Podcast appearances and mentions of paris mus

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Latest podcast episodes about paris mus

AmbitionPublique
S3 E1 - Alice Lebredonchel, spécialiste de la culture et directrice administrative et financière chez Paris Musées

AmbitionPublique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 83:30


### Quel est le rôle véritable de la culture dans la société et le rôle joué par l'administration publique ? Cet épisode nous invite à réfléchir à la place de la culture dans le secteur public. Quelle est l'importance de la culture dans notre société et comment l'administration publique peut-elle contribuer à son rayonnement ? Ces questions sont au cœur de la discussion avec Alice Lebredonchel, une fonctionnaire passionnée par la culture et son impact sur le service public. ### Qui est Alice Lebredonchel ? Alice est directrice administrative et financière chez Paris Musée, un établissement public qui gère 14 musées et sites patrimoniaux à Paris. Diplômée de Sciences Po Toulouse et de l'ESC Dijon, elle a commencé sa carrière par un très court passage dans le secteur privé avant de tout plaquer et s'engager dans la fonction publique ! Son parcours est marqué par une forte implication dans le domaine culturel, tant au niveau national qu'international, notamment lors de son passage à l'ambassade de France en Suède sur son premier poste en tant que contractuelle. Elle est aujourd'hui administratice de l'État, après avoir réussi les IRA puis l'ENA. ### Quelle est la mission de Paris Musée et comment Alice contribue-t-elle à son succès ? L'épisode explore le fonctionnement de Paris Musée, un modèle unique de mutualisation des ressources pour optimiser la gestion des musées parisiens. Alice partage son expérience de gestion d'une équipe de 70 personnes et ses réflexions sur l'équilibre entre opérationnel et stratégique. Elle évoque également l'importance de la motivation des équipes et l'impact de la culture sur la société, tout en offrant des conseils aux futurs candidats aux concours de la fonction publique.   Quelques entrées dans ce podcast : 00:00:00 - Introduction du podcast 00:02:04 - Présentation du parcours académique et premiers stages 00:04:40 - Volontariat international et concours de l'IRA 00:09:38 - Premiers souvenirs professionnels forts 00:14:40 - Départ pour Stockholm et fonction d'attachée culturelle 00:22:00 - Retour en France et concours des IRA 00:23:14 - Regards sur l'exception culturelle française 00:24:52 - Création de l'association Jeudis Arty 00:32:20 - Rôle et fonctionnement de Paris Musée 00:46:50 - Emplois à Paris Musée et gestion des équipes   Vous souhaitez en savoir d'avantage sur ce qui a été évoqué dans le podcast ? - Le volontariat international en administration - Les jeudis arty   Curieux de découvrir d'autres profils ? Les épisodes de la saison 1 et 2 pourront vous rassasier !   N'hésitez pas à partager autour de vous et à suivre AmbitionPublique sur les réseaux sociaux (Instagram, LinkedIn) et à commenter la vidéo YouTube de l'épisode pour ouvrir la discussion ! Soutenez-nous sur Tipeee !

Vivre FM - L'agenda différent
Des activités ludiques au Musée de la Libération de Paris

Vivre FM - L'agenda différent

Play Episode Listen Later Oct 19, 2024 3:03


Le nom complet de ce musée est Musée de la Libération de Paris-Musée du Général Leclerc-Musée Jean Moulin. Il fête déjà ses 5 ans. Des activités ludiques et festives vous attendent pour les vacances de la Toussaint. Par exemple, « Les Murs parlent », une expérience inédite en réalité virtuelle. A ne pas manquer «Insurrection 1944 », une visite immersive en réalité mixte au coeur de la Libération de Paris. Allez en famille découvrir « Les Grandes Grandes Vacances », pour savoir à quoi ressemblait la vie en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Musée de la Libération de Paris se situe au coeur de Denfert-Rochereau et l'entrée est libre.

Librairie Mollat
Thomas Clerc - Paris, musée du XXIe siècle : le dix-huitième arrondissement

Librairie Mollat

Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 56:22


"Paris, musée du XXIe siècle : le dix-huitième arrondissement" aux éditions Minuit. Entretien avec Julien Rousset. Rentrée littéraire automne 2024.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au cœur de l'histoire
La fontaine des Innocents, le cœur de pierres et d'eau de Paris depuis cinq siècles

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Jul 17, 2024 16:04


A Paris, en plein cœur des Halles se dresse la fontaine des Innocents, spectatrice depuis le XVIème siècle de la vie parisienne, des évolutions urbanistiques de la capitale et des tumultes qui l'ont traversée. Bien plus qu'une simple fontaine destinée à alimenter Paris en eau, elle est un véritable chef d'œuvre de la Renaissance, sculptée par Jean Goujon, l'un des plus grands artistes parisiens de son temps. Dans un récit inédit en partenariat avec le musée Carnavalet-Histoire de Paris à l'occasion de l'exposition consacrée à la fontaine des Innocents jusqu'au 25 août, Virginie Girod vous invite à découvrir l'histoire de ce monument, indissociable de celle de la capitale. Thèmes abordés : Paris, préservation, Jean Goujon, musée Carnavalet, fontaine des Innocents, patrimoine "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Ressources en ligne : https://musee-renaissance.fr/collection/objet/lentree-dhenri-ii-paris-le-16-juin-1549#:~:text=l'Entrée%20d'Henri%20II,Musée%20national%20de%20la%20Renaissance À lire : Valérie Guillaume et alt., La fontaine des innocents, histoire d'un chef-d'œuvre parisien, Musée Carnavalet – Histoire de Paris, éd. Ville de Paris et Paris Musées, 2024. Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !

Gem Pursuit
Pursuit In Paris: Musée des Arts Décoratifs

Gem Pursuit

Play Episode Listen Later Jul 8, 2024 29:36


If you are a lover of antique jewellery there are some really special places where you can see the best of the best of antique and vintage pieces, and today we've got a recommendation for you.  The Gem Pursuit team recently took a business trip to beautiful Paris and while on their travels they visited the Musée des Arts Décoratifs. The museum houses pieces from some of the most iconic artists and designers such as René Lalique, Georges Fouquet, Henri Vever. Matthew is joined by a very special guest, our researcher Véronique Goguen, who travelled all the way from Paris to record with us in Dublin. They give you an in depth guide on visiting the museum, the pieces you should be looking out for and the ones that really grabbed their attention on their visit.  THINGS WE SPOKE ABOUT The incredible, diverse collection at the Musée des Arts DécoratifsWhat you can see from artists such as René Lalique, Georges Fouquet, Henri VeverThe history of how the 5000 strong collection was obtained A jewellery piece that revealed a hidden love affair Tips for visiting the Musée des Arts Décoratifs MORE INFORMATION A French Belle Epoque sapphire and diamond ring  https://www.instagram.com/p/C8UAu0hMloP/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==  An antique French diamond set ring https://www.instagram.com/p/C8PqorQPfKW/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==    Henri Vever's Sylvia https://www.vever.com/en/pages/sylvia  Social Media IG - @CourtvilleAntiquesFB - @CourtvilleantiquesTik Tok - @matthew.weldon    YouTube - @courtvilleantiquePinterest - @courtville QUOTES The Musée des Arts Décoratifs is definitely renowned for its prestigious art nouveau collection. - Véronique Goguen The pieces and the artists who also make them, they're really where jewellery transcends art. - Matthew Weldon  This was a hidden love story. It's only when the son that was born from this affair donated the piece to the museum that they were able to confirm this secret love affair. - Véronique Goguen If you can find a piece of jewellery and get the original gouaché drawing with it, it's extra special. - Matthew Weldon  KEYWORDS #paris #jewellery #artnouveau #brooches #jewels #louvre #french #MuséedesArtsDécoratifs

Entrez sans frapper
Spéciale Elliott Erwitt avec Isabelle Benoit/Reinel Bakole/Josef Schovanec/Xavier Vanbuggenhout

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 42:25


Les sorties BD de Xavier Vanbuggenhout : - « Jesse Owens : Des miles et des miles » de Gradimir Smudja (Futuropolis) - « Les nourritures extraterrestres » de Stephen Vuillemin (Denoël Graphic) - « Il était une fois le jeu vidéo » de Jean Zeid et Emilie Rouge (Les Arènes BD) La rétrospective consacrée au célèbre photographe franco-américain Elliott Erwitt ouvre sur la Grand-Place de Bruxelles ce vendredi 7 juin jusqu'au 5 janvier 2025. On en parle avec la commissaire Isabelle Benoit. Après Paris (Musée Maillol) et Lyon (la Sucrière), l'exposition Elliott Erwitt ouvre à la Grand-Place de Bruxelles. Avec plus de 215 photographies, cette exposition est une rétrospective de l'œuvre d'Elliott Erwitt, la plus exhaustive à ce jour et la dernière conçue avec le photographe décédé fin 2023. L'exposition tente d'en présenter les nombreuses facettes et d'en dégager les traits distinctifs : l'humour, l'ironie teinte de tendresse, la curiosité toujours en éveil, l'accent mis sur l'émotion, que cet homme pourtant cultivé privilégie au détriment d'une approche sèchement intellectuelle. L'humanisme surtout, qui imprègne l'ensemble de son œuvre. Il l'a affirmé lui-même : « En réalité, dire qu'il y a de l'humanité dans mes photos est le plus grand compliment qu'on ne m'ait jamais adressé. Si mes photos permettent aux gens de voir le monde d'une certaine façon, c'est certainement d'y voir les choses sérieuses de manière non sérieuse. » Son affaire, dit-il, c'est « la condition humaine. » C'est aussi la nôtre. L'artiste belgo-congolaise Reinel Bakole pour son premier album "Healing Exhaustion", sorti le 2 février dernier. Elle sera en concert le 13/07 au Gent Jazz Festival et le 19/07 au Dour Festival. La chronique de Josef Schovanec : Le peintre allemand de la Renaissance Albrecht Dürer. Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 11h30 à 13h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

FranceFineArt

“Les chevaux de Géricault”au Musée de la Vie Romantique, Parisdu 15 mai au 15 septembre 2024Entretien avec Bruno Chenique, historien de l'art, spécialiste de Géricault, et co-commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2024, durée 40'46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/15/3540_les-chevaux-de-gericault_musee-de-la-vie-romantique/Communiqué de preseCommissariat :Gaëlle RIO, directrice du musée de la Vie romantiqueBruno CHENIQUE, historien de l'art, spécialiste de GéricaultÀ l'occasion du bicentenaire de la mort du peintre Théodore Géricault (1791-1824), le musée de la Vie romantique présente une exposition inédite qui explore le thème du cheval, un motif puissant et omniprésent dans l'oeuvre de l'artiste. Réunissant une centaine d'oeuvres exceptionnelles, l'exposition propose un nouveau regard sur ce peintre romantique qu'est Géricault.Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de têtes, de croupes, portraits équestres… Les multiples visages du cheval seront abordés dans cette exposition. Une centaine d'œuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privées, permettent la redécouverte picturale de cet animal intrinsèquement associé à Géricault. À ce propos, le poète Théophile Gautier écrira en 1848 « depuis les frises du Parthénon, où Phidias a fait défiler ses longues cavalcades, nul artiste n'a rendu comme Géricault l'idéal de la perfection chevaline. »Depuis sa formation chez Carle Vernet puis dans l'atelier de Pierre Guérin, Géricault observe ces équidés, les monte et réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore l'anatomie, le mouvement, l'expressivité, sans jamais oublier les émotions de l'animal.Cette exposition bénéficie du label « Olympiade culturelle » Une programmation culturelle pluridisciplinaire associée à l'exposition sera mise en place en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.Le catalogue de l'exposition #ExpoGericault – Les chevaux de Géricault sous la direction de Gaëlle Rio et Bruno Chenique aux éditions Paris Musées.Peintre consacré du Radeau de la Méduse, Théodore Géricault (1791-1824) n'a cessé d'observer les chevaux. Pendant sa courte vie, il réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore, de son pinceau virtuose, l'anatomie, le mouvement, l'expressivité et l'émotion de l'animal. Du champ de bataille ou de courses à l'écurie, le monde équestre témoigne, chez l'artiste, d'une véritable passion développée depuis l'enfance. Sujet de prédilection de la génération romantique, le cheval a été, pour lui, le lieu de toutes les expériences esthétiques. Au-delà du motif, l'obsession de Géricault s'inscrit dans un large contexte, géographique, économique, politique, militaire et social. Suivre, observer, scruter ses chevaux sont une formidable manière de comprendre les profondes mutations de la société napoléonienne vers la révolution industrielle. Commissaires de l'exposition «Les chevaux de Géricault», Bruno Chenique, docteur en histoire de l'art, expert de l'artiste, et Gaëlle Rio, docteure en histoire de l'art, spécialiste du XIXe siècle, directrice du musée de la Vie romantique, invitent à une lecture ambitieuse et renouvelée d'un des plus grands peintres français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Histoires Secrètes
Interview : petit-fils de résistant, il me raconte l'histoire de son grand-père

Les Histoires Secrètes

Play Episode Listen Later Mar 26, 2024 39:52


Thibaud Kurtz, petit-fils du résistant Robert Joly, est venu me raconter l'histoire de vie de son grand-père. Un entretien passionnant, que j'ai eu le plaisir de réaliser dans les locaux du Musée de la Libération de Paris - Musée du Général Leclerc - Musée Jean Moulin que je remercie encore une fois.J'espère que l'entretien vous plaira comme il m'a passionné. Vive la Mémoire, vive l'Histoire :)YanisN'oubliez pas de vous abonner et de noter le podcast !Pour discuter : https://www.instagram.com/les_histoires_secretes/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

The Photo Vault: A journey into Vernacular Photography, Archives and Photobooks
Erik Kessels - Three Books that inspired you

The Photo Vault: A journey into Vernacular Photography, Archives and Photobooks

Play Episode Listen Later Nov 17, 2023 7:34 Transcription Available


In our first Three Books that inspired you special we asked Dutch artist Erik Kessels about photo-books that enriched his way of thinkingThe books are:Chantal Rens - YOU RUN AROUND TOWN LIKE A FOOL AND YOU THINK THAT IT'S GROOVY, published by PANTOFLE BOOKS, 2916Christian Boltanksi,  KADISH. Paris: Musée d'Art Modern; München: Gina Kehayoff Verlag, 1998Sha kokken The love in sex life, Published by Ikeda, 1968Find visuals to the books on our website www.vernacularsocialclub.org  Follow us on Instagram:@Vernacular Social Club@Lukas BirkBecome a Vernacular Social Club member

journal urbain
Bureau Bien Vu, par Noémie Julienne & Flora Gressard - Des décors en réemploi qui tapent dans l'œil mais pas sur la planète

journal urbain

Play Episode Listen Later Nov 2, 2023 72:38


Aujourd'hui, on va parler déco, scénographie, aménagement mais surtout vintage, local et seconde main. Il y a quelques mois, Noémie et Flora lançaient Bureau Bien Vu, un studio de création de décors, avec comme objectif le local et le réemploi, tout en anticipant l'après via la revalorisation des matériaux. Mais on va également profiter de ce moment pour découvrir qui elles sont, les valeurs qui les animent et ce qui fait leur singularité.  Voilà ce que vous allez découvrir dans cet épisode :  - les personnalités de Noémie et Flora, les co-fondatrices du studio Bien Vu - leurs conseils pour s'associer en entreprise  - l'univers visuel Bien Vu et ses valeurs, ce qui fait sa singularité (teasing : graphisme et signalétique sont mis à l'honneur) - la genèse d'un projet entrepeneurial avec la découverte d'un lieu de conservation de décors en région parisienne  - le constat fait sur les décors de festivals et autres événements éphémères, et leurs enjeux RSE  - la création d'un média en 2020 avec un premier tour de France à la découverte d'acteurs du réemploi, ou comment travailler à partir de l'existant - le lancement du studio grâce à leur cartographie de partenaires potentiels et leur communication sur Instagram - leurs premiers projets, éphémères ou permanents, réalisés en 2023, et l'évolution de leur offre  - leur processus créatif expliqué avec le projet pour les bureaux de Sony Music - l'enjeu de pédagogie auprès de ses clients pour déconstruire les fausses croyances sur la seconde main et le réemploi - les notions de traçabilité et de circularité derrière l'histoire de chaque objet chiné ____ Pour prolonger l'épisode  Compte Instagram de Bureau Bien Vu Site Internet de Bureau Bien Vu Les bonnes adresses de Noémie & Flora - Café-Fleuriste Désirée - Restaurant Adar - Quintal, atelier d'impression en risographie  - Sergeant Paper, art prints  - Musée du Jeu de Paume, Paris - Musée des Arts Décoratifs, Paris  ______ Retrouvez toute l'actualité du podcast et de ses invité.e.s sur son compte Instagram.   

A History of England
161. Exciting adventure, crushing misery: two sides of Empire

A History of England

Play Episode Listen Later Sep 24, 2023 14:57


An episode in two parts. The first is an adventure story, the extraordinary march across Africa of a small detachment of French troops led by Major Jean-Baptiste Marchand. He occupied the abandoned Egyptian fort on the Nile at Fashoda. There he was met not by the planned supporting columns of Frenchmen, but by General Kitchener with a massively bigger force. In fact, the two men didn't fight, but met and were perfectly courteous with each other. It was up to the politicians in London and Paris to sort out the Fashoda incident. Given how precarious the French position was, inevitably it was resolved in favour of the intransigent British Prime Minister, who emerged with a British monopoly on access to the Nile in Sudan. Poor Marchand had to march away again having achieved very little, except to establish himself as a model for little boys to admire. The second part is about the other side of the coin of imperial Britain. That was the unbearable, crushing poverty in which a huge proportion of the population lived. Charles Booth, arguably the first Social scientist, established in his remarkable research that 30% of the population of London were living below the poverty line, and that line was a lot lower than it is today. Grandeur was the outward-looking face of Empire; behind the scenes, things were a lot uglier. Fashoda was just one critical incident for Britain in Africa. The next would be in South Africa. And the Empire would be looking for the men to fill the ranks of its army among just those poor, crushed by their misery and undermined by disease. Illustration: Jean-Baptiste Marchand on the cover of French magazine celebrating his march across Africa. © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN - Grand Palais / Pascal Segrette 06-506187 / 2001.72.2 Music: Bach Partita #2c by J Bu licensed under an Attribution-NonCommercial-No Derivatives (aka Music Sharing) 3.0 International License.

Keep the Flame Alive
So Many Olympic Updates! (Episode 293)

Keep the Flame Alive

Play Episode Listen Later Jun 29, 2023 45:59


So much has been happening in the world of the Olympics that this week we're catching up on all of the news. We start with the continued saga of boxing and the International Boxing Association (IBA) vs. the International Olympic Committee (IOC).  We then take a look at the IOC's eSports Week, which was held in Singapore on June 22-25. Will eSports be a bigger part of the IOC's plan to reach youth?  We also have an update in the Kamila Valieva situation, including a ballsy exhibit at the US Olympic and Paralympic Museum marking 500 days since the conclusion of the Team Figure Skating event from Beijing 2022. In our Seoul History moment, Alison has a surprisingly happy story resulting from Madagascar's boycott of these Games. Here's a link to a scene from Reply 1988: https://www.youtube.com/watch?v=jA5oCRQskko  In our TKFLASTAN update, we have news from: Author David Maraniss Modern pentathlete Samantha Schutz Race walker Evan Dunfee Para powerlifter Louise Sugden Boccia player Alison Levine We have loads of news from Paris 2024, including: Details about the Torch Relay, which you can see here The decision to not sell alcohol at venues Flying taxi plans The Athletes' Village apartment sale/rental application. You can find out more details about apartment layouts and prices here. The French lottery's Olympic scratch-offs Paris Musées' plan for special exhibits during the Games Simone Biles' comeback Plus and update on the Winter 2030 bidding process, and the IOC's Fair Play Awards, which have a TKFLASTAN connection. For a transcript of this episode, please visit: https://flamealivepod.com Thanks so much for listening, and until next time, keep the flame alive! ***  Keep the Flame Alive: The Podcast for Fans of the Olympics and Paralympics with hosts Jill Jaracz & Alison Brown Intern: Annalee Deabel   Support the show: http://flamealivepod.com/support Bookshop.org store: https://bookshop.org/shop/flamealivepod   Hang out with us online: Facebook: https://www.facebook.com/flamealivepod Insta: http://www.instagram.com/flamealivepod Twitter: http://www.twitter.com/flamealivepod Facebook Group: hhttps://www.facebook.com/groups/flamealivepod Newsletter: Sign up at http://flamealivepod.com VM/Text: (208) FLAME-IT / (208) 352-6348    

FranceFineArt

“Sarah Bernhardt” Et la femme créa la starau Petit Palais, Parisdu 14 avril au 27 août 2023Interview de Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef, directrice du musée Zadkine, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 avril 2023, durée 16'32.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/04/14/3425_sarah-bernhardt_petit-palais/Communiquéde presseCommissariat :Annick Lemoine, commissaire générale, directrice du Petit PalaisStéphanie Cantarutti, conservatrice en chef, responsable des peintures du XIXe au Petit PalaisCécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef, directrice du musée ZadkineFigure emblématique du tournant des XIXe et XXe siècles, la « Divine » Sarah Bernhardt (1844-1923), actrice tout autant qu'artiste, fait l'objet d'une exposition exceptionnelle au Petit Palais à l'occasion du centenaire de sa mort. Le musée détient l'un de ses plus beaux portraits peint par son ami Georges Clairin et offert par son fils Maurice au musée à la mort de sa mère ainsi que plusieurs sculptures qu'elle a elle-même réalisées.Le parcours de l'exposition retrace grâce à plus de 400 oeuvres la vie et la carrière de ce « monstre sacré », terme inventé pour elle par Jean Cocteau. Elle présente également des aspects de sa vie moins connus comme son activité de peintre et d'écrivain mais surtout de sculptrice.Interprète mythique des plus grands dramaturges comme Racine, Shakespeare…, elle ne cesse de triompher sur les scènes du monde entier. L'exposition évoque ses plus grands rôles grâce à la présentation de ses costumes de scène, de photographies, de tableaux, d'affiches… Sa « voix d'or » et sa silhouette longiligne, atypique à l'époque, fascinent autant le public que le monde artistique et littéraire qui lui voue un véritable culte. Elle est l'amie des artistes comme Gustave Doré, Georges Clairin, Louise Abbéma, Alfons Mucha mais aussi des écrivains comme Victor Hugo, Edmond Rostand, Victorien Sardou ou Sacha Guitry et des musiciens tels Reynaldo Hahn. Artiste elle-même, une section entière de l'exposition reviendra sur cet aspect moins connu de sa vie. Des photographies comme des tableaux la montrent « au travail » et de nombreuses sculptures témoignent de son talent.#PublicationSarah Bernhardt Et la femme créa la star aux Éditions Paris Musées. Sous la direction de Stéphanie Cantarutti, conservatrice en chef au Petit Palais et de Cécilie Champy-Vinas, directrice du musée Zadkine, commissaires de l'exposition. Avec le concours et les contributions : du Comité scientifique : Mathias Auclair, Guy Ducrey, Sophie Grossiord,Joël Huthwohl, Claudette Joannis, Catherine Join-Diéterle, Hélène Pinet,Agathe Sanjuan et Jean-Claude Yon, ainsi que de : Gérard Audinet, Emmanuel Demarcy-Mota, Juliette Deschamps, Benoît Giraud, Maïté Metz. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

FranceFineArt

“Anna-Eva Bergman” Voyage vers l'intérieurau Musée d'Art moderne de Parisdu 31 mars au 16 juillet 2023Interview de Hélène Leroy, conservatrice, responsable des collections du MAM et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 30 mars 2023, durée 22'09.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/03/31/3414_anna-eva-bergman_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presse Commissariat :Hélène Leroy, conservatrice, responsable des collectionsLe Musée d'Art Moderne de Paris présente la première grande rétrospective consacrée à l'artiste norvégienne Anna-Eva Bergman (1909-1987), figure-clé de la peinture de l'après-guerre, artiste libre et visionnaire, dont l'oeuvre plastique, caractérisée par l'emploi de la feuille d'or ou d'argent, est une puissante célébration de la beauté de la nature, des paysages du Nord et de la Méditerranée.Exposée dans le monde entier de son vivant (notamment au Musée d'Art Moderne de Paris en 1977 mais aussi en Italie, Allemagne ou en Norvège), Anna-Eva Bergman reste cependant insuffisamment reconnue en Europe. Son oeuvre au langage pictural singulier, fondé sur un vocabulaire de formes pures, demande aujourd'hui à être reconsidéré plus largement dans le champ de l'histoire de l'art aux côtés du travail d'autres grandes artistes femmes comme Hilma af Klint, Georgia O'Keeffe ou encore Sonia Delaunay qui ont été ses contemporaines. L'exposition Anna-Eva Bergman, Voyage vers l'intérieur apporte un éclairage décisif dans la redécouverte de cette artiste majeure en proposant un panorama de toute sa production. Composée de plus de 200 oeuvres, l'exposition fait suite à la rétrospective consacrée en octobre 2019 par le MAM à Hans Hartung, qui fut aussi l'époux de l'artiste.À cette occasion, le musée présente N°2-1964 Stèle, acquise du vivant de Bergman ainsi que la centaine d'oeuvres provenant du don exceptionnel consenti par la Fondation Hartung- Bergman au MAM en 2017. Cet ensemble est complété par des photographies, dessins et documents d'archives dont de nombreux inédits, provenant des collections de la Fondation à Antibes.Un catalogue édité aux éditions Paris Musées sous la direction d'Hélène Leroy rassemble des essais de spécialistes français et norvégiens. Les auteurs détaillent notamment la richesse des techniques plastiques abordées par Bergman et l'usage très spécifique d'un matériau devenu sa signature : la feuille de métal (or, argent, aluminium, étain, cuivre, plomb, bismuth). Différents essais s'attachent, en outre, à creuser le rapport d'Anna-Eva Bergman au dessin et à la caricature, à l'architecture, son emploi du nombre d'or, ainsi que la réception et l'exposition de son oeuvre après-guerre, sa relation aux grands maîtres du passé et à ses contemporains comme Barnett Newman, Ad Reinhardt ou Mark Rothko.#ExpoBergman Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Philippe Starck” Paris est pataphysiqueau musée Carnavalet – Histoire de Parisdu 29 mars au 27 août 2023Interview de Hélène Ducaté, chargée de mission scientifique au musée Carnavalet – Histoire de Paris,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 mars 2023, durée 13'28.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/03/29/3411_philippe-starck_musee-carnavalet/Communiqué de presseConcepteur et directeur artistique : Philippe StarckCommissariat : Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet avec Hélène Ducaté, chargée de mission scientifiqueScénographie : Atelier Maciej FiszerDu 29 mars au 27 août 2023, Philippe Starck invite le public du musée Carnavalet-Histoire de Paris à embarquer pour une navigation terrestre, de Paris à Paris, sa ville-port d'attache. Le voyage est inédit, surprenant, oscillant entre réel et imaginaire. D'escales en escales, les « visiteurs-voyageurspassagers » vivent une expérience sans cesse renouvelée au sein d'une scénographie originale conçue avec Philippe Starck.« Paris est pataphysique. » est un itinéraire qui chemine entre espaces publics et sites touristiques (la Tour Eiffel, le canal Saint-Martin, le parc de la Villette), lieux de pouvoir (Palais de l'Élysée), et espaces de sociabilités (la boîte de nuit des Bains-Douches, le restaurant Caffè Stern…) avec le recours aux explications imaginaires et décalées de la pataphysique qui désigne la science des solutions imaginaires. Chaque escale transfigure une histoire universelle. L'observation des éléments (le vent, l'eau, les flux et énergies…), des rêves et/ou des cauchemars, de la solitude du pouvoir, des paroxysmes festifs, de l'étrangeté du beau… transporte le public dans des variations d'intensité uniques.Dans sa jeunesse, Philippe Starck fuyant l'école se cachait dans les parcs et sous les portes cochères de Paris. L'une d'entre elles fut celle du musée Carnavalet où il entra et trouva une inspiration pour certains de ses dessins. Depuis toujours, Paris est, pour ce créateur visionnaire à la renommée internationale, le cadre de très nombreuses créations : architectures intérieure et extérieure, lieux de nuit, restaurants, hôtels, musées, lieux de cultures, transports publics et gare, boutiques ainsi que de nombreux objets du quotidien pour rendre service et/ou hommage à Paris et aux Parisiennes et Parisiens tels que des mobiliers urbains, la cabine Photomaton ou encore la médaille olympique.Pour cette exposition inédite au musée Carnavalet, Philippe Starck explore deux sortes de mystères : ceux que Paris recèle et ceux que lui, intentionnellement ou non, a cachés et continue de dissimuler dans ses réalisations parisiennes. Il s'agit donc d'une exposition poème faite des merveilles et des mystères de Paris. Et c'est en qualité de Régent du Collège de Pataphysique que Philippe Starck guide ainsi une visite fantasmagorique.#Publication : Le catalogue de l'exposition – Philippe Starck. Paris est pataphysiqueAvec les contributions de Philippe Starck, Milie von Bariter et Valérie GuillaumePublié par Paris Musées. Conception graphique : Jad Hussein. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Réouverture Musée Bourdelle & Exposition inaugurale – Philippe Cognée. La peinture d'après”au Musée Bourdelle, Parisdu 15 mars au 16 juillet 2023Interview de Ophélie Ferlier-Bouat, directrice du musée Bourdelle,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mars 2023, durée 16'45.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2023/03/14/3404_bourdelle_musee-bourdelle/Communiqué de presse Le musée Bourdelle rouvre la totalité de ses espaces après d'importants travaux de sauvegarde et de consolidation de son bâtiment le plus ancien, situé au coeur du musée. Engagée par la Ville de Paris et Paris Musées, cette rénovation opérée dans le respect du patrimoine architectural aura duré deux ans dont sept mois en fermeture totale du musée. Elle aura permis de restaurer l'atelier du sculpteur mais aussi de repenser complètement le parcours des collections, appuyé par une médiation innovante, et d'ouvrir un nouveau café-restaurant baptisé Le Rhodia, prénom de la fille de Bourdelle. Dans l'aile Portzamparc, le musée accueille l'exposition inaugurale « Philippe Cognée. La peinture d'après. »La rénovation du bâtimentDepuis son inauguration en 1949, le musée Bourdelle se déploie autour des anciens ateliers du sculpteur Antoine Bourdelle (1861-1929), rares vestiges des cités d'artistes de Montparnasse à la fin du XIXe siècle. Lorsqu'en 1885 Antoine Bourdelle emménage au 16 de l'impasse du Maine, au milieu des jardins et des vignes, les ateliers d'artistes sont nombreux. Le sculpteur Aimé-Jules Dalou et le peintre Eugène Carrière comptent parmi ses voisins. Construit en 1878, le premier bâtiment des ateliers à structure en pan de bois n'était pas conçu pour durer et présentait des signes de faiblesse structurelle : la structure devait être consolidée et la charge au sol de l'étage augmentée pour en permettre l'accès en toute sécurité. Ces travaux ont ainsi permis d'ouvrir au public un nouvel espace, aménagé en café-restaurant afin de compléter l'offre du musée. Par ailleurs, il fallait assurer l'étanchéité du clos et du couvert et améliorer la performance thermique du bâtiment. Ces travaux ont offert l'opportunité de renouveler une partie considérable du parcours muséographique dans le bâtiment et dans les espaces attenants.Enjeux et caractéristiques des interventionsL'ensemble des marqueurs architecturaux et des éléments historiques, témoins de l'époque d'Antoine Bourdelle, ont été soigneusement conservés : respect du mode constructif de type atelier d'artiste, préservation de l'atelier de sculpture et de la façade nord avec ses hautes verrières. [...]L'atelier de sculptureOccupé depuis 1885 par Antoine Bourdelle, l'emblématique atelier de sculpture a été sanctuarisé à sa mort en 1929 par son épouse Cléopâtre, jusqu'à sa donation à la Ville de Paris en 1947. À l'ouverture du musée en 1949, les oeuvres et objets de Bourdelle ont été disposés afin d'accueillir le public, dans un aménagement fidèle à l'esprit de celui du sculpteur. Les photographies d'archives ont permis de conforter cette logique, notamment par la réinstallation du Christ médiéval en bois sur la mezzanine. Les textiles en toile de jute installés dans la seconde moitié du XXe siècle ont été remplacés par de nouveaux, davantage conformes aux documents d'époque. Les visiteurs retrouvent intacte la poésie singulière de ce lieu de mémoire unique. Les murs, lambris et parquets fortement dégradés par l'humidité et les nuisibles ont fait l'objet d'une restauration à titre conservatoire. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les interviews d'Inter
Anne-Sophie de Gasquet : "4,5 millions de personnes ont visité les musées de la ville de Paris en 2022"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 7:38


durée : 00:07:38 - L'invité de 6h20 - En 2022, les musées de Paris battent un record de fréquentation : Anne-Sophie de Gasquet, directrice de Paris Musées, est l'invitée de 6h20.

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“Louis Boulanger“ Peintre rêveurà la Maison Victor Hugo, Parisdu 10 novembre 2022 au 5 mars 2023Interview de Olivia Voisin, directrice des musées d'Orléans, et commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 novembre 2022, durée 19'12.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2022/11/11/3346_louis-boulanger_maison-victor-hugo/Communiqué de presse Commissaire généralGérard Audinet, directeur des Maisons de Victor Hugo Paris- GuerneseyCommissaire scientifiqueOlivia Voisin, directrice des musées d'OrléansLa Maison de Victor Hugo poursuit sa programmation dédiée aux peintres proches de Victor Hugo, avec une exposition consacrée à Louis Boulanger (1806-1867).Louis Boulanger est, de tous les peintres du cénacle romantique, le plus proche de Victor Hugo. Ses amitiés avec nombre d'artistes et d'écrivains comme Alexandre Dumas, ou Balzac, qui lui dédie La Femme de trente ans, sa complicité avec des peintres comme les frères Devéria, Alexandre Colin, Eugène Giraud… en font un personnage central de l'époque. Par le grand succès qu'obtient son Mazeppa au salon de 1827, il devient l'un des points de mire de sa génération, et on le désigne souvent comme « le peintre du Mazeppa ». Pourtant son œuvre est riche et diverse. Chantre du romantisme, Boulanger en explore tout le spectre depuis les visions frénétiques et violentes jusqu'aux sujets littéraires plus légers. Il aborde toutes les techniques, donnant ses lettres de noblesse à la toute neuve lithographie et donne une puissance monumentale à l'aquarelle dont la mode vient d'Angleterre. Il est le premier à dessiner des costumes de théâtre et contribue ainsi à créer l'identité visuelle du drame romantique.Cette exposition monographique regroupe 180 oeuvres empruntées à plus de 30 institutions : musées, collections privées, galeries… et propose de découvrir ce peintre romantique du XIXe siècle injustement méconnu. Elle est accompagnée d'un catalogue aux éditions Paris Musées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Walter Sickert“Peindre et transgresserau Petit Palais, Parisdu 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023Interview de Clara Roca, conservatrice en charge des collections d'arts graphiques des XIXe et XXe siècles, et de la photographie, et co-commisaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 octobre 2022, durée 21'17.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2022/10/14/3323_walter-sickert_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat du Petit Palais :Annick Lemoine, commissaire générale, directrice du Petit PalaisDelphine Lévy, directrice générale de Paris Musées (2013-2020)Clara Roca, conservatrice en charge des collections d'arts graphiques des XIXe et XXe siècles, et de la photographieCommissariat de la Tate Britain :Alex Farquharson, commissaire général, directeur de la Tate BritainEmma Chambers, conservatrice au département Modern British Art, Tate BritainCaroline Corbeau-Parsons, conservatrice des Arts graphiques au musée d'Orsay, ancienne conservatrice au département British Art 1850-1915, de la Tate BritainThomas Kennedy, assistant conservateur au département Modern British Art, Tate Britain Le Petit Palais présente, pour la première fois en France, une grande rétrospective dédiée au peintre anglais Walter Sickert (1860-1942) conçue en partenariat avec la Tate Britain.Cet artiste résolument moderne, aux sujets énigmatiques, est peu présent dans les collections françaises. Pourtant, Sickert tissa des liens artistiques et amicaux avec de nombreux artistes français et importa en Angleterre une manière de peindre très influencée par ses séjours parisiens. Cette exposition est l'occasion de (re)découvrir cet artiste si singulier qui eut un impact décisif sur la peinture figurative anglaise, notamment sur Lucian Freud.Le parcours de l'exposition suit un fil chronologique tout en proposant des focus thématiques sur les grands sujets traversés par son oeuvre.La première section, à travers une sélection d'autoportraits peints tout au long de sa vie, permet d'appréhender sa personnalité à la fois énigmatique, complexe et séduisante. Très provocateur, dans le contexte d'un art académique anglais relativement corseté, Walter Sickert peint des sujets alors jugés trop audacieux comme des scènes de music-hall ou, plus tard, des nus dés-érotisés, présentés de manière prosaïque dans des intérieurs pauvres de Camden Town. Ses choix de couleurs aussi virtuoses qu'étranges, hérités de son apprentissage auprès de Whistler, ainsi que ses cadrages déroutants frappent ses contemporains. À partir de 1890, il voyage de plus en plus régulièrement à Paris et à Dieppe jusqu'à s'installer de 1898 à 1905 dans la station balnéaire dont il peint de nombreuses vues. Il est alors influencé par la scène artistique française et devient un proche d'Edgar Degas, Jacques-Émile Blanche, Pierre Bonnard, Claude Monet ou encore Camille Pissarro. De retour à Londres en 1905, il diffuse sa fine connaissance de la peinture française en Angleterre par ses critiques, son influence sur certaines expositions ou par son enseignement. Il débute à ce moment-là sa série des « modern conversation pieces » qui détourne les scènes de genre classique et traditionnel de la peinture anglaise en des tableaux ambigüs, menaçants voire sordides dont le plus célèbre exemple est celui de la série des « meurtres de Camden Town ». [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Une Sacrée Paire d'Ovaires
Parisiennes Citoyennes! L'émancipation des femmes entre 1789 et 1900

Une Sacrée Paire d'Ovaires

Play Episode Listen Later Sep 28, 2022 13:56


Je te propose, dans ce premier épisode spécial en collaboration avec Paris Musées et le Musée Carnavalet, de passer quelques minutes, à Paris, auprès de femmes qui ont lutté pour leur émancipation entre 1789 et 1900.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

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“Parisiennes citoyennes !“Engagements pour l'émancipation des femmes (1789—2000) au musée Carnavalet – Histoire de Parisdu 28 septembre 2022 au 29 janvier 2023Interview de Christine Bard, professeure d'histoire contemporaine à l'Université d'Angers (UMR TEMOS), membre de l'Institut universitaire de France,et de Juliette Tanré-Szewczyk, conservatrice du patrimoine, responsable du département des sculptures et du patrimoine architectural et urbain, musée Carnavalet, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 27 septembre 2022, durée 13'43.Communiqué de presseCommissariat général :Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet – Histoire de ParisCommissariat scientifique extérieur :Christine Bard, professeure d'histoire contemporaine à l'Université d'Angers (UMR TEMOS), membre de l'Institut universitaire de FranceCommissariat scientifique au musée carnavalet :Catherine Tambrun, attachée de conservation au département Photographies et Images numériquesJuliette Tanré-Szewczyk, conservatrice du patrimoine, responsable du département des sculptures et du patrimoine architectural et urbainL'exposition « Parisiennes citoyennes ! » nous entraîne dans une ambitieuse traversée historique, de la Révolution française jusqu'à la loi sur la parité, sur les traces des luttes que les femmes ont menées à Paris pour leur émancipation.Le musée Carnavalet présente une synthèse inédite sur l'histoire et la mémoire des luttes pour l'émancipation des femmes en se concentrant sur l'histoire des féminismes à Paris.Aux côtés de certaines figures incontournables, d'Olympe de Gouges à Gisèle Halimi, une large place est faite aux Parisiennes moins connues ou anonymes : citoyennes révolutionnaires de 1789, de 1830, de 1848, Communardes, suffragettes, pacifistes, résistantes, femmes politiques ou syndicalistes, militantes féministes, artistes et intellectuelles engagées, travailleuses en grève, collectifs de femmes immigrées…Le parcours de l'exposition suit un fil chronologique qui commence avec la revendication du « droit de cité » pour les femmes, pendant la Révolution, et se clôt avec la loi sur la parité, en 2000. Entre ces deux dates se déploie une dynamique de l'émancipation des femmes explorée dans toutes ses dimensions : elle implique le droit à l'instruction comme celui de travailler, les droits civils et les droits civiques, si difficiles à obtenir, mais aussi la liberté de disposer de son corps et l'accès à la création artistique et culturelle.Peintures, sculptures, photographies, films, archives, affiches, manuscrits, ou autres objets militants voire insolites, rendent compte de la diversité des combats et des modes de revendications. Les Parisiennes citoyennes ont mille et un visages au service d'innombrables causes, dans une capitale qui crée l'événement, fabrique des icônes et rend possible les avant-gardes et les combats collectifs.Catalogue de l'expositionParisiennes citoyennes ! Engagements pour l'émancipation des femmes (1789-2000) Un ouvrage Sous la direction de Christine Bard, Catherine Tambrun et Juliette Tanré-Szewczyk avec les textes de Christine Bard, et les illustrations inédites de Lisa Mandel, comprenant 180 reproductions, est publié aux Éditions Paris Musées.#ParisiennesCitoyennes Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Dressed: The History of Fashion
Shocking!: Elsa Schiaparelli

Dressed: The History of Fashion

Play Episode Listen Later Jul 19, 2022 53:10 Very Popular


Elsa Schiaparelli is one of the most unique voices fashion has ever seen. Her penchant for daring designs was often inspired by her close friendships with Surrealist artists. We look at the life and legacy of the enigmatic designer in celebration of the opening of the exhibit “Shocking! The Surreal World of Elsa Schiaparelli” at the Musée des Arts Décoratifs in Paris. ADDITIONAL READING: Berenson, Marisa. Elsa Schiaparelli's Private Album. London: Double-Barreled Books, 2014. Blum, Dilys E. Shocking!: The Art and Fashion of Elsa Schiaparelli. Philadelphia: Philadelphia Museum of Art, 2003. Schiaparelli, Elsa. Hommage à Elsa Schiaparelli. Paris: Musée de la Mode et du Costume, 1984. Schiaparelli, Elsa. Shocking Life: the Autobiography of Elsa Schiaparelli. London: V&A, 2007. White, Palmer. Elsa Schiaparelli: Empress of Paris Fashion. New York: Rizzoli, 1986. See omnystudio.com/listener for privacy information.

The Earful Tower: Paris
The 8th arrondissement: The most elegant part of Paris

The Earful Tower: Paris

Play Episode Listen Later Jun 13, 2022 41:08 Very Popular


The 8th arrondissement is this week's focus on the podcast. Here's what we found after spending a full day there. Mentioned in this show, in order of mention Bridge: Pont Alexandre III The Champs-Elysées (Send a postcard to: The Earful Tower 34 Ave des Champs Elysees 75008 Paris, France) Iwi Coffee shop Galeries Lafayette Église Saint-Philippe-du-Roule Petit Palais American Cathedral Parc Monceau Pagoda of Paris Musée Nissim de Camondo Plaza Athenee  Maxims restaurant Buddha bar Bugsy's Including interviews with Gabriel from Iwi Coffee and Nat Katz, the canon of the American Cathedral in Paris.  The Earful Tower podcast episode This podcast episode features music by Pres Maxson, including his take on the Joe Dassin classic Les Champs-Elysées. Video guide to the 8th arrondissement We'll share our visit, in video format, on our YouTube channel in the coming days. We'll be making one of these travel vlogs every week, so be sure to subscribe (you can do it in one click via this link).  The Earful Tower's guide to the 8th arrondissement Read our full guide with all the pictures on the Earful Tower website here. A big thanks to the Patreon members who make all this possible. Join them here.

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“Héroïnes romantiques“ au Musée de la Vie Romantique, Parisdu 6 avril au 4 septembre 2022Interview de Gaëlle Rio, directrice du musée de la Vie romantique et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 5 avril 2021, durée 19'26.© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissariat :Gaëlle Rio, directrice, musée de la Vie romantiqueElodie Kuhn, directrice adjointeQui sont les héroïnes du romantisme et comment sont-elles représentées dans les arts au XIXe siècle ? Le musée de la Vie romantique explore ces questions en ouvrant, le 6 avril 2022, l'exposition Héroïnes romantiques.Grâce à une sélection d'une centaine d'oeuvres – peintures, sculptures, manuscrits et objets d'art -, l'exposition invite le public à découvrir des héroïnes revisitées ou inventées par le romantisme : Héroïnes du passé, Héroïnes de fiction et Héroïnes en scène. Ce parcours en trois temps permet de tisser des liens entre les Beaux-arts, la littérature et les arts de la scène qui jouent au XIXe siècle un rôle majeur dans la diffusion d'un héroïsme féminin aux accents tragiques.Sappho, Jeanne d'Arc, Marie Stuart, Héloïse, Juliette, Ophélie ou encore Atala : ces femmes, dont les récits dramatiques sont connus, ancrent dans l'imaginaire collectif de l'époque une certaine vision du féminin. Dans les Beaux-arts, comme dans la littérature ou la musique, l'héroïne romantique vit des passions fortes, éprouve le désespoir et la mélancolie, aime et meurt d'aimer. Les artistes romantiques, portés par le goût du drame, font de ces destinées exceptionnelles des sujets pour leurs compositions. Les oeuvres choisies d'Eugène Delacroix, Anne-Louis Girodet, Théodore Chassériau, Antoine-Jean Gros, Léon Cogniet ou Léopold Burthe, figurent le plus souvent ces femmes diaphanes et fragiles, dénudées, résignées face à un destin inéluctable. Si la création de l'époque est majoritairement l'oeuvre d'artistes masculins, l'exposition s'intéresse également aux femmes du XIXe siècle qui mettent en scène des héroïnes dans leurs oeuvres. Sont ainsi mises à l'honneur les artistes Marie d'Orléans, Félicie de Fauveau, Frédérique O'Connell, les écrivaines Madame de Staël et George Sand ou encore les interprètes Harriet Smithson, Rachel et Mademoiselle Mars, qui portent à la scène les grands rôles féminins de l'époque. En se saisissant de ce sujet encore peu exploré, l'exposition interroge le regard sur les femmes diffusé par le mouvement romantique, dans une société qui leur laisse alors peu de place.Cette sélection d'oeuvres est enrichie d'une médiation à destination du public familial et scolaire, de contenus sonores donnant vie à des textes d'époque ou encore d'une projection audiovisuelle qui questionne la postérité contemporaine de ces héroïnes. Une riche programmation culturelle accompagne le propos : un podcast sur la fonction jouée par ces représentations réalisé en partenariat avec Julie Beauzac – créatrice de podcasts sur l'histoire de l'art -, un cycle de concerts de compositrices romantiques proposé par le Conservatoire à rayonnement régional de Paris ou encore un concert de Chloé Mons et Hélène Singer intitulé « Désirs et mythologies féminines ».Sous la forme d'un ouvrage collectif à entrées thématiques, le catalogue qui accompagne l'exposition développe un éclairage pluridisciplinaire interrogeant les représentations des héroïnes romantiques en mêlant histoire et histoire de l'art.#HeroinesRomantiques – Catalogue : Héroïnes romantiques aux Éditions Paris Musées, Sous la direction de Gaëlle Rio et Elodie Kuhn. Responsable éditorial, Alexandre Curnier. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

The Earful Tower: Paris
The 16th arrondissement of Paris: The sweet life

The Earful Tower: Paris

Play Episode Listen Later Apr 4, 2022 39:21 Very Popular


It's Season 12 of The Earful Tower, The Paris Countdown: Here comes an-depth guide to the Paris arrondissements after we've spent 24 hours in each of them. This week it's the 16th arrondissement of Paris. The YouTube video that goes with this episode will be here, and the blog post is here with all the pictures. A big thank you to the Patreon supporters, without whom we wouldn't be making this season. Join them here. Below are all the places we mentioned.  Where did we stay? Sourire Hotel @souriredepassy Address: 29 Rue des Marronniers, 75016  The best restaurants Andia @andia_paris  Address: 19 Chau. de la Muette, 75016 Paris La Rotonde @larotondedelamuette  Address: 12 Chau. de la Muette, 75016 Paris Best place for a drink Cravan bar @cravanparis Address: 17 Rue Jean de la Fontaine, 75016 Paris Shangri-La @shangrilaparis Address: 10 Av. d'Iéna, 75116 Paris The best cafe Coutume Passy @coutumecafeAddress: 78 Rue de Passy, 75016 Paris More things to find in the 16th Maison de Balzac Address: 47 Rue Raynouard, 75016 Paris  Palais de Tokyo  Address: 13 Av. du Président Wilson, 75116 Paris @palaisdetokyo Musée du Vin Address: 5 Sq. Charles Dickens, 75016 Paris Musée Clemenceau Address: 8 Rue Benjamin Franklin, 75116 Hunt for Hector. Spend an afternoon finding all the buildings in the district designed by “the pope of art nouveau” Hector Guimard. Music: Pres Maxson's interpretation of "Douce France", by Charles Trenet.

Vénus s'épilait-elle la chatte ?
Les sacrifiées du romantisme

Vénus s'épilait-elle la chatte ?

Play Episode Listen Later Apr 2, 2022 69:16


Le mouvement romantique, qui se développe en France au début du 19e siècle, dans un contexte socio-politique particulièrement misogyne, a contribué à créer une sorte d'archétype de femme sacrifiée, passive et victime, tout en effaçant de l'histoire visuelle les contemporaines féministes, militantes, politiques ou journalistes. De l'invention de l'amour hétéro-romantique au rejet millénaire du « corps féminin » en passant par la romantisation des femmes mortes et les origines du culte de la minceur, l'épisode s'interroge sur la façon dont toutes ces images de femmes souffrantes et sacrifiées ont produit des stéréotypes de genre encore bien actuels.Cet épisode a été créé en partenariat avec Paris Musées et le Musée de la vie romantique, à l'occasion de l'exposition Héroïnes romantiques qui se tient à Paris du 6 avril au 4 septembre 2022. Pour parler de tout ca, j'ai eu le plaisir de recevoir Gaelle Rio et Élodie Kuhn, les commissaires de cette exposition. LIENSSources, références et transcription de l'épisode: venuslepodcast.comSuivre le podcast sur InstagramSoutenir le podcast sur Patreon: patreon.com/venuslepodcast CRÉDITS Écriture, réalisation et narration: Julie BeauzacAide à l'écriture: Anne-Lise Bouyer Lectures: Orphée LamottePrise de son: Fanny Cohen-MoreauMixage: Laureline DabbadieIllustration: Anna Wanda Gogusey©Tous droits réservés Musique Kumbia Queers, Chica de calendario, 2007 ©2015 Horario InvertidoMax Sergeev, Believe It Or Not, Archives. Volume One ©2017Louisadonna Contre-Nature, Fatigue ©2021Lady Gaga, Poker Face, The Fame, Streamline/Kon Live/Cherrytree/Interscope ©2008Vyvienne Long, Random Man on the motorway ©2007Light asylum, Dark Allies, In Tension, 2010 ©Mexican Summer Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, Patriarcat, ©1977 SaravahCécilia Cara et Damien Sargues Aimer, Romeo et Juliette, Gérard Presgurvic ©2001 Az Josh Woodward, Sugar on My Tongue (Instrumental) ©2009 Extraits Les Anges de la télé réalité, Alexandre Dos Santos, Jérémy Michalak, Thibaut Valès, ©2011 La grosse équipeLes aristochats, Wolfgang Reitherman, Larry Clemmons, ©1970 Walt Disney Productions GénériqueKumbia Queers, Chica de calendario, 2007 ©2015 Horario Invertido Une Vie, une œuvre : Edvard Munch (1863-1944) Luc Ponette, Isabelle Yhuel ©2005 France CultureLes 3 frères, Didier Bourdon, Bernard Campan ©1995, Pathé Renn Production, Prima Films, Canal+, Productions Paul et Alexandre Lederman, TF1 Films ProductionsStupéfiant ! Picasso en héritage, France 2, Léa Salamé, Nicolas Druet, Benoît Lelong ©2017 Laurent Bon, BangumiOrsay en mouvements, L'orientalisme, Catherine Sauvat, Nicolas Thépot ©2019 Camera LucidaMatisse Picasso, la couleur et le dessin, Jarmila Buzkova ©2013 BCF Productions Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Toyen“ l'écart absoluau Musée d'Art moderne de Parisdu 25 mars au 24 juillet 2022Interview de Annie Le Brun, écrivain et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 mars 2022, durée 12'08.© FranceFineArt. Communiqué de presse CommissairesAnnie Le Brun, écrivainen collaboration avec Dr. Annabelle Görgen-Lammers, Hamburger Kunsthalle, Hambourg et Dr. Anna Pravdová, Galerie Nationale de PraguePrésentée successivement à Prague, Hambourg et Paris, cette rétrospective de l'œuvre de Toyen (1902-1980) constitue un événement qui permet de découvrir la trajectoire exceptionnelle d'une artiste majeure du surréalisme qui s'est servie de la peinture pour interroger l'image. Cent-cinquante œuvres (peintures, dessins, collages et livres venant de musées et de collections privées) sont présentées dans un parcours en cinq parties. Celles-ci rendent compte de la façon dont se sont articulés les temps forts d'une quête menée en « écart absolu » de tous les chemins connus.Née à Prague, Toyen traverse le siècle en étant toujours à la confluence de ce qui se produit de plus agitant pour inventer son propre parcours. Au coeur de l'avant-garde tchèque, elle crée avec Jindrich Styrsky (1899-1942) « l'artificialisme » se réclamant d'une totale identification « du peintre au poète ». À la fin des années 20, ce mouvement est une saisissante préfiguration de « l'abstraction lyrique » des années cinquante. Mais l'intérêt de Toyen pour la question érotique, comme sa détermination d'explorer de nouveaux espaces sensibles, la rapprochent du surréalisme. Ainsi est-elle en 1934 parmi les fondateurs du mouvement surréaliste tchèque. C'est alors qu'elle se lie avec Paul Eluard et André Breton.Durant la seconde guerre mondiale, elle cache le jeune poète juif Jindrich Heisler (1914-1953), tandis qu'elle réalise d'impressionnants cycles de dessins, afin de saisir l'horreur du temps. En 1948, refusant le totalitarisme qui s'installe en Tchécoslovaquie, elle vient à Paris pour y rejoindre André Breton et le groupe surréaliste. Si elle participe à toutes ses manifestations, elle y occupe une place à part, poursuivant l'exploration de la nuit amoureuse à travers ce qui lie désir et représentation.Singulière en tout, Toyen n'a cessé de dire qu'elle n'était pas peintre, alors qu'elle est parmi les rares à révéler la profondeur et les subtilités d'une pensée par l'image, dont la portée visionnaire est encore à découvrir.Un catalogue est publié aux éditions Paris Musées Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Anita Molinero“ Extrudiaau Musée d'Art moderne de Parisdu 25 mars au 24 juillet 2022Interview de Olivia Gaultier-Jeanroy, commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 mars 2022, durée 13'13.© FranceFineArt. Communiqué de presse Commissaire : Olivia Gaultier-JeanroyConseiller scientifique : Paul BernardLe Musée d'Art Moderne de Paris présente la première rétrospective consacrée à Anita Molinero dans une institution parisienne. Cette exposition retrace les différentes phases de son évolution artistique : des premières œuvres de la fin des années 1980 – certaines, disparues, seront reproduites en photographie – jusqu'à ses dernières réalisations, notamment plusieurs productions réalisées pour l'occasion.Le titre de l'exposition, dont les sonorités évoquent la science-fiction, fait référence à la fois à l'une des pratiques sculpturales de l'artiste (« extruder » signifie « donner une forme à un matériau en le contraignant ») et à l'un des matériaux de prédilection qu'elle utilise : le polystyrène extrudé.Née en 1953 à Floirac (France), Anita Molinero est diplômée en 1977 de l'École supérieure des Beaux-Arts de Marseille. Son travail est exposé dès la fin des années 1990 dans plusieurs grandes institutions (telles que le MAMCO, Genève ou L Consortium, Dijon). Elle a également réalisé des commandes publiques notamment pour la Ville de Paris et la région Ile de France avec l'arrêt du tramway de la porte de la Villette en 2012. Tout au long de sa carrière, elle n'a cessé d'enseigner dans différentes écoles des beaux-arts en France.Anita Molinero est l'une des rares artistes françaises de sa génération à s'exprimer exclusivement à travers la sculpture. Souvent monumentales et chaotiques, ses oeuvres défigurent des objets usuels et des matériaux triviaux : poubelles, tuyaux d'échappement, fers à béton, polystyrène extrudé et autres rebuts de la société de consommation. Elle transforme la matière dont elle parvient à déployer toute la brutalité et l'instabilité.Le parcours de l'exposition, principalement chronologique, est pensé en deux parties.La première, rétrospective, s'articule autour des gestes caractéristiques du travail d'Anita Molinero. La seconde est, quant à elle, dédiée aux nouvelles oeuvres, qui ancrent son travail dans un univers futuriste.En écho à la quarantaine d'oeuvres présentées dans les salles d'exposition, d'autres espaces du musée – notamment le bassin de l'esplanade entre le Palais de Tokyo et le Musée d'Art Moderne – seront investis par des installations monumentales. En complément, la projection d'un film expérimental tourné en 3D, intitulé Extrudia 3D et réalisé par José Eon, présente sous la forme d'une fiction le travail d'atelier d'Anita Molinero.Le catalogue est publié aux éditions Paris Musées. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Albert Edelfelt (1854-1905)“Lumières de Finlandeau Petit Palais, Parisdu 10 mars au 10 juillet 2022Interview de Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice au Petit Palais et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 98 mars 2022, durée 14'23.© FranceFineArt.Communiqué de presseCommissariat :Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice au Petit Palais.Dr. Anne-Maria Pennonen et Dr. Hanne Selkokari, conservatrices au Musée d'Art de l'Ateneum de Helsinki.Après les rétrospectives consacrées aux suédois Carl Larsson et Anders Zorn et l'exposition « l'Âge d'or de la peinture danoise », le Petit Palais poursuit son exploration des artistes nordiques. Cette nouvelle monographie, organisée avec le Musée d'Art de l'Ateneum de Helsinki, est dédiée à Albert Edelfelt, l'une des gloires de la peinture finlandaise. Une centaine d'oeuvres permettra de retracer l'évolution de sa carrière et de montrer comment cet artiste a largement contribué à la reconnaissance d'un art finlandais à la fin du XIXe siècle.Né à Porvoo en 1854, sur la côte sud de la Finlande, Albert Edelfelt est le fils d'un architecte d'origine suédoise. Il suit une première formation artistique à Helsinki, puis bénéficie d'une subvention d'État lui permettant de poursuivre ses études à l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers. Souhaitant mener une carrière de peintre d'histoire, Edelfelt entreprend un voyage à Paris pour lancer sa carrière, et comme beaucoup d'artistes à cette époque, s'y installe.Il intègre la prestigieuse École des Beaux-arts et entre en 1874 dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Très vite son style, d'abord historiciste, évolue en s'inspirant des tendances novatrices du milieu parisien. En 1875, Edelfelt rencontre Jules Bastien-Lepage, grand représentant du naturalisme.Sa peinture offre une vision nouvelle, mêlant désormais impressionnisme et réalisme. Les critiques et le public le plébiscitent et louent son art du portrait. En 1886, le peintre choisit d'immortaliser Louis Pasteur, en pleine célébrité, qui vient tout juste de découvrir le vaccin contre le rage. Le portrait, véritable allégorie de la Science en marche, rencontre un succès retentissant au Salon et lui permet d'acquérir une renommée internationale.En parallèle, Edelfelt continue de se rendre tous les étés en Finlande où l'amour de ses paysages s'exprime à travers d'ambitieuses et sensibles compositions. Il puise son inspiration dans la vie rurale et les traditions de sa terre natale pour réaliser de grands tableaux qu'il montre ensuite au Salon. Sa maîtrise de la lumière crépusculaire, la tendresse qu'il porte envers ses sujets font de lui l'un des plus ardents porte-parole de son pays.Grand patriote, il utilise sa notoriété dans la lutte pour l'indépendance de la Finlande face à l'influence de la toute-puissante Russie. Par son engagement politique et esthétique et sa stature internationale, il s'affirme comme un modèle pour la jeune génération d'artistes finlandais, parmi lesquels Akseli Gallen-Kallela, Helene Schjerfbeck et Magnus Enckell.[...]Catalogue de l'exposition « Albert Edelfelt (1854-1905) Lumières de Finlande » Éditions Paris Musées Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Femmes photographes de guerre“Lee Miller, Gerda Taro, Catherine Leroy, Christine Spengler, Françoise Demulder, Susan Meiselas, Carolyn Cole, Anja Niedringhausau Musée de la Libération de Paris – Musée du Général Leclerc – Musée Jean Moulin, Parisdu 8 mars au 31 décembre 2022Interview de Sylvie Zaidman, historienne, conservatrice générale,directrice du musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 mars 2022, durée 15'53.Commissariat général :Sylvie Zaidman, historienne, conservatrice générale, directrice du musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean MoulinCommissariat scientifique :Felicity Korn, conseillère auprès du Directeur Général du Kunstpalast à Düsseldorf en AllemagneAnne-Marie Beckmann, directrice de la Deutsche Börse Photography Foundation à Francfort en AllemagneExposition co-organisée avec le Kunstpalast de Dü̈sseldorfTexte de Sylvain SilleranDes hommes et des femmes sont alignés au garde à vous, c'est la mobilisation générale. Cette armée est de bric et de broc, des soldats de toutes les tailles, de toutes les formes, corpulences, en costume, en salopette de travail. Gerda Taro partie photographier la guerre d'Espagne avec son compagnon Robert Capa montre les invisibles de la guerre : les civils cherchant leurs proches, les réfugiés, un enfant mangeant une assiette de soupe. Les morts sur les brancards, les ruines, tout est publié en direct dans les journaux. Une silhouette se découpe sur la plage, une femme le genou à terre, le soulier bien posé sur le sable, s'entraine au tir. Elle tient son revolver comme Farrah Fawcett dans le générique des drôles de Dames, des femmes deviennent des guerrières, elles accèdent au statut d'héroïnes.Lee Miller en suivant en 45 l'armée américaine en Allemagne documente la victoire du bien sur le mal. Elle témoigne des tondues de la libération, de l'horreur des camps, des gardiens de Buchenwald enfin à genoux, de maires nazis fusillés, de ceux qui se sont suicidés pour échapper à leur châtiment. Ici les ruines sont celles des coupables, des bourreaux, tant pis, son regard n'a pas de compassion pour eux. Lee Miller assise dans la baignoire d'Hitler, ses grosses bottes militaires posées devant, s'affirme comme photographe de guerre, comme vengeresse des millions de vies sacrifiés à la barbarie. Il y a aussi Catherine Leroy, une petite nana dans un treillis trop grand qui pose entre deux imposants Marines. Chez elle, l'urgence de la guerre est un noir et blanc granuleux, celui des pellicules pour photos nocturnes, des clichés volés aux bas fonds des villes. Un hélicoptère vient de lâcher des bombes, il semble immobile mais la jungle explose soudain derrière lui. Sa photographie capture le mouvement tel ce coup donné à un Viêt-cong capturé, ou le terrible instant où un aide-soignant de l'US Navy se portant au secours d'un camarade constate qu'il est mort et s'effondre. Au milieu des combats, l'objectif au ras du sol partage avec humilité et courage la boue des Marines.[...] Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Les contenus ouverts des musées de Paris

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Play Episode Listen Later Mar 1, 2022 5:28


Les références : Recherche dans les collections de Paris Musées : images libres Open content : plus de 150 000 œuvres des collections des musées de la Ville de Paris en libre accès Paris Musées La licence Creative Commons Zero (CC0)Vous pouvez commenter les émissions, nous faire des retours pour nous améliorer, ou encore des suggestions. Et même mettre une note sur 5 étoiles si vous le souhaitez. Il est important pour nous d'avoir vos retours car, contrairement par exemple à une conférence, nous n'avons pas un public en face de nous qui peut réagir. Pour cela, rendez-vous sur la page dédiée.

Sous la couverture
Avec André Lischke : "Ilya Répine (1844-1930) Peindre l'âme russe" > Éditions Paris Musées

Sous la couverture

Play Episode Listen Later Oct 30, 2021 28:40


durée : 00:28:40 - Avec André Lischke - par : Philippe Venturini - "Son nom ne vous est sans doute pas familier, mais vous connaissez ses portraits. Le plus fameux étant celui de Moussorgski, hirsute, le visage congestionné et rougi. Son auteur Ilya Répine n'avait encore jamais eu les honneurs d'une exposition monographique en France..." Philippe Venturini - réalisé par : Laurent Lefrançois

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“Musées dessinés – Christelle Téa“au musée Cognacq-Jay, Parisdu 9 septembre 2021 au 2 janvier 2022Interview de Annick Lemoine, directrice du musée Cognacq-Jay et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 16 septembre 2021, durée 24'07.© FranceFineArt.Communiqué de presse commissariat de l'exposition :Annick Lemoine, Directrice du musée Cognacq-JaySixtine de Saint-Léger, Attachée de conservation au musée Cognacq-JayDu 9 septembre 2021 au 2 janvier 2022, le musée Cognacq-Jay présente l'exposition « Musées dessinés », qui rassemble un corpus d'une soixantaine de dessins réalisés sur le vif par Christelle Téa dans les quatorze musées et sites de la Ville de Paris.Au cours d'une saison, la jeune artiste, diplômée des Beaux-Arts de Paris, s'est plongée dans le quotidien du musée Cognacq-Jay pour le croquer de son trait minutieux. D'un dessin à l'autre, elle écrit un récit intime du musée où se mêlent portraits de lieux, portraits d'oeuvres et portraits de vie.Sans esquisse préparatoire ni repentir, Christelle Téa saisit à l'encre de Chine l'atmosphère des lieux qu'elle dessine. En même temps qu'elle en fige les décors, elle révèle une myriade de détails, tantôt historiques, tantôt contemporains, qui vibrent et s'animent sous les yeux du spectateur.Le temps d'un automne, l'artiste a habité de sa présence discrète et élégante les salles et les coulisses du musée dont elle offre différents points de vue : des perspectives d'ensemble sur les period rooms aux plans rapprochés sur certains chefs-d'oeuvre, en passant par des instantanés commentés des activités culturelles du musée sous forme de bande dessinée.En regard de cette découverte privilégiée, une sélection de onze dessins ouvre une fenêtre sur chacun des autres musées de la Ville de Paris : ici l'atmosphère feutrée de l'atelier-musée de Zadkine, là les majestueux espaces intérieurs du Petit Palais. Chemin faisant, Christelle Téa dessine une carte personnelle et originale des institutions culturelles de Paris Musées.Présentée dans les salons du premier étage et en accès libre, cette exposition invite la pratique artistique contemporaine à tisser des liens avec les collections XVIIIe du musée Cognacq-Jay.L'instantané au coeur d'une narration – Extrait de l'entretien de Christelle Téa avec Annick Lemoine et Sixtine de Saint-Léger, tiré du catalogue de l'exposition aux éditions Paris Musées« En général, je commence tôt. Une séance de dessin dure toute une journée. Ma pratique s'apparente à celle d'un pianiste. Je m'entraîne tous les jours, comme celui-ci fait ses gammes. Je dessine comme je respire. Pendant six, huit, dix heures, je trace sans interruption, sans croquis préalable, sans esquisse préparatoire, sans repentir, presque sans lever la plume. Du sujet au papier, mon oeil fait de multiples allers-retours, à partir desquels le dessin prend forme. Quand je commence à travailler, j'ignore quelle sera la composition d'ensemble : comme la photographie argentique, le résultat n'apparaît qu'au tirage. Dessiner sur le motif me permet de capter l'atmosphère d'un lieu et d'enregistrer son quotidien. Parfois, un même dessin cristallise plusieurs moments. Je m'explique : lorsque je saisis une conférence, un concert, ou bien lorsque je croque une visite guidée au musée Cognacq-Jay, je traduis l'intervention dans sa durée. Le dessin est à la fois un instantané et une narration. Si la conférence dure une heure, mon dessin sera exécuté dans le même temps. Il doit être achevé précisément à la fin de la prise de parole. A l'instar d'un cliché photographique, je fige dans mon dessin les décors, avec l'ambition d'en restituer tous les détails, tantôt historiques, tantôt contemporains. Je pars toujours d'un détail : les formes organiques complexes m'interpellent le plus souvent. A partir d'un détail assez chargé, la composition se déploie comme un lierre. Les traits vont de proche en proche et se développent peu à peu pour composer le dessin dans son ensemble. » Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Anni et Josef Albers“ L'art et la vieau Musée d'Art moderne de Parisdu 10 septembre 2021 au 9 janvier 2022Interview de Julia Garimorth, commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 septembre 2021, durée 14'51.© FranceFineArt.Extrait du communiqué de presse CommissairesJulia Garimorth, assistée de Sylvie Moreau-SoterasComité scientifiqueNicholas Fox Weber, directeur de la Josef and Anni Albers Foundation, Bethany, ConnecticutHeinz Liesbrock, directeur du Josef Albers Museum Quadrat, Bottrop, AllemagneLe Musée d'Art Moderne de Paris organise, du 10 septembre 2021 au 9 janvier 2022, une exposition inédite consacrée à Anni et Josef Albers, rassemblant plus de trois cent cinquante oeuvres (peintures, photographies, meubles, oeuvres graphiques et textiles) significatives du développement artistique des deux artistes.Au-delà de la présentation très complète de leurs créations respectives, il s'agit de la première exposition en France dédiée au couple formé par les deux artistes. C'est en effet ce lien intime et très complice qui leur a permis, tout au long de leur vie, de se soutenir, de se renforcer mutuellement, dans un dialogue permanent et respectueux. Ils ont non seulement produit une oeuvre considérée aujourd'hui comme la base du modernisme, mais ont aussi imprégné toute une nouvelle génération d'artistes de leurs valeurs éducatives.Anni Albers (née Annelise Fleischmann, 1899-1994) et Josef Albers (1888-1976) se rencontrent en 1922 au Bauhaus et se marient trois ans plus tard. Ils partagent d'emblée la conviction que l'art peut profondément transformer notre monde et doit être au coeur de l'existence humaine : « Les oeuvres d'art nous apprennent ce qu'est le courage. Nous devons aller là où personne ne s'est aventuré avant nous. » (Anni Albers)Dès le début de leur travail, les deux artistes placent ainsi la fonction de l'art au coeur de leur réflexion. Ils adhèrent non seulement à la revalorisation de l'artisanat et aux atouts de la production industrielle (Bauhaus) pour rendre possible la démocratisation de l'art, mais ils estiment aussi que la création joue un rôle essentiel dans l'éducation de chaque individu. Ils ne cessent de démontrer, en tant qu'artistes mais aussi enseignants, l'impact incommensurable de l'activité artistique sur la réalisation de soi et, plus largement, sur la relation avec les autres. Forts de ces valeurs, ils cherchent à amener leurs élèves vers une plus grande autonomie de réflexion et à une prise de conscience de la subjectivité de la perception. Selon eux, l'enseignement ne se réduit pas à transmettre un savoir théorique déjà écrit mais consiste au contraire à susciter constamment des interrogations nouvelles : d'abord par l'observation sensible du monde – visuel et tactile – qui nous entoure ; puis par la découverte empirique que comporte l'expérimentation créatrice avec les matériaux à portée de main, sans préjuger de leurs valeurs esthétiques. « Apprenez à voir et à ressentir la vie, cultivez votre imagination, parce qu'il y a encore des merveilles dans le monde, parce que la vie est un mystère et qu'elle le restera. Mais soyons-en conscients. » (Josef Albers) L'exposition s'ouvre sur deux oeuvres emblématiques de chaque artiste, illustrant d'emblée, tel un prologue, les valeurs formelles et spirituelles qui relient le couple. Puis elle suit, de manière chronologique, les différentes étapes de leur vie. Une première section rassemble leurs productions, riches et variées, issues du Bauhaus, de 1920 à 1933. Le départ du couple pour les États Unis en 1933 marque le début de la deuxième section, dédiée aux oeuvres réalisées au Black Mountain College. Puis deux autres temps forts de la visite s'attachent à présenter une sélection pointue de Pictorial Weavings de Anni et de Homages to the Square de Josef. Enfin, la dernière partie de l'exposition est consacrée au travail graphique d'Anni, initié avec Josef dans les années soixante et qu'elle va poursuivre jusqu'à la fin de sa vie.Une salle, spécifiquement dédiée à leurs rôles respectifs en tant que professeurs, permet aux visiteurs, grâce à d'exceptionnels films d'archives, de se glisser dans la peau des étudiants et de suivre un cours « en direct ». Un grand nombre de documents (photographies, lettres, carnets de notes, cartes postales, etc.), réunis avec l'aide de la Fondation Josef et Anni Albers, permet également de contextualiser le travail des deux artistes.L'exposition est organisée en étroite collaboration avec The Josef and Anni Albers Foundation à Bethany, Connecticut. Elle sera également présentée à l'IVAM (Instituto Valenciano de Arte Moderno) à Valence, Espagne, du 17 février au 20 juin 2022.Un catalogue est publié aux éditions Paris Musées. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Henri Cartier-Bresson“ Revoir Parisau musée Carnavalet – Histoire de Parisdu 15 juin au 31 octobre 2021Interview de Agnès Sire, directrice artistique, Fondation Henri Cartier-Bresson, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 juin 2021, durée 14'30.© FranceFineArt.Communiqué de presse commissariat général : Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet – Histoire de Paris François Hébel, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson commissariat scientifique : Anne de Mondenard, conservatrice en chef, musée Carnavalet – Histoire de Paris, Agnès Sire, directrice artistique, Fondation Henri Cartier-Bresson Aude Raimbault,, conservatrice des collections, Fondation Henri Cartier-Bresson Pour sa première exposition après réouverture, le musée Carnavalet – Histoire de Paris s'associe avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en lumière l'importance de Paris dans la vie et l'oeuvre d'Henri Cartier-Bresson, l'un des plus grands photographes français du XXe siècle. Le musée revisite les liens tissés par l'artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l'a nourri artistiquement.Après des débuts marqués par l'influence du photographe Eugène Atget et des artistes surréalistes, Cartier-Bresson se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d'attache. Dans cette ville, qu'il ne cesse de redécouvrir, c'est d'abord l'être humain qui l'intéresse. Il le saisit dans la rue ou à l'occasion de rencontres. Il témoigne aussi de grands événements d'actualité comme la Libération de Paris en août 1944 et Mai 68. Il gagne, dès qu'il le peut, les lieux de manifestations.À Paris, comme ailleurs, son appareil photo ne le quitte pas. Photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois. Ses images parisiennes qui figurent en bonne place dans son oeuvre, témoignent de ses errances mais sont également prises dans le cadre de reportages et commandes souvent méconnues pour la presse internationale – Cartier-Bresson n'en retient généralement qu'une image dans ses livres et expositions. Cette mosaïque définit un flâneur particulièrement attiré par les quais de la Seine et le Paris des marges.Fruit d'un travail de recherche de plusieurs années, l'exposition présente des tirages originaux dont une trentaine d'inédits, des publications, ainsi que des enregistrements audiovisuels de l'artiste. Les photographies sont issues pour majorité des collections du musée Carnavalet et de la Fondation Henri Cartier-Bresson.Conçu conjointement par les deux institutions, ce projet résonne avec l'exposition Eugène Atget – Voir Paris présentée à la Fondation HCB et réalisée à partir des collections du musée Carnavalet.Un ouvrage comprenant les essais des commissaires et 200 reproductions est publié aux Éditions Paris Musées.Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson.Paris par Eugène Atget (1857 – 1927) et Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004)Environ deux générations séparent les deux photographes. Le premier, Eugène Atget, abandonne sa carrière de comédien, le deuxième, Henri Cartier-Bresson, celle de peintre, au profit d'un art relativement nouveau, l'enregistrement photographique. Dans une double exposition exceptionnelle et des approches inédites, la Fondation HCB (du 3 juin au 19 septembre 2021) et le musée Carnavalet – Histoire de Paris (du 15 juin au 31 octobre 2021), s'associent pour montrer, à partir de leurs collections, l'essence de la capitale dans l'œuvre de ces deux grandes figures de la photographie française.Henri Cartier-Bresson, subjugué par l'approche d'Eugène Atget, l'imitera jusqu'au moment où il découvre le Leica et « l'image à la sauvette ». « Prendre la poudre d'escampette » après avoir enregistré ce qu'il a vu, comme le disait souvent Cartier‑Bresson, reste sa provocation favorite alors que pour Atget, dès l'aube, son lourd chargement sur le dos, l'enregistrement est très réfléchi ; on y devine peu de hasards mais un plaisir de la vision qui s'affirme avec le temps.Atget, plus intéressé par la ville, depuis l'architecture la plus classique jusqu'aux cours les plus reculées, a mis en images de façon obsessionnelle un Paris marqué par l'histoire, proposant ses tirages à des artistes, des musées ou des bibliothèques. Les personnages qui s'invitent dans le cadre se fondent dans le décor. Henri Cartier‑Bresson, après avoir fréquenté les surréalistes dans les années vingt, se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d'attache. Plus que la ville, c'est l'Homme qui l'intéresse, il le saisit dans la rue ou à l'occasion de rencontres. Son boitier ne le quitte pas, photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois, une flânerie parfois guidée par un reportage qui lui était demandé. Atget n'a rien dit ou presque sur son travail. Des propos rapportés ont servi à définir un projet essentiellement documentaire mais son approche directe et emprunte de poésie a fasciné nombre de ses contemporains, d'où les commentaires les plus contradictoires sur cette oeuvre atypique.Cartier‑Bresson, dont le musée Carnavalet possède une belle collection, a beaucoup commenté son travail et surtout en opposition à ce que l'on voulait lui faire dire. Il en résulte une autre complexité confirmée par l'examen de ses archives conservées au sein de sa fondation.Photographes, Atget et Cartier-Bresson sont aussi de grands lecteurs. Ces deux figures foncièrement indépendantes, un brin austères, n'ont cultivé ni concepts intellectuels ni principes artistiques pour se fonder sur la valeur de l'expérience. Ils invitent à exercer notre regard, à considérer la complexité de ce monde comme la source même de notre faculté imaginaire. L'Histoire a voulu que ces deux oeuvres, émancipatrices de la photographie, soient d'abord reconnues aux États-Unis, avant de laisser chacune une postérité immense. Les deux commissaires ont voulu que cette sélection originale reflète la dimension poétique des deux auteurs.À l'occasion de la réouverture des musées, et notamment celle du musée Carnavalet après quatre années de fermeture pour travaux, c'est une célébration de Paris par des regards singuliers, avant qu'elle ne devienne l'une des villes les plus photographiées au monde.À la Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris – Eugène Atget. Voir Paris du 3 juin au 19 septembre 2021 avec un ouvrage éponyme, publié par Atelier EXB.L'article sur FranceFineArt : https://francefineart.com/2021/06/03/3089_atget-voir-paris/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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“Eugène Atget” Voir Parisà la Fondation Henri Cartier-Bresson, Parisdu 3 juin au 19 septembre 2021Interview de Anne de Mondenard, responsable du département Photographies et Images numériques, musée Carnavalet – Histoire de Paris, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 1er juin 2021, durée 18'20, © FranceFineArt.Extrait du communiqué de presse :Commissariat :Anne de Mondenard, responsable du département Photographies et Images numériques, musée Carnavalet – Histoire de ParisAgnès Sire, directrice artistique, Fondation HCBÀ partir des collections du musée Carnavalet ‑ Histoire de Paris, l'exposition présentée à la Fondation HCB est le fruit d'un long travail de recherche entrepris conjointement par les deux institutions. Le résultat est une exposition exceptionnelle autour de l'oeuvre d'Eugène Atget (1857-1927), figure atypique et pionnière de la photographie. Avant tout artisan, dont la production prolifique d'images est destinée aux artistes et amateurs du vieux Paris, c'est à titre posthume qu'Eugène Atget accède à la notoriété. Critiques et photographes perçoivent dans ses images de Paris l'annonce de la modernité. Parmi eux, Henri Cartier‑Bresson, qui cherche à l'imiter dans ses premières images. Ainsi, la place de Paris dans l'oeuvre de Cartier‑Bresson fera l'objet d'une exposition au musée Carnavalet du 15 juin au 31 octobre 2021, projet conçu avec la Fondation HCB.D'abord reconnu aux États-Unis et par les cercles surréalistes français, plébiscité par les générations de photographes qui lui ont succédé, Eugène Atget exerce encore au XXI ème siècle une influence sans précédent même si le regard sur son oeuvre reste encore parfois contrasté. Le photographe, chargé d'une chambre photographique et de plaques de verre, saisit souvent ses images au lever du jour et s'attache à collectionner le vieux Paris pendant une trentaine d'années. Il explore aussi la limite de la ville, que l'on appelle « la zone ». Ses images de rues quasi-désertes, de devantures de magasins et de cours témoignent aujourd'hui des changements urbanistiques réalisés au tournant du XX ème siècle.Au-delà de leur caractère documentaire, les images d'Eugène Atget témoignent d'une profonde sensibilité esthétique, caractérisant l'apport inestimable du photographe au medium. Alors que Paris change, la façon de travailler d'Eugène Atget évolue aussi pour devenir de plus en plus sensible à la lumière et aux effets atmosphériques. Son culte du détail (à partir de sujets modestes), à rebours du pictorialisme triomphant de l'époque, est aussi singulièrement moderne et laisse affleurer cette notion de plaisir, rarement évoquée à propos d'Atget. L'exposition et l'ouvrage qui l'accompagne offrent ce plaisir en partage.Cette exposition est organisée par le musée Carnavalet – Histoire de Paris, Paris-Musées et la Fondation Henri Cartier-Bresson. Le musée Carnavalet – Histoire de Paris conserve un ensemble de plus de 9 000 tirages d'Atget, soit la collection la plus vaste de ce photographe. L'exposition Eugène Atget – Voir Paris présente une sélection d'environ 150 épreuves originales tirées par l'auteur.L'exposition Eugène Atget – Voir Paris est accompagnée d'un ouvrage éponyme, publié par Atelier EXB. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Kultur heute Beiträge - Deutschlandfunk
Ältestes Museum in Paris - Musée Carnavalet nach Renovierung wieder geöffnet

Kultur heute Beiträge - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later May 29, 2021 5:07


Autor: Markert, Stefanie Sendung: Kultur heute Hören bis: 19.01.2038 04:14

Kultur heute (komplette Sendung) - Deutschlandfunk
Kultur heute 29.05.2021, komplette Sendung

Kultur heute (komplette Sendung) - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later May 29, 2021 29:51


Autor: Reinhardt, Anja Sendung: Kultur heute Hören bis: 19.01.2038 04:14 Berichte, Meinungen, Rezensionen Ältestes Museum in Paris - Musée Carnavalet nach Renovierung wieder geöffnet "Arbeiterinnen" - Die Uraufführung bei den Ruhrfestspielen als deutsch-polnische Koproduktion "Trotz alledem" - Werke von Fred Uhlmann in der Staatsgalerie Stuttgart "Invisible Inventories". Ein Recherche- und Ausstellungsprojekt zu Kolonialkunst Der Künstler Sam Hopkins im Gespräch Hybrid - Bilanz der Leipziger Buchmesse 2021 Am Mikrofon: Anja Reinhardt

Le Cours de l'histoire
Ami, entends-tu, les compagnons de la Libération (3/4) : Compagnons au féminin, Berty Albrecht et les autres

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later May 26, 2021 51:25


durée : 00:51:25 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Longtemps occulté, le rôle des femmes dans la Libération fut pourtant décisif. Une partie de la résistance française s’organise autour de figures féminines, telle Berty Albrecht. Existe-t-il des spécificités dans ces organisations mixtes ? Comment expliquer cette reconnaissance tardive ? - réalisation : Milena Aellig - invités : Christine Levisse-Touzé directrice du Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin; Dominique Missika historienne, éditrice, productrice

institut national du patrimoine
La révolution numérique et le confinement

institut national du patrimoine

Play Episode Listen Later May 18, 2021 124:17


Introduction d'Anne-Solène Rolland, cheffe du Service des Musées de France suivi d'une intervention de Mario d'Angelo, professeur émérite, Burgundy School of Business de Dijon, vice-président du cabinet de conseil Idée-Europe. sur le thème " Pratiques en présentiel ou pratiques médiatisées : une longue histoire, une étape actuelle cruciale". La matinée, présidée par Annaïg Chatain, directrice des études, Ecole du Louvre a permis d'aborder le cas des expositions virtuelles et celui des contenus immersifs ou en ligne. Les expositions virtuelles Les expositions virtuelles de la BNF – Arnaud Laborderie, Chef de projet Gallica ; Catherine Hofmann, conservatrice Département des Cartes et Plans : exposition "Le monde en sphères". L'exposition virtuelle de la « série des bleus » de Miró au Centre Pompidou, Christian Briend, conservateur en chef, chef du Service des collections modernes ; Perrine Renaud, documentaliste iconographe, Photothèque des collections Les limites du virtuel, l'expérience de visite - Sébastien Allard et Danielle Cohn Le tournant du numérique : contenus immersifs ou en ligne #Culture chez nous La stratégie numérique de Paris Musées – Scarlett Greco, cheffe du service numérique, Paris Musées La stratégie numérique de la RMN – Roie Amit, directeur adjoint en charge du numérique et du multimédia, RMN Enregistré le 8 avril 2021 sur Zoom.

TẠP CHÍ VĂN HÓA
Tạp chí văn hóa - Cống ngầm Paris - một di sản lịch sử độc đáo

TẠP CHÍ VĂN HÓA

Play Episode Listen Later Apr 2, 2021 9:42


Đến Paris, đi giữa những đại lộ thênh thang hay ngõ phố xinh xắn, ngắm nhìn những toà nhà cổ kính, du khách không khỏi ấn tượng về kiến trúc và cảnh sắc đậm phong cách riêng của thủ đô nước Pháp. Nhưng ít ai biết được, ngay dưới chân mình, nền móng của thành phố cũng bao bọc những di sản đô thị độc đáo, và ẩn chứa những câu chuyện lịch sử thú vị. Ngay cả khi du khách lạc vào mê cung của các lối đi dẫn vào các tuyến tàu điện ngầm, cũng khó có thể hình dung mình đang len lỏi như một chú kiến, trong 1 phần rất nhỏ tầng tầng, lớp lớp những công trình ngầm chồng chéo dưới lòng đất. Người ta thường ví von mặt cắt Paris như một miếng phô-mai chi chít những khoảng rỗng, tưởng chừng như mê cung nhưng thực ra là được tổ chức và hoạch định bài bản, trong số đó không thể không kể đến hệ thống cống ngầm khoảng 2.500km - dài tương đương đường bay Paris - Matxcơva hoặc Paris - Istanbul. Cống ngầm phát triển nhờ … đại dịch Hệ thống cống ngầm Paris có từ bao giờ và được xây dựng như thế nào ? Trả lời RFI Việt ngữ ngày 31/03/2021, chị Bùi Uyên, kiến trúc sư về quy hoạch đô thị tại Paris, cho biết : « Cho dù những đường cống ngầm đầu tiên ở Paris được ghi nhận do người La Mã xây dựng từ thời Cổ Đại, nhưng phải đến tận giữa thế kỷ 19 thì cống ngầm mới đặc biệt phát triển một cách có hệ thống, trên quy mô toàn thành phố. Ngày nay, mạng lưới cống ngầm đồ sộ của Paris không chỉ có hệ thống thoát nước, mà còn có nhiều đường ống kỹ thuật đô thị hiện đại. Những di chỉ cống ngầm vòm đá kiên cố được tìm thấy phía dưới nhà tắm nước nóng Cluny, đại lộ Saint-Michel, dường như đã bị « lãng quên », hoặc không được tiếp tục sử dụng trong thời kỳ Trung Đại. Trong suốt nhiều thế kỷ, hệ thống thoát nước của Paris hoàn toàn lộ thiên, với những rãnh nước nằm giữa trục đường. Thành phố thời kỳ đó được miêu tả là mất vệ sinh, đường phố ẩm ướt vì mọi nước thải sinh hoạt được đổ ra mặt đường, trôi theo rãnh nước, rồi chảy theo đường dốc địa hình dẫn về sông Seine ở trung tâm, theo dòng nước Ménilmontant phía Đông Bắc, hoặc nhánh sông Briève ở phía Nam. Dần dần, từ thế kỷ 14, những cống ngầm đầu tiên được xây dựng dưới một số đoạn phố. Vào thế kỷ 18, các cống lộ thiên được che phủ để mở những đại lộ lớn hơn. Một số kênh đào lớn được xây thêm, dẫn nước thải đổ ra sông. Nhưng đến tận đầu thế kỷ 19, toàn bộ Paris mới có chưa tới 50km đường cống (so với 2.500km hiện nay), và hệ thống cống vẫn không được bảo trì tốt, nước thải vẫn chưa được lọc xử lý trước khi đổ ra sông Seine làm tình trạng ô nhiễm ngày càng trầm trọng. Phải chờ đến năm 1832, dịch tả hoành hành ở Paris mới tạo một cú hích lớn, chính quyền Napoleon Đệ Tam mới ý thức được sự cấp bách của vấn đề vệ sinh môi trường sống, đòi hỏi phải xây dựng hệ thống cống ngầm quy mô toàn diện. Từ đó, việc thiết kế các rãnh thoát nước trũng giữa lòng đường bị xoá bỏ, thay vào đó là chuyển hướng thoát nước về hai bên lề đường. Nước thoát mặt đường được dẫn về các cống ngầm, giữ cho mặt đường khô ráo, không còn tù đọng nước gây ô nhiễm và lây lan dịch bệnh. Cũng chính mối lo ngại về vệ sinh dẫn đến sự ra đời của bộ luật năm 1850 về đảm bảo vệ sinh môi trường nhà ở đạt tiêu chuẩn -  được coi là bộ luật quy hoạch đầu tiên của Pháp ». Mạng lưới kỹ thuật ngầm đô thị - viễn kiến đi trước thời đại của Haussmann Trọng trách tái thiết quy hoạch đô thị, trong đó có thiết kế hệ thống cống ngầm Paris, được đặt dưới sự chủ trì của Nam tước Haussmann - người đóng vai trò như kiến trúc sư trưởng của đại công trường kiến tạo bộ mặt và cả nền móng Paris hiện đại mà người Paris được thừa hưởng cho đến ngày nay. Kiến trúc sư Bùi Uyên trích dẫn ghi chép đầu tiên nam tước Haussmann gửi đến Hội đồng thành phố (năm 1854) về tư duy hoạch định của ông : « Hệ thống ngầm dưới lòng đất, bộ phận của đô thị lớn, vận hành như các cơ quan trong cơ thể con người ; nước sạch và mát, ánh sáng và năng lượng đều lưu thông trong đó như những luồng chảy đa dạng mà sự vận hành và bảo dưỡng nó phục vụ cho sự sống (…) đảm bảo y tế cộng đồng mà không làm rối loạn trật tự đô thị và không làm ảnh hưởng đến vẻ đẹp bề ngoài của nó. » Sau nhiều kết quả khảo sát và nghiên cứu hệ thống cống ngầm Londre và một vài thành phố của Anh để tìm ra những nhược điểm cần tránh, Haussmann lựa chọn tư duy hệ thống này từ hình mẫu của đế chế Roma, nhưng với sự hiện đại hoá, kỹ thuật và quy mô của thời cách mạng công nghiệp lúc bấy giờ. Kiến trúc sư Bùi Uyên giải thích thêm về ý tưởng của Haussmann : « Ý tưởng thiết kế đầy tham vọng, thời bấy giờ được cho là ảo tưởng, thậm chí còn được so sánh với mô hình đô thị lý tưởng thời tương lai của Jules Verne ! Không chỉ dừng ở mục tiêu thoát nước và chất thải cho toàn thủ đô, Haussmann còn muốn tận dụng mạng lưới này, kiến tạo cùng lúc mạng lưới đường điện, khí đốt, cấp nước, phân tách các hệ thống nước rửa đường, nước thải công nghiệp, sinh hoạt, nước mưa. Những đường cống ngầm với sức chứa lớn, còn nhằm mục đích đưa mạng lưới kỹ thuật đến các vùng đất có nguy cơ ngập lụt một cách an toàn hơn, để có thể mở rộng các vùng đất có thể xây dựng được, mở rộng các khu vực mới cho đô thị hoá. Như vậy, việc thiết kế lại mạng lưới cống ngầm không tách rời độc lập, mà nằm trong một tầm nhìn tổng thể của quy hoạch toàn thành phố Paris, nhằm xây dựng nền móng hạ tầng bài bản, vững chắc. Sáng tạo vượt bậc trong thiết kế Về kỹ thuật, người có công lớn nhất để hiện thực hoá thành công tầm nhìn chiến lược của Haussmann, là kỹ sư trưởng Eugène Belgrand, được mệnh danh là « cha đẻ của hệ thống cống ngầm Paris ». Ông đã đề xuất những giải pháp kỹ thuật hiện đại đầy tính đột phá, khai thác hiệu quả nhất các mạng lưới ngầm, kế thừa thành tựu của các ngành công nghiệp phát triển vượt bậc thời bấy giờ. Cụ thể, kỹ sư tài ba này đề xuất đưa kỹ thuật của ngành hoả xa vào vận hành trong hệ thống cống ngầm, bằng cách thiết kế hệ thống đường ray bám vào thành cống, trên đó chạy các toa xe gòong nhỏ, có lắp hệ thống gạn lọc nước. Để vừa đảm bảo tính thẩm mỹ và công năng, Belgrand còn sử dụng một ban thiết kế mỹ thuật trong nhóm làm việc, phân loại và thiết kế 12-14 mẫu cống có kích thước, độ dày, hình dạng khác nhau, tương ứng với các độ rộng của đường và dung lượng nước thu gom trên từng tuyến phố. Kích thước cống còn được tính toán để vận hành không chỉ trong điều kiện thoát nước bình thường mà cả trong những điều kiện lưu lượng nước đặc biệt. Hệ thống chiếu sáng cũng được thiết kế theo cách vận hành của hệ thống hoả xa. Ngoài ra, các ống cống đều đủ lớn để nhân viên vận hành cống ngầm đi lại được men bờ ke. Trong các đường ống lớn nhất, ngoài đường kè hai bên để đi lại, các đường ray cho tàu lọc nước lưu thông, có hệ thống dẫn nước sạch, đường ống điện, điện thoại, gaz, và sau này hệ thống sưởi và điều hoà đô thị cũng được gắn trên phía vòm cao của cống. Những đặc tính và sự phân loại quản lý chi tiết này là những điểm ưu việt của hệ thống cống ngầm Paris so với mạng lưới ra đời trước đó của các thành phố nước Anh. Mạng lưới này được thiết kế không những để lưu chuyển và chứa các hạ tầng kỹ thuật, mà còn có các trạm lọc nước với kỹ thuật tân tiến, được thiết kế ở các đầu trục lớn, trước khi đổ nước đã được lọc sạch, vào sông Seine. Kể từ đây, dòng sông chảy xuyên thủ đô mới được giải thoát khỏi tình trạng ô nhiễm trầm trọng suốt nhiều thế kỷ. »   Trở ngại khi đưa vào ứng dụng rộng khắp Những tư tưởng đột phá mang tính cách mạng, cho dù được khen ngợi như mẫu hình lý tưởng của mạng lưới hạ tầng kỹ thuật trong tương lai, nhưng lại không dễ dàng đi vào ứng dụng tại thời điểm đó, vấp phải nhiều nghi ngờ, phản ứng chống đối, chỉ trích, cả về tính khả thi, tài chính và mô hình quản lý. Bởi vì, theo tiến sĩ Bùi Uyên, để có thể quản lý và vận hành hệ thống ngầm tiên tiến nhảy vọt này, việc phối hợp, thậm chí sáp nhập các các cơ quan điều hành, vốn trước đó độc lập, là không thể tránh khỏi. Như vậy, việc kiến thiết hệ thống hạ tầng đô thị ngầm này đòi hỏi cải cách cả một bộ máy vận hành quản lý đô thị. Tham vọng áp dụng được cho các thành phố khác cũng gặp nhiều trở ngại tại địa phương với nhiều lý do từ tổ chức vận hành đến điều kiện và quy mô hạ tầng hiện có. Không những thế, việc kết nối các toà nhà vào hệ thống cống còn gặp phải sự không hợp tác, chống đối của phần lớn các chủ toà nhà, do lo sợ phải tốn thêm chi phí lắp đặt hệ thống xả thải. Phải đến khi một điều luật bắt buộc ra đời, dần dần các toà nhà Paris mới thực sự kết nối vào hệ thống. Và tính hiệu quả của nó đã được chứng minh cho đến ngày nay. Bảo tàng cống ngầm - độc đáo « bản sao » Paris dưới lòng đất Có thể nói, nhãn quang đi trước thời đại của Haussmann, kết hợp với bộ óc tài năng của kỹ sư Belgrand, đã sản sinh ra hệ thống cống ngầm Paris hiện đại, vận hành khoa học, hiện đại và mang tính tiên phong cho ngành quản lý hạ tầng ngầm đô thị. Như Haussmann đã tự hào khẳng định : « Như thế, tất cả được lắp đặt, kiểm tra và sửa chữa mà không cần dịch chuyển 1 viên gạch lát đường ». Dù khi mới ra đời, gặp nhiều chỉ trích, hoài nghi và cản trở khi đưa vào ứng dụng, nhưng tính hiệu quả của nó đã được chứng minh rõ nét trong quá trình vận hành và phát triển của thủ đô Paris. Hơn 1 thế kỷ sau, cả người dân Pháp và cả khách thăm quan vẫn không khỏi ngưỡng mộ khi tìm hiểu hệ thống qua tư liệu, hay sinh động hơn, bằng cách đến thăm bào tàng Cống ngầm Paris (Musée des Egouts de Paris) sát bên cây cầu Alma. Mỗi năm, có đến 100.000 khách đến thăm bảo tàng nằm ở độ sâu 5m dưới lòng đất, để khám phá hệ thống cống ngầm vốn được mệnh danh là « một thành phố trong lòng thành phố ». Chính Nam tước Hausmann - tỉnh trưởng Paris - là người có sáng kiến mở cửa một phần hệ thống cống ngấm cho công chúng ngay từ năm năm 1867. Thực ra, ngay từ khi giao nhiệm vụ thiết kế hệ thống cống ngầm cho kỹ sư Belgrand, tỉnh trưởng Paris Hausmann đã đề ra một yêu cầu : Hệ thống cống ngầm có thể tham quan được. Cho đến nay, đây vẫn là một trong số hiếm hoi hệ thống cống ngầm trên thế giới đón khách tham quan. Ban đầu, du khách được đi thăm hệ thống cống ngầm Paris bằng các toa xe gòong (khu vực Sébastopole), sau đó là bằng thuyền (từ nhà thờ Madeleine đến quảng trường Concorde). Nhưng kể từ năm 1975, du khách chỉ được đi bộ trong khoảng 500m đường ống cống ở gần cầu Alma. Kiến trúc sư Bùi Uyên giới thiệu thêm về bảo tàng Cống ngầm Paris : « Có lẽ điều thú vị nhất đối với du khách khi được xuống thăm bảo tàng, cũng là một phần của hệ thống cống ngầm khổng lồ này, chính là như lạc vào một « bản sao » hay một tấm gương phản chiếu thành phố Paris phía trên kia. Ở đây, ta bắt gặp các biển hiệu mang tên tất cả các tuyến phố, số nhà như một thành phố thứ 2 dưới lòng đất. Điều này không hề ngẫu nhiên, mà bởi vì để thuận tiện quản lý và tránh lạc lối trong mê cung, tên mỗi galerie - hành lang, tương ứng với tên con phố ngay phía trên mà cống thu gom nước thải. Và trên các « phố » trong hệ thống cống ngầm, ta cũng sẽ bắt gặp từng số nhà tương ứng với số nhà trên mặt đường. Những cải tạo một phần cũng giúp bảo tàng thông thoáng hơn, giảm thiểu mùi cống rãnh, để du khách dễ chịu khi được thăm quan, tìm hiểu từng bước quy trình lọc nước thải. Qua từng bể chứa khác nhau, từ bước lọc rác thải lớn, lọc mỡ, đến lắng bùn tự nhiên, rồi mới chuyển dẫn đi theo đường ống đến các trạm lọc nước trước khi đổ ra sông. Chỉ trong vòng 1 giờ tham quan, khách viếng thăm đã đủ như đi trong huyết mạch nắm giữ sự vận hành sống còn của cả đại đô thị như Paris, khi quan sát các hệ thống đường ống kỹ thuật thiết yếu khác cũng được quy tụ tại đây. Ngay cả không quá ham mê đọc những thông tin chi tiết về lịch sử hay ngắm nhìn các mô hình, vật trưng bày, du khách có thể rảo bước trong 500m cống ngầm, thăm những ngóc ngách ẩm ướt, dưới những vòm cuốn chỉ vừa tầm cao, để hình dung lại những đoạn miêu tả cảnh trốn chạy khó quên khi Jean Valjean cứu Marius bằng đường cống ngầm, trong tác phẩm « Những người khốn khổ » của đại văn hào Victor Hugo. Chính chuyến tham quan những cống ngầm ẩm ướt, âm u và tối tăm trước khi hệ thống được cải tạo đã tạo chất liệu cho văn hào Victor Hugo miêu tả sống động và chân thực không khí đặc biệt nơi đây ».   Bảo tàng Cống ngầm Paris đóng cửa từ năm 2018 để tu sửa, dự kiến đón khách thăm quan trở lại vào năm 2020 nhưng đã phải hoãn lại. Sau này, khi dịch lắng dịu, leo 42 bậc cầu thang xuống hệ thống cống ngầm Paris sẽ là cơ hội thú vị để khách thăm quan chiêm ngưỡng tận mắt thành tựu to lớn, mang tính bước ngoặt, có được của thế hệ trước, rút ra cũng từ sau một đại dịch cách nay gần 2 thế kỷ, để lạc quan nghĩ về tương lai tươi sáng sau cơn khủng hoảng nặng nề này.

FranceFineArt

“Tempêtes et naufrages”de Vernet à Courbetau Musée de la Vie Romantique, Parisà réouverture des musées et jusqu'à la fin de l'étéInterview de Gaëlle Rio, directrice du musée de la Vie romantique et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 1er avril 2021, durée 17'59, © FranceFineArt.Extrait du communiqué de presse :Commissariat :Gaëlle Rio, directrice, musée de la Vie romantiqueLe musée de la Vie romantique invite à découvrir une thématique emblématique et fascinante de la première moitié du XIXe siècle et l'une des plus puissantes sources d'inspiration de l'univers romantique : les tempêtes et naufrages. Cette exposition souhaite ouvrir la programmation du musée au-delà de ses collections centrées sur la vie parisienne des salons en explorant la diversité picturale du romantisme et en mettant en lumière ce nouveau regard porté sur la nature et les paysages maritimes comme reflet de l'âme romantique.À travers une sélection d'une soixantaine d'oeuvres – peintures, dessins, estampes, manuscrits – de plus de trente artistes des XVIIIe et XIXe siècles, cette exposition embarque le visiteur dans un récit vivant et illustré de la tempête maritime, depuis le déchaînement des éléments jusqu'aux conséquences souvent dramatiques du naufrage et de la perte avant le retour au calme en mer et sur terre.La mer, par sa démesure et sa violence, fait écho aux tourments intérieurs des artistes qui s'emparent des motifs de coups de vent, de nuages menaçants, de vagues se brisant sur des récifs, de navires en perdition et de personnages en danger afin de créer des mises en scène sublimes et dramatiques. Ce véritable spectacle des éléments déchaînés dévoile aussi toute une palette de sentiments exacerbés comme la terreur, le courage ou l'admiration devant la force et la beauté de la nature.Grâce à une scénographie originale, le parcours s'organise en trois parties: Aux sources de la représentation de la tempête – Le spectacle de la tempête en pleine mer, au coeur du romantisme – Après la tempête : épaves et naufragés. Au côté de tableaux et dessins de Joseph Vernet, Théodore Géricault, Théodore Gudin, Eugène Isabey, Eugène Boudin ou Gustave Courbet, résonnent les écrits tempétueux de Denis Diderot, Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo et Jules Michelet ainsi que les créations musicales de Ludwig van Beethoven, Franz Liszt ou Richard Wagner.En écho aux oeuvres présentées, une sélection de textes littéraires avec la voix de Guillaume Gallienne de la Comédie-Française et une bande sonore conçue par la Médiathèque musicale de Paris viennent compléter le parcours. Cette exposition s'accompagne également d'une riche programmation culturelle, d'animations et de dispositifs de médiation comme un voyage olfactif conté, un parcours de visite pour les enfants, des visites guidées et des ateliers thématiques qui inviteront le public du musée de la Vie romantique à explorer cet imaginaire de la tempête à la fois effrayant et sublime.Pour accompagner l'exposition Tempêtes et naufrages. De Vernet à Courbet, un catalogue est publié aux éditions Paris Musées. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Minute papillon!
Musées fermés? Notre sélection de podcasts d'art

Minute papillon!

Play Episode Listen Later Feb 16, 2021 4:22


Bienvenue dans notre podcast « Minute Papillon ! ». On retrouve aujourd’hui notre rendez-vous « Bande de pods », qui parle de podcasts, des créateurs et des créatrices de ces programmes audio natifs françaises.Les musées sont fermés pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Quand les lieux cultures rouvriront-ils ? Alors que les indicateurs de la crise sanitaire restent au rouge, 20 Minutes vous a concocté une sélection de programmes pour découvrir les musées, leurs œuvres, sans y mettre les pieds. Ces podcasts sont disponibles sur les principales plateformes d’écoute (Apple Podcasts, Google Podcast, Deezer, Spotify, Sounclound…).Les podcasts proposés par les muséesPas mal de musées et institutions culturelles ont leur podcast. Promenez vos oreilles au Centre Pompidou, Le Louvre, pour découvrir Léonard de Vinci, l’art et la thérapie… Ou encore le peintre Hyacinthe Rigaud, réalisant le portrait de Louis XIV dans le podcast du château de Versailles… En région, ça bouge ! Découvrez notamment le podcast du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice « Tableau à Grande Vitesse », sur Soundcloud.Une peinture, deux minutesSi vous aimez la peinture et les programmes courts, tendez l’oreille avec le podcast « Le son de peinture », créé par Audiovisit, en partenariat avec la Réunion des Musées Nationaux (RMN). Deux minutes pour découvrir un chef-d’œuvre des musées français. Qui aurait pu voir, au premier coup d’œil, que « Les jeunes » de Francisco de Goya, un tableau accroché aux Beaux-Arts à Lille, est une histoire de désir et de jalousie ?Pour les plus jeunes Les jeunes ont la part belle dans ces programmes audio. Le musée d’Orsay propose des séries, comme la très belle « Au pays des monstres », des contes inspirés d’œuvres de la collection du musée parisien. Fin décembre, Paris Musées a lancé « Paris résonne », des podcasts jeunesse des musées de la Ville de Paris. Ce sont des promenades sonores destinées aux 7-12 ans. La première série est consacrée aux maisons d’artistes et ateliers. A retrouver sur Soundcloud.Questionnement sur l’art, son histoire, les œuvres«Vénus s'épilait-elle chatte? » est un programme qui déconstruit l’histoire de l’art occidentale, en... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Agile Digital Transformation
Sylvain Moreau - Digital transformation in cultural institutions

Agile Digital Transformation

Play Episode Listen Later Jan 14, 2021 38:29


Sylvain Moreau is the Chief Sales Officer of Drupal projects at the French digital agency Axess, and he specializes in large Drupal websites for institutions.In this episode, we discuss how cultural institutions approach digital transformation. We start off with some of the key considerations of main benefits of digital transformation for these institutions, then Sylvain talks more in-depth about the numerous French cultural institutions they've worked with and the main trends they've seen, such as the digitalization of artworks. In the final part of the episode, we focus on their collaboration with Paris Musées, for whom they've recently completed one part of a major project.Links & mentions:cnap.frparismusees.paris.frparismuseescollections.paris.frmnhn.frcitedelarchitecture.frarchitectes.orginstitutfrancais.comsavoirs.rfi.frfranceculture.frarte.tv/frbulac.frcnap-n.frartexplora.orglinkedin.com/in/slybud

TẠP CHÍ VĂN HÓA
Tạp chí văn hóa - Thời trang Chanel : Sức hấp dẫn vượt thời gian

TẠP CHÍ VĂN HÓA

Play Episode Listen Later Oct 16, 2020 9:40


Dịch Covid-19 và cái lạnh đầu mùa không làm nản lòng những người hâm mộ « Coco » đến xem triển lãm Gabrielle Chanel. Manifeste de mode (tạm dịch : Gabrielle Chanel. Tuyên ngôn thời trang, từ 01/10/2020 đến 14/03/2021). Sau hai năm đóng cửa để mở rộng, Bảo tàng Thời trang Paris (Musée de la Mode de la Ville de Paris, Palais Galliera) đã dành cuộc triển lãm đầu tiên cho « Coco », người làm cách mạng thời trang nữ giới. Có một điều chắc chắn, đó là thời trang và sáng tạo của nhà thiết kế Pháp vẫn giữ sức hấp dẫn vượt thời gian. Dù phải đăng ký trước trên internet, theo khung giờ ấn định, nhưng dòng người vẫn nối nhau từ hành lang vòng cung trong sân của bảo tàng ra đến vỉa hè. Tất cả kiên nhẫn chờ, do phải tuân thủ hàng loạt biện pháp phòng ngừa vì nguy cơ khủng bố chưa qua, dịch bệnh vẫn còn đó. Triển lãm dành 1.500 m2, trong đó có nhiều gian trưng bày mở dưới tầng hầm, giới thiệu hơn 350 tác phẩm của nhà thiết kế số 31 phố Cambon, Paris, nằm trong các bộ sưu tập của bảo tàng Galliera, Di sản Chanel và nhiều bảo tàng quốc tế (Victoria & Albert Museum ở Luân Đôn (Anh), De Young Museum ở San Francisco (Mỹ), Museo de la Moda ở Santiago (Chilê), MoMu ở Anvers (Bỉ)…), cũng như từ nhiều bộ sưu tập tư nhân. Trả lời đài France 24, bà Miren Arzaluz, giám đốc Bảo tàng Thời trang, giải thích : « Chúng tôi chọn tên Fashion manifesto bởi vì chúng tôi nhận thấy có hai giai đoạn trong sự nghiệp của Chanel hoàn toàn trái ngược với xu hướng thời trang đương thời. Đó là giai đoạn đầu sự nghiệp khi Gabrielle 19 tuổi và khi bà trở lại với thế giới thời trang vào thập niên 1950. Chanel đã thực sự đặt người phụ nữ làm trọng tâm cho những thiết kế của bà. Tất cả những gì bà thiết kế đều cho thấy người phụ nữ rất tự nhiên và tự do. Và đó là điều gì đó mang tính cách mạng đối với một nhà thiết kế còn rất trẻ, cũng như vào thời kỳ đó ». Tầng trệt của bảo tàng như biến thành sàn diễn thời trang của Chanel trong nửa đầu thế kỷ XX với những thiết kế làm xoay chuyển thế giới thời trang, được xếp thành « 10 chương ». Bắt đầu từ chiếc áo thắt eo Marinière Hè 1916, tiếp theo là một loạt mẫu váy thuôn, thiết kế đơn giản, nhẹ nhàng nhưng tôn lên nét uyển chuyển, sự năng động của người phụ nữ, nhờ chất liệu mềm mại, từ lụa Jersey, đến lụa, nhiễu (lụa kếp Trung Quốc), hay taffeta, mousseline… Gabrielle Chanel hoàn toàn có lý khi nói rằng « chính chất liệu mới làm nên chiếc váy, chứ không phải những phụ kiện mà người ta có thể đính kèm ». Cuộc cách mạng thời trang nữ giới mang tên Chanel Rất nhiều mẫu váy của Chanel từ đầu thế kỷ XX vẫn hoàn toàn hợp thời trang một thế kỷ sau đó. Và đây chính là một trong những nguyên tắc sáng tạo của Chanel, theo giải thích của bà Miren Arzaluz, giám đốc Bảo tàng Galliera : « Tính hiện đại trong tác phẩm của Chanel đến từ sự đơn giản trong thiết kế và từ việc bà luôn dựa vào khái niệm không lỗi thời. Đó chính là những tiêu chí thuận tiện, đơn giản, nhẹ nhàng và trẻ trung. Những khái niệm này đã định hướng cho thiết kế của Chanel và giúp bà nổi tiếng đến như vậy. Điểm mạnh của bà, đó chính là đưa kỹ thuật phục vụ cho sự tự do trong cử động và sự thoải mái. Và bà không bao giờ đi chệch những nguyên tắc này ». Sau những thiết kế váy nhẹ nhàng, nhưng đầy tính năng động cho trang phục hàng ngày của một phụ nữ trẻ như « Coco » thời đó, là những bộ váy sang trọng, những chiếc áo khoác lịch lãm và những bộ đầm dạ hội kiều diễm. Lưng và bờ vai trần của người phụ nữ luôn được Chanel chú trọng, vì vậy những thiết kế váy dạ hội của bà luôn có gì đó mỏng manh nhưng tôn lên vẻ sang trọng, quyến rũ của người mặc, như nhận xét với RFI Tiếng Việt của Théo Veyrat-Parisien, một sinh viên ngành thiết kế thời trang, Viện Thời trang Pháp (Institut français de la Mode) : « Đúng thế ! Với chúng ta hiện giờ thì điều đó rất đỗi bình thường và tự nhiên, đôi khi không phải là có gì đó đặc biệt. Nhưng cần phải đặt mình vào bối cảnh và khi nhìn lại những gì có trước thời kỳ Chanel và những gì mà Chanel đã làm, thì đó là cả một cuộc cách mạng và phát động cho thời trang giai đoạn đó. Nhưng cần phải đánh giá theo cách nhìn lịch sử và mới thấy được điểm thú vị ». Phần thứ hai của triễn lãm giúp người xem giải mã những quy tắc trang phục của « Coco » Chanel : những bộ suit nữ bằng vải tweed, đôi giầy cao 5 cm với hai tông huyền thoại, mẫu túi 2.55 (viết tắt của ngày ra mắt tháng 2/1955) làm điên đảo tín đồ thời trang, tạo nên phong cách lịch lãm rất riêng của Chanel. « Coco » đã phá vỡ mọi quy tắc cứng nhắc, bó buộc vẫn được áp dụng trong thời trang nữ giới. Bà biến mầu đen « buồn bã » thành biểu tượng của sang trọng, dùng chất liệu vải tweet, chỉ dành cho âu phục nam giới, làm chiếc áo khoác biểu tượng cho người phụ nữ hiện đại, tự tin, thành đạt. « Coco » đã làm một cuộc cách mạng xoay chuyển thời trang của nữ giới. Và chính sự sáng tạo của Chanel trong nửa thập kỷ đầu thế kỷ XX đã thu hút Théo Veyrat-Parisien : « Tôi thấy giai đoạn đầu của Gabrielle Chanel là thời kỳ thú vị nhất, từ những năm 1930 cho đến Thế Chiến. Tại vì đối với tôi, đó là thời kỳ sáng tạo nhất của bà và có rất nhiều tiểu tiết kỹ thuật. Tôi là sinh viên thời trang nên rất quan tâm đến những điểm đó. Phải nói là có rất nhiều chi tiết kỹ thuật rất thú vị và được nhìn tận mắt, rồi được lại gần ngắm những bộ váy, vẫn thích hơn là ngắm chúng qua ảnh hay qua những cuộc trình diễn thời trang. Đó là những chi tiết rất thông thường như là đường may, lên gấu, cách sắp xếp từng chi tiết của chiếc váy hoặc những đường cắt để váy ôm trọn cơ thể người phụ nữ thời đó để giải phóng cử động giúp họ. Rất thú vị khi nhìn được những chỉ tiết này và đây là điểm thu hút tôi trong các cuộc triển lãm ». Gian trưng bày chính dưới tầng hầm của bảo tàng được dành cho những phụ kiện (từ những chuỗi hạt trai giả, vòng tay đến khuyên tai, nhẫn, ghim cài áo…) được thiết kết độc đáo đa mầu sắc và đồ nữ trang cao cấp của Chanel từ những năm 1920. Một gian khác dành cho thiết kế nước hoa, đặc biệt là không thể bỏ qua Chanel N°5 huyền thoại. Bên cạnh đó là những bộ sưu tập từ năm 1956 cho đến bộ sưu tập cuối cùng, Xuân-Hè 1971, vẫn trung thành theo nguyên tắc : đơn giản nhưng sang trọng. Những mẫu váy kèm áo khoác bằng vải tweet, những chiếc váy dạ hội mầu đen tinh tế và quý phái, ngược với xu hướng óng ánh và gắn đá trang trí được nhiều nhà may nổi tiếng đương thời ưa chuộng. Tuy nhiên, rất dễ nhận thấy là những thiết kế của Chanel cũng thay đổi theo độ tuổi của bà, như nhận xét của Théo Veyrat-Parisien : « Đúng, có sự khác biệt lớn vì tôi biết được rất nhiều thiết kế của Chanel nhờ những cuốn sách và tạp chí sưu tập được. Chanel tự thiết kế trang phục cho mình, bà từng trả lời phỏng vấn một tạp chí là bà sẽ không dám du lịch nếu không mặc trang phục do chính mình thiết kế. Vào cuối đời, bà vẫn tìm cách tạo ra phong cách riêng, dù đã 80 tuổi, khi mà vẫn muốn được nhắc đến. Tuy nhiên, việc này phức tạp hơn khi phong trào của giới trẻ ghi lại dấu ấn sâu sắc trong những năm 1960. Vì thế, có thể nhận thấy là thời trang của bà trở nên già đi vào thời kỳ cuối. Điều này cũng rất thú vị khi xem trong triển lãm. Còn về mặt sáng tạo thì thật sự là tôi thích thời kỳ đầu của Chanel hơn là giai đoạn cuối ». Dù nhiều mẫu bị lãng quên, nhưng những thiết kế huyền thoại nhất, hiện vẫn có sức ảnh hưởng, cho thấy sự trường tồn của phong cách Chanel, cũng như tầm nhìn xa mà nhà thiết kế Pháp đã có từ cách đây gần một thế kỷ.

Culture en direct
Les Parisiens dans l'exode... de 1940

Culture en direct

Play Episode Listen Later Aug 25, 2020 21:36


durée : 00:21:36 - Le Réveil culturel - par : Tewfik Hakem - Rencontre avec Sylvie Zaidman, commissaire de l'exposition " 1940, Les Parisiens dans l'exode ", au Musée de la Libération de Paris - Musée du Général Leclerc– Musée Jean Moulin - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Sylvie Zaidman Directrice du Musée de la Libération de Paris et commissaire d'exposition

Le réveil culturel
Les Parisiens dans l'exode... de 1940

Le réveil culturel

Play Episode Listen Later Aug 25, 2020 21:36


durée : 00:21:36 - Le Réveil culturel - par : Tewfik Hakem - Rencontre avec Sylvie Zaidman, commissaire de l'exposition " 1940, Les Parisiens dans l'exode ", au Musée de la Libération de Paris - Musée du Général Leclerc– Musée Jean Moulin - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Sylvie Zaidman Directrice du Musée de la Libération de Paris et commissaire d'exposition

Maman, j'ai raté l'actu !
Maman, j'ai raté l'actu ! # Episode 18

Maman, j'ai raté l'actu !

Play Episode Listen Later Apr 29, 2020 17:37


Bienvenue dans le 18ème épisode de Maman, j'ai raté l'actu !, le podcast d'actualité pour les 8-12 ans.  Au programme cette semaine : on parle avec Léonard, confiné à Singapour, on se demande combien de dinosaures ont existé et on découvre les musées d'une autre manière !  Voici toutes les références du podcast :  Les vidéos des OVNI : https://www.youtube.com/watch?v=tf1uLwUTDA0&feature=emb_title https://www.youtube.com/watch?v=6rWOtrke0HY&feature=emb_title https://www.youtube.com/watch?v=wxVRg7LLaQA&feature=emb_title Le musée d'histoire naturelle : https://www.mnhn.fr/ Le site Paris Musées Juniors : http://www.parismuseesjuniors.paris.fr/ Bonne écoute ! 

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Partage“Réouverture du parcours permanent du musée Cernuschi”au musée Cernuschi, Parisà partir du 4 mars 2020www.cernuschi.paris.frÀ partir du 16 juin prochain, le public pourra retrouver progressivement les collections et les expositions des musées de la Ville de Paris en toute sécurité.Conformément aux directives du gouvernement et afin de garantir une protection optimale durant les visites, les musées de la Ville de Paris ont mis en place des mesures sanitaires et de nouvelles dispositions d'accueil après 3 mois de fermeture. Désormais, pour visiter les expositions temporaires, la réservation en ligne d'un billet horodaté est nécessaire pour tous, y compris les détenteurs de la carte Paris Musées, afin de garantir un contrôle optimal des jauges pour assurer des visites en toute sécurité. Ces réservations ouvriront dès le mardi 9 juin 2020 sur : www.billetterie-parismusees.paris.fr L'accès aux collections permanentes restera gratuit et sans réservation.PODCAST – Interview de Eric Lefebvre, Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

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Partage“Coeurs“Du romantisme dans l'art contemporain au Musée de la Vie Romantique, Parisdu 14 février au 12 juillet 2020 (prolongée jusqu'au 13 septembre 2020)Musée Vie Romantique.frÀ partir du 16 juin prochain, le public pourra retrouver progressivement les collections et les expositions des musées de la Ville de Paris en toute sécurité.Conformément aux directives du gouvernement et afin de garantir une protection optimale durant les visites, les musées de la Ville de Paris ont mis en place des mesures sanitaires et de nouvelles dispositions d'accueil après 3 mois de fermeture. Désormais, pour visiter les expositions temporaires, la réservation en ligne d'un billet horodaté est nécessaire pour tous, y compris les détenteurs de la carte Paris Musées, afin de garantir un contrôle optimal des jauges pour assurer des visites en toute sécurité. Ces réservations ouvriront dès le mardi 9 juin 2020 sur :

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Partage“La Comédie humaine“Balzac par Eduardo Arroyo à la Maison de Balzac, Parisdu 6 février au 10 mai 2020 (prolongée jusqu'au 16 août 2020)Maison de Balzac.frÀ partir du 16 juin prochain, le public pourra retrouver progressivement les collections et les expositions des musées de la Ville de Paris en toute sécurité.Conformément aux directives du gouvernement et afin de garantir une protection optimale durant les visites, les musées de la Ville de Paris ont mis en place des mesures sanitaires et de nouvelles dispositions d'accueil après 3 mois de fermeture. Désormais, pour visiter les expositions temporaires, la réservation en ligne d'un billet horodaté est nécessaire pour tous, y compris les détenteurs de la carte Paris Musées, afin de garantir un contrôle optimal des jauges pour assurer des visites en toute sécurité. Ces réservations ouvriront dès le mardi 9 juin 2020 sur :

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Partage“Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen“Un danois à Paris (1892-1902) au Musée Bourdelle, Parisdu 29 janvier au 31 mai 2020 (prolongée jusqu'au 26 juillet 2020)Bourdelle.paris.frÀ partir du 16 juin prochain, le public pourra retrouver progressivement les collections et les expositions des musées de la Ville de Paris en toute sécurité.Conformément aux directives du gouvernement et afin de garantir une protection optimale durant les visites, les musées de la Ville de Paris ont mis en place des mesures sanitaires et de nouvelles dispositions d'accueil après 3 mois de fermeture. Désormais, pour visiter les expositions temporaires, la réservation en ligne d'un billet horodaté est nécessaire pour tous, y compris les détenteurs de la carte Paris Musées, afin de garantir un contrôle optimal des jauges pour assurer des visites en toute sécurité. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Sous la couverture
Avec Cécile Reynaud : "Paris Romantique, 1815-1848" - Éditions Paris musées

Sous la couverture

Play Episode Listen Later Jun 15, 2019 28:40


durée : 00:28:40 - Cécile Reynaud - par : Philippe Venturini - Grâce à des prêts exceptionnels et une scénographie spectaculaire ! Deux expositions au Petit Palais et au musée de la Vie romantique, offrent une plongée dans l’effervescence de la première moitié du XIXe, la période romantique à Paris. - réalisé par : Laurent Lefrançois

The Earful Tower: Paris
Best small museums in Paris

The Earful Tower: Paris

Play Episode Listen Later Jun 6, 2019 33:06


Hello everyone! Today we have Emma Jacobs in the studio talking about her brand new book "The Little(r) Museums in Paris". She lists six smaller museums you should check out in this city, while also discussing her lovely illustrated book.  Now, I'll write all this up in a blog post very soon, but if you're looking for the spelling of these six museums, voila: Musée de la chasse et de la Nature Address: 62 Rue des Archives, 75003 Paris Musée Nissim de Camondo Address: 63 Rue de Monceau, 75008 Paris Musée Jacquemart-André Address: 158 Boulevard Haussmann, 75008 Paris Musée d'Ennery Address: 59 Avenue Foch, 75116 Paris Musée Gustave Moreau Address: 14 Rue de la Rochefoucauld, 75009 Paris Appartements de Nélie Jacquemart Address: Chaalis Abbey 60300 Fontaine-Chaalis You can find Emma's book online here. You will also notice that the show has a new sponsor - Fat Tire Tours - so simply enter the word "earful" while booking any of their tours around the world and you'll get ten percent off! Enter the code at the checkout, right before you pay. Here's the link to their Paris page - and this week I specifically took the night time ride around Paris and the sunset river cruise. You might have seen it on my Instagram stories.

Révolution Digitale ™
Se lancer en solo à New York, avec Assetou Gaudissard (New York Paris Connection)

Révolution Digitale ™

Play Episode Listen Later May 21, 2019 46:46


99. Assetou Gaudissard (New York Paris Connection): Se lancer en solo à New York Hop, on retourne aux États-Unis, où nous retrouvons Assetou Gaudissard, une entrepreneure française d’origine malienne, pleine d’énergie et qui travaille dans l'événementiel. Après s’être spécialisée dans les médias et travaillé pour des organisations comme Paris Musées, AOL Time Warner et le Stade France, elle s’expatrie en 2007 à New York pour vivre de nouvelles aventures. Elle travaille alors pour Médecins Sans Frontières et pour l’UNICEF, avant de fonder en 2011 l’agence New York Paris Connection, qui accompagne les couples francophones du monde entier dans leurs préparatifs pour célébrer leur union à New York! Et elle ne s’arrête pas, avec le lancement d’Elegance Events New York, une nouvelle agence qui organise des événements Corporate! Avec elle nous parlons de se lancer (seule) à New York dans l’événementiel, de Destination Wedding, de se distinguer de la concurrence, de déculpabiliser quand on est femmes et qu’on cumule beaucoup de casquettes! À vos écouteurs ! http://www.newyorkparisconnection.com/ https://elegance-ny.com/ Pour le Compte-Rendu complet de l’épisode (outils mentionnés, livre, points à retenir, etc.): https://revolutiondigitale.fr/assetou-gaudissard Suivez Assetou sur: Instagram - https://www.instagram.com/nypconnection/ Facebook - https://www.facebook.com/New-York-Paris-Connection-203324466350744/?ref=hl Linkedin - https://www.linkedin.com/in/assetou-gaudissard-traor%C3%A9-946a664/ Suivez-nous sur: Instagram - https://www.instagram.com/revodigitale/ Facebook - https://www.facebook.com/revolutiondigitale Twitter - https://twitter.com/revodigitale Youtube - https://www.youtube.com/channel/UCQWyIhIUtihUmvpphJ2pzmA

Collège de France (Général)
06 - L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident

Collège de France (Général)

Play Episode Listen Later Feb 19, 2018 97:52


Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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06 - L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident - VIDEO

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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06 - L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident - VIDEO

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Edhem EldemCollège de FranceHistoire turque et ottomaneL'Empire ottoman et la Turquie face à l'OccidentAnnée 2017-2018a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s'agit avant tout d'un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l'objectif premier était de rétablir l'équilibre des puissances d'avant 1789 dans le but avoué d'effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L'Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l'écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d'indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d'une Grèce indépendante.La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l'Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d'une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d'une nouvelle armée, s'insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l'assassinèrent l'année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l'œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l'agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d'esclaves, dans la logique de l'idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d'enfants chrétiens des territoires conquis), s'était « embourgeoisé », s'intégrant de plus en plus dans la société et l'économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d'alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s'engagera dans une politique visant à réduire l'autorité et l'autonomie de ces magnats des provinces. Ce n'est que bien plus tard qu'il osera enfin à s'attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L'« heureux événement » (Vak'a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu'à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés.La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l'État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d'un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s'était rapidement teinté d'idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d'abord à l'écart de la question, l'opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l'île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu'accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l'arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c'est la découverte d'une solidarité entre l'Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d'Athènes (l'Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l'importance d'une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d'étude consacrée à l'histoire de l'archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d'Istanbul (Musée impérial, aujourd'hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l'archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L'artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d'Achmounazar (Paris).Le cours sur « L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

Histoire turque et ottomane - Edhem Eldem
06 - L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident

Histoire turque et ottomane - Edhem Eldem

Play Episode Listen Later Feb 16, 2018 97:52


Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s'agit avant tout d'un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l'objectif premier était de rétablir l'équilibre des puissances d'avant 1789 dans le but avoué d'effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L'Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l'écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d'indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d'une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l'Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d'une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d'une nouvelle armée, s'insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l'assassinèrent l'année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l'œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l'agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d'esclaves, dans la logique de l'idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d'enfants chrétiens des territoires conquis), s'était « embourgeoisé », s'intégrant de plus en plus dans la société et l'économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d'alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s'engagera dans une politique visant à réduire l'autorité et l'autonomie de ces magnats des provinces. Ce n'est que bien plus tard qu'il osera enfin à s'attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L'« heureux événement » (Vak'a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu'à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l'État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d'un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s'était rapidement teinté d'idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d'abord à l'écart de la question, l'opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l'île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu'accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l'arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c'est la découverte d'une solidarité entre l'Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d'Athènes (l'Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l'importance d'une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d'étude consacrée à l'histoire de l'archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d'Istanbul (Musée impérial, aujourd'hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l'archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L'artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d'Achmounazar (Paris). Le cours sur « L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s'agit avant tout d'un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l'objectif premier était de rétablir l'équilibre des puissances d'avant 1789 dans le but avoué d'effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L'Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l'écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d'indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d'une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l'Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d'une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d'une nouvelle armée, s'insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l'assassinèrent l'année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l'œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l'agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d'esclaves, dans la logique de l'idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d'enfants chrétiens des territoires conquis), s'était « embourgeoisé », s'intégrant de plus en plus dans la société et l'économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d'alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s'engagera dans une politique visant à réduire l'autorité et l'autonomie de ces magnats des provinces. Ce n'est que bien plus tard qu'il osera enfin à s'attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L'« heureux événement » (Vak'a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu'à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l'État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d'un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s'était rapidement teinté d'idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d'abord à l'écart de la question, l'opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l'île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu'accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l'arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c'est la découverte d'une solidarité entre l'Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d'Athènes (l'Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l'importance d'une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d'étude consacrée à l'histoire de l'archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d'Istanbul (Musée impérial, aujourd'hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l'archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L'artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d'Achmounazar (Paris). Le cours sur « L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

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Collège de France (Histoire)

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Edhem Eldem Collège de France Histoire turque et ottomane L'Empire ottoman et la Turquie face à l'Occident Année 2017-2018 a référence à un « nouvel ordre » est double. Il s’agit avant tout d’un phénomène lié aux événements politiques qui suivirent la période napoléonienne, en particulier au Congrès de Vienne (1815) dont l’objectif premier était de rétablir l’équilibre des puissances d’avant 1789 dans le but avoué d’effacer et de prévenir les mouvements nationalistes, sécessionnistes ou unificateurs et de tout soulèvement populaire jugé déstabilisant pour le système ainsi instauré. L’Empire ottoman, qui parvint à se tenir à l’écart des principaux conflits napoléoniens, ne participa pas au congrès mais en fut un des objets, notamment par la défense de son intégrité territoriale contre les mouvements indépendantistes des Balkans. Pourtant, la rébellion grecque de 1821 qui prit bientôt des proportions de guerre d’indépendance révéla le caractère éphémère de ces résolutions. Après des années de neutralité plus ou moins bienveillante, avec la bataille de Navarin (1827) les puissances européennes finirent par intervenir en faveur des insurgés, menant ainsi à la première entorse au système par la création d’une Grèce indépendante. La notion de « nouvel ordre » est aussi un rappel du terme utilisé par Selim III pour décrire son programme de réforme fiscale et militaire, le Nizam-ı Cedid. Les Nouveaux règlements de l’Empire ottoman de Mahmud Raif Efendi (1798) en étaient un excellent exemple. Toutefois, ce « nouvel ordre » fut aussi la cause d’une réaction menée notamment par les janissaires qui, se sentant menacés par le projet d’une nouvelle armée, s’insurgèrent et obtinrent la destitution de Selim III en 1807 et l’assassinèrent l’année suivante lors de la contrerévolution qui mit le jeune Mahmud II sur le trône. On comprend que, malgré des velléités de continuer l’œuvre de son cousin Selim III, ce dernier ait évité la moindre référence au terme « maudit » qui avait causé sa perte. Le système politique ottoman reposait alors sur un pouvoir central et deux principaux contrepouvoirs : les notables provinciaux (ayan) et le corps des janissaires (yeniçeri ocağı). Les ayan devaient leur puissance à un capital politique, social et économique local, notamment à travers l’agriculture et les fermes fiscales. Le corps des janissaires, créé dès le XIVe siècle comme une milice d’esclaves, dans la logique de l’idéal ottoman des administrateurs et militaires issus du devşirme (levée d’enfants chrétiens des territoires conquis), s’était « embourgeoisé », s’intégrant de plus en plus dans la société et l’économie urbaines, ce qui le rendait encore plus redoutable aux yeux du palais. Mahmud II signera en 1808 le « pacte d’alliance » (Sened-i İttifak) avec les principaux ayan, reconnaissant par là leur statut en échange de leur soutien. Néanmoins, quelques années plus tard, il s’engagera dans une politique visant à réduire l’autorité et l’autonomie de ces magnats des provinces. Ce n’est que bien plus tard qu’il osera enfin à s’attaquer aux janissaires, cette fois-ci de manière décisive. L’« heureux événement » (Vak’a-i Hayriyye) du 16 juin 1826 anéantira manu militari des janissaires, bannissant jusqu’à la mémoire de ce corps et de ceux qui lui étaient affiliés. La destruction de janissaires eut lieu en plein milieu du long conflit qui opposa l’État aux insurgés grecs, de 1821 à la constitution d’un État grec indépendant en 1830. Ce qui avait commencé comme une simple rébellion s’était rapidement teinté d’idéologie et de politique internationale. Si les puissances européennes se tinrent d’abord à l’écart de la question, l’opinion publique en Europe, motivée par le philhellénisme, prit rapidement la défense de la cause grecque. Les massacres de l’île de Chio (1822) et la chute de Missolonghi (1826) ne firent qu’accroître ce phénomène, exacerbé par la présence de nombreux volontaires européens venus défendre, l’arme au poing, une Grèce de plus en plus idéalisée. Pour les Ottomans, c’est la découverte d’une solidarité entre l’Europe et les Grecs dont les fondements idéologiques et sentimentaux paraissent surprenants. La documentation concernant la citadelle d’Athènes (l’Acropole) pendant le siège de la ville par les troupes ottomanes en 1826 illustre particulièrement bien la manière dont les Ottomans sont amenés à découvrir l’importance d’une idéologie européenne qui ne leur était guère familière. Dans le cadre de la chaire Histoire turque et ottomane, une journée d’étude consacrée à l’histoire de l’archéologie phénicienne au XIXe siècle aura lieu le mardi 22 mai 2018. Des spécialistes se réuniront pour débattre des fouilles effectuées à Sidon, des objets transférés aux musées d’Istanbul (Musée impérial, aujourd’hui Musée archéologique) et de Paris (Musée du Louvre) ainsi que des principaux acteurs locaux, ottomans et français ayant joué un rôle dans cet épisode de l’archéologie orientale : Ernest Renan, Osman Hamdi Bey, Alphonse, Edmond et Joseph-Ange Durighello… Parmi les participants pressentis figurent Elisabeth Fontan (Louvre), Hélène Le Meaux (Louvre), Françoise Briquel-Chatonnet (CNRS), Pierre Briant (Collège de France), Hareth Boustany (Université libanaise), Bénédicte Savoy (Collège de France), Henry Laurens (Collège de France). L’artiste libanais Akram Zaatari interviendra sur les fouilles de 1887 et sur les sarcophages de Tabnit (Istanbul) et d’Achmounazar (Paris). Le cours sur « L’Empire ottoman et la Turquie face à l’Occident » reprendra en janvier 2019, vraisemblablement le vendredi 11 de 14h00 à 15h30.

institut national du patrimoine
Conception de 2 expositions in situ avec des commissaires-détenus, centre pénitentiaire de Réau

institut national du patrimoine

Play Episode Listen Later Jun 7, 2017 33:51


Intervention de Vincent Gille, maison de Victor Hugo, élève conservateur à l'INP En 2013, puis en 2016, deux expositions réunissant des œuvres originales prêtées par des musées et des institutions culturelles furent montées à l'intérieur du Centre Pénitentiaire Sud Francilien, fruits d'un partenariat entre l'établissement, l'administration pénitentiaire et la Réunion des musées nationaux pour la première, dont le thème était "Le Voyage", Paris Musées pour la seconde qui portait sur "Les Misérables". Elles résultaient d'un travail de plus d'un an avec, chacune, une dizaine de commissaires-détenus qui ont élaboré le parcours, choisi les œuvres, conçu et rédigé le petit journal et assuré la médiation de l'exposition auprès des visiteurs : l'ensemble des détenus de l'établissement, le personnel de surveillance, le personnel administratif et de santé. La présentation de Vincent Gille, qui fut co-commissaire des deux expositions, reviendra sur l'ensemble de ces aventures.

Bijoux Parisiens
1. Introduction

Bijoux Parisiens

Play Episode Listen Later Feb 3, 2017 1:49


The exhibition “Bijoux Parisiens” has been produced by the Petit Palais, City of Paris Fine Arts Museum, Paris Musées, in cooperation with the Joslyn Art Museum in Omaha, Nebraska, with additional loans for this showing arranged by the Taft Museum of Art. This audio tour has been made possible through the generosity of the Docents of the Taft Museum of Art.

La Matinale de 19h
La Matinale – L'agriculture biologique et Paris Musées Off

La Matinale de 19h

Play Episode Listen Later Nov 29, 2016 58:32


 Ce soir Radio Campus Paris recevait Sophie Bordères, chargée de missions «Alternatives» chez Générations futures, pour parler des bienfaits de l'agriculture biologique (agriculture faite sans pesticides et sans OGM) sur notre santé et sur l'environnement, ainsi que de la nécessité de changer les pratiques agricoles. "Ce rapport peut montrer à nos politiques qu'il faut développer l'environnement des populations."Malgré les problèmes structurels que rencontre l'agriculture biologique, elle demeure un gage de qualité plutôt que de quantité. Le développement de l'agriculture bio est ainsi un réel enjeu et nécessite un changement de système, pour réduire l'utilisation des pesticides."Passez au bio c'est changer de système."Josy Carrel-Torlet, directrice du développement des partenariats et de la communication de Paris Musées,  nous a quant à elle présenté l'édition 2016 de Paris Musées Off, qui propose depuis 2015 des événements gratuits et variés pour rendre plus accessibles les collections de nos musées parisiens. "Le musée est un lieu de vie que tout un chacun doit s'approprier. "Divers et éclectiques, Paris Musées Off revendique une nouvelle manière d'aborder l'art, de façon plus ludique et originale, pour répondre notamment à la demande des jeunes publics. Les événements s'adressent à tous et permettent de découvrir les collections autrement."Les directeurs eux-mêmes voient leur musée autrement."Pour les chroniques, Loïc nous donne un aperçu de la campagne 2017 de Marine Le Pen, notamment à travers ses interventions médiatiques à la Réunion, et Thibaud nous présente comme chaque mois son secret story politique.Présentation : Alban Barthélemy/Co-interview : Anne-Sophie Leibenguth/ Réalisation : Mikel Perez/ Chronique : Loïc Gazar et Thibaud Teixer/ Web : Laura Le Strat / Coordination : Marion Guichaoua et Elsa Landard

La Matinale de 19h
La Matinale - L'agriculture biologique et Paris Musées Off

La Matinale de 19h

Play Episode Listen Later Nov 29, 2016


Ce soir Radio Campus Paris recevait Sophie Bordères, chargée de missions «Alternatives» chez Générations futures, pour parler des bienfaits de l'agriculture biologique (agriculture faite sans pesticides et sans OGM) sur notre santé et sur l'environnement, ainsi que de la nécessité de changer les pratiques agricoles.  "Ce rapport peut montrer à nos politiques qu'il faut développer l'environnement des populations." Malgré les problèmes structurels que rencontre l'agriculture biologique, elle demeure un gage de qualité plutôt que de quantité. Le développement de l'agriculture bio est ainsi un réel enjeu et nécessite un changement de système, pour réduire l'utilisation des pesticides. "Passez au bio c'est changer de système." Josy Carrel-Torlet, directrice du développement des partenariats et de la communication de Paris Musées,  nous a quant à elle présenté l'édition 2016 de Paris Musées Off, qui propose depuis 2015 des événements gratuits et variés pour rendre plus accessibles les collections de nos musées parisiens.  "Le musée est un lieu de vie que tout un chacun doit s'approprier. " Divers et éclectiques, Paris Musées Off revendique une nouvelle manière d'aborder l'art, de façon plus ludique et originale, pour répondre notamment à la demande des jeunes publics. Les événements s'adressent à tous et permettent de découvrir les collections autrement. "Les directeurs eux-mêmes voient leur musée autrement." Pour les chroniques, Loïc nous donne un aperçu de la campagne 2017 de Marine Le Pen, notamment à travers ses interventions médiatiques à la Réunion, et Thibaud nous présente comme chaque mois son secret story politique. Présentation : Alban Barthélemy/Co-interview : Anne-Sophie Leibenguth/ Réalisation : Mikel Perez/ Chronique : Loïc Gazar et Thibaud Teixer/ Web : Laura Le Strat / Coordination : Marion Guichaoua et Elsa Landard