Podcasts about paul henri sandaogo damiba

  • 18PODCASTS
  • 33EPISODES
  • 15mAVG DURATION
  • ?INFREQUENT EPISODES
  • Feb 24, 2023LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about paul henri sandaogo damiba

Latest podcast episodes about paul henri sandaogo damiba

Le débat africain
Entretien avec Paul-Henri Sandaogo Damiba, ancien président de la transition burkinabè

Le débat africain

Play Episode Listen Later Feb 24, 2023 49:00


Cinq mois après le putsch militaire qui l'a renversé, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba nous reçoit dans son pays d'accueil, le Togo. Pour la première fois, celui qui était arrivé lui aussi à la tête du Burkina Faso par un coup d'État accepte de revenir sur son départ, mais également sur la situation sécuritaire dans son pays et du départ de l'opération militaire française Sabre demandé par son successeur le capitaine Ibrahim Traoré. 

Svart historia
Reflektion: Militärkupperna, våldet i Sahel och Burkina Fasos överlevnad

Svart historia

Play Episode Listen Later Nov 30, 2022 13:01


Efter att ha beställt mordet på Thomas Sankara tog hans nära vän och högra hand Blaise Compaoré över makten i Burkina Faso. Han styrde landet i 27 år innan omfattande protester tvingade honom i exil år 2014. Två demokratiska val följde samtidigt som Burkina Faso drogs allt djupare in i det jihadistiska våldet som spridits över hela Sahelbältet under det senaste decenniet. I januari 2022 tog militären över i en kupp och installerade överstelöjtnant Paul-Henri Sandaogo Damiba som ny president för att komma till bukt med rebellerna. Men våldet har fortsatt och i slutet av september drabbades landet av en ny militärkupp, den andra på mindre än ett år. Kan den nya ledaren, 34-årige Ibrahim Traore, slutligen besegra miliserna? Eller kommer Burkina Faso förlora kampen för – som försvarsministern uttryckte det – nationens överlevnad?  Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Svart historia
Reflektion: Militärkupperna, våldet i Sahel och Burkina Fasos överlevnad (reklamfri!)

Svart historia

Play Episode Listen Later Nov 29, 2022 13:01


Efter att ha beställt mordet på Thomas Sankara tog hans nära vän och högra hand Blaise Compaoré över makten i Burkina Faso. Han styrde landet i 27 år innan omfattande protester tvingade honom i exil år 2014. Två demokratiska val följde samtidigt som Burkina Faso drogs allt djupare in i det jihadistiska våldet som spridits över hela Sahelbältet under de senaste decenniet. I januari 2022 tog militären över i en kupp och installerade överstelöjtnant Paul-Henri Sandaogo Damiba som ny president för att komma till bukt med rebellerna. Men våldet har fortsatt och i slutet av september drabbades landet av en ny militärkupp, den andra på mindre än ett år. Kan den nya ledaren, 34-årige Ibrahim Traore, slutligen besegra miliserna? Eller kommer Burkina Faso förlora kampen för – som försvarsministern uttryckte det – nationens överlevnad?  Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Revue de presse Afrique
À la Une: comment contrer les jihadistes au Burkina Faso?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 2, 2022 4:17


« Le nouvel homme fort de Ouagadougou, le capitaine Ibrahim Traoré effectue, en principe, ce mercredi [2 novembre, ndlr], une visite d'amitié et de travail à Bamako », relève le site d'information burkinabè Wakat Séra. Au centre des entretiens avec le colonel Assimi Goïta, sans aucun doute, la coopération avec la Russie… et Wagner, déjà bien présent au Mali. Le capitaine Traoré a-t-il l'intention de suivre ses frères d'armes maliens et de s'adjoindre les services du groupe paramilitaire russe ? Non, d'après le quotidien Aujourd'hui : « Le capitaine Ibrahim Traoré l'a fait savoir aux diplomates américains qui ont récemment séjourné à Ouagadougou : pas question d'inviter les forces russes de Wagner à combattre les jihadistes dans le pays. "Le président par intérim Traoré a été sans équivoque", a assuré la sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, Victoria Nuland, affirmant que seuls les Burkinabè défendront leur pays. Ils n'ont aucune intention d'inviter Wagner. » Wagner : pas la solution… En effet, affirme Wakat Séra, « Wagner est loin de répondre aux aspirations des populations confrontées à la plaie de l'insécurité. Pire, malgré la présence de Wagner et de ses hommes sur les rives du Djoliba, les groupes armés terroristes, que ce soit l'État islamique au Grand Sahara, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ou encore d'autres organisations du même acabit affiliées à al-Qaïda ou à Daech, n'ont jamais autant semé larmes et désolation au sein des Forces armées maliennes et des populations civiles qui ne savent plus à quel prophète protecteur se vouer. » Reste qu'une part de l'opinion burkinabè penche du côté russe… C'est ce que croit savoir Mourya La Voix du Niger : « les manifestations n'ont pas cessé à Ouagadougou, en prenant des allures inquiétantes, telle une injonction envoyée à l'exécutif burkinabè lui demandant d'accueillir la Russie en messie et d'éjecter la France. […] "Ce n'est pas à la rue de nous dire ce qu'il faut faire, entre ceci ou cela", a rétorqué le Premier ministre, maître Kyelem de Tambela, avant de renchérir : "le meilleur soutien au régime, c'est d'aller au front". Le Premier ministre burkinabè qui a brandi la décision du gouvernement d'enrôler déjà 50 000 jeunes Burkinabè, afin de renforcer la lutte contre le terrorisme. » Commentaire du quotidien nigérien : « voilà une belle opportunité pour que les patriotes burkinabè se transforment en véritables soldats libérateurs du peuple. » Le pari risqué des volontaires pour la défense de la patrie ? Justement, Jeune Afrique s'attarde sur ce recrutement massif de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le capitaine Ibrahim Traoré mise en effet sur ces supplétifs civils des forces de défense et de sécurité. « Lorsqu'il a pris le pouvoir, relate le site panafricain, le capitaine a lourdement insisté sur l'urgence de la situation sécuritaire et a promis qu'il irait vite – se risquant même à déclarer qu'il réglerait en trois mois un problème que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba n'avait pu résoudre en huit. Officier de terrain en première ligne face aux groupes jihadistes dans le Nord et l'Est ces dernières années, il a mûri une stratégie militaire assez claire. Il compte ainsi adopter une posture plus offensive en accélérant et en généralisant le déploiement des "unités de marche" lancées sous Damiba. La mission de ces unités d'infanterie mobiles est d'aller au contact des groupes jihadistes sur le terrain. Le recrutement massif de VDP est donc censé accompagner cette nouvelle stratégie militaire – tout comme celui, annoncé mi-octobre, de 3 000 soldats supplémentaires. » Reste que ces VDP font polémique, relève encore Jeune Afrique : « Pour beaucoup, ils ne font qu'aggraver les problèmes sécuritaires qui minent le Burkina Faso. Ces supplétifs civils sont en effet accusés d'attiser les conflits intercommunautaires apparus dans le sillage des premières attaques jihadistes, en 2015. Alors que les groupes d'autodéfense et les VDP recrutent majoritairement au sein de la communauté Mossi, les groupes jihadistes, eux, puisent largement dans la communauté Peule. De quoi nourrir les exactions ethniques locales et engendrer un cycle de violences et de représailles sans fin. »

Revue de presse Afrique
À la Une: comment contrer les jihadistes au Burkina Faso?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 2, 2022 4:17


« Le nouvel homme fort de Ouagadougou, le capitaine Ibrahim Traoré effectue, en principe, ce mercredi [2 novembre, ndlr], une visite d'amitié et de travail à Bamako », relève le site d'information burkinabè Wakat Séra. Au centre des entretiens avec le colonel Assimi Goïta, sans aucun doute, la coopération avec la Russie… et Wagner, déjà bien présent au Mali. Le capitaine Traoré a-t-il l'intention de suivre ses frères d'armes maliens et de s'adjoindre les services du groupe paramilitaire russe ? Non, d'après le quotidien Aujourd'hui : « Le capitaine Ibrahim Traoré l'a fait savoir aux diplomates américains qui ont récemment séjourné à Ouagadougou : pas question d'inviter les forces russes de Wagner à combattre les jihadistes dans le pays. "Le président par intérim Traoré a été sans équivoque", a assuré la sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, Victoria Nuland, affirmant que seuls les Burkinabè défendront leur pays. Ils n'ont aucune intention d'inviter Wagner. » Wagner : pas la solution… En effet, affirme Wakat Séra, « Wagner est loin de répondre aux aspirations des populations confrontées à la plaie de l'insécurité. Pire, malgré la présence de Wagner et de ses hommes sur les rives du Djoliba, les groupes armés terroristes, que ce soit l'État islamique au Grand Sahara, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ou encore d'autres organisations du même acabit affiliées à al-Qaïda ou à Daech, n'ont jamais autant semé larmes et désolation au sein des Forces armées maliennes et des populations civiles qui ne savent plus à quel prophète protecteur se vouer. » Reste qu'une part de l'opinion burkinabè penche du côté russe… C'est ce que croit savoir Mourya La Voix du Niger : « les manifestations n'ont pas cessé à Ouagadougou, en prenant des allures inquiétantes, telle une injonction envoyée à l'exécutif burkinabè lui demandant d'accueillir la Russie en messie et d'éjecter la France. […] "Ce n'est pas à la rue de nous dire ce qu'il faut faire, entre ceci ou cela", a rétorqué le Premier ministre, maître Kyelem de Tambela, avant de renchérir : "le meilleur soutien au régime, c'est d'aller au front". Le Premier ministre burkinabè qui a brandi la décision du gouvernement d'enrôler déjà 50 000 jeunes Burkinabè, afin de renforcer la lutte contre le terrorisme. » Commentaire du quotidien nigérien : « voilà une belle opportunité pour que les patriotes burkinabè se transforment en véritables soldats libérateurs du peuple. » Le pari risqué des volontaires pour la défense de la patrie ? Justement, Jeune Afrique s'attarde sur ce recrutement massif de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le capitaine Ibrahim Traoré mise en effet sur ces supplétifs civils des forces de défense et de sécurité. « Lorsqu'il a pris le pouvoir, relate le site panafricain, le capitaine a lourdement insisté sur l'urgence de la situation sécuritaire et a promis qu'il irait vite – se risquant même à déclarer qu'il réglerait en trois mois un problème que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba n'avait pu résoudre en huit. Officier de terrain en première ligne face aux groupes jihadistes dans le Nord et l'Est ces dernières années, il a mûri une stratégie militaire assez claire. Il compte ainsi adopter une posture plus offensive en accélérant et en généralisant le déploiement des "unités de marche" lancées sous Damiba. La mission de ces unités d'infanterie mobiles est d'aller au contact des groupes jihadistes sur le terrain. Le recrutement massif de VDP est donc censé accompagner cette nouvelle stratégie militaire – tout comme celui, annoncé mi-octobre, de 3 000 soldats supplémentaires. » Reste que ces VDP font polémique, relève encore Jeune Afrique : « Pour beaucoup, ils ne font qu'aggraver les problèmes sécuritaires qui minent le Burkina Faso. Ces supplétifs civils sont en effet accusés d'attiser les conflits intercommunautaires apparus dans le sillage des premières attaques jihadistes, en 2015. Alors que les groupes d'autodéfense et les VDP recrutent majoritairement au sein de la communauté Mossi, les groupes jihadistes, eux, puisent largement dans la communauté Peule. De quoi nourrir les exactions ethniques locales et engendrer un cycle de violences et de représailles sans fin. »

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Le putsch au Burkina Faso, l'intrus qui s'appelle Wagner et la France

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 25:45


L'éviction du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de la tête du Burkina Faso a été opérée dans un contexte qui interroge sur le futur de la relation de ce pays avec la France. Le capitaine Ibrahim Traoré, nouveau maître du Kosyam a laissé entendre qu'il était ouvert à une diversification des partenaires.

Les dessous de l'infox, la chronique
Au Burkina Faso, un coup d'État accompagné par la désinformation

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 3:10


Au Burkina Faso, le chef de la junte, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été renversé par le capitaine Ibrahim Traoré le vendredi 30 septembre. Un nouveau putsch accompagné d'une intense campagne de désinformation qui ne faiblit pas. Sur les réseaux, les infox soutiennent le nouvel homme fort du pays et s'attaquent à la France, accusée de s'impliquer dans le coup d'État. Des soldats français parachutés au-dessus de Ouagadougou en plein putsch. C'est ce que prétend une vidéo amateur activement relayée sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Sur les images, un avion militaire largue au moins une dizaine de parachutistes. Le commentaire indique qu'il s'agirait de soldats français, parachutés pour sauver Damiba lors des premiers instants du putsch. Vérification faite, cette vidéo est sortie de son contexte. Un exercice de l'armée burkinabè En réalité, il s'agit d'un exercice militaire mené par l'armée burkinabè le 30 septembre à Bobo-Dioulasso dans le sud du pays. Nos confrères du média Fasocheck ont recueilli plusieurs témoignages d'habitants de la ville. Ils confirment tous des parachutages réguliers dans la zone au-dessus du camp militaire Ouezzin-Coulibaly, depuis plus d'un mois. L'armée burkinabè atteste qu'elle a bien mené des exercices de ce type le 30 septembre 2022, précisant que l'avion utilisé, un Hercule C130, lui est prêté par le Niger. Ces informations sont corroborées par la gendarmerie locale, contactée par les Observateurs de France 24. Une photo de la force Barkhane détournée Ce narratif de l'intervention militaire française est également appuyé par une photo détournée sur les réseaux sociaux. Sur ce cliché, on aperçoit plusieurs soldats français de la force Barkhane, au sol, à proximité d'un hélicoptère de ravitaillement britannique.  La photo est bien authentique, mais elle a été prise en avril 2021, dans la région des trois frontières. Une recherche d'image inversée permet d'obtenir la première référence de cette photo qui n'a donc aucun rapport avec le coup d'État au Burkina Faso. Un convoi de véhicules militaires siglés ONU Si la désinformation a profité de la confusion des premiers jours du putsch, même une semaine après, de nouvelles infox continuent d'apparaître. La dernière en date est une vidéo tournée de nuit. Elle montre un convoi de véhicules militaires siglés « Nations unies ». Celui qui se présente comme son auteur affirme qu'il s'agit de blindés de l'armée française, repeints aux couleurs de l'ONU pour traverser le Burkina Faso. Il avance même que cela pourrait être « une riposte de la junte française » au coup d'État. À cause de la mauvaise qualité de l'image, il est difficile de savoir où et quand cette vidéo a été tournée. Cependant, l'armée française ne dispose pas de ce type de véhicules militaires. L'armée burkinabè, elle, affirme qu'aucun élément ne permet d'authentifier la vidéo.   Certains internautes ajoutent que ces blindés ne devraient pas se trouver au Burkina Faso, puisque l'ONU n'y est pas déployée. Cet argument ne tient pas. Les véhicules de l'ONU appartiennent aux armées qui contribuent aux missions de l'organisation. Or, le Burkina Faso participe aux forces de police de la Minusca. Cependant, il n'est pas autorisé d'utiliser des véhicules blancs avec un logo de l'ONU en dehors de leur mandat officiel. Preuve que l'armée burkinabè possède bien ce type d'équipements. Un militaire a été filmé au moment du putsch sur l'un de ces véhicules, en train de parader avec un drapeau russe.

Convidado
Situação no Burkina Faso continua a evoluir depois do golpe de Estado

Convidado

Play Episode Listen Later Oct 5, 2022 7:34


O Burkina Faso que conheceu segundo golpe de Estado, em menos de um ano, no passado fim de semana sob a batuta do capitão Ibrahim Traoré, vive ainda na incerteza. Tanto mais que a vinda, na terça-feira, de uma missão da CEDEAO, a comunidade regional, actualmente presidida pela Guiné Bissau tinha exaltado os ânimos.   A missão da Comunidade Económica dos Estados da África Occidental acabou por limitar a sua deslocação ao aeroporto da capital. É precisamente a partir de Uagadugu que se junta a nós, a embaixadora brasileira, Ellen de Barros que começa por nos descrever a situação actual no país. RFI: Qual é a situação no Burkina Faso ? Ellen de Barros : A quarta-feira amanheceu a cidade normal. As crianças voltaram às aulas, já a partir de segunda-feira e todo o comercia a cidade tem muitas lojas do comércio, é muito informal. Está todo o mundo na rua, nas calçadas e voltou sem nenhum distúrbio. Teve um início de protesto, mas foi em relação a missão da CEDEAO, que veio em Uagadugu para uma primeira conversa frente a frente com o Capitão Ibrahim Traoré. As conversas aparentemente correram muito bem, mas eles não puderam nem sair do aeroporto. Ouve descontentamentos em relação a CEDEAO, à missão, que veio da população? Sim a missão foi percebida, houve receio, das pessoas que estavam protestando de que CEDEAO, fosse novamente, decretar sanções contra o Burkina, tomar uma posição muito forte em relação a esse segundo golpe. E então as pessoas que estão apoiando esse movimento MPSR. Eles chamam 2, em alusão ao MPSR 1 que foi o movimento do ex-presidente, do presidente deposto, Paul-Henri Sandaogo Damiba. Então não queriam que a CEDEAO exercesse pressão no sentido contrário. Há possibilidade de novas sanções contra o Burkina Faso? É, eu entendo que está tudo ainda em negociação, mas uma grande possibilidade de que não haja é que o é o governo que está assumindo agora a direção do país mantenha o calendário já acordado pelo governo anterior. São todos, aparentemente, do mesmo movimento, então aparentemente isso seria algo favorável, se for mantido, o calendário, e se forem mantidas em todos os pontos acordados com o governo anterior, eu acho que isso seria favorável. Mas eu entendo que as negociações estão se desenrolando e aqui a com missão da CEDEAO, que esteve aqui, uma comissão de alto nível, foi chefiada pelo ex-presidente do Niger, que é o mediador entre a CEDEAO e o Burkina Faso. Vai haver a devolução do poder em julho de 2024? Foi o acordado que as primeiras eleições democráticas se dariam logo no em primeiro de julho de 2024. Mas essa missão da CEDEAO agora vai reportar ao comitê, mesmo dos chefes de estados que compõem a ceder e imagino que a  CEDEAO deve convocar alguma reunião extraordinária ou de alguma maneira deliberar sobre esse assunto. Em Uagadugu a situação em torno de Ibrahim Traoré, que diz que não quer continuar com o poder,  mas há alguma hipótese que ele não vai querer devolver o poder? Não, eu tenho impressão de que o que se comenta aqui é que ele não tem disposição de exercer poder político. A preocupação dele é com a vertente militar, com a luta contra o terrorismo, que diariamente está avançando e fazendo muitas vítimas, sobretudo na população civil, nas mulheres e nas crianças. Eles enviou suprimentos (material, comida..) na cidade de Djibo que fica no norte, que está cercada desde fevereiro pelo grupo do JNIM. Já houve crianças que morreram de fome lá porque a cidade está sitiada. Ibrahim Traoré vai tentar libertar a cidade? Imagino que sim. Para isso é preciso fazer toda uma preparação. Então é a minha impressão, é de que a preocupação deles é com essa parte militar propriamente dita, que no entendimento deles não estava sendo a prioridade do governo anterior e que o poder seria passado para um civil, que efetuaria a transição da mesma maneira que aconteceu em 2014-2015. Quando houve as revoltas populares que acabaram derrubando o então presidente Compaoré. Mas tudo isso são especulações. O que vai agora acontecer na embaixada Brasileira? Está tudo a funcionar bem? É preciso aguardar primeiro as definições das comunidades regionais. A CEDEAO, a União Africana e ver que tipo de entendimento o próprio continente africano vai dar a isso. Mas um segundo golpe em menos de 9 meses é sempre preocupante. Preocupante também para as populações estrangeiras. Estão a fugir ou ainda temos uma certa estabilidade? Não. Há estabilidade. Eu não sinto um sentimento antifrancês contra as pessoas. Eu acho que os protestos mais são dirigidos contra uma presença militar francesa similar a Barkhane, no Mali, mas que aqui nunca ouve. Aqui existe uma cooperação militar com a França acontecendo, mas não tem tropas como havia no Mali. A Senhora embaixadora não aconselha os brasileiros fugir do país? Não, de jeito nenhum. As pessoas aqui são muitas estáveis muito amáveis . Nenhuma das outras embaixadas, que eu saiba, esteja se sentindo ameaçada. O que há é um conselho de várias embaixadas para que as pessoas não viagem para cá, a não ser que, em caso de necessidade, e isto por conta do terrorismo.  Porque no país, o terrorismo está avançando cada vez mais. Mas, por enquanto, a situação está sob controle, calma, o golpe de Estado não colocou em perigo a população civil. Estamos todos aguardando os desdobramentos. Houve várias manifestações hostis à França e viramos bandeiras Russas nas ruas de Uagadugu. O que está a acontecer é que a influência francesa está a ser discutida no Burkina? Não, eu tenho impressão que não é influência francesa. Eu acho que tudo isso é contra a presença militar. O Burkina é um dos poucos países da África ocidental após a Independência, em 1960, nunca concordou com presença de tropas ou inclusive com cooperação militar. É o país dos homens íntegros raiz. Eles são muito orgulhosos da autonomia. Eu entendo que é mais de quanto era uma perceção de suposta ingerência. Eu não percebo esse movimento nessa dimensão que às vezes parece forte para quem está fora do país. Não percebo, aqui, que haja essa agressividade, xenofobia, nem contra os franceses, nem com relação a nenhuma outra nacionalidade é um povo, repito, maravilhoso e não percebo nada disso. Tudo voltou a normal agora em Uagadugu? Sim, a situação é normal, pendente dos desdobramentos políticos. Porque o entendimento é esse. Esse novo movimento não quer tomar as rédeas políticas do país. Então vamos ver o que que vai acontecer nos próximos dias. Era Ellen de Barros, embaixadora do Brasil em Uagadudu, no Burkina Faso.

Revue de presse Afrique
À la Une: après le putsch au Burkina Faso, et maintenant on fait quoi ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 3:57


Questions posées par le quotidien Aujourd'hui : « et maintenant on fait quoi ? Quel schéma pour une Transition apaisée ? À quel timing ? Quel sera le format du recadrage post-Damiba ? »   Certes, pointe le quotidien ouagalais, « le capitaine Traoré a évoqué hier des assises nationales, qu'il veut au plus vite, même avant la fin de cette année 2022. Et il n'a pas d'option pour un civil ou militaire. » Mais, prudence, affirme Aujourd'hui : « il faudra trouver les bonnes personnes pour la rédaction de la nouvelle charte dont chaque ligne devra être lue et relue. Ensuite, que cette Loi fondamentale de la Transition soit adoptée de façon consensuelle. Place après à la désignation du mouton à cinq pattes : le président civil ou militaire, et les candidats à ce poste devront être pesés au trébuchet sur leurs qualités intrinsèques. Suivra la formation du gouvernement ! Combien seront appelés à tracter cette transition ? Au fait, ressuscitera-t-on l'Assemblée législative ou gouvernera-t-on par oukases ? On le voit, relève encore Aujourd'hui, il y a des prérequis et des préalables dont la mise en place créera des pinaillements et des gorges chaudes. Et forcément, il faudra jusqu'en décembre prochain pour l'installation de tout ce puzzle transitionnel. »  Et la CEDEAO ?  Autre interrogation, soulevée cette fois par WakatSéra  : « la CEDEAO va-t-elle dégainer ? (…) La bienveillance de l'institution sous-régionale à l'endroit de l'un de ses meilleurs élèves, Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour ne pas le nommer, déteindra-t-elle sur son tombeur ? (…)  Même si l'organisation ouest-africaine ne devrait pas lancer, hic et nunc, une salve de sanctions contre Ouagadougou, où sa délégation sera finalement présente ce mardi, elle se donnera certainement le devoir de rappeler au nouveau chef du MPSR l'engagement pris par son devancier d'organiser en juillet 2024 des élections démocratiques pour remettre le pouvoir aux civils. »  Bref, conclut WakatSéra, « tout devrait bien se passer, si la CEDEAO joue la carte du peuple et que les nouveaux patrons du MPSR font preuve de cette bonne foi qu'ils affichent officiellement en tout cas. »  Capable de relever le défi sécuritaire ?  Autre écueil et de taille, relève pour sa part Le Point Afrique : la situation sécuritaire dans le pays. « Les Burkinabè attendent désormais de voir comment elle va évoluer. C'est le principal motif de mécontentement des populations. Ces derniers mois, des attaques tuant des dizaines de civils et de soldats se sont multipliées dans le nord et l'est du Burkina Faso, où des villes sont désormais soumises à un blocus des djihadistes. Depuis 2015, les attaques régulières de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes. La semaine dernière encore, rappelle Le Point Afrique, un massacre a eu lieu près de la ville de Djibo, encerclée depuis février dernier par des djihadistes. Lundi dernier, un convoi de nourriture escorté par l'armée a tenté de rejoindre la ville, pour aider les 350.000 habitants qui y vivent, mais les djihadistes ont attaqué, détruit 90 camions et tué treize militaires. 50 civils sont toujours portés disparus. C'est ce énième massacre qui a provoqué la colère des militaires et donc le putsch qui a suivi. »  Justement, pointe Jeune Afrique, « la priorité absolue du capitaine Traoré, le nouvel homme fort du Burkina Faso, est de mettre fin, assure-t-il, à l'interminable martyrologe des populations du nord et de l'est. Comme son prédécesseur, qui s'était emparé du pouvoir avec les mêmes intentions, c'est sur sa capacité à relever ce défi, en se gardant de toute fuite en avant idéologique à la malienne, qu'il sera jugé, estime Jeune Afrique. En viendrait-il à échouer, qu'après le temps des colonels, puis des capitaines, surgira celui des lieutenants. Toujours aussi populaires, toujours aussi éphémères, soupire le site panafricain, les militaires continueront de squatter les plateaux de la télévision entourés de séides masqués, armés jusqu'aux dents. Et de promettre un avenir aussi radieux qu'un mirage dans le désert du Yatenga. » 

Revue de presse Afrique
À la Une: après le putsch au Burkina Faso, et maintenant on fait quoi ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 3:57


Questions posées par le quotidien Aujourd'hui : « et maintenant on fait quoi ? Quel schéma pour une Transition apaisée ? À quel timing ? Quel sera le format du recadrage post-Damiba ? »   Certes, pointe le quotidien ouagalais, « le capitaine Traoré a évoqué hier des assises nationales, qu'il veut au plus vite, même avant la fin de cette année 2022. Et il n'a pas d'option pour un civil ou militaire. » Mais, prudence, affirme Aujourd'hui : « il faudra trouver les bonnes personnes pour la rédaction de la nouvelle charte dont chaque ligne devra être lue et relue. Ensuite, que cette Loi fondamentale de la Transition soit adoptée de façon consensuelle. Place après à la désignation du mouton à cinq pattes : le président civil ou militaire, et les candidats à ce poste devront être pesés au trébuchet sur leurs qualités intrinsèques. Suivra la formation du gouvernement ! Combien seront appelés à tracter cette transition ? Au fait, ressuscitera-t-on l'Assemblée législative ou gouvernera-t-on par oukases ? On le voit, relève encore Aujourd'hui, il y a des prérequis et des préalables dont la mise en place créera des pinaillements et des gorges chaudes. Et forcément, il faudra jusqu'en décembre prochain pour l'installation de tout ce puzzle transitionnel. »  Et la CEDEAO ?  Autre interrogation, soulevée cette fois par WakatSéra  : « la CEDEAO va-t-elle dégainer ? (…) La bienveillance de l'institution sous-régionale à l'endroit de l'un de ses meilleurs élèves, Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour ne pas le nommer, déteindra-t-elle sur son tombeur ? (…)  Même si l'organisation ouest-africaine ne devrait pas lancer, hic et nunc, une salve de sanctions contre Ouagadougou, où sa délégation sera finalement présente ce mardi, elle se donnera certainement le devoir de rappeler au nouveau chef du MPSR l'engagement pris par son devancier d'organiser en juillet 2024 des élections démocratiques pour remettre le pouvoir aux civils. »  Bref, conclut WakatSéra, « tout devrait bien se passer, si la CEDEAO joue la carte du peuple et que les nouveaux patrons du MPSR font preuve de cette bonne foi qu'ils affichent officiellement en tout cas. »  Capable de relever le défi sécuritaire ?  Autre écueil et de taille, relève pour sa part Le Point Afrique : la situation sécuritaire dans le pays. « Les Burkinabè attendent désormais de voir comment elle va évoluer. C'est le principal motif de mécontentement des populations. Ces derniers mois, des attaques tuant des dizaines de civils et de soldats se sont multipliées dans le nord et l'est du Burkina Faso, où des villes sont désormais soumises à un blocus des djihadistes. Depuis 2015, les attaques régulières de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes. La semaine dernière encore, rappelle Le Point Afrique, un massacre a eu lieu près de la ville de Djibo, encerclée depuis février dernier par des djihadistes. Lundi dernier, un convoi de nourriture escorté par l'armée a tenté de rejoindre la ville, pour aider les 350.000 habitants qui y vivent, mais les djihadistes ont attaqué, détruit 90 camions et tué treize militaires. 50 civils sont toujours portés disparus. C'est ce énième massacre qui a provoqué la colère des militaires et donc le putsch qui a suivi. »  Justement, pointe Jeune Afrique, « la priorité absolue du capitaine Traoré, le nouvel homme fort du Burkina Faso, est de mettre fin, assure-t-il, à l'interminable martyrologe des populations du nord et de l'est. Comme son prédécesseur, qui s'était emparé du pouvoir avec les mêmes intentions, c'est sur sa capacité à relever ce défi, en se gardant de toute fuite en avant idéologique à la malienne, qu'il sera jugé, estime Jeune Afrique. En viendrait-il à échouer, qu'après le temps des colonels, puis des capitaines, surgira celui des lieutenants. Toujours aussi populaires, toujours aussi éphémères, soupire le site panafricain, les militaires continueront de squatter les plateaux de la télévision entourés de séides masqués, armés jusqu'aux dents. Et de promettre un avenir aussi radieux qu'un mirage dans le désert du Yatenga. » 

C dans l'air
CDLA L'INVITÉ – HENRI GUAINO – 04/10/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 11:44


AFRIQUE : LA DÉROUTE FRANÇAISE – 04/10/22 HENRI GUAINO Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, ancien député Après 48 heures de confusion, le président de la transition, le lieutenant-colonel Damiba, destitué vendredi 30 septembre, par le capitaine Ibrahim Traoré a finalement accepté de démissionner dimanche 2 octobre. Les putschistes accusent le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de préparer une « contre-offensive » avec l'aide de la France, depuis « la base française de Kamboinsin », un camp militaire proche de Ouagadougou où des forces spéciales françaises forment leurs homologues burkinabés. Le ministère français des affaires étrangères a formellement démenti, samedi, toute implication dans les évènements en cours au Burkina Faso. Des attaques ont été perpétrées contre l'ambassade de France, où quelques dizaines de personnes ont mis le feu à des barrières et jeté des pierres contre le bâtiment. La veille déjà, l'AFP avait constaté un incendie devant l'ambassade de France à Ouagadougou. Ce coup d'état vient fragiliser davantage les relations entre la France et l'Afrique. Hier en Centrafrique et au Mali, aujourd'hui au Burkina Faso, la France est victime d'attaques directes de groupes et de réseaux réclamant son départ au profit de la Russie. Les entreprises de l'Hexagone ont perdu la moitié de leurs parts de marché depuis vingt ans, au profit de la Chine, de l'Allemagne ou de l'Inde, et depuis dix ans, les investissements directs français ont chuté de 18 %. Selon le dernier baromètre Africaleads, la réputation de la France parmi bon nombre de pays africains clés s'est encore détériorée au cours de l'année passée. Elle n'arrive qu'au 9e rang des partenaires jugés « les plus bénéfiques » pour le continent. Henri Guaino, plume du discours de Dakar, reviendra sur la perte d'influence de la France sur le continent africain, avec Caroline Roux.

Revue de presse Afrique
À la Une: le coup d'État au Burkina Faso, entre gâchis et espoir…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 3, 2022 3:58


C'est l'une des particularités du Burkina Faso, les soubresauts politiques se suivent et parfois se ressemblent… mais la presse reste toujours aussi active et n'hésite à commenter sans détour les derniers événements. Ainsi, pour le quotidien Aujourd'hui , « c'est un véritable gâchis pour le Burkina qui pourrait figurer dans le livre Guinness des Records en matière de putsch rapproché (…). C'est un gâchis, (encore) car cette lutte pour le pouvoir est un moment propice pour les terroristes, qui contrôlent déjà 40% du territoire, de s'incruster davantage (…). Gâchis enfin, s'exclame encore le quotidien burkinabè, parce qu'on ne sait plus à quelle sauce, le Burkina sera "mangé" et par la Cédéao et par la communauté internationale lesquelles s'étaient montrées accommandantes avec la Transition N°1. Et maintenant, s'interroge le journal, quelle sera sa posture, sur laquelle s'alignent l'UA, l'UE et les autres ? » Toutefois, tempère Aujourd'hui, « espoir tout de même quand on écoute les nouvelles autorités militaires » qui affirment que « le curseur sera mis sur la lutte contre l'insécurité, et qui sont partantes pour une transition civile, l'armée s'occupant de la lutte contre le terrorisme. » Panser les plaies de l'armée Alors qui pour la transition ? Certainement pas l'instigateur du nouveau putsch, estime Le Pays : « le capitaine Ibrahim Traoré serait bien inspiré de demeurer cet officier d'active dont on dit qu'il est admiré de la troupe, au lieu de se fourvoyer comme son prédécesseur dans la gestion politique de ce pays qui a, fort heureusement, encore des hommes valeureux et patriotes qui ont le profil de l'emploi. Le plus dur ne sera d'ailleurs pas de trouver l'oiseau rare, estime encore Le Pays, mais de panser les plaies de cette armée en marmelade, dont la cohésion a été encore davantage mise à mal par les derniers événements. C'est vrai que le pire a été évité in extremis avec la démission obtenue au forceps, du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba dans la matinée d'hier, mais les déchirures que ce dernier putsch a occasionnées au sein de la Grande muette, ont besoin d'être rafistolées au plus vite, affirme le quotidien ouagalais, si on veut véritablement faire échec aux groupes armés qui sont en train de mettre le grappin sur des pans entiers de notre territoire. » Zerbo ? Diabré ? Qui pour une transition civile ?, s'interroge aussi L'Observateur Paalga, qui cite des noms… « Fera-t-on de nouveau appel à Lassina Zerbo, l'éphémère Premier ministre de Roch qui n'aura même pas eu le temps de dérouler son programme avant que ne survienne le putsch du 24 janvier ? A moins qu'il ne veuille se mettre en réserve de la République pour se faire élire démocratiquement le moment venu. Zéphirin Diabré, dont la stature d'homme d'Etat ne souffre d'aucune contestation pourrait-il, lui aussi, être mis à contribution ? Il faut en tout cas, pointe L'Observateur Paalga, que ce soit une personnalité compétente, intègre, consensuelle et suffisamment représentative pour réunir tous les Burkinabè autour de l'essentiel : la reconquête. » L'ombre de la Russie Enfin, le site d'information WakatSéra revient notamment sur les violences anti-françaises de ces derniers jours. « La grande tache noire sur cette révolution de palais au sein de la junte militaire, c'est bien ce sentiment anti-français, pointe WakatSéra, développé et grossi qui a conduit à des actes déplorables de vandalisme, entre autres, sur les locaux de l'ambassade de France à Ouagadougou et ceux de l'Institut français à Bobo-Dioulasso. Semée depuis un certain temps par les amoureux transis de la Russie, cette graine qui pousse sans limite et provoque le saccage d'institutions et d'entreprises (…) continue de faire des victimes innocentes, de la République centrafricaine au Burkina Faso, en passant par le Mali. Le discours haineux entretenu sur les réseaux sociaux et dans des rassemblements publics (…) donne froid dans le dos, soupire encore WakatSéra, et incommodent même tous ceux qui luttent contre la recolonisation de l'Afrique et le controversé franc CFA. Car, on peut bien lutter pour son mieux-être sans verser dans la violence et la barbarie. Et surtout en diversifiant ses partenariats internationaux, sans quitter la tutelle d'un ancien maître pour en embrasser un nouveau. »

Journal de l'Afrique
Coup d'État au Burkina Faso : le lieutenant-colonel Damiba renversé par le capitaine Ibrahim Traoré

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 3, 2022 14:02


Au terme d'une journée confuse, un groupe de militaire s'est présenté, vendredi 30 septembre, devant les caméras de la télévision nationale pour annoncer la mise à l'écart du pouvoir du président de la transition, Paul Henri Sandaogo Damiba, la fermeture des frontières et la suspension des institutions jusqu'à nouvel ordre. Le nouvel homme fort à la tête de la junte est le capitaine Ibrahim Traoré, âgé de 34 ans. Les précisions de Kalidou Sy, ancien correspondant de France 24 au Burkina Faso.

MUSIC REACTIONS AND COMMENTS
Ibrahim Traoré, a 34-year-old army captain, took power in Burkina Faso on Friday, overthrowing Lt Col Paul-Henri Sandaogo Damiba, whom he accused of failing to effectively counter rising violence

MUSIC REACTIONS AND COMMENTS

Play Episode Listen Later Oct 3, 2022 6:28


Ibrahim Traoré, a 34-year-old army captain, took power in Burkina Faso on Friday, overthrowing Lt Col Paul-Henri Sandaogo Damiba, whom he accused of failing to effectively counter rising violence by Islamic extremists in the unstable and poverty-stricken country. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/you-betterknow4/message

MUSIC REACTIONS AND COMMENTS
Ibrahim Traoré, a 34-year-old army captain, took power in Burkina Faso on Friday, overthrowing Lt Col Paul-Henri Sandaogo Damiba, whom he accused of failing to effectively counter rising violence

MUSIC REACTIONS AND COMMENTS

Play Episode Listen Later Oct 3, 2022 6:28


Ibrahim Traoré, a 34-year-old army captain, took power in Burkina Faso on Friday, overthrowing Lt Col Paul-Henri Sandaogo Damiba, whom he accused of failing to effectively counter rising violence by Islamic extremists in the unstable and poverty-stricken country. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/you-betterknow4/message

Revue de presse Afrique
À la Une: le coup d'État au Burkina Faso, entre gâchis et espoir…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 3, 2022 3:58


C'est l'une des particularités du Burkina Faso, les soubresauts politiques se suivent et parfois se ressemblent… mais la presse reste toujours aussi active et n'hésite à commenter sans détour les derniers événements. Ainsi, pour le quotidien Aujourd'hui , « c'est un véritable gâchis pour le Burkina qui pourrait figurer dans le livre Guinness des Records en matière de putsch rapproché (…). C'est un gâchis, (encore) car cette lutte pour le pouvoir est un moment propice pour les terroristes, qui contrôlent déjà 40% du territoire, de s'incruster davantage (…). Gâchis enfin, s'exclame encore le quotidien burkinabè, parce qu'on ne sait plus à quelle sauce, le Burkina sera "mangé" et par la Cédéao et par la communauté internationale lesquelles s'étaient montrées accommandantes avec la Transition N°1. Et maintenant, s'interroge le journal, quelle sera sa posture, sur laquelle s'alignent l'UA, l'UE et les autres ? » Toutefois, tempère Aujourd'hui, « espoir tout de même quand on écoute les nouvelles autorités militaires » qui affirment que « le curseur sera mis sur la lutte contre l'insécurité, et qui sont partantes pour une transition civile, l'armée s'occupant de la lutte contre le terrorisme. » Panser les plaies de l'armée Alors qui pour la transition ? Certainement pas l'instigateur du nouveau putsch, estime Le Pays : « le capitaine Ibrahim Traoré serait bien inspiré de demeurer cet officier d'active dont on dit qu'il est admiré de la troupe, au lieu de se fourvoyer comme son prédécesseur dans la gestion politique de ce pays qui a, fort heureusement, encore des hommes valeureux et patriotes qui ont le profil de l'emploi. Le plus dur ne sera d'ailleurs pas de trouver l'oiseau rare, estime encore Le Pays, mais de panser les plaies de cette armée en marmelade, dont la cohésion a été encore davantage mise à mal par les derniers événements. C'est vrai que le pire a été évité in extremis avec la démission obtenue au forceps, du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba dans la matinée d'hier, mais les déchirures que ce dernier putsch a occasionnées au sein de la Grande muette, ont besoin d'être rafistolées au plus vite, affirme le quotidien ouagalais, si on veut véritablement faire échec aux groupes armés qui sont en train de mettre le grappin sur des pans entiers de notre territoire. » Zerbo ? Diabré ? Qui pour une transition civile ?, s'interroge aussi L'Observateur Paalga, qui cite des noms… « Fera-t-on de nouveau appel à Lassina Zerbo, l'éphémère Premier ministre de Roch qui n'aura même pas eu le temps de dérouler son programme avant que ne survienne le putsch du 24 janvier ? A moins qu'il ne veuille se mettre en réserve de la République pour se faire élire démocratiquement le moment venu. Zéphirin Diabré, dont la stature d'homme d'Etat ne souffre d'aucune contestation pourrait-il, lui aussi, être mis à contribution ? Il faut en tout cas, pointe L'Observateur Paalga, que ce soit une personnalité compétente, intègre, consensuelle et suffisamment représentative pour réunir tous les Burkinabè autour de l'essentiel : la reconquête. » L'ombre de la Russie Enfin, le site d'information WakatSéra revient notamment sur les violences anti-françaises de ces derniers jours. « La grande tache noire sur cette révolution de palais au sein de la junte militaire, c'est bien ce sentiment anti-français, pointe WakatSéra, développé et grossi qui a conduit à des actes déplorables de vandalisme, entre autres, sur les locaux de l'ambassade de France à Ouagadougou et ceux de l'Institut français à Bobo-Dioulasso. Semée depuis un certain temps par les amoureux transis de la Russie, cette graine qui pousse sans limite et provoque le saccage d'institutions et d'entreprises (…) continue de faire des victimes innocentes, de la République centrafricaine au Burkina Faso, en passant par le Mali. Le discours haineux entretenu sur les réseaux sociaux et dans des rassemblements publics (…) donne froid dans le dos, soupire encore WakatSéra, et incommodent même tous ceux qui luttent contre la recolonisation de l'Afrique et le controversé franc CFA. Car, on peut bien lutter pour son mieux-être sans verser dans la violence et la barbarie. Et surtout en diversifiant ses partenariats internationaux, sans quitter la tutelle d'un ancien maître pour en embrasser un nouveau. »

The Weekend View
The African Union condemns second coup in less than a year in Burkina Faso

The Weekend View

Play Episode Listen Later Oct 2, 2022 8:20


The African Union has condemned the "unconstitutional change of government" in Burkina Faso after the second coup in less than a year, in which a group of junior army officers removed military ruler Paul-Henri Sandaogo Damiba. The AU has demanded the return of constitutional order by July 2023 at the latest. The 34-year-old self-declared leader, Colonel Ibrahim Traoré says Damiba's inability to deal with an Islamist insurgency was to blame for the coup. Sebenzile Nkambule spoke to Dr. Emmanuel Matambo a Research Director at the Centre of Africa China Studies at the University of Johannesburg... 

Revue de presse française
À la Une: coup pour coup (d'État) au Pays des hommes intègres

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 1, 2022 4:26


« Il sera resté à peine neuf mois à la tête du Burkina Faso », pointe le site de Libération. « Il », c'est Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier. Peu avant 20h TU, hier soir, c'est par d'autres militaires que ce lieutenant-colonel de l'armée a été démis de ses fonctions de président du Burkina Faso, « épilogue d'une journée émaillée de tirs, de barrages militaires et d'incertitude », constatait hier soir en ligne Libération. Pour rappel, des mutins ayant porté à leur tête le capitaine Ibrahim Traoré ont alors annoncé à la télévision publique burkinabè s'être emparé du pouvoir. Pêle-mêle sont tombées les annonces de ce groupe de militaires : dissolution du gouvernement, suspension de la Constitution, fermeture des frontières jusqu'à nouvel ordre, instauration d'un couvre-feu, suspension des activités politiques ou encore convocation des forces vives de la nation en vue de l'adoption d'une nouvelle charte de la transition. Attention, prévenait dans un article republié avant les annonces d'hier soir le site Mondafrique, face à la poussée terroriste, le Burkina Faso est « menacé dans son existence même ». Et ce journal en ligne de reprocher à Paul-Henri Damiba et ses frères d'armes de n'avoir « pas revu les dysfonctionnements de l'armée », et pas davantage « amélioré les conditions des soldats qui s'attendaient pourtant à de profonds changements avec des militaires au pouvoir. Mieux, soulignait Mondafrique, alors que les Burkinabè voient leur pouvoir d'achat divisé par deux, Paul-Henri Damiba et ses frères d'armes qui n'avaient d'autre légitimité que celle qu'ils s'étaient octroyée, ont augmenté leurs salaires ! Les officiers menant la grande vie et roulant dans des 4/4 de luxe flambant neuf pendant que le gros de la troupe se désespère ». Comme un air de Guerre Froide La charge de Vladimir Poutine contre « l'Occident collectif »… Prononcée lors de la cérémonie, à Moscou, de rattachement à la Russie de quatre régions de l'est de l'Ukraine sous contrôle de l'armée russe, elle a vu, en vrac, Vladimir Poutine, hier, accuser les Occidentaux de « chercher à frapper, détruire, disloquer » la Russie. De son argumentaire, le journal Le Parisien a notamment retenu que le maître du Kremlin a notamment dénoncé la remise en cause des « valeurs familiales » russes, le « système néocolonial » que l'Occident voudrait imposer dans son pays, la « russophobie » ou le détournement des cargaisons alimentaires qui passent par les corridors ouverts en Ukraine, dont, selon Vladimir Poutine, « seuls 5% » iraient « réellement aux pays pauvres », relève encore Le Parisien. Diatribe tout sauf du goût du Figaro. En Une, ce quotidien moque « le théâtre de Vladimir Poutine », que n'aurait pas renié Potemkine, ce militaire russe du 18e siècle, favori de l'impératrice, sous les yeux de qui il faisait bâtir de faux villages opulents et paisibles, décors d'opérette destinés à cacher à la souveraine la misère du peuple. Ce quotidien voit donc dans les referendums d'annexion des contrées orientales de l'Ukraine un « habillage » dont le « probable » objectif est de « souder la nation russe derrière le mythe d'une opération de « libération » de « frères » prisonniers d'un régime « nazi ». Cette « mise en scène grandiose du coup de force confirme la propagande à vocation intérieure », estime donc Le Figaro, en soulignant que le président russe « n'est pas naïf au point d'imaginer que son grossier stratagème puisse avoir la moindre valeur aux yeux du monde ». Et en se demandant « jusqu'à quand » les Russes vont être « dupes » de ce théâtre à la Potemkine. Les louves alpha Révélations embarrassées du quotidien Libération dans « l'affaire Bayou », du nom de Julien Bayou, ex-chef du principal parti écologiste français, qui a démissionné lundi dernier, suite à des accusations de violences psychologiques contre son ex-compagne. Depuis trois ans, signale ce quotidien, un « petit groupe de militantes » féministes, se décrivant elles-mêmes comme des « louves alpha », enquêtaient sur le « comportement » de Julien Bayou « avec les femmes ». Comme le regrette Libération, « ces justicières pourraient avoir fait plus de mal que de bien à la cause » qui les unit à ce quotidien.

24H Pujadas - Les partis pris
Les partis pris : "Éoliennes, il faut du temps", "Superprofits, la riposte de Total" et "Le Mali, entre isolement et islamistes"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Sep 22, 2022 22:10


Emmanuel Macron s'est rendu ce jeudi au parc éolien de Saint-Nazaire, composé de 80 éoliennes capables de fournir 20% de l'électricité du département de la Loire-Atlantique. Une partie du parc est déjà opérationnelle, mais il aura fallu plus de dix ans. Jean-Michel Aphatie trouve normal que cela prenne autant de temps. "Tout est long, mais il y a un monsieur qui veut aller beaucoup plus vite, il s'appelle Emmanuel Macron... Bien sûr que c'est possible", souligne-t-il. Et d'ajouter, "aujourd'hui on s'affole, il faudrait construire tous les chantiers très vite. Je ne sais pas si c'est bien." Pour lui, "les travaux en France, c'est toujours long, il faut faire avec". Nicolas Bouzou, lui, s'est intéressé au débat sur la taxation des superprofits. À l'occasion de sa proposition de loi, le groupe LFI-Nupes a reçu le PDG de TotalEnergies. Pour l'économiste, on a assisté à une riposte du géant du pétrole. "Le dialogue était intéressant, il est légitime... J'ai trouvé les arguments de Patrick Pouyanné plus forts que ceux de Manuel Bompard", lance-t-il. Et de continuer, "c'est important de comprendre comment fonctionne une entreprise comme TotalEnergies et comment elle fonctionne en France". Et de conclure, "donc, fiscalité punitive, car on n'aime pas les superprofits, on est pleins de ressentiment, ou la prospérité et la réindustrialisation et la transition écologique... Il faut choisir". Et que se passe-t-il au Mali ? D'après Abnousse Shalmani, "c'est vraiment une catastrophe". "Aujourd'hui le Mali célèbre le 62ème anniversaire de son indépendance, alors, on n'a aucune image. Et en même temps, il y a un sommet extraordinaire de la CEDEAO qui se tient en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, pour parler essentiellement du Mali", poursuit-elle. Pour elle, ce pays est isolé, mais il lui reste deux amis, en l'occurrence les deux qui ont fait des coups d'État, ces dernières années : la Guinée du colonel Mamadi Doumbouya et le Burkina Faso du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Pour, la diplomatie, c'est à peu près catastrophique. Sur le plan sécuritaire, la zone des trois frontières que surveillait Barkhane, avec la crainte de devenir le lieu de vie de l'État islamique, est en train de le devenir. "Ce qui est en train de se passer, c'est que le Mali est en train de devenir le Burkina Faso", estime l'écrivaine. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Dialogue et riposte militaire : la stratégie "Damiba" face aux djihadistes au Burkina Faso

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Sep 9, 2022 25:45


Si les invités admettent que des efforts sont faits et des réformes menées depuis l'arrivée au pouvoir fin janvier des militaires, leur opinion sur les résultats obtenus est plus mesurée. Même si le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba soutient qu'il y a une relative accalmie dans plusieurs localités régulièrement frappées par des violences. Mais y a-t-il vraiment une accalmie ?

Revue de presse Afrique
À la Une: le terrorisme ne désarme pas au Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 7, 2022 4:06


Avec cette dernière attaque en date : celle qui a endeuillé le Burkina Faso le 5 septembre. « Trente-cinq morts et une quarantaine de blessés !, soupire Le Pays. C'est le bilan provisoire après l'explosion, au contact d'une mine, d'un véhicule de transport qui faisait partie d'un convoi de ravitaillement escorté en partance pour Ouaga, entre Djibo et Bourzanga. (…) Ce massacre de civils à l'engin explosif improvisé est d'autant plus marquant, pointe Le Pays, qu'il intervient au lendemain du discours-bilan des sept premiers mois de pouvoir du président Damiba. C'est dire s'il s'agit là d'un véritable pied de nez à l'officier-président. » En effet, renchérit L'Observateur Paalga, « les terroristes auraient voulu faire la nique au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement. Une véritable hécatombe qui vient comme une réponse sanglante au président du Faso qui se félicitait, la veille, d'une embellie sur le plan sécuritaire. » Et le quotidien ouagalais de s'adresser directement au chef de la junte : « voilà le problème, monsieur le président. On veut bien partager l'optimisme que vous avez distillé dimanche passé, mais force est de reconnaître que chaque coup asséné par l'ennemi vient nous plonger dans la sinistrose. » Collaboration entre Ouagadougou et Bamako ? Cette attaque intervient également au lendemain de la visite de travail et d'amitié à Bamako du lieutenant-colonel Damiba : visite au cours de laquelle « les responsables des juntes malienne et burkinabè ont décidé de "renforcer leur partenariat militaire", pointe Le Monde Afrique. Cette « visite à Bamako du colonel Damiba illustre le redéploiement stratégique déjà engagé à Ouagadougou », avance pour sa part Le Point Afrique. Et on en vient à se demander, poursuit le site, « si Ouagadougou est prêt à desserrer ses liens de coopération militaire avec un partenaire historique tel que la France, qui a fortement participé, avec Barkhane, à des opérations qui ont débouché sur des succès sur le sol burkinabè comme celle menée fin mai dernier à Bourzanga, dans le nord du pays. » L'armée malienne crie victoire… Justement, au Mali voisin, la junte militaire fait état d'avancées et de victoires contre les groupes terroristes… « Les forces armées maliennes maintiennent leur dynamique offensive de recherche, de neutralisation des terroristes et de destruction de leurs sanctuaires dans le cadre de l'opération Keletigui du plan Maliko », affirment les autorités dans un communiqué repris par le site Maliweb qui précise que « plus de 120 terroristes ont été neutralisés le mois dernier ». Depuis ces 15 derniers jours, l'armée malienne multiplierait les « raids aériens et terrestres contre l'EIGS, l'État islamique dans le Grand Sahara, dans la région de Tessit. » C'est ce qu'affirme le site Mali Tribune qui cite également des sources militaires. Au détriment des civils ? Interrogé par Jeune Afrique, Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherches à l'Institut de recherche pour le développement à Paris, s'inscrit en faux. Pour lui, « la réalité est moins plaisante à entendre. Gangrénée depuis plusieurs décennies par la corruption, l'indiscipline, le népotisme et l'impunité, l'armée malienne se révèle incapable de protéger les civils dans les zones rurales les plus reculées, affirme le chercheur. Ces derniers doivent en conséquence négocier des ententes avec les djihadistes pour assurer leur survie. Pis encore, la soldatesque de Bamako nourrit le conflit en stigmatisant et en massacrant des Peuls qui, automatiquement suspectés de sympathies terroristes, vont rejoindre les rangs des insurgés pour essayer d'échapper aux exécutions extrajudiciaires ou à la torture en prison. Les rapports des Nations unies et des organisations de défense des droits humains sont accablants, pointe encore Marc-Antoine Pérouse de Montclos. D'après les témoignages recueillis dans le centre du Mali, les militaires et leurs supplétifs miliciens continuent de tuer des civils et d'opérer des rafles arbitraires. Ils ciblent notamment les jeunes qui ont pour simple tort d'être barbus, "preuve" de leur inclination islamiste. (…) Face à des civils pris entre deux feux, l'armée malienne, elle, nie en bloc les accusations dont elle fait l'objet. À en croire ses responsables, sa composition multiethnique la préserverait de tout risque de ciblage communautaire. Entre propagande et mensonge d'État, conclut le chercheur, le déni de réalité n'en est que plus évident. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le terrorisme ne désarme pas au Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 7, 2022 4:06


Avec cette dernière attaque en date : celle qui a endeuillé le Burkina Faso le 5 septembre. « Trente-cinq morts et une quarantaine de blessés !, soupire Le Pays. C'est le bilan provisoire après l'explosion, au contact d'une mine, d'un véhicule de transport qui faisait partie d'un convoi de ravitaillement escorté en partance pour Ouaga, entre Djibo et Bourzanga. (…) Ce massacre de civils à l'engin explosif improvisé est d'autant plus marquant, pointe Le Pays, qu'il intervient au lendemain du discours-bilan des sept premiers mois de pouvoir du président Damiba. C'est dire s'il s'agit là d'un véritable pied de nez à l'officier-président. » En effet, renchérit L'Observateur Paalga, « les terroristes auraient voulu faire la nique au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement. Une véritable hécatombe qui vient comme une réponse sanglante au président du Faso qui se félicitait, la veille, d'une embellie sur le plan sécuritaire. » Et le quotidien ouagalais de s'adresser directement au chef de la junte : « voilà le problème, monsieur le président. On veut bien partager l'optimisme que vous avez distillé dimanche passé, mais force est de reconnaître que chaque coup asséné par l'ennemi vient nous plonger dans la sinistrose. » Collaboration entre Ouagadougou et Bamako ? Cette attaque intervient également au lendemain de la visite de travail et d'amitié à Bamako du lieutenant-colonel Damiba : visite au cours de laquelle « les responsables des juntes malienne et burkinabè ont décidé de "renforcer leur partenariat militaire", pointe Le Monde Afrique. Cette « visite à Bamako du colonel Damiba illustre le redéploiement stratégique déjà engagé à Ouagadougou », avance pour sa part Le Point Afrique. Et on en vient à se demander, poursuit le site, « si Ouagadougou est prêt à desserrer ses liens de coopération militaire avec un partenaire historique tel que la France, qui a fortement participé, avec Barkhane, à des opérations qui ont débouché sur des succès sur le sol burkinabè comme celle menée fin mai dernier à Bourzanga, dans le nord du pays. » L'armée malienne crie victoire… Justement, au Mali voisin, la junte militaire fait état d'avancées et de victoires contre les groupes terroristes… « Les forces armées maliennes maintiennent leur dynamique offensive de recherche, de neutralisation des terroristes et de destruction de leurs sanctuaires dans le cadre de l'opération Keletigui du plan Maliko », affirment les autorités dans un communiqué repris par le site Maliweb qui précise que « plus de 120 terroristes ont été neutralisés le mois dernier ». Depuis ces 15 derniers jours, l'armée malienne multiplierait les « raids aériens et terrestres contre l'EIGS, l'État islamique dans le Grand Sahara, dans la région de Tessit. » C'est ce qu'affirme le site Mali Tribune qui cite également des sources militaires. Au détriment des civils ? Interrogé par Jeune Afrique, Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherches à l'Institut de recherche pour le développement à Paris, s'inscrit en faux. Pour lui, « la réalité est moins plaisante à entendre. Gangrénée depuis plusieurs décennies par la corruption, l'indiscipline, le népotisme et l'impunité, l'armée malienne se révèle incapable de protéger les civils dans les zones rurales les plus reculées, affirme le chercheur. Ces derniers doivent en conséquence négocier des ententes avec les djihadistes pour assurer leur survie. Pis encore, la soldatesque de Bamako nourrit le conflit en stigmatisant et en massacrant des Peuls qui, automatiquement suspectés de sympathies terroristes, vont rejoindre les rangs des insurgés pour essayer d'échapper aux exécutions extrajudiciaires ou à la torture en prison. Les rapports des Nations unies et des organisations de défense des droits humains sont accablants, pointe encore Marc-Antoine Pérouse de Montclos. D'après les témoignages recueillis dans le centre du Mali, les militaires et leurs supplétifs miliciens continuent de tuer des civils et d'opérer des rafles arbitraires. Ils ciblent notamment les jeunes qui ont pour simple tort d'être barbus, "preuve" de leur inclination islamiste. (…) Face à des civils pris entre deux feux, l'armée malienne, elle, nie en bloc les accusations dont elle fait l'objet. À en croire ses responsables, sa composition multiethnique la préserverait de tout risque de ciblage communautaire. Entre propagande et mensonge d'État, conclut le chercheur, le déni de réalité n'en est que plus évident. »

Invité Afrique
Lionel Bilgo: «Nous allons lutter farouchement contre l'amalgame entre ethnie et terrorisme»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2022 10:46


« Non aux attaques contre la communauté peule sur les réseaux sociaux. » C'est l'appel que lancent les autorités burkinabè, qui dénoncent les « propos haineux » faisant l'amalgame entre cette communauté et les groupes terroristes. De passage à Paris, le porte-parole du gouvernement burkinabè, Lionel Bilgo, s'exprime aussi sur les tensions actuelles entre le Mali et la Côte d'Ivoire, et sur le rôle que pourrait jouer le Burkina Faso pour calmer le jeu. Le 18 août, vous avez lancé un appel contre les risques d'épuration ethnique. Pourquoi cet appel ? Lionel Bilgo : Cet appel fait suite justement à un constat que le gouvernement a fait, mais aussi les populations burkinabè. À travers les réseaux sociaux, on entend de plus en plus d'appels à l'épuration ethnique ou d'appels en tout cas à une riposte ethnique contre une ethnie en particulier. Et le gouvernement a condamné avec véhémence ces appels à l'épuration ethnique. Nous refusons de rentrer dans un conflit ethnique. Le seul ennemi qui reste au Burkina, ce sont les terroristes. Et quelle est la minorité qui est visée par ces appels aux meurtres ? La minorité qui est visée par ces appels aux meurtres, c'est clair dans les appels audio, c'est l'ethnie peule qui n'est d'ailleurs pas une minorité. Quand vous allez compter en termes de volume, au Burkina Faso, c'est une ethnie qui est très représentative, qui fait partie de cette belle mosaïque du Burkina Faso. Est-ce que vous êtes d'accord avec l'ancien ministre des Affaires étrangères Alpha Barry qui dans une tribune appelle les chefs politiques, religieux et coutumiers à aller sur le terrain pour parler aux populations ? Je pense qu'il devrait le faire aussi. Et je pense qu'il aurait dû le faire aussi depuis très longtemps, car ce genre d'audios, ça dure depuis le gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré. Ça ne date pas d'aujourd'hui. Il était ministre des Affaires étrangères et sa voix portait déjà à cette époque-là. Je pense que c'est pas mal qu'il ait porté sa voix maintenant, mais il fallait le faire depuis très longtemps. Sur le fond, est-ce qu'il a raison ? Sur le fond, le gouvernement a raison d'interpeller les populations et surtout à travers le ministère de la Sécurité, interpeller toutes les personnes qui s'adonnent à ce genre de messages, parce que c'est inadmissible dans un pays qui s'appelle le Burkina Faso aujourd'hui. Alors qu'est-ce que vous faites face à ces appels aux meurtres ? Est-ce que vous avez identifié certains de leurs auteurs ? Est-ce que vous avez lancé contre eux des poursuites judiciaires ? Automatiquement, certains de ces auteurs ont déjà été identifiés, certains ont déjà été interpelés. Ils vont être entendus. Tous ceux qui se sont lancés dans ce genre de diatribe répondront devant la loi. Lors d'une récente visite d'une délégation militaire du Niger à Ouagadougou, vos deux pays – Burkina Faso et Niger – se sont tournés vers le Mali pour que ce pays entre à nouveau dans une coopération antiterroriste avec vous… Oui. Et c'est sous le leadership d'ailleurs de l'armée burkinabè, le ministre de la Défense Barthélémy Simporé en tête, avec le chef d'État-major burkinabè. C'est vrai qu'avec le retrait du Mali du G5 Sahel et le refroidissement des relations entre le Mali et le Niger, ça a un peu ralenti cette coopération tripartite. Mais le Burkina souhaite vraiment que le Mali revienne dans la danse. Et le Mali a, semble-t-il, donné une réponse positive et il reviendra dans cette coopération bilatérale-là. Et cette perche que vous avez tendue à votre voisin malien. Est-ce que celui-ci l'a saisie ? Le Burkina Faso entretient de très bonnes relations avec le Mali. Il y a des délégations du côté du Burkina qui se rendent au Mali, et les Maliens qui se rendent au Burkina Faso. Les deux armées travaillent main dans la main, elles font des opérations ensemble. Vous savez le Burkina Faso partage également une bande de frontière et avec le Mali et avec la Côte d'Ivoire. Donc, nous avons une zone aussi que l'on peut appeler la zone des trois frontières, du côté de l'ouest du Burkina. Et donc, c'est très important pour nous qu'il n'y ait pas de froid entre tous les pays. C'est un des points très importants du président Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a pris langue justement avec ses homologues du Mali, afin de faciliter et de simplifier le dialogue entre le Mali et la Côte d'Ivoire. Et que peut faire le Burkina dans l'affaire de ces 49 soldats ivoiriens retenus prisonniers au Mali depuis bientôt deux mois ? Le drame serait de tomber dans un dialogue de sourds. Et donc, le Burkina peut être un bon tremplin pour permettre une continuité des échanges et du dialogue. C'est ce que le Burkina essaie de faire afin de permettre une résolution heureuse de ce conflit qui agite le froid entre ces deux pays. C'est d'ailleurs tout à l'honneur du président Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a pris son bâton de pèlerin, et qui essaie de ramener le dialogue autour de la table. Autre pays frontalier du Burkina Faso, le Togo. Or, il y a de plus en plus d'attaques au Togo de la part de terroristes venant du Burkina Faso. Est-ce qu'aujourd'hui, le Burkina Faso et le Togo sont prêts à coopérer ? Il y a une coopération militaire beaucoup plus soutenue, plus renforcée entre le Togo et le Burkina. Pour information, par exemple, il y a des délégations militaires burkinabè qui se rendent au Togo et vice versa. Et il y a même une rencontre au plus haut sommet entre le président togolais et le président burkinabè pour essayer d'accentuer la coopération militaire. Le Burkina Faso apporte souvent un soutien aérien à l'armée togolaise au niveau de la frontière. Et avec une base militaire et une surveillance accrue de cette zone frontalière, le Burkina Faso mène plusieurs attaques depuis 3 ou 4 semaines sur la frontière togolaise, ce qui permet aux deux armées d'échanger des informations pour sécuriser cette zone-là. Et que ressort-il de la visite que le président Paul-Henri Sandaogo Damiba a faite il y a 10 jours au président Faure Gnassingbé ? Je pense que c'est une visite qui est venue mettre au plus haut sommet des échanges la situation sécuritaire, mais pas que, il y a aussi la relation entre nos deux pays, une relation qui ne s'est jamais refroidie. Et je crois que c'est vraiment très important que les chefs d'État de toute cette zone-là comprennent que cette guerre terroriste est une guerre commune et qu'il n'est pas question de laisser le Burkina seul, le Mali seul ou le Niger seul, dans les mois ou dans les années à venir.

Journal de l'Afrique
Burkina Faso : rencontre entre ex-présidents du pays, Damiba appelle à la cohésion

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2022 12:09


Seulement deux des cinq anciens présidents du Burkina Faso ont participé vendredi à une rencontre à l'invitation de Paul-Henri Sandaogo Damiba, président de la transition. Roch Marc Christian Kaboré - l'unique président élu, renversé par les putschistes qui ont porté au pouvoir le lieutenant-colonel Damiba - ne s'est pas rendu à cette réunion. Isaac Zida et Michel Kafando étaient aussi absents. Blaise Compaoré, arrivé la veille à Ouagadougou, était, lui, bien présent, tout comme Jean-Bapstiste Ouédraogo.

pays rencontre burkina faso sion seulement appelle ouagadougou blaise compaor roch marc christian kabor paul henri sandaogo damiba damiba
Revue de presse Afrique
À la Une: Compaoré, le retour qui bafoue Thémis

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2022 4:26


Indignation et colère à Ouagadougou après le retour de l'ex-président Blaise Compaoré, pourtant condamné par la justice burkinabè à la prison à vie pour son rôle dans l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara.  Pour la première fois depuis qu'il en avait été chassé en 2014 par une insurrection populaire alors qu'il tentait de s'accrocher au pouvoir, l'ex-président du Burkina Faso était, hier, de retour dans son pays.  Résultat ? Ces réactions en rafale publiées par L'Observateur Paalga. Ici, c'est cet économiste qui estime que ce « retour frauduleux » de Blaise Compaoré constitue « le scénario du pire ! » mais aussi « le sacre de l'impunité », la justice étant « bafouée », et qui se demande « comment gagner la lutte contre le terrorisme dans ces conditions ». Là, c'est ce collectif d'avocats des parties civiles dans « l'affaire Ministère public contre Compaoré Blaise dit Jubal et autres » qui rappelle la décision rendue le 6 avril dernier condamnant l'ex-président burkinabè à la « peine d'emprisonnement à vie » et qui entend « que la force reste à la loi ».  « Hier jeudi 7 juillet 2022, le Burkina Faso a de nouveau présenté deux visages diamétralement opposés sur la manière d'aller à une réconciliation véritable, résume le journal Aujourd'hui  le Burkina Faso, en proie à l'une des crises les plus graves de son histoire, éprouve un immense besoin de se réconcilier avec son passé ». Réprobation également du quotidien Le Pays. Lequel déplore « un retour qui divise plus qu'il n'unit (…) Car, s'il est vrai qu'il y en a qui s'en réjouissent, force est de reconnaître qu'il y en aussi, et Dieu seul sait s'ils sont nombreux, qui récriminent, estimant que les autorités de la transition font là montre d'un véritable mépris pour la Justice », estime Le Pays. Selon ce journal ouagalais, « si, en faisant venir Blaise Compaoré au pays, l'objectif de Paul-Henri Sandaogo Damiba était de ressouder les Burkinabè entre eux, eh bien on peut dire que c'est raté ».   Plus sobrement dans les commentaires, reportage-photo à l'appui, le journal en ligne Le Faso.net raconte le « bouillant après-midi à l'aéroport international de Ouagadougou », pour un « accueil triomphal (de Blaise Compaoré) sans voir l'acteur ».  Bédié-Gbagbo-Ouattara, le grand conseil    En Côte d'Ivoire, la pression monte avant la rencontre Bédié Gbagbo, Ouattara, le 14 juillet prochain. « Rencontre de la dernière chance ? », se demandent en chœur le journal soroïste Générations Nouvelles et le quotidien pédéciste Le Bélier Intrépide…  Avec ce sommet à trois, « Ouattara écoute (enfin !) le Président Bédié », se réjouit ce quotidien également proche du PDCI-RDA qu'est Dernière Heure Monde.   « Que l'intérêt de la Nation prime ! », enjoint son confrère Le Nouveau Réveil.   Quant au journal Le Matin, il entend expliquer à ses lecteurs « ce qui va changer après le 14 juillet »…  Mali, la cause du peuple   En Côte d'Ivoire, encore, le PPA-CI, le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, se félicite de la levée des sanctions de la Cedeao contre le Mali. Satisfecit lancé à l'occasion d'un nouveau rendez-vous avec la presse ivoirienne de La Tribune du PPA-CI, animé par le porte-parole du parti, Justin Koné Katinan, qui a également droit, ce matin, à la Une  des quotidiens Soir Info, L'Inter, Le Temps, L'Héritage, Le Nouveau Réveil, ou encore Le Pan Africain et Le Quotidien d'Abidjan.   A La Tribune du PPA-CI, donc, l'ex-ministre du Budget de Laurent Gbagbo a notamment salué « le courage, la résilience et le patriotisme du peuple Malien qui doit inspirer toute l'Afrique » et a réaffirmé « son soutien au peuple malien », rapporte le quotidien Le Temps. Justin Koné Katinan a également invité la Cedeao à « arrêter la manipulation, à des fins politiques, des instruments économiques et financiers, notamment la Bceao, contre les intérêts des peuples ». Selon le porte-parole du PPA-CI, le Peuple malien « a démontré à suffisance qu'aucune force ne peut arrêter la volonté d'autodétermination d'un peuple », énonce Le Temps. 

Journal de l'Afrique
Burkina Faso: des "zones d'intérêt militaire" créées pour lutter contre les violences jihadistes

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 21, 2022 14:45


Le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a décidé de la création de deux "zones d'intérêt militaire" dans lesquelles toute "présence humaine est interdite", dans le nord du Burkina Faso, pour lutter contre les violences jihadistes meurtrières. Par ailleurs, le lieutenant-colonel a reçu Roch Marc Christian Kaboré, l'ex-président qu'il a renversé et qui reste privé de liberté. Le décryptage de Kalidou Sy, journaliste France 24 spécialiste du Burkina Faso.

france zones contre burkina faso lutter violences militaire roch marc christian kabor paul henri sandaogo damiba
Revue de presse Afrique
À la Une: Seytenga, au Burkina Faso, village martyr…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2022 4:08


Nouvelle tragédie au Burkina Faso. « Après l'attaque de la brigade territoriale de la gendarmerie de Seytenga, jeudi dernier, qui a causé la mort de onze pandores, c'est une véritable folie meurtrière qui s'est emparée des terroristes, s'exclame L'Observateur Paalga. En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, ils s'en sont pris aux populations civiles de cette localité (près de la frontière avec le Niger), située à 47 km de Dori, chef-lieu de la province du Séno. Les victimes se compteraient par centaines. Combien y a-t-il eu de morts exactement ? Toute la journée d'hier, pointe le quotidien ouagalais, des chiffres aussi apocalyptiques les uns que les autres ont circulé sur les réseaux sociaux : 170, voire 200 morts. Des chiffres invérifiables pour l'instant. » Une guerre décisive ! « Ce qui est certain, à en croire le gouvernement, relève pour sa part WakatSéra, c'est que cette énième forfaiture a provoqué un déplacement des populations de cette localité vers la commune de Dori. Plus de 3.000 personnes, selon des sources régionales. En tout cas, poursuit le site d'information burkinabé, la tragédie de Seytenga est bien une réalité, et les bruits de la ville continuent d'enfler et de grossir les inquiétudes d'une population burkinabè qui pensait que ses Forces de défense et de sécurité avaient repris du poil de la bête pour de bon. » Et WakatSéra de hausser le ton : « compte tenu de la dégradation de la situation sécuritaire qui continue d'endeuiller l'armée nationale et les populations civiles qui ne doivent leur salut qu'à la fuite, gonflant le flot des déplacés internes, il faut engager une guerre décisive. » Entendre l'appel du président Bazoum ? Il faut, poursuit WakatSéra, « rejoindre l'appel de Mohamed Bazoum lancé jeudi dans la ville de Téra, située dans la zone dite des Trois frontières partagée par le Niger, le Burkina Faso et le Mali, et où se sont sanctuarisés les terroristes qui y sèment mort et désolation. Armé de sa vision selon laquelle la lutte contre le terrorisme ne saurait se mener et, a fortiori, se gagner en solo, le président nigérien compte s'appuyer sur ses partenariats diversifiés avec les pays occidentaux pour renforcer les capacités opérationnelles de son armée tant sur le plan logistique, aérien, et sur celui du renseignement. » En effet, précise Mourya la Voix du Niger , « comme s'il voulait mieux se faire entendre par Ouagadougou et Bamako, c'est à Téra, à une encablure des frontières malienne et burkinabè, que le président nigérien a lancé un appel à ses homologues Assimi Goïta et Paul-Henri Sandaogo Damiba. 'Quand vous passez la frontière du Niger, vous n'avez affaire qu'à des espaces occupés par les terroristes. Et ça rend difficile le travail que doivent faire nos forces. Il est souhaitable, il est urgent, a affirmé Mohamed Bazoum, que les pays frères du Mali et du Burkina puissent se relever'. La conviction du chef de l'Etat nigérien, poursuit Mourya, est qu'il n'est point de victoire possible pour l'un des trois Etats dont les destins sont imbriqués. Nul ne s'en sortira seul. La mutualisation des moyens est donc une réalité même si elle n'est pas encore suffisante pour espérer dessoucher la mauvaise herbe qui s'est enracinée de part et d'autre des frontières. Hélas, déplore encore le site d'information nigérien, la mise à mort de la force conjointe du G-5 Sahel par le Mali qui s'en est retiré n'est pas faite pour arranger les choses. » La Minusma charge la transition malienne A la Une également, le rapport de la Minusma, la mission de l'ONU au Mali, qui sera remis ce lundi 13 juin au Conseil de sécurité… On en connait déjà les grandes lignes. Un rapport accablant détaillé notamment par Mali Tribune :« la mission onusienne tire la sonnette d'alarme et pointe du doigt les autorités de la Transition d'entrave sur plusieurs enquêtes que la Minusma a voulu mener notamment à Moura. L'Etat malien ne contrôlerait plus que 15 % de son territoire du nord et 21 % du centre. Le rapport indique aussi une montée en puissance des mouvements djihadistes. Allusion faite aux affrontements violents entre le Groupe de soutien à l'Islam et aux Musulmans dirigé par Iyad Ag Ghali et l'État islamique dans le Grand Sahara d'Adnane Abou Walid al-Sahraoui. Des affrontements qui continuent dans la zone dite des trois frontières à Tessit, dans la région Gao. Et à Andéramboukane dans la région de Ménaka, faisant des milliers de déplacés. » Mali Tribune qui note aussi qu' « au sein de l'opinion publique malienne, voire même au sommet de l'Etat, avant même la présentation officielle de ce rapport, on réfute le document en le qualifiant de biaisé. Et en affirmant que les Occidentaux sont derrière. »

Business Drive
Burkina Faso Junta Approves Three-year Transition Plan

Business Drive

Play Episode Listen Later Mar 2, 2022 0:49


Burkina Faso's new military ruler has approved a transitional charter that will allow him to stay in power for three years. Paul-Henri Sandaogo Damiba signed a charter that was drawn up by a military-appointed commission and had been discussed by a national forum in Ouagadougou. The document says he will not be allowed to stand in elections scheduled for 2025. An opposition leader, Eddie Komboigo, says not everyone would be happy with the plan, but it was based on consensus.

Journal de l'Afrique
Burkina Faso : la transition durera trois ans, avant la tenue d'élections

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 1, 2022 12:42


La période de transition avant un retour à l'ordre constitutionnel au Burkina Faso, où un coup d'État a eu lieu le 24 janvier, a été fixée à trois ans mardi par des assises nationales qui ont rassemblé les "forces vives" du pays. Une charte de la transition a été signée sous les acclamations par le chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, à l'issue de plusieurs heures de travaux des assises. Kalidou Sy nous en dit plus depuis Ouagadougou. 

Business Drive
Burkina Faso Junta Military Chief Declared President

Business Drive

Play Episode Listen Later Feb 14, 2022 0:54


Burkina Faso's new military strongman, Paul-Henri Sandaogo Damiba, has been declared president by the country's top constitutional body after a coup last month, legal sources said Thursday. They say the Constitutional Council on Wednesday determined that “Paul-Henri Sandaogo Damiba, lieutenant-colonel in the national armed forces, president of the Patriotic Movement for Preservation and Restoration is the president” of Burkina Faso. The Constitutional Council say that Damiba's formal swearing-in would take place on February 16 in the capital Ouagadougou.

Le Nouvel Esprit Public
Le macronisme et ses contradictions / Le Sahel en proie aux putschistes / n°230 / 30 janvier 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jan 30, 2022 67:40


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 janvier 2022.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale.Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef du quotidien La Croix.Lucile Schmid, membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LE MACRONISME ET SES CONTRADICTIONS En 2017, dans son ouvrage « Révolution », Emmanuel Macron postulait que la division droite-gauche ne rendait plus compte de notre imaginaire politique. Le macronisme se disait vecteur de consensus parce qu'il prétendait dépasser ce clivage en prônant le « en même temps ». Tandis que le groupe parlementaire de la majorité La République En Marche a un centre de gravité qui penche plus à gauche, celui du gouvernement, est composé de grandes figures plutôt estampillées à droite. Cette dualité a pesé sur la gestion des questions de sécurité, d'immigration, ou du marché du travail.Le souci majeur de l'Europe affiché par le candidat puis par le président s'est traduit notamment par l'appui à l'adoption du plan de relance européen pour faire face à la pandémie de Covid-19. Aujourd'hui président du Conseil de l'Union européenne, Emmanuel Macron dit vouloir modifier les traités sur les règles budgétaires et « politiser » Schengen sur l'immigration. Une mesure de gauche, une mesure de droite.A l'intérieur, pour faire face à la crise du Covid, le gouvernement taxé initialement de libéral, a finalement engagé un plan de relance keynésien représentant près de 10 % du PIB. Un « quoiqu'il en coûte » qui a fait bondir le déficit budgétaire et la dette publique. Pour l'économiste Thomas Piketty, Emmanuel Macron a appliqué le programme économique de la droite : suppression de l'ISF, « flat tax » sur les dividendes, dérégulation du marché du travail, priorité accordée aux « premiers de cordée », avec les conséquences que l'on sait lors de la crise des « gilets jaunes ». Porté par un vote urbain, Emmanuel Macron s'est fait le chantre de la start-up nation. Toutefois, avec la crise des « gilets jaunes », il a dû parler à la France périphérique, en lançant un grand débat national qui l'a amené à sillonner l'hexagone à la rencontre des élus locaux. Cependant, pour le politologue Romain Pasquier, « Emmanuel Macron a beau avoir beaucoup dépensé pour les territoires sous la contrainte des gilets jaunes et du Covid, il reste un président néojacobin ». Le politologue observe que la ruralité a été plutôt mieux servie que la banlieue rappelant l'enterrement du rapport Borloo en 2018, et la mise en jachère du projet du Grand Paris.Au rang des chantiers inachevés, en Macronie on cite volontiers la réforme de l'Etat ou la transition écologique. Pour l'élection présidentielle, Emmanuel Macron veut reprendre le fil de son récit de 2017 sur le mouvement et la « transformation ». Un axe sur lequel se greffe désormais la promotion de l'Etat-providence, cœur de sa populaire politique du « quoi qu'il en coûte », qui conduit certains de ses amis à manier l'oxymore en qualifiant le président de la République de « libéral-étatiste ».***LE SAHEL EN PROIE AUX PUTSCHISTES Au Burkina Faso, lundi, des soldats ont annoncé la destitution du président Roch Marc Christian Kaboré. Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, rejoint le club des jeunes putschistes qui sévissent en Afrique de l'Ouest depuis l'été 2020. La série a commencé au Mali, victime d'un premier coup d'Etat le 18 août, suivi d'un second, neuf mois plus tard, téléguidé par le même colonel de 39 ans Assimi Goïta, las de partager le pouvoir avec les civils. Entre-temps, au Tchad voisin, un officier de 38 ans, le général Mahamat Déby Itno a pris la succession de son père à la présidence, au mépris de la Constitution. Vint ensuite la Guinée, dirigée depuis septembre par un militaire, toujours, selon la formule consacrée, « dans l'intérêt supérieur de la Nation ». Au Burkina Faso, c'est l'incapacité du président Kaboré à gérer la menace terroriste comme le désarroi de son armée qui est en cause. Depuis 2015, les exactions des groupes jihadistes ont fait plus de 2.000 morts dans le pays (dont 400 soldats) et contraint plus de 1,4 million de personnes à fuir leurs foyers.Avec le coup d'État en cours à Ouagadougou, les fondements politiques de l'intervention française au Sahel risquent de se déliter un peu plus. L'opération Barkhane, qui engage la France contre les groupes djihadistes depuis 2013, pourrait être affectée par la nouvelle crise au Burkina Faso. La région des Trois Frontières (entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger), est la principale zone d'opération des militaires français et le commandement de la force Sabre - qui regroupe les forces spéciales françaises déployées en soutien à l'opération Barkhane au Sahel, et dont l'objectif est de traquer les terroristes - est installé à Ouagadougou, la capitale burkinabée. Ce coup d'état intervient alors qu'avec le Mali, naguère partenaire privilégié de la France, le divorce est consommé depuis le débarquement en décembre, à Bamako, des mercenaires russes de Wagner. Sur le terrain, la coopération est de plus en plus compliquée. Les autorités maliennes ont demandé à leurs homologues français une révision des accords de défense. La junte malienne s'en prend désormais à la force Takuba, qui regroupe les forces spéciales européennes de quatorze pays sous commandement français. Soucieuse d'éviter l'enlisement après neuf ans de lutte antidjihadiste au Sahel, la France a entrepris de faire passer ses effectifs de plus de 5.000 hommes à 2.500 ou 3.000 d'ici à 2023. Elle compte réorganiser son dispositif en s'appuyant sur des partenaires européens. Objectif : cesser les vastes opérations de contrôle de zone, menées en première ligne, pour privilégier la formation et l'appui au combat des armées locales.Alors qu'à Ouagadougou, une partie de la population burkinabée, excédée par l'insécurité, a applaudi le coup de force, les regards se tournent maintenant vers le dernier rescapé de l'épidémie de putschs : le Niger. Dans ce pays aussi, les groupes armés gagnent du terrain, l'armée semble impuissante et l'Etat a déserté des zones entières de son territoire. Les mêmes ingrédients qu'au Mali et au Burkina Faso.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Journal de l'Afrique
Le Burkina Faso a "plus que jamais besoin de ses partenaires", estime le colonel Damiba

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 27, 2022 16:44


Le chef de la junte au Burkina Faso, le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba arrivé au pouvoir à la faveur d'un coup d'État militaire survenu lundi, a déclaré que son pays avait "plus que jamais besoin de ses partenaires". Des propos prononcés jeudi 27 janvier, à la veille d'un sommet de de la Communauté des États ouest-africains (Cédéao) qui pourrait déboucher sur l'adoption de sanctions contre le nouveau pouvoir burkinabè. Le décryptage avec Kalidou Sy, notre correspondant à Ouagadougou.

By Any Means Necessary
US Propaganda Campaign Against Russia Key Part of Ukraine Tensions

By Any Means Necessary

Play Episode Listen Later Jan 26, 2022 111:39


In this episode of By Any Means Necessary, hosts Sean Blackmon and Jacquie Luqman are joined by Greg Palast, author of several New York Times bestsellers including The Best Democracy Money Can Buy and investigative reporter, whose work you can find at gregpalast.com to discuss record rejections of mail-in ballot applications in Texas and the disproportionate impact on Black and Latino urban voters, the false idea of the fraudulent voter that is behind this voter suppression efforts and the economic elite behind the idea, the long-standing trend around voter ID laws and how they punish poor voters, and the lack of action from the Biden administration in protection of voting rights.In the second segment, Sean and Jacquie are joined by Paul Pumphrey, Founding Board Member of Friends of The Congo to discuss the recent coup in Burkina Faso and the resource and economic interests that neocolonial actors have that could be aided by the coup, why nations like France would be interested in the political disruption in west Africa, coup leader Lt Col. Paul-Henri Sandaogo Damiba's ties to France, and the mainstream media's distortion of the situation in west Africa as a problem of Islamist terrorism rather than exploitation from Western powers.In the third segment, Sean and Jacquie are joined by Kevin Kamps, Radioactive Waste Watchdog at Beyond Nuclear to discuss the anniversary of the UN Treaty on the Prohibition of Nuclear Weapons becoming international law, the growing movement against nuclear proliferation, how geopolitics affects the campaign for denuclearization as major nuclear powers continue to refuse to ratify the prohibition, and the growing movement pushing the United States to disarm and end the threat of nuclear war. Later in the show, Sean and Jacquie are joined by Danny Haiphong, Contributing Editor of Black Agenda Report, Co-Host of The Left Lens, and co-author of “American Exceptionalism and American Innocence: A People's History of Fake News―From the Revolutionary War to the War on Terror” to discuss escalating tensions with Russia over Ukraine and how it fits into the broader cold war narratives against China and Russia, how Russiagate set up the propaganda war that is playing out in the tensions over Ukraine, the accusation of alternative media that dares to challenge the Russiagate narrative as propaganda, and how the conflict over Ukraine and the broader cold war drive against Russia conveniently attempt to distract from the failures of the United States.