Podcasts about fondation henri cartier bresson

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Culture en direct
Critique expo : La fondation Henri Cartier Bresson réexpose l'iconique série "In the American West" de Richard Avedon

Culture en direct

Play Episode Listen Later May 1, 2025 14:02


durée : 00:14:02 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - La fondation Henri Cartier Bresson présente pour la première fois en Europe l'intégralité des photos qui composent l'ouvrage original "In the American West" de Richard Avedon. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Sarah Ihler-Meyer Critique d'art et commissaire d'exposition ; Joseph Ghosn Directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro

Culture en direct
Critique expo : "Richard Avedon - In the American West" et "Le Monde selon l'IA"

Culture en direct

Play Episode Listen Later May 1, 2025 27:28


durée : 00:27:28 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Au programme du débat critique deux expositions : "Richard Avedon - In the American West" à la Fondation Henri Cartier Bresson et "Le Monde selon l'IA" au Jeu de Paume - réalisation : Laurence Malonda - invités : Sarah Ihler-Meyer Critique d'art et commissaire d'exposition ; Joseph Ghosn Directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro

PhotoWork with Sasha Wolf
Gregory Halpern - Episode 85

PhotoWork with Sasha Wolf

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 80:54 Transcription Available


In this episode of PhotoWork with Sasha Wolf, Sasha has a warm and deeply personal conversation with photographer Gregory Halpern. They discuss his latest book, "King, Queen, Knave," published by MACK, and also revisit "ZZYZX," the 2016 monograph that significantly elevated Greg's career. Together, they emphasize the importance of knowing when to assume the roles of photographer and editor, and when to let the audience engage with the work on their own terms. http://www.gregoryhalpern.com/ ||| https://www.mackbooks.us/products/king-queen-knave-gregory-halpern Gregory Halpern is an American photographer born in Buffalo, New York. He is the author of eight monographs, including King, Queen, Knave (2024), Omaha Sketchbook (2019), and ZZYZX (2016), his fantastical book of photographs of Los Angeles, now in its fourth edition. Halpern is the recipient of a Guggenheim Fellowship and a member of Magnum Photos. His photographs are held in the collections of several major museums, including The Museum of Modern Art, the San Francisco Museum of Modern Art, The Museum of Fine Arts, Houston, Fondation Henri Cartier-Bresson, Fondation d'entreprise Hermès, and the Fotomuseum Antwerpen. His work has been featured in group exhibitions at the International Center of Photography, the Museum of Fine Arts Houston, the George Eastman Museum, the Cincinnati Art Museum, the Fotomuseum Antwerpen, and Pace/MacGill in New York. He holds a BA in History and Literature from Harvard University and an MFA from California College of the Arts. He lives in Rochester, New York with his wife, Ahndraya Parlato, and their two daughters. He is a professor of photography at the Rochester Institute of Technology. This podcast is sponsored by picturehouse + thesmalldarkroom. https://phtsdr.com

Invité culture
Les corps noirs libérés de Mame-Diarra Niang à la Fondation Henri Cartier-Bresson

Invité culture

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 3:28


Le corps noir est au cœur des photos de Mame-Diarra Niang exposées à la Fondation Henri Cartier-Bresson. Un corps qu'elle souhaite libérer des assignements qui lui ont été imposés dans l'histoire occidentale. Les images montrent des silhouettes floutées au sein de paysages, des portraits à la limite de l'abstraction, autant de photos glanées sur des écrans et retravaillées par l'artiste. Et c'est la première exposition d'envergure à Paris de la photographe française née à Lyon et déjà très reconnue dans le monde. Elle a montré son travail à Johannesburg et Amsterdam et a participé aux Biennales de Sharjah, Dakar, São Paulo ou encore Berlin. Ses œuvres ont aussi intégré d'importantes collections comme celles du MoMA ou de la Pinakothek der Moderne de Munich. L'exposition est à voir jusqu'au 5 janvier 2025 à la Fondation Henri Cartier-Bresson.  À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesÀ Paris Photo, Mame-Diarra Niang nous tend le miroir du flou

Invité Culture
Les corps noirs libérés de Mame-Diarra Niang à la Fondation Henri Cartier-Bresson

Invité Culture

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 3:28


Le corps noir est au cœur des photos de Mame-Diarra Niang exposées à la Fondation Henri Cartier-Bresson. Un corps qu'elle souhaite libérer des assignements qui lui ont été imposés dans l'histoire occidentale. Les images montrent des silhouettes floutées au sein de paysages, des portraits à la limite de l'abstraction, autant de photos glanées sur des écrans et retravaillées par l'artiste. Et c'est la première exposition d'envergure à Paris de la photographe française née à Lyon et déjà très reconnue dans le monde. Elle a montré son travail à Johannesburg et Amsterdam et a participé aux Biennales de Sharjah, Dakar, São Paulo ou encore Berlin. Ses œuvres ont aussi intégré d'importantes collections comme celles du MoMA ou de la Pinakothek der Moderne de Munich. L'exposition est à voir jusqu'au 5 janvier 2025 à la Fondation Henri Cartier-Bresson.  À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesÀ Paris Photo, Mame-Diarra Niang nous tend le miroir du flou

FranceFineArt

“Weegee” Autopsie du Spectacleà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 30 janvier au 19 mai 2024Interview de Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 janvier 2024, durée 17'36,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/02/05/3508_weegee_fondation-henri-cartier-bresson/Communiqué de presse Commissaire de l'exposition : Clément Chéroux, directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson« Les curieux […], ils sont toujours pressés […], mais ils trouvent néanmoins le temps de s'arrêter pour regarder. » WeegeeIl y a une énigme Weegee. La carrière du photographe américain semble être scindée en deux. Tout d'abord, les clichés chocs parus dans la presse tabloïde nord-américaine : cadavres de truands gisant dans leur sang, corps incarcérés dans des véhicules emboutis, petits caïds à la mine atibulaire derrière les grilles du fourgon carcéral, taudis vétustes dévorés par le feu et quelques autres documents poignants sur la vie des plus démunis à New York entre 1935 et 1945. Ensuite, ce sont des images festives – soirées mondaines, spectacles de saltimbanques, foules en liesse, vernissages et premières –, auxquelles il faut ajouter un corpus pléthorique de portraits de personnalités publiques que le photographe s'est amusé à déformer par l'entremise d'une très riche palette de trucages entre 1948 et 1951, et qu'il poursuit jusqu'à la fin de sa vie. Comment ces deux corpus, aussi diamétralement opposés, peuvent-ils coexister au sein d'une même oeuvre photographique ? Les exégètes se sont plu à renforcer l'opposition entre ces deux périodes, à encenser la première et à détester la seconde. L'exposition Autopsie du Spectacle a pour ambition de réconcilier les deux Weegee en montrant qu'au-delà des différences de formes, la démarche du photographe repose sur une réelle cohérence critique.La question du spectacle est omniprésente dans l'oeuvre de Weegee. Dans la première partie de sa carrière, qui correspond historiquement à l'essor de la presse tabloïde, il participe à la transformation du fait-divers en spectacle. Pour bien le montrer, il inclut souvent des spectateurs ou d'autres photographes au premier plan de ses images. Dans la seconde moitié de sa carrière, Weegee se moque du spectaculaire hollywoodien : de ses gloires éphémères, des foules qui les adulent et des mondanités qui les entourent. Quelques années avant l'Internationale Situationniste, il offre à travers ses photographies une critique incisive de la Société du Spectacle.Nouvelle lecture de l'oeuvre de Weegee, Autopsie du Spectacle présente des icônes du photographe aux côtés d'images moins connues et jamais montrées en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les 80'' de Nicolas Demorand
"Weegee, autopsie du spectacle", une exposition à voir à la fondation Henri Cartier-Bresson

Les 80'' de Nicolas Demorand

Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 2:10


durée : 00:02:10 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - De son vrai nom Usher Felig, Weegee est né en 1899 dans l'ouest de l'Ukraine. Emigré aux Etats-Unis à l'âge de 11 ans, il devient un photographe fameux dont le catalogue permet de prendre la mesure du talent.

journal urbain
Laurianne Melierre, Plume rédaction - "Très vite, j'ai compris que la nourriture c'était une question d'identité."

journal urbain

Play Episode Listen Later Dec 4, 2023 96:32


Aujourd'hui, je vous emmène chez Laurianne Melierre, fondatrice de l'agence Plume rédaction. Mais faut-il encore présenter Laurianne ? Journaliste de talent, foodie à toutes heures du jour ou de la nuit, intervieweuse de haut vol, podcasteuse, cycliste, voyageuse… Elle incarne parfaitement les trois thématiques de journal urbain. C'est donc tout naturellement que nous avons enregistré cet épisode, très spontané, à travers la food, l'art et le voyage. Nous avons évoqué ensemble son rapport à la food, qu'elle qualifie d'identitaire et d'émotionnel. Décrypté ensuite sa passion pour l'art - d'écrire - avec une plongée dans le quotidien de son agence Plume, fondée en 2018. Pour finir sur son goût du voyage, qu'elle nous conte à travers ses dernières aventures et la création de son collectif de cyclisme féminin, Free the Cycle.  ------ Ce que vous allez entendre dans cet épisode :  DE LA FOOD - la (ou plutôt les) recette(s) phare(s) de Laurianne (teasing : on navigue du Sud Ouest à l'Asie)  - son rapport à la food et ses multiples influences, jusqu'à sa passion pour les abats depuis sa tendre enfance - sa quête de nouvelles saveurs et son sens du risque  - son talent pour décéler les petits indices lui indiquant que le restaurant qu'elle s'apprête à découvrir est une valeur sûre  - sa maîtrise du gâteau au yaourt (astuce à la clé !)  - la cuisine comme terrain de jeu et d'expérimentations  - ses restaurants coups de coeur  DE L'ART - l'art d'écrire, de son passé de journaliste au Nouvel Obs ou chez Glamour jusqu'à la création en 2018 de son agence Plume, spécialisée en conception-rédaction et en stratégie éditoriale  - les coulisses de ses derniers projets, avec le groupe hôtelier Accor, la marque de prêt-à-porter American Vintage ou encore les champagnes Bollinger - comment chaque mot, chaque marqueur, chaque élément distinctif est minutieusement réfléchi et sélectionné pour donner une identité précise à une marque - son instinct, son ressenti lors des phases créatives pour trouver le bon ton à chaque nouveau projet   - son travail de recherches historiques et d'archives pour la rédaction d'un manifeste pour la marque Au Départ  - la singularité de son agence, constituée de journalistes aux points de vues et regards spécifiques sur le monde   - le goût de Laurianne pour la gestion de son entreprise avec l'évolution de son équipe et l'ouverture prochaine de nouveaux locaux ET DU VOYAGE - ses voyages en solo, du Lot à Los Angeles - le plaisir de visiter un lieu en profondeur, de faire des rencontres inattendues et de se découvrir soi-même - sa première rando-vélo dans les Landes  - la création de Free the Cycle et l'organisation de rides 100% féminines  ------ Pour prolonger l'épisode :  LES BONNES ADRESSES DE LAURIANNE - Bunon, Tokyo (izakaya bistronomique)  - Le Doyenné, Saint Vrain, 91 (ferme-potager-restaurant) - Librairie Sans Titre (2 rue Auguste Barbier, Paris 11e)   - Galerie Christian Berst - art brut (3-5 passage des Gravilliers, Paris 3e)  - Fondation Henri Cartier-Bresson (79 rue des Archives, Paris 3e)  - Bibliothèque François-Mitterrand  LES LECTURES DE LAURIANNE - CAPS LOCK: How Capitalism Took Hold of Graphic Design, and How to Escape from It - Magazine "Tools" - Bascoulard - Dessinateur virtuose, clochard magnifique, femme inventée  - Le Pauvre Christ de Bomba, de Mongo Beti 

FranceFineArt

“Carolyn Drake” Men Untitledà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 19 septembre 2023 au 14 janvier 2024Interview de Clément Chéroux, directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 septembre 2023, durée 18'25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/09/20/3477_carolyn-drake_fondation-henri-cartier-bresson/Communiqué de presseCommissaire de l'exposition :Clément Chéroux, directeur, Fondation Henri Cartier-BressonLauréate du Prix HCB 2021, Carolyn Drake présente à la Fondation Henri Cartier-Bresson MEN UNTITLED, une nouvelle série photographique explorant son rapport aux idéaux de la masculinité dans la culture américaine. Entre symboles liés à la virilité, autoportraits questionnant son propre rapport au genre et photographies d'hommes « mis à nus », MEN UNTITLED relève d'une démarche aussi introspective que documentaire.À la suite de Knit Club (2012-2020), une série subversive sur une communauté de femmes dans une petite ville rurale au coeur du Mississippi, Carolyn Drake déplace son regard vers les hommes. Contrairement au premier projet, la photographe élargit la portée de ce travail en le dissociant d'une zone géographique spécifique. Supprimant presque tout signe distinctif lié au lieu, Carolyn Drake invite le spectateur à regarder directement les corps de ces hommes se révélant devant l'objectif de la photographe.Carolyn Drake est partie d'un constat personnel sur sa propre relation aux hommes, à leurs corps et à la place qui leur est accordée dans la société. En se familiarisant avec ses sujets – invités à collaborer pleinement dans la réalisation de leurs portraits – la photographe finit par questionner à la fois les attentes du spectateur et ses propres perceptions.La Fondation d'entreprise Hermès est le mécène du Prix HCB.L'exposition est accompagnée d'un ouvrage bilingue français-anglais publié par TBW Books. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

FranceFineArt

Interview de Vasantha Yogananthan, par Anne-Frédérique Ferpar Anne-Frédérique Fer, par téléphone entre Marseille et Paris, le 31 mai 2023, durée 23'12,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/06/01/3448_vasantha-yogananthan_fondation-d-entreprise-hermes/Communiqué de presseCommissaires de l'exposition :Agnès SireClément Chéroux, directeur, Fondation HCBLa Fondation HCB présente le nouveau projet du photographe Vasantha Yogananthan, cinquième lauréat d'Immersion, une commande photographique franco-américaine de la Fondation d'entreprise Hermès. Réalisée à La Nouvelle–Orléans, la série Mystery Street est le témoignage de l'imagination foisonnante d'enfants au coeur de l'atmosphère chaude et humide de la ville en plein été. Entre photographie documentaire et fiction, Vasantha Yogananthan propose un entre–deux, où le réel offre une diversité de récits possibles.Il y a un moment dans la vie, au passage de l'enfance à l'adolescence – disons entre 8 et 12 ans –, où tout change très vite. C'est l'âge de l'impermanence. Dans une de ses premières séries, sur une plage en Camargue, Vasantha Yogananthan s'était déjà intéressé à ce temps-là de l'existence, bref et transitoire. Dans le cadre d'Immersion, un dispositif de soutien à la création de la Fondation d'entreprise Hermès, le photographe a entrepris de reprendre cette exploration à La Nouvelle- Orléans. Le souvenir encore très à vif du passage de l'ouragan Katrina en 2005, la position de la ville en dessous du niveau de la mer et, avec le réchauffement climatique la menace permanente de voir les eaux l'engloutir, en font un lieu où le sens du provisoire se trouve particulièrement exacerbé.Dans Mystery Street, l'enfant devient ainsi une métaphore vivante du corps de la ville.Vasantha Yogananthan travaille avec la matière du réel. Il est de cette trempe de photographes dont l'intuition est la boussole. En commençant ce projet, il n'avait pas d'idées préconçues. Pour lui, l'acte photographique est une forme d'apprentissage du monde. Ses images ne sont pas des illustrations de ce qu'il sait déjà, mais des opportunités de nouveaux savoirs. Il ne s'agissait donc aucunement de vérifier par l'image une conception philosophique, politique ou poétique. Mais bien plutôt de découvrir son sujet tout en le photographiant. La découverte est cependant rarement le fruit d'une décision. Elle se manifeste plus volontiers dans des situations d'expérimentation, de jeu, de chance, d'instabilité ou de changement. C'est la raison pour laquelle l'impermanence offerte par La Nouvelle-Orléans, ou par l'âge des enfants, était particulièrement propice à la multiplication de ces petits moments d'épiphanie que le photographe a su magnifiquement saisir.#PublicationL'exposition Mystery Street est accompagnée d'un ouvrage bilingue français-anglais publié par la maison d'édition Chose Commune. Texte d'Agnès Sire et de Clément ChérouxEntretien entre Taous Dahmani et Vasantha Yogananthan.https://chosecommune.com/fr/produit/mystery-street-vasantha-yogananthan/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Voix de la Photo
#81 Clément Chéroux (Fondation Henri Cartier-Bresson)

Les Voix de la Photo

Play Episode Listen Later Apr 26, 2023 46:47


Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson revient sur son parcours et ses apprentissages durant ses expériences de conservateur en chef de la photographie au Centre Pompidou, au Musée d'art moderne de San Francisco, au MoMA à New York. Il nous explique les différences qu'il observe dans les méthodes de travail et la relation à la photographie entre la France et les Etats-Unis. Il nous présente les différentes activités de la Fondation Henri Cartier-Bresson qui fête ses 20 ans en 2023 : des expositions dans les murs de son espace parisien, des expositions itinérantes, des publications, un prix HCB, des conférences et des recherches actives sur le fond HCB et Martine Franck. La fondation HCB a principalement trois sources de financement privés : la billetterie, les dividendes du placement du capital de départ de la fondation et la recherche de mécénat (entreprise ou individuel). Bonne écoute !2' – La découverte de Clément Chéroux avec la photo comme moyen d'expression.5' – Ses études en histoire de l'art à Paris VIII puis à l'école de la photographie d'Arles. Cette double formation en photographie : théorique et plus pratique est à l'origine de son intérêt pour les pratiques photographiques.9'20 – Son expérience de conservateur en chef de la photographie au Musée d'art moderne de San Francisco et au MoMA à New York et en particulier les différences dans les méthodes de travail.17‘ – Il a travaillé en tant que conservateur de la photographie aux États-Unis et en France et il nous explique les différences d'un point de vue professionnel en revenant sur le développement de la photographie aux États-Unis au siècle dernier.21' – La fondation HCB fut créée en 2003 et reconnue comme fondation d'utilité publique. Lieu de préservation des fonds Henri Cartier-Bresson et sa femme Martine Franck. Un de ses rôles est de faire en sorte que leurs œuvres soient réactivées en permanence en les mettant à l'épreuve des périodes contemporaines.26'30 – La fondation HCB est la seule fondation pour des photographes en France. Aux États-Unis, il est inspiré par les fondations : Irving Penn, Richard Avedon, Gordon Parks…29' - Les projets de la fondation HCB : des expositions dans les murs de ses espaces et qui voyagent dans le monde entier, prix HCB qui récompense tous les deux ans un photographe avec une exposition et un catalogue, des publications, une librairie, un site, des conférences et des recherches sur les collections de la fondation.35' – Un financement privé sans subvention composé principalement : de la billetterie, des dividendes du placement d'un capital de départ et de recherche de mécénat (entreprise ou individuel).37'30 – Deux constats dans le milieu de la photo :- La recherche de financement prend de plus en plus de place dans le travail des professionnels de la culture (c'était plus d'habituel aux EU, mais il observe le même phénomène en France.)- Au milieu des années 80, les historiens, curateurs, journalistes s'intéressaient à la façon dont on est produite des images et depuis les années 90, on parle de la diffusion et il pense que le prochain focus sera sur le regardeur.43'30 – Importance du processus d'apprentissage par l'erreur. Aussi, il veut mettre en garde contre l'apparente simplicité de la photographie. La photographie est un objet qui semble évident alors qu'au contraire la photographie demande du temps long de recherche.Site de la Fondation Henri Cartier-Bresson : https://www.henricartierbresson.org/Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Paul Strand ou l'équilibre des forces”et“Henri Cartier-Bresson, Helen Levitt” Mexicoà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 14 février au 23 avril 2023Interview de Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 février 2023, durée 17'37.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/02/14/3386_strand-hcblevitt_fondation-henri-cartier-bresson/Pour son premier cycle d'expositions en tant que directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, dans un espace augmenté, le Cube et le Tube, et à travers deux propositions, en tant qu'historien de la photographie, Clément Chéroux tisse les liens entre trois personnalités de la photographie, Paul Strand, Henri Cartier-Bresson et Helen Levitt où New-York, le Mexique seront les territoires de leurs rencontres.Communiqué de presseLe Cube : Paul Strand ou l'équilibre des forcesCommissaire de l'exposition, Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-BressonLa Fondation HCB porte un nouveau regard sur l'oeuvre du photographe américain Paul Strand (1890‑1976) à partir des collections de la Fundación MAPFRE, Madrid. Alors que Strand est souvent célébré comme étant pionnier de la straight photography (ou photographie directe), cette exposition revient également sur la dimension profondément politique de son travail.« Les contraires se guérissent par les contraires » dit la formule. Paul Strand est l'héritier de deux grandes traditions photographiques souvent présentées comme antagonistes. Une tendance formaliste cherchant à démontrer que la photographie est un art. Une tendance sociale, l'envisageant davantage comme un outil documentaire au service d'un projet politique. Alfred Stieglitz et Lewis Hine, qui, dans l'histoire de la photographie, incarnent ces deux pôles, ont tous les deux été les mentors de Strand durant ses années de formation, ceci explique peut‑être cela.[...]Le tube : Henri Cartier-Bresson, Helen Levitt : MexicoCommissariat : Agnès SireClément Chéroux, directeur, Fondation HCBLa Fondation HCB est heureuse de proposer un dialogue inédit entre les photographies mexicaines de Helen Levitt (1913-2009) et celles de Henri Cartier‑Bresson (1908-2004). Les deux photographes se rencontrent à New York au printemps 1935. Henri Cartier-Bresson vient de passer presque un an au Mexique et la photographe américaine commence tout juste à photographier le théâtre de la rue new-yorkaise. En 1941, fascinée par les photographies du Français, Helen Levitt choisit la même destination. Ces deux périples au Mexique s'avèrent décisifs au début de leurs longues carrières, Henri Cartier-Bresson et Helen Levitt y forgeant leurs conceptions respectives de la photographie.En 1934, Henri Cartier-Bresson part au Mexique pour suivre une mission ethnographique interrompue en cours de route, faute de financement. Très séduit par le pays, il décide d'y rester neuf mois. « Ce n'est pas une curiosité à visiter mais une vie à vivre », écrit-il à ses parents. Il y rencontre de nombreux artistes et y expose en mars 1935 avec Manuel Álvarez Bravo au Palacio de Bellas Artes à Mexico, avant de partir pour New York.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Henri Cartier-Bresson avec Martin Parr“ Réconciliation“Jan Groover“Laboratoire des formesà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 8 novembre 2022 au 12 février 2023Interview de François Hébel, directeur de la Fondation HCB, et commissaire de l'exposition “Henri Cartier-Bresson avec Martin Parr – Réconciliation“,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 novembre 2022, durée 11'50.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2022/11/08/3344_groover_hcb-parr_fondation-henri-cartier-bresson/Communiqué de presse Changement de format à la veille des vingt ans de la Fondation Henri Cartier-Bresson.À la galerie le Cube de 300 m2, inaugurée en novembre 2018 au 79 rue des Archives dans le Marais, s'ajoute un Tube de 100 m2 d'exposition supplémentaires à partir du mois de novembre 2022. Le Tube est la réhabilitation d'une magnifique cave du XVIIIème siècle située sous l'actuelle Fondation. Ce nouveau volume a été repensé par l'atelier d'architecture NOVO, qui avait déjà magnifiquement aménagé la Fondation HCB au 79 rue des Archives. Cet espace spectaculaire est mis à jour sous l'autorité des architectes de l'État et de la Ville de Paris qui voient là une très belle pièce d'architecture : 6,50 m de large, 3,50 m de hauteur, le tout étant en pierre. Sobre et élégant, le Tube sera doté de cimaises modulables permettant de nombreuses combinaisons d'expositions. Un lieu de stockage sera également transformé en espace pour l'accueil pédagogique des groupes. Cube + Tube + Librairie + Espace pédagogique vont constituer un lieu unique de plus de 500 m2 dédié à la photographie au coeur du Marais, entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.Pour fêter cette extension deux programmes exceptionnels ouvrent au public le 8 novembre prochain :• Dans le Tube : l'exposition Réconciliation – Henri Cartier-Bresson avec Martin Parr, organisée avec la Martin Parr Foundation (Bristol) et la Cinémathèque française. Par un sujet commun, les Anglais au travail et lors de leurs loisirs, traité à trois époques différentes, cette exposition réconcilie deux photographes très influents mais aux usages et esthétiques très différents. Commissariat : François Hébel.• Dans le Cube : l'exposition Jan Groover. Laboratoire des Formes, produite par Photo Elysée (Lausanne). Conçue par Tatyana Franck, Emilie Delcambre Hirsch et Agnès Sire (pour l'adaptation parisienne), cette rétrospective rend hommage à la photographe américaine Jan Groover (1943-2012). Par l'expérimentation du médium photographique tout au long de sa carrière, et notamment de la couleur, Jan Groover occupe une place unique dans l'histoire de la photographie.La suite sur FranceFineArt https://francefineart.com/2022/11/08/3344_groover_hcb-parr_fondation-henri-cartier-bresson/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Henri Cartier-Bresson“L'expérience du paysageà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 1er juillet au 25 septembre 2022Interview de Agnès Sire, directrice artistique à la Fondation HCB et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris (par téléphone), le 29 juin 2022, durée 13'24.© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissariat : Agnès Sire, directrice artistique, Fondation HCBSélectionnées par Henri Cartier-Bresson (1908-2004) à la fin de sa vie, les photographies de l'exposition L'expérience du paysage témoignent de l'approche de l'artiste face à ce qui n'est pas simplement un décor pour observer l'être humain, mais un sujet à part entière. Chacune de ces images, prises entre les années 1930 et les années 1990 en Europe, en Asie et en Amérique, illustre la construction du paysage par le photographe, qu'il soit naturel ou urbain.Initialement formé à la peinture et au dessin, Henri Cartier-Bresson applique aussi en photographie le crédo de l'Académie de Platon, entendu dans l'atelier d'André Lhote au début de sa longue carrière : « Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre ». La composition de ses images, la juxtaposition des plans, le respect des proportions et la recherche d'une relation harmonieuse entre les formes caractérisent son œuvre qui a inspiré de nombreux artistes après lui.Contrairement à la nature à « l'état brut », la notion de paysage est relative à l'activité d'un sujet – celui qui regarde, d'un certain point de vue. De cet ordre entre les éléments du réel, Henri Cartier-Bresson perçoit une poésie et une joie où les paysages ne sont pas seulement le cadre dans lequel saisir un sujet, mais un motif d'apparence intemporelle en dialogue avec la figure humaine. Il décide de cette sélection d'images peu avant sa disparition en 2004, alors même qu'il a abandonné la photographie au profit du dessin au début des années 1970. Des photographies qui témoignent de l'expérience du paysage, proche, comme le dessin, de la méditation.Avec cette sélection de 70 photographies, Henri Cartier-Bresson dévoile en creux l'autoportrait d'un artiste en plein questionnement sur son rapport au monde. L'exposition est complétée par une sélection de dessins de l'artiste issus des collections de la Fondation HCB : une traversée de l'œuvre d'Henri Cartier-Bresson par un cheminement propice à la contemplation. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

SENS de la VISITE
Le voyage de Mathieu Pernot

SENS de la VISITE

Play Episode Listen Later Apr 13, 2022 24:20


Dans les années 2000, le photographe Mathieu Pernot reçoit en héritage, des mains de son père, un album de photos de famille. Celui de son grand père, parti vivre au Liban, à Beyrouth, entre 1925 et 1958. En 1926, ce grand père, photographe amateur, entame un périple touristique au Liban et en Syrie: Damas, Homs, Palmyre, Tripoli,... Il ramène des photos de tous ces sites patrimoniaux inestimables. Malheureusement, depuis 2011, et le déclenchement de la guerre en Syrie, cette région est tristement connue pour ces destructions et ces ruines. De villes, de monuments, de sites historiques. Mais c'est justement en voyant les images de ce conflit, que Mathieu Pernot se rapproche de l'album de photos de son grand-père et se reconnecte à son histoire familiale.  Il décide alors d'entamer un voyage initiatique et photographique. en plusieurs étapes. D'abord, à Beyrouth, à la recherche de l'appartement où son père a passé toute son enfance. Il va ensuite retourner sur les lieux que son grand père avait photographiés, il y a presqu'un siècle au Liban et en Syrie. Mais lui, va poursuivre le voyage jusqu'à Alep et Mossoul en Irak.  Et ramener à son tour des photos de ces territoires, aujourd'hui ravagés par la guerre et les explosions. Elles sont réunies jusqu'au 19 juin, à la Fondation Henri Cartier Bresson, dans le Marais à Paris. Pour une exposition intitulée “La ruine de sa demeure”.  C'est justement devant ses photos, que nous avons retrouvé Mathieu Pernot, avec une voix douce et des mots justes, il nous a fait revivre son voyage…   Soutenez-nous !

Invité Culture
«La ruine de sa demeure», l'itinérance photographique de Mathieu Pernot au Moyen-Orient

Invité Culture

Play Episode Listen Later Apr 13, 2022 3:46


Mathieu Pernot est lauréat du prix Henri-Cartier-Bresson. Un prix doté d'une bourse qui lui permet de mener un projet très personnel : partir au Liban sur les traces de son grand-père qui s'y est installé au début du siècle dernier et de son père né à Beyrouth. Un périple qui le conduit aussi en Syrie et en Irak. Mais en un siècle, l'éden du Moyen-Orient s'est changé en enfer. Ses photos exposées à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris en témoignent d'une manière très émouvante. ► L'exposition « La ruine de sa demeure » de Mathieu Pernot est à visiter à la fondation Henri Cartier-Bresson du 8 mars au 19 juin 2022.

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“Mathieu Pernot“La ruine de sa demeureLauréat du Prix HCB 2019à la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 8 mars au 19 juin 2022Interview de Mathieu Pernot,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 mars 2022, durée 16'28.© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissariat :Agnès Sire, directrice artistique, Fondation HCBLauréat du Prix HCB 2019, Mathieu Pernot présente à la Fondation HCB La ruine de sa demeure, une itinérance photographique morcelée entre le Liban, la Syrie et l'Irak. L'album de voyage de son grand-père, réalisé en 1926, en est le point de départ et vient dessiner l'itinéraire suivi de Beyrouth à Mossoul, entre les ruines des civilisations millénaires du Moyen-Orient et celles des tragédies de l'histoire récente. Dans une sensibilité proche du documentaire, Mathieu Pernot dévoile une oeuvre dialectique qui interroge la juxtaposition des récits de la grande histoire et ceux de son histoire familiale.En septembre 2019, Mathieu Pernot commence son projet à Beyrouth, où ses grands-parents et son père ont vécu dès 1925 avant le départ de ce dernier pour la France en 1958. À la faveur de ses recherches, il y découvre lors de ce premier voyage l'appartement familial. Lorsqu'il retourne dans la capitale après l'explosion du port survenue le 4 août 2020, l'immeuble est alors inaccessible et menace de s'effondrer. Mathieu Pernot se trouve ainsi confronté et intimement lié à l'histoire fragile du Liban.Du Liban à l'Irak, Mathieu Pernot ne cesse d'être le témoin de scènes de désolation, loin des photographies de famille ou de voyage prises par son grand-père près d'un siècle avant lui. D'un côté, la splendeur de sites archéologiques comme Baalbek au Liban, « immuable vestige de civilisation » (Hala Kodmani) ou la plaine de Ninive en Irak. De l'autre, les villes détruites par les catastrophes et les guerres de ces dernières années, comme Homs, Alep ou Mossoul.De ce double contraste permanent entre l'innocence des photos de l'album familial et la violence des scènes actuelles, puis entre les ruines d'une histoire vieille de 3 000 ans et celles des récents conflits armés, naît une réflexion non linéaire sur cette région, berceau de l'humanité qui semble aujourd'hui représenter sa fin tragique. Le parcours de Mathieu Pernot s'inscrit dans un ensemble de récits croisés aux temporalités différentes qui nous font aussi « plonger dans la photographie et ses histoires entremêlées » (Etienne Hatt).Malgré les nombreux obstacles liés à la pandémie et aux difficultés d'accès à certaines zones de tensions, Mathieu Pernot a réussi à repousser les frontières du voyage de son grand père en poursuivant le sien jusqu'à Alep et Mossoul. « Un voyage dans les ruines de l'Histoire » selon l'auteur.L'exposition La ruine de sa demeure présente une cinquantaine de tirages de Mathieu Pernot, l'album de son grand-père, des photographies d'archives familiales ainsi que celles trouvées dans des maisons détruites de Mossoul.Publication : L'exposition La ruine de sa demeure est accompagnée d'un livre éponyme publié par Atelier EXB. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“John Coplans“ La vie des formesà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 5 octobre 2021 au 16 janvier 2022Interview de Jean-François Chevrier et Élia Pijollet, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 octobre 2021, durée 24'22.© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissariat :Jean-François Chevrier et Élia PijolletLa Fondation HCB présente une exposition exceptionnelle de l'oeuvre de John Coplansí(1920-2003), en collaboration avec Le Point du Jour, centre d'art éditeur à Cherbourgen-Cotentin. Les oeuvres exposées, issues de collections françaises, témoignent de l'audace de l'artiste britannique, célèbre pour la représentation, sans concession, de son propre corps.Émigrant aux États-Unis au début des années 1960, John Coplans a d'abord été peintre, critique d'art, directeur de musées et commissaire d'expositions, avant de se consacrer pleinement à la photographie au début des années 1980. C'est à l'âge de soixante ans, après s'être employé pendant vingt ans à promouvoir l'oeuvre d'autres artistes, qu'il se retire pour renouer avec l'expérience de la création. Il développe alors une pratique photographique où il représente son corps nu, en noir et blanc, souvent fragmenté, la tête toujours hors-champ. Il désigne toutes ces images réalisées entre 1984 et 2002 par l'intitulé générique Self Portrait ; titres et sous-titres descriptifs spécifient la partie du corps représentée ou la posture.Objet premier, singulier et impersonnel, le corps est le support d'une exploration jubilatoire, sans cesse renouvelée, de la vie des formes. Souvent réduite à la représentation du corps vieilli, l'oeuvre de Coplans répond à une visée plus ludique et universelle, inscrite dans une histoire longue des formes artistiques par le jeu de relations métaphoriques à la nature ou à la sculpture. Elle redéfinit le sens même de l'âge – non comme une progression vers la fin de vie, mais plutôt comme l'occasion d'une inscription dans la longue durée de l'espèce humaine et d'une entreprise de remémoration des formes primitives.L'absence du visage et le choix du fragment comme élément plastique ont libéré un flux d'inventions et d'analogies formelles qui semblait inépuisable et n'a cessé qu'avec la disparition de l'artiste. Les images de Coplans sont tour à tour contenues et explosives, drôles, provocantes, toujours soigneusement méditées. Elles répondent à une exigence de clarté qui transfigure le pathos expressionniste.L'exposition La vie des formes s'articule autour de trois ensembles. Aux petits tirages réalisés au début de la carrière photographique de Coplans (Torses, Dos, Mains, Pieds…) succèdent, en 1988, les grands formats et les montages combinant plusieurs fragments de corps pour constituer une image unique mais disjointe. Fin connaisseur de l'histoire des arts, Coplans a intégré à sa propre expérience les recherches d'artistes qu'il a étudiés, exposés ou côtoyés, tels que Carleton Watkins, Constantin Brancusi, Walker Evans, Lee Friedlander, Jan Groover, Philip Guston ou Weegee ; une sélection d'oeuvres est présentée dans l'exposition.Coproduction : L'exposition est coproduite avec Le Point du Jour à Cherbourg-en-Cotentin. Elle y sera présentée du 29 janvier au 15 mai 2022.Publication : L'exposition est accompagnée d'un livre publié par Le Point du Jour : John Coplans. Un corps, sous la direction de Jean-François Chevrier. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Henri Cartier-Bresson“ Revoir Parisau musée Carnavalet – Histoire de Parisdu 15 juin au 31 octobre 2021Interview de Agnès Sire, directrice artistique, Fondation Henri Cartier-Bresson, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 juin 2021, durée 14'30.© FranceFineArt.Communiqué de presse commissariat général : Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet – Histoire de Paris François Hébel, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson commissariat scientifique : Anne de Mondenard, conservatrice en chef, musée Carnavalet – Histoire de Paris, Agnès Sire, directrice artistique, Fondation Henri Cartier-Bresson Aude Raimbault,, conservatrice des collections, Fondation Henri Cartier-Bresson Pour sa première exposition après réouverture, le musée Carnavalet – Histoire de Paris s'associe avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en lumière l'importance de Paris dans la vie et l'oeuvre d'Henri Cartier-Bresson, l'un des plus grands photographes français du XXe siècle. Le musée revisite les liens tissés par l'artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l'a nourri artistiquement.Après des débuts marqués par l'influence du photographe Eugène Atget et des artistes surréalistes, Cartier-Bresson se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d'attache. Dans cette ville, qu'il ne cesse de redécouvrir, c'est d'abord l'être humain qui l'intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l'occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d'actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et Mai 68. Il gagne, dès qu'il le peut, les lieux de manifestations.À Paris, comme ailleurs, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son oeuvre, témoignent de ses errances mais sont également prises dans le cadre de reportages et commandes souvent méconnues pour la presse internationale – Cartier-Bresson n'en retient généralement qu'une image dans ses livres et expositions. Cette mosaïque définit un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.Fruit d'un travail de recherche de plusieurs années, l'exposition présente des tirages originaux dont une trentaine d'inédits, des publications, ainsi que des enregistrements audiovisuels de l'artiste. Les photographies sont issues pour majorité des collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson.Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l'exposition Eugène Atget – Voir Paris présentée à la Fondation HCB et réalisée à partir des collections du musée Carnavalet.Un ouvrage comprenant les essais des commissaires et 200 reproductions est publié aux Éditions Paris Musées.Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson.Paris par Eugène Atget (1857 – 1927) et Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004)Environ deux générations séparent les deux photographes. Le premier, Eugène Atget, abandonne sa carrière de comédien, le deuxième, Henri Cartier-Bresson, celle de peintre, au profit d'un art relativement nouveau, l'enregistrement photographique. Dans une double exposition exceptionnelle et des approches inédites, la Fondation HCB (du 3 juin au 19 septembre 2021) et le musée Carnavalet – Histoire de Paris (du 15 juin au 31 octobre 2021), s'associent pour montrer, à partir de leurs collections, l'essence de la capitale dans l'œuvre de ces deux grandes figures de la photographie française.Henri Cartier-Bresson, subjugué par l'approche d'Eugène Atget, l'imitera jusqu'au moment où il découvre le Leica et « l'image à la sauvette ». « Prendre la poudre d'escampette » après avoir enregistré ce qu'il a vu, comme le disait souvent Cartier‑Bresson, reste sa provocation favorite alors que pour Atget, dès l'aube, son lourd chargement sur le dos, l'enregistrement est très réfléchi ; on y devine peu de hasards mais un plaisir de la vision qui s'affirme avec le temps.Atget, plus intéressé par la ville, depuis l'architecture la plus classique jusqu'aux cours les plus reculées, a mis en images de façon obsessionnelle un Paris marqué par l'histoire, proposant ses tirages à des artistes, des musées ou des bibliothèques. Les personnages qui s'invitent dans le cadre se fondent dans le décor. Henri Cartier‑Bresson, après avoir fréquenté les surréalistes dans les années vingt, se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d'attache. Plus que la ville, c'est l'Homme qui l'intéresse, il le saisit dans la rue ou à l'occasion de rencontres. Son boitier ne le quitte pas, photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois, une flânerie parfois guidée par un reportage qui lui était demandé. Atget n'a rien dit ou presque sur son travail. Des propos rapportés ont servi à définir un projet essentiellement documentaire mais son approche directe et emprunte de poésie a fasciné nombre de ses contemporains, d'où les commentaires les plus contradictoires sur cette oeuvre atypique.Cartier‑Bresson, dont le musée Carnavalet possède une belle collection, a beaucoup commenté son travail et surtout en opposition à ce que l'on voulait lui faire dire. Il en résulte une autre complexité confirmée par l'examen de ses archives conservées au sein de sa fondation.Photographes, Atget et Cartier-Bresson sont aussi de grands lecteurs. Ces deux figures foncièrement indépendantes, un brin austères, n'ont cultivé ni concepts intellectuels ni principes artistiques pour se fonder sur la valeur de l'expérience. Ils invitent à exercer notre regard, à considérer la complexité de ce monde comme la source même de notre faculté imaginaire. L'Histoire a voulu que ces deux oeuvres, émancipatrices de la photographie, soient d'abord reconnues aux États-Unis, avant de laisser chacune une postérité immense. Les deux commissaires ont voulu que cette sélection originale reflète la dimension poétique des deux auteurs.À l'occasion de la réouverture des musées, et notamment celle du musée Carnavalet après quatre années de fermeture pour travaux, c'est une célébration de Paris par des regards singuliers, avant qu'elle ne devienne l'une des villes les plus photographiées au monde.À la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris – Eugène Atget. Voir Paris du 3 juin au 19 septembre 2021 avec un ouvrage éponyme, publié par Atelier EXB.L'article sur FranceFineArt : https://francefineart.com/2021/06/03/3089_atget-voir-paris/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Eugène Atget” Voir Parisà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 3 juin au 19 septembre 2021Interview de Anne de Mondenard, responsable du département Photographies et Images numériques, musée Carnavalet – Histoire de Paris, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 1er juin 2021, durée 18'20, © FranceFineArt.Extrait du communiqué de presse :Commissariat :Anne de Mondenard, responsable du département Photographies et Images numériques, musée Carnavalet – Histoire de ParisAgnès Sire, directrice artistique, Fondation HCBÀ partir des collections du musée Carnavalet ‑ Histoire de Paris, l'exposition présentée à la Fondation HCB est le fruit d'un long travail de recherche entrepris conjointement par les deux institutions. Le résultat est une exposition exceptionnelle autour de l'oeuvre d'Eugène Atget (1857-1927), figure atypique et pionnière de la photographie. Avant tout artisan, dont la production prolifique d'images est destinée aux artistes et amateurs du vieux Paris, c'est à titre posthume qu'Eugène Atget accède à la notoriété. Critiques et photographes perçoivent dans ses images de Paris l'annonce de la modernité. Parmi eux, Henri Cartier‑Bresson, qui cherche à l'imiter dans ses premières images. Ainsi, la place de Paris dans l'oeuvre de Cartier‑Bresson fera l'objet d'une exposition au musée Carnavalet du 15 juin au 31 octobre 2021, projet conçu avec la Fondation HCB.D'abord reconnu aux États-Unis et par les cercles surréalistes français, plébiscité par les générations de photographes qui lui ont succédé, Eugène Atget exerce encore au XXI ème siècle une influence sans précédent même si le regard sur son oeuvre reste encore parfois contrasté. Le photographe, chargé d'une chambre photographique et de plaques de verre, saisit souvent ses images au lever du jour et s'attache à collectionner le vieux Paris pendant une trentaine d'années. Il explore aussi la limite de la ville, que l'on appelle « la zone ». Ses images de rues quasi-désertes, de devantures de magasins et de cours témoignent aujourd'hui des changements urbanistiques réalisés au tournant du XX ème siècle.Au-delà de leur caractère documentaire, les images d'Eugène Atget témoignent d'une profonde sensibilité esthétique, caractérisant l'apport inestimable du photographe au medium. Alors que Paris change, la façon de travailler d'Eugène Atget évolue aussi pour devenir de plus en plus sensible à la lumière et aux effets atmosphériques. Son culte du détail (à partir de sujets modestes), à rebours du pictorialisme triomphant de l'époque, est aussi singulièrement moderne et laisse affleurer cette notion de plaisir, rarement évoquée à propos d'Atget. L'exposition et l'ouvrage qui l'accompagne offrent ce plaisir en partage.Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris-Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson. Le musée Carnavalet – Histoire de Paris conserve un ensemble de plus de 9 000 tirages d'Atget, soit la collection la plus vaste de ce photographe. L'exposition Eugène Atget – Voir Paris présente une sélection d'environ 150 épreuves originales tirées par l'auteur.L'exposition Eugène Atget – Voir Paris est accompagnée d'un ouvrage éponyme, publié par Atelier EXB. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“BING ! BING ! 砰砰!”Céramique contemporaineà ICICLE – 35 avenue George V, Parisdu 1er mars au 8 septembre 2021Interview de Bérénice Angremy, Victoria Jonathan et Gabrielle Petiau pour l'agence Doors 门艺, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2021, durée 16'30, © FranceFineArt.(par téléphone avec Bérénice Angremy de Chine et Victoria Jonathan de Paris)Commissariat d'exposition :Doors 门艺 – Bérénice Angremy, Victoria Jonathan, Gabrielle PetiauExposition collective avec les artistes : Liu Jianhua, emmanuel boos, Geng Xue, Zhuo Qi et Louise FrydmanEn écho à son thème de collection prêt-à-porter inspirée par « la Terre » pour l'année 2021, ICICLE est heureux d'accueillir du 1er mars au 8 septembre dans son espace culturel du 35 avenue George V, Paris 8, une exposition sur la céramique contemporaine dont la curation est confiée à l'agence Doors. Quelle plus belle façon de célébrer la terre que de révéler les possibilités artistiques de ses matières premières ? « BING ! BING ! 砰砰! Céramique contemporaine » fait dialoguer cinq artistes chinois et français. Chacun à leur manière, Liu Jianhua (1962), emmanuel boos (1969), Geng Xue (1983), Zhuo Qi (1985) et Louise Frydman (1989) réinterprètent de façon actuelle l'art traditionnel de la céramique.En mandarin, le caractère 砰 (pēng) est l'équivalent de l'onomatopée « bing ! » du français : il évoque un bruit de choc, de heurt, et signifie une rupture, un événement soudain venant modifier la réalité.Dans une rencontre entre Orient et Occident, les artistes de « BING ! BING !» jouent avec les qualités matérielles de la céramique, à la fois fragile et solide, propice à l'accident, et les implications culturelles d'un art devenu patrimoine aussi bien en Chine (Jingdezhen, Yixing) qu'en France (Sèvres, Limoges, Gien). La céramique est saisie dans tous ses états, métamorphosée, soumise à des expérimentations : sculpture, écriture, performance et vidéo. Dans une friction des langages esthétiques et des significations culturelles liées au médium, usant – parfois avec humour – de jeux de mots, de ruptures de ton et d'effets de matières, ces artistes font exploser les codes de la céramique et la donnent à voir de façon surprenante. Grands noms de la céramique contemporaine comme Liu Jianhua et emmanuel boos, et artistes de la jeune génération comme Geng Xue, Zhuo Qi et Louise Frydman, tous explorent ses spécificités physiques, matière organique prenant forme grâce au geste de l'artiste et aux techniques qu'il emploie, mais aussi ses limites. Souple et malléable dans son état premier, résistant à des chocs thermiques pouvant dépasser 1300°C lors de sa cuisson, pour finir d'une grande fragilité dans son état « solide », la céramique se prête à des variations de brillance et de couleur d'une profondeur infinie ou au contraire à une extrême blancheur. « BING ! BING !» questionne aussi la relation entre l'artiste et la matière, le dialogue qu'il entretient avec la terre et le feu, dans une tension entre maîtrise et hasard, intention et accident, virtuosité et émotion. Les oeuvres de l'exposition évoquent ainsi l'empreinte de l'artiste sur la matière, parfois jusqu'à faire corps avec elle. Les artistes Liu Jianhua (né en 1962 à Ji'an, Chine) est l'un des artistes chinois les plus renommés de sa génération. Arrivé à Jingdezhen à 15 ans, il passe quatorze ans dans la capitale chinoise de la porcelaine à se former à cet art. Avec ses sculptures et installations mêlant porcelaine, objets trouvés, détritus et matériaux hétéroclites, il développe une pratique expérimentale de la céramique et une approche philosophique de la forme et de la matière. Ses oeuvres à la fois virtuoses et poétiques défient les limites physiques du médium et les attentes du spectateur. Liu interroge la culture et l'histoire matérielle de la Chine dans le contexte de la mondialisation. « Regular Fragile », présentée à la Biennale de Venise en 2003 dans le pavillon Chine, est une série de répliques en porcelaine d'objets du quotidien, faisant primer l'apparence et le symbolisme sur la fonction. En 2008, sa pratique évolue vers des formes plus abstraites et minimalistes (« pas de sens, pas de contenu »). Depuis 2004, Liu est professeur de sculpture à l'École des Beaux-Arts de l'université de Shanghai. En 2005, il crée le groupe Polit-Sheer-Form Office avec les artistes Hong Hao, Xiao Yu, Song Dong, et le critique d'art Leng Lin. http://www.liujianhua.netConsidéré comme l'un des meilleurs céramistes français, emmanuel boos (né en 1969 à Saint-Étienne, France) pratique cet art depuis l'âge de 14 ans. C'est après quelques années en Asie (Corée et Chine) qu'il s'y consacre professionnellement. Apprenti auprès du Maître d'art Jean Girel entre 2000 et 2003 pour la porcelaine tournée à la française, il gagne très vite de nombreux prix : jeune créateur de l'année des Ateliers d'Art de France, Prix Découverte du Salon Maison & Objet, 2ème lauréat du prix national SEMA, Grand Prix de la Création de la Ville de Paris. La galerie Jousse Entreprise le repère en 2005. Depuis, il est exposé chaque année dans les grandes foires internationales de design et d'arts appliqués : FIAC, PAD Londres et Paris, Design Miami Basel. Il s'installe à Londres en 2006 pour y mener une thèse de doctorat par la pratique artistique sur le thème de la « poétique de l'émail », soutenue en 2012 au Royal College of Art sous la direction du célèbre céramiste et écrivain anglais Emmanuel Cooper. En 2010, il participe à l'exposition « La Scène Française » au Musée des Arts Décoratifs à Paris. Ses oeuvres sont exposées à Londres, Belfast, Édimbourg, Copenhague. Depuis 2015, il vit entre Paris et Mannheim (Allemagne), où est installé son atelier et où il se consacre à plusieurs projets de céramique architecturale, notamment avec les décorateurs Caroline Sarkozy, Studio Shamshiri et Heather Wells. Entre 2016 et 2019, il est artiste en résidence à la Manufacture de Sèvres. Invité par le laboratoire qui conçoit et fabrique pâtes et émaux de la Manufacture, il s'intéresse notamment au thème de la palette d'émail et réalise plusieurs séries d'oeuvres : « Cubes », « Monolithes », « Livres » et « Stabiles ». Depuis quelques années, il privilégie les formes closes, faussement pleines, à la fois surfaces et volumes : pavés, cubes, boîtes ou livres, mystérieuses et abstraites. Il crée aussi un parcours pour la couleur, en creux et à-pics sur lequel les émaux colorés pourront déployer toutes les nuances de leurs tonalités en s'accumulant par endroits et en disparaissant presque à d'autres. L'artiste est à l'affût de l'inattendu et d'accidents heureux et à la recherche du « bel imparfait ». http://www.emmanuelboos.infoGeng Xue (née en 1983 à Baishan, Chine) est une artiste « multimédias » qui confronte l'art traditionnel de la céramique à des formes contemporaines (vidéo, animation, installation). Étudiante de Karlsruhe University of Arts and Design (Allemagne) et diplômée de l'Académie Centrale des Beaux-Arts de Chine (CAFA) où elle a étudié sous la direction du célèbre artiste Xu Bing, Geng Xue se fait connaître en 2014 avec « Mr Sea », vidéo tournée en stop-motion, dans laquelle des personnages de porcelaine prennent vie dans une réinterprétation d'un célèbre conte de fantômes datant de la dynastie Qing (« Contes étranges du studio du bavard » de Pu Songling). Inspirée par la riche tradition de la céramique chinoise, Geng exploite les qualités matérielles uniques et les significations associées à ce médium. Cosmologie bouddhiste, littérature classique et taoïsme fournissent les thèmes de fictions mettant en scène la capacité de transformation de la céramique et sa nature tout à la fois fragile et solide, dans des univers presque magiques, où la frontière est ténue entre monde physique et monde spirituel. Geng Xue s'inspire également de ses voyages et de son immersion dans d'autres cultures pour entrer en résonance avec la tradition esthétique occidentale.Diplômé de l'École Supérieure des Beaux-Arts du Mans, de la Haute École d'Art et de Design de Genève, et de l'École nationale supérieure d'art de Limoges, Zhuo Qi (né en 1985 à Fuxin, Chine) travaille et vit en France depuis 2008. En tant qu'artiste, la démarche de Zhuo Qi repose sur la notion de choc des cultures. Il nourrit sa pratique artistique de l'expérience quotidienne des miracles sémantiques et linguistiques que génèrent l'altérité culturelle et son lot d'incompréhensions. Il se rend régulièrement à Jingdezhen, une ville considérée comme la capitale mondiale de la porcelaine. Avec humour, il confronte à travers la céramique les traditions et les savoir-faire, que la mondialisation rapproche sans transition ni traduction. Chez lui, la porcelaine est à la fois le moyen et le sujet d'une cuisine expérimentale tournée vers la création d'objets impliquant des corps étrangers plongés dans des environnements incongrus, énigmatiques, voire hostiles, mais toujours sources d'amusement. http://www.qi-zhuo.comDiplômée en arts graphiques de l'école d'art ESAG-Penninghen et formée en photographie à l'International Center of Photography de New York, Louise Frydman (née en 1989 à Paris) commence par composer des oeuvres légères et délicates en papier blanc puis se tourne vers la céramique en 2015 lorsqu'elle crée sa pièce monumentale « La Fée des Pétales » suspendue dans la cour de l'Hôtel de Croisilles, à Paris. Elle conserve dans son traitement de la céramique la matité blanche du papier ainsi que la finesse de la matière. Fragiles et fortes à la fois, les créations de Louise Frydman révèlent un univers naturel poétique, magnifié par l'éclat de leur blancheur. Ses sculptures, inspirées des formes de la nature, jouent avec la lumière et le mouvement. « Je recherche la rencontre entre force et fragilité en travaillant mes sculptures de manière éthérée dans leurs formes, et puissante par leurs dimensions souvent monumentales. Un pétale, un arbre, le vent… C'est mon émotion que j'essaie de donner à voir. » Sa rencontre avec le céramiste Jean-François Reboul en 2015 lui permet d'approfondir son apprentissage et de s'affirmer dans sa démarche artistique. Son atelier est installé en Bourgogne depuis 2015. https://louise-frydman.com/Exposition en partenariat avec Pace Gallery, Jousse Entreprise, Loo & Lou Gallery. Remerciements : Cité de la céramique – Manufacture de Sèvres.Doors 门艺Créée en 2017 par Bérénice Angremy et Victoria Jonathan, Doors 门艺est une agence de production et de promotion de projets artistiques basée à Pékin et Paris. Doors a pour ambition d'ouvrir des portes et de favoriser les échanges culturels entre la Chine et l'Europe, à travers des événements créatifs, innovants et fédérateurs. Elle collabore avec des artistes, des institutions (Musée Picasso, UCCA, Fondation Giacometti, Fondation Henri Cartier-Bresson) et des marques (Hennessy, Lafite, Cartier). En 2021, Doors organise l'exposition « KAIWU. Art et design en Chine » au Musée de l'Hospice Comtesse (Lille).Respectivement diplômées de l'École du Louvre (Paris) et de Columbia University (New York), Bérénice Angremy et Victoria Jonathan vivent entre Paris et Pékin depuis vingt ans. Elles ont dirigé le festival Jimei x Arles (2017-2019), créé en Chine par Les Rencontres d'Arles et Three Shadows Photography Art Centre. Elles sont commissaires de plusieurs expositions sur l'art et la photographie chinois : « Les Etoiles 1979-2019. Pionniers de l'art contemporain en Chine » (Paris, 2019), « Les flots écoulés ne reviennent pas à la source. Regards de photographes sur la rivière en Chine » (Abbaye de Jumièges, 2020), « Feng Li. White Night in Paris » (Photo Saint Germain, 2021), « Luo Yang. Youth » (Jimei x Arles, 2019), « Lei Lei. Cinéma Romance à Lushan » (Les Rencontres d'Arles et Jimei x Arles, 2019). Diplômée des Beaux-Arts de Nantes, et ancienne élève de l'Académie Centrale des Beaux-Arts de Chine (CAFA), Gabrielle Petiau a rejoint l'équipe de Doors en 2019. Elle est co-directrice de la Biennale de l'Image Tangible.Boutique ICICLE – 35 avenue George V – Paris VIIIInauguré en septembre 2019 comme première adresse internationale, cet espace sculptural et immaculé s'étend sur trois étages d'un hôtel particulier, 35 avenue George V, au coeur du Triangle d'Or parisien. Conçu par l'architecte belge Bernard Dubois, il intègre, sur un espace de près de 500m2, les collections femme, homme et accessoires ainsi qu'une librairie et une salle d'exposition qui reflètent la philosophie de la marque, fondée sur une approche naturelle de la création, pour une vie en accord avec la Nature. Espace culturel ICICLE : Avec plus de 500 ouvrages, ponts entre la culture chinoise et occidentale, la librairie ICICLE, située au troisième étage de la boutique George V, explore les façons d'être, de vivre et de créer selon la Nature. Elle s'ouvre sur une galerie, espace lumineux et aérien, destinée à recevoir des expositions d'art et de design. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Gregory Halpern” Soleil cou coupéà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 8 septembre au 18 octobre 2020Extrait du communiqué de presse :commissariat :Clément Chéroux, Conservateur en chef (Joel and Anne Ehrenkranz Chief Curator of Photography) du département Photographie au MoMA à New York,en collaboration avec Agnès Sire, Directrice artistique de la Fondation HCBGregory Halpern (né en 1977 à Buffalo, NY, États-Unis) est le quatrième lauréat d'Immersion, une commande photographique franco-américaine, une initiative lancée en 2014 par la Fondation d'entreprise Hermès qui réunit résidences, expositions et publications dédiées aux photographes.Dans le cadre de son alliance établie en 2018 pour trois éditions avec la Fondation Henri Cartier-Bresson, à Paris, et le San Francisco Museum of Modern Art(SFMOMA), Immersion invite chaque lauréat à bénéficier d'une exposition personnelle au sein de ces deux institutions, à l'issue de sa résidence. Ces expositions sont accompagnées d'une publication bilingue.Présentée du 8 septembre au 18 octobre 2020 à la Fondation Henri Cartier-Bresson,puis en 2022 au SFMOMA, l'exposition « Soleil cou coupé » (« Let the Sun Beheaded Be ») de Gregory Halpern réunit un ensemble de photographies prises pendant sa résidence en Guadeloupe, en 2019. Ses images, guidées par la curiosité, la diversité et le vernaculaire, rendent compte d'un certain « surréalisme caribéen » incarné par l'écrivain martiniquais Aimé Césaire (1913-2008), à qui il emprunte le titre de son exposition. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Culture en direct
Marie Bovo : "En photographie, la disparition m'intéresse particulièrement"

Culture en direct

Play Episode Listen Later Jun 13, 2020 26:16


durée : 00:26:16 - L'Invité culture - par : Caroline Broué, Stéphanie Villeneuve - Visite guidée de l'exposition "Nocturnes" en compagnie de l'artiste et photographe Marie Bovo, qui capte, dans cette série de photographies exposée à la Fondation Henri Cartier Bresson, à Paris, cet instant si particulier qui sépare le jour de la nuit au Ghana, à Alger et à Marseille. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Marie Bovo Photographe

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France Culture physique
Marie Bovo : "En photographie, la disparition m'intéresse particulièrement"

France Culture physique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2020 26:16


durée : 00:26:16 - L'Invité culture - par : Caroline Broué, Stéphanie Villeneuve - Visite guidée de l'exposition "Nocturnes" en compagnie de l'artiste et photographe Marie Bovo, qui capte, dans cette série de photographies exposée à la Fondation Henri Cartier Bresson, à Paris, cet instant si particulier qui sépare le jour de la nuit au Ghana, à Alger et à Marseille. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Marie Bovo Photographe

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Les matins du samedi (l'intégrale)
Marie Bovo // Nadia Yala Kisukidi

Les matins du samedi (l'intégrale)

Play Episode Listen Later Jun 13, 2020 119:16


durée : 01:59:16 - Les Matins du samedi - par : Caroline Broué, Stéphanie Villeneuve - La photographe Marie Bovo nous guide dans sa magnifique exposition "Nocturnes", à découvrir en ce moment à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris // Autour des questions de mémoire, de lutte contre le racisme et de postcolonialisme en France, la professeure de philosophe Nadia Yala Kisukidi. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Marie Bovo Photographe; Nadia Yala Kisukidi maîtresse de conférences en philosophie à l’Université Paris 8

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Les matins du samedi
Marie Bovo : "En photographie, la disparition m'intéresse particulièrement"

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Jun 13, 2020 26:16


durée : 00:26:16 - L'Invité culture - par : Caroline Broué, Stéphanie Villeneuve - Visite guidée de l'exposition "Nocturnes" en compagnie de l'artiste et photographe Marie Bovo, qui capte, dans cette série de photographies exposée à la Fondation Henri Cartier Bresson, à Paris, cet instant si particulier qui sépare le jour de la nuit au Ghana, à Alger et à Marseille. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Marie Bovo Photographe

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FranceFineArt

Partage“Marie Bovo“Nocturnes à la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 25 février au 17 mai 2020 (prolongée jusqu'au 23 août 2020)Henri Cartier Bresson.orgLa Fondation HCB ouvre ses portes à partir du mercredi 3 juin 2020. Les expositions « Marie Bovo – Nocturnes » et « Martine Franck – Face à face » sont prolongées jusqu'au dimanche 23 août. Afin de garantir la santé des visiteurs et de se conformer aux directives de santé publique, les conditions d'accueil sont adaptées et le port du masque est obligatoire.PODCAST – Interview de Marie Bovo,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 février 2020, durée 23'41. © FranceFineArt.son à insérer (click sur remplacer et changer à partir d'un url) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Portrait pour trait  | Maryline Albert
Portrait Pour Trait | Ep 06 Hélène Giannecchini

Portrait pour trait | Maryline Albert

Play Episode Listen Later Apr 4, 2019 21:33


Maryline Albert a rencontré Hélène Giannecchini à la Villa Médicis où elle est pensionnaire de la promotion 2018/2019. Hélène nous raconte son parcours et ses travaux en cours. Hélène Giannecchini est née en 1987 aux Lilas, vit et travaille actuellement à Paris. Écrivaine et théoricienne sa démarche mêle littérature, histoire de l’art et esthétique. En 2014 elle a publié Une Image peut-être vraie aux éditions du Seuil dans la collection « La Librairie du XXI°siècle » et dirigé la même année la rétrospective Alix Cléo Roubaud à la Bibliothèque nationale de France. Depuis plusieurs années elle développe un travail d’écriture en collaboration avec des artistes contemporains.Docteure en littérature, spécialiste des rapports texte et image elle a notamment donné des conférences au Centre Pompidou, à l’Université Complutense de Madrid, à l’Université de Bâle, à la Fondation Henri Cartier-Bresson, au Jeu de Paume, à la Maison Européenne de la Photographie, etc.Depuis 2017 elle enseigne la théorie de l’art contemporain à l’Ecole Européenne Supérieure de l’Image.Son projet pour la Villa Médicis puise dans l’histoire de la médecine et dans les travaux de grands anatomistes qui, en ouvrant des dépouilles, nous ont donné notre corps contemporain. À la croisée du roman et de l’essai, ce livre cherche le regard de l’anatomiste qui ne se pose pas simplement sur le monde mais qui, en le dévoilant, l’engendre.