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Jause Podcast
John Karly Fils Ménard : Quand la musique classique haïtienne devient un engagement social

Jause Podcast

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 14:00


Originaire du Cap-Haïtien, John Karly Fils Ménard, est un jeune musicien talentueux qui s'est donné pour mission de redonner espoir à la jeunesse à travers les notes envoûtantes de la musique classique haïtienne et du folklore local. Loin de rechercher les feux de la rampe pour lui-même, il a choisi de mettre son art au service des enfants et des jeunes issus des quartiers les plus vulnérables de sa ville.En fondant des initiatives musicales à vocation éducative et sociale, il aspire à offrir à cette jeunesse une alternative tangible à la violence et au banditisme qui gangrènent le quotidien de tant de jeunes haïtiens en quête de repères.Pour John Karly, la musique est plus qu'un langage universel : c'est un outil de transformation sociale. Il est convaincu qu'en transmettant son savoir et sa passion, il peut contribuer à changer le destin de ceux que l'on croit perdus d'avance.

De vive(s) voix
Musique: Babx, de la poésie, de l'humour et un amour colosse

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 29:00


Huit ans après Ascensions, le chanteur Babx nous revient avec un nouvel album Amour colosse. Neuf nouveaux titres mélodiques empreints de poésie nés pendant le confinement. L'album Amour colosse a été imaginé pendant le premier confinement de 2020 durant lequel la chanson Prendre soin a été écrite, mais il prend aussi racine avec la naissance de sa fille, Alma. C'est le premier album composé en tant que papa. Les contes et les légendes mêlées à la fureur du monde actuel y ont une part importante. Babx nous transmet un message engagé au travers de ses chansons comme dans Jeux d'Hiver ou Les apaches. Il y a toujours une lecture politique dans une chanson, une manière d'essayer de comprendre le présent. Chanter une chanson, c'est déjà un acte politique. Les chansons sont conçues comme des images avec parfois des ambiances cinématographiques... mais aussi comme des petits cocons, « des chansons cabanes, des chansons-refuge, des chansons-cailloux pour ne pas perdre notre chemin ». Amour colosse est sorti le 4 avril dernier et a été produit par JP Nataf du groupe Les Innocents.Invité : Babx, de son vrai nom David Babin, est né en 1981. Il est issu d'une famille d'artistes et de musiciens ; sa mère est pianiste. Il a appris le piano très tôt et a commencé à écrire des textes à son adolescence. Il sort son premier album en 2006. En 2015, il crée son propre label et sort l'album Cristal automatique #1, sur des textes d'Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Jean Genet ou encore Aimé Césaire dont l'un des poèmes donne le titre. Programmation musicale :Les titres de Babx suivants tous issus de son album Amour colosse : Alma, Amour Colosse, Apaches, Nos années Lumière.Et la chronique Ailleurs nous emmène en Haïti avec Iléus Papillon, poète, journaliste, sociologue et président du salon du livre et des arts du grand nord d'Haïti (SLAGNH) qui aura lieu du 23 au 25 avril 2025 à Port-Margot, une commune située à 36 km de Cap-Haïtien. Ce rendez-vous a pour but de promouvoir la lecture et les arts dans le nord d'Haïti et de mettre en lumière le patrimoine matériel et immatériel de Port-Margot, avec des rencontres avec des écrivains, des conférences et panels sur l'art, la culture et l'histoire et des performances artistiques (musique, danse, théâtre).

De vive(s) voix
Musique: Babx, de la poésie, de l'humour et un amour colosse

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 29:00


Huit ans après Ascensions, le chanteur Babx nous revient avec un nouvel album Amour colosse. Neuf nouveaux titres mélodiques empreints de poésie nés pendant le confinement. L'album Amour colosse a été imaginé pendant le premier confinement de 2020 durant lequel la chanson Prendre soin a été écrite, mais il prend aussi racine avec la naissance de sa fille, Alma. C'est le premier album composé en tant que papa. Les contes et les légendes mêlées à la fureur du monde actuel y ont une part importante. Babx nous transmet un message engagé au travers de ses chansons comme dans Jeux d'Hiver ou Les apaches. Il y a toujours une lecture politique dans une chanson, une manière d'essayer de comprendre le présent. Chanter une chanson, c'est déjà un acte politique. Les chansons sont conçues comme des images avec parfois des ambiances cinématographiques... mais aussi comme des petits cocons, « des chansons cabanes, des chansons-refuge, des chansons-cailloux pour ne pas perdre notre chemin ». Amour colosse est sorti le 4 avril dernier et a été produit par JP Nataf du groupe Les Innocents.Invité : Babx, de son vrai nom David Babin, est né en 1981. Il est issu d'une famille d'artistes et de musiciens ; sa mère est pianiste. Il a appris le piano très tôt et a commencé à écrire des textes à son adolescence. Il sort son premier album en 2006. En 2015, il crée son propre label et sort l'album Cristal automatique #1, sur des textes d'Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Jean Genet ou encore Aimé Césaire dont l'un des poèmes donne le titre. Programmation musicale :Les titres de Babx suivants tous issus de son album Amour colosse : Alma, Amour Colosse, Apaches, Nos années Lumière.Et la chronique Ailleurs nous emmène en Haïti avec Iléus Papillon, poète, journaliste, sociologue et président du salon du livre et des arts du grand nord d'Haïti (SLAGNH) qui aura lieu du 23 au 25 avril 2025 à Port-Margot, une commune située à 36 km de Cap-Haïtien. Ce rendez-vous a pour but de promouvoir la lecture et les arts dans le nord d'Haïti et de mettre en lumière le patrimoine matériel et immatériel de Port-Margot, avec des rencontres avec des écrivains, des conférences et panels sur l'art, la culture et l'histoire et des performances artistiques (musique, danse, théâtre).

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : Jair Bolsonaro face à la justice

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 30:00


Au Brésil, l'ancien président Jair Bolsonaro saura ce mercredi (26 mars 2025) s'il est renvoyé en procès pour projet présumé de coup d'État. En direct sur plusieurs chaînes d'information, la Cour Suprême délibère à Brasilia, ces mardi 25 et mercredi 26 mars, pour décider de l'ouverture ou non d'un procès contre l'ancien président d'extrême droite. Lors de la première journée de débat, le principal concerné était présent à la surprise générale, explique Sarah Cozzolino, la correspondante de RFI à Rio de Janeiro. Pour O Globo, le fait de mettre Bolsonaro face à ses juges vise à démontrer publiquement que ce dernier ne craint rien et surtout ne doit rien à personne. Mais personne n'est dupe, et les accusations de complot ne semblent pas diviser les juges, poursuit le journal. En coulisses, ces derniers reconnaissent que les faits révélés par l'enquête sont graves et doivent être jugés pour stopper définitivement les «impulsions antidémocratiques». Jair Bolsonaro risque 40 ans de prison en cas de procès. Procès Maradona : son garde du corps arrêté pour « faux témoignage »En Argentine, un autre procès retient l'attention, celui sur les circonstances de la mort du footballeur de légende, Diego Maradona. La presse argentine revient sur l'arrestation hier (25 mars 2025) en pleine audience du garde du corps de ce dernier pour «faux témoignage». Il était le troisième témoin du cinquième jour de ce procès qui se tient dans la banlieue de Buenos Aires. Julio Coria était présent le jour où Diego Maradona est décédé et lui a fait du bouche-à-bouche jusqu'à l'arrivée des médecins. Le quotidien Clarin explique qu'il s'est contredit lors de ses déclarations et a omis certains détails concernant notamment la façon dont Maradona a été réanimé. Il a aussi oublié de mentionner une conversation entre la fille de l'ancienne star du football et son neurochirurgien. Julio Coria encourt jusqu'à 10 ans de prison pour parjure. Équateur : 7 ans après le drame de Mataje, des traces toujours visiblesC'était il y a 7 ans, jour pour jour, en Équateur. Le 26 mars 2018, les trois membres d'une équipe journalistique du quotidien El Comercio étaient enlevés dans le petit village de Mataje, à la frontière avec la Colombie. Ils seront assassinés deux semaines plus tard par les dissidents des FARC, membres du «Front Oliver Sinisterra». Depuis, Mataje a été militarisée et souffre d'une réputation négative, que les autorités et les habitants essaient de changer. Le correspondant de RFI en Équateur, Éric Samson, s'est rendu sur place. États-Unis : Trump signe un décret pour réformer en profondeur le processus électoralLe décret signé ce mardi (25 mars) prévoit de rendre obligatoire la présentation de preuves de citoyenneté américaine, comme les passeports ou les permis de conduire, au moment de l'inscription au niveau des États sur les listes électorales. Le Washington Post souligne que « cette fixation » du président américain sur le processus électoral ne date pas d'hier. Donald Trump avait dénoncé les résultats des deux précédentes élections en remettant en cause des votes d'électeurs qui, selon lui, n'avaient pas la citoyenneté américaine. Cependant, rien n'a été prouvé, poursuit le journal. Seules les personnes qui ont la citoyenneté américaine peuvent voter lors des élections fédérales, mais la plupart des États américains ne demandent pas de preuve de cette citoyenneté, seulement une déclaration sur l'honneur. Avec ce décret, « des millions d'Américains pourraient être empêchés de se rendre aux urnes », souligne le journal. Un décret qui est, de plus, inconstitutionnel selon un expert juridique cité par le Washington Post. États-Unis : La fin programme «Humanitarian Parole» pour les migrants venant d'Haïti, du Venezuela, de Cuba et du NicaraguaLe journal nicaraguayenla Prensa revient sur cette décision qui pourrait toucher 530 000 migrants aux États-Unis. Une plainte a été déposée au Tribunal fédéral de Boston, et il y a toujours l'espoir que le juge ordonne un gel temporaire de cette mesure qui prendra effet le 24 avril 2025. Certains plaignants nicaraguayens sont entrés dans le pays après la torture d'un membre de leur famille et la persécution politique qui s'en est suivie, peut-on lire dans le journal. L'un d'entre eux a subi des menaces de mort et après l'arrêt du programme, il pourrait n'avoir plus que 30 jours pour retourner dans son pays. Haïti : Cap Haïtien sous la menace des glissements de terrainEn Haïti, la 2è ville du pays veut lutter contre les inondations. À chaque saison pluvieuse, les quelque 300.000 habitants de Cap-Haïtien sont en danger. La ville côtière est vulnérable, notamment parce qu'elle est entourée de rivières, et traversée par environ 5 bassins versants qui ne sont pas traités. Conséquences : lorsqu'il pleut, l'eau dégouline des montagnes et provoque des glissements de terrain mortels. Les autorités ont donc décidé de lancer un chantier pour tenter de limiter ces inondations.Les journalistes de RFI, Ronel Paul et Love-Marckendy Paul, se sont rendus sur place.

Journal d'Haïti et des Amériques
7 février, journée de tous les dangers en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 30:00


La rumeur enfle depuis plusieurs jours : les groupes armés de la coalition Vivre Ensemble se prépareraient à fondre sur Pétion-Ville, banlieue cossue de Port-au-Prince qui abrite le siège du gouvernement, les ambassades et les organisations internationales. C'est un jour-clé, parce qu'en Haïti, cette date du 7 février renvoie à la chute de la dictature des Duvalier en 1986, poussés dehors par une insurrection populaire. Les gangs chercheraient à surfer sur ce symbole de l'histoire haïtienne et le Conseil présidentiel de transition à placer la capitale en état d'alerte maximale pour les trois prochains jours.Les Haïtiens entrevoient malgré tout une lueur d'espoir, car l'administration Trump a levé les doutes et affirmé qu'elle soutiendrait bel et bien la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS). Au terme d'une importante visite hier (6 février 2025) en République dominicaine, le nouveau patron de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a promis que les États-Unis ne quitteraient pas le navire : « La solution pour Haïti est aux mains d'Haïti, de son peuple, de ses élites. Mais nous allons les aider. Nous allons participer parce que nous ne pouvons pas ignorer les problèmes actuels. Le futur du pays doit être aux mains des Haïtiens. Malheureusement, aujourd'hui une grande partie du territoire est contrôlée par des gangs armés. Il faut faire face à ce danger. Le premier objectif est donc de pacifier cette situation. Et la seule option, c'est la mission qui existe. Nous allons continuer à la soutenir. Mais le cadre de cette mission doit être élargi pour pouvoir éliminer ces gangs. »En substance, c'est aussi le discours de Luis Abinader à la sortie de son tête-à-tête à Saint-Domingue avec Marco Rubio. On connaît la rhétorique au vitriol du président dominicain au sujet d'Haïti et les tensions politiques et migratoires entre les deux pays. Abinader estime depuis toujours que la crise sécuritaire haïtienne menace les Dominicains, et il s'est plaint hier que trop de gouvernements étrangers restent spectateurs du carnage : « Il n'y a pas de temps à perdre. La situation d'Haïti est une menace pour la sécurité de toute la région, et pour les États-Unis. Chaque jour, le pays est confronté à la barbarie. Haïti se noie. Et pendant ce temps-là, une partie de la communauté internationale observe la gravité de la situation depuis le rivage. Nous savons tous les deux que nos pays ne peuvent pas fuir la responsabilité de faire face à cette situation avec une grande détermination. Dans le cas d'Haïti, la participation des États-Unis est essentielle et irremplaçable ».Coïncidence : pendant qu'Abinader et Rubio échangeaient à Saint-Domingue, la MMAS accueillait à Port-au-Prince un nouveau contingent de policiers kenyans. 144 agents sont arrivés hier, dont 24 femmes, les premières policières kenyanes à être déployées en Haïti. La MMAS compte désormais environ un millier de membres. Elle récupère aussi trois hélicoptères militaires en provenance du Salvador, qui ont été livrés hier et qui vont servir à l'évacuation des blessés. Le Fort Saint-Joseph, incarnation d'un patrimoine haïtien en déshérence Notre consœur du média d'investigation en ligne Ayibopost, Lucnise Duquereste, signe un article consacré au Fort Saint-Joseph, qui surplombe la baie du Cap Haïtien, un symbole de la lutte et de la résistance face aux colons français. L'édifice, construit par la France entre 1748 et 1774, « a été repris par les esclaves pendant la période révolutionnaire […] avant de tomber définitivement sous le contrôle de l'armée indigène en 1803, après la bataille de Vertières », rappelle-t-elle.Ce bâtiment, pourtant classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 20 ans, se dégrade faute d'entretien et les travaux de restauration entamés en 2022 ont été interrompus par manque de moyens. L'Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) ne peut intervenir, déplore son directeur général, Patrick Durandisse, qui souligne les contraintes financières et les obstacles logistiques liés à l'insécurité croissante. « Nous comptons aujourd'hui 176 sites et fortifications historiques en danger, voire en péril », alerte le responsable.Si aucune mesure n'est prise pour assurer la sauvegarde de parc national historique, comprenant la Citadelle Laferrière, le Palais Sans-Souci et le Palais des Ramiers, il risque le déclassement de la liste des patrimoines de l'humanité de l'UNESCO. Le canal de Panama mis en péril par la sécheresse et le changement climatiqueLe canal, qui permet de relier les océans Atlantique et Pacifique sans avoir à contourner le continent par le Sud, représente la première source de revenus du Panama. Il repose sur un système de grandes écluses qui nécessitent d'énormes quantités d'eau douce. Chaque transit consomme environ 200 millions de litres d'eau, en grande partie rejetés dans la mer. Pour l'alimenter, deux réservoirs artificiels : le lac Gatún et le lac Alajuela, qui se nourrissent des précipitations et assurent non seulement le fonctionnement des écluses, mais aussi l'approvisionnement en eau potable des riverains.En 2023, le phénomène météorologique El Niño a provoqué une sécheresse historique et sévère des bassins versants, ces zones qui collectent les eaux pluviales de ruissellement et qui garantissent l'approvisionnement en eau du canal. Le niveau d'eau s'établissait à 1,80 mètre sous la normale, causant ainsi un ralentissement du commerce maritime international et des embouteillages de cargos.Ces dérèglements se multiplient sous l'effet du réchauffement climatique. Résultat, l'Autorité du canal plafonne le nombre de navires autorisés à traverser, ce qui représente une grosse perte en matière de chiffre d'affaires et entraîne d'importantes conséquences environnementales.Pour y remédier, le gouvernement panaméen envisage des solutions de court terme : obliger les compagnies à effectuer des réservations pour toute traversée, mettre en place une surveillance accrue des fuites d'eau, ou encore la technique du cross-filing, qui consiste à réutiliser l'eau d'une chambre à l'autre par un système de remplissage croisé, sauvant l'équivalent de la consommation de six transits journaliers (sur une trentaine en moyenne.À long terme, on parle aussi du projet de barrage Rio Indio, estimé à près d'1,6 milliard de dollars, 840 mètres de long et 80,5 mètres de haut. Il s'agit d'endiguer la rivière Indio toute proche et de relier ce nouveau réservoir au lac Gatún qui alimente le canal en eau, grâce à un tunnel de 8 kilomètre à creuser dans la montagne.Le président panaméen y semble favorable, mais la population locale rechigne et les experts sont dubitatifs, car ce projet implique des sacrifices. Les vallées fluviales d'El Zaino et de La Arenosa, riches en biodiversité et habitées par des communautés agricoles, seraient submergées. Près de 2 260 personnes devraient être relogées, et 2 000 autres seraient partiellement affectées. Le gouvernement a promis un budget de 400 millions de dollars pour indemniser les familles et les relocaliser, mais la méfiance est palpable.Une chose est sûre, la dégradation environnementale des bassins versants du Canal du Panama entraîne un ralentissement de l'activité économique déjà fragile du pays – une tendance mondiale, qui rappelle la permanence de l'enjeu de l'eau.Dossier signé Chloé Balta, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Russell Vought, une nomination polémique validée par le Sénat américainIl vient d'être confirmé à la tête d'une agence stratégique : le Bureau américain du budget. Les Démocrates ont tout fait pour saboter le processus, mais ils n'avaient pas les voix. Par 53 votes contre 47, cet idéologue conservateur revient dans le fauteuil qu'il occupait pendant le premier mandat Trump. Pourquoi tant de haine ? Parce que Russell Vought, c'est un partisan de terre brûlée, co-auteur du « Projet 2025 », un catalogue de mesures ultra-libérales et réactionnaires censé servir de référence au Parti républicain. Le New York Times rappelle l'un de ses discours à propos des fonctionnaires fédéraux, en 2023. « Nous voulons, disait-il, traumatiser les bureaucrates. Ce que nous voulons, lorsqu'ils se lèvent le matin, c'est qu'ils n'aient pas envie d'aller travailler parce qu'ils sentent qu'ils sont devenus des pestiférés ». Avec Russell Vought, on s'attend à un énorme plan d'économies, dont la revue Forbes liste les priorités : tailler dans les programmes d'éducation civique, réduire le périmètre du ministère du logement, dépouiller l'assurance-maladie pour les plus démunis et s'en prendre à l'Agence de protection de l'environnement. C'est aussi un défenseur acharné de la fonction présidentielle, qui doit, selon lui, pouvoir passer outre certaines lois votées par le Congrès américain. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreRodrigue Petitot, le leader du RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) dénonce une nouvelle fois les accords signés en octobre 2024 et réclame un nouveau protocole contre la vie chère en Martinique.

Mission Network News - 4.5 minutes
Mission Network News (Wed, 15 Jan 2025 - 4.5 min)

Mission Network News - 4.5 minutes

Play Episode Listen Later Jan 15, 2025 4:30


Today's HeadlinesLebanon's new leadership seeks to normalize relationship with SyriaMinistries in Haiti face challenges as Cap-Haïtien sees population surgeHow one high school in Uganda is lifting up its students and community

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil, 2 ans après les émeutes de 2023 : «Une blessure ouverte qui prendra du temps à cicatriser»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 30:00


Le 8 janvier 2023, plusieurs milliers d'émeutiers d'extrême droite dévastaient les principales institutions brésiliennes, situées sur la place des Trois-Pouvoirs, à Brasilia, une semaine après l'investiture du président élu, Luiz Inacio Lula da Silva. Des actes violents qui laissent encore des traces dans la société brésilienne. La question de l'amnistie est notamment toujours brûlante. Environ 1 500 personnes ont été arrêtées et une trentaine d'émeutiers ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 17 ans de prison pour tentative de coup d'État.Le journal Folha de Sao Paulo montre des images de l'évènement pour ne pas oublier ce qu'il s'est passé ce jour-là. On y voit des milliers de partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro affluer vers le siège des trois pouvoirs à Brasilia et pénétrer dans le palais du Planalto, siège du pouvoir exécutif, mais aussi le bâtiment du Tribunal suprême fédéral.Une marée humaine, vêtue de vert et de jaune, les couleurs du Brésil, qui en quelques heures a détruit et vandalisé des œuvres d'art, dont un tableau du peintre brésilien Emiliano Augusto Cavalcanti, estimé à 8 millions de reais (plus de 12,6 millions d'euros), troué à six reprises. Le quotidien montre comment l'œuvre intitulée As Mulatas a été restaurée et a été rendue cette semaine au palais du Planalto. Lors d'une cérémonie de commémoration en présence du président Lula, le tableau a été présenté comme d'autres œuvres endommagées lors de l'invasion du bâtiment.À cette occasion, la première dame Rosangela da Silva a prononcé un discours dans lequel elle a déclaré que le palais du Planalto avait « été victime d'une haine qui continue d'encourager les actes antidémocratiques, ainsi que les discours fascistes et autoritaires » rapporte le Folha de Sao Paulo.Mais il n'y a pas que les œuvres d'art qui demandent réparation. Le journal El Globo publie une interview de la future présidente du tribunal militaire supérieur.Maria Elizabeth Rocha estime qu'il est trop tôt pour parler d'amnistie pour les personnes impliquées dans cette insurrection, car tous les inculpés n'ont pas encore été jugés, notamment les logisticiens qui ont permis le transport ou aidé l'installation des émeutiers lors du campement devant le quartier général de l'armée. « Il faut avoir une vision complète de ce qu'a été le 8 janvier, tout clarifier, et pouvoir en parler, car l'amnistie, c'est le pardon, pas l'oubli », précise celle qui aura la tâche de superviser l'enquête sur ces évènements, et pour qui la date du 8 janvier est toujours « une blessure ouverte qui prendra du temps à cicatriser ».15 ans après le séisme en Haïti : « Une réponse internationale motivée par une certaine peur »16h53, le dimanche 12 janvier 2010. Une date et une heure qui resteront à jamais gravées dans la mémoire des Haïtiens. Ce jour-là, un séisme de magnitude 7 au large de Port-au-Prince engloutissait la capitale haïtienne, faisant plus de 280 000 morts et 300 000 blessés. Dimanche prochain, le pays commémorera les 15 ans de la catastrophe, dans le contexte d'insécurité que l'on connait. Une situation qui n'est pas étrangère à la gestion directe de l'après-séisme par la communauté internationale. C'est la thèse défendue par l'Américain Jake Johnston dans son livre paru l'an dernier Aid State : « La réponse internationale au tremblement de terre était motivée par une certaine peur », estime le chercheur au Center for Economic and Policy Research de Washington DC dans un entretien avec RFI. « C'est une peur qui a eu des conséquences fatales : définir comme priorité la sécurité, les ressources militaires dans une situation qui exigeait une réponse humanitaire, a de fait ralenti la délivrance de cette aide. » Jake Johnston estime que les objectifs capitalistes américains et européens de longue date ont piégé et ré-asservi Haïti, sous couvert de l'aider : « C'est de cette manière que fonctionne le système d'aide que nous avons créé et que les pays riches soutiennent. En grande partie, il est fait pour bénéficier aux pays qui développent cette aide, et pas à ceux qui en ont besoin. » Le chercheur donne l'exemple des agriculteurs haïtiens qui n'ont pas pu lutter contre l'arrivée massive de nourriture importée et distribuée gratuitement après le séisme.À Cap Haïtien, les appels à l'aide se multiplient après les pluies diluviennesDans une interview au Nouvelliste, l'ingénieur Raoul Lecompte, qui est aussi le directeur départemental Nord du ministère des Travaux publics, Transports et Communications, appelle à la mise en place d'une « urgence gouvernementale » et dénonce une administration paralysée par le manque de moyens et notamment « l'absence criante de matériel » pour faire face aux catastrophes naturelles. La plupart des véhicules sont soit en panne, soit insuffisants pour permettre d'intervenir après chaque pluie diluvienne. Mais la problématique est bien plus profonde, souligne Le Nouvelliste, qui évoque « un environnement devenu invivable » pour les habitants qui doivent évoluer parmi les immondices qui s'accumulent, et « amplifient les risques sanitaires » en raison d'une gestion inadaptée des déchets et d'un « mauvais drainage des eaux de pluies ».États-Unis : l'état d'urgence déclaré à Los Angeles pour « des incendies sans précédent »Le violent feu de forêt qui ravage le quartier huppé de Pacific Palisades qui surplombe Los Angeles, a forcé des milliers de personnes à fuir alors que des vents de la puissance d'un ouragan posent un « danger mortel », selon les autorités.La reporter du Washington Post Brianna Sacks témoigne sur place de vents violents qui attisent le feu et qui ont obligé des habitants paniqués à abandonner leurs véhicules sur l'une des seules routes entrant et sortant de la zone et à fuir à pied le feu qui a déjà ravagé près de 1 200 hectares.La journaliste relate des problèmes de circulation alors que des voitures sont en feu au bord de la route. Son père qui vit dans les environs a dû être évacué et elle témoigne de la difficulté pour elle de couvrir cet évènement d'un point de vue émotionnel. Environ 30 000 personnes sont sous le coup d'un ordre d'évacuation, selon les autorités qui ont déclaré l'état d'urgence, « plus de 1 400 pompiers ont été mobilisés pour combattre ces incendies sans précédent », explique le gouverneur de Californie, Gavin Newsom.À lire aussiÉtats-Unis: un quartier luxueux de Los Angeles évacué à cause d'un intense incendieLa vente de voitures électriques encouragée par la politique climat de Joe BidenToujours aux États-Unis, la présidence de Donald Trump laisse craindre un recul sur les politiques environnementales. Le futur locataire de la Maison Banche a vivement défendu l'usage des énergies fossiles pendant sa campagne. Lors de son premier mandat, il a sorti son pays de l'Accord de Paris et il n'a eu de cesse de critiquer les dépenses engagées par Joe Biden pour une transition vers les énergies vertes. Le président démocrate Joe Biden se vante d'ailleurs d'avoir mené les politiques climatiques les plus ambitieuses de l'histoire américaine, à travers l'IRA, l'Inflation Reduction Act, un vaste plan d'aide qui permet notamment d'encourager la vente des véhicules électriques. Reportage Edward Maille.Journal de la 1èreNeuf agents EDF en poste en Martinique s'envolent ce mercredi pour Mayotte, dans le sud de l'océan Indien. Benoît Ferrand.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis: Elon Musk, le locataire de Donald Trump

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 30:00


Il est partout, de tous les débats : le budget, les visas pour les travailleurs qualifiés, les élections en Allemagne ou la politique britannique… Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, est devenu cette année l'une des voix qui comptent le plus aux États-Unis. Pour se tenir au plus près de Donald Trump, Elon Musk est devenu son locataire, explique leNew York Times : il loue un des chalets – à 2 000 dollars la nuit – de sa propriété de Mar-a-Lago, à une centaine de mètres du bâtiment principal. Ce qui lui permet d'avoir un accès facile au président élu, et apparaître lors de ses dîners – comme lorsque Donald Trump a reçu le patron d'Amazon Jeff Bezos. Mais aussi de participer à des réunions, être présent lors de coups de fil à des dirigeants étrangers, et plus largement passer des heures dans le bureau de Donald Trump.Si Elon Musk « secoue » la politique américaine, il pourrait bien faire de même ailleurs dans le monde, explique la correspondante de RFI aux États-Unis Loubna Anaki : le multimilliardaire n'hésite pas à donner son avis sur les gouvernements ou les élections d'autres États. Une influence qui ne plaît pas forcément dans le camp Trump : exemple ces derniers jours, lorsque le patron de Tesla s'est mis à dos les trumpistes les plus conservateurs en défendant le programme de visa destiné aux travailleurs qualifiés. Un programme que Donald Trump avait largement limité lors de son premier mandat, mais qu'il semble désormais défendre…Un juge argentin ordonne l'arrestation du président du NicaraguaEn Argentine, un juge demande l'arrestation du président du Nicaragua Daniel Ortega et de son épouse Rosario Murillo pour « violation systématique des droits humains », rapporte le quotidien argentin El Dia, et ce « selon le principe de juridiction universelle qui permet aux différents pays de traiter de crimes contre l'humanité indépendamment du lieu où ils ont été commis ». « Un peu de lumière parmi tant d'obscurité ! », s'est félicité sur X l'avocat Dario Richarte, repris par le quotidien nicaraguayenConfidencial – cet avocat et professeur de droits international à l'Université de Buenos Aires avait déposé la plainte en 2022.La presse nicaraguayenne se félicite : « Grâce au procès argentin, les preuves contre Ortega et ses hommes de main ne disparaîtront pas », écrit La Prensa, car il « jette les bases de futurs procès devant des tribunaux internationaux ou au Nicaragua, une fois la démocratie rétablie ». Dans 100% Noticias, un avocat nicaraguayen explique ainsi que, même si le Nicaragua ne se conformera probablement pas à l'ordonnance, Daniel Ortega courra de plus grands risques lorsqu'il voyagera…L'Argentine, refuge pour les Bolsonaristes ?Depuis l'élection du président argentin Javier Milei, des centaines de Brésiliens qui avaient participé à la tentative de coup d'État de janvier 2023 ont traversé la frontière pour échapper à la justice de leur pays. Ils sont au moins 140 selon la justice brésilienne, et jusqu'à 600 selon les collectifs qui défendent leurs intérêts.Mi-novembre, souligne le correspondant de RFI à Buenos Aires Théo Conscience, la justice argentine a émis des mandats d'arrêts contre 61 ressortissants brésiliens qui font l'objet de demandes d'extradition de la part de la justice brésilienne. Tous ont reçu des condamnations définitives à des peines de prison fermes, et quatre d'entre eux ont été appréhendés par les autorités argentines. Cependant, leur sort n'est pas fixé, car la plupart de ces fugitifs ont demandé l'asile politique en Argentine. Selon Claudio Luis Caivano, l'avocat brésilien de plusieurs d'entre eux, ses clients ont participé à une manifestation, pas à une tentative de coup d'État, ils sont donc injustement poursuivis.Le Canal du Panama fête ses 25 années de gestion panaméenneEn 1999, il y a 25 ans, les États-Unis transféraient leur gestion du canal au Panama. Un transfert dont on parle beaucoup ces derniers temps : déjà parce que le président américain Jimmy Carter, décédé ce dimanche 29 décembre 2024, avait signé en 1977 les traités permettant ce transfert. Et parce que le président élu Donald Trump a récemment menacé de reprendre le contrôle du canal si les prix des péages pour les navires américains n'étaient pas réduits.Dans The Hill, l'ancien ambassadeur américain au Panama John Feeley affirme que reprendre le canal est impossible à moins de déclencher une guerre. Et sur le site de la chaîne ABC, le président de la Commission des Relations extérieures du Sénat estime que la menace agitée par Donald Trump pourrait jeter les alliés des États-Unis dans les bras de la Russie et de la Chine.Côté panaméen, La Estrella de Panama titre sur un canal qui en 2024 a rapporté plus qu'en 87 années de contrôle par les États-Unis. Un canal dans lequel La Prensa voit aussi « un patrimoine de l'humanité », revenant sur la nationalité de tous ceux qui ont travaillé à sa construction : des Français, des Espagnols, des Chinois, des Antillais et des Américains – entre autres.La cassave au patrimoine culturel immatériel de l'UnescoDans une année extrêmement dure pour Haïti, l'inscription de la cassave sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco a été une raison de se réjouir. La cassave, cette galette croquante à base de farine de manioc, se retrouve sur les tables haïtiennes, et dans plusieurs pays latino-américains.Ronel Paul et Love Marckendy Paul se sont rendus dans un atelier de production de cassave situé à quelques kilomètres de la ville du Cap-Haïtien, dans le nord du pays. On y découvre le mode de fabrication de la cassave - à partir de manioc. Une cassave qui peut être sucrée ou salée, et dont la production, qui se transmet de génération en génération, reste très artisanale en Haïti.À noter que c'est la deuxième fois qu'un produit consommé en Haïti est inscrit sur cette liste mondiale. En 2021, c'était la soupe joumou ou soupe de l'indépendance, consommée généralement le premier jour de l'année. Le journal de la PremièreEn Martinique, le leader du « R-Prak » fêtera le réveillon du Nouvel An en prison.

Journal d'Haïti et des Amériques
La cassave haïtienne sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco

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Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 30:00


La candidature de la cassave, un pain ancestral, était présentée par le Venezuela, Cuba, la République dominicaine, Haïti et le Honduras. Et ce mercredi (4 décembre 2024), l'UNESCO l'a inscrite sur sa liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. « C'est une nouvelle qu'on attendait à Port-au-Prince », explique Frantz Duval, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, qui précise que le dossier avait été porté par Dominique Dupuy, ancienne ministre des Affaires étrangères et ancienne représentante d'Haïti à l'Unesco. La cassave, explique-t-il, est faite de manioc réduit en purée puis passé sur une plaque chauffante. On en fait une mince galette « qu'on mange avec tout et n'importe quoi, mais surtout cela peut se conserver au-delà d'un an. C'est très sain, c'est très bon, c'est un mets qui a été longtemps le petit-déjeuner des Haïtiens ». Cap-Haïtien sous les eauxSuite auxpluies intenses dans le nord d'Haïti, la ville de Cap Haïtien est sous la boue et les déchets : les précipitations ont provoqué éboulements de terrain et inondations. La deuxième ville d'Haïti est dans une cuvette, entourée de montages, et en cas de pluie des torrents de boue dévalent sur la ville, explique Frantz Duval. C'est aussi une région qui grandit vite, car beaucoup d'habitants quittent Port-au-Prince. Et les nouvelles maisons construites dans les hauteurs fragilisent le terrain « et ouvrent la porte à de nouvelles catastrophes pour ceux qui habitent en bas ».Pendant ce temps, à 30 kilomètres de Cap-Haïtien, les ouvriers du parc industriel de Caracol s'inquiètent pour leur avenir. Ce parc était l'un des rares projets financés par la communauté internationale après le tremblement de terre de 2010. Mais loin des dizaines de milliers d'emplois attendus, « dans les meilleurs jours, 17 000 ouvriers y travaillaient ». Aujourd'hui, les usines sont parties, pour cause de détérioration de la situation sécuritaire, et de l'image d'Haïti. Seuls restent 700 ouvriers. Le PDG du premier assureur-santé des États-Unis assassiné « Exécuté sur la 54ème rue », écrit le tabloïd New York Post, qui imprime en Une la photo de Une du tueur visant sa victime. Le tueur, raconte le New York Times, qui, après l'avoir attendu plusieurs minutes devant un hôtel de Manhattan, a abattu Brian Thompson de plusieurs balles, par derrière. Une récompense de 10 000 dollars est offerte à quiconque donnera des informations permettant sa capture, rapporte le Washington Post. Brian Thompson était, depuis 2021, le PDG d'un des plus importants assureurs santé du pays, UnitedHealthcare, principale entreprise du conglomérat UnitedHealth Group, raconte le New York Times. L'an dernier (2023), UnitedHealthcare a dégagé pas moins de 281 milliards de dollars de revenus ; l'entreprise emploie 140 000 personnes et fournit une couverture santé à cinquante millions d'Américains. La police parle d'un meurtre « ciblé », prémédité donc, mais dit ne pas avoir de traces de menaces concernant le PDG.Ces dernières années, écrit le Washington Post, les tactiques agressives de l'entreprise avaient été «critiquées par des parlementaires, qui affirment qu'elles ont contribué à augmenter le prix des assurances pour les consommateurs». Accélération des départs des migrants vers les États-UnisUn mois après l'élection de Donald Trump, et avant son investiture, les migrants - qu'il a beaucoup pris pour cible lors de sa campagne - prennent les devants. La victoire du candidat républicain a accéléré les départs du Mexique vers des États-Unis : tous espèrent entrer avant que les frontières se ferment.La correspondante de RFI Marine Lebègue est allée à la rencontre de ces migrants. « Un an et quatre mois que je fais la demande pour entrer légalement, tous les jours, en espérant avoir une réponse, mais rien du tout. Je me suis lassé », explique Vidal Berroteran, qui, à 60 kilomètres de Mexico, attend « Bestia », un train de marchandises auquel les migrants s'agrippent pour voyager illégalement jusqu'au nord du pays. Un voyage très dangereux.Adriana Hernandez travaille dans un refuge pour migrants : « Le jour où Donald Trump a gagné », explique-t-elle, « certains ont pleuré, ils ont vu leur rêve se briser. Ce même jour, un groupe de 10 migrants a décidé de partir (…) Les migrants ne veulent plus rester dans les refuges, ils veulent tous rejoindre la frontière ». Gabriel David, 21 ans, explique que Donald Trump ne (lui) fait pas peur : « Je suis déjà passé par tellement d'épreuves, s'ils me renvoient au Mexique et qu'il faut attendre 4 ans qu'il termine son mandat pour pouvoir retourner aux États-Unis, je le ferais. Il faut passer par beaucoup d'épreuves pour pouvoir accéder au rêve américain. » En Colombie, démission du ministre des Finances« Les scandales de corruption provoquent la chute du ministre des Finances », titre en Une El Heraldo. Ricardo Bonilla est accusé par une ancienne conseillère d'avoir eu connaissance du détournement de quelque 200 000 dollars dans le cadre de trois contrats publics. Ces ressources auraient ensuite été utilisées pour corrompre des membres du Congrès et ainsi, selon El Colombiano, faire approuver par la commission interparlementaire des prêts à des banques internationales – prêts essentiels pour le budget du pays et le paiement de la dette.El Heraldo et Las Dos Orillas notent de leur côté que le président Petro a demandé à Ricardo Bonilla de lui remettre sa démission quelques heures à peine après que le ministre a déposé une plainte devant le Procureur de la République pour trafic d'influence présumé commis par Nicolas Alcocer, le fils adoptif du président. La Bolivie veut développer sa filière lithiumLa Bolivie dispose des plus grandes ressources au monde de lithium, utilisé notamment dans la construction de batteries. Pendant 15 ans, le pays a tenté de développer une filière 100% souveraine. Mais face aux résultats en demi-teinte, l'État signe désormais des conventions avec des entreprises étrangères, explique le correspondant de RFI Nils Sabin. Le gouvernement vient ainsi d'annoncer en grandes pompes des signatures avec trois entreprises européennes.Ces entreprises vont d'abord réaliser des tests dans différents salars, des étendues salines très riches en lithium. S'ils sont concluants, des contrats pour la construction d'usines d'extraction de lithium pourront être signés. Des contrats l'ont déjà été avec des entreprises chinoise et russe.Pas d'information publique pour le moment sur les contreparties que devra fournir la Bolivie pour ces investissements. Le Journal de la PremièreL'autorité de la concurrence impose une amende salée aux entreprises Air Antilles et Air Caraïbes.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: «À chaque fois qu'il y a une crise politique, les gangs en profitent pour affermir leur emprise»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 30:00


En pleine transition gouvernementale, les gangs sont parvenus à obtenir la suspension des vols commerciaux américains vers Haïti et intensifient leurs opérations dans les quartiers de Port-au-Prince. Analyse avec Diego Da Rin, expert au sein de l'International Crisis Group, d'un coup de force prémédité. RFI : Trois avions ont été visés par balles lundi (11 novembre 2024) aux abords de l'aéroport international de Port-au-Prince. Même si des incidents similaires avaient été signalés au début de l'année, faut-il y voir une nouvelle forme d'action de la part des gangs ? Diego Da Rin : C'est une étape supplémentaire franchie par les groupes armés qui montrent qu'ils peuvent sans cesse atteindre de nouveaux niveaux de violence indiscriminée. Non seulement contre les forces de l'ordre, mais contre les institutions de l'État et la population haïtienne en général.  RFI : Au-delà de l'échec des travaux de sécurisation qui ont été menés aux abords de l'aéroport, est-ce que cela signifie aussi que les gangs sont mieux armés qu'ils ne l'étaient ? Diego Da Rin : Depuis quelques années, les gangs acquièrent des armes de plus en plus puissantes, type AK47 ou M40 de calibre 7,62 mm, qui peuvent tirer à plus de 400 mètres de distance. C'est plus compliqué d'atteindre des cibles en mouvement et en hauteur, mais les appareils visés étaient soit en train d'arriver, soit en train de s'éloigner de la piste d'atterrissage, donc vulnérables. L'un des avions a été la cible d'au moins 4 projectiles, on parle bien d'une décision délibérée visant à entraîner la fermeture de l'aéroport.  RFI : Port-au-Prince vit de nouveau au rythme des coups de boutoir des gangs depuis plusieurs jours, faisons-nous face à une nouvelle action coordonnée ? Diego Da Rin : Les attaques qui ont recommencé depuis lundi sont surtout concentrées à Port-au-Prince et sont très ciblées, à ce stade elles ne sont pas de la même ampleur que celles que l'on a connues, il y a quelques mois, mais leurs conséquences sont tout aussi dramatiques.  Les États-Unis viennent d'interdire aux compagnies aériennes américaines de voler vers Haïti pendant un mois et la crise sécuritaire affecte les opérations humanitaires en plus des vols commerciaux. Les Nations unies ont annoncé qu'elles suspendaient les livraisons humanitaires via Port-au-Prince et qu'elles tenteraient pour le moment d'acheminer les cargaisons à partir du Cap-Haïtien, la plus grande ville du nord du pays. Or, une fois au Cap, il est très difficile de rejoindre la capitale parce que les gangs ont une emprise quasi-totale sur les principales voies de circulation.   RFI : Quel est l'intérêt pour les gangs de lancer ces opérations maintenant ? Diego Da Rin : Cette nouvelle vague de violence a commencé à la mi-octobre, lorsque les tensions au sein de l'exécutif, la lutte de pouvoir entre le Premier ministre et le Conseil présidentiel de transition, ont gagné en intensité. À chaque fois qu'il y a une crise politique, les gangs en profitent pour affermir leur emprise et faire la démonstration de leur force militaire. Nous sommes en plein changement d'administration, ils lancent des signaux d'intimidation et font savoir qu'ils peuvent bloquer le pays n'importe quand.   RFI : « Le temps est venu de prendre le destin de ce pays en main », ce sont les mots de Jimmy Chérizier dit Barbecue, l'une des figures les plus médiatiques issue de ces groupes armés, qu'entend-il par-là ?Diego Da Rin : C'est un signal au moment où des discussions sont engagées à propos de la MMAS, la mission de sécurité dirigée par le Kenya, qui pourrait se transformer en une opération de maintien de la paix onusienne, dotée de davantage de ressources et de moyens pour contrer les attaques des gangs. L'objectif, c'est d'empêcher le changement de nature de cette mission. Les gangs ont bien compris que dans son périmètre actuel, la MMAS ne constituait pas une véritable menace et veulent faire dérailler les plans qui mèneraient à sa mise à niveau. RFI : Quelles sont les marges de manœuvre du nouveau gouvernement face à ce dérapage sécuritaire, a-t-il encore des cartes à jouer ?Diego Da Rin : Ce dont le gouvernement a vraiment besoin, en plus d'une stratégie de sécurité un peu plus robuste avec les moyens du bord, c'est d'une aide de sécurité internationale plus importante afin de venir en aide à la police haïtienne et aux forces armées qui sont de plus en plus mobilisées. RFI : Peut-on imaginer une forme de dialogue entre ce nouvel exécutif et les groupes armés ? Est-ce que ce n'est pas aussi ça, le message de Jimmy Chérizier ?Diego Da Rin : La position du gouvernement précédent, celui du Premier ministre Garry Conille, c'était « avant toute autre disposition, déposez les armes ». Mais ce que demandent les gangs, c'est une amnistie. Or, une amnistie pure n'est pas concevable pour une population qui a fait face pendant de très nombreuses années à des kidnappings, des viols collectifs, des assassinats, des extorsions. La situation est très compliquée pour le gouvernement.  Haïti et Washington sous Donald Trump, quel format ?L'exécutif haïtien affronte une autre montagne : l'arrivée de Donald Trump au pouvoir en janvier 2025. Dans Le National, Dominique Domerçant revient sur la campagne de 2016 et sur la visite de celui qui n'était alors que le candidat des républicains dans le quartier de Little Haïti, à Miami. À l'époque, Trump pose avec les Américains d'origine haïtienne et leur dit dans un sourire qu'une fois élu, il sera leur champion. « On connaît la suite », tacle Dominique Domerçant. Haïti sera bien trop souvent dans la ligne de mire d'un Donald Trump qui mélange « discours populiste, sentiment nationaliste, protectionniste et raciste ».Si, à la fin des années 2010, les Américains ont pu soutenir l'ancien président Jovenel Moïse, comme toujours, ce n'était pas gratuit. Le National rappelle que Donald Trump avait engagé un bras de fer avec le président vénézuélien, Nicolas Maduro, et que pour conserver l'appui financier de Washington, Haïti comme d'autres pays de la sous-région, s'étaient pliés à la ligne dure de la Maison Blanche : pour plaire à Washington, ils avaient voté contre Maduro au sommet de l'Organisation des États américains. En résumé, conclut Dominique Domerçant, les autorités haïtiennes devraient choisir avec beaucoup de soin qui fera partie de la délégation présente à la cérémonie d'investiture de Donald Trump au mois de janvier. À la Maison Blanche, la fidélité avant toutLa future équipe de Donald Trump prend forme, avec des nominations confirmées à la Défense, à la tête de la CIA, au ministère de l'Intérieur ou au sein d'une structure pilotée par Elon Musk et mise sur pied pour sabrer dans les dépenses publiques. S'il fallait résumer ses choix d'un seul mot, la presse américaine choisirait la loyauté, et c'est Reuters qui en parle le mieux : loyauté, parce qu'au cours de son premier mandat, « Trump est entré en collision avec des membres-clé de son administration, en particulier dans les domaines du renseignement, de la sécurité nationale ou de la police. Des gens qui ont raconté par la suite à quel point ils avaient traîné des pieds ou tenté de dissuader le président d'appliquer ses décisions les plus controversées ». Aujourd'hui, libéré de ces garde-fous, le président-élu aura sans doute beaucoup plus de latitude. CNN remarque que chacun des responsables nommés jusqu'ici s'est fait connaître parce que Trump adore, « des louanges permanentes à son sujet, martelées sur tous les plateaux de télévision ». Sur l'Ukraine, attention, dangerEn matière de politique étrangère, attention, danger. Tribune à lire dans The Hill, où l'on s'alarme d'une nouvelle approche diplomatique, « sans commune mesure avec le consensus issu de la Seconde guerre mondiale, qui voyait les États-Unis comme les garants de la stabilité internationale ». C'est en Ukraine que le Trump imprévisible que l'on connaît pourrait tout changer. « Il y a ses affinités avec Poutine, il y a son mépris pour Zelensky, il pourrait tenter de réduire l'aide à l'Ukraine pour forcer Zelensky à négocier avec la Russie ». Or, abandonner l'Ukraine, c'est donner le feu vert à Poutine pour d'autres annexions. « À chaque fois qu'il a eu le sentiment de gagner face à l'Occident, Géorgie 2008, Ukraine 2014, Syrie 2015, il a lancé de nouvelles offensives quelques années plus tard . » Les Vénézuéliens de sept pays d'Amérique latine coupés du monde, le dossier Amériques d'Alice CampaignolleLa correspondante de RFI à Caracas retrace l'une des conséquences méconnues de la dernière élection présidentielle au Venezuela. En juillet 2024, le régime vénézuélien a annoncé le retrait de son personnel diplomatique de sept pays d'Amérique latine pour protester contre « l'ingérence » de leurs gouvernements dans les affaires intérieures vénézuéliennes. Sanctionnés pour avoir remis en cause la réélection de Nicolas Maduro à la tête de l'État, ils ont en outre eu 72 heures pour exfiltrer leurs diplomates du Venezuela. Une décision qui, au-delà de l'isolement de Caracas sur la scène internationale, porte préjudice aux plus de deux millions de Vénézuéliens qui vivent dans ces différents pays.Illustration à travers le témoignage de Yaël Diaz, une trentenaire vénézuélienne qui a quitté son pays il y a huit ans pour tenter sa chance à l'étranger et dispose aujourd'hui du statut de résidente permanente en Argentine : « en tant que Vénézuélienne, c'est pas mal d'avoir un visa de résidence ailleurs, un filet de sécurité en quelque sorte, que je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir ici. Là-bas c'est facile de faire des démarches administratives, d'ouvrir un compte en banque par exemple. J'ai un lieu où vivre si je dois partir d'ici en catastrophe. »Mais, avec la fermeture des consulats, les choses pourraient bien se compliquer, pour son petit ami notamment.« Il a un passeport qui est encore valide pendant deux ans. Et comme on repart pour l'Argentine, on s'est posé la question de le renouveler maintenant, vu qu'on est au Venezuela en ce moment. Une fois là-bas, comment fait-on s'il n'y a pas d'ambassade, s'il n'y a pas moyen de faire quoi que ce soit ? De mon côté, j'ai demandé mon acte de naissance, je l'ai même fait apostiller pour ne pas me faire surprendre, maintenant qu'il n'y a plus d'ambassade. »Le retrait des personnels diplomatiques et consulaires affecte déjà des milliers de citoyens vénézuéliens. Exemple au Chili, où ils sont environ 700 000. Carolina Hidalgo Fiol, avocate :« Les démarches comme l'apostille d'acte de naissance, qui pouvaient se faire ici, ne peuvent plus l'être à Santiago. Les gens doivent se faire aider par quelqu'un au Venezuela, et donc impossible de respecter les délais de l'administration chilienne en matière migratoire. Un autre problème pour les Vénézuéliens, c'est l'impossibilité de demander un sauf-conduit. Ici, il y a beaucoup de gens dont le passeport est périmé, notamment car le renouvellement au Chili a toujours été un parcours du combattant, beaucoup de gens préféraient donc le faire renouveler directement au Venezuela, c'est plus rapide. Mais il faut un sauf-conduit pour voyager. Apparemment ça va pouvoir se faire en ligne, mais quel consulat va les délivrer ? Pas celui d'ici car il est fermé… »« Les gens se sentent apatrides, comme s'ils étaient expulsés de leur propre pays. L'idéal dans ce cas, ce serait de pouvoir fortifier ses racines ici au Chili, mais ce n'est pas possible non plus. Pour n'importe quel visa de résidence, si tu n'as pas pensé à faire la demande, par exemple, de la copie de ton casier judiciaire au Venezuela, ici tu ne pourras pas avancer dans ta démarche. Tu ne peux pas régulariser ta situation ici, mais tu ne peux pas non plus rentrer au Venezuela. Qu'est-ce qu'on peut faire ? Jusqu'ici je n'ai pas eu un seul client qui m'ait dit "je me sens Chilien et donc je veux demander la nationalité, car je veux rester ici toute ma vie". Non, les gens demandent la nationalité, quand ils le peuvent, pour ne plus avoir à faire les démarches de renouveler un passeport vénézuélien. »Dossier signé Alice Campaignolle, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour.

Reportage International
Floride: pour les Haïtiens, rejoindre Miami devient de plus en plus difficile

Reportage International

Play Episode Listen Later May 20, 2024 2:20


Terre de refuge par excellence pour les Haïtiens, la Floride est l'État américain qui accueille le plus de réfugiés ayant fui les violences en Haïti. Début 2023, l'administration Biden a facilité leur entrée aux États-Unis avec le « Programme Parole » qui permet à 30 000 migrants d'Haïti, mais aussi trois autres pays, d'arriver chaque mois aux États-Unis. Mais depuis l'explosion des violences fin février, les arrivées ont considérablement diminué. Il est devenu trop difficile de rejoindre Miami. De notre correspondant à Miami,Paul Christian Namphy est un pilier de la communauté haïtienne de Miami. Directeur de l'ONG Family Action Network Movement, il voit défiler dans son centre d'accueil la plupart de ces familles qui débarquent en Floride après un voyage éprouvant pour fuir les violences en Haïti.Cent mille sont arrivés légalement en 2023, mais depuis la chute du gouvernement d'Ariel Henry fin février, très peu sont parvenus jusqu'ici. « De plus en plus de gens cherchent à sauver leur vie, mais la possibilité de quitter Port-au-Prince [depuis] les neuf dernières semaines, c'est très compliqué. »Redoubler d'imagination pour rejoindre MiamiEn Haïti, les routes impraticables, les transports quasiment à l'arrêt et les gangs font régner la terreur. Rejoindre Miami en vol direct depuis Port-au-Prince est quasi impossible. Alors, il faut redoubler d'imagination.« On a des membres influents de la communauté qui ont dû prendre un hélicoptère et payer plus de 1 000 dollars pour quitter Cap-Haïtien pour atterrir à Miami à cause de la carence des vols. Donc, c'est très difficile de faire le trajet de Port-au-Prince à Miami en ce moment. Il y en a d'autres qui ont quitté Port-au-Prince et dû trouver refuge à Saint-Domingue, qui ont dû payer des pots-de-vin énormes pour essayer d'arriver en République dominicaine sains et saufs depuis Haïti et qui cherchent à venir ici [à Miami], mais comme vous le savez, c'est compliqué. »À écouter aussiHaïti: que se passe-t-il hors de Port-au-Prince?Une intégration dans la communauté qui n'est pas si simpleLes rares Haïtiens qui parviennent à rejoindre les États-Unis aujourd'hui sont essentiellement ceux qui en ont les moyens. Une fois sur place, il faut s'insérer dans la communauté et trouver du travail. Pas si simple, selon Paul Christian Namphy.« Si vous avez des moyens limités, c'est très difficile de participer, il faut des moyens considérables. Le problème le plus souvent, c'est le retard pour avoir une autorisation pour travailler, cela peut prendre 18 mois. Donc, la famille d'accueil doit attendre 2 ans, 3 ans... Cela crée des tensions parce que la personne ne peut pas travailler légalement. Ce qu'on voit souvent, c'est qu'il y a des opportunités en dehors de la Floride pour se débrouiller. »Il y a quelques semaines, Paul Christian Namphy était à Washington pour rencontrer des conseillers de Joe Biden. Il demande au président de renouveler le statut spécial accordé aux Haïtiens qui doit expirer en août.

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Floride: pour les Haïtiens, rejoindre Miami devient de plus en plus difficile

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Play Episode Listen Later May 20, 2024 2:20


Terre de refuge par excellence pour les Haïtiens, la Floride est l'État américain qui accueille le plus de réfugiés ayant fui les violences en Haïti. Début 2023, l'administration Biden a facilité leur entrée aux États-Unis avec le « Programme Parole » qui permet à 30 000 migrants d'Haïti, mais aussi trois autres pays, d'arriver chaque mois aux États-Unis. Mais depuis l'explosion des violences fin février, les arrivées ont considérablement diminué. Il est devenu trop difficile de rejoindre Miami. De notre correspondant à Miami,Paul Christian Namphy est un pilier de la communauté haïtienne de Miami. Directeur de l'ONG Family Action Network Movement, il voit défiler dans son centre d'accueil la plupart de ces familles qui débarquent en Floride après un voyage éprouvant pour fuir les violences en Haïti.Cent mille sont arrivés légalement en 2023, mais depuis la chute du gouvernement d'Ariel Henry fin février, très peu sont parvenus jusqu'ici. « De plus en plus de gens cherchent à sauver leur vie, mais la possibilité de quitter Port-au-Prince [depuis] les neuf dernières semaines, c'est très compliqué. »Redoubler d'imagination pour rejoindre MiamiEn Haïti, les routes impraticables, les transports quasiment à l'arrêt et les gangs font régner la terreur. Rejoindre Miami en vol direct depuis Port-au-Prince est quasi impossible. Alors, il faut redoubler d'imagination.« On a des membres influents de la communauté qui ont dû prendre un hélicoptère et payer plus de 1 000 dollars pour quitter Cap-Haïtien pour atterrir à Miami à cause de la carence des vols. Donc, c'est très difficile de faire le trajet de Port-au-Prince à Miami en ce moment. Il y en a d'autres qui ont quitté Port-au-Prince et dû trouver refuge à Saint-Domingue, qui ont dû payer des pots-de-vin énormes pour essayer d'arriver en République dominicaine sains et saufs depuis Haïti et qui cherchent à venir ici [à Miami], mais comme vous le savez, c'est compliqué. »À écouter aussiHaïti: que se passe-t-il hors de Port-au-Prince?Une intégration dans la communauté qui n'est pas si simpleLes rares Haïtiens qui parviennent à rejoindre les États-Unis aujourd'hui sont essentiellement ceux qui en ont les moyens. Une fois sur place, il faut s'insérer dans la communauté et trouver du travail. Pas si simple, selon Paul Christian Namphy.« Si vous avez des moyens limités, c'est très difficile de participer, il faut des moyens considérables. Le problème le plus souvent, c'est le retard pour avoir une autorisation pour travailler, cela peut prendre 18 mois. Donc, la famille d'accueil doit attendre 2 ans, 3 ans... Cela crée des tensions parce que la personne ne peut pas travailler légalement. Ce qu'on voit souvent, c'est qu'il y a des opportunités en dehors de la Floride pour se débrouiller. »Il y a quelques semaines, Paul Christian Namphy était à Washington pour rencontrer des conseillers de Joe Biden. Il demande au président de renouveler le statut spécial accordé aux Haïtiens qui doit expirer en août.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : déjà 80 candidats pour devenir Premier ministre

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 16, 2024 30:00


Les candidats au poste de Premier ministre ont jusqu'à demain soir (17 mai 2024) pour se faire connaître, et on apprend dans Le Nouvelliste qu'ils sont déjà 80 à s'être portés volontaires. « Ils seront peut-être 100 à l'issue de la procédure alors qu'ils ne devaient être que 15 », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Mais les secteurs politiques qui doivent parrainer les candidats, sont « divisés », poursuit notre confrère qui se demande comment va s'effectuer le tri entre tous les prétendants.Nombreux retours forcés d'Haïtiens en 2023Avec 216.00 personnes renvoyées chez elles, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), c'est une année record. Plus de 208.000 Haïtiens, soit 96% du total, ont été rapatriés de République dominicaine, pays voisin, souligne Frantz Duval.Reprise de l'école dans certains quartiers de Port-au-Prince « Les parents ont décidé tout seuls avec les directeurs d'école » de la reprise des cours en présentiel, raconte Frantz Duval. Après deux mois d'interruption en raison des violences, certains enfants ont même décidé de remettre leur uniforme. Comme certaines écoles servent d'abris pour les déplacés, d'autres établissements ont accepté de partager leurs locaux avec elles.Autre lueur d'espoir en Haïti : l'aéroport de Port-au-Prince va rouvrir lundi (20 mai 2024). La compagnie Sunrise Airways a annoncé que ses avions allaient à nouveau voler entre la capitale haïtienne et Miami, mais aussi le Panama, St Martin et la Guadeloupe. Reprise des vols internationaux, donc, mais aussi des liaisons entre Port-au-Prince, le Cap-Haïtien et les Cayes.Joe Biden et Donald Trump débattront Le 27 juin et le 10 septembre 2024 seront deux temps forts de la campagne présidentielle américaine : Joe Biden et Donald Trump s'affronteront au cours d'un débat télévisé. Les deux concurrents ont donné leur accord hier (15 mai 2024) et rompent ainsi avec la tradition, comme leWashington Post. Depuis 1988, c'est la commission des débats présidentiels qui organise trois confrontations entre les candidats, à l'automne. Alors pourquoi Joe Biden et Donald Trump ont-ils décidé de changer les règles ? Des débats si tôt « pourraient n'avoir que peu d'impact sur l'élection ou au contraire, réveiller les électeurs qui ne se sentent pas concernés pour l'instant », estime le quotidien. C'est précisément ce qu'espère Joe Biden qui est à la traîne dans les sondages, malgré les dizaines de millions de dollars investis dans des spots de campagne, explique le New York Times. Quant à Donald Trump, « il aime les affrontements sur scène », estime le journal.Joe Biden et Donald Trump risquent gros« S'il trébuche ou a des trous de mémoire, Joe Biden, 81 ans, risque de confirmer les soupçons de certains Américains qu'il est trop vieux pour le boulot », écrit le Washington Post. À l'inverse, s'il fait une bonne prestation, Donald Trump ne pourra plus autant l'attaquer sur son âge. Quant à ce dernier, le point crucial, pour lui, est son tempérament instable, estime le Washington Post.Mais, relativise le New York Times, en débattant si tôt, les deux candidats auront le temps de réparer les pots cassés si jamais cela devait mal se passer pour eux.Olivier Mahéo «De Rosa Parks au black power, une histoire populaire des mouvements noirs, 1945-1970»Dans son livre qui vient de paraître, «De Rosa Parks au black power, une histoire populaire des mouvements noirs, 1945-1970» (éditions PUR), Olivier Mahéo donne la parole à des militants de base des mouvements de lutte de la cause noire et pas seulement aux leaders charismatiques comme cela a longtemps été le cas, ce qui a contribué à un récit tronqué des luttes noires. Olivier Mahéo, collaborateur de l'Institut d'histoire du temps présent et membre associé de l'équipe CRW de La Sorbonne Nouvelle, répond à Sylvie Noël.La présidente péruvienne, Dina Boluarte, devant la justiceDina Boluarte a de nouveau été entendue hier (15 mai 2024), dans l'affaire du Rolexgate. Elle est accusée de ne pas avoir déclaré des montres de luxe et des bijoux. Les révélations et l'enquête ont fait chuter encore davantage sa popularité. Selon un sondage Ipsos, près de 90% des Péruviens désapprouvent son action. C'est donc une Dina Boluarte affaiblie qui va devoir faire face à une nouvelle motion de censure déposée par Roberto Sanchez, chef du parti d'opposition « Changement démocratique ». « La situation est critique. Le gouvernement est fragilisé, illégitime et ne jouit plus que d'un faible pourcentage d'approbation de la part de la population. À peine 6 ou 7%. Dina Boluarte est indéfendable. Elle ne peut pas continuer à la tête du pays », a-t-il expliqué à RFI en espagnol. Outre le «Rolexgate», la présidente péruvienne est confrontée à un nouveau scandale de corruption qui implique cette fois, son frère aîné. Comme l'expliqueEl Comercio, Nicanor Boluarte, qui a été arrêté vendredi (10 mai 2024), est accusé de trafic d'influence et d'avoir été à la tête d'une organisation criminelle. En échange de pots-de-vin, en profitant du pouvoir de sa sueur, il aurait permis à plusieurs personnes d'obtenir des postes de fonctionnaires. L'avocat de Dina Boluarte est également soupçonné dans cette affaire.Le président argentin est un « fasciste », selon le numéro 2 vénézuélienLe Venezuela a refusé de laisser les six opposants politiques réfugiés dans l'ambassade d'Argentine rejoindre Buenos Aires. C'est ce qu'a indiqué le numéro 2 du régime, Diosdado Cabello, hier, (15 mai 2024) au cours de son émission télévisée. Il s'en est violemment pris au président argentin, Javier Milei qu'il a notamment traité de « fasciste », rapporte Clarin. Désormais, l'avenir des six proches de Maria Corina Machado est « incertain ». L'ambassade d'Argentine ne dispose pas de protection, pas même un gendarme, explique le journal. Caracas a refusé l'envoi d'un contingent sur place.

Journal d'Haïti et des Amériques
Premier Conseil des ministres en Haïti

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Play Episode Listen Later May 9, 2024 30:00


Ce mercredi 8 mai 2024, un Premier Conseil des ministres a réuni à Port-au-Prince le gouvernement démissionnaire et le CPT, le Conseil présidentiel de transition. Plusieurs décisions ont été adoptées, relatent nos confrères du quotidien Le Nouvelliste : renouvellement de l'état d'urgence et renouvellement du mandat des membres de la Cour des comptes. Le rédacteur en chef du Nouvelliste Frantz Duval parle d'une réunion qui était « très attendue », car elle marque « vraiment la prise du pouvoir par le Conseil présidentiel de transition ». Le ministre de l'Intérieur a été changé – jusqu'ici c'était l'ex Premier ministre Ariel Henry qui occupait ce poste ; l'état d'urgence a été renouvelé, et « il y aura peut-être une reprise bientôt du couvre-feu sur la région métropolitaine de Port-au-Prince ». D'autres décisions ont été prises « pour permettre à la machine administrative de l'État de mieux fonctionner dans les jours qui viennent ». Pour la sécurité, explique Frantz Duval, le Conseil a fini par comprendre, après avoir hésité et en rencontrant la police et les forces armées, « qu'il fallait faire appel à la force multinationale » : « ce sont les deux mois qui viennent de s'écouler qui ont permis au Conseil et à ses membres de comprendre la difficulté de la situation ».Le rédacteur en chef du Nouvelliste est aussi revenu sur les pluies et les inondations qui frappent le nord du pays : 12 morts, plus de 2 000 maisons inondées. Il parle d'une « grande inquiétude pour Haïti toute entière », car le début de la saison cyclonique approche (à partir du 1er juin), « avec des villes où les canaux de drainage n'ont pas été curés depuis des mois ». « Dès qu'il pleut, même si c'est pendant deux minutes, il y a une inondation si ce n'est pas curé », explique ainsi sur RFI Patrick Alomonor, le maire adjoint de Cap-Haïtien, la grande ville du nord endeuillée par les intempéries, qui demande plus d'argent pour la structure qui s'occupe de curer les canaux dans tout le département.  Inondations au Brésil Les très fortes pluies et la montée des eaux sèment aussi la désolation en Amérique du Sud, notamment au Brésil, où au moins une centaine de personnes ont déjà trouvé la mort. Plus de 160 000 personnes sont aujourd'hui sans abri après avoir dû fuir leur maison. À Rio de Janeiro, notre correspondante Sarah Cozzolino a rencontré des Brésiliens qui se mobilisent pour aider ceux qui ont été frappés par les pluies. « On se sentait mal d'être ici, impuissants, alors on a commencé cette mobilisation, qui a pris une énorme proportion », explique une volontaire, Carolina, qui coordonne le tri des vêtements – même si la priorité reste l'accès à l'eau potable. Cette mobilisation doit durer, explique Anna, bloquée à Rio et devenue bénévole : « L'important est de ne pas laisser la cause mourir en deux semaines. Parce qu'il ne s'agit pas d'un problème éphémère, la tragédie va durer, et nous avons besoin que le Brésil reste uni ».Et ces inondations font toujours la Une de la presse brésilienne : O Globo rappelle ainsi que « l'inondation a déjà dépassé les records de la tragédie vécue en 1941 » au même endroit. La principale différence, explique un hydrologue interrogé par le journal, c'est que cette fois, « tout s'est passé beaucoup plus vite. L'escalade a été surréaliste ». Et puis « dans le passé, la population était moins nombreuse et n'occupait pas encore les zones à risque comme c'est le cas aujourd'hui ».Folha de Sao Paulo s'est rendu à Canoas, où, « avec la moitié de son territoire envahi par les eaux, la municipalité compte jusqu'à un millier de personnes dans les files d'attente à la recherche de vivres distribuées par la mairie, mais il n'y en a pas pour tout le monde ». « Nous avons besoin de beaucoup de dons », explique le maire.Ce mercredi 8 mai 2024, « le retour de la pluie et des vents forts dans la région de Porto Alegre a poussé le gouvernement de la ville à suspendre les opérations de sauvetage », précise Folha. Mais de nouvelles pluies sont prévues ce vendredi 10 mai, et elles « toucheront précisément les régions les plus endommagées de l'État », se désole le quotidien. Des tempêtes parties pour être « presque aussi fortes que celles de la semaine dernière ».À lire aussiInondations au Brésil: le gouvernement promet 10 milliards de dollars pour la reconstructionGrève générale en ArgentineNouvelle grève générale ce jeudi 9 mai en Argentine, pour protester contre le programme d'austérité du président ultralibéral Javier Milei. Une grève lancée par la CGT qui, estime en Une La Capital, promet de « paralyser le pays » : « il n'y aura ni transports ni cours, pas de fonctionnaires dans l'administration publique, les banques resteront fermées, pas d'activités dans les entreprises ».Pour autant, le gouvernement minimise cette grève, et s'efforce de souligner qu'elle « ne modifie en rien le programme économique », écrit Pagina 12. Le président Milei s'est d'ailleurs affiché sur Instagram, rapporte Rio Negro, sur une photo le montrant un t-shirt entre les mains, sur lequel on peut lire : « Yo no paro », « moi je ne fais pas la grève ».Pour autant, en privé, écrit Pagina 12, le camp présidentiel s'inquiète de la pression que cette grève pourrait exercer sur les sénateurs en plein débat sur le paquet de réformes dérégulatrices déjà adoptées par les députés. Et au Sénat, les chiffres sont serrés entre les pour et les contre…À lire aussiArgentine: des centaines de milliers de personnes manifestent pour défendre l'universitéLes éborgnés du Chili se sentent abandonnés par l'ÉtatAu Chili, plus de 4 ans se sont écoulés depuis la crise sociale d'octobre 2019, où la population réclamait de meilleures conditions de vie. Ces grandes manifestations avaient duré pendant plusieurs semaines, partout dans le pays. À la clé, des affrontements violents avec les forces de l'ordre – qui ont fait 34 morts, et au moins plus de 3 500 civils ont été blessés. Parmi eux, des centaines de personnes ont subi des traumatismes oculaires causés principalement par des tirs de flashball.Ces éborgnés se sentent aujourd'hui seuls, abandonnés par l'État chilien. Notre correspondante Naïla Derroisné les a rencontrés à Santiago. Parmi eux, Natalia Aravena, 29 ans. Elle était dans une manifestation lorsqu'elle a reçu une bombe lacrymogène en plein visage. Elle a perdu son œil droit et depuis tout a changé pour cette infirmière de profession : « Je m'occupais de patients en psychiatrie. Et puis, j'ai perdu confiance en moi car en psychiatrie il y a toujours le risque qu'un patient en crise vous agresse, et avec un seul œil j'ai senti que ça pouvait me mettre en danger. J'ai donc arrêté, et aujourd'hui je passe des commandes pour des fournitures médicales, c'est un travail de bureau ». Après 4 années d'enquête, Natalia n'a pas obtenu réparation auprès de la Justice : « Les institutions nous mettent des bâtons dans les roues, surtout la police », explique Alejandra Arriaza, avocate, défenseure des droits de l'homme, qui représente plusieurs victimes de traumas oculaires : « Les Carabiniers n'ont pas transmis leurs caméras embarquées. Des vidéos ont été trafiquées. Des preuves ont aussi été détruites ». Aux États-Unis, l'autoroute numéro 1 menacée par le changement climatique L'autoroute numéro 1, la Highway 1, longe l'océan Pacifique sur 900 kilomètres, et elle fait ce jeudi 9 mai 2024 la Une du Washington Post. Car si certaines portions de la Highway 1 sont régulièrement enterrées par des glissements de terrain, certains, écrit le journal, estiment qu'aujourd'hui la situation empire, entre autres, à cause du changement climatique : « les tempêtes sont plus humides et s'infiltrent dans la roche poreuse qu'elles affaiblissent. Les feux de forêt laissent derrière eux des débris supplémentaires que les eaux de crue emportent vers le bas, sur la route. Enfin, les vagues provoquées par des tempêtes plus violentes et la montée des eaux rongent les falaises par en dessous ». Et malgré les travaux constants d'entretien – qui coûtent une fortune, une géologue estime qu'à un moment, les communautés qui se trouvent régulièrement isolées par ces problèmes sur l'autoroute vont peut-être devoir réfléchir à déménager.Toujours dans le Washington Post, un autre article sur les ravages du changement climatique mais à l'échelle planétaire. Le quotidien se fait l'écho d'une étude selon laquelle « le changement climatique augmente les risques de nouvelle pandémie » : « un monde plus chaud d'écosystèmes ravagés est plus accueillant pour nombre de parasites, mais moins pour l'homme et d'autres formes de vie ».À lire aussiChangement climatique: nouvel enjeu électoral aux États-Unis?Mort du légendaire producteur alternatif Steve Albini Le producteur et musicien américain est mort ce mardi 7 mai 2024, à l'âge de 61 ans. C'était une légende du rock alternatif, une « icône du rock underground », écrit le site Pitchfork - et un critique acerbe des pratiques de l'industrie musicale. Le magazine Rolling Stone rappelle que Steve Albini a produit des albums de Nirvana, des Pixies, des Breeders, ou encore de PJ Harvey, avec un son « qui charriait une énergie brute ». En tête de ses dix enregistrements les plus remarquables, le New York Times place Where is My Mind ?, des Pixies, utilisé depuis dans de nombreux films.À lire aussi« Rock'n'Road Trip », l'Amérique dans tous ses états

Journal d'Haïti et des Amériques
En Haïti, « l'agonie » des hôpitaux

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Play Episode Listen Later May 7, 2024 30:00


Partout dans le pays, la situation du secteur de la santé se dégrade. Le Nouvelliste s'attarde sur l'état des institutions dans l'ouest. « Au moins 34 institutions de santé sont fermées », titre le quotidien. Dans le journal le National, on rappelle « l'agonie des hôpitaux » et leur calvaire « pour dédouaner leurs matériels dans les ports ». C'est le cas, par exemple, du Centre hospitalier de Fontaine, « dont son conteneur rempli de matériels médicaux a passé près de 3 mois à la douane du Cap-Haïtien, en raison d'un manque de soutien du gouvernement », détaille le journal. Interrogé, son directeur José Ulysse précise qu'il ne tient pas à se plaindre des autorités, mais à attirer l'attention des responsables sur les nombreux cas d'hôpitaux qui ont du mal à obtenir leurs matériels alors que l'affluence, elle, ne cesse de grandir chaque jour.► Le Nouvelliste ► Le National.Deux inculpations dans le meurtre d'un journalisteCe mardi (7 mai 2024), le directeur de l'agence Alterpresse Gotson Pierre revient sur l'appel de plusieurs organisations de défense des droits humains face aux assauts répétés des groupes criminels. On évoque aussi avec notre confrère les conclusions de l'enquête sur l'assassinat du journaliste Néhémie Joseph, il y a cinq ans, à Mirebalais. Deux hommes ont été inculpés selon les informations de l'agence. Enfin, on peut lire également sur le site alterpresse.org un article consacré aux intempéries qui frappent Haïti ces jours-ci. La Colombie sous de fortes pluiesDes intempéries qui n'épargnent pas l'Amérique du Sud. Au Brésil, le bilan des intempéries s'élève maintenant à plus de 80 morts. Et en Colombie voisine, on gère aussi l'urgence provoquée par les pluies. Dans le département d'Antioquia, dans le nord du pays, au moins cinquante municipalités sont classées en alerte rouge pour de possibles glissements de terrain, rapporte le média local Telemedellin News. Près de Montebello, une crue soudaine a affecté les logements d'au moins 160 personnes, poursuit le média local.À lire aussiBrésil: plusieurs dizaines de morts dans le sud en raison des intempériesJoe Biden attendu au tournant lors de son discours sur l'antisémitismeAux États-Unis, la presse s'interroge sur la stratégie de Joe Biden vis-à-vis d'Israël. Alors qu'Israël a lancé une opération militaire à Rafah dans le nord de Gaza, la contestation gronde toujours chez les étudiants qui doivent manifester devant le Capitole aujourd'hui. Joe Biden doit s'y exprimer lors d'une cérémonie de commémoration de l'Holocauste. Traditionnellement, les présidents qui assistent à cette cérémonie annuelle « se concentrent sur l'Holocauste et les souffrances du peuple juif, sans mettre l'accent sur d'autres événements », rappelle Politico. Mais alors que les universités américaines sont plongées dans des manifestations de plus en plus conflictuelles, taxées par certains -y compris des démocrates- d'antisémitisme, « tous les membres de [l'équipe Biden] ne sont pas sûrs qu'un discours grandiloquent soit l'approche la plus efficace », souligne le média en ligne.À lire aussiGuerre à Gaza: dans les universités américaines, un mouvement de protestation qui ne cesse de grossir Tiziana Marone de la Première revient sur le choc après le décès hier (6 mai 2024) d'un homme armé dans le quartier du Lamentin à Fort-de-France.Une enquête a été ouverte par le parquet de Fort de France et par l'IGPN, la Police des Polices. Une habitante témoigne au micro de Franck-Edmond Mariette de Martinique La 1ère. Morceau musical : « Ki sa ? » de David Walters (Martinique).À écouter aussiDavid Walters, l'âme solaire des tropiques

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Haïti : installation ce jeudi du Conseil présidentiel de transition

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Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 30:00


Enfin une date pour l'installation du Conseil présidentiel de transition : ce sera ce jeudi (24 avril 2024), avec une cérémonie à la Villa d'accueil. La Villa d'accueil a servi, entre autres, de bureau des Premiers ministres ou de la primature, rappelle Alter Presse. Ce ne sera donc pas au Palais national - toujours en ruines depuis le tremblement de terre de 2010 - à cause des gangs. Ce qui illustre, écrit le site d'information, « l'immensité du défi sécuritaire que doit affronter le Conseil ». Pas de Palais national mais, affirme Le Nouvelliste, « le symbolisme du pouvoir » viendra après, « un jour. La légitimité aussi. Pour le moment, l'urgence pour le Conseil est de prendre charge et de poser les premières actions avec les moyens du bord. »Haïti toujours, avec un témoignage personnel imbriqué dans l'histoire récente du pays : le récit d'un jeune homme rencontré à Cap-Haïtien par nos envoyés spéciaux Vincent Souriau et Boris Vichith. On y retrouve l'incertitude économique, la violence des gangs, la fuite, la traversée paniquée des faubourgs de Port-au-Prince et la nouvelle vie marquée par un sentiment d'abandon très profond, par la confiance rompue envers les dirigeants du pays par l'absence de perspective. Les déplacés climatiquesUne première en Colombie : la justice reconnaît désormais les déplacés climatiques. Elle estime que certaines conséquences du réchauffement sont une cause de déplacement forcé. Et la Cour constitutionnelle va plus loin : elle estime que l'État doit protéger les droits fondamentaux, en l'occurrence ceux d'un couple de personnes âgées contraint de quitter leur terre à cause des conditions climatiques. Selon les juges, l'État leur doit la même protection qu'aux déplacés ayant fui le conflit armé ces dernières décennies. Vers un traité mondial contre la pollution plastiqueAu Canada, coup d'envoi ce mardi (23 avril 2024) des négociations mondiales pour un traité contre les déchets plastiques : des délégués de 175 pays sont réunis à Ottawa cette semaine, « pour participer à la quatrième ronde de négociations (sur cinq) de l'ONU sur la question », écrit La Presse, qui précise : « Recycler ou réduire la production : deux visions s'affrontent ». L'association canadienne de l'industrie de la chimie, par exemple, veut mettre l'accent sur la pollution, « qui est le problème ». Or, 350 millions de tonnes de plastique seraient jetées chaque année, pointele Toronto Star. Le ministre canadien de l'Environnement Steven Guibault affirme donc qu'un « traité global ambitieux nécessite une limitation de la production » des plastiques. L'ONG Greenpeace demande une réduction de la production de 75% d'ici 2040. Manifestation monstre en ArgentineEn Argentine, ce mardi (23 avril) c'était la plus grosse mobilisation depuis l'élection de Javier Milei, à travers tout le pays. Objectif : défendre l'université publique et gratuite, asphyxiée par les coupes budgétaires drastiques du président ultralibéral. Le correspondant de RFI Théo Conscience était dans le cortège à Buenos Aires. Les manifestants qu'il a rencontrés parlent d'une université publique et gratuite qui leur a permis de faire des études – un ascenseur social qui évite de s'endetter, et d'avoir, comme aux États-Unis, des difficultés à rembourser même après avoir trouvé du travail. Le Journal de la 1èreCe mercredi (24 avril), nouvelle journée rouge en Martinique, avec un indice de qualité de l'air très mauvais.

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Le programme alimentaire mondial au secours des agriculteurs haïtiens

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Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 30:00


En Haïti, la crise sécuritaire continue de sévir. À Carrefour, au sud-ouest de la capitale Port-au-Prince, les gangs ont ouvert le feu hier, (18 avril 2024) tuant sept personnes. Dans ce tourbillon de violences, il est de plus en plus dur pour les Haïtiens de se nourrir. Depuis plusieurs jours, « les groupes armés tentent d'occuper des quartiers non encore sous leur contrôle dans cette commune », précise le Nouvelliste. Les gangs se sont aussi attaqués au commissariat le plus important de la zone. Ils ont envahi le bâtiment et libéré les prisonniers, apprend-on dans le journal, les policiers n'ont pas eu d'autre choix que prendre la fuite, et certains ont même été kidnappés par les gangs, selon Gazette Haïti.Dans ce contexte, cinq millions de personnes, soit la moitié de la population, a aujourd'hui des difficultés à se nourrir. Une situation qui s'est aggravée avec la fermeture de la frontière avec la République Dominicaine depuis plusieurs mois, mais aussi de l'aéroport et du port de la capitale il y a plus d'un mois. Les produits alimentaires sont rares et chers, alors le programme alimentaire mondial (PAM) a lancé une initiative dans la région du Cap-Haïtien, dans le nord, pour soutenir les agriculteurs. Reportage de nos envoyés spéciaux Vincent Souriau et Boris Vichith. J-2 avant le référendum sur la sécurité en ÉquateurLe jeune président Daniel Noboa, élu l'an dernier (2023) sur la promesse de restaurer l'ordre, y joue une partie de son avenir politique. C'est dans un contexte difficile que ce référendum se tiendra : violence des cartels, polarisation politique, et désormais crise énergétique avec des coupures d'eau annoncées cette semaine pour cause de sécheresse. Ce dimanche 21 avril 2024, les citoyens équatoriens auront sur leur bulletin de vote onze questions. L'une d'elles implique de modifier la Constitution pour permettre à l'armée d'appuyer la police dans la guerre contre les gangs. Une autre ouvrirait la voie à l'extradition d'Équatoriens liés au crime organisé. Pour Pamela Torres, doctorante à l'Institut des Hautes Études d'Amérique latine, « malgré ses faiblesses, le président Noboa jouit d'une certaine popularité. Il est au pouvoir pour un mandat d'un an et demi et en 2025, il compte se présenter à nouveau », rappelle la chercheuse équatorienne. Le président espère donc se renforcer avec l'issue de ce référendum. Mais même si le oui l'emportait, cela ne résoudrait pas les problèmes structurels du pays, comme par exemple, l'impunité très élevée qui trouve sa source dans les dysfonctionnements du système judiciaire. Les douze jurés du procès de Donald Trump ont été désignésIls décideront de son sort dans l'affaire de paiements dissimulés à l'actrice porno Stormy Daniels. Ce premier procès au pénal visant un ancien président est largement médiatisé. Le juge en charge de l'affaire a d'ailleurs demandé aux médias de ne pas diffuser d'informations sur ces jurés, de simples civils. Une requête qui a poussé le Washington Post à se poser la question : « Certains journalistes pourraient-ils mettre en danger les jurés ? ». Le juge en charge de l'affaire craint que la couverture médiatique intense du procès ne les expose au harcèlement. Plusieurs médias, dont le Washington Post, avaient publié des détails sur la profession de certains jurés, mais le journal a depuis décidé de retirer ces informations. Ce qui n'est pas le cas de tous. Sur la chaîne de télé Fox News, un animateur a ciblé une jurée, la qualifiant de « problème » pour Donald Trump, il a révélé son métier et les médias qu'elle consomme. Elle s'est depuis retirée du procès. La fameuse cinquième chanson de Taylor SwiftLa chanteuse américaine sort aujourd'hui son 11è opus : The Tortured Poets Department, pour le plus grand bonheur des Swifties, sa communauté de fans. Mais l'une des chansons de l'album était plus attendue que les autres, pointe le Washington Post. Il s'agit de la cinquième piste, et son rang est important. Le journal américain rapporte une théorie des fans, selon laquelle dans tous les albums de Taylor Swift, la piste n° 5 serait « sa chanson la plus personnelle et la plus lourde de sens ».La chanteuse elle-même a fini par adhérer à la théorie. Le Washington Post relaie une déclaration qu'a faite Taylor Swift sur le réseau social Instagram. « La cinquième chanson est une tradition qui a commencé avec vous, déclare-t-elle à ses fans, je n'avais pas réalisé que je faisais ça. Mais parce que vous l'avez remarqué, j'ai commencé à mettre des chansons plus émotionnelles en n° 5. » Le média a même intégré à son article une playlist qui regroupe toutes les cinquièmes chansons de Taylor Swift, si vous ne les avez pas encore écoutées.

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Haïti : le secteur de la santé, victime collatérale de l'insécurité

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Play Episode Listen Later Apr 18, 2024 30:00


La crise sécuritaire que traverse le pays a des répercussions sur le fonctionnement des hôpitaux. Durement affectées dans la capitale, les structures de santé manquent aussi de tout dans les zones plus calmes, comme à Cap-Haïtien, où se trouvent nos envoyés spéciaux. Vincent Souriau et Boris Vichith sont à l'Hôpital universitaire Justinien de Cap-Haïtien, qui fonctionne en service minimum. Ici, il faut soigner sans médicaments et sans matériel adapté. Déjà, avant la crise sécuritaire, l'hôpital fonctionnait à flux tendu. Désormais, les troubles qui rythment la vie à Port-au-Prince se répercutent directement dans cette structure. Le nombre de consultations augmente, assorti à la crainte des patients de voir les coûts des prises en charge s'envoler aussi. Le secteur privé haïtien demande un déploiement rapide de la mission multinationale d'appui à la sécuritéCette mission multinationale, attendue depuis des mois, est toujours suspendue par le Kenya, qui doit en prendre la tête. Mais les appels pour qu'elle soit enfin déployée se font de plus en plus pressants. Le Bénin, par la déclaration de son directeur des renseignements, récemment nommé au poste d'envoyé spécial en Haïti, confirme qu'il enverra 2 000 militaires béninois pour soutenir la police haïtienne face à la violence des gangs. Les principales associations patronales, dans une correspondance en date du 15 avril 2024 adressée au président du Kenya, William Ruto, ont indiqué qu'elles espèrent le déploiement des forces du Kenya dans « un délai relativement court ». On en parle avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Plus de sans-abris aux États-Unis et moins d'hébergements disponiblesLa Cour suprême américaine doit se pencher ce mois-ci sur une affaire qui pourrait modifier le statut des sans-abris : une audience aura lieu dans quelques jours et pourrait criminaliser le fait de dormir dans la rue. L'enjeu est important, car le nombre de personnes sans domicile a atteint un record en  2023 : plus de 653 000 personnes dorment la rue aux États-Unis, dont 40% ne bénéficient même pas d'un hébergement d'urgence. Cela faisait près de 15 ans que les sans-abri n'avaient pas été aussi nombreux, et plusieurs grandes villes ferment les centres d'accueil d'urgence. À la Une du journal la 1ère La lutte contre la délinquance, au centre d'une visite express du ministre de l'Intérieur en Guadeloupe.

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Les membres du Conseil de transition haïtien enfin nommés

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 17, 2024 30:00


La presse haïtienne se fait aujourd'hui l'écho des longues heures de confusion autour de la formation du Conseil présidentiel de transition et d'un pas enfin franchi hier (16 avril 2024) : ses membres ont enfin été désignés. Neuf noms publiés au Journal Officiel, ce qui doit en théorie accélérer la sortie du gouvernement d'Ariel Henry. L'arrêté portant les neuf noms a été publié sur le compte X de la Primature. Il s'agit des personnes désignées par sept groupes et partis politiques représentatifs et le secteur privé, ainsi que deux observateurs sans droit de vote.Ils doivent désigner un Premier ministre « rapidement » pour prendre la place d'Ariel Henry qui devra alors démissionner. Trois paragraphes contenus dans l'arrêté publié hier posent question aussi : on y lit que les personnalités nommées devront encore fournir des documents prouvant qu'elles sont éligibles selon la Constitution et à défaut, démissionner. Une étape a été franchie hier soir donc, mais il faudra une bonne dose de compromis entre les parties prenantes, pour que ces quelques lignes ne menacent pas le fragile édifice.Pendant ce temps, à Cap-Haïtien, dans le nord du pays, où se trouvent nos envoyés spéciaux Vincent Souriau et Boris Vichith, on est relativement épargné par les violences mais les autorités font tout pour éviter une contagion.  Les États-Unis vont-ils accentuer la pression sur le Venezuela ?L'allègement des sanctions en vigueur depuis cinq ans prend fin ce jeudi (18 avril 2024). Washington risque de revenir à un régime plus strict si le président Nicolas Maduro ne tient pas ses engagements pour des élections libres et équitables cette année. Contrairement à ce qui avait été décidé lors des Accords de la Barbade entre le régime et l'opposition, le gouvernement empêche l'opposition de choisir son candidat. Fin janvier, les États-Unis ont réactivé leurs sanctions sur le secteur de l'or, et menace d'en faire de même pour le pétrole et le gaz. Selon l'agence de presse Reuters, l'administration Biden discutait encore il y a deux jours de l'étendue des sanctions qui pourraient être remises en place.Le gouvernement a appris à contourner ses sanctions pour survivre mais elles affectent le secteur privé et agissent comme un repoussoir pour les potentiels investisseurs, explique l'économiste vénézuélien Luis Oliveros. Rupture du dialogue pour une dissidence des FARC en ColombieLa principale dissidence des FARC, dite « l'État-major central » quitte les négociations de paix en cours depuis six mois. Les divisions se font jour entre les partisans et les adversaires du dialogue. Jorge Mantilla, spécialiste des conflits armés, décrypte au micro de Melissa Barra de la rédaction espagnole de RFI les conséquences de cette rupture pour le processus de paix.Le voisin équatorien subit les conséquences de la sécheresse des lacs et rivières en Colombie, dont provient une partie de son électricité. Le président Daniel Noboa a déclaré l'état d'urgence électrique et demandé la démission de sa ministre de l'Énergie. Les délestages vont se multiplier pour les habitants, nous raconte Lucile Gimberg du service Environnement de RFI.Dans le Journal la Première, présenté par Tiziana Marone, on retourne en Guyane, où les autorités ont découvert vendredi dernier (12 avril 2024) 303 kilos de cocaïne à l'aéroport de Cayenne. Les détails de cette saisie avec Laurent Marot de Guyane La Première. Morceau musical : Extrait de la compilation « Haiti goes latin » du groupe Caribbean Sextet.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : l'incertitude politique côtoie l'espoir de sortir du chaos

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 30:00


L'incertitude et la confusion dominent encore la scène politique en Haïti, nous raconte notre confrère Gotson Pierre. Le sort du Conseil présidentiel de transition fait l'objet de controverse avec le gouvernement d'Ariel Henry. Un arrêté de nomination de ses membres a été publié lundi sur les réseaux sociaux, suscitant un démenti de l'équipe sortante.  Mais même pour l'ancien président de la Chambre des députés [et membre de la coalition gouvernementale] Jean-Tholbert Alexis, ce texte est officiel et « on ne peut plus reculer ». « Comment le gouvernement compte-t-il s'en sortir ? C'est ce qu'on verra peut-être dans les prochaines heures », estime le directeur de l'agence Alterpresse. Pendant ce temps, « l'insécurité gagne aussi la mer », titre le Nouvelliste. Ce qui est devenue depuis des mois une alternative aux dangers du transport routier, est désormais aussi une aubaine pour les bandits armés. « Les incidents [en mer] ont augmenté de manière considérable », confirment des sources portuaires au journal. Dernier exemple en date, le 4 avril dernier, avec le Magalie, un navire cargo chargé de riz, détourné par les gangs, et finalement récupéré. Là encore, explique le Nouvelliste, les moyens manquent pour une surveillance continue des côtes. Et les trafiquants de toutes sortes en profitent.À Cap-Haïtien, le maire-adjoint s'est donné une mission, un rêve : faire briller sa ville, la deuxième du pays, malgré le chaos alentour. Un reportage de Vincent Souriau et Boris Vichith.Saint-Laurent-du-Maroni bloquéeEn Guyane, des tensions entre habitants et forces de gendarmerie ont eu lieu ce mardi matin à Saint-Laurent-du-Maroni après une réunion hier sur l'insécurité, nous explique Tiziana Marone d'Outre-Mer la Première. Un collectif d'habitants insatisfaits des mesures annoncées a décidé de bloquer les entrées de la ville située à la frontière avec le Suriname sur le fleuve Maroni. Ils sont au micro d'Eric Léon.L'aide américaine à l'Ukraine, bientôt débloquée ?Après des mois de paralysie au Congrès, l'aide américaine à l'Ukraine pourrait être débloquée. C'est en tout cas ce que pense le « speaker » de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, qui espère qu'un texte sera soumis dès ce mardi soir à ses collègues. Lundi, il dévoilait les grandes lignes de son plan aux membres de son camp politique : il s'agit de présenter quatre projets de loi distincts pour l'aide à l'Ukraine, à Israël, à Taïwan et d'autres priorités de sécurité nationale. « Selon lui, tous peuvent être votés cette semaine », rapporte le quotidien The Hill. Mais rien n'indique que le vote sera acquis, les divisions étant encore vives parmi les Conservateurs. Ce projet, c'est même « un défi à son camp » selon le Washington Post. « Il risque d'irriter bon nombre de ses membres avec un plan alambiqué visant à apaiser ses détracteurs de droite, tout en donnant aux faucons de la sécurité nationale une chance de faire avancer des milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, à Israël et à Taïwan », développe le quotidien de la capitale.Au Chili, notre correspondante Naïla Derroisné est allée voir comment le président de gauche Gabriel Boric cherche à faire de son pays un leader de la transition vers les énergies renouvelables. Reportage dans le nord du pays.Un journaliste arrêté pour tentative présumée d'assassinat sur Nicolas MaduroC'est l'émoi au Venezuela après l'arrestation d'un militant, accusé de tentative d'assassinat contre le président Nicolas Maduro. Le Ministère public reproche à Carlos Julio Rojas d'être l'instigateur et « l'opérateur logistique » de l'opération. Cette opération présumée avait déjà donné lieu à l'arrestation avant cela de deux membres de « Vente Venezuela », le parti politique de l'opposante Maria Corina Machado. Le parti a dénoncé l'arrestation du journaliste et militant, « appréhendé près de chez lui par deux hommes à bord d'un véhicule gris sans plaque d'immatriculation », d'après le SNTP, le principal syndicat des journalistes vénézuéliens, cité dans Tal Cual Digital.Rojas était connu pour son activisme sur les réseaux sociaux, notamment lorsque la crise humanitaire faisait rage dans le pays et qu'il dénonçait à coup de vidéos le monopole qu'avaient certains groupes proches du pouvoir sur les biens devenus inaccessibles aux vénézuéliens moyens. C'est la troisième fois que le journaliste est appréhendé par les autorités, rappelle le média indépendant Efecto Cocuyo. Tenu au secret pendant plus de trois jours, il avait finalement été présenté devant un tribunal militaire, avant de passer plus d'un mois dans la prison militaire de Ramo Verde, la même enceinte où étaient détenus d'autres prisonniers politiques, rappelle Efecto Cocuyo. Depuis le début de l'année, au moins neuf personnes ont été incarcérées dans le pays pour avoir publié des messages sur les réseaux sociaux qui incommodent le pouvoir en place, souligne encore le média indépendant.Morceau musical : « Kingston Town », de UB40 (1990)

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : le quotidien de Cap-Haïtien raconté par nos envoyés spéciaux

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 15, 2024 30:00


Nos envoyés spéciaux Vincent Souriau et Boris Vichith sont à Cap-Haïtien. Cette ville du nord d'Haïti où se trouve le seul l'aéroport encore en fonction du pays. Ils ont rencontré des Haïtiens résignés à quitter leur pays pour fuir la violence des gangs. Tristes de quitter leur pays, mais plus le choix : trop de violence, trop de turbulences, plus d'avenir à court terme en Haïti, pour ceux rencontrés par nos envoyés spéciaux à Cap-Haïtien. Il faut partir, il y a une forme de résignation. Dans l'ensemble, ce sont des familles aisées, qui ont les moyens de s'offrir un billet d'avion, qui ont des attaches sur le sol américain, et qui ont la chance d'aller chercher une vie meilleure à Miami ou à New York parce qu'Haïti leur est devenue invivable. Néanmoins, à Cap-Haïtien, pas de trace visible de la dégradation sécuritaire qui touche la capitale. On peut déambuler en ville sans problème, se rendre dans les commerces… Jusqu'ici, la vie suit son cours plus ou moins normalement. Mais la cherté de la vie et la crise économique pèsent : les prix qui montent, le carburant, les denrées alimentaires de base, les transports en commun. Colère des membres du conseil présidentiel de transitionVendredi 12 avril 2024, le conseil présidentiel de transition a été officiellement créé via un décret publié par le conseil des ministres, et paru dans Le Moniteur, le journal officiel d'Haïti. Mais ses neuf membres contestent le décret, « un véritable coup de tonnerre », peut-on lire dans Gazette Haïti. Les membres du conseil présidentiel de transition se disent « profondément choqués », selon le journal. Dans un communiqué, ils accusent le gouvernement haïtien démissionnaire d'avoir apporté « des modifications majeures » au décret et contestent donc sa validité, rapporte le Nouvelliste.Selon les neufs membres du conseil présidentiel, ces modifications dénaturent le projet. Ils accusent Ariel Henry et ses ministres de n'avoir « pas respecté leurs engagements », souligne Gazette Haïti, et de n'avoir « pas publié ni même mentionné » l'accord prévoyant la création de ce conseil. Ils appellent donc le gouvernement « à se rétracter », titre le journal, et à publier le décret original qu'avait initialement proposé le conseil présidentiel de transition. Donald Trump face à la justice américaineUn procès inédit s'ouvre ce lundi 15 avril : celui de Donald Trump, le premier procès en pénal visant un ancien président des États-Unis. Accusé de manipulation financière, il aurait dissimulé des versements d'argent à une actrice pornographique, Stormy Daniels, pour qu'elle taise leur liaison. Pour notre invité Jérôme Viala-Gaudrefroy, chargé de cours à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye, Donald Trump va profiter de ce procès « pour changer le récit et se positionner en victime ». La stratégie de l'ancien président semble fonctionner, assure le chercheur, car « 30% des Américains croient en la théorie du complot selon laquelle Donald Trump s'est fait voler l'élection présidentielle de 2020 ». Alerte à la canicule dans plusieurs pays d'Amérique CentraleLa presse revient sur les chaleurs étouffantes de ces dernières semaines, dépassant dans certaines zones les 40°C, comme au Honduras. Selon la Prensa, si San Pedro, la capitale économique du pays, est généralement habituée aux températures élevées, « Ces temps-ci, peut-on lire dans le journal, la ville est comparable non pas aux portes de l'enfer, mais à ses chaudières. » La Prensa associe ces températures extrêmes à la déforestation. « Ou nous décidons de protéger nos forêts, ou nous nous dirigeons tout droit vers les chaudières du diable », écrit la Prensa en filant sa métaphore.Au Nicaragua, depuis le début de l'année, « presque 300 000 hectares de forêts sont partis en fumée dans le pays », s'inquiète La Prensa.La majorité des incendies se déclarent au nord du pays, selon le journal, et ils n'épargnent pas les zones protégées où vivent de nombreuses communautés indigènes. Selon nos confrères, ils sont provoqués par la technique du brûlis, qui consiste à défricher le sol par le feu, mais « cette technique ne fait pas partie de la culture indigène. Ces feux sont donc la preuve de l'avancée du grignotage dans les territoires indigènes protégés », alerte La Prensa. Le journal de la 1èreEn Guadeloupe, après plus d'une décennie d'arrêt, le chantier de réhabilitation du « Centre des arts et de la culture » à Pointe-à-Pitre va enfin redémarrer.

Koze Kilti
Premier Salon du livre et des arts du grand nord d'Haïti

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Jan 27, 2024 30:00


L'Observatoire Patrimoine organise du 26 au 28 janvier 2024, principalement au Cap-Haïtien, le premier Salon du livre et des arts du grand nord d'Haïti. Cette première édition organisée autour du thème « Cap sur les voix du grand nord d'Haïti » offre une programmation diversifiée avec entre autres des expositions, des conférences, etc.   Invité : Iléus Papillon, poète et président du Salon du livre et des arts du grand nord d'Haïti.  Programmation musicale :  Daniel Larivière (Tropicana D'Haïti) – Les gens du Nord.

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump tente le KO dans le New Hampshire

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 23, 2024 19:30


L'ancien président américain espère une victoire aussi large dans le New Hampshire, ce mardi 23 janvier 2024, que lors de la première primaire républicaine, la semaine dernière en Iowa. Le retrait dimanche de Ron DeSantis devrait lui faciliter la tâche. Le dernier obstacle reste Nikki Haley, loin derrière dans les sondages mais qui espère se maintenir dans la course. « Les électeurs méritent de décider si nous recommençons avec Trump et Biden ou si nous empruntons un autre chemin conservateur », martèle la candidate, ancienne ambassadrice des États-Unis à l'ONU. Nikky Haley mise sur les indépendants pour améliorer son score de la semaine dernière, car dans le New Hampshire, les nombreux indépendants sont autorisés à voter pour la primaire républicaine. Cela ne suffira sans doute pas à faire de l'ombre à Donald Trump, qui a récemment obtenu de nouveaux soutiens et qui multiplie les attaques virulentes contre sa rivale, jugée ni assez dure ni assez intelligente ni assez respectée.L'ancien député Chozel Chancy arrêté en HaïtiL'ex-président de la Chambre des députés a été arrêté juste après une nouvelle audition par Al Duniel Dimanche, qui instruit une affaire de corruption concernant le détournement de matériel du Centre national d'équipements (CNE), écrit Alterpresse. Il fait partie d'une trentaine de personnalités dont d'anciens Premier ministre et ministres convoqués début janvier 2024. Dès l'annonce de son arrestation, des tensions se sont fait sentir dans sa ville d'origine à Ennery dans l'Artibonite, elles ont entraîné la fermeture de la nationale 1 et l'immobilisation de véhicules entre Gonaïves et Cap-Haïtien, rapporte le média Rezo Nodwes.Le journal de la 1ère Arrestation d'un homme à sa descente d'avion en Chine, soupçonné d'être l'auteur du triple meurtre de Cayenne, en Guyane. 

Koze Kilti
Port-au-Prince, le retour du jazz

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Jan 20, 2024 30:00


Le festival international de Jazz de Port-au-Prince (PAPJAZZ), après une édition spéciale au Cap-Haïtien l'année dernière, est de retour à Port-au-Prince cette année pour sa 17è édition. C'est une édition qui s'annonce grandiose, comme chaque année d'ailleurs, avec des artistes de renom venus de la France, du Cameroun, du Cuba, du Mexique, etc. L'événement est programmé du 25 au 28 janvier dans la capitale haïtienne.  Invité : Joël Widmaier.  Programmation musicale :  - Richard Bona – Bilongo (live acoustic)  - Beethovas Obas – Bon bagay  - Gwolobo & Kabysh – Gwolobo. 

Koze Kilti
« Black is beautiful » de Jo-J et Festi-Graffiti

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Nov 18, 2023 30:00


La jeune artiste Johana Joseph, alias Jo-J, vient de sortir son premier projet, un EP de sept titres publiés en octobre 2023, et titré Black is Beautiful. C'est un opus qui parle d'amour. Un amour qui, parfois, va au-delà des frontières de l'érotisme. Pour sa 7è édition, cette année, Festi-Graffiti, un festival de street art en Haïti, propose OkapStreetArtLab, dans l'objectif, entre autres, de valoriser les potentiels artistiques et historiques de la ville du Cap-Haïtien. L'événement se déroulera, du 25 au 30 novembre 2023, dans la deuxième ville du pays. Invité : Jean Widler Pierresaint, secrétaire général du Collectif pour la Promotion des Arts Urbains et de l'Art Contemporain.Programmation musicale :  - Jo-J – Black is beautiful  - Jo-J – Best part  - Jo-J – Mwen ap la.

Koze Kilti
Livres au féminin et Okay ap li

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Jun 24, 2023 30:00


L'Organisation pour l'émancipation des femmes à travers l'éducation (OEFE) revient cette année avec la deuxième édition du festival Livres au féminin qui se déroule les 28, 29 et 30 juin 2023 dans la ville du Cap-Haïtien. L'écrivaine Evelyne Trouillot est l'invitée d'honneur de cette 2è édition du festival. D'un autre côté, Ripie production et l'Université publique du Sud organisent, les 29, 30 juin et 1er juillet 2023, dans la ville des Cayes, la première édition du festival Okay ap li autour de Jacques Roumain. Invités :  - Rodeline Doly, coordonnatrice de l'Organisation pour l'émancipation des femmes à travers l'éducation (OEFE) - Richardson Pierre, coordonnateur de Ripie Production.  Programmation musicale :  - James Germain – Wongòl  - Moonlight Benjamin – Bafon.

UBC News World
Cap-Haitien Hotel: Family-Friendly Lodging With 24/7 Room Service & Car Rental

UBC News World

Play Episode Listen Later May 15, 2023 2:19


Residence Royal Hotel (+509-2230-1316) is a premium hotel located right in the heart of Cap-Haitien. Experience Caribbean culture, delicious local cuisine, and high-quality room service in 5-star rooms designed within a dreamy location. Book your rooms today at https://www.residenceroyalehotel.com/ Residence Royale Hotel 240, Rue 29-B Prolongeée, Carénage, Cap-Haïtien, Nord Department 00000, Haiti Website https://www.residenceroyalehotel.com/ Phone +509-34-45-4545 Email prc.pressagency@gmail.com

Policy and Rights
International Day to End Impunity for Crimes against Journalists final

Policy and Rights

Play Episode Listen Later Nov 3, 2022 41:14


**International Day to End Impunity for Crimes against JournalistsToday is the Day to end impunity for crimes against journalists. In his message to mark the Day, the Secretary-General reminds us that a free press is vital to a functioning democracy, to expose wrongdoing, to navigate our complex world, and to advance the Sustainable Development Goals (SDGs).As we mark the tenth anniversary of the UN Plan of Action on the Safety of Journalists, the Secretary-General calls on governments and the international community to take the necessary steps to protect our journalists, to end a common culture of impunity and to enable journalists to do their essential work.And a quick note to add that UNESCO's (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) report on the safety of journalists is out on the agency's website.Okay. Once more with feeling. Right? What? Yeah. I'll do the first one last… because… all right. Somebody clearly joined us.**Black Sea Grain InitiativeYou saw a bit earlier today we issued a statement in which the Secretary-General warmly welcomes the announcement from the Russian Federation on its resumed participation in the implementation of the Black Sea Grain Initiative to facilitate the safe navigation for exports of grain, foodstuffs and fertilizer from Ukraine. He is grateful for the diplomatic efforts of Türkiye and thanks the UN Coordinator, Amir Abdulla, and his team for their work in keeping this vital food supply line open.The Secretary-General continues his engagement with all actors towards the renewal and full implementation of the Initiative, and he also remains committed to removing the remaining obstacles to the exports of Russian food and fertilizer.**Secretary-General's TravelSpeaking of the Secretary-General, he is, as we speak — hopefully — in the air on his way to New York, and we expect him back later this afternoon.As you know, he was in Algiers yesterday, where he addressed the opening session of the League of Arab States summit. In his remarks he said he looks forward to continuing our work together with the League of Arab States to address the challenges across the region and to advance peace, sustainable development, and human rights. Turning to the issue of climate, the Secretary-General said that COP27 (twenty-seventh Conference of Parties) in Sharm el-Sheikh will be another vital opportunity for restoring trust between developed and developing countries. His remarks are online and shared with you.**Democratic Republic of the CongoQuick update from the Democratic Republic of the Congo, where, as we mentioned before, renewed fighting between the Congolese army and the M23 armed group has forced thousands to flee their homes in Rutshuru Territory in North Kivu.Many of those displaced have been living in schools, hospitals, churches, and other sites, although the majority are living with host families.Despite severe access constraints, humanitarian workers have started helping displaced people in Nyiragongo territory, providing them with water and health care. Our partners were also able to distribute food to some 50,000 people.More than 180 unaccompanied children have been identified and assisted by child protection workers, while some 2,000 others are receiving psychological support.The needs still exceed present capacities, especially in the south of Kayna health zone in Lubero territory, which was already home to some 50,000 displaced people.The most urgent needs include water, hygiene and sanitation, as well as essential household items, shelter, food, health care and protection.For its part, the peacekeeping mission in the country [United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO)] continues to protect civilians and to work alongside the Congolese army to deter the M23 and other armed groups in the eastern part of the country.To do so, the Mission is maintaining multiple positions, where possible, in the zone of hostilities.Following consultations with national partners, the Mission withdrew peacekeepers from its base in Rumangabo, in North Kivu province, an area where the Congolese army is no longer present.Sadly, we have to report an incident against peacekeepers that took place yesterday. A crowd of people threw stones at a peacekeeping convoy, which was at an army checkpoint near a site for displaced people about 8 kilometres north of Goma. Two peacekeepers were injured and [at least] one Mission vehicle was set on fire. Peacekeepers fired warning shots to ensure safe passage of the convoy. Our colleagues note that this type of violence and destruction of equipment limits the Mission's capacity to carry out its mandate to protect civilians and support the delivery of humanitarian assistance to vulnerable communities.**Central African RepublicJust north of the [Democratic Republic of the Congo] in the Central African Republic, you saw that last night the Secretary-General welcomed the completion of the first trial of the Special Criminal Court in the Central African Republic.The UN mission in that country [United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA)] reports to us it's continuing efforts in support of national authorities to protect the population around the country. Over the past week, military peacekeepers conducted over 1,600 patrols, nearly 20 per cent more than the previous week. This included Operation Zangba, on the border with the Democratic Republic of the Congo, that has now covered more than 280 kilometres over one month and is showing results.This week, the peacekeeping Mission repelled armed groups in Gbada in Basse-Kotto prefecture, seizing weapons and materiel. The operation is accompanied by the repairing of roads and bridges, as well as community engagement activities to improve ties with the population and better understand their problems.Meanwhile, in Bangui, peacekeepers are continuing to patrol, providing convoy escorts to help secure the capital and its periphery. Peacekeepers also conducted medical camps this week in Bangui among other places and distributed 47,000 litres of drinking water benefiting 1,500 people.**HaitiMoving on to Haiti: Our human rights colleagues say that at least 243 civilians were killed and another 198 injured in September and October.Regarding cholera, the data collected by authorities shows a continued increase in the number of suspected cholera cases, with close to 3,400 cases recorded as of yesterday. The Pan American Health Organization (PAHO) continues to provide technical assistance to the Ministry of Health, while procuring medical supplies and equipment, including 300 additional beds to increase the capacity of the 15 currently functioning cholera treatment centres.In October, UNICEF (United Nations Children's Fund) and the national water distribution authority distributed over 331,000 litres of safe drinking water at a site for displaced people. UNICEF and their partners have also reached over 11,500 households in Cité Soleil with cholera prevention communication. Our humanitarian and health partners also provided health care to 600 people, including 400 children across Cité Soleil.In the past few days, our colleagues at the World Food Programme (WFP) carried out special food distributions in Cité Soleil, as well as in Cap-Haïtien and in Maissade in different departments. They reached close to 22,000 people, which is nearly double the total number of people reached since the fuel crisis began mid-September.Finally, during the past week, the International Organization for Migration (IOM) provided 29,000 non-food items to health partners working in cholera treatment centres.**LebanonJust a note from Lebanon, the International Support Group for Lebanon, which includes the United Nations, issued a statement today that notes with concern the continued lack of cooperation among Lebanese political actors that has precipitated a presidential vacuum. That vacuum comes at a time when Lebanon most requires quick and decisive action to address its dire economic, financial and [humanitarian] crises.More than ever, the Support Group says, Lebanon needs fully functioning State institutions that can pursue comprehensive reforms with a strategic vision that generates substantive change for the public good.It calls on the Members of Parliament to elect, without delay, a new President of the Republic who will unite the Lebanese people in the national interest.**Ban Ki-moonCouple of notes to share with you. Tomorrow, there will be an event at 3:15 p.m. in the Dag Hammarskjöld Library. It will be done in partnership with City College of New York, and it is to launch the selected papers of former Secretary-General Ban Ki-moon.The collection of selected papers now available online provide a previously unseen look into the work and thoughts of our previous Secretary-General during his 10 years in office. Mr. Ban will be there in person at 3:15 p.m. and he'll be joined by the Deputy Secretary-General; Amina Mohammed will be there to open the event.**JournalistsToday is the International Day to End Impunity for Crimes Against Journalists. The Secretary General reminds us, that a free press is vital to functioning democracy to expose wrongdoing, navigate our complex world and to advance the Sustainable Development Goals.**Guided ToursLastly, big shoutout to our friends the tour guides today who are all in their own way spokespeople for this Organization. They celebrated the seventieth anniversary of the Guided Tours operations, the same day that the doors of the UN Headquarters in New York City were opened to the public in 1952.To mark the occasion, an exhibit on the history and role of the tour guides as “Ambassadors to the Public” is on view in the UN Visitors Lobby. The UN Postal Admini

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: la colère redouble après la demande d'intervention étrangère

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 11, 2022 19:30


Des milliers de manifestants ont encore défilé lundi 10 octobre dans plusieurs villes du pays pour réclamer le départ d'Ariel Henry. Le Premier ministre que beaucoup considèrent comme illégitime pour demander une demande d'intervention militaire étrangère. Les manifestations antigouvernementales se poursuivent en Haïti : aux Gonaïves, et Cap Haïtien dans le nord, mais aussi dans la capitale et ses communes alentour comme Carrefour ou Cité Soleil. Des rassemblements émaillés de troubles, faisant des victimes et occasionnant des pillages. La colère des manifestants a redoublé depuis la demande par le gouvernement la semaine dernière d'une intervention militaire étrangère, beaucoup de ces protestataires considérant Ariel Henry illégitime pour effectuer une telle demande. Cela constituerait même un acte criminel et une trahison selon plusieurs organisations comme nous l'explique Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse. Glissement de terrain au Venezuela : 36 morts et peu de chances de retrouver des survivants L'espoir s'amenuise au Venezuela où les équipes de secours  sont pessimistes concernant les chances de retrouver des survivants parmi les 56 personnes portées disparues dans une coulée de boue qui a fait au moins 36 morts à Las Tejerias, une petite ville du centre-nord du pays. Le Venezuela fait face à des précipitations exceptionnelles depuis le mois de septembre. Les pluies diluviennes ces derniers jours ont provoqué le débordement de ruisseaux et des glissements de terrain. Le président Nicolas Maduro s'est rendu sur place. Il a promis de de reconstruire tous les commerces et maisons détruits. Le Chili, mauvais élève en matière de stéréotypes de genre Ce 11 octobre c'est la journée internationale des filles. Et selon l'ONU, le pourcentage de jeunes femmes parmi les diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques est encore inférieur à 15 % dans plus de deux tiers des pays dans le monde. En Amérique Latine, le Chili se situe légèrement au-dessus de cette moyenne mais de peu : en ce qui concerne ces filières, seulement 1 fois sur 4 la personne diplômée est une femme. Ce qui positionne le pays tout en bas du classement de l'OCDE. Même si le mouvement féministe chilien revendique une éducation non sexiste, les stéréotypes de genre persistent et en général les filles s'orientent vers les métiers de la santé ou de l'enseignement plutôt que les cursus scientifiques. Reportage de Naïla Derroisné. À la Une du Journal de la 1ère  Deux nouvelles compagnies aériennes vont bientôt prendre leur envol dans le ciel caribéen.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: «l'insécurité est telle que les gens ne dorment plus»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 19:30


Des centaines d'Haïtiens sont sortis manifester dans les rues, dans la nuit du 6 au 7 octobre 2022, pour exprimer leur joie. Une fausse information faisait état de la démission du Premier ministre par intérim Ariel Henry. La Primature a démenti, mais ces scènes de liesse traduisent l'état de fébrilité dans lequel se trouvent les Haïtiens. En Haïti, une fausse nouvelle a entraîné des manifestations de joie en pleine nuit dans plusieurs villes, comme Port-au-Prince, Cap Haïtien ou encore Les Gonaïves. D'après cette rumeur, le Premier ministre Ariel Henry avait démissionné de ses fonctions. La Primature a ensuite démenti, dans un court communiqué. Pour Jean-Marie Théodat, spécialiste d'Haïti, ces scènes de liesse montrent que « la population est sur le qui-vive. L'insécurité est telle, le niveau d'angoisse et l'obsession d'être attaqué en pleine nuit par des bandits est tel que les gens ne dorment plus ». Pour lui, c'est le signe « que les gens sont dans l'insécurité et que le départ d'Ariel Henry est souhaité par tout le monde ». Le Premier ministre est arrivé au pouvoir après l'assassinat du président Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021, en pleine crise politique et institutionnelle. Depuis plusieurs semaines, des manifestations quotidiennes réclament le départ d'Ariel Henry. Ils lui reprochent d'avoir augmenté le prix du carburant et de ne rien faire contre l'insécurité grandissante et la mainmise des gangs dans le pays. Le terminal pétrolier de Varreux, par exemple, est bloqué par des hommes armés, empêchant toute livraison de carburant ; cela paralyse de nombreuses activités dans le pays, notamment le bon fonctionnement des hôpitaux ou alors la livraison d'eau potable. Mercredi 5 octobre 2022, Ariel Henry a demandé de l'aide à la Communauté internationale. Toutefois, pour Jean-Marie Théodat, « Ariel Henry n'a pas la légitimité constitutionnelle pour engager le pays dans la voie d'une occupation étrangère, ce serait un double parjure de sa part, après avoir pris le pouvoir ».   Argentine : un mort après des incidents en marge d'un match de football Des affrontements ont éclaté, jeudi 6 octobre 2022, à l'extérieur d'un stade à La Plata, à 50 kilomètres environ de la capitale Buenos Aires. Un supporteur du club local est mort dans ces heurts, il était âgé de 57 ans. La police a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène pour disperser des supporters qui tentaient d'entrer dans le stade, déjà complet. Selon l'Agence de prévention des violences dans le sport, 10 000 personnes autour du stade essayaient d'entrer dans l'enceinte, certains étaient munis de billets, d'autres non. Les effets du gaz lacrymogène tirés par la police ont eu des effets à l'intérieur du stade, où le match a été interrompu au bout de quelques minutes.   Midterms aux États-Unis : Donald Trump joue son avenir politique Le 8 novembre 2022, les électeurs américains votent pour renouveler une partie du Parlement, à l'occasion des élections de mi-mandat, deux ans après l'élection du démocrate Joe Biden. Le scrutin ressemble à un vote de confiance pour l'ancien président, le républicain Donald Trump. « Si les Républicains gagnent, Donald Trump apparaîtra en pole position pour l'élection de 2024. S'ils ont un score décevant, cela pourrait amener une remise en cause de l'emprise de Trump sur le parti », explique l'historien Corentin Sellin, qui rappelle les ennuis judiciaires de l'ancien président. Ce dernier garde une forte influence sur le parti et a lui-même imposé certains candidats dans la campagne.  Et à la Une du Journal de la 1ère  Arrivé hier (6 octobre 2022) en Martinique, le ministre de l'Éducation nationale Pap N'Diaye a entamé sa visite de trois jours dans une école de Fort-de-France…

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: la rentrée des classes impossible

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 19:30


Pas de signes d'essoufflement. Les manifestations anti-gouvernementales pour réclamer la démission du Premier ministre Ariel Henry se poursuivent à travers le pays. La rentrée scolaire, déjà repoussée, qui aurait dû avoir lieu hier (3 octobre 2022) a été un échec. Alors que le ministère de l'Éducation nationale avait annoncé la réouverture des classes pour ce lundi 3 octobre 2022, les portes des établissements scolaires publics et privés sont restées fermées dans la capitale Port-au- Prince et de nombreuses autres communes du pays. Aucun élève n'a été remarqué dans les rues, comme le rapporte notre confrère de l'agence en ligne AlterPresse, Gotson Pierre. La crise actuelle, qui se matérialise notamment par une pénurie des carburants, empêche le transport scolaire. Hier encore (3 octobre), des milliers de personnes, de Cap Haïtien, à Jacmel, en passant par les Gonaïves, Port-au-Prince ou Les Cayes, ont manifesté pour réclamer le départ du chef de gouvernement Ariel Henry.   La droite reste au pouvoir au Québec Les Québécois ont largement réélu, lundi 3 octobre 2022, la coalition de droite au pouvoir depuis quatre ans. La Coalition Avenir Québec (CAQ), parti nationaliste hétéroclite emmené par le Premier ministre actuel François Legault, a réalisé un véritable raz-de-marée. Avec 41% des voix et 89 sièges, cette formation nationaliste fondée en 2011, a fait mieux qu'en 2018. Derrière, les autres partis étaient très largement distancés avec en seconde position le Parti libéral du Québec (PLQ, centre-gauche) qui a remporté 22 sièges, ce qui constitue les plus mauvais résultats pour la formation qui a dirigé le Québec, près de quinze années avant 2018. Mais, la carte des résultats montre une province fortement divisée entre Montréal, grande ville multiculturelle, et le reste du territoire. Le parti au pouvoir ne compte qu'un député sur le territoire de la métropole québécoise, bastion du parti libéral et de Québec solidaire (gauche).   Le fléau de l'obésité chez les jeunes Chiliens Alors que la pandémie de Covid est en recul et que les mesures sanitaires s'assouplissent, il existe une autre épidémie, silencieuse, mais tout aussi meurtrière, si ce n'est plus au Chili : l'obésité. 75 % des Chiliens âgés de plus de 15 ans sont en surpoids ou obèses. Et chez les enfants, 54 % souffrent de malnutrition par excès. Après le Mexique, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, le Chili est le quatrième pays au monde fortement concerné par ce problème et reflète une tendance qui est désormais mondiale. Les populations les plus touchées sont les catégories populaires avec de faibles revenus. À Santiago, la capitale, le reportage de Naïla Derroisné.   À la Une du Journal de la 1ère  En Martinique, le service a partiellement repris hier après-midi (3 octobre 2022) sur les deux lignes du « TCSP ».

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: la colère redouble, Ariel Henry poussé à la démission

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 29, 2022 19:30


Les manifestations contre l'augmentation des prix du carburant et la cherté de la vie se poursuivent et gagnent en intensité. Des milliers de personnes ont encore défilé, mercredi 28 septembre 2022, aux Gonaïves, à Cap Haïtien ou à Port-au-Prince. De nouveaux appels à manifester ont été lancés pour cette fin de semaine.  Le silence, et les cris de colère. Silence du Premier ministre Ariel Henry, qui ne réagit toujours pas à ceux qui le somment, dans les rues du pays depuis un mois et demi, à quitter son poste. Des manifestations qui ont redoublé depuis une quinzaine de jours et l'annonce par les autorités de la hausse des prix des carburants, une denrée essentielle en Haïti, devenue quasi-introuvable depuis que des gangs bloquent le principal terminal pétrolier du pays. Cette colère, elle s'est faite entendre encore ce mercredi 28 septembre 2022 dans la capitale Port-au-Prince, mais aussi aux Gonaïves où l'ancien chef rebelle des mouvements de 2004 contre l'ancien président Jean Bertrand Aristide, Wilfort Ferdinand dit Ti Will, était à la tête de la manifestation. Toujours dans le nord, à Cap Haïtien, les manifestants ont marché à l'initiative du parti Pitit Desalin, dont le chef a lui aussi demandé le départ du Premier ministre. Dans la capitale, les syndicats des transports routiers ont levé leur grève entamée en début de semaine mais appellent la population à manifester aujourd'hui et demain (29 et 30 septembre 2022) contre le gouvernement. Le jour d'après en Floride Ian, l'ouragan dévastateur, rétrogradé depuis en catégorie 1, a frappé de toute sa violence les régions côtières du sud-ouest de la Floride. Des zones pour la plupart plongées dans le noir ce jeudi matin (29 septembre 2022). Plus de 2 millions de foyers sont toujours privés d'électricité en Floride. Les images qui nous parviennent montrent des villes sous les eaux, aux allures de lacs, des voitures flottant au rythme du courant. Ian a provoqué des inondations catastrophiques. « Certaines de ces zones, Cape Coral, la ville de Fort Myers, ont été vraiment inondées et vraiment dévastées par cette tempête », a affirmé Ron DeSantis, le gouverneur de Floride qui vit là sans doute un moment décisif de sa carrière politique. Candidat à sa réélection le 8 novembre prochain lors des élections de mi-mandat, quasi pré-candidat à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2024, Ron DeSantis doit « gérer un sujet majeur avec cet ouragan », souligne notre invitée Ludivine Gilli, docteure en Histoire et directrice de l'Observatoire Amérique du Nord à la Fondation Jean Jaurès à Paris. « Sur le plan politique, les évènements de cette nature sont soit une opportunité politique soit un risque majeur pour les responsables au pouvoir », souligne-t-elle, rappelant que l'opinion publique en avait beaucoup voulu à l'ex-président George W. Bush en 2005 qui avait tardé à réagir après le passage de Katrina.   À la Une du Journal de la 1ère  De plus en plus de bateaux de pêche clandestins dans les eaux de la Guyane, c'est le cri d'alarme lancé hier (28 septembre 2022) par le Fonds Mondial pour la Nature.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: la rentrée des classes repoussée

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 1, 2022 19:30


Les classes resteront vides ce mois de septembre en Haïti. La rentrée est repoussée a début octobre en raison du contexte socio économico sécuritaire. Le ministre de l'Éducation a donné hier (31 août 2022) des précisions sur ce report alors que les manifestations contre le gouvernement se poursuivent. La colère ne retombe pas. Les manifestations contre la cherté de la vie, la pénurie du carburant et pour exiger la démission du Premier ministre Ariel Henry se poursuivent dans les régions. Comme c'était le cas la semaine dernière, les villes de Miragoâne, Petit Goâve, Jacmel, Cap-Haïtien, ont entamé une deuxième semaine consécutive de contestations. Des milliers de personnes ont notamment défilé encore mercredi 31 août au Cap, la deuxième ville, comme nous le rapporte Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Un contexte social et sécuritaire qui a poussé le gouvernement a repoussé la rentrée des classes. Elle devait avoir lieu lundi prochain. Ce sera finalement le 3 octobre. Interrogé par nos confrères de radio Vision 2000, Nesmy Manigat, le ministre de l'Éducation précise : « On sait que toutes les conditions ne seront pas réunies pour la rentrée, mais on espère faire tout ce qui est possible pour améliorer la situation. Car, on n'entend pas fixer une nouvelle date, le 3 octobre toutes les portes des établissements scolaires en Haïti seront ouvertes. » Le ministre qui insiste, « c'est un programme normal qui sera appliqué pendant l'année académique en dépit de ce report ». Donald Trump avait « probablement caché » des documents top secret chez lui C'est ce qu'affirme le département de la Justice. Des documents top secret saisis dans la résidence de Floride de l'ancien président américain, « probablement cachés » pour entraver l'enquête de la police fédérale le visant, selon un document du ministère. Cet acte de procédure explique de la manière la plus détaillée à ce jour les motifs ayant conduit la police fédérale américaine à perquisitionner de façon spectaculaire, le 8 août 2022, la résidence de l'ex-président républicain pour y récupérer des documents extrêmement confidentiels qu'il n'avait pas rendus après avoir quitté la Maison Blanche, malgré de multiples demandes. Mercredi soir (31 août 2022), Donald Trump a répondu en épinglant une procédure « injustifiée », étant donnée la « nature même des archives présidentielles ». ► À lire aussi la revue de presse des Amériques : À la Une: l'équipe de Donald Trump a peut-être caché des documents confidentiels Bolivie : le portable d'Evo Morales volé En Bolivie, un vol de téléphone portable fait la Une. Pas n'importe quel téléphone. Dimanche dernier (28 août 2022), c'est l'appareil de l'ancien président et actuel chef du parti de gouvernement qui a été subtilisé lors d'un événement public. Ce vol révèle les dissensions qui existent au sein du mouvement vers le socialisme, le parti au pouvoir, et laisse la place à toutes les rumeurs. C'est via Twitter que l'ex-président a dénoncé les faits publiquement, en cachant à peine sa suspicion envers l'actuel ministre de l'Intérieur : « Le vol de mon téléphone a eu lieu lors d'un événement en présence du ministre et de son équipe de sécurité. Nous ne voulons pas croire à une attaque organisée », a-t-il écrit. Et à la Une du Journal de la 1ère Un nouveau bateau pour la recherche littorale inauguré, hier, en Guyane. ► Écouter le Journal d'Outre-mer La 1ère

Koze Kilti
Kabysh, l'apôtre du « Rara-Tech » en Haïti

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Aug 27, 2022 30:00


Nous mettons fin à notre série d'émissions au Cap-Haïtien avec Kerven Lebrun, de son nom de scène Kabysh, un jeune artiste basé dans la deuxième ville du pays. Avec sa voix atypique, Kabysh veut promouvoir le « Rara-Tech », un mélange de sons traditionnels haïtiens et de musique électronique créé par Gardy Girault.  Il arpente les « lakou », sillonne les cérémonies vodou à la recherche de son inspiration. Kabysh fait de la musique pour raconter son histoire et celle de son peuple, pour narrer son quotidien et partager l'espoir. Chanteur et compositeur, Kabysh est le genre d'artiste imprégné par son art, il est habité par sa musique, dit-il.  Avec le DJ Manito Nation et d'autres artistes comme Joel Akoustik et Paul Beaubrun, il fusionne des sons traditionnels haïtiens avec de la musique house. De ce mélange de sonorités découle le « Rara-Tech », un style de musique électro-vodou dont Gardy Girault est le pionnier.  Kabysh a déjà plusieurs chansons qui tournent sur les plateformes de streaming, dont des reprises de Boukman Eksperyans et des collaborations avec d'autres artistes. Pour l'instant, il travaille sur son premier EP qui sortira très bientôt.  Programmation musicale : Kabysh – Ganga  Kabysh x Manito Nation & Joel Akoustik – Rasanble 

tech rara chanteur cap ha boukman eksperyans paul beaubrun
Koze Kilti
Pascal Apollon, la poésie comme refuge

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Aug 20, 2022 30:00


Notre série sur la ville du Cap-Haïtien se poursuit et dans cette émission, nous vous présentons Pascal Apollon. Il est poète, slameur et responsable de communication et des relations publiques de la Société du samedi soir, une association littéraire qui évolue dans la deuxième ville du pays.  Pascal Apollon est poète de la douleur. Il écrit pour dire ses peurs et dominer le monde. La poésie est, pour lui, un lieu où mettre la vie et ses déboires en pause, un refuge. Psychologue, Pascal croit qu'on peut utiliser la poésie comme thérapie car, dit-il, elle peut renforcer les capacités de défense de l'individu, mais aussi lui donner un lieu d'expression intime.  Déjà quatre livres publiés par Pascal Apollon : J'aurai peut-être dix-huit ans (2016), Tche wòb Valantin (2017), Grog, l'isolement (2018) et Le fou rire des lutins (2021).   Pascal est également opérateur culturel au Cap-Haïtien. Il est responsable de Communication et des Relations publiques de la Société du samedi soir, une association littéraire qui a déjà organisé des festivals de littérature (3 éditions déjà réalisées) et des concours de poésie (la 5e édition est en cours).    Programmation musicale :  Richie – Cap-Haïtien, je t'aime.

Koze Kilti
Leonica Pierre Maintus et Festi Graffiti

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Aug 13, 2022 30:00


Pour ce mois d'août 2022, Koze Kilti pose ses valises au Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays, où nous rencontrons les artistes et opérateurs culturels de cette ville. Pour notre première émission dans cette série, nous recevons l'actrice Leonica Pierre Maintus et Jean Wilder Pierresaint, directeur artistique de Festi Graffiti qui se déroule au Cap-Haïtien du 16 au 22 août.  Leonica Pierre Maintus est linguiste, entrepreneure et actrice qui s'est illustrée dans le cinéma par ses rôles dans les films Journée de couleurs, Dix raisons pour tromper son mari et Commerce de charme, entre autres. Leonica est une artiste polyvalente qui dirige également Les ateliers Leonica Pierre Maintus au Cap-Haïtien qui confectionnent des bijoux à base de tissus. Elle a aussi dirigé un essai photo sur le Grand Nord et travaille actuellement sur une émission télé qui passera sur Island TV.   Pour sa 6e édition qui se tient au Cap-Haïtien du 16 au 22 août 2022, le Festival international des arts urbains (Festi Graffiti) veut sensibiliser les citoyens et les autorités sur les catastrophes naturelles. Une brochette de graffeurs très doués est mobilisée pour cette 6e édition dont certains viennent de la Jamaïque, du Mexique et des États-Unis d'Amérique.

Koze Kilti
Première édition de «Livres au féminin» au Cap-Haïtien

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Jul 30, 2022 30:00


L'organisation pour l'émancipation des femmes à travers l'éducation (OEFE) organise les 10, 11 et 12 août 2022, au Cap-Haïtien, la première édition du festival « Livres au féminin ». L'invitée d'honneur de cette première édition est l'écrivaine haïtienne Yanick Lahens. « Livres au féminin » indique Taïsha Exalus, membre de l'équipe organisatrice du festival, veut encourager la production littéraire féminine et permettre aux auteures de toucher d'autres publics. C'est une initiative qui s'inscrit en droite ligne de la Mission de l'Organisation pour l'émancipation des femmes à travers l'éducation (OEFE) qui consiste à promouvoir l'éducation et le respect des droits des femmes pour le progrès social et économique d'Haïti, tout en luttant contre les violences et les injustices.  La première édition de « Livre au féminin », du 10 au 12 août 2022, met à l'honneur l'écrivaine haïtienne Yanick Lahens qui aura à animer des ateliers en visioconférence. Le festival dispose d'un calendrier riche, constitué d'ateliers d'écriture, de conférences et de causeries, et d'une grande foire de livres qui réunira plusieurs jeunes auteures locales.  Programmation musicale : Nathalie Joachim – Fanm d'Ayiti (performance live au Kaufman Music Center du Merkin Hall) Digital Express – Week-end digital. 

mission premi livre livres tien fanm nathalie joachim cap ha yanick lahens
ZèL
Miss Cap-Haïtien ap pale nou de vwayaj ke l te fè an Ejip pou al reprezante Ayiti.

ZèL

Play Episode Listen Later Jul 3, 2022 3:29


Barbara Laura Nöel pale de eksperyans li, sa l te viv e leson ke l aprann k ap sèvi l nan vi pèsonèl li.

Executive Talk with Carel & Marc Alain
Urlande Ambroise Étienne, Directrice Institut Sacré Cœur du Cap-Haïtien et Steve Astrel MATHIEU, président de la Chambre du commerce du Nord

Executive Talk with Carel & Marc Alain

Play Episode Listen Later Apr 5, 2022 150:54


Urlande Ambroise Étienne, Directrice Institut Sacré Cœur du Cap-Haïtien et Steve Astrel MATHIEU, président de la Chambre du commerce du Nord

Nèg Mawon Podcast
[Scholar Series #3a] Haiti Fights Back: The Life & Legacy of Charlemagne Péralte (1915-1934) - A Conversation w/ Prof. Yveline Alexis

Nèg Mawon Podcast

Play Episode Listen Later Dec 26, 2021 47:19


Winner of the 2021 Haitian Studies Association Book Prize Haiti Fights Back: The Life and Legacy of Charlemagne Péralte is the first US scholarly examination of the politician and caco leader (guerrilla fighter) who fought against the US military occupation of Haiti. The occupation lasted close to two decades, from 1915-1934. Listen as Professor Alexis argues for the importance of documenting resistance while exploring the occupation's mechanics and its imperialism. She takes us to Haiti, exploring the sites of what she labels as resistance zones, including Péralte's hometown of Hinche and the nation's large port areas--Port-au-Prince and Cap-Haïtien. Alexis offers a new reading of U.S. military archival sources that record Haitian protests as banditry. Haiti Fights Back illuminates how Péralte launched a political movement, and meticulously captures how Haitian women and men resisted occupation through silence, military battles, and writings. She locates and assembles rare, multilingual primary sources from traditional repositories, living archives (oral stories), and artistic representations in Haiti and the United States. The interdisciplinary work draws on legislation, cacos' letters, newspapers, and murals, offering a unique examination of Péralte's life (1885-1919) and the significance of his legacy through the twenty-first century. Haiti Fights Back offers a new approach to the study of the U.S. invasion of the Americas by chronicling how Caribbean people fought back. Guest Profile Page https://neg.fm/dr-yveline-alexis/ --- Send in a voice message: https://anchor.fm/negmawonpodcast/message Support this podcast: https://anchor.fm/negmawonpodcast/support

Flash info
Mise à jour économique à Ottawa

Flash info

Play Episode Listen Later Dec 14, 2021 2:24


À Ottawa, la ministre des Finances va présenter une mise à jour économique cet après-midi. La hausse des cas d'infection à la COVID-19 liés au variant Omicron inquiète la Santé publique fédérale. En Haïti, au moins 50 personnes sont mortes après l'explosion d'un camion-citerne tôt ce matin à Cap-Haïtien | Claude-Sophie Hennekens (journaliste-présentatrice)

The Financial Griot
KORE'M - Making the Transition From Spending Money to Building Wealth

The Financial Griot

Play Episode Listen Later Nov 19, 2021 50:57


The Financial Griot finally got their first guests from KORE'M Podcast. (Part 2  of 2)It's feels like the Haitian Breakfast club. Let's not mess it up, right Lawrence?Since it's November 18, the celebration of La Bataille de Vertières (english - Battle of Vertières), it was apropos for us to bring on our first guest, Kore'm Podcast with Luther Estyl and Mac Jean. This dynamic duo has been making wave empowering the next generation of Haitian at home and in the diaspora. This episode was a unique opportunity to get back to our roots and really have a discussion on Haiti, Financial literacy and what's in store for the future. Our history is not just Black and White, it's being painted in vivid HD and stream via audio for the world to hear.  More about KORE'M podcastKORE'M Podcast is a platform that aims to empower, educate, motivate and inspire young Haitian millennials all throughout the world to press towards their version of success. This podcast acknowledges the disparities and disproportionate amount of knowledge, life-changing information and useful resources that are not being shared in creole to advance the Haitian community. Given this reality, KORE'M Podcast is committed to being a catalyst and podium for equipped and knowledgeable individuals in the community to share their journey, hacks to thriving and greatest lessons learned in creole. Support this podcast: https://anchor.fm/korem-podcast/support Previously collabs with #TFG:S1:E24 Lawrence Gonzalez | Paying off debt & bridging the wealth gapS2:E13 | Alainta Alcin | Haitian Millionaire in the making More on La Bataille de VertiereThe Battle of Vertières (in Haitian Creole Batay Vètyè) was the last major battle of the Haitian Revolution, and the final part of the Haitian Revolution under Jean Jacques Dessalines. It was fought on 18 November 1803 between Haitian indigenous army, and Napoleon's French expeditionary forces, who were committed to regaining control of the island.Vertières is situated just south of Cap-Haïtien (known then as Cap-Français), in the Départment du Nord, Haiti. By the end of October 1803, the forces fighting the expeditionary troops had already taken over most of the territory of St. Domingue. The only places controlled by the French forces were Môle St. Nicolas, held by Noailles, and Cap-Français, where, with 5,000 troops, French General Rochambau was at bay. The result of this battle guaranteed Haiti's freedom and by proxy started the liberation of Blacks around the world. It also afford the US the opportunity to purchase land west of the Mississippi through the Louisiana Purchase. This surge in liberation spurred revolutions in South America which is why countries like Columbia and Venezuela share Haiti's colors in their flags. Yeah, the actions of a few changed the world. Connect with #TFG Crew: Alainta Alcin - Blogger, Travel and Money Enthusiast @its_alaintaLovely Merdelus - Entrepreneur and Small Business Growth Specialist @lovelymerdelusLawrence Delva-Gonzalez - Federal Auditor, Blogger and Tax Specialist @theneighborhoodfinanceguy 

The Financial Griot
A Conversation on Haiti, Building Better Communities and Rewriting Our Destinies with KORE'M Podcast!

The Financial Griot

Play Episode Listen Later Nov 18, 2021 51:01


The Financial Griot finally got their first guests from KORE'M Podcast. (Part 1  of 2)It's feels like the Haitian Breakfast club. Let's not mess it up, right Lawrence?Since it's November 18, the celebration of La Bataille de Vertières (english - Battle of Vertières), it was apropos for us to bring on our first guest, Kore'm Podcast with Luther Estyl and Mac Jean. This dynamic duo has been making wave empowering the next generation of Haitian at home and in the diaspora. This episode was a unique opportunity to get back to our roots and really have a discussion on Haiti, Financial literacy and what's in store for the future. Our history is not just Black and White, it's being painted in vivid HD and stream via audio for the world to hear.  More about KORE'M podcastKORE'M Podcast is a platform that aims to empower, educate, motivate and inspire young Haitian millennials all throughout the world to press towards their version of success. This podcast acknowledges the disparities and disproportionate amount of knowledge, life-changing information and useful resources that are not being shared in creole to advance the Haitian community. Given this reality, KORE'M Podcast is committed to being a catalyst and podium for equipped and knowledgeable individuals in the community to share their journey, hacks to thriving and greatest lessons learned in creole. Support this podcast: https://anchor.fm/korem-podcast/support Previously collabs with #TFG:S1:E24 Lawrence Gonzalez | Paying off debt & bridging the wealth gapS2:E13 | Alainta Alcin | Haitian Millionaire in the making More on La Bataille de VertiereThe Battle of Vertières (in Haitian Creole Batay Vètyè) was the last major battle of the Haitian Revolution, and the final part of the Haitian Revolution under Jean Jacques Dessalines. It was fought on 18 November 1803 between Haitian indigenous army, and Napoleon's French expeditionary forces, who were committed to regaining control of the island.Vertières is situated just south of Cap-Haïtien (known then as Cap-Français), in the Départment du Nord, Haiti. By the end of October 1803, the forces fighting the expeditionary troops had already taken over most of the territory of St. Domingue. The only places controlled by the French forces were Môle St. Nicolas, held by Noailles, and Cap-Français, where, with 5,000 troops, French General Rochambau was at bay. The result of this battle guaranteed Haiti's freedom and by proxy started the liberation of Blacks around the world. It also afford the US the opportunity to purchase land west of the Mississippi through the Louisiana Purchase. This surge in liberation spurred revolutions in South America which is why countries like Columbia and Venezuela share Haiti's colors in their flags. Yeah, the actions of a few changed the world. Connect with #TFG Crew: Alainta Alcin - Blogger, Travel and Money Enthusiast @its_alaintaLovely Merdelus - Entrepreneur and Small Business Growth Specialist @lovelymerdelusLawrence Delva-Gonzalez - Federal Auditor, Blogger and Tax Specialist @theneighborhoodfinanceguy 

Talking iPINIONS
Episode 42: Assassination of President Jovenel Moïse: Wither Haiti…

Talking iPINIONS

Play Episode Listen Later Jul 24, 2021 25:05


Haiti was the first Black independent nation in the new world. Therefore, you might have expected a who's who of Blacks worldwide to be among those attending the funeral of its assassinated president, Jovenel Moïse, in Cap-Haïtien yesterday. This, just as a who's who of whites were among those who attended the funeral of America's assassinated president, John F. Kennedy, in Washington, DC, in 1963. Yet it's a reflection of how marginalized and disrespected Haiti has become that you'd have been hard-pressed to recognize a single face among any of the foreign delegations. Indeed, it speaks volumes that America thought the occasion only warranted its relatively unknown US ambassador to the United Nations, Linda Thomas-Greenfield, leading a delegation of even lesser knowns to show its respects. Even so, nothing justified this universal snub quite like the attendees having to flee for their lives less than an hour into the funeral service when gunfire erupted outside the church. The US delegation made a beeline for the airport, leaving Haitians to the funereal devices that now govern their way of life. Contact: ipinionsj@gmail.com Length:  25 min   05 sec 

Newshour
Tokyo holds Olympics opening ceremony

Newshour

Play Episode Listen Later Jul 23, 2021 48:19


The opening ceremony highlighted the isolation endured by athletes battling to train during the pandemic and remembered the millions who have died of coronavirus. Also on the programme: the assassinated president of Haiti is to be buried in the northern city of Cap-Haïtien; and a Chinese leader visits Tibet for the first time in more than thirty years. (Picture: Torch bearers pass on the Olympic flame in Tokyo Credit: Reuters/Edgar Su)

Factal Forecast
Haitian president's funeral, Lebanon government consultations, Myanmar leader trial, Peru's new president, Bootleg Fire in Oregon

Factal Forecast

Play Episode Listen Later Jul 22, 2021 9:24 Transcription Available


Former Haitian President Jovenel Moïse will be laid to rest on Friday in Cap-Haïtien after being assassinated earlier this month.Lebanon's parliament will begin new consultations Monday, with the hopes of choosing a new prime minister following Saad Hariri's resignation from the post.Myanmar's deposed leader Aung San Suu Kyi will stand trial as early as Monday, culminating legal efforts against her originating following the Feb. 1 military coup.Pedro Castillo will take office on Wednesday after winning Peru's presidential election following weeks of litigation and accusations of fraud.The Bootleg Fire burning in Oregon -- an interview with Factal editor Jeff Landset.These stories and more are available in our weekly Forecast email and you can subscribe for free.This episode was produced with work from Factal editors Jeff Landset, Alex Moore and Irene Villora.  Music courtesy of Andrew Gospe.Have feedback, suggestions or events we've missed? Drop us a note: hello@factal.comWhat's Factal? Created by the founders of Breaking News, Factal alerts companies to global incidents that pose an immediate risk to their people or business operations. We provide trusted verification, precise incident mapping and a collaboration platform for corporate security, travel safety and emergency management teams.If you're a company interested in a trial, please email sales@factal.com. To learn more, visit Factal.com, browse the Factal blog or email us at hello@factal.com.Read the full episode description and transcript on Factal's blog.

The John Batchelor Show
1490: Port-au-Prince lacks food security in the emergency shelter-in-place. Magilie Noel Dresse, Port-au-Prince.

The John Batchelor Show

Play Episode Listen Later Jul 9, 2021 11:50


Photo: Slums in the area of Bas-Ravine, in the northern part of Cap-Haïtien. CBS Eye on the World with John Batchelor CBS Audio Network @Batchelorshow Port-au-Prince lacks food security in the emergency shelter-in-place. Magilie Noel Dresse, Port-au-Prince. https://www.msn.com/en-us/news/world/two-haitian-americans-arrested-in-connection-with-assassination-of-haiti-e2-80-99s-president/ar-AALVQzM

VoyageonsLocal
S3E1 - An nou dekouvri yon zouti ak Fabiola : Liv origami

VoyageonsLocal

Play Episode Listen Later Mar 31, 2021 27:04


SEZON TWA EPIZÒD YOUN * Le Palais de Sans Soucis est situé dans le département du Nord (NÒ) à une vingtaine de kilomètres de Cap-Haïtien * Consultez l'article "Tim tim mele mele ak lòt ti jwèt dijital yo" sur le blog https://VoyageonsLocal.blogspot.com * fichier PDF du "liv origami" disponible à la demande ^_^ * Retrouvez également les sets de table et le livre origami dans la boutique en ligne https://VoyageonsLocal.afrikrea.com

RADIO NEWS PODCAST | Radio News 94.3 Fm stereo Saint-Marc Haiti.
Invité du Jour Fanfan ÉTIENNE professeur de travail social et de santé publique.

RADIO NEWS PODCAST | Radio News 94.3 Fm stereo Saint-Marc Haiti.

Play Episode Listen Later Sep 23, 2020 72:52


Fanfan ÉTIENNE professeur de travail social et de santé publique à l'Université Publique du Nord au Cap Haïtien (UPNCH). promoteur du combitisme en Haïti. etait notre invité pour analyser les faits politiques actuels avec cette grille d'analyse proposée dans son dernier ouvrage : KONBITIS AYISYEN YON MODÈL POU KONSTWI LAVNI AN AYITI.

RFI - Koze Kilti
La ville du Cap-Haïtien a 350 ans - 30/08/2020

RFI - Koze Kilti

Play Episode Listen Later Aug 30, 2020


Jean-Herold Perard, ingénieur de son état, a publié un livre marquant les 350 ans de la 2e ville la plus importante d'Haïti : le Cap Haïtien.

Koze Kilti
Koze kilti - La ville du Cap-Haïtien a 350 ans

Koze Kilti

Play Episode Listen Later Aug 28, 2020 30:00


Jean-Herold Perard, ingénieur de son état, a publié un livre marquant les 350 ans de la 2e ville la plus importante d'Haïti : le Cap Haïtien. Un beau livre, au regard fouillé, dont la parution a bénéficié du soutien de la Banque de la République d'Haïti (BRH). Sismologie de la ville, son histoire politique, sa cuisine, sa musique, sa peinture, son importance patrimoniale, tout y est dans ce livre qui déclare le Cap Haïtien comme jusque-là cela n'a pas été fait.  Entrevue avec l'auteur qui a feuilleté les pages de sa ville et de son livre à notre micro.

Soldiers Stories Podcast
Buckeye Soldier - Episode 4

Soldiers Stories Podcast

Play Episode Listen Later Dec 13, 2019 68:15


Listen Here Mike, filled out some questions I send out as (homework, ha ha).  I asked the questions to get the ideas and thoughts flowing. Below are the answers to his questions which I thought were very good and funny.  Mike's funny story - My most vivid memory of family was at Christmas before I left for the Army my grandpa was ticked I joined. His view was from the 60's 70's kids going off to die in Vietnam, and didn't like that I was handing over control of my life to the government.  I thought it was quite funny and it never bothered me, but man my dad was ticked :) Questions:  What got you interested in joining the service or why did you join the service?   - Backstory - I went to college to be a teacher. I was undisciplined, immature and felt entitled. I was on the 7 years to get a bachelors degree plan ( more focused on the social aspects of college than getting a degree ). I was self aware enough to know to needed help growing up, and with the finances of college. - My original plan - Join the Air National Guard. My thought ( knowing not much about the military ) was I could join the national guard ( go to basic, get some discipline, and get some extra money to help with school ) - What actually happened - Air Force recruiters wanted nothing to do with a college drop out ( thought I was a dummy ), the Army recruiters were more than willing. As good recruiters do, he convinced me that the only way to get a decent amount of money for school was to go full time for 4 years to get the full college fund. - Army prep - I remember being worried about being able to handle the mental grind of basic training. I signed up in Oct ( ish ) but didn't leave for basic until January. So everyday I watched the first part of Full Metal Jacket. I figured if I could get used to that level of yelling, nothing the modern Army could do would affect me. It actually worked too well. The Drill Sgts yelling at me never bothered me, in fact I used to get in trouble for grinning while they yelled, as I thought it was pretty funny.  WHAT ARE YOU SMILING AT HAMMAN, DO YOU LIKE ME? ,etc, etc. etc... What is the best and worst things you like about the military? Best -  Friendships / comradery ( This has helped me understand the importance in my career to build a strong bond with my team ) meeting different people ( race, culture, different places ). Kelley Jenning story. Met people with so many different viewpoints ( City, Country, Texas, Cali, New Yorkers, Southern, etc) Discipline, sacrifice, responsibility  Worst  I like doing things "smarter not harder" and I hate doing things "because that's how we've always done things". This never sat well with my NCO's. I learned to listen to orders and accept them. This trait has helped me tremendously in my civilian life, but was not a great fit for the military. Don has called me the devil's advocate for a reason  Did you deploy anywhere and how did it go on the deployment? Overall best experience of my time in the Army I deployed to Haiti / Operation Uphold Democracy We had ad long weekend so the most of the company was out of town. I happened to be in the barracks so I was pulled to deploy ( only 6-8 of our company was part of this deployment ) Originally we were supposed to go to the Keys, setup communications link ( packed lots of civilian clothes ), last min change, going in country ( un-band my wall locker and repack FAST ) Sit and Wait, Ready to go right away. Felt like days sleeping in our HUMVEE's waiting to go Gotta watch 82 go, come back and land, Field Promotions for 82 for flying 1/2 way. Then they got to go home and we took off Hit in the head on the when the plane landed slept on the ground the 1st night, no mosquito net Every night it would rain about 5-6 pm, so we'd wait in our PT's. Then run under gutters and "shower" caravan trips out on the town Swimming at Aristide's beach house What do you remember about basic & advance training that you would like to share?  - Hard work, Long Days, if Haiti was the best experience. Basic and AIT would be my favorite time in the Army. Basic Training PT - scored well on my first PT test. ( Decent athlete in HS, but never a great runner, always more of a sprinter, never a Long Distance guy. Our lead DS was PT nut so he must have had a bet that his company would win High PT in the battalion. He made me run each morning with the "A" group even though my time was a "B" group. At night when everyone else got to shower and write letters, he would bring me to the front of the barracks and smoke me, trying out new techniques he recently learned.  He caught me eating donuts one morning at breakfast, so he grabbed a bunch more and made me eat all of them. Then killed me on the run the next morning as he ran me until i threw up.  AIT After basic, I remember how great it felt to have just a touch of freedom. Being able to walk over to the PX and grab a soda, candybar, etc.. Go watch a movie, etc.. That little bit of freedom felt so good !!!  Started learning our job. I don't remember many ( any ) specifics about that job anymore. But I remember how high the bar was for passing. In school ( HS, College ) passing was a C. I remember we had to get like 95% right to pass a test... I've used this method with my kids as I have become a parent. I set the bar high so they learn to stretch themselves and have to really work at it.  Whisky Workout - I was only 19 in AIT but most of my friends were older.. We bought a bottle of whisky ( not allowed ) and were sitting in the barracks passing it around. One of our roommates went to DS and told him, He found us, called us down to the front of the barracks and started smoking us. But he would one at a time call us up and make us drink Whiskey and Sprite mixed while getting smoked. Working out and drinking are not a great mix and I had to be carried up to bed... Never had a taste for E&J and Sprite since...  What is a memory that still sticks with you?  One of my favorite memories was playing video games with the guys in the barracks. I could never beat Vinny Clark at NBA Live, but I paid him back on the college football game. Aaron Anderson and I used to have some serious battles with Bill Walsh College football, we'd spend hours and hours on rematches. We had generators to run our comms vans in the field so we would bring a small tv and gaming system and play even in the field. ( Rough life i know ) Monday Morning Madness... 1st Sgt Dickens instead of long company runs, he would smoke us every Monday morning. It's funny because if he recorded those workouts he would have been a millionaire selling them to Beach Body.  What is the funniest moment you remember?  My buddy from HS was at Bragg the same time I was. His barracks were right across from our motor pool. So many days I'd go over there at lunch or break rather than all the way back to my room. His 1st Sgt walked in his room one day when I was there and told me If I like spending so much time in his company he was going to get me transferred to his unit What is the most serious moment you remember? On one of our caravans trips in Haiti we decided to go check out Cap-Haïtien  ( we were stationed in Port-au-Prince ). While driving around town, we pulled up alongside of someone in a military uniform with an AK47 ( assuming it was someone from the Military Regime ). I heard 6 M16's go locked and loaded and things got very tense and very quiet... But he turned left and we kept straight and just like that, it was over. I was very lucky to never deal with any real serious moments like our guys have had to deal with in Afghanistan, Iraq and Syria. What does your career look like today?  Currently working as a Test Manager for Honeywell. Smart Energy. We develop smart meters to be deployed in our network on as an OEM product on other companies networks. My team focuses on the automated testing of the FW on these devices. My time in the Army has been critical to any career success I've had I learn to Train, Train, Train I learned to build that team comradery From my faith I've learned to be a servant leader, Just as Jesus showed us, putting others needs ahead of our own. It's our job as leaders to put our employees needs ahead of our own. They should be able to feel you truly care for them ( and you have to truly care for them ) if you do this, there is nothing your team can't accomplish. Closing question, what one thing did you learn from the military that you would like to pass along to your family? There are two decisions I have made that have shaped who I am today. Joining the military at 19. Helped me on the path to realize what it meant to be a man ( and to stop acting like a boy ) In my 30's accepting Jesus Christ as my savior. The Army could only take me so far, it started me down a path but the only way to truly become a man was to become a Man of God ( a kingdom man ) Growing up I head a hole in my heart, i tried to fill it with good and bad things ( fun, family, career, partying, etc ) but no matter what I tried it was always there. I accepted Jeus as my savior and that void was filled, and now the journey continues to to become a Man of God... Small steps each day..

Pionnières
Toto Bissainthe, la voix d'Haïti

Pionnières

Play Episode Listen Later Jul 26, 2019 5:13


1986, en Haïti. Toto Bissainthe pose le pied sur sa terre natale, qu’elle a quittée trente ans plus tôt. Toto, son surnom, lui vient du Nord de l’île, Cap Haïtien, où elle est née Marie-Clotilde… See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Justice. Mercy. Faith.
The power of practicing presence: Young children and faith formation

Justice. Mercy. Faith.

Play Episode Listen Later Mar 5, 2019 19:42


Christian Citizen contributors, Martha Bettis Gee with her essay, “The power of practicing presence: Young children and faith formation” as read by Christian Citizen editor Curtis Ramsey-Lucas. Lynn Ross on “Clean water for Haiti: A partnership between First Baptist Church, Cadillac and First Baptist Church, Cap Haïtien” and the Rev. Mindi Welton-Mitchell returns to the podcast with her essay, “Learning from Fiction.”

RadioRotary
The Haiti Water Project (Aired on June 2 and June 3rd 2018)

RadioRotary

Play Episode Listen Later Jul 29, 2018 26:47


Rotarians Gary Silver and Gary Siegel report to RadioRotary on an important program that they have been developing and monitoring, including their 16 trips to Haiti. Working with the Rotary Club deCap-Haïtien, the Liberty Club has distributed over a thousand two-bucket water filtration systems to families in Cap-Haïtien, a historic city of about 200,000 whose water supply is not potable (suitable for drinking). This effort began as a Rotary District 2710 grant but now is funded largely by a Rotary Foundation Global Grant, which pays about $105 per family, including the cost of technicians who install the system, teach the family how to use it, and monitor it twice a month thereafter. The Liberty Club is best known for providing and coordinating disaster relief after hurricanes Katrina on the Gulf Coast, Harvey in Houston, and Maria in Puerto Rico, although they also are involved in many local community projects. --- Support this podcast: https://anchor.fm/radiorotary/support

DesignSafe Radio
Episode 12 Disaster risk and resilience in Haiti

DesignSafe Radio

Play Episode Listen Later Oct 19, 2017 40:15


Host Dan Zehner interviews Crystal Felima, a social anthropologist who focuses on natural hazard risks and recovery in Haiti. She collects stories from residents to better understand the country’s responses to hurricanes, flooding and earthquakes. Currently, Felima is a PhD candidate at the University of Florida at Gainesville. By providing a social understanding of how disasters affect vulnerable populations in Haiti, her work is a bridge to effective technical hazard research. Felima discusses her immersive studies in the northern and southern parts of the island nation, learning the language and cultural customs. She describes a riverside community near the city of Cap-Haïtien where residents commonly use landfill materials to create new ground for building houses. The reclaimed land floods easily and the practice worsens flooding in nearby towns. For vulnerable people trying to make better lives for themselves, Felima explains, such risks are acceptable. She cites a Haitian proverb: behind every mountain is a mountain, which she says illustrates the people’s quietly ironic view of life as a series of obstacles. Haitians may face difficulties, but they are resilient. She discusses government efforts to prepare the populace for impending storms, but many rural areas are not electrified, which makes mass communication difficult. In 2016, Hurricane Matthew devastated southern portions of the country. Hundreds died, and many more were displaced. The destruction of farms had long-term effects on the availability of fresh food for the region. People are still struggling. As she collects stories from survivors, she’s learned how much people depend on aid from their communities and personal relationships – family, neighbors and relatives abroad. Gathering stories about disasters from Haitian people helps Felima understand the complexities involved in preparing for and recovering from natural disasters in Haiti, especially in poor areas. She hopes her continued research and insights will help engineers and builders improve the infrastructure in these areas.