Podcasts about andres manuel lopez obrador

58th president of Mexico

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andres manuel lopez obrador

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The Modern Mexico Podcast
Episode 25: Assessing President Sheinbaum's Security Policies

The Modern Mexico Podcast

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 42:50


On this episode of the podcast, host Nathaniel Parish Flannery speaks to Will Freeman, a Latin America expert from the Council on Foreign Relations. Freeman says he would give President Claudia Sheinbaum's security plan a "C" or "D." He explains that he thinks Sheinbaum's policies are an improvement over the strategies implemented by former presidents Enrique Peña Nieto and Andres Manuel Lopez Obrador. He also talks about his recent trip to the state of Tabasco, his assessment of Donald Trump's statements about corruption and organized crime in Mexico, and gives a suggestion for how President Sheinbaum can tackle the problem of "narco politics" in Mexico.

Journal d'Haïti et des Amériques
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro inculpé pour tentative de coup d'État

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 30:00


L'ancien président brésilien d'extrême droite est inculpé pour avoir ourdi un complot en vue de renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2022 au Brésil. Au total, 34 personnes ont été inculpées, dont plusieurs responsables militaires. Selon le procureur, ils sont « accusés d'avoir incité et exécuté des actes contraires aux trois pouvoirs et à l'État de droit démocratique ». À Rio de Janeiro, notre correspondante Sarah Cozzolino estime que « l'étau se resserre un peu plus autour de Jair Bolsonaro. » « Mais l'ancien président a déclaré ce mardi « ne pas être inquiet » , » ajoute-t-elle «Alors que la popularité de Lula est au plus bas, Jair Bolsonaro ne semble pas avoir renoncé à sa candidature à la présidentielle, en 2026. Lui et ses soutiens répondent aux accusations en deux mots « persécution politique ».La décision est désormais entre les mains de la Cour Suprême, qui pourra décider de l'ouverture d'un procès.Jair Bolsonaro prépare déjà la contre-attaque. O Globo dévoile que l'ancien président d'extrême droite va rencontrer des députés de l'opposition ce mercredi (19 février 2025) et d'autres députés acquis à sa cause. Lors de cette rencontre, croit savoir le journal, Jair Bolsonaro compte demander du soutien pour le projet d'amnistie des personnes reconnues coupables lors de l'insurrection du 8 Janvier 2023 à Brasilia. Les partisans de l'ex-président avaient envahi le siège des trois pouvoirs dans une tentative d'insurrection une semaine après la victoire de Lula, l'actuel président brésilien.Jair Bolsonaro compte aussi plaider pour modifier la loi dite Clean Record qui lui permettrait de devenir à nouveau éligible.Toute cette semaine, explique O Globo, l'ancien président multiplie les prises de contact. Lundi, à la veille de son inculpation, il a reçu toute l'après-midi des sénateurs et des députés qui le soutiennent. Il participera à un dîner mercredi soir avec des influenceurs d'extrême droite et doit aussi prendre part à plusieurs évènements politiques pour rallier sa base à sa cause.Pour Folha de Sao Paulo, Bolsonaro adope la « tactique Trump » pour revenir au pouvoir. Selon le journal, la croyance selon laquelle un ancien président sous le coup d'une condamnation ne peut pas se représenter n'est plus valable depuis le retour de  Donald Trump à la Maison Blanche. Haïti : l'annulation du Carnaval à Fort-LibertéFace à la polémique, le Conseil présidentiel de transition fait marche arrière. Dans un communiqué publié ce mardi soir (18 février 2025), le CPT annonce l'annulation du Carnaval National qui devait se tenir dans la ville de Fort-Liberté les 2, 3 et 4 mars 2025. Une décision justifiée selon les autorités par « une détérioration de la situation sécuritaire à travers le pays. Le CPT affirme également avoir pris en compte les « préoccupations exprimées par la population à travers les médias et les forums citoyens ».Si le carnaval national est annulé, les festivités régionales restent autorisées, selon le communiqué présidentiel.La presse haïtienne salue d'une seule voix cette décision d'annuler le carnaval national : Frantz Duval dans son éditorial du Nouvelliste estime que le gouvernement a écouté la voix de la sagesse. «Tout le monde gagne et personne ne perd la face», ajoute notre confrère pour qui le gouvernement haïtien «propose pour une fois, une décision qui lui permet de faire croire qu'il est à l'écoute des critiques».Alterpresse de son côté revient sur la levée de boucliers qu'a provoquée l'annonce de la tenue du carnaval à Fort Liberté : «distractions honteuses, indécence, injustice, irresponsabilité, mépris des revendications de la population», les mots ne semblent pas assez forts pour décrire le sentiment des organisations de la société civile. L'agence en ligne rappelle le montant qui devait être accordé aux festivités : 300 millions de gourdes en tout, soit un peu plus de 2 millions d'euros alors que le pays manque de tout et que plusieurs milliers de personnes ont été déplacées en raison de la violence des gangs armés et vivent «dans des conditions infrahumaines». Des migrants expulsés des États-Unis enfermés dans un hôtel de Panama CityAprès la décision du président américain d'expulser massivement les migrants illégaux des États-Unis, le New York Times titre « des centaines de migrants piégés au Panama ».À la Une du journal, la photo d'un hôtel modeste la nuit et aux fenêtres, des dizaines de migrants qui se couvrent le visage. Aucun n'est originaire du Panama, ils viennent d'Afghanistan, d'Iran, de Chine : des pays où il est difficile de les renvoyer. Ils sont donc envoyés loin de tout, dans un pays inconnu et sont 170 enfermés dans cet hôtel où « un migrant a tenté de se suicider, un autre s'est cassé la jambe en tentant de s'enfuir », rapporte le journal. « On leur a enlevé leur passeport, et leur téléphone » et ils ne savent pas ce qu'ils vont devenir. On leur a dit qu'ils seront peut-être envoyés dans un camp de fortune dans la jungle panaméenne. Le Panama en est maintenant responsable et est « sous une pression intense des autorités américaines, qui a menacé de reprendre le Canal de Panama ».La Estrella s'en fait aussi l'écho, parlant de 299 personnes enfermées dans un hôtel de Panama city. L'agence de presse EFE rapporte que des familles avec des bébés, des enfants et des personnes âgées ont demandé de l'aide. « Ils craignent pour leur vie s'ils sont renvoyés dans leur pays d'origine ».  La fin d'USAID en Colombie remet en question l'aide aux migrants La Colombie était la principale bénéficiaire an Amérique Latine des fonds alloués par l'agence de coopération américaine USAID. Le pays, principale producteur mondial de cocaïne, a été victime d'un long conflit armé. L'aide venue de Washington représentait moins d1% du PIB mais elle finançait plus de 70% de l'aide humanitaire. La suspension des fonds de l'USAID a fait les gros titres des journaux.La coopération américaine finançait ici des programmes très divers, de la protection de la forêt amazonienne à la mise en œuvre de l'accord de 2016 signé avec la guérilla des FARC, en passant par le développement rural, l'éradication des cultures de coca ou encore l'aide aux migrants.La Colombie a reçu en moins de 10 ans plus de 3 millions de Vénézuéliens. Marie-Eve Detoeuf, notre correspondante à Bogota a rencontré Alba Pereira qui dirige une petite fondation qui offrait tous les jours 600 repas gratuits aux Vénézuéliens les plus démunis dans la ville de Bucaramanga : « Nous avons dû licencier les employés et la population dont nous nous occupions ne reçoit plus d'aide. La situation est terriblement critique, surtout qu'en ce moment la question des déplacés internes s'ajoute à celle des migrants. La ville de Bucaramanga reçoit en ce moment des déplacés qui arrivent de la région du Catatumbo ».Dans cette région du nord-est du pays, les combats entre des groupes armés ont provoqué depuis la mi-janvier 2025 le déplacement de quelque 50 000 personnes. La suspension de la coopération américaine a été décrétée pour 90 jours.Un reportage à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Mexique : 2 000 euros pour un AK47Depuis presque un demi-siècle, le Mexique souffre d'une criminalité importante notamment à cause de la puissance de feu des groupes criminels. Chaque année, il y a environ 30.000 homicides. La sécurité est depuis longtemps une priorité pour le gouvernement mexicain qui a tenté diverses stratégies pour endiguer la violence. En 2006, le président de l'époque, Felipe Calderon, avait déclenché une guerre contre les cartels qui n'a pas du tout résolu le problème, au contraire. Depuis, l'ex-président Andres Manuel Lopez Obrador tout comme l'actuelle cheffe de l'État Claudia Sheinbaum poursuivent une politique moins frontale qui cherche davantage à agir sur les causes de la violence.Les autorités ont mis en place un programme de désarmement volontaire. Pour Clara Burgada, la maire de Mexico, rencontrée par notre correspondante à Mexico, Gwendoline Duval, « Chaque arme récupérée représente un crime en moins dans ce pays. En 2019, il y avait 4 homicides par jour dans la capitale, mais grâce à cette politique, la moyenne en 2024 a baissé à 2,4. »Lancé par la présidente Claudia Sheinbaum lorsqu'elle était maire de Mexico, ce programme de désarmement va se déployer dans tout le pays. Avec le renforcement de la garde nationale, du renseignement et de la coordination des institutions mexicaines, c'est l'un des grands axes de la politique de sécurité du gouvernement.Un reportage à écouter dans son intégralité dans la version audio de ce podcast.  L'actualité des Outre-Mer Benoît Ferrand de la 1ère évoque cette déclaration du nouveau directeur territorial de la police nationale en Martinique qui se dit très surpris par le niveau de violence dans l'île.

Unladylike
What Does Mexico's First Female President Mean for Feminists?

Unladylike

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 23:33


How did Nobel Prize-winning scientist Claudia Sheinbaum Pardo become Mexico's first female and first Jewish President? Cristen maps her path into politics, the baggage she brings from her predecessor Andres Manuel Lopez Obrador (aka AMLO) and what–if any–difference Mexican feminists think this Presidenta will make.  . . . This episode's sponsor is Wild. Use code UNLADYLIKE20 for 20% off your first order.Follow Unladylike on Instagram and TikTokJoin the Unladies' Room PatreonGet your sweatshirts!Advertise with Multitude Productions Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoicesSee Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Unladylike
What Does Mexico's First Female President Mean for Feminists?

Unladylike

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 27:03


How did Nobel Prize-winning scientist Claudia Sheinbaum Pardo become Mexico's first female and first Jewish President? Cristen maps her path into politics, the baggage she brings from her predecessor Andres Manuel Lopez Obrador (aka AMLO) and what–if any–difference Mexican feminists think this Presidenta will make.   Follow Unladylike on Instagram and TikTok Join the Unladies' Room Patreon Get your sweatshirts! Advertise with Multitude Productions Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Dr.Liu國際新聞摘要分析
劉必榮教授一周國際新聞評論 2024.10.8

Dr.Liu國際新聞摘要分析

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 13:08


#中東情勢 10/7是以哈戰爭一週年,誰也沒想到這個週年改變了整個中東局勢。以色列與真主黨的戰爭還在持續,而這樣的狀況對以色列影響甚鉅,整個社會呈現分裂,外交則為孤立狀態;據媒體報導,以色列10/7紀念以哈戰爭一週年時,社會上產生兩種氛圍… #墨西哥情勢 10/1六十二歲左派的墨西哥首位女性新總統薛恩鮑姆(Claudia Sheinbaum)宣誓就職,她是前任總統羅培茲(Andres Manuel Lopez Obrador)全力支持的候選人。她在首場演說表示,將延續羅培茲過去的政策,對生活窮困的民眾提供更多金援,增加國家對主要經濟項目的控制,主張節淨能源、環境永續等;然而,她碰到羅培茲卸任前留下的一大問題…

Livre international
Mexique: de AMLO à Sheinbaum, ou l'incroyable mobilisation de la gauche

Livre international

Play Episode Listen Later Sep 28, 2024 11:44


Le 1ᵉʳ octobre, la première présidente élue dans l'histoire du Mexique, Claudia Sheinbaum, accédera au pouvoir. Elle prend la succession du très populaire Andrés Manuel López Obrador (AMLO). Claudia Sheinbaum est le personnage clé du nouveau livre d'Hélène Combes, directrice de recherche au CNRS. Dans son ouvrage De la rue à la présidence. Foyers contestataires à Mexico, publié aux éditions du CNRS, la spécialiste du Mexique étudie la naissance du mouvement de gauche Morena, de la première grande mobilisation jusqu'à la victoire du président AMLO en 2018.  RFI : Dans votre livre, vous vous penchez sur la mobilisation des militants de gauche à Mexico. Une mobilisation qui débouche en 2018 sur l'élection de Andrés Manuel López Obrador (AMLO) à la présidence mexicaine. Vous étiez en immersion au sein du mouvement qui a porté AMLO au pouvoir. Quelle est la clé de son succès ?Hélène Combes : Ce que je montre dans mon livre, c'est l'histoire d'une victoire. Mais une victoire qui a pris du temps, en fait, douze ans.Dans mon ouvrage, je suis huit personnages, quatre cadres politiques, dont une écrivaine et quatre militants de quartiers populaires sur toute cette période. Et je montre comment c'est un long travail d'organisation qui a été fait à l'échelle de quartiers populaires, la création d'un journal qui va devenir un organe d'éducation populaire et qui va permettre de réactiver des réseaux militants qui étaient parfois anciens, qui étaient liés notamment aux mobilisations urbaines en particulier, qui ont été très intenses après le tremblement de terre de 1985 et entre 2006 et 2018. López Obrador, mais aussi les gens qui l'entourent, notamment ces cadres politiques que je suis, vont faire tout un travail territorial dans les quartiers de Mexico.Ce que je montre aussi, c'est que ce travail est variable en fonction des quartiers de cette ville, Mexico, qui est une ville immense, une des plus grandes villes du monde, où il y a des histoires urbaines très contrastées. Et donc on ne peut comprendre finalement le succès de ces mobilisations, puis de la transformation en parti, puis de la victoire à l'élection présidentielle — qui s'appuie en grande partie sur Mexico, qui concentre une partie de l'électorat — sans revenir à une histoire très spécifique et différente des quartiers. Il y a des quartiers du centre historique de Mexico, plutôt coloniaux, ou des quartiers d'autoconstruction à flanc de volcan, des terrains qui ont été occupés par des migrants ruraux dans les années 1970 autour de réseaux amicaux, familiaux, villageois et qui ont impliqué des formes de sociabilités populaires très spécifiques, qui sont reprises dans les mobilisations.À écouter aussiLe Chiapas, un État mexicain qui s'enfonce dans la violenceEst-ce que cette mobilisation est un phénomène urbain ou est-ce qu'on observe cette même ferveur un peu partout dans le pays ?Ce qui est très intéressant dans le contexte du Mexique, c'est qu'il y a des poches de très fortes politisations, aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural. J'avais travaillé sur ces questions-là précédemment dans un autre ouvrage intitulé Trajectoires de gauche au Mexique et où je montrais que des dirigeants de mouvements sociaux, dans des zones rurales notamment, par exemple dans l'État du Guerrero, avaient aussi très fortement contribué à la création d'un parti de gauche, sous une forme qui est assez classique en Amérique latine. Cette forme de parti, j'ai commencé à l'étudier à la fin des années 1990, elle est maintenant considérée comme classique, c'est celle du « parti-mouvement », donc avec une très forte articulation entre le tissu associatif, des mobilisations, des mouvements sociaux et des appareils partisans. Et donc là, dans cet ouvrage De la rue à la présidence. Foyers contestataires à Mexico, je me centre plus particulièrement sur le contexte urbain.Vous avez commencé votre enquête en 2006. Dix-huit ans plus tard, est-ce que vous diriez que la ferveur de la mobilisation pro-Morena (le parti d'AMLO et de Claudia Sheinbaum) reste intacte ou il y a quelque chose qui a changé ?Déjà, [le parti] Morena a remporté l'élection présidentielle du 2 juin avec presque 60 % des voix et a vu accéder au poste suprême au Mexique une femme, Claudia Sheinbaum, qui est l'un de mes personnages. J'ai commencé à suivre Claudia Sheinbaum dès 2006. Je l'ai rencontrée à plusieurs reprises. J'ai suivi des mobilisations dont elle a été la principale artisane, notamment ce qu'on appelait la « mobilisation des adelitas », qui est une mobilisation qui a été organisée contre la privatisation de la compagnie Pemex et dont elle était à la tête. C'étaient des brigades de femmes qui ont d'abord empêché le vote de la loi vue comme une privatisation. Ensuite, elles ont réalisé tout un travail territorial. Et donc Claudia Sheinbaum était la figure de proue de cette mobilisation. Donc, il y a quand même une très forte continuité de mon point de vue.Cette mobilisation tient beaucoup au charisme, en tout cas au début, mais peut-être encore aujourd'hui, du président sortant AMLO, qui reste donc très populaire à la fin de son mandat qui s'achève dans quelques jours. Comment peut-on expliquer ce charisme ?Alors moi, justement, je prends complètement le contrepied de ça dans mon ouvrage.Vous dites que ce n'est pas que le charisme.C'est quelque chose qui est construit — ce qui est complètement invisibilisé, parce que les médias ne regardent que les conférences de López Obrador. J'ai suivi pendant des années le travail d'organisation qui a été fait par López Obrador de manière extrêmement incertaine. Il y a des moments où ce n'était plus du tout couvert par les médias. Je suis partie en tournée avec lui, il n'y avait quasiment plus de journalistes qui suivaient son action. Et moi, ce que je voyais, c'était quelque chose de très différent du charisme, c'était un travail très systématique, un travail de quadrillage territorial. Il a sillonné plusieurs fois le pays en allant dans chacune des municipalités du pays, il a construit des bases de soutien... Et donc, ce que j'essaye de montrer, c'est qu'on ne peut pas comprendre la construction d'un nouveau parti, Morena, la place qu'a occupée López Obrador, sans ce travail qui était en fait très besogneux. Il a été très présent dans des médias alternatifs. Ce sont ses conférences, tous les matins, qui ont contribué à ce qu'il donne le ton sur l'agenda politique. Et il a été suivi en ça d'une certaine manière par les journalistes, même ceux qui étaient ses détracteurs. C'est lui qui a toujours dicté l'agenda et donc ça a aussi sans doute joué dans le maintien de sa popularité. Mais surtout, pendant son mandat, la pauvreté a diminué de 8 %. Je pense qu'il faut plutôt regarder de ce côté-là que de son soi-disant charisme qui, de mon point de vue, est vraiment à relativiser.Alors un charisme à relativiser et un dévouement quand même des militants, un certain culte de sa personne, de ce que j'ai pu voir moi-même en ayant couvert les élections au Mexique en juin dernier. Ça fait un peu penser à Lula au Brésil. Est-ce qu'il y a des parallèles entre le succès de Morena et celui du Parti des travailleurs au Brésil ?C'est en partie une histoire parallèle. C'est la même génération de militants, ce sont ces militants qui se sont formés dans les années 1970 pour beaucoup. Il y a eu d'autres générations qui sont venues renforcer les rangs de la gauche. Donc, ça, c'est un premier point de parallèle. Ce sont des histoires partisanes aussi qui ont des points de similitude. Le Parti des travailleurs s'est beaucoup appuyé également sur les réseaux associatifs et sur les mouvements sociaux. Donc, là, il y a aussi un parallèle important. Et malgré l'histoire houleuse de Lula ces dernières années, il y a cette image aussi de figure morale, on va dire, de la gauche, de probité, de présidents qui sont proches des milieux populaires. Dans la pratique, Lula en est issu. López Obrador est plutôt issu des classes moyennes de province, mais il a un parler qui est très populaire, il n'a jamais gommé son accent régional. Il y a des parallèles, en effet.À lire aussi Claudia Sheinbaum, une scientifique de gauche à la tête du MexiqueVous avez parlé de Claudia Sheinbaum, que vous avez suivie pendant des années. C'est effectivement une personne clé de votre livre. Elle succédera à AMLO dans quelques jours, le 1ᵉʳ octobre. Est-ce que vous pourriez nous décrire un peu sa personnalité ?Dans les moments où je l'ai fréquentée — j'imagine que les derniers événements l'ont sans doute transformée —, c'était quelqu'un d'extrêmement concis, précis. Elle est docteure, spécialisée dans les questions d'énergie. Et puis elle a beaucoup travaillé sur le climat. C'est une universitaire, donc qui est plutôt issue, elle, des classes moyennes intellectuelles de Mexico. Et ce qui est intéressant, c'est qu'elle a été beaucoup, de mon point de vue, transformée par ces mobilisations auxquelles elle a participé depuis 2006. Elle avait déjà participé à des mobilisations antérieures. Elle avait participé à une mobilisation très importante en 1988 de l'Université nationale autonome comme étudiante. Mais en fait, toutes les mobilisations qui ont succédé après 2006 lui ont donné un ancrage dans les quartiers populaires et lui ont appris aussi finalement à créer ce lien plus personnalisé. Donc, par exemple, en avril 2023, je l'ai suivie dans la visite de centres communautaires qu'elle a créés, 300 centres communautaires à l'échelle de Mexico et où elle allait rencontrer les usagers, donc très à l'écoute. Le responsable du programme me disait : c'est très intéressant parce qu'elle ne vient pas pour faire des discours, ce qui est un peu le style de López Obrador, elle vient pour écouter les gens. J'ai passé l'après-midi avec elle, et durant cet après-midi, elle a parlé avec des jeunes qui avaient été déscolarisés, des mères de famille, des jeunes enfants, avec cette attitude finalement d'écoute, de comprendre la situation de ses administrés. Donc, un style quand même très différent de López Obrador.Et à l'époque, aviez-vous pensé que, éventuellement, elle pourrait devenir un jour présidente ?À l'époque de la « mobilisation des adelitas », pas du tout, et d'ailleurs, les journalistes non plus. Parce que quand j'ai cherché une photo pour la couverture de mon ouvrage, j'ai voulu une photo d'elle dans la « mobilisation des adelitas » et il n'y en avait aucune. Donc, elle était complètement invisible aussi pour la presse, même pour la presse mexicaine.

Livre international
Mexique: de AMLO à Sheinbaum, ou l'incroyable mobilisation de la gauche

Livre international

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Le 1ᵉʳ octobre, la première présidente élue dans l'histoire du Mexique, Claudia Sheinbaum, accédera au pouvoir. Elle prend la succession du très populaire Andrés Manuel López Obrador (AMLO). Claudia Sheinbaum est le personnage clé du nouveau livre d'Hélène Combes, directrice de recherche au CNRS. Dans son ouvrage De la rue à la présidence. Foyers contestataires à Mexico, publié aux éditions du CNRS, la spécialiste du Mexique étudie la naissance du mouvement de gauche Morena, de la première grande mobilisation jusqu'à la victoire du président AMLO en 2018.  RFI : Dans votre livre, vous vous penchez sur la mobilisation des militants de gauche à Mexico. Une mobilisation qui débouche en 2018 sur l'élection de Andrés Manuel López Obrador (AMLO) à la présidence mexicaine. Vous étiez en immersion au sein du mouvement qui a porté AMLO au pouvoir. Quelle est la clé de son succès ?Hélène Combes : Ce que je montre dans mon livre, c'est l'histoire d'une victoire. Mais une victoire qui a pris du temps, en fait, douze ans.Dans mon ouvrage, je suis huit personnages, quatre cadres politiques, dont une écrivaine et quatre militants de quartiers populaires sur toute cette période. Et je montre comment c'est un long travail d'organisation qui a été fait à l'échelle de quartiers populaires, la création d'un journal qui va devenir un organe d'éducation populaire et qui va permettre de réactiver des réseaux militants qui étaient parfois anciens, qui étaient liés notamment aux mobilisations urbaines en particulier, qui ont été très intenses après le tremblement de terre de 1985 et entre 2006 et 2018. López Obrador, mais aussi les gens qui l'entourent, notamment ces cadres politiques que je suis, vont faire tout un travail territorial dans les quartiers de Mexico.Ce que je montre aussi, c'est que ce travail est variable en fonction des quartiers de cette ville, Mexico, qui est une ville immense, une des plus grandes villes du monde, où il y a des histoires urbaines très contrastées. Et donc on ne peut comprendre finalement le succès de ces mobilisations, puis de la transformation en parti, puis de la victoire à l'élection présidentielle — qui s'appuie en grande partie sur Mexico, qui concentre une partie de l'électorat — sans revenir à une histoire très spécifique et différente des quartiers. Il y a des quartiers du centre historique de Mexico, plutôt coloniaux, ou des quartiers d'autoconstruction à flanc de volcan, des terrains qui ont été occupés par des migrants ruraux dans les années 1970 autour de réseaux amicaux, familiaux, villageois et qui ont impliqué des formes de sociabilités populaires très spécifiques, qui sont reprises dans les mobilisations.À écouter aussiLe Chiapas, un État mexicain qui s'enfonce dans la violenceEst-ce que cette mobilisation est un phénomène urbain ou est-ce qu'on observe cette même ferveur un peu partout dans le pays ?Ce qui est très intéressant dans le contexte du Mexique, c'est qu'il y a des poches de très fortes politisations, aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural. J'avais travaillé sur ces questions-là précédemment dans un autre ouvrage intitulé Trajectoires de gauche au Mexique et où je montrais que des dirigeants de mouvements sociaux, dans des zones rurales notamment, par exemple dans l'État du Guerrero, avaient aussi très fortement contribué à la création d'un parti de gauche, sous une forme qui est assez classique en Amérique latine. Cette forme de parti, j'ai commencé à l'étudier à la fin des années 1990, elle est maintenant considérée comme classique, c'est celle du « parti-mouvement », donc avec une très forte articulation entre le tissu associatif, des mobilisations, des mouvements sociaux et des appareils partisans. Et donc là, dans cet ouvrage De la rue à la présidence. Foyers contestataires à Mexico, je me centre plus particulièrement sur le contexte urbain.Vous avez commencé votre enquête en 2006. Dix-huit ans plus tard, est-ce que vous diriez que la ferveur de la mobilisation pro-Morena (le parti d'AMLO et de Claudia Sheinbaum) reste intacte ou il y a quelque chose qui a changé ?Déjà, [le parti] Morena a remporté l'élection présidentielle du 2 juin avec presque 60 % des voix et a vu accéder au poste suprême au Mexique une femme, Claudia Sheinbaum, qui est l'un de mes personnages. J'ai commencé à suivre Claudia Sheinbaum dès 2006. Je l'ai rencontrée à plusieurs reprises. J'ai suivi des mobilisations dont elle a été la principale artisane, notamment ce qu'on appelait la « mobilisation des adelitas », qui est une mobilisation qui a été organisée contre la privatisation de la compagnie Pemex et dont elle était à la tête. C'étaient des brigades de femmes qui ont d'abord empêché le vote de la loi vue comme une privatisation. Ensuite, elles ont réalisé tout un travail territorial. Et donc Claudia Sheinbaum était la figure de proue de cette mobilisation. Donc, il y a quand même une très forte continuité de mon point de vue.Cette mobilisation tient beaucoup au charisme, en tout cas au début, mais peut-être encore aujourd'hui, du président sortant AMLO, qui reste donc très populaire à la fin de son mandat qui s'achève dans quelques jours. Comment peut-on expliquer ce charisme ?Alors moi, justement, je prends complètement le contrepied de ça dans mon ouvrage.Vous dites que ce n'est pas que le charisme.C'est quelque chose qui est construit — ce qui est complètement invisibilisé, parce que les médias ne regardent que les conférences de López Obrador. J'ai suivi pendant des années le travail d'organisation qui a été fait par López Obrador de manière extrêmement incertaine. Il y a des moments où ce n'était plus du tout couvert par les médias. Je suis partie en tournée avec lui, il n'y avait quasiment plus de journalistes qui suivaient son action. Et moi, ce que je voyais, c'était quelque chose de très différent du charisme, c'était un travail très systématique, un travail de quadrillage territorial. Il a sillonné plusieurs fois le pays en allant dans chacune des municipalités du pays, il a construit des bases de soutien... Et donc, ce que j'essaye de montrer, c'est qu'on ne peut pas comprendre la construction d'un nouveau parti, Morena, la place qu'a occupée López Obrador, sans ce travail qui était en fait très besogneux. Il a été très présent dans des médias alternatifs. Ce sont ses conférences, tous les matins, qui ont contribué à ce qu'il donne le ton sur l'agenda politique. Et il a été suivi en ça d'une certaine manière par les journalistes, même ceux qui étaient ses détracteurs. C'est lui qui a toujours dicté l'agenda et donc ça a aussi sans doute joué dans le maintien de sa popularité. Mais surtout, pendant son mandat, la pauvreté a diminué de 8 %. Je pense qu'il faut plutôt regarder de ce côté-là que de son soi-disant charisme qui, de mon point de vue, est vraiment à relativiser.Alors un charisme à relativiser et un dévouement quand même des militants, un certain culte de sa personne, de ce que j'ai pu voir moi-même en ayant couvert les élections au Mexique en juin dernier. Ça fait un peu penser à Lula au Brésil. Est-ce qu'il y a des parallèles entre le succès de Morena et celui du Parti des travailleurs au Brésil ?C'est en partie une histoire parallèle. C'est la même génération de militants, ce sont ces militants qui se sont formés dans les années 1970 pour beaucoup. Il y a eu d'autres générations qui sont venues renforcer les rangs de la gauche. Donc, ça, c'est un premier point de parallèle. Ce sont des histoires partisanes aussi qui ont des points de similitude. Le Parti des travailleurs s'est beaucoup appuyé également sur les réseaux associatifs et sur les mouvements sociaux. Donc, là, il y a aussi un parallèle important. Et malgré l'histoire houleuse de Lula ces dernières années, il y a cette image aussi de figure morale, on va dire, de la gauche, de probité, de présidents qui sont proches des milieux populaires. Dans la pratique, Lula en est issu. López Obrador est plutôt issu des classes moyennes de province, mais il a un parler qui est très populaire, il n'a jamais gommé son accent régional. Il y a des parallèles, en effet.À lire aussi Claudia Sheinbaum, une scientifique de gauche à la tête du MexiqueVous avez parlé de Claudia Sheinbaum, que vous avez suivie pendant des années. C'est effectivement une personne clé de votre livre. Elle succédera à AMLO dans quelques jours, le 1ᵉʳ octobre. Est-ce que vous pourriez nous décrire un peu sa personnalité ?Dans les moments où je l'ai fréquentée — j'imagine que les derniers événements l'ont sans doute transformée —, c'était quelqu'un d'extrêmement concis, précis. Elle est docteure, spécialisée dans les questions d'énergie. Et puis elle a beaucoup travaillé sur le climat. C'est une universitaire, donc qui est plutôt issue, elle, des classes moyennes intellectuelles de Mexico. Et ce qui est intéressant, c'est qu'elle a été beaucoup, de mon point de vue, transformée par ces mobilisations auxquelles elle a participé depuis 2006. Elle avait déjà participé à des mobilisations antérieures. Elle avait participé à une mobilisation très importante en 1988 de l'Université nationale autonome comme étudiante. Mais en fait, toutes les mobilisations qui ont succédé après 2006 lui ont donné un ancrage dans les quartiers populaires et lui ont appris aussi finalement à créer ce lien plus personnalisé. Donc, par exemple, en avril 2023, je l'ai suivie dans la visite de centres communautaires qu'elle a créés, 300 centres communautaires à l'échelle de Mexico et où elle allait rencontrer les usagers, donc très à l'écoute. Le responsable du programme me disait : c'est très intéressant parce qu'elle ne vient pas pour faire des discours, ce qui est un peu le style de López Obrador, elle vient pour écouter les gens. J'ai passé l'après-midi avec elle, et durant cet après-midi, elle a parlé avec des jeunes qui avaient été déscolarisés, des mères de famille, des jeunes enfants, avec cette attitude finalement d'écoute, de comprendre la situation de ses administrés. Donc, un style quand même très différent de López Obrador.Et à l'époque, aviez-vous pensé que, éventuellement, elle pourrait devenir un jour présidente ?À l'époque de la « mobilisation des adelitas », pas du tout, et d'ailleurs, les journalistes non plus. Parce que quand j'ai cherché une photo pour la couverture de mon ouvrage, j'ai voulu une photo d'elle dans la « mobilisation des adelitas » et il n'y en avait aucune. Donc, elle était complètement invisible aussi pour la presse, même pour la presse mexicaine.

Revisited
Mexico: Ten years after disappearance of 43 student teachers, questions remain unanswered

Revisited

Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 17:01


It's the biggest mystery and probably the biggest scandal to hit Mexico in the past decade. On September 26, 2014, in the southern town of Iguala, police officers fired on several buses carrying students from the Ayotzinapa Rural Teachers' College. In the ensuing chaos, six people including three students were killed, while 43 other trainee teachers were taken away by the police, allegedly in cahoots with a local cartel. They were never seen alive again. Ten years on, the Mexican government and judicial system are unable to explain the tragedy. Our reporters Laurence Cuvillier, Matthieu Comin and Quentin Duval look back at this strange disappearance.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : les inquiétudes des ouvriers à deux mois de l'élection présidentielle

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 29:26


C'est « labor day » aux États-Unis, ce lundi, l'équivalent de la fête du travail avec des rassemblements organisés un peu partout dans le pays. C'est le cas à Détroit, dans le Michigan, le cœur de l'industrie automobile, où notre envoyée spéciale Anne Verdaguer a suivi une manifestation syndicale pour défendre le travail en cette année électorale. Les inquiétudes sur l'avenir de l'industrie automobile sont palpables : Andrea, 37 ans, est salariée chez Stellantis (qui a racheté Chrysler). Elle explique qu'elle pourrait bientôt perdre son travail, alors que l'inflation pèse sur son budget mensuel. « Moi, je dépense 200 dollars en courses et j'ai deux fois moins de choses dans mon panier qu'il y a un an et si je me retrouve sans travail, il faudra bien continuer à payer les factures. »Le travail des mineurs en augmentation aux États-UnisEn ce « labor day », la presse tire la sonnette d'alarme sur l'augmentation du travail des mineurs dans le pays. Les chiffres sont alarmants, selon USA Today. Le nombre de mineurs qui travaillent a presque quintuplé entre 2015 et 2023. Il s'agit notamment d'adolescents qui travaillent tard le soir, pendant trop d'heures et dans un environnement dangereux. La raison ? Avec des pénuries de main-d'œuvre, « certains employeurs se tournent vers les moins de 18 ans pour combler les manques », écrit USA Today. En fait, les législateurs, au lieu de protéger les enfants, s'efforcent de supprimer les garde-fous. « Au cours des trois dernières années, 28 États, majoritairement républicains, ont présenté des projets de loi visant à affaiblir les lois sur le travail des enfants, une douzaine d'États les ont déjà promulgués. »AMLO fait ses adieux alors que sa réforme de justice suscite de vives réactionsLe président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador s'est adressé à ses sympathisants rassemblés sur la place centrale de Mexico, le Zocalo, en défendant son mandat politique qui s'achève bientôt. Il quittera le pouvoir dans un mois, laissant la place à sa dauphine Claudia Sheinbaum. L'éditorialiste d'El Universal dénonce un discours en forme « d'autocongratulation et d'autosatisfaction. Au lieu de s'adresser à tous les Mexicains, poursuit Milenio, le caudillo s'est adressé encore une fois à ses partisans qui l'ont acclamé. Parce qu'en fin de compte, AMLO termine son mandat de six ans comme il l'a commencé : comme un président toujours en campagne, qui n'a jamais cessé de faire du prosélytisme politique depuis la tribune présidentielle, en faveur de son parti et contre ses opposants. »Manifestations contre la réforme de la justiceEt la toute dernière décision d'AMLO suscite aussi la polémique. Avant de quitter le pouvoir, le président souhaite faire passer une réforme de justice. Ce projet est très contesté, à commencer par les juristes eux-mêmes, car il prévoit une élection des magistrats et des juges par « un vote populaire ». Hier, dimanche, des milliers d'étudiants en droits, d'avocats et de magistrats ont manifesté à Mexico. Reportage de notre correspondante Gwendolina Duval.Les avocats haïtiens ont du mal à exercer leur métierNotre correspondante Marie André Belange a rencontré Marc Sony Charles qui détient un cabinet d'avocats à Port-au-Prince. Il explique que certain de ses confrères ont quitté la capitale à cause de l'insécurité et que le cabinet ne plus fonctionner au même rythme qu'avant. Il est impossible de suivre les dossiers dans les juridictions en dehors de la capitale car les avocats ne peuvent pas s'y rendre.Le journal de la 1èreEn Martinique, les forces de l'ordre sont intervenues très tôt ce lundi matin pour « déloger » les manifestants qui bloquaient l'accès au port de Fort-de-France et lever les barrages installés par ces mêmes manifestants.

PRI's The World
In France, the far-right party wins big in round one of parliamentary elections

PRI's The World

Play Episode Listen Later Jul 1, 2024 48:04


As predicted, the French president's election gamble is paying off — for his political rivals. Emmanuel Macron called for early elections and over the weekend, his centrist alliance came in third, while the far-right party of Marine Le Pen won the first round of voting with 33%. What it means for France, and for Europe. Also, he is on his way out as Mexico's president, but Andres Manuel Lopez Obrador still wants to complete a radical reform of the country's judiciary. And celebrations in Brazil called the June Festivals -or Festas Juninas run well into the month of July. These local events are held across the country, with each region doing so in its own different way, at schools, churches and town halls. 

Parsing Immigration Policy
Political Change in Mexico: Implications for the U.S. Border Crisis

Parsing Immigration Policy

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 40:12


In this week's episode of Parsing Immigration Policy, Christopher Landau, former U.S. Ambassador to Mexico, joins us to discuss the election of Claudia Sheinbaum as the new president of Mexico. Amb. Landau discusses the implications of Sheinbaum's election for U.S. immigration policy and U.S.-Mexico relations.Landau describes Sheinbaum as the protege of the current president, Andres Manuel Lopez Obrador (commonly known as AMLO), and anticipates that she will continue seeking cooperation with Washington. Given that most migrants attempting entry into the U.S. now originate from countries other than Mexico, there exists a mutual incentive for such cooperation. Mexico does not want millions of foreign nationals to use their country as a “doormat” to the U.S.Landau also discusses how the Biden administration, by refusing to enforce immigration law, reduced Mexico's enthusiasm for cooperation. This has changed recently due to the “Biden administration...paying Mexico vast sums of money to try to control migratory flows [and] dampen the border as an election year issue.” Such an arrangement allows Biden to virtue-signal to his pro-immigration base while delegating the responsibility of dealing with the border crisis to the Mexican government.While expressing concern over the lack of transparency in the current administration's approach, Landau suggests that, should Trump win re-election, consistent cooperation between the U.S. and Mexico on stemming migrant flows is possible going forward.In his closing commentary, Mark Krikorian, the Center's Executive Director and podcast host, highlights the new border policy announced by President Biden this week. He characterizes the proclamation as a “phony” political stunt designed to provide the president with a talking point for the presidential debate scheduled for this month, and for the rest of the campaign. He predicts that it will likely face legal challenges from left-wing NGOs, likely resulting in its injunction by the courts, allowing Biden to claim that he tried to fix the border crisis, but was obstructed by both the courts and congressional Republicans.HostMark Krikorian is the Executive Director of the Center for Immigration Studies.GuestChristopher Landau is the former U.S. Ambassador to Mexico.RelatedCBP Stats Reveal the World is Coming Illegally to the Southwest BorderFirst Look at Biden's ‘Proclamation on Securing the Border'Intro MontageVoices in the opening montage:Sen. Barack Obama at a 2005 press conference.Sen. John McCain in a 2010 election ad.President Lyndon Johnson, upon signing the 1965 Immigration Act.Booker T. Washington, reading in 1908 from his 1895 Atlanta Exposition speech.Laraine Newman as a "Conehead" on SNL in 1977.Hillary Clinton in a 2003 radio interview.Cesar Chavez in a 1974 interview.House Speaker Nancy Pelosi speaking to reporters in 2019.Prof. George Borjas in a 2016 C-SPAN appearance.Sen. Jeff Sessions in 2008 comments on the Senate floor.Charlton Heston in "Planet of the Apes".

Amanpour
Mexico Elects its First Female President

Amanpour

Play Episode Listen Later Jun 3, 2024 58:45


It's a breakthrough moment for Mexican women as former Mexico City Mayor Claudia Sheinbaum is elected the country's first female president. While the result is undoubtedly historic, many see her as the continuity candidate -- Sheinbaum is the protege of the popular outgoing president Andres Manuel Lopez Obrador -- and are concerned that while she will continue his popular anti-poverty measures, she may also inherit some of his anti-democratic efforts as well as his failure to rein in violence. Mexican scholar and public policy analyst Viri Rios joins the program to discuss.  Also on today's show: Tessa Dooms, Program Director for Rivonia Circle, a South African NGO; Åsne Seierstad, Author, "The Afghans"; TV host George Stephanapoulos  Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices

Journal d'Haïti et des Amériques
Fin de la campagne au Mexique

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 30, 2024 30:00


J-3 avant les élections au Mexique. Scrutin pour choisir les gouverneurs, les députés, les sénateurs et le président… ou plus probablement la présidente. La campagne a pris fin hier (29 mai 2024) et les candidats ont jeté leurs dernières forces dans la bataille, lors de leurs derniers meetings. Xochitl Galvez veut encore croire à une victoire, même si la grande favorite des sondages est Claudia Sheinbaum. L'ancienne maire de Mexico et dauphine du chef de l'État sortant, semble bien partie pour être élue dimanche (2 juin 2024). Le fait que la campagne soit dominée par des femmes mobilise les Mexicaines, fait de leur sort un enjeu central de l'élection. Le Mexique est encore un pays très machiste et violent à l'égard des femmes. On déplore 10 féminicides par jour. La cause des femmes au cœur de la campagne, c'est un dossier de notre correspondante, Gwendolina Duval.Au Panama, des déplacés climatiques déménagentC'est une première en Amérique latine. Comme le raconte La Estrella, les 1.200 membres de la communauté indigène qui habitent sur l'île de Gardi Sugdub, dans les Caraïbes, ont reçu hier (29 mai 2024) les clés de leurs nouvelles maisons situées dans un lotissement spécialement construit pour eux sur le continent, à un quart d'heure en bateau, précise La Prensa. Ils s'y installeront en début de semaine prochaine, laissant derrière eux leur île menacée par la montée des eaux et aussi, au moins en partie, leur style de vie. Ils en ont bien conscience, a expliqué Erick Morales, l'un de ces déplacés climatiques, à La Estrella. « On s'y fera », dit-il. « Nous sommes très émus ». « On sait que ce ne sera pas facile mais ma femme est très heureuse », abonde Francisco Salazar. Lent retour à la normale à Port-au-Prince« La vie reprend doucement son cours », nous raconte Franz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. L'aéroport a rouvert ; certaines écoles aussi. L'état d'urgence et le couvre-feu restent toutefois en vigueur. Surtout, les décisions importantes pour le quotidien des Haïtiens tardent à être prises et les choses traînent sur le plan institutionnel. « Le nom du nouveau Premier ministre intérimaire n'a toujours pas été publié au Journal officiel et on attend la composition du gouvernement », détaille le journaliste. « On a le sentiment que les autorités ne se préoccupent pas du sort de la population », regrette-t-il.Révélations du Washington Post sur les abus subis par les enfants amérindiens dans des pensionnatsLe Washington Postpublieune enquête remarquable, superbement illustrée par des photos saisissantes, sur les pensionnats dans lesquels ont vécu les enfants des peuples autochtones de1819 jusqu'à1969. Les journalistes du quotidien ont travaillé pendant un an et recueilli de très nombreux témoignages de victimes, comme celui de Jim LaBelle, 77 ans, membre d'une tribu d'Alaska, qui avait interdiction d'utiliser son nom de naissance, son nom indien, dans l'école où il a été envoyé à l'âge de 8 ans. Il était appelé par un numéro. Numéro qui changeait chaque année. Autre moyen de « faire sortir l'Indien » qui était en eux, comme on disait à l'époque : les enfants n'avaient pas le droit de parler leur langue. Ils étaient battus s'ils le faisaient, raconte le journal. On leur coupait également leurs longs cheveux.Durant 150 ans, des dizaines de milliers d'enfants ont été envoyés dans plus de 500 internats à travers le pays, la majorité gérés ou financés par le gouvernement américain qui voulait, donc, éradiquer la culture amérindienne. Une centaine de ces écoles étaient gérées par l'Église catholique. Des pensionnats dans lesquels de nombreuses violences et agressions sexuelles ont eu lieu. Attouchements, viols, avortements forcés... Et comme souvent dans ce genre d'affaires, les religieux faisaient pression sur les enfants pour qu'ils se taisent. « Il a dit que si jamais je le disais à quelqu'un, j'irais en enfer », se souvient l'un d'entre eux. » « Une fois, il m'a mise dans un cercueil et j'ai cru que j'allais mourir », raconte une ancienne pensionnaire.Le Washington Post a identifié au moins 122 agresseurs parmi les religieux et plus de 1.000 victimes. Mais le chiffre réel est sans doute bien plus important. Problème, souligne le quotidien, le gouvernement américain, contrairement au Canada, ne fait pas assez d'efforts pour faire toute la lumière sur ce qui s'est passé. Il y a bien une enquête lancée par le ministère de l'Intérieur, dirigé par Deb Haaland, première Amérindienne à avoir accédé à une fonction ministérielle aux États-Unis. Mais son ordre de mission est assez restreint. Comme l'explique le Washington Post, les survivants de ces pensionnats de l'horreur veulent que « le Congrès crée une commission de vérité et de guérison ». Ils réclament également des excuses de la part du Pape et du président américain.Le journal de la 1èreDepuis un an, les températures s'affolent en Guadeloupe.

Aujourd'hui l'économie
Mexique: pourquoi AMLO est un président adulé malgré un bilan économique en demi-teinte

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 30, 2024 3:06


Au Mexique, l'élection présidentielle prévue dimanche 2 juin devrait donner la victoire à Claudia Sheinbaum, la candidate adoubée par le président en exercice. Andres Manuel Lopez Obrador, surnommé AMLO, a un bilan mitigé sur le plan économique, il bénéficie pourtant d'une popularité record, nourrie par ses succès dans la lutte contre la pauvreté. Quelque 57 % des Mexicains estiment que l'économie va mieux, 73 % que le niveau de vie a augmenté. Cette photo de l'opinion publique prise par l'institut Gallup peut faire pâlir d'envie bien des chefs d'État. Elle reflète les progrès réels enregistrés depuis l'arrivée au pouvoir de Andres Manuel Lopez Obrador, dit AMLO. Sous l'impulsion de ce président de gauche, élu sur un programme de rupture, le salaire minimum a quasiment doublé en six ans. Les transferts sociaux, notamment en faveur des retraités, ont fortement augmenté. Cinq millions de Mexicains sont ainsi sortis de la pauvreté. Pour tenir cette promesse sans laisser dériver les dépenses publiques, le président mexicain a en revanche sacrifié l'éducation et à la santé. Leur poids relatif dans le budget a baissé, il est maintenant inférieur au niveau considéré par le FMI comme minimum pour assurer le développement.À lire aussiÉlections générales au Mexique: la campagne la plus meurtrière de l'histoire du paysUne croissance décevanteL'autre bémol pointé par le FMI : la faiblesse de la croissance. Elle est de 1 % en moyenne depuis six ans. C'est anémique pour la quatorzième économie mondiale. C'est nettement moins bon que sous les présidents précédents. Et médiocre comparé aux autres pays d'Amérique latine. Sur la même période, le Mexique fait à peine mieux que l'Argentine et l'Équateur, les lanternes rouges de la région. Le Mexique a pourtant un sérieux atout : son grand voisin américain, dont il est devenu l'an dernier le premier partenaire commercial.Le Mexique, premier partenaire commercial des États-UnisLe Mexique est le grand gagnant de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Grâce aux relocalisations de l'industrie. Cette aubaine n'a pas pour autant galvanisé la croissance. Les investisseurs étrangers sont rebutés par la piètre qualité des services. La distribution de l'eau et de l'électricité laisse à désirer, les routes sont dans un état piteux. Seules les sociétés déjà présentes ont agrandi leurs usines, mais pour le moment, il n'y a pas de ruée de nouveaux venus. Si le président du Mexique a réussi à limiter les inégalités, il n'a pas vraiment lancé les grands chantiers nécessaires pour accélérer le développement et résorber le fossé entre le nord, très prospère, tourné vers les États-Unis, et le sud du pays, encore déshérité. La raffinerie et le train des mayas destinés à doper le tourisme, deux infrastructures construites dans l'État du Tabasco, n'ont pas encore produit les effets escomptés.Une transition énergétique en panneLe Mexique accuse aussi un gros retard dans la transition énergétique. Seulement 10% du courant provient des énergies renouvelables. Le président a favorisé les services publics basés sur le pétrole, dont le pays était un exportateur net jusqu'en 2019. Mais la Pemex, la société nationale des hydrocarbures, est à bout de souffle. C'est aujourd'hui la société pétrolière la plus endettée au monde. L'État, qui l'a longtemps considéré comme sa vache à lait, la soutient aujourd'hui bout de bras, à contre-courant de ses objectifs officiels de décarbonation.À lire aussiMexique : Claudia Sheinbaum, probable successeur au président sortant Lopez Obrador

Focus
Mexican elections: Dodging bullets on the campaign trail

Focus

Play Episode Listen Later May 28, 2024 5:43


Mexico heads to the polls on June 2 and it's almost certain that the country's new head of state will be a woman. The two favourites are Claudia Sheinbaum, who has been mentored by outgoing President Andres Manuel Lopez Obrador; and Xochitl Galvez, who is backed by three opposition parties. With only a few days to go before the country's biggest election – legislative and municipal elections are also taking place on the same day – candidates may soon breathe a sigh of relief, even if they lose. Since campaigning began, at least 24 candidates and pre-candidates have been assassinated as organised crime remains rampant in many parts of the country, particularly in the state of Guerrero. Our team on the ground reports.

Géopolitique, le débat
Mexique : Claudia Sheinbaum, probable successeur au président sortant Lopez Obrador

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later May 25, 2024 50:00


Pour la première fois de l'histoire du Mexique, une femme est en position de remporter l'élection présidentielle du 2 juin 2024. Candidate du Mouvement de régénération nationale (Morena), parti de gauche de l'actuel président au pouvoir, Claudia Sheinbaum pourrait bien succéder à Andres Manuel Lopez Obrador (AMLO) qui avait été élu président du Mexique en 2018, à l'issue d'une campagne au cours de laquelle il avait promis de réduire la corruption, l'impunité et l'insécurité. Face à Claudia Sheinbaum, une autre femme, Xochitl Galvez, chef de file de l'opposition de droite au parti au pouvoir, candidate d'une coalition de trois mouvements le Parti de l'Action Nationale, PAN, le Parti de la Révolution Institutionnelle, PRI et le Parti de la révolution démocratique, PRD. La candidate qui gagnera l'élection présidentielle aura plusieurs défis de taille. Le pays connait une économie stagnante et un taux de criminalité élevé. Les femmes mexicaines devraient sortir gagnantes de cette élection alors que le Mexique est souvent décrit comme ayant une culture machiste et que plus de dix femmes y sont tuées chaque jour. La campagne électorale s'est déroulée dans un contexte de grande violence, constituée d'attaques et d'assassinats, symboles de la présence du crime organisé au sein de la vie politique. L'élection du 2 juin se veut historique, elle est la plus large jamais organisée, que ce soit au niveau du nombre de votants 98 millions, qu'à celui des postes à pourvoir. 628 sièges au Congrès, 9 gouvernorats sur 32 États et une myriade d'élus locaux.  Invités : Hélène Combes, directrice de recherche au CNRS, rattachée au CERI de Sciences Po. « De la rue à la présidence. Foyers contestataires à Mexico », CNRS Éditions Florencia Valdes, journaliste au service Amérique Latine de RFI Jean-Louis Martin, économiste, chercheur associé à l'IFRI pour l'Amérique Latine Alain Musset, géographe à l'Institut Universitaire de France.

Journal d'Haïti et des Amériques
Inondations au Brésil : les défaillances des autorités

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 22, 2024 30:00


La situation dans le sud du pays en partie inondée reste critique, malgré le début de la décrue. Cette catastrophe naturelle, qui a fait plus de 160 morts et plus de 650.000 personnes déplacées, aurait-elle pu être évitée ? C'est ce que laisse penser une information révélée dans la presse. Les victimes des inondations pointent, en tout cas, les défaillances des autorités dans leur politique de prévention de cette catastrophe naturelle. Selon le journal Folha de Sao Paulo, la mairie de Porto Alegre a été avertie il y a six ans du risque de défaillance du système de contrôle des inondations. Le journal a eu accès à un rapport écrit en 2018 par deux fonctionnaires ingénieurs de la ville de Porto Alegre. Ils pointaient des défaillances dans le système mis en place pour prévenir les inondations, des défaillances qui concernaient notamment deux stations de pompage. Ces révélations sont d'autant plus choquantes que la région vit la pire tragédie climatique de son histoire. Comment les habitants de Porto Alegre vivent-ils cette situation ? Notre correspondant à Rio de Janeiro, Sarah Cozzolino s'est rendue sur place.Le président argentin suspend les sites web des médias audiovisuels publiques« Site en reconstruction », c'est le message que l'on peut lire si on clique par exemple sur le site de la Radio Nationale argentine. Tous les sites web et les publications sur les réseaux sociaux des médias publics ont été suspendus sur ordre du gouvernement qui envisage de privatiser les médias d'État. Officiellement, il est question de « réorganisation et de restructuration » des médias pour « unifier les critères de distribution ». Le quotidien Pagina 12 dénonce une « censure de la part du gouvernement qui restreint l'accès des citoyens à l'information ». C'est une « nouvelle démonstration de mépris démocratique, de cruauté et de provocation », écrit Pagina12. Le journal rappelle que l'expression « processus de réorganisation » a été aussi utilisée par la dictature argentine en vue de dissimuler « son plan systématique d'enlèvement et d'extermination » d'opposants.Au Mexique, le président sortant Andres Manuel Lopez Obrador promet des élections en toute sécuritéPlus de 27 000 agents de la Garde Nationale seront mobilisés pour veiller à la sécurité des élections présidentielles, législatives et locales. Plus de 30 candidats et candidates ont été assassinés depuis le début de la campagne. Le site d'information Animal Politico rappelle qu'en 2021, le crime organisé a déjà pu manipuler un scrutin. Des hommes armés se sont introduits dans la maison des fonctionnaires du parti PRI, les ont battus et menacés. Résultat : les bulletins de vote n'ont pas été distribués et le parti Morena a pu remporter le scrutin.En Haïti, les gangs en position de forceEn Haïti, alors qu'on attend l'arrivée du premier contingent de policiers kényan pour diriger la mission multinationale de sécurité, les gangs qu'ils sont censés de combattre, se trouvent en position de force. C'est la conclusion d'un article du New York Times sur la menace que représentent les gangs pour la force multinationale. Certains extraits de l'article sont repris dans la presse haïtienne. Gazette Haïti cite notamment le passage selon lequel l'ancien président Michel Martelly aurait tenté d'influencer la composition du futur gouvernement et serait en faveur d'une amnistie pour les gangs. Information que ce dernier a démentie.Les Haïtiens à la recherche du rêve américainLa situation en Haïti préoccupe aussi la diaspora haïtienne de New York qui se réunit tous les dimanches à l'Église « French speaking Baptist church ». Notre correspondante Emma Garboud s'y est rendue et a recueilli des témoignages d'Haïtiens récemment arrivés aux États-Unis.Le journal de la 1èreLa Martinique célèbre le 176e anniversaire de l'abolition de l'esclavage.

The Modern Mexico Podcast
Episode 21: Why Is Mexico The Deadliest Country In The World For Journalists?

The Modern Mexico Podcast

Play Episode Listen Later May 3, 2024 39:36


On this episode of the podcast, host Nathaniel Parish Flannery talks to Katherine Corcoran, the former Associated Press Bureau Chief for Mexico, and the author of a fantastic new book called IN THE MOUTH OF THE WOLF: A MURDER, A COVER-UP, AND THE TRUE COST OF SILENCING THE PRESS. Corcoran's engaging book delves into investigating the murder of Regina Martinez, a high-profile journalist who covered the topic of political corruption in the Gulf Coast state of Veracruz, Mexico. Over the last 12 years, Veracruz stands out as BY FAR the most dangerous state in Mexico for journalists. The dynamics covered in IN THE MOUTH OF THE WOLF help explain the broader risks that critical journalists face when writing about organized crime and political corruption in Mexico. "In the case of Veracruz, they operated under the system where the governor was the strongman who negotiated with the cartels and organized crime. That's what was going on under Javier Duarte. They all made huge amounts of money in this criminal government either by stealing public funds or collaborating with drug cartels. That's what created this atmosphere of fear and intimidation, and uncertainty. Because the authorities were the perpetrators. You couldn't go to the police. They wanted to keep you silent," Corcoran says. "The whole strategy of the president, Andres Manuel Lopez Obrador, has been to be very hands-off with the cartels. He is very much against confronting organized crime directly. What has happened is that these collaborations between the political system and organized crime have increased. Corruption has increased. That is why it continues to be so dangerous to be a reporter in Mexico," she adds. In total, according to Article 19, 43 journalists were killed in Mexico during Lopez Obrador's time in office (through the end of 2023). Another journalist was kidnapped and killed a few days before this podcast was recorded. The 2023 Reporters Without Borders Press Freedom Index ranks Mexico in 128th place, among the world's worst countries in terms of press freedom. In 2022, Reporters Without Borders ranked Mexico as the most dangerous country in the world for journalists. Nathaniel asks Katherine Corcoran what grade she would give President Lopez Obrador for his rhetoric towards the media in Mexico. "I would give him a ‘D.' He has used his daily press briefing to attack the press and say that any critical press of his administration is orchestrated by his enemies, by the United States. He doesn't look at the press as any kind of component of a democracy where you have an independent watchdog that is keeping an eye on the government. To him, he doesn't want a watchdog. He knows best. He is going to fix everything. He doesn't need any critics. He has created a very hostile environment for reporters. His rhetoric is very dangerous. He is basically giving license to anybody who wants to attack the press," she says.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Haïti, le quotidien au rythme des pénuries

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 29, 2024 30:00


Ce mardi 30 avril 2024, le nouveau Conseil présidentiel chargé de mener la transition est censé élire un président, selon un communiqué officiel cité par l'agence haïtienne AlterPresse. Une de ses premières missions sera de tenter de rétablir la sécurité dans le pays. La pression des gangs pèsent lourdement sur la vie quotidienne des Haïtiens. Carburant et nourriture se font rares, et les prix s'envolent racontent les habitants au micro de notre correspondante à Port-au-Prince Marie-André Bélange. ► L'agence haïtienne AlterPresse.  USA-Mexique : l'IA au service de la surveillance frontalièreDans la campagne pour la présidentielle américaine, l'immigration et la frontière avec le Mexique sont deux thématiques plébiscitées par le parti Républicain pour attirer les électeurs en novembre prochain. L'usage croissant de l'intelligence artificielle pour surveiller les territoires frontaliers fait débat parmi la population. Un dossier signé de notre correspondant au Texas Thomas Harms.Samedi soir dernier (27 avril 2024), le président américain Joe Biden a enchaîné les plaisanteries devant les journalistes correspondants de la Maison Blanche, lors du traditionnel dîner annuel qui leur est consacré. « Je suis un adulte en lice face à un enfant de six ans », a-t-il ironisé en référence à son rival Donald Trump. Contrairement à ses habitudes, Joe Biden n'a pas non plus éludé le sujet des ennuis judiciaires de Donald Trump : « un tournant par rapport à la gentillesse de l'oncle Joe », estime l'éditorialiste du Washington Post Karen Tumulty. Moins drôle pour le président sortant, environ quatre cents manifestants étaient rassemblés à l'extérieur de l'Hôtel Washington Hilton pour protester contre la position de l'administration Biden sur la guerre d'Israël à Gaza et sa couverture médiatique, à l'appel de journalistes palestiniens. « La plupart des convives semblaient ignorer les manifestants », estime le média en ligne de gauche Mother Jones. L'un des journalistes a répondu à l'appel : Mehdi Hasan. Il a récemment quitté MSNBC après l'annulation de son émission et a créé son propre média, « Zeteo-heed », rappelle le magazine Time. Volée d'insultes entre les deux candidates à la présidentielle au MexiqueDimanche soir (28 avril 2024), les Mexicains ont pu suivre le deuxième débat télévisé opposant les candidats à la présidentielle du 2 juin prochain. Au menu, beaucoup d'insultes entre les deux favorites des sondages, Claudia Scheinbaum, la candidate du parti présidentiel « Morena » et Xóchitl Gálvez l'opposante. Cette dernière traitant sa rivale de « menteuse en série » et de « narco-candidate ». De son côté, l'ancienne maire de Mexico renvoyait des accusations de corruption et tentait de formuler des propositions, tout en défendant le bilan du président Andrés Manuel López Obrador, explique la Razón. Le débat a aussi alimenté la machine à mèmes sur les réseaux sociaux grâce aux mimiques des deux candidates. Le journal Milenio en a publié une compilation hilarante. Le journal de la Première fait sa Une sur le retour de la polémique sur la vaccination obligatoire des personnels soignants contre le Covid-19. Six agents du Centre hospitalier universitaire contestent leur récente radiation, avec le soutien du syndicat UGTM-Santé. Morceau musical : « Free » de la chanteuse américaine Cat Power.

Bo Snerdley / James Golden
What Exactly Am I Supposed to be Pushing? | 3-28-2024

Bo Snerdley / James Golden

Play Episode Listen Later Mar 28, 2024 46:29


Listen to Bo Snerdley's Rush Hour from Thursday, March 28th, 2024. James Golden AKA Bo Snerdley talks to Andrew Giuliani about many topics including the slain police officer Jonathan Diller, Andres Manuel Lopez Obrador, and much more! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Bo Snerdley's Rush Hour
What Exactly Am I Supposed to be Pushing? | 3-28-2024

Bo Snerdley's Rush Hour

Play Episode Listen Later Mar 28, 2024 46:29


Listen to Bo Snerdley's Rush Hour from Thursday, March 28th, 2024. James Golden AKA Bo Snerdley talks to Andrew Giuliani about many topics including the slain police officer Jonathan Diller, Andres Manuel Lopez Obrador, and much more! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

The Jason Rantz Show
Hour 1: An Owl Terrorizes a North End of Tacoma Neighborhood

The Jason Rantz Show

Play Episode Listen Later Mar 27, 2024 47:26


What’s Trending: The city of Bellevue is now extending medical benefits for the motorcycle officer who was injured after an accident that resulted in him falling off the ship canal bridge onto I-5. There is an owl in Tacoma that has been terrorizing the area by attacking joggers and kids. A jogger was seen on a ring doorbell fleeing from the owl while on an early morning run. A wage gap study shows that in Washington, women and minorities consistently are being paid less than men. // Mexico’s President Andres Manuel Lopez Obrador told 60 Minutes that the steady flow of migrants into the US will continue until his demands are met. Rep. Andy Ogles has a solid point that the US should take care of our southern border with Mexico before we try to secure borders overseas. // The head of CPAC Matt Sclapp has been accused of groping one of his staff members and a lawsuit was filed, this lawsuit has since been dropped. 

Explore and Engage with Anam
Here's what Mexico's president wants the United States to do regarding the border crisis

Explore and Engage with Anam

Play Episode Listen Later Mar 26, 2024 8:47


S.9 E.29 Andres Manuel Lopez Obrador, the president of Mexico, has placed a series of demands before the United States. He wants the United States to meet his demands, or the flow of migrants will continue. What are these demands? In this episode, I discuss the matter.ABOUT: Tawsif Anam is a nationally published writer, award-winning public policy professional, and speaker. He has experience serving in the private, public, and nonprofit sectors in United States and overseas. Anam earned a Bachelor of Arts degree in Political Science and a Master of Public Affairs degree from the University of Wisconsin – Madison. Tawsif Anam's opinions have been published by national, state, and local publications in the United States, such as USA Today, Washington Examiner, The Washington Times, The Western Journal, The Boston Globe, Pittsburgh Post-Gazette, Milwaukee Journal Sentinel, Wisconsin State Journal, The Capital Times, and The Dodgeville Chronicle. His writings have also appeared in major publications in Bangladesh including, but not limited to, The Daily Star and The Financial Express. Visit my website www.tawsifanam.net Visit my blog: https://tawsifanam.net/blog/ Read my published opinions: https://tawsifanam.net/published-articles/ Check out my books: https://tawsifanam.net/books/

The Modern Mexico Podcast
Episode 19: Are Security Problems In Tijuana Scaring Away Nearshoring Investors?

The Modern Mexico Podcast

Play Episode Listen Later Feb 13, 2024 35:05


On this episode of THE MODERN MEXICO PODCAST host Nathaniel Parish Flannery talks to Laura Calderon, the Executive Director of Justice in Mexico, a San Diego-based think tank. In spite of persistently high levels of organized crime-related violence, Tijuana has become one of Mexico's success stories when it comes to "nearshoring" investment. The city has a thriving industrial sector that employs over a quarter of a million people. Between 2016 and 2022 foreign aerospace, automotive, and electronics companies invested over 11 billion dollars in the state of Baja California where Tijuana is located. Over 2,500 cargo trucks cross the border to the U.S. from Tijuana every day. The state of Baja California where Tijuana is located received $2.7 billion in foreign direct investment in 2023. But, this economic success story has not catalyzed a significant improvement in the security dynamic in Tijuana. Tijuana has earned a reputation as the most violent city in Mexico, and in terms of per capita homicides is often ranked as the most violent city in the world. Tijuana recorded 10,725 murders during the first five years of President Andres Manuel Lopez Obrador's time in office (2019-2023). But, we don't see evidence that powerful organized crime groups are trying to intimidate and extort foreign companies in Tijuana. Only 12 cargo truck hijackings occurred in the entire state of Baja California in 2023. That's a tiny figure in comparison to the thousands of hijacking incidents recorded in the industrial states of Puebla and Estado de Mexico in central Mexico. Calderon says that she thinks crime in Tijuana affects nearshoring companies on a level of about "4 or 5 out of 10." "The economy is still going. There is a lot of industry, what we call maquiladoras. I think they are designing strategies to create alliances with the local government and ensuring protection for their businesses," she says. Criminal groups in Tijuana are not killing or kidnapping foreign executives, for instance. Calderon says that if the security situation in Tijuana is going to improve, Mexico needs to work to improve the institutional capacity of police and prosecutors.

NGI's Hub & Flow
Mexico's Natural Gas Imports Hot Topic in Monterrey Amid Nearshoring and U.S. Pause of Export Licenses

NGI's Hub & Flow

Play Episode Listen Later Feb 2, 2024 16:13


At a recent energy conference in the booming border town of Monterrey, NGI Mexico Senior Editor Chris Lenton was among panelists exploring the changing dynamics of the Mexico natural gas market. In this podcast, NGI North America Senior Editor Andrew Baker interviews Chris on the main takeaways from the conference from his viewpoint along with major industrialists, businessmen, traders and government officials in Mexico. They discuss the upcoming election in Mexico, the overall mood in the country, how the market has changed under the six years of President Andres Manuel Lopez Obrador, and how the U.S. pause on export licenses for LNG could impact Mexico LNG projects and perhaps even pipeline shipments.

Journal d'Haïti et des Amériques
Fentanyl : plongée au sein d'un des principaux cartels mexicains

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 19:30


Le phénomène a pris tellement d'ampleur aux États-Unis qu'il est devenu l'une des priorité de Joe Biden : le Fentanyl tue une personne toutes les sept minutes dans le pays. Dans plusieurs grandes villes, on peut voir ces corps pliés en deux sous l'effet de cette drogue ultra-puissante, importée du Mexique voisin. Décryptage avec Bertrand Monnet, professeur à l'Edhec business school et spécialiste de l'économie du crime, il enquête depuis plus de dix ans sur le tristement célèbre cartel de Sinaloa, qui lui a ouvert les portes de ses « laboratoires » de fabrication de la drogue. De très nombreuses victimes ont d'abord connu la dépendance aux médicaments aux États-Unis, aux anti-douleurs opioïdes, comme Tom Wolf qui raconte être devenu addicte après une intervention chirurgicale : « J'ai commencé à aller dans la rue pour trouver des pilules, et en deux ans, mon addiction a pris tellement d'ampleur que je prenais 560 mg par jour juste pour fonctionner.Comme ces pilules coûtent très cher, j'ai fait faillite, j'ai ruiné ma famille et je suis passé à l'héroïne, parce que c'est beaucoup moins cher. J'en ai pris pendant environ un an et cette année-là j'ai perdu mon travail, j'ai été viré de ma maison, ma femme a déposé une main courante contre moi donc je ne pouvais pas retourner chez moi et j'ai terminé par vivre dans la rue, en prenant de l'héroïne tous les jours. Et au début de l'année 2018, le fentanyl a commencé à apparaître dans les rues de San Francisco et j'ai adoré. Je sentais… comment l'expliquer… comme un élan de chaleur, comme si quelqu'un m'avait recouvert d'une couverture, comme si tous mes problèmes s'étaient envolés, ce genre d'euphorie. Le problème, c'est que tu dois en prendre souvent, et tu ne sais pas à quel point la drogue est chargée, tu ne sais pas vraiment quelle dose tu prends, donc le risque d'overdose est très élevé. »Le Fentanyl est généralement 30 à 40 fois plus fort que l'héroïne, précise Bertrand Monnet. « L'addiction est immédiate, c'est sans doute la drogue la plus forte qui ait jamais été vendue dans la rue. Les témoignages que j'ai pu recueillir à New-York, ce sont des gens qui ne veulent même pas arrêter. » D'anti-douleur à drogue super-puissanteLe Fentanyl est initialement un anti-douleur, « parfaitement légal et administré dans les hôpitaux, seulement dans ces établissements et très souvent, il n'est pas administré par injection mais pas timbre cutané. C'est une sorte de super Tramadol, explique Bertrand Monnet, un médicament dont une petite partie des ventes sont détournées par les narcos, qui ne parlent d'ailleurs pas de Fentanyl considéré comme le produit de base mais de M30, et après les drogués eux-mêmes consomment très rarement du Fentanyl pur, ce qui est encore pire en termes d'addictologie. » Bertrand Monnet n'a pas observé l'import de Fentanyl mais les narcotrafiquants lui ont expliqué qu'il existait des intermédiaires chinois et indiens, « parfaitement fondés à acheter des médicaments pour le revendre après, et au sein de ces entreprises, ils corrompent certaines personnes à des fonctions clefs pour qu'elles détournent les quantités dont les cartels ont besoin. » L'importation est centralisée par l'état-major du cartel puis le produit est distribué à la centaine de clans du cartel pour la fabrication par des chimistes des pastilles de M30.Multiplication des sites de fabrication pour éviter la répression« Le cartel fonctionne comme une entreprise et donc s'adapte à ses contraintes », analyse Bertrand Monnet, en l'occurrence la répression. Pour éviter de se voir saisir trop de marchandises au même endroit, ils divisent cette production dans des dizaines de petits laboratoires. En cas de saisie, la police ou plutôt l'armée ne saisit donc qu'une petite quantité de marchandises. Les militaires sont en première ligne pour lutter contre les narcos, car de très nombreux policiers du Silanoa sont corrompus, souvent sous la menace. Les militaires sont moins soumis au phénomène car « ils ne vivent pas en ville mais dans les casernes et ils tournent souvent donc il est beaucoup plus dur pour les narcos de les approcher », précise le spécialiste ajoutant qu'il existe un autre échelon très accessible, en plus des policiers, « ce sont les élus notamment locaux ».  Le président mexicain mis en causeDes révélations de presse, une enquête de la Deutsche Welle, rapporte des informations de la DEA, l'agence américaine de lutte contre la drogue, selon lesquelles le cartel de Sinaloa aurait financé la campagne de 2006 d'Andres Manuel Lopes Obrador, à hauteur de deux à quatre millions de dollars en échange d'une protection et du droit à participer à la nomination du procureur général de la République. « Cela ne me surprend pas, commente Bertrand Monnet, si ce n'est le montant qui me semble assez peu élevé au regard des moyens dont dispose le cartel, mais il s'agit sans doute d'une estimation plancher de la DEA. » Le spécialiste de l'économie du crime ajoute que la corruption à très haut niveau fait partie de l'une des priorités de l'état-major du cartel mais précise « est-ce AMLO lui-même qui avait organisé ça ? S'agissait-il de financer une petite partie de sa campagne ? Était-il vraiment informé ? Ces questions sont très importantes car on parle de quelqu'un qui a la confiance de l'administration Biden. Si cette information continue d'être documentée, c'est potentiellement un séisme au Mexique. Nous sommes potentiellement au début d'une crise majeure. »

Jioni - Voice of America
Mexico yafikia makubaliano muhimu na Marekani kuhusu wahamiaji baada ya kikao cha Blinken na rais wa Mexico Andres Manuel Lopez Obrador. - Desemba 28, 2023

Jioni - Voice of America

Play Episode Listen Later Dec 28, 2023 29:59


Matangazo ya saa nzima kuhusu habari za kutwa, ikiwa ni pamoja ripoti kutoka kwa waandishi wetu sehemu mbali mbali duniani na kote Afrika Mashariki na Kati, na vile vile vipindi na makala maalum kuhusu afya, wanawake, jamii na maendeleo.

Journal d'Haïti et des Amériques
Immigration: Anthony Blinken au Mexique pour tenter de trouver des solutions

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 27, 2023 19:30


Le secrétaire d'État américain se rend, mercredi 27 décembre, au Mexique pour rencontrer le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador. Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken se rend au Mexique, mercredi, pour tenter de trouver une issue face à l'afflux de migrants à la frontière américaine. Dimanche, une caravane de milliers de migrants a quitté le sud du Mexique pour tenter de rejoindre les États-Unis. « Le Mexique est dépassé par la crise sécuritaire qu'il y a sur son territoire, qui est due notamment à la volonté de contrôle territoriale de différents groupes du crime organisé. Les chiffres pourraient être ceux d'un pays en guerre, avec 110 000 disparitions depuis 2006, 4000 fosses communes trouvées et 50 000 corps à identifier » souligne Jimena Reyes, directrice Amériques de la Fédération internationale des droits humains (FIDH).Haïti : Ariel Henry entendu dans l'enquête sur l'assassinat de Jovenel MoïseLe chef du gouvernement a été auditionné, mardi 26 décembre, dans le cadre de l'enquête ouverte sur l'assassinat de l'ancien président Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021. La nouvelle a été annoncée dans la soirée via un communiqué par le gouvernement.États-Unis : Vivek Ramaswamy arrête sa campagne publicitaire téléviséeLe candidat républicain qui prend du retard dans les sondages préfère dépenser son budget de campagne ailleurs. Son équipe a indiqué à NBC News vouloir se recentrer sur les électeurs qu'ils ont déjà identifiés, avec de la publicité ciblée, des mails, des sms, des appels téléphoniques ou du porte à porte.

PRI's The World
UN adopts resolution on aid to Gaza

PRI's The World

Play Episode Listen Later Dec 22, 2023 47:30


The UN Security Council adopted a resolution today calling for more aid to be distributed to residents in Gaza. The US abstained from the vote, after a week of wrangling during which the US Ambassador to the UN crafted language to ensure that the US wouldn't veto the resolution. And, US President Joe Biden spoke on the phone with his Mexican counterpart, Andres Manuel Lopez Obrador, to discuss the number of migrants at the border. More than 10,000 people have been crossing into the US every day this week. Also, after an outstanding victory this past summer, Bernardo Arévalo is scheduled to be sworn in as the President of Guatemala on Jan. 14. But the country's ruling class is preventing him from taking office. Plus, a look at the writer who published a satirical magazine while hiding in a Dutch home during WWII.Time is running out to support The World before our fundraising drive ends on Dec. 31. We need your help to make our goal. Donate today to power The World for another year! https://on.prx.org/3S9gY0O

The Modern Mexico Podcast
Episode 18: Will Acapulco Recover After Hurricane Otis?

The Modern Mexico Podcast

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 38:26


On this episode of THE MODERN MEXICO PODCAST host Nathaniel Parish Flannery talks to James Frederich, a veteran Mexico correspondent who traveled to the beach city Acapulco to report on the storm damage caused by Hurricane Otis. While 200 mile per hour gusts of wind buffeted the city, residents and hotel guests cowered inside. Nearly 250,000 homes were damaged and many beachfront hotels were almost totally destroyed. Initial estimates calculated that over 80% of the city's 20,000 hotel rooms had been damaged and that the bill for reconstruction would top sixteen billion dollars. Mexico's president, a polarizing populist named Andres Manuel Lopez Obrador, has faced criticism for his response to the storm. James gives him an "F" for his initial response to the hurricane. "In terms of just helping people who needed food and water and medical care there was nothing those first couple of days. At the same time, President Lopez Obrador was playing down the damage and the deaths in Acapulco. I think unequivocally his response was terrible. They were just trying to do PR to make it not look as bad as it was. It was really terrible," James explains. "The damage I saw in Acapulco was incomparable to anything I've seen anywhere else. It was the strongest hurricane to ever hit [Pacific Coast] Mexico [and] one of the strongest hurricanes to hit a city in recorded history. The winds that were recorded in Acapulco as Hurricane Otis was at its strongest, were some of the strongest winds ever recorded on Earth and were certainly the strongest to ever be recorded hitting a city," James adds. "I don't want to be pessimistic. It has such tremendous potential. It's sad to see that not be realized. But, there are huge challenges for [Acapulco] to rebuild. I can't be confident that it's going to be back. But, I really hope it does. It's a beautiful city. The idea that the hurricane was the death blow to it is really tragic to think about," he says.

Journal d'Haïti et des Amériques
Mexique: après l'ouragan Otis, un plan d'aide de 3,5 milliards de dollars

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 2, 2023 19:29


Une semaine après l'ouragan Otis qui a fait 46 morts, la semaine dernière, dans l'État du Guerrero, au Mexique, le président Andres Manuel Lopez Obrador a présenté un plan de reconstruction. Un plan de 3,5 milliards de dollars pour reconstruire Acapulco et ses environs. « Nous aiderons les proches des personnes ayant perdu la vie dans l'ouragan ». Le président mexicain a détaillé un plan de reconstruction, à hauteur de 61 milliards de pesos. L'ouragan Otis a dévasté, la semaine dernière, la très touristique station balnéaire d'Acapulco. Le plan prévoit la livraison de nourriture aux personnes touchées par l'ouragan, avec des prêts aux petits commerces qui ont été détruits, notamment dans l'industrie hôtelière. Le coût des dégâts pourrait s'élever à 15 milliards de dollars, selon une estimation de la société Enki Research, spécialiste en évaluation des risques.Haïti : les cours n'ont pas repris dans certaines écoles de la capitalePlusieurs semaines après la rentrée scolaire, la classe n'a pas repris dans certains établissements de Port-au-Prince. Et pour cause : ils accueillent des réfugiés, des personnes ayant fui la violence des gangs. « Beaucoup de gens qui habitaient notamment le quartier de Carrefour-Feuilles se sont réfugiés dans des écoles », détaille Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. « Les élèves ne peuvent pas retourner à l'école car leurs proches habitent ces écoles qui servent d'abris. Malheureusement, dans la majorité des cas, ces établissements scolaires ne peuvent pas reprendre les cours. »La situation sécuritaire a fait 200 000 déplacés, dont 40 000 à Port-au-Prince, selon le PAM, le Programme Alimentaire Mondial. « Les quartiers tombent les uns après les autres, explique Frantz Duval. La police n'a que rarement repris des quartiers. […] Cela ne fait que traîner, cela se passe surtout dans la région de Port-au-Prince mais aussi dans l'Artibonite, où des villes entières sont quasiment vides ».Équateur : rencontre avec le dernier mineur de glaceDepuis ses 15 ans, Baltazar Ushca, 78 ans, gravit les 5 000 mètres du volcan Chimborazo pour couper de gros morceaux de glace. Il est le dernier hielero, un métier traditionnel, particulièrement éreintant. « Pour monter avec les mules, il faut quatre heures, puis deux heures en descente », explique Baltazar Ushca, au micro d'Éric Samson, notre correspondant. « On casse les murs de glace avec des pics et des barres de fer, après avoir enlevé la terre qui les couvre ». Cette tradition a débuté, il y a deux siècles. La glace du Chimborazo était alors très prisée. La famille du coupeur de glace descendait vendre ces blocs sur les marchés. On l'utilisait pour la râper et en faire des glaces. Pour maintenir la tradition, le canton de Guano, d'où est originaire le mineur, espèrent que ses enfants reprendront ce métier, pour que le dernier hielero… ne soit peut-être pas le dernier.Le journal de la 1èreSelon le dernier rapport de l'Agence Régionale de Santé, la Martinique manque de médecins.

The Modern Mexico Podcast
Episode 16: Militarization in Mexico

The Modern Mexico Podcast

Play Episode Listen Later Oct 24, 2023 35:13


On this episode of the MODERN MEXICO PODCAST, host Nathaniel Parish Flannery talks to Stephanie Brewer, a Mexico-focused security expert at the Washington Office on Latin America. When he was an aspiring presidential candidate, Mexico's current president, Andres Manuel Lopez Obrador demanded justice in the case of 43 missing students from Guerrero and criticized the rampant impunity that has long protected the politically powerful in Mexico. Lopez Obrador once promised that if elected he would order the army to return to the barracks. As president, however, he has embraced Mexico's armed forces to a degree that is unprecedented in Modern Mexican history. "Whoever comes to office next has a large task before them. But, the necessary route to strengthen security and rule of law in Mexico is to bet on criminal justice, civil institutions, and policing and not continue this distorted and ultimately not effective focus on militarization," Brewer says. "Lopez Obrador's presidency has logged over 165,000 murders. With over a year to go in his term, Lopez Obrador's is already marked as the most violent sexenio in Modern Mexican history. I'm not sure that people around the world really grasp the severity of the violence Mexico is experiencing," Parish Flannery explains. Brewer recently published a report, "Human Rights and Democratic Controls in a Context of Increasing Militarization in Mexico."

De Wereld | BNR
Opinie | Tovenaar zonder staf

De Wereld | BNR

Play Episode Listen Later Oct 4, 2023 3:00


Volodimir Zelenski lijkt op een tovenaar die zijn staf heeft verloren. Alsof zijn magie verschrompelt. Wat moest dienen als een solidariteitsstunt – een bijeenkomst van de EU-ministers van buitenlandse zaken in Kiev – werd een verpakking zonder cadeau. De ministershorde kwam een schouderklopje geven. Volodimir zat er zichtbaar droevig bij.  De EU die zegt pal achter hem te blijven staan, telt inmiddels drie openlijke dwarsliggers: Hongarije, Polen en Slowakije. EU-Buitenlandcommissaris Josep Borrell, grootmeester in het debiteren van verkeerde teksten op het verkeerde moment, zei dat ‘geen enkele lidstaat niet gecommitteerd blijft aan de steun voor Oekraïne,' waarmee hij liet zien ook niet te kunnen tellen. Drie staten trekken een lange neus, andere landen, zoals Duitsland, hebben veel bruikbare wapens, maar nog meer scrupules.  Een andere grootmeester in de categorie foute teksten is Elon Musk, die op X een gemanipuleerde beeltenis van een sneu kijkende Zelenski zette, met als tekst ‘als er vijf minuten zijn verstreken en je hebt nog niet gevraagd om een miljard dollar aan hulp.' Of de president van Mexico, Andres Manuel Lopez Obrador, die de Amerikaanse militaire steun aan Oekraïne kwalificeerde als ‘irrationeel.' Geld dat de regering-Biden veel beter kan steken in hulp aan Centraal-Amerika en het Caraïbische gebied.  En dan de grootste deconfiture: Amerika. In de politieke loopgravenoorlog ter vermijding van een shutdown, ging Joe Biden akkoord met het schrappen van een nieuw hulppakket voor Oekraïne, een van de eisen van de radicaalrechter vleugel van de Republikeinse fractie. Komt wel goed, zei Biden nadat de eerste verbijstering door de Democraten en de bondgenoten was weggeslikt. En ja, de president heeft een soort eigen spaarpot, en hij kan besluiten nemen per decreet, maar hulp aan Oekraïne als vanzelfsprekendheid behoort tot het verleden.  Het is een moment waarop politiek en strategie elkaar kruisen. Het Pentagon zegt: we hebben ongelofelijk veel materieel aan Oekraïne geschonken, maar er is nog maar 1,6 miljard dollar over van de 25,9 miljard die was gereserveerd om de eigen wapenvoorraad aan te vullen, en geen budget om de tekorten aan te vullen. Simpel gezegd: voor onze eigen bewapening zitten we op zwart zaad.  Zelenski, de tovenaar die zijn staf krijt is, kijkt droevig toe. Houdt zijn wilskracht stand tegen die andere Vladimir, aan wie het aan heel veel ontbreekt, behalve aan kanonnenvlees, geduld en tijd?See omnystudio.com/listener for privacy information.

FLF, LLC
Daily News Brief for Friday, September 22nd, 2023 [Daily News Brief]

FLF, LLC

Play Episode Listen Later Sep 22, 2023 10:51


This is Garrison Hardie with your CrossPolitic Daily News Brief for Friday, September 22nd, 2023. Samaritan Ministries Tired of someone else telling you where to go when you have a medical need? Are you ready to take control of your health care? Then it’s time to take a look at Samaritan Ministries. It’s Biblical, affordable health care sharing, with no restrictive networks. Here’s how it works. When a medical need arises, you choose the health care provider that’s right for you, and have a say in the treatment you receive. Send your medical bills to Samaritan Ministries, and they’ll notify fellow members to pray for you and send money directly to you to help you pay those bills. Join 80,000 Christian households across the nation who have already taken control of their health care. Go to samaritan ministries dot org slash cross politic. https://townhall.com/tipsheet/leahbarkoukis/2023/09/21/migrants-traveling-north-trade-n2628700 Massive Number of Migrants Traveling Toward US Border Is Now Affecting International Trade The massive number of migrants heading north, most toward the U.S. border, is now affecting international trade, as a Mexican railway operator was forced to temporarily suspend operations over the hitchhikers. On Tuesday, Ferromex halted 60 trains carrying cargo due to recent spate of injuries and deaths occurring from migrants catching rides. “Despite the grave danger,” some hitchhikers even jumped aboard moving freight cars, the company said. “There has been a significant increase in the number of migrants in recent days,” Ferromex said in the statement, according to AP, noting that the temporary suspension of operations was being done “to protect the physical safety of the migrants.” On Wednesday, President Andres Manuel Lopez Obrador called the company's decision "strange" and "unusual." According to Ferromex, the worst problems appeared to be further north. The company said there were about 1,500 people gathered at a rail yard in the city of Torreon. The company also reported about 800 migrants waiting at the freight yards in Irapuato, in the north-central state of Guanajuato. About 1,000 people were reported to be riding freight cars on the train line that connects the northern border city of Ciudad Juarez. Ferromex is Mexico’s largest concessionary rail operator and the impact of the train stoppage will be “very important,” said Ana Bertha Gutiérrez, the international trade coordinator for the Mexican Institute for Competitiveness. According to estimates from the company, the decision to halt the 60 trains translated into a daily loss of about $2.34 million. On Wednesday, some operations had been restarted for routes where there was no "heightened risk," Reuters reported, but company executives are set to meet on Friday with members of the U.S. Customs and Border Protection and members of the Mexican government to discuss next steps. https://www.dailyfetched.com/opening-the-floodgates-greg-abbott-accuses-biden-admin-of-cutting-razor-wire-at-border/ ‘OPENING THE FLOODGATES:’ Greg Abbott Accuses Biden Admin of Cutting Razor Wire at Border The news comes amid tension between Texas officials and the White House over the migrant crisis at the Southern border. Abbott made the announcement Wednesday. “Texas installed razor wire in Eagle Pass to stop illegal crossings,” Abbott explained on X, formerly known as Twitter. “Today the Biden Admin CUT that wire, opening the floodgates to illegal immigrants.” “I immediately deployed more Texas National Guard to repel illegal crossings & install more razor wire,” the Republican governor added after accusing the Biden admin of cutting it at the border. Abbot later posted a letter he sent to Joe Biden, declaring that the President’s policies caused “an invasion at our border,’ The New York Post reported. “We are building a border wall, razor wire & marine barriers,” Abbott wrote. “We are also repelling migrants,” he added. Earlier this year, the Department of Justice (DOJ) sued Texas for installing a buoy barrier, which was designed to prevent illegal immigration, on the Rio Grande. The barrier was part of Abbott’s Operation Lone Star. The DOJ claimed that the barrier obstructed “the navigable capacity of waters of the United States,” adding that it raised humanitarian, environmental, and public safety concerns. A federal judge initially told Texas to move the buoys, but a US Court of Appeals upheld that decision. The case is currently being deliberated through courts. The Daily Fetched reported earlier in September that the Biden administration allowed thousands of illegal immigrants to pour into America through “welded open” floodgates on the Arizona border. The open floodgates in Tuscan are now the busiest point of illegal entry into the country.” A post on Instagram by James Breeden showed illegal aliens arriving “from as far away as Senegal, India, and China.” The Biden administration is also dismantling, disposing, and auctioning portions of the Mexican-American border wall constructed under Donald Trump. Border wall material, including “thick wall tubes,” has been sold on the auction site GovPlanet since April 2022. https://www.washingtonexaminer.com/policy/defense-national-security/poland-stop-weapons-ukraine-grain-imports Poland to stop providing weapons to Ukraine as dispute over grain imports intensifies Poland will stop providing weapons to Ukraine the Prime Minister announced on Wednesday, due to a growing dispute over grain. “We no longer transfer weapons to Ukraine because we are now arming Poland,” Morawiecki said on social media. While Poland has been one of Ukraine’s staunchest allies since Russia invaded in February 2022, due in part to concerns about further aggression from Moscow should it successfully topple Kyiv, they are currently in dispute over Poland, Hungary, and Slovakia's intention to defy a European Union decision to suspend a ban on Ukrainian grain imports which had been in place to protect the livelihood of local farmers. The ban had been put in place earlier this year by several EU nations to protect local farmers who were worried about being undercut by low prices of Ukrainian grain. Ukraine has filed lawsuits against each of the three countries at the World Trade Organization over their intent to defy the ending of the restrictions. Ukrainian President Volodymyr Zelensky referenced the subject during his address to the United Nations General Assembly, saying, “It is alarming to see how some in Europe, some of our friends in Europe, play out solidarity in a political theater — making a thriller from the grain.” The remarks prompted immediate condemnation from Polish leaders, who went as far as to summon the Ukrainian ambassador to Warsaw to share their “strong protest.” Polish Foreign Minister Pawel Jablonski told Ukraine’s ambassador that Zelensky’s statement was “untrue,” given Poland had been “supporting Ukraine since the first days of the war.” He also said, “Putting pressure on Poland in multilateral forums or sending complaints to international tribunals are not appropriate methods of resolving disputes between our countries,” according to a statement from the ministry. The Polish-Ukrainian standoff has escalated ahead of Poland's upcoming elections on Oct. 15. Poland has provided Ukraine with Soviet-era tanks, fighter jets, and other weapons, making it the sixth biggest military donor to Ukraine, according to the Kiel Institute for the World Economy, and it has taken in more than 1.5 million refugees. Now, Poland, Morawieki told Polsat News, "will protect our country." “We are no longer transferring any weapons, because we will now arm ourselves with the most modern weapons.” https://www.newsmax.com/newsfront/kevin-mccarthy-volodymyr-zelenskyy-joint-address/2023/09/21/id/1135367/ McCarthy Denied Zelenskyy's Wish to Address Congress House Speaker Kevin McCarthy, R-Calif., declined Ukraine President Volodymyr Zelenskyy's request to deliver a joint address to Congress, as he did last December, multiple outlets reported. The New York Times first reported the denial Wednesday. Zelenskyy is in Washington, D.C., in part, to beseech lawmakers for more aid in Ukraine's war against Russia. Instead, McCarthy met with Zelenskyy privately along with House Minority Leader Hakeem Jeffries, D-N.Y., and other committee chairs and ranking members. Zelenskyy met with senators after that meeting. McCarthy's denial, citing time constraints of a busy week, comes amid House Republicans' struggle to beat a Sept. 30 deadline to pass spending bills in order to prevent a government shutdown. The U.S. has sent more than $100 billion to Ukraine in military, financial, and humanitarian aid since Russia invaded in February, 2022, but Republican lawmakers are pushing back on sending any more. In an exclusive interview with Newsmax on Wednesday, Zelenskyy said the cost of Russia prevailing in Ukraine is greater than American dollars. Zelenskyy is also meeting with President Joe Biden at the White House and will visit the Pentagon. https://thenationalpulse.com/2023/09/21/almost-3-4-of-americans-think-the-nation-is-becoming-a-police-state/ Almost 3/4 of Americans Think The Nation is Becoming a Police State Almost three-quarters of Americans – 72 percent – admit to being concerned that the United States is becoming a “police state” engaging in mass surveillance, censorship, ideological indoctrination, and the targeting of political opponents, according to a recent survey from Rasmussen Reports. Of those concerned, 46 percent told pollsters that they were “very concerned” that the state is becoming tyrannical, with 26 percent answering “somewhat concerned.” Only 23 percent of Americans said they were not concerned, with less than one in ten Americans answering “not at all concerned.” Rasmussen also asked the 998 likely American vetoers whether they agreed with the statement: “The FBI is a danger to the freedom and security of law-abiding Americans?” Half of the respondents agreed with the statement, with the majority answered “strongly agree.” Republicans overwhelmingly agreed, with 45 percent answering “strongly agree” and another 23 percent answered “somewhat agree.” A total of 45 percent disagreed with the statement, with 26 percent strongly disagreeing. Democrats felt more strongly that the FBI assists freedom and security as 36 percent strongly disagreed, and a further 22 percent somewhat disagreed. Lastly, Rasmussen asked whether those surveyed: “Which political party is a bigger threat to basic liberties in America: Democrats or Republicans?” Unsurprisingly, the vast majority of both parties – 76 percent of Republicans and 65 percent of Democrats – told pollsters the opposition party was the greater threat. However, more Democrats believe their party is a bigger threat at 26 percent than Republicans at 20 percent.

Daily News Brief
Daily News Brief for Friday, September 22nd, 2023

Daily News Brief

Play Episode Listen Later Sep 22, 2023 10:51


This is Garrison Hardie with your CrossPolitic Daily News Brief for Friday, September 22nd, 2023. Samaritan Ministries Tired of someone else telling you where to go when you have a medical need? Are you ready to take control of your health care? Then it’s time to take a look at Samaritan Ministries. It’s Biblical, affordable health care sharing, with no restrictive networks. Here’s how it works. When a medical need arises, you choose the health care provider that’s right for you, and have a say in the treatment you receive. Send your medical bills to Samaritan Ministries, and they’ll notify fellow members to pray for you and send money directly to you to help you pay those bills. Join 80,000 Christian households across the nation who have already taken control of their health care. Go to samaritan ministries dot org slash cross politic. https://townhall.com/tipsheet/leahbarkoukis/2023/09/21/migrants-traveling-north-trade-n2628700 Massive Number of Migrants Traveling Toward US Border Is Now Affecting International Trade The massive number of migrants heading north, most toward the U.S. border, is now affecting international trade, as a Mexican railway operator was forced to temporarily suspend operations over the hitchhikers. On Tuesday, Ferromex halted 60 trains carrying cargo due to recent spate of injuries and deaths occurring from migrants catching rides. “Despite the grave danger,” some hitchhikers even jumped aboard moving freight cars, the company said. “There has been a significant increase in the number of migrants in recent days,” Ferromex said in the statement, according to AP, noting that the temporary suspension of operations was being done “to protect the physical safety of the migrants.” On Wednesday, President Andres Manuel Lopez Obrador called the company's decision "strange" and "unusual." According to Ferromex, the worst problems appeared to be further north. The company said there were about 1,500 people gathered at a rail yard in the city of Torreon. The company also reported about 800 migrants waiting at the freight yards in Irapuato, in the north-central state of Guanajuato. About 1,000 people were reported to be riding freight cars on the train line that connects the northern border city of Ciudad Juarez. Ferromex is Mexico’s largest concessionary rail operator and the impact of the train stoppage will be “very important,” said Ana Bertha Gutiérrez, the international trade coordinator for the Mexican Institute for Competitiveness. According to estimates from the company, the decision to halt the 60 trains translated into a daily loss of about $2.34 million. On Wednesday, some operations had been restarted for routes where there was no "heightened risk," Reuters reported, but company executives are set to meet on Friday with members of the U.S. Customs and Border Protection and members of the Mexican government to discuss next steps. https://www.dailyfetched.com/opening-the-floodgates-greg-abbott-accuses-biden-admin-of-cutting-razor-wire-at-border/ ‘OPENING THE FLOODGATES:’ Greg Abbott Accuses Biden Admin of Cutting Razor Wire at Border The news comes amid tension between Texas officials and the White House over the migrant crisis at the Southern border. Abbott made the announcement Wednesday. “Texas installed razor wire in Eagle Pass to stop illegal crossings,” Abbott explained on X, formerly known as Twitter. “Today the Biden Admin CUT that wire, opening the floodgates to illegal immigrants.” “I immediately deployed more Texas National Guard to repel illegal crossings & install more razor wire,” the Republican governor added after accusing the Biden admin of cutting it at the border. Abbot later posted a letter he sent to Joe Biden, declaring that the President’s policies caused “an invasion at our border,’ The New York Post reported. “We are building a border wall, razor wire & marine barriers,” Abbott wrote. “We are also repelling migrants,” he added. Earlier this year, the Department of Justice (DOJ) sued Texas for installing a buoy barrier, which was designed to prevent illegal immigration, on the Rio Grande. The barrier was part of Abbott’s Operation Lone Star. The DOJ claimed that the barrier obstructed “the navigable capacity of waters of the United States,” adding that it raised humanitarian, environmental, and public safety concerns. A federal judge initially told Texas to move the buoys, but a US Court of Appeals upheld that decision. The case is currently being deliberated through courts. The Daily Fetched reported earlier in September that the Biden administration allowed thousands of illegal immigrants to pour into America through “welded open” floodgates on the Arizona border. The open floodgates in Tuscan are now the busiest point of illegal entry into the country.” A post on Instagram by James Breeden showed illegal aliens arriving “from as far away as Senegal, India, and China.” The Biden administration is also dismantling, disposing, and auctioning portions of the Mexican-American border wall constructed under Donald Trump. Border wall material, including “thick wall tubes,” has been sold on the auction site GovPlanet since April 2022. https://www.washingtonexaminer.com/policy/defense-national-security/poland-stop-weapons-ukraine-grain-imports Poland to stop providing weapons to Ukraine as dispute over grain imports intensifies Poland will stop providing weapons to Ukraine the Prime Minister announced on Wednesday, due to a growing dispute over grain. “We no longer transfer weapons to Ukraine because we are now arming Poland,” Morawiecki said on social media. While Poland has been one of Ukraine’s staunchest allies since Russia invaded in February 2022, due in part to concerns about further aggression from Moscow should it successfully topple Kyiv, they are currently in dispute over Poland, Hungary, and Slovakia's intention to defy a European Union decision to suspend a ban on Ukrainian grain imports which had been in place to protect the livelihood of local farmers. The ban had been put in place earlier this year by several EU nations to protect local farmers who were worried about being undercut by low prices of Ukrainian grain. Ukraine has filed lawsuits against each of the three countries at the World Trade Organization over their intent to defy the ending of the restrictions. Ukrainian President Volodymyr Zelensky referenced the subject during his address to the United Nations General Assembly, saying, “It is alarming to see how some in Europe, some of our friends in Europe, play out solidarity in a political theater — making a thriller from the grain.” The remarks prompted immediate condemnation from Polish leaders, who went as far as to summon the Ukrainian ambassador to Warsaw to share their “strong protest.” Polish Foreign Minister Pawel Jablonski told Ukraine’s ambassador that Zelensky’s statement was “untrue,” given Poland had been “supporting Ukraine since the first days of the war.” He also said, “Putting pressure on Poland in multilateral forums or sending complaints to international tribunals are not appropriate methods of resolving disputes between our countries,” according to a statement from the ministry. The Polish-Ukrainian standoff has escalated ahead of Poland's upcoming elections on Oct. 15. Poland has provided Ukraine with Soviet-era tanks, fighter jets, and other weapons, making it the sixth biggest military donor to Ukraine, according to the Kiel Institute for the World Economy, and it has taken in more than 1.5 million refugees. Now, Poland, Morawieki told Polsat News, "will protect our country." “We are no longer transferring any weapons, because we will now arm ourselves with the most modern weapons.” https://www.newsmax.com/newsfront/kevin-mccarthy-volodymyr-zelenskyy-joint-address/2023/09/21/id/1135367/ McCarthy Denied Zelenskyy's Wish to Address Congress House Speaker Kevin McCarthy, R-Calif., declined Ukraine President Volodymyr Zelenskyy's request to deliver a joint address to Congress, as he did last December, multiple outlets reported. The New York Times first reported the denial Wednesday. Zelenskyy is in Washington, D.C., in part, to beseech lawmakers for more aid in Ukraine's war against Russia. Instead, McCarthy met with Zelenskyy privately along with House Minority Leader Hakeem Jeffries, D-N.Y., and other committee chairs and ranking members. Zelenskyy met with senators after that meeting. McCarthy's denial, citing time constraints of a busy week, comes amid House Republicans' struggle to beat a Sept. 30 deadline to pass spending bills in order to prevent a government shutdown. The U.S. has sent more than $100 billion to Ukraine in military, financial, and humanitarian aid since Russia invaded in February, 2022, but Republican lawmakers are pushing back on sending any more. In an exclusive interview with Newsmax on Wednesday, Zelenskyy said the cost of Russia prevailing in Ukraine is greater than American dollars. Zelenskyy is also meeting with President Joe Biden at the White House and will visit the Pentagon. https://thenationalpulse.com/2023/09/21/almost-3-4-of-americans-think-the-nation-is-becoming-a-police-state/ Almost 3/4 of Americans Think The Nation is Becoming a Police State Almost three-quarters of Americans – 72 percent – admit to being concerned that the United States is becoming a “police state” engaging in mass surveillance, censorship, ideological indoctrination, and the targeting of political opponents, according to a recent survey from Rasmussen Reports. Of those concerned, 46 percent told pollsters that they were “very concerned” that the state is becoming tyrannical, with 26 percent answering “somewhat concerned.” Only 23 percent of Americans said they were not concerned, with less than one in ten Americans answering “not at all concerned.” Rasmussen also asked the 998 likely American vetoers whether they agreed with the statement: “The FBI is a danger to the freedom and security of law-abiding Americans?” Half of the respondents agreed with the statement, with the majority answered “strongly agree.” Republicans overwhelmingly agreed, with 45 percent answering “strongly agree” and another 23 percent answered “somewhat agree.” A total of 45 percent disagreed with the statement, with 26 percent strongly disagreeing. Democrats felt more strongly that the FBI assists freedom and security as 36 percent strongly disagreed, and a further 22 percent somewhat disagreed. Lastly, Rasmussen asked whether those surveyed: “Which political party is a bigger threat to basic liberties in America: Democrats or Republicans?” Unsurprisingly, the vast majority of both parties – 76 percent of Republicans and 65 percent of Democrats – told pollsters the opposition party was the greater threat. However, more Democrats believe their party is a bigger threat at 26 percent than Republicans at 20 percent.

Solo con Adela / Saga Live by Adela Micha
Adela Micha con todas las noticias en La Saga 27 junio 2023

Solo con Adela / Saga Live by Adela Micha

Play Episode Listen Later Jun 27, 2023 170:12


La policía de la Ciudad de México detuvo a un implicado en el asalto con mazos a una joyería en Plaza Antara, en Polanco ocurrido anoche… Omar García Harfuch, secretario de Seguridad Ciudadana, aseguró que este robo de 15 relojes de lujo no quedará impune… En información de las “Corcholatas”… Claudia Sheinbaum difundió un video donde suma a su campaña a jóvenes activistas, académicos y feministas… Marcelo Ebrard acusó a otras “corcholatas” de derrochar recursos en sus eventos… Ricardo Monreal pidió a sus compañeros no generar ninguna denuncia por derroche de dinero para no perder la unidad… Y Adán Augusto López estuvo en Sinaloa, donde dijo que gastará “mucho menos” de los 5 millones de pesos que el partido puso a su disposición… En otros temas… Un juez federal dictó prisión preventiva a Gualberto Ramírez Gutiérrez, ex jefe antisecuestros de la SEIDO, a quien se le imputan torturas en el caso Ayotzinapa... En información internacional… El presidente de Rusia, Vladimir Putin, garantiza la seguridad a los mercenarios del Grupo Wagner… Podrán reintegrarse al Ejército, huir a Bielorrusia o dejar las armas… En tanto el líder de estos rebeldes, Yev-gueni Prigo-zhin reaparece en un audio donde asegura que no pretendía derrocar al gobierno de Putin… Y en los otros temas… La Conade impugna la orden de un juez para el pago de las becas de los integrantes del equipo de natación artística… Restringen la venta de alcohol en los Juegos Olímpicos de París 2024… Luis Enrique Guzmán, hijo de Silvia Pinal, revela que no es el padre de su hijo… y Ferka estuvo en una edición especial de “Se te estuvo di y di” esta madrugada, donde reconoció que sus propias actitudes contribuyeron a su salida de La Casa de los Famosos…

Me lo dijo Adela con Adela Micha
Adela Micha con todas las noticias en La Saga 27 junio 2023

Me lo dijo Adela con Adela Micha

Play Episode Listen Later Jun 27, 2023 170:12


La policía de la Ciudad de México detuvo a un implicado en el asalto con mazos a una joyería en Plaza Antara, en Polanco ocurrido anoche… Omar García Harfuch, secretario de Seguridad Ciudadana, aseguró que este robo de 15 relojes de lujo no quedará impune… En información de las “Corcholatas”… Claudia Sheinbaum difundió un video donde suma a su campaña a jóvenes activistas, académicos y feministas… Marcelo Ebrard acusó a otras “corcholatas” de derrochar recursos en sus eventos… Ricardo Monreal pidió a sus compañeros no generar ninguna denuncia por derroche de dinero para no perder la unidad… Y Adán Augusto López estuvo en Sinaloa, donde dijo que gastará “mucho menos” de los 5 millones de pesos que el partido puso a su disposición… En otros temas… Un juez federal dictó prisión preventiva a Gualberto Ramírez Gutiérrez, ex jefe antisecuestros de la SEIDO, a quien se le imputan torturas en el caso Ayotzinapa... En información internacional… El presidente de Rusia, Vladimir Putin, garantiza la seguridad a los mercenarios del Grupo Wagner… Podrán reintegrarse al Ejército, huir a Bielorrusia o dejar las armas… En tanto el líder de estos rebeldes, Yev-gueni Prigo-zhin reaparece en un audio donde asegura que no pretendía derrocar al gobierno de Putin… Y en los otros temas… La Conade impugna la orden de un juez para el pago de las becas de los integrantes del equipo de natación artística… Restringen la venta de alcohol en los Juegos Olímpicos de París 2024… Luis Enrique Guzmán, hijo de Silvia Pinal, revela que no es el padre de su hijo… y Ferka estuvo en una edición especial de “Se te estuvo di y di” esta madrugada, donde reconoció que sus propias actitudes contribuyeron a su salida de La Casa de los Famosos…

Focus
Mexico's Mayan Train: Costly railway plan sparks controversy

Focus

Play Episode Listen Later Jun 19, 2023 5:29


One of Mexican President Andres Manuel Lopez Obrador's first promises after his election in 2018 was to build the Mayan train, a long railway that would criss-cross 1,554 kilometres of tropical forests in the eastern Yucatan peninsula. The goal is to connect major tourism centres. While the idea appears good on paper, it has engineers on edge and environmentalists crying foul. Meanwhile, its initial cost has already tripled. Our correspondents report.

Talk to Al Jazeera
Mexico's deputy finance minister: Can inequality be reduced? | Talk to Al Jazeera

Talk to Al Jazeera

Play Episode Listen Later Jun 3, 2023 25:05


According to the World Bank, Mexico is Latin America's second largest economy and one of the world's top 15.But the wealthiest 10 percent of Mexicans control nearly half of the country's total income, while the poorest 10 percent have access to less than 2 percent of it.President Andres Manuel Lopez Obrador came to power in 2018, promising to turn that around. But a year later, Mexico's poverty rate had grown to nearly 44 percent.With a general election next year, could he fail to fulfil his promises before leaving office?Mexico's Deputy Finance Minister Gabriel Yorio González talks to Al Jazeera.Subscribe to our channel http://bit.ly/AJSubscribeFollow us on Twitter https://twitter.com/AJEnglishFind us on Facebook https://www.facebook.com/aljazeeraCheck our website: http://www.aljazeera.com/Check out our Instagram page: https://www.instagram.com/aljazeeraenglish/@AljazeeraEnglish#Aljazeeraenglish#News

Solo con Adela / Saga Live by Adela Micha
Adela Micha con todas las noticias en La Saga 18 mayo 2023

Solo con Adela / Saga Live by Adela Micha

Play Episode Listen Later May 18, 2023 112:09


#AdelaMicha #luiscresenciosandoval #MeloDijoAdela En la mañanera, el secretario de la Defensa Nacional, el general Luis Cresencio Sandoval, informó que rescataron a los 49 migrantes del grupo que fue secuestrado cuando viajaba en un autobús en los límites de San Luis Potosí y Nuevo León… Se trata de 23 hombres, 15 mujeres, seis niños y cinco niñas… Aún buscan a los dos conductores del autobús… También en la Mañanera… Y tres días después de que se publicara la investigación que reveló que el secretario de la Defensa Nacional compró un departamento lujoso en Bosque Real, en Huixquilucan… El General reconoció que sí pagó 9 millones de pesos por él, pero justificó que estaba en obra gris y que tenía 11 años de haber sido construido… Dijo que no era cierto que costara 30 millones, y que lo adquirió con un préstamo del Banco del Ejército.

The Agenda with Steve Paikin (Audio)
How Democratic is Mexico's Future?

The Agenda with Steve Paikin (Audio)

Play Episode Listen Later May 18, 2023 33:20


By law, the current and highly popular Mexican president Andrés Manuel Lopez Obrador cannot run for another term in next year's general election. And he's vowed not to try. Still, moves such as the changes to election law made recently by his government - but stymied by the courts - have critics worried that he's positioning his party to revive a kind of one-party rule that threatens Mexican democracy. For some insight, we welcome: Lorena Becerra, political analyst and the head of public opinion research for one of Mexico's leading newspapers, Reforma;  David Frum, staff writer at The Atlantic magazine; Gustavo Flores-Macias, professor of government and public policy at Cornell University, and the former director of public affairs with Mexico's Consumer Protection Agency. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Me lo dijo Adela con Adela Micha
Adela Micha con todas las noticias en La Saga 18 mayo 2023

Me lo dijo Adela con Adela Micha

Play Episode Listen Later May 18, 2023 112:09


#AdelaMicha #luiscresenciosandoval #MeloDijoAdela En la mañanera, el secretario de la Defensa Nacional, el general Luis Cresencio Sandoval, informó que rescataron a los 49 migrantes del grupo que fue secuestrado cuando viajaba en un autobús en los límites de San Luis Potosí y Nuevo León… Se trata de 23 hombres, 15 mujeres, seis niños y cinco niñas… Aún buscan a los dos conductores del autobús… También en la Mañanera… Y tres días después de que se publicara la investigación que reveló que el secretario de la Defensa Nacional compró un departamento lujoso en Bosque Real, en Huixquilucan… El General reconoció que sí pagó 9 millones de pesos por él, pero justificó que estaba en obra gris y que tenía 11 años de haber sido construido… Dijo que no era cierto que costara 30 millones, y que lo adquirió con un préstamo del Banco del Ejército.

The Hated and the Dead
EP79: Andrés Manuel López Obrador

The Hated and the Dead

Play Episode Listen Later Apr 2, 2023 60:02


Andrés Manuel López Obrador, referred to hereafter as AMLO, has been President of Mexico since 2018. AMLO's redistributive, pro-development populism has proven highly attractive in a country which seems perennially stuck between the rich world and the poor one, with the President promising to instigate the Fourth Great Transformation in Mexican history. How has that gone? Underwhelmingly might capture it. Mexico today is not a disaster society by any means, but AMLO hasn't really vanquished the idea that Mexicans remain in between the rich world and the poor world at all. Whilst hardworking, there is a great naivety about AMLO's policies which perhaps brings his judgement into question. He also retains a highly simplistic view of how democracy works; namely that if he doesn't get his way, he tries to blow the system up. My guest for this conversation is Chris Sabatini. Chris is a Senior Research Fellow for Latin America at Chatham House in London. Chris has recently finished editing a new book, Reclaiming Human Rights in a Changing World Order. As well as AMLO, Chris and I discussed the Drug War, and US attitudes towards Mexico and the rest of Latin America. Ladies and gentlemen, it's time to introduce Andres Manuel Lopez Obrador. 

FIVE MINUTE NEWS
Mexican President Andres Manuel Lopez Obrador

FIVE MINUTE NEWS

Play Episode Listen Later Feb 23, 2023 7:27


Mexico passes electoral overhaul, threatening democracy. Environmental rollbacks by Trump administration in focus after Ohio train crash. Winter storm causes travel chaos. You can subscribe to Five Minute News with Anthony Davis on YouTube, with your preferred podcast app, ask your smart speaker, or enable Five Minute News as your Amazon Alexa Flash Briefing skill.  Subscribe, rate and review at www.fiveminute.news  Five Minute News is an Evergreen Podcast, covering politics, inequality, health and climate - delivering independent, unbiased and essential world news, daily.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

World Business Report
Pakistan to receive $9 bln in help for flood recovery

World Business Report

Play Episode Listen Later Jan 9, 2023 28:06


Pakistan is hosting the event in Geneva on Monday with the United Nations as it seeks international assistance to cover around half of a total $16.3bn recovery bill. It has been a busy day for the economy as Pakistan has also asked the International Monetary Fund to temporarily ease its loan conditions to enable the country to recover from the costs of last year's floods. Meanwhile, President Joe Biden and his Mexican counterpart, President Andres Manuel Lopez Obrador, are having talks in Mexico City. One of the areas they will focus on is migration. And it's been almost 4 months since Russian president Vladimir Putin announced partial mobilisation. According to Putin, 318,000 troops were mobilised including volunteers. That has had an impact on the wider economy and local business owners. (Picture: High angle portrait of cute girl standing on road,Swat, Khyber Pakhtunkhwa, Pakistan. Picture Credit: Getty Images)

The Times: Daily news from the L.A. Times
An unprecedented use of Mexico's military

The Times: Daily news from the L.A. Times

Play Episode Listen Later Sep 2, 2022 20:49


Mexico president Andrés Manuel López Obrador came into office promising to get the military off the streets. Instead, he's more than doubled their numbers. He claims there's just no other way to handle Mexico's narco-violence.Today, we look at Mexico's delicate dance with its military. It's an institution that's among the most trusted in the nation, and potentially its most dangerous. Read the full transcript here.Host: Gustavo ArellanoGuests: L.A. Times Latin America correspondent Kate LinthicumMore reading:Mexico's president vowed to end the drug war. Instead he's doubled the number of troops in the streetsMexico's military gains power as president turns from critic to partnerMexico sent in the army to fight the drug war. Many question the toll on society and the army itself

Amanpour
Stakes high for upcoming Summit of the Americas

Amanpour

Play Episode Listen Later Jun 3, 2022 50:03


Next week, the Biden administration convenes countries across the western hemisphere for the Summit of the Americas, a high profile event in Los Angeles that could flop before it even begins. After the US banned Cuba, Venezuela, and Nicaragua from the summit for human rights violations, a group of countries – led by President Andres Manuel Lopez Obrador of Mexico – threatened to boycott the event. The Biden administration hopes the summit will showcase progress on vital issues like immigration, trade, and climate. Instead, a failed meeting could highlight America's waning influence in its own region. This all comes as China's influence grows, and as political sands shift – with multiple countries tacking towards the socialist left. For insight into all this, Mexico's former foreign minister Jorge Castañeda joins the program.  Also on today's show: CNN Senior Political Analyst John Avlon, Nobel laureate and author Dr. Denis Mukwege.  To learn more about how CNN protects listener privacy, visit cnn.com/privacy

Marketplace All-in-One
Pakistan’s parliament voting on new PM after ousting Imran Khan

Marketplace All-in-One

Play Episode Listen Later Apr 11, 2022 7:17


A vote to elect a new leader is underway in Pakistan’s parliament. Imran Khan was ousted in a long-awaited no-confidence vote over the weekend. The BBC’s Farhat Javed is watching that vote from the capital, Islamabad. Back in the U.S.: Twitter shares are down 4.3% ahead of the opening bell on Wall Street. That’s after the social network’s boss says despite earlier plans, Elon Musk will not join the company’s board of directors. The BBC’s James Clayton has more from San Francisco. And finally, Mexico’s president, Andres Manuel Lopez Obrador has easily won a referendum on whether he should step down or complete his six-year term. The BBC’s Will Grant travels to Chiapas state on the Guatemalan border to hear from his supporters and detractors.

Marketplace Morning Report
Pakistan’s parliament voting on new PM after ousting Imran Khan

Marketplace Morning Report

Play Episode Listen Later Apr 11, 2022 7:17


A vote to elect a new leader is underway in Pakistan’s parliament. Imran Khan was ousted in a long-awaited no-confidence vote over the weekend. The BBC’s Farhat Javed is watching that vote from the capital, Islamabad. Back in the U.S.: Twitter shares are down 4.3% ahead of the opening bell on Wall Street. That’s after the social network’s boss says despite earlier plans, Elon Musk will not join the company’s board of directors. The BBC’s James Clayton has more from San Francisco. And finally, Mexico’s president, Andres Manuel Lopez Obrador has easily won a referendum on whether he should step down or complete his six-year term. The BBC’s Will Grant travels to Chiapas state on the Guatemalan border to hear from his supporters and detractors.

Newshour
French presidential elections: First round

Newshour

Play Episode Listen Later Apr 10, 2022 49:13


We hear reaction to projections from the first round of the presidential election in France. Based on a sample of ballots the projections suggest President Emmanuel Macron will face the far-right leader Marine Le Pen in a run-off in two weeks time. Also, Imran Khan is ousted as Pakistan's Prime Minister after a vote of no confidence, hours after his party tried to delay it. And we go to Mexico where the public has the opportunity to remove a sitting president today, in a recall referendum on Andres Manuel Lopez Obrador. (Photo: French President Emmanuel Macron, candidate for his re-election, reacts on stage after partial results in the first round of the 2022 French presidential election, in Paris, France, April 10, 2022. Credit: Reuters/Benoit Tessier)