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Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le convoi militaire Fama-Wagner au Mali, l'indemnisation de fermiers blancs au Zimbabwe et l'ex-dirigeant burkinabè Paul-Henry Sandaogo Damiba. Kenya : le vice-président menacé par une motion de destitution C'est une procédure inédite au Kenya. A l'Assemblée nationale, les députés ont voté à une très grande majorité en faveur de la destitution du vice-président Rigathi Gachagua. Ce dernier dénonce un « complot politique ». Que lui est-il reproché ? Le vice-président a-t-il encore une chance de s'en sortir ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Mali : pourquoi le convoi militaire parti pour Tinzaouatène a-t-il fait demi-tour ? Parti de Kidal en direction de Tinzaouatène, à la frontière de l'Algérie, le convoi des Forces armées maliennes et de mercenaires de Wagner est finalement revenu à Kidal sans livrer de combats. Pourtant de nombreux observateurs s'attendaient à de nouveaux affrontements avec les rebelles du CSP. Pourquoi cette colonne a-t-elle fait marche arrière après avoir mobilisé autant de moyens militaires ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Zimbabwe : vers l'indemnisation de fermiers blancs expropriés Le gouvernement a décidé d'indemniser certains agriculteurs spoliés de leurs terres il y a vingt ans, lors de la réforme agraire lancée par le régime de Robert Mugabe. Comment comprendre ce revirement sur cette affaire très sensible ? Avec Virginie Roiron, maîtresse de conférences en civilisation britannique et du Commonwealth à Sciences Po Strasbourg, spécialiste du Zimbabwe. Burkina Faso : l'ex-dirigeant Damiba accusé de « déstabilisation » Le capitaine Ibrahim Traoré a accusé son prédécesseur le lieutenant-colonel Paul-Henry Sandaogo Damiba de vouloir déstabiliser le Burkina Faso. Il demande son extradition du Togo, où il vit en exil depuis le coup d'Etat de 2022. Comment expliquer de telles accusations ? La demande d'extradition peut-elle aboutir ? Avec Rinaldo Depagne, directeur de projet Afrique de l'Ouest à International Crisis Group.
La pratique commence à devenir habituelle dans les pays sahéliens dirigés par des juntes militaires. Opposants, activistes des droits de l'homme, syndicalistes, religieux, journalistes, militaires… disparaissent mystérieusement en dehors de tout cadre légal.Dernier exemple en date : « au Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni est porté disparu depuis le 13 juillet », pointe Jeune Afrique. « Il a été enlevé par des hommes armés et cagoulés dans un logement appartenant à l'armée situé dans le centre-ville de Ouagadougou, précise le site panafricain. L'opération aurait été menée par des hommes du lieutenant Aziz Pacmogda, qui commande la sécurité rapprochée d'Ibrahim Traoré (le chef de la junte). Pacmogda est impliqué dans d'autres affaires de disparitions d'officiers, précise encore Jeune Afrique. En octobre 2023, le commandant Ismaël Touhogobou avait trouvé la mort lors d'une tentative d'enlèvement menée par ses hommes. Pour l'heure, aucune information officielle n'a été communiquée concernant les raisons de son enlèvement, ni l'endroit où il se trouve. Une source sécuritaire affirme que Bamouni est détenu au secret dans une villa de la capitale. Il lui serait reproché des rendez-vous qu'il aurait eus lors d'une formation en Allemagne en janvier dernier ».À lire aussiBurkina: l'ex-dirigeant Damiba critique l'«aveuglement» de son tombeur Ibrahim Traoré, selon «Jeune Afrique»« Inquiétude et désolation… »En Guinée, toujours aucune nouvelle des deux activistes Oumar Sylla Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah… Ils ont été enlevés le 9 juillet dernier par un groupe de militaires. D'après le témoignage vidéo d'un jeune activiste enlevé en même temps qu'eux et relâché par la suite, les deux hommes ont été molestés lors de leur arrestation puis torturés. Ils seraient détenus au camp militaire de l'île de Kassa, au large de Conakry.Dans un communiqué diffusé notamment sur le site d'information Aminata, leurs avocats dénoncent cet enlèvement brutal : « Cette triste situation crée l'inquiétude et la désolation depuis 13 jours, affirment-ils. Le communiqué du 17 juillet dernier du Parquet Général près la Cour d'Appel de Conakry indiquant ne pas être au courant de leur enlèvement et de leur séquestration n'a fait qu'exacerber la douleur et l'indignation de tous ». Et les avocats de s'interroger : « Y a-t-il une réelle volonté de faire la lumière sur cet enlèvement ? ».Les avocats des deux activistes affirment par ailleurs que le témoignage vidéo cité précédemment pourrait constituer « une piste à travers laquelle le parquet d'instance compétent peut bien agir pour le triomphe de la vérité et de l'État de droit ».À lire aussiGuinée: les Forces vives de Guinée préparent une mobilisation face aux «dérives» de la junteNouveau massacre dans le centre du MaliÀ la Une également, le massacre de Dembo dans le centre du Mali. C'était dimanche 21 juillet dernier. Le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso apporte des précisions. Le bilan est lourd : « 25 victimes, des villageois et des chasseurs Dozos. D'autres villages ont été attaqués, Babusounou, et Guebassabou, où 2 Dozos ont été tués. Avec cette série noire au Centre du Mali, on se rend compte que ce n'est plus le septentrion malien qui est infesté, pointe Aujourd'hui. Et les cibles sont généralement des villageois qui n'ont que leurs champs comme seuls biens. Des travaux champêtres dont ils ne peuvent plus s'occuper correctement à cause de ces visiteurs indésirables. Car ces terroristes lèvent des impôts et établissent des accords locaux avec ces villages, et gare à ceux qui rechignent. (…) Ces attaques à répétition reposent la problématique de la situation sécuritaire au Mali, relève encore le quotidien ouagalais, où les Fama, les Forces armées maliennes, sont désormais aguerries et ont pour alliés les Russes avec Wagner ».Et Aujourd'hui de s'interroger : « Quid de la lutte contre les terroristes après l'éclatante victoire de Kidal ? Et à l'heure où le président Assimi Goïta semble lâcher du lest, où brumeusement, il est question d'élection présidentielle, avec lui évidemment comme candidat, l'un des thèmes qui sera discuté est (justement) la lutte contre le terrorisme, argument majeur qui avait justifié le renversement d'IBK ».Pour leur part, les autorités de Bamako gardent le silence sur cette attaque, de même que la presse malienne. La presse qui rapporte a contrario un succès des Forces armées maliennes : la prise de la localité d'Inafarak, près de la frontière avec l'Algérie. « Cela faisait plus d'une décennie que l'armée malienne était absente de cette zone qui servait de bastion aux mouvements armés », affirme le site Malijet. Malijet qui rapporte ce communiqué rassurant des militaires : « L'état-major général des armées tient à rassurer les populations que l'armée malienne demeure résolument engagée dans la surveillance et la sécurisation de l'ensemble du territoire ».À lire aussiMali: une attaque jihadiste fait 25 morts à Dembo dans le centre du pays
La pratique commence à devenir habituelle dans les pays sahéliens dirigés par des juntes militaires. Opposants, activistes des droits de l'homme, syndicalistes, religieux, journalistes, militaires… disparaissent mystérieusement en dehors de tout cadre légal.Dernier exemple en date : « au Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni est porté disparu depuis le 13 juillet », pointe Jeune Afrique. « Il a été enlevé par des hommes armés et cagoulés dans un logement appartenant à l'armée situé dans le centre-ville de Ouagadougou, précise le site panafricain. L'opération aurait été menée par des hommes du lieutenant Aziz Pacmogda, qui commande la sécurité rapprochée d'Ibrahim Traoré (le chef de la junte). Pacmogda est impliqué dans d'autres affaires de disparitions d'officiers, précise encore Jeune Afrique. En octobre 2023, le commandant Ismaël Touhogobou avait trouvé la mort lors d'une tentative d'enlèvement menée par ses hommes. Pour l'heure, aucune information officielle n'a été communiquée concernant les raisons de son enlèvement, ni l'endroit où il se trouve. Une source sécuritaire affirme que Bamouni est détenu au secret dans une villa de la capitale. Il lui serait reproché des rendez-vous qu'il aurait eus lors d'une formation en Allemagne en janvier dernier ».À lire aussiBurkina: l'ex-dirigeant Damiba critique l'«aveuglement» de son tombeur Ibrahim Traoré, selon «Jeune Afrique»« Inquiétude et désolation… »En Guinée, toujours aucune nouvelle des deux activistes Oumar Sylla Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah… Ils ont été enlevés le 9 juillet dernier par un groupe de militaires. D'après le témoignage vidéo d'un jeune activiste enlevé en même temps qu'eux et relâché par la suite, les deux hommes ont été molestés lors de leur arrestation puis torturés. Ils seraient détenus au camp militaire de l'île de Kassa, au large de Conakry.Dans un communiqué diffusé notamment sur le site d'information Aminata, leurs avocats dénoncent cet enlèvement brutal : « Cette triste situation crée l'inquiétude et la désolation depuis 13 jours, affirment-ils. Le communiqué du 17 juillet dernier du Parquet Général près la Cour d'Appel de Conakry indiquant ne pas être au courant de leur enlèvement et de leur séquestration n'a fait qu'exacerber la douleur et l'indignation de tous ». Et les avocats de s'interroger : « Y a-t-il une réelle volonté de faire la lumière sur cet enlèvement ? ».Les avocats des deux activistes affirment par ailleurs que le témoignage vidéo cité précédemment pourrait constituer « une piste à travers laquelle le parquet d'instance compétent peut bien agir pour le triomphe de la vérité et de l'État de droit ».À lire aussiGuinée: les Forces vives de Guinée préparent une mobilisation face aux «dérives» de la junteNouveau massacre dans le centre du MaliÀ la Une également, le massacre de Dembo dans le centre du Mali. C'était dimanche 21 juillet dernier. Le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso apporte des précisions. Le bilan est lourd : « 25 victimes, des villageois et des chasseurs Dozos. D'autres villages ont été attaqués, Babusounou, et Guebassabou, où 2 Dozos ont été tués. Avec cette série noire au Centre du Mali, on se rend compte que ce n'est plus le septentrion malien qui est infesté, pointe Aujourd'hui. Et les cibles sont généralement des villageois qui n'ont que leurs champs comme seuls biens. Des travaux champêtres dont ils ne peuvent plus s'occuper correctement à cause de ces visiteurs indésirables. Car ces terroristes lèvent des impôts et établissent des accords locaux avec ces villages, et gare à ceux qui rechignent. (…) Ces attaques à répétition reposent la problématique de la situation sécuritaire au Mali, relève encore le quotidien ouagalais, où les Fama, les Forces armées maliennes, sont désormais aguerries et ont pour alliés les Russes avec Wagner ».Et Aujourd'hui de s'interroger : « Quid de la lutte contre les terroristes après l'éclatante victoire de Kidal ? Et à l'heure où le président Assimi Goïta semble lâcher du lest, où brumeusement, il est question d'élection présidentielle, avec lui évidemment comme candidat, l'un des thèmes qui sera discuté est (justement) la lutte contre le terrorisme, argument majeur qui avait justifié le renversement d'IBK ».Pour leur part, les autorités de Bamako gardent le silence sur cette attaque, de même que la presse malienne. La presse qui rapporte a contrario un succès des Forces armées maliennes : la prise de la localité d'Inafarak, près de la frontière avec l'Algérie. « Cela faisait plus d'une décennie que l'armée malienne était absente de cette zone qui servait de bastion aux mouvements armés », affirme le site Malijet. Malijet qui rapporte ce communiqué rassurant des militaires : « L'état-major général des armées tient à rassurer les populations que l'armée malienne demeure résolument engagée dans la surveillance et la sécurisation de l'ensemble du territoire ».À lire aussiMali: une attaque jihadiste fait 25 morts à Dembo dans le centre du pays
« Le nouvel homme fort de Ouagadougou, le capitaine Ibrahim Traoré effectue, en principe, ce mercredi [2 novembre, ndlr], une visite d'amitié et de travail à Bamako », relève le site d'information burkinabè Wakat Séra. Au centre des entretiens avec le colonel Assimi Goïta, sans aucun doute, la coopération avec la Russie… et Wagner, déjà bien présent au Mali. Le capitaine Traoré a-t-il l'intention de suivre ses frères d'armes maliens et de s'adjoindre les services du groupe paramilitaire russe ? Non, d'après le quotidien Aujourd'hui : « Le capitaine Ibrahim Traoré l'a fait savoir aux diplomates américains qui ont récemment séjourné à Ouagadougou : pas question d'inviter les forces russes de Wagner à combattre les jihadistes dans le pays. "Le président par intérim Traoré a été sans équivoque", a assuré la sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, Victoria Nuland, affirmant que seuls les Burkinabè défendront leur pays. Ils n'ont aucune intention d'inviter Wagner. » Wagner : pas la solution… En effet, affirme Wakat Séra, « Wagner est loin de répondre aux aspirations des populations confrontées à la plaie de l'insécurité. Pire, malgré la présence de Wagner et de ses hommes sur les rives du Djoliba, les groupes armés terroristes, que ce soit l'État islamique au Grand Sahara, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ou encore d'autres organisations du même acabit affiliées à al-Qaïda ou à Daech, n'ont jamais autant semé larmes et désolation au sein des Forces armées maliennes et des populations civiles qui ne savent plus à quel prophète protecteur se vouer. » Reste qu'une part de l'opinion burkinabè penche du côté russe… C'est ce que croit savoir Mourya La Voix du Niger : « les manifestations n'ont pas cessé à Ouagadougou, en prenant des allures inquiétantes, telle une injonction envoyée à l'exécutif burkinabè lui demandant d'accueillir la Russie en messie et d'éjecter la France. […] "Ce n'est pas à la rue de nous dire ce qu'il faut faire, entre ceci ou cela", a rétorqué le Premier ministre, maître Kyelem de Tambela, avant de renchérir : "le meilleur soutien au régime, c'est d'aller au front". Le Premier ministre burkinabè qui a brandi la décision du gouvernement d'enrôler déjà 50 000 jeunes Burkinabè, afin de renforcer la lutte contre le terrorisme. » Commentaire du quotidien nigérien : « voilà une belle opportunité pour que les patriotes burkinabè se transforment en véritables soldats libérateurs du peuple. » Le pari risqué des volontaires pour la défense de la patrie ? Justement, Jeune Afrique s'attarde sur ce recrutement massif de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le capitaine Ibrahim Traoré mise en effet sur ces supplétifs civils des forces de défense et de sécurité. « Lorsqu'il a pris le pouvoir, relate le site panafricain, le capitaine a lourdement insisté sur l'urgence de la situation sécuritaire et a promis qu'il irait vite – se risquant même à déclarer qu'il réglerait en trois mois un problème que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba n'avait pu résoudre en huit. Officier de terrain en première ligne face aux groupes jihadistes dans le Nord et l'Est ces dernières années, il a mûri une stratégie militaire assez claire. Il compte ainsi adopter une posture plus offensive en accélérant et en généralisant le déploiement des "unités de marche" lancées sous Damiba. La mission de ces unités d'infanterie mobiles est d'aller au contact des groupes jihadistes sur le terrain. Le recrutement massif de VDP est donc censé accompagner cette nouvelle stratégie militaire – tout comme celui, annoncé mi-octobre, de 3 000 soldats supplémentaires. » Reste que ces VDP font polémique, relève encore Jeune Afrique : « Pour beaucoup, ils ne font qu'aggraver les problèmes sécuritaires qui minent le Burkina Faso. Ces supplétifs civils sont en effet accusés d'attiser les conflits intercommunautaires apparus dans le sillage des premières attaques jihadistes, en 2015. Alors que les groupes d'autodéfense et les VDP recrutent majoritairement au sein de la communauté Mossi, les groupes jihadistes, eux, puisent largement dans la communauté Peule. De quoi nourrir les exactions ethniques locales et engendrer un cycle de violences et de représailles sans fin. »
« Le nouvel homme fort de Ouagadougou, le capitaine Ibrahim Traoré effectue, en principe, ce mercredi [2 novembre, ndlr], une visite d'amitié et de travail à Bamako », relève le site d'information burkinabè Wakat Séra. Au centre des entretiens avec le colonel Assimi Goïta, sans aucun doute, la coopération avec la Russie… et Wagner, déjà bien présent au Mali. Le capitaine Traoré a-t-il l'intention de suivre ses frères d'armes maliens et de s'adjoindre les services du groupe paramilitaire russe ? Non, d'après le quotidien Aujourd'hui : « Le capitaine Ibrahim Traoré l'a fait savoir aux diplomates américains qui ont récemment séjourné à Ouagadougou : pas question d'inviter les forces russes de Wagner à combattre les jihadistes dans le pays. "Le président par intérim Traoré a été sans équivoque", a assuré la sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, Victoria Nuland, affirmant que seuls les Burkinabè défendront leur pays. Ils n'ont aucune intention d'inviter Wagner. » Wagner : pas la solution… En effet, affirme Wakat Séra, « Wagner est loin de répondre aux aspirations des populations confrontées à la plaie de l'insécurité. Pire, malgré la présence de Wagner et de ses hommes sur les rives du Djoliba, les groupes armés terroristes, que ce soit l'État islamique au Grand Sahara, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ou encore d'autres organisations du même acabit affiliées à al-Qaïda ou à Daech, n'ont jamais autant semé larmes et désolation au sein des Forces armées maliennes et des populations civiles qui ne savent plus à quel prophète protecteur se vouer. » Reste qu'une part de l'opinion burkinabè penche du côté russe… C'est ce que croit savoir Mourya La Voix du Niger : « les manifestations n'ont pas cessé à Ouagadougou, en prenant des allures inquiétantes, telle une injonction envoyée à l'exécutif burkinabè lui demandant d'accueillir la Russie en messie et d'éjecter la France. […] "Ce n'est pas à la rue de nous dire ce qu'il faut faire, entre ceci ou cela", a rétorqué le Premier ministre, maître Kyelem de Tambela, avant de renchérir : "le meilleur soutien au régime, c'est d'aller au front". Le Premier ministre burkinabè qui a brandi la décision du gouvernement d'enrôler déjà 50 000 jeunes Burkinabè, afin de renforcer la lutte contre le terrorisme. » Commentaire du quotidien nigérien : « voilà une belle opportunité pour que les patriotes burkinabè se transforment en véritables soldats libérateurs du peuple. » Le pari risqué des volontaires pour la défense de la patrie ? Justement, Jeune Afrique s'attarde sur ce recrutement massif de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le capitaine Ibrahim Traoré mise en effet sur ces supplétifs civils des forces de défense et de sécurité. « Lorsqu'il a pris le pouvoir, relate le site panafricain, le capitaine a lourdement insisté sur l'urgence de la situation sécuritaire et a promis qu'il irait vite – se risquant même à déclarer qu'il réglerait en trois mois un problème que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba n'avait pu résoudre en huit. Officier de terrain en première ligne face aux groupes jihadistes dans le Nord et l'Est ces dernières années, il a mûri une stratégie militaire assez claire. Il compte ainsi adopter une posture plus offensive en accélérant et en généralisant le déploiement des "unités de marche" lancées sous Damiba. La mission de ces unités d'infanterie mobiles est d'aller au contact des groupes jihadistes sur le terrain. Le recrutement massif de VDP est donc censé accompagner cette nouvelle stratégie militaire – tout comme celui, annoncé mi-octobre, de 3 000 soldats supplémentaires. » Reste que ces VDP font polémique, relève encore Jeune Afrique : « Pour beaucoup, ils ne font qu'aggraver les problèmes sécuritaires qui minent le Burkina Faso. Ces supplétifs civils sont en effet accusés d'attiser les conflits intercommunautaires apparus dans le sillage des premières attaques jihadistes, en 2015. Alors que les groupes d'autodéfense et les VDP recrutent majoritairement au sein de la communauté Mossi, les groupes jihadistes, eux, puisent largement dans la communauté Peule. De quoi nourrir les exactions ethniques locales et engendrer un cycle de violences et de représailles sans fin. »
Au Burkina Faso, théâtre de deux coups d'État en huit mois, des Assises nationales doivent se tenir vendredi 14 et samedi 15 octobre. Objectif : désigner un président de transition, avant l'organisation d'élections en 2024 dans ce pays miné par les violences jihadistes. « De la qualité de ces Assises nationales dépendra l'avenir du pays, s'exclame L'Observateur Paalga à Ouagadougou, puisque les forces vives de la Nation devront non seulement doter la transition d'une nouvelle charte (…), mais aussi et surtout trouver l'oiseau rare qui présidera à notre commune destinée les 24 mois à venir. La question se pose d'ailleurs de savoir si le futur président du Faso sera un civil ou un militaire, en l'occurrence le capitaine Traoré lui-même, pointe L'Observateur Paalga, car même s'il a promis dès sa première prise de parole qu'il remettrait le pouvoir à celui qui serait désigné pour retourner au front, certaines voix s'élèvent pour le conjurer de garder "sa chose", pour laquelle il s'est battu (…). » Bien placé… En effet, s'interroge également Jeune Afrique, « le capitaine putschiste pourrait-il se laisser tenter ? (…) Que va faire Ibrahim Traoré ? Quelques jours après le putsch, il avait assuré qu'il ne resterait au pouvoir que le temps d'expédier ''les affaires courantes''. Pourrait-il se dédire sous la pression de ses partisans et accepter le poste de président de la transition, ou choisira-t-il de s'effacer face à un civil, comme le réclame déjà le Front patriotique ? » D'après Jeune Afrique, « les jeunes officiers ne vont rien lâcher. Ils veulent que le capitaine Traoré conduise la transition et c'est sans doute ce qui va se passer. Ils considèrent que Damiba a dévié de la feuille de route qui était la sienne et ils ont décidé de rétablir les choses. (…). » « Aucune figure civile ou militaire ne fera de toute façon l'unanimité, estime pour sa part l'analyste politique Issouf Maiga, interrogé par le site panafricain. Pour éviter les plaintes et le sentiment d'une victoire d'un camp sur un autre, il serait sans doute sage de maintenir le jeune capitaine, poursuit-il. Il pourra remplir sa mission de sécurisation du pays et confier à un civil de bonne moralité, qui pourrait être son vice-président ou son Premier ministre, les questions politiques et économiques, conformément au calendrier de la Cédéao. » Militaires ivoiriens toujours retenus au Mali : qu'est-ce qui coince ? À la Une également, l'affaire des militaires ivoiriens retenus au Mali : toujours aucune libération en vue… Pourtant, ces derniers jours, le président Alassane Ouattara se disait très « confiant » pour la libération prochaine des 46 militaires. C'est ce que rapportait notamment le site Connection ivoirienne. On parlait même d'une libération pour samedi 8 octobre… « Vers un épilogue ? », s'interroge Mali Tribune. On n'en est pas encore là… « Quelques points restent à éclaircir. Les autorités maliennes et ivoiriennes ne parviennent toujours pas à se mettre d'accord sur le lieu où devraient être remis les 46 soldats ivoiriens », croit savoir le média malien. Une contrepartie financière ? Par ailleurs, précise Aujourd'hui à Ouagadougou, « Bamako n'aurait toujours pas lâché l'histoire de la "contrepartie". Peut-être pas une libération contre des opposants, mais contre espèces sonnantes et trébuchantes de la part de la BCEAO, financement que pourrait faciliter Abidjan, et surtout Alassane Ouattara, ex-gouverneur de cette Banque centrale. Un deal que côté ivoirien, on est prêt à nouer, mais après élargissement des 46 soldats. On le voit, constate Aujourd'hui, ce dossier brûlant, qui fait grésiller l'huile sur le feu entre le Mali et la Côte d'Ivoire, connaît des épisodes à rebondissement. Sérénité et optimisme au bord de la Lagune Ebrié, surenchère, prudence et calcul politique du côté du fleuve Djoliba. » En fait, précise encore le quotidien ouagalais, « depuis le double coup d'État au Mali, rien ne va plus entre les deux capitales. Abidjan n'admet pas ce changement de régime par la force et Bamako soupçonne Abidjan d'avoir été un des inquisiteurs dans les sanctions de la Cédéao qui l'a frappé. Pire, les autorités maliennes sont fâchées contre la Côte d'Ivoire qu'elles accusent d'être "manipulée" par la France. Une France que ne cesse de flétrir la junte malienne. D'aucuns n'hésitent d'ailleurs pas à voir dans ce dossier, une guerre froide menée par procuration par le Mali contre la France, à travers la Côte d'Ivoire. En attendant, il y a 46 soldats ivoiriens qui veulent leur liberté, retrouver leurs frères d'armes et surtout leurs familles. »
Au Burkina Faso, théâtre de deux coups d'État en huit mois, des Assises nationales doivent se tenir vendredi 14 et samedi 15 octobre. Objectif : désigner un président de transition, avant l'organisation d'élections en 2024 dans ce pays miné par les violences jihadistes. « De la qualité de ces Assises nationales dépendra l'avenir du pays, s'exclame L'Observateur Paalga à Ouagadougou, puisque les forces vives de la Nation devront non seulement doter la transition d'une nouvelle charte (…), mais aussi et surtout trouver l'oiseau rare qui présidera à notre commune destinée les 24 mois à venir. La question se pose d'ailleurs de savoir si le futur président du Faso sera un civil ou un militaire, en l'occurrence le capitaine Traoré lui-même, pointe L'Observateur Paalga, car même s'il a promis dès sa première prise de parole qu'il remettrait le pouvoir à celui qui serait désigné pour retourner au front, certaines voix s'élèvent pour le conjurer de garder "sa chose", pour laquelle il s'est battu (…). » Bien placé… En effet, s'interroge également Jeune Afrique, « le capitaine putschiste pourrait-il se laisser tenter ? (…) Que va faire Ibrahim Traoré ? Quelques jours après le putsch, il avait assuré qu'il ne resterait au pouvoir que le temps d'expédier ''les affaires courantes''. Pourrait-il se dédire sous la pression de ses partisans et accepter le poste de président de la transition, ou choisira-t-il de s'effacer face à un civil, comme le réclame déjà le Front patriotique ? » D'après Jeune Afrique, « les jeunes officiers ne vont rien lâcher. Ils veulent que le capitaine Traoré conduise la transition et c'est sans doute ce qui va se passer. Ils considèrent que Damiba a dévié de la feuille de route qui était la sienne et ils ont décidé de rétablir les choses. (…). » « Aucune figure civile ou militaire ne fera de toute façon l'unanimité, estime pour sa part l'analyste politique Issouf Maiga, interrogé par le site panafricain. Pour éviter les plaintes et le sentiment d'une victoire d'un camp sur un autre, il serait sans doute sage de maintenir le jeune capitaine, poursuit-il. Il pourra remplir sa mission de sécurisation du pays et confier à un civil de bonne moralité, qui pourrait être son vice-président ou son Premier ministre, les questions politiques et économiques, conformément au calendrier de la Cédéao. » Militaires ivoiriens toujours retenus au Mali : qu'est-ce qui coince ? À la Une également, l'affaire des militaires ivoiriens retenus au Mali : toujours aucune libération en vue… Pourtant, ces derniers jours, le président Alassane Ouattara se disait très « confiant » pour la libération prochaine des 46 militaires. C'est ce que rapportait notamment le site Connection ivoirienne. On parlait même d'une libération pour samedi 8 octobre… « Vers un épilogue ? », s'interroge Mali Tribune. On n'en est pas encore là… « Quelques points restent à éclaircir. Les autorités maliennes et ivoiriennes ne parviennent toujours pas à se mettre d'accord sur le lieu où devraient être remis les 46 soldats ivoiriens », croit savoir le média malien. Une contrepartie financière ? Par ailleurs, précise Aujourd'hui à Ouagadougou, « Bamako n'aurait toujours pas lâché l'histoire de la "contrepartie". Peut-être pas une libération contre des opposants, mais contre espèces sonnantes et trébuchantes de la part de la BCEAO, financement que pourrait faciliter Abidjan, et surtout Alassane Ouattara, ex-gouverneur de cette Banque centrale. Un deal que côté ivoirien, on est prêt à nouer, mais après élargissement des 46 soldats. On le voit, constate Aujourd'hui, ce dossier brûlant, qui fait grésiller l'huile sur le feu entre le Mali et la Côte d'Ivoire, connaît des épisodes à rebondissement. Sérénité et optimisme au bord de la Lagune Ebrié, surenchère, prudence et calcul politique du côté du fleuve Djoliba. » En fait, précise encore le quotidien ouagalais, « depuis le double coup d'État au Mali, rien ne va plus entre les deux capitales. Abidjan n'admet pas ce changement de régime par la force et Bamako soupçonne Abidjan d'avoir été un des inquisiteurs dans les sanctions de la Cédéao qui l'a frappé. Pire, les autorités maliennes sont fâchées contre la Côte d'Ivoire qu'elles accusent d'être "manipulée" par la France. Une France que ne cesse de flétrir la junte malienne. D'aucuns n'hésitent d'ailleurs pas à voir dans ce dossier, une guerre froide menée par procuration par le Mali contre la France, à travers la Côte d'Ivoire. En attendant, il y a 46 soldats ivoiriens qui veulent leur liberté, retrouver leurs frères d'armes et surtout leurs familles. »
In der neuen Folge von »Teller und Rand« dem linken Podcast über internationale Politik sprechen Andreas und Rob über die neue neoliberale Ära im Vereinigten Königreich und den Putsch in Burkina Faso. Im Interview ist diesmal Sarah Naqvi, die über die aktuelle Lage in Pakistan berichtet. Anfang September hat das Vereinigte Königreich gleich zwei einschneidende Ereignisse erlebt. Zum einen wurde Liz Truss als neue Premierministerin ins Amt eingeführt und nur wenig später starb das Staatsoberhaupt Queen Elisabeth II. nach 70 Jahren auf dem Thron. Die neue Premierministerin gab sich und ihrem Land knapp 3 Wochen Trauer und veröffentlichte dann Ende September ihr verheerendes neues Wirtschaftsprogramm. Ihre Politik hat für Panik in der britischen Wirtschaft ausgelöst, denn in Zeiten steigender Inflation setzt Truss, statt auf Hilfen für die Ärmsten auf Steuersenkungen für die Reichsten. Ob das gut geht? Nachdem es schon Anfang des Jahres einen Militärputsch gegen den gewählten Präsidenten gab. Wurde nun auch der regierende Militärmachthaber Damiba von seinen eigenen Truppen abgesetzt und die Landesverfassung außer Kraft gesetzt. Die neuen Machthaben sind angespornt durch Proteste von Teilen der Bevölkerung. Gleichzeitig zeigt das Militär gewissen Nähe zu Russland. Die Region kommt also auch weiterhin nicht zur Ruhe. KORREKTUR: Im Gespräch ist Sarah ein Fehler unterlaufen: Bhutto wurde 2007 statt 2008 ermordet. Die Themen der Folge zum Nachlesen: Labour auf dem Vormarsch - Die Krise der Tories spielt den britischen Sozialdemokraten in die Hände (ndAktuell) Burkina Faso wird zum Terror-Hotspot - In der Sahel-Region erstarken die Islamisten unter den Augen der Bundeswehr (ndAktuell) Putsch in Burkina Faso: Ibrahim Traoré hat die Macht (taz) Nach Putsch in Burkina Faso - Gestürzter Machthaber Damiba gibt auf (Tagesschau) Burkina Faso coup: Ousted military ruler Damiba in Togo (bbc) The west is ignoring Pakistan's super-floods. Heed this warning: tomorrow it will be you (The Guardian) How is extreme weather changing Pakistan? (Aljazeera) Außerdem: Spendenaufruf für die Opfer der Flutkatastrophe (gofundme)
On 30 September, a group of young army captains, led by Ibrahim Traoré, seized power in Burkina Faso. They ousted Interim President Paul-Henri Damiba, who himself had come to power in a coup last January. In a televised speech, Traoré blamed Damiba for failing to check terrorism and violence. A few days before the coup, Islamist militants had attacked an army convoy carrying humanitarian aid to the besieged northern city of Djibo. The coup comes at a difficult moment not only for Burkina but also for the Sahel more broadly. Mali has also seen successive coups driven partly by anger at the government's and its Western partners' failure to contain rampant insecurity. Mali's authorities have turned to Russia for help, with forces from the Russian security company, Wagner, which allegedly has close ties to the Kremlin, now reportedly fighting alongside the Malian army. Partly as a result, relations between Bamako and Western capitals, notably France, have tanked. French troops have pulled out of Mali after almost a decade of operations against militants. In this episode of Hold Your Fire! Richard Atwood is joined by Crisis Group's Sahel Project Director Jean-Hervé Jezequel to discuss what's happening in Burkina Faso and the rest of the Sahel. They talk about Ibrahim Traoré, the coup leader, and why he seized power. They discuss how militant groups continue to extend their reach and recruit across rural areas of Burkina. They look at the legacy of a decade of French military operations in the region. They also explore Russia's increasing influence and how governments should navigate the increasing acrimony between Russia and the West and avoid the region becoming a battleground for major powers. They explore what a strategy against Islamist militants that subordinates military operations to politics might look like. For more on the situation in the Sahel, check out Crisis Group's extensive analysis on our Sahel region page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Americānī “Citgō sex” dictī līberātī Septem cīvēs Americānī, quōs Venetiolānī in vinculīs tenēbant, līberātī sunt. Quīnque captīvī moderātōrēs fuērunt societātis petroleāriae Citgō appellātae, quī annō bis millēsimō septimō decimō ā satellitibus tyrannī Venetiolānī comprehēnsī erant crīminibus peculātiōnis et corruptiōnis. Fuerant sex, omnēs Houstoniēnses, sed ūnus anteā līberātus erat quī coram iūdicibus Americānīs reus esset. Incertum est, an quīnque modo līberātī etiam in Americā sint crīminibus accūsandī. Aliī duō, Matthaeus Heath classicus veterānus Tennesiēnsis et Osman Khan Flōridēnsis, cum quīnque illīs petroleāriīs sunt līberātī; omnēs feruntur in aeroportū Sanctī Vincentiī trāditī prō duobus nepōtibus uxoris tyrannī, quōs Americānī in Haītiā comprehēnserant et venēnī mercandī damnāverant. Alexander Saab, Colombiānus, quī multa corrupta ēgerat tam prō Venetiōlānīs quam prō suīs dīvitiīs augendīs, nōn est Venetiolānīs trāditus. Quibus actīs, facilius erit Americānīs Venetiolānīsque nēgotia agere dē commerciō petroleī inter sē restaurandō. Nicaragua reclūsa Bettīna Muscheidt, lēgāta Ūniōnis Europaeae, ut quam Nicaraguēnsium magistrātūs persōnam nōn grātam declārāverint, diē Saturnī in Eurōpam regressa est. Nicaraguēnsēs etiam suum lēgātum ē Batāviā dēduxērunt, cum Eurōpaeī in Coetū Omnium Gentium postulāvissent captīvōs, quōs dīxērunt nōn crīminibus sed causīs politicīs tenērī, esse līberandōs. Etiam prohibuērunt Nicaraguēnsēs nē lēgātus Americānus, Hūgō Roderīcus, in suōs fīnēs intrāret. Nicaraguēnsium praeses Daniēl Ortēga porrō dīxit ecclēsiam Rōmānam esse tyrannidem quae cum Americānīs ad sēmet ipsum amōvendum conspīrāret, et ipse invītāvit Russōs quī mīlitēs Nicaraguēnsēs exercitārent. Ortēga socius est Russōrum usque ē tempore Sovietōrum. Incerta comitia Brāsiliāna Nec Ludovīcus Ignātius Lūla dē Silvā nec Iair Bolsonārus potuit dīmidiam partem omnium suffrāgiōrum in comitiīs diē Sōlis habitīs ferre: itaque nēmō victor certus ēvāsit. Itaque diē trīcēsimō hūius mēnsis dēnuō certātur inter eōs, ad summum magistrātum capiendum. Bolsonārus vidētur in partibus merīdiōnālibus pollēre, cum Lūla partēs septentriōnālēs cēperit, sed uterque ferē aequō favōre populārī fruī vidētur. Comitia Quebecēnsia In Quebecō, quae Canādēnsium prōvinciārum secunda est numerō cīvium, suffrāgiīs datīs numerātīsque Coalitiō Futūrīs rēbus Quebecēnsibus prōmōvendīs victōriam iterum tūlit, quō factō illa factiō nōn solum favōre populārī fruī vidētur sed eam auctōritātem, quam annō bis millēsimō duodēvīcēsimō vindicāverat, etiam auxit. Franciscus itaque Gaultierus suīs cīvibus vidētur summum magistrātum bene obtinēre; cūius inter cōnsilia sunt sermōnem Gallicum, quō Quebecēnsēs ūtuntur, dēfendere et immigrantium numerum cohibēre et vectigālia in mediōs cīvēs imposita dīminuere. Vectigālia in Britanniā nōn dīminuenda Cōnsilium, quod Elizabētha Truss prīmāria ministra Britannōrum et Cuāsī Cuartēn cancellārius cēpērunt, vectigālia dītissimīs cīvibus imposita dīminuendī, periit. Nam eō tempore, quō plēbs pretiīs auctīs premitur, parum iustum senātōribus vidētur minus dē dītissimīs poscere. Cōnsiliō prōpositō pūblica opīniō in magistrātūs adeō commōta est, ut, sī comitia hodiē habērentur, factiō Rērum Cōnservandōrum, cui Truss praefecta est, facile vincerētur, et administrātiō rēī pūblicae Opificum factiōnī trāderētur. Tumultus in Indonēsiā In Indonēsia centum quīnque et vīgintī hominēs post certāmen pedifollis periērunt et trecēntī et vīgintī sunt vulnerātī. Nam certāmine peractō, cum fautōrēs turmae victae campum lūsōrium invāsissent, custōdēs pūblicī, ut quī tumultuōsōs dispellere vellent, gasum lacrimās excitandī causā in turbam iēcērunt, unde terror et fūga praerupta et summa rērum cōnfūsiō ortae sunt. Burkīna Fāsō iterum ēversa Paulus Henrīcus Damiba, quī mēnse Iānuāriō lēgitimum regimen Burkīnae Fāsōnis ēversit, ipse victus est ā suīs mīlitibus, quōrum dux nunc est Ibrāhīm Traōrē. Nam Damiba ipse sēmet ad auctōritātem summam prōmōvit cum prīstinī magistrātūs, Gallīs adiuvantibus, nōn satis visī essent contrā rebellēs Mahometānōs ēgisse; itaque Damība prōmisit sē locō Gallōrum Russōrum auxilium petitūrum ad hostēs dēbellandōs. Quod tamen nōn fēcit; itaque novissimum regimen, quod Damibam dēposuit, vexillum Russicum apertē vibrat. Reclāmātōrēs coeperant in sēdem lēgātiōnis Gallicae impetum facere, cum Gallī falsē dicerentur Damibae sucurrisse. Damiba enim ad Togum fūgerat. Nullī crabrōnēs homicīdae repertī Vasintonēnsium praefectī agrīs colendīs nūntiant nē unum quidem crabrōnem magnum et Boreālem, quī vulgō homicīda vocitātur, repertum esse in nongentīs dēcipulīs crabrōnum capiendōrum causā positīs. Annō bis millēsimō ūndēvīcēsimō prīmī crabrōnēs in Vasintōniam ē Cōrēā Merīdiōnālī illātī sunt, ferē eōdem tempore quō cōnsimilēs crabrōnēs Iāpōnicī in Canadam sunt importātī. Quoniam ex Asiā oriuntur, hī crabrōnēs ōlim dīcēbantur “magnī et Asiāticī,” sed nunc “magnī et Boreālēs” nuncupantur, cum Bellinghamia, quācum in memoriā pūblicā crabrōnēs homicīdae nunc coniunguntur, sit urbs boreālis.
Au Burkina Faso, le chef de la junte, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été renversé par le capitaine Ibrahim Traoré le vendredi 30 septembre. Un nouveau putsch accompagné d'une intense campagne de désinformation qui ne faiblit pas. Sur les réseaux, les infox soutiennent le nouvel homme fort du pays et s'attaquent à la France, accusée de s'impliquer dans le coup d'État. Des soldats français parachutés au-dessus de Ouagadougou en plein putsch. C'est ce que prétend une vidéo amateur activement relayée sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Sur les images, un avion militaire largue au moins une dizaine de parachutistes. Le commentaire indique qu'il s'agirait de soldats français, parachutés pour sauver Damiba lors des premiers instants du putsch. Vérification faite, cette vidéo est sortie de son contexte. Un exercice de l'armée burkinabè En réalité, il s'agit d'un exercice militaire mené par l'armée burkinabè le 30 septembre à Bobo-Dioulasso dans le sud du pays. Nos confrères du média Fasocheck ont recueilli plusieurs témoignages d'habitants de la ville. Ils confirment tous des parachutages réguliers dans la zone au-dessus du camp militaire Ouezzin-Coulibaly, depuis plus d'un mois. L'armée burkinabè atteste qu'elle a bien mené des exercices de ce type le 30 septembre 2022, précisant que l'avion utilisé, un Hercule C130, lui est prêté par le Niger. Ces informations sont corroborées par la gendarmerie locale, contactée par les Observateurs de France 24. Une photo de la force Barkhane détournée Ce narratif de l'intervention militaire française est également appuyé par une photo détournée sur les réseaux sociaux. Sur ce cliché, on aperçoit plusieurs soldats français de la force Barkhane, au sol, à proximité d'un hélicoptère de ravitaillement britannique. La photo est bien authentique, mais elle a été prise en avril 2021, dans la région des trois frontières. Une recherche d'image inversée permet d'obtenir la première référence de cette photo qui n'a donc aucun rapport avec le coup d'État au Burkina Faso. Un convoi de véhicules militaires siglés ONU Si la désinformation a profité de la confusion des premiers jours du putsch, même une semaine après, de nouvelles infox continuent d'apparaître. La dernière en date est une vidéo tournée de nuit. Elle montre un convoi de véhicules militaires siglés « Nations unies ». Celui qui se présente comme son auteur affirme qu'il s'agit de blindés de l'armée française, repeints aux couleurs de l'ONU pour traverser le Burkina Faso. Il avance même que cela pourrait être « une riposte de la junte française » au coup d'État. À cause de la mauvaise qualité de l'image, il est difficile de savoir où et quand cette vidéo a été tournée. Cependant, l'armée française ne dispose pas de ce type de véhicules militaires. L'armée burkinabè, elle, affirme qu'aucun élément ne permet d'authentifier la vidéo. Certains internautes ajoutent que ces blindés ne devraient pas se trouver au Burkina Faso, puisque l'ONU n'y est pas déployée. Cet argument ne tient pas. Les véhicules de l'ONU appartiennent aux armées qui contribuent aux missions de l'organisation. Or, le Burkina Faso participe aux forces de police de la Minusca. Cependant, il n'est pas autorisé d'utiliser des véhicules blancs avec un logo de l'ONU en dehors de leur mandat officiel. Preuve que l'armée burkinabè possède bien ce type d'équipements. Un militaire a été filmé au moment du putsch sur l'un de ces véhicules, en train de parader avec un drapeau russe.
Au Burkina Faso, six jours après le coup d'état qui a renversé le colonel Damiba, le nouvel homme fort le capitaine Ibrahim Traoré a été désigné officiellement président. C'est principalement l'échec de son prédécesseur à instaurer la sécurité qui l'a conduit au pouvoir. Parmi les évènements déclencheurs : l'attaque de Gaskindé où un convoi de ravitaillement en direction de Djibo est tombé dans une embuscade terroriste, faisant au moins 37 morts. Retour sur les circonstances de l'attaque.
Le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir, poussant le lieutenant-colonel Damiba à rendre le tablier et à s'exiler au Togo. Dans les deux putschs, les auteurs citent l'insécurité comme principale cause de leur action. Mais les nouveaux maitres de Ouagadougou évoquent également la nécessité de se tourner « vers d'autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme ». Quels enseignements tirer de ces derniers bruits de bottes à Ouagadougou?
Encore des drapeaux russes le 4 octobre dans la manifestation hostile à la venue de la Cédéao… C'était devant l'aéroport de Ouagadougou. En effet, « les envoyés spéciaux de l'organisation sont arrivés dans la capitale dans un climat plutôt hostile, pointe L'Observateur Paalga. Ils ont été accueillis comme des chiens dans un jeu de quille (…). Situation qui a contraint les émissaires de la Cédéao à tenir la rencontre avec le capitaine Ibrahim Traoré dans les locaux de l'aéroport. » En tout cas, hier, relève le quotidien Aujourd'hui, « le fondateur de Wagner, Evgueni Prigojine s'est fendu d'un communiqué pour soutenir le nouvel homme fort du Burkina, gratifiant le capitaine Traoré, de "lutteur pour la justice", et flétrissant Damiba de n'avoir pas pu "justifier la confiance" de ses jeunes tombeurs. Pour le patron de Wagner, les Africains en ont ras-le-bol du "joug des colons" et les putschistes ont fait le nécessaire. » Alors, s'agit d'un appel du pied de Moscou en direction des nouvelles autorités burkinabè ? « On sent l'effet domino en provenance du Mali, s'exclame Aujourd'hui. On flaire, pour ne pas dire plus, qu'on pousse à la roue le capitaine Traoré dans les bras de Wagner. Et Prigojine aurait voulu envoyer une offre de service au capitaine Traoré qu'il ne s'y serait pas pris autrement. Reste à savoir, s'interroge le quotidien ouagalais, si le Burkina va tomber dans le giron russe, sous le fallacieux argument que la France a failli au Sahel dans sa lutte contre le terrorisme et que l'Afrique, et en particulier le Sahel, a marre de la France ? » Ne pas quitter un maître pour s'assujettir à un nouveau… « Burkina : les nouveaux maîtres dans les bras de Wagner ? », s'interroge en écho le site d'information WakatSéra. « La société de sécurité privée russe ne fait aucun mystère de son amour soudain pour le Burkina, constate WakatSéra. Le boss du groupe, Evgueni Prigojine, n'est pas passé par quatre chemins pour apporter son soutien aux hommes du MPSR II. Il n'en n'est pas à son premier coup, s'étant déjà signalé suite au premier coup d'État du 24 janvier dernier qui avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré. » Et WakatSéra de s'interroger encore : « le Russe, dit très proche de Vladimir Poutine, aura-t-il plus de succès avec le capitaine Ibrahim Traoré, dont les soutiens paradent dans leurs manifestations, drapeaux russe et burkinabè en l'air et rugissant des appels aussi hostiles à la France qu'amicaux à la Russie ? En tout cas, relève le site burkinabè, comme son prédécesseur Damiba, le capitaine Traoré a promis de diversifier les partenariats du Burkina sur le plan international. Tous les pays, la France et la Russie compris, sont donc les bienvenus à Ouagadougou. Ce qui est loin d'être une mauvaise option, estime WakatSéra, tant qu'on ne quittera pas un ancien "maître" pour s'assujettir à un nouveau ! » La Cédéao rassurée ? Quant aux émissaires de la Cédéao, ils ont de quoi être rassurés, estime Le Pays, autre quotidien ouagalais. « La Cédéao ne devrait pas avoir d'inquiétudes à se faire, affirme le journal, puisque le nouvel homme fort du Burkina a non seulement donné des gages concernant le respect des engagements de son prédécesseur par rapport au calendrier établi, mais il a été on ne peut plus clair sur ses intentions de ne pas conduire lui-même la transition déjà en cours. Il s'est ainsi engagé à transmettre le pouvoir au président qui sera désigné par les Assises nationales qui ne tarderont pas à être convoquées. Il ne reste donc plus à la Cédéao qu'à prendre le jeune capitaine au mot. » En effet, renchérit L'Observateur Paalga, « on ne voit pas comment, avec la nouvelle donne burkinabè, Umaro Sissoco Emballo, Alassane Ouattara et leurs homologues pourraient ne pas accompagner la saison 2 de la Transition burkinabè, dont le tournage devrait reprendre très tôt avec un président civil ou militaire choisi par les forces vives de la Nation. Qui plus est, le capitaine Traoré a d'ores et déjà promis de retourner dans sa caserne dès que le nouvel exécutif sera mis en place. » Et L'Observateur de conclure : « passez donc mesdames et messieurs de la Cédéao, il n'y a rien à voir. »
On revient sur les événements du week-end avec ce Coup d'état dans le Coup d'état au Burkina Faso. Sept mois après sa prise du pouvoir, le colonel Damiba a été renversé par un nouveau putsch et a du se réfugier au Togo. C'est le capitaine Ibrahim Traoré qui s'est emparé des rêves du pays et qui a été adoubé par la foule en délire. Ce putsch se tient sur fond de guerre froide entre la France et la Russie en Afrique. L'ambassade de France au Burkina a même été la cible d'attaques de la part de manifestants, qu'on a présenté dans la presse mainstream française comme étant manipulés par la Russie. Le Burkina Faso sera-t-il le cercueil de la Françafrique ? Le Burkina Faso sera-t-il le prochain à tomber dans l'escarcelle russe, après le Mali et la Centrafrique ? En tout cas, le « pays des hommes intègres » sombre dans le chaos. 40 % de son territoire échappe au contrôle de l'armée. Des villes entières sont sous blocus djihadiste. Un des éléments déclencheurs de ce putsch a d'ailleurs été l'attaque d'un convoi de ravitaillement de la ville de Djibo par des djihadistes, qui a fait au moins 11 morts chez les militaires et plus d'une centaine dans les rangs des civils. Pour parler de cette situation dramatique, nous recevons notre journaliste et collègue Thomas Dietrich, qui vient nous apporter son éclairage de la rédaction. ▶ Soutenez Le Média :
Encore des drapeaux russes le 4 octobre dans la manifestation hostile à la venue de la Cédéao… C'était devant l'aéroport de Ouagadougou. En effet, « les envoyés spéciaux de l'organisation sont arrivés dans la capitale dans un climat plutôt hostile, pointe L'Observateur Paalga. Ils ont été accueillis comme des chiens dans un jeu de quille (…). Situation qui a contraint les émissaires de la Cédéao à tenir la rencontre avec le capitaine Ibrahim Traoré dans les locaux de l'aéroport. » En tout cas, hier, relève le quotidien Aujourd'hui, « le fondateur de Wagner, Evgueni Prigojine s'est fendu d'un communiqué pour soutenir le nouvel homme fort du Burkina, gratifiant le capitaine Traoré, de "lutteur pour la justice", et flétrissant Damiba de n'avoir pas pu "justifier la confiance" de ses jeunes tombeurs. Pour le patron de Wagner, les Africains en ont ras-le-bol du "joug des colons" et les putschistes ont fait le nécessaire. » Alors, s'agit d'un appel du pied de Moscou en direction des nouvelles autorités burkinabè ? « On sent l'effet domino en provenance du Mali, s'exclame Aujourd'hui. On flaire, pour ne pas dire plus, qu'on pousse à la roue le capitaine Traoré dans les bras de Wagner. Et Prigojine aurait voulu envoyer une offre de service au capitaine Traoré qu'il ne s'y serait pas pris autrement. Reste à savoir, s'interroge le quotidien ouagalais, si le Burkina va tomber dans le giron russe, sous le fallacieux argument que la France a failli au Sahel dans sa lutte contre le terrorisme et que l'Afrique, et en particulier le Sahel, a marre de la France ? » Ne pas quitter un maître pour s'assujettir à un nouveau… « Burkina : les nouveaux maîtres dans les bras de Wagner ? », s'interroge en écho le site d'information WakatSéra. « La société de sécurité privée russe ne fait aucun mystère de son amour soudain pour le Burkina, constate WakatSéra. Le boss du groupe, Evgueni Prigojine, n'est pas passé par quatre chemins pour apporter son soutien aux hommes du MPSR II. Il n'en n'est pas à son premier coup, s'étant déjà signalé suite au premier coup d'État du 24 janvier dernier qui avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré. » Et WakatSéra de s'interroger encore : « le Russe, dit très proche de Vladimir Poutine, aura-t-il plus de succès avec le capitaine Ibrahim Traoré, dont les soutiens paradent dans leurs manifestations, drapeaux russe et burkinabè en l'air et rugissant des appels aussi hostiles à la France qu'amicaux à la Russie ? En tout cas, relève le site burkinabè, comme son prédécesseur Damiba, le capitaine Traoré a promis de diversifier les partenariats du Burkina sur le plan international. Tous les pays, la France et la Russie compris, sont donc les bienvenus à Ouagadougou. Ce qui est loin d'être une mauvaise option, estime WakatSéra, tant qu'on ne quittera pas un ancien "maître" pour s'assujettir à un nouveau ! » La Cédéao rassurée ? Quant aux émissaires de la Cédéao, ils ont de quoi être rassurés, estime Le Pays, autre quotidien ouagalais. « La Cédéao ne devrait pas avoir d'inquiétudes à se faire, affirme le journal, puisque le nouvel homme fort du Burkina a non seulement donné des gages concernant le respect des engagements de son prédécesseur par rapport au calendrier établi, mais il a été on ne peut plus clair sur ses intentions de ne pas conduire lui-même la transition déjà en cours. Il s'est ainsi engagé à transmettre le pouvoir au président qui sera désigné par les Assises nationales qui ne tarderont pas à être convoquées. Il ne reste donc plus à la Cédéao qu'à prendre le jeune capitaine au mot. » En effet, renchérit L'Observateur Paalga, « on ne voit pas comment, avec la nouvelle donne burkinabè, Umaro Sissoco Emballo, Alassane Ouattara et leurs homologues pourraient ne pas accompagner la saison 2 de la Transition burkinabè, dont le tournage devrait reprendre très tôt avec un président civil ou militaire choisi par les forces vives de la Nation. Qui plus est, le capitaine Traoré a d'ores et déjà promis de retourner dans sa caserne dès que le nouvel exécutif sera mis en place. » Et L'Observateur de conclure : « passez donc mesdames et messieurs de la Cédéao, il n'y a rien à voir. »
Burkina Faso is no stranger to coups. It's had seven military takeovers since its independence from France in 1960. On September 30, a group of junior soldiers toppled a fellow military ruler in Burkina Faso. Announcing their takeover on national television, the putschists accused Lt. Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba of failing to quell jihadist attacks in the country. Damiba had been in charge since he and the military toppled President Roch Marc Christian Kaboré in January. This time the interim leader is 34-year-old Ibrahim Traoré. So, two coups in just eight months, with both leaders claiming to want to sort out the issues in Burkina Faso, but clearly not finding the right solution. Just yet. Alan Kasujja is asking whether Burkina Faso can solve its political instability. He's been speaking to Burkinabé journalist Ouézen Louis Oulon and Niagalé Bagayoko, a security expert on the Sahel region.
AFRIQUE : LA DÉROUTE FRANÇAISE – 04/10/22 HENRI GUAINO Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, ancien député Après 48 heures de confusion, le président de la transition, le lieutenant-colonel Damiba, destitué vendredi 30 septembre, par le capitaine Ibrahim Traoré a finalement accepté de démissionner dimanche 2 octobre. Les putschistes accusent le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de préparer une « contre-offensive » avec l'aide de la France, depuis « la base française de Kamboinsin », un camp militaire proche de Ouagadougou où des forces spéciales françaises forment leurs homologues burkinabés. Le ministère français des affaires étrangères a formellement démenti, samedi, toute implication dans les évènements en cours au Burkina Faso. Des attaques ont été perpétrées contre l'ambassade de France, où quelques dizaines de personnes ont mis le feu à des barrières et jeté des pierres contre le bâtiment. La veille déjà, l'AFP avait constaté un incendie devant l'ambassade de France à Ouagadougou. Ce coup d'état vient fragiliser davantage les relations entre la France et l'Afrique. Hier en Centrafrique et au Mali, aujourd'hui au Burkina Faso, la France est victime d'attaques directes de groupes et de réseaux réclamant son départ au profit de la Russie. Les entreprises de l'Hexagone ont perdu la moitié de leurs parts de marché depuis vingt ans, au profit de la Chine, de l'Allemagne ou de l'Inde, et depuis dix ans, les investissements directs français ont chuté de 18 %. Selon le dernier baromètre Africaleads, la réputation de la France parmi bon nombre de pays africains clés s'est encore détériorée au cours de l'année passée. Elle n'arrive qu'au 9e rang des partenaires jugés « les plus bénéfiques » pour le continent. Henri Guaino, plume du discours de Dakar, reviendra sur la perte d'influence de la France sur le continent africain, avec Caroline Roux.
Questions posées par le quotidien Aujourd'hui : « et maintenant on fait quoi ? Quel schéma pour une Transition apaisée ? À quel timing ? Quel sera le format du recadrage post-Damiba ? » Certes, pointe le quotidien ouagalais, « le capitaine Traoré a évoqué hier des assises nationales, qu'il veut au plus vite, même avant la fin de cette année 2022. Et il n'a pas d'option pour un civil ou militaire. » Mais, prudence, affirme Aujourd'hui : « il faudra trouver les bonnes personnes pour la rédaction de la nouvelle charte dont chaque ligne devra être lue et relue. Ensuite, que cette Loi fondamentale de la Transition soit adoptée de façon consensuelle. Place après à la désignation du mouton à cinq pattes : le président civil ou militaire, et les candidats à ce poste devront être pesés au trébuchet sur leurs qualités intrinsèques. Suivra la formation du gouvernement ! Combien seront appelés à tracter cette transition ? Au fait, ressuscitera-t-on l'Assemblée législative ou gouvernera-t-on par oukases ? On le voit, relève encore Aujourd'hui, il y a des prérequis et des préalables dont la mise en place créera des pinaillements et des gorges chaudes. Et forcément, il faudra jusqu'en décembre prochain pour l'installation de tout ce puzzle transitionnel. » Et la CEDEAO ? Autre interrogation, soulevée cette fois par WakatSéra : « la CEDEAO va-t-elle dégainer ? (…) La bienveillance de l'institution sous-régionale à l'endroit de l'un de ses meilleurs élèves, Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour ne pas le nommer, déteindra-t-elle sur son tombeur ? (…) Même si l'organisation ouest-africaine ne devrait pas lancer, hic et nunc, une salve de sanctions contre Ouagadougou, où sa délégation sera finalement présente ce mardi, elle se donnera certainement le devoir de rappeler au nouveau chef du MPSR l'engagement pris par son devancier d'organiser en juillet 2024 des élections démocratiques pour remettre le pouvoir aux civils. » Bref, conclut WakatSéra, « tout devrait bien se passer, si la CEDEAO joue la carte du peuple et que les nouveaux patrons du MPSR font preuve de cette bonne foi qu'ils affichent officiellement en tout cas. » Capable de relever le défi sécuritaire ? Autre écueil et de taille, relève pour sa part Le Point Afrique : la situation sécuritaire dans le pays. « Les Burkinabè attendent désormais de voir comment elle va évoluer. C'est le principal motif de mécontentement des populations. Ces derniers mois, des attaques tuant des dizaines de civils et de soldats se sont multipliées dans le nord et l'est du Burkina Faso, où des villes sont désormais soumises à un blocus des djihadistes. Depuis 2015, les attaques régulières de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes. La semaine dernière encore, rappelle Le Point Afrique, un massacre a eu lieu près de la ville de Djibo, encerclée depuis février dernier par des djihadistes. Lundi dernier, un convoi de nourriture escorté par l'armée a tenté de rejoindre la ville, pour aider les 350.000 habitants qui y vivent, mais les djihadistes ont attaqué, détruit 90 camions et tué treize militaires. 50 civils sont toujours portés disparus. C'est ce énième massacre qui a provoqué la colère des militaires et donc le putsch qui a suivi. » Justement, pointe Jeune Afrique, « la priorité absolue du capitaine Traoré, le nouvel homme fort du Burkina Faso, est de mettre fin, assure-t-il, à l'interminable martyrologe des populations du nord et de l'est. Comme son prédécesseur, qui s'était emparé du pouvoir avec les mêmes intentions, c'est sur sa capacité à relever ce défi, en se gardant de toute fuite en avant idéologique à la malienne, qu'il sera jugé, estime Jeune Afrique. En viendrait-il à échouer, qu'après le temps des colonels, puis des capitaines, surgira celui des lieutenants. Toujours aussi populaires, toujours aussi éphémères, soupire le site panafricain, les militaires continueront de squatter les plateaux de la télévision entourés de séides masqués, armés jusqu'aux dents. Et de promettre un avenir aussi radieux qu'un mirage dans le désert du Yatenga. »
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Huit mois après avoir pris le pouvoir par la force, le lieutenant-colonel Damiba a été déchu à son tour. Les « néo-putschistes » et des activistes l'ont présenté comme le suppôt de la France afin de mobiliser la jeunesse. Sans cela, ils ne seraient peut-être jamais arrivés à leurs fins. Un article de Rémi Carayol publié lundi 3 octobre 2022, lu par Jeremy Zylberberg.
Questions posées par le quotidien Aujourd'hui : « et maintenant on fait quoi ? Quel schéma pour une Transition apaisée ? À quel timing ? Quel sera le format du recadrage post-Damiba ? » Certes, pointe le quotidien ouagalais, « le capitaine Traoré a évoqué hier des assises nationales, qu'il veut au plus vite, même avant la fin de cette année 2022. Et il n'a pas d'option pour un civil ou militaire. » Mais, prudence, affirme Aujourd'hui : « il faudra trouver les bonnes personnes pour la rédaction de la nouvelle charte dont chaque ligne devra être lue et relue. Ensuite, que cette Loi fondamentale de la Transition soit adoptée de façon consensuelle. Place après à la désignation du mouton à cinq pattes : le président civil ou militaire, et les candidats à ce poste devront être pesés au trébuchet sur leurs qualités intrinsèques. Suivra la formation du gouvernement ! Combien seront appelés à tracter cette transition ? Au fait, ressuscitera-t-on l'Assemblée législative ou gouvernera-t-on par oukases ? On le voit, relève encore Aujourd'hui, il y a des prérequis et des préalables dont la mise en place créera des pinaillements et des gorges chaudes. Et forcément, il faudra jusqu'en décembre prochain pour l'installation de tout ce puzzle transitionnel. » Et la CEDEAO ? Autre interrogation, soulevée cette fois par WakatSéra : « la CEDEAO va-t-elle dégainer ? (…) La bienveillance de l'institution sous-régionale à l'endroit de l'un de ses meilleurs élèves, Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour ne pas le nommer, déteindra-t-elle sur son tombeur ? (…) Même si l'organisation ouest-africaine ne devrait pas lancer, hic et nunc, une salve de sanctions contre Ouagadougou, où sa délégation sera finalement présente ce mardi, elle se donnera certainement le devoir de rappeler au nouveau chef du MPSR l'engagement pris par son devancier d'organiser en juillet 2024 des élections démocratiques pour remettre le pouvoir aux civils. » Bref, conclut WakatSéra, « tout devrait bien se passer, si la CEDEAO joue la carte du peuple et que les nouveaux patrons du MPSR font preuve de cette bonne foi qu'ils affichent officiellement en tout cas. » Capable de relever le défi sécuritaire ? Autre écueil et de taille, relève pour sa part Le Point Afrique : la situation sécuritaire dans le pays. « Les Burkinabè attendent désormais de voir comment elle va évoluer. C'est le principal motif de mécontentement des populations. Ces derniers mois, des attaques tuant des dizaines de civils et de soldats se sont multipliées dans le nord et l'est du Burkina Faso, où des villes sont désormais soumises à un blocus des djihadistes. Depuis 2015, les attaques régulières de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes. La semaine dernière encore, rappelle Le Point Afrique, un massacre a eu lieu près de la ville de Djibo, encerclée depuis février dernier par des djihadistes. Lundi dernier, un convoi de nourriture escorté par l'armée a tenté de rejoindre la ville, pour aider les 350.000 habitants qui y vivent, mais les djihadistes ont attaqué, détruit 90 camions et tué treize militaires. 50 civils sont toujours portés disparus. C'est ce énième massacre qui a provoqué la colère des militaires et donc le putsch qui a suivi. » Justement, pointe Jeune Afrique, « la priorité absolue du capitaine Traoré, le nouvel homme fort du Burkina Faso, est de mettre fin, assure-t-il, à l'interminable martyrologe des populations du nord et de l'est. Comme son prédécesseur, qui s'était emparé du pouvoir avec les mêmes intentions, c'est sur sa capacité à relever ce défi, en se gardant de toute fuite en avant idéologique à la malienne, qu'il sera jugé, estime Jeune Afrique. En viendrait-il à échouer, qu'après le temps des colonels, puis des capitaines, surgira celui des lieutenants. Toujours aussi populaires, toujours aussi éphémères, soupire le site panafricain, les militaires continueront de squatter les plateaux de la télévision entourés de séides masqués, armés jusqu'aux dents. Et de promettre un avenir aussi radieux qu'un mirage dans le désert du Yatenga. »
The one hundred and fifty-third episode of the DSR Daily Brief. Stories Cited in the Episode Real-time Calculation - Track complete coverage of poll results across the country UK's Kwarteng scraps tax cut after market meltdown Ukraine Forces Recapture Lyman, Key Logistics Hub in Eastern Region Russia says it may restore damaged Nord Stream gas pipelines Burkina Faso coup: Ousted military leader Damiba ‘resigns' 32 children among the 125 dead in Indonesia soccer stampede, inquiry team to be formed Bosnia election: Reformists gain in vote dominated by ethnic tensions Chesapeake Bay lighthouse auctioned, with strings attached Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Initialement attendue ce lundi à Ouagadougou, la délégation ouest-africaine de la Cédéao ne s'y rendra finalement que mardi 4 octobre pour évaluer la situation au Burkina Faso après la démission du chef de la junte au pouvoir, chassé par le jeune capitaine Ibrahim Traoré. Le gouvernement togolais a confirmé que le chef de la junte burkinabè déchu, le lieutenant-colonel Damiba, s'est réfugié au Togo. Décryptage avec le reporter de France 24 Kalidou Sy et le journaliste Francis Kpatindé.
Au terme d'une journée confuse, un groupe de militaire s'est présenté, vendredi 30 septembre, devant les caméras de la télévision nationale pour annoncer la mise à l'écart du pouvoir du président de la transition, Paul Henri Sandaogo Damiba, la fermeture des frontières et la suspension des institutions jusqu'à nouvel ordre. Le nouvel homme fort à la tête de la junte est le capitaine Ibrahim Traoré, âgé de 34 ans. Les précisions de Kalidou Sy, ancien correspondant de France 24 au Burkina Faso.
Destitué vendredi par le capitaine Ibrahim Traoré, l'auteur du putsch de janvier, le lieutenant-colonel Damiba a finalement proposé sa démission ce dimanche. Le désormais ex-président de la transition a expliqué vouloir ainsi «éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves», indiquent des chefs religieux et communautaires dans un communiqué. Comment vivez-vous ce 2ème coup d'État en huit mois ? Que vous inspirent les revendications des putschistes ? * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Destitué vendredi par le capitaine Ibrahim Traoré, l'auteur du putsch de janvier, le lieutenant-colonel Damiba a finalement proposé sa démission ce dimanche. Le désormais ex-président de la transition a expliqué vouloir ainsi «éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves». Comment vivez-vous ce 2ème coup d'État en huit mois ? Que vous inspirent les revendications des putschistes, et la volonté d'aller vers d'autres partenaires dans la lutte contre le terrorisme ? * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Il s'appelle Ibrahim Traoré, il a 34 ans, il était jusqu'à présent le chef de corps du régiment d'artillerie de Kaya, dans le nord du Burkina Faso. Et comme il vient de renverser le colonel Damiba, c'est maintenant le nouvel homme fort du pays. Le capitaine Traoré a accepté dimanche soir de répondre aux questions de Christophe Boisbouvier. Le nouveau maître du Burkina Faso affirme qu'il n'est là que pour expédier les affaires courantes et qu'il n'a pas l'intention de présider la future transition. RFI : Quelle est la situation politique ? Ibrahim Traoré : Eh bien, il n'y a pas d'évènements majeurs, seulement une concertation entre militaires pour soutenir l'équipe du MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration). Donc, le dénouement est heureux. Parce que comme vous l'avez dit, je suis capitaine, il y a bien plus gradé que moi dans l'armée. Il s'agit donc d'expliquer le contexte et le pourquoi, et ces anciens acceptent de soutenir, de nous conseiller, et nous aider. Donc ça, c'est une bonne nouvelle pour nous. Les chefs religieux et traditionnels annoncent que le colonel Damiba a accepté de démissionner, est-ce que vous confirmez ? Il y a eu une concertation entre ces chefs traditionnels et religieux et le colonel Damiba depuis samedi. Ce dimanche matin vers 9h, j'ai eu un contact téléphonique avec eux, ce qu'ils m'ont fait savoir également. Alors, le colonel Damiba avait posé sept conditions, parmi lesquelles la garantie de sa sécurité et de celles des militaires qui lui sont restés fidèles. Qu'est-ce que vous répondez ? Il faut comprendre que nous sommes une armée et il n'y a pas d'ennemi. Donc, après ce genre d'évènements, on laisse tomber tout, on revient sur la table et tout reprend à zéro. Donc, c'est cet acte que les anciens ont posé aujourd'hui, et qui fait aussi la cohésion entre nous. Il n'y a pas une chasse aux sorcières. Et savez-vous où est le colonel Damiba ? À l'instant où je vous parle, je ne peux pas vous dire là où il se trouve, question de sécurité. Il va bien, très bien. Est-ce qu'il est sur le territoire du Burkina Faso ? (Rires) Peut-être que vous avez d'autres informations à nous donner ? Je vous pose la question parce que plusieurs sources disent qu'il est au Togo. Probable, je n'ai pas d'informations sur une extradition ou un autre évènement de ce genre. Mais c'est probable ? Comme vous avez une source qui vous le dit, donc, c'est probable. Est-ce que vous lui avez parlé ces derniers jours ? Oui, même ce matin, je lui ai parlé. Et alors ? Il n'y a pas de problème entre le colonel Damiba et moi. Ce n'est pas un problème personnel. Donc, on a même communiqué ce dimanche matin. Et quand vous avez parlé avec lui, il vous a précisé qu'il démissionnait ou pas ? Nous n'avons pas parlé à proprement dans notre dernière conversation de cela. C'est plutôt samedi soir que nous avons parlé de cela, nous avons plus parlé des sept conditions que vous avez citées. C'est ça, il vous a dit qu'il ne démissionnerait que si les sept conditions qu'il posait étaient acceptées ? Nous ne dirons pas conditions en tant que telles, mais je dirais sept accompagnements, parce que ce sont des souhaits. Alors, justement, parmi les souhaits que vous a exprimé le colonel Damiba, il y a le respect des engagements pris avec la Cédéao, et notamment le retour à l'ordre constitutionnel en juillet 2024. On souhaite que le retour à l'ordre constitutionnel normal soit même avant cette date, si la situation le présage. Donc, notre souhait, c'est que ça puisse se faire avant 2024. Ce dimanche soir, un communiqué de militaires qui vous soutiennent a dit que vous êtes chargé vous-même, mon capitaine, de l'expédition des affaires courantes, mais seulement jusqu'aux assises des forces vives qui désigneront un président de transition. Est-ce que vous confirmez ? Oui, je le confirme, parce que ce sont les assises qui vont désigner un président de la transition. Donc, pour l'instant, nous expédions les affaires courantes. Et ces assises, est-ce que vous souhaitez qu'elles se tiennent avant la fin de l'année ? Oui, bien sûr. Bien avant la fin de l'année, on souhaite que ça se passe le plus vite possible. Et à l'issue de ces assises, est-ce qu'on verra un président civil ou un président militaire ? Civil ou militaire. Mais votre préférence, mon capitaine ? Je n'ai pas de préférence, ça dépendra de ce qui se passera aux assises. Vous avez discuté ces dernières heures avec des officiers supérieurs qui sont plus gradés que vous. J'imagine que vous pensez notamment au lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni qui commande les opérations du théâtre national, et au colonel major David Kabré, qui dirige l'état-major. Que ressort-il de ces discussions, mon capitaine ? C'est ce que je vous ai dit, ils sont disposés à nous conseiller, à nous appuyer, à nous soutenir. Et à vous reconnaitre comme le numéro un du pays dans les semaines qui viennent ? Ça ne leur pose pas de problèmes. Et est-ce qu'eux-mêmes pourraient prendre votre succession à l'issue de ces assises ? Ça dépendra de ceux qui seront aux assises. Je ne vais pas à intervenir dedans. Et vous-même, mon capitaine, est-ce que vous pensez pouvoir poursuivre votre mission à la tête du pays après les assises ou est-ce que vous comptez passer le relais à ce moment-là ? (Rire) Pourquoi continuer ? Nous ne sommes pas venus pour continuer, nous ne sommes pas venus pour un but particulier. Tout ce qui intéresse, c'est de savoir si le niveau de sécurité est bien, c'est le combat, c'est le développement. Les assises qui vont désigner le président, ça ne nous concerne pas trop. On sera là pour donner des idées. Ce samedi, des manifestants s'en sont pris à trois emprises françaises au Burkina Faso, deux à Ouagadougou et une à Bobo-Dioulasso. Quelle est votre réaction ? Il y a eu un communiqué concernant ces emprises militaires, il ne s'agit pas juste de la France. Donc, tout ce qui est emprise dans notre pays, nous condamnons ces dérives de la foule. Avec la communication, je pense que ça rentre dans l'ordre. Et quel appel lancez-vous aujourd'hui à ces manifestants ? D'être patriotes, des manifestants pacifiques, et de ne pas se livrer à des actes de vandalisme. Pourquoi casser? Pourquoi détruire ? Nous passons des messages, nous communiquons pour que les gens n'attaquent pas, ne vandalisent pas. Vous avez mentionné votre ferme volonté « d'aller vers d'autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme ». A quels autres partenaires pensez-vous ? Il y a beaucoup de partenaires, la France est un partenaire, il y a beaucoup d'autres partenaires. Donc, il n'y a pas une cible prioritaire, tous ceux qui pourront nous aider. Je vous pose la question mon capitaine, parce que, depuis trois jours, les manifestants qui vous soutiennent brandissent des drapeaux russes. Est-ce que vous allez vous tourner vers la Russie ? Le drapeau russe. La Russie est un État comme les autres, on est déjà en partenariat comme vous pouvez le constater. Même dans notre armée, nous utilisons beaucoup de matériels russes. Donc, c'est déjà un partenaire pour le Burkina Faso. Je ne vois pas quelle particularité il y a à voir un drapeau russe que l'on brandit à Ouagadougou. Est-ce que vous souhaitez continuer un partenariat avec la France ou pas ? S'il y a une ambassade ici, c'est qu'on est déjà partenaires, maintenant peut-être qu'on va parler des termes du partenariat. C'est-à-dire revoir les termes ? Oui, je pense que la France même est en train de changer les termes de ses partenariats avec beaucoup de nations. Nous voulons aussi discuter des termes du partenariat avec la France. Il y a des choses à améliorer, et peut-être qu'il y a des choses à abandonner, mais tout ce qui peut être amélioré doit être fait.
durée : 00:07:33 - L'invité de 6h20 - Burkina Faso : Démission du colonel Damiba : Vincent Hugeux, journaliste, essayiste, enseignant à SciencesPo. Auteur de "Tyrans d'Afrique, les mystères du despotisme postcolonial" (Perrin 2021) est l'invité de 6h20.
Ousted Burkina Faso leader Damiba in Togo after coup: government++++Who is Ibrahim Traore, the soldier behind Burkina Faso's latest coup?+++Calls for more funding as pre-COP27 climate talks open in DR Congo+++Sports
Confusion au Burkina Faso après le putsch d'avant-hier, « alors que l'état-major général des armées a déclaré ne pas reconnaître Ibrahim Traoré comme nouveau chef de la junte », pointe le site du Journal du Dimanche. Dans son édition en kiosques, cet hebdomadaire se demande « qui est à la barre du Burkina Faso ? ». Comme le souligne Le JDD, les mutins ont accusé le lieutenant-colonel Damiba « de lancer une contre-offensive depuis le camp de Kamboinsin des forces spéciales françaises (…) Plusieurs dizaines de manifestants, soutiens affichés des putschistes, se sont rassemblés autour de l'ambassade de France à Ouagadougou, la capitale, lançant des pierres sur la façade, tentant d'allumer un feu (…) L'Institut de Bobo-Dioulasso (…) a aussi été visé par un incendie, complète Le Journal du Dimanche. Le Quai d'Orsay a condamné ces violences et démenti la présence de Damiba dans le camp militaire des forces françaises ou à l'ambassade ». Les putschistes ayant, dans une déclaration signée de la main du capitaine Ibrahim Traoré, exprimé « leur ferme volonté d'aller vers d'autres partenaires prêts à aider dans la lutte contre le terrorisme », Le JDD assure qu'il s'agit « bel et bien de la Russie, déjà présente au Mali par l'entremise du groupe de mercenaires Wagner et dont l'influence ne cesse de croître dans la sous-région ». Sandrine Rousseau, la Savonarole verte La pasionaria de l'écoféminisme, qui sème la zizanie au sein de la gauche, se retrouve à la Une de deux hebdomadaires, L'Obs et Valeurs actuelles. Et dans un troisième, Marianne, elle trône en majesté dans les pages intérieures d'un dossier sur l'état de la gauche, en France. Selon L'Obs, Sandrine Rousseau pratique « le coup d'éclat permanent » ; selon Valeurs actuelles, elle est « l'épuratrice ». L'enjeu ? Rien moins, en effet, que l'état de la Nupes, l'alliance qui a si bien réussi à la gauche lors des dernières élections législatives, mais qui se retrouve aujourd'hui dans la tourmente pour cause d'affaires privées. « #Metoo fracasse la gauche », lance en Une Marianne. « Que les choses soient claires : la lutte contre les violences que subissent certaines femmes ou contre le sexisme plus ou moins larvé auquel elles se heurtent n'est absolument pas en cause, insiste ce magazine. Ce combat-là, nécessaire, attendu par beaucoup, n'est que le prétexte dont se saisissent celles qui, aujourd'hui, ont lancé une OPA sur la gauche. Clémentine Autain chez les Insoumis, Sandrine Rousseau chez les Verts, ont un agenda : dégager la place. Nettoyer à tout prix la concurrence, avec les armes dont elles disposent, estime Marianne. Où l'on s'aperçoit que les femmes aussi peuvent être dévorées d'ambition et prêtes à tout pour éliminer un rival. Même et surtout à abuser d'une noble cause », énonce encore cet hebdomadaire. La pasionaria de l'écoféminisme, on s'en doute, déchaîne les passions à droite. Valeurs actuelles voit en Sandrine Rousseau « l'épuratrice ». Selon cet hebdomadaire, « elle assassine, le sourire aux coins des lèvres. Froide et méthodique. Avec l'air satisfait de qui est persuadé d'avoir rendu service à la société tout entière ». Valeurs actuelles rappelle qu'elle a été la porte-parole de Yannick Jadot avant d'être débarquée pendant la campagne présidentielle : « Son égologie plutôt que son écologie a fini par lasser son camp. (…) Sandrine Rousseau se veut l'implacable procureur de l'homme blanc. Elle instruit toujours à charge ». L'Obs souligne de son côté que « chacune de ses interventions, sur le féminisme, le barbecue ou dans l'affaire Bayou, déclenche les passions ». Qu'on le veuille ou non, cet hebdomadaire trouve que « Sandrine Rousseau, il faut faire avec (…) Depuis la rentrée, les médias s'arrachent cette tête à clics et bonne cliente (…) Sur les réseaux sociaux, où elle se dit cyberharcelée, elle est une tête de Turc, un objet de railleries quotidiennes, moqué par un compte parodique, la très suivie Sardine Ruisseau », signale L'Obs. Le Point, 50 ans de droite étude L'hebdomadaire Le Point a 50 ans. Numéro spécial de ce magazine, à l'occasion de son demi-siècle, dont le premier numéro date du 25 septembre 1972. Claude Imbert, son patron historique, entendait regrouper « une équipe de pensée qui a choisi de ne désespérer de rien ». Cinquante ans après, Le Point se réclame toujours de cette « ascèse quotidienne. Presque un acte de résistance. L'intelligence collective, le doute méthodique et le gai savoir se défendent pied à pied dans ce monde sentencieux, prêt à souscrire à toutes les fariboles ». Une soixantaine de personnalités commentent la devise de cet hebdomadaire, « choisir de ne désespérer de rien ». Bon anniversaire, Le Point.
The African Union has condemned the "unconstitutional change of government" in Burkina Faso after the second coup in less than a year, in which a group of junior army officers removed military ruler Paul-Henri Sandaogo Damiba. The AU has demanded the return of constitutional order by July 2023 at the latest. The 34-year-old self-declared leader, Colonel Ibrahim Traoré says Damiba's inability to deal with an Islamist insurgency was to blame for the coup. Sebenzile Nkambule spoke to Dr. Emmanuel Matambo a Research Director at the Centre of Africa China Studies at the University of Johannesburg...
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durée : 00:14:49 - Journal de 12h30 - Le lieutenant-colonel Damiba, arrivé au pouvoir en janvier, a été remplacé par un jeune capitaine, Ibrahim Traoré.
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durée : 00:14:49 - Journal de 12h30 - Le lieutenant-colonel Damiba, arrivé au pouvoir en janvier, a été remplacé par un jeune capitaine, Ibrahim Traoré.
Mjadala Mkuu wa mkutano wa 77 wa Baraza Kuu la Umoja wa Mataifa, UNGA77 ukiwa umeingia siku ya nne hii leo, Rais Paul Damiba wa Burkina Faso amesema tayari wamejiwekea mpango mkakati wa kurejesha utulivu nchini mwake wakati huu ambapo anaongoza serikali ya mpito kuanzia kufuatia mapinduzi ya kijeshi ya mwezi Januari mwaka huu. Rais Damiba amesema hali ya usalama Burkina Faso alianza kuzorota mwaka 2015 na kilele kufikia mwaka 2020/2021 hali iliyosababisha changamoto kama vile ukimbizi wa ndani, kutwama kwa shughuli za kiuchumi. Hata hivyo amesema wameandaa mpango mkakati kukabili hali hiyo. Mkakati huo ni “mosi kukabilia ugaidi na kulinda mipaka yetu, pili, kukabili janga la kibinadamu, kurekebisha serikali yetu na kuimarisha utawala bora, na mwisho maridhiano ya kitaifa na utangamano wa kijamii.” Na ili kutekeleza mkakati huo, Rais huyo wa Burkina Faso amesema serikali ya mpito imechukua hatua kama vile, Mosi kupanga upya mfumo wa ulinzi wa taifa na hatua thabiti mashinani dhidi ya ugaidi na vikundi vilivyojihami. Pili kukabili misimamo mikali, kauli za chuki na unyanyapaa wa baadhi ya jamii, ujumuishaji kwenye jamii kwa wapiganaji wa zamani, na usaidizi wa kujumuisha upya kijamii na kiuchumi waathirika wa matukio ya ugaidi.” Amesema hatua nyingine ni kutokomeza rushwa, kuendeleza haki na uwiano pamoja na elimu kuhusu uraia na amani.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : - Gabon: l'affaire dite de «la grossesse miraculeuse». Par Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville. - Burkina Faso- Niger Lutte : un accord de coopération contre le terrorisme entre les deux pays. Par Seidik Abba, journaliste, spécialiste du Sahel, auteur de «Mali-Sahel, notre Afghanistan à nous ?» chez Impacts éditions. - Football : les déboires de l'OM en Ligue des Champions. Par Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Si les invités admettent que des efforts sont faits et des réformes menées depuis l'arrivée au pouvoir fin janvier des militaires, leur opinion sur les résultats obtenus est plus mesurée. Même si le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba soutient qu'il y a une relative accalmie dans plusieurs localités régulièrement frappées par des violences. Mais y a-t-il vraiment une accalmie ?
Avec cette dernière attaque en date : celle qui a endeuillé le Burkina Faso le 5 septembre. « Trente-cinq morts et une quarantaine de blessés !, soupire Le Pays. C'est le bilan provisoire après l'explosion, au contact d'une mine, d'un véhicule de transport qui faisait partie d'un convoi de ravitaillement escorté en partance pour Ouaga, entre Djibo et Bourzanga. (…) Ce massacre de civils à l'engin explosif improvisé est d'autant plus marquant, pointe Le Pays, qu'il intervient au lendemain du discours-bilan des sept premiers mois de pouvoir du président Damiba. C'est dire s'il s'agit là d'un véritable pied de nez à l'officier-président. » En effet, renchérit L'Observateur Paalga, « les terroristes auraient voulu faire la nique au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement. Une véritable hécatombe qui vient comme une réponse sanglante au président du Faso qui se félicitait, la veille, d'une embellie sur le plan sécuritaire. » Et le quotidien ouagalais de s'adresser directement au chef de la junte : « voilà le problème, monsieur le président. On veut bien partager l'optimisme que vous avez distillé dimanche passé, mais force est de reconnaître que chaque coup asséné par l'ennemi vient nous plonger dans la sinistrose. » Collaboration entre Ouagadougou et Bamako ? Cette attaque intervient également au lendemain de la visite de travail et d'amitié à Bamako du lieutenant-colonel Damiba : visite au cours de laquelle « les responsables des juntes malienne et burkinabè ont décidé de "renforcer leur partenariat militaire", pointe Le Monde Afrique. Cette « visite à Bamako du colonel Damiba illustre le redéploiement stratégique déjà engagé à Ouagadougou », avance pour sa part Le Point Afrique. Et on en vient à se demander, poursuit le site, « si Ouagadougou est prêt à desserrer ses liens de coopération militaire avec un partenaire historique tel que la France, qui a fortement participé, avec Barkhane, à des opérations qui ont débouché sur des succès sur le sol burkinabè comme celle menée fin mai dernier à Bourzanga, dans le nord du pays. » L'armée malienne crie victoire… Justement, au Mali voisin, la junte militaire fait état d'avancées et de victoires contre les groupes terroristes… « Les forces armées maliennes maintiennent leur dynamique offensive de recherche, de neutralisation des terroristes et de destruction de leurs sanctuaires dans le cadre de l'opération Keletigui du plan Maliko », affirment les autorités dans un communiqué repris par le site Maliweb qui précise que « plus de 120 terroristes ont été neutralisés le mois dernier ». Depuis ces 15 derniers jours, l'armée malienne multiplierait les « raids aériens et terrestres contre l'EIGS, l'État islamique dans le Grand Sahara, dans la région de Tessit. » C'est ce qu'affirme le site Mali Tribune qui cite également des sources militaires. Au détriment des civils ? Interrogé par Jeune Afrique, Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherches à l'Institut de recherche pour le développement à Paris, s'inscrit en faux. Pour lui, « la réalité est moins plaisante à entendre. Gangrénée depuis plusieurs décennies par la corruption, l'indiscipline, le népotisme et l'impunité, l'armée malienne se révèle incapable de protéger les civils dans les zones rurales les plus reculées, affirme le chercheur. Ces derniers doivent en conséquence négocier des ententes avec les djihadistes pour assurer leur survie. Pis encore, la soldatesque de Bamako nourrit le conflit en stigmatisant et en massacrant des Peuls qui, automatiquement suspectés de sympathies terroristes, vont rejoindre les rangs des insurgés pour essayer d'échapper aux exécutions extrajudiciaires ou à la torture en prison. Les rapports des Nations unies et des organisations de défense des droits humains sont accablants, pointe encore Marc-Antoine Pérouse de Montclos. D'après les témoignages recueillis dans le centre du Mali, les militaires et leurs supplétifs miliciens continuent de tuer des civils et d'opérer des rafles arbitraires. Ils ciblent notamment les jeunes qui ont pour simple tort d'être barbus, "preuve" de leur inclination islamiste. (…) Face à des civils pris entre deux feux, l'armée malienne, elle, nie en bloc les accusations dont elle fait l'objet. À en croire ses responsables, sa composition multiethnique la préserverait de tout risque de ciblage communautaire. Entre propagande et mensonge d'État, conclut le chercheur, le déni de réalité n'en est que plus évident. »
Avec cette dernière attaque en date : celle qui a endeuillé le Burkina Faso le 5 septembre. « Trente-cinq morts et une quarantaine de blessés !, soupire Le Pays. C'est le bilan provisoire après l'explosion, au contact d'une mine, d'un véhicule de transport qui faisait partie d'un convoi de ravitaillement escorté en partance pour Ouaga, entre Djibo et Bourzanga. (…) Ce massacre de civils à l'engin explosif improvisé est d'autant plus marquant, pointe Le Pays, qu'il intervient au lendemain du discours-bilan des sept premiers mois de pouvoir du président Damiba. C'est dire s'il s'agit là d'un véritable pied de nez à l'officier-président. » En effet, renchérit L'Observateur Paalga, « les terroristes auraient voulu faire la nique au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement. Une véritable hécatombe qui vient comme une réponse sanglante au président du Faso qui se félicitait, la veille, d'une embellie sur le plan sécuritaire. » Et le quotidien ouagalais de s'adresser directement au chef de la junte : « voilà le problème, monsieur le président. On veut bien partager l'optimisme que vous avez distillé dimanche passé, mais force est de reconnaître que chaque coup asséné par l'ennemi vient nous plonger dans la sinistrose. » Collaboration entre Ouagadougou et Bamako ? Cette attaque intervient également au lendemain de la visite de travail et d'amitié à Bamako du lieutenant-colonel Damiba : visite au cours de laquelle « les responsables des juntes malienne et burkinabè ont décidé de "renforcer leur partenariat militaire", pointe Le Monde Afrique. Cette « visite à Bamako du colonel Damiba illustre le redéploiement stratégique déjà engagé à Ouagadougou », avance pour sa part Le Point Afrique. Et on en vient à se demander, poursuit le site, « si Ouagadougou est prêt à desserrer ses liens de coopération militaire avec un partenaire historique tel que la France, qui a fortement participé, avec Barkhane, à des opérations qui ont débouché sur des succès sur le sol burkinabè comme celle menée fin mai dernier à Bourzanga, dans le nord du pays. » L'armée malienne crie victoire… Justement, au Mali voisin, la junte militaire fait état d'avancées et de victoires contre les groupes terroristes… « Les forces armées maliennes maintiennent leur dynamique offensive de recherche, de neutralisation des terroristes et de destruction de leurs sanctuaires dans le cadre de l'opération Keletigui du plan Maliko », affirment les autorités dans un communiqué repris par le site Maliweb qui précise que « plus de 120 terroristes ont été neutralisés le mois dernier ». Depuis ces 15 derniers jours, l'armée malienne multiplierait les « raids aériens et terrestres contre l'EIGS, l'État islamique dans le Grand Sahara, dans la région de Tessit. » C'est ce qu'affirme le site Mali Tribune qui cite également des sources militaires. Au détriment des civils ? Interrogé par Jeune Afrique, Marc-Antoine Pérouse de Montclos, directeur de recherches à l'Institut de recherche pour le développement à Paris, s'inscrit en faux. Pour lui, « la réalité est moins plaisante à entendre. Gangrénée depuis plusieurs décennies par la corruption, l'indiscipline, le népotisme et l'impunité, l'armée malienne se révèle incapable de protéger les civils dans les zones rurales les plus reculées, affirme le chercheur. Ces derniers doivent en conséquence négocier des ententes avec les djihadistes pour assurer leur survie. Pis encore, la soldatesque de Bamako nourrit le conflit en stigmatisant et en massacrant des Peuls qui, automatiquement suspectés de sympathies terroristes, vont rejoindre les rangs des insurgés pour essayer d'échapper aux exécutions extrajudiciaires ou à la torture en prison. Les rapports des Nations unies et des organisations de défense des droits humains sont accablants, pointe encore Marc-Antoine Pérouse de Montclos. D'après les témoignages recueillis dans le centre du Mali, les militaires et leurs supplétifs miliciens continuent de tuer des civils et d'opérer des rafles arbitraires. Ils ciblent notamment les jeunes qui ont pour simple tort d'être barbus, "preuve" de leur inclination islamiste. (…) Face à des civils pris entre deux feux, l'armée malienne, elle, nie en bloc les accusations dont elle fait l'objet. À en croire ses responsables, sa composition multiethnique la préserverait de tout risque de ciblage communautaire. Entre propagande et mensonge d'État, conclut le chercheur, le déni de réalité n'en est que plus évident. »
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Au Burkina Faso, constatez-vous une amélioration de la situation sécuritaire ? En s'adressant à la Nation, le lieutenant-colonel Damiba a salué "une relative accalmie" dans plusieurs localités tout en affirmant qu'en cinq mois l'armée était parvenue à "désorganiser le dispositif ennemi". Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Seulement deux des cinq anciens présidents du Burkina Faso ont participé vendredi à une rencontre à l'invitation de Paul-Henri Sandaogo Damiba, président de la transition. Roch Marc Christian Kaboré - l'unique président élu, renversé par les putschistes qui ont porté au pouvoir le lieutenant-colonel Damiba - ne s'est pas rendu à cette réunion. Isaac Zida et Michel Kafando étaient aussi absents. Blaise Compaoré, arrivé la veille à Ouagadougou, était, lui, bien présent, tout comme Jean-Bapstiste Ouédraogo.
Constatation de L'Observateur Paalga au Burkina Faso : « réunis de nouveau samedi (à Accra) pour se pencher sur les situations malienne, guinéenne et burkinabè, les chefs d'État de la Cédéao ont finalement décidé… de ne rien décider. Statu quo donc pour les juntes qui dirigent ces trois pays et dont l'agenda pour un retour à une vie constitutionnelle normale ne satisfait toujours pas l'organisation sous-régionale. » « Pour les schémas de sortie de crise des pays sous la coupe des militaires, il n'y a rien à voir, repassez le 3 juillet !, constate également WakatSéra. Et là encore, rien ne garantit un recul des militaires au pouvoir, qui en sont même arrivés à oublier qu'ils sont des putschistes, donc arrivés aux affaires par effraction ! (…) La fumée blanche que tous attendaient ne s'est donc pas dégagée du ciel ghanéen relativement à l'assouplissement de sanctions qui commencent à devenir insupportables, non seulement pour le Mali, mais également pour ses voisins qui commercent avec lui. Coincés entre la cherté de la vie accentuée par la crise ukrainienne et les conséquences des attaques terroristes meurtrières, les pays sahéliens ne savent plus où donner de la tête, entre crise sécuritaire et humanitaire. Comme l'a si bien dit l'imam Mahmoud Dicko, pointe encore WakatSéra, les militaires sont dans leur "arrogance" et la communauté internationale dans son "orgueil". Et au bout du rouleau, les pauvres populations doivent se serrer la ceinture au point de s'étrangler. » Des transitions trop longues… Le quotidien Aujourd'hui fait le point sur la situation dans les trois pays. Le Mali tout d'abord : « si la tendance était qu'il fallait assouplir les sanctions decrescendo, les Maliens doivent aussi mettre de l'eau dans leur "Gnamankoudji" (leur boisson épicée, ndlr), en particulier sur les 24 mois de Transition, alors que la Cédéao cale sur 16 mois. Pourquoi ne pas trouver un juste milieu de 18 ou 20 mois ?, s'interroge Aujourd'hui. D'où le maintien des sanctions, en attendant que les putschistes de Kati revoient le timing de la Transition. Et derechef, Goodluck devra reprendre son bâton de médiation coaché par Faure du Togo. Le Burkina Faso, lui, poursuit le quotidien ouagalais, se voit gratifier d'une amélioration de la situation sécuritaire même si la face humanitaire se détériore. Les 36 mois de la transition militaire burkinabè ne passent pas, également, au niveau de la Cédéao, et Damiba a encore un mois pour convaincre, étant donné que, selon la Transition du pays des Hommes intègres, des élections sécurisées sont impossibles avant 3 ans ! » Enfin, pour ce qui est de la Guinée, elle « agace les chefs d'État, affirme Aujourd'hui, et à lire entre les lignes du communiqué final, non seulement les 36 mois ne sont pas acceptables, mais la fracture entre le CNRD et les partis politiques dans ce pays n'augure pas d'une transition apaisée. » Mali : au bord de la banqueroute Mourya La Voix du Niger revient pour sa part sur la situation au Mali : « des trois cas, celui du Mali est sans doute le plus préoccupant. (…) Malgré les coups de menton et les assurances peu rassurantes des nouveaux maîtres de Bamako, le pays de Modibo Keïta est au bord de la banqueroute. (…) Le propre de tout accord étant de ne pouvoir satisfaire totalement chacun, il faut pourtant, pour abréger les souffrances du peuple, que chaque camp fasse un pas vers l'autre. Passer de de 24 mois de transition à 18, comme le réclame la Cédéao, ce n'est quand même pas la mer à boire. Il faut un compromis salvateur qui permette à tous de sortir la tête de l'eau sans pour autant perdre la face. Et surtout permettre de desserrer l'étau qui étouffe chaque jour un peu plus de pauvres hères pris entre le marteau de la junte et l'enclume de la Cédéao. » Burkina : des salaires de… ministres ! Enfin, on revient sur le cas burkinabè, avec « une transition qualifiée de "sobre" par ses acteurs mais qui a fait, en fait, explosé les salaires de ses ministres. » C'est ce que constate Jeune Afrique. En effet, précise le site panafricain, en avril dernier, « la rémunération des ministres burkinabè a été augmentée de 145 % et celle du premier d'entre eux de 155 %. Un membre "subalterne" du gouvernement touche désormais 2 millions 386 mille 256 francs CFA (soit 3.638 euros), sans les avantages liés à sa fonction prestigieuse. » En clair, résume Jeune Afrique, « les ministres burkinabè gagnent chacun 70 fois le salaire minimum. » Et, commente le site, « l'épée de Damoclès d'une crise alimentaire sahélienne jure avec la multiplication salariale de millionnaires de la Fonction publique. Début mars, le président Damiba appelait d'ailleurs à la "sobriété" et à la "solidarité". » Et Jeune Afrique de s'interroger : « l'augmentation, qui porte à 64 millions de francs CFA la somme des émoluments de 27 personnalités gouvernementales, cette augmentation n'aurait-elle pas pu être affectée au front qui peine à neutraliser les jihadistes ? » ► À lire aussi : Mali: sanctions maintenues, polarité renforcée
WashingtonForum : le dialogue avec les groupes armés est-il la solution à la crise sécuritaire au Sahel et dans d'autres régions du continent minées par des conflits ? Le président de la transition burkinabè, le lieutenant-colonel Damiba, a annoncé la création de comités locaux de dialogue avec des groupes armés djihadistes. Les pourparlers avec ces groupes armés sont-ils inévitables ? Quelles approches dans ces discussions ?
*) Moscow, Kiev plan 'second round' of conflict talks Negotiators from Ukraine and Russia will return to their capital cities for consultations and have plans for fresh talks, both sides announced after the initial talks. "The delegations are returning to their capitals for consultations and have discussed the possibility of meeting for a second round … soon," a Ukrainian negotiator said. "We agreed to keep the negotiations going," the head of the Russian delegation added. *) Dozens of Ukraine soldiers killed, Russian military convoy grows More than 70 Ukrainian soldiers have been killed after Russian artillery hit a military base in Okhtyrka, a city between Kharkiv and Kiev, a Ukrainian official said. The official later added that many Russian soldiers and some local residents were also killed during the fighting. Satellite images from Maxar Technologies showed a Russian military convoy north of the Ukrainian capital of Kiev that stretches for about 64 km. The Maxar photos also showed deployments of ground forces and ground attack helicopter units in southern Belarus. Meanwhile, Ukraine called for a no-fly zone for Russian aircrafts, which was rejected by the US as a step that could lead to a war between Moscow and Washington. *) Nearly half of humanity is living in danger due to climate crisis A latest report by the United Nations Intergovernmental Panel on Climate Change has shown that “nearly half of humanity is living in the danger zone now". People and ecosystems least able to cope are being hardest hit by the climate crises, scientists said in the UN report. Secretary-General Antonio Guterres commented that the "IPCC report is an atlas of human suffering and a damning indictment of failed climate leadership”. *) Burkina Faso junta chief orders three-year transition Burkina Faso's junta chief Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba has signed a charter setting a three-year transition period before the country holds elections. "The duration of the transition is set at 36 months from the date of the inauguration of the president," according to the transition charter. The charter comes just over a month after Damiba led a coup to overthrow the country's elected leader Roch Marc Christian Kabore. *) Disney, Sony Pictures halt film releases in Russia Disney and Sony Pictures have suspended the release of their films in theatres in Russia after Moscow's assault on Ukraine, the companies announced separately. Upcoming titles "Turning Red" from Pixar and "Morbius" from Sony Pictures are included in the decision. The move follows the example of other major firms choosing to pull out of the country since President Vladimir Putin launched an invasion into Ukraine last week.
Dr Aly TOUNKARA Fondateur et Directeur du Centre des Études Sécuritaires et Stratégiques au Sahel(CE3S). 1- Retrait des force Takouba et Barkane du Mali : une partie du Sahel livrée au Djihadiste ? 2-Recrudescence des attaques terroristes au Bénin : acculés dans le Sahel, les djihadistes se cherchent-ils une nouvelle base arrière ? 3- Le colonel Damiba investi Président du Burkina Faso : quelles priorités pour le nouvel homme fort du Faso ?
Burkina Faso's new military strongman, Paul-Henri Sandaogo Damiba, has been declared president by the country's top constitutional body after a coup last month, legal sources said Thursday. They say the Constitutional Council on Wednesday determined that “Paul-Henri Sandaogo Damiba, lieutenant-colonel in the national armed forces, president of the Patriotic Movement for Preservation and Restoration is the president” of Burkina Faso. The Constitutional Council say that Damiba's formal swearing-in would take place on February 16 in the capital Ouagadougou.
Bienvenue á l'épisode 8 de la troisième saison du podcast, aujourd'hui je reçois Stephanie Damiba. Elle est âgée de 25 ans et est étudiante en médecine. Elle est également passionnée de pâtisserie, elle confectionne de magnifiques gâteaux et a un business qui s'appelle Fanny's Sweetness Elle se bat contre un cancer du sein depuis 2021.Nous avons parlé de son combat, de l'accès aux soins au Sénégal et de comment elle fait pour garder la joie de vivre.Joignez-nous sur notre compte Instagram pour discuter et nous poser des questions. Cliquez sur ce lien pour avoir accès á toutes nos infos. Inscrivez-vous á notre bulletin d'information pour être les premiers á être au courant de nos news.
La junte militaire au Burkina Faso a rétabli la Constitution, suspendue depuis le coup d'État, tout en modifiant les institutions "en attendant la mise en place d'organes de transition". Des représentants de la Cédéao et de l'ONU ont rencontré, lundi 31 janvier, le nouvel homme fort du pays, le colonel Damiba, mais aussi le président renversé Roch March Christian Kaboré, qui, selon eux, "va très bien". Kalidou Sy, correspondant de France 24 à Ouagadougou, revient sur cette journée.
Luēs corōnāria in Britanniā victa Fere omnia ad publicam salūtem tuendam in Britanniā ēdicta subitō sunt sublāta. Nōn iam oportet os pannō tegere, nec litterās habēre quibus liceat theatrum vel deverticulum ingredī, sed vīta ad pristinās normās restituitur. Quae ēdicta, dum strenuē in populum impōnēbantur, Boris Johnson, minister prīmārius, ipse conviviīs cēnīsque identidem celebrandīs violābat, quārē rogātur, an intemperantiā impulsus Johnson perīculōsē ēgerit, an māiorem, quam necesse fuerit, partem populō adēmerit lībertātis. Dum quaestiō dē Johnsōnis conviviīs habētur, ipse ēdicta sustulit, et cīvēs ad dēverticula pūblica regrediuntur ubi cerevīsiam bibant et gaudiīs amīcitiae oblectentur. Russī in Africā In Burkinā Fāsō rēs pūblicā ēversa est. Roch Kābōre, mōre populārī et lēgitimē bis ēlectus praeses, est suīs ā mīlitibus comprehēnsus paulō postquam negāverat mīlitēs mercennāriōs Russicōs, quī Vagneriānī vocitāntur, condūcere sē velle. Summam igitur auctōritātem obtinet Paulus-Henrīcus Sandoaga Damiba tribūnus mīlitum, quī hortātus erat ut Russī condūcerentur quī Māhōmetānōs latrōnēs reprimerent. Nam ex annō bis millēsimō quīntō decimō mille quingentī cīvēs ā latrōnibus interfectī sunt et deciēs centēna mīlia cīvium coacta sunt domō fugere, quāre reclāmābātur in praesidem ut dēbilem et parum capācem ad rem pūblicam tuendam. Īdem cīvēs nunc Damibam servātōrem populī acclāmant et, vexilla Russica vibrantēs, postulant ut Vagneriānī mercennāriī quam prīmum conducantur. Damiba fertur amīcitiae vinculīs coniunctus esse cum Assimī Goitā, tyrannō Māliānōrum, et Mamadī Doumbouiā, tyrannō Guinēānōrum, quōrum uterque tribūnus mīlitum suam rem pūblicam annō priōre ēversit. Goita Māliānus Russōs mercennāriōs conduxit, quī etiam in Guineā operantur. Itaque tribus rēbus pūblicīs subversīs Russī māiorem in diēs grātiam colunt in Africā occidentālī, ubi auctoritas Gallōrum pedetemptim dēminuitur. Ītalia sine praeside Tōtam hebdomadem senātōrēs Ītalī suffrāgia frustrā ferunt ad novum praesidem ēligendum, quī in locum succēdat Sergiī Mattarellae. Factiōnes dextrae, ut Fortia Ītalia et Liga, frustrā cōnātae sunt Elizabētham Casellātam prōpōnere quae reī pūblicae praeesset, nec potuērunt factiōnēs etiam suīs suādēre senātōribus ut ūnā vōce eam ēligerent. Factiōnēs autem sinistrae nequeunt inter sē cōnsentīre dē candidātō prōferendō, sed mālunt factiōnēs dextrās in culpam vocāre. Nōnnullī sēnātōrēs cupiunt Mattarellam dēnuō creārī praesidem, ut rēs pūblica stabiliātur, sed Mattarella ipse, octōginta annōs nātus, identidem recūsat propter aetātem prōvectam. Stephanus Breierus jūdicātum dēpositūrus Stephanus Breierus, ex annō millēsimō nōningentēsimō nōnāgēsimō quartō inter novem summōs Americānōrum iūdicēs numerātus, et octōgintā et trēs annōs nātus, nūntiāvit sē jūdicātum dēpositūrum. Itaque factiō sinistra, quae Breierum ōlim creāvit iūdicem, conābitur novam candidātam ā praeside nōminandam cōnfirmāre ante comitia mēnse Novembrī habenda, quibus fierī potest ut factiō dextra Senātum capiat atque exinde facultātem iūdicēs cōnfirmāndī et negandī. Scholae faciē ad faciem celebrantur Post longās morās, quibus scholae per rete ūniversāle et quasi per speculum in aenigmate docēbantur, studiōrum Ūniversitas discipulōs rursus ad sē convōcāvit, quī faciē ad faciem discerent. Mēnsa Latīna diēbus Iōvis hōrā quartā cum dīmidiō dēnuō habētur, et discipulī sermōnis Graecī hōrā tertiā diēbus Lūnae et Mercūriī colloquia legunt Luciānī.
Burkina Faso is the latest in a string of African states to fall victim to a military coup. Late January saw Burkinabé soldiers oust President Roch Marc Christian Kaboré, dissolve the government and suspend the country's constitution. Lieutenant Colonel Paul-Henri Damiba, the coup leader, has promised to address burgeoning violence across much of Burkina's countryside. Fighting between jihadist militants and the army, together with state-backed militias, has over the past few years killed thousands and displaced 1.5 million people. Many Burkinabé, frustrated at the government's inability to curb violence, took to the streets in celebration at the military's power grab. The Burkina coup is the fifth in Africa over the past year, part of a worrying uptick in military takeovers on the continent. This week on Hold Your Fire!, Richard Atwood is joined by Rinaldo Depagne, Crisis Group's deputy Africa director and an expert on Burkina Faso, to talk about the coup and its ramifications. They discuss the instability across parts of Burkina that fuelled anger within the population and military, paving the way for the coup. They talk about what Damiba and the military will do next, how his power grab might impact the country's struggles against Islamist militancy and how it might shape politics in West Africa and the Sahel more broadly. They look at the Burkina coup alongside other military takeovers on the continent and discuss what is driving more frequent coups and the dilemmas the trend poses regional organisations, Western powers and the UN. For more information, explore Crisis Group's analysis on our Sahel regional page and keep an eye out for an upcoming Q&A. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
*) Biden warns Kiev of 'distinct possibility' of Russian invasion next month US President Joe Biden warned Ukraine's President Volodymyr Zelenskyy that there is a “distinct possibility” Russia could take military action against Ukraine in February. Biden warned that the US believed there was a high degree of likelihood that Russia could invade when the ground freezes and Russian forces could attack Ukrainian territory from north of Kiev. Biden reiterated American and allied support, including recent deliveries of US military aid, and told Zelenskyy he was “exploring additional macroeconomic support to help Ukraine's economy”. The recent Russian build-up of tens of thousands of troops on Ukraine's borders has sparked fears of an invasion. *) N Korea confirms missile tests, Kim praises 'important' munitions factory North Korea has test-fired two different weapons systems this week, part of a record-breaking streak of launches, state media confirmed. The official Korean Central News Agency said Thursday's launch involved long-range cruise missiles flying over the East Sea, and hitting "the target island 1,800 km away". Pyongyang has conducted six weapons tests in January, including hypersonic missiles, as it doubles down on Kim's military-boosting plans and ignores US offers of talks. *) Turkish Cypriot govt slams UNSC for extending Cyprus mission The Turkish Republic of Northern Cyprus has blasted the UN Security Council for extending the international peacekeeping mission on the long-divided island for six more months. The Prime Ministry of the TRNC called the UN decision a "violation of the UN's own principles and rules" because the international body failed to obtain the consent of the Turkish Cypriots. Turkiye also called the UN decision "contrary" to the world body's rules. *) Military promises normalcy in Burkina Faso when 'conditions are right' Burkina Faso's new military leader Lieutenant Colonel Paul-Henri Damiba has claimed that the West African country will return to constitutional order "when conditions are right". Damiba also promised to retake control of areas witnessing years of uprising while speaking for the first time on national television since leading a mutiny that ousted President Roch Marc Kabore earlier this week. "When the conditions are right, according to the deadline that our people will define in all sovereignty, I commit to a return to a normal constitutional order," Damiba said. And finally … *) Qatar, Turkiye, Taliban agree on 'key issues' over Kabul airport management Qatar, Turkiye, and the Taliban-led interim government in Afghanistan have agreed on "several key issues" over how to manage and operate Kabul's international airport, the landlocked country's main air link to the world. The meeting in Doha came as a continuation of previous talks, the latest round of meetings which took place in Kabul last week. The sides will have a final round of negotiations next week. In late December, Turkiye and Qatar had agreed to jointly operate the Kabul International Airport in Afghanistan on the basis of equal partnership.
Le chef de la junte au Burkina Faso, le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba arrivé au pouvoir à la faveur d'un coup d'État militaire survenu lundi, a déclaré que son pays avait "plus que jamais besoin de ses partenaires". Des propos prononcés jeudi 27 janvier, à la veille d'un sommet de de la Communauté des États ouest-africains (Cédéao) qui pourrait déboucher sur l'adoption de sanctions contre le nouveau pouvoir burkinabè. Le décryptage avec Kalidou Sy, notre correspondant à Ouagadougou.