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Pourra-t-on vivre sur Mars ? Vivre sur Mars relève-t-il de la science-fiction ? Elon Musk et Space X sont-ils crédibles ? Dans cette interview, Roland Lehoucq analyse la crédibilité physique des oeuvres de science-fiction et des projets des milliardaires de la Tech comme Jeff Bezos et Elon Musk. Combien de temps faudrait-il pourra aller sur Mars ? L'Homme peut-il survivre plusieurs années seul dans l'espace ? Interview réalisée à l'Académie du climat par Maxime ThuillezHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque année, le festival Les Intergalactiques met à l'honneur une maison d'édition de littératures de l'imaginaire, avec des auteur·ice·s invité·e·s, une sélection de fonds sur le salon du livre et une table-ronde qui lui est tout spécialement consacrée. Un an après la sémillante Dystoteam qui illustra le récit de sa création d'une savante métaphore impliquant L'Agence tout risque et un lance-patates, place à l'équipe du Bélial' à qui la barre est donc mise assez haut côté anecdotes savoureuses… Maison indépendante créée en 1996, les éditions du Bélial' se consacrent aux littératures de l'imaginaire, c'est-à-dire la science-fiction, la fantasy et le fantastique, avec une affection notable pour la première. Elle s'est largement imposée depuis dans le paysage de la science-fiction en France : notamment pour réédditer les œuvres de Poul Anderson, Jack Vance ou Greg Egan ; pour avoir fait découvrir au public non-anglophone des auteur·ice·s comme Ada Palmer, Ken Liu ou Rich Larson, pour publier aussi des nombreux·ses auteur·ices en français, notamment dans la collection de novellas Une heure lumière ou dans la revue Bifrost, qui compile chaque mois dossier, articles et nouvelles inédites. En compagnie des éditeurs Olivier Girard et Erwann Perchoc, du scientifique et directeur de la collection Parallaxe Roland Lehoucq , et des autrices Claire North et Audrey Pleynet, nous présenterons l'histoire du Bélial', les temps forts et les différentes collections qui composent la maison d'édition. Avec Claire North, Roland Lehoucq, Audrey Pleynet, Erwann PerchocAnimation : Patrick CockpitTraduction : Keri Connor Table ronde dans le cadre de la 12e édition du festival Les Intergalactiques "Du Pain et des Jeux" le samedi 20 avril 2024.
Sommes-nous seuls dans l'univers ? Découvrez la réponse à cette question avec Nathalie A. Cabrol, directrice du centre Carl Sagan pour l'étude de la vie dans l'Univers à l'institut SETI à la NASA. Son essai À l'aube de nouveaux horizons est actuellement en poche aux éditions J'ai Lu. Wild Wild Space Après avoir invité Roland Lehoucq, notre podcast continue de s'intéresser à la science. On s'est posé la question de savoir si nous étions seuls ou pas dans une galaxie pourtant si vaste ? Qui de mieux que Nathalie A. Cabrol, astrobiologiste franco-américaine, spécialiste de l'étude de la vie dans l'Univers pour répondre à cette question ? De passage à Paris alors qu'elle travaille à la Nasa à l'institut SETI , nous avons eu l'occasion d'échanger longuement sur plusieurs thématiques comme la mission et la méthodologie du centre Carl Sagan, qu'elle dirige. On en a profité pour interroger notre invité sur la présence de la vie sur les planètes Mars et Vénus. Nathalie A. Cabrol a également donné son avis sur trois extraits de films de science-fiction que nous lui avons sélectionnés. (Contact, Independance Day, Star Trek : Premier Contact). On a abordé des thématiques plus sensibles comme les questions de complotisme en lien avec l'ufologie, mais aussi la stratégie d'Elon Musk de faire venir des colons sur la planète rouge. Les vingt dernières de notre discussion sont un vibrant plaidoyer pour une prise de conscience écologiste et humaine afin de protéger notre monde.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Notre premier invité et parrain de cette saison 5 est Roland Lehoucq ! Astrophysicien de renom, vulgarisateur, président des Utopiales, il est l'une des figures majeures de la science-fiction en France ! La leçon scientifique de Roland Lehoucq ! Roland Lehoucq revient avec nous sur les grandes trouvailles scientifiques des plus classiques de la science-fiction. Est-ce possible de créer un rayon destructeur comme celui de l'étoile de la mort dans Star Wars ? Pourrons-nous un jour nous téléporter à la manière des héros de Star Trek ? La psychohistoire d'Isaac Asimov, théorisé par son personnage Hari Seldon dans Fondation, peut-elle exister ? Si on installe des réacteurs géants, la planète Terre peut-elle se mouvoir dans l'espace comme dans The Wandering Earth ? On profite de la présence de l'astrophysicien Roland Lehoucq, directeur de collection et auteur de plusieurs essais aux éditions Bélial, dont son dernier ouvrage, La Physique de l'Impossible pour débattre de science vs science-fiction. Il a même accepté de nous partager un petit teasing exclusif de sa leçon des Utopiales 2024 à la fin de l'épisode !Cet épisode lance aussi notre nouveau format la leçon scientifique qui mettra en avant la science et la science-fiction en invitant un chercheur a venir s'exprimer. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Roland Lehoucq est astrophysicien spécialisé dans les hautes énergies et la cosmologie. Vulgarisateur reconnu, il poursuit une carrière dans l'enseignement, d'abord en physique, et aujourd'hui en transition énergétique, auprès d'étudiants en sciences humaines. Il leur fournit les bases scientifiques nécessaires pour comprendre les liens entre l'humanité, l'énergie, la matière et l'environnement. Roland est aussi - et c'est tout l'intérêt de ce podcast - l'auteur de "La physique de l'impossible" #conjectureromanesquerationelle, où il nous confronte à 17 articles connectant à la fois de la physique et de la science-fiction. Pour vous donner une petite idée de son type de questionnement, en voici un exemple : comment l'homme invisible peut-il encore voir le monde qui l'entoure ?
On vous a déjà parlé des Intergalactiques de Lyon ? En plein festival, un estimé trio composé de Kurt Plisken, MlkPlus et Dany Taniguchi s'isole pour faire le point sur les derniers bons moments passés sur place, entre le vieux port et la canebière. Du Plasma et des jeux, Mana & Plasma ép. 30 aux Intergalactiques : https://manaetplasma.lepodcast.fr/du-plasma-et-des-jeux-episode-30Rencontre avec Roland Lehoucq, M&P capsule 31 : https://manaetplasma.lepodcast.fr/capsule-numero-31-rencontre-avec-roland-lehoucqPour écouter STUIT de MlkPlus ft. Nebelim : https://mlkplus.bandcamp.com/album/stuitL'Oli Fant nous parle de Shirley Jackson : https://www.youtube.com/watch?v=nBnDpEom6tgObscurum, le podcast du crime vrai de Kurt Plisken : https://podcastobscurum.lepodcast.fr/ peuchère !
Rencontre avec Roland Lehoucq, un astrophysicien passionné de science-fiction Dans cette émission, Stéphane Délétroz reçoit Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à lʹénergie atomique de Saclay et expert en science vulgarisée à l'aide de la science-fiction. Une heure pour faire connaissance avec ce vulgarisateur scientifique, passionné de science-fiction. Il aborde l'intérêt d'avoir recours à ce genre cinématographique pour parler de science et ses recherches sur l'Univers. Le comment du pourquoi: nouvelles espèces Comment faire pour découvrir de nouvelles espèces? La réponse de Marc Giraud, naturaliste, au micro de Sarah Dirren.
Invité : Roland Lehoucq, Astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique (CEA)
Capsule #31 Rencontre avec Roland Lehoucq À l'occasion du festival des Intergalactiques de Lyon, nos amis Dany, Marc et SAÏD ont eu l'opportunité d'échanger avec Roland Lehoucq, astrophysicien et président des Utopiales, venu présenter son dernier livre Scientifiction, édité au Bélial. Notre invité s'est prêté au jeu de l'interview en nous racontant sa passion pour la science, la science-fiction, et comment elles se rejoignent dans son ouvrage. Bonne écoute ! Merci encore à toute l'équipe du festival Les Intergalactiques pour l'accueil, ainsi qu'à Roland Lehoucq pour cet échange passionnant.
Qu'on le veuille ou non, la science est partout. Elle est dans notre quotidien et participe aux évolutions de notre société. Pourtant, on entend encore des personnes dire que les sciences, ce n'est pas pour elles ou pour eux. Mais la transmission des sciences peut prendre de nombreuses formes, sans même parfois qu'on se rende compte qu'on est au contact de savoirs scientifiques . Alors, peut-on vraiment parler sciences sans parler de sciences ?Une question qui peut sembler provocatrice mais totalement dans le thème des Utopiales 2023, le festival international de la science fiction qui a lieu une nouvelle fois à Nantes, du 1er au 5 novembre 2023. Une édition placée sous le signe des transmissions, toujours sous le patronage du président Roland Lehoucq et dans laquelle nous avons le plaisir d'enregistrer cette nouvelle émission avec nos invité.e.s Annabelle Kremer-Lecointre, enseignante agrégée en science de la vie et de la Terre, ingénieure de formation et autrice d'ouvrages scientifiques grand public et jeunesse comme "La Science à l'épreuve des mauvaises langues" aux éditions Delachaux et Niestlé Anne Defréville, autrice, illustratrice et dessinatrice notamment de la BD vulgarisation scientifique "Mémoires d'un cétacé" dans la collection Octopus des éditions Delcourt, et directrice artistique de l'exposition "Le Racisme d'hier à aujourd'hui" présente aux Utopiales Terence Saulnier, ingénieur en neurosciences, vulgarisateur multiformes du collectif Explorers et co-créateur de la série documentaire Méandres Une émission enregistrée en direct des Utopiales, avec Dounia Saez à l'animation et Mathis Fouillé à la réalisation
Avec Roland Lehoucq, Laurent Vercueil, Sense of Wonder, Emilie Querbalec et L.R. Lam Table ronde "“Libido sciendi” : Science et SF en dialogues" lors de la 11e édition du festival Les Intergalactiques du 13 au 18 avril 2023. La science-fiction a cette spécificité d'être un imaginaire qui fait la part belle à la rationalité scientifiques. Bien que fictive, elle s'appuie, et ce depuis ses origines, sur des connaissances, un vocabulaire, une exigence de cohérence et même une conception du progrès, qui semblent indissociables de l'essor des sciences modernes et du paradigme naturaliste qui sous-tend celles-ci. Aussi, il semble tout naturel que le développement de la science-fiction aux Etats-Unis des années 30 à 60, le fameux “âge d'or”, ait coïncidé avec un essor des revues de vulgarisation scientifique. Le genre science-fictif, par les images, les analogies et les paraboles qu'il produit, est en effet non seulement un excellent vecteur d'intérêt pour les sciences, mais permet d'en éprouver la rigueur et la démarche en se piquant de passion pour des histoires et des personnages. La collection “Parallaxe” du Bélial', dont nous avons l'honneur d'accueillir le directeur, Roland Lehoucq, témoigne encore de ce mélange de sérieux scientifique et de ce plaisir d'extrapolation qu'offrent les objets et les concepts science-fictifs. En somme, la science-fiction témoigne d'une culture scientifique qui s'étend bien au-delà du champ des savant·e·s et des théories, et trouve ici un écho privilégié dans la culture populaire. Pour débuter ce cycle de tables-rondes consacré à la “Libido Sciendi”, ce désir irrépressible de connaître, de comprendre et d'apprendre, nous partirons de l'élan de curiosité qui pousse des auteur·ice·s, des lecteurs, des chercheurs, des vidéastes, à se passionner pour ce genre. Ce faisant, nous essaierons de mettre en lumière ce que la science apporte à la science-fiction : non seulement un matériau riche pour construire des histoires, mais peut-être aussi un état d'esprit, une sensibilité particulière vis-à-vis du réel… Et ce qu'en retour la Science-fiction, à travers ses “et si ?” et ses “pourquoi ?”, renvoie en miroir aux savoirs scientifiques, qui va bien plus loin qu'une simple mise en scène de leurs applications technologiques. https://intergalactiques.net
L'univers conceptuel de la science-fiction se caractérise par la multiplicité de ses courants thématiques, et parmi eux, la hard science (ou hard SF) occupe sans nul doute une place essentielle. Par le recours à la veille prospective compilant les connaissances scientifiques en vigueur, les auteur·ice·s de hard SF entendent mettre en scène un monde futur pensé en fonction d'une vraisemblance scientifique, en anticipant notamment la mise en application des technologies en devenir. La fascination exercée par le progrès technique et scientifique se traduit en hard SF par une aspiration à la vulgarisation et à la réflexion conceptuelle, tout en cultivant le sense of wonder, ce « sentiment d'émerveillement » qui définit si bien l'identité de la science-fiction depuis ses origines. Toutefois, la pratique de la hard SF se heurte à des écueils qui méritent d'être évoqués et débattus. Telle est l'invitation de cette table-ronde, qui propose d'aborder les grandes problématiques affectant le genre. Ainsi, que penser du processus d'obsolescence à l'œuvre au sein de la hard SF, une vérité techno-scientifique pouvant à tout moment être remise en question et supplantée par une autre vérité ? Du fait de son appétence pour la science et ses applications, la hard SF se définit-t-elle en tant que littérature usant d'une langue d'initié·e, ou bien a-t-elle au contraire vocation à privilégier la voix de la vulgarisation pour communiquer ce fameux sentiment d'émerveillement scientifique ? De même, la hard SF souffre-elle encore et toujours d'une réputation d'hermétisme, en privilégiant l'objet de la science, ou bien a-t-elle su profiter des révolutions engagées depuis la speculative fiction pour évoluer en un genre plus incarné humainement ? Table ronde en compagnie de :Pierre Raufast, Roland Lehoucq et Sébastien "Le Sens of Wonder" CarassouAnimation : Nicolas Martin Dans le cadre de la 11e édition du festival Les Intergalactiques le samedi 15 avril 2023. Site internet du festival :https://intergalactiques.net
Avis aux fans de Jules Verne, Isaac Asimov et Frank Herbert, à ceux qui vivraient volontiers sur Mars ou en compagnie d'humanoïdes : vous a-t-on déjà raconté la fabuleuse histoire de la science-fiction ? Ce septième épisode se penche au-dessus du (tout) petit tiret qui relie la science à la fiction. Pourquoi avoir accolé deux mots a priori si différents ? Et à quel genre littéraire mutant ont-ils donné naissance ? Deux immenses connaisseurs de la SF, le physicien Roland Lehoucq et son partenaire d'imaginaire le philosophe Vincent Bontems, en dressent la généalogie, complexe et pleine de rebondissements, depuis les voyages sur la Lune de Lucien jusqu'aux derniers avatars du genre, propulsés par les États-Unis entre deux bombes nucléaires. Ce faisant, nos deux compères émettent l'hypothèse suivante : la fiction ne constituerait-elle pas, pour la science, un formidable laboratoire à ciel ouvert ? Tout n'y est certes pas permis, puisque la fiction obéit aussi à des règles, mais les expériences s'y font à moindre frais et à l'infini, nous poussant à interroger le futur de notre humanité. Et si cette pratique rationnelle de l'imaginaire nous permettait de garder les pieds sur terre ? Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette interview spéciale, Roland Lehoucq nous parle de la relation qu'entretient le grand public avec la science dans un paysage médiatique brouillé. Il aborde dans un second temps la science-fiction et de sa relation, plus étroite qu'on ne le pense, avec le monde scientifique.Pour aller plus loin, une bibliographie proposée par Roland Lehoucq :Petite Métaphysique des tsunamis, Jean-Pierre DupuyLe Futur et ses Ennemis, Daniel InnerarityNos Futurs, Ouvrage collectifCyberpunk's Not Dead, Yannick RumpalaHors des décombres du monde, Yannick RumpalaChamp Vallon, Yannick RumpalaPour un catastrophisme éclairé, Jean-Pierre Dupuy
Vincent Bontems est philosophe des sciences et des techniques et chercheur au CEA, dans le Larsim, le laboratoire de recherche sur les sciences de la matière. Spécialiste de Bachelard, il s'intéresse également à l'étude des instruments scientifiques, sur l'évolution de la technologie et sur les enjeux éthiques et sociétaux mais aussi à l'écart qui existe entre la science-fiction et ce que nous sommes capables de faire aujourd'hui.Il est co-auteur avec Roland Lehoucq du livre Les idées noires de la physique sorti en 2016 et a participé à l'ouvrage Dune, exploration scientifique et culturelle d'une planète-univers sur lequel Marie Hilary a notamment pu l'interroger à l'occasion des Utopiales 2021.
Jusqu'où l'humain pourra-t-il aller dans l'espace ? Après avoir posé un premier pas sur la Lune, il y a 50 ans, les astronautes s'apprêtent à y retourner et se préparent déjà pour la planète Mars, même si c'est encore et seulement en orbite basse dans la station spatiale internationale que ça se passe. Pourra-t-on vraiment aller plus loin ? Plus haut ? Vers les étoiles et au-delà ? Est-ce vraiment envisageable de terraformer Mars ? Et pour y faire quoi, dans quel but ? Jusqu'où nous entraînera le plus vieux rêve de l'humanité ? Est-ce pour le meilleur ou pour le pire ? Une question qui va bien au-delà du mirage du tourisme spatial, comme nous allons le découvrir avec nos invités l'astrophysicien Roland Lehoucq, féru de science-fiction et l'autrice vidéaste et community manager de l'univers, Florence Porcel. Tous deux viennent d'écrire, à quatre mains, un superbe ouvrage magnifiquement illustré L'humain dan l'espace, aux éditions de la Martinière. Avec : - Roland Lehoucq, astrophysicien. - Florence Porcel, experte en vulgarisation scientifique spécialisée dans le spatial et les sciences de l'Univers. Sa chaîne Youtube est à découvrir en cliquant ici. Pour leur ouvrage L'Humain dans l'espace, entre réel et fiction. Un livre paru aux éditions La Martinière.
Vu sur A 50 années de distance… Nous accompagnons dans la rue Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA de Saclay et président des Utopiales. Roland Lehoucq est intervenu dans le cadre d'une conférence spéciale pour célébrer les 50 ans de la Société d ‘Astronomie de Nantes sur le thème : «Voyage interstellaire – Où aurions nous pu aller en 50 ans ? » Un magazine […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Vu sur Toute ressemblance… Nous accompagnons dans la rue Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA de Saclay et président des Utopiales. Roland Lehoucq est intervenu (en 2016) dans le cadre du cycle de conférences de la Société d ‘Astronomie de Nantes sur le thème : «À quoi ressemblent les extraterrestres ? » Un magazine de Michel Sourget Cet article provient de Radio AlterNantes FM
Des scientifiques imaginent à quoi pourrait ressembler leur discipline sur la planète de Frank Herbert en construisant une analyse scientifique et culturelle de son œuvre. Embarquez pour l'exploration indisciplinée d'une planète-univers. Extrait de l'article de Roland Lehoucq : Caladan à Arrakis Quelle est l'orbite d'Arrakis ? Une planète propice à la vie est située dans la zone dite « d'habitabilité » de son étoile. La vie telle que nous la connaissons reposant sur l'existence d'eau liquide, c'est sa présence à la surface de la planète qui fixe son habitabilité. Pour cela, il faut d'abord que la planète soit à la « bonne » distance de son étoile de sorte que le flux lumineux qu'elle en reçoit soit « raisonnable ». Si ce flux est trop important, la température de surface est trop élevée et l'eau s'évapore définitivement; s'il est trop faible, la température de surface est trop basse et l'eau gèle. Ensuite, la planète doit avoir une atmosphère suffisamment dense pour éviter une évaporation rapide. Enfin, l'extension de la zone d'habitabilité dépend de la composition de l'atmosphère : si elle est riche en dioxyde de carbone – un gaz à effet de serre –, cela permet de la placer plus loin de son étoile. Concernant Arrakis, sachant que son étoile est très brillante, 15 000 fois plus que le Soleil, pour recevoir le même flux lumineux que la Terre, Arrakis doit être 122 fois plus lointaine de Canopus que la Terre du Soleil. Mais il faut aussi tenir compte de trois autres facteurs : l'albédo, la composition atmosphérique et la température. Les Intervenants : Roland Lehoucq : Astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique de Saclay et président du festival de science-fiction des Utopiales. Il a dirigé l'ouvrage Dune, Exploration scientifique et culturelle d'une planète-univers et est l'auteur de l'article De Caladan à Arrakis. Fabrice Chemla : Professeur de Chimie à Sorbonne Université, spécialiste de l'Épice. Il a également consacré des articles aux religions de Dune dans le livre Dune, Exploration scientifique et culturelle d'une planète-univers. Daniel Suchet : Professeur à Polytechnique, il a écrit des articles sur le mode de vie des Fremen et Une histoire de trilemme énergétique pour un chapitre du livre Dune, Exploration scientifique et culturelle d'une planète-univers. Modérateur : Marcus Dupont-Besnard. Journaliste science et science-fiction chez Numerama.
durée : 00:59:33 - Mauvais genres - par : François Angelier - A l'occasion de la parution de ses nouvelles complètes aux éditions du Bélial et de la sortie sur les écrans de l'adaptation de "Dune" signée Denis Villeneuve, Mauvais Genres revient sur la figure de Frank Herbert. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Roland Lehoucq Astrophysicien et co-directeur artistique du festival international de Science-fiction de Nantes; Pablo Agüero Réalisateur de films; Paul-Marie Traducteur, essentiellement dans les domaines de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy.
durée : 00:54:45 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Cet après-midi, l 'astrophysicien passionné de science fiction Roland Lehoucq nous emmène dans un voyage spatial entre science et fiction. - réalisé par : Hélène KOUYOUMDJIAN
En partenariat avec The Conversation France www.theconversation.com/fr Le temps dans tous ses états L'année 2020 a vu notre planète s'arrêter, notre présent, bouleversé. Et si c'était le moment de réfléchir à nos futurs ? Le podcast « le temps dans tous ses états » a été pensé pour réfléchir à la notion de temps grâce aux scientifiques du CEA, entre philosophie, biologie, physique et même science-fiction. Crédits : Entretiens menés par Benoît Tonson et Elsa Couderc Épisode 2. Voyagez dans le temps à vos risques et périls – de la science à la science-fiction Dans ce second épisode, nous recevons Roland Lehoucq pour savoir ce que la physique nous dit des voyages dans le temps. Serait-il possible d'aller dans le futur pour savoir s'il a changé, et à quelles conditions ? Pourra-t-on jamais envoyer des informations dans le passé ? Nous parlons aussi des lourdes conséquences des voyages dans le temps imaginaires que nous content les œuvres de science-fiction et de leurs rôles dans l'invention de futurs possibles. Invité : Roland Lehoucq, chercheur en astrophysique, Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
En partenariat avec The Conversation France www.theconversation.com/fr Le temps dans tous ses états L'année 2020 a vu notre planète s'arrêter, notre présent, bouleversé. Et si c'était le moment de réfléchir à nos futurs ? Le podcast « le temps dans tous ses états » a été pensé pour réfléchir à la notion de temps grâce aux scientifiques du CEA, entre philosophie, biologie, physique et même science-fiction. Crédits : Entretiens menés par Benoît Tonson et Elsa Couderc Épisode 2. Voyagez dans le temps à vos risques et périls – de la science à la science-fiction Dans ce second épisode, nous recevons Roland Lehoucq pour savoir ce que la physique nous dit des voyages dans le temps. Serait-il possible d'aller dans le futur pour savoir s'il a changé, et à quelles conditions ? Pourra-t-on jamais envoyer des informations dans le passé ? Nous parlons aussi des lourdes conséquences des voyages dans le temps imaginaires que nous content les œuvres de science-fiction et de leurs rôles dans l'invention de futurs possibles. Invité : Roland Lehoucq, chercheur en astrophysique, Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
durée : 00:03:56 - Le coup de cour des Libraires France Bleu Belfort Montbéliard
Roland Lehoucq est astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique, enseignant à Sciences-Po et à l'école Polytechnique. Avec lui, nous répondons aux grandes questions scientifiques : pourquoi le soleil brille ? qu'est-ce que la théorie de la relativité ? Les énergies noires ? Que nous dit l'état de nos connaissances actuelles sur le monde de Star wars ? Au micro de Dia-logues, il passe l'univers de la plus célèbre saga de sciences-fictions au tamis d'une science rigoureuse pour un voyage aux confins de la galaxie.
Pour cette 5e émission de la saison, nous recevons l'écrivain Jean Marc Ligny pour parler de son dernier livre, Alliances, aux éditions l'Atalante. On joue à Connec'Team, chez Grrre Games, on appelle Un Jeu dans ma Classe, Talmo nous livre un quiz dont il a le secret. Ce soir, en l'honneur de notre invité, on parle "Recyclage et Ressources en SF". Et Damien continue sa série de reportages sur Dune avec ce soir une approche scientifique en compagnie de Talmo, Roland Lehoucq, Fabrice Chemla et Karim Si Tayeb.
Pour cette 5e émission de la saison, nous recevons l'écrivain Jean Marc Ligny pour parler de son dernier livre, Alliances, aux éditions l'Atalante. On joue à Connec'Team, chez Grrre Games, on appelle Un Jeu dans ma Classe, Talmo nous livre un quiz dont il a le secret. Ce soir, en l'honneur de notre invité, on parle "Recyclage et Ressources en SF". Et Damien continue sa série de reportages sur Dune avec ce soir une approche scientifique en compagnie de Talmo, Roland Lehoucq, Fabrice Chemla et Karim Si Tayeb.
Pour cette 5e émission de la saison, nous recevons l'écrivain Jean Marc Ligny pour parler de son dernier livre, Alliances, aux éditions l'Atalante. On joue à Connec'Team, chez Grrre Games, on appelle Un Jeu dans ma Classe, Talmo nous livre un quiz dont il a le secret. Ce soir, en l'honneur de notre invité, on parle "Recyclage et Ressources en SF". Et Damien continue sa série de reportages sur Dune avec ce soir une approche scientifique en compagnie de Talmo, Roland Lehoucq, Fabrice Chemla et Karim Si Tayeb.
Dans ce quatrième reportage, on aborde Dune sous l’œil du scientifique: la sélection génétique avec le biologiste Karim Si Tayeb, la constitution de l'Epice avec le chimiste Fabrice Chemla et le voyage dans le temps et l'espace avec l'astrophysicien Roland Lehoucq. Tous trois ont contribué au mook sur Dune, les deux derniers participent également à l'ouvrage Dune - Exploration scientifique et culturelle d'une planète univers, dirigé par Roland Lehoucq, aux éditions Le Bélial.
durée : 00:04:26 - Les Savanturiers - Roland Lehoucq est astrophysicien au CEA, le Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives.Passionné de fictions, il est l’auteur de nombreux ouvrages comme "D’où viennent les pouvoirs de Superman ?" ou "Faire de la science avec Star Wars".
Utopique, hard ou cyberpunk, la science-fiction imagine des futurs où les humains ont colonisé d'autres planètes, sont en guerre contre des extraterrestres ou bien composent avec un monde post-apocalyptique. On parle souvent de voyages interstellaires (comme dans Interstellar), de moteurs à distorsion (dans Star Trek ou dans les romans d'Isaac Asimov) d'hydrogène (Jules Verne) : quelles énergies sont utilisées pour mener à bien ces expériences dans la science-fiction ? De ces scénarios utopiques / dystopiques à la réalité, il n'y a qu'un pas... Lesquelles de ces énergies sont aujourd'hui utilisées ? On vous raconte tout avec Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique et président du festival Les Utopiales.
Stéphane Délétroz évoque un ouvrage consacré au soleil qui répond à une question que lʹespèce humaine se pose depuis la nuit des temps: pourquoi le soleil brille-t-il? Entretien avec son auteur, Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à lʹénergie atomique de Saclay.
Comment science et science-fiction peuvent éclairer ce que nous vivons ? De la croissance exponentielle du virus à la nécessité d’une éthique pour le futur : comment la science-fiction nous ouvre à tous les possibles imaginables ? Tentons d’éclairer ce que nous vivons à la lumière de la science et de la science- fiction : pourquoi et comment l’imaginaire des auteurs de science-fiction est souvent visionnaire ? Peut-il nous inspirer au présent et nous mettre en capacité d’explorer et d’inventer d’autres possibles ? Et même une véritable éthique du futur et pour le futur ? Avec l’astrophysicien Roland Lehoucq. Il vient de signer un article pour The Conversation : Face au mur de la croissance exponentielle. Yannick Rumpala, maître de conférence en Sciences politiques à l'Université de Nice, auteur de l’ouvrage Hors des décombres du monde paru aux Éditions Champ Vallon. Anne-Caroline Prévot, chercheur CNRS au laboratoire Conservation des espèces, restauration et suivi des populations. Elle est également biologiste de la conservation au Muséum d’histoire naturelle et vient de monter des ateliers d’écriture de science- fiction avec ses étudiants.
durée : 01:02:21 - Mauvais genres - par : François Angelier - Balade radiophonique en compagnie de Vincent Ferré, commissaire de l’exposition Tolkien à la BNF, et de l’astrophysicien Roland Lehoucq, auteur, parmi d’autres contributeurs, de "Tolkien et les sciences" (Belin). - réalisation : Laurent Paulré - invités : Vincent Ferré Professeur de Littérature générale et comparée Université Paris Est Créteil (UPEC) ; commissaire de l'exposition "Tolkien, Voyage en Terre du Milieu".; Roland Lehoucq Astrophysicien et co-directeur artistique du festival international de Science-fiction de Nantes; Loïc Mangin Rédacteur en chef adjoint - Pour la Science
Par Roland à l'occasion de TimeWorld 2019. TimeWorld 2019, congrès international sur le temps s'est tenu du 21 au 23 novembre à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris http://timeworld2019.com/fr/ TimeWorld 2019 est une co-production Innovaxiom - Universcience. TimeWorld c’est 60 conférences, 7 tables rondes, 3 spectacles, 30 ateliers, 2 concours et une exposition, TimeWorld aborde le temps sous toutes ses formes, théoriques, appliquées et prospectives selon quatre grandes thématiques : le temps mesuré, le temps perçu, le temps de l’évolution et le temps dans l’art. TimeWorld rassemble les industriels, les chercheurs, les universitaires, le grand public et connecte les intelligences pour répondre aux défis du temps.
durée : 01:02:32 - Mauvais genres - par : François Angelier - Emission Tolkien et balade radiophonique en compagnie de Vincent ferré commissaire de l’expo Tolkien à la BNF et de l’astrophysicien Roland Lehoucq, auteur, parmi d’autres contributeurs, de "Tolkien et les sciences" (Belin). - réalisation : Laurent Paulré - invités : Vincent Ferré Professeur de Littérature générale et comparée Université Paris Est Créteil (UPEC) ; commissaire de l'exposition "Tolkien, Voyage en Terre du Milieu".; Roland Lehoucq Astrophysicien et co-directeur artistique du festival international de Science-fiction de Nantes; Loïc Mangin Rédacteur en chef adjoint - Pour la Science
Les Utopiales sont le festival international de science-fiction et se tiennent à Nantes du 31 octobre au 4 novembre. Le thème 2019 : "Coder / Décoder". Elles accueillent plus de 90 000 festivaliers et invitent plus de 200 artistes, romanciers, chercheurs et scientifiques, dessinateurs et réalisateurs. Roland Lehoucq, Président des Utopiales, astrophysicien et auteur nous ouvre les portes de ce festival protéiforme. Affiche © Mathieu Bablet
durée : 00:55:43 - Du vent dans les synapses - par : Daniel FIEVET - Existe-t-il d’autres formes de vie intelligentes dans l’Univers ? Une communication avec elles serait-elle possible ? Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, nous livre le fruit de ses réflexions. - invités : Roland Lehoucq, Olivier BLEYS - Roland LEHOUCQ, Olivier BLEYS
durée : 00:55:43 - Du vent dans les synapses - par : Daniel FIEVET - Existe-t-il d’autres formes de vie intelligentes dans l’Univers ? Une communication avec elles serait-elle possible ? Roland Lehoucq, astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, nous livre le fruit de ses réflexions. - invités : Roland Lehoucq, Olivier BLEYS - Roland LEHOUCQ, Olivier BLEYS
durée : 00:20:05 - Voyager vers les étoiles - Cinquante ans après Neil Armstrong, quelles sont les "Lunes scientifiques" à décrocher ? Réponses avec l'astrophysicien Roland Lehoucq.
Conférence par Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA de Saclay, président du festival « Les Utopiales » Objet céleste le plus proche de la Terre, visible de tous et pourtant inaccessible, la Lune a nourri les premières envies de voyage spatial, les premières spéculations aussi. L’idée d’un voyage vers la Lune est ancienne et a traversé la littérature de l’Antiquité à nos jours. À l’heure où nous fêtons les 50 ans du premier pas humain sur la Lune et où la société américaine SpaceX a annoncé avoir conclu un contrat pour envoyer des passagers payants autour de notre satellite, reprenons depuis le début et faisons un petit tour littéraire et cinématographique des voyages vers la Lune et des moyens pour y parvenir.
Notes de l'émission : https://www.podcastscience.fm/emission/2018/10/11/podcast-science-349-rd-nuit/ Soutenez nous sur Patreon.com/PodcastScience // Retrouvez nous sur PodcastScience.fm // Twitter: Twitter.com/PodcastScience // Facebook: Facebook.com/PodcastScience // Bonjour à tous ! Ce dimanche à l’occasion de la fête de la science, Podcast Science s’est invité au planétarium du Palais de la découverte pour 3 sessions d’émissions radio-dessinées. Podcast Science, c’est une émission radio hebdomadaire de vulgarisation scientifique diffusée en live chaque mercredi soir sur le grand internet mondial. Et le principe des émissions radio-dessinées ? Pendant une heure, des membres de l’équipe de Podcast Science, des médiateurs du Palais de la découverte et des invités passionnés et passionnants vont se succéder au micro pour de courtes chroniques sur une thématique commune. Et pourquoi radio-dessinée ? Car tout cela va se faire sous l’oeil et le crayon affutés de nos dessinateurs venus croquer en direct les présentations. Vous êtes sur Podcast Science, nous sommes le dimanche 7 octobre, c’est l’épisode 349, bienvenue dans cette première émission radio-dessinée de la saison ! Troisième session : "La Nuit sur d'autres mondes". Pour cette session Sébastien Carassou de la chaîne "Le Sense of Wonder" anime un tour de table entre Jean-Philippe Uzan, Jérome Perez et Roland Lehoucq.
Soutenez nous sur Patreon.com/PodcastScience // Retrouvez nous sur PodcastScience.fm // Twitter: Twitter.com/PodcastScience // Facebook: Facebook.com/PodcastScience // Quand on reçoit Jean-Philippe Uzan dans Podcast Science, les émissions sont passionnantes et durent des heures. Alors, comme si ça ne suffisait pas, cette semaine il est venu nous voir avec deux de ses camarades Roland Lehoucq et Jérôme Perez pour nous parler du festival Fleurance. Ce festival est une rencontre unique autour de l’astronomie qu’ils organisent chaque année dans le sud de la France et dont ils vont nous révéler tous les secrets. Nous sommes le 9 mai de l’an 2018, bienvenue dans Podcast Science émission 340.
Soulever une voiture à bout de bras, voler, devenir invisible ou s'enflammer, voilà quelques-uns des exploits routiniers des super-héros. Vous êtes-vous déjà demandé d’où ces surhommes tenaient leurs pouvoirs ? On nous raconte que ce sont des mutants (comme les X-Men), des extraterrestres (comme Superman) ou des humains «amplifiés» (comme Daredevil). Mais est-il possible d'élaborer une justification scientifique de leurs exploits ? Comment Spiderman fait-il pour grimper sur les murs et lancer sa toile ? Hulk peut-il être aussi fort qu'on le dit ? Que voit l'Homme Invisible ? Quel rapport y a-t-il entre les 4 Fantastiques et Aristote ? En s'appuyant sur les connaissances actuelles de la physique, de la chimie et de la physiologie Roland Lehoucq montrera les super-héros tels qu'ils devraient être constitués pour parvenir à sauver le monde. C'est-à-dire comme nous ne les avons jamais vus ! Ancien élève de l’Ecole normale supérieure et agrégé de physique, Roland Lehoucq est un des spécialistes français de la topologie cosmique dont le but est de déterminer la forme globale de l’Univers. Enseignant, il est professeur d’Humanités scientifiques à Sciences-Po Paris et donne des cours de relativité restreinte et de physique nucléaire à l’Ecole Polytechnique. Il travaille également au CEA Paris – Saclay. Depuis 2012, il est président des Utopiales, le festival international de science-fiction de Nantes. Il a reçu en 2010 le prix Diderot-Curien. Il a écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique, notamment Faire la science avec Star Wars (réédition Le Bélial, 2015). Son livre La SF sous les feux de la science a reçu en 2013 le Prix du livre scientifique du salon A plein volume. Roland Lehoucq est chevalier des Palmes Académiques. Conférence au Club 44 le 26 octobre 2017
"Qu’il soit bon ou méchant le scientifique est un personnage de bande-dessinée souvent caricaturé, vulgarisé ou fantasmé. Qu’en est-il par exemple de la cohérence des découvertes et inventions imaginées par Hergé au travers des professeurs Calys et Tournesol ? Passionné avant tout, Roland Lehoucq nous emmène en voyage dans cet univers fictionnel, décodant pour nous cet imaginaire qui tend parfois vers un réalisme étonnant. Rediffusion de l'émission de 2007
La saga cinématographique « Star wars » a eu un succès considérable. Elle met en scène des technologies futuristes qui, à l'évidence, dépassent largement les nôtres. Pourtant certaines scènes ont un air de déjà-vu. Est-il possible de faire la part de la science et de la fiction, du rêve et de la réalité ? En utilisant les outils de la physique pour décrypter certaines scènes du film, nous allons mener l'enquête => quelle pourrait-être la nature de la Force qu'utilisent les chevaliers Jedi ? Comment construire un sabre-laser ? Comment se déplacent les vaisseaux interstellaires ? Ou se trouve la planète Tatooine ? Il ne s'agit pas, bien sûr, de détruire la part de rêve inhérente à toute œuvre de fiction, mais plutôt de s'en servir comme support pour parler de physique de façon ludique. Ce questionnement transforme le spectateur en acteur très proche de l'astrophysicien qui, pour interroger l'univers, n'a d'autres sources que la lumière des astres captée par ses instruments. Au terme de l'enquête, son monde sera transformé. Que la Force soit avec vous ! Pour nous répondre, deux scientifiques passionnés de fiction, Elisa Cliquet, ingénieur à la direction des lanceurs du CNES et Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, répondront aux questions des participants. Les intervenant(e)s => Elisa Cliquet, CNES ; Roland Lehoucq, CEA.
La saga cinématographique « Star wars » a eu un succès considérable. Elle met en scène des technologies futuristes qui, à l’évidence, dépassent largement les nôtres. Pourtant certaines scènes ont un air de déjà-vu. Est-il possible de faire la part de la science et de la fiction, du rêve et de la réalité ? En utilisant les outils de la physique pour décrypter certaines scènes du film, nous allons mener l’enquête : quelle pourrait-être la nature de la Force qu'utilisent les chevaliers Jedi ? Comment construire un sabre-laser ? Comment se déplacent les vaisseaux interstellaires ? Ou se trouve la planète Tatooine ? Il ne s'agit pas, bien sûr, de détruire la part de rêve inhérente à toute œuvre de fiction, mais plutôt de s'en servir comme support pour parler de physique de façon ludique. Ce questionnement transforme le spectateur en acteur très proche de l'astrophysicien qui, pour interroger l'univers, n'a d'autres sources que la lumière des astres captée par ses instruments. Au terme de l'enquête, son monde sera transformé. Que la Force soit avec vous ! Pour nous répondre, deux scientifiques passionnés de fiction, Elisa Cliquet, ingénieur à la direction des lanceurs du CNES et Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, répondront aux questions des participants. Les intervenant(e)s : Elisa Cliquet, CNES ; Roland Lehoucq, CEA.
La science et l'impossible : En tant que discipline de la recherche fondamentale, la physique participe à part entière à la culture. Elle tente d'apporter un éclairage scientifique à certaines des grandes interrogations qui hantent l'humanité. Le but de ces rencontres est de permettre aux physiciens de réfléchir à haute voix à ces questions, d'en débattre entre eux et avec tous ceux -enseignants, chercheurs d'autres disciplines - qui peuvent s'y intéresser. Chacun essayant de se mettre à la portée des autres, on peut espérer que ces rencontres soient le ferment d'un fructueux échange interdisciplinaire. samedi 22 novembre 2014. Organisé par le comité PIF et la Société française de Physique, avec le soutien de La Recherche, Pour la Science, Sciences et avenir, le CEA et le CNRS.
La science et l'impossible : En tant que discipline de la recherche fondamentale, la physique participe à part entière à la culture. Elle tente d'apporter un éclairage scientifique à certaines des grandes interrogations qui hantent l'humanité. Le but de ces rencontres est de permettre aux physiciens de réfléchir à haute voix à ces questions, d'en débattre entre eux et avec tous ceux -enseignants, chercheurs d'autres disciplines - qui peuvent s'y intéresser. Chacun essayant de se mettre à la portée des autres, on peut espérer que ces rencontres soient le ferment d'un fructueux échange interdisciplinaire. samedi 22 novembre 2014. Organisé par le comité PIF et la Société française de Physique, avec le soutien de La Recherche, Pour la Science, Sciences et avenir, le CEA et le CNRS.
J-Sébastien Steyer et Roland Lehoucq, le public
Cela fait plusieurs semaines qu’un nouvel épisode n’était pas sorti, mais le voici ! Le précédent (hormis le hors-série enregistré pendant l’évènement #PSatCERN et celui sur mon interview par Jean-Michel Abrassart pour Scepticisme Scientifique) était à propos du livre “L’Imposture Scientifique en 10 Leçons” de Michel de Pracontal. Un livre très intéressant pour qui souhaite comprendre un peu mieux comment différencier la science de l’imposture.Aujourd’hui nous allons un peu parler de biologie avec le livre : “Quand les poules auront des dents” de Stephen Jay Gould. Avec ce livre on aborde un certain nombre des essais qu’il a pu écrire au cours de sa carrière à propos de créationnisme, biologie, évolution ou encore démystification d’imposture scientifique.Quand les poules auront des dents - crédit Amazon : http://goo.gl/P4nfPa SommaireQuelques mots sur Stephen Jay GouldLe livre “Quand les poules auront des dents”Un livre qui n’a rien à voirUn livre que j’aimerais lireUne quoteDes plugsUn auteurStephen Jay Gould - crédit goodreads : http://goo.gl/YrqYWqStephen Jay Gould représente pour beaucoup un exemple dans le combat contre l’ignorance, les pseudo-sciences et le créationnisme. La première fois que j’ai entendu parlé de lui, ce fut lors d’un des épisodes de Podcastscience réalisé par Marco. Il devait s’agit de celui sur l’audition chez les vertébrés je crois.Stephen Jay Gould est un scientifique né en 1941 et mort il y a maintenant un peu plus de 10 ans, en mai 2002. Paléonthologue américain, il a été professeur de géologie et d’histoire des sciences à Harvard et il est énormément connu pour la vulgarisation qu’il a fait de la théorie de l’évolution.Stephen Jay Gould est ainsi connu pour au moins deux combats : son travail de vulgarisation sur l’évolution et notamment autour de la théorie qu’il a mis en avant sur les équilibres ponctués et sa volonté de combattre le créationniste et plus particulièrement le dessein intelligent.En ce qui concerne l’évolution il a d’ailleurs beaucoup œuvré dans la critique des visions adaptationistes à outrance que certains biologistes ont eu tendance à appliquer à tout va lorsqu’il était nécessaire de devoir expliquer certains caractères d’espèces. Pierre Kerner et Marco en ont d’ailleurs parlé dans divers épisodes de Podcastscience, que ce soit dans la discussion du premier avec X0chipili ou à propos des œufs de kiwi ou du mystère de l’ornithorynque pour le second.Mais revenons à Stephen Jay Gould. Comme je le disais, un de ses apports à la science fut la mise au point, avec Niels Eldredge en 1972 de la théorie des équilibres ponctués. Théorie selon laquelle les changements évolutifs se produisent sur des temps relativement courts entrecoupés de longues périodes de “calme” évolutif. Cette théorie a d’ailleurs été l’un des sujets de discorde entre lui et l’autre grand évolutionniste de l’époque, Richard Dawkins, qui était plutôt en faveur de la notion de gêne égoïste. Aujourd’hui la théorie de Stephen Jay Gould reste celle envers laquelle le plus de preuves ont été accumulées.Comme tout scientifique, 100% de la communauté n’est pas vouée à sa cause (comme je viens de le dire avec Richard Dawkins) et divers scientifiques critiquent sa théorie ou sa manière d’en parler. Ceci n’enlève rien au travail, félicité par tous et même Richard Dawkins, qu’il a fait pour vulgariser et attirer à la biologie évolutionniste pléthore d’étudiants ayant lu ses ouvrages.Pour ses différents travaux en science et aussi en vulgarisation, Stephen Jay Gould a reçu de nombreux prix comme médaille linnéenne en 1992 remise à des biologistes et zoologistes de renom depuis 1888 par la Linnean Society of London (Thomas Henry Huxley ou Alfred Russel Wallace l’ont reçu par exemple, mais aussi Arthur Smith Woodward dont parle Gould à propos de la supercherie de l’homme de Piltdown), le prix Charles Schuchert en 1975 (remis à une personne de moins de 40 ans ayant réalisé de grands travaux en paléonthologie), la médaille de la Paleontological Society en 2002 ou encore la médaille Darwin-Wallace en 2008 qui n’est remise que tous les cinquante ans par la Linnean Society of London.Je crois que peu de biologistes auront été autant récompensés pour leurs travaux !En ce qui concerne ses œuvres, on peut dire que Stephen Jay Gould fut un écrivain prolifique ! Il écrivit quasiment un ouvrage par an depuis 1977 ! Les plus connus furent ceux qui sont estampillés “réflexions sur l’histoire naturelle” et qui correspondent aux articles parus dans Nature History entre 1974 et 2001. Parmi ses ouvrages on peut notamment retrouver : “Darwin et les grandes énigmes de la vie”, “Le pouce du panda”, “Quand les poules auront des dents”, “Le sourire du flamant rose” ou encore “La foire aux dinosaures”.Un livreAvant-proposIl est important, je pense, d’expliquer tout d’abord, que j’ai toujours plutôt eu un faible pour la physique et les mathématiques. Ce n’est pas que la biologie ne m’ait pas réussi pendant mes années d’études, mais il faut bien faire des choix. Et c’est ainsi plutôt vers les sciences physiques et les mathématiques que j’ai penchées. Je crois que c’est une perception plus grande de justesse peut-être que je percevais à l’époque dans ces sciences qui me semblaient plus “dures”. Ou cette opinion que je viens de donner n’est qu’une perception rétrospective à la lumière de ce que j’ai appris par la suite sur ces diverses matières.La biologie au sens large, je dirais presque les sciences du vivant, n’en demeurent pas moins fascinantes du fait des questions auxquelles elles essayent d’apporter des réponses : quel est l’arbre généalogique de l’Homme, comment s’est construit le vivant, du plus petit organisme au plus grand, du plus complexe au plus simple ? Encore que cette dernière question ne soit peut-être pas la plus pertinente à postériori.Pour revenir à l’ouvrage d’aujourd’hui : si j’ai souhaité le lire, avant d’avoir l’idée d’en faire une revue, c’est parce que j’avais aussi envie d’ouvrir un peu l’horizon de mes connaissances : Il est bon de lire des livres et de savoir que l’on connaît le sujet qui est abordé, mais il est aussi bon de pouvoir découvrir, tout simplement, des choses comme ce que raconte Stephen Jay Gould dans son ouvrage. Et même si il s’agit d’une traduction en français, je pense, tout du moins j’espère, que l’écriture qui lui est propre transparaît suffisamment pour que l’écriture puisse être autant appréciée que le contenu.Quand j’ai ouvert le livre j’ai été un peu déçu au premier abord. J’ai en effet découvert que ce n’était pas le premier de la série. Pour un amateur de SF et de grandes sagas comme celle des Fondations d’Asimov, de Dune d’Herbert ou des Princes d’Ambre de Zelazny, c’était presque une hérésie ou une folie de ma part de commencer au milieu ! Puis finalement j’ai compris que d’une part il s’agissait d’un regroupement de textes plutôt indépendants les uns des autres, et que je n’allais pas attendre d’avoir acheté ceux qui venaient avant pour lire celui-ci, j’était trop pressé de découvrir Stephen Jay Gould et ses écrits. Je m’y suis donc mis.La revueLe livre est organisé en plusieurs parties dont le contenu (plusieurs essais à chaque fois) est regroupé par thème : les noms des parties. Un bon point pour un peu de cohérence. Comme quoi, un peu d’organisation ne fait jamais de mal. Enfin je dis ça mais ne venez jamais voir mon bureau. Ce ne sera pas le mien d’ailleurs.Pour en revenir au livre : la première partie traite de “bizarreries raisonnables”. Ici Stephen Jay Gould nous parle de divers animaux, plus étranges les uns que les autres, pour ne pas dire bizarres. Il nous parle entre autres de la dissymétrie entre les deux sexes pour diverses espèces et des théories parfois les plus farfelues qu’il y a pu avoir sur le fait que pour un certain nombre d’entre elles, les mâles sont bien plus petits que les femelles. On découvre ainsi que certaines espèces dont on croyait les organismes hermaphrodites ne l’étaient pas mais que le mâle s’accrochait à la femelle et perdait quasiment tous ses organismes. Certains diront sauf le plus important : les testicules. On apprend aussi que presque de la même manière, le mâle de la baudroie, nain lui aussi, s’accroche à elle et se fixe de manière définitive à elle. Les systèmes sanguins des deux organismes fusionnent et le mâle devient dépendant de la femelle et en échange de son maintient en vie, lui donne son matériel génétique.Dans cette partie Stephen Jay Gould nous parle aussi des parasites et notamment des ichneumons dont une partie de la croissance se passe au sein d’un hôte dont ils se repaissent. Cet état de fait a beaucoup fait réfléchir les ecclésiastes du 18ème et 19ème siècle : comment un Dieu plein de bonté pouvait créer de telles créatures? Ou alors faut-il plutôt voir là l’amour des parents qui cherchent par tous les moyens à assurer la survivance de leurs progénitures ? Finalement : ne doit-il peut-être y avoir aucune morale dans tout cela, ni aucun message quant à l’éthique ?Dans sa seconde partie, Stephen Jay Gould nous présente un certain nombre de personnes, enfin, surtout de personnalités du monde de la paléontologie. Dans cette partie on en apprend plus sur celui qui fut considéré comme le premier géologue moderne, Sténon. On découvre ainsi comment ses considérations ont abouti aux idées de classifications qui sont aujourd’hui la base d’un certain nombre de spécialités, comme la taxinomie par exemple. On en apprend un peu plus aussi sur le renversement des principes de cause et de conséquence avec la problématique de cause finale et notamment son usage par James Hutton dans son étude de la Terre. Même si ce dernier a utilisé la méthode scientifique pour réaliser ses travaux, il était néanmoins gouverné par ces fameuses causes finales pour diriger ses recherches. On comprend aussi comment Cuvier, au sommet de son art, fut néanmoins éclipsé par Darwin et ses adeptes, malgré une méthode scientifique rigoureuse, parce qu’il était gouverné par des principes créationnistes et catastrophistes. Il reste pourtant l’un de ceux qui mirent en avant la possibilité d’existence d’espèces disparues (une chose impossibles pour les scientifiques de l’époque) et les méthodes d’analyse de fossiles. Il est enfin intéressant d’en apprendre un peu sur cet autre grand naturaliste du 19ème siècle, mais américain celui-là : Agassiz. Pas le tennisman hein. Il a longtemps souhaité montrer que Darwin se trompait et que le créationnisme était la vraie bonne parole. Je vous passe aussi le chapitre sur Lyssenko et Vavilov qui est un bon complément de l’épisode de Podcastscience qu’avait fait Xilrian sur ce premier. Pour ceux qui l’ont écouté c’est un bon complément car plutôt centré sur Vavilov, pour ceux qui ne l’ont pas fait, lisez ce chapitre et écoutez l’épisode ! Ils vont bien ensemble.Dans sa troisième partie Stephen Jay Gould nous parle des choses qu’il cherche à combattre en biologie : l’adaptationisme à outrance et la démystification de croyances biologiques passées. On en apprend ainsi plus sur les mythes autour de la hyène : un croisement entre un chien et un chat pour certains, un animal qui est hermaphrodite, etc ? Stephen Jay Gould discute ensuite d’un point intéressant : est-ce que des animaux disposent de roue ? C’est vrai que selon certains c’est la meilleure forme pour se déplacer ! Très intéressant et drôle comme chapitre! Il continue ensuite par discuter de l’ADN, de sa répétition dans les chromosomes et les éventuelles raisons qui pourrait expliquer ces répétitions. Il aborde ainsi la question de l’ADN égoïste. Tout ceci vous fait penser aux théories de quelqu’un ? Il essaie de la comparer à celle qui dirait qu’il y a plusieurs niveaux d’évolution et que ce n’est pas juste soit au niveau du gène/ADN ou au niveau de l’individu, mais peut-être à ces deux niveaux en même temps et à d’autres aussi. Les deux chapitres suivants de cette partie traitent des aberrations, comme les chevaux possédant plusieurs doigts, ou les “monstres” comme par exemple ces mouches avec des mutations qui leur font pousser des pâtes à la place des antennes. Stephen Jay Gould explique ce qu’ils représentent pour l’évolution et comment ils trouvent leur place dans ce grand processus.Dans sa quatrième partie, l’auteur nous parle d’une enquête qu’il a réalisé sur ce que l’on appelle aujourd’hui la supercherie de Piltdown avec un focus tout particulier sur la participation qu’aurait eu, selon lui, Teilhard de Chardin. Je ne connaissais pas cette histoire de supercherie. Il est intéressant de comprendre comment elle s’est construite et les raisons plus profondes de certains scientifiques anglais d’avoir eux aussi un Homme de quelque chose qui remettrait l’Angleterre au centre du jeu. Il est aussi intéressant de découvrir comment Teilhard de Chardin aurait été impliqué dans cette supercherie, lui qui fut le découvreur de l’Homme de Pékin bien plus tard. On découvre d’ailleurs les éléments qu’amena Stephen Jay Gould à propos de l’implication supposée de Teilhard de Chardin et les réactions provoquées par la suite, par forcément toujours positives … Histoire d’expliquer à ceux qui ne connaîtraient pas ses théories, Stephen Jay Gould prend d’ailleurs le temps de les présenter et montrer quel impact elles ont eu sur la société et la réminiscence que l’on peut percevoir dans 2001 l’odyssée de l’espace par exemple.Dans la cinquième partie, Stephen Jay Gould nous parle des liens entre la science, la politique et la religion. Car l’un des autres combats de l’auteur, était d’arriver à combattre le créationnisme. Il nous parle ainsi du procès de Clarence Darrow et du poids du créationnisme aux États-Unis. On apprend aussi que le flou laissé sur le mot “théorie” aux États-Unis est une des sources classiques qu’utilisent les créationnistes pour semer le trouble sur la Théorie de l’évolution et ce qu’elle est vraiment : non pas une chose qui se doit d’être prouvée, mais un édifice solide sur lequel s’appuie et que consolide pléthore de preuves. Stephen Jay Gould explique d’ailleurs certains des arguments des créationnistes pour remettre en cause cette théorie. Il s’extasie d’ailleurs, si l’on peut dire, du fait que les créationnistes utilisent la théorie des équilibres ponctués qu’il a développé contre lui et l’évolution alors qu’elle ne vient que la compléter ! Stephen Jay Gould continue ensuite en nous expliquant comment les tests de QI et les statistiques ont été utilisés à des fins racistes à l’encontre des juifs notamment aux États-Unis ou comment le recensement a été utilisé comme un outil politique mettant en avant la surreprésentation des aliénés et des malades mentaux chez les populations noires et entre le Nord et le Sud ou entre le centre des villes et leurs périphéries. Certaines conclusions allaient même jusqu’à annoncer que l’esclavage avait été un bienfait pour ces populations …Dans la sixième partie on en apprend un peu plus sur l’extinction et les théories qui ont existé quand à la présentation de la mort comme une chose que l’évolution pourrait combattre. Stephen Jay Gould commence ainsi par un chapitre plutôt drôle : basé sur certaines lois concernant l’augmentation de la taille, ou la diminution des organismes, il est allé jusqu’à proposer une loi identique pour des friandises ! Il est en effet question de l’extinction et de l’apparition des barres Hershey au cours du temps avec l’évolution des prix associés. Cet essai, plutôt amusant, est parsemé d’exemple de la Nature sur la question et c’est assez rafraichissant. Il est d’ailleurs marrant de voir dans le post-scriptum qu’il constate que ses prédictions se sont vues vérifiées et qu’une Grande Exception est aussi apparue ! Comme quoi les paléontologistes savent aussi bien s’amuser. Dans la suite de cette partie Stephen Jay Gould présente une théorie pour expliquer la grande extinction du Crétacé : celle d’un astéroïde qui aurait frappé la Terre, comme en témoigne les niveaux d’iridium découverts dans les strates géologiques tout en mettant en avant que cette hypothèse serait l’un des éléments majeurs, mais pas le seul de l’extinction observée.Dans la dernière partie Stephen Jay Gould nous parle des zèbres. Vous allez me dire que le sujet est bien basique par rapport au reste du livre. Mais ceci n’est qu’apparence, car à la question : “Les zèbres sont-ils blancs avec des rayures noires ou noirs avez des rayures blanches?” il n’y a pas de réponse toute faite. Parce qu’il faut déjà savoir ce qu’est un zèbre ! Derrière la question évidente que cette affirmation soulève, Stephen Jay Gould nous explique ce qu’est la cladistique et comment la question paraît plus ardue à répondre que l’on pourrait croire. Il continue ensuite par nous expliquer ce que sont les rayures, sont-elles blanches ou noires et comment apparaissent-elles ? Et pour répondre à la question : ils sont noirs avec des rayures blanches !En conclusionEn conclusion, que dire sur ce livre ? Déjà : on apprend plein de choses, mais alors plein ! C’est vraiment intéressant, quand, comme moi, on est un peu limite côté biologie et évolution, d’en apprendre tant et de manière si fluide et sans longueur sur des sujets aussi variés : évolution, créationnisme, paléontologie, supercherie, etc.C’est aussi un ouvrage très bien écrit. Il ne s’agit certes pas de la version originale, mais d’une traduction, cependant, de bonne qualité et je pense que l’on entrevoit quand même le style de Stephen Jay Gould dans la narration et sa manière de présenter les faits.Il est important de noter que Michel de Pracontal cite un certain nombre de fois ce livre dans son ouvrage “L’imposture scientifique en 10 leçons”, dont je vous ai parlé de le dernier épisode. Il y a de quoi. L’ouvrage cherche à éclairer et à présenter des faits prouvés par la science qui permettent de remettre en cause certains affirmations fausses qui pourraient être faites contre la théorie de l’évolution.Je dois dire que ce livre m’a donné envie d’en savoir plus sur la théorie de l’évolution, il m’a donné envie de lire plus d’ouvrages de Stephen Jay Gould, des ouvrages de Richard Dawkins et même d’autres qui aborderaient les thèmes chers à Gould.Un livre qui n’a rien à voirContact - crédit goodreads : http://goo.gl/hC9VzO Comme livre qui n’a rien à voir, j’ai décidé de choisir le livre de Carl Sagan : Contact. Carl Sagan est sûrement l’un des scientifiques vulgarisateurs les plus connus. Il est aussi le créateur du SETI ou programme de recherche d’intelligence extra-terrestre. Contact est un livre qui a écrit en 1985 et qui a ensuite été adapté pour le cinéma en 1997 par Robert Zemeckis. On y retrouve notamment Matthew McConaughey et la grande Jodie Foster. On y suit l’histoire d’Ellie Arroway, jeune astronome, dont la vie change radicalement le jour où elle identifie dans les signaux reçus de l’espace ceux d’une intelligence extra-terrestre envoyant le plan de construction d’une machine fantastique qui changera la place de l’Humanité dans le Cosmos. Le film ne suit pas exactement le livre dans tous ces aspects, mais chacun d’entre eux propose une histoire agréable à lire ou à regarder et outre les qualités d’écrivain de Carl Sagan, Jodie Foster propose une interprétation magnifique. C’est bien écrit, intelligent, et cela laisse un souvenir impérissable avec un petit goût de reviens-y. Un livre que j’aimerais lireComment construire une machine à explorer le temps - crédit amazon.fr : http://goo.gl/EaNHTm Aujourd’hui, comme livre à lire j’ai trouvé quelque chose dont le nom est plutôt drôle et accrocheur : “Comment construire une machine à explorer le temps?” de Paul Davies. Ce livre, écrit en 2001, décrit comment la réponse à la question est clairement oui! Et l’auteur nous explique comment est-ce que la physique pourrait nous permettre de visiter le futur et explorer le passé. Afin de ne pas être en reste, il donne même un plan en quatre étapes pour construire cette fameuse machine ! Je pense que ce livre doit être dans la même veine que “The Physics of Star Trek” de Laurence Krauss ou encore “La SF sous les feux de la science” de Roland Lehoucq, drôle, scientifiquement valide et rafraichissant à lire. Et puis mince ! Le voyage dans le temps les amis ! Avec ça je devrais pouvoir passer moins de temps à rédiger ces épisodes et en faire plus. C’est parfait.Quote J’ai un petit faible pour Isaac Asimov, alors je vous propose une citation de ce célèbre écrivain et sceptique :Your assumptions are your windows on the world. Scrub them off every once in a while, or the light won't come in.Isaac AsimovPlugs et liens évoquésTout d’abord, désolé de ne pas avoir sorti d’épisode depuis aussi longtemps. Je l’ai déjà dit, et je vais sûrement encore le dire je pense, mais le temps est précieux et il est difficile d’en trouver. Mais j’y arrive quand même !Je crois que je n’ai pas encore eu l’occasion de citer le podcast de Jean-Michel Abrassart, Scepticisme Scientifique ? Et bien c’est chose faite. Il s’agit d’un podcast très intéressant à écouter si vous souhaitez en savoir un peu plus sur les phénomènes étranges et sur le mouvement sceptique qui tente de clarifier les choses et en donner des visions scientifiques et prosaïques afin de faire infuser la science et non les idées fausses.J’aimerais aussi mentionner le fait que le Dr Éric Simon a un podcast qui reprend les billets qu’il propose sur son blog “Ça se passe là-haut”. À écouter absolument si vous n’avez pas le temps de lire le blog :Le blog http://drericsimon.blogspot.frLe podcast : http://casepasselahaut.podcloud.fr/Page wikipédia de Stephen Jay Gould : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Jay_GouldÉpisode 103 de Podcastscience par Xilrian sur LyssenkoQuelques épisodes de Podcastscience sur l’évolution (je ne les ai pas tous mis!) :Épisode 67 sur l’évolution de l’audition chez les vertébrés par MarcoÉpisode 128 sur l’évolution avec une discussion entre Pierre Kerner et X0chipili Épisode 75 sur l’ornithorynque par MarcoÉpisode 61 sur l’oeuf de kiwi par MarcoLes trois épisodes de Pierre Kerner sur l’arbre du vivant : 49, 50 et 51Et comme quand on parle d’évolution, on ne peut pas ne pas citer Richard Dawkins (d’autant plus que Stephen Jay Gould le fait dans son livre) vous pouvez le retrouver sur :Sa page wikipédia de Richard Dawkins : http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_DawkinsSon compte twitter de Richard Dawkins : @RichardDawkinsConclusionQue vous ayez aimé ou pas, surtout, ne restez pas les bras croisés. Inondez-nous de courrier, de commentaires, de like - ou pas - de tweets, de retweets, de clin d’oeils, de cartouche de silicone, c’est toujours utile pour faire un joint à gauche à droite ou l’oeuvre complète de Isaac Asimov si jamais elle ne vous sert que de litière pour votre animal de compagnie.Vous pouvez ainsi retrouver LisezLaScience sur son site web http://lisezlascience.wordpress.com Vous pouvez aussi me contacter sur twitter sur @LisezLaScience et le podcast est accessible sur podcloud et sur podcastfrance (http://podcastfrance.fr/podcast-lisez-la-science).Vous pouvez aussi m’envoyer des e-mails à lisezlascience@gmail.comVous pouvez d’ailleurs retrouver l’ensemble des livres cités sur la liste goodreads associée à ce podcast sur le compte de LisezLaScience. Les livres seront placés sur des “étagères” spécifiques par épisode et ceux de celui-ci sont sur l’étagère “lls-8”Prochain épisodeOn se retrouve le 02/11 (on sait jamais, je peux peut-être y arriver) pour un nouvel épisode sur Désir d’Infini de Trinh Xuan Thuan.D’ici là bonne quinzaine à toutes et à tous.Les références des livres évoquésQuand les poules auront des dentsISBN : 2757824937 (ISBN13 : 978-2757824931)Auteur : Stephen Jay GouldNombre de pages : 480 pagesDate de parution : 23/05/2011 chez PointsPrix : 10,10 € chez Amazon ou à la FnacDarwin et les grandes énigmes de la vieISBN : 2020069806 (ISBN13 : 978-2020069809)Auteur : Stephen Jay GouldNombre de pages : 299 pagesDate de parution : 01/10/1984 au SeuilPrix : 8,10 € chez Amazon ou à la FnacLe pouce du pandaISBN : 2757846264 (ISBN13 : 978-2757846261)Auteur : Stephen Jay GouldNombre de pages : 400 pagesDate de parution : 09/10/2014 chez PointsPrix : 10,50 € chez Amazon ou à la FnacLe sourire du flamant roseISBN : 2020194163 (ISBN13 : 978-2020194167)Auteur : Stephen Jay GouldNombre de pages : 516 pagesDate de parution : 03/02/2000 au SeuilPrix : 10,70 € chez Amazon ou à la FnacLa foire aux dinosauresISBN : 2020324202 (ISBN13 : 978-2020324205)Auteur : Stephen Jay GouldNombre de pages : 662 pagesDate de parution : 10/09/1997 au SeuilPrix : 10,10 € chez Amazon ou à la FnacContactISBN : 2354081286 (ISBN13 : 978-2354081287)Auteur : Carl SaganNombre de pages : 352 pagesDate de parution : 04/11/2011 chez MnémosPrix : 22,30 € chez Amazon ou à la FnacComment construire une machine à explorer le temps?ISBN : 286883941X (ISBN13 : 978-2868839411)Auteur : Paul DaviesNombre de pages : 119 pagesDate de parution : 29/03/2007 chez EDP SciencesPrix : 14,00 € chez Amazon ou à la Fnac Vous pouvez retrouver la liste des livres dans goodreads à l’adresse suivante : https://www.goodreads.com/review/list/30797714-lisezlascience?shelf=lls-8
Il y a deux semaines, nous avons parlé du livre de Brian Greene « La Réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cosmos ». Pour ce nouvel épisode de « LisezLaScience », nous allons rester dans le domaine de la physique mais avec un éclairage un petit peu différent. Nous allons voir comment la science éclaire ce que nous raconte la Science-Fiction.En effet les auteurs de science-fiction sont parfois perçus comme des visionnaires, à développer des idées qui sont vues aujourd'hui comme farfelues mais qui seront peut-être communes demain. Roland Lehoucq, l’auteur de « La SF sous les feux de la science » fait le point sur ces idées développées par la science-fiction et nous explique tout au long de ce livre ce que la science peut dire à leur propos. Petite review de ce livre extrêmement intéressant !La SF sous les feux de la science - crédit : goodreads (https://www.goodreads.com/book/show/21479634-la-sf-sous-les-feux-de-la-science)SommaireQuelques mots sur Roland LehoucqLe livre : « La SF sous les feux de la science »Un livre qui n’a rien à voirUn livre que j’aimerais lireUne QuotePlugs et remerciementsUn auteurRoland Lehoucq - crédit : goodreads (https://d202m5krfqbpi5.cloudfront.net/authors/1386134521p8/810109.jpg)Roland Lehoucq est un astrophysicien au Commissariat à l’Énergie Atomique de Saclay et il travaille sur la topologie cosmique (Pour faire simple, et je dois caricaturer, il s’agit de la forme de l’univers : plat, en forme de chips, de sphère, etc) . Agrégé en physique de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, il donne notamment des travaux dirigés à l’École Polytechnique dans différents cours comme en physique nucléaire et relativité restreinte.Il a écrit un certain nombre d'ouvrages de vulgarisation scientifique comme par exemple « Les extraterrestres expliqués à mes enfants » ou « D'où viennent les pouvoirs de Superman ? Physique ordinaire d'un super-héros ». J’en parlerais aussi un peu dans cette revue vue la proximité des sujets abordés.Parmi la pléthore d’activités qu’il réalise, il est entre autres : chroniqueur à la revue de science-fiction Bifrost, il publie occasionnellement des articles de vulgarisation dans le magazine Pour la Science et il est administrateur de l'Association française d'Astronomie!Il est donc très impliqué dans la vulgarisation scientifique et cette implication a été maintes fois primée. Notamment par le Prix Jean Perrin de la Société Française de Physique en 2004. On peut retrouver plus de détails sur ses prix et publications sur sa page Wikipédia.Et franchement, si vous voulez en apprendre un peu plus sur la science et la science-fiction de manière sympa, ses ouvrages sont pour vous ! Pour avoir notamment lu les deux que je citais un peu plus haut, je conseille très fortement ! Mais revenons à notre ouvrage d’aujourd’hui.Un livreAvant-proposNous allons donc aborder le livre de Roland Lehoucq « La SF sous les feux de la science ». Avant d’entamer le contenu, Claude Ecken qui a écrit la préface, explique que le but de Roland Lehoucq n’est pas de démonter les innovations technologiques fantastiques qui font le sel de la SF. Au contraire, son but est plutôt de montrer les points clés de ces merveilles et d’expliquer où en est aujourd’hui la science et ce que l’on peut dire à leurs propos.Ce livre n’est donc pas un pamphlet démontant les extravagances des œuvres de SF (parce que si, des fois, il y en a), mais plutôt faire un état des lieux de la science en lien avec elles. Ceci nous permet ainsi de comprendre un peu le chemin qu’il reste à faire si l’on souhaite vraiment arriver à mettre en place certaines de ces technologies.La revueRoland Lehoucq aborde dans ce livre les grands classiques de la SF. Et pour que tout le monde comprenne bien ce que l’on entend par SF ici, il s’agit beaucoup de Science Fiction spatiale ou encore technologique mais avec pléthore de références attention. Références que l’on retrouvera d’ailleurs à chaque fin de chapitre. On parlera ainsi de rayon de la mort, de vaisseau spatial, de télé-transportation, champs de force et autres.Il est vraiment intéressant de voir de quelle manière Roland Lehoucq traite les sujets : quand il en aborde un il va chercher tout d’abord à décrire plus précisément les phénomènes qui peuvent être en jeu, en expliquer les tenants et les aboutissants et enfin donner le point de vue de la science actuelle en présentant ce que cela implique et le chemin qu’il resterait encore à faire pour arriver à réaliser ces miracles. Parce que parfois il s’agit de miracles.Pour le rayon de la mort, Roland Lehoucq explique par exemple les différentes déclinaisons que l’on retrouve dans la SF : rayon de lumière concentrée (pas si éloigné des lasers finalement), rayon à ultra-sons, etc. avec parfois les tentatives bien réelles qu’il y a pu avoir pour tenter de créer ce genre d’appareil.Il aborde aussi le cas des champs de force tels qu’on les voit décrit dans les œuvres comme Star Trek par exemple et les différentes possibilités qui existent pour arriver à en créer : champs électromagnétiques, gravité, etc. Star Trek est d’ailleurs une œuvre qui est largement abordée dans ce livre, mais aussi dans un livre plus spécifique écrit par Laurence Krauss nommé « The Physics of Star Trek ». Loin d’être inintéressant, ce dernier, après tout un passage qui aborde effectivement la série et ses films, se perd un peu, selon moi, à être plus général. Comme si finalement il n’y avait pas assez de choses à dire et qu’il fallait en rajouter ou condenser ce qui aurait pu former deux livres indépendants en un seul. Étant un trekkie moi-même, j’aurais pu préféré le livre spécifique sur Star Trek, mais finalement moi que celui dont nous parlons aujourd’hui.Les problématiques des matériaux nécessaires pour arriver à construire toutes ces fantastiques machines sont aussi abordées : comment créer de l’anti-gravité, comment créer des matériaux plus résistants que le diamant, comment devenir invisible, comment ranimer un étoile mourrante ou comment créer des armes à base de matériaux inconnus et très destructeurs. Pléthore de questions à laquelle la SF répond avec maintes innovations techniques et pour laquelle la science est capable de raconter certaines histoires permettant de comprendre le décalage avec la réalité.A côté de la télé-transportation ou de la réalité des morts effroyables que l’on subirait (ou pas) dans le vide si on ouvrait grand un hublot de bon matin (vous savez, comme quand vous voulez aérer la navette parce que Dimitri ne se lave pas les dents), Roland Lehoucq aborde des sujets moins futuristes mais tout aussi catastrophiques ou inquiétants. On peut citer pêle-mêle : les catastrophes de fin du monde (comme celle mise en avant dans le film 2012) ou encore les vampires qui sont prêts à sucer le sang de nous autres pauvres humains chétifs et insignifiants.Outre les fantasmes sur les dates potentielles pour les fins du monde pour le premier point (on peut d’ailleurs citer un superbe épisode de podcastscience sur le sujet que je conseille fortement sur la question), on peut aussi mentionner un certain nombre de maladies réelles pour expliquer le mythe du vampire et ses différentes facettes : réaction excessive de la lumière, bestioles suceuses de sang ou encore crainte de l’ail. On peut d’ailleurs aussi citer un épisode de podcascience sur le mythe du vampire et les différentes sources historiques pouvant l’expliquer.En conclusionAvec « La SF sous les feux de la science », Roland Lehoucq arrive, de manière très sympathique et agréable à lire, à nous raconter les grands thèmes de la SF et les réalités de la science d’aujourd’hui les concernant, sans les détruire ou chercher à en faire une critique négative. Bien au contraire, on découvre les principes physiques qui pourraient être à l’origine de certains et on comprend ce qu’il faudrait à des ingénieurs et des chercheurs fous pour finalement arriver à les réaliser.Dans cette revue je n’ai pas pu parler de tous les sujets que Roland Lehoucq aborde dans son livre, mais il y a encore plein de choses passionnantes à découvrir et qui montre aussi que la SF, loin d’être une source d’inconsistances et de déclarations fallacieuses est une source inépuisable d’innovations créatives. Par exemple : il existe une légende urbaine qui voudrait que le concept de téléphone portable ait été popularisé par les communicateurs de Star Trek. Autre exemple : la NASA aurait repris il y a quelques années l’idée d’un ascenseur spatial comme le décrivait Arthur C. Clarke dans « Les Fontaines du Paradis ».Bon nombre d’auteurs de SF ont d’ailleurs été présentés comme des « prescients » capables de prévoir ce que serait les inventions et les sociétés du futur. Mais comme je l’expliquais dans l’épisode précédent, nous ne pouvons pas réellement savoir quelles seront les innovations technologiques dans 50 ou 100 ans, et notre imagination peut être totalement fausse, ou bien fantastiquement réaliste.D’ailleurs, si vous vous en savoir un peu plus sur la SF et le lien avec la science, podcastscience a réalisé, avec Johnathan de Voyagecast deux épisodes sur la question qui sont vraiment un bon complément à ce livre (le second était réalisé avec Marie, @holihologram sur twitter).Un livre qui n’a rien à voir2001 L'odysée de l'espace - crédit goodreads (https://d202m5krfqbpi5.cloudfront.net/books/1342983079l/1453765.jpg)Un livre qui n’a rien à voir, mais aussi un film qui n’a rien à voir, avec le livre. Enfin si, mais bon, les avis divergent. Il s’agit de “2001, L’odyssée de l’espace”. Premier tome d’une quadrilogie écrite part Arthur C. Clarke, un génial écrivain de SF du siècle passé, ce livre raconte l’histoire de l’humanité. Une humanité dont l’évolution a été accompagnée par le monolithe qui était là pour nous faire avancer lors des moments décisifs. Je dis que le livre n’a rien à voir non plus avec le film, c’est un peu exagéré. Le film est bon, mais le livre étant dense, et comme c’était Stanley Kubrick derrière la caméra, il y a des choses qui sont parfois mises de coté et qui sont du domaine de sous-entendu. C’est un livre que j’ai beaucoup apprécié tout comme le film d’ailleurs. Plus que les suivants. Et je ne vous parle pas du film “2010: L’odysse deux” avec Rob Schneider. Vraiment inférieur au premier. Bon, Stanley Kubrick n’est pas derrière la caméra, ceci explique sans doute cela.En tout cas, si vous vous intéressé à ce premier livre, lisez-le. Puis regardez le film. Vous vous ferez votre idée et vous apprécierez d’une part les talents d’écrivains d’Arthur C. Clarke et d’autre part les choix stylistiques de Stanley Kubrick!Un livre que j’aimerais lireEn cherchant Majorana - crédit goodreads (https://d202m5krfqbpi5.cloudfront.net/books/1383554165l/18751716.jpg)Si je devais donner cette semaine un livre que j’aimerais lire, je pense que je partirais vers « En cherchant Majorana » d’Étienne Klein. J’ai lu récemment le très bon livre écrit par Éric Simon « Soixante Nanosecondes ». Il faudrait d’ailleurs vraiment que je fasse une revue de ce livre un jour. Monsieur Simon, si vous m’entendez, dites-moi quand vous êtes dispo que nous en parlions ! Dans ce livre, Éric Simon relate en partie l’histoire mystérieuse de Majorana, ce génie italien du début du siècle précédent qui disparu sans vraiment laisser de trace. Quand on finit « Soixante Nanosecondes », l’intérêt pour Majorana a été aiguillonné. On est attiré vers ce personnage étonnant et incroyable et cela m’a donné envie d’en savoir plus sur lui, sur son travail, sur ce mystère qui l’entoure. Et donc de lire le livre qu’Étienne Klein lui a consacré.QuoteHow inappropriate to call this planet "Earth," when it is clearly "Ocean”.Arthur C. ClarkePlugs et liens évoquésJe voudrais remercier ces messieurs de podcastscience pour le plug à propos de ce podcast et aussi pour le passage du premier épisode comme Hors-Série au sein de leur flux! Podcastscience est selon moi un exemple pour la podcastosphère scientifique. Ce podcast est né grâce à l’impulsion donnée par NicoTupe et certaines rubriques sont un peu beaucoup piquées à Podcastscience (comme celle-ci ou comme la quote par exemple)Page Wikipédia de Roland LehoucqPodcast science 142 – Science et Fiction, aux frontières des deux mondesPodcast Science 170 – Littérature d’anticipation, le retour de la SFPodcast science 113 – Don’t panic!Podcast science 64 – Les maladies expliquant le mythe du vampireJe voudrais aussi remercier ceux qui nous suivent sur twitter et qui m’ont encouragé depuis le lancement de ce podcast :Alan, Nico, David et toute l’équipe de podcastscience pour l’inspiration et le soutien ! Ainsi bien sûr que tous les compagnons de chatroom qui sont déjà abonnés au flux.Xavier Durussel le community manager de podcastsuisse pour la pubJosée Nadia pour son amour des livres de science !Swoog pour ses conseils techniques et Samuel Golly pour ses retours très intéressants!Blast pour son expertise audio impressionnante et que vous pouvez retrouver sur un podcast dédié aux fondus d’audionumérique : http://lessondiers.knarfworld.netTout les twittos qui suivent le compte twitter. Je ne les citerais pas tous, si je ne vous cite pas, venez me le dire, je le ferais avec plaisir lors du prochain épisode ! Panurgence, Guillaume Frasca, Jérémy Roggy, Synops, Martial de montmollin, Christian Jambroers, Johanne Lebel, Arthur Charpentier, Thomas Chevet, Rose Recherche, Implo, Mael Thep, Marc Robinson Rechavi, Zaftani, le grand puyo, Eljj, Johnathan de Voyagecast, Eric Simon, Mr Pourquoi, Pascal Metz, etcEt aussi les membres de podCloud et podcastfrance sans qui il n’y aurait pas de flux et la logistique serait beaucoup plus compliquée !ConclusionQue vous ayez aimé ou pas, surtout, ne restez pas les bras croisés. Inondez-nous de courrier, de commentaires, de like - ou pas - de tweets, de retweets, de clin d’oeils, de serviettes en papier, je n’en ai plus à la maison, ou l’oeuvre complète de Jean-Paul Delahaye si jamais elle ne vous sert qu’à caler des tables et des guéridons.Vous pouvez ainsi retrouver LisezLaScience sur son site web http://lisezlascience.wordpress.com Vous pouvez aussi me contacter sur twitter sur @LisezLaScience et le podcast est accessible depuis peu sur podcastfrance (http://podcastfrance.fr/podcast-lisez-la-science).Vous pouvez aussi m’envoyer des e-mails à lisezlascience@gmail.comVous pouvez d’ailleurs retrouver l’ensemble des livres cités sur la liste goodreads associée à ce podcast sur le compte de LisezLaScience. Les livres seront placés sur des “étagères” spécifiques par épisode et pour celui-ci l'étagère est "lls-2".Prochain épisodeOn se retrouve le 26/05/2014 pour un nouvel épisode sur « L’Univers des nombres : De l’Antiquité à Internet ». D’ici là bonne quinzaine à toutes et à tous.Les références des livres évoquésLa SF sous les feux de la scienceISBN : 274650619X (ISBN13 : 9782746506190)Auteur : Roland Lehoucq, Préface : Claude EckenNombre de pages : 240Date de parution : 20/09/2012 chez Le PommierPrix : 20 € et constaté à 19 € chez Amazon et la FnacThe Physics of Star TrekISBN : 0465002048 (ISBN13 : 9780465002047)Auteur : Lawrence M. KraussNombre de pages : 280Date de parution : 19/06/2007 chez Basic BooksPrix : 10,66 € chez AmazonLes Fontaines du ParadisISBN : 2070317587 (ISBN13 : 9782070317585)Auteur : Isaac Asimov, Traduction : Georges H. GalletNombre de pages : 480Date de parution : 01/12/2005 chez FolioPrix : 8,90 € et constaté à 8,46 € chez Amazon et la FnacLes extraterrestres expliqués à mes enfantsISBN : 2021035352 (ISBN13 : 9782021035353)Auteur : Roland LehoucqNombre de pages : 112Date de parution : 12/01/2012 chez SeuilPrix : 8,10 € et constaté à 7,70 € chez Amazon et la FnacD'où viennent les pouvoirs de Superman ? Physique ordinaire d'un super-hérosISBN : 2868836712 (ISBN13 : 9782868836717)Auteur : Roland LehoucqNombre de pages : 141Date de parution : 15/09/2003 chez EDP SciencesPrix : 16,00 € et constaté à 15,20 € chez Amazon et la FnacEn cherchant Majorana d’Étienne KleinISBN : 2849902594 (ISBN13 : 9782849902592)Auteur : Étienne KleinNombre de pages : 170Date de parution : 26/09/2013 chez Des ÉquateursPrix : 17,00 € et constaté à 16,15 € chez Amazon et la FnacSoixante NanosecondesAuteur : Éric SimonDate de parution : 15/12/2013 sur http://drericsimon.blogspot.fr/p/soixante-nanosecondes.htmlPrix : gratuit !2001: L’odyssée de l’espaceISBN : 2290308145 (ISBN13 : 9782290308141)Auteur : Arthur C. Clarke, Traduction : Michel DemuthNombre de pages : 191Date de parution : 25/04/2001 chez J’ai LuPrix : 4,00 € et constaté à 3,80 € chez AmazonVous pouvez retrouver la liste des livres dans goodreads à l’adresse suivante : https://www.goodreads.com/review/list/30797714-lisezlascience?shelf=lls-2
Aujourd’hui nous allons parler du livre de Brian Greene « La Réalité Cachée : Les univers parallèles et les lois du cosmos ». Nous en apprendrons plus sur les univers parallèles qui émergent des théories physiques en vigueur aujourd'hui.Crédit Robert Laffont : http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/RL/P3/9782221134061.jpgSommaireQuelques mots sur Brian GreeneLe livre : “La Réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cosmos”Un livre qui n’a rien à voirUn livre que j’aimerais lireUne QuotePlugsUn auteurBrian Greene - Crédit : wired (http://goo.gl/08q3gN)Tout d’abord j’aimerais présenter l’auteur de ce livre à ceux qui ne le connaîtrait pas encore. Brian Greene est un physicien théoricien américain. Professeur de mathématiques et de physique théorique à l’université de Colombia à New York, il est surtout connu pour ses recherches en théorie des cordes dont il est un des spécialistes mondiaux et pour ses ouvrages de vulgarisation.Ses écrits les plus connus sont « L’Univers élégant » paru en 1999, « La Magie du Cosmos » publié en 2004 et enfin le livre dont nous allons parler aujourd’hui : « La Réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cosmos » paru en 2012.« L’Univers élégant » qui fut publié en 1999 est un ouvrage de vulgarisation de la théorie des cordes. Ce livre était tellement bon qu’il était en lice pour le prix Pullizer en 2000. Il ne l’obtint pas, mais il obtint le Aventis Prizes for Science Books cette année-là. Bon, autant on peut connaître le prix Pullizer, autant l’autre un peu moins. Et bien il s’agit d’un prix décerné par la Royal Society (l’académie des sciences du Royaume-Uni). Soit dit en passant, la liste des nominés et des vainqueurs peut constituer une très bonne source de livres intéressants à lire quand il est question de science !Le second livre de Brian Greene est un peu une suite au premier et il fut publié en 2004 (2005 pour la version française). Son rôle est de traiter les questions importantes que se sont posés les scientifiques du 21ème siècle dans la suite de leurs illustres prédécesseurs avec l’éclairage de la théorie des cordes.Ces livres de Brian Greene ont été à l’origine de nombreuses émissions de vulgarisation. On peut par exemple citer l’adaptation du premier livre réalisée en 2004 pour l’émission Nova pour la chaîne PBS et qui fut ensuite adapté sur Arte en 2006 (Ce qu’Einstein ne savait pas encore). Ou encore l’adaptation de « La Magie du Cosmos » en un documentaire au titre éponyme en 2011 toujours sur PBS et qui fut par la suite aussi diffusé sur Arte en 2012.Ce monsieur Greene est donc un vulgarisateur hors-pair qui n’hésite pas à payer de sa personne pour essayer de faire infuser les grandes idées théoriques de la physique de notre siècle auprès du grand public. A tel point qu’on le retrouve même dans la série The Big Bang Theory. Il y fait une apparition en jouant son propre rôle dans une conférence sur son dernier livre (celui dont nous allons parler aujourd’hui) à laquelle assistent les personnages de Sheldon Cooper et Amy Farrah Fowler.Un livreIntroductionMaintenant que nous avons présenté rapidement son auteur, abordons le livre dont il est question aujourd’hui : “La Réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cosmos”.Dans ce livre, Brian Greene essaie de donner au lecteur une vue des potentialités qu’offrent les différentes théories physiques possibles en ce qui concerne les univers parallèles. Un accent tout particulier est mis sur ceux issus de la théorie des cordes, Brian Greene étant un des spécialistes mondiaux du domaine. Il va ainsi en tirer un certain nombre de multi-univers potentiels à propos desquels certains esprits chafouins argueront que c’est bien la l’exemple que cette théorie n’est pas complète à cause de la multiplicité de paramètre non encore fixés qui permettent d’aboutir à autant d’univers. Esprits chafouins auquel je ne répondrais pas, je ne suis pas Brian Greene.Il identifie ainsi neuf types d’univers parallèles qui peuvent émerger des équations qui fondent les théories scientifiques existantes aujourd’hui : univers infini, cosmologie inflationnaire, théorie des cordes, physique quantique ou univers virtuels sont en effet au programme !Les univers parallèles de la cosmologieAvec des mots simples, Brian Greene explique comment les théories en vigueur en cosmologie décrit pas à pas les différents possibilités de multi-univers qui émergent. Et comme c’est un spécialiste de la théorie des cordes et qu’elle est prompt à l’apparition de multi-univers, il bien va sûr les décrire. Mais commençons par aborder ceux qui sont issus d’autres théories cosmologiques.Brian Greene présente ainsi le multi-univers en patchwork qui vient de l’hypothèse d’un univers infini qui se reproduirait dans l’espace en produisant des mondes parallèles, le multi-univers inflationnaire conséquence du modèle qui expliquerait l’homogénéité du rayonnement diffus cosmologique ou encore le multi-univers holographique qui est une application du principe du même nom développé notamment par Stephen Hawking.Ces types de multi-univers ne sont pas des choses farfelues qui sortent de l’esprit de Brian Greene. On retrouve le premier dans l’ouvrage de Trinh Xuan Thuan nommé « Désir d’Infini », le second qui est aussi parfois appelé réseau d’”univers bulle est par ” peut d’ailleurs être retrouvé illustré au planétarium de Vaulx-En-Velin (près de Lyon) sur une des illustrations de l’exposition dédié à l’Univers. Exposition qui, soit-dit en passant, vaut le coup d’être vue, d’autant plus que le prix n’est vraiment pas très élevé (en groupe cela revient par exemple à 5 euros). Le troisième est l’un des apports à la physique théorique de Stephen Hawking qui le fit entrer dans le panthéon comme corrollaire à la découverte des notions de température et d’entropie pour les trous noirs.Comme je le disais, Brian Greene aborde aussi les multi-univers qui peuvent sortir de la théorie des cordes. Brian Greene prend d’ailleurs le temps de nous expliquer le but initial de cette théorie : fédérer physique quantique et relativité générale afin de donner le contexte dans lequel les idées qu’il va développer vont aboutir aux types de multi-univers qui da nous présenter.Il nous parle ainsi du multi-univers des branes qui sont des généralisations des cordes dans des dimensions supérieures dans le cas de l'existence de plusieurs branes, autant d’univers, qui seraient parallèles entre elles. Il nous parle aussi des multi-univers cycliques issus de plusieurs branes de l’univers précédent qui s’entrechoqueraient entre elles provoquants des big bangs.Il nous parle aussi des combinaisons possible comme par exemple entre ceux issus de la théorie des cordes et de la théorie inflationnaire qui viennent clore la liste des multi-univers issus des théories cosmologiques.Les autres multi-universBrian Greene aborde ensuite d’autres types de multi-univers, mais qui sont ceux-ci issus d’autres théories. Il parle par exemple du multi-univers quantique provenant de l’une des interprétations de la physique quantique fait par Everett sur l’existence dans de multiples univers de tous les résultats possibles auxquels peuvent conduire des mesures.Il aborde aussi ceux issus de la technologie comme les idées d’univers parallèles comme présenté dans le film Matrix des frères Wachowski ou dans le livre Simulacron 3 de Daniel F. Galouye. Voire même plus largement dans le mouvement cyperpunk de manière générale.Il finit enfin par un multi-univers vennant du fait que finalement, selon certains points de vue, notre univers n’est que mathématiques. Et comme il n’y a pas de raisons pour que seules les équations qui semblent gouverner le modèle que nous avons de notre univers existassent, tout ce que l’on peut imaginer pour ces équations et leurs paramètres peut exister. Ainsi on peut imaginer autant d’univers que l’on veut finalement, tous existent.Mon point de vueVoici un rapide aperçu du contenu de ce livre. Il faut noter que Brian Greene est un très bon vulgarisateur et que la traduction est plutôt de bonne qualité. Ainsi, on ne se retrouve pas à se demander de quoi il est question ou à relire trois fois la même phrase pour arriver à la comprendre. Les sujets abordés sont assez clairs et l’auteur arrive à faire la part des choses entre les informations à communiquer pour la bonne compréhension des sujets pour des néophytes et ce qui est plus complexe et qu’il renvoie aux notes pour ceux qui veulent voir des équations. Et pour comparer, même si je l’ai trouvé intéressant, Frank Close dans “Qu’est-ce que le vide?” ne fait pas état, selon moi, de la même capacité à simplifier le discours pour faire passer son message.Un autre point intéressant vient de la façon dont Brian Greene aborde les différents types de multi-univers. Il passe nettement plus de temps à parler des multi-univers dont les hypothèses proviennent de la cosmologie et de la théorie des cordes (les cinq premiers) que sur le dernier qu’il appelle le multi-univers suprême qu’il ne semble traiter que par une volonté d’exhaustivité. Il reste aussi assez dubitatif sur le multi-univers quantique qui lui semble difficilement tenable au vu de la prise en compte des probabilités de présence des atomes dont les mesures possibles génèreraient les multi-univers correspondants (dois-je rappeler la position des esprits chafouins ?).Un dernier point qui m’a un peu chiffonné : la traduction. Non pas que celle-ci soit de mauvaise qualité (je n’ai pas lu la version anglophone et ne saurait donc me prononcer), mais il me semble que la traductrice a du prendre parfois certaines libertés. En tant qu’amateur de la série “The Big Bang Theory”, j’attendais le passage sur les menus de restaurant chinois qu’aborde Brian Greene dans la série lors d’une conférence à laquelle assistent Sheldon et Amy. Et bien rien. À vrai dire, avant qu’il puisse parler de physique quantique je commençais déjà à avoir quelques doutes. Qu’il parle de la Tour Eiffel pour faire des comparaisons; à la limite. Il peut connaître la France et prendre cet exemple. Qu’il parle du gruyère Français : il doit vraiment être amateur de la France quand même … Surtout que je le rappelle, le gruyère est un fromage suisse… et sans trous ! Mais qu’il parle du Big Deal ! Non ! Il doit y avoir meilleure référence quand même. Et d’ailleurs meilleure référence qui puisse parler à des amateurs de science… Mais bon. Ce n’est pas très grave :)ConclusionDans l’ensemble : “La Réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cosmos” est un livre intéressant, agréable à lire et bien écrit malgré les deux trois aspects cités plus haut. Brian Greene est devenu maître dans l’art de décrire avec une grande simplicité les idées qu’il souhaite faire passer. Lire ce livre m’a vraiment donné envie de lire ses autres livres, et d’en connaître un peu plus sur la théorie des cordes.Je le recommande vraiment pour quasiment tout public. Il n’est vraiment pas nécessaire d’avoir des bases importantes en physique pour comprendre les sujets abordés et les exemples et illustrations donnés par Brian Greene permettre vraiment une très bonne compréhension des concepts abordés.Un livre qui n’a rien à voirCommencement du temps et fin de la physique - Crédit goodreads (http://goo.gl/NHlmPI)Passons maintenant à une autre rubrique : un livre qui n’a rien à voir! Quand j’ai fini de lire “La Réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cosmos”, je suis retombé sur un livre que je n’avais pas eu le temps de lire et que j’avais acquis il y a quelques mois. Il s’agit de “Commencement du temps et fin de la physique ?”. Ce livre est en fait le regroupement de deux textes de Stephen Hawking, l’un sur le commencement du temps et l’autre sur la fin des découvertes en physique.Ok, ce livre n’a pas forcément rien à voir avec les sujets abordés par Brian Greene. Il ne parle cependant pas de réalités parallèles et de multi-univers. Donc c’est bon.En le lisant, on se rend compte du travail réalisé pendant la vingtaine d’années qui se sont déroulées entre les deux ouvrages. Stephen Hawking aborde notamment la super-gravité N=8 qui était à l’époque une des théories en vogue pour décrire tout l’univers et il aborde aussi le début balbutiant de la théorie des cordes qui forme finalement le coeur du livre de Brian Greene. On se rend compte que la physique, à l’inverse de ce qu’explique Stephen Hawking dans le premier texte, est encore un domaine dans lequel un très grand nombre de découvertes reste à faire et que cela ne risque pas de s’arrêter de si tôt.Ce livre et la mise en perspective avec celui de Brian Greene me fait aussi penser à ce charme désuet que l’on peut retrouver dans les romans de SF des écrivains des années 50-60. Ces romans, comme ceux de Van Vogt, d’Asimov ou « Simulacron 3 » dont je parlais précédemment, proposent une vision du futur basé sur une extrapolation des connaissances de l’époque. Et ils proposent ainsi une vision des technologies du futur qui ne semblent pas réaliste car les choses ont évolué vers des chemins qu’ils ne pouvaient pas imaginer à l’époque. Dans ces romans, les ordinateurs sont mécaniques et avec un raffinement extrême, les gens accèdent à l’information à travers des sortes de minitel, ou, comme dans le cycle d’Elijah Baley d’Asimov, les passant utilisent des tapis roulants pour aller d’un point à un autre, etc.Ainsi, même si les informations ne sont pas forcément les plus à jour, ces textes valent la peine d’être lus pour comprendre comment les choses ont pu évoluer et voir le cours que l’histoire a pris d’un point de vue technologique.Un livre que j’aimerais lireL'Univers élégant - Crédit goodreads (http://goo.gl/TLTFsF)Si je devais maintenant donner un livre que j’aimerais lire, je crois que ce serait « L’Univers Élégant » du même auteur. Comme j’ai pu le dire, sa capacité à vulgariser et rendre simple des concepts complexes donne envie d’en connaître plus sur ses autres ouvrages et notamment celui-ci qui traite de la théorie des cordes. Il donne envie d’en comprendre un peu plus sur ce qui en fait l’une des théories, si ce n’est LA théorie, la plus pertinente aujourd’hui pour décrire le monde qui nous entoure et unifier la gravité et la mécanique quantique.QuoteOne of the wonders of science is that it is completely universal. It crosses national boundaries with total ease.Brian GreenePlugs et Liens évoquésPodcastsuisse fête ses un an et à l’occasion organise une conférence sur le thème de la radio. Cela va se dérouler le samedi 3 mai à partir de 18h30 à Lausanne au G-60. Ce sera l’occasion, pour tout ceux qui souhaiteraient s’y rendre de rencontrer la podcastosphère influente! Plus d’infos à retrouver sur le site de podcastsuisse : http://www.podcastsuisse.ch/podcast-suisse/conference-sur-la-radio-le-programme-birthdayconfLa page de Brian Greene sur WikipédiaLa page des Royal Society Prizes for Science BooksCe qu’Einstein ne savait pas encore sur ArteLa Magie du Cosmos sur ArteL’exposition sur l’Univers du Planétarium de Vaulx-en-VelinConclusionQue vous ayez aimé ou pas, surtout, ne restez pas les bras croisés. Inondez-moi de courrier, de commentaires sur soundcloud, le blog, podCloud, de like - ou pas - de tweets, de retweets, de clin d’oeils, de lapins de pâques, je suis aussi preneur de toute la bibliographie de Stephen Jay Gould si quelqu’un veut s’en débarrasser.Vous pouvez ainsi retrouver LisezLaScience sur son site web http://lisezlascience.wordpress.com sa page facebook, soundcloud ou podCloud. Vous pouvez aussi me contacter sur twitter sur @LisezLaScienceVous pouvez aussi m’envoyer des e-mails à lisezlascience@gmail.comVous pouvez d’ailleurs retrouver l’ensemble des livres cités sur la liste goodreads associée à ce podcast sur le compte de LisezLaScience. Les livres seront placés sur des “étagères” spécifiques par épisode et ceux mentionnés pendant cet épisode sont dans l’étagère “lls-0”Prochain épisodeOn se retrouve le 11/05/2014 pour un nouvel épisode sur “La SF sous les feux de la science” de Roland Lehoucq.D’ici là bonne quinzaine à toutes et à tous.Les références des livres évoquésLa Réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cosmosISBN : 2221109945 (ISBN13 : 9782221109946)Auteur : Brian Greene, Traduction : Célien LarocheNombre de pages : 509Date de parution : 25/10/2012 chez Robert LaffontPrix : 23,50 € et constaté à 22,33€ chez Amazon ou encore la FnacL’Univers élégantISBN : 2221090659 (ISBN13 : 9782221090657)Auteur : Brian Greene, Traduction : Céline Laroche, Préface : Trinh Xuan ThuanNombre de pages : 470Date de parution : 08/09/2000 chez Robert LaffontPrix : 23,50 € et constaté à 22,33 € chez Amazon ou encore la Fnac pour la version Broché et 11,70 € en version poche avec un prix constaté de 11,12 € chez Amazon et la FnacLa Magie du CosmosISBN : 2070347516 (ISBN13 : 9782070347513)Auteur : Brian Greene, Traduction : Céline LarocheNombre de pages : 928Date de parution : 20/09/2007Prix : 24,50 € et constaté à 23,28 € chez la Fnac en version Broché et 12,80 € en version poche chez Amazon et la Fnac à un prix constaté de 12,16 €Désir d’InfiniISBN : 2213635110 (ISBN13 : 9782213635118)Auteur : Trinh Xuan ThuanNombre de pages : 400Date de parution : 15/05/2013 chez FayardPrix : 21,50 € et constaté à 20,43 chez Amazon et la FnacSimulacron 3ISBN : 2070395936 (ISBN13 : 9782070395934)Auteur : Daniel Francis Goulaye, Traduction : Frank StraschitzNombre de pages : 272Date de parution : 30/04/2010 chez FolioPrix : 7,40 € constaté à 7,03 chez Amazon et la FnacQu’est ce que le videISBN : 2759804208 (ISBN13 : 9782759804207)Auteur : Frank Close, Traduction : Yves SacquinNombre de pages : 173Date de parution : 18/11/2010 chez EDP SciencesPrix : 19,00 € et constaté à 18,05 € chez AmazonCommencement du temps et fin de la physique ?ISBN : 2081260719 (ISBN13 : 9782081260719)Auteur : Stephen Hawking, Traduction : Catherine Chevalley, Préface : Alain BouquetNombre de pages : 120Date de parution : 11/05/2011 chez FlammarionPrix : 6,10 € et constaté à 5,80 € chez Amazon ou chez la FnacVous pouvez retrouver la liste des livres dans goodreads à l’adresse suivante : https://www.goodreads.com/review/list/30797714-lisezlascience?shelf=lls-0
Depuis plus d'un an maintenant vous avez reçu de nombreuses et magnifiques images de Mars et vous avez sans doute à l'esprit le nom de Curiosity. Vous avez vu ce rover de la taille d'une petite voiture déambuler sur la planète rouge ; vous avez suivi, la quête de la vie martienne. Les scientifiques aussi ont reçu des données, suffisamment pour animer quelques années de labeur. Nous sommes ici dans le temps des résultats, que s'est-il passé avant ? Comment l'idée de Curiosity est-elle sortie des cartons pour devenir un projet concret ? Invités Stéphane Le Mouélic et Gabriel Tobie du LPGN, le Laboratoire de Planétologie et de Géodynamique de Nantes. L'un est spécialiste des surfaces planétaires, l'autre des atmosphères et tous les deux ont déjà plusieurs missions spatiales au compteur.Interviews Francis Rocard, astrophysicien, responsable du programme d'exploration du système solaire au CNES, l'agence spatiale française, depuis 1989. Jean-Loup Chrétien, spationaute, premier européen dans l'espace en 1982 lors d'une historique mission franco-russe. Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, auteur de science-fiction et président du festival les Utopiales. Crédits Une émission réalisée par Guillaume Mézières avec la participation de Claire Sizorn. Illustration : The JUpiter ICy moons Explorer mission, JUICE (Artist impression) Crédits: ESA/AOES
Inutile d'opposer scientifiques et auteurs de SF, si ces deux mondes n'ont pas des relations obligées, leurs échanges sont toujours fertiles.Rediffusion d'une émission spéciale diffusée en direct de la Cité des congrès de Nantes le vendredi 1er novembre, cet épisode du Labo des savoirs est un retour au rendez-vous international de science-fiction : les Utopiales. Cette année, l'émission met en scène trois questions sur lesquelles la science peut dialoguer avec la fiction.Les villes de demain Surpopulation, villes géantes et monstrueuses, villes hautes des riches, villes basses des prolétaires… La science-fiction aime imaginer ce que pourrait être l'urbain de demain, qu'en est-il des scientifiques, comment voient-ils la ville du futur ? – Alain Musset, géographe, directeur d'étude à l'EHESS. – Lionel Davoust, auteur de High Fantasy. La société face aux crises Waterworld, Soleil vert, Mad Max… il faut croire que les auteurs de SF aiment imaginer que les choses tourneront mal. Quid des scientifiques ? Aiment-ils eux aussi les scénarios catastrophes ? Comment voient-ils nos sociétés affronter les défis qui l'attendent ? – Andreas Eschbach, auteur de science-fiction. – Yannick Rumpala, maître de conférence en science politique à l'Université de Nice. – Stéphane Sarrade, chimiste, chercheur au CEA de Saclay. La Hard-SF On parle de « sciences dures » lorsqu'on évoque la physique théorique ou la chimie organiques. En science-fiction, il existe aussi un domaine réputé difficile d'accès, marqué par sa rigueur théorique : la hard-SF. Découverte de ce genre avec trois spécialistes. – Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA, auteur de science-fiction, président du festival. – Eric Picholle, physicien, chercheur à l'Université de Nice, auteur de science-fiction. – Jean-Louis Trudel, physicien, auteur de science-fiction. Ressources – Lionel Davoust, Léviathan (vol.3), Le Pouvoir, ed. Don Quichotte, 2013Dernier tome de la très remarquée trilogie fantastique de ce jeune auteur. Le Léviathan est une aventure urbaine, un récit où les villes se réenchantent et retrouvent la magie, la magie noire surtout.Le blog de Lionel Davoust : http://lioneldavoust.com/ – Andreas Eschbach, Maîtres de la Matière, L'Atalante, 2013Thriller économique et écologique, confrontation entre l'humanisme et l'évolution technologique, recours au fantastique spéculatif, voyages et archéologie, Maître de la matière reprend avec bonheur les grands thèmes d'Andreas Eschbach, dans la lignée de Jésus vidéo et d'En panne sèche. – Roland Lehoucq avec Claude Ecken, Mission Caladan ed. Le Pommier, 2010Excellente illustration du thème de cette émission voici un livre co-écrit par un astrophysicien et un écrivain. Une belle collaboration et un roman d'aventures spatiales et géopolitiques. – Alain Musset, Le syndrome de Babylone, géofiction de l'Apocalypse, Armand Colin, 2012Géographe passionné de science-fiction présente ici une synthèse originale du traitement et de la perception des villes dans la science-fiction.Le blog d'Alain Musset : http://alain-musset.superforum.fr/ – Eric Picholle avec Ugo Bellagamba, Solutions non satisfaisantes, une anatomie de l'oeuvre de Robert Heinlein, ed. Moutons Electriques, 2007Essai et analyse de l'œuvre de Robert Heinlein, auteur majeur de la science-fiction. – Yannick Rumpala, Développement durable ou gouvernement du changement total, Le bord de l'eau, 2010Le blog de Yannick Rumpala : http://yannickrumpala.wordpress.com/ – Stéphane Sarrade, La chimie d'une planète durable, Le pommier, 2011Le blog de Stéphane Sarrade : http://stephanesarrade.unblog.fr/author/stephanesarrade/ – Jean-Louis Trudel, Les Marées à venir, recueil, Vermillon, 2009Le blog de Jean-Louis Trudel : http://culturedesfuturs.blogspot.fr/ Crédits Une émission animée par Simon Robic et Hugo Struna, avec la participation de Sarah-Louise Filleux, Mathilde Robert et Pierre-Antoine Rault. A la technique, Maël Fradin et Julia Portzenem.Une émission dirigée par Guillaume Mézières. Illustration : affiche Utopiales 2013