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Cet épisode est une lecture de ma newsletter disponible ici. Vous pouvez retrouver la vidéo de cet épisode sur Youtube sur la chaîne de Vlan!Dans cette époque particulièrement dystopique, la gentillesse trône au sommet de la hiérarchie des vertus recherchées.On la réclame, on la valorise, on l'érige en panacée contre toutes les violences contemporaines. Partout, on implore la bonté, on quémande la générosité, on s'abreuve avidement aux sources des énergies positives.Et je m'y plie avec dévotion depuis ma plus tendre enfance.Je me suis toujours défini comme un « gentil » et c'est probablement ainsi que mon entourage me décrirait sans hésiter quoique c'est sans doute présomptueux de ma part. Mais cette vertu tant louée dissimule-t-elle des zones d'ombre que je refuse obstinément de reconnaître ou plutôt contre lesquelles je ne travaille pas assez?Il y a quelques mois, le jour de mon anniversaire, une amie autrice britannique, Taiye Selasi, m'a lancé cette phrase qui m'a ébranlé : « The problem, Greg, is that you are a nice guy when you should be kind instead ».Encore une fois, une nuance linguistique anglaise qui m'échappait. Car comme vous sans doute, à cet instant précis, j'étais incapable de distinguer entre « nice » et « kind », les deux se fondant dans le même mot français : « gentil ». Je lui ai donc demandé d'éclairer ma lanterne.Gentil ou authentique : le dilemme qui vous détruitElle m'a expliqué que « kind » incarnait une forme de bienveillance et de bonté du cœur qui circule dans les deux sens – envers les autres, mais aussi, et c'est crucial, envers soi-même.Une personne « kind » connaît intimement ses propres limites et pose des frontières claires aux autres. Tandis qu'une personne « nice » serait rongée par un besoin viscéral d'être aimée, au point que toutes ses barrières s'effondrent – transformant cette prétendue qualité en authentique défaut.Elle m'a alors recommandé la lecture de « No More Mister Nice Guy » de Robert Glover, que j'ai reçu sans tarder sur Vlan !L'épisode étant en anglais, j'ai décidé d'en faire cette newsletter pour vous expliquer pourquoi ce sujet me touche personnellement, et partager avec vous ce que j'en retire.Il y a tant de personnes méchantes et sournoises dans ce monde, pourquoi donc questionner la gentillesse ?Existe-t-il véritablement un « syndrome du gentil » ?La gentillesse pourrait-elle cacher des faces obscures ? Comment être gentil de manière juste ? Doit-on adhérer entièrement à la réflexion de Robert Glover ? Quelles critiques peut-on lui adresser ?La gentillesse comme bouclier contre les coupsPour saisir pourquoi ce sujet me touche particulièrement, je dois vous embarquer dans la construction de mon identité, et je pressens que cela résonnera avec certains d'entre vous.Ma mère n'était pas fondamentalement maltraitante, mais elle nous battait, mon frère et moi, de façon régulière (oui j'ai traité le sujet avec elle depuis).J'ai donc appris très tôt cette équation fatale : pour être aimé, il fallait être gentil, se plier en quatre pour tenter désespérément de faire plaisir.Bien sûr, je suis naturellement doté d'une bonté et d'une générosité profonde, mais vous remarquerez sans doute que la gentillesse dans laquelle je me suis enfermé n'était pas authentiquement la mienne. J'y reviendrai.Mon objectif premier ? Éviter les coups, tout simplement, mais surtout – gagner l'amour de ma mère. Cela implique que j'ai également intégré l'idée que les coups pouvaient s'entrelacer à l'amour – mais c'est un autre sujet que j'explorerai en temps voulu.Mon enfance s'est structurée sur ces fondations : la gentillesse comme mécanisme instinctif de protection et le rire comme échappatoire vitale. Comment refuser d'aimer une personne gentille ? Une personne qui s'évertue à devancer vos moindres attentes ?Au fil des années, je me suis métamorphosé en véritable caméléon, tentant de devenir ce que j'imaginais que les autres attendaient de moi, fuyant le conflit comme la peste.“Qu'est-ce qu'ils vont penser ?” : le mantra des dominésIl y a évidemment une part naturelle de socialisation et un besoin viscéral d'appartenance dans tout cela.Particulièrement quand, comme moi, vous êtes métis sans racines solides d'un côté puisque « descendant d'esclaves », portant le fardeau de la culpabilité d'être différent, écrasé par la pression sociétale d'être un « bon français », ce qui en France, avec notre modèle d'intégration républicaine, suppose d'être « plus blanc que blanc ».Ma mère nous a inculqué très tôt l'obligation d'être plus polis, plus irréprochables que quiconque, nous martelant régulièrement cette question : « qu'est-ce qu'ils vont penser ? ».Déjà qu'on nous montrait du doigt dans le village de mes grands-parents paternels – il semblait évident qu'on devait faire profil bas.Cqfd : cette stratégie est vouée à l'échec. On vous reprochera toujours votre couleur de peau jusqu'à ce que vous vous intégriez socialement, c'est-à-dire jusqu'à ce que vos revenus ou votre statut vous permettent de transcender cette réalité.Et même dans ce cas, dans certains contextes, cela reste illusoire.Pour être sincère, les gens tombent toujours des nues quand j'évoque le racisme ordinaire qui a jalonné mon existence, car après tout « on ne dirait pas vraiment que tu es noir toi, on pourrait penser que tu es italien, israélien, libanais, marocain, etc. ».J'ai entendu cette phrase un nombre incalculable de fois et ma réponse reste invariablement la même : « ce qui est certain, c'est que je ne suis pas blanc, et je peux t'assurer que la rue, la police, les institutions me le rappellent régulièrement ». Je vous le confie ici : je suis né d'un père bourguignon et d'une mère martiniquaise, elle-même métisse noire et indienne – et aujourd'hui, j'en porte fièrement l'héritage.Par ailleurs, il faut savoir qu'une règle tacite règne presque universellement (y compris sur les continents africain et asiatique) : plus la peau est claire, plus on vous valorise – le noir occupant le bas de l'échelle, particulièrement pour les femmes malheureusement pour elles, les études sont unanimes.Je vous raconte tout cela car ce phénomène a exacerbé un complexe qui grandissait insidieusement en moi.Votre gentillesse vous étouffe - et les autres le sententComme Robert Glover l'explique, être un "nice guy" suppose de dissimuler sa véritable nature pour éviter de froisser quiconque.Cette dynamique rappelle étrangement le "doublethink" décrit par Orwell dans "1984" – cette capacité à maintenir simultanément deux croyances contradictoires. D'un côté, notre authenticité profonde, et de l'autre, l'image que nous projetons pour être acceptés.Le terme qui définirait le plus justement ce type de gentillesse serait peut-être « débonnaire », qui signifie selon le Larousse « être bon jusqu'à la faiblesse ».Un terme rarement utilisé mais qui capture parfaitement ce que Robert Glover décrit, et que j'adopterai désormais dans cette newsletter pour définir ce type de « gentillesse ».Cela me permet en outre de préserver le terme « gentil » qui me semble fondamentalement précieux.Les débonnaires, donc, sont tellement obsédés par la dissimulation de leur véritable nature et par les désirs des autres qu'ils en oublient leurs propres aspirations.Une voix intérieure nous souffle : « ça sera plus simple comme ça, sinon ça va créer du conflit et on doit pouvoir l'éviter ». Deux scénarios se présentent alors : soit notre interlocuteur, presque malgré lui, repousse les limites et devient maltraitant – un comportement infantile qui révèle le besoin que quelqu'un fixe des frontières.Soit le débonnaire accumule tant de frustrations qu'il finit par exploser, provoquant précisément les tensions qu'il s'efforçait d'éviter.Dans les deux cas, nous sommes inéluctablement perdants.Je suis gentil, donc je ne suis pasSelon Robert Glover, la débonnaireté s'enracine dans deux terrains principaux : une honte toxique accompagnée d'une petite voix intérieure qui murmure « je ne suis pas assez bien comme je suis » ou simplement « je ne suis pas assez », et une angoisse dévorante d'être abandonné ou blessé.On retrouve ici les personnes avec un attachement anxieux. J'ai d'ailleurs consacré un épisode de Vlan ! à ce sujet, si vous souhaitez l'approfondir.En deux mots, la théorie de l'attachement, développée par John Bowlby, distingue trois types principaux d'attachement : anxieux, sécurisé et évitant. Ces modèles d'attachement se forgent généralement durant l'enfance.L'attachement anxieux se développe lorsque la réponse aux besoins émotionnels de l'enfant est imprévisible ou incohérente.En grandissant, ces individus vivent dans la crainte perpétuelle de perdre l'affection ou l'attention d'autrui, cherchant à compenser cette insécurité fondamentale par des comportements de dépendance affective marqués.Une personne ayant développé un attachement anxieux sera particulièrement vulnérable à la codépendance.Elle s'enferme dans une dynamique où ses besoins, ses désirs et son équilibre émotionnel dépendent étroitement du regard et de l'attention de l'autre.Cette dépendance excessive engendre souvent un cercle vicieux : plus la personne s'accroche, plus elle risque d'éloigner l'autre, confirmant ainsi sa peur primordiale de l'abandon.Vivre par procuration : l'existence fantômeLa codépendance est un concept initialement forgé dans le contexte des addictions, spécifiquement pour décrire le comportement des proches de personnes dépendantes à l'alcool ou à des substances. Il émerge aux États-Unis dans les années 1970, en parallèle de la prise de conscience des dynamiques relationnelles au sein des familles d'alcooliques.Originellement, être codépendant signifiait adopter un comportement centré sur l'autre, jusqu'à s'oublier soi-même, dans une tentative désespérée de contrôler, sauver ou protéger la personne dépendante.Au fil du temps, le concept de codépendance a transcendé le cadre strict des addictions pour décrire des relations affectives marquées par une anxiété relationnelle intense. Aujourd'hui, la codépendance désigne une tendance à s'investir excessivement dans les relations, à dépendre viscéralement de l'approbation d'autrui pour nourrir son estime de soi, et à éprouver une anxiété dévorante liée à la peur de l'abandon ou du rejet.Prendre conscience de ces mécanismes permet de mieux comprendre et d'apaiser ces dynamiques relationnelles en travaillant notamment sur la sécurisation de son attachement et sur l'affirmation de soi.Personnellement, je ne pense pas avoir vécu de véritable codépendance, mais j'ai longtemps navigué avec un attachement anxieux que j'ai laborieusement travaillé en thérapie, me permettant d'atteindre aujourd'hui un attachement bien plus sécurisé. D'ailleurs, plus que de codépendance, Robert Glover préfère parler de « fonctionnement emprunté » (« borrowed functioning »).Ce concept décrit une situation où l'on s'appuie excessivement sur les compétences, les émotions ou la validation d'autrui pour fonctionner quotidiennement, faute de pouvoir mobiliser ses propres ressources intérieures. Cette perspective souligne l'importance cruciale de cultiver une véritable autonomie émotionnelle plutôt que de vivre par procuration.Le contrat invisible qui pourrit vos relationsCette démarche, observée avec recul, recèle une dimension profondément auto-centrée : la personne cherche avant tout à éviter l'abandon, à s'assurer d'être aimée – il s'agit fondamentalement d'elle-même, non de l'autre.Comme l'explique Robert Glover, cela revient implicitement à dire : « regarde comme je suis gentil, regarde tout ce que je fais pour toi, regarde comme il n'y a jamais de problème avec moi ».L'injustice fondamentale de cette approche réside dans le contrat tacite que le débonnaire établit : « si j'agis ainsi pour toi, alors tu dois agir ainsi pour moi » – mais l'autre ignore tout de ce contrat implicite, et l'émetteur lui-même n'en a souvent pas conscience.J'évoquais plus haut l'effet « cocotte-minute » des débonnaires, un phénomène que je m'efforce d'éviter mais auquel je me dois d'avour que je succombe encore régulièrement.Robert Glover explique que cela peut culminer en un véritable déversement victimaire : « regarde comme tu me traites alors que moi, j'ai fait tout cela pour toi, et moi, et moi... »L'injustice fondamentale tient au fait que le débonnaire incrimine l'autre pour des choses qu'elle n'a jamais explicitement demandées.Parfois, ce comportement sabote la relation elle-même : à force de vouloir éviter de heurter qui que ce soit, on finit par causer des blessures bien plus profondes.Le paradoxe fatal : blesser en voulant protégerJe me souviens d'une situation emblématique entre une amie très proche, de passage à Paris, et ma nouvelle compagne de l'époque, il y a 15 ou 20 ans.Toutes deux souhaitaient me voir au même moment, et je désirais les voir toutes les deux.Plutôt que d'aborder franchement la situation avec l'une ou l'autre, j'ai tenté de les voir toutes les deux, résultant en une double frustration : aucune n'avait eu suffisamment de mon temps.Sur le moment, j'ai trouvé leur réaction profondément injuste, alors qu'il aurait suffi d'exprimer clairement la situation, sans craindre un désaccord imaginaire, pour que tout se résolve naturellement.En réalité, nous présupposons les réactions des autres sans jamais solliciter leur avis – c'est l'un des travers majeurs des débonnaires, qui deviennent ainsi, paradoxalement, manipulateurs.Le paradoxe, c'est que j'apprécie profondément cette facette de ma personnalité : ma générosité, mon empathie, ma nature accommodante.La question n'est évidemment pas de renier ces qualités, mais plutôt d'apprendre à reconnaître ce qui nous dérange, à l'exprimer sereinement et à établir des limites claires.Dit ainsi, cela semble simple – mais je sais pertinemment qu'on ne réalise souvent qu'après coup qu'on n'a pas respecté ses propres limites.Vers une gentillesse authentique : pistes de reconstructionComment s'extraire de ces mécanismes, ou comment accompagner quelqu'un qui s'y reconnaît ?Je crois que l'essentiel réside dans la communication ouverte, la compréhension des traumas sous-jacents, puis un travail personnel, en couple et généralement avec un thérapeute in fine.Un conseil précieux que j'ai reçu et que je m'efforce d'appliquer : quand on est fondamentalement cérébral, il peut être révélateur de se tourner vers des approches thérapeutiques centrées sur le corps – et inversement.Notre tendance naturelle nous pousse vers des thérapies qui font écho à notre fonctionnement, mais l'inverse peut s'avérer profondément transformateur.J'ai d'ailleurs consacré plusieurs épisodes au corps, notamment sur la posture juste avec Thierry Janssen, chirurgien devenu thérapeute, sur le nerf vague avec Ludovic Leroux, ou encore sur l'intelligence corporelle avec Eve Berger.On peut commencer par cultiver l'affirmation de soi, apprendre l'art du refus, exprimer clairement ses ressentis, et privilégier son bien-être personnel.S'exercer simplement à dire « non » dans des contextes peu menaçants pour renforcer progressivement sa confiance.C'est en tout cas, ce que je m'assigne à faire.Parallement, si cela peut résonner avec vous, consignez régulièrement dans un journal les situations où vous avez peiné à établir vos limites, en identifiant précisément ce que vous auriez préféré dire ou faire.Une thérapie cognitive comportementale (TCC) peut également vous aider à repérer vos schémas de pensée automatiques et à les remplacer par des perspectives plus réalistes et affirmées.De mon côté, je crois que je vais aller avec un thérapeute somatique pour terminer le travail déjà bien débuté.Si vous n'êtes pas concernée mais que vous côtoyez une personne encline à cette gentillesse excessive, vous pouvez l'aider délicatement à prendre conscience de ses propres limites.Au lieu d'entretenir indirectement ce déséquilibre, encouragez-la à exprimer clairement ses désirs et besoins, même lorsqu'ils diffèrent des vôtres.Proposez-lui des échanges réguliers où elle peut s'exercer à l'affirmation de soi, dans un espace sécurisant où elle peut librement exprimer ses véritables émotions.Évitez tout jugement ou culpabilisation, mais valorisez chaque avancée, même infime, vers l'affirmation personnelle.La question de la masculinité : limite de l'approche de GloverJe diverge de Robert Glover concernant sa vision des relations de genre – son livre s'adresse aux hommes et soutient l'idée que la masculinité serait menacée.Dans notre conversation, il explique qu'historiquement, en raison du patriarcat, les femmes dépendaient financièrement de leurs maris puisqu'elles ne travaillaient pas (ce qui, soit dit en passant, est inexact pour le Moyen Âge).Selon lui, la situation s'est inversée : les femmes seraient devenues plus compétitrices que les hommes.Ces derniers seraient plus passifs, se retrouveraient en position de dépendance, cherchant désespérément à séduire et à plaire.Il dépeint également les réseaux sociaux et les services comme Uber ou Deliveroo comme des « assassins de la masculinité », renforçant prétendument la passivité masculine.Pendant ce temps, les femmes seraient constamment dans la prise de décision et l'action. Elles travaillent majoritairement et, de retour au foyer, assument l'essentiel de la charge mentale et des responsabilités parentales (école, médecin, anticipation des besoins...) – toutes ces activités s'inscrivant dans une dynamique d'action associée, selon lui, à une énergie « masculine ».Selon lui, elles auraient besoin qu'on honore leur féminité, tandis que les hommes devraient reprendre les rênes décisionnelles et l'initiative, sans pour autant chercher à contrôler leurs partenaires.Je ne m'oppose pas totalement à ces pensées mais n'ayant pas approfondi cette dimension avec lui, je peine à cerner pleinement sa penséeToutefois, il me semble important de mentionner que certains lui reprochent une approche qualifiée de masculiniste.Je consacrerai prochainement une newsletter à la masculinité – un sujet fascinant, tant je constate la désorientation de nombreux hommes face à des demandes féminines parfois contradictoires, qu'elles soient conscientes ou non.Être vrai avant d'être gentil : le nouveau contrat social"Si la gentillesse demeure une valeur cardinale, elle doit s'exercer dans un respect égal de soi-même et d'autrui. Comme l'écrivait George Orwell à propos de son engagement contre le fascisme durant la guerre civile espagnole : « Si vous m'aviez demandé pourquoi j'avais rejoint la milice, j'aurais répondu : 'Pour lutter contre le fascisme', et si vous m'aviez demandé pour quoi je me battais, j'aurais répondu : 'Pour la décence commune'. »Cette « décence commune » pourrait bien constituer la clé d'une gentillesse authentique – non pas une gentillesse qui mendie l'approbation à tout prix, mais une bienveillance ancrée dans l'intégrité personnelle, consciente de ses propres limites tout en s'ouvrant généreusement aux autres.Le chemin est sinueux, semé d'obstacles, mais chaque pas vers cette authenticité représente une victoire.Car être véritablement gentil, c'est avant tout être vrai. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx) #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Première diffusion le 7 octobre 2019J'ai l'immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l'Ecole de la présence thérapeutique.C'est un entretien vibrant et plein d'espoir en la vie que je vous propose aujourd'hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d'éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d'une grande sagesse. Tellement sage qu'il accepte justement de ne pas l'être.Vous avez choisi ici la version longue de l'entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d'une brève incursion dans le monde de la mode, d'une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d'une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l'acceptation qui n'est pas la résignation, de l'Ecole de la présence thérapeutique qu'il dirige à Bruxelles et d'amour bien sûr ! Notes sur l'épisode:- Le site de l'Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98- Le livre de Thierry dont on parle dans l'entretien : Ecouter le silence à l'intérieur – Les éditions L'Iconoclaste- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions- Son conseil lecture : « Après l'extase, la lessive » de Jack Kornfield RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC THIERRY JANSSEN Quel bonheur de revenir ici, d'être là, derrière mon micro, et de vous avoir, vous, de l'autre côté. C'est donc parti pour une deuxième saison de ce podcast.00:01:34Et pour la lancer, je vous propose une rencontre avec un invité de marque. Pas seulement parce qu'il est connu, que vous avez peut-être lu certains de ses ouvrages ou assisté à l'une de ses conférences. Thierry Janssen est un invité de marque car il nous ouvre à la spiritualité avec la sagesse de celui qui sait qu'il n'est justement pas sage. Celui qui a un jour été chirurgien renommé. Il a découvert que la guérison passe aussi par le soin des émotions et de l'âme. Il a cheminé pour apprendre à s'écouter, à prendre le temps de se connecter à lui-même, quitte à se mettre en retrait lorsque c'était nécessaire. Et puis un jour, il a vécu une expérience mystique, celle du silence intérieur, comme il la raconte dans son dernier ouvrage.00:02:20Un moment de grâce, d'une puissance indescriptible pendant lequel il a goûté à l'amour pur, à l'universalité. Bienvenue dans la saison 2 de La Petite Voix. Bienvenue dans cet épisode très inspirant, vibrant, plein d'espoir en la vie. Avec Thierry, nous allons parler d'une fulgurance de conscience qui l'a décidé à quitter son job à l'hôpital de Bruxelles en quelques minutes, d'une enfance marquée par une grande sensibilité, de sa rencontre déterminante avec une guérisseuse américaine et de l'acceptation qui rend libre et créatif. Bonjour Thierry et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour. Je suis vraiment enchantée de vous recevoir et ravie d'ouvrir avec vous la deuxième saison de ce podcast. Ensemble, aujourd'hui, nous allons parler de votre cheminement initiatique que vous évoquez dans vos livres et en particulier le dernier qui est un très beau livre qui s'appelle Écoutez le silence à l'intérieur.00:03:20Il est paru l'an dernier aux éditions Iconoclast. Thierry, on ne vous présente plus. Vous êtes psychothérapeute et désormais fondateur de l'école de la présence thérapeutique à Bruxelles. Vous êtes également un auteur connu et reconnu. Déjà, huit livres, je crois, à votre actif sur des sujets qui sont liés au développement personnel. Mais c'est d'ailleurs un terme et même une mode dont vous vous méfiez, et on va avoir l'occasion d'y revenir dans notre entretien. Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que vous avez également été médecin. Vous étiez même un chirurgien renommé jusqu'au jour où je crois que vous aviez environ 35 ans. Vous avez compris que vous ne vous étiez pas très bien. Vous n'épanouissiez plus dans ce rôle aussi prestigieux était-il.00:04:02Est-ce que vous pouvez revenir sur cette journée particulière et cette fulgurance de conscience, comme vous l'appelez ? Oui, c'était le 5 janvier 1998. Et je ne dirais pas que j'ai compris quelque chose ce jour-là. J'ai juste écouté. J'ai écouté d'abord une voix, très clairement, qui a résonné en moi et un ressenti très profond qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. En fait, j'ai écouté une voice qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. Pendant des années, j'avais consacré toute mon énergie à cette carrière médicale et chirurgicale. Et sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans un système de fonctionnement très contraignant, très violent, quelque part. Et je n'avais jamais fait de travail sur moi, donc je n'avais pas non plus le recul pour comprendre tout ça.00:04:48Et je travaillais dans un hôpital universitaire à Bruxelles et j'ai décidé de le quitter tout en restant au sein de la même université pour prendre des fonctions avec de plus grandes responsabilités dans l'un des autres hôpitaux de cette université. Et le 5 janvier 1998, lorsque j'ai pris mes fonctions, je promets qu'une heure avant, je ne savais pas, même cinq minutes avant, je ne savais pas que j'allais arrêter mon métier, mais j'étais dans l'ascenseur avec la dame qui devenait ma secrétaire et elle me parlait, et j'avais l'impression qu'elle parlait une langue étrangère, je ne comprenais rien. Et je suis rentré dans mon nouveau bureau et j'ai vraiment entendu cette voix qui est ma voix, c'est comme quand je m'entends vous parler maintenant, et cette voix a dit « si tu vas mourir ».00:05:39Et j'ai écrit ma lettre de démission au doyen de la faculté de médecine. Et en fait, j'ai simplement dit « je ne suis pas la personne pour occuper le poste que je vous ai demandé d'occuper, je ne peux pas tricher avec moi, je ne peux pas tricher avec vous ». Et donc, je remets ma démission. Et puis, j'ai quitté le poste. Je suis allé à l'hôpital en remettant cette lettre à un des chefs de clinique du service. Quand je suis arrivé à la maison, déjà dans la voiture, j'ai eu un contact avec la personne avec qui je vivais et je lui ai dit « mais c'est de la folie, qu'est-ce que tu es en train de faire ? ».00:06:11Je lui ai dit « je ne sais pas, mais je sais ce que je ne ferai plus ». Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, c'est comme si je renaissais ou que je naissais consciemment. À la radio, il y avait une chanson qui disait « ceci est le premier jour du reste de ta vie ». Et ça a vraiment fait sens. Et ça m'a plongé dans une sorte de sentiment d'euphorie qui a perduré pendant certainement 10 jours. Et puis, j'ai commencé à avoir très peur. Les questions sont revenues en fait. Mais ce n'étaient pas des questions. C'était que tout d'un coup, je étais face à un immense vide parce que toute ma vie avait été remplie par ce projet.00:06:52C'est un projet qui était né quand j'avais l'âge de 5 ans, le jour où ma mère m'a montré le chirurgien qui l'avait opéré. Et je suis dit « Moi, je vais faire ça ». D'accord. J'étais programmée, même si j'ai eu longtemps un doute parce que j'avais une passion qui est née pratiquement au même âge, vers 5-6 ans, une passion pour la civilisation de l'Égypte ancienne. Et longtemps, j'ai hésité entre m'orienter vers l'égyptologie ou vers la chirurgie. Et à 18 ans, je suis commencé la chirurgie parce que c'est un métier qui ne paraissait plus ouvert vers les autres. Et qui servait plus, quelque part, que simplement s'intéresser aux antiquités. Mais en même temps, c'était un piège parce que je ne voulais pas être médecin, je voulais être chirurgien. Ça m'a demandé énormément d'efforts, d'investissements.00:07:40Et je n'ai jamais réfléchi à tout ça. J'ai juste agi comme ça, sans doute pour réparer plein de choses, comme nous tous, on a des raisons très névrotiques de s'investir. Rires. J'ai mis beaucoup d'énergie pour réparer des blessures du passé. Mais en même temps, ce 5 janvier 1998, je crois que j'étais vraiment arrivé à la limite de ce que je pouvais m'imposer. Parce que finalement, je m'étais imposé beaucoup de choses. Beaucoup d'efforts, beaucoup de contraintes. Et très peu de plaisir, finalement. C'est ce que vous appeliez dans votre livre, vous faites référence à cette période comme ça, en disant Thierry, ambitieux et perfectionniste, c'est ça ? Oui. Oui. Parce que j'avais développé une personnalité assez rigide, perfectionniste, et donc aussi à cheval sur beaucoup de règles.00:08:30Comme nous tous, j'ai développé cette personnalité pour essayer de m'adapter, pour essayer de survivre et d'être aimé. C'était une façon de rentrer dans les rangs, de ne pas décevoir, d'être un bon petit garçon. Parce que très jeune, j'ai senti que je n'étais pas forcément différent des autres, mais qu'en tout cas, j'avais des particularités en moi qui n'étaient pas forcément acceptées par les autres. Et en particulier, une très grande sensibilité. Et donc, cette grande sensibilité m'a permis d'être à l'écoute, de sentir les autres, les autres sentaient que je les sentais. Enfant, les amis de mes parents venaient me parler de leurs problèmes de couple. Oui, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne sais pas si ça arrive souvent, mais en tout cas, moi, c'était mon quotidien. Mais vraiment.00:09:12Et je pense que j'avais des avis très sages. Mais ça, je crois que ça arrive très souvent. La plupart des enfants ont cette grande sagesse au fond d'eux parce qu'ils ne sont pas dans l'analyse, justement. Ils ne sont pas dans l'essai de compréhension. Ils sont dans la perception immédiate des choses sans jugement. Et ils ont un avis plein de bon sens par rapport à ces choses. Et du coup, ça fait de moi une personne à l'écoute et au service et dans l'aide. Et donc, le métier de chirurgien. Et puis après, tout ce que j'ai fait, finalement, a tourné autour de ça. Combien d'années avez-vous été médecin et chirurgien ? Presque 13 ans. Presque 13 ans. D'accord. Donc, ce qui est intéressant dans votre parcours, vous avez eu cette première vie professionnelle où, en fait, vous étiez là pour soigner, on va dire, le corps.00:10:03Et puis, vous allez nous expliquer comment, après cette première expérience, vous avez décidé de soigner plutôt l'esprit à travers la psychologie. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre parcours ? Je n'ai rien décidé du tout. Et je sais que ça peut paraître étrange d'entendre ça, mais c'est vraiment ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore aujourd'hui. C'est-à-dire que lorsque j'ai quitté la profession de chirurgien, j'ai juste écouté cette voix, j'ai juste écouté une immense tension en moi qui s'est relâchée automatiquement, immédiatement. Et j'ai senti que c'était juste. Il ne m'a pas fallu de courage, mais j'ai eu la bonne inspiration d'écouter. Alors après, votre question, c'est comment vous en êtes arrivé à, à retourner manifestement vers le soin, l'accompagnement des autres à travers la démarche du psychothérapeute ? Oui.00:10:53À nouveau, je n'ai pas décidé. À savoir que quand j'ai quitté le métier de chirurgien, il fallait que je vive, il fallait que je mange. J'ai entendu qu'il y avait un couturier italien, il s'appelle Giorgio Armani, qui cherchait un directeur pour sa marque Emporio en France. J'ai dit moi, je vais faire ça. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte qu'il y avait, plusieurs choses dans ce poste. C'était d'abord l'aspect prestigieux. Je rachetais quelque chose que j'avais abandonné. Et aux yeux des autres, ça me rassurait de me dire : voilà, j'aurai quand même une carrière prestigieuse dans le monde de la mode. Il y avait ça. Il y avait Paris, qui était une façon de m'extraire de mon milieu bruxellois où on me condamnait.00:11:37Mes amis, qui étaient beaucoup, pour la plupart des médecins, étaient vraiment très violents à mon égard par rapport à cela. Oui, j'allais vous demander comment votre entourage a vécu, ce virage de chirurgien à directeur chez Armani ? Une violence incroyable, des jugements. Mais je peux comprendre, ça doit faire très peur, quelqu'un qui semble perdre l'honneur. Mais moi, au fond de moi, je savais que c'était juste. Et j'ai perdu beaucoup d'amis à ce moment-là. Mais voilà. Et j'ai envoyé ma lettre de motivation au président, au directeur général de Giorgio Armani à Milan. Et j'ai dit : 'Vous allez me prendre pour un fou, je dirigeais un service hospitalier, mais je pense que je suis la bonne personne pour occuper le poste chez Emporio Armani à Paris.' Et j'ai été engagé.00:12:28On m'a envoyé à Milan. Et là, on m'a remis vendeur. Et là, je me suis vu en train de mettre des épingles pour confectionner un ourlet, un pantalon. Et en me voyant mettre ces épingles, je me suis dit, Thierry, il y a deux mois, tu pratiquais la chirurgie, tu utilisais des aiguilles pour recoudre la peau des gens. Et ici, tu utilises des aiguilles pour mettre des ourlets. Et tout de suite, il y a une voix qui m'a, ma voix bien sûr, qui m'a dit, c'est ta dignité, Thierry. Tu travailles, tu avais besoin de travailler et tu fais quelque chose qui construit ton futur. Sois fière. Oui. Et il n'y a pas. Et c'est ce jour-là que j'ai vraiment compris que ce n'est pas ce qu'on fait qui compte dans la vie, c'est qui on est quand on fait quelque chose.00:13:11Et peu importe le métier que l'on a, même s'il est contrôlé. Il n'est pas considéré par certains comme pas intéressant ou dégradant. C'est qui on est comme personne pendant qu'on fait ce métier, quand on agit dans le monde. Vous en parlez beaucoup dans votre livre, c'est très fort, de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire. Oui, oui. Exister vient de extarer, se poster à l'extérieur. C'est la posture que l'on a pour vivre dans le monde, en interaction, en relation avec les autres. Mais ça nous fait porter des masques, et ça nous fait jouer des rôles, et ça nous fait adopter tout un système de défense qui construit ce qu'on appelle une personnalité. Et cette personnalité, nous y sommes totalement identifiés parce que notre mental crée cette entité qu'on appelle « moi » et « ego » en latin.00:14:04Et en fait, on est souvent totalement identifiés à cette personnalité parce qu'on n'a que comme souci d'exister. Mais il y a une dimension plus profonde dans la vie qui n'est pas d'exister à travers ce qu'on fait, ce qu'on montre, ce qu'on dit, c'est d'être, tout simplement. Et le noyau de l'être, c'est pas le mental qui pense, qui bavarde, qui raconte une histoire, un autre sujet. Être, c'est simplement laisser la conscience s'éveiller en nous, cette conscience qui est pure présence et qui est pure acceptation de ce qui est, parce que la conscience ne pense pas. C'est pas le mental. Et du coup, je reviens sur votre cours, à ce moment-là, dans cet atelier en Italie, chez Armani, vous prenez conscience de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire ?00:14:58À l'époque, ce que j'ai compris, c'est que Thierry, tu n'es pas ce que tu fais, tu es Thierry qui fait ça maintenant, mais tu peux faire plein de choses dans ta vie. Et ce que tu fais maintenant, tu dois en être fier, parce que c'est ce qui te permet d'avancer et de progresser. Dans ton existence. Et alors, combien de temps a duré ce métier dans la mode et chez Armani ? Disons qu'après, j'ai pris mes fonctions à Paris et j'ai occupé cette fonction pendant presque neuf mois. Et j'ai été licencié. Et ce qui est drôle, c'est qu'à l'époque, le directeur général d'Armani m'a dit : vous n'avez pas la culture de l'entreprise. Et il avait totalement raison.00:15:41Et surtout, je ne me laissais pas faire, parce que c'est quand même un monde où il y a beaucoup d'égo, beaucoup de blessures, beaucoup de rivalités, et tout ça sur un fond de nécessité de rentabilité, de performance et d'argent. Mais j'avais juste besoin de ça pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais faire autre chose, ne pas être identifié qu'aux chirurgiens que j'avais été. Mais après, ça m'a aussi permis de recevoir une assez importante indemnité. Et je me suis dit, Thierry, maintenant, tu n'as plus d'excuses. Tu as besoin de temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et j'ai dit, investis sur toi, parce que tu es le seul avec qui tu resteras jusqu'au bout. C'est peut-être la chose la plus intelligente que j'ai faite dans ma vie, réellement. C'était très sage.00:16:30Et puis, pendant une année, je suis resté à Paris. Et ça a été une année d'éveil, dans le sens où tous mes sens étaient ouverts. Je sentais le parfum des roses dans les jardins des Tuileries, mais à des mètres et des mètres de distance. Je voyais des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. J'étais tout ouvert au monde et très joyeux, même si une partie de moi vivait des peurs ou de l'inconfort par rapport au futur. Mais tout de suite, je revenais dans ce présent. Et je disais, non, non, c'est bien, c'est juste, je me sens bien. Et j'ai commencé à écrire un roman qui, en fait, était la résurgence de toutes mes passions d'adolescent et d'enfant. Égypte ancienne, notamment. J'ai envoyé ce texte à de nombreuses maisons d'édition.00:17:14Il y en a trois qui ont répondu en disant : il faut continuer à écrire, mais il faut laisser de la place à vos personnages. Je pourrais peut-être choisir le mode de l'essai. Et effectivement, deux ans plus tard, j'écrivais mon premier essai. Comme quoi, c'était des bons éditeurs. Donc, en fait, ce qui est étonnant, on vit quand même dans un monde où on court tout le temps. Je ne sais pas après quoi, mais en tout cas, on court. Et vous, vous avez réussi. À ce moment-là, à entendre que, justement, il fallait arrêter ce rythme-là et juste prendre ce temps pour vous sans nécessairement d'objectif ou quoi, mais juste vivre ce qu'il y avait à vivre à l'instant T.00:17:52Et vous savez, je crois que le fait d'avoir lâché tout cet investissement, ce métier, ça a libéré quelque chose d'enorme et je ne pouvais pas réfléchir. Et à l'époque, ce qui était juste, c'était de prendre ce temps. En fait, j'ai l'impression, quand on prononce cette phrase, ce moment sabbatique, je ne sais pas comment le qualifier autrement, vous avez créé cet espace-là pour la conscience. Oui, je n'ai rien créé du tout. C'est, c'est l'ego. C'est encore notre mental et notre personne, notre moi qui pense que c'est lui qui crée les choses. En fait, non. C'est justement parce que mon mental s'est calmé que la conscience a pu s'éveiller en moi. C'est la conscience qui est en nous tous. Mais que nous n'écoutons pas, que nous ne laissons pas s'éveiller, parce que notre mental prend trop de place dans ses identifications à notre petite personne.00:18:43Et c'est pour ça que la méditation est si puissante. Chaque fois qu'on calme le mental, donc on calme l'ego, la conscience peut s'éveiller. On parle beaucoup dans le développement personnel, etc., de lâcher prise. Très mal compris, parce que lâcher prise, c'est encore presque un acte. Je décide qu'il faut que je lâche. Non, non, non, non, non. Lâcher prise, c'est laisser être les choses comme elles sont et ne pas les contredire et les écouter. Parlons-en, puisque vous évoquez le développement spirituel. Je voulais faire cet aparté sur cette mode et ce que vous appelez vous parfois l'ego spirituel. Oui, parce que vous avez dit développement spirituel, mais je pense que vous vouliez dire développement personnel. Oui, absolument, pardon. Pour moi, c'est vraiment très, très important.00:19:28Parce que vous voyez, depuis le XIXe siècle, en Occident, on a tout un courant qui est né, qu'on appelle le courant d'abord de la psychanalyse et de la psychologie, qui s'est intéressé à la construction de la personnalité, à la construction du moi, et qui, du coup, a pu répondre à pas mal d'interrogations. Le problème, c'est que dans une culture comme la nôtre, où l'intellect, le mental, a été tant valorisé, cette psychologie a donné lieu à ce qu'on a appelé le mouvement du développement personnel, et même récupéré par le coaching pour en faire des personnes plus efficaces, plus performantes, notamment dans le travail. Tout ça n'est pas négatif, je ne critique pas. Mais par contre, j'essaie de regarder, de monter un petit peu au sommet de la montagne ou dans l'hélicoptère pour avoir une vision plus large.00:20:18Et comprendre que le développement personnel, il y a un grand piège là-derrière, c'est que ça devient un développement de l'ego. Et du coup, on voit des gens qui font plein de stages, qui font plein de démarches de développement personnel pour mieux se connaître, mais qui deviennent terriblement intransigeantes, qui deviennent terriblement tournées vers elles-mêmes, et qui finalement oublient que cette petite personne que nous sommes, elle fait partie d'un beaucoup plus grand ensemble, et que nous devrions mettre cette personne au service de plus grand qu'elle, ce plus grand que nous, qui est en nous. C'est l'essence de l'être, c'est la vie en nous, c'est conscience. Et cet esprit, l'esprit de la vie. Et du coup, là, nous ne rentrons plus dans le développement personnel, mais dans quelque chose de spirituel.00:21:06Et je crois qu'il n'y a pas de chemin de développement personnel qui va vraiment à son accomplissement sans s'intégrer dans une démarche d'approfondissement spirituel. Et de la même manière, il n'y a pas de développement, ou plutôt d'approfondissement spirituel, sans avoir un regard du côté du développement personnel. Donc, psychologie et spiritualité vont ensemble, et se nourrissent l'une l'autre, et sont le gardien-fou de l'une et de l'autre. En fait, ce que j'entends dans la pure conscience dont vous parlez, dans la spiritualité, il y a vraiment quelque chose d'universel qui nous dépasse ? Bon, ce sont des mots incompréhensibles quand on en fait l'expérience. C'est cette expérience du silence, justement, dont nous regardons le monde sans le juger, sans le commenter, juste en l'accueillant pour ce qu'il est.00:21:58Et cet accueil dans cet espace de pure conscience n'est possible que quand le cœur est ouvert. Comme je dis, ce sont des mots, mais quand on en fait l'expérience, ça devient vraiment une évidence. Du coup, je reviens sur votre parcours pour savoir comment vous avez cheminé jusqu'à cette pure conscience. Je crois qu'à un moment donné dans ce cheminement, vous avez suivi pendant quatre ans une formation aux États-Unis auprès d'une, je ne sais pas si le terme est bon, mais une guérisseuse américaine, c'est ça ? Oui, oui, c'est plus qu'une histoire, c'est un moment important. Donc, j'avais travaillé pour Armani à Paris et puis je restais vivre une année dans une forme de retraite où j'ai écrit un roman. Puis je me laissais être au monde. J'étais dans le présent absolu, c'était incroyable.00:22:47Et dans ce présent absolu, j'ai découvert un livre qui m'a bouleversé, qui s'appelait « Le pouvoir bénéfique des mains », écrit par une Américaine qui s'appelle Barbara Paulinan. Et cette femme avait été physicienne à la NASA et la façon dont elle écrivait me parlait énormément. Pourtant le sujet qu'elle abordait était totalement en dehors des sentiers battus du monde dit rationnel, puisqu'elle parlait de champs d'énergie. Mais le livre était tellement bien structuré et ce qu'elle disait résonnait tellement avec ce que j'avais ressenti depuis l'enfance que j'ai été vraiment bouleversée. Et j'ai commencé à rencontrer des gens, et notamment une femme qui me dit « Oh, moi, en vous voyant, je me dis que vous devriez aller dans l'école où va ma mère ». J'ai dit « Votre mère va dans quelle école ?00:23:35». Elle m'a dit « Votre mère va dans une école aux États-Unis créée par une physicienne de la NASA qui s'intéresse aux champs d'énergie et au chakra. » Et je venais de lire le livre. Cette information venait à moi, j'ignorais qu'il y avait cette école, et donc finalement je me suis retrouvée dans cette école. Et je peux dire une chose par rapport à ça, c'est que j'ai trouvé un endroit confrontant, parce que d'abord, la culture était un peu « New Age ». J'imagine que pour l'ancien chirurgien que vous étiez, évidemment, on vous emmenait dans un monde beaucoup moins cartésien et scientifique, du coup. Et en même temps, il était peut-être plus cartésien et plus scientifique que beaucoup de monde scientifique parce qu'il était basé sur l'expérience.00:24:15Et c'était vraiment les expériences qui nous permettaient de nous poser des questions et d'apporter des réponses. Là, dans cette école, où on était, en formation pour devenir des guérisseurs et non pas simplement des soigneurs, ils nous étaient demandés de faire l'expérience. C'était quatre ans, à raison d'une semaine toutes les cinq semaines, et là-bas, j'ai découvert que c'était un endroit où j'allais travailler sur moi, essayer de comprendre ma personnalité, mais pas que intellectuellement, j'allais la comprendre dans mon corps, dans l'énergie, la façon dont mon corps utilisait cette énergie. Donc c'était une école où il y avait de la danse, du yoga, du Qigong, des thérapies psychocorporelles, j'ai tapé sur des coussins, j'ai hurlé, j'ai pleuré. Je suis arrivé, je regardais les autres, j'ai dit « Mon Dieu, les pauvres, ils ont l'air bien mal en point.00:25:03» Mais deux mois plus tard, j'étais avec eux en train de pleurer parce que j'avais quitté mon masque de sérénité. Si je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, vous aviez appris à être et pas seulement à faire dans cette école. Exactement. Et cette école était très bien construite. TIC était utilisée, était très puissante, et du coup, on ne pouvait pas échapper à vraiment se regarder. Très souvent, dans la vie, on triche. Et là, c'était très difficile de tricher. Oui. Et ce qui est intéressant, c'est toute la dimension du corps que vous évoquez. On voit bien qu'en fait, le corps, c'est vraiment l'endroit où les émotions ne trichent pas et le mental peut se raconter ce qu'il veut. Le corps, lui, il est dans une vérité.00:25:47Vous savez, le corps, pour moi, c'est quelque chose de central depuis tout petit. Quand j'étais enfant, j'avais un corps déformé. Les autres enfants s'en moquaient beaucoup. Et j'avais cette grande sensibilité. J'ai été contraint à faire de la gymnastique médicale trois heures par jour, trois jours par semaine. C'était très contraignant. Et en fait, j'ai appris à aimer dans mon corps grâce à deux choses. Tout d'abord, la danse. J'ai commencé très jeune dans ma chambre. Et la deuxième chose, c'est la sexualité. J'ai eu une sexualité très jeune. Ça m'a permis d'habiter mon corps, d'avoir envie d'y rester, de se rendre compte que ce n'était pas qu'un lieu de souffrance, mais c'était aussi un lieu de plaisir. Et vous évoquiez l'émotion tout à l'heure.00:26:34En fait, l'émotion est un phénomène corporel. C'est un signal qui nous renseigne sur la qualité de nos expériences, qui nous dit ça c'est bon, ça c'est pas bon pour nous. Et donc, effectivement, tout ce travail fait à l'école de Barbara Brennan autour du corps et de l'énergie me parlait énormément. Je me suis rendu compte que ce n'était pas par hasard que j'avais choisi le métier de chirurgien parce que c'était vraiment un moyen d'être en contact avec le tangible. Et je crois qu'il n'y a pas de chemin spirituel valable, réel, tant qu'il n'est pas profondément incarné. Et c'est peut-être un grand travers de l'Occident qui a développé une spiritualité déconnectée du corps. Et du coup, une spiritualité très mentale, mais le mental, je l'ai dit, ce n'est pas l'esprit, ce n'est pas la conscience.00:27:27Donc, c'est une spiritualité qui n'est pas profondément accomplie. Et je sais que ça va heurter d'entendre ça, ça va heurter certaines personnes, mais vraiment, je les invite à réfléchir à ça. Parce que comment peut-on dire que nous avons développé une spiritualité et ne pas ressentir dans notre corps le mal-être et la souffrance que c'est de voir les autres dans la souffrance. Tant que nous n'avons pas ressenti la souffrance dans notre corps, nous ne pouvons pas être en empathie et en compassion pour l'autre. C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Et Lorient nous attire de ce point de vue-là. Il a privilégié la présence à l'expérience à travers l'expérience méditative, l'immersion dans la réalité telle qu'elle est, cette expérience mystique où le mental ne vient pas analyser mais simplement laisse sa conscience percevoir.00:28:23C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Je reviens à votre formation que vous avez suivie aux Etats-Unis auprès de cette guérisseuse. Après cela, vous revenez en Europe, peut-être en Belgique pour être psychothérapeute ? En fait, je suis à peine revenu à Bruxelles avant même de me rendre dans cette école aux Etats-Unis. Il y a des personnes qui avaient constaté un changement chez moi et me disaient : 'Tu ne veux pas parler à mon père ou à ma sœur ou à mon frère.' Un jour, il y a une dame qui m'a demandé de voir son mari qui était mourant. Il se trouve que cet accompagnement que j'ai eu auprès de lui a été quelque chose de fort, tant pour lui que pour moi et pour sa famille.00:29:20À partir de là, il y a une sorte de bouche à oreille qui s'est installée très rapidement au point où, en deux ou trois mois de temps, j'avais un temps plein d'occupation. Je ne voyais absolument pas cela comme une profession. Pour moi, demander de l'argent était quelque chose de très compliqué. Mettre une valeur sur mon temps et sur mon éventuelle compétence était très compliqué. Donc, je n'ai pas du tout demandé d'argent pour cette activité. À l'époque, mon compagnon, qui n'appréciait pas trop que je vienne à la maison avec toutes ces personnes, m'a loué une loge de concierge dans laquelle je me suis installé et j'ai commencé à voir les gens là dans une forme de consultation ; je ne me sentais pas du tout légitime pour en faire une profession.00:30:09C'est un jour, une dame qui me a tendu un billet de 50 euros à l'époque, c'était 2 000 francs belges, parce que tout cela c'était en 1999-2000 et elle me tend un billet de 2 000 francs belges. Je dis non, non, je ne peux pas accepter cela et elle me dit si, si, si, vous devez accepter cela parce que vous m'apprenez la prospérité de mon âme mais je vais vous apprendre la prospérité de votre portefeuille. Mais du coup, cela m'a posé un problème parce que je me suis dit mais voilà, dans une profession, j'ai commencé et comme je ne me sentais pas légitime, j'ai voulu écrire mon premier ouvrage, Le travail d'une vie, dans lequel je racontais simplement comment j'aborde notre personnalité et ce qu'il y avait au-delà, c'est-à-dire le fond de l'être.00:31:00Et ce livre a été accepté chez Robert Laffont. Oui, cela a créé une forme comme cela de dynamique positive. J'étais débordé de demandes de consultation et deux ans plus tard, j'ai décidé de mettre un terme à cette consultation pour quelques semaines voire quelques mois, parce que je voulais écrire un autre livre, que j'ai intitulé Vivre en paix. C'était suite à l'effondrement des tours du World Trade Center à New York en 2001. J'avais besoin d'écrire ce livre sur la paix, la paix en soi, la paix avec les autres, la paix dans le monde. La peur qui est le contraire de l'amour, enfin toute cette thématique-là et finalement le livre a été publié et je suis très heureux parce qu'encore aujourd'hui je reçois du courrier de lecteurs qui sont accompagnés, qui sont inspirés par ce livre qui est très simple mais qui est une façon d'entrer dans cette démarche.00:31:53Ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai senti ce besoin d'écrire un livre qui venait réconcilier en moi le médecin puis ce thérapeute et j'avais besoin de faire ce pont et j'ai écrit La solution intérieure vers une nouvelle médecine du corps et de l'esprit. Est-ce qu'on peut faire une parenthèse là-dessus ? C'est très intéressant ce point-là que vous soulevez dans ce livre sur est-ce que vous, l'ancien chirurgien, vous comprenez pourquoi la médecine classique avec des guillemets a tant de difficultés à appréhender les approches plus alternatives ? Oui, parce que c'est l'intellect, le mental qui définit cette personne que nous sommes. Il est dans la peur et il a besoin de dominer, de comprendre pour dominer le monde et il est dans un paradigme finalement de combat ; toute une économie s'est mise en place là autour où finalement on a beaucoup d'intérêt à créer des moyens de réparer ou de pallier à des manques, mais où finalement on dépense très peu d'énergie à prévenir le problème.00:33:04Il y a toute une activité économique qui se développe. Les hôpitaux sont aujourd'hui gérés comme des usines, parce qu'il y a des intérêts économiques. Ce faisant, nous ne respectons pas la nature et notre propre nature. Nous sommes une émanation de la nature nous faisons partie de la nature nous sommes la nature. Chercher le bonheur en niant la nature, c'est nier nous-mêmes. Et on voit aujourd'hui le mode de vie que nous nous imposons pour avoir ce confort qui est finalement presque une anesthésie générale. C'est sûr que la vie est plus douce, mais en même temps nous sommes de plus en plus fragiles face à la difficulté et à la souffrance. Et donc, nous avons besoin de plus en plus de confort.00:33:45Pendant ce temps-là, de plus en plus, nous consommons ces moyens d'être dans le confort, mais nous n'écoutons pas qui nous sommes vraiment. Nous nous imposons des rythmes de vie au nom de ce confort qui sont absolument délirants. Quand vous voyez les gens dans le métro le matin fatigués parce qu'ils n'ont pas dormi assez. Parce qu'ils ont dû déposer les enfants à la crèche tôt le matin, et qu'ils ont encore une heure de trajet à faire avant d'arriver sur leur lieu de travail, un lieu de travail où il y aura une tension énorme et ils ne seront pas heureux. Et on s'impose ça, et on reprend le même chemin le soir, et on reprend ses enfants à la crèche, et on les laisse devant la télévision ou une tablette pendant qu'on réchauffe un plat qui est plein de pesticides et de substances dont il ne faudrait pas se couper dans leur alimentation.00:34:28Mais tout ça est délirant, et il ne faut pas s'étonner d'avoir de plus en plus de gens qui font des burn-out. Et ce burn-out est comme un appel de la vie en eux qui dit : 'Non, arrête'. Arrête de t'imposer tout ça et puis des gens qui ont des dépressions et puis malheureusement des gens qui ont des maladies physiques aussi comme le cancer, qui est clairement une conséquence de tout ce mode de vie. Et dans votre dernier livre, vous parlez beaucoup justement de cette idée d'aller peut-être finalement vers plus de dépouillement, plus de simplicité et vous posez la question : là où est le vrai progrès ? Est-ce que finalement le vrai progrès, c'est pas le silence ? Vous savez le vrai progrès, c'est l'approfondissement spirituel, c'est-à-dire le contact avec l'esprit, c'est-à-dire avec la conscience.00:35:12C'est de voir vraiment ce qui est, d'arrêter d'être aveuglé par nos croyances et que quand on a une crise en face de soi, on se pose les bonnes questions. C'est Einstein qui disait on ne peut pas résoudre un problème avec une façon de penser qui a créé le problème, et ça, c'est le vrai progrès. Mais tant que nous serons pris dans cette idée que nous sommes tout-puissants, que nous pouvons créer un monde et le façonner comme nous le voulons, et bien nous connaîtrons de plus en plus de tensions, De mal-être parce que nous serons de plus en plus déconnectés de notre propre nature et de la nature en général. Mais peut-être que c'est la nature justement qui va nous rappeler à l'ordre, c'est la nature qui va nous imposer sa loi.00:35:52Je crois que si l'espèce humaine ne le fait pas, elle disparaîtra. Mais ce ne sera pas la première espèce à disparaître de la surface de cette planète, et ce n'est pas grave en soi. Lorsque on réfléchit. Par contre, l'humanité a peut-être là une opportunité d'évolution, et cette évolution, personnellement, peut-être que certains vont trouver mon propos délirant. Mais je crois qu'elle ne peut se faire sans un approfondissement spirituel, et tous les êtres qui dans leur propre vie ont manifesté quelque chose de spectaculaire, vers plus d'apaisement, plus de simplicité effectivement, et plus de retour à l'essence et à l'essentiel. Ce sont les êtres qui ont vécu ce parcours de connexion à l'esprit en eux, c'est-à-dire la conscience, lorsque je parle de la conscience j'insiste que c'est la conscience et non ma conscience, c'est cette conscience paisible, silencieuse et qui accepte ce qui est tel que c'est.00:36:50En fait, il y a vraiment quelque chose d'universel, c'est-à-dire que à la fois ça ne nous appartient pas et en même temps ça nous appartient à tous, oui, et c'est la beauté du message de toutes les spiritualités. Je ne parle pas des religions qui sont des interprétations mentales de l'expérience spirituelle, et l'expérience spirituelle, elle naît de l'expérience mystique. L'expérience mystique, c'est un éblouissement, c'est un éveil de la conscience en nous qui voit la réalité qui l'embrasse pleinement. Cette ouverture, cette illumination se produit dans la vie de chacun, quelque part. Mais malheureusement, dans nos cultures, il n'est pas valorisé, il a même été considéré comme délirant. On a encore tendance à croire à pathologiser l'expérience mystique, alors que c'est une expérience qui est commune, naturelle pour l'être humain, et qui lui donne accès à un niveau de conscience qui est celui de la pure conscience.00:37:44Et ça, je pense que quand on a connu ça dans sa vie, ça donne non seulement une vraie lucidité sur le monde, Sur soi aussi, mais ça donne une grande paix. Est-ce que vous pouvez puisqu'on évoque les expériences mystiques ? Est-ce que vous pouvez me parler de cette expérience que vous partagez dans votre dernier livre sur le silence intérieur ? Comment, dans un contexte qui pourtant ne s'y prêtait a priori pas, vous avez rencontré ce silence intérieur ? Ah moi je croyais que j'avais déjà connu des vrais éveils de la conscience et je vous promets j'en suis le premier étonné. Et je ne l'ai pas recherché mais ça s'est produit en 2012. J'étais à mon bureau, en train de me préparer à travailler sur l'ordinateur parce qu'à l'époque j'écrivais une chronique pour Psychologie Magazine.00:38:39J'étais assis en face de l'ordinateur dans mon bureau. et tout d'un coup il y a eu un bruit de travaux dans la rue c'était notamment un marteau piqueur et tout de suite mon mental m'a dit ah mais je ne vais pas pouvoir écrire ma chronique parce que avec ce bruit là je ne vais pas pouvoir me concentrer et je me suis dit non Thierry il faut que tu calmes ce mental et le meilleur moyen que tu as pour le faire c'est de revenir à ta méditation j'étais en train d'essayer de calmer le mental par cette auto-régulation en constatant simplement les émotions, les sensations, les pensées qui surgissaient en moi et tout d'un coup, alors que j'entendais encore les bruits du marteau piqueur, j'entendais ce qu'il y avait au-delà, au-delà des bruits.00:39:24Au-delà des bruits, il n'y a que du silence. C'était énorme, parce que je l'ai vraiment entendu, mon corps l'a senti et j'ai vraiment à ce moment-là compris que le silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. Que le silence ne peut pas être créé, parce que il est de toute éternité. Il était là avant que j'existe, il sera encore là après que j'ai fini d'exister. Le silence est tout simplement il est cette conscience et c'était énorme. Ça s'est répercuté dans mon corps par un sentiment d'ouverture de ma poitrine, enfin. Pas un sentiment, une sensation, une grande chaleur et une grande paix, c'est pas descriptible, parce que de toute façon ça vient d'un espace qui est au-delà des mots.00:40:08C'est vraiment la connexion avec l'énergie pure de la vie et l'énergie pure de la vie. C'est l'amour, c'est l'énergie qui fait tourner les planètes, les unes autour des autres. C'est l'énergie qui fait la cohésion de nos cellules dans notre corps. C'est l'énergie qui relie tout et ça ne m'a pas quitté, ça ne me quitte plus, même pendant ces moments difficiles où je voyais ma personnalité agitée avec ses conditionnements. Ses peurs, sa névrose, sa tendance parfois un peu dépressive, il y avait un endroit beaucoup plus profond que ça qui regardait ça. Est-ce que ça veut dire que cette expérience finalement, ce moment que vous nous décrivez avec les travaux, ce moment d'accès au silence à la pure conscience, ça dure finalement, certainement quoi, quelques secondes ?00:40:53Oui, je crois que ça a duré très très peu de secondes et en fait ça s'est achevé quand tout d'un coup, moi je vis une expérience pure, c'est trop drôle, j'en ai ri. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de recherches scientifiques qui ont été faites sur cette expérience dite mystique. La science a bien montré qu'il y a des zones du cerveau qui sont désactivées, notamment les zones de la conscience, des limites de notre personne et de notre orientation dans l'espace et le temps. Donc, le mystique n'est pas un malade mental. Des études ont montré qu'il y a une grande partie de la population qui lui propose des mots pour décrire son expérience, qui dit mais moi j'ai fait cette expérience et je vois bien que avec le livre Écoutez le silence à l'intérieur où je parle de cela, beaucoup de gens me disent mais moi je connais ça, j'ai vécu ça, merci, ça me parle.00:41:49Je ne me sens pas seul. Je reviens justement à votre ouvrage, vous évoquez bien sûr cet amour universel dont nous avons parlé. Mais derrière cette notion, il y a aussi l'acceptation et l'observation, c'est un distinguo très clair sur le fait que accepter ce n'est pas se résigner. Et vous expliquez au contraire combien il y a une grande liberté à être dans cette conscience-là, oui, parce que effectivement beaucoup de gens se disent si j'accepte cette situation, alors je ne vais plus évoluer, je vais me résigner... mais non, pas se résigner ! La résignation est un des grands facteurs de dépression. Effectivement, il y a une grande liberté dans cette conscience de la vie, parce que on voit ce qui est, on l'accueille, on ne peut pas le nier.00:42:40Mais après, on a une responsabilité, c'est-à-dire une habilité à apporter des réponses. On peut faire quelque chose avec ce qui est et on redevient créateur dans cet espace de la conscience qui est en nous, qui est en chacun de nous. Il y a l'espace source de la création : est-ce que je continue à fonctionner comme j'ai toujours fonctionné ou est-ce que je mets quelque chose d'autre en place vu que j'ai constaté que ce que je faisais aboutissait à des impasses ou à des conséquences négatives ? Et quand on est relié à cette vie comme ça, pure en nous, il y a une émotion qui est là. Qui est la joie et cette joie n'est pas le contentement, elle ne dépend pas de quelque chose d'extérieur à nous.00:43:25Cette joie, je l'ai entendue, je l'ai sentie lorsque j'entendais le marteau piqueur et les silences qu'il y avait au-delà. Et le vrai lâcher prise, c'est juste dire : 'ok', je me laisse glisser dans ce qui est et je l'accepte pleinement, tout en sachant que je ne devrais pas me résigner. Car lorsque j'aurai accepté, quelque chose de joyeux en moi va se remettre en mouvement et je pourrai créer quelque chose à partir de ça. En fait, ce qui est formidable dans la manière dont vous présentez cette expérience là, c'est qu'on entend bien qu'il y a cet accès, cette plongée possible dans Le silence intérieur dans la pure conscience, mais ça ne vous sort pas de la réalité du quotidien. On entend qu'en fait, vous êtes aussi confronté, je ne sais pas, au stress d'un rendez-vous peut-être, de dénervement, quand c'est dans des embouteillages.00:44:23Pour autant, vous allez vous plonger, vous allez avoir accès à ce silence intérieur pour décanter. Est-ce que c'est comme ça que ça se passe ? Absolument, mais je reformulerai ça en disant que ce n'est pas que j'ai accès à ce silence, c'est que je laisse ce silence se révéler et qui est le 'je' qui laisse ce silence se révéler ? Eh bien, c'est ma petite personnalité avec ses modes de fonctionnement, ses conditionnements, ses a priori, ses discours tout fait et ses peurs. Bien sûr, d'accord donc ça, c'est chouette de vous l'entendre dire en fait. Vous n'êtes pas devenu un homme différent et complètement imperturbable aux aléas de la vie, petit ou grand. En réalité, vous les vivez de manière très humaine et je les vis non seulement de façon bien sûr humaine comme nous tous mais très intense parce que quand la conscience est là, eh bien, on peut pas tricher une émotion désagréable.00:45:23Elle est vraiment désagréable, mais elle se dissout, elle se dissout dans cet espace de conscience, dans cet espace d'accueil, mais c'est vrai. ce que vous dites parce que quelque part quand j'ai publié écouter le silence à l'intérieur où je raconte notamment un adultère que j'ai commis entre guillemets il y a des gens qui m'ont dit vous vous avec votre sagesse votre chemin vous en êtes encore là je dis mais oui surtout surtout je suis là je suis un être humain je suis vivant et je dois regarder qui je suis et essayer de faire quelque chose avec ça et essayer de faire le moins de mal possible à moi et aux autres mais en étant honnête avec moi et les autres et c'est tout un c'est00:46:03pour moi c'est la seule vraie spiritualité c'est d'être dans cette réalité là donc on voit Bien qu'on n'est pas à l'abri des aléas, vous parlez même dans votre livre de la nuit noire de l'âme que vous avez vécue, vous de manière vraiment très douloureuse, parce qu'en fait, après cette expérience extatique, en fait, vous avez appris à vos dépens que ce n'était pas un état d'éveil définitif, oui, oui, effectivement. Et ce qui s'est produit, c'est que, après la publication de Confidences d'un homme en quête de cohérence, en 2012, j'ai eu un passage à vide, mais ce livre était tellement authentique et tellement honnête que j'avais l'impression d'avoir tout dit, et ma personnalité était comme perdue, parce que comment elle Allait faire pour continuer à exister, maintenant que tout était dévoilé, déposé, et c'était comme une mort.00:46:58Pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment pas bien. Fin d'année, tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi, et je me suis dit : 'Mais dans le fond, Thierry, ça fait des années qu'on te demande de transmettre, et c'est peut-être temps de créer une forme d'enseignement.' Mais je savais que si je faisais ça, Ça serait une école, j'avais ce nom qui venait de l'école de la présence thérapeutique mais en attendant je ne me sentais pas très légitime pour rentrer dans un projet comme celui-là et je me suis dit peut-être que le moyen c'est de prendre une retraite et pas partir, pas aller en Égypte comme je faisais ou rester là où je vis, mais juste constater et voir si j'ai un espace intérieur suffisamment paisible et silencieux pour accueillir ce qui est.00:47:45Mais tout de suite j'ai voulu profiter de ce temps de retraite et de non activité professionnelle et en fait j'ai voulu profiter de ce temps pour écrire, pour écrire à propos de la fameuse expérience de ce silence, je n'arrivais pas à écrire je ne trouvais pas les mots en fait j'étais beaucoup plus identifié à l'auteur que je ne le croyais et le fait de ne pas pouvoir écrire c'est comme si je n'existais plus de nouveau et du coup je me suis un peu entêté et à un moment donné c'était tellement une souffrance que j'ai quand même passé plusieurs mois à aller à mon bureau je m'asseyais à la table de travail et je restais jusqu'au soir à ne rien faire et00:48:24j'avais un ami qui disait mais Thierry tu es en grande dépression et j'ai dit oui peut-être que tu me vois comme dépressif et moi je crois que la plupart des dépressions ce sont des nuits noires de l'âme et moi je vois bien mon ego ne veut pas lâcher je ne sais pas comment faire pour lâcher mais je sais que je vais lâcher à un moment donné ça a été peut-être l'expérience La plus forte qui m'a donné le plus de confiance en moi et en la vie, c'est extraordinaire. Vous étiez très observateur, vous le viviez évidemment profondément, d'ailleurs vous disiez : 'J'ai vu le diable.' Enfin, on sent quelque chose de terriblement douloureux, des vrais monstres avec des addictions, c'était vraiment douloureux.00:49:00Et du coup, il y avait quand même ce petit pas de côté qui vous sauve. La conscience était là parfois, je riais de moi. J'avais des gens bien intentionnés qui me disaient : 'Mais Thierry, pars en voyage' et en fait non, parce que je me disais : 'Si tu te distrais, tu vas partir dans autre chose.' Et il y a quelque chose à Traverser ici n'échappe pas à ça, et ça se faisait naturellement, sauf que ça a quand même duré plusieurs mois. Un matin, c'est incroyable : un matin, je me suis réveillé, j'ai dit : 'Je crois que c'est fini.' Je sentais de la joie en moi, je sentais que je retournais dans le monde. Puis, j'ai mis le site de l'école en ligne dans la semaine qui a suivi.00:49:48Donc, le projet du coup prenait forme, ah oui, il était là, en quelques heures. Alors, après, il y a eu la mise en ligne du site, et puis tous ces gens qui voulaient s'inscrire. Puis, l'école a commencé, quelques mois plus tard. Et alors, pardon, on va reparler de l'école dans quelques minutes, mais du Coup, c'est aussi à ce moment-là que vous avez écrit la version que moi j'ai sous les yeux là de ce livre. Écouter le silence à l'intérieur ça a pris encore une année mais une année où j'étais sage dans le sens où je ne suis pas obstiné à vouloir écrire, je me suis rendu compte que la première année que j'ai passé avec les élèves à l'école où je les invitais à plonger dans ce silence intérieur a été très bénéfique parce qu'elle m'a totally décomplexé elle m'a montré que c'était pas que pour moi que ça fonctionnait et ça m'a donné une forme de confiance, où j'ai arrêté de vouloir expliquer et je suis parti sur le ton du témoignage.00:50:50en tout cas je trouve que vous apportez un éclairage très intéressant sur la manière dont on peut traverser une crise de vie quelle qu'elle soit d'ailleurs mais on peut parfois avoir tendance à vouloir la fuir en partant en voyage en prenant des médicaments en se noyant dans le travail et vous ce que vous avez fait à ce moment là c'est au contraire vous y êtes allé complètement oui et c'est au contraire de ce que notre société propose on réussit à développer une économie sur la vente de moyens de ne pas se sentir avec des vagues ou avec un inconfort dans le corps du coup inévitablement on a tendance à aller vers ça c'est dommage De vouloir y échapper sans comprendre ce que ça vient nous dire, et c'est les bouddhistes qui disent ça si justement la douleur est inévitable, elle fait partie de la vie.00:51:43La douleur psychologique comme la douleur physique, mais la souffrance est évitable et elle l'est à condition qu'on ne s'identifie pas à sa douleur, mais qu'on la regarde. Et du coup on peut en sortir. Quand on embrasse la vie, quand on la prend comme elle est, après on peut faire quelque chose. On est vraiment pas dans la résignation, parce que la vie, la vie a sa logique et sa logique, c'est la vie. Oui, c'est toujours plus de vie. Donc ça veut dire qu'elle va toujours favoriser les êtres qui veulent être vivants ça va se faire à travers des rencontres des résonances avec des personnes qui vont nous reconnaître, Que nous allons reconnaître des synergies entre les énergies qui vont se réunir pour apporter plus de vie et on part dans une logique très positive.00:52:35Vous parliez de la créativité qui peut naître de la vie et du coup je voulais revenir sur sur ce que vous avez créé, vous qui êtes l'école de la présence thérapeutique. Est-ce que vous pouvez me rappeler un peu en quoi elle consiste et à qui elle s'adresse ? Alors je l'ai ouverte à Bruxelles parce que Bruxelles d'abord c'est la ville où je vis, où je n'ai plus tant voyagé et m'utiliser comme je l'avais déjà fait. Donc ça se passe à Bruxelles. Après l'idée, je vous dis : c'est pas quelque chose que j'ai réfléchi, c'est quelque chose qui a vraiment émergé en moi et en fait dans cette inspiration d'emblée. Il y avait Thierry, tu vas ouvrir une école mais elle sera d'abord adressée aux personnes qui sont dans la relation d'aide et de soins donc des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes, des ostéopathes.00:53:22des psychothérapeutes, des gens qui pratiquent alors des médecines beaucoup moins conventionnelles, comme par exemple le Reiki. Tous ces gens se retrouvent dans des classes de 20 à 25 personnes et ils découvrent d'abord que'ils avaient tous une intention commune, qui était d'aider. Mais leur personnalité parfois les empêche d'aller dans cette intention et qu'ils deviennent juste des prestataires de services ou de soins, et que ça finit par dénaturer l'acte même de la guérison et l'école de la présence thérapeutique. Car effectivement, elle s'adresse aux gens qui sont censés apporter un peu de guérison dans le monde. Le premier outil de la guérison, ce n'est pas le thérapeute. C'est sa présence, pas à un niveau très subtil, pas simplement à travers les mots ou à travers les gestes. C'est son champ d'énergie qui change quelque chose.00:54:10Au plus on va s'intéresser à ces sujets, là au plus on va comprendre que la nature n'est pas que dans la matière ou dans les mouvements. Elle est aussi dans la présence d'une intention qui est là, qui est palpable. Mais en attendant, l'école s'adresse essentiellement aux soignants, même si maintenant on commence à l'ouvrir à d'autres gens, parce qu'il y a tellement de gens qui veulent dans le secteur des affaires. De l'entreprise dans le secteur de l'éducation, mais moi j'ai commencé tout seul. Puis, la première année, on a eu tellement de demandes que j'ai accepté 60 personnes. 3 classes de 20, sachant qu'elles allaient rester pendant 3 ans, parce que et que chaque année j'aurais de nouvelles classes qui arriveraient, parce que d'emblée j'ai senti qu'il fallait aussi proposer quelque chose qui allait en profondeur.00:54:59C'était pas du tout une critique de ma part, mais il faut quand même se rendre compte qu'on propose aujourd'hui beaucoup de week-ends de développement personnel qui ont une fonction très bénéfique qui réveille les gens, qui ouvre des perspectives, qui met en mouvement... mais il faut aussi des lieux où on va en profondeur. Et donc d'emblée il y avait un axe dans l'école qui serait un programme de 3 ans et ça s'est imposé à moi que ça allait s'appeler l'initiation et accompagnement à la présence thérapeutique, et l'initiation, c'est important. Je sais que ce mot peut faire peur, parce qu'on dit, mais enfin c'est qu'on est dans quelle secte ? Dans toutes les cultures traditionnelles, le futur soignant il subit une initiation qui est faite de rituels...00:55:41Mais quand on regarde un petit peu comment ces rituels sont organisés d'une culture à l'autre, ils viennent tous réveiller la même chose, c'est à dire une collection avec notre nature profonde et un dépassement. De nos peurs pour aller au-delà de cette construction de l'ego et rentrer en contact avec cette Prajna, cette inspiration, cet esprit, cette conscience qui nous rend plus sages. On a des outils extraordinaires aujourd'hui, on a des gens hyper compétents. Très très bien formés, mais qu'est-ce qu'ils font-ils avec ce qu'ils ont appris ? Au service de quoi le mettent-ils donc ? L'école est bien sûr une école spirituelle. Je sais que ça peut faire bondir certaines personnes, mais en même temps je vois que ce mot est beaucoup moins gros aujourd'hui comme il l'était il y a 15-20 ans.00:56:27Alors que la spiritualité est un des fondements de notre humanité. Cette compréhension de l'esprit des êtres et des choses et nier ça c'est tellement dommage et ça revient beaucoup comme vous le dites. Il y a eu un mouvement ces dernières années très fort qui répond certainement à une forme de quête de sens. Vous savez, ça doit passer par une pédagogie. Il y a quelques années, je déjeunais avec John Kabat-Zinn, cet homme qui a fait ce travail remarquable d'introduire une manifestation sous sa forme de pleine conscience. Je lui disais : « Mais pourquoi lors d'une intervention que nous avions faite, lorsque-il avait répondu à une personne qui posait clairement une question par rapport à la spiritualité, pourquoi n'avait-il pas prononcé le mot spiritualité ?00:57:11» Il m'avait dit : « Non, mais tu sais, c'est un mot quand même un peu sulfureux et pas toujours bien compris. » Je lui disais : « Oui, mais alors c'est à nous de faire une pédagogie, expliquer ce que ça veut dire. » En fait, il m'avait dit : « Oui, mais c'est un travail pour la prochaine génération. » Il avait raison, c'est un travail pour la prochaine génération, tellement l'humain pour cette méditation de la pleine conscience. Mais je fais partie de la génération et vous le faites, c'est ça. Je ne serai pas le seul, je ne suis pas le seul, parce qu'il y aura de plus. En plus de gens qui parleront comme ça, puisque revenir à comprendre l'esprit des êtres et des choses est indispensable.00:57:47En fait, j'ai l'impression qu'on est en train de vivre un retour aux sources. D'ailleurs, vous l'évoquez quand vous parlez de la source, vous parlez des cultures ancestrales, aborigènes, etc. En fait, on revient à ce qu'eux ont pleinement vécu et vivent encore pleinement, oui, complètement, complètement. Eux ne sont pas déconnectés nous sommes singulièrement déconnectés et on nie même nos racines. On oublie nos ancêtres, on oublie d'où on vient. Et donc l'école de la présence thérapeutique elle avait cette volonté de proposer un parcours profond et à côté de ça aussi, quand même des ouvertures vers le grand public qui ne pouvait pas forcément aller tout de suite à cette profondeur à travers des ateliers d'éveil de reconnexion à la vie, des ateliers très joyeux, très festifs où on danse, on chante.00:58:38Mais on médite l'école aujourd'hui, elle accueille 75% de français qui viennent de tous les coins de France, elle accueille 15% de Belges, puis des gens qui viennent d'un peu partout. Il y en a qui viennent du Maroc, de la Réunion, enfin de pays où il y a la langue francophone et d'usage. C'est une très belle aventure et je suis très, très admiratif et touché, vraiment touché par le travail que font les élèves qui viennent dans cette école. Ils ont entre 21 ans, le plus jeune à 21 ans, c'est un étudiant messie, et des gens qui ont 70 ans et qui ont des carrières derrière eux, certains ont publié des livres, sont reconnus des psychanalystes, des psychiatres, des médecins.00:59:29Et je suis très, comme je disais, admiratif, touché de voir des êtres humains qui ont cet engagement, surtout la première année parce que la première année c'est soi avec soi, c'est redécouvrir le moi, l'ego et très souvent ils souffrent de découvrir tout ça en eux. On ne veut pas regarder tout ça et quand le cœur commence à s'ouvrir alors non seulement on peut voir chez soi, on commence à mieux voir chez l'autre. On n'est plus du tout dans le jugement et on rentre dans une démarche de vraie guérison. Et puis la deuxième année, c'est vraiment le rapport à l'autre. La troisième, c'est à ce qui est entre moi et l'autre, c'est-à-dire cet invisible qui n'est visible qu'à l'œil du cœur, disait Saint-Exupéry. Mais c'est tout ce que cette école propose donc voilà.01:00:08C'est une belle aventure, on ne sait pas où elle va mener. Aujourd'hui, je commence à être entouré ; j'essaye d'avoir un noyau autour duquel l'école peut continuer à grandir et à s'enrichir d'autres sensibilités, d'autres présences. C'est tout un travail et que je découvre moi-même dans la transmission à ces membres du noyau que j'appelle les pépins du noyau et enfin, une jolie petite équipe maintenant et puis ceux qui ne participent pas à l'école mais qui y ont passé trois ans et bien ils vont retourner dans leur vie avec quelque chose. Je dis toujours que ce n'est pas l'école qui leur a donné quelque chose, ils ont eu l'occasion de récupérer, de redécouvrir quelque chose qui était déjà au fond d'eux ; et avec cette chose-là, Très souvent, je constate qu'ils ont des projets très créatifs dans leurs univers respectifs, quel que soit le domaine du soin ou de leur intervention dans la société.01:01:02Ils créent des choses très belles. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour cette école de la présence thérapeutique dans les prochaines années, Thierry ? Que moi, pour commencer, et que les personnes qui se joignent à ce projet ne soient pas un obstacle à son épanouissement. Le grand danger dans ce genre d'entreprise, c'est que le fondateur et les gens qui finissent par s'y raccrocher à ce projet utilisent le projet pour leurs ambitions personnelles, et que du coup, il l'empêche parfois de se développer. Ce travail de conscience se fait au quotidien, parce que sans ça, ce genre d'entreprise est voué à l'échec. Je ne dis pas que ça réussira, mais c'est ce que je souhaite pour cette école. Et pour vous, Thierry, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les années à venir ?01:01:54Alors, je pourrais faire une sortie très dans la lignée de ce que je viens de dire d'être la bonne personne, mais c'est quelque chose de beaucoup plus personnel que on peut me souhaiter. C'est ce que j'ai vraiment besoin pour continuer à porter ce projet ou accompagner ce projet. C'est une oasis, c'est un endroit où je suis en totale confiance avec une personne et d'être nourri de ce partage, de ce sentiment de communiquer et d'être regardé avec bienveillance par l'autre. Donc voilà, il faut me souhaiter une vie personnelle, privée épanouie et pleine d'amour. Et bien je vous le souhaite. Je termine par quelques petites questions actuelles à notre entretien, puisque le podcast s'appelle La Petite Voix. Je suis obligée de vous poser la question : est-ce que vous êtes souvent connecté à votre propre petite voix ?01:02:46Oui, cette petite voix, je l'entends. Je suis souvent connecté à elle, mais je ne l'écoute pas toujours et alors je suis parfois encore très, très fort dans les argumentations pour ne pas l'écouter et je peux me raconter des histoires. Et je crois que on se raconte beaucoup d'histoires pour ne pas écouter la petite voix sage au fond de nous, de temps en temps. Quand je constate ça, j'essaye de calmer ce mental et alors s'installe un immense doute. La petite voix parfois se fait absente et c'est bon de rester dans ce doute parce que souvent alors ce que la petite voix voulait nous dire apparaît d'une autre manière. Mon autre question, je voulais savoir quel livre éclairait particulièrement votre chemin de vie, s'il y en a un ?01:03:40Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je n'ai pas beaucoup lu. C'est suite à un rêve que j'ai fait je sais pas si je l'ai raconté dans notre long entretien. J'ai fait un rêve quand j'avais 17 ans. Parce que enfant, j'ai énormément lu. J'ai beaucoup lu de livres sur l'Antiquité, l'Égypte et tout ça aussi. Et puis je me suis intéressé au bouddhisme. Et surtout après la mort de mon cousin qui était aussi très, très proche et qui s'est tué dans un accident de moto à 8 ans. J'en avais 17, et après sa mort, j'ai commencé non seulement à lire encore davantage et beaucoup plus de philosophie de métaphysique, De spiritualité, ça a duré 2 ans. Puis un jour, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, je marchais dans l'allée centrale d'une cathédrale
Thierry Janssen est le 176ème invité du podcast C'est quoi le bonheur pour vous? Thierry, ancien chirurgien, quitte le milieu hospitalier en 1998 pour se consacrer à l'étude de la médecine corps-esprit à la Barbara Brennan School of Healing à Miami, une institution spécialisée dans les approches psychocorporelles, psycho-énergétiques et psycho-spirituelles. De retour en Belgique, il exerce comme médecin-psychothérapeute, accompagnant des patients atteints de cancers et de maladies chroniques, se définissant lui-même comme un guide psycho-spirituel. Il a enseigné au Centre universitaire Sigmund Freud (SFU) à Paris et a fondé l'École de la Posture juste (EDLPJ), anciennement connue sous le nom d'École de la Présence thérapeutique (EDLPT), à Bruxelles. Depuis 2001, il est l'auteur de plusieurs ouvrages dédiés à une approche holistique de l'être humain et à une vision plus spirituelle de la société.
[REDIFFUSION – LE BEST OF DE METAMORPHOSE] Cet épisode est une rediffusion. Anne Ghesquière reçoit Thierry Janssen, ancien chirurgien devenu psychothérapeute, écrivain et fondateur de l'École De La Posture Juste à Bruxelles. Ensemble, ils explorent comment "faire le silence à l'intérieur de soi". En quoi le silence peut-il nous permettre de nous éveiller à l'essentiel ? Comment apprendre à ouvrir plus grand son cœur pour s'accueillir et accueillir l'autre ? Comment se détacher de ses passions, pulsions et attachements ? Dans son livre Ecouter le silence à l'intérieur, paru aux Éditions l'Iconoclaste, il partage son expérience de la pure conscience pour nous apprendre à écouter le silence à l'intérieur et ainsi nous guider sur le chemin de l'éveil de la conscience. {REDIFFUSION} du podcast ***Best-Of*** #6 paru le 12 janvier 2019Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast À réécouter :#386 Thierry Janssen : Des rituels pour une existence pleine de sens#145 Thierry Janssen : La posture juste pour être en harmonie#86 Thierry Janssen : Révéler le noyau de l'être#3 Méditation - Thierry Janssen : L'ouverture tantrique du cœurRecevez un mercredi sur deux la newsletter Métamorphose avec des infos inédites sur le podcast et les inspirations d'AnneFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphoseThèmes abordés lors du podcast avec Thierry Janssen : Comment faire l'expérience du SilenceComment faire taire le mental ?Comment contacter la Joie profonde au-delà des blessures ?Quel rôle donner à l'ego ?Tantra et ouverture du coeurQuelques citations du podcast avec Thierry Janssen :"Le silence n'est pas quelque chose que l'on peut créer. c'est toujours là. Le silence, c'est l'espace dans lequel les bruits apparaissent et disparaissent.""Le véritable éveillé est celui qui reste silencieux.""Il faudrait pouvoir mettre toutes les merveilleuses qualités que l'ego a développées pour survivre au service de plus grand que lui."Photo DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ancien chirurgien, Thierry Janssen quitte l'hôpital en 1998 et part étudier la médecine corps-esprit à la Barbara Brennan School of Healing à Miami, une école psychocorporelle, psycho-énergétique et psycho-spirituelle. A son retour en Belgique, il devient médecin-psychothérapeute et accompagne les patients souffrant de cancers et de maladies chroniques. Il se définit comme un accompagnant psycho-spirituel. Thierry Janssen a enseigné au Centre universitaire de Sigmund Freud (SFU), à Paris et est aussi fondateur de l'École de la Posture juste (EDLPJ), anciennement École de la Présence thérapeutique (EDLPT), à Bruxelles. Il est l'auteur, depuis 2001, de plusieurs livres consacrés à une approche globale de l'être humain et à une vision plus spirituelle de la société . Pour en savoir plus : https://thierryjanssen.com/pages/biographie
Vous voulez une histoire… ? Cette émission en est une ! Parce que…Thierry, son métier, son travail c'est d'être : un conteur d'histoire !
Je suis si honorée de recevoir Thierry Janssen aujourd'hui : accompagnant psycho-spirituel, auteur, fondateur de l'Ecole de la Posture Juste ; entre autres ! Il vient nous parler de rites, de rituels et de comment vivre dans un monde incertain suite à la publication de son dernier ouvrage éponyme. On parle également de la notion de Justesse, des pros de l'accompagnement et de mille choses passionnantes dans cette interview. Retrouver Thierry : Site : https://www.thierryjanssen.com/ Son dernier ouvrage : https://www.thierryjanssen.com/pages/inventer-des-rituels-contemporains-pour-vivre-dans-un-monde-incertain Ressources mentionnées : Le livre qu'il nous conseille : "Soufi, mon amour" Un mantra : "J'ouvre, j'ouvre, j'ouvre le coeur ; j'écoute le silence à l'intérieur" Questions posées : Pouvez-nous nous expliquer la différence entre un rite et un rituel Pourquoi les rituels sont importants ? D'où vous vient cette notion de la Justesse ? Comment on le ressent ? Notamment pour les professionnels de l'accompagnement qui nous écoutent, comment les rituels peuvent les aider dans leur posture d'accompagnant ? Comment peuvent-ils aider leurs bénéficiaires à cheminer avec des rituels quotidiens ? Quid des routines matinales versus obsessionnalité ? Vous avez écrit et parlé de ce que vous appelez « la posture Juste » : est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que vous entendez par ce terme ? Votre livre s'appelle « inventer des rituels contemporains pour vivre dans un monde incertain » : en quoi le mond eest incertain aujourd'hui et quelles sont les conséquences de cette incertitude ? Qui vous voulez entendre ici ? Une ressource à nous partager ? Comment expliquez-vous votre lien si évident avec l'Egypte antique ?
Nous avons parfois besoin de trouver du sens et de mettre plus de cohérence dans notre quotidien. Comment gagner sérénité dans un monde incertain ? Pour en parler, j'ai plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien devenu psychothérapeute. Il se consacre à une approche globale de l'être humain, au développement de la « médecine intégrative » et à une vision plus spirituelle de la société. Il est fondateur de l'École De La Posture Juste (EDLPJ) à Bruxelles. Fondée en 2015, l'EDLPJ a commencé par accueillir des professionnels impliqués dans la relation d'aide et de soin afin de leur apprendre à développer la qualité de présence à eux-mêmes et aux autres, qui permet d'adopter une « posture juste » dans la relation thérapeutique - une posture à la fois psychologique, énergétique et physique, qui favorise l'épanouissement de la Vie en nous et autour de nous. Face à l'afflux des candidatures venant de personnes issues d'autres secteurs de la société, depuis 2020, l'EDLPJ est ouverte à tous (www.edlpj.org ). Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont « Inventer des rituels contemporains pour vivre dans un monde incertain » paru aux éditions Trédaniel. Il nous invite à mener une réflexion sur la place des rites et des rituels dans nos vies quotidiennes. Vous pouvez retrouver Thierry Janssen : Site internet : www.thierryjanssen.com Instagram : https://www.instagram.com/thierry_janssen/ Facebook : https://www.facebook.com/thierry.janssen.edlpj/ Photo-Portrait: libre de droit / crédit Thierry Balasse Episodes recommandés : - Episode 114 : Se donner toutes les chances avec Natacha Calestrémé - Episode 108 : Objectif vitalité avec Marie-Pierre Dillenseger - Episode 54 : Etre aligné avec soi-même avec Marie-Pierre Dillenseger Bonne écoute ! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Si vous avez apprécié cet épisode, et que vous souhaitez soutenir gratuitement le podcast, n'hésitez pas laisser 5 étoiles et un commentaire sur Apple podcast
Je reçois Thierry Janssen, médecin et auteur, pour parler de la puissance des rituels pour redonner du sens dans un monde qui se cherche.Le livre de Thierry : https://www.editions-tredaniel.com/inventer-des-rituels-contemporains-p-10966.htmlMots clé : Qu'est-ce qui caractérise les rites et les rituels ? À quoi servent-ils ? Pouvons-nous vivre sans eux ? Doivent-ils forcément être reliés à une tradition, à une démarche sacrée ou à une pratique religieuse ? Notre existence n'est-elle pas remplie de rites que nous adoptons sans même nous en rendre compte ?En répondant à ces questions, Thierry Janssen nous offre un ouvrage passionnant qui parle de nous, de nos existences quotidiennes, de la vie de nos communautés, des préoccupations et des besoins de tous les êtres humains.Fort de son expérience de médecin, de thérapeute, de méditant et d'enseignant, il nous explique comment laisser émerger divers rites en se posant les bonnes questions. Et, de façon très pratique, il nous enseigne comment inventer des rituels pour manifester l'intention contenue dans ces rites.Nous découvrons alors que ritualiser permet de mener une existence pleine de sens et d'accomplissements. C'est aussi le moyen de vivre plus confiant et plus serein dans un monde qui se révèle incertain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Happinez" 74 : portrait de Thierry Janssen
Thierry Janssen "Inventer des rituels contemporains pour vivre dans un monde incertain" (Guy Trédaniel) "Lors du premier confinement lié à la pandémie du Covid-19, Thierry Janssen a proposé une méditation sur Facebook, tous les soirs, durant quarante-cinq jour d'affilée. Une méditation très particulière, tantôt en mouvement, tantôt en position assise, centrée sur l'ouverture du cœur et la détente de l'être. C'était sa manière de se rendre utile, dit-il. Une façon de rester en lien et de témoigner de la solidarité. Un rite pratiqué à travers un rituel inspiré par la tradition et pourtant résolument contemporain, qui a fait du bien à des milliers de personnes. Ce que Thierry Janssen a proposé sur les réseaux sociaux ressemblait à une sorte de rite de retour à soi. "Me rendre compte de tout cela m'a amené à me poser plusieurs questions auxquelles je n'avais jamais pensé auparavant, confie-t-il dans l'introduction de ce livre.Qu'est-ce qui caractérise les rites et les rituels ? À quoi servent-ils ? Pouvons-nous vivre sans eux? Doivent-ils forcément être reliés à une tradition, à une démarche sacrée ou à une pratique religieuse ? Notre existence n'est-elle pas remplie de rites que nous adoptons sans nous en rendre compte? Comment inventer de nouveaux rituels, à la fois adaptés à nos besoins personnels et aux enjeux du monde dans lequel nous vivons ? En tentant de répondre à ces questions, les mots corps, conscience, intention, inspiration, manifestation, incarnation, cohérence et sens me sont apparus comme des clés essentielles. " Musique : Adam Cohen "Love is" et Etienne Daho, "Le 1er jour du reste de ma vie"
Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Thierry Janssen, ancien chirurgien devenu psychothérapeute, écrivain et fondateur de fondateur de l'École De La Posture Juste à Bruxelles. Les rituels peuvent-ils nous aider à mieux vivre dans un monde incertain, à trouver du sens et à s'accomplir ? Les rites, inspirés par une tradition ou créés sur mesure bercent notre quotidien, parfois même sans que nous nous en rendions compte. Lors du premier confinement en Mars 2020, Thierry Janssen a proposé une méditation tous les soirs, durant quarante-cinq jour d'affilés et s'est interrogé sur le sens des rites et rituels. Il se consacre à une approche globale de l'être humain, au développement d'une "médecine intégrative" et à une vision plus spirituelle de la société. Avec son nouvel ouvrage « Inventer des rituels contemporains pour vivre dans un monde incertain », il s'interroge : Qu'est-ce qui caractérise les rites et les rituels ? À quoi servent-ils ? Pouvons-nous vivre sans eux ? Épisode #386Retrouvez Thierry Janssen dans ses précédents podcasts :#3 Méditation - Thierry Janssen : L'ouverture tantrique du cœur#6 Thierry Janssen : Eveiller sa conscience#86 Thierry Janssen : Révéler le noyau de l'être#145 Thierry Janssen : La posture juste pour être en harmonieAvec Thierry Janssen j'aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) : Quelle est la différence entre un rite et un rituel ?Est-ce que poser des rituels, c'est créer des racines, un ancrage pour retrouver du sens ?Tu écris « Inventer c'est se souvenir », qu'est-ce que ça signifie ?Pourquoi les rituels nous rassurent ?Comment peut-on rejoindre le rituel d'une tradition ?Pourquoi les rituels nous rendent plus confiants ?Comment mettre du sens dans nos rituels ?Comment inventer de nouveaux rituels, à la fois adaptés à nos besoins personnels et aux enjeux du monde dans lequel nous vivons ?Qui est mon invité de la semaine Thierry Janssen ? Thierry Janssen est un ancien chirurgien devenu psychothérapeute, écrivain, passionné de l'Egypte et fondateur de l'École De La Posture Juste à Bruxelles. Il sort son nouvel ouvrage « Inventer des rituels contemporains pour vivre dans un monde in certain » aux éditions Trédaniel.Quelques citations du podcast avec Thierry Janssen : "Instaurer des rites et pratiquer des rituels permet de donner de la signification à ce que nous faisons, d'y mettre une intention, de faire les choses en conscience et de répondre à des besoins bien identifiés.""Les rituels rassemblent, fédèrent, permettent de partager des valeurs communes et nous rassurent énormément.""Inventer un rituel c'est se souvenir de ce qui nous anime profondément."Inscrivez-vous à la merveilleuse Newsletter Métamorphose ici pour rester en lien https://www.metamorphosepodcast.com/Soutenez notre podcast en rejoignant la Tribu MétamorphoseRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram FacebookPhoto (c) Thierry Balasse Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Thierry Janssen, psychothérapeute, se définit aujourd'hui comme un accompagnant psycho-spirituel. Auteur à succès, il consacre ses écrits à promouvoir une approche globale de l'être humain et une vision plus spirituelle de la société. Nous sommes encore portées par cette rencontre dans laquelle il s'est livré avec beaucoup de profondeur et d'authenticité. Dans cet épisode, il nous emmène à la découverte de deux femmes engagées, l'activiste et écoféministe Vandana Shiva, et l'actrice Véronique Jannot qui a fondé une association de soutien aux enfants tibétains en exil. Entre douceur et fermeté, ces deux femmes nous montrent deux facettes de l'engagement. Gratitude de pouvoir vous partager cet épisode généreux et sensible, à l'image de notre invité. Belle écoute ✨✨ Crédits musique : Julien Brocal et Joy Slam "June"
Je reçois Natacha Calestrémé pour la sortie de son dernier livre, où elle montre à l'aide de médecins et de scientifiques la complémentarité entre les approches médicales dites "conventionnelles" et celles que l'on appelle "alternatives".Acheter le livre de Natacha : https://www.albin-michel.fr/se-donner-toutes-les-chances-9782226480545Mon site : https://www.fabricemidal.comMots clé : Notre rapport à la santé a changé. Les traitements se sont diversifiés.Face à un problème de mal-être ou de santé, nous ne savons pas toujours vers qui nous tourner ou qui consulter.Se donner toutes les chances, c'est découvrir les bienfaits des médecines conventionnelles et complémentaires, mais aussi mesurer à quel point notre propre rôle est essentiel.Natacha Calestrémé donne la parole à des médecins et des chercheurs reconnus pour leur expertise scientifique et leur connaissance des pratiques thérapeutiques, et ouvre de nouveaux horizons pour nous aider à aller mieux.Avec :Gérard Ostermann, cardiologue, professeur de thérapeutique-médecine interne.Thierry Janssen, médecin, ancien chirurgien urologue, psychothérapeute.Isabelle Mansuy, docteure en biologie moléculaire, professeure en épigénétique.Jacques Besson, psychiatre, professeur honoraire de psychiatrie.Préface du Pr Patrice Queneau, membre de l'Académie nationale de médecine.Journaliste et écrivaine, Natacha Calestrémé est notamment l'auteure de La Clé de votre énergie (2020) et Trouver ma place (2021), deux énormes succès de librairie. Après dix ans d'observation et d'expériences pratiques, plusieurs centaines d'ateliers et conférences sur les moyens de se reconstruire à la suite d'une épreuve, elle s'est imposée comme une experte de la libération émotionnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Natacha Calestrémé romancière, journaliste et conférencière, pour la sortie de son nouveau livre. Notre rapport à la santé a changé, les traitements se sont diversifiés. Face à un problème de mal-être ou de santé, nous ne savons pas toujours vers qui nous tourner ou qui consulter. Se donner toutes les chances avec Natacha Calestrémé c'est découvrir les bienfaits des médecines conventionnelles et complémentaires. Son dernier livre « Se donner toutes les chances » chez Albin Michel est préfacé par le Pr Patrice Queneau, membre de l'Académie nationale de médecine et donne la parole à quatre médecins : Pr Gérard Ostermann, le Dr Thierry Janssen, Pr Isabelle Mansuy et Pr Jacques Besson. Épisode #373Avec Natacha Calestrémé j'aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) : « Ce livre vise à réconcilier les médecines [conventionnelles et non conventionnelles] dans un seul but : le bénéfice du patient » ?A quel point notre propre rôle est-il essentiel ?Pourquoi la médecine conventionnelle s'intéresse-t-elle essentiellement au corps ?Effet placebo, effet nocebo, quel est ce paradoxe de la science validée par un « remède magique » ?Quels sont les besoins du patients en lien avec son soignant, le médecin ?Qu'est-ce que la "santé spirituelle" ?Tu parles d'éviter les pièges et dérives de certaines médecines complémentaires ?Qui est mon invitée de la semaine Natacha Calestrémé ? Natacha Calestrémé est romancière, journaliste et conférencière, experte incontournable de la libération émotionnelle. Son dernier livre « Se donner toutes les chances » aux éditions Albin Michel est préfacé par le Pr Patrice Queneau, membre de l'Académie nationale de médecine.Retrouvez les podcasts précédents avec Natacha :#231 Natacha Calestrémé : Trouver ma place ! #74 Natacha Calestrémé : Se libérer émotionnellement, la clef de l'énergie#309 Natacha Calestrémé : Prendre soin de soi en s'amusant Quelques citations du podcast avec Natacha Calestrémé : "Aller voir son médecin pour arrêter de souffrir, c'est la base.""La parole du médecin est prescriptrice.""Ce n'est pas les médecines complémentaires qu'il faut incriminer mais la place qu'on leur donne.""La santé spirituelle c'est d'avoir foi en soi.""La générosité aide à aller mieux."Rejoignez-nous sur notre nouveau site Internet et abonnez-vous à notre Newsletter https://www.metamorphosepodcast.com/ Soutenez notre podcast en rejoignant dès maintenant la Tribu MétamorphoseRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Spotify/ Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram, découvrez l'invité de la semaine et des surprises ;-)InstagramFacebookPhoto © Olivier Seignette Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
{REDIFFUSION} de l'épisode #145 du 5 novembre 2020***Série Best-Of***Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Thierry Janssen, cet ancien chirurgien devenu psychothérapeute, écrivain, passionné de l'Egypte et fondateur de l'École De La Présence Thérapeutique (EDLPT) à Bruxelles. Nous allons voir comment inventer un monde en harmonie avec soi, les autres et la nature. Suivons le guide pour une transformation radicale, à la découverte aussi de ceux qui nous ont précédé dans le tantrisme ou la végétothérapie et l'analyse reichienne ! - Épisode #145Dans cet épisode avec Thierry Janssen, j'aborderai les thèmes suivants :Toutes ces crises successives sont-elles une opportunité de changement ?Nous sommes vulnérables ; comment nos comportements névrotiques agissent-ils à travers nous ?Nos névroses collectives sont-elles le reflet de ce qui se joue dans le monde ? Pourquoi est-ce exacerbé maintenant ?Est-il possible de nous transformer en accueillant notre part blessée en lien avec ce que tu appelles la "pure conscience" ?En quoi la prise de conscience de nos mouvements énergétiques et de nos types morphopsychologiques peut-elle nous aider ?Qui est mon invité de la semaine, Thierry Janssen?Thierry Janssen est un ancien chirurgien devenu psychothérapeute, écrivain, passionné de l'Egypte et fondateur de l'École De La Présence Thérapeutique à Bruxelles nous allons voir comment inventer un monde en harmonie avec soi, les autres et la nature. Dans Métamorphose Thierry va nous parler de La Posture Juste, titre de son livre aux Ed. L'Iconoclaste. Quelques citations du podcast avec Thierry Janssen : "On cherche souvent à ne pas revivre ce qu'on a vécu dans l'enfance""Ce qui se passe à l'échelle individuelle se passe aussi à l'échelle collective""Le "moi" est crée par le mental pour se crée une identité et penser exister en se rassurant à travers des comportements névrotiques""C'est souvent effrayant de constater les névroses en place chez soi. C'est un travail de courage""Le jour où l'on se regarde, sans nier ses ombres, on peut commencer à ouvrir son coeur et on attire d'autres personnes"Rejoignez-nous sur notre nouveau site Internet et abonnez-vous à notre Newsletter www.metamorphosepodcast.comSoutenez notre podcast en rejoignant dès maintenant la Tribu Métamorphose : www.patreon.com/metamorphoseRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram, découvrez l'invité de la semaine et gagnez des surprises ;-)InstagramFacebookBonne écoutePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le goût du silence intérieur ! Par/avec Marc Baillet « L'arbre du silence porte les fruits de la paix » nous dit le proverbe arabe. Un proverbe japonais, lui, nous dit : « les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence ». Un troisième proverbe, chinois cette fois ci, nous dit : « le silence est un ami qui ne trahit pas ». Et puis, il y'a Thierry Janssen : "Le silence ne peut être créé, il est de toute éternité. Le silence était là avant que nous existions et il sera là après que nous aurons cessé d'exister." Qu'est-ce que le silence ? Comment faire silence ? Que trouve-t-on au cœur du silence ? Que peut-il nous inspirer ? A quoi sert il ? Thierry Janssen un chirurgien devenu psychothérapeute. il est l'auteur de nombreux livres consacrés à une approche globale de l'être humain, au développement de ce que l'on appelle la “médecine intégrative” et à une vision plus spirituelle de la société. Il est également le fondateur de l'École de la Présence thérapeutique récemment rebaptisée ”École de la Posture juste“ à Bruxelles. Son dernier ouvrage La Posture juste est paru en 2020 aux éditions L'iconoclaste. Dans cet épisode, Thierry nous parle du silence intérieur et nous donne des conseils pratiques et concrets pour mieux nous connaître et inventer un monde en harmonie avec nous-mêmes, les autres et la nature ! Mais également de ce qui l'anime dans la vie et de ce que signifie pour lui qu'être le héros de sa propre vie ! Et bien plus encore ! Vous souhaitez prendre une dose d'inspiration et de conseils concrets pour mettre "Ecouter le silence en vous ?" Ne ratez pas cette conversation inspirante avec Thierry Janssen ! C'est ici ! Mettez le son ! *** Si vous avez apprécié le Podcast, laissez-moi un commentaire et quelques étoiles ici https://podcasts.apple.com/fr/podcast/heroic-people-podcast/id1510935846?mt=2&ls=1 ! Cela prend 60 secondes et permet de convaincre les invités du podcast ! Retrouvez-nous sur www.heroicpeople.fr pour découvrir le podcast plus en détails, la newsletter, mon livre, nos services d'accompagnement et de coaching d'équipe.
Thierry Janssen est médecin, Psychothérapeute, auteur de nombreux livres, et fondateur de l'école de la posture juste. Il est passionné par l'Egypte depuis l'enfance et son dernier livre: " La posture juste" est une invitation à trouver le chemin de la paix intérieure en adoptant une posture juste vis à vis de soi d'abord et par voie de conséquence avec le monde. C'est une proposition de changement, d'évolution par la présence à soi.Il a repondu, avec la spontanéité et l'humilité qui le caractérisent, à l'invitation qui lui a été faite de converser sur le sujet dans le cadre de "Si je change, le monde change". Bonne écoute ! Son actualité : Thierry propose un séminaire du 25 au 28 aout 2022. Un moment de partage à ne pas manquer : https://edlpj.org/pages/ateliers-de-decouverte#seminaire2 Thierry Janssen a créé "l'école de la Posture juste" qui a inspiré son livre "La posture Juste" son site ; https://www.thierryjanssen.com Le site de l'école de la Posture Juste : https://edlpj.org/
Par/Avec Marc Baillet. Dans ce nouvel épisode de l'émission Heroic People vous sont proposés de courts extraits des épisodes des derniers mois. Trois invités vous livrent : *Ce que signifie pour eux qu'être l'héroïne ou le héros de sa propre vie *Ce qu'est la force d'âme *Un conseil pour améliorer dès maintenant son quotidien Avec moi dans cet épisode : *Clothilde Margottin, journaliste radio et TV, auteure du livre « Se relever, toujours » et devenue accompagnatrice en sortie de crise personnelle à la suite de la guérison de sa dépression *Thierry Janssen, un chirurgien devenu psychothérapeute. Il est l'auteur de nombreux livres consacrés à une approche globale de l'être humain, au développement de ce que l'on appelle la “médecine intégrative” et à une vision plus spirituelle de la société *Claire Oppert, violoncelliste et auteure, diplômée du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou ainsi que de l'Université La Sorbonne Paris IV en philosophie, et de la Faculté de médecine de Tours en art-thérapie*Clothilde Margottin, journaliste radio et TV, auteure du livre « Se relever, toujours » et devenue accompagnatrice en sortie de crise personnelle à la suite de la guérison de sa dépression Si vous appréciez ce que vous écoutez et entendez, vous pouvez retrouver les liens vers les épisodes complets et mes invités ici : https://heroicpeople.fr/index.php/clotilde-margottin-epuisement-et-depression-se-relever-toujours-46/ https://heroicpeople.fr/index.php/thierry-janssen-le-gout-du-silence-interieur-43/ https://heroicpeople.fr/index.php/claire-oppert-le-prodigieux-pouvoir-de-la-musique-sur-lame-et-le-corps-42/ Pour ne rien manquer, c'est ici ! Mettez le son ! *** Pour accéder à tous les épisodes et invités, c'est sur www.heroicpeople.fr Inscrivez-vous à la Newsletter ici : www.heroicpeople.fr et recevez régulièrement une petite dose d'inspiration à lire en 5 minutes *** Si vous avez apprécié le Podcast, laissez-moi un commentaire et quelques étoiles ici https://podcasts.apple.com/fr/podcast/heroic-people-podcast/id1510935846?mt=2&ls=1 ! Cela prend 60 secondes et permet de convaincre les invités du podcast ! Retrouvez-nous sur www.heroicpeople.fr pour découvrir le podcast plus en détails, la newsletter, mes livres, nos services d'accompagnement et de coaching d'équipe.
Par/Avec Marc Baillet. Bienvenue dans ce nouvel épisode de l'émission Heroic People. Ceci est un « entre-deux épisodes » dans lequel vous sont proposés de courts extraits des épisodes des derniers mois. Je vous présente un bref clip de chaque conversation pour vous donner une première saveur de chaque épisode et invité. Voyez-le, ou plutôt entendez-le, comme un teaser. Quelque chose pour vous mettre en appétit. Si vous appréciez ce que vous entendez, vous pouvez écouter les épisodes dans leur intégralité ici : heroicpeople.fr Avec moi dans cet épisode : Clothilde Margottin, journaliste radio et TV, auteure du livre "Se relever, toujours" (1:16) Thierry Janssen, chirurgien devenu psychothérapeute, auteur d livre "La posture juste" (4:05) Claire Oppert, violoncelliste et auteure, diplômée du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et Art thérapeute (8:50) Pour ne rien manquer, c'est ici ! Mettez le son ! *** Titres des épisodes complets : https://heroicpeople.fr/index.php/clotilde-margottin-epuisement-et-depression-se-relever-toujours-46/ https://heroicpeople.fr/index.php/thierry-janssen-le-gout-du-silence-interieur-43/ https://heroicpeople.fr/index.php/claire-oppert-le-prodigieux-pouvoir-de-la-musique-sur-lame-et-le-corps-42/ *** Pour accéder à tous les épisodes et invités, c'est sur www.heroicpeople.fr Inscrivez-vous à la Newsletter ici : www.heroicpeople.fr et recevez régulièrement une petite dose d'inspiration à lire en 5 minutes *** Si vous avez apprécié le Podcast, laissez-moi un commentaire et quelques étoiles ici https://podcasts.apple.com/fr/podcast/heroic-people-podcast/id1510935846?mt=2&ls=1 ! Cela prend 60 secondes et permet de convaincre les invités du podcast ! Retrouvez-nous sur www.heroicpeople.fr pour découvrir le podcast plus en détails, la newsletter, mes livres, nos services d'accompagnement et de coaching d'équipe.
Le goût du silence intérieur ! Par/avec Marc Baillet « L'arbre du silence porte les fruits de la paix » nous dit le proverbe arabe. Un proverbe japonais, lui, nous dit : « les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence ». Un troisième proverbe, chinois cette fois ci, nous dit : « le silence est un ami qui ne trahit pas ». Et puis, il y'a Thierry Janssen : "Le silence ne peut être créé, il est de toute éternité. Le silence était là avant que nous existions et il sera là après que nous aurons cessé d'exister." Qu'est-ce que le silence ? Comment faire silence ? Que trouve-t-on au cœur du silence ? Que peut-il nous inspirer ? A quoi sert il ? Thierry Janssen un chirurgien devenu psychothérapeute. il est l'auteur de nombreux livres consacrés à une approche globale de l'être humain, au développement de ce que l'on appelle la “médecine intégrative” et à une vision plus spirituelle de la société. Il est également le fondateur de l'École de la Présence thérapeutique récemment rebaptisée ”École de la Posture juste“ à Bruxelles. Son dernier ouvrage La Posture juste est paru en 2020 aux éditions L'iconoclaste. Dans cet épisode, Thierry nous parle du silence intérieur et nous donne des conseils pratiques et concrets pour mieux nous connaître et inventer un monde en harmonie avec nous-mêmes, les autres et la nature ! Mais également de ce qui l'anime dans la vie et de ce que signifie pour lui qu'être le héros de sa propre vie ! Et bien plus encore ! Vous souhaitez prendre une dose d'inspiration et de conseils concrets pour mettre "Ecouter le silence en vous ?" Ne ratez pas cette conversation inspirante avec Thierry Janssen ! C'est ici ! Mettez le son ! *** Si vous avez apprécié le Podcast, laissez-moi un commentaire et quelques étoiles ici https://podcasts.apple.com/fr/podcast/heroic-people-podcast/id1510935846?mt=2&ls=1 ! Cela prend 60 secondes et permet de convaincre les invités du podcast ! Retrouvez-nous sur www.heroicpeople.fr pour découvrir le podcast plus en détails, la newsletter, mon livre, nos services d'accompagnement et de coaching d'équipe.
Natacha Calestremé est journaliste et autrice de 2 ouvrages qui sont au top des ventes de livres en France et il y a forcément une raison pour que ca soit le cas. Le dernier en date "trouver ma place" aux éditions Albin Michel, est le sujet de notre conversation. Natacha a longtemps été désignée comme "la femme de Stéphane Allix" (épisode 199) et je trouve génial qu'elle ait trouvé sa place et que maintenant, plus personne n'oserait la présenter de cette manière. Ce n'était pas une volonté particulière de Stéphane bien sur mais plutôt un travail à faire du coté de Natacha. Et d'ailleurs, Natacha a beaucoup fait avancer Stéphane dans son travail sur lui, en particulier celui dont il parle dans son dernier livre et sur mon podcast. C'est ce chemin mais de nombreux autres qu'elle nous raconte dans cet épisode. On pourrait se dire que nous avons naturellement notre place puisque nous y sommes déjà. Est-ce que vraiment il y a une autre place à trouver? Tellement de personnes sont perdues en raison de la situation chaotique dans laquelle nous entrons que ce livre trouve naturellement sa place (justement) dans les lectures de personnes qui sentent qu'elles ne sont pas tout à fait à l'endroit ou elles devraient être ou qu'elles ne sont pas tout à fait ancrées comme elle le souhaiterait. Nous avons tous vécu des traumas plus ou moins important mais surtout nos parents et les membres de notre famille élargie ont pu vivre des traumas qui ont des incidences sur la manière dont nous avons été élevé et de manière insidueuse ont des impacts sur notre manière d'être au quotidien. Que ce soit des expériences traumatiques comme la perte d'un enfant, un viol ou l'abandon de la part de ses parents, ou des expériences qui le sont un peu moins à priori, cela a des impacts sur nous plus ou moins forts sur nous et génère des névroses (je vous renvoie à l'épisode avec Thierry Janssen). Dans cette période de troubles, j'espère que cet épisode vous plaira comme il m'a plu de l'enregistrer. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #199 Guérir nos traumas de l'intérieur avec Stephane Allix (https://audmns.com/hWnWYen) #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) #203 50 ans dans l'Himalaya auprès des Maîtres Bouddhistes avec Matthieu Ricard (https://audmns.com/OJPvcFc)
En ces périodes troublées, je tenais à vous republier cet entretien de paix et de spiritualité que j'avais enregistré il y a quelques temps.J'ai réalisé cet enregistrement pendant l'épidémie du Coronavirus et le confinement que nous respectons car c'est le seul moyen de nous sauver.En cette période de confinement, j'ai voulu prendre du recul sur les évènements et vous proposer cette rencontre exceptionnelle avec Thierry Janssen.Pendant plus de 30 ans, Thierry Janssen s'est efforcé de soulager la souffrance et de favoriser la guérison d'autrui. En tant que chirurgien, puis psychothérapeute et finalement, accompagnant psycho spirituel, une fonction qui, selon lui, « devrait être assumée par tous les professionnels de la santé ».Thierry Janssen est l'auteur de plusieurs livres consacrés à une approche globale de l'être humain, au développement de ce que l'on appelle la « médecine intégrative » et à une vision plus spirituelle de la société.Considéré comme un guide ou un ami spirituel par beaucoup, il est le fondateur de l'Ecole de Présence thérapeutique à Bruxelles.J'ai rencontré une personnalité inspirante qui nous apporte son regard sans concession sur les évènements actuels. Pendant cet épisode, Thierry Janssen va vous inspirer et bousculer vos certitudes !Il nous a expliqué son parcours de vie, ce qui fait sens pour lui et comment toutes ses expériences de vie lui ont permis de faire ce travail sur lui.Thierry Janssen nous apporte son regard sur l'épidémie de covid19 qui touche le Monde et l'évolution de notre société.Auteur des livresLe Travail d'une vie (Paris, Robert Laffont, 2001)Vivre en paix (Paris, Robert Laffont, 2003)Vivre le cancer du sein autrement (Paris, Robert Laffont, 2006)La Solution intérieure (Paris, Fayard, 2006)La maladie a-t-elle un sens ? (Paris, Fayard, 2008)Le Défi positif (Paris, Les Liens qui Libèrent, 2011)Confidences d'un homme en quête de cohérence (Paris, Les Liens qui Libèrent, 2012)Pour retrouver Thierry Janssen :https://www.thierryjanssen.com/https://www.edlpt.com/Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/passion. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Thierry Janssen est un chirurgien devenu thérapeute, fondateur de l'école de la posture juste et auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier "la Posture juste" m'a touché au coeur. Je vous le dis comme ça, c'est un livre que j'ai adoré et que je pense tout le monde devrait lire pour mieux se connaitre. Toutefois, pour débuter cette exploration, je vous propose de passer une petite heure avec Thierry pour mieux comprendre de quoi nous parlons. Et en l'occurence nous traitons des névroses et du lien avec le corps. Thierry s'est largement inspiré d'un des étudiants de Freud , moins connu de Jung, à savoir les recherches de Reich sur le lien entre la psyché et le corps. Dans cette période de covid, nous vivons de multiples crises individuelles, de couple, de relations en général mais aussi de société et avons besoin d'évoluer. Cette discussion comme l'ensemble de ce podcast essaie à son petit niveau de vous y accompagner. Il nous parle des 5 grandes familles de névroses, de notre relation à nous même, aux autres et à la nature forcément. On parle, bien sur, de l'éducation des enfants mais aussi des relations amoureuses en passant par les pervers narcissique (forcément puis qu'on en parle beaucoup en ce moment) mais aussi par l'amour sincère, véritable. Vous vous découvrirez peut être un peu psychopathe, masochiste ou rigide mais sachez que nous avons tous et toutes ces tendances en nous. Et encore une fois, le principe est de connaitre notre zones d'ombres pour mieux les aligner et les intégrer. J'espère de tout coeur que cette conversation vous touchera comme la lecture de l'ouvrage m'a touché.
Ancien chirurgien devenu psychothérapeute, Thierry Janssen est avant tout un écrivain. Passionné de l'Égypte et fondateur de l'école de la Posture Juste à Bruxelles, il y propose une approche spirituelle. Dans la première partie de cette interview, Thierry nous explique son parcours, son intérêt pour la médecine integrative, pour les thérapies psycho-corporelles & pour la bioénergétique. Dans la seconde partie, nous parlerons de la Conscience et de la posture juste à adopter (en référence à son livre intitulé "La posture juste") Enfin, nous discuterons de la situation actuelle à laquelle nous sommes confrontés et des petites graines de conscience que nous pouvons decider de planter à notre échelle pour voir le changement de demain. Retrouvez le podcast de l'Eveil des Consciences sur Apple Podcast / Google Podcasts / Spotify / YouTube / SoundCloud / CastBox / TuneIn. Belle écoute à tous!
Thierry Janssen était chirurgien urologue lorsqu'il a décidé de changer de vie. Après un passage à la direction d'Armani Jeans à Paris, il devient psychothérapeute et continue sur cette lancée en créant une école destinée aux soignants. Pratiquant la méditation, il tente de soutenir les personnes en détresse qui viennent vers lui et se montre très critique vis-à-vis des mesures actuelles qui rognent les liens sociaux. Il publie ‘La Posture juste', aux Editions L'Iconoclaste. Réalisation Pascale Tison et Laure Merlo.
Ancien chirurgien, psychothérapeute et auteur, Thierry Janssen est l'invité du neuvième épisode de C'est quoi le bonheur vous ? Thierry Janssen se consacre à une approche globale de l'être humain, au développement de la “médecine intégrative” et à une vision plus spirituelle de la société. Il est l'auteur de nombreux livres dont “La Solution intérieure”, “La maladie a-t-elle un sens?” et “Écouter le silence à l'intérieur”. Considéré comme un ami spirituel par beaucoup, il est le fondateur de l'Ecole de la Présence thérapeutique (EDLPT) récemment rebaptisée École de la Posture Juste (EDLPJ), à Bruxelles. Son dernier ouvrage, intitulé “La Posture juste” vient de paraître aux éditions L'Iconoclaste. Dans cet épisode, nous avons parlé cohérence, harmonie et alignement ainsi que du lien entre les névroses et le conditionnement sociétal. Nous avons échangé au sujet de l'importance de l'éducation et Thierry nous a partagé son expérience de transmission dans le cadre de l'École de la Posture Juste. Nous avons abordé les changements de perception envers les médecines alternatives que nous avons observé au cours des dernières années. Nous avons parlé des bienfaits de la pratique de l'autorégulation de l'attention (mindfulness) et de la méditation; ainsi que les problématiques liés à la recherche constante de performance dans les pratiques corporelles. Thierry nous a expliqué longuement ce qu'il entend par ‘la posture juste' et nous avons parlé du travail intérieur apporté par les arts martiaux avant de conclure sur sa définition du bonheur. Envie de nous aider ? C'est rapide et gratuit ! Il vous suffit de laisser une bonne note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute : les algorithmes adorent ça, et nous, ça nous permet de semer encore plus de graines !
Sosthène Galbrun est un comédien, metteur en scène mais surtout thérapeute. Il s'appuie sur le voyage du héros, méthode initialement écrite par le mythologue Joseph Campbell pour raconter des histoires afin d'aider les personnes à construire leur propres mythes. C'est Paul Rebillot, un des premiers psychologues humaniste, qui est le premier à mixer le voyage du héros avec les principes de la Gestalt. Mais alors comment cela fonctionne et à quoi cela peut bien servir? L'idée est pouvoir définir son rôle sur la terre, de mieux comprendre pourquoi nous sommes là. Ce qui est intéressant, c'est qu'il y 12 étapes bien définies et qui permettent de savoir où nous en sommes chacun et chacune. Avec Sosthène nous passons à travers ces 12 étapes une par une afin de vous aider au mieux. D'abord définir où vous vous situer mais aussi sur les étapes à accomplir pour finalement vous réveler et comme je le dis moi même dans l'épisode (car c'est ce que je ressens pour moi) avoir la liberté d'être vous même. Suggestion d'autres épisodes à écouter : Vlan #87 Balancer ses peurs pour s'en libérer avec Angelo Foley (https://audmns.com/aVhrMPV) Vlan #51 (VF) Hacker votre cerveau pour être heureux avec Mo Gawdat (https://cutt.ly/AfFwzRl) #154 Changer de vie et revenir à l'essentiel avec Pedro Correa (https://audmns.com/yWsWFgE) #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) [BEST-OF] Balancer ses peurs pour s'en libérer avec Angelo Foley (https://audmns.com/eIFqMwm)
REDIFFUSION de l'épisode Méditation #3 du 3 Juin 2020.Bienvenue dans le Best of Métamorphose Méditations de l'été, un programme de quelques méditations avec des invités passionnés et des thématiques éclectiques pour prendre régulièrement le temps de voyager à l'intérieur de soi en conscience.Aujourd'hui, je vous propose de méditer avec Thierry Janssen, écrivain et chirurgien devenu psychothérapeute et fondateur de l'École de la Présence thérapeutique, à Bruxelles. Thierry Janssen va nous proposer une magnifique méditation sur le thème de l'ouverture tantrique du cœur et plongée dans le silence intérieur.Je rappelle le titre de ton dernier livre « Écouter le silence à l'intérieur » aux éditions l'Iconoclaste.Retrouvez Thierry Janssen sur son site : www.edlpt.comSoutenez notre podcast en rejoignant dès maintenant la Tribu Métamorphose : http://www.patreon.com/metamorphoseRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Google Podcasts /Spotify/ Deezer /YouTube / SoundCloud/ CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram, découvrez l'invité de la semaine et gagnez des surprises ;-)https://www.instagram.com/metamorphosepodcast/Bonne écoute Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Emma Monsaingeon est directrice de mission et, à ce titre, elle a , avec Eranos, dirigé la plus grande étude jamais réalisée sur la confiance en soi des femmes: 11 000 femmes, dans 11 pays sur 3 ans pour enfin comprendre comment fonctionne ce sentiment que l'on aimerait toutes et tous avoir un peu plus. Cette étude est disponible gratuitement en ligne mais en anglais si vous souhaitez la lire dans le détail. Vous allez comprendre pourquoi nous avons du mal à maitriser ce sentiment et pourquoi, notre société hyper individualiste fait totalement fausse route sur le sujet. Mais d'un pays à l'autre vous verrez que la réalité est très différente bien sur, le Mexique n'est pas le Japon qui n'est pas la Corée et l'Europe et donc la France a encore une réalité très différente. Nous abordons aussi évidemment pourquoi il est plus difficile pour les femmes de tous les pays d'avoir confiance en elles dans une société patriarcale. C'est simplement passionnant! Mais surtout je pense que cela va remettre en question profondément un sentiment que vous pensiez connaître. Je crois aussi, j'espère tout du moins, que cet épisode va générer pas mal de conversations avec vos amis, votre famille, vos collègues (si vous les voyez). C'est indispensable que l'on parle de ce sujet et que l'on se supporte les uns, les autres sur ce domaine. Suggestion d'autres épisodes à écouter : Vlan #100 L'humanisme pour réinventer les masculinités avec Mai Hua (https://cutt.ly/mfFwrkM) #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) Vlan #78 Les sorcières ou la puissance féminine avec Odile Chabrillac (https://cutt.ly/DfFwcS1) Vlan #115 Féminisation, sexualité, sacré: comprendre comment évolue notre société avec Michel Maffesoli (https://cutt.ly/BfFwkJ7) Vlan #50 Un autre regard sur la sexualité et le plaisir féminin avec Olympe de G (https://audmns.com/blLPhhT)
Ma copine Simone disait : « J'accepte la grande aventure d'être moi ! »Mais comment devient-on soi ? Dans ce tout premier épisode, Fatou nous pousse à nous montrer aux autres et au monde tels que l'on est vraiment.Et elle commence son récit par une expérience personnelle audacieuse et une rencontre inattendue qui va complètement changer sa vie. Pour la première fois, elle se montre telle qu'elle est, sans artifices.On joue souvent un rôle pour les autres, pour s'aligner avec notre réputation, avec l'identité que les gens attendent de nous.Mais au fond, qui sommes-nous ? Ou plutôt qui rêvons-nous d'être ?C'est à nous de le décider et de tout faire pour être vu.e tel quel.“Ose projeter les différentes facettes de qui tu rêves d'être, tente, fais des essais.C'est en étant aligné et confortable dans sa singularité et dans sa pluralité que tu trouveras ta force créatrice.” nous explique Fatou dans cet épisode.Et pour aller plus loin et projeter l'auditeur, l'inspirer et le rassurer, Fatou invite dans la deuxième partie de l'épisode des Wonders et des coach de son programme Les Défis.Cette semaine, c'est Léa, une Marseillaise de 22 ans qui a décidé de devenir Miss sans avoir aucune des mensurations demandées, et Férouse, une coach du programme de 39 ans, qui se livrent au micro de Fatou.Elles osent se dévoiler et nous dire quels sont ces artifices qu'elles utilisent pour se cacher et qu'elles pourraient essayer d'enlever pour être plus alignées avec qui elles sont vraiment. Et comme à chaque fin d'épisode, Fatou s'adresse à ses auditeurs pour leur lancer un défi et les aider, concrètement, à oser être vu.e.Pour aller plus loin dans ce défi, voici quelques conseils d'écoute et de lecture : “Mieux se connaître pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen” - épisode de Vlan! de Gregory Pouy “L'identité” - Philosophy is Sexy de Marie Robert “Tracer son chemin avec Marie Robert” - Métamorphose, éveille ta conscience ! d'Anne Ghesquière “Penelope Boeuf, parisienne, trentenaire et podcasteuse à l'humour décapant” - Réelles d'Estelle Abbou “Cahiers de jeunesse” - Simone de BeauvoirN'hésite pas à partager tes découvertes de livres, docus, conférences, podcasts, etc. qui t'ont inspiré ou aidé via notre page Insta avec le hashtag #laudacecettebadass. Et surtout à partager ce podcast autour de toi !Retrouve-nous sur notre nouvelle page Instagram dédiée au podcast et à l'audace pour apprendre, échanger, découvrir, questionner, et surtout OSER !@laudacecettebadassThe Wonders est un collectif de femmes d'impact. Son objectif ? Inspirer et challenger les femmes de tous horizons, leur transmettre un état d'esprit résilient et leur faciliter l'accès aux ressources nécessaires pour transformer leur projet de rêve en succès.Comment ? À travers son programme Les Défis qui accompagne 35 femmes, les Wonders, à développer leur projet entrepreneurial ET grâce à ce podcast qui permet à des milliers d'auditrices comme toi d'enfin passer à l'action.Retrouve The Wonders et son programme Les Défis sur :thewonders.coIG : @thewonders.coUn podcast pensé et créé par Kikina Studiokikinastudio.comIG : @kikinastudioP.S. : Quelques irresistibles grésillements ont résisté à notre grand ingé son dû à l'enregistrement nomade de cet épisode... Promis la prochaine fois, ce sera du beurre pour vos oreilles ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Thierry Janssen est médecin, Psychothérapeute, auteur de nombreux livres, et fondateur de l'école de la posture juste. Il est passionné par l'Egypte depuis l'enfance et son dernier livre: " La posture juste" est une invitation à trouver le chemin de la paix intérieure en adoptant une posture juste vis à vis de soi d'abord et par voie de conséquence avec le monde. C'est une proposition de changement, d'évolution par la présence à soi.Il a repondu, avec la spontanéité et l'humilité qui le caractérisent, à l'invitation qui lui a été faite de converser sur le sujet dans le cadre de "Si je change, le monde change". Bonne écoute !
Thierry Janssen est un chirurgien devenu thérapeute, fondateur de l'école de la posture juste et auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier "la Posture juste" m'a touché au coeur. Je vous le dis comme ça, c'est un livre que j'ai adoré et que je pense tout le monde devrait lire pour mieux se connaitre. Toutefois, pour débuter cette exploration, je vous propose de passer une petite heure avec Thierry pour mieux comprendre de quoi nous parlons. Et en l'occurence nous traitons des névroses et du lien avec le corps. Thierry s'est largement inspiré d'un des étudiants de Freud , moins connu de Jung, à savoir les recherches de Reich sur le lien entre la psyché et le corps. Dans cette période de covid, nous vivons de multiples crises individuelles, de couple, de relations en général mais aussi de société et avons besoin d'évoluer. Cette discussion comme l'ensemble de ce podcast essaie à son petit niveau de vous y accompagner. Il nous parle des 5 grandes familles de névroses, de notre relation à nous même, aux autres et à la nature forcément. On parle, bien sur, de l'éducation des enfants mais aussi des relations amoureuses en passant par les pervers narcissique (forcément puis qu'on en parle beaucoup en ce moment) mais aussi par l'amour sincère, véritable. Vous vous découvrirez peut être un peu psychopathe, masochiste ou rigide mais sachez que nous avons tous et toutes ces tendances en nous. Et encore une fois, le principe est de connaitre notre zones d'ombres pour mieux les aligner et les intégrer. J'espère de tout coeur que cette conversation vous touchera comme la lecture de l'ouvrage m'a touché. Suggestion d'autres épisodes à écouter : Vlan #92 (VF
Thierry Janssen était chirurgien urologue lorsqu'il a décidé de changer de vie. Après un passage à la direction d'Armani Jeans à Paris, il devient psychothérapeute et continue sur cette lancée en créant une école destinée aux soignants. Pratiquant la méditation, il tente de soutenir les personnes en détresse qui viennent vers lui et se montre très critique vis-à-vis des mesures actuelles qui rognent les liens sociaux. Il publie La Posture juste, aux Editions L'Iconoclaste. Réalisation Pascale Tison et Laure Merlo.
Thierry Janssen était chirurgien urologue lorsqu'il a décidé de changer de vie. Après un passage à la direction d'Armani Jeans à Paris, il devient psychothérapeute et continue sur cette lancée en créant une école destinée aux soignants. Pratiquant la méditation, il tente de soutenir les personnes en détresse qui viennent vers lui et se montre très critique vis-à-vis des mesures actuelles qui rognent les liens sociaux. Il publie La Posture juste, aux Editions L'Iconoclaste. Réalisation Pascale Tison et Laure Merlo.
Écoutez l'épisode #23 de l'Eveil des consciences dans lequel je reçois l'inspirant Wilfrid Bergé
REDIFFUSION. Soyez les bienvenus dans le Challenge "une semaine de Méditation pour aller bien". Anne Ghesquière a sélectionné 7 méditations déjà diffusées dans nos programmes et adaptées à la situation que nous traversons. Elle vous propose comme challenge de méditer chaque jour pendant 20mn avec une personnalité lumineuse. Elle reçoit Thierry Janssen, écrivain et chirurgien devenu psychothérapeute et fondateur de l'École De La Présence Thérapeutique (EDLPT), à Bruxelles. Thierry va nous proposer une magnifique méditation sur le thème de l’ouverture tantrique du cœur - Challenge Méditations #7Méditation avec Thierry Janssen:Aujourd’hui, je vous propose de méditer avec Thierry Janssen, écrivain et chirurgien devenu psychothérapeute et fondateur de l'École de la Présence thérapeutique, à Bruxelles. Thierry Janssen va nous proposer une magnifique méditation sur le thème de l’ouverture tantrique du cœur et plongée dans le silence intérieur.Je rappelle le titre de ton dernier livre «Écouter le silence à l’intérieur» aux éditions l’Iconoclaste.Retrouvez Thierry Janssen sur son site : www.edlpt.comRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Google Podcasts /Spotify/ Deezer /YouTube / SoundCloud/ CastBox/ TuneIn.Retrouvez Anne Ghesquière et toute son actualité Métamorphose sur InstagramPodcast enregistré à distance.Bonne écoute ! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Nous vivons une période où les crises individuelles (burn-out, cancers, violences familiales) et collectives (tensions sociales, économiques, dérèglement climatique) se succèdent. Le Covid-19 est la manifestation la plus récente de cette accumulation de déséquilibres. Toutes ces crises sont aussi un formidable appel au changement. Pourquoi nous sommes si vulnérables. À l’origine, il y a, selon Thierry Janssen, nos comportements névrotiques, c’est-à-dire nos peurs, nos blessures, notre égo, toutes ces habitudes mentales qui génèrent chaos et souffrance. Pour transformer cette logique délétère, il nous enjoint à nous connecter à la pure conscience et à explorer notre « corps-esprit » afin de trouver la posture juste. Qu’est-ce que la posture juste ? Réponse avec Thierry Janssen.
Quel plaisir, pour ce dernier épisode de la série Respire, de recevoir à nouveau Thierry Janssen dans La petite voix. Il nous parle aujourd'hui de la Posture Juste. C'est le nom de son dernier livre, qui vient de sortir, mais c'est surtout une clé pour trouver l'harmonie et la joie en nous. Un guide pour dépasser nos névroses et nous connecter à la pure conscience.Merci Thierry pour le partage et votre générosité !Pour écouter l'épisode de La petite voix avec Thierry Janssen, rendez-vous dans l'épisode 15 de La petite voix.................................................. Merci d'écouter La petite voix
Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Thierry Janssen, cet ancien chirurgien devenu psychothérapeute, écrivain, passionné de l’Egypte et fondateur de l’École De La Présence Thérapeutique (EDLPT) à Bruxelles. Nous allons voir comment inventer un monde en harmonie avec soi, les autres et la nature. Suivons le guide pour une transformation radicale, à la découverte aussi de ceux qui nous ont précédé dans le tantrisme ou la végétothérapie et l’analyse reichienne ! - Épisode #145Dans cet épisode avec Thierry Janssen, j'aborderai les thèmes suivants :Toutes ces crises successives sont-elles une opportunité de changement ?Nous sommes vulnérables ; comment nos comportements névrotiques agissent-ils à travers nous ?Nos névroses collectives sont-elles le reflet de ce qui se joue dans le monde ? Pourquoi est-ce exacerbé maintenant ?Comment favoriser l’éveil de la conscience en plongeant dans le silence au fond de nous ?Comment ouvrir notre cœur ?Comment repérer nos attitudes névrotiques ?Est-il possible de nous transformer en accueillant notre part blessée en lien avec ce que tu appelles la "pure conscience" ?Et qu’est-ce que la posture « juste », Thierry ?En quoi la prise de conscience de nos mouvements énergétiques et de nos types morphopsychologiques peut-elle nous aider ?Peut-on passer en revue les 5 mouvements énergétiques de l’analyse bioénergétique schizoïdie, oralité, masochisme, psychopathie, rigidité ? Que toi tu rapproches de masques que tu avais déjà identifier ainsi que des profils des doshas en Ayurvéda ?Comment ces mouvements interagissent-ils entre eux et avons-nous tous ces mouvements en nous ? Comment les reconnaitre et aller à leur rencontre ?Alors comment développer la présence au corps ? Tu dis qu’ « il n’y a pas de spiritualité véritablement incarnée sans souffle »...Qu’est-ce que la méditation en mouvement ?L’émotion est cette formidable messagère qui s’accompagne de sensations ?Il est essentiel pour toi d’associer spiritualité, psychologie et corporéité ?Qui est mon invité de la semaine, Thierry Janssen?Thierry Janssen est un ancien chirurgien devenu psychothérapeute, écrivain, passionné de l’Egypte et fondateur de l’École De La Présence Thérapeutique à Bruxelles nous allons voir comment inventer un monde en harmonie avec soi, les autres et la nature. Aujourd’hui dans Métamorphose Thierry va nous parler de La Posture Juste, titre de son nouveau livre aux Ed. L’Iconoclaste. Suivons le guide pour une transformation radicale, à la découverte aussi de ceux qui nous ont précédé dans le tantrisme ou la végétothérapie et l’analyse reichienne, de Wilhelm Reich, évidement!Quelques citations du podcast avec Thierry Janssen : "Ce qui se passe révèle la complexité du monde""Notre personnalité se construit en dévelopant des comportements adaptatifs""On cherche souvent à ne pas revivre ce qu'on a vécu dans l'enfance""Ce qui se passe à l'échelle individuelle se passe aussi à l'échelle collective""Le "moi" est crée par le mental pour se crée une identité et penser exister en se rassurant à travers des comportements névrotiques""C'est souvent effrayant de constater les névroses en place chez soi. C'est un travail de courage""Le cerveau reptilien loge les angoisses du mental qui génère les névroses""Il est bien question de mettre de la conscience dans notre moi pour ouvrir les portes de l'Amour""Le jour où l'on se regarde, sans nier ses ombres, on peut commencer à ouvrir son coeur et on attire d'autres personnes"Retrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Notre vie est un compromis, une tentative pour maintenir un équilibre entre des pulsions contraires. La vie est une dynamique complexe qui résulte de la rencontre de forces opposées. On considère que 70 à 90% des pathologies traitées en médecine sont en partie liées au stress. La capacité à s’adapter et à vivre en bonne intelligence demande un effort incroyable. Car tout est mouvement, tout est changement : la vie, le temps, les relations, les affaires, notre corps... Le stress résulte d’une incapacité à s’adapter qui crée un malaise entre ce que je vis et ce que je suis. La cohérence, elle, remédie à tout cela.
Dans Métamorphose Méditation, Anne Ghesquière reçoit Thierry Janssen, écrivain et chirurgien devenu psychothérapeute et fondateur de l'École De La Présence Thérapeutique (EDLPT), à Bruxelles. Thierry va nous proposer une magnifique méditation sur le thème de l’ouverture tantrique du cœur - Méditation #3Soyez les bienvenus dans Métamorphose Méditation : 21 jours de méditation pour cheminer jusqu’au solstice d’été !En ces temps de changements profonds, j’ai eu envie de proposer ce petit séjour quotidien de 20mn à l’intérieur de soi pour se sentir plus alignés, centrés et en cohérence, se sentir bien dans notre temple sacré, dans notre maison intérieure. Chaque jour, pendant ces 21 jours et jusqu’au 21 juin vous pourrez découvrir une pratique méditative avec un invité différent. Je ne peux que vous inciter à gouter à toutes ces voies et observer ce qui émerge en vous.Chaque invité a été sélectionné pour la qualité de sa pratique. Que vous preniez ce programme en cours de route ou dès le début n’a aucune importance, vous êtes les bienvenus sur le chemin ! Ce programme restera en libre accès, vous pourrez aussi y revenir à tout moment. Je vous souhaite des instants magiques avec vous-mêmes et pleinement en lien avec le frémissement du monde.Méditation avec Thierry Janssen :Aujourd’hui, je vous propose de méditer avec Thierry Janssen, écrivain et chirurgien devenu psychothérapeute et fondateur de l'École de la Présence thérapeutique, à Bruxelles. Thierry Janssen va nous proposer une magnifique méditation sur le thème de l’ouverture tantrique du cœur et plongée dans le silence intérieur.Je rappelle le titre de ton dernier livre « Écouter le silence à l’intérieur » aux éditions l’Iconoclaste.Retrouvez Thierry Janssen sur son site : www.edlpt.comRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Google Podcasts / Spotify / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox / TuneIn.Retrouvez Anne Ghesquière et toute son actualité Métamorphose sur Instagram Podcast enregistré à distance.Bonne écoute ! Cet épisode a été réalisé grâce au soutien de LÉA NATURE, engagée de nature et premier fabricant français de produits bio et naturels, partenaire officiel de la #Saison2 de "Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience". Merci ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
#12 – Thierry JanssenConfidences spirituelles sur notre MondeBruxelles - BelgiqueJ'ai réalisé cet enregistrement pendant l'épidémie du Coronavirus et le confinement que nous respectons car c'est le seul moyen de nous sauver.En cette période de confinement, j'ai voulu prendre du recul sur les évènements et vous proposer cette rencontre exceptionnelle avec Thierry Janssen.Pendant plus de 30 ans, Thierry Janssen s'est efforcé de soulager la souffrance et de favoriser la guérison d'autrui. En tant que chirurgien, puis psychothérapeute et finalement, accompagnant psycho spirituel, une fonction qui, selon lui, « devrait être assumée par tous les professionnels de la santé ».Thierry Janssen est l'auteur de plusieurs livres consacrés à une approche globale de l'être humain, au développement de ce que l'on appelle la « médecine intégrative » et à une vision plus spirituelle de la société.Considéré comme un guide ou un ami spirituel par beaucoup, il est le fondateur de l'Ecole de Présence thérapeutique à Bruxelles.J'ai rencontré une personnalité inspirante qui nous apporte son regard sans concession sur les évènements actuels. Pendant cet épisode, Thierry Janssen va vous inspirer et bousculer vos certitudes !Il nous a expliqué son parcours de vie, ce qui fait sens pour lui et comment toutes ses expériences de vie lui ont permis de faire ce travail sur lui.Thierry Janssen nous apporte son regard sur l'épidémie de covid19 qui touche le Monde et l'évolution de notre société.Auteur des livresLe Travail d'une vie (Paris, Robert Laffont, 2001)Vivre en paix (Paris, Robert Laffont, 2003)Vivre le cancer du sein autrement (Paris, Robert Laffont, 2006)La Solution intérieure (Paris, Fayard, 2006)La maladie a-t-elle un sens ? (Paris, Fayard, 2008)Le Défi positif (Paris, Les Liens qui Libèrent, 2011)Confidences d'un homme en quête de cohérence (Paris, Les Liens qui Libèrent, 2012)Pour retrouver Thierry Janssen :https://www.thierryjanssen.com/https://www.edlpt.com/En écoute sur votre plateforme d'écoute et sur :https://www.embarquementimmediat-podcast.com et :https://podcasts.apple.com/fr/podcast/embarquement-imm%C3%A9diat/id1497465907 https://podcast.ausha.co/embarquement-immediatITunes, Spotify, Deezer, Google podcast, Apple podcast#passion #podcast #podcasting #podcastfrance #podcastfrancais #EmbarquementImmediatPodcast #ironman #tweegram #photooftheday #amazing #smile #followme #bestoftheday #follow #meditation #happinez #silence @thierryjanssen #religion #boudhisme #boudhiste #spiritualite #femininbio #psychologiesmagazine #bonheur #developpementpersonnel #confianceensoi #motivation#livre #inspiration #sensSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/passion. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Thierry Janssen, auteur et fondateur de l'Ecole De La Présence Thérapeutique (EDLPT) à Bruxelles, qui va nous partager comment révéler ce noyau de l’être à l’intérieur de nous, au-delà de nos personnalités. Un nouveau podcast flash spécial confinement - Épisode #86 Chaque semaine, en ce temps de confinement, je vais vous proposer des clés avec des invités lumineux, en plus du podcast du lundi, pour nous aider à vivre au mieux cette période intense et initiatique… en espérant que cela nous offre des pistes pour cheminer en conscience.Dans cet épisode, Thierry Janssen parle des thématiques suivantes :Qu’est-ce que ce noyau immuable à l’intérieur de nous, une pure conscience silencieuse comme tu l’appelles ?Qu’est-ce qui se joue à l’intérieur de nous en ce moment au niveau du mental ?Comment cela impacte notre système immunitaire ?Comment ouvrir notre cœur ?Quelle méditation proposes tu comme la « Plongée dans le silence à l’intérieur. »Toi qui est un soignant, ancien chirurgien et psychothérapeute et fondateur l'École de la Présence thérapeutique, quel message pour les soignants pour rester en présence d’eux-mêmes et des autres ?Quelle est ta plus grande espérance pour ce monde qui est à un tournant crucial ?Qui est mon invité de la semaine, Thierry Janssen ? Thierry Janssen est chirurgien devenu psychothérapeute, il est l'auteur de plusieurs livres consacrés à une approche globale de l'être humain, au développement de la "médecine intégrative" et à une vision plus spirituelle de la société.C'est une âme aux enseignements spirituels précieux et qui témoigne, dans son dernier livre « Ecouter le silence à l'intérieur », du chemin extra-ordinaire qui a profondément modifié son existence. Il est le fondateur de l'École de la Présence thérapeutique, à Bruxelles. Retrouver sur le site Internet www.edlpt.com toutes les ressources pour vivre cette période : des méditations et des vidéos, tout cela libre d’accès. Plus d'informations sur l'invité, sur le site Internet de Thierry Janssen.Retrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Google Podcasts / Spotify / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox / TuneIn.Suivez les épisodes sur mon Instagram, découvrez l'invité de la semaine et gagnez des surprises ;-)Bonne écoute ! Cet épisode a été réalisé grâce au soutien de LÉA NATURE, engagée de nature et premier fabricant français de produits bio et naturels, partenaire officiel de la #Saison2 de "Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience". Merci ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
La saison 2 de La petite voix s'ouvre avec un invité prestigieux. J'ai l'immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l'Ecole de la présence thérapeutique.C'est un entretien vibrant et plein d'espoir en la vie que je vous propose aujourd'hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d'éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d'une grande sagesse. Tellement sage qu'il accepte justement de ne pas l'être.Vous avez choisi ici la version longue de l'entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d'une brève incursion dans le monde de la mode, d'une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d'une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l'acceptation qui n'est pas la résignation, de l'Ecole de la présence thérapeutique qu'il dirige à Bruxelles et d'amour bien sûr ! Notes sur l'épisode:- Le site de l'Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98- Le livre de Thierry dont on parle dans l'entretien : Ecouter le silence à l'intérieur – Les éditions L'Iconoclaste- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions- Son conseil lecture : « Après l'extase, la lessive » de Jack Kornfield .................................................Merci d'écouter La petite voix
Nos contemporains aspirent au silence qui permet de rejoindre la vie intérieure. C'est le credo de Thierry Janssen dans son nouvel ouvrage intitulé "Ecouter le silence à l'intérieur" publié aux éditions l'Iconoclaste. Thierry Janssen est au départ un chirurgien. En 1998, il quitte l’hôpital et part étudier la médecine corps-esprit dans une école américaine. À son retour en France, il devient médecin psychothérapeute et accompagne les patients souffrant de cancers et de maladies chroniques.Ses livres inaugurent un champ nouveau. Aujourd’hui, après six années de silence, il revient avec un nouveau livre qui relie médecine et spiritualité. Il se définit comme un accompagnant psycho-spirituel et vient de fonder l’École de la présence thérapeutique, à Bruxelles, qui forme des soignants à une nouvelle prise en charge de la maladie. Il nous invite à entrer avec lui dans l’expérience du silence intérieur. Il présente ce livre comme une prescription spirituelle, un traitement de l’esprit et du corps. En racontant son histoire, son rapport à la spiritualité et en nous initiant aux exercices mis au point dans son école,Thierry Janssen guide le lecteur vers une expérience de transformation intérieure. Il revient sur son parcours: « Durant plus de trente ans, je me suis efforcé de soulager la souffrance et de favoriser la guérison d’autrui. En tant que chirurgien, puis psychothérapeute et, finalement, accompagnant psycho-spirituel, une fonction qui, selon moi, devrait être assumée par tous les professionnels de la santé".
Passion Classique - Thierry Janssen Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Anne Ghesquière reçoit Thierry Janssen pour apprendre à écouter le silence à l’intérieur de Soi, un chemin de retour à l’essentiel pour l’éveil de la conscience.- Épisode #6Dans cet épisode, j'ai questionné Thierry Janssen sur les thématiques suivantes :Peux-tu partager cette expérience qui m’a profondément émue à la lecture de ton livre ?En quoi découvrir ce Silence, l’expérience de la pure conscience nous permet de nous éveiller à l’essentiel ?Dans l’école que tu as créé, l’École De La Présence thérapeutique (EDLPT), on apprend à faire l’expérience de la connaissance intuitive qui naît du silence, est-ce la voie majeure que tu enseignes là ? Est-ce un type de méditation ?Et comment apprendre à ouvrir plus grand son cœur pour s’accueillir et accueillir l’autre ?Entre les désirs matérialistes et de l’égo et le désir spirituel comment se détacher des passions, de ses pulsions, de ses attachements ?Qui est Thierry Janssen ? C'est une âme aux enseignements spirituels précieux et qui témoigne, dans son dernier livre « Ecouter le silence à l'intérieur », du chemin extra-ordinaire qui a profondément modifié son existence.Il va nous partager son expérience de la pure conscience pour nous apprendre à écouter le silence à l’intérieur et ainsi nous guider sur le chemin de l’éveil de la conscience… Un chemin de retour à l’essentiel. Une rencontre avec Soi.Chirurgien devenu psychothérapeute, il est l'auteur de plusieurs livres consacrés à une approche globale de l'être humain, au développement de la "médecine intégrative" et à une vision plus spirituelle de la société.Il est le fondateur de l'École de la Présence thérapeutique, à Bruxelles et son dernier livre très attendu depuis 6 ans s’intitule « Écouter le silence à l’intérieur » est paru aux éditions l’Iconoclaste. Plus d'informations sur l'invité, sur le site Internet de Thierry Janssen.Son dernier livre « Écouter le silence à l'intérieur » chez L'Iconoclaste.Podcast enregistré au studio Stéréoplane à Paris.Retrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur FemininBio / Apple Podcast / Google Podcasts / Spotify / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox / TuneIn.Suivez les épisodes sur Instagram Bonne écoute ! Cet épisode a été réalisé grâce au soutien de LÉA NATURE, engagée de nature et premier fabricant français de produits bio et naturels, partenaire officiel de la #Saison1 de "Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience". Merci ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Podcast du 111218 à 20h30 Où en est la science sur la vie après la mort avec Valérie Seguin animée par Fanny. Présentation de Valérie Seguin : – Auteur du film documentaire « Et si la mort n'existait pas » (09/2018) et du livre « Les trois jours et demi après la mort de mon père » (Ed. Les Arènes 2015) – Co-fondatrice de l'Ecole du Sens www.ecoledusens.com (anime depuis 3 ans des séminaires de préparation à la mort) – Auparavant, a travaillé 10 ans en multinationales (CARGILL et REUTERS), puis 10 ans de conseil en entreprise. Lors de cette VibraConférence nous vous présenterons le film « Et si la mort n'existait pas » réalisé par Valérie Seguin : Ce film présente les études scientifiques et les différents phénomènes observés autour de la mort (EMI, décorporations, contacts avec les défunts, visions des mourants, …) et réunit pour la première fois un grand nombre de scientifiques réputés sur ce sujet : Le Pr. Steven Laureys, plusieurs médecins et neurologues: Mario Beauregard, Thierry Janssen, Raymond Moody, François Lallier, Pim Van Lommel, Jean-Jacques Charbonier,…. Des biologistes et des physiciens: Sylvie Dethiollaz, Philippe Guillemant et Trinh Xuan Thuan. Mais aussi des personnalités notamment l'écrivain Didier van Cauwelaert. Quelles sont leurs conclusions? Page facebook du film: https://www.facebook.com/ET-SI-LA-MORT-NEXISTAIT-PAS-Le-film-206361923349982/?modal=admin_todo_tour Le livre de Valérie Seguin : https://www.amazon.fr/TROIS-JOURS-DEMI-APRES-MORT/dp/2352044332/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1537277570&sr=8-1&keywords=valerie+seguin
Comment éviter d’avoir des regrets et faire les bons choix ? Voici 3 notions clés pour avoir un minimum de regrets ! ——————————————————– À PROPOS ——————————————————– Steves Doupeux, Coach « Osérologue », relaxologue, praticien en hypnose et EFT. Co auteur de la collection de films documentaires sur les approches alternatives « Prévenir&Guérir ». Après sa rencontre avec Thierry Janssen, … Continuer la lecture de 3 RÈGLES POUR S’ÉVITER LES REGRETS
comment trouver les ressource dans une situation ou vous sentez ne pas être à la hauteur ? ——————————————————– À PROPOS ——————————————————– Steves Doupeux, Coach « Osérologue », relaxologue, praticien en hypnose et EFT. Co auteur de la collection de films documentaires sur les approches alternatives « Prévenir&Guérir ». Après sa rencontre avec Thierry Janssen, Thomas d’Ansembourg, Christophe André et … Continuer la lecture de 5 CLÉS POUR ACTIVER LA CONFIANCE EN SOI
Une belle histoire pour exprimer la beauté du coeur. A PROPOS Steves Doupeux, Coach « Osérologue », conférencier, formateur, relaxologue, praticien en hypnose et EFT. Co auteur de la collection de films documentaires sur les approches alternatives « Prévenir&Guérir ». Après sa rencontre avec Thierry Janssen, Thomas d’Ansembourg, Christophe André et bien d’autres grands noms dans le monde de … Continuer la lecture de La beauté du coeur. Une métaphore inspirante
Un audio pour le plaisir de l’inspiration. A PROPOS —————————- Steves Doupeux, Coach « Osérologue », conférencier, formateur, relaxologue, praticien en hypnose et EFT. Co auteur de la collection de films documentaires sur les approches alternatives « Prévenir&Guérir ». Après sa rencontre avec Thierry Janssen, Thomas d’Ansembourg, Christophe André et bien d’autres grands noms dans le monde de l’épanouissement … Continuer la lecture de Le jour où je me suis aimé pour de vrai.