La Minute du Coach

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Dans "La minute du Coach", il est question de succès, de réussite ou encore de confiance. Si vous mettez en oeuvre tout ce que Pablo et Fabian partagent avec vous, cela peut radicalement changer votre vie.


    • Jun 9, 2021 LATEST EPISODE
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    L'état le plus propice au bonheur

    Play Episode Listen Later Jun 9, 2021 4:40


    Sud Radio, la minute du COACH !   Pablo:  Bonjour, Fabian.   Fabian:  Bonjour, Pablo.   Pablo: Quel est l'état le plus propice au bonheur ? Telle est la question à laquelle tu vas tenter de répondre, mais tu as réponse à tout. Pratiquement tout.   Fabian : Non, je n'ai pas réponse à tout.   Pablo: Tu donnes des clés.   Fabian : Je propose des pistes. Après chacun est libre d'acheter ou de ne pas acheter, mais à contrario, je propose surtout d'exercer son libre arbitre, son libre examen, et de ne pas prendre pour argent comptant ce que je peux raconter, ou ce que d'autres peuvent raconter. Non, non ! Surtout, lisez. Informez-vous et souvenez-vous. Socrate l'aurait dit bien mieux que moi, que la vérité lui vient de la multiplicité des points de vue. En l'occurrence, nous allons parler du “flow”.   Pablo : Du flow qui me fait penser au tempo.    Fabian : Eh bien, oui ! Il y a de ça ! Et c'est le “flow” qui...   Pablo : Le rythme ! Oui !   Fabian : Et c'est le “flow” qui me permet de ne plus travailler.  Depuis longtemps, je ne travaille plus du tout. Ça ne veut pas dire que je n'exerce pas un métier, ce qui est le cas. Mais je ne travaille plus, au sens péjoratif du terme, puisqu'on le sait : le mot travail n'est que péjorativement connoté. Et chacun le sait désormais : C'est Comte-Sponville qui, le premier, a mis ça sur la place publique. Le mot travail vient du bas latin “tripalium”, qui est un instrument de torture. Soit, il y a trois critères. Trois critères pour être dans le “flow”. Que les sportifs nommeront probablement “la zone”, où qu'on peut requalifier d'état de grâce. Le premier critère : c'est d'abord un but. Quand vous avez un but, ça donne du sens. Alors, certains trouveront le sens. Moi, je donne du sens. Cela dépend, bien sûr, de vos convictions morales, philosophiques, religieuses. Mais quoi qu'il en soit, ayez un but. Le tennismen a un but. Quand il frappe un coup, il a un but. Deuxième critère : soyez autonome. Contrôlez vos actions. Le tennismen, je reprends cet exemple, il contrôle chacune de ses actions. Et le troisième critère : la maîtrise.  Le tennismen, je parlais de Roger Federer, qui est un joueur et un homme que j'admire profondément,    Pablo : Tu n'es pas le seul...   Fabian : Je m'en réjouis. Il a la maîtrise, et il peut progresser. Avez-vous un but ? Êtes-vous autonome par rapport à vos actions ? Est-ce que vous les contrôlez ? Est-ce que vous avez acquis la maîtrise de votre “art” ? Et est-ce que cette maîtrise, vous la remettez en question pour progresser encore et encore ? Vous serez dans le “flow” quand vous serez complètement immergé dans votre activité, comme nous le sommes tous les deux maintenant, cher Pablo. Vous serez dans le “flow” quand vous serez complètement focalisé, comme nous le sommes maintenant, cher Pablo. Vous serez dans le “flow” quand vous serez concentré, et nous le sommes aussi, cher Pablo. Et dans ce cas, la motivation intrinsèque sera maximale. On parle de motivation extrinsèque, si je te dis : “Voilà, tu vas avoir un meilleur salaire.”, c'est extrinsèque. Ici, c'est intrinsèque, ça part de l'intérieur. Et il y a donc huit caractéristiques, et j'en terminerai par là. Il faut une action, un objectif clair. Je vais décocher ce coup droit, longue ligne, pour mettre mon adversaire hors de portée de la balle. Un feedback immédiat. Si ma balle frappe la bande du filet, elle revient de mon côté, mais le feedback est immédiat. Il n'est pas très agréable, mais il est bien immédiat. Un équilibre entre la difficulté de l'activité et les compétences de la personne. C'est-à-dire que si Djokovic joue contre moi ou Federer, pour le réciter, il n'y aura pas de “flow”, parce que je ne serai pas à la hauteur.   Pablo : Je ne pourrai pas...   Fabian :Qui sait… Il faudrait que je boive beaucoup d'alcool. Comme j'en ai jamais bu, ça peut donner un cocktail détonant. 4ème caractéristique : l'hyperconcentration. Et 5ème, elle est intéressante aussi celle-là : c'est que vos frustrations de la vie quotidienne s'effacent. Vous êtes tellement concentré, focalisé, tellement...   Pablo : Qu'on oublie !   Fabian : ... à ce que vous faites, que vous oubliez tout le reste. Vous avez une sensation de contrôle de soi, et une sensation de contrôle de l'environnement. Vous perdez même le sentiment de la conscience de soi. Vous êtes dans un ailleurs. Vous êtes hors du temps et de l'espace, presque. Et 8. Puisque je parlais du temps, il y a une distorsion de la perception du temps. Quand vous êtes dans le “flow”, peut-être ça dure trois heures ce match de tennis, mais pour vous, ça aura pris dix minutes. Quelques minutes pour moi pour vous expliquer cela, et espérer vivement que vous puissiez vous connecter à cet état, et donc voler avec les Aigles.   Merci beaucoup, Fabian.   Très belle journée !

    Etes-vous un aigle ou une girouette ?

    Play Episode Listen Later Jun 3, 2021 2:11


    Sud Radio, la minute du COACH !   Pablo: Salut, Fabian.   Fabian:  Salut, Pablo.   Fabian :  Quelle est la différence entre un aigle et une girouette ? C'est bien ce que j'entends, vous vous dévoilez ce matin. Il s'avère que lors d'une précédente minute du COACH, j'ai proposé aux auditeurs de devenir stratège.  Et mieux, visionnaire. Et lors d'autres minutes du COACH, nous avons tous les deux abordé la notion même d'assertivité, ou encore, affirmation de soi. L'affirmation de soi,  c'est la capacité à prendre sa place. Pas prendre toute la place, auquel cas nous serions agressifs. Pas se gommer du paysage, auquel cas nous serions passifs. Et la personne qui manque d'assurance, qui manque d'assertivité, elle aura, par exemple, tendance à dire OUI aux “desiderata” des autres. Et à renoncer à ses propres“desiderata”, simplement, parce que, le plus souvent, elle n'y aura même pas songé. Or, si j'établis la jonction entre la minute du COACH qui concerne l'assertivité, et la minute du COACH qui concerne la vision, je me rends compte que plus j'ai une vision à long terme, très long terme, j'avais parlé de 40 ans, plus j'ai une vision à long terme de ma vie, plus je me vois loin, et plus clair je me vois devenir. C'est-à-dire, est-ce que j'ai une vision précise de : Où je serai ? Qui je serai ? Avec qui je serai dans 30 ou 40 ans ? Plus donc je sais où je vais, plus il m'est facile au quotidien de dire OUI ou NON aux différentes sollicitations. Si Pierre, Paul, Jacques me propose une direction qui est aux antipodes de ma vision, je peux dire à Pierre, Paul, Jacques… Non ! C'est très sympathique de ta part, mais non. Parce que toi, tu vas par là, et moi je vais dans cette direction. Et c'est une dimension qu'on omet très souvent : La vision à long terme permet plus d'assurance, plus d'affirmation de soi. Alors, choisissez. Soit vous n'avez pas de vision. Vous manquez d'assertivité. Vous êtes une girouette. Soit vous volez avec les Aigles.

    Etes-vous le stratège de votre vie ?

    Play Episode Listen Later May 27, 2021 3:40


    Sud Radio, la minute du COACH !   Pablo:  Bonjour, Fabian.   Fabian : Bonjour, Pablo.   Pablo: Bienvenue sur Sud Radio pour cette nouvelle minute du COACH, consacrée à la stratégie. Alors, êtes-vous le stratège de votre propre vie ? Ou pas ?   Fabian : Ou pas ? Le plus souvent, c'est davantage un “ou pas”. Pourquoi ? Parce qu'on va vers la mort, et on n'est pas aspiré par une vision. Le stratège, c'est d'abord un visionnaire. Et un visionnaire, je vais vous en donner deux définitions. Une, un peu plus particulière, qui demande davantage d'efforts intellectuels,  et une beaucoup plus immédiate. La version particulière : le visionnaire voit le futur, le ramène au présent et le traite immédiatement. Il voit le futur. Il le ramène au présent. Il le traite immédiatement. Ou encore, la version plus douce, plus légère : le visionnaire voit ce qui n'existe pas encore. Le visionnaire comme Walt Disney,    Pablo : Ou bien Jules Verne ?   Fabian : Par exemple. Ou Jules Verne ou Hergé qui était un très, très grand visionnaire. Et ce que je constate autour de moi, mais aussi chez moi, c'est que je vais consommer les jours, parcourir les heures, mais pas forcément avoir une vision de mon devenir à long terme. Or, les grands bâtisseurs, je parle du business, mais fatalement, si ça fonctionne dans le business, ça fonctionne dans la vie. C'est un principe, ce dont je parle ici. J'évoque un principe. Qui dit principe dit cause première, donc je ne suis pas en train d'évoquer des techniques, des tactiques, mais bien des principes. Ce qui fonctionne pour l'entreprise fonctionne évidemment pour l'individu. En tant qu'entrepreneur, tu te dois d'avoir une vision à 20, 30, 40 ans la plus précise, la plus concrète possible. C'est obligatoire sinon on coule. Sinon tu as une entreprise qui vivote, mais tu ne construis pas un empire. Et si vous voulez VOUS construire un empire de votre vie, quelle est votre vision à 40 ans précisément ? Vous serez où ? Avec qui ? Vous ferez quoi ? Vous gagnerez combien ? Vous respirerez quel air ? Et cette vision, vous n'allez pas vers elle. C'est ELLE qui vous aspire. Dans la mesure où j'ai évoqué le mot de “stratégie”, il convient de savoir de quoi on parle. C'est quoi la stratégie ?La tactique, c'est ce que vous faites au quotidien. La stratégie, c'est ce que vous faites, parce que vous voulez franchir des caps. Et attention ! Ce qui vous a permis d'arriver ici, la stratégie qui vous a permis d'arriver à ce cap-ci, n'est clairement pas celle qui vous permettra d'arriver à un autre cap. Je prends un exemple simple : une équipe de football qui est en 3ème division, pour passer en 2ème division, elle devra recourir à une certaine stratégie. Mais quand elle arrivera en 1ère division,  en Belgique, si je me trompe, on parle de Jupiler League, je trouve ça infâme, mais soit... Décidément, la publicité est partout... Eh bien, pour passer de 2ème en 1ère division, une autre stratégie s'imposera.   Pablo : Il faudra tout changer.    Fabian : Oui ! Déjà le stade ne sera plus adapté. Il faudra d'autres joueurs. Ça va aller beaucoup plus vite. Il faudra un autre staff,  un autre entraîneur, etc... Et donc, il faut bien comprendre ça : quand j'arrive à un plafond, je dois changer de stratégie. Faire plus de la même chose m'emmènera à avoir plus du même résultat. C'est complètement stérile, et ça exige de la lucidité, de l'intelligence, de la prise de distance, de recul. Et tiens ! Quel est l'oiseau qui incarne le mieux cette prise de recul, de distance ? L'aigle, pardi. Bon Vol avec lui.

    Pourquoi la plupart des adultes stagnent ?

    Play Episode Listen Later May 20, 2021 1:59


    Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo : Ravi de te recevoir pour une nouvelle minute du COACH sur Sud Radio. Comment vas-tu, Fabian ?   Fabian : Je vais très, très bien, cher Pablo. Et moi aussi, je suis ravi. J'adore ce moment.   Pablo:  Et merci de partager avec nos fidèles auditeurs. Pourquoi la plupart des adultes stagnent-ils ?   Fabian:  C'est une excellente question. Et j'ai eu la réponse ou, en tout cas, un début de réponse de l'un de mes mentors, une légende vivante du marketing, Jay Abraham, qui nous expliquait que, quand tu es enfant, tu es pris par la main par tes parents, encadré par tes parents, puis-je dire, coaché par tes parents. Tu vas alors accomplir de grandes choses. Tu vas apprendre à marcher, à courir, à te laver. Tu vas aller à l'école. Et à l'école, tu seras aussi encadré et élevé. On t'appellera d'ailleurs “un élève”. Et puis, tu iras à la grande école. Et puis, à la plus grande école. Et peut-être même à l'université. Et durant toutes ces années, tu continueras de grandir, de t'épanouir... D'évoluer... ... de t'élever, d'évoluer. Et puis soudain, tu stagnes. Pour quelle raison ? Parce que tu n'as plus de mentor. Tu n'as plus de coach. Tu n'as plus de formateur. Tu n'as plus d'enseignant. Et ce qui permet à certains adultes de poursuivre cette progression jusqu'à leur souffle ultime, c'est bien parce qu'ils se forment continuellement. Parce qu'ils ne s'enferment pas dans des certitudes.  Ils continuent de les remettre en question, de remettre leurs propres convictions en question. Ils préservent leur âme d'enfant. Ils préservent l'émerveillement. Je vous encourage donc tous à continuer de vous former, à choisir vos mentors et à vous émerveiller. Tenter plus.   Bon Vol avec les Aigles.

    Comment devenir libre financièrement ?

    Play Episode Listen Later May 13, 2021 5:02


    Sud Radio, la minute du COACH !   Pablo: Bonjour, Fabian.   Fabian: Bonjour, Pablo.   Pablo : Tu es là pour nous aider à trouver des réponses à certaines questions. Et celle de la minute du COACH de ce jour, c'est : Comment devenir libre financièrement ?   Fabian: Eh oui, parlons de la richesse. Parlons de l'argent. Le sujet tabou par excellence.   Pablo : Tabou !  Le sujet tabou par excellence, surtout dans nos contrées, où quand quelqu'un a des moyens, il est le plus souvent vivement critiqué. Fatalement, il a commis des choses peu à même pour y arriver. Et je trouve ça assez déplorable la façon dont la plupart de nos concitoyens envisagent l'argent, leur paradigme par rapport à l'argent, leur angle de vue. Et souvent, cela les dédouane d'être riche. À partir du moment où tu considères que l'argent, c'est sale, bien évidemment, il vaut mieux ne pas trop en avoir.  Moi, je me souviens, quand j'étais enfant, et qu'on nous donnait notre dringuelle, le premier de l'an, par exemple, eh bien, la dringuelle, on la donnait sur le “pas del porte”,  comme on dit chez nous, et on te la donnait en catimini. Donc la main était fermée sur le billet, et on te donnait ça comme si c'était un maléfice. C'était vraiment très,  très interpellant. Du moins, je m'en suis rendu compte des années plus tard, parce qu'à l'époque, je trouvais ça normal comme attitude, puisque je n'avais accès qu'à cette seule attitude. Aujourd'hui, j'ai heureusement mûri, et je pense que nous avons tous droit à la richesse,  à une forme d'abondance. Seulement, voilà ! La différence entre les personnes qui gagnent beaucoup d'argent et toutes les autres, c'est que les premières savent comment s'y prendre. Aujourd'hui, je vous propose un écosystème en cinq éléments. Cinq éléments qui vont constituer l'écosystème de votre richesse. Le premier élément : c'est la gestion. L'argent, c'est un système. En tout point, il faut un système pour gérer son argent. J'ai appris ça avec Anne Wilson, qui est une spécialiste de la question. Et vous devez savoir ce que cet argent doit faire pour vous. Chaque centime doit être alloué à une tâche. Exercice que je pense avoir déjà proposé. Si vous ne savez pas où partent vos deniers, je vous invite à tenir un journal de bord, trois jours, une semaine, un mois, et à noter chacune de vos dépenses. Systématiquement chacune. Il y a deux vertus à cela : la première, c'est que sachant que vous allez rédiger chacune des dépenses, vous serez sûrement tenté de dépenser moins. Et puis, en fin de mois, de semaine, par exemple, vous pourrez analyser exactement où l'argent part, et où vous pourrez éventuellement rectifier le tir.  Alors, quand je dis que chaque centime doit être alloué à une tâche : 10% aux investissements. C'est une somme à calculer, et que vous devez vous verser en premier. Souviens-toi, Pablo, j'avais déjà dit à ce même micro que les gens riches, ils se paient en premier. 10%, vous l'économisez pour le consommer plus tard. 10% pour votre croissance. Vos formations. Parce qu'il faut se former de manière continuelle. Vos coachings, si vous voulez être coaché. Vos livres, par exemple. Car la lecture est aussi une source d'enrichissement. Sûrement la première. 10% pour la joie. N'oublions pas l'amusement. Il faut également un budget pour s'amuser. Et puis, 55% pour les besoins du quotidien.  Enfin, 5% de contribution. Il y a toujours assez pour soi. Il est important de contribuer pour les autres.   Le deuxième élément de l'écosystème : c'est la création d'actifs. Vous gardez de l'argent pour investir. Si vous n'avez pas d'actif, un immeuble, par exemple, il n'y aura pas de liberté.   Le troisième élément de l'écosystème : c'est de comprendre et de gérer la dette. Trois types de dettes. La mauvaise dette :tous les prêts à la consommation. Débarrassez-vous en au plus vite. La dette neutre : par exemple, l'emprunt de votre maison. Et la dette qui crée de la croissance : Quand vous empruntez pour obtenir un retour sur investissement, par exemple, un bien immobilier, c'est une dette qui crée de la croissance.   Enfin, quatrième élément : sécurité et protection. Assurez-vous que tout est là au niveau de la base de cette pyramide. Autrement dit, est-ce que vous avez un toit ? Est-ce que vous avez suffisamment de nourriture ? Est-ce que vous avez un tampon de trésorerie pour les trois, six mois à venir, au cas où il y aurait un imprévu ? Est-ce que vous avez des assurances-vie, des épargne-pension ?    Mais quand vous serez financièrement libre, vous n'en aurez plus besoin.   Je termine avec un Mantra : la richesse, c'est un état d'esprit. C'est d'abord un état d'esprit. Et si vous avez décidé de rester pauvre, vous resterez pauvre. Si vous choisissez de devenir riche, croyez-moi, c'est à la portée de n'importe qui. Il ne faut pas être sorti d'une grande école. Il ne faut pas être surdiplômé. Il ne faut même pas être nécessairement plus intelligent que la moyenne. Il faut se créer un système. Et on vole alors avec les Aigles.   Pablo: Fabian, merci.  

    Comment Lucas est-il sorti plus fort de la tempête ?

    Play Episode Listen Later May 6, 2021 4:20


    Sud Radio, la minute du COACH !   David: Bonjour, Fabian. Heureux de te retrouver pour un nouveau numéro de la minute du COACH sur Sud Radio. Tu es là pour donner des clés aux auditeurs et aux auditrices qui nous écoutent fidèlement depuis de nombreux mois, et quelques années maintenant. Alors, comment sortir plus fort d'une tempête ? Tu vas prendre l'exemple d'un de tes amis qui se prénomme Lucas. Fabian:  Oui, qui se reconnaîtra, et que d'autres reconnaîtront. Lucas, quand la crise de la COVID-19 frappe, il est l'un des premiers impactés. À l'époque, il organise des évènements de très, très haut niveau, des concerts de plus de 12 000 personnes…   D: Il travaille dans le domaine culturel.   F: Voilà, dans le domaine de l'événementiel. Et c'est ce domaine-là qui est impacté en premier lieu. Donc, il y produit de très grands artistes extrêmement connus. Et c'est aussi le premier qui va me tenir informé. Il est à Paris et il me dit : “Fabian, il se passe des choses.” Et il organise, quelques jours plus tard, un grand, grand concert, et on lui dit : “Non, ce ne sera pas 12 000 personnes, mais seulement 5 000.” Et puis, on lui dit : “Finalement, on ne peut pas l'organiser du tout.” Et cela fait un an qu'il est à l'arrêt, comme de très, très nombreuses personnes. S'en est suivi un tsunami d'ennuis, bien sûr, puisque plus aucune rentrée,et c'est un désastre. On parle beaucoup de ce qui se passe dans les hôpitaux, on parle un peu de ce qui se passe dans le chef des entrepreneurs, des indépendants, mais beaucoup trop peu, faut-il le dire. Les dégâts sont colossaux, mais absolument colossaux. Et j'ai vu mon ami plonger. Et dans ces cas-là, tu peux tendre toutes les mains que tu veux, encore faut-il que la personne soit apte à la saisir. C'était très, très troublant de se sentir impuissant comme ça à ses côtés. Mais Lucas, il a une force. Il a une force absolument inouïe. Il est résilient. La résilience, c'est la capacité à rebondir. Je vous invite notamment à lire l'excellent livre de Boris Cyrulnik : “Sauve-toi, la vie t'appelle.” Il en a écrit plein d'autres qui sont tout aussi excellents. Et Lucas, et c'est ça que je trouve intéressant, que j'ai envie de partager avec les auditeurs, il va recommencer à vivre. Il va élaborer sa propre reconstruction en commençant par le corps. Sûrement est-il inspiré par ce proverbe indien : “Prends soin de ton corps pour que ton âme ait envie d'y séjourner.” Quoi qu'il en soit, à l'époque de la crise, de ce début de crise qui frappe, il est en surpoids, il fume. Il exagère aussi dans la boisson, et d'autres choses que je ne citerai pas.   Une forme de renaissance...   Et sa renaissance commence par le corps, exactement.   Il va se mettre au sport.   Il marche, il marche, il marche. Il marche énormément.   Il m'envoie tous les jours des photos plus magnifiques les unes que les autres.   Je lui dis même : “Tu as un talent inouï pour la photo.”   “Mais non !”, explique-t-il. C'est simplement mon Iphone.   Et tiens-toi bien, Pablo...   D: Ou David si tu veux...   F: Ou David, oui… J'ai parfois du mal. Un rien schizophrénique qui veut ça. En 95 jours sans alcool, me dit-il. Ni limonade. Il jeûne 23 heures presque chaque jour, donc il mange une seule fois. Il a marché depuis 120 jours, et a dû parcourir pas moins de 1 600 kilomètres, et il a perdu 18 kg. Et ce qui est beau, et c'est la beauté du modèle, et c'est ce modèle que je vous propose : C'est que, quand tout part en capilotade, recentrez-vous sur le corps. Dans notre culture, on a tendance à séparer l'esprit où l'âme du corps, comme si ce corps était un moindre mal, comme s'il fallait le supporter. Mais non ! Cette enveloppe charnelle, prenons-en soin. Et à partir du moment où le feu renaît parce que le corps se tonifie, parce qu'il perd 15 ans en quelques mois, à force de prendre soin de lui, il pourra de nouveau prendre soin des autres. Désormais, il a de nouveau accès à sa lucidité, à son intelligence, et peut rebâtir un projet nouveau.   C'est tout ce que je vous souhaite. Bon Vol avec les Aigles.  

    Etre Libre c'est quoi ?

    Play Episode Listen Later Apr 29, 2021 2:23


    Sud Radio, la minute du COACH !   Pablo:  Bonjour, très cher Fabian. Je suis ravi de te retrouver pour une nouvelle minute du COACH. Tout à fait LIBRE ! Parce que tu es un libre penseur. C'est quoi, la liberté ? Quelle est ta définition de la liberté ?   F:  J'en ai trois. Ou plutôt je propose trois stades de la liberté, trois degrés de la liberté : Le 1er degré contextuel. Est-ce que je suis libre du QUOI ? (Ce que je fais). Est-ce que je suis libre du QUI ? (Avec QUI je suis ? Avec QUI je le fais ?) Ce matin, j'étais libre de venir ici à cette heure-ci. Libre, donc du QUAND. Et avec toi, cher Pablo.   P: Et avec nos nombreux auditeurs qui sont à l'écoute.   F: Et avec TOUS les auditeurs que je n'ai pas le plaisir de connaître tous, même si certains communiquent avec moi. Amical bonjour à Chantal, en passant.   Et à un niveau supérieur, il y a la liberté intellectuelle. Pour cela, je me réfère à Spinoza, le philosophe du bonheur par excellence.   P: Le bonheur qui n'existe pas… Mais ça, c'est une autre histoire.   F:  Oui, je préfère parler personnellement de bulles de joie. Quoi qu'il en soit, Spinoza nous explique que tout est déterminé :ce que nous faisons, qui nous sommes… Ce qui advient à déterminer qu'il n'y a pas mal de sens. Et Spinoza qui nous propose d'accéder au bonheur grâce à l'entendement. Grâce à la raison, à l'exercice de la raison.  Aujourd'hui, les neurosciences nous permettent aussi ça. Elles nous permettent de comprendre le fonctionnement de notre cerveau. Et quand nous comprenons ce fonctionnement, quand nous comprenons tous les biais cognitifs qui, par définition, par essence, altèrent notre perception, altèrent nos jugements, puisqu'ils biaisent, ils biaisent nos jugements, donc on parle de biais cognitif, alors quand tu comprends que tu n'es pas aussi libre que ça, tu le deviens un tout petit peu plus. Et au stade supérieur, spirituel. Contextuel, intellectuel, spirituel. Je me suis souvenu de ce livre magistral d'André Compte-Sponville, que j'ai sûrement déjà cité à ce micro : “Le mythe d'Icare : Le traité de la béatitude et du désespoir”, qui nous encourage à désespérer, car il est bien désespérant d'espérer. Autrement dit, je suis libre quand je n'attends rien.

    La Jalousie

    Play Episode Listen Later Apr 22, 2021 3:37


    P: Bonjour, Fabian.   F: Bonjour, Pablo.   Sud Radio, la minute du COACH !   P:  On parle aujourd'hui de la jalousie, le sentiment. Parce qu'il existe différentes jalousies...   F:  Il existe différentes jalousies… Je me suis souvenu, en venant, d'une vidéo qui était passée sur les réseaux sociaux,  il y a de nombreuses années, où on voyait... Je pense que c'était à Londres, une lamborghini… Et le gars au volant, visiblement, pas tellement l'habitude de ce type de bolide, et il a accélère, et il percute plusieurs voitures. Et puis, il y a une jeune femme blonde qui s'extrait de la voiture, qui court en hurlant, paniquée... Et évidemment, sous ladite vidéo, les commentaires se déchaînent. Le bon peuple bien pensant. Le peuple honnête, le peuple droit. Le peuple qui, lui, sait ce qui est bien, et sait aussi ce qui est mal. Le bon peuple, qui est blanc comme neige, se déchaîne, et le déferlement est absolument insupportable. blonde est soudain décolorée… C'est une bombasse… Enfin, je te passe tous les détails… Et le pilote de la voiture, le conducteur malheureux, en prend pour son grade aussi. Je me suis demandé alors s'il avait roulé en Renault Clio, est-ce qu'il y aurait eu un tel déferlement ? Sans doute pas. Probablement. Sans doute pas. Et quand je pose la question autour de moi : “Tiens, est-ce que ça vous arrive d'être traversé par le sentiment de jalousie ?” Il y a quelques personnes qui admettent, et puis, il y en a d'autres : “Non ! Non ! Non ! Moi, jaloux ? Jamais !” Et à chaque fois, je réponds : “Waouh, je suis donc en face d'un alien, d'un ovni.” Alors moi, très humblement, je vais l'avouer : pendant de nombreuses années, c'est un sentiment, la jalousie, l'envie, qui m'a souvent étrenné, qui a souvent été… Oui, dans mon ventre… Et je trouvais ça passablement insupportable. Je trouvais que ça ne me grandissait pas, mais c'était malgré moi. Après tout, c'est certainement “Humain, trop humain”, aurait dit Nietzsche. Mais ce n'est pas parce que c'est “Humain, trop humain”, que je ne dois pas y travailler. Et je voulais faire part aux auditeurs, ce matin, de comment je suis parvenu à passer au-dessus de ça, et à quel degré de sagesse ça m'a permis d'arriver. Je ne suis pas peu fier, je l'avoue, je ne suis pas peu fier de ce chemin, parce que ça m'a demandé beaucoup d'efforts, un gros travail personnel. Mais ce que je conseille, puisque j'y suis parvenu, c'est donc possible, c'est de transformer la jalousie, qui est aussi une énergie, en admiration. C'est beaucoup plus sain. Être admiratif, cela vous permet de vous envoler, tandis quand vous êtes envieux, jaloux, vous êtes sous les pâquerettes, en fait. C'est un chemin nauséabond qui vous mettra dans la frustration en permanence, qui vous rendra aigri. Admirer, ça vous rend léger.   P: On doit se projeter aux antipodes, en fait, c'est ça...   F: C'est ça. En fait, te dire…  Se demander, un peu comme aux États-Unis… Aux États-Unis, quand tu réussis, les gens sont admiratifs,  et se demandent comment puis-je faire la même chose, et ils vont de poser des conseils, pardon, ils vont te demander des conseils, ils vont te poser des questions. Mais ici, quand tu réussis, la tendance... Ce n'est pas tout le monde, bien sûr, gardons-nous de généraliser, c'est plutôt : “Ah, lui, s'il a réussi, c'est certainement qu'il a fraudé !”   P: Petit pays, petit esprit ?    F:  Peut-être, allez savoir, mais en tout cas, je vous invite à admirer, les amis.   P:  Merci pour ces précieux conseils, Fabian.   F:  À la prochaine fois.

    Comment ne plus travailler ?

    Play Episode Listen Later Apr 15, 2021 4:24


    P: Bonjour, Fabian.   F: Bonjour, Pablo.   Sud Radio, la minute du COACH !   P: Voilà une émission qui va intéresser bon nombre d'entre vous. “Comment ne plus jamais travailler ?”   F: Effectivement, les gens ne me croient pas quand j'en parle. J'anime depuis quelques temps une conférence intitulée : “Travailler moins et gagner plus : baguette magique ou simple logique ?” Alors évidemment, il y a une foule de “haters”, de “trolls” qui s'expriment en commentaires de…    P:  Qui t'insulte...   F:  Oui, bien sûr, parce que dans notre culture judéo-chrétienne, un tel titre ne peut pas avoir cours, mais il est vrai…    P: Alors, je vais rebondir là-dessus. Comment toi, en tant qu'excellent coach, réagis-tu face à la menace, à l'insulte ?   F: Je ne réagis pas.   P : C'est la meilleure chose à faire ?   F: Ça dépend. Souvent, je laisse mes propres clients réagir sous mes pubs. Puis, ils sont beaucoup plus légitimes que moi. Moi, je me souviens d'une parole de mon père qui disait que la bave des crapauds n'atteint pas la scintillante étoile. Et je peux comprendre leur attitude, puisque depuis 2 000 ans,  on nous dit que nous devons travailler, et gagner notre salaire à la sueur de notre front. Et donc, ce poids, ce fardeau est terriblement pesant sur nos épaules, et finalement, c'est le seul paradigme qui soit le nôtre. C'est, voilà, à travailler beaucoup, de fournir de gros efforts et obtenir de maigres résultats, ce que j'ai fait pendant des dizaines d'années, jusqu'au jour où j'ai compris qu'un autre paradigme était possible. Et ce n'est pas que je travaille moins aujourd'hui et que je gagne plus, c'est que je ne travaille plus au sens où, étymologiquement, le mot “travail” vient du bas latin tripalium, qui est un instrument de torture, et quand tu vois tous les synonymes, même le mot travail, à chaque fois, sont connotés très péjorativement. Alors, comment je fais pour ne plus travailler ? Parce qu'effectivement, je ne travaille plus. Plus jamais. Il n'y a qu'au sens où les gens l'entendent. Aller travailler, pour moi, c'est tout aussi excitant et passionnant que d'aller galoper dans les champs à cheval. Je ne travaille plus moyennant deux conditions. La première condition, c'est de comprendre quelles sont les quatre types de tâches. Et dans les quatre types de tâches que je vais énoncer maintenant, il y en a trois qu'il faut à tout prix déléguer. Les tâches pour lesquelles on est incompétent. Par exemple, en terme technique, je suis une incompétence pure,  je suis l'incarnation de l'incompétence, je ne m'y retrouve pas sur les logiciels, je ne comprends rien à Excel, je suis vraiment un tocard parfait... On délègue, alors. Alors idéalement, tu automatises tout ce que tu peux, et tu délègues tout le reste. Et c'est ce que j'ai fait. Je délègue les tâches pour lesquelles je suis incompétent, mais je délègue aussi les tâches pour lesquelles je suis compétent. Et je délègue même les tâches pour lesquelles je suis excellent, mais pas aux plus passionnés. Et je me réserve le quatrième type de tâche, c'est-à-dire mon “sweet spot”, là où je suis excellent, passionné et, vraiment, vraiment au-dessus de la mêlée. Mais quand tu considères les activités où les tâches dans lesquelles tu es excellent et passionné, il n'y a quasiment plus rien. Moi, il n'y a quasiment plus rien. Il n'y a plus que la communication orale et écrite, et puis c'est tout. Tout le reste, je ne suis pas bon. Et tout le reste, je délègue ou j'automatise. Et donc, quand tu restes dans ton “sweet spot”, évidemment, tu ne travailles pas, tu jouis pleinement du moment, puisque tu es dans ta zone d'excellence. Et tu l'incites, tu combines à ce “sweet spot”, la notion de “flow” que j'ai déjà abordée à ce même micro. Le “flow”, c'est la zone. Pour le sportif, c'est l'état de grâce. Ça implique que tu es quand même une forme d'adversité, en tout cas, que…  Imaginons que Rafael Nadal joue au tennis contre Djokovic, Sûrement l'un et l'autre sont dans le “flow”. Si l'un des deux joue contre moi, il ne sera pas dans le “flow”, parce que je ne pourrai pas leur offrir une opposition suffisamment grande, pour que ce soit clair. Et donc...   P: Penses-tu ?   F: Il y a quelques risques.   P:  Et donc, quand tu combines le “sweet spot” et le “flow”, qu'est-ce qui se passe ? Tu es beaucoup plus heureux, parce que le “flow” va te faire sécréter beaucoup de dopamine. C'est l'hormone, le neurotransmetteur du plaisir. Donc, d'une part, je vous conseille d'identifier votre “sweet spot”, et de vous faire coacher pour être le plus souvent possible dans le “flow”. Et si vous avez des collaborateurs, des employés, apprenez-leur à faire exactement la même chose. Plus personne ne travaillera, tout le monde sera heureux.   P: Merci, Fabian.   F: Bonne journée.

    La triple menace psychologique

    Play Episode Listen Later Apr 8, 2021 3:53


    P: Bonjour, Fabian.   F: Bonjour, Pablo.   Sud Radio, la minute du COACH !   P: Merci de nous suivre chaque semaine. La Minute du COACH sur Sud Radio pour voler avec les aigles, avec notre coach favori. “La triple menace psychologique”. C'est parti.   F:  Oui, c'est parti, Pablo. Quand on vend, on vend au cerveau. C'est pour ça qu'aujourd'hui les neurosciences sont tellement en vogue, le neuromarketing, parce qu'on s'est rendu compte que l'acheteur n'est pas un “homo œconomicus”, dont les choix sont rationnels, ce qu'on a pensé pendant des décades, mais que ses achats sont émotionnels. Ils sont émotionnels, et puis, l'acheteur va procéder à ce qu'on appelle de la post-rationalisation. C'est-à-dire qu'il va rationaliser son choix  “a posteriori”. Et comme dit mon ami Romain Bouvet, qui est docteur en psychologie sociale et cognitive, qui était chercheur au CNRS, pour bien illustrer, bien distinguo entre la personne pensante et son cerveau : si vous n'aimez pas les rires préenregistrés dans les séries télévisées, votre cerveau, lui, les adore. J'avais déjà posé la question à ce même micro. Parler au cerveau de son interlocuteur implique donc de connaître ce à quoi ledit cerveau est attentif. Alors même que la personne qui possède ce cerveau ne s'en rend pas compte. Elle ignore notamment que le cerveau perçoit une triple menace. Si donc vous êtes vendeur, et si vous ne l'êtes pas, restez quand même attentif, parce que nous vendons tous, tout le temps, et tous nous souhaitons réussir une bonne première impression auprès d'un interlocuteur, sachez à quoi votre cerveau est attentif d'abord. Et la question, je te la pose : À quoi penses-tu, Pablo, que ton cerveau est attentif, quand un nouvel interlocuteur est en face de toi ?   P: J'observe le visage et le corps de manière générale.   F: Le visage et le corps. Et souvent, on me dit les yeux...   P: Les postures.   F: Les postures… En réalité, ce n'est pas ça qui se passe. Ce qui se passe, c'est que ton cerveau va d'abord regarder les mains. Et c'est la raison pour laquelle je vous invite à montrer les paumes de vos mains, sans ostentation, bien sûr. Arrangez-vous très vite pour que la personne en face de vous les voit. Le message envoyé de façon inconsciente, évidemment, c'est : je ne suis pas armé, mes mains n'ont pas pris la forme de poing, vous ne craignez rien, nous pouvons coopérer. La menace n°2 : c'est le visage. Si vous voyez un visage boutonneux à la peau râpée, burinée, ou un visage à la peau lisse et belle, qui reflète la bonne santé, bien sûr, vous aurez tendance à accorder votre confiance au deuxième visage. Moralité : soignez donc votre peau. Et la menace n°3 : c'est votre statut. Êtes-vous dominant ? Dominé ? Neutre ? Je vous invite à choisir une posture neutre. Ne soyez ni paillasson, ni hérisson, ni lavette, ni lion, ni agressif, ni passif. Affirmez-vous ! On appelle aussi ce comportement :  le comportement assertif. D'ailleurs, une assertion via une affirmation.   P: Mais, qu'est-ce qu'une posture neutre, alors, Fabian ?   F: Une posture neutre,  c'est quand tu te tiens droit, que tu regardes sans fixer, que tu marches à une allure régulière, ni trop vite, ni trop lentement, que tu n'as pas des gestes d'auto-contact quand tu te touches le nez, les oreilles, quand les mains se tortillent,  qui démontrent quand même des signes d'anxiété. Quand tu regardes par terre où, évidemment, tu as une posture passive. Quand tu mets les mains sur les hanches, c'est ce qu'on appelle la posture “Akimbo”, c'est une façon de dire : le patron, le mâle alpha, c'est moi ! Là, tu es dominant. Ta façon de parler, aussi. Si tu parles haut et fort, ou si tu parles très, très bas. Et là, j'invite à trouver le terme médian, bien sûr. C'est-à-dire je suis en coopération. Je cherche à coopérer. C'est le message que j'envoie au cerveau de mon interlocuteur.   P: Fabian, merci.   F: Merci à toi.

    Qu'est-ce que la ligne de mort ?

    Play Episode Listen Later Apr 1, 2021 3:34


    P: Salut, Fabian.   F: Salut, Pablo.   Sud Radio, la minute du COACH !   P: Qu'est-ce que la ligne de mort ?   F: La ligne de mort...Oui, c'est un titre énigmatique. Le “time management” (la gestion du temps), qui est une expression assez hérétique, puisqu'on ne gère pas le temps, on se gère dedans. Donc le “time management” est de plus en plus au cœur de nos préoccupations. Comment faire face à toutes nos obligations, au déluge d'informations qui nous engloutit, assumer tous nos rôles sans oublier de se concentrer sur ce qui est vraiment important : jouer notre “petite musique intérieure”. La jouer avant de mourir. La jouer pour s'épanouir, et atteindre la pointe de la pyramide des besoins de Maslow : la réalisation de soi. Je vous propose de vous “accomplir en accomplissant”, de “vous réaliser en réalisant” : des challenges, des projets. Et pour y parvenir,  voici un concept redoutable : “la ligne de mort”. La formule semble d'ailleurs ne laisser aucun autre choix que celui de respecter ses délais. En anglais, on dit “deadline”. Et s'il y a bien un “truc” que je trouve très efficace  en termes de gestion de soi dans le temps,  c'est celui-ci : se fixer une date limite, une date butoir au-delà de laquelle... c'est la mort.   P: Donc, ne pas procrastiner.   F:Absolument. Une fois cette date fixée j'établis un rétro-calendrier. Par exemple, le 13 juin 2013, je devais jouer mon premier “one man show” : “Le crime de l'orateur”, j'en ai déjà parlé à ce micro. Une entreprise m'avait acheté le spectacle. Les quatre dates de représentations étaient fixées, les salles réservées, l'affiche créée. Et... Et deux mois avant, le spectacle n'était toujours pas écrit. Et donc, ce que j'ai fait, j'ai scrupuleusement fixé l'agenda des répétitions des séances de travail dévolues à l'écriture. En partant du 13 juin, c'est-à-dire en partant de la date butoir. Tout était planifié, il me suffisait de suivre le programme. Un programme extrêmement morcelé, parce que c'est plus confortable, plus facile aussi, de manger un éléphant petit bout par petit bout. Et diable, ce “one man show” en était un gros ! À l'instar du cycliste qui escalade le Mont Ventoux, il est préférable de se concentrer sur le premier virage, puis le deuxième et ainsi de suite, que de regarder le sommet.   P: Sans quoi, il descend de vélo !   F:  Morceler, fractionner, c'est transformer un défi majeur en une multitude de tâches très gérables. Mais attention : si des retards peuvent survenir en cours de route,  voire être tolérés, la ligne de la mort demeure. Pas question de la déplacer. Dans le cas du spectacle, vous l'aurez remarqué, j'utilise donc quatre techniques : la ligne de mort, le rétro-calendrier, le morcellement et l'engagement public. En effet, je me suis bel et bien engagé publiquement, pour les mêmes raisons qui ont poussé Cortés à brûler ses vaisseaux : s'empêcher de reculer. À votre tour, ne reculez plus. Un objectif, c'est un rêve avec une échéance. Et il n'y a pas de trêve pour vos rêves. Je vous propose trois actions pour aller plus loin : Fixez-vous un but avec une date butoir, une ligne de mort. Par exemple, le 1er avril, mon tour de taille sera de 80 cm au lieu de 90. Élaborez votre rétro-calendrier en notant les étapes-clés et morcelez. Dans cet exemple, vous noterez votre programme d'entraînement physique, et les phases successives d'un régime alimentaire adapté, vos visites chez le nutrithérapeuthe, etc… Enfin, engagez-vous et sollicitez l'encouragement de proches. Le jour du départ, il n'y a plus qu'une seule chose à faire : GO ! Car seule l'action vous permettra d'atteindre vos objectifs. Alors fi des bavardages, fi des excuses, toujours mauvaises : AGISSEZ !   P:  Merci, Fabian. Bonne journée.

    Quelles sont les questions que nous devons nous poser pendant une crise ?

    Play Episode Listen Later Mar 25, 2021 2:05


    Sud Radio, la minute du COACH !   P: Bonjour, Fabian.   F: Bonjour, Pablo.   P:  Quelles sont les questions que nous devons nous poser, pendant une crise, quelles qu'elles soient ?   F: Oui, quelles qu'elles soient, effectivement. Pas forcément la crise de la COVID. Eh bien, à la Eagle Academy, que je représente, nous aimons les questions puissantes. C'est un modèle que je vous ai déjà proposé, et ces questions s'inscrivent parfaitement dans notre méthode QRAR : Une Question extraordinaire Une Réponse extraordinaire Une Action extraordinaire Un Résultat extraordinaire,   méthode QRAR.   Voici donc cinq questions à vous poser maintenant. Surtout, ne vous contentez pas de la première réponse, qui vient tout droit de votre zone de confort. Creusez. Creusez encore. Transpirez. Et enfin répondez.   Première question : Quel est tout le bien possible créé par cette situation, pour moi et pour le monde ?   Si j'utilise bien mon temps, à quoi ma vie et mon business doivent ressembler après ça ? Si j'utilise bien mon temps, à quoi ma vie et mon business doivent ressembler après ça ?   Si on écrit des articles à mon sujet, ou au sujet de mon entreprise après cette crise, quels en seront les titres ? Si on écrit des articles à mon sujet, ou au sujet de mon entreprise après cette crise, quels en seront les titres ?   Quelles leçons suis-je en train d'apprendre à mon sujet ? Qu'est-ce que la vie me montre de moi dans cette situation ? Qui suis-je devenu(e) ? Exemples : mon caractère, mes relations, mon état d'esprit, mon business, ma santé.   Y a-t-il des aspects de ma vie dont je ne suis pas fier(ère) ? Pas fier(ère) de ce que j'ai montré, démontré ? Qui dois-je devenir et que dois-je faire pour changer ça ? Que dois-je absolument améliorer, où dois-je absolument grandir ?   “Faute d'adversaire, a dit Sénèque, le courage s'étiole.”   Le replay à votre disposition sur sudradio.be   P: Merci, Fabian.   Rendez-vous la prochaine fois pour une autre Minute du COACH sur Sud Radio.

    Ecrivez vous une lettre d'amour

    Play Episode Listen Later Mar 18, 2021 2:37


    P: Bonjour, Fabian.   F: Bonjour, Pablo.   Sud Radio, la minute du COACH !   P: Nos auditeurs vont concourir pour un cadeau aujourd'hui. Et l'idée, c'est de ne pas jouer pour le cadeau, mais...   F: De jouer pour jouer !   P:  Pour participer, voilà.   F: Et grandir. Et se faire du bien.   P:  Exactement. Beaucoup de bien !   F: Il n'y a pas de mal à se faire du bien. N'est-ce pas, Pablo ?   P: Évidemment.   F: Et je ne m'adresse pas qu'aux seuls célibataires. L'idée, c'est que, quand j'anime une certaine FormACTION, parce qu'à la Eagle Academy, il n'y a que des FormACTIONS résolument orientées vers l'ACTION, je me rends compte souvent que les blocages ne sont pas tellement là où on les imagine. Et par exemple, il y a des blocages liés à l'estime de soi. Donc souvent, les gens ont tendance à confondre la confiance en soi et l'estime de soi. Je rappelle, je l'ai déjà dit maintes et maintes fois ici,  que la confiance en soi est relative au savoir-faire, à mes capacités, je peux avoir une grande confiance si je conduis une grue. Par exemple, parce que je suis grutier. Mais moi, si tu me mets dans une grue, je n'aurais aucune confiance. J'ignore complètement comment on manipule un tel engin. Par contre, on peut nous mettre tous les deux sur un cheval, et comme on a la maîtrise technique, on aura confiance, qui ne sera pas forcément le cas du grutier, s'il n'est pas cavalier. J'espère que mon exemple est suffisamment clair.   Donc ça, c'est la confiance en soi.   L'estime de soi, c'est très différent.   L'estime de soi, c'est l'amour inconditionnel de soi. Exactement comme on est censé aimer son enfant, de façon non conditionnelle, sans conditions, même si certains enfants risquent de penser que s'ils travaillent moins bien à l'école, leurs parents les aiment moins. C'est dommage, mais idéalement, ça ne devrait pas être le cas. Et idéalement, vous devriez vous aimer aussi, vous aimer vous-même, quelles que soient les circonstances. Quels que soient les parcours de votre vie, quels que soient les heurts, quels que soient les chaos, quel que soit le fracas. Et c'est la raison pour laquelle en fin de FormACTION, il m'arrive de demander aux aigles, aux participants,  d'écrire une lettre d'amour à eux-mêmes. Et c'est exactement, chers auditeurs, ce que je vous propose ce matin. Écrivez-vous une lettre d'amour, publiez-la sur notre page Facebook,   P: Oui, rendez-vous sur la page Facebook de Sud Radio.   F: Vous nous envoyez, en message privé, votre lettre d'amour qui vous est adressée, et certains d'entre vous seront sélectionnés et recevront un joli cadeau. Un très joli cadeau et, quoi qu'il en soit, chacun d'entre vous qui aura rédigé cette lettre se sentira bien, se sentira mieux et volera avec les aigles.

    Pourquoi avez vous l'impression d'avoir 400 chevaux sous le capot et aussi d'être bridé à 40 km/heure?

    Play Episode Listen Later Mar 11, 2021 4:44


    P: Fabian.   F: Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH !   P: Ravi de te retrouver pour ce nouveau rendez-vous, coach, sur Sud Radio. Pourquoi avez-vous l'impression d'avoir 400 chevaux sous le capot, et avez-vous aussi l'impression d'être bridé à 40 km/heure ? Pourquoi pas 30 comme à Bruxelles ?   F:  Si tu veux me mettre en colère, amène-moi sur ce terrain. Allez, 30...   P: Disons 30...   F:  Oui, c'est une question, et j'ai souvent des personnes qui ont cette impression très désagréable de ne pas exploiter pleinement leur potentiel, et très souvent aussi, faut-il le constater, le verrou se situe à l'endroit de ce que l'on va nommer en programmation neurolinguistique, en PNL, une croyance dite limitante ou limitative.   P: Et c'est quoi une croyance limitative ?   F: Je vais l'expliquer aux auditeurs. Comme on me l'a expliqué à moi, au cours de mes études en programmation neurolinguistique, le formateur avait utilisé cette image assez saisissante, il nous avait expliqué comment dans certains pays on dresse les éléphants.   P: Comment on va les cornaquer ?   F: Le cornac étant le maître de l'éléphant, qui va le diriger avec une simple corde et un bâton. Mais en fait, certains maîtres, en l'occurrence, certains éducateurs, si on peut les nommer comme ça, parce que la méthode est plutôt infâme,  vont mettre des chaînes énormes au pied de l'éléphanteau, et attacher cette chaîne à un pieu, enfoncer le pieu dans le sol, et quand l'éléphanteau tente de s'échapper, évidemment, ça lui occasionne de grandes souffrances.Donc, il comprend très vite qu'il doit s'abstenir, et sa croyance, c'est vraiment une phrase importante que je vais dire ici, donc je vous invite à bien écouter, sa croyance sera la conclusion de son expérience. Une croyance est une conclusion d'expérience réelle ou imaginaire. Dans le cas de l'éléphant, c'est complètement réel. Dans mon cas, il y a de nombreuses années, après avoir vu le film “Les survivants”, c'est l'histoire d'un avion qui s'écrase dans la Cordillère des Andes, et les rescapés mangent les cadavres de leurs amis… Ça m'avait traumatisé et après ce film, j'ai eu peur de l'avion. Donc pour ce qui me concernait, c'était une conclusion d'expérience complètement imaginaire. Et là, ce que tu vas nous apprendre, c'est de pouvoir briser ces chaînes, c'est ça ? Alors effectivement, on va aller dans cette direction-là, mais je veux surtout aujourd'hui expliquer ce qu'est une croyance limitante, et éventuellement, plus tard, je pourrais revenir sur comment on va les transformer en croyance dynamisante. Mais déjà comprendre que c'est une croyance, pardon, que c'est une conclusion d'expérience réelle ou imaginaire. Souvent, on les repère, les croyances limitantes, à des mots tels que : il faut, je dois... Et par exemple, je vais donner  un exemple personnel, je vais me déboutonner un minimum, parce que, c'est à mon avis, le meilleur moyen de rendre accessible ces notions. Moi, j'étais longtemps, longtemps bridé par la croyance “tu dois faire plaisir”. Or, quand on demandait à Bayard Swope : “C'est quoi la recette du succès ?” il disait : “Je ne connais pas la recette du succès, mais bien celle de l'échec.” “C'est de vouloir plaire à tout le monde.” Et donc, “je dois faire plaisir”, ou “il faut que ce soit parfait”... Typiquement, ce sont des croyances limitantes. Ce n'est jamais parfait, donc on reste toujours frustré, et faire plaisir, pourquoi pas, mais est-ce qu'il ne faut pas commencer par se faire plaisir à soi, et ne pas être en permanence orienté autre, mais aussi être en référence interne, penser à soi, ses propres valeurs... Ça, c'est un autre long travail. Et une croyance, elle est structurée aussi... Je me souviens de ce formateur qui avait détaillé la structure de la croyance de mon amie Chantal, et on s'était rendu compte que la structure était la suivante : Chantal voulait être parfaite tout le temps pour les autres. Donc, ça commençait par la perfection. Si elle n'était pas parfaite tout le temps pour les autres, alors les autres ne la reconnaissaient pas. S'ils ne la reconnaissaient pas, troisième étage, ils ne l'aimaient pas, et s'ils ne l'aimaient pas, elle n'existait pas. Alors, tu vois jusqu'où ça peut mener. Je me souviens d'elle, à une pause, qui avait acheté des chocolats pour tout le monde, mais elle avait oublié quelques personnes. Elle parvenait à peine à respirer tellement cela l'angoissait, donc c'était quelque chose, c'était une broutille, mais on comprend les implications de la broutille, puisqu'en réalité, la structure de sa croyance l'amenait beaucoup plus loin. À quoi le formateur avait répondu : “J'ai le droit à mes excellences, mais j'ai aussi le droit à mes faiblesses.” “J'ai le droit à mes failles, c'est par là que pénètre la lumière.” Quoi qu'il arrive, je me reconnais, moi je peux me reconnaître moi-même. Quoi qu'il arrive, je m'aime, et quoi qu'il arrive, j'existe. Et vous, chers auditeurs, quoi qu'il arrive, vous volez avec les aigles.

    Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme

    Play Episode Listen Later Mar 4, 2021 4:37


    Pablo: Bonjour, Fabian.   Fabian: Bonjour, Pablo.   Sud Radio, la minute du COACH !   Pablo:  Ravi de te retrouver pour cette nouvelle Minute du Coach intitulée : “Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme.”   Fabian:  Oui, Pablo. J'ai écrit et interprété un One Man Show, il y a quelques années : “Le crime de l'orateur.”   Pablo:  Que je connais !   Fabian: Oui...   Pablo :J'ai lu le livre, j'ai vu le spectacle et j'ai adoré.   Fabian:  Je me souviens, je t'en remercie. En voici les dernières lignes. Ce sont mes vœux pour vous.   Vivre dans la vie, et non en surface, exige au moins trois ingrédients : la présence, la passion et le courage. L'acteur, dont on dit qu'il a une présence, est là, vraiment là, ici et maintenant, hic et nunc. Il occupe le maintenant, et ne s'occupe que du maintenant. Les êtres pleinement vivants sont à l'image de ces grands acteurs : présents et passionnés. Ils s'interrogent sur le sens de leur vie, de la vie. Ils s'agitent beaucoup. Ils cherchent. Ils traquent le mystère de la vie, qui leur échappe toujours... déjà.  Ils ? C'est peut-être “nous” ? Nous nous agitons donc beaucoup et en vain. C'est notre noblesse. La question est plus riche que la réponse. Puissions-nous nous poser encore des questions. Puissions-nous être des femmes et des hommes curieux et passionnés. “Nos passions reflètent les étoiles.” dit Chamfort. Elles nous les font toucher. Mais la chute est souvent brutale et toujours proche... Quel fracas ! L'homme passionné danse sur les cimes et, à chaque pas chassé, à chaque pointe, plonge les yeux dans l'abîme. Une vie passionnée, ce sont des joies intenses, des joies merveilleuses, des joies incandescentes. Une vie passionnée, ce sont des douleurs immenses, des tristesses infinies, le désespoir qui emporte tout, gommé tout, sauf lui-même. Faut-il donc que nos vies soient de tous petits instants, de toutes petites choses, à toutes petites doses ?  La passion ne peut être petite. Elle prend TOUT l'espace. Elle est TOUT ou elle n'est rien. Si vous êtes des femmes et des hommes passionnés,  vous prendrez tous les vents, toutes les pluies et tous les soleils, quand les autres, ceux qui ne dansent pas, courbent l'échine. Bêlant avec le troupeau et fixant le sol pour un prochain pas, ils préserveront leur peau des vents qui fouettent. Ils ne verront que la pointe de leurs souliers. Jamais l'arc-en-ciel, jamais la voûte étoilée, jamais l'éclair quand il monte de la terre pour fendre le ciel. Ils tomberont de moins haut. Que notre chute soit donc vertigineuse. Quelqu'un a dit : “Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme.” L'homme qui veut naître vraiment doit combattre sa peur, la vaincre. Et il n'a que son courage pour ça. Parce qu'on crée ce qu'on craint. Vous avez peur de perdre, vous perdez. Vous avez peur de perdre quelqu'un, vous le perdez. Vous perdez tout. L'amitié, l'amour. Vous perdez tout. De toute façon, nous perdrons tout. Vivre, c'est faire son deuil. Le deuil de l'instant, du désir, de l'amour. Le deuil de tout puisque tout est deuil, puisque la vie se meurt. Face à tout ça, face au hasard, on ne peut être que courageux. Sans courage, pas d'acte. Sans acte, rien. Que du vide. Pas une vie d'homme. Une vie de rien. À espérer donc à attendre. Pour rien. L'attente est déçue, toujours. Alors, agissons. Entre l'ignorance et le savoir, l'espace est mince. Entre le savoir et l'action, il y a un gouffre. Comblons-le. Le courage, c'est aussi de se tenir debout, droit, en silence. Disponible à soi-même. Disponible aux autres.   Quand avez-vous vraiment dit “je t'aime” pour la dernière fois ? Quel fut votre dernier petit manque de courage ? Qui avez-vous manipulé récemment ? Quand avez-vous, pour la dernière fois, écouté réellement et sincèrement quelqu'un, sans le juger ? Qui êtes-vous ? Acceptez aussi qui vous êtes. Car le courage est notre seule arme pour notre seule voie de salut : l'acceptation. Accepter les cartes de notre jeu, et jouer le mieux possible. Notre liberté est là : dans le jeu, pas les cartes. Acceptons. Acceptons nos failles, c'est par là que pénètre la lumière. Acceptons nos corps qui se flétrissent. Acceptons de vieillir mais sans résignation. Avec panache. Donc courage. Mais surtout, acceptons nos beautés. Acceptons nos excellences. Acceptons de n'avoir été que des hommes, mais quand même : DES HOMMES ! Acceptons d'avoir osé, en nous, la vie pour ce qu'elle est. Rien. Tout. L'insupportable, le fugace et le magnifique. Le magnifique. Je retiens le magnifique. Je vous souhaite le magnifique. Je vous souhaite de danser sur les cimes.   Pablo: Merci, Fabian. À la prochaine fois.

    La seule question à se poser pour réussir à prendre la parole en public

    Play Episode Listen Later Feb 25, 2021 3:34


    Pablo: Bonjour, Fabian.   Fabian: Bonjour, Pablo.   Sud Radio, la minute du COACH !    Pablo: Minute du Coach centrée sur la communication : “La seule question à se poser pour réussir à prendre la parole en public.” Quelle est-elle ?   Fabian: Oui, Pablo, parce que la prise de parole en public, ça occasionne en général beaucoup de stress… C'est l'une des phobies les plus répandues au monde, la deuxième phobie, paraît-il, la glossophobie, et nous sommes tous amenés, tôt ou tard, à prendre la parole en public. Ce n'est pas le privilège des chefs d'entreprise ou des hommes politiques qui, chacun d'entre nous est amené, à un moment ou un autre, à prendre la parole en public. Et il y a quelques années, je donnais cours à la Solvay Brussels School, je donne toujours cours, mais ce jour-là spécifiquement, il m'est arrivé deux anecdotes intéressantes que je vais vous raconter maintenant. Bruxelles, moi je viens de la campagne, qui ne te veut pas le matin, j'étais obligé de partir très, très tôt, et d'arriver à Solvay, alors que Bruxelles était encore endormie, si je partais une demi-heure plus tard, j'avais deux heures d'embouteillage dans la rue, donc je partais très, très tôt, j'arrivais à 6h20 devant l'université, et ma formation n'était qu'à 9 heures. Donc je restais dans ma voiture, sous mon sac de couchage, et je redormais si possible, ou je faisais de la méditation, en attendant que mon cours ait lieu. Et quelques jours plus tôt, l'un de mes copains, on peut dire un ami, mais un copain m'a dit : “Ah, Fabian, j'ai besoin de ton aide ! Je vais bientôt donner une conférence devant 180 personnes. J'ai très peur ! Je n'ai jamais fait ça de ma vie ! Est-ce que tu peux m'aider ?” Je dis : “Si tu veux, tel jour, je vais à Solvay.  J'y vais tôt, notamment pour me garer, tellement il y a peu de places de parking...Tu viens me chercher, parce que moi, une fois que ma voiture est garée, je ne bouge plus de là. Tu viens me chercher, on va chez toi, je te coache. Tu me ramènes pour 9 heures, heure du début de mon cours.” “D'accord, on fait ça !”. Le gars, super enthousiaste. Il vient me chercher, on va chez lui, je m'installe dans son canapé. Il dit une phrase, et puis il s'arrête : “C'est pas possible ! On se connaît trop bien ! Je me sens jugé !” Fin de la séance de coaching. Il me ramène à ma voiture, je vais donner mon cours, et c'était un cours précisément axé sur la vente, et notamment la vente face à un public. L'une de mes étudiantes se présente face au groupe, face à moi, elle prend la parole, et à la fin de son exposé, elle me dit : “Ça ne va pas.” “Je ne vous connais pas. Je me sens jugée.” Je me dis : “Mais mince, ils se sont donné le mot.” L'un me dit : “Je te connais trop bien ! Je me sens jugé !” L'autre : “Je ne vous connais pas. Je me sens jugée.” Et je me suis aperçu qu'ils se posaient la mauvaise question, l'un et l'autre. Chacun se posait une question relative à soi : “Comment ne pas être ridicule face à Fabian ?” “Comment briller devant mon professeur ?” Et ce n'était pas la bonne question. La seule vraie bonne question à se poser eût été : “Comment puis-je aider l'auditoire, le public ?” “Comment puis-je contribuer...”, et pas : “Quel regard vont-ils poser sur moi ?” Car à partir du moment où je me demande le regard que l'autre va poser sur moi, je deviens soudain engoncé dans mon corps presque pétrifié, et c'est la raison pour laquelle j'invite chacun un renversement paradigme : c'est moi qui regarde l'autre, et pas l'autre qui me regarde, et moi qui me demande comment je peux contribuer à l'élever. J'espère que, très humblement, je vous élève aussi.   Pablo: Merci pour ces précieux conseils, Fabian.

    Je vous emmène dans les étoiles

    Play Episode Listen Later Feb 18, 2021 4:34


    Bonjour, Fabian.   Bonjour, Pablo.   Sud Radio, la minute du COACH ! P : Où nous emmènes-tu aujourd'hui, dans la minute du COACH ?   F:  Pablo, aujourd'hui, je vous emmène dans les étoiles. J'ai déjà souvent exprimé ma frustration à écouter des personnes frustrées. Donc, c'est frustrant d'écouter des personnes frustrées, qui ont l'impression d'avoir 400 chevaux sous le capot mais d'être bridé, de rouler à 40kms par heure sur autoroute, des personnes qui ont de grands rêves, mais de tout petits projets, des grands rêves mais des projets étriqués, donc des vies étriquées. Et pourquoi ? Parce que, probablement, la médiocrité est plus confortable que l'excellence, probablement que rêver, on le sait, coûte beaucoup moins d'énergie que d'agir aussi. Il m'arrive parfois de vous poser des questions pour vous inviter à réfléchir sur vous, sur votre existence, sachant qu'elle est éphémère. Ce sont des questions qui, à mon sens, valent le coup, et grâce à quelques coachs que j'ai l'occasion de rencontrer, des mentors également, pas menteurs. Je vous propose quelques questions, je l'avais déjà fait il y a quelques semaines. Quelques questions qui, me semblent-il, sont intéressantes. Par exemple, qu'est-ce que vous faites, si vous n'avez pas peur du risque ? Qu'est-ce que vous faites, si vous n'avez pas peur du risque ? Ou qui seriez-vous, si vous n'aviez pas peur du risque ? Moi, j'estime que, sans prise de risque, il n'y a rien qui puisse jaillir d'une existence, mais le risque, bien sûr, doit être acceptable.   Autre question : sur une échelle de 1 à 10, dans quelles mesures êtes-vous un exemple, par rapport à ce que vous reprochez aux autres ? Sur une échelle de 1 à 10, dans quelles mesures êtes-vous un exemple, par rapport à ce que vous reprochez aux autres ?   Tu auras constaté, sans doute, comme moi, Pablo, que souvent, nous avons tendance à reprocher aux autres, ce qui correspond à notre propre zone d'ombre, quelque chose qui nous dérange. Royalement chez nous, on va le voir comme le nez au milieu du visage chez l'autre. Et sachant que la stratégie qui t'a amenée ici, t'empêchera d'aller là-bas, si tu veux aller là-bas, la personne qui réussit à aller là-bas, qu'est-ce qu'elle est de différent ? Alors, c'est vraiment quelque chose de fort important ce que je viens de dire, et ça peut paraître un peu étrange, voire trivial dans certains cas, mais reprenons. La stratégie qui t'a amenée ici, t'empêchera d'aller là-bas, tu devras en changer.   Je vais prendre l'exemple d'un club de foot qui, mettons, est en Division 2, ils gagnent leur championnat, ils vont passer en Division 1. Quasiment tout doit être changé. Les joueurs ne seront pas au niveau.   Pourquoi ?   Probablement parce qu'au niveau supérieur, ça ira beaucoup plus vite. Le staff ne sera pas au niveau.  Probablement même, le stade doit être complètement réinventé, parce qu'il ne correspond pas aux normes de la Division 1. Et donc, je réitère : La stratégie qui m'a amenée ici, ne me permet pas d'aller là-bas, je dois en changer. C'est capital de comprendre ça. C'est aussi ce qui permet de franchir des paliers, et s'il y a bien quelque chose d'extrêmement délicat, hasardeux, c'est de franchir un palier. Par exemple, comment je fais pour parler couramment l'anglais, ou du moins comment je fais, comment je parle couramment l'anglais pour passer à “je le parle excellemment” ? Une fois de plus, la stratégie qui m'a amenée à le parler couramment, n'est pas celle qui me permettra de le parler avec excellence. Est-ce que j'ai été clair ? Pablo, je te vois très concentré.   P : Oui, j'espère que les auditeurs sont autant bousculés que moi.   F:  C'est un peu le but de la Minute du Coach. C'est... C'est le but... Finalement, je me rends compte que quand je m'exprime ici, je suis sans arrêt en train de vous pousser complètement en dehors de votre zone de confort, où on sait que rien de grandiose ne peut se produire. J'ai quand même envie de terminer, Pablo, par une citation que j'aie entendue à la mi-temps d'un match de foot des Diables Rouges. Et c'est drôle comme, parfois, les commentateurs sportifs te sortent des punchlines extraordinaires, et ne se rendent pas compte de la portée de leur parole, en l'occurrence, c'était Fred Waseige, et il a eu ce propos, sans probablement imaginer à quel point c'était pertinent et percutant dans tous les mondes, et pas seulement le monde football, mais dans tous les mondes. Il a dit : “La différence entre les bons et les très bons, c'est que les très bons font la même chose que les bons, mais beaucoup plus vite.”   Bon vol avec les aigles.  

    Walt Disney et sa stratégie de créativité

    Play Episode Listen Later Feb 11, 2021 3:05


    Sud Radio, la minute du COACH ! P: Bonjour, Fabian. F: Bonjour, Pablo.   P: On va rêver, on va parler de Walt Disney, et de sa stratégie de créativité.   F: Absolument. Je trouve ça très intéressant d'approcher une stratégie d'un homme aussi grand.   P:  D'un monstre sacré...   F: Oui, d'un monstre sacré qui a impacté toutes les vies.En tout cas, certainement la tienne et aussi la mienne. Et souvent, quand les gens me posent des questions sur l'inspiration, quand ils émettent des réflexions sur l'inspiration, ils ont la tentation de dire, de croire, que l'inspiration, ça vous frappe au moment où vous vous y attendez le moins. En réalité, c'est pas du tout comme ça que ça fonctionne. Je suis aussi artiste, et je connais d'autres artistes. J'ai suivi des “masterclass” avec de très grands auteurs, et tous s'accordent à dire que nous ne devons pas attendre d'être inspirés, nous devons provoquer l'inspiration.    P: Ça se travaille, ça se provoque.   F:  Ça se travaille, le mot n'est pas trop fort, le mot est même très, très juste. Ça se travaille, c'est comme la mémoire. La mémoire, moins tu t'en sers, et plus tu la perds. C'est comme la souplesse, c'est comme tout. Donc l'inspiration, pour un auteur, un romancier, ce sera : écrire tous les jours, tous les jours, tous les jours,  même s'il jette tout ce qu'il a écrit. Et Disney, sa stratégie, c'était d'emmener ses collaborateurs dans une pièce appelée “rêveur” avec une voûte étoilée. Au sein de cette pièce, les règles étaient notamment surtout ne pas critiquer les idées qui jaillissent de la tempête de cerveau, du “brainstorming”, si jamais tu osais critiquer l'une de ses idées, tu valsais dehors... Cette stratégie, je l'ai apprise en PNL (Programmation NeuroLinguistique), parce qu'on l'a modélisée, Et puis, il emmenait ses collaborateurs dans une autre pièce, très différente d'aspect, nommée “réalisateur”, et dans cette pièce “réalisateur”, il tâchait, tentait de mettre en œuvre les idées qui avaient été émises dans la première pièce. Et puis seulement, dans une troisième pièce, un troisième lieu physique, donc un autre endroit, spatialement un autre endroit,  c'est pas la même pièce dont on transforme quelques aspects par un changement de bélier, par exemple, non, non... Une autre pièce, et cette troisième pièce était appelée “critique”. Et qu'est-ce qu'on critiquait ? JAMAIS les idées ayant été émises dans la première pièce “rêveur”, mais seulement ce qui avait été élaboré dans la pièce “réalisateur”. À ce moment-là, sans doute, avait-il encore besoin d'idées, parce que tout n'était pas forcément fluide, il fallait retourner dans la pièce “rêveur”, pour trouver d'autres solutions à de nouveaux problèmes. Je trouve que c'est extrêmement intéressant, extrêmement inspirant, et je pense aussi que pour avoir une vie vraiment dense, intense, riche, excitante, épanouissante, il faut, à l'instar d'un artiste, être créatif, et ne pas attendre que l'inspiration vous vienne, la provoquer, et alors, vous volerez avec les aigles.  

    4 Questions Puissantes

    Play Episode Listen Later Feb 4, 2021 2:31


    Sud Radio, la minute du COACH !   P: N'hésitez pas à nous rendre visite sur sudradio.be, afin de découvrir les minutes du COACH précédentes. En voici une toute nouvelle avec Fabian Delahaut. Bonjour, bienvenue.   F:  Merci Pablo, bonjour à tous. Et j'en profite pour dire aussi : n'hésitez pas à me poser vos questions. S'il y a des thèmes que vous souhaitez que nous couvrions Pablo et moi, je serai enchanté de lire vos propositions et vos réflexions.   P: Et on peut communiquer avec toi via ton site eagleacademy.be. Quatre questions puissantes, quelles sont-elles ?   F:  Oui, quatre questions puissantes que j'ai entendues de la bouche d'Eagle coachs,   P:  Donc qui ont travaillé avec moi, pour moi, dans le cadre d'un programme de la Eagle Academy, et ce sont des questions qui m'ont plutôt remué, qui ont...Comme j'aime le dire, fait bouger mes lignes intérieures. Aussi, je vous les pose, je vais les dire lentement, et je vous propose, dans votre tête, d'y répondre le plus vite possible, de ne pas chercher à construire une réponse, mais de laisser pulser la réponse. Et quand j'en aurais terminé avec ces quatre questions, je vous en poserai une cinquième, et puis, je conclurai. La première question : Si vous pouviez refaire votre vie, est-ce que vous changeriez quelque chose ? Si vous pouviez refaire votre vie, est-ce que vous changeriez quelque chose ? C'est la première question. Deuxième question : Si vous pouviez la refaire, et que vous aviez envie de changer quelque chose, ce serait quoi ? Si vous aviez envie de changer quelque chose, ce serait quoi? Troisième question : Qu'est-ce que vous avez raté dans votre vie ? Et quatrième question : Que vous a-t-il manqué pour réussir ?    P : Elles sont effectivement hyper puissantes. J'ai tenté de trouver une réponse... en silence.   F:  Oui, je l'ai vu, je l'ai vu, je l'ai vu… J'ai vu que tu étais extrêmement concentré... Maintenant, ce que je vous propose, ce que je te propose aussi à toi, Pablo, c'est de réfléchir à ce que suscitent les réponses en toi. Qu'est-ce que ça suscite ? Ne surtout pas me le dire, c'est ton jardin secret. Qu'est-ce que ça suscite en toi, et ma conclusion, conclusion que j'avais déjà abordée sous un angle différent, il y a quelques mois déjà : surtout ne vous identifiez pas à vos échecs, et volez avec les aigles.   Merci, Fabian.

    La stratégie la plus efficace pour échouer

    Play Episode Listen Later Jan 28, 2021 5:31


    Sud Radio, la minute du coach ! P: Merci d'écouter Sud Radio ! Fabian Delahaut se joint à moi pour une nouvelle minute du coach. La stratégie la plus efficace pour échouer, c'est... ?   F: Je vais vous expliquer ça.   P: C'est sarcastique...   F: Oui, mais plusieurs personnes risquent de se retrouver dans ce texte que je vais vous lire, puisque maintenant, j'alterne tantôt un texte que je lis, que j'écris, tantôt une improvisation au micro. Aujourd'hui, c'est un texte qui commence avec Rudi. Rudi (je change tous les prénoms, évidemment) est chef d'entreprise. De mauvais choix en périlleuses décisions, Rudi glisse inexorablement vers la faillite. Autour de lui, sommes-nous passifs ? Non, mais il ne nous entend pas. Sa boutique ne tourne pas. Un sous-traitant lui doit de l'argent. Beaucoup. Rudi préserve ladite boutique et sa pseudo-relation avec ledit sous-traitant. Ne pas insister surtout. Rudi est “sûr” que si la boutique ne tourne pas, le vent, lui, tournera. Que le sous-traitant les sous, traitera. Rudi fait plus de la même chose. Que dire d'Yvan ? Yvan, revu après 5 ans, n'est pas plus heureux que... 5 ans plus tôt. “Que t'arrive-t-il ?”, dis-je. “Oh, tu sais bien Fabian, toujours la même chose. Avec Laurent, ça ne s'arrange pas.” “Au boulot aussi, c'est toujours la même chose.” “Et il faudrait bien que je perde du poids, que je me remette au sport.” Yvan fait plus de la (toujours) même chose. “Que je me remette au sport.” L'une des phrases que j'ai le plus entendue. Une phrase-alibi. Une phrase-refuge ou palissade. Une phrase-bonne conscience car disant implicitement que c'est pour bientôt peut-être, mais que ce n'est pas de ma faute, que le monde est méchant, que la vie me boxe (sans blague), que les journées sont courtes (diantre), que je suis vraiment très occupé, (sous-entendu : MOI), mais qu'il est proche le jour (z'allez voir c'que vous allez voir !) où tout rentrera dans l'ordre. Quoi ? Le monde ne sera plus méchant ? La vie rangera les gants ? La Terre mettra plus de 24 heures pour faire untour sur elle-même et allongera nos journées ? Tu ne seras plus que très occupé, entouré d'oisifs comme bibi ? (Peut-être que j'aimerais ça !)  Or donc, il y a un ordre puisque tout doit entrer dedans ? Fi des excuses toujours mauvaises. Résolument, la stratégie la plus efficace pour échouer, c'est bien de faire toujours plus de la même chose, d'effectuer le même tir sans jamais le corriger, alors que tous les impacts sont à côté de la cible. Comme pour prouver que vous aviez raison, qu'il suffisait d'être patient. Un joueur qui perd et rejoue pour se refaire et reperd et rejoue pour se refaire et reperdre... Einstein considérait que “faire plus de la même chose en espérant un résultat différent”, était de la folie, de la démence pure. Évitez la démence et posez-vous, chaque matin, une question : comment mieux réussir aujourd'hui qu'hier ? Entendez : “comment mieux réussir ma journée d'aujourd'hui.” Demandez-vous régulièrement, comme Mark Zuckerberg, si ce que vous êtes en train de faire est bien la meilleure chose à faire MAINTENANT. Retenez la leçon de Jim Collins, l'auteur du lumineux “Good to Great” : le bien est l'ennemi de l'excellence. Les entreprises qui réussissent et durent ont compris ça. C'est dans leurs gènes, chacune de leurs fibres. Leur ADN. Les individus qui s'accomplissent, au sens où Abraham Maslow l'entendait, lui qui considérait que seulement 2% de la population parviendrait à la réalisation de soi, jouerait donc, si vous m'autorisez la métaphore, “sa petite musique intérieure”. Ces individus, dis-je, l'ont compris aussi. Ils challengent leurs propres convictions. Ils écoutent. Pas n'importe qui. Pas les bœufs, pas les ruminants. Pas les non-pensants. Ils écoutent les respectueux, les élégants, les bienveillants, les experts. Ils font le tri. Et quand une stratégie dysfonctionne… ils en changent ! En marketing, le mot magique est “test”. Tout tester : une pub contre une autre, une page de site contre une autre. Une offre contre une autre.   À votre tour, les amis !   Réfléchissez aux facettes importantes de votre vie. Sur une échelle de 0 à 10, dans quelle mesure cette facette vous satisfait-elle ? Attention au biais de validité : vous pourriez être tenté de trouver que tout est fantastique. Quels paramètres devez-vous changer pour plus d'excellence, plus de performance, plus de jouissance ? Que pouvez-vous tester dès maintenant ?  Vous n'êtes pas content de votre poids ? Changez d'habitudes alimentaires. Testez. Vous n'êtes pas satisfait de votre forme physique ? Changez votre façon de bouger. Testez. Vous n'avez pas une sexualité épanouie ? Changez votre façon de faire l'amour. (Il y a d'excellents bouquins là-dessus.) Ou changez de parten… Enfin, vous jugerez ou testerez. Votre travail est pesant ? Changez-en. Ou demandez un changement. De rôle, de service, d'affectation. Vous lisez un livre ennuyeux. Fermez-le. Vos amis vous oublient ? Relancez-les ou oubliez-les. Changez. Testez.  Testez un nouveau hobby. Un nouvel aménagement de votre intérieur. Un nouveau trajet. C'est un modèle appris en PNL (Programmation Neurolinguistique) : TOT. Test - Opération - Test. Puissant modèle. Plus simplement, que se passerait-il si chaque jour, dans un exercice donné, vous faisiez juste un peu mieux ? 0.1% de mieux que la veille ? Que se passerait-il au bout d'un an ? 365 jours ?  Si vous êtes à 100 et que vous vous améliorez tous les jours de 0.1%, vous aurez amélioré vos performances de... 44% ! Et même s'il est utopique d'envisager une progression constante, sans creux, même si toute évolution exige presque ses “involutions”, c'est un Mark Twain inspiré qui a dit que : “l'amélioration continue est mieux que la perfection remise à plus tard.” Dont acte. Quand le troupeau paît en paix, l'aigle se demande s'il est des cieux plus beaux, des vols plus haut, une vie plus grande. Bon vol avec lui et à très vite.   P: Merci, Fabian.  

    L'action tue la peur

    Play Episode Listen Later Jan 21, 2021 1:58


    Sud Radio, la Minute du Coach !   P: Salut Fabian, bienvenue sur Sud Radio pour cette nouvelle minute du Coach. Tu nous donnes des clés pour améliorer notre vie, notre quotidien… Professionnel, mais pas que !   F: Mais pas que, Pablo. Bonjour et bonjour à tous. Je suis heureux de vous retrouver pour cette nouvelle minute du COACH, qui m'est inspirée par une vidéo que j'ai vue ce matin, juste avant de venir au studio. Une vidéo qui compile une série de conseils donnés par Jeff Bezos, que j'ai déjà cité à ce même micro, le patron d'Amazon. Quand on entend le patron d'Amazon, on se dit : “On ne va pas se contenter de l'entendre, on va carrément l'écouter, ce monsieur.”  Et à un moment donné, il parle du stress et il dit : “Quand je suis stressé, c'est un indicateur.”  “Un indicateur de ce que je ne passe pas à l'action.” Le stress, dit-il, c'est la peur. Or, le meilleur moyen de combattre la peur, c'est effectivement de passer à l'action. L'action tue la peur, et je voulais à travers cette très courte minute du COACH, inviter nos auditeurs à être attentif, à être à l'écoute, à l'écoute de leur petite voix intérieure, et le stress, effectivement, si vous avez une bouffée de stress, et que vous savez le reconnaître, c'est pas toujours facile, car quand vous avez un certain niveau de stress permanent, et que ce niveau diminue, vous vous sentez tout de suite plus stressé, alors que vous l'êtes encore, puisque votre niveau de stress est nettement plus grand. Je ne sais pas si je suis assez clair... Et je trouve ça intéressant, comme Bezos le propose, d'être à l'écoute de soi, et de se dire : “Qu'est-ce que ça me raconte ?” , “Que me raconte ce stress qui me gagne ?”, “Quelle action dois-je poser pour m'en arracher ?”, “Qu'est-ce qu'il me dit, et vers où me guide-t-il ?” Bonne réflexion, les amis. Bon vol avec les aigles.

    Comment allons-nous abattre une montagne avec le petit doigt ?

    Play Episode Listen Later Jan 7, 2021 2:16


    P:  Bonjour, Fabian.   F: Bonjour, Pablo. Bonjour à tous.   Sud Radio, la minute du COACH !   P:  Comment allons-nous abattre une montagne avec le petit doigt ? Eh bien, vous allez le découvrir, puisqu'à l'issue de cette séquence, Fabian nous aura, on l'espère, donné les clés.    P: Et oui, l'expérience, Pablo, est saisissante.   F: Stephen Morris pose un domino de cinq millimètres d'une pichenette, il le laisse tomber sur un domino une fois et demi plus grand, qui tombe sur un domino une fois et demi plus grand. Et il le fait treize fois.   Le dernier domino pèse 45kg, et Morris précise : “S'il y avait 29 dominos, le dernier serait l'Empire State Building.” Imaginez que vous vouliez ardemment créer votre entreprise. Le chemin, surtout en Belgique, qui n'est définitivement pas une terre d'entrepreneurs, est escarpé, et la jungle administrative inexplicable.   Pour dénicher les meilleurs sentiers, les aides publiques aussi, vous devez d'abord dénicher un sherpa qui vous guidera.   Armez-vous de patience, d'opiniâtreté, armez-vous tout court, et demandez-vous quel domino de cinq millimètres vous pouvez faire tomber.   Un appel à un ami qui a déjà franchi ces obstacles, une recherche sur Google, un mail à la maison de l'entreprise ou à une chambre de commerce,  la réaction en chaîne peut se déclencher aussi simplement.   L'effort est minime, la dose de courage requise ridicule, le risque sous zéro.   Mais dans six mois, un an peut-être, vous aurez abattu une montagne, d'une pichenette, du tout petit bout du tout petit doigt, vous serez entrepreneur, ou vous aurez trouvé la maison de votre vie, et l'homme ou la femme dedans, ou vous aurez effectué le pèlerinage de Compostelle, ou, ou, ou...   À vous de noircir les pages, de les écrire, de les vivre pleinement, intensément, passionnément.   Quoi d'autre...   “La vie est une aventure audacieuse ou alors elle n'est rien.”, a dit Hélène Keller.   Hélène Keller était sourde, muette et aveugle.   Elle a pourtant obtenu un diplôme universitaire et écrit 12 livres.   Elle a abattu des montagnes.   Parfois, tout se joue sur cinq millimètres, parfois deux, deux millimètres.   Deux millimètres pour être l'acteur de votre vie, plutôt que le spectateur de la vie des autres.   Deux millimètres pour voler avec les aigles.   Bon vol avec eux et à très vite.

    Et si le vocabulaire changeait la vie ?

    Play Episode Listen Later Dec 31, 2020 2:59


    P: C'est déjà un bon début.P: Salut, Fabian.   F: Salut, Pablo. Bonjour à tous. Sud Radio, la minute du COACH ! P :Et si le vocabulaire changeait la vie ? Cela signifie qu'un petit mot peut faire la différence ?   F: Oui, sans doute. J'ai déjà eu l'occasion à ce micro, Pablo, d'expliquer que si nous étions nés chinois, avec le chinois pour langue maternelle, sûrement notre vision du monde, du rapport à l'autre, serait extrêmement différente.   Et si on considère que les pensées déterminent les sentiments, que les sentiments déterminent les actions, et les actions les résultats, alors force est de constater que pour changer le résultat, je dois changer la pensée.   Il y a plusieurs approches pour ça.   Une des mes approches presque fétiches, c'est de dire : “Et si je changeais le vocabulaire ?” Par exemple, et mille excuses, je radote par rapport à des minutes précédentes, mais il est clair que quand un médecin nous considère, et je comprends qu'il le fasse comme des patients, eh bien, nous avons le droit, dans sa salle d'attente, de patienter.   Ça induit un rapport à l'autre, le vocabulaire induit mon rapport à l'autre.   Et c'est aussi la raison pour laquelle j'avais déjà cité Camus : “Mal nommer les choses, c'est ajouter au désordre du monde.”   Mais en poussant la réflexion un peu plus loin, on se dit que : si donc je veux une pensée fine, élaborée, raffinée, plus juste, donc aussi plus puissante, je dois bénéficier d'un vocabulaire plus choisi, voire carrément plus soutenu.   Je ne saurais donc trop encourager les auditeurs à travailler leur vocabulaire, à élargir leur champ lexical…   P: De quelle façon, en lisant ? F: Et effectivement, on élargit son champ lexical en lisant, et en lisant de vrais bons livres, par exemple.   Et ce que je constate comme, entre guillemets, dérive, parce que le mot est sans doute trop fort encore, le mot, beaucoup de mes clients préfèrent écouter dans leur voiture, des audios libres, audio livres, je ne sais pas exactement comment on les nomme, d'ailleurs, moi, je n'écoute pas ça, le préfère lire.   Et je pense que c'est intéressant, c'est mieux que rien.   Ils écoutent aussi des résumés sur l'application Koober,  donc on te donne en 20 minutes le résumé d'un livre de 500 pages.   Donc c'est bien, c'est mieux que rien du tout, mais je pense que ça reste un exercice qui est plus passif qu'actif, et qui ne vous permettra pas tellement d'élargir votre vocabulaire...   P: Libre entrée en profondeur...   F: Absolument ! On restreint en surface des choses, mais on se donnera sûrement bonne conscience. Donc surtout, continuez d'écouter... des CD audibles... F:  Oui, bien sûr ! Continuez. Mais sincèrement, si vous allez beaucoup plus en profondeur, donc vous consentez à fournir des efforts, alors votre pensée sera beaucoup plus élaborée. Et moi, en tant que philosophe, une pensée élaborée, ça m'excite beaucoup, Pablo.

    Comment pensent les entrepreneurs à succès ?

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2020 3:33


    - Bonjour, Fabian.   - Bonjour Pablo, bonjour à tous.   Sud Radio, la minute du COACH !   P: Comment pensent les entrepreneurs à succès ? Et la réponse que tu vas nous communiquer est scientifiquement prouvée, Fabian.   F: Oui, mon cher Pablo, ça fait des années et des années que je dis, très humblement, parce qu'on est très, très, très nombreux à le dire que le “mindset”, l'état d'esprit, l'état d'esprit, c'est l'état de votre esprit, fait une grande différence dans la vie, notamment pour les entrepreneurs, mais ici, quand je parle de l'entrepreneur, je fais référence à n'importe qui qui a un projet, pas seulement un projet d'entreprise. Et on sentait, on avait l'intuition que l'état d'esprit, le “mindset”, était vraiment ce qui faisait la différence. Et alléluia ! Des scientifiques se sont penchés sur la question, et nous ont livrés une réponse extrêmement intéressante. Tu avais donc raison depuis le début. Je n'avais pas raison. Moi, j'avais écouté mes mentors qui m'avaient déjà dit que le “mindset”, l'état d'esprit, faisait la différence, et j'avais constaté ça chez moi que, quand j'avais changé ma façon de penser, effectivement, mon business avait été transformé, ma vie transformée. Maintenant, je comprends un peu mieux, et je me rends compte aussi que j'ai beaucoup de chemin à faire, car je ne suis pas exactement dans le mode de pensée, du moins, pas toujours, qui est requis pour viser les étoiles. Il y a deux modes de pensée : la pensée dite “en stock”, et la pensée dite “en flux”. Par exemple, si tu décrètes : “La semaine prochaine, je souhaite vendre pour dix mille euros.”, c'est une pensée en stock. Si tu dis : “La semaine prochaine, je souhaite doubler mes ventes.”, c'est une pensée en flux. J'ai alors songé à tous ces indépendants, pour qui le Saint Graal est d'avoir un agenda blindé. Alors, moi, je ne suis pas du tout fan des agendas blindés, j'ai connu ça pendant 25 ans, et en l'occurrence, quand c'est le cas, tu es asservi à ton entreprise, tu deviens esclave de ton entreprise, tu es au service de ton entreprise et pas l'inverse.   P: Oui, mais c'est jouissif...   F: C'est rassurant, mais ce n'est pas jouissif, puisque ça te prive de tas d'autres choses, et en général, tu dois commettre beaucoup de concessions, puisque tu as peu de marge de manœuvre. En réalité, l'indépendant qui réfléchit de cette manière-là, a bel et bien une pensée en stock. Par exemple, dans le monde entrepreneuriat, là, aujourd'hui, de plus en plus, en tous cas, à la Eagle Academy, je mets en exergue le “Growth Hacker”. Le "Hacker", le pirate de la croissance, c'est quelqu'un qui va chercher des raccourcis pour être beaucoup plus efficient. Et la pensée en stock arrivera à une conclusion du type : “Nous avons trop de travail, donc nous allons embaucher.” La pensée en flux constatera : “Nous avons trop de travail, alors nous allons chercher des moyens, d'être beaucoup plus efficace pour pouvoir réaliser beaucoup plus avec moins de monde.” Et la personne qui, probablement le mieux, incarne cette pensée en flux, c'est Jeff Bezos, qui est le patron d'Amazon, l'homme le plus riche de la planète. Eh bien, lui, notamment, estime que la croissance est infinie. Et quand on y songe, on se dit que : “Qui donc aurait pu bâtir un monstre comme Amazon, sans avoir comme idée que la croissance peut être infinie ?” Mais dès lors que vous estimez que la croissance est finie, limitée, alors vous limitez aussi votre pensée.  Je vous invite, les amis, à penser en mode flux, et à voler avec les aigles.

    Chagrin d'amour, chacun ne fait pas ce qu'il lui plaît.

    Play Episode Listen Later Dec 17, 2020 6:59


    P: Fabian, bonjour !   F: Pablo, bonjour ! Bonjour à tous !   Sud Radio, la Minute du Coach P: Minute du Coach, nouveau rendez-vous sur Sud Radio avec comme thème : "Chagrin d'amour, chacun ne fait pas ce qu'il lui plaît". J'aime ce contre-pied. F: Pablo, nous l'appellerons Isabelle, le prénom est joli, et puis c'est mieux que des  initiales. Isabelle donc participait à une formation que j'anime, fidèle, ponctuelle sauf que ce matin elle est là sans être présente. Si elle s'est maquillée, la peau grise et gloutonne a tout absorbé avec des larmes sans doute.  Je devine ça. Une peau marquée, taillée comme au burin, taillée de rides et goulottes. Les larmes ont dû suivre le chemin de ses goulottes là, de se répandre par à-coups, par gerbes. Des éruptions de larmes où un chagrin s'est noyé.   Naufragé, se noiera encore. Les chagrins d'amour peuvent se noyer longtemps. Isabelle contraint un sourire. Les lèvres dociles s'exécutent à demi, un soupçon de sursaut. Les yeux ne sont pas éteints mais si loin. Profond comme une nuit sans nuages et sans lune et sans étoile. Un infini de regard, un infini de vide, un regard qui a compris, qui sait. Ni vers l'avenir, ni vers le passé il n'est tourné vers nulle part. Juste une béance, une faille immense inouïe. Isabelle voudrait se dresser mais le poids de la douleur fait se courber les os.  Elle ploie. Menton vaincu par la gravité. Epaules basses, épaules las. Hélas les mains, et là le pas trop lourd, les jambes doivent être cadenassées par la souffrance qui n'a que le sol pour destination. Un corps aimé et droit et léger aérien voltigeurs.  Un corps abandonné se tord comme une allumette consumée par trop de feu. Un corps abandonné meurt. Nous ne sommes que nous d'eux soudain. Je risque une question, m'inquiète, demande. D'abord les mots  convenus qui la font rester forte ou fière. Les mots de la contenance, ils sont faibles et n'ont  besoin que d'un peu de bouche. Et puis arrachés du ventre d'autres mots cognent la gorge, se bousculent, jaillissent étouffés. Isabelle dit son chagrin d'amour, dit sa douleur, sa souffrance. Elle me demande: "ça va durer combien de temps Fabian?"  J'arrête à temps les paroles de Jean-Pierre Claris de Florian: "Plaisir d'amour ne dure qu'un instant, Chagrin d'amour dure toute la vie." Elles freinent de tous leurs fers et butent sur les lèvres déjà entrouverte. C'est drôle comme les paroles demeurent et pas l'auteur. Il n'aura duré qu'un instant, ses paroles durent toujours et toute la vie. Le lendemain dans une salle d'impatience je trompe l'attend en me faisant croire que j'en fais quelque chose d'utile : feuilleter un magazine par exemple. Une interview de Paulo Coelho au sujet de son nouveau livre Adultère où il dit que 90% des dépressions viennent de chagrin d'amour. Ça valait bien un article non ? C'est quoi un chagrin d'amour ? Pourquoi un chagrin d'amour ? Il y a tant de gens, tant ! Et donc d'amour à prendre. Il y a moins d'eau et moins d'air et moins de lumière. Alors pourquoi tant de chagrin puisque tant d'amour ? Lacan, impitoyable, livre sa réponse : "l'amour c'est donner ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas". La formule est piquante et fait briller dans les dîners mais la souffrance d'isabelle était palpable hier. Je la sentais dans les doigts et la pirouette de Lacan, même brillante, ne dit pas pourquoi. Tentative de réponse à travers le regard croisé de trois psychanalyste. Je les résume ici pour vous. Le chagrin  d'amour est toujours en rapport avec un amour impossible, il est lié à une demande d'amour qui  ne trouve pas de répondant, le trouvera-t-elle jamais?  Une recherche narcissique, un investissement narcissique, qui ne dit pas son nom. Quand l'être aimé vous dit : "je t'aime". Il y a une sorte de gonflement interne, de gonflement narcissique.  Si donc l'autre ne peux pas me donner cet amour-là, puis-je le compenser par l'amour inconditionnel de soi ? Me répéter des phrases positive me "narcissiser" tout seul ? Oui redorer l'estime de soi comme ça peut aider. Vous relancez narcissiquement, mais pas complètement à moins de vivre en ermite de l'amour, certains y réussissent. Alors comment s'en sortir ? Que répondre à Isabelle ? Prendre une distance par rapport à ce que l'on vit, par rapport aux rapports amoureux qui est toujours imaginaire mais qui fait du bien. Comprendre et accepter que vous n'avez pas reçu ce que vous attendiez, mais que la vie n'est pas finie. C'est un moment, un instant justement. Prendre de la distance en y réfléchissant, en en parlant, en consultant il peut s'agir d'une situation de vie où vous n'avez plus de reconnaissance et où vous vous écroulez. Ici l'amour n'est pas amoureux, c'est de l'amour encore.   Ce reflet positif de soi qui n'est plus. Après tout ce que j'ai donné à mon entreprise, tant de loyauté, de sacrifices et puis le rejet. Le manque de reconnaissance est une demande d'amour qui ne vient pas. Curieusement cette reconnaissance peut venir d'ailleurs, d'une autre entreprise notamment.   Tout comme l'amour peut venir de quelqu'un d'autre. Alors pourquoi diable le vouloir absolument de cette personnes spécifiquement ? La réponse serait-elle dans le trouble provoqué justement par celui qui ne sait pas s'attacher en devient par la plus désirable encore ? Mais tout ça c'est vivre et vivre c'est aimer et se faire aimer et en souffrir. Faut-il prendre des antidépresseurs pour ça ? Jean-Jacques Goldman donne sa réponse en 1997 avec  "On ira" :   "On prendra les froids, les brûlures en face On interdira les tiédeurs Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses Qui nous ont volé nos douleurs La vérité nous fera plus peur."   Une dépression est une demande d'amour au sens large qui tourne mal. Elle est aussi dûe à un  sentiment d'impuissance, d'abandon. A de la colère contre l'autre, que l'on retourne contre soi. Mais l'anti-dépresseur est une couverture sur la vie. Isabelle devra assumer sa blessure .Sans doute un cicatrisera sans doute sa cicatrice grandira avec elle, Isabelle. Ne pas l'occulter à tout prix. Vivre avec, l'apprivoiser. L'homme, LA femme n'existe pas. Vouloir qu'un individu l'incarne à lui seul, tout seul est illusoire. Isabelle rencontrera d'autres hommes et relativisera cet investissement massif exagéré sur un seul. Peut-être. Le chagrin d'amour est un trauma. Comme pour tous les traumas, comme pour un accident de voiture ou une chute de cheval, il faut du temps. Le chagrin d'amour est un accident de la vie, une chute dans la vie. Il faut du temps aussi et remonter tout de suite si possible. Alors combien de temps Isabelle ? D'aventure en aventure, Serge Lama ne s'est jamais remis de la perte de Liliane Benelli. Un autre, Serge Gainsbourg mettra des années avant de faire son deuil de Brigitte Bardot, bye bye baby . Et Paul et Virginie ? Combien de temps Isabelle ? Toute la vie mais peut-être les chansons ne disent pas la vérité. Oui peut-être, on suivra les étoiles et les chercheurs d'or, on s'arrêtera jamais dans les ports. Même si tout est joué d'avance, il y a que les routes qui sont belles. Bon Vol avec les Aigles les amis. Bon Vol, au dessus des rivières  de chagrin qui rappelle que nous sommes vivants.

    Ultracrépidarianisme et ipsédixitisme

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2020 2:02


    Sur Radio, la Minute du Coach. P: Bonjour Fabian. Heureux de te retrouver pour un nouveau numéro de la Minute du Coach sur Sud Radio. Une fois n'est pas coutume, je te confie le soin de nous dévoiler la thématique  du jour. F: Dans le numéro de philosophie magazine de septembre 2020, Etienne Klein, philosophe des sciences, évoque deux biais cognitif forts intéressants. Un biais cognitif, c'est quand votre jugement est biaisé, quand votre perception est biaisée, quand votre pensée logique et rationnelle est déviée par rapport à la réalité. Bien sûr vous ne vous en rendez pas compte ou rarement. « L'ultracrépidarianisme, dit Klein, (formé sur le dicton sutor, ne supra crepidam, « le cordonnier doit s'arrêter au bord de sa chaussure ») est la tendance à parler avec assurance de ce qu'on ne connaît pas.   L'ipsédixitisme (dérivé du latin ipse dixit, « il l'a dit ») est la tendance  à ne pas discuter ce que disent certains maîtres. A quoi s'ajoute la tendance à se fier à son intuition personnelle, au bon sens évoqué comme une norme du vrai. » Donald Trump, ajoute Etienne Klein, a réussi un tour de force en mêlant ultracrépidarianisme et ipsédixitisme au sein d'une seule et même phrase à propos de l'hydroxychloroquine :  « J'en prends parce que je pense que ça ne peut pas faire de mal et que j'ai entendu dire de belles choses à son sujet. »    Malgré les circonstances, l'hospitalisation de Trump notamment, ne rions ni trop fort ni trop vite de lui !   Balayons devant notre porte…   « Dans un sondage paru le 5 avril dernier, dit encore Klein, on demandait aux Français si l'hydroxychloroquine était un traitement efficace contre la Covid-19 :59% des personnes interrogées ont répondu oui, 20% non ; seuls 21% ont déclaré qu'ils ne savaient pas. Alors même qu'aucune étude thérapeutique n'était encore disponible ! »     Je conclu avec les mots de Jean Gabin : "Aujourd'hui je le sais, je sais qu'on sait jamais."   P: Merci Fabian.   F: Bon Vol avec les Aigles

    Comment répondre à une critique ?

    Play Episode Listen Later Dec 3, 2020 7:26


    Sud Radio, la Minute du Coach. P: Bonjour Fabian ! F: Bonjour Pablo ! P: Voici une minute du coach qui, je l'espère, sera bien intéressante. Le thème va interpeller beaucoup de nos auditeurs et devrait en principe intéresser tout le monde. F: J'espère oui. Comment répondre à une critique ? Et en prélude je propose de m'adresser à ceux qui émettent les critiques. Et à vous demander avant d'émettre la critique, quel objectif vous poursuivez ? Moi j'ai appris. J'ai été coaché et heureusement  d'ailleurs fort bien pour ça, que c'était bien de critiquer en étant constructif si et seulement  si, j'avais un mandat pour ça ou que l'autre me demandait la critique. Par exemple il m'arrive qu'on me dise : "Tiens, tu as vu mon nouveau site internet ?" Et ma première question est toujours : "Je vais le regarder si tu le souhaites, qu'est-ce que tu attends de moi?". "Ah, je voulais juste te le montrer." Dans ce cas là, même si je vois des choses qui m'apparaissent comme pas très juste ou pas très pertinente, je me tairai. Si la personne …    P: On ne rentre pas dans les détails.   F: Et bien si elle n'a pas demandé... si elle n'a pas demandé une critique, qui peut tout  à fait être saine et extrêmement constructive, je ne vais pas la donner. Peut-être qu'elle n'en a cure, peut-être que justement elle en a peut-être même peur.   P: Une critique est elle forcément négative par définition?   F: Non, bien sûr pas forcément mais c'est comme ça qu'on l'entend d'ailleurs le titre "Comment répondre à une critique ?",  je suis persuadé que la plupart de nos auditeurs ont compris critiques négatives mais on pourrait ...   P: C'est très compliqué aussi de réagir à une critique positive.   F: En fait c'est simple, mais ce n'est pas facile. La critique  positive, elle est dangereuse parce qu'elle pourrait te mettre en lévitation. On a déjà ici même évoqué la notion d'échec et j'avais expliqué cinq critères pour qu'un échec soit vertueux.  Je ne vais pas y revenir mais si ça vous intéresse vous pouvez retomber sur la minute puisqu'elles sont dans tous les replays. Ce que j'avais peut-être pas dit, c'est que l'échec il a ceci d'intéressant qu'il nous ramène à la réalité immédiatement. Donc un échec te ramènes à l'humilité, humus, la terre, te ramène à l'humilité. Tandis que le succès peut te mettre comme je le disais en lévitation et te faire perdre tout sens de la réalité. Autrement dit, un échec s'interroge mais un succès aussi s'interroge, je ne suis pas mon échec, je dois distinguer la personne des faits, des événements, mais je ne suis pas non plus mon succès. Sans quoi je pourrais perdre la tête. Donc si la critique est positive, dites simplement: "merci ça me fait plaisir". Et si vous avez du mal à le ressentir, contentez vous de le dire, c'est déjà pas mal. Mais surtout  ne pensez pas que c'est arrivé parce que ça c'est extrêmement dangereux. Un grand leader m'a dit un jour, un philosophe mathématicien, Luc de Brabandère, parce que j'aime vraiment beaucoup, quelqu'un d'extrêmement brillant, un grand leader, nous a dit : "n'hésite jamais mais doute toujours". Un grand leader n'hésite jamais mais doute toujours. Quand la critique n'est pas positives, n'est pas élogieuses, elle est pour autant peut-être très très fine et pertinente et impactante pour vous. Alors si elle est justifiée, si vous estimez qu'elle est justifiée, elle peut être juste sur deux plans. Elle peut-être juste sur le plan du fond et ou sur le plan de la forme. Elle peut être juste sur le fond  et pas forcément sur la forme. Donc il y a une façon de dire les choses, il y a même un timing pour dire les choses toutes les choses sont pas dicibles en  tout temps, en tout lieu. Et si donc vous estimez qu'elle est justifiée, surtout remerciez parce  que c'est grâce à des critiques constructives que l'on s'élève. Et je vous encourage tous  à être "aware" comme si celui à qui parait-il  ressemble tant, soyez ouverts parce  que c'est comme ça que vous allez vraiment vous vous développez et croître .Si la critique est  justifiée sur le fond mais pas sur le ton et  il faut bien noter que le mauvais ton occulte le fond. Je répète: le mauvais ton occulte le fond. Par exemple si je dis: "M'enfin c'est quoi ce rapport de merde ?" Peut-être effectivement que le rapport est de merde, mais la colère que je mets dans le commentaire    P: Prédomine..   F: Oui alors du coup l'autre ne va pas du tout entendre que le rapport est mauvais, il va se dire, et peut-être il va formuler, "de quel droit  me parles-tu..."   P: sur ce ton   F: Exactement ! Et tu noteras que l'autre ne dira pas:  "De quel droit me dit du ça?"  Ça ne lui viendrait même pas à l'esprit, il dira :  "De quel droit me parles-tu sur ce ton" ou "me parles-tu comme ça ?" Donc ce qu'il a incriminé, c'est pas le fond, c'est bien le ton. D'où ma remarque,  le mauvais ton occulte le fond. Du coup quand vous émettez une critique, choisissez-le moment, choisissez le lieu. Idéalement, quand elle est négative pas devant des tierces personnes parce   que ça c'est insupportable, c'est intolérable, c'est de la stigmatisation, c'est vraiment très très très violent.   P: C'est souvent l'humiliation   F: Et c'est souvent l'humiliation. J'en ai beaucoup connu au théâtre par exemple, mais je ferme la parenthèse. Avec des metteurs en scène aigris, qui prennent un malin plaisir à exploiter leurs pouvoirs devant une troupe de comédiens. Soit et donc vous vous êtes digne quand vous soigner et le fond et le ton en étant précis, spécifiques. Et vous, si vous recevez ce genre de critiques, remerciez. Si la critique est fondée sur le fond et pas sur le ton, remerciez pour le fond mais vous pouvez interroger le ton. "Je te remercie de me faire remarquer que ce  rapport n'est pas digne, n'est pas à la hauteur de ce que tu attendais, et en même temps je suis surpris par le ton employé qui me met mal à l'aise et que je trouve blessant" Par exemple. Si donc elle est injustifiée sur la forme pour faire ce qu'on appelle un DESC. D, je vais décrire les faits: "j'entends bien ta remarque sur mon rapport et en même temps le ton que tu emploies "  E, j'exprime mes sentiments, "me surprend et me blesse". Je parle en "je" dans ces cas-là  l'assertivité, toi seul affirmé, je m'affirme donc je parle en "je".  "Je te propose":  S, solutions.   "Je te propose la prochaine fois que tu auras une telle remarque à formuler de me la dire bien sûr, parce que je suis demandeur de ce type de feedback pour progresser mais, je te propose la prochaine fois de le dire sur un ton plus neutre. Cela me permettra de mieux comprendre et de ne pas me laisser envahir par mes propres émotions." "Je te remercie".  C, conclusions émotionnellement positive. Si vous êtes, et j'en termine, si vous êtes face à des critiqueurs chronique, des gens qui vraiment viennent vous piquer pour le plaisir de piquer parce que sans doute ce sont des scorpions dans une autre vie.   P: Des pervers narcissique !   F: Des Pervers narcissiques, alors là vous y est fuyez ou utilisez  "peut-être, tu as probablement raison" ou "c'est possible, c'est ton avis, ton opinion" et barrez vous et vous savez quoi ? Volez avec les Aigles

    Jetez vous à l'eau

    Play Episode Listen Later Nov 26, 2020 4:59


    P: Bonjour Fabian !   F: Salut Pablo !   Sud Radio, la Minute du Coach   P: Tu m'as dit que je devais me jeter à l'eau avec toi aujourd'hui. Je suis prêt pour le grand bleu. L'Océan Bleu... F: Ouais l'océan bleu c'est pas forcément de l'apnée...C'est bien que tu sois prêt. Bon, on va parler de la technique ERIC que j'ai déjà abordé à ce micro mais je me suis rendu compte que l'aborder en l'expliquant, sans une démonstration c'est pas extrêmement clair. Il s'avère que je rencontre assez régulièrement des personnes qui me disent :"Moi j'ai une excellente qualité d'écoute, je suis très empathique".  Donc l'empathie, la capacité à  se mettre à la place de l'autre, à comprendre ses émotions sans forcément les ressentir. Et j'ai une espèce de couteau suisse que je donne à mes clients en formation, en coaching, qui est la technique ERIC. Donc pour la rappeler très brièvement ,ça consiste à Ecouter, Reformuler (ER), I: Interroger et C : Conclure. Ecouter avec tout ce que ça implique, hochement de tête pour montrer qu'on s'intéresse mais pas seulement le montrer, s'intéresser vraiment. Prendre des notes, le cas échéant. Avoir un visage ouvert, accueillir l'autre, mais surtout être pleinement disponible. Avoir l'état d'esprit qui permettra pas seulement une technicité dans l'écoute reformuler pour s'assurer que l'on comprend bien ce que l'autre dit, qu'on est au diapason avec lui. L'interroger sans ça ressemble l'interrogatoire du KGB pour mieux comprendre son point de vue, puis conclure.   Conclure l'entretien le cas échéant. Aujourd'hui la conclusion, la phase de conclusion m'intéressera moins. Ce que je veux, c'est illustrer ce que ça donne et vous proposer à tous chers auditeurs de vous entraîner à écouter les autres. A être beaucoup plus attentif aux autres un peu comme quand vous voulez... comme vous l'étiez quand vous étiez enfant. Quand on est enfant on écoute ce que disent les adultes par exemple, on est comme des éponges et plus on grandit, plus notre corps se rigidifie, plus notre esprit se rigidifie, plus on est sûr d'avoir tout le temps raison. On est à l'écoute des autres on aimerait pourtant que eux ce soit à notre écoute.  Alors voici un exemple de ce que ça donne quand ça se passe moyennement bien et je crains que ce soit le cas le plus courant, le plus fréquent. Salut Pablo  tu vas bien ?   P: Plutôt bien aujourd'hui et toi ?   F: Ah ça roule super. Dis, j'ai vraiment une question à te poser. Et toi, si tu gagnes à l'euromillions tu fais quoi?   P: Je partage avec les gens que j'aime.   F: Oh purée ! ça c'est une super bonne réponse. Et moi j'ai bien réfléchis à cette question et je me suis dit si je gagne l'euromillions... bon d'abord je me fait un voyage autour du monde ça  c'est caisse,  je me fais un voyage dans le monde.  Et puis je veux absolument aller voir des courses de chevaux en Angleterre c'est mon rêve. Tu vois ça, c'est un grand classique : je te pose une question  mes en réalité, c'est mon histoire qui m'intéresse. J'en ai rien à foutre que tu partages. Maintenant on va recommencer et je vais te demander de répondre  à la même chose. Tu veux bien ? P: Bien sûr   F: Salut Pablo ! Comment tu vas ?   P: Mais plutôt bien aujourd'hui fabian et toi comment vas-tu ?   F: Je vais très bien je te remercie.   P: Je suis ravi de te voir, de t'entendre.   F: C'est un plaisir tout à fait partagé. Une question qui qui m'a traversé tout à l'heure, je me suis dit: tiens Pablo je te connais peut-être pas assez. Si tu veux gagner à l'euromillions 100 millions demain, tu ferais quoi ?   P:  Je partage cette somme d'argent avec les gens que j'aime F: Tu partages cette somme d'argent avec les gens que tu aimes.  Ok et en quoi est-ce important pour toi de partager ?   P: Faire plaisir.   F: Faire plaisir ?   P: Faire plaisir aux autres. J'aime faire plaisir aux autres, je préfère faire des cadeaux aux autres qu'en recevoir.   F: C'est joli et qu'est-ce que ça te procure comme sensation d'offrir ce plaisir là ? P: Un instant heureux.   F: D'accord donc tu te trouves ton bonheur en offrant aux autres ?   P: Peut-être ...probablement oui   F: C'est intéressant... intéressant   Voilà l'exposé. On n'a que quelques minutes donc je vais pas faire une trop longue démonstration mais tu vois la différence. Dans le premier cas tout de suite je prend la tangente et je te raconte ce que moi j'en ferai. Dans le deuxième cas, je reformule je te questionne et je creuse. Je creuse mais sans être un inspecteur du KGB. Et je vous propose chers auditeurs de vous entraîner à la technique ERIC.  Au moins sans penser à E.R.I.C. Simplement soyez ouvert à l'autre et enrichissez vous de ce qu'il a à vous dire. N'écoutez pas votre seul monologue intérieur, vous le connaissez tellement bien. vous n'entendez que ça à longueur de journée. Alors s'il vous plaît, mettez ce bouton là sur OFF et mettez le bouton ON pour vous ouvrir aux autres.

    Et si vous deveniez un pirate ?

    Play Episode Listen Later Nov 19, 2020 7:05


    P: Bonjour Fabian !   F: Bonjour Pablo ! Sud Radio, La Minute du Coach. P: Et si vous deveniez un pirate ? Voilà une jolie proposition Fabian. F: Oui.  Alors pourquoi parler de pirates ? Parce que dans mon métier de marketeur,  il y  a une tendance nouvelle que beaucoup d'entrepreneurs vont laisser passer comme souvent parce que quand une tendance  arrive il y a quelques personnes courageuses qui se lancent sur la vague et la plupart des autres sont attentistes et attendent que la vague soit passée . Puis il est trop tard et elles se plaignent et gémissent parce que leur business tourne pas, je ferme la parenthèse. Et cette tendance c'est le Growth Hacking.Donc littéralement des "pirates de la croissance". Pirates de la croissance, donc les Growth Hackers ce sont des gens, qui vont trouver des techniques, parfois à moitié avouables, pour générer des croissances exponentielles, fulgurantes, spectaculaires en un temps record et avec un minimum de moyens.  Et...   P: Ce qui compte c'est le résultat finalement.   F: Moi j'aime bien passer quelques quelques balises éthiques quand même, n'oublie pas que je suis philosophe de formation, et que comme pour chacun d'entre nous il y a des valeurs avec lesquelles je n'entends pas jouer. Mais en même temps dans les marchés... les marchés c'est la  guerre... Alors voilà il faut savoir que si tes concurrents utilisent certaines recettes même à moitié avouables et que toi tu n'entends pas les utiliser et bien tu es déjà pénalisé et handicapé.   P: Mais si aujourd'hui tu nous proposes de devenir pirate c'est qu'il y a probablement une certaine bienveillance derrière cette thématique.   F: En tout cas, il y a une approche intéressante que l'on peut transposer à l'individu, à la personne. Le Growth Hacker, c'est d'abord quelqu'un qui teste énormément de choses et qui jamais ne se repose sur un acquis. Donc il va par exemple, changer son site internet toutes les semaines. Tu m'as entendu ? Imagine que le site de Sud Radio change toutes les semaines en fonction de ce qu'on observe du comportement de l'internaute sur le site. Toutes les semaines et ça c'est un exemple parmi plein d'autres. Alors quand on s'amuse à transposer ça dans la vie personnelle on se dit : "Tiens et moi, est-ce que j'ai envie de croissance ?  Est-ce que j'ai envie de grandir ? Et si oui, comment ? Comme tu le sais, pour ce qui me concerne je ne vois pas l'existence autrement que comme un apprentissage permanent, un épanouissement permanent. Elle est toujours à la conquête de territoires nouveaux. Être au final un explorateur. Un entrepreneur est un explorateur. Les plus grands explorateurs de cette planète, les plus grands conquérants, ont été soit des chefs de guerre soit des entrepreneurs. Mais peu importe vous n'êtes pas tous entrepreneurs à l'écoute de Sud Radio. Moi ce qui m'intéresse, c'est ce que vous pouvez en faire personnellement. Et donc j'ai envie de vous dire : "Et vous qu'avez-vous testé récemment pour faire autrement ? Pour faire autre chose, pour vivre autre chose ? Et j'ai eu la chance d'accueillir lors d'un de mes congrès, un coach, une jeune coach donc on entend beaucoup parler aujourd'hui qui s'appelle Julien Musy. Et à l'âge de 27 ans ce jeune homme est vraiment pétri de sagesse, et il a posé quelques questions que j'ai trouvé intéressante. Il nous a d'ailleurs demandé : "Qu'est-ce que vous ne faites pas si vous avez peur du risque ? Qu'est-ce que vous ne faites pas si vous avez peur du risque ? " Et je me suis dit: :mais quelle question intéressante!".Parce que bien sûr dès qu'il y a risque, en général il y a étroitesse. Il y a comme au tennis quand on joue petit bras, on a on a tellement peur de perdre ou de gagner qu'on se contente de remettre la balle.  D'ailleurs Julien Musy est un excellent tennisman dans les catégories de jeunes il était champion de France et et puis il est venu sur une autre thématique qui est connexe à ce que j'aborde aujourd'hui.Tu sais, tout ce qui nous énerve chez l'autre, chez les autres, ce qui nous enrage:  "Enfin c'est quoi ce comportement, cette attitude de m...!" Et c'est lui de nouveau du haut de ses 27 ans, c'est pas banal, il dit : "Sur une échelle de 1 à 10, dans quelle mesure êtes-vous un exemple par rapport à ce que vous reprochez aux autres ? Dans quelle mesure êtes-vous un exemple par rapport à ce que vous reprochez aux autres?"   P: Ce sont des questions qui bouscule , hein ?   F: Ah ! Ça bouscule parce ce que dieu sais si on en reproche des choses aux autres. Et dès qu'on balais un tantinet devant sa porte, on n'est peut-être pas si fiers que ça. Mais ce type d'introspection, c'est extrêmement douloureux pour chaque être humain parce que ça  met votre égo en péril et nul n'a envie de mettre son égo en péril. Tu sais qu'il y a un biais  cognitif bien connu qui consiste à toujours se penser supérieur à la personne qui est en face de  soi. Alors, il dit aussi, d'où l'intérêt de tester de tester, de tester, à l'instar du pirate de la  croissance en entreprise, du growth hacker, il  dit (et c'est tellement juste): "Ce qui t'a amené ici, t'empêchera d'aller là bas." Ce qui t'a amené ici, t'empêchera d'aller là bas. Je prends un exemple. Un exemple qui à mon avis peut parler à chacun.   Imaginons que vous dirigez une équipe de foot qui est en division 3. Elle gagne sa place pour la division deux. Elle gagne le championnat, elle va en division 2. Ce qui l'a amenée en division 2, l'empêchera d'y rester. Parce qu'une fois qu'elle change de division, sans doute faut-il changer d'entraîneur, en tout cas il faudra changer certains joueurs, probablement qu'il faudrait aménager le stade. Tu vois ce que je veux dire donc: ce qui m'a amené ici, si je continue ne pourra pas m'emmener  là bas. Et alors il a posé une autre question que je trouvais vraiment vraiment très riche,  mais une fois de plus elle n'est riche que si vous prenez le temps d'y consacrer de l'énergie avant de trouver une réponse. Pas la réponse qui arrive en un tournemain, ça, ça n'intéresse personne. Il dit : "La personne qui réussit ce que tu veux toi réussir, qu'est-ce qu'elle est de différent ?" Qu'est -ce qu'elle EST, pas qu'est-ce qu'elle A. Qu'est-ce qu'elle est de différence ? Par exemple toi qui  veux réussir la création de ton entreprise, une carrière artistique, à avoir un mari des enfants, que sais-je une Lamborghini,  peu importe, je m'en fous finalement de ce à quoi vous aspirez. Mais par contre  vous demander: la personne qui réussit ce que tu  veux réussir, qu'est-ce qu'elle est de différent ? Et une fois que tu as compris ça, eh bien franchi le pas: devient cet autre là. Romps avec toi-même, qui est le titre d'un livre qu'il m'a conseillé. Et la conclusion de tout ça, c'est que pour une entreprise, passer à une autre échelle, on dit "scaler", ce n'est pas confortable. Pour un individu ce n'est pas confortable non plus. Grandir n'est pas confortable. Devenir une meilleure version de soi n'est pas confortable. A mon sens, c'est sans doute la seule quête qui pour autant reste pour nous valable.

    L'éloge de la lenteur

    Play Episode Listen Later Nov 12, 2020 5:40


    Sud Radio, la Minute du Coach P: Nous accueillons Fabian Delahaut,  de la Eagle Academy. Merci d'être là, fidèle au poste comme chaque semaine sur Sud Radio. Tu vas bien ? F: Je vais bien, c'est immense plaisir pour moi d'être à ce micro et de partager des choses qui me touchent. J'espère qu'elles vous touchent aussi. P: Et aujourd'hui, tu partages l'éloge de la lenteur.   F: Oui ! Et ceux qui me connaissent bien savent  que c'est un titre curieux pour eux, parce que j'ai l'habitude d'exhorter les gens que j'accompagne, mes clients, à la vitesse extrême de mise en oeuvre.  La vitesse extrême de mise en oeuvre, moi je m'adresse surtout à des entrepreneurs, et je leur dis très  souvent.... je reprend cette métaphore, je leur dis: "être un entrepreneur c'est construire l'avion dans la descente". Tu te jettes de la falaise et tu construis ton avion. Et aujourd'hui je voudrais  prendre le contre pied même si on va s'en rendre compte, faire l'éloge de la lenteur ne va pas forcément à l'encontre de la vitesse extrême de mise en oeuvre. Au demeurant nous savons tous les deux, Pablo et vous chers amis, nous savons que la lenteur dans certains cas c'est plutôt indiqué. Comme le disait un de mes amis: "il y a des coups courts, il y a des chouettes coups courts et il y a des chouettes coups longs". Enfin mais je vais arrêter d'être salace, c'est pas l'objectif.   P: Ça te ressemble pas !   F: Non, si peu ! C'est pas l'objectif de cette Minute du Coach. Il m'est revenu une anecdote. Un de mes amis, il y a très très très longtemps, j'étais ado, il s'appelle Christophe, qui m'avait raconté une escapade en montagne. Il me disait:  "Ouais, voilà on était une bande de jeunes et on part à l'assaut de la pente, on monte et on dépasse un monsieur beaucoup plus âgé qui montaient tranquillement avec son bâton de marcheur. Nous on y allait plein pot, joyeux, francs battant. On se pose, on boit, on mange et qui voit-on passer devant nous ? Le vieux monsieur  montagnard. Fin du repas et du moment de repos, repart à l'assaut de la montagne. On dépasse le vieux monsieur tonitruant. Un peu plus tard on se pose à nouveau, qui nous dépasse ? Le vieux  montagnard. Et ainsi de suite jusqu'au sommet où  il est arrivé avant eux." Alors ici on comprend aussi le principe fort que Thierry  Marx,  le fameux chef, emploi pour diriger ses troupes qui est: rigueur, engagement, régularité, RER. Que j'ai déjà abordé à ce micro. Et on comprend qu'on peut être lents et rapides à la fois. C'est ni plus ni moins que la fable de La  Fontaine entre le lièvre et la tortue. Mais pourquoi je vais aborder ça ? Parce que culturellement, de plus en plus, je le vois autour de moi, j'observe et chez moi également, nous voulons tout tout de suite.   Nous voulons tout de suite or, nous aimons tous les deux, nous sommes passionnés par les chevaux et par l'équitation, comme tu le sais, devenir un excellent cavalier ça prend un temps presque infini. Ça prend plus qu'une vie, ça prend tout de notre vie et si vous pratiquez les arts martiaux, vous pourrez parce que l'équitation on est aussi un art martial, vous pourrez est également vous dire la même chose. Si je veux devenir un champion en arts martiaux ça va me prendre toute la vie. Voilà en quoi je veux faire l'éloge de la lenteur et vous raconter encore une anecdote. Ça se passe au cours Florent, au tout début de ma première année au cours Florent, qui pour  ceux qui ne connaissent pas est une école assez célèbre où on forme des comédiens, des acteurs, à Paris. Et François Florent le créateur du cours est présent dans la salle c'est l'examen de première année. L'examen de première année consiste en une série de scènes que nous avons d'abord improvisées en classe et puis on en a fait un spectacle. On a fait un montage de ces différentes scènes, on en a fait un spectacle. Et je n'oublierai jamais la première scène, comment elle se déroule et  comment François Florent avec son gros cigare,  va commenter cette première scène. Il est au fond  de la salle avec notre professeur Valérie Nègre, il a ce gros cigare et la première scène commence. Et des comédiennes doivent allumer un gâteau. Patatras. Comment ça se produisait en répétition? Très bien ! On grillait une allumette et on allumait les bougies du gâteau. Et là, devant François Florent, le jour de l'examen, on craque une allumette: rien. On craque une deuxième allumette: rien. Et la comédienne de s'énerver, en tâchant de faire passer son propre énervement dans la psychologie de son personnage, mais personne n'est dupe certainement pas François  Florent qu'un a vu d'autres. Donc on sent bien que c'est la comédienne qui est stressée et pas le personnage. Survient le débriefing de tout l'examen, et Florent de dire : "la première scène, la première scène avec le gâteau, les allumettes que vous craquez, qui ne s'allument pas... prenez le temps. Vous craquez une allumette, elle ne s'allume pas, ba posez la, prenez en une autre. Craquez la, elle ne s'allume pas ? Posez la, prenez en une autre. Elle ne s'allume pas ?   Posez la, prenez un autre ? Prenez le temps de jouer les choses. Et vous les amis prenez le temps de vivre.

    La vie de vos rêves m'emmerde

    Play Episode Listen Later Nov 5, 2020 6:01


    Sud Radio, la minute du coach.   P: Fabian Delahaut nous accompagne le temps de la Minute du Coach. Bienvenue, bonjour.   F: Salut Pablo !   P: La vie de nos rêves, ça t'emmerde. F: Oui ça m'emmerde la vie de vos rêves.   P: Pourquoi ?   F: Et donc toi même,  si tu rêves d'une certaine vie Pablo, ta vie de rêve, elle m'emmerde. Je vais te dire pourquoi... parce que  on tente une expérience. Pablo là comme ça ex abrupto dis mois ce à quoi de plus fou tu peux penser maintenant ...la maintenant, le truc le plus dingue que tu puisse penser là maintenant c'est quoi ?   P: Je n'ai eu aucune inspiration, aucune imagination.   F: Allez vas-y lâche toi, qui vient un truc de dingue...   P: Qui va t'emmerder ....   F: Vas-y ...   P: Une question d'argent, non ? une histoire d'argent ?   F: Non, non le truc une idée ... le truc le plus fou qui puisse te  passer par la tête.   P: J'ai envie de chanter en du avec toi.   F: Quelle belle idée ! Un jour, j'ai posé la même question, je reviendrai sur ta réponse,  j'ai posé la même question en formation et il y a une dame qui m'a dit moi je t'imagine nous donnant  court tout nu et je lui ai dit, comme je te dis:  "Tu vois, il n'y a rien de fou à ça. Donner cours c'est ce que je fais tout le temps, et c'est vrai que sous la couche de vêtement il y a une nudité, la mienne ! Donc on n'est pas très très éloignés d'une possible réalité alors, je te rassure je ne me mettrais pas tout nu pour donner ce court mais il n'y a rien de fou là-dedans".  Il n'y a rien de fou dans le fait que nous chantions tous les deux, toi tu adores la chanson notamment française mais pas seulement moi aussi, je suis chanteur, c'est une de mes casquettes, donc que nous fassions un duo n'a rien de très fort non plus. Ce que je veux exprimer par là c'est que quand on demande aux gens de penser à quelque chose de complètement dingue ils restent toujours dans une périphérie très proche de ce qu'ils connaissent déjà. Or il y a énormément de coachs aujourd'hui, les coachs, cette appellation ne rime plus à grand chose parce que tout le monde s'improvise coach. C'est pas très contrôlé non plus et donc il y a un énormément de coachs qui disais-je pullulent notamment sur la toile et qui nous promettent de vivre la vie de nos rêves mais franchement si promettre à quelqu'un qu'il va vivre une vie aussi étriqué parce que ses rêves sont étriqués et quand on lui demande d'imaginer quelque chose de fou il en est strictement incapable alors moi je dis la vie de vos rêves je m'en fous complètement, je m'en tape parce qu'elle n'est pas intéressante. Parce qu'elle n'est pas intéressante car éventuellement vous allez rêver de la vie de quelqu'un d'autre dont j'ai déjà dit à ce micro vous ne voyez que la vitrine et vous comparer sa vitrine à votre propre arrière boutique. Ce qui defacto vous amène une comparaison insupportable, alors je propose une autre approche, je propose une approche artistique. Une vraie approche artistique, hein, Pablo? Pas de ces pseudos artistes qui se contentent de nous infliger de la daube et du gloubiboulga à longueur de journée parce qu'ils ont entendu qu'une chanson à la radio ça... désolé tu vas peut-être te sentir concerné... une chanson à la radio ça ne passe que si ça fait entre trois et quatre minutes. Je sais pas c'est trop 4 ou 2 et 3 et parce qu'il faut absolument un refrain autant de fois et parce  qu'il faut absolument redire la même phrase autant de fois...    P: C'est ce qui s'appelle le format.   F: C'est ce qui s'appelle  le format et quand je respecte un format je suis formaté!  Et ça n'a aucun intérêt,  la démarche artistique c'est précisément pas celle-là. La démarche artistique c'est quand je bouscule les codes et j'ai une chanson en tête qui va certainement susciter  un éclair dans ton regard : Bohemian Rhapsody. Quand ça sort c'est complètement hors format, c'est un ovni mais c'est une chanson qui va défier les années ça c'est de l'art. La plupart des chanteurs se disant artistes ne sont que des techniciens:  ils ont de bons ingrédients, une bonne voix, les instruments c'est facile, n'importe qui peut bien enregistrer et même n'importe qui peut chanter juste dans un studio aujourd'hui. Donc ça n'a rien de très compliqué. Bref tout ça pour dire que cette approche la n'est pas ce que moi j'entends par approche artistique. Une approche artistique elle est disruptive. La disruption c'est quand en marketing on entend alors innovation de rupture.  La création c'est une innovation de rupture, c'est quand je romps avec avec les codes. Et ce que je vous propose, j'aurais sûrement l'occasion de revenir sur ces thématiques, c'est de vous demander mais au fait, si vous êtes l'artiste de votre vie et pas le rêveur de votre vie , on a bien compris pourquoi maintenant. Si vous êtes l'artiste de votre vie c'est extrêmement exigeant comme comme chemin et que vous considérez que votre vie sera votre seule et unique chef-d'oeuvre. Alors au soir de votre existence quand pour la dernière fois vous fermerez les yeux ,est-ce que vous serez fiers de ce que vous avez accompli ? Est-ce que cette vie là méritera d'être montrée lors d'une exposition ou est-ce qu'elle méritera à peine de pourrir dans l'arrière cave d'un musée? Qu'est ce que vous êtes en train de créer les amis ? Quelle vie êtes vous en train de créer aujourd'hui? Est-ce que vous êtes dans une politique "me too" ? Moi aussi je fais la même chose que tout le monde, je vis la vie de mes rêves mes pauvres petits rêves tout étroits, où est ce que je suis exigeant et j'exploite à plein tout ce qui est autour de moi, toutes les ressources ? Est-ce que j'explore des territoires nouveaux, est-ce que je romps avec les codes ? Est-ce que je vole avec les aigles ?

    Bienvenue en médiocratie -3

    Play Episode Listen Later Oct 29, 2020 6:49


    Sud Radio, la Minute du Coach P: Bonjour Fabian   F: Salut Pablo ! P: Depuis quelques Minutes du Coach, on parle de la Médiocratie.  "Bienvenue en Médiocratie",  c'est la thématique encore aujourd'hui on se replonge dans quelques articles que tu as publiés sur ton blog et que l'on peut consulter via la  www.eagleacademy.be. Aujourd'hui, les médiocres  en vacances.   F:  Un joli club de vacances (5 étoiles tout d'même) dans un joli village d'un joli pays au bord d'un océan joli aussi, bleu. Papa et maman Médiocre descendent de taxi, bruyamment suivis par leur médiocre progéniture. La peau blanche linge d'hôpital, le quatuor arbore l'insupportable morgue du conquérant foulant sa terre nouvelle. Dans une heure ils seront au bord de la piscine déjà. Ne pas perdre un instant. Exposer le corps laiteux. Le saisir d'abord. Qu'il soit rouge vif. Le cuire à feu doux ensuite. Qu'il noircisse comme une banane trop mûre. Dans 10 jours, de retour à la vraie vie, leurs jolis amis admireront leur joli bronzage et l'un des Médiocre  renchérira : “ça part déjà là. Tu m'aurais vu : j'étais noir !” Parce que papa et maman Médiocre ne sont pas du genre à se pavaner avec un bronzage discrètement acheté dans un solarium de province. Ça c'est de la triche ça Môssieur. C'est pour les amateurs, les pauvres, les encore-plus-médiocres qui n'ont pas les moyens et qui se retrouvent avec un cœur blanc sur le haut des fesses. Là où la peau colle tellement au banc solaire qu'elle en empêche l'action des rayons. Le mélanome n'est jamais loin. Que le soleil soit vrai d'ailleurs ou faux d'ici. Mais j'ai déjà eu un cœur aux fesses aussi. Bienvenue en Médiocratie. Pour réussir ses vacances, rentabiliser son investissement, la famille Médiocre conçoit rapidement un modus operandi : dès l'aube, l'un d'eux – il est décidé d'établir une tournante – ira à la piscine et recouvrira quatre transats – toujours les mêmes – d'épaisses serviettes de bain jaune délavé, estampillées au nom du joli club du joli village. Et une fois qu'on a découvert THE emplacement, on marque son territoire, on place ses bornes – une paire de sandales par exemple -, on érige son étendard – un paréo jeté négligemment sur la baleine de l'un des deux parasols confisqués dès potron minet -, on met des gardes aux frontières – le dernier Guillaume Musso. Bien souvent, les serviettes suffisent pourtant et à 7h, plus aucun transat n'est nu. Un tapis jaune délavé (redisons-le) cerne le bleu turquoise de la piscine. L'eau bruisse à peine. Le village dort encore. Les éclaireurs porteurs de serviettes de bain sont allés se recoucher. Dormez tranquilles bonnes gens, tout est prêt pour passer d'une couche à l'autre, du lit blanc au transat devenu jaune. Bientôt la peau suivra le même chemin. Plus elle jaunit plus elle vieillit. Mais j'ai la peau jaunie aussi. Bienvenue en Médiocratie. Vers 11h, vous choisissez d'épuiser votre corps dans la jolie salle de sport du joli club du joli village. Alors que vous poussez des cris de bête aux abois en soulevant des poids, d'autres conquérants – ils se repèrent donc à la morgue, vous l'aviez compris, à la foulée qui dit “c'est à moi” et à la peau non encore tatouée par le cagnard – visitent le lieu. Sans un regard ni un sourire ni un bonjour, ils inspectent cet endroit où ils viendront une fois – 13 minutes -, essayant chaque machine à construire du muscle, posant leur fessier sur chaque vélo, pédalant … un peu. La conscience est bonne. “J'ai fait du sport“. L'investissement est rentable. “J'ai utilisé les infrastructures. Surtout, je pourrai dire que le joli club du joli village était joliment équipé. Y avait même une jolie salle de sports !” Tout à l'heure, leurs rejetons s'étant faits de nouveaux amis au bord de la piscine, débarqueront en troupeau dans cette salle où vous serez encore. Un troupeau médiocre qui ne dira pas plus bonjour mais qui prouvera son existence par les cris – je devrais dire les hurlements -, les galopades et les jets de gobelets d'eau. Ne pas en vouloir aux rejetons car rejetons ils sont. Mais se questionner sur leurs médiocres géniteurs. Ils vivent dans le déni de l'autre. C'est le propre du médiocre de nier les autres médiocres. L'autre n'existe pas. Il le nie. Mais je le nie parfois aussi. Bienvenue en Médiocratie. Midi plein. Re-bord de la piscine. C'est pas que l'eau bruisse c'est qu'il y a tempête. Certes le règlement interdit de sauter dans l'eau mais sautent les médiocres rejetons jamais recadrés par papa et maman Médiocre. Certes le règlement interdit de jouer au ballon mais volent les ballons des rejetons. Les ballons volent. Papa et maman Médiocre batifolent. Le thermomètre s'affole. 38 degrés Celsius. Et cet enfant d'à peine un an de déambuler seul, sans casquette – SANS CASQUETTE ! – tout au bord de la piscine faite tempête. Sur sa tête le soleil brille. Mais sur la mienne il brille aussi. Bienvenue en Médiocratie. 18h. Les Médiocre quittent piscines et plages (le cirque y est identique : arriver tôt et baliser son territoire pour pouvoir en jouir plus tard) et déferlent dans les grandes surfaces. Les regards sont torves ou bovins, les corps mous. Les pieds décollent à peine du sol, pendant au bout de longues molles guiboles, épuisées par trop de stress (défendre son territoire, ça use) et écrasant d'horribles slaches qui glissent sur les sols. Les ex-baigneurs s'adonnent au ski de fond. Plus d'énergie pour soulever les pieds. Remplir les caddies de calories. Vider les caddies. Remplir les coffres. Vider les coffres. Remplir les frigos. Vider les frigos. Remplir les ventres. Les ventres sont remplis. Mais mon ventre est rempli aussi. Bienvenue en Médiocratie. 3h du matin. La nuit enveloppe le joli club du joli village. Autour de la piscine, tiens, pas une seule serviette de bain. Mais papa et maman Médiocre se sont faits de nouveaux amis : les géniteurs des nouveaux amis de leurs médiocres rejetons. La nouvelle meute (deux coqs, deux poules et une ribambelle pas belle) se répand dans les allées. Maman Médiocre tient conférence. Toute heureuse d'avoir de nouveaux amis, des rejetons criards, un mari avec une jolie chemise à carreaux et un joli ventre en poupe, toute heureuse surtout de n'être plus blanche et boulotte mais seulement boulotte, maman Médiocre dis-je, tient conférence. La voix est sonnante. Les deux coqs rient. La voix est sonnante. L'autre poule se tortille. La voix est sonnante. La ribambelle crie. La voix est sonnante. Votre nuit est finie. Mais ma voix parfois sonne aussi. Bienvenue en Médiocratie. 7h15. Il est temps que je termine ce billet. J'ai encore quatre transats et deux parasols à confisquer. Pas se louper le dernier jour ! Les vacances aussi sont bientôt finies. Bienvenue en Médiocratie.

    Bienvenue en Médiocratie - 2

    Play Episode Listen Later Oct 22, 2020 7:40


    Sud Radio, la Minute du Coach. P: Bonjour.... Ave Fabian ! F: Ave Pablo ! P: Dans une précédente Minute du Coach, nous parlions de la médiocratie. "Bienvenue en Médiocratie", voici un peu la suite ou tu exhumes en quelque sorte des petits textes, des articles que tu as publié sur ton blog que l'on peut d'ailleurs retrouver sur la eagleacademy.be tout simplement.   F: Effectivement cet article date de 2013.     P:  Et il est toujours d'actualité.   F: Oui alors c'est le jour où nous avons eu un nouveau roi et j'avais été frappé par quelques images. Et ces quelques images ont donné ce texte.   P: J'ai très peur.   F: Tu peux si vous êtes extrêmement royalistes, je vous propose pendant les cinq prochaines minutes...   P: d'aller aux toilettes ....   F: ...ou de changer de ...   P: non, non, non on ne propose jamais aux auditeurs...   F: Ne changez pas de chaîne, mais allez aux toilettes, allez boire un godets aller prendre l'air...et pendant ce temps là moi je lis ce texte. 21 juillet 2013... P: Au moins tu as le courage de tes opinions ...   F: 21 juillet 2013. Dans un pays imaginaire, si petit que les visées sont étroites et les esprits souvent rétrécis comme des pulls en laine vierge oubliés dans une machine à laver à 90 degrés, vit un vieux roi avec sa vieille reine. Il est las le roi. Las d'être le souverain d'une équipe de foot – ben oui, à part l'équipe de foot, il reste quoi ? J'ai loupé un épisode ? -, las de n'avoir rien à dire mais d'être forcé de le dire quand même. Et comme il a un beau bateau dans un autre pays, il décide de laisser la direction de l'équipe de foot à son jeune fiston de 58 ans. Ou 57 ? Je n'sais plus. L'autre, tout excité, met son costume de d'Artagnan. Oups pardon : d'Artagnan, c'était le mien de costume quand j'avais 6 ans. Acheté par mes parents aux Galeries Lafayette. Celui du royal fiston est bleu gris comme la mer du nord. Un signe ? Un ruban violet type Miss Brabant wallon lui barre le torse et le dos dans la diagonale. A ses côtés, sa Tour de Pise d'épouse surveille la royale marmaille. Les médias nous ont déjà prévenus : la petite Elisabeth sera une grande reine. Elle a 11 ans. 21 juillet 2013 donc dans ce pays imaginaire. Le fiston est au balcon avec sa blonde et ses chérubins dont la future reine formidable puisque les médias savent de quoi ils parlent. Pas cons les médias. Philippe ou Philip ou Filip s'avance. Il est au balcon j'ai dit. Au balcon du palais imaginaire. Devant la foule des anonymes. Car les pas cons de médias le disent : il y a les célébrités, les people. Et au pays imaginaire, les people ont un nom. Tous les autres sont des anonymes. Des gentils. Des pas méchants. Des grâce à qui d'ailleurs les célébrités sont célèbres et peuvent avoir un nom et sourire au premier rang et dire qu'elles aiment la simplicité. Même qu'un jour, une célébrité de chanteuse d'un autre pays imaginaire voisin – Shy'm qu'elle s'appelle – a parlé de sa vie d'avant la célébrité. “Quand j'étais normale” elle a dit. Car quand tu es célèbre, tu n'es pas normal. Par exemple, ton nez ne produit pas de crottes. Ton PC ne se plante pas et où que tu ailles, la connexion Wifi est excellente. Tes nectarines sont toujours mûres mais jamais trop. Il y a une paire de ciseaux disponible quand tu en as besoin. Tu ne rencontres que des gens qui ont un nom. Et tu as un nom grâce à tous les gens qui n'en ont pas. Les normaux justement. Revenons à Fil qui n'en croit encore ni ses yeux ni ses oreilles. Il en est tout hébété (dans hébété il y a hé) Phil : « tout ça rien que pour moi ! ». J'étais comme lui quand je suis « devenu d'Artagnan ». Je le comprends. Et le vieux roi, son papounet, de rejoindre sa bru et la chair de sa chair, histoire de leur montrer comment on doit saluer les anonymes. Fastoche : suffit d'imiter Mickey et Minnie à Disneyland. Plus tard dans la soirée, Philou est encore au balcon, dans un autre costume tout neuf et sans ressembler à Miss Brabant wallon. Car c'est à nous qu'il ressemble maintenant. Il progresse vite King Fil, waouh ! Mathilde – qui est revenue –  est habillée en bariolé genre test de Rorschach, et palpe d'abord le royal pectoral (le droit), tentant encore de bécoter la boubouche de Belgique. Faut croire qu'il lui manque de l'entraînement. Plus tôt dans la journée, au balcon précédent – c'est qu'ils aiment les perchoirs les loulous – elle avait carrément embrassé … l'air… alors que boubouche de Belgique avait visé les lèvres et échoué sur … la joue ! Caramba. Encore raté ! Ici, Mathilde fond sur la nuque. L'autre du bras droit la serre (à défaut de se toucher de la bouche, faut bien montrer à ses sujets qu'on s'aime ; un couple royal ça s'aime et ça a beaucoup d'enfants), comme s'il réglait « son conte », et de la main gauche s'empare d'un micro. J'ai dit « gauche » ? “Ensemble, dit-il, ensemble…” Et là Fil ou Phil se tait. En fin communicateur, en habile stratège dompteur de foules anonymes – nous -, royal fiston Fil laisse un silence. Ce silence dont on sait que placé avant un argument, il en décuple l'impact. Phil se tait donc. Les anonymes sont suspendus aux lèvres du balcon. Les nuages mêmes ont arrêté leur course. Un temps. Plus tard on apprendra que Barak Obama himself a stoppé net toutes ses activités (un match de basket contre les vétérans du débarquement d'où il semblait pourtant pouvoir émerger avec un nul) pour attendre, devant son téléviseur, LE moment de vérité. Le pape Benoît XVI, ah non pardon c'est l'autre, y en a un autre oh bon sang, ah oui François j'y suis, « vas-y Franckie c'est bon » (c'est mon moyen mnémotechnique), le pape attend lui aussi le onzième commandement. Il y a eu MLK et “I have a dream“, il y a eu De Gaule et “Je vous ai compris“, Kennedy et “Ich bin ein Berliner“. Il y a eu Sarkozy et “Casse-toi alors pauv' con“, Philippe Bouvard et “De madame Bellepaire de Miche“, il va y avoir un autre Philippe ou Philip ou Filip avec “Ensemble, ensemble…” Ensemble QUOI ? Rapsat par exemple, aurait enchaîné : « même si on est différent… » QUE VA-T-IL dire ? Nous sommes les sujets je l'ai déjà dit. La journaliste l'a dit. IL ne peut être que LE Verbe ! L'air s'est raréfié devant le palais imaginaire. Fil va nous dire un truc énorme. Qu'il va inverser la courbe du chômage (non, ça son voisin hollandais l'a dit déjà), qu'il va résoudre le conflit à l'orient (le proche, le moyen ou le lointain allez savoir), se déplacer en calèche pour protéger la planète. NOOON ! J'ai compris ! Il va pacifier le pays imaginaire. Trop fort Fil. J'en pleure. Obama n'y croit pas. François est baba. Sarko pataud. Aucun ne pourra jamais rivaliser avec toi dans l'Histoire Fil. Aucun d'eux. C'est ça que tu vas nous dire hein ? Ou que plus jamais les roux ne seront la risée du monde ? C'est bon aussi ça les roux ! Phil s'est emparé du micro. Il nous darde un regard. Je manque d'exploser. Quand soudain : “Ensemble, ensemble… Nous avons vécu une très très belle journée.“ Et la foule des anonymes à tout rompre d'applaudir, béate et ravie. Mais il m'arrive parfois d'être béat aussi. Bienvenue en Médiocratie. Bon Vol avec les Aigles les Amis,

    Bienvenue en médiocratie -1

    Play Episode Listen Later Oct 15, 2020 7:20


    P: Bonjour Fabian! F: Sus, Pablo ! Sud Radio, la Minute du Coach F: Sus à la médiocrité !   P: D'accord ! Alors bienvenue sur Sur Radio, sous-titre : "Bienvenue en médiocratie". C'est la thématique de la minute du coach de ce jour. C'est quoi ? C'est une généralité ça la médiocratie?   F: Et bien figure-toi Pablo, figurez-vous chers auditeurs, que ce sera carrément le thème des trois prochaines Minutes du Coach. Puisque j'ai exhumé 3 article que j'avais écrit sur mon blog il y a quelques années. Je les ai trouvés encore assez bien d'actualité    P: Ton blog est toujours actif ?   F: Mon blog est toujours actif.   P: On peut y jeter un coup d'oeil via quelle adresse Fabian?  Sur www.eagleacademy.be, il y a l'onglet blog et vous pouvez y retrouver tout ce que j'ai écrit, des tas de vidéos, toutes les Minutes du Coach aussi. Et donc j'ai exhumé ces articles et puisque j'étais dans la thématique de la médiocrités, ceux qui me connaissent savent que c'est quelque chose à quoi je suis fort attaché. Pas tellement que je sois attentif à la médiocrité des autres. Non, ce qui me chiffonne bien plus c'est la mienne évidemment et comme on en discutait en off, la question n'est pas tellement se demander qui est médiocre autour de moi. Parce que la plupart du temps nous sommes tous médiocre donc c'est plutôt de se dire : "comment puis-je le plus souvent possible quitter cette zone de médiocrité ?"  La médiocrité ça la moyenne c'est le milieu de la courbe de Gauss et c'est fatalement pour ça que nous y sommes tous le plus souvent. Quand je dis "tous", c'est t o u s...   P: J'ai une question a te poser.  Est-ce que la médiocrité c'est la zone de confort  ?    F: Ah oui ! Le plus souvent oui. Le plus souvent oui et rien de grandiose ne se produit dans cette zone. Sauf que la quitter exige beaucoup de courage, beaucoup d'efforts, beaucoup d'énergie et c'est bien une des raisons essentielles pour lesquelles la plupart d'entre nous sommes le plus souvent dans la médiocrité. Et voici le premier article écrit à l'époque: "Bienvenue en médiocratie". Ça date de 2012 et d'un d'un retour de mes voyages.   P: Et c'est toujours d'actualité ...   F: Et c'est toujours d'actualité tu vas le voir, vous allez tous vous en rendre compte, l'exercice ici sera celui de la lecture.   Septembre 2012, aéroport de Roissy Charles de Gaule. Après un périple de 45 minutes, temps nécessaire pour effectuer le trajet avion-tapis (roulant) à bagages, un escalator me déverse sur un magma de gens, une nuée de passagers en mal de valises, tous agglutinés devant le carrousel. Un œil jeté à l'écran m'apprend que les bagages de notre vol sont en attente. Que font-ils là alors tous ces gens avec qui j'ai partagé 13 heures, entre Saigon et Paris ? Pourquoi attendent-ils et pourquoi là agglomérés, alors que le tapis crache ses bagages exactement de l'autre côté… où il n'y a personne ? Et ces sièges à quelques mètres, ces sièges vides ? Ils attendent donc debout « au mauvais bout » et pour rien ! Afin d'éviter de mélanger ma transpiration à la leur, je me pose plus loin, choisis l'un des sièges et observe. Je ne me lèverai que quand ma valise aura franchi la ligne d'arrivée. Cet exemple illustre, vous l'avez compris, le manque de jugement d'une foule. Et autant j'aime les gens, les individus, autant je méprise le troupeau quand il beugle sans discernement. « L'âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective. » Ces mots sont de Gustave Le Bon. Comme si le rassemblement interdisait l'intelligence, comme si la multitude se privait de toute lucidité, de tout esprit critique. Suivre devient la règle. Surtout ne pas réfléchir. S'abrutir. Ecouter M'Pokora et Tal roucouler sur « Envole-moi » de Jean-Jacques Goldman. Goldman criait. Il en crevait de vouloir s'élever, d'abattre « ces murs » « à coups de livres ». Le couple gentillet, de leurs voix gentillettes de choristes, des voix sans grain, sans empreinte, aligne des mots sur des notes. Ils ne savent pas ce qu'ils chantent. Bon sang, ils ne savent pas ce qu'ils chantent ! Et les radios diffusent. Et les bœufs aiment ça. Et je ne change même pas de chaîne. Bienvenue en médiocratie. Regarder « Joséphine ange gardien » et ne prendre aucun risque – le téléspectateur n'aime pas le risque – puisque tout se règle toujours à la fin, d'un claquement de doigts angélique. Et les bœufs aiment ça. Et je ne change même pas de chaîne. (Euh si, ici je change !) Bienvenue en médiocratie. Savoir que tel samedi sera un samedi noir sur telle autoroute car les boeufs sont en vacances et que la transhumance les emmène tous vers les mêmes pâturages, mais ils y vont néanmoins. S'encaquer, parechoc contre parechoc pendant des heures, à manger du bitume, des gaz d'échappement, un sandwich Marino et un Snickers. Et les bœufs n'aiment pas ça mais ils ne changent ni d'itinéraire ni d'horaire. Beuglons mes frères, beuglons en chœur. Bienvenue en médiocratie. Le lundi, les bœufs ruminent. Demandez-leur comment ils vont. Ils répondront : « Comme un lundi » ou “VV5” : « Vivement Vendredi 5 heures ». Bienvenue en médiocratie. Aux élections, les bœufs votent par tradition, de mère et père en fille et fils. Ils votent pour d'autres bœufs en toge qui les mènent à l'abattoir. Les y mènent depuis des décades. Mais ils votent les bœufs. De leurs gros doigts boudinés serrant le gros crayon rouge. Le devoir est accompli mine de rien. De libre examen, point. Bienvenue en médiocratie. Les bœufs naissent et paissent et s'engraissent. Leur graisse ils étoufferont dedans, creusant leur tombe avec les dents. Bienvenue en médiocratie. La très inspirante loi de Pareto devrait pourtant nous mettre sur la voie. Si 20% de l'intrant génère 80% de l'extrant, si, pour le dire autrement, 20% de nos actions génèrent 80% de nos résultats, gageons que 20% des gens prennent 80% des bonnes décisions. Suivez les autres, les 80%, et vous êtes assurés de sous-vivre, de sous-exister, de rester dans votre petite zone de confort, où rien de grand ne se passe, car comme l'a dit Vauvenargues, « rien de grand ne comporte la médiocrité. » Alors allez à contre-sens. Votre hôtel est en flammes. Les bœufs hurlent et se précipitent sûrement vers les ascenseurs. Allez à contre-sens. La crise frappe leurs entreprises alors ils baissent leurs prix. Augmentez la valeur de votre offre. Augmentez les vôtres. Quand les bœufs beuglent, taisez-vous. Quand ils dorment, levez-vous. Quand ils geignent, fuyez-les. Et si toutefois vous vous retrouvez à beugler avec eux – ce qui m'arrive très (trop !) souvent -, le poil tout crotté de vous être couché dans la bouse, fort bien. Mais alors sachez-le. Sachez que vous êtes boeufisé. Umberto Ecco l'a dit en considérant ce passionnant feuilleton télévisé : Derrick. « Si vous regardez Derrick, sachez que vous regardez Derrick. » Le savoir, c'est se sauver déjà. C'est être moins heureux peut-être, plus amer, mais aussi plus lucide et surtout plus digne. Je vous laisse, « Les enfants de la télé » vont bientôt commencer sur TF1. Pas rater ça pardi ! Bon Vol avec les Aigles les Amis.

    Est-ce que vous voyez rouge ou bien bleu ?

    Play Episode Listen Later Oct 8, 2020 4:50


    P: Bonjour Fabian !   F: Salut Pablo ! Salut à tous!   Sud Radio, la Minute du Coach.   P: Nous volons avec les Aigles, chaque mardi à cette heure-ci sur Sud Radio ! Et aujourd'hui c'est une séquence plutôt colorée. Est-ce que vous voyez rouge ou bien bleu ? Pourquoi rouge et bleu spécifiquement ?   F: Je vais vous l'expliquer à tous.   P: On n'aurait pas pu faire jaune et vert ?   F: Pas en l'occurrence ça me vient d'une stratégie en marketing qu'on appelle la stratégie "Océan Bleu" qui pour le marketer correspond au graal suprême.   P: Ça fait penser une chanson ça Océan Bleu...   F: Une chanson de ton serviteur   P: Evidemment !   F: On ne va pas on va pas leur infliger aux auditeurs aujourd'hui mais peut-être une autre fois et en marketing...   P: Tu t'es inspiré de ta propre chanson pour donner ce cours là.   F: Précisément, tu ne penses pas si bien dire mais le nom de la chanson vient effectivement de la stratégie océan bleu.   P: Les chansons ont  leur histoire finalement.   F: Oui c'est vrai, toutes les chansons ont leur histoire.   P: Je vous invite à écouter cette chanson de Fabian Delahaut.  Elle est disponible sur spotify ?   F: Oui et sur Deezer aussi sur Deezer.   P: C'est un album même !   F: Je vais y arriver tu crois ?   P: Est ce que vous voyez rouge ou bien bleu ?   F: Voilà, alors la stratégie...  on y est puisque la stratégie Océan Bleu c'est ça consiste quand on est à marketeur donc un entrepreneur,  à trouver un territoire, un espace stratégique qui n'est pas occupé par les concurrent. On se trouve donc sans concurrence mais la plupart des entreprises convenons-en sont dans ce qu'on appelle des océans rouge et un océan il est rouge du sang des assaillants. Il y a tellement de combat tellement de compétition la concurrence est tellement rude que l'eau en est colorée du sens des assaillants. C'est tout l'intérêt de cette métaphore. Donc le marketeur va chercher un espace non disputé où il n'y a pas de concurrent parce que ses concurrents il les aura mis hors jeu. Et je me suis amusé, parce que je suis fasciné par les principes, moi ce qui m'intéresse ce sont les principes qui sont pérennes qui donc si ils sont pérennes vont durer. Les techniques, la technicité, la technologie, ça change. Ça change même très vite, mais les principes ils demeurent. Et je me suis dit: "Tiens si on transposait ces principes à la vie en général ?". Tu sais à quel point j'ai une abomination pour la médiocrité et notamment pour la mienne et chaque fois que je me trouve médiocre j'en ai presque la nausée. J'aurai l'occasion de reparler de ça. Si j'étais immortel évidemment ça n'aurait pas beaucoup d'incidence sur mes pensées, mes émotions et ma vie. Ça serait pas grave d'être médiocre en étant immortels mais dès lors que tu es fini, chaque instant de médiocrité est catastrophique mais enfin on peut pas être dans l'excellence tout le temps on veut pas la viser tout le temps non plus. Mais je me suis amusé disais-je, à transposer cette stratégie, à me demander qu'est ce que c'est qu'une vie océan rouge ? Autrement dit quand on fait comme tout le monde et qu'est ce que c'est qu'une vie océan bleu, quand on veut s'arracher à la fange, s'arracher à tout ce qui fait le lit de notre médiocrité au quotidien. Et je propose quelques éléments: vie océan rouge, faites comme tout le monde, vieil océan bleu, jouer votre musique intérieure. Soyez l'acteur de votre vie plutôt que le spectateur de celle des autres. Vie océan rouge:  ânonner ce qu' ânonne tout le monde ou réciter ce que récite tout le monde. Vie océan bleu, exercez votre esprit critique mettez-vous à distance de ce que vous entendez de ce que vous lisez de ce qu'on tente de vous faire ingurgiter à travers les médias, les différents médias, à votre fil d'actualité Facebook. Hahaha ! La vérité vient sûrement  de là ! Et exercer son esprit critique c'est évidemment beaucoup moins confortable et plus exigeant que d'ânonner ce que tout le monde ânonne. Suivre la trace est typiquement une vie océan rouge ,créer la trace est typiquement une vie océan bleu.Se satisfaire de la médiocrité, on y revient, c'est de l'océan rouge. Ne viser que l'excellence c'est de l'océan bleu et si pour vous le bonheur c'est une plage, un palmier, un cocktail et des doigts de pied en éventail alors dans la vie océan bleu, le bonheur c'est choisir sa pierre, la tailler le mieux possible, la polir le mieux possible et l'insérer dans l'édifice le mieux possible. L'édifice fut il branlant au moins j'ai fait ma part.   P: Merci fabian

    Vous êtes débile

    Play Episode Listen Later Oct 1, 2020 4:50


    P: Bonjour Fabian !   F: Bonjour Pablo ! Bonjour à tous !   Sud Radio, la Minute du Coach.   P: Le thème d'aujourd'hui c'est:  "Vous êtes débile". Merci beaucoup Fabian, merci d'être venu !   F: Je t'en pris, Pablo mais tu es débile et moi aussi d'ailleurs.    P:  On l'est tous un peu.   F: Ah oui oui, tous. On a tous des comportements parfaitement irrationnels. Et justement, je peux les stresser avec quelques quelques anecdotes, quelques exemples, je pense notamment à ce que mon ami Romain Bouvet m' a raconté. Romain c'est un neuroscientifique de très très haut vol donc c'est quelqu'un qui grâce à ses recherches comprend de mieux en mieux comment notre cerveau fonctionne. Et Romain n'arrête pas de nous dire à nous marketeurs, vendeur, que finalement ce que dit le clients, ce que pense le client on s'en fout, c'est son cerveau qui nous intéresse. Et évidemment entre ce que pense un client, ce que pense quiconque et son cerveau, il y a une différence notoire. Mais pour le commun des mortels mon cerveau il est sous mon contrôle pas du tout et je te donne un exemple. L'exemple est le suivant et c'est un bel exemple que Romain nous nous donne pour expliquer en quoi le cerveau peut presque fonctionner indépendamment de notre pensée. Il dit : "est-ce que vous aimez les rires préenregistrés dans les séries, dans les séries télévisées ?"   Si tu regarde encore Friends, ça m'étonnerait tu dois tous les connaître par coeur, mais il y a des rires préenregistrés dans cette série si je ne me trompe.   P: Personnellement moi je déteste ça.   F : Ah oui mais  le monde entier Pablo déteste les rires préenregistrés ! Mais ton cerveau les adore et ça c'est prouvé alors tout ça pour en m'arriver à vous expliquer en quoi nous sommes complètement débile. Je veux dire par là pour être plus précis, irrationnels.  Et je repense à une autre anecdote de Romain qui un jour lors d'une conférence écoute des gens parler avec beaucoup de passion et d'enthousiasme, qui de son régime vegan, qui de son régime protéiné et chacun y va du dernier carat ajouté à son régime pour le rendre extrêmement performant et puis à la pause tout ce petit monde se retrouve dehors autour d'une cigarette. Ça sont des comportements débiles, complètement irrationnels, on y reviendra lors de plusieurs Minutes du Coach. Mais ce que je voulais surtout aborder aujourd'hui, c'est une histoire. Une histoire... alors, est-ce qu'elle est vraie ou fausse évidemment j'étais pas là pour vérifier, mais ça me vient d'une source intéressante c'est une anecdote qui concerne Gengis Khan que peut-être tu connais de nom. Gengis Khan pour les uns ce fut un chef de guerre sanguinaire pour évidemment toutes les populations...   P: Pour d'autres c'est aussi une chanson de l'Eurovision 1977, je pense c'était l'Allemagne.   F: Cette culture là que tu as m'impressionne !   P: C'est le nom d'un groupe et d'une chanson.   F: Et donc c'est quelqu'un qui est une figure légendaire est entouré d'un très très grand respect et en même temps dans toutes les régions d'asie qui l'a ravagé a été considéré comme un conquérant impitoyable et et sanguinaire. Et un jour, en plein tournant d'une bataille, son aide de camp le cherche et ne le trouve pas or, on a besoin de lui. On a besoin de sa science et surtout de sa décision. Il le cherche partout. Pas moyen de trouver Gengis Khan, et soudain il a l'idée d'aller voir si il se trouve pourquoi pas sous sa tente et bingo Gengis Khan est sous sa tente assis. Et lui dit : "Nous sommes dans plein coeur de la bataille, nous avons besoin de vous". "Je suis en colère", dit Gengis Khan, "je ne peux pas réfléchir quand je suis en colère". Ce que je veux exprimer par là, c'est qu'il tente d'apaiser son émotion forte. Emotion dont on sait que plus elle est forte, moins  elle va nous permettre d'être intelligent.   P : Pour prendre une décision rationnelle.   F: Pour prendre une décision la plus rationnelle qui soit. Nous allons tendre vers la rationalité et activer ce que j'ai déjà nommé à ce micro "le système 2" qui est la vitesse de penser lente, rationnelle qui est coûteuse en énergie et pas se laisser abuser par son système 1, en l'occurrence tout cas pour Gengis Khan qui est la vitesse de penser rapide émotionnel et qui fait qu'on commet énormément d'erreurs de jugement.   P : Et donc on est tributaire de ses émotions forcément.   F : oui mais la bonne nouvelle c'est que quand on sait qu'on en est tributaire on peut se tenir à distance. Une distance d'Aigle, par exemple, laisser retomber le feu de la passion et alors seulement prendre une décision et Voler avec les Aigles.   P:  Merci Fabian.

    Et si c'était une question d'intensité ?

    Play Episode Listen Later Sep 24, 2020 4:01


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    Le lion du zoo est-il plus en sécurité que dans la Savanne?

    Play Episode Listen Later Sep 17, 2020 2:15


    P: Bonjour Fabian !   F: Bonjour Pablo ! Sud Radio, la Minute du Coach. P: Le lion du zoo est-il plus en sécurité que dans la savane ?   F : Oui c'est une question que je me pose assez souvent notamment quand des personnes employées... P: Ça dépend des situations. F: Oui ici je ... c'est une métaphore bien sûr, tu l'avais compris, je fais référence à ces gens qui viennent me dire : "J'aimerais bien devenir indépendant mais j'ai peur", "J'aimerai créer mon entreprise mais je n'ai pas été éduqué comme ça, ça fait 15 ans que je travaille, que j'ai un emploi stable..."   P: Je suis employé...   F: Voilà et donc "j'ai vraiment peur de me lancer".  J'ajoute comme je t'ai déjà dit ici que pour combattre la peur il faut du courage c'est la vertu à convoquer mais surtout revenons sur cette notion de sécurité. Est-ce que le lion au zoo est en sécurité ? Ma foi, oui puisque tous les jours on lui donne sa ration, il ne doit pas chasser il a tout en gueule. Maintenant supposons que le zoo fasse faillite et le lion, on lui dit :"Ecoute mon coco désolé, on ne peut pas te garder comme on n'a plus de sous donc on va te relâcher. Voilà, tu vas recouvrer la liberté on te remets dans la savane". Sauf que il a jamais appris à chasser dans quelques jours il est mort. Et parfois je me dis, est-ce que je suis mieux loti ? Est-ce que je suis plus en sécurité, moi qui suis indépendant que certains de mes amis employés ? Peut-être que oui car si demain je perds tout,  j'ai appris à chasser au sens où conquérir un client nouveau je connais je pratique ça au quotidien depuis 25 ans.  Mais peut-être mon ami employés si à mon âge, c'est à dire, passé 50 ans, il est sur le marché de l'emploi ça risque d'être très très dur pour lui. Il ne se souvient pas de comment on rédige un CV, il a désappris à chasser un employeur par exemple, et voilà la raison pour laquelle je me demande: est-ce que la sécurité n'est pas plutôt du côté de celui qui a priori ne l'a pas ?   P: Claquant   F: Et je vous laisse sur cette question chers auditeurs, bien sûr tout en Volant avec les Aigles.

    Le meilleur conseil que vous recevrez jamais.

    Play Episode Listen Later Sep 10, 2020 3:40


    Sur Radio, La Minute du Coach.   P: Vous êtes encore plus nombreux que d'habitude à nous suivre aujourd'hui dans la Minute du Coach puisque on vous a annoncé la thématique: "Le meilleur conseil que vous recevrez jamais". Quel est il ? Une petite histoire d'abord ?    P: Oui l'histoire c'est celle d'un entretien avec Stephen Covey un auteur américain qui compte énormément dans mon industrie, dans ma tribu. Il s'appelle Stephen Covey et il a écrit, entre autres best-sellers, "Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent". Ça risque d'intéresser les auditeurs aussi je répète ce titre : "Les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent". Il a produit des dizaines de milliers de pages ce monsieur et un jour on lui a demandé si vous deviez n'extraire qu'un seul conseil parmi toutes ces pages et ces milliers de pages un seul conseil lequel serait-ce monsieur Covey ?   P: Qu'a-t-il répondu ?   F: Il a répondu:  "Seek first to understand", "Cherchez d'abord à comprendre". De prime abord ça semble presque trivial et puis quand on prend de la distance par rapport à ces quelques mots, on en découvre la puissance ultime. Chercher d'abord à comprendre, par exemple j'ai un conflit, je cherche à comprendre l'autre, son point de vue, je me met dans ses chaussures. Ou bien, Pablo nous avons cette passion commune pour l'équitation, mon cheval rétif il renâcle il a peur de quelque chose et si je cherchait à comprendre pourquoi ? Et pourquoi telle personne est dans la désespérance ? Et si je cherchais à comprendre pourquoi l'homme politique lui aussi est dans la difficulté plutôt que de le conspuer, de l'insulter, de le vouer aux gémonies. Et si je cherchais à comprendre pourquoi j'ai tant d'eczéma sur le visage, c'est un exemple, est-ce que mon corps m'envoie un message, est-ce qu'il s'exprime, est-ce que mon inconscient s'exprime  donc et si je cherchais à me comprendre moi-même ?   P: Y-a-t-il souvent des solutions dans la compréhension ?   F: Il n'y a pas forcément de solution dans la compréhension mais le plus souvent en cherchant à comprendre on est déjà 50% du chemin ce qui n'est pas mal et c'est précisément un chemin que peu de personnes ont le réflexe de parcourir. Pourquoi ? Parce que c'est comme si on postulait qu'on savait déjà. Il s'énerve mais il a tort. Attends tu ne sais pas, tu ne sais pas. Moi il y a quelques jours il ya un automobiliste à la station service qui a reculé sans regarder qui a percuté ma voiture. J'étais très en colère.   P: J'imagine.   F: Ce  qui est idiot, mais bon voilà je ne peux pas non plus...   P: Ce sont les réflexes   F: ...un voilà je suis pas le dalaï lama. J'ai d'abord une pulsion de colère après quelques minutes plus tard, je lui ai dit:  " Monsieur , serrons-nous la main ça m'est  déjà arrivé, ça m'arrive encore. Mais plutôt que de dire : "Quel imbécile ce conducteur",  je peux chercher à comprendre. Qu'est ce qui s'est passé dans tête, dans son esprit, quelles émotions l'on traversées ? Quand je cherche à comprendre et je me dis que tout homme fait à tout moment le meilleur choix qu'il peut, pas forcément le meilleur choix, mais le meilleur choix qu'il peut. Alors une connexion est possible et quand la connexion est établie, tout devient possible.

    Je veux juste te dire que je t'aime.

    Play Episode Listen Later Sep 3, 2020 5:13


    Sud Radio, La Minute du Coach. P: Bonjour Fabian !   F: Bonjour Pablo !   P: Pourquoi faut-il écouter la minute du coach ? A quoi sert-elle ?   F: A se poser des questions puissantes qui vous amèneront à trouver des réponses puissantes et à poser des actes, des actions puissantes pour des résultats puissants.   P: L'émission d'aujourd'hui se veut poétique et pleine d'amour. En tout cas selon le thème que tu m'as glissé dans l'oreille il y a quelques instants:  "Je veux juste te dire que je t'aime"   F: Oui, récemment j'étais en formation et le formateur nous a dit...c'était en pleine période coronavirus, séminaire annulé et reporté, etc... un peu de psychose, et il nous a dit : bon comme les temps sont pas faciles je propose exceptionnellement de prendre votre smartphone et d'envoyer à une personne à qui vous le dit pas souvent, à dire une personne par écrit, par sms, par WhatsApp, peu importe le logiciel, l'application, à dire: "voilà, je veux, je tiens juste à te dire que tu comptes pour moi" ou que je t'aime. Et je propose aux auditeurs de faire ça aujourd'hui, maintenant si possible. Si vous êtes dans votre voiture non mais si oui, si vous êtes dans une position confortable pour écrire, vous choisissez une personne à qui ne vous le dit pas souvent, voir à qui vous ne l'avez jamais dit et vous lui écrivez juste ceci: "Je veux simplement te dire que je t'aime". J'ai trouvé ça ... ça peut paraître très tarte à la crème, un peu niant niant et a priori je déteste ce qui est niant niant, mièvre mais s'il y a de la sincérité dans le propos, à contrario c'est extrêmement percutant. Et j'en profite pour proposer d'autres, entre guillemets, devoirs…  P: Exercices   F : à nos auditeurs oui. Par exemple dans le monde de l'entreprise où essentiellement je travaille, il y a un constat parfois malheureux. C'est que beaucoup de patrons d'entreprises arrivent au bureau avec un regard assez noir et le regard est presque éduqué à ne voir que ce qui ne fonctionne pas. Tombent alors les remontrances, les réprimandes, les recadrages...   P: Ce qui en suit.   F: Oui alors c'est légitime parce que ça fait partie du job mais si on se réfère à la façon dont on éduque les animaux, les chiens, les chevaux, on va surtout pratiquer ce qu'on appelle le renforcement positif donc on va surprendre l'animal en train de faire quelque chose de bien tout comme un patron d'entreprise peut surprendre son personnel ses employés et  collaborateurs en train de faire quelque chose de bien simplement pour pouvoir le signaler, simplement pour pouvoir leur dire "bravo", pour pouvoir leur dire merci. même si c'est normal, même si ça n'a rien d'exceptionnel de hors de l'ordinaire. Mais si c'est bien fait, par exemple quand je suis en promenade à cheval et que mon cheval ne fait rien d'extraordinaire mais marche avec une bonne impulsion, un bon pas, je le caresse parce que c'est bien déjà même si c'est pas fantastique c'est bien déjà d'être aux ordres et d'avoir une bonne impulsion dans les champs. Et si vous n'êtes pas dans un milieu entrepreneurial et bien faites la même chose avec vos proches. Est-ce que vous poser un regard systématiquement noir sur ce qui est autour de vous ou est-ce que vous cherchez tout ce qui va pour pouvoir le célébrer ? S'acharner à célébrer ce qui  va bien c'est une éducation de l'esprit on peut, on peut être pessimiste par nature et optimiste de raison. Moi je suis plutôt pessimiste par nature, je suis triste par nature, c'est mon fond mais je me veut optimiste de raison.   P: Dans le business c'est ce qui s'appelle un peu le management positif en quelque sorte ?   F: Oui je me méfie toujours des appellations comme ça parce que du coup on perd les nuances parce que tout n'est pas positif dans le business non plus donc quand quelque chose ne va pas il faut le dire. Mais par exemple, est-ce que si vous avez des enfants, un ami, un compagnon ou une compagne, est-ce que vous ne pointer que ce qui ne va pas ou est ce que vous êtes capable de célébrer tout qui est bien ? Même si c'est normalement bien. Et donc le deuxième exercice, après le sms c'est pendant une semaine chers auditeurs... je me demande si je ne l'ai pas déjà donné mais c'est pas grave il y a longtemps alors, c'était au tout début de la Minute du Coach. Vous allez tous les jours offrir un compliment à une personne différente jusqu'au jour où vous offrirez un compliment à une personne que vous ne connaissez pas du sexe opposé. Et bien sûr ce complément sera sincère s'il ne l'est pas c'est de la flatterie et la flatterie c'est de la manipulation. On n'est pas du tout dans ce jeu là. Moi je vous propose de donner des compliments comme d'autres donnent des fleurs et si vous me dites au bout d'une semaine : "Ecoutez,  je n'y suis pas arrivé, j'ai pas eu d'occasions." Mais ça veut dire quoi ? Soit que vous êtes un ermite, soit que vous êtes vraiment dans un environnement pourri avec des personnes peu fréquentables, soit que votre regard n'est pas éduqué à voir le beau autour de vous.   Bon Vol avec les Aigles.

    Les petites victoires quotidiennes

    Play Episode Listen Later Aug 27, 2020 3:52


    P: Bonjour Fabian !   F: Bonjour Pablo !   Sud Radio, la Minute du Coach.   P: On avance comme on peut dans la vie et ce qui nous satisfait ce sont ces petites victoires quotidiennes.   F: Oui mais surtout les petites victoires quotidiennes elles peuvent engendrer des résultats exceptionnels et époustouflants. Et c'est ce que je m'acharner à vous démontrer aujourd'hui.   P : Allons-y !   F: Tout part d'un exemple typiquement business pardon pour les auditeurs pour qui le business est vraiment quelque chose de très secondaire mais c'est pour les c'est pour simplement les bienfaits de la métaphore. Par exemple en business, il ya selon le modèle 3 ou 7 levier de profits. Je vais prendre le modèle des 3 leviers de profits de Jay Abraham qui est un gourou du marketing dans le monde. J'ai la chance d'être en formation avec lui et Jay Abraham nous livre là: si vous avez plus de clients, si vos clients achètent plus et s'ils viennent plus souvent, et bien vous allez pouvoir viser une croissance exponentielle et ce qui  est intéressant c'est que vous n'avez pas besoin de fournir des efforts extraordinaires.  Il suffit d'avoir 10 % de clients en plus qui paient 10 % en plus. Donc par exemple, ils achètent d'habitude un objet, et bien vous allez leur en vendre un deuxième et d'habitude ils viennent une fois tous les deux mois, vous allez vous arrangez pour qu'ils viennent une fois tous les mois et demi. Je dis vraiment n'importe quoi. Donc une petite victoire à chacun de ces leviers, sur chacun de ces leviers et ça donne des profits exponentiels. Donc des trajectoires vraiment assez extraordinaires. Bon, ça c'est pour le monde du business je ne développe pas. Par contre on peut se dire : et dans ma vie, quelles sont les petites victoires, quels sont les quelques leviers que je peux exploiter ? Ça ne va pas me coûter beaucoup d'énergie, beaucoup de ressources mais je vais avoir une petite victoire sur chacun de ces leviers et rendre ma vie bien plus magnifique encore. Par exemple quand on coach, souvent une première thématique qui arrive c'est la thématique du sport parce que la plupart des gens ne font rien. Ils légument dans leur canapé devant Netflix, ils sont dans leur application le dos courbé sur leur téléphone, ils n'ont pas le temps de faire quoi ce soit, de profiter de leur corps et de faire en sorte que leurs corps puisse les supporter puisque quand on méprise son enveloppe charnelle, on se méprise d'une certaine façon. J'ai déjà expliqué ici. Et bien si plutôt que de vous dire: "bon ben je vais aller à la salle hein? Puisqu'il faut aller à la salle!" Ça j'entends tellement souvent ce genre de propos. Non je vais par exemple consacrer trois minutes par jour à faire des pompages, 10 pompages, 10 abdominaux 10 squats,  pour mes cuisses et c'est tout voilà. Mais je le fais tous les jours pendant 365 jours sur l'année ce qui veut dire on a déjà abordé cette thématique ici que je bénéficie de l'effet cumulé. Et puis je décide autre petite victoire que le matin je mange salé pour éviter les pics de glycémie. Et puis je décide que j'arrête de manger des glucides à partir de 16 heures et puis je décide que je lis une page d'un livre difficile tous les jours. Et ça me prend cinq minutes mais une page d'un livre difficile j'entends, pas des revues. Je n'ai rien contre ce magazine.    P: "A la recherche du temps perdu" par hasard ?   F: Par exemple oui parce qu'il y a d'excellents romans qui sont des livres exigeants et qui font bouillonner nos neurones. Qu'en sera-t-il dans un an à force de lecture de pages difficiles ? Qu'en sera-t-il dans un an à force de 10 abdos tous les jours ? Donc si vous activez 3, 5, 10 leviers de façon quotidienne, en fournissant de petits efforts ce qui est vraiment fulgurant c'est que l'addition ces petit effort et en réalité une multiplication et ça donne des résultats sensationnels. Je vous le recommande.

    Vous êtes au bord de la noyade

    Play Episode Listen Later Aug 20, 2020 3:55


    Sud Radio, La Minute du Coach.   P: Salut Fabian !   F: Salut Pablo !   P: J'espère que nos auditeurs savent nager... Il paraît qu'ils sont au bord de la noyade.   F: Certains sans doute ! Et bien oui, figure toi que récemment je donne des coaching. De l'Eagle coaching puisque c'est à la Eagle Academy et j'ai plusieurs patrons d'entreprises qui ne se connaissent absolument pas ni des lèvres ni des dents. L'une est à Bruxelles, l'autre est au Grand Duché de Luxembourg et le troisième à Namur donc ils sont de domaines tout à fait tout à fait différents. Or ils sont victimes exactement du même mal et j'observe les mêmes symptômes.   P: Quels sont ces maux ?   F: En gros ils chargent trop la barque et évidemment quand on charge trop la barque, la barque peut se renverser et on peut effectivement couler. D'où le  titre: "Êtes-vous bord de la noyade ?" Et le problème se manifeste sous différents angles. Le premier point c'est que les trois personnes ont décidé d'escalader l'Everest, le Mont Blanc, en même temps que traverser la Manche à la nage.   P: Avec un sac à dos trop lourd !   F: Oui et donc elles ont pris des très gros chantiers en même temps sans sous-traiter, sans déléguer.  Moi je dis: l'Everest c'est une fois par an il faut pas... par exemple, il faut pas décider de se lancer dans des études supérieures alors qu'on a déjà un travail et en plus de divorcer et ça fait deux gros chantiers sur l'année. Et donc ça c'est un premier   problème. Le deuxième problème c'est que elle veulent avancer sur tout mais elles n'aboutissent à rien et j'ai dit à l'une d'elles il y a quelques temps, j'utilisais la messagerie WhatsApp et j'ai voulu envoyer plusieurs vidéos à la même personne en même temps donc j'ai fait le nécessaire puis j'ai laissé mon smartphone de côté et quand je suis revenu dix minutes plus tard tout avait été bloquée aucune vidéo n'avait été transférée. Et je trouve que la métaphore est intéressante il y avait tellement que l'application n'a pas simplement pu délivrer. Elle a été complètement saturée comme le nous sommes, comme votre ordinateur peut l'être quand vous ouvrez plusieurs applications en même temps. Il faut donc apprendre à prioriser à hiérarchiser et à commettre un certain type de nettoyage: je ne suis pas obligé de tout appréhender. Ça c'est un premier point, et le deuxième point, et je terminerai là dessus, j'ai dit aux trois personnes quand un problème survient notre tentation la plus grande la plus vive c'est de s'en emparer. On s'empare du problème et on le traite, et ma foi c'est bien logique. C'est bien légitime, c'est humain, on est éduqué comme ça, on baigne dans ce type de culture là. Un problème survient, on le prend et on le gère. Or c'est à court terme sûrement la meilleure solution mais à moyen et long terme la pire. Pourquoi ? Parce que ça veut dire que vous devenez vous même le mécanisme qui traite le problème. Or c'est quand le problème survient plutôt que de vous dire d'emblée je vais le gérer si vous vous dite: "Tiens qu'est-ce que je peux mettre en place qui donne dorénavant gérera ce type de problématique ? " Du coup pourquoi pas vous le traitez parce qu'il faut bien à court terme que quelqu'un s'en charge mais vous prévoyez un système qui va traiter le problème plutôt que de devoir vous le coltiner une prochaine fois et une fois encore plus tard et être ainsi la  personne qui éponge, le dépanneur de service. Est-ce que j'ai été clair?   P: Moi j'allais te dire merci pour cette enrichissante Minute du Coach et j'espère qu'elle permettra à certains de nos auditeurs et certaines de nos auditrices d'avancer dans leur vie professionnelle mais pas que !   F: Mais pas que et surtout de voler avec les Aigles !

    C'est dans les vieilles marmites que ...

    Play Episode Listen Later Aug 13, 2020 3:10


    P: Bonjour Fabian !   F: Bonjour Pablo !   Sur Radio, la Minute du Coach.   P: Vous connaissez toutes et tous cette phrase, ce proverbe : c'est dans les vieilles marmites que...trois petits points , à vous de compléter.   F: Oui c'est dans les vieilles marmites, ou dans les vieilles casseroles qu'on peut mettre d'excellents ingrédients et quand même obtenir un plat savoureux et parmi les thématiques que mes clients me réclament, il y a la gestion de soi dans le  temps. Eux auront plutôt tendance à dire comment gérer le temps mais systématiquement je rétorque qu'on ne gère pas le temps. Qui sommes-nous donc pour gérer le temps ? Mais on peut apprendre à se mieux gérer dedans et un vieux modèle, une vieille marmite donc, une vieille casserole d' Eisenhower qui nous offre deux axes. L'axe de l'urgence et l'axe l'importance où Eisenhower distingue quatre types de tâches. Les tâches urgentes et importantes à effectuer tout de suite idéalement et pour ça, on se réfère au modèle des 4 D de la lettre D: "Do Now", "Faites maintenant"    P : Agissez tout de suite, instantanément.   F: C'est urgent, c'est important "Do Now" : Faites tout de suite. Il y a les tâches qui sont importantes non urgentes : "Do Later", faites plus tard . Il y a les tâches qui sont urgentes mais non importantes : "Delegate" donc Déléguer. Ou, c'est moi qui ajoute, faite vite si ça vous prend moins de deux minutes, vous pouvez le faire vous même. Et enfin il ya les tâches qui ne sont ni urgente ni importante : "Delete". "Do Now", "Do Later", "Delegate", "Delete". Effacez les effectivement. Ce qu'on oublie de dire souvent c'est que parmi ces quatre types de tâches les plus importantes, parce que celles qui vont générer le plus de valeur ajoutée, sont précisément les tâches qui sont importantes non urgentes à planifier et se tenir au planning. Et j'ai des exemples, quand quelqu'un me dit: "moi j'ai pas le temps de lire,  j'ai pas le temps de faire du sport,..." Je réponds : "Certes mais précisément ce ne sont pas des tâches à priori urgentes mais qui sont extrêmement importantes, je t'invite à les fixer dans l'agenda, à prendre des rendez-vous avec toi même et à t'y tenir." Et il y a ainsi une panoplie de tâches très importantes qu'on a tendance à délaisser, à postposer, au profit de l'urgence. Mais l'urgence, elle le dit par son essence, n'est pas forcément importante et si vous ne vous préoccupez pas des tâches importantes demain elles deviendront urgentes mais peut-être sera-t-il trop tard. Par exemple si je ne prends pas soin de ma mémoire, si je ne prends pas soin de mon corps, un jour il va se rappeler à mon bon souvenir, mais sera-t-il trop tard peut-être bien. Alors chers auditeurs, prenez vraiment soin de votre emploi du temps. Distinguez ce qui est urgent de ce qui est important. Appliquez le modèle des 4 D. Est-ce que je fais maintenant, plus tard, est-ce que je délègue ou est-ce que carrément  j'oublie, je laisse tomber ? Mais quoi qu'il en soit et définitivement: Volez avec les Aigles.

    Avez-vous un hymne ?

    Play Episode Listen Later Aug 6, 2020 4:49


    Fabian, bonjour !   Pablo,  bonjour !   Sud Radio, la Minute du Coach.   P: Quel est le thème de la minute du coach de ce jour ?   F: Avez- vous un hymne ? Avez-vous une vision, une mission, des valeurs ?   P: Bon, je pense qu'on en a tous.   F: Ça serait bien d'en avoir parce que ça aide, ça fixe le cap. Ça donne des repères.  On en a pas toujours.   P: Tu parles du moteur là aussi.   F: Je parle du moteur et je parle du volant. Et je parle aussi de du cap. Mais surtout c'est une Minute du Coach un peu particulière, j'avoue. Qui est consacrée à un groupe auquel j'appartiens depuis 25 ans, qui fête sa 25e année aujourd'hui. Donc je vais je vais parler de ce groupe qui me tient beaucoup beaucoup à coeur. Mais bien sûr proposer aux auditeurs de pouvoir s'approprier notre histoire afin de mieux construire la leur. Ce groupe s'appelle Les Remparts nous sommes comme on dit un groupe "Assesseurs de la Ducasse". La Ducasse de Mons pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est d'abord un événement qui compte au patrimoine immatériel de l'humanité qui est référencé à l'Unesco donc c'est pas tout à fait anodin,  au même titre que le Carnaval de Binche par exemple, ou que les géants d'Ath. Et depuis 25 ans avec un groupe de jeunes on a créé Les Remparts.Il y a quelques années, j'ai écrit l'hymne des Remparts que je me permettrai de vous lire parce qu'on est en pleine période de Doudou mais surtout déjà je vous invite à réfléchir à cette question : et moi, est-ce que j'ai un blason ? est-ce que je me sens habité par une mission ?    P: Est-ce que je fais partie d'une famille ?   F: Est-ce que je fais partie d'une famille ?  Voilà, exactement comme les remparts sont une famille.  Est-ce que quand je suis dans...   P: La Sud Radio family déjà...   F: Ah bien sûr ! Absolument ! Est-ce que quand je suis dans le doute, quand je suis au milieu du gué, je peux m'accrocher à des valeurs, me raccrocher à ma mission, me redemander: mais au fait où est-ce que je vais ? C'est à dire la vision pour trouver le chemin à travers un brouillard, à travers une obscurité et c'est la raison pour laquelle je me permettre, si vous êtes d'accord Pablo.   P: Mais volontiers, je préférais même que tu me tutoies Fabian.   F: Oh  pardon ! Si tu le permets Pablo, je vais vous lire cet hymne des Remparts qui commence par une annonce.   Allons, allons, Qui sont ces filles et ces garçons ? Ces brailleurs, ces gaillards Tout d'orange et de noir ?   Réponse :   Ce sont des chanteurs, des danseurs, des castards Des buveurs, des roteurs, des rieurs, des bavards De Ghlin, de Flénu, de Jemappes, de hasard, Mais de Mons, mais de Mons et pas d'autre part   Leur cœur est orange et leur sang est noir Dans la Rampe ils sont nés, ce sont les Remparts !   Le Car d'Or est leur père et Saint-Georges, leur phare La Rampe est leur mère, leur repère, leur départ Car ils sont nés là-bas : pas filous mais matois Entre un mur, deux poussées et quelques chants montois   Main droite devant, main gauche derrière Le ceinturon tendu et le sourire si fier Main droite devant, main gauche derrière Les cordons se tissent et les rangs se resserrent   Ce sont des hâbleurs, des coureurs de trottoirs Des faiseurs de bruit, des briseurs de cafards Sont d'Hyon ou d'ailleurs, Saint-Ghislain, Bernissart Mais de Mons, mais de Mons et pas d'autre part   Leur cœur est orange et leur sang est noir Dans la Rampe ils sont nés, ce sont les Remparts !   Quand un Rempart s'en va, son âme chante encore Et un Rempart qui chante ne sera jamais mort D'ailleurs au grand soir, au soir du grand départ Le soleil est plus orange et la nuit bien plus noire   Carillonne, carillonne, carillonne Beffroi Montois et chambourlettes chantent avec ces gars-là Carillonne, carillonne, carillonne Beffroi Les Remparts, orange et noir, seront toujours là.   P: Merci Fabian. Alors, que faut-il retenir de cette Minute du Coach pour celles et ceux qui ne connaissent pas le folklore hennuyers et de la province et de Mons ?   F: Venez au Doudou. La première chose à retenir c'est celle là, tellement cette Ducasse est merveilleuse. Et posez-vous la question : est-ce que j'ai une mission claire ? Est-ce que je sais  qui je suis? Quand on lit l'hymne des remparts, chaque remparts qui rentre dans notre groupe pourrait lire cet hymne et avoir la réponse à : "qui suis-je ?" Si je suis remparts, si je porte les couleurs orange et noir, je sais qui je suis et ce texte me le dit et me le rappelle. Chaque fois que j'ai un doute, chaque fois que je suis en questionnement je peux me référer à ce texte qui me rappelle la direction à suivre.  Donc et vous ?   P: Savez-vous qui vous êtes ?   F: Quelle est votre mission ? Avez-vous la réponse à cette question : qui suis-je ?   P: Merci Fabian.   F: Merci Pablo.

    Etes-vous votre plafond ?

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2020 3:49


    P: Bonjour fabian !   F: Bonjour Pablo ! C'est bizarre qu'il n'y ai pas de musique.  Ah voilà !   Sud Radio, la Minute du Coach.   P: Si, si elle a reconnu nos voix, elle arrive. C'est l'heure de la minute du coach sur Sud Radio. Soyez toutes et tous les bienvenus. Etes-vous bas de plafond  ?   F: Etes-vous bas de plafond ? Oui !   P: On n'y va pas de main morte hein ?   F: Non ! Cette idée de minutes me vient d'un échange que j'ai eu hier avec un ami, qui m'expose la situation suivante et dans laquelle certains auditeurs risquent fort de se retrouver. Il me dit voilà je suis pas très heureux dans mon travail. Il est maçon de formation, il n'a pas beaucoup de diplômes.  Je suis convaincu qu'aujourd'hui, avoir un diplôme est certes un atout mais pas forcément toujours. Mais soit,  lui il le prends comme un handicap et il n'est pas très heureux dans sa fonction et il aimerait en changer mais il n'en change pas. Pourquoi ?  Parce que ce métier est stable, cela lui offre une sécurité financière, une grande stabilité.   P: Il n'est pas épanoui.   F: Mais il n'est pas épanoui. Et donc il est complètement coincé, il se sent coincé pour être plus juste et quand je j'évoque dans le titre la notion de "bas de plafond", en réalité je pense au plafond de verre et aux limites que nous nous prescrivons nous mêmes. C'est exactement ce qu'il fait. Il se prescrit limites et il me dit, il me décrète, il me déclare: à partir du moment où j'ai un travail sécurisant financièrement même si je ne l'aime pas je ne prends pas le risque d'en changer. A quoi j'ai rétorqué : cet argument pourrait tenir si tu étais immortel, mais justement si tu  étais immortel, il ne tiendrait absolument pas mais à partir du moment où tu es mortel, finit, alors ne pas être fou est une folie pure. Alors être raisonnable est absolument, parfaitement, déraisonnable. Et ce que je veux pointer ici c'est la faculté que nous pouvons avoir parfois à nous prescrire des limites qui sont impossibles à dépasser dès que la limite vient de moi. En tant que coach, je suis désemparé face à un de mes clients qui se fixe lui même la limite et qui n'est absolument pas prêt à transpercer ce plafond de verre. P: Que faut-il faire alors ? Sortir de sa zone de confort ?   F: Oui et déjà, je l'ai souvent pointé à ce micro: changer les mots. Par exemple il me dit: "Je suis quelqu'un qui a besoin de sécurité". C'est pas exactement les mots mais ça aurait pu être ça.    P: C'est l'idée   F: Et je lui dis tiens quelle est la couleur de tes yeux.Alors je vais le faire avec toi Pablo, quelle est la couleur de tes yeux ?   P: brun   F: Et bien, tu peux dire : "Bonjour, je suis Pablo, j'ai les yeux bruns". Ça tu peux dire. Quelle est ta taille ? Tu mesures combien Pablo ?   P: 1 m 70   F: 1 mètre 70.  Tu peux dire: "je suis Pablo, je mesure 1 mètre 70". Et encore tu pourras pas le dire toute ta vie parce qu'à un moment donné tu vas sûrement te tasser. Mais si tu dis par exemple: "Je suis Pablo, je suis soupe au lait", moi en tant que coach je vais  dire: "non, ça ça ne tient pas". Parce que, que tes yeux soient brun, que tu mesures 1 mètre 70 certes. Que tu sois soupe au lait,  ça mon ami, ça peut se travailler mais à partir du moment où tu le décrète avec le verbe être : je suis, Pablo, la personne soupe au lait, moi là dessus contre ça je ne puis rien du tout. C'est une limite quasiment infranchissable donc tout commence par le langage.Et ici il m'expliquait en somme, je lui dis d'ailleurs, tu es comme la mouche au fond du bocal elle ne sait pas qu'il suffit de monter à la verticale pour s'en extraire. Tu ne le sais pas non plu,  tu t'imposes une limite que aucun coach ne pourra te permettre de franchir tant que tu ne l'aura pas décidé.

    Des mots millénaires qui nous éclairent

    Play Episode Listen Later Jul 23, 2020 2:00


    Sud Radio, la Minute du coach   Fabian, bonjour !   Pablo, bonjour  !   P: Bienvenue sur Sud Radio une nouvelle fois pour ce rendez-vous Minute du Coach "des mots millénaires qui nous éclairent"   F: Des mots millénaires, oui Pablo ! Empereur  Romain et philosophe, Marc Aurèle nous livre dans cet extrait de sa prière, l'un des piliers de la sagesse stoïcienne : "donne moi la sérénité d'accepter toutes les choses que je ne peux changer, donne moi le courage de changer les choses que je peux et la sagesse de distinguer les deux."  Je vais me permettre de répéter ces quelques mots.   P: Il faut que ça rentre !   F: Pour que ça rentre. J'imagine les auditeurs dans leur cuisine, dans leur salon, dans leur voiture.   P: Pas de panique, il y aura le replay à l'issue de cette émission !   F: Je les redis donc : "donne moi la sérénité d'accepter toutes les choses que je ne peux changer, donne moi le courage de changer les choses que je peux et la sagesse de distinguer les deux". Et vous Pablo ? Et vous chers auditeurs décidez vous de lâcher prise face à ce que vous ne pouvez pas changer ? Avez vous le courage de changer ce que vous pouvez ? Et n'oubliez pas que pour changer ce que vous pouvez changer vous devez d'abord accepter la chose pour pouvoir changer la chose.  Pour donner exemple, accepter que j'ai pris du poids pour changer mes habitudes alimentaires.  Accepter que mon métier n'est qu'un gagne-pain dans lequel je ne m'épanouis pas pour pouvoir en changer.  Accepter que mon ouïe baisse pour consulter un oto rhino, etc. Et je trouve que ces mots de Marc Aurèle sont d'une luminosité rare et précisément empreints d'une grande sagesse. Est-ce que de sagesse nous ne manquons pas tant aujourd'hui ? Poser la question, sans doute y répondre. Et Pablo ,vous me disiez, tu me disait récemment,  j'ai tendance à vouvoyer à ce micro, les questions sont souvent bien plus riches que la réponse.

    Etes-vous en train de réussir votre vie ?

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2020 3:33


    Sur Radio, la Minute du Coach !   Bonjour Fabian  ! Bonjour Pablo ! P:  Êtes-vous en train de réussir votre vie ? On aimerait avoir la réponse illico presto. Comment est-ce possible de l'obtenir ?   F:C'est une question philosophique par excellence ! Est-ce que je suis en train de réussir ma vie ? Qu'est-ce qu'une vie réussie ? Dans mon métier d'Eagle Coach, de formateur je donne,  essentiellement des chefs d'entreprise à des indépendants, une grille d'analyse de leur temps pour vérifier qu'ils le consacre aux bonnes choses, aux bonnes activités qui ont un gros retour sur investissement.   P: Un gros impact !   F: Voilà, un énorme impact. Ce qui leur évite de se perdre, de se dissoudre dans des activités qui sont peu rentables.Et on appelle ces heures des heures à à 10000 euros. Donc il ya des gens qui vont se perdre dans des heurts à 10 euros par exemple aller faire les courses. Voilà, je dis pas que c'est inutile mais enfin ça fait pas pipi loin comme disait Laurent Voulzy.   P: Non mais ça détend !   F: Si tu veux ! Puis il y a  des heures à 100 euros, des heures à  1 000 et des heures à 10 000. Les heures 10 000 euros c'est quand vous effectuez des tâches à haute valeur stratégique. mais ce qui est intéressant c'est qu'on peut transposer ce concept est remplacer le sigle euros par les lettres UB : "unités de bonheur". Et là on se demande en analysant son agenda: "Tiens, combien d'unités bonheur étaient  en jeu pendant ce moment là ?" Combien d'unités de bonheur par exemple alors que nous enregistrons ces minutes du coach ? Personnellement comme on dit aujourd'hui je kiffe à fond de faire avec toi. C'est un moment privilégié pour moi et donc pour rien au monde je ne changerais ce moment là. Mais quand on regarde, quand on scrute son agenda, ses journées, ses semaines et plus encore, on peut se demander: "Mais au fait, combien d'unités de bonheur ai-je accumulé aujourd'hui ?" Et simplement se poser la question c'est déjà étourdissant. C'est étourdissant de se rendre compte alors que dans de nombreuses occurrences on dilapide son temps à des choses futiles, vaines, qui n'amène presque rien et dont on se passerait allègrement. Si tel est le cas il est rudement temps de changer les amis parce que ces moments là ne reviendront pas.   P: Et ses unités de bonheur se manifestent sous quelle forme Fabian ?   F: Je dirais que essentiellement c'est émotionnellement vous allez pouvoir jauger ça. Est-ce qu'émotionnellement ça vous précédente mais qui date de tellement longtemps les auditeurs ont dû l'oublier, ça renvoie aussi à la doctrine de l'éternel retour chez Nietzsche : est-ce que cet instant je voudrais le re-vivre éternellement puisque la question était dès le départ: "votre vie est elle réussie ? êtes vous en train de réussir votre vie ? " Je l'ignore pour ma part.   P: Vous seul avez la réponse.   F:  Non je ne suis même pas sûr que les gens aient la réponse parce que souvent on croit qu'on détient les réponses mais n'oubliez pas que notre cerveau et notre pensée ce n'est pas du tout la même chose. On pense qu'on maîtrise le cerveau mais souvent il prend une décision avant qu'on en est même conscience. Ce que je voulais dire c'est que ce à quoi je m'attache personnellement et pourquoi pas y encourager chacun, c'est à réussir un instant et puis l'autre. Etre ici et maintenant, être vraiment présent à l'instant c'est sans doute le meilleur moyen le premier chemin pour réussir sa vie.

    Espèce d'obsédé

    Play Episode Listen Later Jul 9, 2020 2:07


    Vous allez tuer

    Play Episode Listen Later Jul 2, 2020 4:33


    Sud Radio, la Minute du Coach.   Pablo :  Bonjour Fabian, bienvenue sur Sud Radio.   Fabian : Bonjour Pablo.   Fabian, de la Eagle Academy. On rappelle à nos auditeurs de quoi il s'agit, c'est important.   C'est important, oui, effectivement, de permettre à mes clients de voler avec les Aigles, de prendre de l'altitude, de se tenir à distance de leur quotidien pour mieux le jauger et pouvoir l'améliorer aussi. Tant qu'on a le nez dans le guidon, on est rarement performant, pour ne pas dire jamais.   Mais la Eagle Academy ne s'adresse pas qu'aux chefs d'entreprises ?   Essentiellement aux chefs d'entreprise. Mais, par exemple, à travers cette Minute du Coach et toutes les vidéos, les articles que nous postons sur le blog, alors tout le monde peut être concerné. Car je présuppose que chacun a potentiellement l'envie de voler, d'ouvrir ses ailes. Et de ne pas simplement subir le quotidien, subir son existence comme Sisyphe poussant son rocher en haut de la colline, puis il dégringole et doit alors le repousser en haut de sa colline. Sysiphe, quand il habite dans la région de Mons, Charleroi et qu'on lui demande “Comment vas-tu Sysiphe ?”, il répond “Bah, y'a pas d'avance, hein.” Si vous êtes un aigle, bien sûr vous ne répondez jamais ça.   Mais qu'est ce qu'on doit répondre alors ?   A la Eagle Academy, quand on nous demande “comment vas-tu ?”, on répond “Fantastique !”. C'est un ancrage, que je dois à l'un des mentors, John de Sloovere, qui m'a appris à voir les côté fantastiques de l'existence.   “Always look on the bright side of life”, comme les Monty Python. On va commettre un crime aujourd'hui. Enfin, pas nous, vous. Vous allez tuer.   Vous allez tuer, oui. Figure-toi, Pablo, que je reviens de Los Angeles. J'étais en séminaire. Il y a un an et demi, j'y étais aussi en séminaire. Est-ce que c'est le nom de cette ville qui est propice à ce que je vais vous expliquer maintenant, je n'en sais rien. Mais la “Cité des Anges” … peut-être bien qu'il y a un lien. Il y a un an et demi, l'orateur principal que je suis allé voir - on était 5000 dans la salle - est revenu systématiquement, au cours des différentes journées, sur les notions de “cerveau gauche” / “cerveau droit”. Problème : scientifiquement, c'est complètement invalide. Ça ne tient pas la route. Ce gars qui est multimillionnaire et qui aime le clamer haut et fort, répétait à qui mieux mieux que untel était plutôt “cerveau gauche”, untel était plutôt “cerveau droit”, etc … De nouveau, je ne vais pas vous expliquer à quoi cela renvoie puisque ça ne tient pas la route. Il n'y a pas de rigueur intellectuelle quand on explique cela. Ici, je reviens de Los Angeles, chez un autre orateur que j'apprécie énormément, que j'estime énormément, qui m'a beaucoup inspiré depuis pas mal d'années. Il nous a bassinés durant trois jours avec les trois cerveaux. dont le “cerveau reptilien”. Mais rebelote, c'est de la foutaise. Ça ne tient pas la route. Donc mon coup de gueule du jour est le suivant, j'invite les auditeurs être vigilants : N'écoutez pas les pseudos experts qui vous font part de leurs pseudo connaissances relatives à des pseudo lois. Recoupez les informations. Approvisionnez-vous aux bonnes sources. La rigueur intellectuelle, c'est ça. Le problème, c'est que la plupart des gens - c'est un constat navrant - vont préférer tout ce qui est de l'ordre de la magie, tout ce qui est de l'ordre des croyances, mais auront tendance à négliger la science. Pourquoi ? Parce que la science est complexe, la science évolue. Ce que la science dit aujourd'hui, sûrement, vraisemblablement, demain elle va l'annihiler et le remplacer par autre chose. La rigueur scientifique, c'est ça. Mais voilà, il y en a qui vont préférer des lois comme la loi de l'attraction par exemple. Je sais qu'au moment où je prononce ça, je fais crisper beaucoup de monde, mais c'est pas grave, j'ai mon franc-parler à ce micro. Simplement je vous enjoins, toutes et tous, à faire preuve de rigueur intellectuelle et à ne pas avaler tout ce qu'on vous dit. Et surtout à être prudent ! Parce que plus c'est facile à avaler, comme un Mars, plus c'est suspect. Une bonne fois pour toute, Pablo, moi le seul jour où je suis la foule, et encore, c'est au Doudou. Bon Vol avec les Aigles !

    L'attelage parfait de l'efficience

    Play Episode Listen Later Jun 25, 2020 3:00


    Pablo: Bonjour Fabian   Fabian: Bonjour Pablo, bonjour à tous   Sud Radio, la Minute du Coach   P: On vous donne des clés, on vous donne de bons conseils chaque semaine sur Sud Radio dans la Minute du Coach. Aujourd'hui, l'attelage parfait de l'efficience.   F: Déjà entendons nous sur ce terme efficience   P: Oui c'est quoi?   F: Souvent on parle d'efficacité. Mais enfin vous êtes efficace si vous transportez trois personnes dans un Boeing 747. C'est pas très efficient, ça fait beaucoup d'énergie pour pas grand chose. L'efficience c'est quand vous êtes capable d'en faire beaucoup avec très peu. Et Pablo j'ai une question pour toi et même une deuxième ensuite et je vais te demander de répondre avec le plus d'objectivité possible.  Mon cher ami Pablo est-ce que tu es intelligent?   P: Ah, ça c'est une question embarrasse   F: J'imagine bien dans notre culture, c'est délicat de répondre à ça    P: Qu'est ce que l'intelligence finalement ?   F: Je te pose la question, je la réitère: est-ce que tu es intelligent ?   P: Par rapport à qui?   F: Ahahah comme il détourne, comme il contourne l'obstacle!   P: Et toi, es-tu intelligent Fabian?   F: Oui   P: Oui ? Bon bah alors je pense que je le suis un peu   F: Je peux te garantir que tu l'es   P: Peut-être moins que toi mais je le suis un peu   F: On ne va pas chercher la compétition etc... Mais rien que d'avoir dit "oui je suis intelligent" à ta question, il y a des tas de gens qui sont crispés en nous écoutant et qui pensent "mais qui c'est ces crétins, ces connards pour s'exprimer comme ça ?" En même temps quand une personne est belle, est ce qu'elle va dire "non non moi je suis très laide, je le sais"? Je ressemble à Jean-Claude Van Damme  peut-être mais j'ai quelques neurones et je pense m'en servir. La deuxième question: est-ce que tu es paresseux ?   P: Oui ça m'arrive parfois d'être paresseux le dimanche, de rien faire...   F: C'est drôle comme ce sont deux questions embarrassantes.   A la première question "est-ce que tu es intelligent" on est, on le pense, chacun en fait, chaque auditeur pense qu'il est extrêmement intelligent. C'est ce qu'on appelle un biais cognitif, chacun pense toujours être supérieur à la personne qui est en face de lui. Et la plupart des personnes qui ont entendu cette Minute pense "oui moi aussi je suis intelligent mais jamais je n'irai le clamer à la radio, enfin c'est quoi ces manière" parce que pas culturel    P: Et le dimanche j'avoue je suis fainéant,  je ne travaille pas, je me balade dans les musées, je vais au cinéma, je regarde une série   F: Et tu me dis je suis paresseux mais tu justifies ta paraisse: le dimanche. Et moi ce que je veux te dire c'est que l'attelage parfait de l'efficience. Revenons y, nous on aime bien les attelages parce qu'on adore les chevaux. Il y a l'attelage aillé de Platon et il y a l'attelage que tonton Fabian vous propose de l 'efficience c'est précisément l'intelligence couplée à la paresse.  Pourquoi l'intelligence couplée à la paresse? Parce que la personne intelligente et paresseuse cherchera toujours la ligne la plus droite et donc visera l'efficience. Chers amis auditeurs si vous êtes intelligent et paresseux, cultivez cela. Mais cultivez cet attelage avec intelligence.   P: Je suis dans le bon alors!   F:Tu es dans le bon Pablo   P: Merci Fabian! You made my day   F: Oh great!  

    Avez-vous un grand pourquoi ?

    Play Episode Listen Later Jun 18, 2020 2:22


    Pablo: Bonjour Fabian Fabian: Bonjour Pablo   Sud radio, la Minute du Coach   P: Avez-vous un grand pourquoi? Je t'ai demandé hors antenne pourquoi, tu m'as dit "tu vas voir"   F: Ah oui! P: Je piaffe d'impatience! F: Alors piaffons ensemble, j'adore le piaffer. Nous qui adorons les chevaux...   F: Et bien, mon cher Pablo....    P: Quelle sensation incroyable, le piaffer! F: Imaginons tu es vraiment au dessus d'un immeuble, sur le toit d'un immeuble de 50 étages P: Déjà, j'y serai pas parce que j'ai le mal de l'air    F: Imaginons que tu y sois et, enfin, cet immeuble y en a un autre son jumeau comme si c'était deux tours jumelles nées sous le signe des gémeaux. Et il y a une passerelle de 50 cm, une passerelle en bois, elle est solide un peu branlante. Tu n'as pas de harnais, pas de filin, rien pas de filet de sécurité et je te propose d'aller d'un immeuble à l'autre.  Je rappelle qu'il y a 50 étages de haut.  Tu vas d'un immeuble à l'autre et pour ça, je te donne 100 euros. Tu le fais?   P: Non, pas assez cher    F: 500 €?   P: Non   F: 1000 €?   P: Non   F: Bon maintenant imaginons que sur l'autre immeuble, de l'autre côté de la passerelle, il y ait la personne que tu aimes le plus au monde    P: J'y vais tout de suite   F: Ah oui tu vois moi j'allais quand même te proposer que l'immeuble soit en flammes que la personne en question soit tétanisée, qu'il faille absolument aller la chercher sinon elle va mourir périr dans ces flammes. Tu iras parce que tu as un grand pourquoi.  Chers amis auditeurs si vous voulez vous mettre en route, agir, et agir vite pour atteindre de grands objectifs, vous n'y parviendrez pas si vous n'avez pas un grand pourquoi. Et trop souvent dans ma carrière de formateur, de coach, j'entends, par exemple des gens en début d'année me dire: "ouais c'est décidé je me remets au sport! Non, non, non, cette fois ci je te jure, je me remets au sport et j'arrête de manger des crasses. Ça c'est fini!" Bon, ça tient même pas deux jours ce type de résolution parce qu'il y a un déficit de pourquoi. Je suis pas habité, j'incarne pas ce désir là il n'irradie pas en moi, j'ai pas la flamme! Cherchez ce grand pourquoi alors vous ferez preuve d'une grande attitude et alors vous atteindrez de grands objectifs vous volerez vers vos étoiles pour n'en plus jamais descendre.

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