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Not Just A Pony Ride
121. An EAS Program to Fill a Need:  What is the GAP Program at HETRA?

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later May 9, 2025 18:54


Learn all about a unique program at HETRA and how it has grown and developed in this episode with Edye Godden, OTR/L, PATH Intl. CTRI and the CEO of HETRA.  We wanted a program for our participants that weren't exactly ready to transition to adaptive riding, but wanted more independence.  It could be that the participant needs skilled intervention occasionally for things like the mount/dismount, posture, position, communication, behavior or mental health — but that they are ready to learn more horsemanship skills, wallah the Group Activity Program (or GAP Program) was born!  This episode is proudly sponsored by Freedom Rider:  https://freedomrider.com/Follow us on social and plug in here:  https://hetrauniversity.mykajabi.com/HETRAUniversityLinks

Counselling Insights
Anger Management – Building a Toolbox

Counselling Insights

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 52:28


Vicki sits down with Janelle Jackiw to explore anger and the new CTRI workshop providing tools for counsellors. They unpack the power of anger as a natural and righteous emotion that can also leave big impacts. Janelle describes the importance of learning the story behind anger and the cyclical patterns that can leave people feeling out of control. She also provides several immediate and long-term strategies that can help people take back control and develop the tools they need to repair relationships. For more resources in the areas of trauma, mental health, counselling skills, and violence prevention visit ctrinstitute.com

Reportage Afrique
Gabon: le général Oligui Nguema mène une campagne entre rupture et continuité

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 2:24


La campagne officielle en vue de la présidentielle du 12 avril débute ce samedi 29 mars au Gabon. Huit candidats seront en lice, dont le chef de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Il a lancé pour la campagne le « rassemblement des bâtisseurs » pour sortir du cadre de l'ex-parti au pouvoir PDG. Pourtant, il n'hésite pas à revendiquer l'héritage d'Omar Bongo, dont il fut l'aide de camp pendant huit ans. Comme l'ex-président, à qui il est apparenté, Brice Clotaire Oligui Nguema vient de la province la plus orientale du pays, le Haut-Ogooué. Mais à Franceville, chef-lieu de la province, comme ailleurs au Gabon, les avis sont partagés sur cette succession, entre rupture et continuité. De notre envoyé spécial de retour de Franceville,Au moment de notre passage à Franceville, nous sommes à plus d'un mois de la campagne officielle. Pourtant, impossible d'ignorer que le chef de la transition sera bientôt candidat. Le général Oligui Nguema s'affiche sur tous les boulevards, et les rassemblements d'associations de soutien, créées pour l'occasion, se multiplient. En ce samedi début mars, plusieurs centaines de femmes en t-shirts blancs comme Imelda, une infirmière en formation, ont été convoyées des localités du Haut-Ogooué.« On veut qu'ils posent sa candidature pour voter pour lui, parce qu'on voit déjà ce qu'il fait. Ça lui prouve déjà qu'il a l'amour de la population et il a pitié de la jeunesse. (...) Il change, il construit. On a vu comment il construit déjà les maisons, les routes, surtout dans mon village. On voit les merveilles qu'il fait déjà là-bas. Ça me prouve déjà qu'il adore sa population. »Ornières bouchées, nouveaux boulevards terrassés, façades en réfection, écoles réapprovisionnées... Les marques du CTRI, le Comité militaire qui a renversé Ali Bongo, sont partout à Franceville. Dans les collines environnantes, les nouvelles villas fleurissent et les projets laissés en suspens reprennent. Mais tout le monde n'est pas convaincu par la frénésie de béton qui a gagné la transition.« Ce sont des opérations de charme »Guy-Roger Mangonda est professeur dans un lycée de la ville : « À chaque période électorale, on a souvent vu la même chose. Ce sont des opérations de charme. Ali Bongo, quand il est arrivé, disait qu'il était un bâtisseur. Il a commencé à faire ce que M. Olivier est en train de faire, et après, on a compris que ce n'était pas finalement un bâtisseur. Les gens qui ont accompagné Bongo père, ce sont les mêmes qui ont accompagné Bongo fils. Ce sont les mêmes qui accompagnent Oligui. Et pourtant, M. Oligui a dit que ce sont eux qui ont fait tomber le Gabon. Il n'y a rien qui est restauré. »Un constat que partage Marcel Libama. Leader syndical, député de la transition, il espérait lui aussi une rupture plus nette : « Mais à l'évidence, nous nous rendons compte qu'il y a une continuation. Ce sont les mêmes choses, les mêmes façons de faire, les mêmes réflexes. Donc, il y a un paradoxe entre ce qui se passe sur le terrain et la gestion, les gestionnaires du pays. Ça nous laisse pantois, dubitatif. Et on s'est dit, ''mais qu'est-ce ce qu'on veut ?''. »Malgré ses réserves, et comme la quasi-totalité des cadres de l'ancien pouvoir, des ex-opposants et des figures de la société civile, Marcel Libama a intégré la campagne Oligui Nguema dans le Haut-Ogooué.À lire ou à écouter aussiGabon: «Un général qui a fait un coup [d'État] n'a peur de personne», dit le président Oligui Nguema

Invité Afrique
Alain-Claude Bilie-By-Nze: «Je suis l'alternative unique qu'il reste aux Gabonais face aux militaires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 9:23


« Je suis l'alternative unique qu'il reste aux Gabonais face aux militaires », affirme l'opposant gabonais Alain-Claude Bilie-By-Nze à deux semaines de la présidentielle du 12 avril. Mercredi, vous avez pu entendre le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui préside la transition et qui est, lui aussi, candidat. Ce matin, voici donc la réplique de son principal challenger. Que pense-t-il de la gestion du Gabon, depuis 19 mois, par les militaires du CTRI, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions ? À Libreville, l'ex-Premier ministre Bilie-By-Nze répond aux questions de Christophe Boisbouvier, avec les moyens techniques de Jad El Khoury. RFI : Est-ce que ce n'est pas compliqué de faire campagne quand on a été le dernier Premier ministre d'un régime honni par une grande majorité de Gabonais ? Alain-Claude Bilie-By-Nze : Ça aurait pu être compliqué en effet. Mais aujourd'hui, les Gabonais constatent que tous ceux qui ont accompagné Omar Bongo, Ali Bongo dans le cas du régime PDG [Parti démocratique gabonais], sont aujourd'hui avec le dirigeant de la transition. Il s'agit donc d'une continuité de ce régime que les Gabonais détestent et qu'ils voient aujourd'hui ressurgir derrière les traits du CTRI [Comité pour la transition et la restauration des institutions]. Le CTRI est une esbrouffe, le CTRI a menti aux Gabonais et derrière le CTRI, il y a le PDG.Est-ce à dire que vous reniez votre propre passé et l'époque où vous avez été très longtemps dans les gouvernements d'Ali Bongo ?J'ai été huit ans dans le gouvernement d'Ali Bongo. Je ne renie rien de cela. J'ai reconnu qu'il y a eu des erreurs qui ont été commises. Ce que je refuse, c'est de continuer le même système. Or, aujourd'hui, ce qui est en place, c'est la continuité du même système à tous les étages : la présidence de la République, les institutions, le gouvernement, la gouvernance. C'est ce que j'appelle la République des copains, coquins et consanguins. Et je refuse cela.Depuis le lancement de votre campagne, vous réclamez un procès pour Sylvia et Noureddin Bongo qui sont en prison depuis le 30 août 2023. Et apparemment, vous avez été entendus puisqu'au micro de RFI et France 24, le président de la transition vient de déclarer que ces deux personnes auraient droit à un procès juste et équitable. Est-ce que vous êtes satisfait ? Ce que j'ai réclamé, c'est justement de faire en sorte que personne ne soit détenu illégalement sans aucun procès. Et je constate que le président de la transition connait le dossier puisqu'il en a parlé. Il a donc accès au dossier, ce qui naturellement est une hérésie dans un Etat de droit.Mais vous êtes satisfait quand même qu'il ait dit qu'il y aura un procès ? J'attends de voir.Alors, dans cette présidentielle du 12 avril prochain, il y a huit candidats, mais seulement deux poids lourds de la politique gabonaise. Le président de la transition et vous-même. Que pensez-vous de l'exclusion d'autres grandes figures comme le professeur Albert Ondo Ossa, Pierre Claver Maganga Moussavou ou le syndicaliste Jean-Rémy Yama ? J'estime que, pour un retour à l'ordre constitutionnel, il aurait fallu ouvrir le champ démocratique, permettre à tous les Gabonais qui le désiraient de proposer une offre politique réelle. Ce qui s'est produit en réalité, c'est que le général et ses amis ont voulu exclure un maximum de personnes. Ils auraient bien voulu m'exclure, moi. Malheureusement, tous les critères qu'ils avaient imaginés, j'ai coché toutes les cases pour ne pas succomber à cela. Je ne pense pas que nous réussissions à construire une démocratie par l'exclusion. Exclure les Gabonais sur la base de leur âge, sur la base de leur mariage, sur la base de leur état physique, ce n'est pas cela une démocratie et nous sommes aujourd'hui en péril dans notre pays et nous sommes là pour allumer cette nouvelle espérance, moi, Alain-Claude Bilie-By-Nze.Est-ce à dire que vous êtes en discussion avec certaines de ces personnalités exclues en vue d'une plateforme commune pour le 12 avril ? Il y a des discussions. Nous souhaitons qu'il y ait une plateforme commune le 12 avril. Ce que je sais par ailleurs, c'est que cette plateforme ne doit pas se mettre sur la question des personnes. Il faut la bâtir sur le projet de rupture avec l'ordre ancien, en rupture avec tout ce qui n'a pas fonctionné. Et on voit aujourd'hui, malheureusement, que c'est un système qui refuse de mourir et qui revient sous une autre forme.Vous êtes en discussion avec qui ? Je pense que les discussions n'ont pas encore abouti. Permettez que je ne révèle pas pour le moment.Alors, certains observateurs disent que le général Oligui a volontairement écarté tous les poids lourds de la politique gabonaise, sauf vous. Parce que, vu votre passé, vous ne risquez pas de le mettre en ballotage ?Il a écarté un certain nombre d'acteurs pour éviter le ballotage précisément. Je pense que d'avoir évité la candidature de Jean-Rémy Yama ou de Monsieur Ongoundou, ça a été une manière pour lui de s'assurer qu'il n'y aura pas un deuxième tour. Mais il se trompe. Ceux qui auraient voulu voter pour Jean-Rémy Yama ne voteraient pas pour lui. Ceux qui auraient voulu voter pour Monsieur Ongoundou ne voteraient pas pour lui. Aujourd'hui, je suis l'alternative unique qui reste aujourd'hui pour les Gabonais et les Gabonaises face aux militaires qui, depuis 19 mois, sont dans l'enfumage et le mensonge.  Et que répondez-vous à ceux qui disent qu'en acceptant d'être candidat, vous acceptez de servir de caution démocratique pour cette élection ?Je suis candidat parce que j'ai un parcours politique. J'ai une expérience politique qui me permet aujourd'hui de proposer aux Gabonaises et aux Gabonais une offre différente. Je voudrais dire que le général Oligui est dans le système depuis Omar Bongo. Il n'est pas un homme neuf et tous ceux qui l'entourent aujourd'hui, ce sont des hommes anciens du système ancien. Ils essaient de montrer aux Gabonais un visage différent. Mais les Gabonais sauront faire la part des choses et, aujourd'hui, il est temps de mettre un terme à ce système.Donc, vous espérez un deuxième tour ?Donc j'espère gagner l'élection.

Not Just A Pony Ride
116. All About Interactive Vaulting with Amanda Bubb

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 55:13


Amanda Bubb is on the show to talk with us about all things Interactive Vaulting! One of the things she loves is that vaulting is that it is a great way to diversify programming for EAS centers while being incredibly resource friendly!  Expect to hear all of the nuts and bolts about interactive vaulting including:What is vaulting - what does a session look like?What are the benefits or risks?How do you evaluate participants for vaulting programs.Managing Equine Welfare and selecting equines for vaultingGetting certified, and much more!Amanda has worked in the EAS industry for over 20 years and holds many certifications. She is a PATH Intl. CTRI, ESMHL, Interactive Vaulting Instructor, and Therapeutic Driving Instructor Level 1 at Reins of Life Inc, a PATH Intl. Premier Accredited Center.  She is also an Equestrian Vaulting USA Coach, a PATH Intl. Mentor, PATH Intl. Interactive Vaulting Certification Faculty, and Associate Site Visitor. Additionally, she is a CHA Level 4 Equine Facility Manager and Assistant Certifier and serves as an Adjunct Instructor in the Equine Department at a College.Connect with Amanda and learn more about Reins of Life at www.reinsoflife.orgAttend the vaulting workshop June 16-20, 2025  at Reins of Life! https://www.reinsoflife.org/path-intl-vaulting-workshopThis episode is proudly sponsored by Jonathan Killian of Killian Insurance:  www.farmequineinsurance.comFollow us on social and plug in here:  https://hetrauniversity.mykajabi.com/HETRAUniversityLinks

Invité Afrique
Gabon: «Il ne fait aucun doute que le général Oligui Nguema briguera la magistrature suprême»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 10:34


Au Gabon, on l'a appris ce mercredi 22 janvier, c'est dans moins de trois mois, le 12 avril 2025, que se tiendra la présidentielle qui amorcera le retour à un régime civil, près de deux ans après le coup d'État militaire du 30 août 2023. L'auteur de ce putsch, le général Oligui Nguema, sera-t-il candidat à ce scrutin ? Et si oui, y aura-t-il en face de lui des poids lourds de l'opposition ? Rien n'est moins sûr. Bergès Mietté est enseignant chercheur à l'université internationale de Libreville et chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde, à Sciences Po Bordeaux. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le 8 janvier dernier, quatre figures de l'opposition, le professeur Albert Ondo Ossa, l'ancien vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et l'ancien ministre Ali Akbar Onanga Y'Obegue, ont exigé une interdiction formelle pour tout militaire du CTRI, le Comité pour la transition et la restauration des institutions, de se porter candidat aux prochaines élections. Mais est-ce que le code électoral ne prend pas le contrepied de cette demande ?  Bergès Mietté : Oui, tout à fait, puisque le nouveau code électoral dit que désormais, les militaires, comme tous les autres citoyens de la République, peuvent prétendre à des fonctions politiques électives. Donc, lorsque les principaux leaders de l'opposition, que vous citez, ont appelé les militaires, en réalité ont appelé Brice Clotaire Oligui Nguema à ne pas se porter candidat à l'élection présidentielle à venir, c'était simplement un appel pour que le président tienne les engagements qu'il a pris à l'égard du peuple gabonais au moment du coup d'Etat, puisque, officiellement lui-même, il avait déclaré qu'il devrait, à l'issue de la transition, rendre le pouvoir aux civils. Je pense que c'est surtout sur cet aspect-là que ces leaders-là se sont prononcés. Donc, au terme du nouveau code électoral, le général Oligui Nguema, s'il le décide, va pouvoir se présenter le 12 avril prochain. Comment va réagir l'opinion publique gabonaise par rapport à la promesse qu'il avait faite le 30 août 2023 ? Je pense qu'il ne fait aucun doute que le général briguera la magistrature suprême. Ce que l'opinion gabonaise attend davantage, c'est la capacité du président de moderniser le pays. Est-ce que Brice Clotaire Oligui Nguema est capable, mieux que le régime précédent, de transformer le pays, de répartir équitablement les ressources du pays de manière à ce que tous les Gabonais puissent en profiter ? Je pense que la vraie question, c'est à ce niveau-là. Maintenant, si les leaders de l'opposition estiment qu'ils ont la capacité de porter et de réaliser ce projet-là, je pense qu'ils ont tout à gagner à se porter candidat à l'élection présidentielle, de sorte que le meilleur l'emporte.Mais si l'opposition fait campagne contre le fait qu'un militaire soit candidat, vous pensez que ça n'aura pas beaucoup d'écho dans la population gabonaise ? C'est vrai que, depuis quelque temps, l'euphorie qui accompagnait « le coup de libération » de 2023 s'est plus ou moins estompée. Certains Gabonais deviennent de plus en plus critiques à l'égard des nouvelles autorités. Qu'à cela ne tienne, Brice Clotaire Oligui Nguema a encore des soutiens au niveau national et, globalement, je pense que beaucoup parmi les Gabonais ne verraient aucun obstacle à ce qu'il puisse se porter candidat à l'élection présidentielle.Alors pour cette élection du 12 avril, les conditions d'éligibilité sont très restrictives. Est-ce qu'il restera des leaders de l'opposition qui seront éligibles ? Oui. Les nouvelles autorités se sont employées plutôt avec maestria à neutraliser l'opposition traditionnelle. Si bien qu'aujourd'hui, si la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema ne fait plus de doute, la vraie question, me semble-t-il, est de savoir face à qui il sera opposé le 12 avril prochain.Justement, qui sont les leaders actuels de la classe politique gabonaise qui ne seront ni trop vieux, ni binationaux, ni enfants de parents pas gabonais, ni marié à un conjoint ou une conjointe pas gabonaise… Qui pourra se présenter ?Je pense que c'est le vrai enjeu, effectivement. Ce scrutin sera-t-il réellement compétitif ? Ou alors il sera question d'un match amical sans doute entre le général et un opposant de circonstance ou quelqu'un sans réelle envergure.Et parmi les opposants éligibles, faut-il envisager que certains décident de boycotter ce scrutin ? Oui, sans doute. C'est possible, puisque c'est un phénomène qui est quelquefois récurrent au Gabon.À quelles conditions cette élection sera-t-elle transparente le 12 avril ? On se souvient que la transition intervient à l'issue des élections générales du 26 août 2023, dont les résultats ont été jugés frauduleux par les militaires. Donc, ils ont pris le pouvoir pour restaurer la dignité des Gabonais et les institutions de la République qui ont été mises à mal par l'ancien régime. Et je pense que ce scrutin-là, c'est un test.Alors, vous évoquez le problème de la transparence des élections. Si elles restent organisées par le ministère gabonais de l'Intérieur, est-ce que cela ne va pas jeter la suspicion sur leurs résultats ? Désormais, au Gabon, le ministère de l'Intérieur est le principal organisme de gestion des élections. Certains doutent de la capacité du ministère de l'Intérieur d'organiser de manière démocratique des élections à venir, mais je pense qu'il est trop tôt pour faire ce procès-là. On attend de voir comment est-ce que, de manière pratique, les élections à venir seront organisées.À lire aussiGabon: le premier tour de l'élection présidentielle fixé au 12 avril 

Not Just A Pony Ride
104. Are you missing this critical piece of a lesson?: Defining Skill Progression

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 67:21


We're not talking about the kind of progress participants make from month to month or even week to week.  We're talking about within a single 30-45 minute session, how are you challenging your participants and upping the ante?  Riding patterns every week without a SPECIFIC focus on skill progression is not enough. Giving participants opportunities to grow in confidence safely with their skills in each session is what we're after, but how do we do that?  Cassidy Fredrickson, OTR/L, PATH Intl. CTRI and Lead Instructor at HETRA is here to help us figure it all out.   All About Observation Weeks:  Episode # 80 Goal Setting and Notes in Adaptive Riding Webinar:  https://vimeo.com/ondemand/goalsettingnotewriting Creating an Effective Lesson Plan Webinar:  https://vimeo.com/ondemand/easlessonplan

Invité Afrique
Référendum constitutionnel au Gabon: «Le moment est venu de rendre le pouvoir aux civils»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 11:15


Après le Premier ministre et coordinateur de la campagne pour le « oui » au référendum constitutionnel prévu demain, samedi 16 novembre, RFI donne la parole à un tenant du « non », Albert Ondo Ossa, candidat lors de la dernière élection (élections générales gabonaises du 26 août 2023) qui continue de revendiquer sa victoire à ce scrutin rendu caduc par le coup d'État militaire de 2023. Ce professeur d'université, qui dénie le droit d'organiser un tel référendum au pouvoir de transition, appelle les Gabonais à lui faire barrage massivement. Il répond aux questions de Esdras Ndikumana. RFI : Pourquoi est-ce que vous vous opposez à ce projet de Constitution ?Albert Ondo Ossa : Alors, je ne veux pas faire du juridisme, il faut passer en revue les articles. Effectivement, je pense que l'homme politique que je suis repose son appréciation sur deux choses : l'esprit du texte d'une part, la procédure conduisant à son élaboration et à son adoption d'autre part. Alors, pour ce qui est de l'esprit, deux éléments sont importants à relever. Le président de la transition au Gabon manque de posture, de légitimité, de crédibilité. Il a besoin d'un texte susceptible de le crédibiliser, de le légitimer, de le légaliser. Un texte ne peut rendre légal ce qui est illégal, pas plus qu'il ne suffit pas à légitimer ce qui est illégitime, car nul ne peut se prévaloir de sa turpitude. Donc, à partir de ce moment-là, véritablement, la seule chose, c'est pouvoir dire non au référendum.L'une des dispositions qui fâchent dans son projet de Constitution, c'est la limitation de l'âge de 35 à 70 ans pour être candidat à l'élection présidentielle. Est-ce que vous vous sentez visé personnellement, vous, qui venez d'avoir justement 70 ans ?On se sent visé si on va dans leur logique, c'est-à-dire faire du juridisme. Non, je me sens pas du tout visé. Le problème, c'est que globalement, un référendum, c'est un vote qui permet à l'ensemble des citoyens d'approuver ou de rejeter une mesure proposée par le pouvoir exécutif. Dans ce genre d'opération, aucun calcul politicien n'est permis, aucune justification de bas-étage n'est plausible. Le choix à opérer est clair : ou on accepte le texte dans son intégralité ou on le rejette globalement. Et c'est en cela que toutes les arguties et autres gesticulations des partisans du « oui » sont superfétatoires, voire indécentes. Le choix est simplement facile et clair : ou la République ou la déchéance. Or, je suis un démocrate, je recommande au peuple gabonais de voter pour la République. Voilà. Et c'est clair.Je reviens encore sur cette question, quand même, c'est important. Par exemple, si le « oui » passe, la prochaine fois, vous ne pourrez pas vous présenter parce que vous aurez plus de 70 ans. Est-ce... Ça, c'est ce que vous dites, si le « oui » passe. Le « oui » ne passera pas ! Et dans le cas où il passe, le peuple gabonais qui m'a voté va se lever pour chasser les militaires, leur place est dans les casernes, pas effectivement dans la politique. Ça se passe partout ailleurs.Une des personnalités qui milite pour le « non » a estimé que ce projet allait mettre en place, je cite, « un homme fort et non des institutions fortes ». Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ou pas ?Un homme fort ou les institutions fortes, moi, je ne rentre pas dans ce débat-là. Ma position est claire : je ne rentre pas dans ce que fait le CTRI (Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions – Ndlr), pour ou contre ; et ma formule : ni allégeance, ni défiance. Donc, je ne me mêle pas de ce débat-là. Je parle de cela parce que j'ai été interpellé par le peuple gabonais qui m'a élu en me demandant ce que je leur recommande. C'est tout. Le reste ne m'intéresse pas. Ils sont dans le non-droit. Je ne veux pas avaliser ce qui est illégal, ce qui est illégitime, ce qui procède du non-droit et du déni de droit. Voilà.À lire aussiRéférendum constitutionnel au Gabon: «On clarifie les pouvoirs du président purement et simplement»Est-ce que pour vous ce régime hyper présidentialiste est la preuve de ce que vous dénoncez depuis le coup d'État, à savoir qu'il s'agit davantage d'une évolution du système que d'une rupture ?Vous allez dans les détails. Mon appréciation du texte, quelque chose qui est mal ficelé au départ est forcément mauvais. Le coup d'État est illégal, la révolution de palais illégale. Tout ce qu'ils font, c'est du non-droit et du déni de droit. Moi, je ne peux pas l'accepter. Donc, j'ai dit aux populations de refuser cela, c'est tout. Et m'amener à regarder tel ou tel article, c'est du juridisme. Je n'en suis pas là. Il faut que les militaires retournent dans les casernes. Ils l'ont déclaré, le moment est venu pour eux de rendre le pouvoir aux civils. C'est là le débat de fond, voilà l'enjeu. Et le peuple gabonais le comprend très bien aujourd'hui.Retourner dans les casernes, cela passe notamment par l'organisation d'un référendum. Certains appellent à voter « oui », d'autres appellent à voter « non ».Ah non. Ah non. Non, non. Organiser ? Si les militaires organisent un référendum, cela revient à légaliser l'illégalité. Seul quelqu'un qui est élu dans les conditions normales peut appeler le peuple gabonais à l'élection. Nul ne peut se prévaloir de sa turpitude. C'est inacceptable dans un pays normal, dont le Gabon, aspirant à être un pays normal, ne peut pas accepter qu'un militaire lance un genre de référendum pour légaliser sa forfaiture. Ça ne se comprend pas et ça ne s'accepte pas.La quasi-totalité de vos anciens alliés dans Alternance 2023 soutiennent aujourd'hui le « oui ». Quelle est votre réaction ?Oh moi, je les comprends tout à fait. Chacun est libre de faire ce qu'il pense. Ils étaient mes alliés du moment. Ils ne sont plus mes alliés aujourd'hui. Moi, je repose ma popularité, ma crédibilité sur le peuple gabonais. Ça n'a rien à voir. Et majoritairement, le peuple gabonais me soutient. Je n'ai pas de souci par rapport à cela.Au contraire, vous vous retrouvez aujourd'hui à combattre le texte avec d'anciens cadres du régime Bongo comme l'ex-Premier ministre Bibie By Nze ou l'ex-vice-président Maganga Moussavou, n'est-ce pas étonnant ça ?Rien n'est étonnant en politique. En politique, il y a la tactique, il y a la stratégie. Et en politique, effectivement, on peut avoir des alliés du moment. Pour le moment, ils prônent le « non ». Moi aussi, je prône le « non ». Peut-être pas pour les mêmes raisons. Moi, je dis que les militaires retournent dans les casernes, leur place est dans les casernes, ils n'ont rien à faire là où ils sont aujourd'hui et, en tout cas, il ne faut pas qu'on légalise effectivement ce qui est illégal. Donc maintenant, savoir qui dit non, qui dit oui, moi, je ne rentre pas dans ces choses-là. Je sais que le peuple gabonais va voter massivement « non » pour que les militaires retournent dans leurs casernes. Voilà.Beaucoup de ceux qui prennent le « non » parlent aujourd'hui d'un texte qui va faire renouer le Gabon avec le culte de la personnalité. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?Je ne suis pas là pour faire du juridisme. Je ne me lance pas là-dedans. Je m'en tiens à l'esprit et je m'en tiens à la procédure. On ne peut pas légaliser l'illégalité. Oligui Nguema est illégal. Non, je suis désolé. Ou on est un pays de droit ou on est un pays de non-droit et c'est là tout l'enjeu.Oligui Nguema, comme vous dites, est aujourd'hui reconnu par la communauté internationale comme président de transition.Un président de la transition, ce n'est pas un président de la République. L'enjeu, c'est d'avoir un président de la République qui, effectivement, dont l'action porte à conséquence, et personne ne le reconnaît comme président de la République, surtout la communauté internationale. C'est lui qui le dit. Il n'est reconnu nulle part en tant que tel, je suis désolé.Au-delà de la Constitution, vous avez gardé vos distances avec, justement, le président de transition Brice Oligui Nguema, qui s'est pourtant rapproché de vous au lendemain du coup d'État, pourquoi cela ?Mais je n'ai pas de problème personnel avec lui, n'allons pas dans les confusions. Je l'ai toujours dit, je n'ai pas de problème personnel avec lui. Il peut chercher à me voir, pas de problème. Je peux chercher à le voir, pas de problème. Donc, ce n'est pas parce qu'il est venu me voir, moi aussi, je suis parti à la présidence, j'ai même été invité à Oyem (ville dans le nord du Gabon – Ndlr) , mais ça ne porte pas conséquence. Nous sommes des citoyens gabonais, lui et moi, il n'y a pas de problème personnel entre nous, mais nous avons une différence d'options, je suis un démocrate, lui, il putschiste. On ne peut pas laisser un pays aux putschistes, voilà ma position.L'une de vos attaques qui a été relayée par la presse, c'est que vous avez soutenu qu'en un an Oligui Nguema a dépensé plus qu'Ali Bongo en 14 ans, comment est-ce possible ?Mais vous me demandez, je ne l'ai pas inventé, c'est le rapport du Fonds monétaire international, un rapport qui date du 30 avril. Je suis désolé. Et c'est ce rapport-là qui donne effectivement les chiffres, que je n'ai fait que commenter. Donc, comment est-ce possible ? Allez lui demander ! C'est lui qui dilapide les sous publics, c'est lui qui s'endette à ne plus en finir. Et le résultat, on l'a. Et il n'y a pas seulement le Fonds monétaire international, la Cemac vient d'attirer l'attention parce que le Gabon a eu une mise en demeure. Les entreprises gabonaises, les banques gabonaises sont mises en demeure. Elles doivent avoir une couverture de 100%. Ça, c'est la dernière en date, la Cemac. Donc, ce n'est pas moi. Toutes les instances sous-régionales sont là pour dire que le Gabon est le seul pays, dans la sous-région, qui ne respecte pas les critères de convergence, c'est-à-dire la surveillance multilatérale. Aucun critère. Ni les critères de premier ordre ni les critères de second ordre. Et ça, on n'a jamais vu ça. Oligui Nguema et son CTRI font courir un risque grave à notre pays. Voilà où j'en suis.Êtes-vous satisfait des conditions dans lesquelles s'est déroulée la campagne pour le référendum constitutionnel de samedi ?Je ne m'occupe pas de campagne, monsieur. Je n'en ai rien à cirer de la campagne. Je n'ai rien à faire de la campagne. Je me mets en dehors de ce qu'ils font, c'est du non-droit ! C'est une question de principe, c'est des positions de principe. Oligui Nguema et le CTRI, c'est des putschistes. Un putschiste ne peut pas organiser une élection. Je suis désolé, ce n'est pas sa fonction.Dans ces conditions, est-ce que vous pensez avoir réussi à convaincre les Gabonais de rejeter ce texte, samedi ?Eh bien, comment on le pense ? C'est la réalité des urnes qui dira si j'ai convaincu ou non. Est-ce que moi, je... je ne suis pas en train... je ne fais pas ce que fait Oligui. Il est dans tous les quartiers, il est partout, sa photo est partout. C'est les mêmes méthodes que le PDG. Pourtant, chaque fois que le PDG a fait ça, le PDG n'a jamais gagné une élection au Gabon. Voilà où nous en sommes. Il subira le même sort que ses mentors, les PDGistes, voilà.Monsieur Ondo Ossa, comment voyez-vous l'avenir du Gabon si le « oui » l'emporte ?Je répète, si le « oui », le « oui » ne peut pas l'emporter, donc ne m'amenez pas sur cette voie-là. Le « oui » ne peut pas l'emporter. Si Oligui traficote les résultats comme le PDG en a l'habitude, il subira le même sort qu'Ali Bongo, voilà ce que je dis.Vous dites à chaque fois que le pouvoir aujourd'hui est illégitime et que c'est vous le président élu. Est-ce que vous vous considérez aujourd'hui comme le président du Gabon ?Je ne me considère pas…  Il y a eu un vote le 26 août, il y a eu des résultats qui ont été donnés. Oligui est destinataire des résultats par l'institution agréée dans les bonnes normes. Moi, j'ai les mêmes résultats, donc quelqu'un qui a été élu. Quelqu'un qui a été élu avec le score que j'ai eu, c'est quelqu'un qui est le président de la République. Il n'y en a pas deux. De l'autre côté, c'est un putschiste.Mais c'est lui qui est aux affaires.Ouattara n'est pas venu au pouvoir tout de suite. C'est des situations qui existent par ailleurs dans le monde, être élu et ne pas être au pouvoir. Et le peuple gabonais comprend très bien. Donc, je ne désespère pas. Je serai au pouvoir et Oligui, lui, il sera à la caserne. Voilà.

Counselling Insights
Giwiidabindimin – Sitting Together With Two-Eyed Seeing

Counselling Insights

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 49:55


Vicki and Jaicee explore the evolution of the Giwiidabindimin Certificate Program at CTRI. In the context of a two eyed seeing approach, Jaicee describes her journey to become part of this program and the deepening development of her own two-eyed seeing. Drawing on her heart space and Indigenous lens alongside Western Eurocentric mental health models, Jaicee shares her passion and hopes for this growing way of learning and healing together. She describes the new Giwiidosendamin Certificate Program coming in 2025, and how everyone can grow their curiosity, cultural competency, and two-eyed seeing. More info on Jaicee can be found here. For more resources in the areas of trauma, mental health, counselling skills, and violence prevention visit ctrinstitute.com

Afrique Économie
Un an de transition au Gabon: une économie en quête de confiance et de croissance

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 29, 2024 2:28


Au Gabon, des mesures socio-économiques pour lutter contre la vie chère ont été annoncées au cours de l'année par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) – paiement d'arriérés de pension, encadrement des prix, etc. Cependant, le pays peine à lever des fonds, en raison de marchés régionaux congestionnés et de marchés internationaux réticents. Une politique socio-économique qui se veut donc ambitieuse, mais dans un cadre budgétaire contraint. Près de 40 % de la population confrontée au chômage et un taux de pauvreté en augmentation, deux gros points noirs hérités du gouvernement Bongo. « Aujourd'hui, le gouvernement essaie de relancer l'économie. Le CTRI a donc créé des postes budgétaires dans l'armée, au niveau des secteurs de la santé et l'éducation », explique le professeur Gabriel Zomo Yebe, qui a pris la tête de la Commission économique du dialogue national inclusif. « Le gouvernement est évidemment conscient que ce n'est pas la fonction publique qui va résorber tout le chômage. Il va falloir pousser les jeunes gabonais à entreprendre. D'autres mesures vont suivre. Il est évident que ce n'est qu'à moyen terme que l'on peut éradiquer le chômage », poursuit-il.Mauvaise gestion, captation privée des richesses nationales : la transition a réalisé des prises de participation dans de grandes entreprises pour couper court, assure Gabriel Zomo Yebe, aux mauvaises pratiques. « Parmi les mesures que nous avons eu à arrêter au cours du dialogue national inclusif, il y avait la réappropriation d'une partie de notre économie. Réappropriation ne veut pas dire nationaliser, insiste-t-il. C'est qu'il nous faut quand même maîtriser une petite partie de notre économie. Privilégier les entreprises qui sont sur place, les entreprises nationales. »À lire aussiAu Gabon, Port-Gentil retrouve sa sérénité après les pillages de ce week-end« Tout le Gabon est en chantier »Une politique de grands travaux a par ailleurs été affirmée avec la construction ou la rénovation de différentes infrastructures. « Tout le Gabon est en chantier, se réjouit le professeur d'économie. Et au moins, on a redonné confiance d'abord aux Gabonais et on redonnera confiance à tout le monde. » Redonner confiance aux investisseurs, voilà, sans doute, le plus gros défi pour le Gabon.Sa dette pourrait atteindre près de 79 % en 2025, selon les projections du FMI. Le pays a échoué à rembourser plusieurs échéances et a vu sa note dégradée. Difficile dans ce contexte d'emprunter sur les marchés financiers internationaux. « Il y a un rapport du FMI qui suggère au Gabon de procéder à un assainissement budgétaire. L'exécutif a fait un ensemble de promesses de court terme, de changement de la vie des populations, un ensemble d'annonces d'investissements dans le secteur pétrolier », détaille Cédrick Jiongo, spécialiste de l'Afrique centrale chez Sika Finance.Faire preuve « d'ingéniosité » « Je crois qu'il va falloir qu'il mise plus sur le long terme que le court terme. Qu'il amorce le processus de diversification de son économie. À côté de cela, je crois que le Gabon a un potentiel naturel qui est immense sur lequel il a souvent misé pour mobiliser de la dette. Je parle des obligations vertes », précise Cédrick Jiongo. Selon l'analyste :« C'est également un levier qu'il peut actionner pour pouvoir refinancer ses emprunts qui arrivent à échéance à partir de l'année prochaine », décrypte l'analyste. Et de conclure que le Gabon va devoir faire preuve de « beaucoup d'ingéniosité ». Soucieux de prouver sa bonne volonté en termes de transparence – notamment aux institutions de Bretton Woods – le CTRI a rendu public, début août, ses contrats forestiers, miniers et pétroliers. 

POD GOOD HIOU
«Panorama de la revue de presse des médias Afrique » du 22 août 2024.

POD GOOD HIOU

Play Episode Listen Later Aug 22, 2024 32:04


Bonjour à tous et bienvenue dans notre toute nouvelle émission, «Panorama de la revue de presse des médias Afrique » du 22 août 2024. Ce podcast vidéo quotidien vous est présenté par RADIOTAMTAM AFRICA. Je suis Félicité Amaneyâ RÂ VINCENT, votre présentatrice. Tous les soirs à 19h00, nous vous proposons un résumé en direct de l'actualité du jour en streaming vidéo. Pendant la diffusion, n'hésitez pas à soutenir ma page Facebook en envoyant des Étoiles. Merci pour votre soutien ! Ce soir, nous abordons un sujet crucial venant du Gabon : la situation politique et sociale. Nous vous offrirons un aperçu dynamique de l'actualité au Gabon, en explorant les derniers développements, les enjeux actuels, et les perspectives pour l'avenir du pays. Ne manquez pas cette analyse approfondie des événements. Pour l'élection présidentielle de 2025 au Gabon, Daniel Mengara se porte candidat. Leader du Congrès des Citoyens Libres et ancien membre du mouvement « Bongo doit partir », le Pr Daniel Mengara, de retour au Gabon, a officiellement annoncé sa candidature. Accusant les militaires au pouvoir de fraude électorale, il aspire également à établir des institutions solides au Gabon. Peu avant son arrivée à Libreville le 19 août, il a déclaré sur les réseaux sociaux son intention de participer activement aux élections politiques de 2025, marquant la fin de deux ans de transition suite au coup d'État du 30 août 2023, et s'est officiellement déclaré candidat à la présidence. Son objectif est de renforcer les institutions gabonaises. Cependant, le cofondateur de l'ancien mouvement « Bongo doit partir » ne souhaite pas limiter ses ambitions à la seule élection présidentielle. «Le Congrès des Citoyens Libres envisage de présenter des candidats aux élections législatives et locales », a-t-il annoncé, soulignant que son retour au Gabon vise à évaluer les possibilités d'implantation du mouvement dans le pays et à recueillir des soutiens. Concernant la situation politique, Pr Daniel Mengara déplore le manque d'informations claires à un an des élections. Il critique les déclarations et actions du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) concernant la participation des partis politiques et l'organisation des élections, qui selon lui, ne font qu'ajouter de l'incertitude. « À ce jour, il n'est pas clair si les partis sont autorisés ou non », exprime-t-il son inquiétude. FORCE & HONNEUR

Counselling Insights
Co-creating Trauma-Informed Spaces

Counselling Insights

Play Episode Listen Later May 9, 2024 63:41


Vicki sits down with CTRI Owner and Managing Director Nathan Gerbrandt to explore his evolving understanding of creating Trauma-Informed spaces and practices. They discuss moving beyond awareness in order to co-create safety with individuals and organizations. Nathan shares practical suggestions for seeing strengths and success as part of trauma awareness. And he highlights the influence of this model on upcoming CTRI trainings. For more resources in the areas of trauma, mental health, counselling skills, and violence prevention visit ctrinstitute.com

Invité Afrique
Gabon: «Les résolutions de notre dialogue seront soumises à un referendum» affirme Mgr Asseko Mvé

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 12, 2024 7:35


« Si les Gabonais décident d'accorder au chef de la transition, le général Oligui Nguema, un mandat présidentiel, ce ne sera que justice », déclare sur RFI le porte-parole du Dialogue national inclusif. Il y a 10 jours que ce Dialogue a démarré avec quelque 600 délégués réunis à Libreville (plus précisément à Angondjé en périphérie de Libreville). Les conclusions sont attendues à la fin du mois. L'archevêque de Libreville en préside les travaux et c'est un autre prélat catholique, Monseigneur Asseko Mvé, qui est le porte-parole de cette conférence, il répond depuis Libreville aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Les présidentielles de 2009 et de 2016 ont été marquées par des fraudes massives, comment mettre fin à la culture de la fraude au Gabon ? Mgr Jean-Bernard Asseko Mvé : C'est un problème de volonté et d'application des textes. Nous avons assisté le mois dernier, au Sénégal, à une élection présidentielle libre et transparente. Le général Brice Clotaire Oligui et l'ensemble de ceux qui l'accompagnent dans ce challenge voudraient bien que le Gabon arrive un jour à des élections démocratiques, pour que le peuple se reconnaisse dans ses chefs.Et si les conclusions de ce dialogue interdisent aux acteurs de la transition d'être candidat l'année prochaine, à l'exception du président de cette transition, le général Oligui Nguema, est-ce que vous ne craignez pas que les dés soient pipés ? Ça, c'est mettre la charrue avant les bœufs. Ce n'est pas au président de la transition de décider. Il a laissé le libre choix à ceux qui sont convoqués à ce dialogue pour trouver des pistes, des voies et des moyens pour que le Gabon soit inscrit sur la liste des pays démocratiques du monde. Il y tient fermement.Maintenant, si les Gabonais confirment – parce que nous voyons déjà dans les actions du CTRI [Comité pour la transition et la restauration des institutions - NDLR] et du président, Brice Clotaire Oligui Nguema, une certaine espérance –, si les Gabonais réunis ici à Angondjé décident de lui accorder un mandat, je pense que ce ne serait que justice et ce ne serait qu'une forme de reconnaissance par rapport aux avancées que nous pouvons constater, ici et là, depuis la prise du pouvoir par les militaires. Et les autres acteurs de la transition, ils pourront être candidats, ou non ?Je pense que l'article 15 de la Charte définit clairement que les autres acteurs de la transition ne pourront pas être candidats. Ceux qui ont accepté de participer à la vie politique aux côtés des militaires le savent, ils se sont engagés en connaissance de cause. Maintenant, si le dialogue national inclusif décide d'autre chose, on le proposera au général Brice Clotaire Oligui Nguema et au CTRI, qui devra en juger. Oui, mais les conclusions de votre dialogue ne seront pas contraignantes, le général Oligui fera ce qu'il voudra après, est-ce que cela ne pose pas problème ? Ce n'est pas vrai. Lui-même, lors de son discours d'ouverture de ce dialogue, et son excellence Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba sont revenus là-dessus. Rien n'est écrit d'avance. Les Gabonais, nous avons sous nos yeux des pages blanches sur lesquelles il faut écrire l'histoire de notre pays en lettres d'or. C'est à l'ensemble des Gabonais de se prononcer, mais ça, c'est sûr que tout le monde pense que les résolutions d'Angondjé devraient avoir un caractère contraignant et souverain.Mais le général Brice Clotaire Oligui, et ceux qui, avec lui, ont pensé que les Gabonais devaient s'asseoir à Angondjé pour un dialogue national inclusif, n'ont pas voulu que ce dialogue ait un caractère souverain, parce que 600 commissaires réunis à Angondjé ne peuvent pas représenter la souveraineté de toute une République.Il va donc falloir qu'au terme de notre dialogue, les résolutions soient soumises à un référendum. Et, à ce moment, les Gabonais dans leur ensemble pourront se prononcer s'ils se reconnaissent dans les résolutions prises à Angondjé, oui ou non, et le peuple gabonais souverain se sera prononcé. Ce ne sont pas les 600 personnes, les 600 Gabonais réunis à Angondjé, qui vont faire de notre dialogue un dialogue souverain. C'est plutôt l'ensemble des Gabonais qui aura à se prononcer lors du référendum prévu de se tenir en août prochain. Alors quelques grandes personnalités, comme le professeur Ondo Ossa qui était le candidat unique de l'opposition il y a quelques mois, ne sont pas invitées à ce dialogue. Est-ce qu'il est vraiment inclusif ? Disons que le dialogue est inclusif dans le sens où nous avons reçu 3.800 contributions de l'ensemble des Gabonais. Les contributions ont été analysées et synthétisées. Le dialogue est inclusif d'abord par cet ensemble de contributions, donc le dialogue est inclusif. Je pense que le professeur Albert Ondo Ossa, même s'il n'y est pas physiquement, est présent là au dialogue national à partir de l'ensemble de ces contributions – celles envoyées par lui-même, je suppose, et celles envoyées par ses adeptes.Oui, mais tout de même, sur le plan des symboles, c'est quand même étonnant, non ? Que l'un des principaux acteurs de la vie politique gabonaise de l'année dernière soit absent de ce dialogue ? Moi, Monseigneur Jean-Bernard Asseko, j'ai été de ceux qui ont fait la campagne du professeur Albert Ondo Ossa, et la plupart des Gabonais ici présents ont soutenu massivement le professeur Albert Ondo Ossa. Nous savons ce qu'il pense du Gabon. Nous avons à l'esprit l'ensemble des projets du professeur Albert Ondo Ossa pour le Gabon et nous les défendons ici. Nous les proposons ici au niveau du dialogue national et inclusif à Angondjé, et je pense que, si elles sont retenues, ça veut dire que l'ensemble des Gabonais y trouve une nouvelle espérance et ce sera admis. 

Invité Afrique
Dialogue national au Gabon: «Il faut que le pouvoir revienne au peuple»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 8:51


Au Gabon, mardi 2 avril, doit être lancé le dialogue national inclusif promis par les putschistes qui ont renversé le président Ali Bongo le 30 août. Pendant un mois, quelque 580 délégués vont élaborer notamment la nouvelle Constitution, en vue des élections de 2024. Le chef de la transition, le général Oligui Nguema, pourra-t-il être candidat à la future présidentielle ? Marc Ona Essangui est la principale figure de la société civile gabonaise. Il est aussi, depuis six mois, le troisième vice-président du Sénat. En ligne de Libreville, l'ancien activiste gabonais est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous attendez de ce dialogue national inclusif ?Marc Ona Essangui : Il faut donner la force aux contre-pouvoirs. C'est surtout l'exécutif qu'il faut contrôler. Il ne faudrait pas que l'exécutif soit beaucoup plus fort que le législatif ou bien le judiciaire. Moi, en tant qu'activiste pro-démocratie par le passé, et même maintenant, ce n'est pas parce que je suis vice-président du Sénat que, cette étoffe, je l'ai enlevée… Il faut absolument que nous soyons dans une démocratie où le pouvoir revient au peuple, rien qu'au peuple.Ce dialogue doit aussi fixer le calendrier électoral. Quels sont, à votre avis, les bons délais ?Le calendrier initial fixé par les militaires, c'était deux ans. L'on devrait avoir des élections présidentielles en août 2025 et nous allons, une bonne fois, arrêter le délai de la transition.Donc une présidentielle au mois d'août 2025, ça vous irait ?Une présidentielle en août 2025, oui. Mais il n'appartient pas à moi de décider.Selon la charte du mois de septembre dernier, aucun acteur de la transition n'aura le droit de se présenter à cette future élection présidentielle, sauf le numéro 1, le général Oligui Nguema. Est-ce que le dialogue à venir pourrait changer ces règles du jeu ?Vous parlez de la charte. Et l'on n'ira pas aux élections avec la charte. On ira aux élections avec les textes issus de ces assises. Le consensus qui sortira de là, c'est le consensus que nous allons arrêter.Donc cette différence de traitement entre le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et les autres acteurs de cette transition, elle peut disparaître à l'occasion de ce dialogue national inclusif ?Je crois que toutes ces questions seront traitées pendant les assises. Il n'appartient pas à moi de dire ce qui va disparaître et ce qui ne va pas disparaître. Si les participants aux assises décident, moi, je m'aligne.Quand il a pris le pouvoir, le 30 août dernier, le général Oligui Nguema a promis qu'il rendrait le pouvoir aux civils au terme de la transition. Mais si, demain, le dialogue l'autorise à se présenter, est-ce que cette promesse ne risque pas de tomber à l'eau ?Vous comprenez que c'est le dialogue qui l'autorise à se présenter, ce n'est pas lui-même qui décide de se présenter. C'est là où est la différence. Si, pendant les assises, il est décidé que le général Oligui Nguema sera présent à ces élections, cela n'engage plus le général Oligui Nguema. C'est le dialogue qui l'autorise à se présenter. Après, il y aura un référendum et, au cours de ce référendum, si les Gabonais disent non, ils vont dire non. Si les Gabonais disent oui, ils vont dire oui. Cela n'a plus rien à voir avec une décision personnelle du général Oligui Nguema.Donc, si, à la fin de la transition, le général Oligui Nguema peut se présenter et s'il est élu, cela ne vous choquera pas ?Si c'est le peuple gabonais qui décide que le général Oligui Nguema se présente, moi, ça ne me choque pas, c'est le choix du peuple. Moi, je suis foncièrement démocrate.Ce dialogue national inclusif va mettre tous les sujets sur la table, mais il ne sera pas souverain, ses résolutions ne seront pas contraignantes et c'est le président de la transition, le général Oligui Nguema, qui formalisera ses conclusions sous forme de lois et décrets. Est-ce que cela ne réduit pas la portée des décisions à venir du dialogue ?Je pense qu'il y a 580 représentants qui ont été nommés à ce poste, ils ne sont pas élus par la base. Par conséquent, on ne peut pas parler de souveraineté quand les individus qui sont envoyés sont nommés, qu'ils ne sont pas choisis par la base. Par contre, la souveraineté va intervenir au moment où toutes ces résolutions seront soumises à l'appréciation du peuple à travers le référendum.Vous dîtes que les 580 participants à ce dialogue ont été nommés par les militaires du CTRI. Vous le regrettez ?Je le regrette parce que j'aurais aimé, sincèrement, que la plupart des représentants soient issus des couches où les Gabonais vont les choisir.Est-ce que vous regrettez, par exemple, l'absence annoncée de plusieurs ténors de la politique gabonaise comme le professeur Ondon Ossa, qui portait les couleurs d'Alternance 2023 face à Ali Bongo lors de la présidentielle du 26 août dernier ?La différence entre Albert Ondon Ossa et les vieux loups de la politique gabonaise, c'est qu'Albert Ondon Ossa n'est pas politique. C'est un expert, c'est un intellectuel gabonais, c'est un universitaire. Je pense que sa contribution aux assises, pour débattre des questions qu'il maîtrise, aurait eu un impact considérable. Oui, je regrette sincèrement l'absence d'Albert Ondon Ossa.Et que répondez-vous à ceux de vos compatriotes qui disent que, finalement, ce dialogue, dont les membres ont été nommés et dont les conclusions ne seront pas souveraines, il sera là pour tracer un boulevard pour le futur candidat Brice Clotaire Oligui Nguema à la présidentielle de l'année prochaine ?Je préfère ne pas parler des individus, je parle du Gabon. Parlons des institutions, comme l'Assemblée nationale, le Sénat et bien d'autres… Et élaborons des contre-pouvoirs capables de résister aux individus. Le Sénégal a fait la démonstration qu'une institution peut sauver une nation. Nous avons vécu un rêve au Sénégal, on peut le faire en Afrique ! Faisons la même chose ! Je pense que nous réussirons.À lire aussiGabon: la liste des participants au dialogue national fait grincer des dents

Evolve: A New Era of Leadership
056: What is a Trauma-Informed Workplace with Nathan Gerbrandt

Evolve: A New Era of Leadership

Play Episode Listen Later Feb 27, 2024 57:05


In this transformative episode, we delve into the profound realization that workplaces can be arenas for emotional growth and healing. Nathan and I discuss the critical work of the Crisis and Trauma Resource Institute (CTRI), highlighting how understanding and addressing our own life difficulties can significantly improve workplace culture and leadership.  Nathan, the Managing Director of CTRI, specializes in trauma-informed practices to improve the lives of individuals, organizations, and communities. His expertise includes service coordination and rehabilitation for those with complex trauma and co-occurring disorders, particularly in the context of legal conflict. Holding a Master of Social Work degree and a Registered Social Worker status, Nathan co-authored "A Little Book About Trauma-Informed Workplaces" and edited numerous training materials for CTRI, focusing on creating impactful connections through training.   

PWE & ME Podcast
056: What is a Trauma-Informed Workplace with Nathan Gerbrandt

PWE & ME Podcast

Play Episode Listen Later Feb 27, 2024 57:04


In this transformative episode, we delve into the profound realization that workplaces can be arenas for emotional growth and healing. Nathan and I discuss the critical work of the Crisis and Trauma Resource Institute (CTRI), highlighting how understanding and addressing our own life difficulties can significantly improve workplace culture and leadership.  Nathan, the Managing Director of CTRI, specializes in trauma-informed practices to improve the lives of individuals, organizations, and communities. His expertise includes service coordination and rehabilitation for those with complex trauma and co-occurring disorders, particularly in the context of legal conflict. Holding a Master of Social Work degree and a Registered Social Worker status, Nathan co-authored "A Little Book About Trauma-Informed Workplaces" and edited numerous training materials for CTRI, focusing on creating impactful connections through training.   

Invité Afrique
Dialogue national au Gabon: «Nous allons nous rassembler pour penser à l'avenir du pays»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 21, 2024 11:10


Bientôt six mois depuis le coup d'État du 30 août, qui a vu l'armée déposer le président Ali Bongo juste après l'élection présidentielle, où en est la transition gabonaise ? Avec à sa tête le général Brice Oligui Nguema, la transition doit durer jusqu'en août 2025 et un nouveau scrutin. Un moment charnière de cette transition sera le très attendu dialogue national. Ce rendez-vous historique doit entraîner une profonde réforme des institutions du pays, et préparer une nouvelle Constitution. Entretien avec Murielle Minkoué Mintsa, ministre de la Réforme des institutions, en charge de son organisation. RFI : Que reste-t-il à organiser avant la tenue du dialogue ?Murielle Minkoué Mintsa : Nous avons collecté les contributions des compatriotes. Donc, leur diagnostic qui fonde la situation socio-politique et économique de notre pays, leurs propositions de solutions. Nous avons commencé à les analyser. L'analyse est sommaire, il s'agit simplement de recentrer par thèmes les contributions des compatriotes qui se sont prononcés. La collecte se poursuit à la demande du chef de l'État pour sensibiliser un peu plus nos jeunes compatriotes de moins de 25 ans. Mais nous étions à un peu plus de 27 000 contributions que nous avons dépouillés, nous avons des rapports thématiques qui sont préparés. Nous attendons le complément de contributions qui va prendre fin en fin de semaine.Nous avons des équipes qui sont déployées actuellement à l'intérieur du pays pour recueillir aussi bien les contributions des étudiants et des élèves que celles des populations rurales, vulnérables, comme les populations autochtones ou autres. Nous aurons un rapport de synthèse. Nous tablons sur la mi-mars 2024 au plus tard. Maintenant, nous sommes sur le plan organisationnel : voir un peu les contours, les différents panélistes, les critères des intéressés parce que vous savez que nous voulons que le dialogue soit inclusif. Toutes les catégories socio-professionnelles, culturelles, et même les confessions religieuses seront représentées au dialogue… et les politiques.Avec un tel nombre de contributions, comment allez-vous choisir qui sera invité ? Et comment ferez-vous le tri ? On a par exemple plus de 100 partis politiques, dont certains sont des coquilles vides. Comment sélectionner ?Écoutez, l e tri commencera par les participants, qu'ils soient partis politiques, confessions religieuses, associations, patronat, ONG, issus du monde éducatif, du monde universitaire et d'autres. Maintenant, pour la sélection, nous n'avons pas encore convenu comment ça va se passer. Comme vous le dites, il y a plus de 100 partis politiques, mais je vous dirais qu'à la date du 19 janvier dernier, seuls 59 ont contribué à l'appel au dialogue. Alors nous verrons avec le CTRI, et le gouvernement. Bon, nous sortons d'un passé assez douloureux, nous allons tenir compte de tous ces éléments.En tout, combien de participants attendez-vous ?Je pense que nous serons entre 500 et 1 000.Y compris d'ex hauts-responsables de l'ancien pouvoir : ministres, présidents d'institutions, etc ?Écoutez, les uns et les autres sont des Gabonais. C'est un dialogue inclusif. Nous allons nous rassembler pour penser à l'avenir de notre pays, le devenir du Gabon sur un long terme. Donc, nous devrons mettre toutes les intelligences en commun pour réfléchir sur quelque chose de durable, de très durable.Mi-novembre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) annonçait ce dialogue pour avril. Le Premier ministre a évoqué entre avril et mai. Quand pensez-vous qu'il se tiendra ?En avril 2024, nous allons simplement respecter le calendrier de la transition.Et sur le lieu de l'organisation est-ce qu'un choix a été fait ?Alors, deux sites ont été retenus. Il s'agit du stade de l'amitié sino-gabonaise et du Palais des sports. Donc le Palais des sports abritera les phases d'ouverture et de clôture, qui seront des phases populaires. Et maintenant les travaux s'effectueront sur le site du stade d'Angondjé.Oui parce que certaines parties du stade sont vieillissantes et doivent être rénovées c'est ça ?Oui, c'est une réhabilitation relativement importante, et nécessaire.Savez-vous combien ce dialogue va coûter, y a-t-il un budget arrêté ? Alors qu'on sait bien aussi que certains veulent participer uniquement pour toucher des per diem.Ben écoutez, nous n'allons pas inventer la nature humaine. Le Gabon n'a pas la prétention de changer la nature humaine d'un coup. Toute concertation de cette nature a un coût. Nous allons veiller également à ce qu'il ne soit pas exorbitant parce que nous avons également d'autres priorités, notamment infrastructurelles. Alors je vous renverrai à la loi de finances dans laquelle est inscrit un certain montant : autour de 3 à 5 milliards de francs CFA. Sachant qu'il s'agit d'une concertation qui va tenir environ sur un mois avec des compatriotes de la diaspora, de l'interpays... C'est un mal nécessaire pour notre pays, donc nous n'allons pas chipoter sur les chiffres. Mais nous allons veiller à ce que ce ne soit pas exorbitant non plus. Parce que nous avons de réels défis pour répondre aux besoins de nos compatriotes.En 2017 le dialogue d'Angondjé a duré quasiment deux mois, vous pensez que celui-ci tiendra en un seul mois ?Oui parce que nous avons déjà toute la phase collecte des contributions qui permet à nos compatriotes de s'exprimer. Nous allons faire l'impasse sur une quelconque intervention des uns et des autres pour exprimer ce qu'ils ont au fond d'eux. Nous voulons également éviter à cette occasion la phase invectives, pugilat populaire. Là, nous avons un pays à reconstruire sur le plan institutionnel et autres. Mais vraiment, nous devons nous appesantir sur ce que nous voulons pour notre pays pour les années à venir. Nous devons reconstruire notre vivre ensemble et il est important que nous nous asseyions pour évoquer cette situation socio-politique, économique de notre pays.Concrètement, comment cette concertation va-t-il se dérouler ? Avec des tables rondes par thème, une synthèse à faire valider par le chef de l'État par exemple ?Non, non. Pendant toute la phase du dialogue, il n'y a pas de rapport envoyé à la présidence. Le président de transition a désigné l'archevêque de Libreville, qui a accepté de présider ces assises et les travaux se passeront en commission et en sous-commission. Les sous-commissions remonteraient l'information à la Commission. Chacune des commissions établira son rapport et le bureau du dialogue présentera le rapport définitif du dialogue avec les actes qui vont l'accompagner. C'est ce document final que le président des assises, donc l'archevêque Monseigneur Iba-Ba, présentera aux autorités de la transition.Une question cruciale est le poids des résolutions de ce dialogue. Est-ce qu'elles seront contraignantes ou il s'agira simplement de recommandations ?À ce stade, je ne peux pas me prononcer parce que nous n'avons pas fini de travailler avec le CTRI. Nous avons la suite du séminaire CTRI-gouvernement qui doit encore se prononcer sur un certain nombre d'éléments liés au dialogue. Le moment venu, un acte sera pris pour définir les grands contours du dialogue et le dialogue lui-même aura un règlement intérieur qui définira d'autres aspects un peu plus pratiques. En tout cas, je peux vous dire que la suite des actes du dialogue incombera au ministère de la Réforme des institutions. Il s'agit bien de réformer les institutions. Le dialogue est une étape.Quel état d'esprit attendez-vous de la part des participants ?Ils ont là l'occasion de penser pour le pays, sur le devenir du pays, donc je n'ai pas de doute qu'en toute responsabilité, ils feront le travail qui est attendu par tous les Gabonais. Vraiment cette responsabilité ils doivent vraiment s'en imprégner. Nous avons une occasion unique, un peu comme en 1990. Nous sommes là, nous ne devons pas rater ce tournant de l'histoire de notre pays. Personnellement, je compte vraiment sur leur sens de la responsabilité et du devoir.Les thèmes ont-ils déjà été choisis ? Quels chantiers vous semblent les plus cruciaux ?Il y a d'abord la question politique, parce que c'est un peu ce qui a conduit à l'acte salvateur du 30 août. C'est essentiellement la question politique qui a amené les différents drames que nous avons vécus dans notre pays, notamment en 2009 et 2016. Et là, nous avons l'occasion de dire « Plus jamais ça !» et que les questions politiques soient débattues sans tabou, que l'expression des Gabonais à travers les contributions soit prise en compte. Maintenant, il y a les questions de gouvernance, mais surtout les questions d'éducation. Il y a aussi les questions de santé, d'affaires sociales, les questions de valeur. Les Gabonais, très nombreux, se sont prononcés sur la restauration de nos valeurs. Qu'est-ce qui fait le Gabonais dans sa globalité malgré la pluralité ethnique ? Nous avons nos particularités, nos singularités, et les panélistes devraient pouvoir mettre en forme ces préoccupations.Des questions comme l'organisation de la présidentielle : qui pourra être candidat, savoir si le président de la transition pourra se présenter... Ces questions seront abordées au dialogue ?C'est même une évidence que ces thèmes seront abordés. Parce que si on prend l'origine, la naissance du dialogue national, le dialogue est issu d'une crise politique qui a amené nos forces de défense et de sécurité à s'interposer, à mettre à plat tout le système politique. Nous ne pouvons pas faire de dialogue national si nous n'évoquons pas ce sujet, sinon ce serait un dialogue thématique. Non, nous donnons l'occasion à nos concitoyens de vraiment s'exprimer sur notre vivre ensemble.Normalement le dialogue devrait désigner une commission chargée de rédiger une nouvelle constitution, qui devra être adoptée par une nouvelle assemblée nationale constituante, suivie d'un référendum, c'est bien cela ?Déjà sur la base des actes du dialogue en lien avec les questions évoquées dans la future constitution, effectivement une assemblée constituante va préparer un projet de constitution qui sera soumis au cours d'un référendum organisé en décembre prochain.Est-ce que ce dialogue devrait mettre fin à la Charte de transition actuellement en vigueur ?Au cours du dialogue, les panélistes devront se prononcer, mais la transition va jusqu'en août 2025 et je pense fortement que la charte ne gênerait pas. Je ne pense pas que sur ce plan la charte serait en contradiction avec la constitution. Parce que la charte qu'est-ce qu'elle prévoit ? Si ce n'est les institutions de la transition, les critères pour être chefs d'État, mais la Constitution à venir sera un peu plus détaillée. Je pense que jusqu'au terme de la transition, la Charte devrait garder sa position. Je ne pense pas qu'il y ait des contradictions qui mèneraient à ce que l'une entre en conflit avec l'autre.Le dernier dialogue du genre date d'il y a un an, pour préparer des élections « aux lendemains apaisés », disait-on. On voit bien que cela a été un échec vu le scrutin d'août dernier. Comment faire pour que cette nouvelle concertation réussisse ?Ecoutez, d'abord il s'agissait antérieurement, du moins ces 3,4 dernières années, de concertations de forme, pour entériner les actes en vue d'asseoir les ambitions de quelques-uns. Vraiment la démarche n'est pas du tout la même. Et l'esprit et l'ambition que nous avons pour notre pays. À mon sens comparer serait déplacé. C'est déplacé de comparer le dialogue national à venir, à ce qui s'est fait antérieurement, après 1991. Nous avons constaté qu'à chaque fois c'était pour permettre à quelques compatriotes de s'asseoir, d'affirmer leurs positions.À lire aussiDialogue national au Gabon: «Nous allons nous rassembler pour penser à l'avenir du pays»

Not Just A Pony Ride
74. Understanding Diagnoses:  Down Syndrome with Kaiti Otte, OTD, OTR/L

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Feb 10, 2024 33:23


Down Syndrome is the most commonly diagnosed chromosomal condition and it is one of the diagnoses we see most frequently in EAS. Listen in to hear occupational therapist and PATH Intl. CTRI, Dr. Kaiti Otte, discuss the symptoms and precautions that will apply to us in Equine Assisted Services, and highlights some teaching strategies that can help our participants with Down Syndrome be as successful as possible with their equine partners.  Other Episodes in the Series: Understanding Cerebral Palsy:  ⁠https://spotifyanchor-web.app.link/e/nVpBW0Wl0Gb⁠ Understanding ADHD: ⁠https://spotifyanchor-web.app.link/e/8xoTJXWl0Gb⁠ Follow us on social:  ⁠https://notjustaponyride.my.canva.site/linkinbio⁠ This episode is proudly sponsored by Equicizer: ⁠https://equicizer.com/ References:  CDC Statistics: de Graaf G, Buckley F, Skotko B. People living with Down syndrome in the USA: BIRTHS AND POPULATION. May 2022. https://go.dselink.net/us-population-factsheet.  Visual Impairment Stats:  Creavin, A.L., & Brown, R.D. (2009). Ophthalmic abnormalities in children with Down syndrome. Journal of Pediatrics Ophthalmology and Strabismus, 46, 46-82. Hearing Loss Stats:  Shott, S.R. (2006). Down Syndrome:  Common otolaryngologic manifestations. American Journal of Medicinal Genetics Part C (Seminars in Medical Genetics) 142C, 131-140. Accelerated Aging Stats:  Lott, I.T., & Dierssen, M. (2010). Cognitive deficits an associated neurological complications in individuals with Down Syndrome.  The Lancet Neurology, 9, 623-633. AAI Information:  Cohen, W.I., for the Down Syndrome Medical Insterest Group. (1999). Health care guidelines for individuals with Down syndrome. Down Syndrome Quarterly, 4, 1-15.

Invité Afrique
Alexandre Barro Chambrier, vice-Premier ministre: l'objectif est de «remettre le Gabon en ordre de marche»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 25, 2024 9:27


Au Gabon, à la faveur d'un remaniement ministériel, Alexandre Barro Chambrier vient d'intégrer le gouvernement de transition, quasi cinq mois après le coup d'État qui a renversé le président Ali Bongo. L'opposant, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), a été bombardé vice-Premier ministre, en charge du Plan et de la prospective. L'économiste de 65 ans a prêté serment lundi 22 janvier et devient donc un des principaux personnages de l'État. Entretien. RFI : Vous étiez en retrait depuis le début de la transition, qu'est-ce qui vous a convaincu de finalement l'intégrer ?Alexandre Barro Chambrier : J'ai pu voir l'importance des réalisations. Nous étions déjà partie prenante au niveau parlementaire. C'est la suite logique. Nous sommes au gouvernement pour apporter notre expertise. L'orientation qui est donnée par le président va dans le bon sens. Nous sommes en train de rattraper le temps perdu. Évidemment, il faut du temps, nous avons 20 mois pour atteindre les objectifs qui ont été assignés.Est-ce que c'est le fait d'obtenir un poste très élevé dans la hiérarchie qui vous a fait prendre cette décision ?Non. Vous savez, j'ai déjà eu le privilège de servir le pays. La question qui se pose, c'est d'être en capacité de contribuer à remettre le Gabon en ordre de marche.Pourquoi acceptez-vous d'entrer dans la transition, alors que bientôt, il y aura un dialogue national ? N'avez-vous pas peur de perdre votre liberté de ton au dialogue et de ne pas pouvoir y peser ?Je suis un homme libre, attaché à la liberté de penser. Ce qui me guide est précédé par la nécessité d'apporter des solutions à notre pays.Vous héritez du ministère de la Planification, dissous sous Ali Bongo, alors que dans le passé, c'était un ministère pilier. Tous les grands projets étaient imaginés, sinon validés par la planification. Aujourd'hui, est-ce comme cela que vous imaginez ce ministère ?Oui, ce ministère doit reprendre la place qu'il n'aurait jamais dû perdre, celle d'avoir la vision à moyen et long terme du pays, de rompre avec l'improvisation et de compléter le dispositif de bonne gouvernance. C'est un ministère-clé pour créer les conditions du retour des investissements privés et une dynamique de croissance.Concernant votre avenir politique, la charte de transition dit que les membres du gouvernement ne peuvent pas se présenter. En y entrant, mettez-vous fin à vos ambitions présidentielles ?Il est plus important pour moi de me concentrer sur la tâche assignée. Nous irons au dialogue national. Nous verrons lorsque ces questions se poseront.En septembre 2023, vous disiez sur RFI que la charte de transition devait être modifiée, notamment concernant les futurs candidats à la présidentielle, puisque les ministres, sénateurs, députés, en théorie, ne peuvent pas se porter candidats. Maintenez-vous ce besoin de modification ?Non, je n'ai jamais parlé de cela. La charte de la transition a été conçue telle qu'elle a été conçue. Au niveau du dialogue, nous verrons quel sera le champ de ce dialogue. Je suis quelqu'un de clair, je n'ai jamais parlé de changer la charte. C'est un autre interlocuteur.Maintenant, vous êtes au gouvernement, allez-vous abandonner la présidence de votre parti ?Il est évident que je dois me concentrer sur ma tâche, mais vous imaginez bien que je ne serai pas très loin.Le chef de l'État et le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) ont lancé un très grand nombre de réformes. Ce n'est pas une situation de transition classique où le pouvoir se concentrerait surtout sur la préparation d'élections. Là, on est dans des réformes en profondeur, ça vous semble un bon choix ?Nous ne pouvons pas laisser le pays pourrir. On a perdu beaucoup de temps à se diviser. Il faut être pragmatique et apporter des solutions aux attentes des populations.Aujourd'hui, la personnalité du président Oligui Nguema est partout : il y a des panneaux publicitaires dans les rues, les médias publics chantent ses louanges, des hauts responsables l'ont même décrit comme un Messie. Ne craignez-vous pas qu'on tombe un peu dans le culte de la personnalité ?On revient tellement de loin... C'est l'expression libre des populations. Il est probable qu'on rentrera dans une normalité, mais il y a une nouvelle espérance. Nous n'avons pas la culture de la déification, c'est un respect mutuel qui nous anime, vis-à-vis du président et de nos militaires qui ont eu le courage de mettre un terme à une situation plus supportable et la page est tournée, on passe à autre chose.Justement, ces militaires, est-ce qu'à la fin de la transition, vous leur demanderez qu'ils retournent dans leur caserne et rendent le pouvoir ? Bon, écoutez, nous avons encore 20 mois. Le moment venu, nous apprécierons. Le temps qui reste, il faut l'utiliser pour des réalisations palpables, des décisions fortes. Tout cela va être discuté dans le cadre du dialogue. À partir de là, on verra plus clair. 

Not Just A Pony Ride
68.  How do I find a Grant Opportunity?: Get Creative!

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Dec 15, 2023 28:41


 Where do I even start to find good grant opportunities?  How do I get creative with keywords and grants that might apply to EAS?  How do I know if it's even a good grant for me?  What the heck is a 990?  Get all your questions answered in this advice packed episode from a true veteran of the grant writing world, Lucy Charvat, HETRA Grant Manager and PATH Intl. CTRI.  Resources from this episode:  Episode 37:  All Things Grants  Episode 38. How Can Community Foundations Strengthen Your Organization  Episode  61. Board Management, Donor Relations and Fundraising Events Guide Star   Grant Station Information about free Grant Station through PATH Intl. Join us for HETRA University Live! All the details here: https://hetra.org/education/pre-conference-hetra-university-live.html Become a member of our exclusive educational club at Patreon:  https://www.patreon.com/notjustaponyride This episode is sponsored by Freedom Rider:  https://freedomrider.com/

Not Just A Pony Ride
67.  An Athletic Trainer Finds Therapeutic Riding:  Unique Perspectives

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Dec 1, 2023 43:22


Christina Coxe shares how her life paths have intersected between athletic trainer, CTRI and program manager.  We share thoughts on tracts of education for therapeutic riding instructors including the importance of understanding the biomechanics of humans and horses alike.  Checkout this episode for an EXCITING announcement. Check out Equi-librium here: www.equi-librium.orgDetails on registration for HETRA University Live! here: https://www.classy.org/event/hetra-university-live/e544602 This episode is sponsored by Freedom Rider:  https://freedomrider.com/

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58. Understanding ADHD in Equine Assisted Services

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Jul 28, 2023 27:37


Listen in to hear occupational therapist and CTRI, Kaiti Otte discuss the differences between ADHD and ADD including symptoms and difficulties that those with this diagnosis might experience.  She also explains what adaptations we can make in the arena in order to help our participants with ADHD be as successful as possible with their equine partners. Enjoy the “Learning Styles and Teaching Strategies” Webinar for free at  https://www.patreon.com/notjustaponyride

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53.  Understanding Cerebral Palsy in Equine Assisted Services

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later May 6, 2023 31:45


Listen in to hear occupational therapist and CTRI, Kaiti Otte discuss the causes and symptoms of the 4 types of CP.  She also explains what adaptations we can make and what things we need to be looking out for to keep our participants with CP safe and comfortable while enjoying their equine partners.  Get the Common Diagnoses Webinar free by subscribing to our NEW Patreon here: https://www.patreon.com/notjustaponyride

Not Just A Pony Ride
52.  Preparing for the Canter with Shelby Schult, CTRI and Italia Rouse

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Apr 22, 2023 48:04


 A much requested episode on preparing our participants for the canter!  This episode is packed with perspective from Shelby Schult, CTRI and HETRA Program Manager and Italia Rouse of Royal T Training, a professional horse trainer in the Omaha area.  Listen in to hear about HETRA's cantering checklist and how we help both our horse and rider prepare for this big step in horsemanship!  Get the cantering checklist by subscribing to our NEW Patreon here: https://www.patreon.com/notjustaponyride Check out Italia's Training services at https://www.theroyaltbrand.com/

ACHIEVE Workplace Culture
Trauma-Informed Workplaces

ACHIEVE Workplace Culture

Play Episode Listen Later Apr 20, 2023 61:21


What does it mean to be a trauma-informed organization? With guest host and co-author of A Little Book on Trauma-Informed Workplaces Nathan Gerbrandt, we discuss how leaders can improve workplace culture by being trauma-aware, without needing a degree in social work or psychology. We also discuss how our organization is changing and what we are doing to manage this change effectively. And we spotlight PwC's 2023 Trust Survey and CTRI's Trauma-Informed Online Assessment. For more resources on leadership and workplace culture visit achievecentre.com

Not Just A Pony Ride
47. Co-Facilitation: Mounted Mental Health

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Feb 10, 2023 36:50


Equine-Assisted Mental Health doesn't have to be just ground sessions!  HETRA utilizes an unique co-facilitation model where our mental health providers, in partnership with a CTRI, utilize mounted sessions to maximize our participants'' benefits. Listen in to hear Cassidy Fredrickson, CTRI and Kelly Baulisch, LMHP, discuss how they facilitate these sessions including some awesome activities they like to do with their classes to target confidence, problem solving and social interaction. This episode is sponsored by Stable Moments, learn more here:  www.stablemoments.com

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43. Get a Degree in Therapeutic Horsemanship with Melissa Abbey of St. Andrews University

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Play Episode Listen Later Dec 23, 2022 39:41


​​​Did you know you can get a degree in Therapeutic Horsemanship? You can at St. Andrews University in North Carolina. In this episode, Melisa Abbey, Director of the Therapeutic Horsemanship Program, discusses the traditional, 4 year, Liberal Arts degree that you can earn to learn how to be a therapeutic riding instructor. The curriculum includes everything from disability education, ethics, standards and teaching techniques. This degree gives students everything they need to pass the PATH Intl. CTRI process. Melissa also shares the in-person and ONLINE program for Business administration with an emphasis in Therapeutic Riding! ​​ ​​Learn more here: www.sa.edu

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23. PART TWO: Equine Assisted Learning with Debbie & Blair of Strides to Success

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Jan 28, 2022 46:37


Episode 23: PART TWO: Equine Assisted Learning: What's the line between EAL and Therapy? Did you catch PART ONE of this series? This is part two of an amazing series on Equine Assisted Learning from two experts in our field, Debbie Anderson and Blair McKissock of Strides to Success. In this episode we hear a quick and effective way to tell if you are crossing the line from EAL into therapy with some great examples. They also help answer questions like how to get started in EAL and what responsibilities you have as a facilitator. Find out how Debbie and Blair are helping to build informed practitioners with a creative tool box of things to help them in the arena. Debbie Anderson ESMHL CTRI, Executive Director & Co-Founder of Strides to Success. Debbie has served in the animal assisted therapy industry for over 30 years. Debbie loves to serve as the welcome mat for people that are new to EAL. She loves to listen to their vision and lend them any experience that maybe helpful and guide them to resources that will help them make their dream a reality. Blair McKissock PhD ESMHL, CTRI, CTRS and director or HorseWork Education at Strides to Success. Blair has been in the field of human-animal interaction and experiential education for over 20 years. She earned her BS in Recreation Therapy and her MS in Education and has a PhD in EcoPsychology. She is also the chair of the equine facilitated learning (EAL) community for PATH and works nationally to establish standards in EAL. Check out everything Strides has to offer at https://stridestosuccess.org/

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23. PART ONE: Equine Assisted Learning with Debbie and Blair from Strides to Success

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Jan 24, 2022 42:30


Episode 23: PART ONE: Equine Assisted Learning: a Depth of Knowledge & Purposeful Intention Equine Assisted Learning is a wonderful way to build skills and meet goals for our participants, but there is a lot to it! Debbie Anderson and Blair McKissock from Strides to Success have been “gathering EAL gold” for the last 25 years and they are hear to share it with us! Join us to hear from EAL experts in our field! They help facilitate many questions for us like ‘What is your intention for partnering with horses?' Have you explored the depth of knowledge it requires? Have you set up your participants for success with EAL? Debbie Anderson ESMHL CTRI, Executive Director & Co-Founder of Strides to Success. Debbie has served in the animal assisted therapy industry for over 30 years. Debbie loves to serve as the welcome mat for people that are new to EAL. She loves to listen to their vision and lend them any experience that maybe helpful and guide them to resources that will help them make their dream a reality. Blair McKissock PhD ESMHL, CTRI, CTRS and director or HorseWork Education at Strides to Success. Blair has been in the field of human-animal interaction and experiential education for over 20 years. She earned her BS in Recreation Therapy and her MS in Education and has a PhD in EcoPsychology. She is also the chair of the equine facilitated learning (EAL) community for PATH and works nationally to establish standards in EAL. Check out everything Strides has to offer at https://stridestosuccess.org/ PATH EAL Core Competencies: https://www.pathintl.org/images/pdf/resources/PATH-Intl-EAL-Final-Core-Competencies.pdf PATH EAL Guidelines: https://www.pathintl.org/images/pdf/resources/PATH-Intl-EAL-Guidelines.pdf

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Episode #14 - Shelby Winnail & Edye Godden: Impact of Horse Movement

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Aug 20, 2021 25:25


Why are horses such good therapy partners? Several reasons, but this episode focuses primarily on horse movement and how it impacts the rider. As therapists and instructors, we don't just pick a random horse! We consider movement, conformation and several other factors when selecting a partner for our riders. Listen to hear Edye Godden, OTR/L, Clinical Specialist in Hippotherapy, CTRI and Shelby Winnail, HETRA's Equine Operations Manager, CTRI, discuss a horse that has lateral movement, and how we use that movement to facilitate different goals in our riders. To see video content that Shelby and Edye refer to in this episode, go over to the new ‘Not Just a Pony Ride' private group on Facebook or watch the full-length “Why Horses webinar”. Find the full length “Why Horses” webinar and other webinars mentioned in this episode here: https://hetra.org/programs/hetra-university/register-for-webinars.html Consulting Services free 15-minute consultation: https://www.tfaforms.com/4890916 To see video content from today's episode on the Not Just a Pony Ride Private Facebook group: https://www.facebook.com/groups/notjustaponyride Help us work toward our mission with a donation: https://www.classy.org/give/168754/#!/donation/checkout This episode is sponsored in part by Equi-Force. Find out more at www. equi-force.org This episode is also sponsored in part by Equicizer. Find out more at www.equicizer.com

Not Just A Pony Ride
Episode #11 - Kim Berggren: Growth through International Travel

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later Jun 11, 2021 41:56


In this episode, Kim shares with us her personal and professional growth gained through international travel. Kim has been lucky enough to travel to several overseas countries with the opportunity to teach and observe other professionals in our industry. We covered everything from cultural barriers, quality of equine management, differences in class structure, and of course, we talked about the food. If you've ever been curious about international differences in EAS, this one is for you! Kim has been a lifelong horse person, starting in the back yards of Wisconsin. She has been involved in the Equine-Assisted Services industry for over 25 years as an instructor, mentor, and consultant. She has traveled across the country and made several trips to other countries helping people develop their skills and programs. She is a Path Intl' Advanced Instructor, CTRI, Mentor, Advance Instructor Evaluator, and site visitor. She has volunteered in several different roles for PATH Intl', Currently is serving on the Governance Committee and the Board of directors. Kim is also a 4-H horse project leader. Kim loves the outdoors with fishing being one of her favorite activities. She also enjoys photography and playing hockey. Help us work toward our mission with a donation: https://www.classy.org/give/168754/#!/donation/checkout This episode is sponsored in part by Equi-Force. Find out more at www. equi-force.org This episode is also sponsored in part by Equicizer. Find out more at www.equicizer.com

ThePrint
Pure Science: How safe is the Covid-19 vaccine for children?

ThePrint

Play Episode Listen Later Jun 1, 2021 9:00


As adult vaccination climbs around the globe, many countries have started to both enrol children in trials as well as vaccinate them directly. ThePrint's Sandhya Ramesh explains how and why Covid-19 vaccines are safe for children, and what other vaccines they get. Brought to you by  @Kia India  ----more----Supplementary reading: CTRI trial protocol | Covaxin in paediatric study http://ctri.nic.in/Clinicaltrials/pmaindet2.php?trialid=56105&EncHid=&userName=covaxin----more----I'm a Pediatrician. Get Your Child Vaccinated. https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2021/05/pediatrician-kids-vaccine-coronavirus/619044/----more----WHO recommended paediatric immunisation routine https://www.who.int/immunization/policy/Immunization_routine_table2.pdf----more----Indian immunisation programme http://www.nrhmhp.gov.in/content/immunisation

Not Just A Pony Ride
Episode #10 - Saebra Pipoly on Mentorship & Education for Instructors

Not Just A Pony Ride

Play Episode Listen Later May 28, 2021 43:11


Saebra Pipoly on Mentorship & Education for Instructors On this episode Saebra Pipoly, owner and founder of Hooffalls and Footfalls, busts several myths related to mentoring others and supervising instructors. She provides awesome tips for both mentors and mentees seeking guidance! Join us to hear Saebra speak on the importance of good mentorship and continuing to educate yourself even after you've passed instructor certification. Saebra Pipoly is a PATH Intl. Advanced Therapeutic Riding Instructor, CTRI, ESMHL, Instructor Mentor and a PATH Intl. Registered PATH Intl. Registered OSWC Associate Faculty/Evaluator. She is also the owner/founder of Hooffalls & Footfalls, an all-encompassing educational resource that provides high quality, thought provoking, and ethical content relating to traditional and adaptive equine activities. Through the HF&FF website, blog, and resources, Saebra strives to offer challenging development and educational opportunities to instructors, students, centers and the entire EAS industry. Checkout Saebra's educational services at www.hooffallsandfootfalls.com or @hooffallsandfootfalls on all social media. Help us work toward our mission with a donation: https://www.classy.org/give/168754/#!/donation/checkout This episode is sponsored in part by Equi-Force. Find out more at www. equi-force.org This episode is also sponsored in part by Equicizer. Find out more at www.equicizer.com

Hoof Falls & Footfalls
Tips for a Successful Certification for Therapeutic Riding Instructor- Instructor Chats

Hoof Falls & Footfalls

Play Episode Listen Later Jan 21, 2020 119:40


Are YOU testing for the PATH Intl. Registered Therapeutic Riding Instructor Certification soon? Are you a MENTOR to someone going through this process and want to set them up for success? Then this Instructor Chat is for you!!!! I will be giving you some of my tried and true top tips to prepare yourself (or your mentee) for certification and set yourself up for success. These tips come from years of experience with the CURRENT (not the new pilot for the credential) Registered Therapeutic Riding Instructor Certification process and experiencing it from multiple aspects: As a registered level candidate As host site representative and seeing hundreds of people go through the process. As a mentor and guiding over two dozen instructors through the certification process. As an Evaluator for the Registered process. If you missed the capital letters up there that were a hint... we will be talking about the current PATH Intl. Registered Level certification process. I will not be broaching the topic of the new CTRI process....if you have questions about that ask the PATH Office. Original recording date: February 2019 This video does not necessarily reflect the views of the PATH Intl. main office. I was not paid, endorsed, or asked by the organization to produce this video. This video was done independently on my own time as a way to share information with those looking to pursue certification Helpful Links: HoofFallsandFootfalls.com PATH Intl. Registered Therapeutic Riding Certification Information: https://www.pathintl.org/40-resources/certification/931-tri-certification --- Support this podcast: https://anchor.fm/hooffallsandfootfalls/support

Money Savage
Necessity Breeds Innovation with Francois Gadenne

Money Savage

Play Episode Listen Later May 31, 2018 24:51


On this show, we talked about how dissatisfaction with financial advisory options led to innovation and new approaches to planning with Francois Gadenne, CFA, RMA and Co-founder, Chairman and Executive Director of the CTRI. Listen to find out how Francois thinks you can turn retirement planning into a method! For the Difference Making Tip, scan ahead to 20:52. You can learn more about Francois at InvestmentsAndWealth.org, and LinkedIn. Please subscribe to the show however you’re listening, leave a review and share it with someone who appreciates good ideas.  You can learn more about the show at GeorgeGrombacher.com, or contact George by clicking here.

UC Wellbeing Channel (Audio)
From Designing Life to Prolonging Healthy Life -- J. Craig Venter -- UC Wellbeing Channel

UC Wellbeing Channel (Audio)

Play Episode Listen Later Feb 9, 2017 56:34


J. Craig Venter, founder, chair and CEO of the J. Craig Venter Institute and co-founder of two private genomics companies, recounts his breakthroughs in genome sequencing and shares new research on fighting cancer tumors with personalized vaccines. Venter is presented by the Altman Clinical and Translational Research Institute at UC San Diego. Series: "Wellbeing " [Health and Medicine] [Professional Medical Education] [Show ID: 31734]

Health Policy (Audio)
From Designing Life to Prolonging Healthy Life -- J. Craig Venter -- UC Wellbeing Channel

Health Policy (Audio)

Play Episode Listen Later Feb 9, 2017 56:34


J. Craig Venter, founder, chair and CEO of the J. Craig Venter Institute and co-founder of two private genomics companies, recounts his breakthroughs in genome sequencing and shares new research on fighting cancer tumors with personalized vaccines. Venter is presented by the Altman Clinical and Translational Research Institute at UC San Diego. Series: "Wellbeing " [Health and Medicine] [Professional Medical Education] [Show ID: 31734]

UC Wellbeing Channel (Video)
From Designing Life to Prolonging Healthy Life -- J. Craig Venter -- UC Wellbeing Channel

UC Wellbeing Channel (Video)

Play Episode Listen Later Feb 9, 2017 56:34


J. Craig Venter, founder, chair and CEO of the J. Craig Venter Institute and co-founder of two private genomics companies, recounts his breakthroughs in genome sequencing and shares new research on fighting cancer tumors with personalized vaccines. Venter is presented by the Altman Clinical and Translational Research Institute at UC San Diego. Series: "Wellbeing " [Health and Medicine] [Professional Medical Education] [Show ID: 31734]

Health Policy (Video)
From Designing Life to Prolonging Healthy Life -- J. Craig Venter -- UC Wellbeing Channel

Health Policy (Video)

Play Episode Listen Later Feb 9, 2017 56:34


J. Craig Venter, founder, chair and CEO of the J. Craig Venter Institute and co-founder of two private genomics companies, recounts his breakthroughs in genome sequencing and shares new research on fighting cancer tumors with personalized vaccines. Venter is presented by the Altman Clinical and Translational Research Institute at UC San Diego. Series: "Wellbeing " [Health and Medicine] [Professional Medical Education] [Show ID: 31734]