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Pas de commentaire des autorités à ce stade, mais Gabon Review l'affirme : l'épouse de l'ex-président Ali Bongo et son fils « ont été transférés en résidence surveillée dans leur maison de la Sablière» vendredi, raconte le journal, qui précise s'appuyer sur « des sources bien introduites, dignes de foi, et habituellement bien informées ». Après plus d'un an et demi en détention dans des conditions qui restent floues, cette nouvelle a dû arracher un « ouf de soulagement » à la famille, imagine Le Pays au Burkina Faso, qui y voit « une véritable bouffée d'oxygène ». Dans des termes plus modérés, Gabon Review concède que cette nouvelle « marque un tournant juridique important », et témoigne probablement du passage à « une gestion plus équilibrée » de la procédure.Mais il ne faut pas s'y méprendre, prévient Gabon Actu : « la mise en liberté provisoire de Sylvia et Nourredin ne signifie nullement (...) l'annulation des chefs d'accusation qui pèsent sur [eux], portant pêle-mêle sur des délits présumés de détournement de fonds, faux et usage de faux, corruption et détournement, etc ». Une véritable « épée de Damoclès », souligne de son côté Wakat Séra, tandis qu'Aujourd'hui au Faso prédit encore des jours difficiles au fils et à l'épouse d'Ali Bongo, qui « n'en ont pas fini avec la justice ».Un basculement surprenantQuelque chose a dû changer, mais quoi ? C'est précisément la question que se posent plusieurs journaux du continent, qui relèvent, comme Gabon Review, que « ce développement intervient une semaine après l'investiture du président Brice Clotaire Oligui Nguema ». Difficile d'y voir un simple hasard, grimace Le Pays, jugeant la coïncidence tellement « flagrante » qu'elle « incite à établir un lien de cause à effet ».À ce stade, « tout reste encore dans le champ de la spéculation », prévient Wakat Séra. Alors le journal multiplie les hypothèses : s'agit-il d'un « geste de pure humanité » du nouveau président, souhaitant « présenter une image de père de la nation magnanime ? » Faut-il plutôt y voir la main d'un « médiateur » qui aurait « agi dans l'ombre » ? Ou bien, peut-être, un « deal passé avec la famille Bongo ? ». À moins qu'il ne s'agisse, comme le pense Gabon Review, de « l'effet d'un lobbying international soucieux d'un traitement plus humain » dans l'affaire Bongo, qui pousserait le pouvoir, à cette « tentative d'équilibrisme entre l'exigence de justice et les contraintes diplomatiques », poursuit le titre.Dans la presse burkinabè, le Pays va même un peu plus loin, et juge « plausible » que cette évolution « fasse suite à une résolution de l'Union africaine », demandant « la libération de la famille et des membres du gouvernement (...) déchu », en vertu « du respect des droits de l'Homme ». D'autant, insiste le journal, « que l'organisation africaine a levé ses sanctions à l'encontre du Gabon suite au retour à l'ordre constitutionnel dans le pays ». Autant de réflexions en forme de point d'interrogation… ne reste donc qu'à attendre, conclut Gabon Review : « la prochaine étape judiciaire sera décisive pour (...) éclairer l'opinion sur le fond de l'affaire ».La ville de Port-Soudan sous les dronesLa capitale provisoire soudanaise a été la cible d'attaques de drones, toute la semaine dernière. Alors que la localité était jusque-là épargnée, désormais, « plus aucune ville du Soudan n'est à l'abri », constate Le Monde Afrique. Ce « havre que l'armée régulière pensait inviolable », surplombé par un horizon aussi bleu que la mer, décrit le quotidien, n'est plus : « comme partout au Soudan, le ciel est devenu une menace ».Lieux stratégiques visés, explosions en plein centre-ville, risques de pénuries : ces frappes font aussi craindre que « l'acheminement de l'aide dans le pays » soit perturbé, s'inquiète le quotidien. Cela alors que « plus de la moitié des 50 millions d'habitants sont dans une situation proche de la famine ».Sans compter que les défenses antiaériennes de l'armée du général al-Burhan plient sous la force des attaques. L'utilisation de drones au Soudan n'est pas une nouveauté, mais, concède un expert interrogé par le journal, cette opération « est sans précédent par sa sophistication ». Un autre va dans le même sens : « les FSR [du général Hemedti] veulent envoyer un message clair : "nous pouvons (...) vous atteindre partout"». Et Le Monde Afrique de conclure, non sans amertume : « C'est désormais chose faite ».
Pas de commentaire des autorités à ce stade, mais Gabon Review l'affirme : l'épouse de l'ex-président Ali Bongo et son fils « ont été transférés en résidence surveillée dans leur maison de la Sablière» vendredi, raconte le journal, qui précise s'appuyer sur « des sources bien introduites, dignes de foi, et habituellement bien informées ». Après plus d'un an et demi en détention dans des conditions qui restent floues, cette nouvelle a dû arracher un « ouf de soulagement » à la famille, imagine Le Pays au Burkina Faso, qui y voit « une véritable bouffée d'oxygène ». Dans des termes plus modérés, Gabon Review concède que cette nouvelle « marque un tournant juridique important », et témoigne probablement du passage à « une gestion plus équilibrée » de la procédure.Mais il ne faut pas s'y méprendre, prévient Gabon Actu : « la mise en liberté provisoire de Sylvia et Nourredin ne signifie nullement (...) l'annulation des chefs d'accusation qui pèsent sur [eux], portant pêle-mêle sur des délits présumés de détournement de fonds, faux et usage de faux, corruption et détournement, etc ». Une véritable « épée de Damoclès », souligne de son côté Wakat Séra, tandis qu'Aujourd'hui au Faso prédit encore des jours difficiles au fils et à l'épouse d'Ali Bongo, qui « n'en ont pas fini avec la justice ».Un basculement surprenantQuelque chose a dû changer, mais quoi ? C'est précisément la question que se posent plusieurs journaux du continent, qui relèvent, comme Gabon Review, que « ce développement intervient une semaine après l'investiture du président Brice Clotaire Oligui Nguema ». Difficile d'y voir un simple hasard, grimace Le Pays, jugeant la coïncidence tellement « flagrante » qu'elle « incite à établir un lien de cause à effet ».À ce stade, « tout reste encore dans le champ de la spéculation », prévient Wakat Séra. Alors le journal multiplie les hypothèses : s'agit-il d'un « geste de pure humanité » du nouveau président, souhaitant « présenter une image de père de la nation magnanime ? » Faut-il plutôt y voir la main d'un « médiateur » qui aurait « agi dans l'ombre » ? Ou bien, peut-être, un « deal passé avec la famille Bongo ? ». À moins qu'il ne s'agisse, comme le pense Gabon Review, de « l'effet d'un lobbying international soucieux d'un traitement plus humain » dans l'affaire Bongo, qui pousserait le pouvoir, à cette « tentative d'équilibrisme entre l'exigence de justice et les contraintes diplomatiques », poursuit le titre.Dans la presse burkinabè, le Pays va même un peu plus loin, et juge « plausible » que cette évolution « fasse suite à une résolution de l'Union africaine », demandant « la libération de la famille et des membres du gouvernement (...) déchu », en vertu « du respect des droits de l'Homme ». D'autant, insiste le journal, « que l'organisation africaine a levé ses sanctions à l'encontre du Gabon suite au retour à l'ordre constitutionnel dans le pays ». Autant de réflexions en forme de point d'interrogation… ne reste donc qu'à attendre, conclut Gabon Review : « la prochaine étape judiciaire sera décisive pour (...) éclairer l'opinion sur le fond de l'affaire ».La ville de Port-Soudan sous les dronesLa capitale provisoire soudanaise a été la cible d'attaques de drones, toute la semaine dernière. Alors que la localité était jusque-là épargnée, désormais, « plus aucune ville du Soudan n'est à l'abri », constate Le Monde Afrique. Ce « havre que l'armée régulière pensait inviolable », surplombé par un horizon aussi bleu que la mer, décrit le quotidien, n'est plus : « comme partout au Soudan, le ciel est devenu une menace ».Lieux stratégiques visés, explosions en plein centre-ville, risques de pénuries : ces frappes font aussi craindre que « l'acheminement de l'aide dans le pays » soit perturbé, s'inquiète le quotidien. Cela alors que « plus de la moitié des 50 millions d'habitants sont dans une situation proche de la famine ».Sans compter que les défenses antiaériennes de l'armée du général al-Burhan plient sous la force des attaques. L'utilisation de drones au Soudan n'est pas une nouveauté, mais, concède un expert interrogé par le journal, cette opération « est sans précédent par sa sophistication ». Un autre va dans le même sens : « les FSR [du général Hemedti] veulent envoyer un message clair : "nous pouvons (...) vous atteindre partout"». Et Le Monde Afrique de conclure, non sans amertume : « C'est désormais chose faite ».
Prendre l'opinion à témoin : c'était l'objectif du Premier ministre en réunissant mardi 15 avril le nouveau « comité d'alerte sur le budget ». Une appellation censée incarner l'urgence du moment et la hauteur vertigineuse du mur de la dette : plus de 3 300 milliards d'euros. Le Premier ministre tente donc d'insuffler cette petite musique catastrophiste en amont du budget qui arrivera à la rentrée. François Bayrou a employé un lexique alarmiste : « montagne de difficulté », « situation intenable ». Une chose est sûre : le Premier ministre a voulu capter l'attention d'une opinion publique défiante à son égard. « Rien ne serait possible sans le soutien des Français. Et leur soutien ne viendra que de leur pleine information », explique-t-il. Prendre l'opinion publique à témoin permettra-t-il de trouver un consensus politique pour faire voter le budget ? Rien n'est moins sûr. Si le Premier ministre François Bayrou a rappelé un contexte que les français connaissent déjà, il n'a proposé aucun diagnostic. Et preuve qu'un accord politique sur ce futur budget est encore bien lointain, les oppositions sont restées campées sur leurs positions.Budget base zéro, un concept utilisé aux États-UnisPour plancher sur le budget, François Bayrou et son gouvernement veulent mettre en œuvre une autre méthode, celui du budget base zéro, où toutes les dépenses sont annulées, un concept utilisé notamment aux États-Unis. Après le ministre de l'Économie Eric Lombard, qui a prévenu qu'il fallait faire un effort supplémentaire de 40 milliards d'euros, tous les moyens sont bons pour trouver des solutions.Le budget base zéro est une méthode qui diffère des approches budgétaires traditionnelles. Chaque dépense doit être justifiée. Cette fois-ci, pas d'élaboration du projet de loi de finances en partant de celui de l'année précédente : on part d'une feuille blanche pour chaque ministère. La méthode est utilisée aux États-Unis par Elon Musk, notamment, mais les proches du Premier ministre expliquent que, dans le cas présent, « cela n'a rien à voir ». À lire aussiBudget 2026: «Il va être difficile d'arriver à 40 milliards d'économie»Des menaces de censure pressantesDepuis quelques jours les menaces de censure des oppositions se font de plus en plus pressantes. Comme chaque année les premières discussions sur le budget réveillent les envies de censure. L'épée de Damoclès pourrait donc rester accrochée plusieurs mois au-dessus de la tête du Premier ministre. Car le Rassemblement national, les Insoumis, ainsi que les socialistes ont déclaré cette semaine être prêts à voter une motion de censure sur le budget cet automne. Pas question pour eux de demander aux français de se serrer la ceinture.À noter néanmoins qu'étant donné leurs actualités respectives, la censure peut s'éloigner. Le PS se retrouve avec un congrès pour désigner le successeur d'Olivier Faure. Chez LR, le duel entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau s'impose. Et du côté du RN, il y a la condamnation de Marine Le Pen, pour laquelle désormais toute censure du gouvernement fera automatiquement peser un risque sur la cheffe de file du parti d'extrême-droite. Seule la France insoumise pourrait mettre rapidement sa menace à exécution, mais sans aucun danger pour François Bayrou.
Retrouvez Clémence Houdiakova pour la matinale de Tocsin du 7 Avril 2025, au sommaire aujourd'hui :2:30 Retour sur la manif ZFE
Merci à Marine d'être venue témoigner sur LEGEND Story. Pendant plusieurs années, sans le savoir, elle vivait avec de la moisissure dans sa chambre et ce problème de logement lui a causé de graves problèmes de santé. Elle a dû subir une greffe de poumons et elle vit aujourd'hui avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Elle vient aujourd'hui partager son histoire et expliquer comment éviter de tels problèmes.Retrouvez Marine sur Instagram ➡️: https://www.instagram.com/combatpourmarine/Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/oACjaHRKq7cPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Adoptée au Vietnam à 18 mois, Kim vivait sans connaître ses origines. Une photo mystérieuse et un voyage au Vietnam ont changé sa vie. Sur RTL, elle raconte avec émotion sa quête pour retrouver sa famille biologique. Livre « Née sous un autre ciel », publié en autoédition Benjamin, un véritable miraculé a survécu à 15 arrêts cardiaques entre 15 et 27 ans. Comment a-t-il appris à vivre avec cette épée de Damoclès ? Et comment une opération expérimentale a changé sa vie ? Il raconte son histoire hors du commun au micro de Faustine Bollaert Livre "Le bruit des coquillages un soir de mars" (Éditions Ramsay) Ecoutez Héros avec Faustine Bollaert du 12 mars 2025.
Imaginez une ville où tous les véhicules circuleraient sans feux verts ni feux rouges. Imaginez qu'en plus, des milliers de projectiles volants seraient lancés entre tous ces véhicules. C'est pourtant ce qui arrive au-dessus de nos têtes. L'espace est aujourd'hui habité de satellites militaires, commerciaux et civils. Le problème, c'est qu'en vol, ces satellites ne peuvent pas s'arrêter ni toujours se désintégrer. Romain Lucken, ingénieur français, a créé Aldoria pour prévenir les accidents. RFI : Pour commencer, quand on parle du spatial ou de territoire spatial, c'est à quelle hauteur au-dessus de nos têtes terriennes ? Romain Lucken : Assez vite ! Au-delà de 80 kilomètres, on passe la ligne de Van Karman (reconnue à 100 kilomètres par la Fédération aéronautique internationale comme la frontière officielle entre la Terre et l'espace). On commence donc à être dans l'espace au-delà de 100 kilomètres.Les satellites que votre entreprise Aldoria observent depuis la Terre grâce à vos télescopes géants, circulent à quelle hauteur ? Jusqu'à 2 000 kilomètres, on considère les orbites de la Terre – trajectoires autour d'une planète – comme des orbites basses. Ensuite, les orbites Léo, comprises entre 2 000 kilomètres et 36 000 kilomètres, sont les orbites des récepteurs GNSS pouvant recevoir les satellites de navigation de tous les réseaux (de 24 à 30 satellites par réseau).Quelle est la différence entre GPS et GNSS ?Les récepteurs GPS que nous connaissons sont situés entre 20 000 à 25 000 kilomètres. Ensuite, l'orbite géostationnaire se situe à 36 000 kilomètres de la Terre. C'est la route droite et la plus haute. La trajectoire est directe, à l'exacte verticale de l'équateur. De là, les instruments peuvent observer près d'un tiers de la Terre. Pour finir, au-delà des 36 000 kilomètres, on considère que ce ne sont plus les orbites terrestres, c'est l'espace. Aldoria, votre entreprise, est spécialisée dans les débris, ces déchets de l'espace laissés par les satellites. Pourquoi avoir développé ce secteur ? Parce qu'il y a urgence ! Aujourd'hui, avec l'envoi de toujours plus de satellites, l'espace est devenu un territoire encombré de déchets, de résidus de l'activité humaine. Des milliers de satellites ont été envoyés depuis les années 1950. Le problème, c'est que les envois de satellites continuent, avec des satellites qui laissent des morceaux en l'air capables de rester pour l'éternité.Alors ça, c'est incroyable ! Je croyais que les satellites se désintégraient, qu'ils retombaient sur Terre ou dans la mer. Vous dites qu'ils ne se désagrègent pas automatiquement ? Normalement, oui ! En orbite basse, jusqu'à 2 000 kilomètres, les satellites doivent se désorbiter. Les entreprises qui les envoient doivent laisser assez de carburant pour qu'à la fin de leur mission, ils quittent l'orbite pour rentrer dans l'atmosphère terrestre. Deux solutions sont possibles : soit ils se désintègrent dans l'atmosphère, soit ils retombent dans l'océan. Mais ces satellites sont arrivés en fusée et il y a des accidents, des collisions, des explosions en vol qui ont laissé des débris. Donc il reste encore des milliers de petits bouts, parfois de moins de 10 centimètres, dans l'espace.Pourquoi ces débris sont-ils dangereux ? Parce qu'ils sont lancés à une vitesse ultra-rapide, dix fois la vitesse d'une balle de fusil ! Ce sont de véritables petits canons capables d'endommager les outils, de détruire les instruments et de les faire varier de trajectoire. Imaginez une route avec des milliers d'objets entre lesquels les voitures devraient circuler ! Parmi ces objets volants, on trouve aussi bien des morceaux de satellites que de leur support de base, les fusées. Vous êtes en train de nous dire qu'avec le nombre grandissant de satellites envoyés dans l'espace, ces routes n'ont ni feux rouges, ni feux verts, aucune loi de circulation !Mais c'est impossible de freiner ces engins ! Puisqu'en orbite, lorsqu'ils suivent leur trajectoire, les satellites comme les débris d'appareils ne s'arrêtent pas. C'est la même chose pour tous, de l'objet le plus volumineux au plus petit.À quelle vitesse circulent les satellites en orbite basse ? Environ 8 kilomètres par seconde. L'accident le plus spectaculaire a été celui de 2009 entre deux grands satellites, Iridium-33 et Kosmos-2251. Le premier satellite commercial était américain, l'autre russe. Cet accident a provoqué une pollution spatiale à 800 kilomètres de hauteur, des nuages de 300 000 débris. Ces satellites – environ 10 000 – sont de toutes les tailles ? Oui. Les plus petits ne mesurent pas plus que deux smartphones collés. Le premier satellite russe en orbite, Spoutnik, en aluminium, n'était pas plus gros qu'un ballon de basket. Et ça va jusqu'aux satellites de la taille de bus. Ce sont ces satellites de communication que l'on voit beaucoup avec d'énormes ailes métalliques.Ces satellites observent l'espace. Pour quels usages, quels secteurs ? Industriel ou militaire ?Les deux. Les pays possèdent des satellites militaires de surveillance, de communication et de calcul. Dans le domaine civil et commercial, il y a des sociétés de finances pour la Bourse et les grandes entreprises qui observent les flux, transports marchands et humains. Il y a également beaucoup d'entreprises de transports, avec les satellites de systèmes de localisation. L'observation de la mer permet de voir les bateaux pour établir les meilleures routes, observer les données météo et les chargements. Le secteur agricole emploie beaucoup de satellites de surveillance des parcelles de champs avec, là aussi, les calculs des paramètres : échappées de méthane, qualité des terrains...Vous êtes, Romain Lucken, une sorte de surveillant des surveillants. Avec la prolifération des envois de satellites commerciaux et militaires, vos télescopes d'observation de l'espace ont de l'avenir...Il reste un énorme travail pour sécuriser l'espace, notamment dans l'observation, la détection et la prévention du danger de ces petits objets, les débris de l'espace.Des moyens pour chasser ces déchets encombrants ont été inventés ? On parle de lasers… Oui, il s'agit de gros lasers de boussoles pour repousser les objets de leur trajectoire. Mais leur énergie est limitée. On appelle ce moyen de poussée l'ablation locale, avec des impulsions très courtes, ou la pression de radiation.À lire aussiDébris tombés de l'espace: décharge à ciel ouvert et «épée de Damoclès»
L'agriculture est à l'honneur jusqu'à dimanche à Paris dans le cadre de son salon international. Une grande partie du globe, à savoir les pays du Sud, doivent faire face à un défi crucial : le financement de la transition agricole. Décryptage. Il n'y a pas d'autres manières que de le dire, l'agriculture est un secteur essentiel pour la planète puisque d'après l'ONU, près de 870 millions de personnes y travaillent. Cela représente tout de même un Terrien sur dix. En Afrique, par exemple, on estime que 70 % de la population en dépend. Ces pays dits du Sud sont ainsi indispensables pour subvenir aux besoins alimentaires mondiaux. Mais ils sont aussi et surtout les premiers concernés par le changement climatique et la dégradation des ressources naturelles. Cela les oblige à s'adapter pour faire face à ce phénomène, continuer de nourrir la planète, sans oublier d'assurer leur propre sécurité alimentaire. Équilibre à trouver Ce n'est pas si simple, car très souvent, pour ne pas dire tout le temps, il faut arbitrer entre limiter l'impact environnemental des cultures et produire davantage. L'un des constats majeurs, c'est que les petits producteurs de ces pays sont des maillons indispensables des filières agricoles. Pour autant, ils sont souvent exclus des financements plus globaux. Pour une véritable mise en pratique, il faudrait par exemple mettre en place de mécanisme de microfinance adaptés aux réalités du terrain. C'est ce que préconise notamment la FARM, la fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde. On peut penser à des crédits aux agriculteurs ou encore donner plus d'importance aux coopératives. Ces structures peuvent jouer le rôle d'intermédiaire entre les producteurs et les financeurs, avec un accompagnement de leurs adhérents à l'éducation financière pour mieux appréhender ces changements. À lire aussiBurkina Faso: l'étude d'impact du compost par des cultivatrices en région Nord récompensée par la FarmL'argent, nerf de la guerre Aujourd'hui, ce sont 540 milliards de dollars qui sont destinés au soutien des producteurs agricoles de ces pays. Pourtant, d'après un rapport de plusieurs organes des Nations Unies, 87 % de ce montant est inefficace. Ça ne marche pas car c'est de l'argent qui est soit mal utilisé soit mal distribué. En effet, ces subventions créent un effet de distorsion sur les prix. Concrètement, elles faussent les prix des denrées alimentaires. Et puis cet argent n'est pas toujours déployé où il y a des besoins. Exemple concret avec l'Afrique : malgré le poids de l'agriculture dans l'économie du continent qui représente tout de même un tiers de son PIB, elle reste sous-financée, avec seulement 3 % des crédits à l'économie alloués à ce secteur. L'agroécologie, solution viable ? L'une des réponses à ces enjeux est de mobiliser des investisseurs privés afin de mettre en place des partenariats publics - privés. Mise en pratique bien concrète avec l'investissement de grandes entreprises agro-alimentaires dans les pays du Sud. Mais encore faut-il que leurs projets prennent en compte et les besoins locaux, et les critères de durabilité. Car en fil rouge, comme une épée de Damoclès, il y a le changement climatique. L'une des pistes vantées depuis des dizaines d'années, c'est l'agroécologie. Concrètement, en privilégiant par exemple des engrais verts, en opérant une rotation des cultures, en limitant le travail du sol, en conservant ou en replantant des arbres dans les parcelles. Cela signifie d'après les études, une productivité élevée couplée à une réduction de l'empreinte environnementale. Pratique peu généralisée aujourd'hui car l'agro-industrie et l'ensemble des acteurs qui font les marchés agricoles, des banquiers aux négociants, ne parlent pas toujours de la même chose et n'ont très souvent pas les mêmes objectifs ! À lire aussiTransition de l'agriculture africaine: comment attirer les financements?
La team est de nouveau dans une forme olympique ce week-end et c'est un véritable panard de vous retrouver !Au menu : des questions ultra-difficiles de Lucas avec de la Grèce, une femme très féline et de l'histoire, un immense casting pour les Pièces Jaunes dans la chronique médias, le grand retour du blind test des connexions, une sulfateuse de Patrick sur les dernières sorties cinéma et l'arrivée remarquée d'un petit nouveau dans l'équipe qui va très vite comprendre les intentions de chacun(e). C'est drôle, frais et surtout gratuit. De quoi passer une délicieuse fin de semaine, en fait.Autour de la table : Maxime, Caroline, Élise, Patrick, Wissem et Yanis.Chacune de vos écoutes nous réchauffe le cœur, merci d'être si fidèles à nos bêtises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 15 janvier 2025 - Impôts, économies… Bayrou a-t-il un plan ?La dette. Le candidat François Bayrou l'avait mise au cœur de ses campagnes présidentielles, le Premier ministre l'a placé comme premier thème de sa déclaration de politique générale hier devant les députés, la comparant à une "épée de Damoclès" pour la France. "J'affirme qu'aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de notre surendettement et si elle ne se fixe pas comme objectif de le contenir et de le réduire", a débuté le Premier ministre qui a néanmoins revu à la baisse les ambitions de réduction du déficit. Ainsi alors que son prédécesseur voulait ramener le déficit public de 6,1 % du PIB fin 2024 à 5 % cette année, François Bayrou vise toujours moins de 3 % en 2029, comme la France s'y est engagée auprès de la Commission européenne, mais entend le ramener à 5,4 % cette année – soit un moindre effort d'environ 12 milliards d'euros par rapport au projet de loi de finances présenté à l'automne dernier.Néanmoins il faudra tout de même trouver de l'ordre de 50 milliards d'euros. L'objectif confirmé ce matin par la ministre des Comptes publics serait de faire 21 milliards d'euros d'augmentation des recettes, donc d'impôts et de taxes, et 32 milliards de réductions de dépenses au total. "Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques", a expliqué Amélie de Montchalin, indiquant que le gouvernement travaille "pour qu'il y ait un accord sur le budget à l'Assemblée à la fin janvier".Mais comment compte-t-il faire ? Et quelle est la position du gouvernement sur la réforme des retraites ? Lors de son discours de politique générale François Bayrou a décidé de mettre ce sujet entre les mains des partenaires sociaux sommés de s'accorder sur une nouvelle réforme en trois mois, sous peine d'un retour à la case départ. Le PS a prévenu qu'il censurera le gouvernement demain avec les écologistes et les communistes et les insoumis sauf s'il obtient "une réponse claire" sur son exigence de soumettre quoi qu'il en soit au Parlement la question.Pendant que les discussions et les tractations se poursuivent, sur le front économique depuis plusieurs mois un vent de délocalisation souffle sur l'industrie européenne. De plus en plus d'entreprises du Vieux Continent choisissent de transférer leurs investissements de l'autre côté de l'Atlantique, attirées par les conditions avantageuses mises en place par le gouvernement américain. Cette tendance, qui s'accélère depuis l'adoption de l'Inflation Reduction Act (IRA) par l'administration Biden, suscite des inquiétudes. Nous avons suivi une entreprise française, spécialisée dans les batteries électriques qui a fait ce choix.Nos journalistes ont également interviewé Yann Algan, professeur d'économie à HEC, qui vient de dévoiler une analyse inédite de l'évolution des débats à l'Assemblée nationale entre 2007 et 2024. Avec ses collègues Thomas Renault et Hugo Subtil, il a publié une note intitulée "La Fièvre parlementaire : ce monde où l'on catche ! Colère, polarisation et politique TikTok à l'Assemblée nationale". Pour lui, nous sommes désormais confrontés à une "Assemblée spectacle", où les députés ne s'adressent plus aux autres députés ou aux journalistes pour les convaincre, mais à leur public sur les réseaux sociaux, à leurs followers.Les experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Sophie FAY - Journaliste politique - Le Monde, auteur de La Conseillère- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche- Florence AUTRET ( en duplex) - Journaliste spécialiste des affaires européennes, correspondante à Bruxelles – La Tribune Dimanche
Dans cette édition :François Bayrou a fait une déclaration de politique générale d'une heure et demie devant des députés parfois agités, évoquant deux épées de Damoclès : la censure et la dette.Bayrou annonce remettre en chantier la réforme des retraites sans la suspendre, laissant jusqu'à l'automne aux partenaires sociaux pour trouver un accord, susceptible de revenir sur l'âge de départ à 64 ans.Le Premier ministre tente de donner de nouveaux gages aux socialistes, comme une hausse des dépenses de santé et un projet de taxe sur le patrimoine des plus riches.Bayrou souhaite avancer sur la mise en place de la proportionnelle pour les législatives, mais ne prévoit pas de grande réforme, notamment pas de loi sur l'immigration.La droite de l'hémicycle juge le discours trop flou, tandis que le Rassemblement National déplore l'absence de mesures sur le pouvoir d'achat, la sécurité et l'immigration.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette édition :François Bayrou a fait une déclaration de politique générale d'une heure et demie devant des députés parfois agités, évoquant deux épées de Damoclès : la censure et la dette.Bayrou annonce remettre en chantier la réforme des retraites sans la suspendre, laissant jusqu'à l'automne aux partenaires sociaux pour trouver un accord, susceptible de revenir sur l'âge de départ à 64 ans.Le Premier ministre tente de donner de nouveaux gages aux socialistes, comme une hausse des dépenses de santé et un projet de taxe sur le patrimoine des plus riches.Bayrou souhaite avancer sur la mise en place de la proportionnelle pour les législatives, mais ne prévoit pas de grande réforme, notamment pas de loi sur l'immigration.La droite de l'hémicycle juge le discours trop flou, tandis que le Rassemblement National déplore l'absence de mesures sur le pouvoir d'achat, la sécurité et l'immigration.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Lundi 9 décembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Salime Nassur, fondateur de Maars et ancien directeur Marketing de Google Cloud Europe, et Marion Moreau, journaliste & fondatrice d'Hors Normes Média. Ils se sont penchés sur Elon Musk qui était l'invité surprise de la cérémonie de Notre-Dame, l'épée de Damoclès sur TikTok aux États-Unis, ainsi que sur la Chine qui lance un rival de Starlink, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:16:29 - 8h30 franceinfo - Le garde des Sceaux et ministre de la Justice était l'invité du "8h30 franceinfo", dimanche 1er décembre 2024.
« L'heure est au travail pour les nouveaux députés du parti au pouvoir, le Pastef, relève Jeune Afrique. Avant même la confirmation des résultats des législatives par le Conseil constitutionnel, les 130 élus – excepté ceux de la diaspora – ont été réunis pour plusieurs jours de travail sur la Petite-Côte, en dehors de Dakar. Le Premier ministre a fait le déplacement avant-hier matin pour clore l'événement et mobiliser les députés. Avec près de 55% des voix, précise le site panafricain, Ousmane Sonko continue sur la lancée de la présidentielle du 24 mars, remportée par Bassirou Diomaye Faye – candidat à sa place. (…) Plus des trois quarts des députés de la 15ᵉ législature seront issus du Pastef. Pari réussi donc pour le parti au pouvoir, qui fête ses dix années d'existence et qui est désormais largement majoritaire au sein de l'hémicycle. »Du pain sur la planche…Alors désormais, pointe Jeune Afrique, les députés de la majorité présidentielle vont avoir « fort à faire pour mettre en œuvre la “transformation systémique“ dont se réclame le président Bassirou Diomaye Faye. Sur le haut de la pile : le vote, très attendu, de la loi de finances 2025. (…) Les autorités pourront ensuite mettre en œuvre leur programme Vision 2025, présenté par le Premier ministre en octobre. (…) L'Assemblée a également les mains libres pour faire adopter plusieurs mesures phares du chef de l'État. En théorie, elle pourrait également faire annuler la loi d'amnistie, précise le site panafricain, votée à la veille de la présidentielle et qui est sujette à controverse. L'annulation d'une telle loi pose de nombreux obstacles d'ordre juridique, mais elle est demandée par les sympathisants du parti, qui attendent que la lumière soit faite sur la répression des manifestations de 2021 à 2024. »À lire aussiSénégal: une victoire source d'angoissesToutefois, la priorité des priorités reste l'économie… C'est ce qu'affirme le site d'information Seneplus : « Le déficit représente 10% du PIB alors qu'il ne devrait pas dépasser les 3%, la dette est à 88% du PIB alors qu'elle ne devrait pas dépasser les 70% (…). 22% des actifs sont au chômage et 35% des jeunes n'ont ni emploi, ni qualifications. Les 27 milliards d'euros d'investissement sur cinq ans par le (nouveau) gouvernement doivent être explicités, en termes de faisabilité. Le pétrole désormais produit sur place sera utile s'il est raffiné sur place pour permettre une baisse du coût de l'énergie et de l'électricité, que tous les Sénégalais attendent avec impatience. »Pouvoir différent, mais même répression ?En attendant, l'opposition, qui compte seulement 35 députés au sein de la nouvelle Assemblée, donne de la voix… L'opposition qui proteste contre les récentes convocations devant la justice et arrestations de certaines figures publiques. WalfQuotidien s'en inquiète également : « Les pratiques de l'ancien régime, qui utilisait la justice comme épée de Damoclès, sont toujours en vigueur, affirme le quotidien dakarois. Les nouvelles autorités, malgré l'injustice qu'elles ont subie et leurs critiques contre la restriction des libertés publiques, recourent aux mêmes infractions pour faire taire des opposants critiques et des lanceurs d'alerte. Ce sont en tout cas les délits pour lesquels Adama Gaye et Moustapha Diakhaté sont poursuivis. Le journaliste a été inculpé pour “diffusion de fausses nouvelles“ avant d'obtenir une liberté provisoire. Il sera jugé vendredi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il avait été interpellé à la suite d'une sortie médiatique sur la mort de Mamadou Moustapha Bâ. L'ancien président du groupe parlementaire de Benno, Moustapha Diakhaté, lui, a été inculpé, puis placé sous mandat de dépôt, hier, notamment pour “troubles politiques graves“. Son procès est prévu, jeudi 28 novembre prochain, devant le tribunal des flagrants délits. »Quant à« l'opposant Cheikh Thiam, il est attendu, ce matin, à la Division spéciale de la cybercriminalité. Cette convocation intervient suite à ses déclarations selon lesquelles le régime se préparerait à “empoisonner des opposants“. Il file droit, lui aussi, vers la case prison. »Bref, résume WalfQuotidien, « la restriction des libertés publiques par le recours à des délits d'opinion, jadis dénoncée par les défenseurs des droits humains, est toujours en vogue. Les nouvelles autorités, selon l'opposition, semblent avoir “reconduit les mêmes pratiques pour confisquer la parole de tous ceux qui dérangent“. »À lire aussiLégislatives au Sénégal: avec sa victoire, le Pastef «a creusé l'écart et énormément progressé dans le Nord»
« L'heure est au travail pour les nouveaux députés du parti au pouvoir, le Pastef, relève Jeune Afrique. Avant même la confirmation des résultats des législatives par le Conseil constitutionnel, les 130 élus – excepté ceux de la diaspora – ont été réunis pour plusieurs jours de travail sur la Petite-Côte, en dehors de Dakar. Le Premier ministre a fait le déplacement avant-hier matin pour clore l'événement et mobiliser les députés. Avec près de 55% des voix, précise le site panafricain, Ousmane Sonko continue sur la lancée de la présidentielle du 24 mars, remportée par Bassirou Diomaye Faye – candidat à sa place. (…) Plus des trois quarts des députés de la 15ᵉ législature seront issus du Pastef. Pari réussi donc pour le parti au pouvoir, qui fête ses dix années d'existence et qui est désormais largement majoritaire au sein de l'hémicycle. »Du pain sur la planche…Alors désormais, pointe Jeune Afrique, les députés de la majorité présidentielle vont avoir « fort à faire pour mettre en œuvre la “transformation systémique“ dont se réclame le président Bassirou Diomaye Faye. Sur le haut de la pile : le vote, très attendu, de la loi de finances 2025. (…) Les autorités pourront ensuite mettre en œuvre leur programme Vision 2025, présenté par le Premier ministre en octobre. (…) L'Assemblée a également les mains libres pour faire adopter plusieurs mesures phares du chef de l'État. En théorie, elle pourrait également faire annuler la loi d'amnistie, précise le site panafricain, votée à la veille de la présidentielle et qui est sujette à controverse. L'annulation d'une telle loi pose de nombreux obstacles d'ordre juridique, mais elle est demandée par les sympathisants du parti, qui attendent que la lumière soit faite sur la répression des manifestations de 2021 à 2024. »À lire aussiSénégal: une victoire source d'angoissesToutefois, la priorité des priorités reste l'économie… C'est ce qu'affirme le site d'information Seneplus : « Le déficit représente 10% du PIB alors qu'il ne devrait pas dépasser les 3%, la dette est à 88% du PIB alors qu'elle ne devrait pas dépasser les 70% (…). 22% des actifs sont au chômage et 35% des jeunes n'ont ni emploi, ni qualifications. Les 27 milliards d'euros d'investissement sur cinq ans par le (nouveau) gouvernement doivent être explicités, en termes de faisabilité. Le pétrole désormais produit sur place sera utile s'il est raffiné sur place pour permettre une baisse du coût de l'énergie et de l'électricité, que tous les Sénégalais attendent avec impatience. »Pouvoir différent, mais même répression ?En attendant, l'opposition, qui compte seulement 35 députés au sein de la nouvelle Assemblée, donne de la voix… L'opposition qui proteste contre les récentes convocations devant la justice et arrestations de certaines figures publiques. WalfQuotidien s'en inquiète également : « Les pratiques de l'ancien régime, qui utilisait la justice comme épée de Damoclès, sont toujours en vigueur, affirme le quotidien dakarois. Les nouvelles autorités, malgré l'injustice qu'elles ont subie et leurs critiques contre la restriction des libertés publiques, recourent aux mêmes infractions pour faire taire des opposants critiques et des lanceurs d'alerte. Ce sont en tout cas les délits pour lesquels Adama Gaye et Moustapha Diakhaté sont poursuivis. Le journaliste a été inculpé pour “diffusion de fausses nouvelles“ avant d'obtenir une liberté provisoire. Il sera jugé vendredi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il avait été interpellé à la suite d'une sortie médiatique sur la mort de Mamadou Moustapha Bâ. L'ancien président du groupe parlementaire de Benno, Moustapha Diakhaté, lui, a été inculpé, puis placé sous mandat de dépôt, hier, notamment pour “troubles politiques graves“. Son procès est prévu, jeudi 28 novembre prochain, devant le tribunal des flagrants délits. »Quant à« l'opposant Cheikh Thiam, il est attendu, ce matin, à la Division spéciale de la cybercriminalité. Cette convocation intervient suite à ses déclarations selon lesquelles le régime se préparerait à “empoisonner des opposants“. Il file droit, lui aussi, vers la case prison. »Bref, résume WalfQuotidien, « la restriction des libertés publiques par le recours à des délits d'opinion, jadis dénoncée par les défenseurs des droits humains, est toujours en vogue. Les nouvelles autorités, selon l'opposition, semblent avoir “reconduit les mêmes pratiques pour confisquer la parole de tous ceux qui dérangent“. »À lire aussiLégislatives au Sénégal: avec sa victoire, le Pastef «a creusé l'écart et énormément progressé dans le Nord»
« La vie est tellement meilleure avec des émotions. » Ce n'est pas moi qui le dit mais mon invité. Christophe vit avec la sclérose en plaques depuis 20 ans. Et il continue à courir, rouler et se lancer des défis même si ce n'est pas toujours facile et qu'il doit revoir sa vision de la performance. Dans cet épisode il apporte son témoignage sur la maladie, mais surtout sur les bénéfices du mouvement et d'un mode de vie SAM. Et son témoignage nous parle à tous.La Sclérose en Plaques (SEP) touche aujourd'hui 120 000 personnes en France avec 3 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Et pour les malades, le diagnostic ressemble à la fin de leur vie en mouvement, une épée de Damoclès aussi au dessus de leur tête avec l'image d'un déclin irréversible rapide.Christophe Raimbault est porteur de la sclérose en plaques depuis 20 ans et il continue à courir et à bouger. Christophe a couru 10 marathons, fait le Tour du Mont Blanc à pied, le 10km du Marathon Pour Tous ou encore les 24h du Mans à vélo. Et il ne compte pas s'arrêter malgré l'évolution de la maladie et les adaptations que ça demande.Christophe utilise son expérience pour aider d'autres patients et il est devenu un ambassadeur de l'activité physique. Il aide des malades de la sclérose en plaques mais pas seulement. Il aide aussi d'autres personnes à bouger. Christophe nous parle des défis qu'il accompagne et comment le mouvement est un vecteur d'intégration sociale et de confiance.Dans cet épisode il nous explique sa pathologie, ses impacts sur la vie quotidienne et aussi les espoirs de conserver une bonne qualité de vie grâce à l'activité physique. Et la cerise sur le gâteau reste pour lui ce sont les défis sportifs ou micro-aventures qui l'aident à me sentir vivant et "normal".Les messages forts de cet épisode :pourquoi le sport est essentiel pour gérer la maladie et ce que lui ont dit les médecins à ce sujetl'impact du stressl'importance du sommeil et de l'alimentation et du renforcement musculairecomment la maladie évolue chez lui et son côté imprévisibleles sports et défis qu'il se lancela question de la performance et de la progression qu'il faut redéfinir quand on sait comme Christophe que physiquement on ne peut plus battre ses recordsles émotions que lui procurent le sport ce qui vous allez le constater l'amène à une «tradition» bien involontaire sur la ligne d'arrivéeLiensChristophe sur Instagram et LinkedinFrance SEP sur Instagram et Linkedin Réseau SYNAPSE (coordination des parcours de soin pour les patients atteints de SEP)DRAW YOUR FIGHT - asso dédiée à la sensibilisation aux handicaps visibles et invisibles sur Instagram et LinkedinPetite Mu - Média qui sensibilise aux handicaps invisibles pour une société plus inclusive sur Instagram et Linkedin Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les marchés actions ont mis la pédale sur le frein depuis quelques jours. Les investisseurs sont contrariés par trois trucs. Primo, le manque de second souffle du rebond chinois. Secundo, l'incertitude créée par l'élection présidentielle américaine. Tertio, le recul des probabilités d'un assouplissement monétaire spectaculaire aux Etats-Unis. Le tout avec une saison des résultats qui démarre mi-figue, mi-raisin et l'épée de Damoclès d'un dérapage dans la crise au Proche-Orient.
durée : 00:05:45 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Michel Barnier cible la dette publique, évoquant une "épée de Damoclès" au-dessus de la France. L'endettement se situe à 112% du PIB en France ; en Europe, seule l'Italie et la Grèce se situent au-dessus de ce niveau. Est-ce si grave ?
Il a été la « grande cause nationale » et pourtant, il reste un grand inconnu. L'autisme intrigue, effraye et attire parfois les moqueries, souvent les préjugés. Pour les parents et futurs parents que nous sommes, il est comme une épée de Damoclès. Les enfants touchés seraient de plus en plus nombreux, difficiles à diagnostiquer et à prendre en charge. On fait le point… Un regard qui ne regarde pas, des mots lancés un peu en l'air, une sensibilité particulière, des besoins différents à l'école, une intelligence hors norme parfois aussi. Beaucoup de littérature existe sur le sujet mais plus on lit, plus on s'y perd. Si on ne dit plus autisme mais TSA (troubles du spectre de l'autisme), on a toujours peur que nos enfants soient concernés. Quels sont les signes exacts ? Pourquoi lui ? Pourquoi nous ? Quelles sont les causes de ce trouble compliqué, polymorphe ? Quelles solutions pour aider nos enfants à grandir sereinement malgré la différence ? Dorothée Saada a été poser toutes nos questions au docteur Gabrielle Lesvenan, psychiatre et responsable du centre Zéphyr, dispositif de soins inclusifs de l'enfant et de sa famille du secteur de pédopsychiatrie du Centre Hospitalier de Saint-Denis. Galère sa mère est un podcast de Parents.Cet épisode a été enregistré à Uni-Médias (Paris,15e).Directrice de la rédaction : Anais JouvancyRédaction : Katrin Acou-Bouaziz et Dorothée SaadaRéalisation : Nicolas JeanMusique : François ClosIdentité graphique : UpianCommunication : Farid Adou Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Salut ! Alors pour faire simple, cet été, alors que je dinais en famille dans notre petit jardin auvergnat, j'ai été surpris d'observer dans le ciel une nouvelle constellation… ou alors des extra terrestres… ou alors un TGV de l'espace… ou alors justement personne ne savait ce que c'était et après avoir été un peu inquiets parce que jamais vraiment sorti de cette idée de guerre froide et de cataclysme atomique en forme d'épée de Damoclès, l'un de nous, je ne sais plus qui et de toute façon vous vous en foutez, l'un de nous a dit, la bouche pleine de saucisse : « C'est Starlink ! » Starquoi ? Starlink, le truc d'Elon Musk !Un podcast conçu, produit et réalisé par Vincent Malone et Lolita Guibert pour le Poste Général. Musiques Universal. Extraits de vidéos, sketches et musiques YouTube D.R. et si vous voulez tous les détails ce qui me paraît normal, écrivez-nous à contact@lepostegeneral.com, ce sera avec plaisir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Interdire le portable à l'école, c'est l'expérience qui est menée dans 200 collèges français depuis le début de la rentrée scolaire. En moyenne, les adolescents passent 36 heures par semaines devant les écrans. Le fléau, qui s'est accentué après le Covid, est illustré dans une exposition photographique que l'on peut voir jusqu'à dimanche à Perpignan, au festival Visa pour l'image dont RFI est partenaire. Grandir dans la cour d'écrans, un photoreportage de Jérôme Gence exposé à l'église des Dominicains à Perpignan du 31 août au 15 septembre 2024 dans le cadre du festival Visa pour l'image.RFI : Pour votre travail photographique intitulé Grandir dans la cour d'écrans, vous avez sillonné la France pour montrer l'addiction des jeunes aux smartphones, aux jeux vidéo. C'est un fléau qui envahit l'espace familial, l'école dès le plus jeune âge. Vous parlez de génération d'enfants d'intérieur, que voulez-vous dire ?Jérôme Gence : Je me suis rendu compte à travers ces trois, quatre années de reportages que je photographie beaucoup à l'intérieur. Aussi bien dans les classes, mais aussi à la maison... Et, pour comprendre la relation d'addiction des enfants aux écrans, je pense qu'il faut se référer au monde réel. Ce succès des mondes virtuels chez les plus jeunes vient de deux choses. Parfois de l'addiction-même de leurs propres parents. Et aussi des maux de notre société. On est dans notre société où l'on essaie, à l'aide des nouvelles technologies, de limiter tous les risques. Bien souvent, chez les parents, il y a tout un discours qui tend à dire que les écrans sont à un endroit où on se sent plus en sécurité qu'à l'extérieur. Mais est-ce que c'est vrai ? C'est une question que je pose à travers ce reportage.Les parents ou l'école d'ailleurs, est-ce qu'ils font assez pour lutter contre ce fléau des écrans ?La grande majorité des parents que j'ai rencontrés m'ont dit qu'ils se sentent complètement impuissants et, en plus de se sentir impuissant, on nous culpabilise. D'un côté, vous avez ces parents qui me disent : « Si je donne un téléphone à mon enfant, c'est la porte ouverte à des choses que je ne pourrais contrôler. Mais si je ne lui donne pas, je prends le risque que mon enfant soit exclu d'un groupe à un âge où ils ont besoin d'appartenir, de se sentir identifiés à un groupe. » C'est vraiment un dilemme auquel les parents ont du mal à répondre.Vous avez illustré les dégâts psychiques sur les enfants. Quels sont-ils ?J'étais au 30 18, c'est le numéro d'appel où des psychologues aident des jeunes victimes de cyberharcèlement, de « Revenge porn », de chantage à la webcam. L'une des conséquences les plus néfastes, c'est que ces victimes ressentent une injustice. Outre le fait qu'elles vont être rejetées de leur famille, de leurs, de leurs amis, le cercle d'amis, elles se retrouvent toutes seules. Après, vient le problème de réparer le crime, le délit. La justice se retrouve totalement impuissante, la police se retrouve impuissante... Parce que, quand bien même l'on sait qui est derrière cette vidéo, encore fraudait-il trouver les preuves pour condamner les auteurs de ces crimes. Mais pour les victimes, il y a encore un autre problème – et là, je pense plus au chantage à la webcam –, c'est que ces vidéos, ces contenus filmés à leur insu, le sont à vie, comme une épée de Damoclès au-dessus de leur tête puisqu'elles peuvent ressurgir à tout moment dans leur vie future. Cela, pour un enfant, c'est quelque chose d'ultra-problématique. Comment voulez-vous vous construire dans un avenir qui déjà vous menace ?Je reviens sur l'école, en quelques mots, parce qu'on est en période de rentrée scolaire. Il y a des mesures pour interdire le portable au collège, ce qui est déjà un peu le cas, à vrai dire. Est-ce que c'est une bonne solution ?Je pense qu'interdire, c'est toujours la méthode la plus facile à court terme. Mais on est face à des plateformes technologiques ultra-puissantes, encore plus puissantes que des États. Surtout, on se rend compte, et c'est le cas par exemple au Népal où TikTok a été banni, que les gens, ils utilisent les VPN pour passer outre. Au final, on fait que contourner le problème et je pense qu'il faut une régulation aussi mondiale. Cela va être, je pense, un des plus grands défis des années à venir.À lire aussiÀ Visa pour l'image, trois photographes gazaouis lauréats des prix les plus prestigieux du festival
Interdire le portable à l'école, c'est l'expérience qui est menée dans 200 collèges français depuis le début de la rentrée scolaire. En moyenne, les adolescents passent 36 heures par semaines devant les écrans. Le fléau, qui s'est accentué après le Covid, est illustré dans une exposition photographique que l'on peut voir jusqu'à dimanche à Perpignan, au festival Visa pour l'image dont RFI est partenaire. Grandir dans la cour d'écrans, un photoreportage de Jérôme Gence exposé à l'église des Dominicains à Perpignan du 31 août au 15 septembre 2024 dans le cadre du festival Visa pour l'image.RFI : Pour votre travail photographique intitulé Grandir dans la cour d'écrans, vous avez sillonné la France pour montrer l'addiction des jeunes aux smartphones, aux jeux vidéo. C'est un fléau qui envahit l'espace familial, l'école dès le plus jeune âge. Vous parlez de génération d'enfants d'intérieur, que voulez-vous dire ?Jérôme Gence : Je me suis rendu compte à travers ces trois, quatre années de reportages que je photographie beaucoup à l'intérieur. Aussi bien dans les classes, mais aussi à la maison... Et, pour comprendre la relation d'addiction des enfants aux écrans, je pense qu'il faut se référer au monde réel. Ce succès des mondes virtuels chez les plus jeunes vient de deux choses. Parfois de l'addiction-même de leurs propres parents. Et aussi des maux de notre société. On est dans notre société où l'on essaie, à l'aide des nouvelles technologies, de limiter tous les risques. Bien souvent, chez les parents, il y a tout un discours qui tend à dire que les écrans sont à un endroit où on se sent plus en sécurité qu'à l'extérieur. Mais est-ce que c'est vrai ? C'est une question que je pose à travers ce reportage.Les parents ou l'école d'ailleurs, est-ce qu'ils font assez pour lutter contre ce fléau des écrans ?La grande majorité des parents que j'ai rencontrés m'ont dit qu'ils se sentent complètement impuissants et, en plus de se sentir impuissant, on nous culpabilise. D'un côté, vous avez ces parents qui me disent : « Si je donne un téléphone à mon enfant, c'est la porte ouverte à des choses que je ne pourrais contrôler. Mais si je ne lui donne pas, je prends le risque que mon enfant soit exclu d'un groupe à un âge où ils ont besoin d'appartenir, de se sentir identifiés à un groupe. » C'est vraiment un dilemme auquel les parents ont du mal à répondre.Vous avez illustré les dégâts psychiques sur les enfants. Quels sont-ils ?J'étais au 30 18, c'est le numéro d'appel où des psychologues aident des jeunes victimes de cyberharcèlement, de « Revenge porn », de chantage à la webcam. L'une des conséquences les plus néfastes, c'est que ces victimes ressentent une injustice. Outre le fait qu'elles vont être rejetées de leur famille, de leurs, de leurs amis, le cercle d'amis, elles se retrouvent toutes seules. Après, vient le problème de réparer le crime, le délit. La justice se retrouve totalement impuissante, la police se retrouve impuissante... Parce que, quand bien même l'on sait qui est derrière cette vidéo, encore fraudait-il trouver les preuves pour condamner les auteurs de ces crimes. Mais pour les victimes, il y a encore un autre problème – et là, je pense plus au chantage à la webcam –, c'est que ces vidéos, ces contenus filmés à leur insu, le sont à vie, comme une épée de Damoclès au-dessus de leur tête puisqu'elles peuvent ressurgir à tout moment dans leur vie future. Cela, pour un enfant, c'est quelque chose d'ultra-problématique. Comment voulez-vous vous construire dans un avenir qui déjà vous menace ?Je reviens sur l'école, en quelques mots, parce qu'on est en période de rentrée scolaire. Il y a des mesures pour interdire le portable au collège, ce qui est déjà un peu le cas, à vrai dire. Est-ce que c'est une bonne solution ?Je pense qu'interdire, c'est toujours la méthode la plus facile à court terme. Mais on est face à des plateformes technologiques ultra-puissantes, encore plus puissantes que des États. Surtout, on se rend compte, et c'est le cas par exemple au Népal où TikTok a été banni, que les gens, ils utilisent les VPN pour passer outre. Au final, on fait que contourner le problème et je pense qu'il faut une régulation aussi mondiale. Cela va être, je pense, un des plus grands défis des années à venir.À lire aussiÀ Visa pour l'image, trois photographes gazaouis lauréats des prix les plus prestigieux du festival
Pour ceux et celles qui se rappellent « Wango Tango », Boc En Fuseau, 14 -18, et les autres acolytes du « camping des Flots Bleus »… On démarre avec Damoclès, combo tricolore jusqu’ici inconnu de mes services, suivi des japonaises de Velle Witch (qui ont sévi dans les années 80, j’en sais peu sur elles, allez sur le […] L'article Maggot Brain – Guitares en carton est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Plus de deux semaines après l'élimination de hauts dirigeants du Hamas et du Hezbollah au Liban et en Iran, Israël vit sous la menace d'une riposte annoncée par Téhéran. La course contre-la-montre diplomatique engagée par la communauté internationale peut-elle sauver la situation ? Pour tenter de répondre à une telle question et donc, entrevoir une issue à cette profonde crise qui agite le Proche-Orient depuis plus de dix mois, il faudrait déjà pouvoir réunir les protagonistes, ce qui a été possible lors des précédentes négociations. Or, du côté palestinien, il n'y a plus d'interlocuteur puisque le médiateur en chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, l'un des visages connus du mouvement islamiste, a été tué le 31 juillet en plein cœur de Téhéran dans une attaque non revendiquée, mais imputée à Israël.Le nouveau chef suprême du Hamas, Yahya Sinouar, l'homme qui a organisé les attentats du 7 octobre et qui se terre dans les tunnels de Gaza, est non seulement difficile à joindre, mais n'a pas une réputation de grande ouverture diplomatique.Une guerre polarisanteDe l'autre côté de la table, les Israéliens font l'objet d'une intense pression de Washington. Le président américain Joe Biden serait heureux de pouvoir être crédité d'une avancée en pleine campagne électorale aux États-Unis, alors que la guerre à Gaza polarise la société américaine.Mais Benyamin Netanyahu, le chef du gouvernement, a-t-il vraiment envie d'une trêve, rien n'est moins sûr... Et surtout, a-t-il les moyens politiques de la susciter, prisonnier volontaire des ministres suprémacistes et ultra-nationalistes de sa coalition gouvernementale qui rejettent systématiquement toutes négociations et appellent à coloniser la bande de Gaza ?Et l'Iran, de son côté, continue de faire monter la pression. La riposte iranienne, pour venger la mort du chef politique du Hamas sur son sol, est depuis deux semaines l'épée de Damoclès qui pèse sur Israël.L'armée israélienne est en alerte maximum, d'autant que le nouvel exécutif iranien a juré de lancer une offensive d'envergure, plus importante que les 300 missiles et drones tirés en avril dernier en représailles à la frappe israélienne sur son consulat à Damas. Déjà considéré comme une escalade significative, les deux grands ennemis du Proche-Orient ont ainsi renoncé au mode opératoire non frontal d'usage, en vigueur depuis des années, recourant à la guerre clandestine ou par procuration.Plus de 40 000 morts à GazaAlors qu'au Yémen, en Irak et surtout, au sud-Liban, les affidés de Téhéran multiplient les menaces, l'Iran joue la montre, sans doute partagée entre la volonté de punir Israël et les conséquences hasardeuses d'un conflit régional. Mais, pour autant, la violence à Gaza, en Cisjordanie occupée et sur la frontière avec le Liban ne fait que s'intensifier. Dans la bande de Gaza, où le bilan a dépassé les 40 000 morts en fin de semaine, la population en agonie continue de subir les bombardements quotidiens et les ordres d'évacuation. Dans les villages palestiniens, au nord de Jérusalem, les incursions de l'armée et les attaques des colons israéliens sont de plus en plus fréquentes et ont fait au moins 630 morts en dix mois.À l'extrême nord du pays, les échanges de tirs entre Israéliens et miliciens du Hezbollah libanais sont devenus quotidiens avec des centaines de morts à déplorer. Dans cette spirale qui semble incontrôlable, les deux communautés sont désormais dos à dos et commencent, peu à peu, à faire le deuil de leur coexistence.À lire aussiCisjordanie: des maisons palestiniennes ciblées dans une vague de «domicides» israéliennes
Chez les femmes, on a vraiment l'impression que la ménopause est quelque chose de terrible, une épée de Damoclès qui peut nous tomber dessus à tout moment. Alors, la ménopause qui rimerait avec pause sexuelle, est-ce un mythe ou une réalité ? C'est le point G de Charline. L'émission OrgasmiQ (Téva) a désormais sa version podcast. Chaque semaine, Juliette Tresanini et ses "sexpertes" Charline Gayault et Charline Vermont explorent la sexualité sans tabous et répondent à toutes vos questions avec bienveillance, humour et légèreté.
Le Ghana a trouvé un accord avec tous ses créanciers pour alléger le fardeau de sa dette. Une restructuration rondement menée dans le cadre commun proposé par le G20 au moment de la pandémie. Les États africains en grande détresse financière sont-ils aujourd'hui mieux lotis pour sortir de la crise ? Le Ghana a mis environ dix-huit mois pour conclure un accord ferme avec tous ses créanciers. Les investisseurs privés viennent d'accepter d'effacer près de 5 milliards de dollars de dette. Une décote de 37 % au lieu des 33 % proposés initialement, « c'est un très bon deal » selon un acteur proche du dossier. Et le processus a été beaucoup plus rapide que celui mené par la Zambie, souligne Anne-Laure Kiechel dont le cabinet Global Sovereign Advisory conseille le gouvernement ghanéen. Le premier pays africain à s'inscrire dans ce dispositif a mis lui plus de trois ans pour aboutir ; la Zambie a en quelque sorte essuyé les plâtres.À lire aussiLe Ghana trouve un accord avec ses créanciers étatiques sur une partie de sa detteLe cadre commun du G20 en vitesse de croisière ?Le cadre commun proposé aux pays à bas revenus par le G20 est en train de faire ses preuves. Le Ghana a tiré parti de l'expérience de la Zambie et a su agir « avec diplomatie » pour négocier avec la Chine, insiste GSA. La Chine est en apprentissage comme les pays membres du club de Paris, qui réunit les créanciers bilatéraux, l'ont fait dans les années 90, surenchérit notre source proche du dossier. Le Ghana a été le quatrième pays africain à recourir au cadre commun. S'il a pu remettre rapidement les compteurs à zéro, c'est aussi, selon GSA, parce qu'il a intégré la dette domestique dans la restructuration, ce qui a renforcé sa crédibilité auprès des bailleurs.L'Éthiopie, également en défaut, est en revanche toujours en discussion, mais avec une situation financière moins critique que celle du Ghana. La valeur ajoutée de ce cadre commun, c'est d'abord de mettre de l'ordre dans l'écheveau des créanciers. Il est là aussi pour rappeler les règles. Aujourd'hui, l'épée de Damoclès du surendettement s'éloigne du continent. Plusieurs pays en stress financier ont émis des eurobonds en début d'année, certains ont trouvé des appuis providentiels par d'autres canaux comme l'Égypte qui bénéficie d'une ligne de crédit de 15 milliards de dollars ouverte par les Émirats arabes unis.Le risque de la crise de la detteLe risque de crise de la dette parait écarté cette année. Mais à partir de 2026, avec de grosses échéances de remboursement en perspective, les tensions vont revenir, prévient une source proche du dossier. Trop de pays africains ont un service de la dette disproportionné par rapport à leur budget. Le versement des intérêts et les remboursements, représenteront en moyenne 20 % des recettes fiscales en 2024, estime l'ONG britannique Christian Aid. C'était presque deux fois moins il y a dix ans. Et le niveau est particulièrement alarmant dans certains pays, comme le Nigeria, avec un ratio service de la dette/recettes fiscales à 56 % en 2023 selon le FMI. Difficile de reprendre les rênes des comptes publics dans ces conditions, surtout quand le prix de l'argent s'envole. Les États africains doivent maintenant emprunter avec un taux d'intérêt proche de 10 %. Selon Anne-Laure Kiechel, Le coût exorbitant du crédit est devenu le vrai sujet du moment.À lire aussiInflation, monnaie, dette: le Ghana dans une spirale infernale
« Ukraine, Israël et Hamas: Que fait la justice internationale ? » C'est ce à quoi ont tenté de répondre des panelistes le 12 juin dernier au Club suisse de la presse. Alors qu'une sorte d' épée de Damoclès planerait au-dessus de la tête de certains dirigeants issus ou ayant un quelconque lien avec ces pays et organisations cités, l'opinion publique se demanderait si ces derniers seront un jour inquiétés ou mis aux arrêts. Première partie d'une émission en deux volets sur ce sujet. Aujourd'hui nous vous proposons le bref échange avec Pierre Hazan, chercheur et médiateur dans des conflits armés.
« Narendra Modi est sur le point de rempiler mais il a subi un sérieux revers », reconnait le Times of India. « Le score de 243 sièges obtenu par le BJP est nettement décevant. L'incapacité à obtenir la majorité absolue et le retour de la politique de coalition qui en résulte assombrissent les célébrations du succès de Modi, qui est devenu (malgré tout) le premier Premier ministre à obtenir trois mandats consécutifs depuis Nehru en 1962. »« La vague safran attendue n'a pas eu lieu, renchérit Libération à Paris. Le parti nationaliste hindou du BJP au pouvoir, a remporté les élections législatives, mais en sort grandement affaibli. "C'est un vrai désaveu pour Narendra Modi, réagit Gilles Verniers, chercheur en sciences politiques au Center for Policy Research, à New Delhi. Toute la campagne a été menée en son nom, et il doit donc prendre la responsabilité de cette contre-performance". La vraie surprise a eu lieu dans le nord hindiphone du pays, allant du Rajasthan au Bihar, relève Libération, qui est une forteresse du BJP depuis plus d'une décennie. Celle-ci a été percée par l'opposition à plusieurs endroits, et particulièrement dans les zones rurales de l'Uttar Pradesh, plus pauvres et frappées par le chômage et les inégalités croissantes dans le pays. "Cela révèle l'ampleur du mécontentement", poursuit Gilles Verniers. »Les cris de joie de l'opposition…D'ailleurs, relève Le Temps à Genève, « toute la journée (hier), au siège du parti du Congrès (principal parti d'opposition), pavillon désuet au bord d'une avenue arborée de New Delhi, on entendait des cris de joie. Sur la pelouse, une grande tente remplie de ventilateurs accueillait plusieurs centaines de personnes venues suivre les résultats sur un écran géant. Non loin de là, dans l'immense QG du BJP, les mines étaient plus grises. "Gloire à Ram !", le cri des nationalistes hindous, avait beau résonner dans les couloirs climatisés, le cœur n'y était pas. Malgré les apparences, c'est pourtant bien la coalition de Narendra Modi qui a remporté, pour la troisième fois, les élections nationales ! »Une coalition fragile…En effet, souligne Le Soir à Bruxelles, « paradoxe durant cette folle journée : les gagnants se comportaient en perdants – et vice versa. (…) Ce qui est certain, c'est que le mandat qui s'ouvre pour le Premier ministre s'annonce différent des précédents. Le BJP ne dispose plus de majorité absolue, ce qui fait peser une épée de Damoclès sur sa tête. Car il suffira que quelques alliés mécontents rejoignent le camp de l'opposition pour qu'il soit mis en minorité. (…) Pour beaucoup, pointe encore le quotidien belge, ces élections marquent aussi le retour des préoccupations économiques des électeurs face aux thématiques religieuses. Ils ont semblé sensibles au discours de l'opposition sur le chômage et l'éducation, alors que la construction d'un temple géant dédié au Dieu Ram, dans la ville d'Ayodhya, ne semble pas avoir porté les dividendes politiques escomptés par le BJP. »Résultat, analyse le Guardian à Londres, cette victoire étriquée « rendra probablement beaucoup plus difficile pour Modi de faire avancer bon nombre de ses politiques les plus radicales axées sur l'hindouisme, en particulier celles impliquant l'enregistrement de la citoyenneté et les lois accusées de discriminer directement les musulmans. Il y a également désormais peu de chances que le BJP obtienne les votes parlementaires nécessaires pour modifier la constitution laïque de l'Inde, ce qui était une crainte majeure chez de nombreux opposants. »Une démocratie écornée…Enfin, le Süddeutsche Zeitung ne prend pas gants… « Un exécuteur peut continuer (son œuvre) », titre le quotidien allemand pour qui Narendra Modi est un autocrate : « lui et une grande partie de son parti ne comprennent pas qu'une démocratie ne peut être forte que si elle est en mesure de protéger les plus faibles et de supporter la critique. Cela implique une opposition qui demande des comptes au gouvernement. Mais Modi a fait interdire à ses détracteurs de siéger au Parlement lors de la dernière législature pour "comportement inconvenant" avant un vote important, car il ne voulait pas répondre à leurs questions. Pendant la campagne électorale, il a abusé de son pouvoir gouvernemental pour entraver les candidatures adverses (…). Le bon fonctionnement d'une démocratie, relève encore le Süddeutsche Zeitung passe aussi par le droit à la liberté d'expression, donc avant tout par une presse libre (…). Or, après dix ans de pouvoir Modi, l'Inde occupe le 159e rang sur 180 dans le classement de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières. »
L'Union européenne lance une enquête commerciale visant les eaux-de-vie européennes vendue en Chine. Pékin soupçonne certains pays de l'UE de subventionner ces produits pour les vendre ensuite plus cher sur le marché chinois. Premier visé : le cognac français. Et c'est toute une filière qui s'inquiète de possibles mesures de rétorsion. « C'est ici qu'on met le cognac, avant d'être mis en bouteille. » Sur une ligne de production, des salariés remplissent des bouteilles de cognac avant de les étiqueter. Chaque année, la maison Bache Gabrielsen envoie entre 50 à 100 000 bouteilles vers la Chine. Mais depuis l'ouverture d'une enquête par Pékin le 5 janvier, le patron de la PME passe plus de temps à son bureau. « Ici, par exemple, dans ce questionnaire, vous avez un onglet sur les achats, sur les capacités de production. » Dans ces questionnaires, Hervé Bache Gabrielsen doit prouver aux autorités chinoises que son cognac n'est pas vendu plus cher sur le marché chinois qu'ailleurs dans le monde.« Cette enquête anti-dumping s'est matérialisée par des questionnaires très détaillés où il a fallu donner grand nombre d'informations précises sur notre savoir-faire, sur notre production. Ça a été d'abord donné en chinois, mais ensuite traduit heureusement. C'est surtout du temps et de l'argent, ça mobilise des équipes. Pour certaines maisons, on parle de plusieurs centaines de milliers d'euros. Il y a comme une épée de Damoclès, si vous prenez des droits de douane supplémentaires en cas d'application de ces taxes antidumping, ce sera autant de difficultés supplémentaires pour vendre nos produits. »La menace plane aussi les viticulteursSur son exploitation, Anthony Brun produit du raisin qui sera ensuite transformé en vin puis distillé pour faire du cognac, en partie à destination du marché chinois. « C'est un marché qui est très porteur. On a défini des perspectives de croissance depuis déjà quelques années avec les négociants. Sur mon exploitation de 30 hectares, j'ai 15 hectares de vignes renouvelées. Tous ces investissements ont été faits pour répondre aux volontés du consommateur. En l'occurrence les Chinois. Si demain les consommateurs ne peuvent pas acheter parce que le prix a été biaisé par une taxe, on aura fait des investissements pas forcément rentabilisables. »En France, la filière cognac représente 70 000 emplois directs et indirects et rapporte chaque année plus 6 milliards d'euros. « On fera valoir nos droits devant l'OMC, mais on sait que cela peut prendre des années », appréhende Florent Morillon, le président du bureau national interprofessionnel du cognacEn attendant, la filière s'active en coulisse. Après une rencontre le mois dernier avec le ministre chinois du Commerce, les représentants misent sur la visite de Xi Jinping à Paris. Le président chinois est attendu début mai. Le gouvernement français assure que le sort du cognac français sera au cœur des discussions.À lire aussiLa Chine et l'Union européenne vont «reprendre leurs échanges réguliers» sur les questions économiques
Au Tchad, le président Mahamat Idriss Déby Itno et le Premier ministre Succès Masra sont tous deux candidats à la présidentielle du 6 mai. Après l'interview du chef de l'État, voici celle du Premier ministre, qui promet, s'il est élu, « un paquet minimum de dignité » intégrant éducation, santé et logement pour chaque Tchadien. Craint-il la fraude ? Que répond-il à ceux qui le considèrent comme un « traitre » ? Quel sort réservera-t-il, s'il est élu, aux bases militaires françaises ? Succès Masra répond aux questions de nos envoyés spéciaux à Ndjamena, Christophe Boisbouvier de RFI, et Marc Perelman de France 24. France 24 : Vous êtes candidat mais, depuis que vous êtes Premier ministre, on a quand même vu des développements inquiétants pour la population : la hausse du carburant de 40 %, on a vu des délestages, on a vu des grèves. Est-ce que tous ces mécontentements ne risquent pas de vous handicaper pour atteindre votre but, c'est-à-dire la présidence de la République ? Non, au contraire. Je suis arrivé à la tête du gouvernement, les enfants étaient en grève depuis trois mois. La première chose que nous avons faite, c'est de remettre les enfants à l'école, c'était le premier acte. Ensuite, nous arrivons à la tête du gouvernement dans un pays pratiquement en banqueroute, qui est dernier sur l'indice du développement humain et qui a des défis de développement cumulés depuis des décennies. Je suis arrivé à la tête du gouvernement, 90 % des Tchadiens n'ont jamais vu l'électricité depuis l'indépendance. Et donc, ce sont des citoyens matures et lucides, qui savent que je viens avec un projet de gouvernement, que tout le monde avait d'ailleurs approuvé. Leur seule inquiétude était de savoir si j'avais suffisamment de temps pour le mettre en œuvre. C'est l'occasion de demander le temps - cinq ans - aux Tchadiens, pour mettre fin à 60 ans d'obscurité. Ce n'est pas en 60 jours, et ça aussi, ils le savent. Mais nous avons besoin d'un peu de temps. C'est ça que nous allons leur demander et ils en sont conscients.RFI : Vous dites que vous veillerez à ce que la présidentielle du 6 mai soit transparente. Mais l'opposition dit que les organes qui vont arbitrer ce scrutin, à commencer par l'Agence nationale de gestion des élections (Ange) et le Conseil constitutionnel, sont contrôlés par la présidence qui en a nommé tous les membres. Est-ce que vous ne vous bercez pas d'illusions ?Non, au contraire. Dans les élections précédentes, un chef d'État pouvait nommer les membres d'un organe chargé des élections, puis les « virer » - si vous me permettez l'expression - à la veille de la proclamation des résultats. Aujourd'hui, nous avons des membres de ces organes qui sont nommés de manière inamovible, dont le mandat est plus long que celui du président de la Transition et donc, demain, celui du président de la République qui sera élu. Ces organes vont organiser deux élections [présidentielles, cette année et dans cinq ans, NDLR]. En réalité, nous avons des institutions meilleures que celles que nous avions jusqu'à présent. C'est valable pour ces organes, c'est valable pour la Constitution, qui nous donne aujourd'hui les droits et les devoirs qui nous permettent, là, d'être autour de la table. Donc, en réalité, nous sommes en meilleure condition aujourd'hui.Vous savez, en 2021, le président Idriss Déby Itno - paix à son âme - n'a pas osé m'affronter à une élection. Il a même introduit dans la Constitution une clause « anti-Masra » - c'est comme ça que les Tchadiens l'appellent - [instaurant un âge minimum] de 40 ans, parce qu'il ne voulait pas que je sois candidat, parce qu'il savait que je pouvais gagner et que j'avais beaucoup de chances de gagner. Aujourd'hui, je suis en meilleure condition de l'emporter, sans doute dès le premier tour. Et donc je ne me berce pas d'illusions. Je fais partie de ceux qui organisent pour que ça soit transparent pour tout le monde.France 24 : Pour beaucoup de Tchadiens, votre retour au pays, votre nomination comme Premier ministre, votre candidature maintenant, tout ça ferait partie d'un accord secret passé entre vous et le président de la Transition Mahamad Idriss Déby Itno. Les termes de l'accord seraient qu'il gagnerait l'élection présidentielle et qu'il vous reconduirait comme Premier ministre. Que répondez-vous à ceux qui pensent cela ?Vous savez, je suis là d'abord au nom de la réconciliation nationale. Ce n'est pas un mot, c'est une attitude, ce sont des actes.France 24 : Cela peut être un accord aussi.Mais je suis là aussi parce que je représente une force politique, que je considère même majoritaire dans ce pays, et donc nous sommes dans une cohabitation qui ne dit pas son nom. Voyez-vous, je suis là au nom d'une Constitution de la République dont je suis chef de gouvernement, qui me donne des droits et des devoirs, qui donne des droits et des devoirs aussi au président de Transition. C'est une première dans l'histoire de notre pays, peut-être même sur le continent africain. Un Premier ministre, mais nous sommes en transition, et un président de Transition peuvent présenter leur projet de société. Nos différences sont connues, tout comme nos complémentarités. Et nous allons devant le peuple parce que Vox populi, vox Dei (« la voix du peuple est la voix de Dieu » - NDLR).Vous savez, je connais le prix de la démocratie et je veux contribuer au difficile accouchement de la démocratie. Il m'a fallu quatre ans pour avoir le droit que le parti Les Transformateurs puisse exercer. Il m'a fallu cinq ans pour avoir le droit d'organiser des meetings. Vous avez vu par quoi nous sommes passés : le droit de marcher, ça s'est fait dans la douleur, même dans le sang, si vous le permettez. Donc, moi je suis là au nom de la démocratie. Je suis rentré dans l'avion de la transition pour m'assurer qu'il y ait un atterrissage à l'aéroport de la démocratie.Parce qu'à la fin de la transition, les Tchadiens vont choisir ceux qui vont - si vous me permettez l'expression - organiser le prochain décollage. Et je souhaite être le pilote principal de ce prochain décollage-là, pour conduire les Tchadiens à la destination « terre promise des opportunités pour chaque Tchadien, chaque Tchadienne ». Voilà l'enjeu. Donc, nous nous battons pour que la démocratie soit une règle dans ce pays. Et c'est au nom de cela que nous sommes là, en tout cas.France 24 : Vous n'avez pas répondu... Y'a-t-il eu un accord secret ? Vous êtes des grands journalistes. S'il y a un accord, présentez-le. Au début, on a dit que l'accord de Kinshasa [du 31 octobre 2023] n'était pas visible parce que ça comporterait des choses horribles. Lorsque l'accord de Kinshasa a été présenté, tous ceux qui avaient dit ça se sont rendu compte qu'en réalité, il n'y avait rien d'horrible. J'ai signé un accord qui garantit mes droits, mes devoirs, mes droits politiques, qui permet au Tchad de s'inscrire sur le chemin de la réconciliation nationale.Vous imaginez qu'on dise à Nelson Mandela, quand il serre la main à Frederik de Klerk, qu'il a abandonné sa lutte pour la justice et pour l'égalité ? Non, au contraire, il faut réconcilier. Et si l'on m'en donne l'onction, ceux qui gèrent aujourd'hui la transition à mes côtés auront leur place, y compris le président de Transition. Demain, moi président, il aura sa place à mes côtés pour m'aider, par exemple, à réformer l'armée de notre pays, qui en aura besoin. C'est un projet de société réconciliant, suffisamment grand, je pense, pour embarquer tout le monde, parce qu'il faut avancer avec l'ensemble des Tchadiens. Voilà l'esprit central de ce qui nous guide aujourd'hui.RFI : Alors, même s'il n'y a pas eu d'accord secret entre le président Mahamad Idriss Déby et vous-même, vous vous êtes « réconciliés » - comme vous dites - avec le chef d'État qui a présidé à la répression du 20 octobre 2022, qui a fait entre 73 et 300 morts, c'est considérable. Beaucoup de victimes étaient vos partisans, vos militants... Par conséquent, après la réconciliation, après l'amnistie générale et l'impunité pour les auteurs de cette répression, beaucoup de vos anciens amis, vous ont considéré comme traître. Ne craignez-vous pas, Monsieur le Premier ministre, que tous ces partisans déçus ne se tournent vers d'autres candidats à cette présidentielle, comme par exemple l'ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké ?Je crois dans la réconciliation, je crois dans la justice. La justice, ce n'est pas la vengeance. Êtes-vous en train de dire que j'ai fait beaucoup de concessions pour privilégier un Tchad réconcilié ? Oui, j'ai fait des concessions pour privilégier un Tchad réconcilié. Je vais donner un autre exemple, celui de mes amis qui sont arrivés au pouvoir au Sénégal. Au Sénégal, un pays qui a connu plusieurs alternances démocratiques, il y a eu des gens qui sont morts. Savez-vous ce qui a permis à Ousmane Sonko et à Bassirou Diomaye Faye de sortir ? Il y a eu une amnistie. Moi, je me suis préoccupé des vivants. Il y avait les morts dont la mémoire doit être honorée.Mais il y avait des jeunes de 25 ans, de 30 ans, qui étaient condamnés à vie et qui avaient une sorte d'épée de Damoclès sur leurs têtes. Pendant un an, ceux auxquels vous faites allusion, qu'ont-ils fait pour enlever ces fausses condamnations ? Moi, je me suis assuré que ces vivants-là, ces jeunes-là ne vivent pas la prison à vie. Et donc, ils ont eu leurs fausses condamnations, d'une certaine manière, enlevées. Est-ce que si c'était à refaire, je l'aurais refait ? Oui, je l'aurais refait. Parfois, c'est aussi ça être un homme d'État, voyez-vous ?RFI : Vous ne craignez pas de perdre des voix...Non, au contraire !... avec tous ceux qui estiment qu'ils sont trahis par vous ?J'en ai plutôt engrangé. La plupart de ceux qui disent ça ne peuvent même pas réunir cent personnes. Les Tchadiens savent que j'étais hors du pays avec un poste de responsabilité à la Banque africaine de développement. J'ai abandonné, je suis rentré. Je suis chef du gouvernement, mais je ne n'utilise pas le salaire de Premier ministre. Je donne ces exemples-là pour illustrer le fait que, dans le cœur de ce peuple, ils sont convaincus de mon engagement sincère pour faire en sorte que dans chaque foyer tchadien, il y ait un paquet minimum de dignité : électricité, éducation, santé, eau. Et puis un minimum de droits décents et de possibilités de sécurité. Ce sont des choses simples sur lesquelles les Tchadiens ont besoin de résultats. Pour les 22 000 villages où il y a 70 % de nos populations qui vivent, pour les milieux urbains où les 200 000 jeunes tchadiens qui rentrent sur le marché de l'emploi chaque année ont besoin d'emplois. Sur ces choses, nous avons un projet de société clair, co-construit avec ces Tchadiens et c'est ce projet-là qui est majoritaire.France 24 : Et d'après vous, le choix du peuple serait la victoire dès le premier tour ?Nous en sommes convaincus.Parlons de la France, des questions très concrètes. Si vous êtes élu, il y a plus de 1 000 soldats français stationnés au Tchad, il y a 3 bases militaires. Est-ce que vous dites « Continuons comme ça », sachant que dans d'autres pays du Sahel, l'armée française est partie ? Ou vous dites « Non, il faut revoir ça, nous n'avons pas besoin d'autant de soldats français, nous sommes en 2024 ». Est-ce que, de façon très concrète, vous réduisez la voilure ?Je voudrais aider la France elle-même à regagner sa dignité.France 24 : L'a-t-elle perdue ? Ça me fait de la peine que la France, les forces de défense et de sécurité françaises aient l'impression d'être devenue des SDF [sans domicile fixe - NDLR] sur le continent africain. On pourrait éviter à la France cette image, où on conseille à un chef des armées français : « Déménagez d'ici, allez dans ce pays, c'est sûr ». Et puis, deux mois plus tard, ce n'est plus sûr dans ce pays. Au minimum, cela veut dire que ce chef des armées français a été induit en erreur. Au pire, l'approche n'est pas la bonne.Je souhaite être à la tête d'un État du Tchad solide, partenaire sûr, avec lequel la France peut travailler. Et dans ce partenariat sûr que j'entends développer, il y a des choses qui relèvent des choses du siècle passé. Je crois que même l'approche française aujourd'hui est appelée à évoluer là-dessus. Est-ce que maintenir de manière durable ad vitam æternam des troupes étrangères sur un sol est quelque chose de défendable ? On peut être au même niveau d'efficacité, mais peut-être faire différemment : mutualiser les forces, avoir des écoles de guerre communes, partager les renseignements, avoir des approches de formation rapide, séquencées sur un temps court, mutualiser nos énergies. Cela, ce sont des pistes que nous n'avons pas suffisamment explorées.Donc, je ne suis pas un dogmatique, je vais être très pragmatique sur la question et, en regardant vraiment page par page l'ensemble de ces accords, nous sommes capables de dire quelle est la part de modernité qui manque à cela pour nous permettre d'avancer. Cela sera mon approche et cela va être au cas par cas. Avec la France, mais pas que : avec les autres partenaires aussi, de manière à ce que nous soyons capables de dépoussiérer les partenariats du XXe siècle des éléments qui ne les ont pas amenés à rentrer totalement dans le XXIe siècle.
Les marchés pétroliers sont restés quasiment impassibles après l'attaque menée par l'Iran contre Israël. Depuis la semaine du 8 avril, le cours du brut reste collé à la barre des 90 dollars le baril de Brent. Une inertie inhabituelle dans ce contexte hautement inflammable. Cette absence de réaction est contraire à tous les schémas en vigueur depuis cinquante ans. Depuis la Révolution islamique de 1979, une agression militaire menée par la République des mollahs est perçue comme une alerte rouge pour les marchés pétroliers. Parce que cette perspective est considérée comme débouchant forcément sur une guerre ; et parce que les pays consommateurs, les Occidentaux, redoutent par-dessous tout que Téhéran mette à exécution sa menace favorite : le blocage du détroit d'Ormuz, par où transite 20% du brut.Le détroit d'Ormuz, vraie fausse menaceMais cette menace ultime, une fois encore, ne s'est pas matérialisée. Hormis la saisie samedi 13 avril d'un navire accusé d'être lié à Israël dans la zone du détroit, le trafic continue, comme si de rien n'était.Quant à la guerre, c'est une épée de Damoclès qui n'est pas encore tombée. Les marchés sont très sensibles aux risques géopolitiques, mais ils sont d'abord orientés par les fondamentaux, c'est-à-dire par l'équilibre entre l'offre et la demande. Et de ce point de vue, les données sont rassurantes. Car il y a partout dans le monde des provisions disponibles.Il y a aujourd'hui un potentiel de croissance de l'offre de pétrole aux États-Unis, au Brésil, au Canada et au Guyana, autrement dit dans des pays non membres de l'Opep. En cas d'embrasement du Moyen-Orient, il y a donc une capacité disponible substantielle de l'autre côté de l'Atlantique. Et le cartel dispose, lui aussi, de grosses réserves. Car pour redresser les cours, l'Opep+, à savoir l'Opep et la Russie, a resserré les vannes.En cas de crise, ils peuvent donc facilement rouvrir le robinet, approvisionner le marché et faire baisser la pression sur les cours. L'Arabie saoudite, le parrain du cartel, comme son allié de circonstance, la Russie, ont tous les deux besoin d'un cours du brut élevé, la zone actuelle des 90 dollars le Brent est idéale. Mais ils n'ont pas intérêt à ce que les cours explosent, pour éviter de décourager la demande. C'est pourquoi l'Opep augmentera son offre si nécessaire.Des réserves stratégiques en cas de criseDu côté des pays consommateurs, les grands pays occidentaux disposent de réserves stratégiques. La plus importante est aux États-Unis. Étant donné l'inflation encore élevée outre-Atlantique, Joe Biden pourrait très bien envisager de libérer une partie des réserves si le marché pétrolier venait à flamber. Pour tranquilliser les Américains, à la veille des grandes transhumances estivales, mais aussi à quelques mois de l'élection présidentielle.Toutes ces informations sont intégrées par les marchés pétroliers, c'est pourquoi ils restent relativement confiants. Les plus audacieux se préparent au pire, avec des options posées sur 3 millions de barils à 250 dollars livrables en juin.À écouter aussiRéduction de la production, contexte géopolitique: le marché du pétrole sous tensions
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Le leader du parti, Ousmane Sonko, est empêché de candidater à la présidentielle de l'an prochain ? Qu'à cela ne tienne ! La formation a révélé hier le nom de son nouveau poulain : Bassirou Diomaye Faye. Une stratégie devant laquelle Le Pays, au Burkina Faso, fait la moue, pour plusieurs raisons. D'abord car le Pastef a été dissous il y a plusieurs mois ce qui « paraît un handicap majeur », ironise le journal. Comment en effet valider la candidature « d'un parti censé ne pas exister officiellement ? » Deuxième obstacle : Bassirou Diomaye Faye est, lui-même, derrière les barreaux. Alors, Le Pays « se demande à quoi rime ce choix porté sur un candidat qui non seulement ne jouit pas de la liberté de ses mouvements, mais aussi sur la tête de qui plane la même épée de Damoclès d'inégibilité en cas de lourde condamnation ».Car, rappelle Jeune Afrique, le bras droit d'Ousmane Sonko a été interpellé en avril « pour la publication d'un post sur les réseaux sociaux où il mettait en doute l'indépendance de certains magistrats ». Et depuis, « son dossier s'est encore compliqué » puisqu'il est « désormais poursuivi pour un nouvel éventail de charges » dont appel à l'insurrection et atteinte à la sûreté de l'État. Rien qui ne l'empêche d'être candidat tant que l'affaire n'a pas été jugée.Une personnalité de plus en jeu pour l'électionLa route jusqu'au palais présidentiel commence à être embouteillée. Dans un rare entretien accordé à Jeune Afrique, le chef d'État sortant Macky Sall lui-même souligne qu' « on dénombre déjà plus de deux cent candidats », tout en appelant à être mesuré : « Le processus [des parrainages] constitue un filtre qui ramènera les choses à leur juste proportion. » À ce moment seulement, « il sera temps d'analyser les forces (…) qui seront vraiment sur la ligne de départ ».Car il faut 44 559 signatures au minimum pour pouvoir se présenter. Or, pointe Aujourd'hui au Faso, rien ne garantit que Bassirou Faye pourra « capitaliser sur la sympathie qui colle à la peau de Sonko ». Quoi qu'il advienne, le titre juge que cela « préparera le terrain pour [le leader du Pastef] en 2030 ». En admettant qu'il soit toujours dans le jeu politique en tout cas, Macky Sall, à qui il s'est farouchement opposé, ne parierait pas dessus : « En politique, il y a des phénomènes qui apparaissent. Certains disparaissent comme ils étaient venus. (…) C'est ainsi. »Préparatifs pour la présidentielle en RDCEt là encore une pléthore de candidats : 25 800 pour les législatives, 44 000 pour les provinciales, et 23 pour la présidentielle. Un chiffre qui ne cesse de baisser depuis dimanche et pour cause : plusieurs candidats se rallient à Moïse Katumbi, au point que dans le pays, Objectif Infos se demande si « l'on tend vers une candidature commune de l'opposition ». Il est « trop tôt pour l'affirmer », convient encore le titre mais, après la défection de Matata Ponyo, puis Seth Kikuni et enfin Franck Diongo, « les signaux restent positifs en faveur de la désignation d'un candidat » pour tous, s'enthousiasme le journal. De là à voir en Moïse Katumbi le « candidat de tous les espoirs », il n'y a qu'un pas qu'Objectif Infos serait prêt à franchir. Si Wakat Séra ne le rattrapait pas pour nuancer : certes, le candidat peut profiter du désistement de plusieurs concurrents. Mais, « l'ancien gouverneur du Katanga aura en face de lui – sauf revirement spectaculaire de leurs parts – d'autres poids lourds de l'opposition ». Martin Fayulu ou Denis Mukwege pour ne citer qu'eux. En tout cas, cela n'empêchera pas Objectif Infos à rêver d'un pouvoir qui puisse réussir là où « Félix Tshisekedi, à en croire l'opposition, a échoué (…) sécuriser les Congolais ». La sécurité, promesse de Félix TshisekediParticulièrement dans l'est du pays, à la frontière avec le Rwanda, où Le Monde Afrique assène lui aussi que le président congolais « n'est pas parvenu à pacifier la région », toujours en proie aux combats avec les rebelles du M23. La situation semble même empirer par endroits, comme autour de Goma où, observe le quotidien le groupe « resserre son emprise ». Et si dans la ville, la guerre semble « si loin si proche », pour les 450 000 habitants du Nord Kivu qui ont dû quitter leur maison, une « colère sourde » grandit peu à peu. Mais dans deux zones de la province, là où la frustration grandit le plus, le vote ne pourra avoir lieu. Et de toute façon, juge Wakat Séra, « rien ne fait peur au président candidat ». Rendez vous dans un mois.
Directeur de la stratégie du numérique de Reconquête! et président du média Damoclès, Samuel Lafont nous partage son engagement pour la France à travers les médias, la politique et le militantisme. Soutenez-nous sur Tipeee !
Dans l'épisode précédent de Mon corps, ce poids saison 2, Fanny expliquait ce que le traitement et les opérations ont pu bouleverser dans son rapport à son propre corps, et notamment à ses seins… Comment s'approprier ses « seins bioniques » comme elle appelle ? Et comment réussir à se trouver belle et désirable à nouveau ? Pour Fanny, ce sera grâce à un homme rencontré pendant son parcours médical : « Il m'a aimée à ma place quand je n'y arrivais pas. »Elle revient aussi sur la culpabilité du survivant, qui l'oppresse encore après toutes ces années en repensant à celles qui n'ont pas survécu. Et insiste sur l'importance vitale de se faire suivre régulièrement pour prendre le cancer à temps et espérer en guérir.Parce que Fanny s'autopalpait fréquemment et a commencé son traitement sans attendre, elle s'en est sortie. Dans ce dernier épisode, elle raconte ce qui se passe après le cancer, quand la rémission est annoncée, que l'épée de Damoclès n'est plus là et qu'il faut réapprendre à se projeter au-delà de deux mois. Faire des plans sur la comète, croire, et espérer à nouveau.Mon corps, ce poids saison 2 est un podcast de Madmoizelle avec le soutien institutionnel de Gilead, écrit et incarné par Fanny Rosa Viegas, co-écrit et réalisé par Delphine Peresan-Roudil. Production: Rochann Novin et Eva Dillais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans l'épisode précédent de Mon corps, ce poids saison 2, Fanny expliquait ce que le traitement et les opérations ont pu bouleverser dans son rapport à son propre corps, et notamment à ses seins… Comment s'approprier ses « seins bioniques » comme elle appelle ? Et comment réussir à se trouver belle et désirable à nouveau ? Pour Fanny, ce sera grâce à un homme rencontré pendant son parcours médical : « Il m'a aimée à ma place quand je n'y arrivais pas. »Elle revient aussi sur la culpabilité du survivant, qui l'oppresse encore après toutes ces années en repensant à celles qui n'ont pas survécu. Et insiste sur l'importance vitale de se faire suivre régulièrement pour prendre le cancer à temps et espérer en guérir.Parce que Fanny s'autopalpait fréquemment et a commencé son traitement sans attendre, elle s'en est sortie. Dans ce dernier épisode, elle raconte ce qui se passe après le cancer, quand la rémission est annoncée, que l'épée de Damoclès n'est plus là et qu'il faut réapprendre à se projeter au-delà de deux mois. Faire des plans sur la comète, croire, et espérer à nouveau.Mon corps, ce poids saison 2 est un podcast de Madmoizelle avec le soutien institutionnel de Gilead, écrit et incarné par Fanny Rosa Viegas, co-écrit et réalisé par Delphine Peresan-Roudil. Production: Rochann Novin et Eva Dillais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Laetitia est issue d'une famille où toutes les femmes sont touchées par le cancer du sein. Quand elle découvre qu'elle est porteuse du gène qui transmet la maladie, Laetitia prend la décision de la mastectomie préventive, puis de l'ablation des ovaires et des trompes. Un choix difficile mais le prix à payer pour ne plus vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Ses choix, ses combats, elle les livre au Docteur Amina Yamgnane dans cet épisode prévention. Amina Yamgnane est gynécologue et obstétricienne, experte régulièrement présente dans l'émission Ça Commence Aujourd'hui, aux côtés de Faustine Bollaert sur France 2. Son franc parler, sa vision iconoclaste de sa spécialité en font une figure majeure des acteurs de la santé. Un vendredi sur deux, retrouvez Docteur Amina Yamgnane et son invitée pour mettre en lumière les mystères du corps de la femme. L'endométriose, le déni de grossesse, le suicide post partum, les violences obstétricales, l'excision, la prématurité, la prévention du cancer du sein sont autant de thèmes que la gynécologue abordera avec écoute et bienveillance, informations et conseils, mais aussi avec toute sa personnalité, son humour, ses émotions et ses coups de gueule. Retrouvez Amina Yamgnane sur Instagram : @draminayamgnane Une production Réservoir Prod / Médiawan / France Télévision
Le nom de Thérèse d'Avila évoque chez certains des images contrastées. D'un côté, la sainte religieuse, austère, vêtue de noir, réformatrice, qui impose une règle de fer à ses soeurs carmélites, à l'image d'une Espagne corsetée où sévit l'Inquisition. De l'autre, la mystique avec ses excès, ses épanchements et même ses excentricités. Pourtant, rien n'est plus éloigné de la personne que fût Thérèse de Jésus. « C'est quelqu'un de très drôle ! Quand on lit son autobiographie, on a vraiment l'impression de lire un road movie spirituel ! », s'amuse Christine Rancé, auteure d'un essai biographique sur la sainte. « Thérèse a vécu une large partie de sa vie avec l'épée de Damoclès de l'Inquisition au-dessus de sa tête. Il y a une vraie revendication chez elle : que les femmes soient reconnues comme des sujets spirituels à part entière » analyse, de son côté, Geneviève Fabry, professeur de langue espagnole à Louvain (Belgique). Une personnalité drôle, subversive, en avance sur son temps, assurément moderne, autant d'aspects de sainte Thérèse que Régis Burnet propose de découvrir en compagnie de ses deux invitées.
Le nom de Thérèse d'Avila évoque chez certains des images contrastées. D'un côté, la sainte religieuse, austère, vêtue de noir, réformatrice, qui impose une règle de fer à ses soeurs carmélites, à l'image d'une Espagne corsetée où sévit l'Inquisition. De l'autre, la mystique avec ses excès, ses épanchements et même ses excentricités. Pourtant, rien n'est plus éloigné de la personne que fût Thérèse de Jésus. « C'est quelqu'un de très drôle ! Quand on lit son autobiographie, on a vraiment l'impression de lire un road movie spirituel ! », s'amuse Christine Rancé, auteure d'un essai biographique sur la sainte. « Thérèse a vécu une large partie de sa vie avec l'épée de Damoclès de l'Inquisition au-dessus de sa tête. Il y a une vraie revendication chez elle : que les femmes soient reconnues comme des sujets spirituels à part entière » analyse, de son côté, Geneviève Fabry, professeur de langue espagnole à Louvain (Belgique). Une personnalité drôle, subversive, en avance sur son temps, assurément moderne, autant d'aspects de sainte Thérèse que Régis Burnet propose de découvrir en compagnie de ses deux invitées.
Le couple peut-il résister à l'infidélité ? Et si non, comment survit-il à cette épreuve ?Intéressante question que se posent de nombreuses personnes en couple tout comme les thérapeutes de couple. 30% des couples commencent une thérapie après une ou plusieurs infidélitésL'infidélité : cette épée de Damoclès qui plane au-dessus des couples exclusifs et non exclusifs. Oui, l'infidélité peut se trouver aussi dans les couples ouverts. Parce que l'infidélité commence là où les limites du contrat de la relation sont dépassées. Et souvent, ce contrat de fidelité n'est pas vraiment discuté, ni explicité. Qu'est-ce l'infidélité ? Un baiser, un acte pénétratif, de la drague, des sexto, des nudes, un regard ?chaque personne et chaque couple définit ce qu'il et elle considère comme de l'infidélité.Avec mon invitée Estelle Becquet, psychologue, sexologue et thérapeute de couple, nous allons réfléchir ensemble à cette notion d'infidélité. Nous allons essayer d'aborder des éléments de réponse à ces questions que vous vous poser : Un couple peut il survivre à l'infidélité ? Combien de temps pour s'en remettre ? Que faire pour continuer à avancer ?Même si le sujet est difficile, cet épisode se veut comme un outil pour tous les couples : écouter le et débriefer en ensemble : que vous ayez vécu de l'infidélité ou non.Dans cet épisode, vous entendrez :Définir l'infidélité Pourquoi on trompe ?Les situations de tromperie vue en consultationL'Infidélité virtuelleQue faire quand les deux n'ont pas la même vision de la fidélité ?Est-ce que le pardon est nécessaire pour s'en remettre ? Comment s'assurer de pardonner pleinement ? D'être sûr.e que le sujet ne revienne pas ?Notion de confiance après l'infidélitéLe travail personnel de la personne qui a trompéOuvrir son couple : une solution ?Les phrases clés de l'épisode : “Faire confiance, c'est un véritable choix” Vincent Liandrat “La confiance est une relation pleine d'assurance avec l'inconnu” Rachel Botsman.Pour retrouver mon invité.e :Instagram @sexo_theoryRessources pour aller plus loin :Je t'aime, je te trompe Esther Perel (2018) Kintsugi : l'art de sublimer les objets cassésPOUR LES COUPLES : le replay du Webinaire pour les couples avec des pistes d'explorations pour faire face à l'écart de libido dans le couplePour consulter et prendre rdv, c'est ICI-------------------------
J'ai rencontré Ella lors de la soirée d'enregistrement du dernier épisode du podcast "Les gentilshommes". Elle voulait parler d'un sujet qui lui tient à cœur, afin d'informer et prévenir les autres femmes : la conservation d'ovocytes. En France, depuis août 2021, la loi relative à la bioéthique ("PMA pour toutes") permet aux femmes de congeler leurs ovocytes et c'est pris en charge par la sécurité sociale. MAIS uniquement avant d'atteindre l'âge de 37 ans. Si vous avez cet âge ou si vous l'avez dépassé, c'est trop tard... en France. Ailleurs, en Espagne et dans d'autres pays, c'est encore possible, mais c'est payant. On a beau expliquer que l'horloge biologique est une construction, qu'il est possible de tomber enceinte, "naturellement", après 37 ans. L'Etat français, les médecins / loi bioéthique en ont décidé autrement. Ella nous raconte son parcours, le traitement (piqures etc), les allers/retours en Espagne, le budget total (5000€) etc. Merci à elle pour sa transparence, ses explications précises. Bonne écoute ! Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Références citées dans cet épisode ou en bonus :ArticlesCongélation des ovocytes : comment faire ? Combien ça coûte ? https://fr.style.yahoo.com/cong%C3%A9lation-ovocytes-faire-%C3%A7a-co%C3%BBte-090000324.html Podcasts Ep.47 de Single Jungle, avec Amandine, qui vient d'avoir un bébé avec son compagnon, et a choisi le couple non-cohabitant. Avant de tomber enceinte "naturellement". Elle avait entamé un parcours PMA, et prévient que le délai d'attente pour un rdv dans un centre CECOS, était d'1 an. https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-47-amandine-apres-10-ans-de-celibat-bebe-surprise-et-couple-non-cohabitant "Les mecs que je veux ken" de Rosa Bursztein, avec Judith Duportail https://open.spotify.com/episode/7kFfQpY23ig25JTk1XA2XF?si=KPTRo76rQiqFrnpl5mbe7w Suivez la grossesse de Judith Duportail et ses réflexions sur son compte Instagram : https://www.instagram.com/judithduportail_/ "Plaisir d'offrir" (sur le don d'ovocytes) de Klaire fait grr, prises de son additionnelles : Elodie Font, Réalisation & mix : Samuel Hirsch, chez Arte Radio https://www.arteradio.com/serie/plaisir_d_offrir [Bonne nouvelle : depuis la loi d'août 2021, le conjoint de la personne qui donne ses gamètes n'a plus à donner son consentement. Ce qui n'était pas le cas lorsque Klaire Fait Grr a fait son don d'ovocytes.] "Horloge biologique, on t'a pas sonnée", épisode du podcast "un podcast à soi" de Charlotte Bienaimé sur Arte Radio. https://www.arteradio.com/son/61661252/l_horloge_biologique_t_a_pas_sonnee Réalisation et musique originale : Samuel Hirsch, lectures : Laure Giappiconi. Accompagnement éditorial : Noémie Sanquer. Illustrations : Anna Wanda Gogusey "PMA : la longue attente des femmes noires", les Pieds sur Terre, France culture, Reportage : Anna Benjamin, Réalisation : Clémence Gross, Mixage : Jean-Benoît Têtu https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/les-pieds-sur-terre-emission-du-mardi-21-septembre-2021-9801385 Et la suite : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/pma-la-longue-attente-des-femmes-noires-suite-9999340 Reportage : Anna Benjamin, Réalisation : Clémence Gross, Mixage : Nicolas Depas Graf. "L'(in)fertilité des célibataires, avec Sandrine Ngatchou", épisode de "Sologamie" de Marie Albert https://mariealbert.info/2023/05/02/linfertilite-des-celibataires-avec-sandrine-natchou/ avec les références citées dans cet épisode : Compte Instagram de Sandrine Ngatchou : @ovocytemoi https://www.instagram.com/ovocytemoi/ site internet de Sandrine Ngatchou : https://www.sandrinengatchou.com épisode “Sandrine : infertilité et non désir de maternité” du podcast Tant que je serai noire de Tsipporé Sidibé https://www.tantquejeserainoire.com/podcast/episode/2c3a53e9/sandrine-i-infertilite-et-non-desir-de-maternite-i-ep3-i-s2 A propos du fonctionnement de notre esprit. Comment on se raconte des histoires. Comme cette phase de ma vie où je me disais que je perdrais ma virginité à 25 ans, parce que j'imaginais un cadre spécifique etc. Je vous recommande chaudement l'ensemble des épisodes du podcast "Le réveil en douce " de Liv Brunet, et notamment cet épisode : "Tu fabriques cet épisode" https://lereveilendouce.lepodcast.fr/tu-fabriques-ta-realite Pour aller plus loin : groupe Facebook "Les 3 principes Francophonie" https://www.facebook.com/groups/1063974641059709 Livres "Maternités rebelles", le livre pour dissocier le couple de la parentalité, de Judith Duportail, éditions Binge Audio https://fr.ulule.com/maternites-rebelles/ "Faire famille autrement" de Gabrielle Richard, éditions Binge Audio, collection sur la table, dirigée par Victoire Tuaillon https://boutique.binge.audio/products/faire-famille-autrement-gabrielle-richard "Les nouvelles lois de l'amour : sexualité, couple et rencontres au temps du numérique" de Marie Bergström, éditions La Découverte https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782707198945-les-nouvelles-lois-de-l-amour-sexualite-couple-et-rencontres-au-temps-du-numerique-marie-bergstrom/ Vidéos Baptiste Lecaplain, explique, dans son spectacle "Origines", qu'il a perdu sa virginité à 23 ans. Comme moi ! On le répète, ce n'est pas une course ! Et c'est toujours mieux d'attendre de le faire avec la bonne personne pour vous. https://video-a-la-demande.orange.fr/film/BAPTISTELECW0129259/baptiste-lecaplain-origines Allez le voir sur scène : https://www.billetreduc.com/318563/evt.htm Guillermo Guiz, se dit très "dilettante" sur la contraception (à 1'15) : https://youtu.be/xzza5ID6kJ8?t=75 Je vous recommande vivement ses spectacles https://www.guillermoguiz.com/ "Faire famille", série d'Ocean, avec Sophie Marie Larrouy sur France TV Slash en partenariat avec Konbini https://www.france.tv/slash/ocean/2081245-s-alleger.html Santé mentale / aide psychologique :"Le dispositif mis en place en place en mars 2021 à destination des étudiants à la suite de l'épidémie de Covid-19 est prolongé en 2023. Vous êtes étudiant·e et vous ressentez le besoin d'une aide psychologique ? Vous pouvez bénéficier de 8 consultations gratuites avec un psychologue, sans avance de frais. Tous les étudiants qui le souhaitent peuvent en bénéficier." https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14726 Si vous vivez dans une localité où il n'y a pas de psy ou s'ils/elles n'ont pas de disponibilités avant plusieurs semaines, vous pouvez faire une téléconsultation, notamment via Qare https://www.qare.fr/ C'est une solution adoptée par une des invitées de Juliette Katz (Coucou les girls), elle en parlait ici : https://podtail.com/fr/podcast/le-podkatz-1/le-rapport-a-l-argent-hors-serie/Si vous n'avez droit à aucune aide financière mais que vous souhaitez suivre une thérapie, un travail sur votre estime de soi, et pensez ne pas en avoir les moyens. Vous pouvez poser la question aux psychologues/psychiatres dans votre secteur (à voir sur Doctolib), il arrive régulièrement qu'ils/elles acceptent d'adapter leur tarif à leur patientèle. Dans mon cas par exemple, ma psy pratiquait le tarif de base de 40€ la séance (non remboursée par la sécurité sociale ou mutuelle), je ne pouvais pas aller au-delà de 30€ la séance la 1ère année, elle a accepté, le temps que mes finances s'améliorent. Et je sais que pour d'autres patientes (dont une de mes amies intermittente du spectacle), elle peut descendre à 20€ par exemple. Il suffit d'en parler ! Votre santé mentale mérite d'y réfléchir ! C'est le meilleur cadeau qu'on puisse s'offrir. Sujet évoqué dans le podcast "Thune", réalisé par Laurence Vély et Anna Borrel, dans cet épisode "l'argent sur le divan" avec la psychanalyste Mathilda Audasso https://podcasts.apple.com/fr/podcast/largent-sur-le-divan-avec-mathilda-audasso-psychanalyste/id1538572182?i=1000583258570Si vous n'êtes pas encore prêt.e mais vous vous intéressez à la psychologie, psychanalyse, vous pouvez écouter et lire les chroniques de Mardi Noir (Emmanuelle Laurent) https://www.slate.fr/source/199596/mardi-noir et en podcast (pas les mêmes thématiques que les articles) : "ça tourne pas rond" https://www.slate.fr/audio/ca-tourne-pas-rond/ produit et réalisé par Slate.fr sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours. Montage et réalisation : Aurélie Rodrigues. AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez-vous une dépense inutile. Episode enregistré à Paris chez Isabelle en mars 2023, merci à elle pour son accueil.Prise de son, montage et mixage : Isabelle FieldMusique : Générique de "Manimal", virgules sonores : Edouard JoguetLogo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud
La liberté ça n'a pas de prix. Et communiquer avec son audience via les réseaux sociaux c'est c'est mettre une épée de Damoclès au dessus de son business : attention la communication risque d'être coupée. Son audience on doit pouvoir lui parler quand on veut, de ce qu'on veut, comme on veut. Liberté. Je le martèle quand je parle de construire sa base email, mais aujourd'hui j'avais envie de vous proposer une autre stratégie d'acquisition moins connue et pourtant extrêmement puissante : les notifications push. Spoiler alert, vous ne ressortirez pas indemne de cet épisode et vous vous demanderez ce que vous avez fait tout ce temps sans cet outil. Pour tout nous expliquer, avantages, inconvénients, types d'utilisation que l'on soit solopreneur, annonceur ou régie pub, Aurore Goxe lève le voile sur l'une des stratégies les plus sous-cotées du digital. En savoir plus sur Aurore Goxe ou sur Adrenalead. ---------------
La Fed a fait ce que les investisseurs attendaient d'elle hier : une main de fer un peu mou dans un gant de velours. Les marchés ont bien réagi. Mais la fête a été un peu gâchée par Janet Yellen, la Bruno Le Maire américaine, qui a refusé de se lancer dans une garantie universelle des dépôts aux Etats-Unis. Du coup les tourments bancaires continuent et laissent une épée de Damoclès en suspens au-dessus de la tête d'investisseurs qui ont la hausse qui les démange.
Qu'est-ce qui arrive aux macronistes ? Pourquoi sont-ils si nerveux ? Qu'est-ce qui est arrivé au député Christophe Weissberg, pour qu'il “pète les plombs” sur CNEWS face au gilet jaune Jérôme Rodrigues ? Ou alors à Marlène Schiappa, mise en cause de manière assez rude par la réalisatrice et autrice Andréa Bescond, et qui en perd littéralement ses moyens ? De quoi ces craquages sont-ils le nom ? Au risque de sombrer corps et biens dans la psychologie de comptoir, osons une hypothèse. Les macronistes, qui sont centristes donc autopersuadés d'être dans le camp du Bien, ne supportent pas d'être associés de manière systémique à la violence, à l'absence de conscience sociale, à la dureté. Et pourtant, ces derniers mois, les choix radicaux de leur champion, l'irascibilité de son obstination, et les moyens qu'il utilise ouvertement pour écraser des adversaires qu'il tient pour des ennemis dévoilent la nature du projet auquel ils participent. Car Emmanuel Macron est en guerre et ne se cache même plus de l'être. Dans cet épisode de sa chronique “L'actu démasquée”, Théophile Kouamouo analyse les contours de cette guerre. Qui est avant tout une guerre sociale, et dans laquelle il se sert des armes classiques comme la ruse, la peur et l'épée de Damoclès de la violence. ▶ Soutenez Le Média :
مدرسهٔ آنلاین نزدیکتر حمایت من در سایت حامی باش کانال یوتوب من برای آموزش زبان ترجمه شفاهی : مصطفی شالچی Charles Aznavour - Vivre avec toi 50.Jour J – 3 Avec Alice, nous faisons l'amour moins souvent mais de mieux en mieux. J'effleure ses centimètres carrés favoris. Elle ferme mes yeux. Avant elle jouissait une fois sur deux, maintenant elle jouit une fois par fois. Elle me laisse écrire tout l'après-midi. Pendant que je travaille, elle se dore au soleil sur la plage. Vers six heures du soir, elle revient et je lui prépare une mauresque bien glacée. Puis je vérifie son bronzage intégral. Je trais ses pamplemousses. Elle me suce, puis je l'encule. Ensuite, elle lit ceci par-dessus mon épaule et me demande de supprimer « je l'encule ». J'accepte, j'écris « je la prends », et quand elle s'éloigne je fais un petit « Pomme-Z » sur mon Macintosh. La littérature est à ce prix, l'Histoire des Lettres n'est qu'une longue litanie de trahisons, j'espère qu'elle me pardonnera. Je refuse de finir Tendre est la nuit ; j'ai comme un sinistre pressentiment : à mon avis, cela ne va plus très fort entre Dick Diver et Nicole. J'écoute La Sonate à Kreutzer en songeant au roman éponyme de Tolstoï. L'histoire d'un homme trompé qui tue sa femme. Le violon et le piano de Beethoven lui ont inspiré le couple. Je les écoute se rejoindre, s'interrompre, s'envoler, se quitter, se réconcilier, se fâcher, et enfin s'unir dans le crescendo final. C'est la musique de la vie à deux. Le violon et le piano sont incapables de jouer seuls… Si notre histoire tourne court, je serai complètement blasé. Jamais je ne pourrai donner autant à quelqu'un d'autre. Finirai-je ma vie en baisant des putes de luxe et des cassettes vidéo ? Il faut que ça marche. Il faut que nous parvenions à passer le cap des trois ans. Je change d'avis toutes les secondes. Peut-être faudrait-il que nous vivions séparés. La vie à deux, c'est trop usant. Je n'ai pas de tabou ; l'échangisme ne me choque pas. Après tout, quitte à être cocu, autant l'organiser soi-même. L'union libre, c'est cela la solution : un adultère sous contrôle. Non. Je sais : il faut que nous fassions un enfant, vite ! J'ai peur de moi. Le compte à rebours égrène ses journées de Damoclès. Dans trois jours cela fera trois ans que je vis avec Alice. 51. Jour J – 2 L'erreur est de vouloir une vie immobile. On veut que le temps s'arrête, que l'amour soit éternel, que rien ne meure jamais, pour se prélasser dans une perpétuelle enfance dorlotée. On bâtit des murs pour se protéger et ce sont ces murs qui un jour deviennent une prison. Maintenant que je vis avec Alice, je ne construis plus de cloisons. Je prends chaque seconde d'elle comme un cadeau. Je m'aperçois qu'on peut être nostalgique du présent. Je vis parfois des moments si merveilleux que je me dis : « Tiens ? Je vais regretter ce moment plus tard : il faut que je n'oublie jamais cet instant, pour pouvoir y repenser quand tout ira mal. » Je découvre que pour rester amoureux, il faut une part d'insaisissable en chacun. Il faut refuser la platitude, ce qui ne veut pas dire s'inventer des soubresauts artificiels et débiles, mais savoir s'étonner devant le miracle de tous les jours. Être généreux, et simple. On est amoureux le jour où l'on met du dentifrice sur une autre brosse à dents que la sienne. Surtout, j'ai appris que pour être heureux, il faut avoir été très malheureux. Sans apprentissage de la douleur, le bonheur n'est pas solide. L'amour qui dure trois ans est celui qui n'a pas gravi de montagnes ou fréquenté les bas-fonds, celui qui est tombé du ciel tout cuit. L'amour ne dure que si chacun en connaît le prix, et il vaut mieux payer d'avance, sinon on risque de régler l'addition a posteriori. Nous n'avons pas été préparés au bonheur parce que nous n'avons pas été habitués au malheur. Nous avons grandi dans la religion du confort. Il faut savoir qui l'on est et qui l'on aime. Il faut être achevé pour vivre une histoire inachevée. J'espère que le titre mensonger de ce livre ne vous aura pas trop exaspéré : bien sûr que l'amour ne dure pas trois ans ; je suis heureux de m'être trompé. Ce n'est pas parce que ce livre est publié chez Grasset qu'il dit nécessairement la vérité. Je ne sais pas ce que le passé me réserve (comme disait Sagan), mais j'avance, dans la terreur émerveillée, car je n'ai pas d'autre choix, j'avance, moins insouciant qu'autrefois, mais j'avance quand même, j'avance malgré, j'avance et je vous jure que c'est beau. Nous faisons l'amour dans l'eau translucide d'une crique déserte. Nous dansons sous des vérandas. Nous flirtons au bord d'une ruelle mal éclairée en buvant du Marqués de Cáceres. Nous n'arrêtons pas de manger. C'est la vraie vie, enfin. Quand je l'ai demandée en mariage, Alice a eu cette réponse pleine de tendresse, de romantisme, de finesse, de beauté, de douceur et de poésie : — Non. Après-demain, cela fera trois ans que je vis avec elle.
Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre dans certains secteurs, de plus en plus de professionnels réclament la régularisation de leurs salariés en situation irrégulière, notamment le secteur de l'hôtellerie-restauration. "C'est une vraie demande parce qu'on a des jeunes qui sont dans nos restaurants qui sont en souffrance administrative, avec une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes", témoigne Alain Fontaine, président de l'Association française des maîtres restaurateurs. "On a plus de cinq millions de chômeurs aujourd'hui en France", défend le député LR Pierre-Henri Dumont. "Se retrouver dans un système où on demande là régulariser des personnes qui travaillent sans avoir le droit de travailler, d'être en situation d'avoir des papiers dans notre pays et qui sont donc clandestins, c'est quelque chose d'inentendable".
UKRAINE : L'ALERTE DES SERVICES AMÉRICAINS – 23/08/22 Invités ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » ISABELLE MANDRAUD Cheffe adjointe du service international - « Le Monde » Auteure de « Poutine, la stratégie du désordre » CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne Auteure de « Influences et manipulations » IRYNA DMYTRYCHYN Maîtresse de conférences à l'Inalco Institut National des Langues et Civilisations Orientales C'est une explosion qui a des répercussions jusqu'au Kremlin. Un attentat à la voiture piégée survenu dimanche près de Moscou a couté la vie à Daria Douguina, la fille de l'idéologue ultranationaliste russe Alexandre Douguine. Le FSB, les services secrets russes, attribue cette attaque à l'Ukraine, ce que Kiev dément formellement. La victime était une journaliste et politologue de 29 ans, habituée des plateaux de télévision où elle affichait un soutien ouvert à l'offensive russe en Ukraine. Son père est décrit comme l'une des "éminences grises" de Vladimir Poutine. Pour les proches de cet extrémiste, c'est d'ailleurs lui qui était la principale cible de l'attentat. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a appelé aujourd'hui à n'avoir « aucune pitié » pour les meurtriers. Quel que soit le commanditaire, cet acte pourrait entrainer un durcissement du régime russe, notamment contre les opposants à la guerre en cours en Ukraine. La Russie essuie dans ce conflit des pertes humaines importantes, qu'il est toutefois difficile de chiffrer précisément. Demain, cela fera six mois jour pour jour que l'invasion russe aura commencé. Le pays pourrait à cette occasion "faire quelque chose de particulièrement dégoûtant" et "cruel", a averti samedi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Car la date du 24 août est un symbole. L'Ukraine célèbrera en effet ce jour-là son indépendance, proclamée en 1991. Indépendance jamais digérée par Vladimir Poutine. Alors que la fin du conflit semble très loin de se profiler, le sort de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, toujours occupée par l'armée russe, reste au centre de l'attention des dirigeants occidentaux. Les chefs d'État américain, français, allemand et britannique ont demandé ce dimanche l'envoi "rapide" sur place d'une mission des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Emmanuel Macron a appelé aujourd'hui au cours d'un sommet à n'avoir "aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie. En Ukraine, l'enthousiasme et le volontarisme qui existaient au début du conflit autour de la reconstruction des villes et des villages, a perdu de sa vigueur. Après plusieurs mois, il reste tant à faire. Le matériel et l'argent manquent. Une épée de Damoclès pèse sur la population. Même dans les zones libérées, la crainte de l'ennemi russe n'a pas disparu. Comme s'il pouvait toujours resurgir. Les esprits sont fébriles, prisonniers de la guerre, de ses horreurs et de son fracas. Loin des combats mais directement impactée, l'Europe doit faire face à la crise énergétique. L'Allemagne semble plus que jamais être le maillon faible du continent. Le pays est en effet très dépendant du gaz importé de Russie, tant pour la consommation de ses ménages que pour le fonctionnement de son industrie. Or Moscou a fermé les vannes. Et les objectifs de stocks de cette précieuse matière première fixés par Berlin n'ont pas été atteints. Le chancelier Olaf Scholz se retrouve donc plus que jamais sous pression. La semaine dernière, il a même été copieusement chahuté lors d'une réunion publique. Inquiets à l'idée de ne pouvoir se chauffer cet hiver, les Allemands se ruent dans les magasins pour acheter de quoi tenir les prochains mois. D'autant qu'il n'est pas certain que tous les pays de l'Union européenne soient solidaires dans cette épreuve. L'Autriche pourrait céder au repli. Vienne avait en effet décidé fin juillet de raccorder son réservoir à gaz géant de Haidach au réseau énergétique national. Ce réservoir se trouve sur son territoire, mais était jusqu'à présent utilisé par l'Allemagne. Par ailleurs, la Norvège, premier fournisseur d'électricité du continent pourrait également manquer dans cette épreuve. Le royaume scandinave est confronté à l'assèchement des bassins de rétention d'eau de ses centrales hydroélectriques et envisage donc de suspendre ses exportations pour éviter une crise énergétique sur son sol. Quelles sont les conséquences de l'attentat qui a coûté la vie à Daria Douguina ? Combien de temps faudra-t-il pour reconstruire l'Ukraine ? La solidarité européenne sera-t-elle mise à mal par la crise énergétique ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
La question du jour : comment aimer quand on a tout le temps peur pour l'autre ? Comment laisser l'amour vous envahir, comment se jeter à corps perdu dans son histoire ? Oui mais voilà, évidemment, Élodie va vous le prouver : l'amour est plus fort. Ça vous étonne ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
La bigorexique (ou la dépendance au sport) est un terme qui revient de plus en plus dans les pelletons de coureurs. Réelle ou exagérée, cette épée de Damoclès semble planer au-dessus des têtes de certains sportifs qui peuvent avoir une pratique sportive excessive. Mais qu'en est-il réellement ? Sommes-nous tous des potentiels addictes de la course ? Les endorphines peuvent-ils créer une dépendance ? Et si c'est le cas… comment s'en sortir ? Pour débattre et analyser cette problématique, nous accueillons sur le plateau, Servane Heudiard autrice du livre « Le Sport, ma prison sans barreaux», la psychanalyste du sport Florence Puklavec et l'entraineur du stade Français Athlétisme, Fréderic Belouze. Retrouvez-nous sur notre site internet www.danslateteduncoureur.fr et sur Facebook, Instagram et TikTok Une émission proposée par i-Run.fr, leader français de la vente en ligne de matériel de running, trail & fitness.