POPULARITY
durée : 00:19:59 - Journal de 18h - Le PIB des Etats-Unis a reculé au premier trimestre ; le président américain en attribue la responsabilité à son prédécesseur, Joe Biden.
durée : 00:19:59 - Journal de 18h - Le PIB des Etats-Unis a reculé au premier trimestre ; le président américain en attribue la responsabilité à son prédécesseur, Joe Biden.
durée : 00:05:22 - Le Billet politique - par : Astrid de Villaines - L'indicateur en place depuis 1953 a toujours été critiqué, notamment parce qu'il n'intègre pas la lutte contre le dérèglement climatique. Les pays ayant les plus forts PIB sont aussi les plus polluants : la Chine et les États-Unis. Les nouveaux indicateurs sont prêts, il n'y a plus qu'à les activer.
Vous ne savez pas dans quoi investir en Bourse ? Des gérants vous donnent des idées de valeurs, secteurs, matières premières ...
Description Dominique Méda, vous êtes professeur de sociologie à l'Université Paris-Dauphine. Vous êtes présidente de l'Institut Veblen, et auteure de nombreux ouvrages sur le travail, les politiques sociales et économiques. Difficile de tout couvrir de votre travail tellement il est riche. J'aimerais aborder dans un premier temps la thématique de la post-croissance et ensuite l'évolution du travail dans la transition socio-écologique. [0:01:20] Chapitre 1 : la post croissance et la critique de la croissance [0:34:25] Chapitre 2 : Le PIB [0:48:10] Chapitre 3 : Prendre soin du monde et l'état providence [1:14:02] Chapitre 4 : La post croissance [1:27:20] Chapitre 5 : Le travail [1:52:30] Chapitre 6 : Les questions personnelles URL pour les notes de l'épisode : https://www.podcastics.com/podcast/episode/la-post-croissance-et-levolution-du-travail-dans-la-transition-socio-ecologique-351730/ This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
► Frank Twitter: https://twitter.com/frankdedomiseur ► Ian Twitter: https://twitter.com/PiluleRouge_CA ► Joey Twitter: https://twitter.com/RealJoey_Aube ► Notre Patreon : https://www.patreon.com/c/isenechal ► Faire un don https://paypal.me/IanetFrank ► Notre infolettre PILULE ROUGE https://pilulerouge.ca/infolettre/ ►Ranch Branch (code promo IAN10) https://ranchbrand.ca/ ►ReadyForCanada https://www.ready4canada.com/ ► TLF DESSIN : https://www.tlfdessin.com/ Dans le Trio Économique cette semaine, Vincent Geloso nous propose d'aborder la question du PIB. Ce fameux indicateur de croissance, tant critiqué par la gauche, est-il si mauvais ? Quelles sont ses limites ? Est-il capable de mesurer correctement la croissance ? Qu'est-ce qui lui échappe ? Par quoi pourrait-on le remplacer ? Ces questions seront abordées et répondues dans cet épisode 160 du Trio. Dans la Partie Bonus PATREON, on revient sur le débat entre la « droite pirate » et la « droite cabane à sucre » en commentant le texte de Frédéric Lacroix. Vincent est tellement à bout qu'il s'allume une clope en plein podcast ! TIMESTAMPS 0:00 Intro 2:40 Produit intérieur « brut » ou « brute » ? 6:04 La commission Stiglitz et Amartya Sen 9:28 La définition du PIB 14:34 Différence avec le PNB 17:05 Les limites du PIB 29:10 Joel Mokyr – « Wheat and Steel Economy » 32:18 Exemple de l'industrie musicale (Graphique) 37:27 La croissance est sous-estimée 42:33 L'aspect qualitatif est difficile à mesurer 49:04 Difficulté à mesurer les multinationales 51:11 Consumer Price Index (Graphique) 54:20 Les investissements intangibles (Graphique) 59:23 L'indice alternatif de Stiglitz vs PIB (Graphique) 1:06:06 Conclusion et passage à PATREON
Je vais tout de suite vous rassurer, on va rester en terrain connu et on ne va pas commencer à parler d'autre chose que ce dont on parle depuis le début de la semaine. Alors oui, c'est vrai, on parle un peu moins de DeepSeek, même si les conséquences se font toujours sentir, mais pour … Continued
Cela fait maintenant un an que Javier Milei est arrivé au pouvoir en Argentine : un an de mesures-choc, à l'image de ce qu'avait promis le dirigeant ultra-populiste et ultra-libéral. Javier Milei y est allé, comme promis, « à la tronçonneuse », avec un mot-clé : austérité. Quand on regarde les grandes variables macroéconomiques du pays, explique Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos-Aires, force est de constater que la thérapie de choc de Javier Milei a porté ses fruits. À son arrivée au pouvoir, le président ultralibéral a immédiatement stoppé l'émission monétaire et opéré des coupes drastiques dans les dépenses de l'État, ce qui lui a permis de remettre les comptes publics à l'équilibre et même de dégager un excédent budgétaire, dès le mois de janvier. Le Fonds monétaire international, auquel l'Argentine doit 44 milliards de dollars, ne tarit pas d'éloge à l'égard du plan économique du gouvernement.Un bilan économique à nuancer : si l'inflation a baissé, le pays est entré en récession économique. Le PIB devrait se contracter de 3,5% cette année, 180 000 emplois ont été détruits, les dérégulations ont fait exploser les prix du gaz, de l'électricité, des transports en commun, et plus de 4 millions d'Argentins sont tombés sous le seuil la pauvreté depuis l'arrivée au pouvoir de Javier Milei. C'est 10% de la population. Mais entre 45 et 50% des Argentins continuent de le soutenir selon les enquêtes d'opinion.À lire aussiArgentine : Javier Milei veut encore «tronçonner» les dépenses publiques en 2025De son côté, l'invité du Journal d'Haïti et des Amériques, David Copello, maître de conférence à l'Institut catholique de Paris et chercheur associé au Creda, explique que la baisse de l'activité économique, la récession et l'appauvrissement touchent surtout les retraités et les agents de la Fonction publique. Ce qui a provoqué des mouvements sociaux pendant l'année, mais assez sporadiques : pas de mouvements inscrits dans un temps long qui auraient occasionné des blocages du pays. « Ce qui est aussi beaucoup lié, explique David Copello, à la difficulté des conditions sociales que traversent les Argentins, qui n'ont pas les moyens de se mobiliser, car toute l'énergie est mise aussi dans la survie. »Le chercheur indique également que l'Argentine attend de Donald Trump qu'il aide le pays à renégocier les conditions du prêt auprès du FMI et de son remboursement, qui pèse lourdement sur la capacité du pays à s'endetter à l'étranger et faire redémarrer son économie.Massacre à Cité SoleilNouveau massacre en Haïti : au moins 184 civils tués en deux jours, selon la Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, dans le quartier de Cité Soleil, dans la périphérie de Port-au-Prince. La commune est sous le contrôle du gang Vivre Ensemble, et c'est le chef auto-proclamé de ce groupe armé, Monel Felix, qui a ordonné ce massacre. D'après les sources d'une ONG haïtienne, le Comité pour la paix et le développement, son fils est tombé malade et il a accusé les personnes âgées de Cité Soleil et les pratiquants du culte vaudou d'avoir jeté un sort à son enfant. Ce qui a provoqué le carnage… Toujours d'après cette ONG, Monel Felix et ses hommes auraient encore sous leur coupe plusieurs dizaines de personnes susceptibles d'être exécutées dans les heures ou les jours qui viennent.À lire aussiHaïti : au moins 184 morts ce week-end dans des violences orchestrées par un chef de gang, selon l'ONULes États-Unis et la SyrieAprès la chute de Bachar el-Assad, la communauté internationale salue la fin d'un « régime dictatorial ». De leur côté, par la voix de Joe Biden, les États-Unis ont parlé d'une opportunité historique pour les Syriens de construire un meilleur avenir, et souligné le fait que Washington échangerait avec « tous les groupes syriens » pour mettre en place une transition. La priorité pour les États-Unis, ce sera surtout de prévenir toute résurgence du groupe État islamique, qui a occupé de larges pans du territoire syrien entre 2014 et 2018 – c'est la raison pour laquelle les États-Unis comptent encore près de 900 soldats stationnés dans le pays. Les Américains affirment avoir encore mené, dimanche 8 décembre, des dizaines de frappes dans le centre du pays contre des cibles de l'EI.Donald Trump s'est, lui aussi, exprimé sur la Syrie, mais c'était principalement pour parler de la Russie et de l'Ukraine : Moscou n'a pas protégé le dictateur syrien à cause de la guerre en Ukraine, a estimé le président élu, qui a appelé dans ce conflit à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations.À lire aussiUkraine : Donald Trump appelle à un «cessez-le-feu immédiat»Le journal de La PremièreSix morts en deux jours sur les routes en Guadeloupe, 50 depuis le début de l'année 2024.
De nombreux index et éléments d'analyse existent pour qualifier la bonne santé économique d'un pays. Le PIB, Produit Intérieur Brut est sûrement le plus connu. Il correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes créées en un an. Mais d'autres indices, moins évidents existent. Parmi eux, l'index popcorn. C'est le directeur du groupe Odeon Cinema Rupert Gabin qui a fait ce constat en 2009 : mieux un pays se porte économiquement, moins il y a de ventes de popcorn enregistrées. Qu'est-ce que le popcorn index ? Quel est le rapport entre l'économie et le popcorn ? Est-ce vraiment un indice fiable ? Existe-t-il d'autres indices du même genre ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant, vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter ensuite : Qu'est-ce que le kakeibo, qui permet de faire des économies ? Pourquoi la vidéosurveillance "intelligente" pourrait-elle bientôt se généraliser en France ? Qu'est-ce que la respiration lunaire, pour mieux dormir naturellement ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le PIB américain a certes augmenté de 2,8% en rythme annuel au 3ème trimestre, mais dans le même temps, seuls 12.000 emplois ont été crées en octobre, contre 110.000 attendus. Comment expliquer ces informations contraires ? L'analyse de Charles Sannat, fondateur du site insolentiae. Ecorama du 4 novembre 2024, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans cette édition :Les chiffres de la délinquance pour le premier semestre 2024 sont inquiétants, avec notamment une hausse de 11% des tentatives de meurtre et de 7% des violences sexuelles.Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a adressé une circulaire aux préfets pour accélérer les expulsions d'étrangers considérés comme menaçant l'ordre public, avec un nouveau vol groupé prévu aujourd'hui.De violentes inondations ont fait au moins 62 morts dans la région de Valence en Espagne, le bilan risquant de s'alourdir.Le PIB français repart à la hausse de 0,4% au troisième trimestre, porté notamment par la reprise de la consommation des ménages.À 6 jours de l'élection présidentielle américaine, la candidate démocrate Kamala Harris dénonce avec virulence le bilan de Donald Trump en matière de sécurité.À 94 ans, Clint Eastwood sort son 42e long-métrage, "Juré numéro 2", un thriller judiciaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette édition :Les chiffres de la délinquance pour le premier semestre 2024 sont inquiétants, avec notamment une hausse de 11% des tentatives de meurtre et de 7% des violences sexuelles.Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a adressé une circulaire aux préfets pour accélérer les expulsions d'étrangers considérés comme menaçant l'ordre public, avec un nouveau vol groupé prévu aujourd'hui.De violentes inondations ont fait au moins 62 morts dans la région de Valence en Espagne, le bilan risquant de s'alourdir.Le PIB français repart à la hausse de 0,4% au troisième trimestre, porté notamment par la reprise de la consommation des ménages.À 6 jours de l'élection présidentielle américaine, la candidate démocrate Kamala Harris dénonce avec virulence le bilan de Donald Trump en matière de sécurité.À 94 ans, Clint Eastwood sort son 42e long-métrage, "Juré numéro 2", un thriller judiciaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
L'impact sur la santé mentale de la vie dans un monde sous l'emprise de la croissance, obsédé par la productivité et la compétitivité, est de plus en plus reconnu comme contribuant à l'épuisement professionnel chez les travailleurs et travailleuses cols blancs, affirme le Rapporteur spécial sur l'extrême pauvreté et les droits de l'homme, Olivier De Schutter.Dans un entretien accordé à Felipe De Carvalho d'ONU Info, l'expert estime que la recherche de l'augmentation du PIB à tout prix crée « une vague de troubles de santé mentale » parmi les personnes en situation de pauvreté.
Deux mois après l'attentat qui a fait 143 morts dans la grande banlieue de Moscou, une question est toujours sur la table : le sort des travailleurs migrants tadjiks en Russie. Une nécessité vitale pour l'économie du Tadjikistan, un besoin pour la Russie dont l'économie en surchauffe a besoin de bras. De notre envoyée spéciale à Douchanbé,Au départ de Douchanbé pour Moscou, le même processus depuis bientôt deux mois : un passeport scruté sous toutes ses coutures, un visa pour la destination vérifié de manière démonstrative, appuyée et même rugueuse : « On a eu trop d'amendes pour irrégularités » s'est justifié lors du passage de RFI le préposé aux contrôles de la compagnie aérienne.C'est que depuis l'attentat du Crocus, la Russie passe au peigne fin tout vol en provenance du Tadjikistan, mais pas seulement. Cela fait 15 ans que ce voyageur tadjik qui a souhaité garder l'anonymat, fait la navette entre les deux pays et il est inquiet : « Dès le mois d'avril, énormément de compagnies volant entre les deux pays ont refusé de prendre des Tadjiks à leur bord. Northwind et Utair par exemple. D'une manière générale, tout trajet est devenu extrêmement compliqué. Il y a eu aussi une période où l'aéroport de Vnukovo à Moscou refusait carrément tout le monde. C'est même arrivé au point où l'ambassadeur de Russie au Tadjikistan a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères. »« Ils peuvent nous déporter au pays »Une tension totalement inédite entre deux pays réputés pour entretenir un partenariat sécuritaire particulièrement étroit. Reste que la dépendance économique de Douchanbé vis-à-vis de Moscou est énorme. Le PIB de ce pays très fermé, ultra autoritaire dépend à plus de 40% des transferts des migrants en Russie. Beaucoup ont fui dans les jours qui ont suivi l'attentat comme cet homme qui a lui aussi demandé l'anonymat : « Je travaillais comme livreur, et la police s'était mise à m'arrêter très souvent, deux à trois fois par semaine. Il y avait des barrages de police partout, et ils vérifiaient tout permis de conduire, les passeports, ils prenaient les empreintes. J'avais très peur et je ne voulais pas avoir de problèmes, vous savez, ils peuvent nous déporter au pays et nous interdire de séjour très longtemps. »Pendant ce temps-là en Russie, ils sont nombreux, notamment dans le secteur du bâtiment, à chercher des bras. C'est le cas de ce chef d'équipe tadjik : « J'ai énormément de propositions, mais je n'ai pas assez d'hommes qualifiés, et je n'arrive pas à honorer toutes les commandes pour lesquelles je m'étais engagé. Mes clients sont mécontents, car tous mes chantiers ont pris du retard. Mais qu'est-ce que je peux y faire ? »Parmi les travailleurs toujours autorisés à travailler en Russie, la volonté de retourner pour mieux y gagner sa vie semble intacte, mais ils sont nombreux à dire avoir encore besoin d'être rassurés.
Deux mois après l'attentat qui a fait 143 morts dans la grande banlieue de Moscou, une question est toujours sur la table : le sort des travailleurs migrants tadjiks en Russie. Une nécessité vitale pour l'économie du Tadjikistan, un besoin pour la Russie dont l'économie en surchauffe a besoin de bras. De notre envoyée spéciale à Douchanbé,Au départ de Douchanbé pour Moscou, le même processus depuis bientôt deux mois : un passeport scruté sous toutes ses coutures, un visa pour la destination vérifié de manière démonstrative, appuyée et même rugueuse : « On a eu trop d'amendes pour irrégularités » s'est justifié lors du passage de RFI le préposé aux contrôles de la compagnie aérienne.C'est que depuis l'attentat du Crocus, la Russie passe au peigne fin tout vol en provenance du Tadjikistan, mais pas seulement. Cela fait 15 ans que ce voyageur tadjik qui a souhaité garder l'anonymat, fait la navette entre les deux pays et il est inquiet : « Dès le mois d'avril, énormément de compagnies volant entre les deux pays ont refusé de prendre des Tadjiks à leur bord. Northwind et Utair par exemple. D'une manière générale, tout trajet est devenu extrêmement compliqué. Il y a eu aussi une période où l'aéroport de Vnukovo à Moscou refusait carrément tout le monde. C'est même arrivé au point où l'ambassadeur de Russie au Tadjikistan a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères. »« Ils peuvent nous déporter au pays »Une tension totalement inédite entre deux pays réputés pour entretenir un partenariat sécuritaire particulièrement étroit. Reste que la dépendance économique de Douchanbé vis-à-vis de Moscou est énorme. Le PIB de ce pays très fermé, ultra autoritaire dépend à plus de 40% des transferts des migrants en Russie. Beaucoup ont fui dans les jours qui ont suivi l'attentat comme cet homme qui a lui aussi demandé l'anonymat : « Je travaillais comme livreur, et la police s'était mise à m'arrêter très souvent, deux à trois fois par semaine. Il y avait des barrages de police partout, et ils vérifiaient tout permis de conduire, les passeports, ils prenaient les empreintes. J'avais très peur et je ne voulais pas avoir de problèmes, vous savez, ils peuvent nous déporter au pays et nous interdire de séjour très longtemps. »Pendant ce temps-là en Russie, ils sont nombreux, notamment dans le secteur du bâtiment, à chercher des bras. C'est le cas de ce chef d'équipe tadjik : « J'ai énormément de propositions, mais je n'ai pas assez d'hommes qualifiés, et je n'arrive pas à honorer toutes les commandes pour lesquelles je m'étais engagé. Mes clients sont mécontents, car tous mes chantiers ont pris du retard. Mais qu'est-ce que je peux y faire ? »Parmi les travailleurs toujours autorisés à travailler en Russie, la volonté de retourner pour mieux y gagner sa vie semble intacte, mais ils sont nombreux à dire avoir encore besoin d'être rassurés.
Au Tchad, trois ans après la disparation d'Idriss Déby, les électeurs sont invités à choisir lundi leur futur dirigeant pour clore la période de transition. Malgré sa rente pétrolière, le Tchad figure encore parmi les plus pauvres de la planète. Comment expliquer ce paradoxe ? En 2003, lors de l'inauguration de l'oléoduc construit pour acheminer le brut vers la côte camerounaise, Idriss Déby promet des retombées pour l'ensemble de la population. Le PIB décolle et en 2008 il dépasse même brièvement celui de deux autres pays de la bande sahélienne, le Niger voisin et le Mali. Mais la manne espérée au début des années 2000 n'a été qu'un feu de paille. Selon les économistes de la Banque mondiale, rapidement, la croissance réelle s'étiole. Le Niger et le Mali, tous deux dépourvus d'or noir, ont repris l'ascendant sur la nouvelle puissance pétrolière du Sahel. En termes d'indice de développement humain, le Tchad est avant-dernier dans le classement des Nations unies. La pauvreté concerne encore plus de 40% des 18 millions d'habitants. Et dans ce pays riche en hydrocarbures, le carburant et l'électricité sont hors de prix. Seulement 10% des foyers du Tchad sont connectés au réseau électrique, contre 50% dans l'Afrique sub-saharienne.La malédiction « politique » du pétroleLe pétrole représente 10% du PIB, 90% des recettes d'exportation. La croissance varie en fonction du cours du brut et plonge chaque fois que le baril pique du nez. À l'instar de bien d'autres pays pétroliers du continent africain, le Tchad est victime de la malédiction des matières premières. En partie seulement. Selon le chercheur Harry Verhoeven, la malédiction au Tchad est surtout politique. Il rappelle que tous les efforts de la société civile pour améliorer la gestion et la redistribution de la rente ont été annulés par le clan Déby. Contrairement aux engagements pris en 2003, le gouvernement a progressivement aspiré tous les revenus du pétrole. Pour couvrir 40% des dépenses de l'État.À lire aussiTchad: les dessous du limogeage du ministre des Hydrocarbures et de l'ÉnergiePriorité à la défensePour couvrir surtout les dépenses militaires. L'armée est la priorité des priorités. Le Tchad dépense plus pour sa défense que pour la santé et l'éducation réunies. Pour assurer la souveraineté du pays dans une région instable. Pour fournir une assurance-vie au régime. Ce pari sur le tout sécuritaire ne crée pas de stabilité à longue échéance, estime Harry Verhoeven. L'argent du pétrole aurait pu être investi dans le développement et la paix, note-t-il, avec la construction de routes et de ponts pour faciliter les échanges avec le Soudan ou la Libye.Une production en baisse constanteL'élection présidentielle va-t-elle changer la donne ? Le futur gouvernement sera confronté à la baisse tendancielle de la production de pétrole. Pour maintenir le filon de l'or noir, le vainqueur du scrutin devra trouver un terrain d'entente avec les compagnies étrangères pour réinjecter de l'argent dans la production. Le développement de l'énergie solaire, annoncé en fanfare en 2023 avec la construction de la plus grande centrale photovoltaïque de l'Afrique sub-saharienne – à l'exception de l'Afrique du Sud –, pourrait enfin améliorer la vie quotidienne. Mais sa réalisation dépend aussi des bonnes relations que le pouvoir entretiendra avec Savannah, le concepteur britannique du projet.À lire aussiTchad: le torchon brûle toujours entre ExxonMobil et son personnel local
Après un excellent début d'année, la Bourse de Paris a enregistré en avril une performance mensuelle négative, avec une dernière séance en baisse de 0,99% pour atteindre les 7 984 points, dans des volumes d'échanges de 3,92 milliards d'euros.Au cours de la journée, les investisseurs ont pris connaissance de quelques statistiques sur le continent. Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,3 % au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents. Par ailleurs, l'inflation préliminaire s'est stabilisée comme prévu à 2,4 % sur un an en avril. En excluant les prix de l'énergie et de l'alimentation, la hausse de l'indice CPI a ralenti à 2,7 %, contre 2,9 % précédemment mais légèrement au-dessus des 2,6 % anticipés par le consensus.Sur le front des valeurs, on retrouve en tête Sanofi, en hausse de 1,35%, suivi par Axa et L'Oréal, toutes deux en progression pour la troisième séance consécutive, et juste derrière Veolia et Engie qui ont gagné quelques points.En revanche, le secteur auto a pesé sur l'indice. Stellantis affiche une baisse de 10,04%. Le constructeur automobile a annoncé un chiffre d'affaires trimestriel en recul de 12 % sur un an, impacté par des opérations de déstockage et des effets de change défavorables. Cette situation ne profite pas au groupe Renault, dont le titre recule de 5,52%.Dans son sillage, Teleperformance cède 4,49%, suivi par Capgemini dont les ventes ont baissé comme prévu au premier trimestre. Cependant, le groupe de services numériques a confirmé ses objectifs pour 2024.Sur le SBF 120, Vusiongroup bondit de 15,49%, grâce à la signature d'un avenant au contrat avec Walmart d'une valeur d'environ 1 milliard d'euros, visant à accélérer la transformation numérique des magasins américains du distributeur.Dans la même tendance, on retrouve Elior Group en hausse de 1,89%, ainsi que Getlink, Ipsen et Pluxee.En revanche, après une forte hausse hier, Atos enregistre une baisse de 10,99%. Le groupe d'informatique a revu à la hausse ses besoins en liquidités pour 2024 et 2025, et l'État envisage de racheter les activités qu'il considère comme stratégiques. Les liquidités nécessaires pour financer l'activité sont désormais estimées à 1,1 milliard d'euros, contre les 600 millions d'euros annoncés précédemment.Également en forte baisse, SES perd 7,84% suite à l'annonce du rachat de son concurrent Intelsat pour 3,1 milliards de dollars.Et enfin, à la clôture parisienne, Wall Street est dans le rouge, le Dow Jones et le Nasdaq perdent environ 0,75%. La prudence domine également à la veille de la réunion de la Réserve fédérale, qui sera prévue ce mercredi. Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)
Fri, 26 Apr 2024 06:55:06 +0000 https://morningbull.podigee.io/915-new-episode b4f2e990e02c8ebbfac532fe2bbaac4c full Le PIB nous a tué, mais DEUX des Magnificent Seven nous ont sauvé la vie ! no Morningbull,Swissquote,Bourse,Finance,Stagflation,Microsoft,Google,Snap Thomas Veillet et Vincent Ganne vous proposent un tour d'horizon de toutes l
Lors de cette séance, l'indice parisien n'a cessé de plonger depuis l'ouverture, cédant près de 150 points en fin de journée. Finalement le CAC 40 s'est légèrement repris, clôturant la journée sur une baisse de 0,93% à 8 016 points, avec des volumes d'échanges de 4 milliards d'euros sur la journée. Cette baisse s'inscrit dans un contexte marqué par la publication de résultats trimestriels contrastés, ainsi que par de nouvelles statistiques américaines indiquant un ralentissement de la première économie mondiale au premier trimestre. En effet, la croissance économique des États-Unis a été bien inférieure aux attentes entre janvier et mars, avec un PIB en hausse de seulement 1,6% en rythme annualisé, alors que les prévisions tablaient sur une progression de 2,5%, après une hausse de 3,4% au cours des trois derniers mois de 2023.Parmi les valeurs en hausse sur le CAC 40, Sanofi s'octroie 4,47% grâce à des résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes. Au cours des trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du groupe pharmaceutique a augmenté de 2,4%, atteignant 10,46 milliards d'euros.Dans son sillage on retrouve Eurofins Scientific en hausse de 1,16%, puis STMicroelectronics qui se reprend après avoir initialement perdu 5% environ à l'ouverture. Le fabricant franco-italien de composants électroniques a vu son bénéfice net diminuer de moitié au premier trimestre, et le groupe a revu à la baisse ses prévisions annuelles en termes de revenus et de marge.En revanche, Dassault Systèmes se classe en bas de tableau avec une baisse de 4,24%. Bien que les résultats soient honorables, ils sont quelque peu entachés par la performance de sa filiale spécialisée dans le suivi des essais cliniques, Medidata, dont les revenus ont baissé de 3%.Juste derrière, LVMH cède 2,77%, Hermès perd 2,38%, le groupe a annoncé une augmentation de 12,6% de son chiffre d'affaires au premier trimestre par rapport à l'année précédente, principalement stimulée par ses ventes dans le secteur de la maroquinerie. Cependant, les performances mitigées dans les catégories des montres et des parfums ont pénalisé le groupe. Sur le SBF 120, Verallia et Eramet enregistrent une hausse de plus de 4%. En revanche X-Fab Silicon chute de 6,83% après avoir annoncé des prévisions prudentes pour son deuxième trimestre. Puis juste derrière, Worldline lâche 6,42%.Et enfin pour terminer, à la clôture à Paris, les indices américains suivent la même tendance, avec le Dow Jones et le Nasdaq en baisse d'environ 1,70% chacun. Une autre actualité à Wall Street concerne l'action de Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, qui plonge de 13% pour le moment. Les prévisions de ventes trimestrielles inférieures aux attentes et l'accélération des investissements dans l'intelligence artificielle et le metaverse suscitent des inquiétudes pour les investisseurs.Antoine MORISSE (redaction@boursorama.fr)
Bruno Le Maire, notre Ministre de l'Économie, est encore en tête d'affiche cette semaine. Depuis l'annonce des 10 milliards d'économies pour 2024, sans parler des années qui suivent, chaque sortie a le droit à son décryptage. Car, on peut le dire, la situation est plutôt alarmante et sera, et est déjà, très concrète pour la population. La semaine dernière le Ministre était auditionné à la commission des finances de l'Assemblée nationale puis du Sénat. Le Ministre a défendu sa politique face aux députés des oppositions. Les économistes sont sortis de leurs gonds face à des théories discutables voire même des mensonges factuels. Vous commencez à nous connaître, nous défrichons tout cela avec Thomas. Cela fait deux épisodes que nous analysons et détaillons les économies annoncées par le gouvernement et leurs conséquences très concrètes pour les habitants de France. Le Ministre des comptes publics, Thomas Cazenave, a prévenu : ce n'est qu'une première étape. 12 à 20 milliards d'économies supplémentaires sont à prévoir pour 2025. Bruno Le Maire lui décrit une France “accro à la dépense publique”, qu'elle ne maîtrise pas mais “subit”. Le Ministre agite, une fois de plus, les chiffons de la dette et du déficit publics (qui ne sont pas la même chose), déficit qu'il veut voir sous la barre des 3% en 2027. En ligne de mire, même rengaine : les dépenses publiques. “Nous dépensons la moitié de ce que nous produisons pour la dépense publique” dit Bruno Le Maire. Une phrase fausse et qui induit en erreur. Le PIB est la création de valeur ajoutée. On ne prend dedans pour dépenser. La dépense publique s'inclut dans le PIB. La dépense privée quant à elle, représente 265% du PIB. Thomas Porcher pointe du doigt cette tendance à toujours se comparer avec l'Allemagne et décrit en quoi nous n'avons pas une dette ou un déficit alarmants. L'économiste revient sur la théorie de Bruno Le Maire qui nous “mène droit dans le mur”. Thomas Porcher maintient le terme “austérité” malgré le rejet en bloc du Ministre de l'Économie. Lisa Lap et Thomas Porcher analysent tout cela, c'est l'Instant Porcher !
Le Festival International de Films de Femmes de Créteil célèbre les réalisatrices depuis 1979, on en parle avec sa directrice Jackie Buet. Taylor Swift a des supers pouvoirs économiques, Agathe Lévêque a la rage des trottoirs, Brest bat un record du monde en Lego... Et bien plus encore !Avec Agathe LévêqueInvitée : Jackie Buet, directrice du Festival International de Films de Femmes de CréteilRestons calme avec Armel HemmeUne production Make Some NoiseRestons calme a besoin de vous pour se faire connaître, alors n'hésitez pas à le noter, le commenter, le partager et surtout abonnez-vous au podcast sur votre plateforme préférée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un programme pour la réintégration des personnes dans la soixantaine sur le marché du travail.Moins de projets d'investissement étranger, mais mieux rémunéré dans la métropole. Le PIB israélien se contracte de 20% au quatrième trimestre. Discussion avec Francis Gosselin, économiste et co-animateur du balado Prends pas ça pour du cash. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les trois premiers mois de guerre contre Gaza ont durement éprouvé l'économie israélienne. Le PIB de l'État hébreu a reculé de 19,4% au quatrième trimestre de 2023, selon les premières estimations publiées ce 19 février. C'est le premier bilan officiel sur l'impact économique de la guerre. Le choc encaissé depuis le 7 octobre est rude. Bien pire que ce qu'envisageaient les prévisionnistes. La lutte à mort contre le Hamas a porté un coup comparable à celui du Covid. Les fondamentaux restent cependant solides puisque sur l'ensemble de l'année 2023, l'économie israélienne enregistre une croissance moyenne de 2%.Mais les événements des derniers mois ont des conséquences négatives sur tous les agents économiques, que ce soient les entreprises, l'État ou les ménages. 20% de la population estime avoir subi une forte baisse de son pouvoir d'achat. La consommation a reculé d'un tiers. Les dépenses de l'État ont doublé, pour loger les familles évacuées, et pour financer la guerre.Le tourisme et le bâtiment parmi les plus sinistrésLe tourisme a été littéralement anéanti. La construction tourne au ralenti, à 15% de ses capacités. Les chantiers sont suspendus par manque de main d'œuvre. Les deux tiers des ouvriers de la construction étaient des travailleurs palestiniens jusqu'au 7 octobre, ils sont aujourd'hui interdits sur le territoire israélien. La tech, le principal moteur de la croissance israélienne, est plus dynamique mais elle aussi est confrontée à un gros problème de ressources humaines.À lire aussiMalgré la guerre à Gaza, une nouvelle route commerciale relie Israël aux pays du GolfeParmi les 360 000 réservistes appelés au combat, beaucoup travaillaient dans ce secteur en plein essor. Au cours du dernier trimestre de 2023, les levées de fonds des start up ont fortement baissé par rapport au trimestre précédent. Le secteur reste globalement porteur, ses exportations ont continué à grimper au cours de ce quatrième trimestre.Les perspectives rassurantes de la Banque centraleAlors que le gouvernement annonce sa détermination à poursuivre sa guerre contre le Hamas, la Banque d'Israël estime que la croissance sera préservée en 2024. Mais le coût de la guerre pourrait fortement augmenter dans les prochains mois. C'est cette hypothèse qui a conduit Moody's à rétrograder la note de l'État hébreu. Une première pour un État jusqu'alors très bien noté. Une déconvenue que le Premier ministre Benyamin Netanyahu a préféré minimiser : « Notre note remontera dès que nous aurons gagné la guerre et nous la gagnerons. »L'agence de notation américaine Moody's est plus circonspecte. Elle redoute une extension de la guerre et constate que même si elle venait à s'arrêter rapidement aucun plan ne garantit la sécurité future de l'État hébreu. C'est pourquoi l'agence a assorti sa note d'une perspective négative l'autorisant à rétrograder à nouveau la note de l'État hébreu dans les prochains mois. L'effet sera douloureux pour les finances publiques. Une note en baisse, c'est le coût de la dette qui grimpe alors que le pays a besoin de dépenser davantage. Ce fardeau pèsera durablement sur les contribuables israéliens.À lire aussiLa Cisjordanie aussi s'enfonce dans la crise économique
L'Arabie saoudite en récession en 2023, c'est ce que confirment les chiffres publiés par l'administration du royaume ce 31 janvier. Le PIB a reculé de 0,9% sur l'ensemble de l'année. Comment expliquer cette panne de la pétromonarchie en pleine transition ? Le poids lourd du Golfe connait rarement de tel accès de faiblesse, note le Fonds monétaire international (FMI). En 2023, l'Arabie saoudite réalise la plus mauvaise performance des pays du G20, après l'Argentine, un pays toujours englué dans la crise de la dette. Quel contraste avec 2022.Sa croissance avait bondi de 9%, c'était alors le champion de la classe G20. C'était quand le pétrole caracolait sur les cimes, avec une moyenne supérieure à 100 dollars le baril, à cause de la guerre en Ukraine. En 2023, cette moyenne tombe brutalement à 87 dollars. Et immédiatement l'économie du royaume se contracte.Pétro-dépendanteLes années se suivent et se ressemblent dans la pétromonarchie : plus sa production pétrolière est forte, plus sa croissance est robuste, les deux courbes sont toujours jumelles. Or, en 2023, le ténor de l'Opep a drastiquement réduit sa production, comme les autres membres du cartel l'ont fait sous son impulsion, dans l'espoir de ranimer la flambée du brut. Car pour équilibrer ses comptes et financer les projets de la vision 2030 du prince Mohammed ben Salman, l'Arabie saoudite a besoin d'un baril à 108 dollars, selon les calculs de l'agence Bloomberg.Mais cet objectif est resté hors d'atteinte en 2023. Parce que la demande a faibli et surtout parce que l'offre supplémentaire, en provenance des États-Unis, du Brésil et du Guyana, a compensé largement le ralentissement du débit de l'Opep. Le pays le plus riche du Golfe connait donc une récession technique, et probablement passagère, téléguidée par le secteur pétrolier.La diversification de l'économie à mi-parcoursLe secteur non pétrolier a été prospère l'an dernier. Son chiffre d'affaires a cru de 4% tandis que celui des hydrocarbures reculait de 16%. Mais il n'est pas assez puissant pour prendre le relais. L'industrie liée au pétrole représente encore 40% du PIB, c'était 45% en 2012.Les projets pullulent dans les énergies vertes, l'extraction minière, le sport, le tourisme, la santé, le véhicule électrique ou la ville nouvelle de Néom. Mais le processus de transition avance lentement et ses fruits ne sont pas encore visibles. La mise en œuvre du plan Vision 2030 est à mi-chemin. Et malgré la récession, le gouvernement entend poursuivre l'effort d'investissement.L'indispensable manne pétrolièreC'est encore le pétrole qui finance la transformation de l'économie. Le gouvernement possède 90% des actions d'Aramco, la société nationale qui exploite le pétrole, et le fonds souverain très actif dans la mutation de l'économie 8%. La première société cotée au monde avec une capitalisation de 2 000 milliards de dollars est la poule aux œufs d'or du royaume.Une entreprise qui distribue des dividendes faramineux, même quand les cours sont décevants comme c'était le cas en 2023. Les dividendes ont été de 29 milliards de dollars au deuxième trimestre, puis au troisième trimestre. De quoi financer et le déficit public et une partie des investissements.À lire aussiL'Arabie saoudite affirme publiquement ses ambitions minières
durée : 00:24:21 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Le directeur général de l'Insee Jean-Luc Tavernier vient présenter les derniers chiffres de l'inflation et de la croissance en France. Le PIB français est resté stable au quatrième trimestre et a progressé de 0,9 % en 2023.
durée : 00:24:21 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Le directeur général de l'Insee Jean-Luc Tavernier vient présenter les derniers chiffres de l'inflation et de la croissance en France. Le PIB français est resté stable au quatrième trimestre et a progressé de 0,9 % en 2023.
Le PIB de la Chine a augmenté de 5,2 % en 2023, dépassant l'objectif annuel;Chine : le taux de chômage recule à 5,2 % en 2023;La Chine a lancé un nouveau vaisseau cargo pour envoyer des fournitures à la station spatiale;La Chine attend neuf milliards de passagers pendant le prochain pic des voyages;La Chine va accorder à la Suisse et l'Irlande un régime unilatéral d'exemption de visa;L'énergie propre représente plus de 90 % de la capacité installée d'électricité au Xizang;Forte croissance des ventes de véhicules à énergie nouvelle de Mercedes-Benz en Chine;Le Guangdong connaît une hausse des trains de fret Chine-Europe;Des sculptures, peintures et meubles d'art classiques européens présentés dans une exposition Chine-France à Shanghai
"il faut absolument qu'on arrive à fabriquer des produits qui soient ultra-durables donc ultra-robustes, et ultra‑réparables ; l'objectif pour une entreprise ne doit plus être de les VENDRE à ses clients mais de les METTRE À DISPOSITION de ses clients. Parce qu'en fait, personne n'achète un PRODUIT. On achète le SERVICE que rend le produit.(..) Et, en étendant ce modèle à quasiment la totalité des produits du quotidien on va en fabriquer notablement moins (...) ça sera moins de pression sur les ressources, et moins d'émissions de CO2..."Cette semaine je reçois Fabrice Bonnifet. Fabrice est directeur développement durable du groupe Bouygues, mais aussi président du Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D).Il milite pour une autre façon de créer de la valeur économique sans nuire à l'écologieDans cet épisode, il nous explique les nouveaux modèles d'affaires compatibles avec le climat et les ressources planétaires.Vous allez voir, c'est passionnant ! Vous êtes prêt à passer en mode action ? Alors en Route ! Notes de l'épisode :Ecouter le précédent podcast avec Fabrice Bonnifet "Comment rendre le futur sobre désirable"découvrir son blog sur l'entreprise contributivedécouvrir son livre "L'entreprise contributive: Concilier monde des affaires et limites planétaires"
L'Allemagne est tombée en récession en 2023. L'élève modèle de la classe euro est devenu l'an dernier l'homme malade de l'Europe. Comment Berlin peut retrouver son élan ? Trois ans après la grosse récession provoquée par le Covid-19, l'économie allemande boit à nouveau la tasse. Le PIB a reculé de 0,3%. Il s'agit de la plus mauvaise performance du G7, comme l'avait prédit le Fonds monétaire international (FMI). L'inflation a laminé le pouvoir d'achat des ménages et a donc cassé le moteur de la consommation.L'autre moteur de la croissance allemande, une industrie orientée vers l'exportation est, lui aussi, en rade, parce que la demande s'essouffle. Et parce que la guerre en Ukraine a privé les industriels allemands de l'un des atouts de leur compétitivité, une énergie bon marché, en l'occurrence, le gaz russe. Très énergivores, la chimie et la métallurgie allemande ont vu leur production chuter de 20% en deux ans.Modèle solideMalgré ce trou d'air après deux ans de reprise robuste, le modèle allemand est encore solide. Les entreprises de taille intermédiaire, qui constituent la force de l'industrie allemande, sont réputées pour leur capacité à s'adapter. Et grâce à leurs performances passées, les grandes entreprises ont augmenté massivement leurs salariés. Cela pourrait profiter à la consommation des ménages.À lire aussiFace aux coûts élevés de l'énergie, l'Allemagne lance un vaste plan d'aide au secteur industrielMais il n'y a pas de parade contre la diffusion du protectionnisme, ni contre l'affaissement de la demande, notamment de celle de la Chine, le plus gros débouché de l'Allemagne après les États-Unis. Pour conserver leur avantage en coût, et donc leurs clients, des industriels allemands pensent à quitter leur pays. Par exemple, les chimistes investissent là où l'énergie est dorénavant bon marché, et où l'État soutient financièrement la construction de nouvelles usines, c'est-à-dire aux États-Unis.Orthodoxie budgétaireLa limitation du déficit est inscrite dans la loi fondamentale, c'est pourquoi en novembre la cour constitutionnelle a retoqué 17 milliards d'euros de dépenses publiques prévues en 2024 pour relancer la machine. Le chancelier a dû faire machine arrière avec un mini plan d'austérité. D'où la grogne sociale actuelle, celle des agriculteurs qui viennent de perdre des avantages fiscaux.Selon l'économiste Peter Bofinger, ces mesures d'économies sont totalement contre productives en situation de crise. Cet ancien conseiller du gouvernement allemand s'interroge : son pays, à nouveau qualifié d'homme malade de l'Europe, n'est-il pas aussi devenu complètement idiot en s'interdisant de s'endetter ?Il n'y a pas que les États-Unis qui soutiennent massivement l'industrie. C'est aussi ce que la Chine est en train de faire à grande échelle pour redresser son économie. Si l'Allemagne veut rester dans le peloton de tête des grandes nations industrielles, elle doit retrouver une capacité à emprunter pour investir dans la restructuration de son économie. C'est la conviction du chancelier Olaf Scholz et du ministre écologiste de l'Économie. Mais pas celle de l'autre partenaire de la coalition, le parti libéral, et encore moins celle des électeurs, en grande majorité partisans du frein à l'endettement.À lire aussiLes entreprises allemandes en manque de main d'œuvre
Chloé Ridel, porte parole du PS : une vision des enjeux globaux et du jeu politique - Partie 2J'ai interviewé encore très peu de personnalités politiques dans sismique, notamment parce que j'essaie de ne pas trop coller à l'actualité et que les enjeux de court terme m'intéressent moyennement, hors c'est souvent ce qui préoccupe à raison ou à tord le monde politique.Si j'ai choisi d'interviewé Chloé Ridel c'est d'abord parce qu'elle est entrée dans l'arène il y a peu et que je souhaitais avoir son point de vue sur les dynamiques qu'elle découvre. Mais c'est aussi et surtout parce qu'elle est en mesure de me parler d'une vision du monde et des enjeux portée par ce qu'on appelle l'éco-socialisme, c'est à dire une tentative de reinventer et l'écologie politique et le socialisme. On parle ensemble de son socle idéologique, de son rapport d'étonnement sur le monde politique, de la désunion de la gauche, d'Europe, de liberté, de souveraineté, de la difficulté à se confronter aux réalités des verrous du système, de la montée de l'extreme droite, bref, de plein de choses. C'est un point de vue sur notre époque, un point de vue qui est amené à illustrer celui d'une partie au moins de la population et j'espère qu'il vous ouvrira des pistes de reflexions, l'idée étant comme toujours dans ce podcast de “limer sa cervelle à celle des autres” en essayant de suspendre un temps notre jugement souvent trop hâtif.NB : l'épisode est en 2 parties, voici la deuxième.Interview enregistrée le 3 novembre 20230:00:00 Intro0:01:08 Le PIB ne mesure pas la véritable puissance internationale0:04:01 L'impuissance actuelle de la communauté internationale et la nécessité de changer0:06:33 Les acteurs influents à la table de conversation0:07:32 La puissance des États-Unis remise en question0:09:32 Faire des choix et avoir des priorités0:12:01 La violence internationale et la vision de la masculinité0:13:58 La souveraineté de la France et l'indépendance énergétique0:21:05 Souveraineté vs. Autonomie : Un débat préoccupant0:27:32 L'Europe peut sortir de la dépendance militaire américaine0:32:55 La montée de l'extrême droite et la demande autoritaire0:34:35 Marine Le Pen et la dédiabolisation du Rassemblement National0:37:39 Le ras-le-bol et le sentiment d'insécurité en France0:40:05 Biais médiatique sur l'insécurité en France0:43:10 Les émeutes de banlieue et la complexité des problèmes0:46:20 L'ordre durable émerge de la justice et de la sécurité.0:49:30 Réformer la police et améliorer la relation avec la jeunesse.0:52:39 L'égalité entre les femmes et les hommes pour la sécurité.____Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
À l'heure où la COP 28 cherche à sortir des énergies fossiles, un pays choisit au contraire de miser sur l'exploitation de ses fabuleuses réserves en or noir pour se développer. C'est l'histoire récente du Guyana, une puissance pétrolière en devenir qui suscite bien des convoitises. Entre autres, celle du Venezuela voisin. « Accélérez la production » ! C'est la consigne donnée par le président Irfaan Ali au patron de la compagnie américaine Chevron lorsqu'il a racheté il y a quelques semaines 30 % des blocs en exploitation. La société Hess associée à Exxon a découvert en 2015 cette nouvelle poule aux œufs d'or. Onze milliards de barils d'huile enfouis au fond de l'océan Atlantique à 190 kilomètres des côtes du Guyana. Ce pays est alors classé parmi les plus pauvres d'Amérique latine, il est aussi très vulnérable au changement climatique, menacé par la montée des eaux. Pour les autorités, il n'y a pas d'hésitations à avoir : il faut tirer le maximum de revenu de l'or noir pour développer le pays et financer la nécessaire adaptation.L'essor du Guyana est stupéfiant avec les taux de croissance les plus élevés au monde+68 % en 2022, + 38 % attendu cette année. Le PIB a triplé en quatre ans. À cette allure, le revenu par habitant aura rattrapé celui du Brésil ou du Mexique d'ici quatre ans, alors qu'au moment de la découverte du pétrole, 40 % de la population vivait avec moins de 5 dollars par jour. Le Guyana a le potentiel pour devenir la quatrième puissance pétrolière au monde.L'argent coule à flot dans l'ex-colonie britannique, mais pas encore dans les poches des 800 000 habitantsL'argent d'Exxon est omniprésent. Des terrains de sport à l'université en passant par des formations pour les déshérités. Des chantiers poussent comme des champignons. Un port en eau profonde, deux autoroutes, une douzaine d'hôpitaux, des complexes hôteliers. Mais le pouvoir d'achat régresse. Faute de trouver sur place une main d'œuvre formée aux métiers du pétrole, Exxon a recruté des expatriés. Leur arrivée a fait grimper les prix de l'immobilier, et surtout des denrées de base, tandis que les salaires des locaux stagnent, à l'exception de ceux qui travaillent dans le secteur de la construction.La malédiction des matières premières guette le Guyana ?L'hyper développement de l'industrie pétrolière absorbant les capitaux sans créer de l'emploi et de la croissance partagée est un risque réel. Associé à bien d'autres failles liées à l'histoire du pays. Comme la corruption, les divisions politiques et le manque d'expertise des dirigeants. En négociant dans le secret un partage des revenus pétroliers qui s'avère plus favorable à la compagnie américaine qu'à l'État, le gouvernement a donné le sentiment d'avoir cédé le pouvoir à Exxon. Le sort du Venezuela voisin pourrait éclairer le Guyana sur les aléas de l'or noir. C'était un géant pétrolier. Il a périclité après la nationalisation des hydrocarbures. C'est aujourd'hui un État aux abois qui revendique la moitié du territoire du Guyana, l'Essequibo, la région frontalière riche en or noir. Un choix validé hier par un référendum.À lire aussiVenezuela: comme attendu, le référendum est un oui massif au rattachement de l'Essequibo
Le PIB de la Chine devrait croître de 5,2 % en 2023, selon l'OCDE;Des universités de Beijing commencent la construction de leurs campus dans la Nouvelle Zone de Xiong'an;La Chine va améliorer les services ferroviaires pour les voyageurs étrangers;Lancement d'une nouvelle ligne ferroviaire reliant Lijiang à Shangri-la dans le sud-ouest de la Chine;Amélioration de la qualité de l'air en Chine en octobre;L'augmentation des maladies respiratoires aiguës est causée par divers agents pathogènes;La Chine achève l'établissement initial de son premier réseau Internet par satellite en orbite haute;Le Festival des Lanternes de Shanghai Yuyuan de Chine s'installe au cœur de Paris;La Chine dévoile de nouvelles découvertes archéologiques des ruines de Liangzhu
Le commerce extérieur de la Chine en hausse de 0,03% de janvier à octobre;Mesures d'urgence après une vague de froid dans le nord de la Chine;Ouverture du Sommet de Wuzhen de la Conférence mondiale sur l'Internet 2023;Le PIB de la Chine devrait croître de 5,4% en 2023 (FMI);Création d'un centre d'innovation sur les robots humanoïdes à Beijing;Le Salon international de l'industrie du transport maritime 2023 de Tianjin se tiendra à la mi-novembre;Livraison du premier grand navire de croisière chinois;L'équipe de voltige aérienne de l'APL va donner des spectacles au Salon aéronautique de Dubaï;Les pandas géants Mei Xiang, Tian Tian et Xiao Qi Ji quittent le zoo de Washington pour la Chine
Le PIB de la Chine en hausse de 5,2 % sur les trois premiers trimestres ;Chine : les revenus disponibles par habitant en hausse de 6,3 % sur les trois premiers trimestres;Le plus grand port terrestre de Chine a traité 22.000 trains en dix ans;Début de la 134e Foire de Canton à Guangzhou ;L'industrie chinoise de la construction navale conserve son rôle de leader mondial au troisième trimestre;Soixante pays confirment leur participation à l'exposition nationale de la CIIE;Chine : 70 pays et régions participeront à un salon international du tourisme dans le sud-ouest;Une autoroute construite par la Chine à Nairobi récompensée par deux prix des transports kényans
La performance du champion Danois Novo Nordisk, devenu première capitalisation boursière européenne est impressionnante. Son médicament phare, un antidiabétique, est détourné pour servir de coupe-faim. Son efficacité est telle qu'il a déjà fait baisser les cours de bourse des plus grosses entreprises de l'alimentaire, comme McDonalds ou Coca Cola !
De mal en pis pour la Banque Laurentienne. Inflation, est-ce vraiment « la faute » de Pepsi? Le PIB du Québec ralentit de 1.9% sur une base annualisée. Discussion économique avec Francis Gosselin, économiste.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le président de la Chambre des communes Anthony Rota annonce finalement sa démission. Identité de genre : l'Association musulmane dénonce les propos de Trudeau. Une cyberattaque contre l'hôpital d'Ottawa revendiquée par un groupe de cyber-hacktivistes indiens en représailles. Une affiche pour une activité réservée aux blancs suscite la colère en Colombie-Britannique. La police incapable d'analyser le cellulaire d'un accusé. Corps déchiqueté à Québec : on connaît l'identité de la victime. Le PIB du Québec tombe sous zéro. Une ancienne assistante de Donald Trump décrit dans un livre l'univers de l'ex-président comme similaire à une organisation criminelle. Un pilote de CF-18 de l'Aviation canadienne fait une blague salace en vol Tout savoir en 24 minutes avec Alexandre Moranville-Ouellet.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
1) Pepsico, le ministre Champagne et le PIB 2) Conséquences financières d’un écart d’âge important dans un couple Une personne m’a demandé ça sur la rue ce matin : comment je fais pour tenir compte d’un écart d’âge dans une planification : - Financière - Fiscale - Légale C’est très très très délicat Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee/fr/ pour notre politique de vie privée
▶ Jamais un média populaire et indépendant, qui n'est détenu ni par de riches oligarques ni par l'Etat, n'avait arraché le droit d'être diffusé à la TV ! Nous si ! Le 20 octobre, nous serons sur vos écrans ! Soutenez-nous sur KissKissBankBank, et faites partie de cette aventure historique ! Un étudiant sur deux saute des repas pour raisons financières, en France, en 2023. L'association d'aide alimentaire aux étudiants en France Linkee montre dans son enquête que 76% des étudiants interrogés ont un "reste à vivre" de moins de 100 euros par mois, une fois leurs factures payées. La fondation Abbé Pierre avec l'Université Paris 1 ont enquêté sur les expulsions des résidents des CROUS, donc ces résidences universitaires de l'État. Et les résultats sont édifiants : sur 221 requêtes du Crous pour expulsions étudiées en 2022, 87 % des résidents ont été expulsés, dont 57 % sans délai. Des délais de seulement 8 à 15 jours sont parfois accordés. Eux n'ont pas le droit à la trêve hivernale. Thomas Porcher explique que la précarisation des étudiants va de pair avec la précarisation de la société française. “Une grosse partie de nos dirigeants viennent des grandes écoles, et ne voient pas l'autre partie des étudiants qui eux n'ont pas du tout la même vie”, raconte l'économiste. Pourtant, notre ministre de l'économie est lui très content de son bilan, de sa “croissance économique cumulée supérieure à ses voisins”, le PIB français qui augmente… des indicateurs économiques. Bruno Le Maire “récuse” l'idée d'un appauvrissement des français. Le PIB (donc la création de richesse chaque année dans le pays) peut augmenter mais les gens s'appauvrir, tout est dans la répartition des richesses. De plus que les chiffres démentent le ministre : le pouvoir d'achat diminue. L'INSEE montre que le pouvoir d'achat arbitrable, donc le reste à vivre (manger, loisirs) après les factures, les impôts etc, est au plus bas depuis 10 ans en 2022. “On ne peut pas dire que la situation va bien. L'inflation est un conflit d'intérêt, des gens en profitent, d'autres se le prennent en pleine tête”, explique Thomas Porcher. Bruxelles lance une enquête sur les subventions par l'État chinois de sa chaîne de fabrication de voitures électriques. Les ventes de véhicules électriques chinois ont bondi en Europe, leur part de marché est passé de 4% à 8% entre 2021 et 2023 ; et les exportations chinoises ont également explosé, montre Lina Rifai sur France 24. “Leur prix est artificiellement maintenu très bas par d'énormes subventions de l'État chinois. Cela fausse notre marché, et comme nous ne l'acceptons pas à l'intérieur de notre marché, nous ne pouvons l'accepter venant de l'extérieur” a expliqué Ursula Von Der Leyen, Présidente de la commission européenne. La France est contente, avec un exécutif et un Emmanuel Macron qui vantent la réindustrialisation depuis quelques mois et qui voient dans les batteries et les véhicules électriques un secteur stratégique. “Tous les pays subventionnent leur industrie” explique Thomas Porcher. C'est aussi pour protéger les industriels européens qui sont en retard, ajoute-t-il. Une enquête sur les autres pour pallier une absence de stratégie industrielle ? Lisa Lap et Thomas Porcher analysent tout cela, c'est l'Instant Porcher. ▶ Soutenez Le Média :
Il y a des chiffres qui en disent long sur notre société. Les tentatives de putsch avortées en Russie ou encore les récentes émeutes urbaines en France n'émeuvent pas visiblement les marchés financiers. Pour quelles raisons ? Parce que leur vision est à plus long terme. Et l'horizon, pour le moment pour la Bourse s'appelle l'intelligence artificielle. Et ces deux termes, intelligence artificielle ont poussé en bonne partie la bourse américaine à la hausse ce premier semestre de 2023. Les chiffres parlent d'eux mêmes l'action Apple a grimpé de 53% depuis le début de l'année. C'est surtout Wall Street qui en a bénéficié, pour la simple raison que c'est aux Etats-Unis que l'on retrouve un maximum de sociétés susceptibles de bénéficier donc de l'engouement des investisseurs pour cette nouvelle révolution, que beaucoup considèrent d'ailleurs comme aussi importante que l'arrivée de l'électricité dans nos sociétés ou encore de l'invention de la machine à vapeur. L'action Google, ou plutôt sa maison mère Alphabet, a réussi aussi l'exploit d'afficher un plus 30% depuis janvier dernier. Et je ne parle même pas de l'action Meta. Donc le nouveau nom de Facebook qui, après une année catastrophique en 2022, a rebondi, tenez-vous bien, de 130% depuis le début de l'année. Et je terminerai ce rapide tour d'horizon avec Microsoft qui a aussi grimpé de 40% depuis le 1er janvier 2023. Alors c'est vrai, toutes ces entreprises ne jouent pas toutes nécessairement un premier rôle en matière d'intelligence artificielle, mais elles gagnent tellement d'argent qu'elles sont capables d'acheter, d'investir dans cette nouvelle technologie sans aucun problème. C'est le cas, par exemple de Microsoft, qui a investi à un moment donné 10 milliards de dollars dans OpenOffice, qui est donc la maison mère de la très célèbre application Chat GPT et qui a vu quasiment instantanément, qui a vu sa capitalisation boursière grimper de 500 milliards de dollars. Car les investisseurs sont persuadés tout simplement que l'IA, c'est le nouveau pétrole, c'est le nouveau Graal. Alors la seule nuance, si je puis dire, dans ce tableau idyllique, c'est Apple. La société californienne pèse maintenant, c'est vrai, 3000 milliards de dollars en Bourse, c'est colossal. C'est l'équivalent du PIB, donc du revenu national d'un pays comme la France. Mots-Clés : question, Président, République, français, Premier ministre, indien, Elon Musk, patron, Tesla, sociétés technologiques, Apple, Microsoft, Meta, Alphabet, puissant, États, feu, PDG, entreprises, chefs d'État, évolution, société, dollars, valeur, refuge, actions, différence, majorité, temps, iPhone, iPad, Mac, Apple Watch, casque, réalité virtuelle, vision pro, abonner, services, écosystème, applications, commission, accro, système, monde, patron, dividendes, rachats d'actions, procédures, technique, gérants, fonds d'actions, hausse, valeurs technologiques, indice, Nasdaq, thématique, bulle, bourse. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
durée : 00:04:44 - Le zoom de la rédaction - 1,428 MILLIARD D'HABITANTS, ÉPISODE 4 - Bientôt 1 milliard d'habitants seront en âge de travailler, alors que la croissance indienne est repartie à la hausse, après le coup d'arrêt du COVID. Le PIB devrait augmenter de 6% cette année. Cela suffit-il pour donner du travail à tout le monde ?
Premier épisode de la série “Economie et Environnement”. Dans cet épisode, nous discutons du PIB comme indicateur clé dans le système économique mondial actuel. Aujourd'hui, le PIB est utilisé comme l'indicateur de référence pour mesurer la croissance économique d'un pays. Quelle est son histoire? Le PIB est-il encore un indicateur adapté pour mesurer la ‘santé socio-économique' d'un pays alors qu'il ignore les impacts environnementaux? Quelles alternatives pourrait-on imaginer?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:28 - Journal de 12h30 - Le PIB ne progresse que de 0,2% au troisième trimestre après un bond de 0,5%. Mais surtout, les trois derniers mois de l'année devraient être plus difficiles encore, avec une croissance nulle attendue au 4e trimestre.
durée : 00:20:28 - Journal de 12h30 - Le PIB ne progresse que de 0,2% au troisième trimestre après un bond de 0,5%. Mais surtout, les trois derniers mois de l'année devraient être plus difficiles encore, avec une croissance nulle attendue au 4e trimestre.
durée : 00:04:31 - Le Pourquoi du comment : économie et social - par : Florence Jany-Catrice - PIB, acronyme du produit intérieur brut ou l'indicateur central de la mesure des richesses produites une année donnée.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 mars 2022.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, titulaire de la chaire « Union Européenne » au CNAM.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.L'IMPÉRATIF DU RÉARMEMENT : POURQUOI ET COMMENT ?A l'issue d'un Conseil de défense, le 26 février, Emmanuel Macron a décidé de livrer des équipements militaires supplémentaires et du carburant à Kiev. Le communiqué de l'Elysée ne donne pas de détails sur ces armements. Selon l'état-major, plus de 9 500 soldats ont été directement mobilisés ou mis en alerte en fin de semaine dernière. Quelque 500 soldats ont été déployés en Roumanie, en plus des 300 déjà actifs en Estonie, où une centaine d'autres accompagnent l'arrivée de 4 avions de chasse Mirage 2000-5 destinés à « renforcer la défense aérienne des pays baltes ». 600 soldats sont également mobilisés pour des vols au-dessus de la Pologne. Environ 8 000 militaires français sont « d'alerte dans le cadre de la force de réaction rapide de l'Otan » dont la France assume le commandement en 2022.Pour faire face à la montée des tensions en Europe, Emmanuel Macron s'est engagé le 2 mars à augmenter fortement les moyens des armées. Depuis des mois, le chef d'état-major des armées, le général Thierry Burkhard reconnaît que la France ne saurait faire face à un conflit durable et/ou de haute intensité. Les failles de la défense française sont nombreuses : graves insuffisances de nos munitions, quasi-impasse sur les drones, format limite de notre marine et de notre aviation, fortes dépendances extérieures pour la projection de nos forces... Bien que très conséquentes, les sommes prévues dans la loi de programmation sont jugées insuffisantes par les députés Jean-Louis Thiériot (LR) et Patricia Mirallès (LREM), qui ont publié un rapport parlementaire le 17 février. Leur évaluation des forces et faiblesses de l'armée française, en cas de guerre conventionnelle de grande ampleur, comme celle en Ukraine, leur fait dire qu'un effort supplémentaire de 40 à 60 milliards d'euros sur douze ans serait nécessaire.Pendant vingt ans, comme ses voisins européens, la France a diminué ses dépenses en tirant les « dividendes de la paix » à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique et de la fin de la guerre froide. Après les attentats de 2015, le budget des armées est reparti à la hausse. Désormais, la France satisfait aux exigences de l'Otan, investissant en 2020 l'équivalent de 2% du PIB en dépenses militaires. La loi de programmation militaire 2019-2025 a été augmenté de 1,7 milliard d'euros chaque année depuis 2017, pour atteindre 40,9 milliards d'euros en 2022. Une deuxième phase doit débuter en 2023 et devrait s'élever à plus de 3 milliards d'euros par an, portant ainsi le budget de l'Armée à 50 milliards dès 2025. Il s'agit notamment d'honorer la facture du renouvellement de la politique de dissuasion nucléaire (nouvelle génération de sous-marins, modernisation des missiles balistiques et de croisière) mais aussi de faire face aux nouveaux besoins : la cyberguerre et l'espace, deux domaines qui n'étaient pas encore conçus comme des terrains d'affrontement il y a cinq ans. Pour la première fois, le gouvernement a respecté la loi de programmation militaire et l'effort est sans précédent. Mais il reste dans une logique de rattrapage. L'attaque de la Russie pose la question d'aller plus loin, dans une logique de réarmement.***LES RAPPORTS PÉKIN – MOSCOU Le 4 février, lors d'une visite à Pékin, Vladimir Poutine ratifiait en bloc les thèses chinoises sur l'Asie-Pacifique - de Taiwan à l'Australie, sans oublier le Japon. De son côté, Xi Jinping soutenait la demande russe de « garanties juridiques de sécurité en Europe », sans aucune mention de l'Ukraine. Un tournant pour Pékin, qui s'était jusque-là abstenu de reconnaître l'annexion de la Crimée et n'avait pas soutenu la Russie dans la guerre de Géorgie en 2008. Une première pour la Russie qui n'avait jamais encore pris le parti de la Chine sur Taïwan. Dans leur communiqué joint, les Russes ont signé avec les Chinois un accord de fourniture de gaz et de pétrole de 117,5 Mds de dollars (104 Mds d'euros).Après le début de l'offensive russe contre l'Ukraine, le 24 février, Pékin s'est gardé de toute condamnation, mais a insisté sur le droit de Moscou à sauvegarder sa sécurité tout en critiquant l'attitude occidentale et surtout américaine. Le ministre chinois des Affaires étrangères a affirmé que « la Chine ne veut pas la guerre » précisant dans un communiqué du ministère que « la situation actuelle est quelque chose que nous ne voulons pas voir. » Mais le 7 mars, il a assuré que « l'amitié entre les deux peuples est solide comme un roc et les perspectives de coopération future sont immenses ».Alors que l'Union européenne représente 37 % des échanges commerciaux de la Russie en 2020, la Chine n'est pas le premier partenaire économique de Moscou qui pèse pour 15 % de ses exportations et 20 % de ses importations. Le PIB chinois est près de dix fois supérieur au PIB russe. Mais les produits phares que la Russie exporte sont justement ceux dont la Chine est friande : hydrocarbures et céréales. Dès l'annonce de l'opération militaire russe, les Bourses chinoises ont chuté, signalant la nervosité des marchés asiatiques.Dans le même temps, la Chine refuse de couper les ponts avec l'Ukraine, un allié de sa nouvelle route de la soie, qui lui fournit des technologies militaires précieuses et dont il est devenu le premier partenaire commercial. Les investissements chinois dans la construction d'infrastructures sont considérables, l'Ukraine est un important fournisseur d'armes à la Chine et un marché-clé pour les entreprises chinoises de télécommunication, dont Huawei. Le 4 janvier, Xi Jinping avait envoyé au président ukrainien Volodymyr Zelenski un message à l'occasion du 30ème anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays indiquant notamment « attacher la plus grande importance au développement du partenariat stratégique Chine-Ukraine ».Quant aux enseignements que la Chine pourrait tirer de l'Ukraine pour Taïwan, le sinologue Jean-Pierre Cabestan les résume ainsi : « En attaquant Taïwan, la Chine mettrait à bas l'ordre économique mondial ». Alors que le ministère des Finances chinois a annoncé, le 5 mars, que le budget militaire du pays augmentera cette année de 7,1%, un sondage publié le 22 février sur le site Taiwan News indiquait que 63 % des Taïwanais ne croyaient pas à une attaque chinoise en cas d'agression russe de l'Ukraine.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
À la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une majorité des banques russes a été exclue du système Swift. Créée en 1973, cette plateforme, qui se présente sous la forme d'une coopérative de banques, a son siège en Belgique. Son rôle essentiel est de faciliter les règlements interbancaires. Un transfert d'informations Swift est l'acronyme de "Society for worldwide interbank financial telecommunications". Cette plateforme fonctionne comme une sorte de messagerie. Ainsi, quand une entreprise doit de l'argent à une autre, située dans un pays étranger, sa banque débite le montant prévu et en informe la plateforme Swift. Cette dernière fait alors passer le message à la banque de l'entreprise créancière, qui réalise alors l'opération de paiement. Swift se trouve également au cœur des ordres d'achet et de vente de valeurs mobilières ainsi que des ordres de transfert de fonds. Aujourd'hui, Swift assure ce transfert d'informations pour le compte d'environ 11.000 organismes financiers, situés dans 200 pays. Elle traite plus de 42 millions d'ordres par jour, soit près de 500 par seconde. Les conséquences d'un retrait de Swift pour la Russie La guerre déclenchée en Ukraine par la Russie a incité les pays de l'Union européenne et d'autres nations à prendre des sanctions massives contre Moscou. C'est dans le cadre de ces mesures de rétorsion que plusieurs banques russes ont d'ores et déjà été retirées de la plateforme Swift. Une déconnexion totale des organismes financiers russes du système Swift a pu être présentée comme une "arme nucléaire" financière. Il y a d'ailleurs des précédents : ainsi, en 2012, une trentaine de banques iraniennes avaient été retirées de la plateforme. Si une telle mesure devait être prise à l'encontre de la Russie, cela équivaudrait, en pratique, à mettre un terme à la plupart de ses échanges internationaux. Elle se verrait notamment privée des ressources substantielles tirées de la vente du pétrole et du gaz naturel. Le PIB, et donc la richesse du pays, s'en trouverait durablement affaibli. En 2014, à la suite de l'invasion de la Crimée par la Russie, les autorités russes avaient estimé qu'un retrait de Swift entraînerait une baisse de 5 % du PIB. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Judith Duportail présente la chronique de Lauren Boudard qui propose de mettre un terme au PIB, cet indicateur absurde. CRÉDITS : On peut plus rien dire est un podcast de Binge Audio animé par Judith Duportail. Réalisation : Elisa Grenet. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : Josselin Bordat (musique) et Bonnie Banane (voix). Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.