020 55:35


Konflikt försöker tränga igenom skuggorna till den ljusskygga verksamhet som innefattar legosoldater och privata militära företag, som dyker upp i allt fler konfliktområden nu. Medverkande: Thomas Roth, militärhistorisk expert på Armémuseum i Stockholm, Sergey Sukhankin forskare och expert på ryska privata militära företag, bland annat Wagnergruppen, Denis Korotkov, grävjournalist på den ryska oberoende ryska tidningen Novaja Gazeta, "Julijana", änka till stupad Wagnersoldat, Karine Ghazaryan, journalist på grävnätverket Bellingcat, "Mohammed", syrisk researcher och journalist, Jalel Harchaoui, Libyenexpert, Roland Strandberg, fd svensk kontraktör, Marcus Mohlin, expert på privata militära företag vid Försvarsmakten, Sean McFate, fd amerikansk legosoldat som idag undervisar vid Georgetown University. Programledare: Robin Olin robin.olin@sr.se Producent: Anja Sahlberg anja.sahlberg@sr.se Reportrar: Maria Georgieva, Tomas Thorén och Paloma Vangpreecha Inläsning: Jotiar Murad Tekniker: Joel Löf

Décryptage
Décryptage - Conflit en Libye: place à la négociation?

Décryptage

Play Episode Listen Later Oct 5, 2020 19:30


Une réunion consacrée à la Libye se tient, ce lundi 5 octobre 2020, en visioconférence en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Neuf ans après la chute du colonel Kadhafi, le pays est en proie à un conflit complexe dans lequel plusieurs pays étrangers sont impliqués. Mais, l’évolution ces derniers mois donne de l’espoir en vue d’une solution : levée du blocus pétrolier par le maréchal Khalifa Haftar, annonce de la démission du chef du gouvernement d’Union nationale Fayez al-Sarraj. La perspective d’élections générales est évoquée. Les deux camps à la tête du pays peuvent-ils s’entendre ? Quelle sera l’implication des puissances étrangères ? La rue peut-elle jouer un rôle alors qu’un mouvement de protestation contre la corruption commence à émerger en Libye ? Notre invité :- Jalel Harchaoui, chercheur à l’Institut des Relations Internationales Clingendael de La Haye.

Le Collimateur
La Libye des lambeaux

Le Collimateur

Play Episode Listen Later Sep 22, 2020 102:29


Cette semaine, le Collimateur se tourne vers la situation en Libye, dans ses récents développements mais aussi en remontant aux causes profondes de l’instabilité qui règne dans la région, grâce à Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye et chercheur à l’Institut Clingendael de La Haye. En compagnie d’Alexandre Jubelin, celui-ci évoque tout d’abord la structure de l’Etat libyen depuis sa création en 1945 (3:00), puis le coup d’Etat amenant à la prise progressive du pouvoir par Khadafi à partir de 1969 et le régime alors mis en place (13:30), et son évolution sur la scène internationale (20:00). Ils discutent ensuite l’émergence et la structure de la révolte en 2011 (30:00), puis le moment où celle-ci commence à glisser vers une guerre civile au sein de la rébellion (44:00). Ils abordent alors de la problématique de l’islamisme dans la situation libyenne, les attitudes que les analystes peuvent adopter face à la notion (55:00), de l’influence du coup d’Etat egyptien de 2013 sur la situation libyenne (1:02:00), et la figure et l’émergence du maréchal Haftar (1:05:00). Ils discutent enfin du rôle de la France dans la situation libyenne (1:14:00), puis les derniers événements depuis l’offensive du maréchal Haftar au printemps 2019 (1:23:30), et notamment l’implication de puissances étrangères aux côtés des différents partis du conflit, notamment la Turquie (1:28:30) et la Russie (1:34:00), avant de terminer par les perspectives de sortie (1:35:00). Extraits audio : - Muhamad Hasan : « Laïsh b’ta » ("Pourquoi tant de retard") - https://www.youtube.com/watch?v=yPJsr9i0M6I&feature=emb_title - Ahmad Alshafee, « Ya sharaena » ("Ô notre rue") - https://www.youtube.com/watch?v=87b-YIhnh9Y&feature=emb_title - The Beatles, « With a Little Help from my Friends » sur l’album « Yellow Submarine » (1967)

Invité de la mi-journée
Invité international - Libye: «La Tripolitaine va être très difficile à gouverner si Sarraj s'en va»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Sep 17, 2020 6:27


Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est plongée dans le chaos politique où deux autorités se disputent le pouvoir : le GNA, basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, et un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l’est et une partie du sud. Le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA) , Fayez al-Sarraj, tente depuis plusieurs années de reconstruire son pays, mais cet architecte de formation réputé indépendant s'est dit prêt à jeter l'éponge avant fin octobre, pour céder la place à un nouvel exécutif issu des pourparlers interlibyens. Les raisons de cette prise de décision avec Jalel Harchaoui, chercheur à l’Institut des Relations Internationales Clingendael de La Haye, aux Pays-Bas. 

National Council on U.S.-Arab Relations
Beyond the Proxy War: The Search for a Solution to the Crisis in Libya

National Council on U.S.-Arab Relations

Play Episode Listen Later Aug 18, 2020 89:24


On August 18, 2020, the National Council on U.S.-Arab Relations convened a discussion exploring dynamics in Libya titled "Beyond the Proxy War." Featured specialists included Mr. Jalel Harchaoui, Dr. Virginie Collombier, Mr. Jonathan M. Winer, Dr. William Lawrence, and Dr. John Duke Anthony.

LSE Middle East Centre Podcasts
Libya in 2020: The Region's Most Important Proxy War?

LSE Middle East Centre Podcasts

Play Episode Listen Later Jul 29, 2020 87:07


As the threat of further foreign military intervention looms over Libya, this webinar will explore the complicated relationships and tensions that exist amongst European states as well as actors such as Egypt, Turkey and Russia. The panel will also discuss the most important next steps to be taken by domestic and international actors to ensure a meaningful political settlement for Libyans. Jalel Harchaoui is a Research Fellow in the Conflict Research Unit at the Clingendael Institute. His work focuses on Libya, covering aspects such as the country’s security landscape and political economy. Jalel holds a master’s degree in Geopolitics from Paris 8 University. His doctoral research has focused on the international dimension of the Libyan conflict. A frequent commentator on Libya in the international press, he has published widely, including in Foreign Affairs, Lawfare, Politique Étrangère, Middle East Eye, and Small Arms Survey. Elham Saudi is the co-founder and Director of Lawyers for Justice in Libya (LFJL). She is a solicitor with expertise in human rights and international humanitarian law. She has advised a number of Libyan, European and international bodies in relation to the Libyan conflict. She is Visiting Professor at the Helena Kennedy Centre for International Justice and a former Associate Fellow in the International Law Programme at Chatham House. Join the conversation on Twitter using #LSELibya

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Tạp chí tiêu điểm - Libya: Trò nguy hiểm của Ankara hay nước cờ sai của Paris ?

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Jul 9, 2020 10:41


Quan hệ Pháp và Thổ Nhĩ Kỳ thời gian gần đây trở nên căng thẳng. Paris đặc biệt không ngừng lên án Thổ Nhĩ Kỳ can thiệp vào Libya. Tuy nhiên, theo một số nhà quan sát, hành động gây ầm ĩ của Pháp đối với Thổ Nhĩ Kỳ còn nhằm mục đích che giấu những thất bại chiến lược trong cuộc xung đột tại Libya. Libya : Nguồn cội của cuộc cãi vã Pháp – Thổ Đỉnh điểm của căng thẳng là ngày 01/07/2020, Pháp thông báo ngưng tham gia chiến dịch Sea Guardian của NATO giám sát việc thực thi lệnh cấm vận vũ khí đối với Libya. Paris phản đối thái độ im lặng của khối liên minh quân sự trước hành động được cho là « nguy hiểm », khi hải quân Thổ Nhĩ Kỳ cho chiếu ra-đa dẫn đường bắn nhắm vào tầu chiến Pháp trên biển Địa Trung Hải ngày 10/06/2020. Trước đó, Ankara và Paris đã có những lời qua tiếng lại gay gắt. Tổng thống Pháp khi tiếp đồng nhiệm Tunisia đã tố cáo Thổ Nhĩ Kỳ « chơi trò nguy hiểm », có một « chính sách ngày càng hung hăng và quyết đoán tại Libya ». Nguyên thủ Pháp còn lên án Ankara « Syria hóa » cuộc xung đột tại Libya. Thổ Nhĩ Kỳ đáp trả các cáo buộc của Paris khi ví nước Pháp là kẻ « đứng đầu trục xấu », chính sách của Pháp tại Libya là « mập mờ và không thể hiểu ». Theo quan điểm của tờ Financial Times, những cuộc tranh cãi này làm lộ rõ những rạn nứt trong lòng khối NATO, giữa những nước có can dự vào Libya và làm dấy lên nhiều nghi vấn về những gì Paris thật sự muốn tìm kiếm trong khu vực. Thời báo tài chính Anh cũng nhận thấy, căng thẳng giữa Pháp và Thổ Nhĩ Kỳ gia tăng nhiều kể từ khi Ankara quyết định can thiệp quân sự vào Libya, hỗ trợ cho chính phủ Tripoli, khiến các lực lượng của tướng Haftar chuốc lấy một chuỗi thất bại trong những tuần qua. Haftar : Paris đánh cược nhầm Từ lâu nay, Libya là « sàn đấu » giữa hai phe vũ trang đối lập : Một bên là phe thống chế Khalifa Haftar, thống trị ở phía đông cùng với Quân đội Quốc gia Libya (ANL) và bên kia là chính phủ Đoàn kết Dân tộc Libya (GNA) do ông Fayez al-Sarraj lãnh đạo ở phía tây. Phe thứ nhất được Nga, Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất, Ai Cập hậu thuẫn. Phe thứ nhì, về mặt chính thức, được quốc tế công nhận và đặc biệt có được sự hỗ trợ từ các đồng minh Qatar và Thổ Nhĩ Kỳ. Và trong cuộc chơi lớn này, Pháp là quốc gia châu Âu duy nhất ngầm ủng hộ tướng Haftar. Theo phân tích của một số báo chí Anh – Mỹ, Paris đã phạm ít nhất hai sai lầm về chiến lược trong hồ sơ này để rồi giờ đây rơi vào thế đơn độc chống Ankara. Trang mạng Slate của Mỹ bản tiếng Pháp, trong bài viết có tựa đề « Vai diễn thảm hại của nước Pháp tại Libya », không ngần ngại cho rằng trách nhiệm đầu tiên thuộc về ngoại trưởng Pháp Jean-Yves Le Drian. Sai lầm thứ nhất, theo như cách nói của ông Dominique Moisi, Viện Montaigne, trên tờ Les Echos, là Paris đã chọn nhầm « phe bại trận ». Khi tính toán cho những lợi ích kinh tế, nhất là cho ngành công nghiệp dầu lửa và an ninh đất nước, Pháp đã đánh giá quá cao vai trò của tướng Haftar. Paris cho rằng vị thống chế này là người của Abu Dhabi và trong nhãn quan của ngoại trưởng Pháp, Jean-Yves Le Drian, Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất (EAU) còn là « một đối tác lý tưởng. Họ giầu có, kỷ luật và cực kỳ quân sự hóa. Ngoại trưởng Pháp còn chia sẻ thái độ không khoan dung của EAU, cũng như của Ai Cập, đối với Hồi giáo cực đoan và chủ nghĩa dân túy Hồi giáo », theo như phân tích của nhà nghiên cứu Jalel Harchaoui, Viện Quan Hệ Quốc Tế Hà Lan. Vẫn theo nhà nghiên cứu Hà Lan này, « tổng thống Macron, vốn không nắm rõ về tình hình khu vực, đã đi theo chân vị ngoại trưởng của mình. Kết quả là, tuy nước Pháp không trực tiếp tham chiến bên cạnh tướng Haftar, trái với những gì Thổ Nhĩ Kỳ cáo buộc, quả thật là Paris đã phủ một lớp áo phương Tây và ngoại giao cho Haftar. Đấy mới là điều thiết yếu ! » Chính vì những lợi ích kinh tế và an ninh, Paris đã có những lập trường mập mờ. Trên danh chính ngôn thuận, với tư cách là thành viên thường trực Hội Đồng Bảo An Liên Hiệp Quốc, Pháp phải tỏ ra ủng hộ chính phủ Đoàn Kết Dân Tộc Libya (GNA), do ông Fayez al Sarraj lãnh đạo, phe đối thủ của tướng Haftar. Đây chính là điểm mâu thuẫn khó chấp nhận, theo như nhận xét của ông Didier Billion, chuyên gia Viện Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược, trên kênh truyền hình Euronews: « Tôi e rằng kiểu mâu thuẫn này sẽ làm tê liệt vai trò của nước Pháp tại Libya, bởi vì Pháp đã thật sự không biết chọn phe, thật sự không biết đưa ra những sáng kiến cần thiết. Dĩ nhiên, một trong những mục tiêu của ông Macron đó là tìm cách tập hợp lại toàn bộ các bên chủ chốt. Nhưng rủi thay, ông ấy hay để cho sự kiêu ngạo lấn át, nên thường đưa ra các sáng kiến một cách đơn độc, mà không tham khảo các đối tác châu Âu và khối NATO. Kết quả là giờ đây chính nước Pháp không còn trong thế ít nhất trong một trạng huống nào đó có thể gây áp lực thật sự đối với những tiến triển tại Libya. » Thổ Nhĩ Kỳ : Nước cờ bị bỏ quên ở Địa Trung Hải Điểm sai lầm thứ hai, gây ngạc nhiên không ít cho giới phân tích là sự « mù quáng » của Quai d’Orsay (trụ sở của bộ Ngoại Giao Pháp), khi bỏ lơ yếu tố « Thổ Nhĩ Kỳ ». Trang mạng Slate thắc mắc: làm thế nào với một mạng lưới các nhà ngoại giao xuất sắc có mặt tại Bruxelles, Ankara và ngay cả trong dàn lãnh đạo Tổng Cục An Ninh Đối Ngoại (DGSE), nước Pháp đã không biết rằng từ năm 2011, chính phủ Thổ Nhĩ Kỳ, mang tư tưởng Hồi Giáo – Chủ Nghĩa Dân Tộc, đã gắn kết hồ sơ Libya với vấn đề đông Địa Trung Hải ? Tham vọng tái lập một đế chế Ottoman như thuở xưa là chuyện hiển nhiên, nhưng hồ sơ năng lượng đối với Ankara còn là vấn đề sống còn. Việc dự án lắp đường ống dẫn khí đốt của liên minh bốn nước Chypre, Hy Lạp, Israel và Ý, cho phép xuất khẩu 16 tỷ m3 khí ga sang châu Âu, được hình thành đã khiến Thổ Nhĩ Kỳ lo ngại và cảm thấy bất an. Đối với Ankara – cũng như đối với Matxcơva – đây không chỉ là một nguồn thu tài chính, mà còn là vấn đề an ninh, cũng như là những công cụ gây áp lực địa chính trị hiệu quả. Đà tiến như vũ bão của Quân đội Quốc gia Lybia của tướng Haftar về Tripoli là cơ hội vàng để Thổ Nhĩ Kỳ tăng cường sự hiện diện tại Libya và giành quyền khai thác khí đốt trên vùng biển phía Đông Địa Trung Hải. Chuyên gia Didier Billion giải thích : « Thế nên, Thổ Nhĩ Kỳ cảm thấy bị đe dọa và bị gạt ra ngoài. Chính vì thế vào tháng 11/2019, đã có một cuộc họp giữa hai lãnh đạo Thổ Nhĩ Kỳ và Libya, đúc kết việc vạch ranh giới các vùng lãnh thổ lãnh hải, cho phép Thổ Nhĩ Kỳ có được một vai trò quan trọng trong việc thăm dò dầu khí tại khu vực. Nhưng đổi lại, người dân Lybia, đúng hơn là những người ủng hộ chính phủ Đoàn Kết Dân Tộc Libya (GNA), được quốc tế công nhận, sẽ có được sự hỗ trợ quân sự của Thổ Nhĩ Kỳ. Chính sự tranh giành về nguồn dầu khí tại vùng biển phía đông Địa Trung Hải này đã thúc đẩy nhanh hơn nữa chính sách can thiệp của Thổ Nhĩ Kỳ vào Libya. » Phản đối Ankara, « Paris đơn thương độc mã » Việc Thổ Nhĩ Kỳ ồ ạt gởi quân và trang thiết bị quân sự, bất chấp lệnh cấm vận và những cam kết của nước này tại hội nghị quốc tế cho tương lai Libya hồi tháng Giêng năm 2020 ở Berlin, đã nhanh chóng làm thay đổi cục diện. Pháp ngộ ra rằng « Haftar đã rơi vào thế bị động và giờ không còn giá trị gì nữa. Người Pháp cảm thấy bối rối, bởi vì một lần nữa họ phạm phải một sai lầm. Trước sai lầm này, họ phải biện minh và tố cáo Thổ Nhĩ Kỳ », theo như một phân tích của một nhà ngoại giao châu Âu với Financial Times. Paris ngỡ ngàng nhận ra rằng việc điều khiển Haftar theo kiểu chính sách châu Phi hậu thực dân giờ là điều không thể. Chiến lược dùng Haftar như một quân bài để chống quân thánh chiến tại Bắc Phi xem như cũng thất bại. Chỉ có điều, vì đơn phương hành động nên những chỉ trích này của Paris giờ khó kiếm được sự đồng tình. Lên án Ankara vi phạm lệnh cấm vận, nhưng liệu Paris có thể công khai tố cáo Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất, Ai Cập hay Nga cung cấp vũ khí cho Haftar hay không, khi mà chính bản thân Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất còn là một khách hàng quan trọng cho ngành công nghiệp vũ khí của Pháp ? Chuyên gia Billion phê phán: « Ở đây có một chút gì đó đạo đức giả bởi vì chúng ta biết rất rõ là nhiều cường quốc cung cấp vũ khí cho nhiều phe khác nhau tại Libya, bất chấp nghị quyết của Liên Hiệp Quốc. Thổ Nhĩ Kỳ đúng là có cung cấp vũ khí cho Libya, nhưng Thổ Nhĩ Kỳ chưa hẳn là quốc gia duy nhất làm việc này. » Vẫn theo chuyên gia Billion, trong hồ sơ này, nước Pháp bị cô độc. NATO tuy thông báo mở điều tra, nhưng sẽ khó đưa ra một lập trường dứt khoát như mong muốn của Paris, vì hết 2/3 số thành viên trong khối này đã không ủng hộ Pháp: « NATO hiện đang trong một thế khó xử: Tổ chức này một mặt không thể không tỏ tình liên đới với Pháp, nhưng mặt khác, họ cũng không thể nào công khai lên án Thổ Nhĩ Kỳ. Tôi cho rằng ủy ban điều tra sắp được thành lập để tìm hiểu về các sự cố tại Libya đương nhiên sẽ làm công việc của mình, nhưng công việc này có nguy cơ mất nhiều thời gian, và NATO cũng sẽ không dứt khoát được lập trường của mình trong những ngày sắp tới. Điều này gần như là chắc chắn. » Dẫu sao trong cuộc cãi vã này, nước Pháp vẫn còn một điều an ủi là Đức, Ý và Tây Ban Nha cũng có cùng một quan điểm : « Không muốn biên giới phía nam của châu Âu nằm trong tầm kiểm soát của Thổ Nhĩ Kỳ », theo như kết luận của tướng Dominique Trinquand, chuyên gia về các vấn đề quân sự và cũng là cựu trưởng phái bộ quân sự Pháp bên cạnh Liên Hiệp Quốc, với đài RFI !

Siyaset
Libya - What are the stakes and what will happen to Sirte?

Siyaset

Play Episode Listen Later Jul 1, 2020 51:33


Jalel Harchaoui - a research at the Clingendael institute at The Hague - gives valuable insights into who the main actors are in Libya, what they want and how likely it is that we are going to continue to see an escalation.

Sputnik France
[DÉSALLIANCES] La défaite d’Haftar devant le « sans-faute » turc en Libye

Sputnik France

Play Episode Listen Later Jun 15, 2020 38:56


Le constat est sans appel pour Jalel Harchaoui, chercheur à l’Institut des Relations Internationales Clingendael de La Haye: la bataille de Tripoli sonne le glas pour Haftar, la partie Est du pays est dorénavant menacée par le GNA de Sarraj et son allié turc. Dans ce nouveau Désalliances, ce spécialiste de la Libye analyse le chaos actuel sur le terrain et envisage les prochaines séquences de cette mini guerre mondiale.

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Tạp chí tiêu điểm - Libya : Đấu trường cho lính đánh thuê Nga – Thổ

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Jun 11, 2020 10:28


Sau hơn một năm vây hãm thành Tripoli bất thành, ngày 06/05/2020, Quân đội Quốc gia Libya (ANL) của tướng Khalifar Haftar đã để cho các lực lượng ủng hộ Chính phủ Đoàn kết Dân tộc Libya (GNA), được quốc tế công nhận, chiếm lại được thành trì cuối cùng. Sự kiện cho thấy rõ Libya đang dần trở thành một sàn đấu mới cho lính đánh thuê giữa Nga và Thổ Nhĩ Kỳ. Nhật báo Pháp Le Figaro ngày 30/05/2020 có bài chạy tựa nhận định « Tại Libya, Thổ Nhĩ Kỳ ở phía Tây, Nga ở phía Đông ». Bởi vì từ năm 2014, đất nước Libya gần như bị xẻ làm hai : Đông Libya, khu vực có nhiều giếng dầu là do Quân đội Quốc gia Libya (ANL) của tướng Haftar kiểm soát. Còn phía Tây của Libya nằm dưới quyền cai quản của Chính phủ Đoàn kết Dân tộc Libya(GNA), do ông Faiez Sarraj lãnh đạo, được quốc tế công nhận. Tháng 4/2019, tướng Haftar bác bỏ dự án hòa giải quốc gia, dưới sự chủ trì của Liên Hiệp Quốc, lấy cớ đánh đuổi các nhóm dân quân Hồi giáo cực đoan, mở đợt chiến dịch quân sự Tây tiến nhằm chiếm thành Tripoli. Nếu như đợt tiến công mà ông cho là « chớp nhoáng » này đã bị giậm chân tại chỗ từ hơn một năm qua, thì cuộc đọ sức giữa ANL và GNA đã nhanh chóng bị quốc tế hóa. Chuyên gia Virginie Collombier, Viện Châu Âu tại Florence trên đài RFI tóm lược tình hình : « Đúng là cả hai phe, lực lượng vũ trang của Haftar và chính phủ Tripoli cùng với các đồng minh của họ đã có được một sự ủng hộ đáng kể. Phe chính phủ Tripoli thì có Thổ Nhĩ Kỳ, còn phía Haftar thì có sự ủng hộ từ Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất, Ai Cập và Nga. Trong suốt mấy tháng gần đây, các chiến dịch can thiệp quân sự từ bên ngoài đã tăng tốc. Thế nhưng, bất chấp sự hỗ trợ cực kỳ to lớn từ nhiều nước đỡ đầu, Haftar hứng chịu một chuỗi thất bại quan trọng những tuần qua, trong hai tháng 4-5. Giờ đây, ông ta buộc phải thoái lui, không còn khả năng tiến hành các chiến dịch quân sự dữ dội để chiếm thành phố Tripoli như ông ta từng làm được trong suốt những tháng trước đó. Tình hình hiện tại tương đối yên ắng, các cuộc xung đột dữ dội ở Tripoli cũng lắng xuống và nhất là ông Haftar giờ trong thế yếu » Lính đánh thuê Wagner : Từ Syria đến Libya Cuộc chiến này không đơn thuần là một cuộc đối đầu giữa hai nhân vật có thế lực tại Libya, mà nó còn phản ảnh một cuộc đọ sức kiểu mới giữa Nga và Thổ Nhĩ Kỳ, sau mặt trận Syria, thông qua hình ảnh những người lính đánh thuê : Một cuộc chiến ủy nhiệm. Về mặt chính thức, Matxcơva luôn phủ nhận có sự hiện diện của người Nga chiến đấu bên cạnh tướng Haftar và tỏ lập trường ủng hộ chính phủ GNA, được quốc tế công nhận. Chỉ có điều như những con gấu Nga, mỗi bước đi đều để lại dấu vết. Từ việc bị cài bẫy đánh bom phải bỏ mạng tại một vùng ngoại ô của Tripoli cho đến những biểu ngữ bài người Hồi Giáo, kèm theo hình ảnh hình chữ thập của Đức Quốc Xã trên tường những ngôi đền bị cháy rụi. Wagner – một nhạc sĩ lừng danh dưới thời Đức Quốc Xã, là tên được đặt cho hãng chuyên cung cấp lính đánh thuê do một cựu lãnh đạo tình báo Nga, ông Dmitri Outkine, vốn thân cận với điện Kremlin thành lập. Mô hình chiến đấu này đã được điện Kremlin thử nghiệm thành công dưới hình thức tham chiến trên thực địa mà không cần huy động đến binh sĩ thường trực, nay cũng đang được Nga tiếp tục « xuất khẩu » sang Libya. Sử gia Pierre Vermeren, giáo sư lịch sử đương đại trường Đại học Paris Pantheon – Sorbonne 1 trên đài phát thanh France Inter nhận định : « Trong tất cả các cuộc xung đột mà Nga dấn thân kể từ khi chế độ Liên Xô chấm dứt, người ta thấy xuất hiện lực lượng bán quân sự này của Nga, dù rằng đôi khi khó biết được quốc tịch thật sự của họ. Nhưng bất kể là gì, những người này được Matxcơva thuê bởi vì như vậy sẽ kín đáo hơn, điều này cho phép chiến đấu tại những địa bàn mà Nga không cần phải trực tiếp can dự. Giờ người ta còn thấy là Haftar còn có ý định tuyển dụng cả một số lính đánh thuê ở những xứ nói tiếng Anh như Nam Phi chẳng hạn, thậm chí các quân nhân người Ả Rập ở Trung Đông, hay cả Ai Cập ». Có bao nhiêu lính đánh thuê Nga chiến đấu cho Haftar ? Trong một báo cáo gởi đến Hội Đồng Bảo An Liên Hiệp Quốc, các chuyên gia ước tính trong tháng 5/2020, có khoảng 1.200 lính đánh thuê Nga đến hỗ trợ cho Haftar. Số người này đôi khi còn đảm cả việc thao tác hệ thống tên lửa phòng không Pantsir, một thiết bị quân sự Nga nhưng do Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất cung cấp. Thổ Nhĩ Kỳ : « Núi lửa nổi giận » Nhưng sự tham chiến có quy mô lớn lính đánh thuê của Wagner bên cạnh Haftar tại một số khu vực ở Tripoli đã dẫn đến việc phe chính phủ GNA của ông Sarraj phải vội vã cầu viện đến Thổ Nhĩ Kỳ. Ankara mở chiến dịch « Núi lửa nổi giận », ồ ạt đưa quân và trang thiết bị quân sự. Tạp chí Le Point đưa ra con số một binh đoàn viễn chinh gồm 500 sĩ quan, binh sĩ và cố vấn quân sự, bên cạnh đó còn có từ 5.000 lính đánh thuê. Tuy nhiên, theo sử gia Pierre Vermeren, con số này còn cao hơn nhiều nằm trong khoảng từ 7 – 8 ngàn người. « Đó là những lính đánh thuê đến từ Syria và họ biết cách đánh trận. Họ được trả 2.000 euro/tháng, rất có thể bằng nguồn tài trợ từ Qatar. Nhưng bên cạnh số lính đánh thuê đó, còn có khoảng hàng ngàn binh lính quân đội Thổ Nhĩ Kỳ, cùng với các trang thiết bị, tuy là đến từ từ nhưng một cách chắc chắn (…) Đúng là trong lúc châu Âu phải đối phó với dịch bệnh, Nga đã tận dụng cơ hội để triển khai một số lượng quan trọng các phương tiện nhưng không nhiều bằng Thổ Nhĩ Kỳ. Người Nga cũng gởi thiết bị bay điều khiển từ xa, gởi lính đánh thuê. Rất có khả năng họ gởi cả cố vấn quân sự, thậm chí là gần đây họ còn gởi cả chiến đấu cơ khi nhận thấy bị mất thế cân bằng. Thật ra là đã quá trễ, vòng vây đã bị phá vỡ. » Drones Anka-S của Thổ đối đầu Pantsir Nga là những hình ảnh người ta thấy được do phe GNA đưa ra. Những chiếc drone do hãng nơi con rể tổng thống Erdogan làm việc cung cấp cho Tripoli. Theo báo Le Point, cuộc phản công Tripoli đã được Ankara lên kế hoạch tỉ mỉ từ tháng 11/2019. Từ việc xây dựng đường băng, cung cấp đạn dược bằng đường biển, đầu tư nguồn nhân lực cho quân đội quốc gia, dân quân tự vệ… Về điểm này, ông Jean-Sylvestre Mongrenier, Viện Thomas More giải thích : « Những gì Thổ Nhĩ Kỳ làm tại Libya chính là những gì Nga đang làm ở Syria. Người ta từng nghĩ rằng đó chẳng qua là một trò giải trí, một đòn thâm hiểm từ chế độ Erdogan nhưng người ta cũng quên rằng đó còn là cả một đội quân quốc gia chứ không phải là bộ binh Thổ » Nhờ vào nguồn viện trợ quân sự này, phe chính phủ Tripoli cùng với đồng minh Thổ đã lần lượt phá vỡ vòng vây, giáng cho ANL những thất bại cay đắng bắt đầu là căn cứ không quân Al Watyah mà Haftar kiểm soát từ năm 2014, rồi đến các vùng ngoại ô chiến lược của Tripoli. Phe ANL vừa đánh vừa thoái lui rút dần về phía đông cho đến ngày Nga phải cho triển khai 8 chiến đấu cơ Mig-29 và Su-24 tại Al-Juffra nhằm chặn đà tiến của GNA và đồng minh Thổ Nhĩ Kỳ. Nga – Thổ phân chia lãnh thổ ? Câu hỏi đặt ra : Trong thế tương quan lực lượng này, Nga dẫu sao cũng là một cường quốc quân sự có thể dễ dàng huy động lực lượng để đối phó nhưng lại tỏ ra án binh bất động trong những ngày qua ? Ông Jalel Harchaoui, chuyên gia về Libya, Viện Quan Hệ Quốc Tế Hà Lan ở La Haye, trên đài RFI nhận định : « Bởi vì còn có một tác nhân quan trọng thứ ba tại Libya, đơn độc một mình gần như trong vòng 14 – 15 tháng qua : Đó là Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất. Quốc gia này đã đổ ra biết bao nhiêu tiền của, và nhất là có một mạng lưới ngoại giao rộng lớn biến họ gần như là một siêu sao tại các thủ đô phương Tây, đến mức mà cả Washington lẫn Paris đều không dám chỉ trích họ. Chính Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất là quốc gia đầu tiên tiến hành các chiến dịch can thiệp quân sự bất hợp pháp ngay từ tháng 4/2019 bằng các cuộc không kích thường xuyên tại vùng Tripoli (…) Những hành động này của Các Tiểu Vương Quốc Ả Rập Thống Nhất, nước Nga biết rõ là không thể nào kiểm soát được, nhất là ở mức độ tài chính, cung cấp hậu cần, vũ khí kể cả quyết định chiến lược… Tất cả những điều đó đã được Abu Dabi thúc đẩy đến cùng và Nga hiểu rõ là họ không thể kiểm soát ». Câu hỏi lớn nhất đặt ra hiện nay là liệu các lực lượng vũ trang của chính phủ Tripoli cùng với đồng minh Thổ Nhĩ Kỳ có tiếp tục chiến dịch Đông tiến hay không ? Câu trả lời dường như là « Không ». Việc Nga điều chiến đấu cơ đến Al-Juffra rất có thể là một lời cảnh báo, đánh dấu một « lằn ranh đỏ » không nên vượt qua. Theo dự đoán của giới quan sát, kịch bản khả thi nhất cho cuộc đối đầu Nga – Thổ hiện nay là Libya có nguy cơ trở thành một « cuộc xung đột bị đóng băng ». Nhà nghiên cứu Wolfram Lacher, Viện Quan Hệ Quốc Tế và An Ninh của Đức được Le Monde trích dẫn từng viết rằng « một chính phủ thống nhất rất có thể kết thúc bằng việc tìm cách xua đuổi mọi sự hiện diện quân sự nước ngoài ». Do vậy, vì những lợi ích kinh tế, ảnh hưởng chính trị và tham vọng địa chính trị « Nga và Thổ Nhĩ Kỳ tốt hơn hết là đóng băng cuộc xung đột hơn là xử lý chúng » Và nếu như kịch bản này xảy ra, rõ ràng người dân Libya phải chấp nhận sống trong cảnh bá quyền của « tập đoàn  Nga – Thổ » như những gì đang diễn ra tại Syria !

Forum - La 1ere
La Libye est-elle devenue la nouvelle Syrie? Interview de Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye - 06.06.2020

Forum - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 6, 2020 5:01


Nessun luogo è lontano
Nessun luogo è lontano del giorno 25/05/2020: Hong Kong, ripartono le proteste

Nessun luogo è lontano

Play Episode Listen Later May 25, 2020


Dopo l'annuncio della nuova legge sulla sicurezza da parte del governo di Pechino, riprendono le proteste a Hong Kong. Ne parliamo con Nicola Longobardi, fotogiornalista a Hong Kong, e Long Hair Leung, politico in prima linea nelle proteste. Un migliaio di mercenari di Wagner si ritira dal fronte più caldo in Libia, quello di Tripoli. Commentiamo con Zanib Mohammed, giornalista a Tripoli, e Jalel Harchaoui, ricercatore al Clingendael Institute, think tank di base all'Aia, Olanda.

Ahval
Turkey shows how region is returning to 19th century - Ryan Bohl & Jalel Harchaoui

Ahval

Play Episode Listen Later May 15, 2020 41:02


Jalel Harchaoui, research fellow at the Brussels-based Clingendael Institute, and Ryan Bohl, Middle East and North Africa analyst with consulting firm Stratfor, explained to Ahval editor David Lepeska why longer-lasting wars may be the new normal in the Middle East and how the coronavirus pandemic is shaping Turkey’s interventions in Syria and Libya.

Cultures monde
Géopolitique : le monde de l’après Covid (4/4) : De la Libye à la Syrie, quand le virus fait bouger les lignes de front

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 14, 2020 58:51


durée : 00:58:51 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Dernier épisode de notre semaine, l'épidémie et la guerre : comment les belligérants ont pu profiter de l’inattention internationale pour sortir leur épingle du jeu ? Est-ce que l’épidémie a frappé les populations déjà vulnérables dans les pays ravagés par la guerre ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Ziad Majed chercheur et politiste franco-libanais, professeur à l'Université américaine de Paris; Jalel Harchaoui chercheur à l'institut des relations internationales de Clingendael aux Pays-Bas, auteur notamment de l’article « Libye. Quand Haftar saccage des années de diplomatie », publié dans le revue « Orient XXI ».; Laurent Bonnefoy Politologue spécialiste de la péninsule arabique. Chargé de recherche au CNRS, au CERI et au centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sanaa (CEFAS), auteur notamment de Le Yémen, de l’Arabie heureuse à la guerre (Fayard); Niagalé Bagayoko Politologue, présidente de l’African Security Sector Network, une organisation panafricaine qui rassemble des spécialistes de la réforme des systèmes de sécurité

Sputnik France
[LE DÉSORDRE MONDIAL] Libye: «Haftar en a eu marre d’attendre la solution diplomatique»

Sputnik France

Play Episode Listen Later May 5, 2020 32:03


Marchands d’armes, mercenaires et factions rivales: la Libye est plus que jamais le théâtre d’affrontements sanglants et de coups bas. Rachel Marsden fait le point avec Jalel Harchaoui, chercheur à l’institut des relations internationales de Clingendael, aux Pays-Bas, et Michel Scarbonchi, ancien député européen, au micro de Rachel Marsden.

Orient hebdo
Orient hebdo - Libye: qui contrôle quoi? Et surtout qui décide?

Orient hebdo

Play Episode Listen Later Mar 12, 2020 19:30


Assiégée depuis avril 2019, par les troupes du Maréchal HAFTAR venu de Cyrénaïque, la Tripolitaine reste contrôlée par un gouvernement reconnu par les Nations unies. Mais, les parties prenantes au conflit sont bien plus nombreuses : Touareg, Toubous, islamistes pro-Daech, mais aussi Qatar, Russie, Émirats arabes Unis, Égypte, France, Turquie. Jalel HARCHAOUI, chercheur à l’Institut CLINGENDAEL à La Haye, nous aidera à y voir un peu plus clair dans cet imbroglio.

The Gateway - A Podcast from the Middle East
How Libya Became a Staging Ground for Mercenaries and Global Power, with Jalel Harchaoui

The Gateway - A Podcast from the Middle East

Play Episode Listen Later Feb 13, 2020 45:55


In mid-Jan of this year, videos emerged of Syrian fighters inside Libya. They were quickly identified as members of the Free Syrian Army, a loose umbrella of local Syrian rebel militias, who now operate under the wing of Turkey's military, and have become a kind of de facto mercenary force on its behalf. But while the Syrians fight on Turkey's orders to defend Tripoli, many of those they are fighting against aren't actually Libyan either. They are Sudanese and Russian mercenaries who have been ordered to spearhead the offensive on Tripoli by Haftar. Al Bawaba spoke with Jalel Harchaoui, an analyst with the Netherlands-based Clingendael Institute, on how exactly the Libyan conflict mutated into the form it has taken, and how successive failures in the international community is enabling it to continue and expand.

Konflikt
Spelet om Libyens framtid

Konflikt

Play Episode Listen Later Feb 6, 2020 54:40


Vilka bär ansvar för det krig som nu eskalerar i Libyen? Krigslarmet är tillbaka på högsta nivå i Libyen. Ett fullskaligt krig har blossat upp mellan den FN-stödda regeringen i Tripoli och krigsherren Khalifa Haftar, som startade en militär offensiv mot huvudstaden i april i fjol. Läget är akut, men EU är splittrat och står utan större inflytande. Och de olika stater som blandat sig i Libyenkonflikten militärt, på de olika sidorna, verkar snarare intresserade av att positionera sig för att dra nytta av Libyen i framtiden, än att vara med och skapa en varaktig fred. I korselden hamnar civila libyer och de hundratusentals migranter i den stora flyktingström som passerar landet. Hör libyer på både Tripolisidan och Haftarsidan om det oroliga läget. Hör också de personer som fanns i migrantcentret Tajoura när det bombades av utländsk makt. Analyser av Jalel Harchaoui och Tarek Megerisi. Programledare: Ulrika Bergqvist ulrika.bergqvist@sr.se Producent: Anja Sahlberg anja.sahlberg@sr.se Reportrar: Anna Roxvall och Johan Persson Tekniker: Elin Hagman

Cultures monde
Table ronde d'actualité internationale : Libye : la nouvelle Syrie ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jan 3, 2020 58:08


durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Tout d'abord, retour de RDC avec la journaliste de RFI Sonia Rolley. Ensuite, direction la Libye où la Turquie a annoncé l’envoi de troupes en appui au gouvernement d’union nationale de Fayez el-Sarraj. De quoi cette internationalisation des conflits au Moyen-Orient est-elle le symptôme ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Jalel Harchaoui chercheur à l'institut des relations internationales de Clingendael aux Pays-Bas, auteur notamment de l’article « Libye. Quand Haftar saccage des années de diplomatie », publié dans le revue « Orient XXI ».; Ziad Majed chercheur et politiste franco-libanais, professeur à l'Université américaine de Paris

Les petits matins
BD : Ugo Bienvenu et Merwan - Le jeu trouble de la France en Libye - La France est-elle une boîte de smarties ?

Les petits matins

Play Episode Listen Later Jan 3, 2020 59:45


durée : 00:59:45 - Les Petits matins - Ugo Bienvenu et Merwan vous parlent de leurs BD respectives, "Préférence système" et "Mécanique céleste", tandis que Jalel Harchaoui décrypte le jeu de la France en Libye. Guillaume Erner s'interroge sur le lien entre les smarties et le marché français. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Ugo Bienvenu Auteur, illustrateur de bande dessinée; Merwan; Jalel Harchaoui chercheur à l'institut des relations internationales de Clingendael aux Pays-Bas, auteur notamment de l’article « Libye. Quand Haftar saccage des années de diplomatie », publié dans le revue « Orient XXI ».

Les enjeux internationaux
Le jeu trouble de la France en Libye

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jan 2, 2020 16:31


durée : 00:16:31 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Dans les années 80, elle ignorait le général Haftar, impliqué dans la guerre libyenne au Tchad puis répudié par Kadhafi. Aujourd'hui, il est son interlocuteur incontournable, aux dépens du gouvernement libyen officiel. Quel jeu joue la France en Libye? Entretien avec le chercheur Jalel Harchaoui. - réalisation : Mydia Portis-Guérin - invités : Jalel Harchaoui chercheur à l'institut des relations internationales de Clingendael aux Pays-Bas, auteur notamment de l’article « Libye. Quand Haftar saccage des années de diplomatie », publié dans le revue « Orient XXI ».

Cultures monde
De l’intervention au désengagement : la double peine (4/4) : Libye

Cultures monde

Play Episode Listen Later Oct 24, 2019 58:28


durée : 00:58:28 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - L'énième bataille libyenne, où les vieux missiles datant du régime de Kadhafi côtoient les drones émiratis et turcs, illustre une nouvelle fois le non-respect par un grand nombre d’Etats de l’embargo sur les armes imposé au pays.Dans quelle mesure la situation actuelle découle-t-elle de 2011 ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Patrick Haimzadeh Ancien diplomate français à Tripoli , auteur de "Au coeur de la Libye de Kadhafi ", contributeur régulier du Monde diplomatique et du site Orient XXI; Jalel Harchaoui chercheur à l'institut des relations internationales de Clingendael aux Pays-Bas, auteur notamment de l’article « Libye. Quand Haftar saccage des années de diplomatie », publié dans le revue « Orient XXI ».; Jean-Pierre Darnis Maitre de conférences à l'université Côte d'Azur (Nice), conseiller scientifique à l'Istituto Affari Internazionali de Rome

ECFR en français
Les politiques migratoires et de sécurité de l’Union européenne dans le Sahel

ECFR en français

Play Episode Listen Later Oct 9, 2018 83:22


Podcast de notre BCM du 9 octobre : « Les politiques migratoires et de sécurité de l’Union européenne dans le Sahel » avec Giovanni Faleg, senior analyst à l’EUISS, Jalel Harchaoui, doctorant en Géopolitique à l’Université de Paris 8, Andrew Lebovich, chercheur invité au programme Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de l’ECFR, et moderé par Manuel Lafont Rapnouil, directeur du bureau de Paris de l’ECFR.

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Désautels le dimanche
Desautels le dimanche 2017.07.30

Désautels le dimanche

Play Episode Listen Later Jul 30, 2017 106:33


1ière heure : La Turquie est-elle encore un État de droit ? - Entrevue de Frank Desoer avec Ahmet Insel, éditorialiste politique au quotidien turc Cumhuriyet ; La quête de Samuel, tétraplégique - Reportage de Myriam Fimbry ; La lumière au bout du tunnel, en Grèce ? - Entrevue de Frank Desoer avec Kostas Vergopoulos, professeur de Sciences économiques à l’Université Paris 8 ; Le Canada, un pays métis - Entrevue de Frank Desoer avec l’essayiste et romancier John Saul. // 2ème heure : Les pow-wow, plus que de la danse - Reportage de Marie-Laure Josselin ; Un cessez-le feu en Libye - Entrevue de Frank Desoer avec Jalel Harchaoui, chercheur à l’Institut français de géopolitique de l’Université Paris-8 et spécialiste de la Libye ; La tunisienne Emel Mathlouthi, une chanteuse engagée mais libre - Chronique internationale de Léo Kalinda ; Rencontre avec le muraliste Rafael Sottolichio - Entrevue de Frank Desoer avec l’artiste peintre Rafael Sottolichio.