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Invité Afrique
Joshua Osih, opposant camerounais: «L'âge du président Biya serait un handicap pour le pays s'il est élu»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 10:38


Au Cameroun, le parti d'opposition SDF, Social Democratic Front, qui s'est réuni en congrès extraordinaire, vient de désigner Joshua Osih comme son candidat à la présidentielle du mois d'octobre prochain. Le SDF a été longtemps la principale force d'opposition dans le pays. Depuis la dernière élection de 2018, il est moins en vue, mais cette année, il croit de nouveau en ses chances. En ligne de Yaoundé, le député Joshua Osih dévoile sa stratégie, qui pourrait bien s'inspirer de celle de Félix Tshisekedi en RDC. RFI : Dans votre programme, vous dîtes vouloir mettre fin aux violences dans les provinces du Nord-ouest et du Sud-ouest en seulement 100 jours. Comment vous allez vous y prendre ?Joshua Osih : Je pense qu'aucun autre parti politique ne connaît mieux le Nord-ouest et le Sud-ouest que nous. Nous savons ce qui se passe. Nous avons largement consulté sur la question. Nous avons parlé à toutes les parties en conflit et nous sommes sereins qu'en trois mois ou un peu plus, nous pouvons faire cesser la violence. Cela ne veut pas dire que la crise politique va s'arrêter. C'est pour cela que nous proposons en même temps de lancer un grand chantier qui devra aboutir au bout de trois ans sur un référendum constitutionnel. Cela va nous permettre de rétablir les équilibres politiques dans ce pays pour éviter des crises futures.Le président Biya, qui vient de fêter ses 92 ans, laisse entendre qu'il sera candidat à sa réélection en octobre prochain. Est-ce que vous pensez que son âge pourrait être un paramètre à prendre en compte dans la campagne ?Nous pensons que certainement l'âge du président de la République serait un handicap pour le pays si jamais il est élu. Vous savez, un président de la République à 100 ans, cela veut tout simplement dire que, si monsieur Biya devenait président de la République pour un autre mandat, le pays allait s'arrêter pour attendre la fin de son mandat. Sept années encore dans le noir, c'est quelque chose que la jeunesse camerounaise ne va pas accepter. C'est quelque chose que tous les Camerounais ne vont pas accepter. Nous sommes confiants que, qu'il soit candidat ou pas, son parti est dans l'impossibilité de gagner les élections de 2025.Dans vos discours, Joshua Osih, vous êtes moins véhément que Maurice Kamto. Est-ce à dire que face au RDPC au pouvoir, le SDF est dans une stratégie moins frontale que le MRC ?Ce n'est pas une question d'être moins véhément ou moins dans une stratégie frontale. C'est tout simplement parce que moi, j'ai appris à faire la politique auprès d'un très grand homme, John Fru Ndi et j'ai compris que, dans la politique, aucun adversaire n'est permanent. C'est déjà le premier point. Deuxièmement, il faut pouvoir se parler, même quand on est en désaccord. Donc, quand on fait la politique par les injures, et là je ne vise aucun parti politique, il y a malheureusement trop de personnes qui pensent qu'il faut passer la journée à insulter les uns et les autres. Nous sommes des adversaires politiques. La première des choses, c'est que nous devons nous respecter. Donc, je respecte le MRC, je respecte le RDPC, je respecte le PCRN, je respecte tous les partis politiques sur la place en attendant aussi d'eux un respect réciproque.En 2018, face à Joseph Kabila, Martin Fayulu et Félix Tshisekedi avaient deux stratégies différentes et à la fin, c'est Félix Tshisekedi qui est devenu président. Est-ce que vous avez ce scénario congolais dans la tête pour octobre prochain ?Bien sûr et je pense que nous sommes très proches de l'UDPS. Nous avons accompagné l'UDPS lors de ces élections-là. Et donc nous sommes plutôt dans cette logique-là que dans celle de Martin Fayulu. En 1992, nous avons gagné l'élection présidentielle. Tous nous donnent raison que nous avons gagné cette élection. Mais nous avions oublié qu'il faut gagner l'élection et aussi pouvoir prendre le pouvoir. Ce sont deux choses complètement différentes et nous n'avons pas réussi à prendre le pouvoir en 1992. Plus jamais nous n'allons faire cette erreur. Quand on est en politique, il faut avoir la capacité de construire des ponts et de parler avec ceux qui ont perdu le pouvoir pour qu'ensemble, on arrive à construire ce pays. Il ne s'agit pas pour le SDF d'arriver au pouvoir et de mettre tout le monde du RDPC en prison, de les jeter en pâture etc. Non, il s'agit de démontrer que, quand je vais gagner, il n'y aura pas de chasse aux sorcières parce qu'on aura besoin des 30 millions de Camerounais pour rattraper les 43 années que nous avons perdues.Face au candidat du pouvoir, vous serez beaucoup d'opposants. Maurice Kamto, Cabral Libii , Akere Muna, Madame Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya et vous-même. Est-ce que par vos divisions, vous n'ouvrez pas un boulevard au candidat du RDPC au pouvoir ?Mutualiser nos forces dans les bureaux de vote, c'est une voie que nous pensons très importante. Que ceux qui sont dans les bureaux de vote où nous sommes absents nous représentent mutuellement. Et si tous ces autres partis que vous avez cités peuvent être présents dans les 30 000 bureaux de vote avec nous, cela fera que dans les bureaux de vote, il y aura une majorité de représentants de l'opposition par rapport au parti au pouvoir. Et dans ce cas-là, il n'y aurait aucune chance pour que le parti au pouvoir essaie de truquer les résultats. Nous sommes confiants que nous aurons les résultats que nous attendons. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: les prises de position contre une candidature de Paul Biya divisent des fidèles catholiquesÀ lire aussiPrésidentielle au Cameroun: les chefs traditionnels apportent leur «soutien» au président Paul Biya

The Listening Post
Control through chaos: How Trump is playing the media | The Listening Post

The Listening Post

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 25:42


It's an alarming moment in US politics. Developments have been fast and furious, with Donald Trump flooding the news space at a rate journalists find hard to handle. His plan for an American takeover of the Gaza Strip, the reshaping of federal agencies and the unchecked power handed to Musk all beg a question: Who is really running the country? Contributors: Danielle Moodie – Host, The Danielle Moodie Show Jon Allsop – Journalist, Columbia Journalism Review Max Tani – Media editor, Semafor Mehdi Hasan – Editor-in-chief, Zeteo News On our radar As Syria's new leader, Ahmed al-Sharaa, embarks on a global PR blitz, Syrians wonder if meaningful change will follow. Tariq Nafi reports. Cameroon: The red lines around the world's oldest leader As Cameroon's 92-year-old president nears another birthday, his prolonged absences from office have prompted rumours. Rather than quashing them, Biya has simply banned Cameroon's media from reporting on his health. Featuring: Ana Aremeyaw Anas – Head, Network of African Investigative Reporters and Editors Eugene Ndi – Journalist Kah Walla – Politician and social activist Paul Chouta – Exiled journalist

Editions Karthala
De la loyauté au Cameroun - Présentation

Editions Karthala

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 45:07


Parfois vanté pour sa stabilité politique, incarnée par un président de la République en place depuis 1982, le Cameroun est pourtant secoué par de graves crises politiques, sociales et sécuritaires. Cet ouvrage propose de comprendre ensemble la ténacité de cet ordre politique et ses failles, en réexaminant ce qui a été la matrice de concepts désormais classiques de la sociologie politique : « l'État néo-patrimonial », « la politique du ventre », ou « la postcolonie ». En s'appuyant sur la notion de loyauté, telle qu'elle est envisagée par les travaux d'Albert Hirschman, cette étude documente les pratiques ordinaires d'engagement – parfois contraint – dans les institutions de pouvoir.Voter, défiler, travailler dans des institutions d'État, se proclamer patriote : motivées par des intérêts de divers ordres, ces pratiques de loyauté sont revendiquées par les institutions comme autant de marques de légitimité de leur pouvoir. Or elles sont aussi vectrices d'une transformation de ces institutions, et susceptibles de produire de la critique. À partir de nombreux entretiens et d'observations, ce livre rend compte des contraintes et des possibilités offertes à celles et ceux qui « restent » dans un espace politique même quand ils ne l'approuvent pas, et de l'indétermination politique des pratiques sociales qui peut les faire basculer, assez vite, vers la défection ou la prise de parole. Il s'appuie sur les outils forgés par les sociologies politiques comparées de la domination, des institutions et des mobilisations pour offrir une vision renouvelée de l'État au Cameroun.L'autrice y apporte une contribution originale et située, prolongeant le « débat postcolonial » sur le Cameroun. Au-delà de l'Afrique centrale, il s'agit d'éclairer les ressorts sociaux des situations autoritaires, dont on constate aujourd'hui qu'elles ne sont pas les résidus d'un passé lointain, mais deviennent plutôt l'ordinaire des espaces politiques contemporains.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] France-Cameroun : un rapport sur le passé colonial

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 20:00


Il a été remis au président Macron et sera restitué la semaine prochaine au président Biya. Qu'attendez-vous du rapport sur le rôle de la France dans la répression au Cameroun entre 1945 et 1971 ? Une fois rendu public, quelles suites faudra-t-il donner à ce travail ? 

Invité Afrique
Procès Martinez Zogo au Cameroun: «Aucun témoin, aucun accusé n'a été entendu jusqu'à présent»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 9:26


Au Cameroun, voilà deux ans jour pour jour que le journaliste Martinez Zogo a été assassiné. Depuis dix mois, 17 personnes comparaissent devant le Tribunal militaire de Yaoundé, le procès s'enlise dans des débats de procédure. Est-ce que ce tribunal "joue la montre" pour gagner du temps ? Le chroniqueur judiciaire Christophe Bobiokono est directeur de publication de l'hebdomadaire d'informations juridiques « KALARA ». En ligne de Yaoundé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis le début du procès, il y a 10 mois, les débats s'enlisent dans des questions de procédure interminables. Est-ce que c'est voulu de la part du tribunal militaire ? Christophe Bobiokono : Alors, avec le temps, on peut effectivement penser que ce qui se passe est voulu. Parce qu'en ce moment, depuis à peu près 2 mois, le procès s'est quasiment arrêté au tribunal militaire de Yaoundé. Parce que les juges ont pris une décision et les questions posées par cette décision-là sont soumises à l'examen de la Cour d'appel du Centre. C'est à dire que le tribunal militaire a modifié l'ordonnance de renvoi, ce qui oblige un autre tribunal à se prononcer en ce moment, c'est ça ? Oui. Est-ce que depuis le début du procès, l'un des principaux acteurs, l'un des principaux témoins, a pu s'exprimer ? Aucun des témoins, aucun accusé n'a été entendu jusqu'à présent par rapport aux faits qui sont la cause de la procédure judiciaire. Ils ont simplement plaidé non coupable pour l'ensemble d'entre eux, lorsque la question leur a été posée. C'est tout ce qu'ils ont pu faire jusqu'à présent. Alors, parmi les 17 accusés, l'un des principaux est Justin Danwe, l'ancien numéro 2 des services secrets de la DGRE. Il serait passé aux aveux. Mais qui sont les commanditaires ? Je crois que c'est la grande question, et 3 autres personnalités importantes sont dans le box des accusés ? Tout à fait, ceux qui pourraient apparaître comme les commanditaires de l'affaire, ce sont l'ancien DG de la DGRE, Monsieur Léopold Maxime Eko Eko, Monsieur Jean-Pierre Amougou Belinga, qui était le patron du groupe l'Anecdote, et Monsieur Stéphane Martin Savom, qui est accusé de complicité d'assassinat, pour ce qui le concerne. Monsieur Savom, qui est le maire de la commune de Bibey, qui est dans la périphérie de Yaoundé. Et alors, toutes ces personnalités, l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, l'ancien patron des Services Léopold Eko Eko et le maire de Bibey, Martin Stéphane Savom, tous plaident non coupables ? Tous les accusés ont plaidé non coupables, tous sans exception. Et cela signifie simplement que, même si certains reconnaissent certains faits, ils pourraient dire que ces faits-là n'ont pas été posés dans le cadre de la commission de l'infraction. Oui, je crois que le numéro 2 de la DGRE, Justin Danwe, reconnaît qu'il est impliqué dans l'enlèvement de Martinez Zogo, mais pas dans son assassinat. Est-ce que les 3 autres personnalités dont on a parlé reconnaissent, elles aussi, être impliquées dans l'enlèvement ? Ni monsieur Léopold Eko Eko, ni Jean-Pierre Amougou Belinga, ni le maire de Bibey, monsieur Stéphane Martin Savom ne reconnaissent leur implication dans ce qui s'est passé. Et on peut le comprendre, puisqu'ils ont plaidé non coupables. Alors, on connaît les luttes de clans, qui existent actuellement au sommet de l'État camerounais, est-ce qu'il y a des connexions entre ces luttes de clans et l'affaire Martinez Zogo ? Disons que le contenu des informations que nous avons pu compulser dans le cadre de l'enquête menée par la police, l'information judiciaire, ne donne pas trace de ces implications-là. Mais on peut dire que ces luttes de clans-là ont quand même influencé l'enquête elle-même. Pourquoi ? Parce que la première personne qui en parle est monsieur Léopold Eko Eko, dès sa première audition. Il laisse entendre qu'il est entre deux feux. Et il parle de manière très claire des clans qui combattent pour la succession du président Paul Biya. Et on sait très bien que Monsieur Léopold Eko Eko a été arrêté et, pendant qu'il était déjà en prison, a conservé le poste de DG de la DGRE, et ce n'est qu'à la suite  de la fameuse ordonnance de mise en liberté du 1ᵉʳ décembre 2023 que, finalement, le président de la République lui a ôté sa casquette de patron de la DGRE. Donc, on suppose qu'à ce moment-là, des influences politiques ont pu entrer en jeu pour permettre cette évolution des choses. Le Cameroun va rentrer en campagne électorale puisque la présidentielle est prévue au mois d'octobre. Est-ce que le procès pourrait se tenir en pleine campagne ? Bien sûr. Le temps de la justice n'est pas le temps de la politique. De toutes les façons, dès lors que personne pour l'instant ne pointe le président Biya dans ce qui s'est passé, sa responsabilité dans ce qui s'est passé, cela pourrait très peu influencer le débat politique. Alors, pour l'instant, le procès est suspendu dans l'attente d'une décision de la Cour d'appel du Centre, est-ce que les juges du tribunal militaire jouent la montre ? Oui, il apparaît que les juges du tribunal militaire jouent quand même la montre. Parce que certaines des parties avaient sollicité des audiences en session, ça signifie la possibilité pour le tribunal de connaître l'affaire pendant plusieurs jours d'affilée. Mais les juges n'ont pas trouvé nécessaire de répondre à cette question-là. En tout cas, ils ont repoussé cette demande-là. Donc, jusqu'à présent, les audiences sont séparées et sont tenues un jour toutes les trois semaines. Donc pour une affaire qui compte 17 accusés, ça peut durer de manière interminable. À lire aussiProcès Zogo au Cameroun: «Ce serait bien que le public suive les débats», estime Christophe Bobiokono

LetsRun.com's Track Talk
16 Year Old Gout Gout Runs 10.04, Biya Simbassa (Guest), BU 5k, HOKA NAZ Changes, Grand Slam Tickets Out

LetsRun.com's Track Talk

Play Episode Listen Later Dec 6, 2024 86:02


Biya Simbassa joins us at 50:07 to discuss running 2:06 to become the 4th fastest America in the marathon in Valencia . Prior to that we discuss 16-year-old Gout Gout running 10.04 (video), preview the BU 5ks, discuss Grand Slam Track Tickets and schedules being released and the big changes at HOKA NAZ elite, plus this Graham Blanks thread. Running's Biggest Bang for Your Buck TheRunnerBox.com is the perfect gift for runners or yourself. Save yourself the anxiety of finding the best products for runners. For as little as $34, the subscription service sends a box filled with items handpicked by their team of runners and nutritionists directly to your doorstep every other month. Each box is worth over $50 and makes for a perfect gift (even if just for yourself) LRCers get $10 OFF any new subscription with this special link . The RunnerBox has now created a full sports nutrition marketplace called Fuel Goods. Join the best club in running for 50% off you first year with code GOAT50 Want a 2nd podcast every week? And savings on running shoes? Join our Supporters Club today and get all the LetsRun.com content, a second podcast every week, savings on running shoes, and a lot more. Cancel at anytime. https://www.letsrun.com/subscribe for yourself. If you want to give a gift subscription click here Show notes: 00:00 Friday 15 With Biya Simbassa The Runner Box Join the Supporters Club @ 50% off year 1 for yourself *Give as a gift here 00:23 Start 05:50 16 Year Old Aussie Gout Gout Runs 10.04w *link 12:21 BU 5ks this weekend *Graham Blanks thread 15:49 Parker Wolf in 3k vs 5k 22:19 Grand Slam Schedule and Tickets Available for Purchase 27:59 Kelakaua Merrie Mile this weekend 29:42 Predictions for women in 5k at BU 37:09 Big changes for HOKA NAZ Elite *link 50:07 2:06 Marathoner Bia Simbassa (Guest) 50:45 Reflecting on the Valencia Marathon 55:31 Bia Simbassa's Training and Strategy 57:20 Transitioning to Marathon Running 01:02:47 Racing a lot 01:11:15 Future Plans and Reflections 01:12:29 His backstory 01:15:59 Getting started in sport 01:21:35 Future Plans 01:23:45 Conclusion and Final Thoughts Contact us: Email podcast@letsrun.com or call/text 1-844-LETSRUN podcast voicemail/text line. Check out the LetsRun.com store. https://shop.letsrun.com/ We've got the softest running shirts in the business. Thanks for listening. Please rate us on your podcast app and spread the word to friend. Send us your feedback online: https://pinecast.com/feedback/letsrun/24576b98-6380-42ed-a3c6-c0f8976c7a29

CITIUS MAG Podcast with Chris Chavez
How Biya Simbassa Ran 2:06:53 At The Valencia Marathon To Become The Fourth-Fastest American Man

CITIUS MAG Podcast with Chris Chavez

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 36:48


Biya Simbassa took many American track and field fans by surprise on Sunday morning when they awoke to results from the Valencia Marathon and saw that the 31-year-old notched a personal best by nearly four minutes to run 2:06:53. The performance was good for 17th place in the race but moved him to No. 4 on the U.S. all-time list. Only Khalid Khannouchi (2:05:38), Galen Rupp (2:06:07) and Ryan Hall (2:06:17) have run faster. Back in 2022, we paid a visit to Flagstaff, Ariz. for a video featuring Simbassa and also recorded a podcast episode detailing his career path from being born in Ethiopia, moving to the United States in 2007 and then going through the school system. He started running in high school in Minnesota and then continued his development at Iowa Central Community College before transferring to Oklahoma.  After graduating, he was coached by Scott Simmons in Colorado Springs before signing a pro contract with Under Armour to be part of the Dark Sky Distance Project with coach Stephen Haas. In 2023, Simbassa started working with Hall as his coach. The partnership lasted until this summer before Hall decided to step back from coaching. Simbassa worked with Ian Carter (a McKirdy Trained coach, who also was coached by Hall) for the Valencia Marathon build-up. CITIUS MAG spoke with Simbassa on Thursday afternoon to get details on how the performance came about. Host: Chris Chavez | ⁠@chris_j_chavez on Instagram Guest: Biya Simbassa | @simba_runner Time stamps: 3:19 - Reflections coming off the Valencia Marathon  5:12 - Processing the Olympic Marathon Trials  6:59 - Thoughts on whether he could've made the Olympic team 8:17 - When he knew the marathon was his event 11:15 - Feelings after not making Olympic team 13:00 - Why he races so often 17:14 - Thoughts on Ryan Hall stepping away as his coach 18:27 - Ian Carter becoming his new coach 19:42 - Why he landed on racing Valencia 20:39 - Goals and expectations heading into Valencia 23:55 - How he stayed composed after the halfway split  27:12 - Valencia course + atmosphere 30:13 - Shoe choice for the race 32:00 - Fueling throughout the race  33:44 - Plans for what's next  SUPPORT OUR SPONSORS WAHOO: KICKR RUN - a new revolutionary treadmill offering the freedom and form of outdoor running at home, from Wahoo Fitness. Run hands-free and focus solely on the joy of running with the innovative RunFree Mode - which adjusts to your stride and pace automatically. For the first time runners can now fully benefit from indoor training apps such as Zwift Run and the Wahoo app for an immersive training experience that delivers unmatched realism and results. Learn more at WahooFitness.com OLIPOP: For the past year, we've redefined Olipop as more than just a healthy drink known for its gut microbiome with a low sugar content and a much better alternative to regular soda. You know there are more than 16 flavors, including classic root beer, cherry cola, and lemon-lime. You know it as The Runner's Soda. ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Get 25% off your orders by using code CITIUS25 at drinkolipop.com⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠

Bakonmu a Yau
Mun biya ƴan bindiga kafin mu yi noma amma sun hana mu girbi - mazauna Zamfara

Bakonmu a Yau

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 3:36


Mazauna yankunnan jihar Zamfara da ke arewacin Najeriya na ci gaba bayyana irin halin kuncin rayuwa da suka samu kansu sakamakon yadda suke biyan ƙudi ga ƴan bindiga kafin su yi noma a daminar da suka gabata, yanzu kuma lokacin girbi ƴan bindigar sun hana su zuwa girbi da kwaso amfanin gonar sai sun biya.Wannan matsala ta yi sanadiyar talauta akasarin mutanen da ke wannan yankin. Dangane da wannan batu ne Bashir Ibrahim Idris ya tattauna da wani mazaunin yankin da ya bukaci a sakaya sunansa saboda dalilai na tsaro, kuma ga abinda ya shaida masa.

noma amma biya zamfara wannan najeriya bashir ibrahim idris
De Badr Show
#203 Syria, Dont Wanna Biya

De Badr Show

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 23:46


Zelensky op de Kny, Allepo is weer bacvk en Uklrainse MILFS die de studiekosten van hun kids willen betalen?

Revue de presse Afrique
À la Une: Paul Biya, le retour

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 3:57


« Il est là ! », s'exclame Cameroun Tribune en première page avec cette photo montrant le président camerounais à son arrivée à l'aéroport de Yaoundé, depuis Genève, en compagnie de son épouse Chantal, à la chevelure rousse flamboyante.« Dans un contexte de rumeurs malveillantes sur son état de santé, relève le quotidien camerounais, les populations, sorties massivement pour la circonstance, ont réservé un accueil des grands jours au Chef de l'État, le long de l'itinéraire de l'aéroport international jusqu'au Palais de l'Unité ».Il faut dire que Paul Biya, 91 ans officiellement, n'était plus apparu en public depuis son départ de Pékin, début septembre, à l'issue du sommet Chine-Afrique.« Le 8 octobre, rappelle Le Monde Afrique, après une série de rumeurs alarmantes, le gouvernement camerounais avait assuré que Paul Biya se portait bien et rejoindrait le Cameroun "dans les prochains jours". Le ministre de l'administration territoriale avait ensuite formellement interdit aux médias d'évoquer l'état de santé du président, en menaçant les contrevenants de poursuites. Depuis, des rumeurs annonçant son retour imminent par deux fois la semaine dernière, contredites par d'autres rumeurs allant jusqu'à annoncer sa mort, ont circulé sur les réseaux sociaux ».Tensions et difficultés financières…Alors, « cette fois-ci, c'est la bonne », constate Jeune Afrique. Jeune Afrique qui affirme que lors du séjour suisse de Paul Biya « des tensions ont éclaté au sein du cercle rapproché du chef de l'État, en particulier autour de Chantal Biya, laquelle s'est opposée à certains collaborateurs de son mari. La première dame a notamment reproché à Samuel Mvondo Ayolo, directeur de cabinet du président, d'avoir divulgué à certains de ses proches des informations confidentielles sur l'état de santé du président. (…) Des tensions venues s'ajouter, croit savoir encore Jeune Afrique, à celles nées de difficultés financières liées au séjour présidentiel en Suisse. Alors qu'elle finance habituellement les déplacements du chef de l'État, grâce à des comptes en Europe, la Société nationale des hydrocarbures aurait rencontré des obstacles et des agents du service financier du cabinet civil de la présidence ont dû être dépêchés d'urgence à Genève. La famille présidentielle a d'ailleurs discrètement quitté ces derniers jours l'hôtel Intercontinental pour poursuivre son séjour dans une résidence privée proche du lac Léman ».Quid de l'après-Paul Biya ?En tout cas, cette absence prolongée de Paul Biya et l'opacité entretenue par son entourage ont provoqué et provoquent toujours bien des réactions…« Que nous apprend ce retour ? Tout au plus que le président camerounais est encore vivant, commente Ledjely en Guinée. Contrairement à ce que certains avaient déjà annoncé. Pour le reste, le débat demeure et tous les doutes sont permis. (…) Et par conséquent, la question de fond reste posée : quid de l'après-Paul Biya ? Parce qu'à presque 92 ans, que le veuillent ou pas le président et ses partisans, la fin est proche. En cela, ses soucis de santé, que l'on tente de masquer ou de minimiser à grands renforts de communication et de propagande, ne sont que des alertes que Paul Biya lui-même devrait entendre et comprendre en toute lucidité ».En effet, enchaine le site Cameroun Magazine, « la question de la succession du pouvoir est un enjeu majeur pour tout pays, et le Cameroun ne peut pas faire l'impasse sur cette étape cruciale. La nécessité d'une transition du pouvoir bien préparée est essentielle pour maintenir la paix civile et éviter le chaos. Il est temps pour les dirigeants de prendre leurs responsabilités et de planifier l'avenir du pays de manière sereine et constructive ».Franchira-t-il le pas ?Aujourd'hui à Ouagadougou renchérit : « avec 42 ans de pouvoir au compteur, le biyaisme laissera probablement une succession très corsée à gérer, pour ne pas dire un après-lui chaotique si rien n'est fait. Ce fut le cas avec Houphouët, avec Mobutu, avec Compaoré et avec Eyadema… L'après-Biya est tabou ; penser sans en parler, et adopter à la limite la loi des 3 singes : rien vu, rien entendu, rien senti ! Sauf qu'il y a le destin de tout un pays dans la balance ».Enfin, pour Le Pays, toujours au Burkina Faso, il est temps… « Après tant de décennies de règne sans partage, Paul Biya, gagnerait à faire enfin valoir ses droits à la retraite. Ainsi, il pourrait s'éviter l'humiliation dont ont été victimes certains dirigeants du continent qui, se faisant passer pour des messies, refusaient de s'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. (…) Franchira-t-il le pas ? Pas si sûr, tant tout porte à croire que l'homme se donne toutes les chances de mourir au pouvoir (…). Il est même à craindre qu'il ne cède aux sirènes des Raspoutine qui l'appellent à briguer un nouveau mandat. On attend de voir ».

Daybreak Africa  - Voice of America
Cameroon's President Biya returns after death rumor - October 22, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 3:44


Thousands gathered Monday on the streets of Yaounde, jockeying to catch a glimpse of Cameroon's long-absent leader. Rumors about the death of 91-year-old President Paul Biya swirled after he disappeared from public view for over a month following an official visit to China. Moki Edwin Kindzeka has more from Yaounde

Revue de presse Afrique
À la Une: Paul Biya, le retour

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 3:57


« Il est là ! », s'exclame Cameroun Tribune en première page avec cette photo montrant le président camerounais à son arrivée à l'aéroport de Yaoundé, depuis Genève, en compagnie de son épouse Chantal, à la chevelure rousse flamboyante.« Dans un contexte de rumeurs malveillantes sur son état de santé, relève le quotidien camerounais, les populations, sorties massivement pour la circonstance, ont réservé un accueil des grands jours au Chef de l'État, le long de l'itinéraire de l'aéroport international jusqu'au Palais de l'Unité ».Il faut dire que Paul Biya, 91 ans officiellement, n'était plus apparu en public depuis son départ de Pékin, début septembre, à l'issue du sommet Chine-Afrique.« Le 8 octobre, rappelle Le Monde Afrique, après une série de rumeurs alarmantes, le gouvernement camerounais avait assuré que Paul Biya se portait bien et rejoindrait le Cameroun "dans les prochains jours". Le ministre de l'administration territoriale avait ensuite formellement interdit aux médias d'évoquer l'état de santé du président, en menaçant les contrevenants de poursuites. Depuis, des rumeurs annonçant son retour imminent par deux fois la semaine dernière, contredites par d'autres rumeurs allant jusqu'à annoncer sa mort, ont circulé sur les réseaux sociaux ».Tensions et difficultés financières…Alors, « cette fois-ci, c'est la bonne », constate Jeune Afrique. Jeune Afrique qui affirme que lors du séjour suisse de Paul Biya « des tensions ont éclaté au sein du cercle rapproché du chef de l'État, en particulier autour de Chantal Biya, laquelle s'est opposée à certains collaborateurs de son mari. La première dame a notamment reproché à Samuel Mvondo Ayolo, directeur de cabinet du président, d'avoir divulgué à certains de ses proches des informations confidentielles sur l'état de santé du président. (…) Des tensions venues s'ajouter, croit savoir encore Jeune Afrique, à celles nées de difficultés financières liées au séjour présidentiel en Suisse. Alors qu'elle finance habituellement les déplacements du chef de l'État, grâce à des comptes en Europe, la Société nationale des hydrocarbures aurait rencontré des obstacles et des agents du service financier du cabinet civil de la présidence ont dû être dépêchés d'urgence à Genève. La famille présidentielle a d'ailleurs discrètement quitté ces derniers jours l'hôtel Intercontinental pour poursuivre son séjour dans une résidence privée proche du lac Léman ».Quid de l'après-Paul Biya ?En tout cas, cette absence prolongée de Paul Biya et l'opacité entretenue par son entourage ont provoqué et provoquent toujours bien des réactions…« Que nous apprend ce retour ? Tout au plus que le président camerounais est encore vivant, commente Ledjely en Guinée. Contrairement à ce que certains avaient déjà annoncé. Pour le reste, le débat demeure et tous les doutes sont permis. (…) Et par conséquent, la question de fond reste posée : quid de l'après-Paul Biya ? Parce qu'à presque 92 ans, que le veuillent ou pas le président et ses partisans, la fin est proche. En cela, ses soucis de santé, que l'on tente de masquer ou de minimiser à grands renforts de communication et de propagande, ne sont que des alertes que Paul Biya lui-même devrait entendre et comprendre en toute lucidité ».En effet, enchaine le site Cameroun Magazine, « la question de la succession du pouvoir est un enjeu majeur pour tout pays, et le Cameroun ne peut pas faire l'impasse sur cette étape cruciale. La nécessité d'une transition du pouvoir bien préparée est essentielle pour maintenir la paix civile et éviter le chaos. Il est temps pour les dirigeants de prendre leurs responsabilités et de planifier l'avenir du pays de manière sereine et constructive ».Franchira-t-il le pas ?Aujourd'hui à Ouagadougou renchérit : « avec 42 ans de pouvoir au compteur, le biyaisme laissera probablement une succession très corsée à gérer, pour ne pas dire un après-lui chaotique si rien n'est fait. Ce fut le cas avec Houphouët, avec Mobutu, avec Compaoré et avec Eyadema… L'après-Biya est tabou ; penser sans en parler, et adopter à la limite la loi des 3 singes : rien vu, rien entendu, rien senti ! Sauf qu'il y a le destin de tout un pays dans la balance ».Enfin, pour Le Pays, toujours au Burkina Faso, il est temps… « Après tant de décennies de règne sans partage, Paul Biya, gagnerait à faire enfin valoir ses droits à la retraite. Ainsi, il pourrait s'éviter l'humiliation dont ont été victimes certains dirigeants du continent qui, se faisant passer pour des messies, refusaient de s'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. (…) Franchira-t-il le pas ? Pas si sûr, tant tout porte à croire que l'homme se donne toutes les chances de mourir au pouvoir (…). Il est même à craindre qu'il ne cède aux sirènes des Raspoutine qui l'appellent à briguer un nouveau mandat. On attend de voir ».

The Best of Breakfast with Bongani Bingwa
The Africa Report - Cameroon bans media from talking about President Biya's health

The Best of Breakfast with Bongani Bingwa

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 3:47


Mozambique election countdown -Ruling party set for another win opposition crying foul following last week's poll.See omnystudio.com/listener for privacy information.

The Africa Report
The Africa Report - Cameroon bans media from talking about President Biya's health

The Africa Report

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 3:47


Mozambique election countdown -Ruling party set for another win opposition crying foul following last week's poll.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Simple English News Daily
Wednesday 16th October 2024. Canada - India row. US candidates in Pennsylvania. Chilean woman extradition. Taliban bans pictures...

Simple English News Daily

Play Episode Listen Later Oct 15, 2024 8:17


World news in 7 minutes. Wednesday 16th October 2024.Today: Canada - India row. US candidates in Pennsylvania. Chilean woman extradition. Pakistan police attack. Afghanistan Taliban ban pictures. Cameroon bans Biya talk. Egypt musseum. Italy migrants to Albania. Ukraine Toretsk destroyed. And old Dutch people fall over on purpose.With Stephen DevincenziSEND7 is supported by our amazing listeners like you.Our supporters get access to the transcripts written by us every day.Our supporters get access to an English worksheet made by us once per week.Our supporters get access to our weekly news quiz made by us once per week.We give 10% of our profit to Effective Altruism charities.You can become a supporter at send7.org/supportContact us at podcast@send7.org or send an audio message at speakpipe.com/send7Please leave a rating on Apple podcasts or Spotify.We don't use AI! Every word is written and recorded by us!Since 2020, SEND7 (Simple English News Daily in 7 minutes) has been telling the most important world news stories in intermediate English. Every day, listen to the most important stories from every part of the world in slow, clear English. Whether you are an intermediate learner trying to improve your advanced, technical and business English, or if you are a native speaker who just wants to hear a summary of world news as fast as possible, join Stephen Devincenzi, Ben Mallett and Juliet Martin every morning. Transcripts, worksheets and our weekly world news quiz are available for our amazing supporters at send7.org. Simple English News Daily is the perfect way to start your day, by practising your listening skills and understanding complicated stories in a simple way. It is also highly valuable for IELTS and TOEFL students. Students, teachers, TEFL teachers, and people with English as a second language, tell us that they use SEND7 because they can learn English through hard topics, but simple grammar. We believe that the best way to improve your spoken English is to immerse yourself in real-life content, such as what our podcast provides. SEND7 covers all news including politics, business, natural events and human rights. Whether it is happening in Europe, Africa, Asia, the Americas or Oceania, you will hear it on SEND7, and you will understand it.For more information visit send7.org/contact or send an email to podcast@send7.org

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre à Gaza vue d'Afrique…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 4:05


« Le conflit actuel dans la bande de Gaza n'a pas provoqué de rupture diplomatique nette du continent avec Israël, relève Le Monde Afrique, et ce, contrairement à la guerre du Kippour cinquante ans auparavant, lorsque la majorité des États africains avait rompu tout lien avec lui. Aujourd'hui, seule l'Afrique du Sud – bien que premier partenaire commercial africain d'Israël – a fermé son ambassade à Tel-Aviv après sa saisine auprès de la Cour internationale de justice. Pretoria accuse l'État hébreu de violer la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide. Il n'empêche, pointe Le Monde Afrique, Israël pâtit d'un sérieux déficit d'image en raison du nombre de victimes à Gaza. En témoignent les prises de position de l'organisation continentale, l'Union africaine, historiquement solidaire de l'Autorité palestinienne. Elle avait condamné, dès le 17 octobre de l'année dernière, les “crimes de guerre“ israéliens, par la voix du président de la commission de l'UA, Moussa Faki. »Les affaires continuent…Reste que « si l'État hébreu a perdu de son influence dans nombre de pays d'Afrique, Tel-Aviv tente néanmoins de la retrouver, constate encore Le Monde Afrique, notamment grâce à ses ventes de matériel militaire ou d'outils de cybersécurité. (…) Deux domaines qui ont historiquement fait figure de produits d'appel auprès de ses partenaires africains, en préambule d'un rapprochement politique. Ainsi, malgré le conflit au Proche-Orient, les affaires continuent discrètement, relève le journal qui cite quelques exemples : « la marine sénégalaise a reçu, en juillet, des navires de débarquement de fabrication israélienne ; le président de la RDC, Félix Tshisekedi, fait appel depuis plusieurs mois à une société privée dirigée par un ancien membre du Shin Beth (le service de renseignement intérieur israélien) pour sa protection personnelle ; le Maroc s'apprête à accueillir une usine de production de drones militaires israéliens et a acquis, en juillet, deux satellites d'observation vendus par Israël. »Souvenirs d'apartheid…Les manifestations les plus importantes en faveur de Gaza pour le premier anniversaire du conflit ont donc eu lieu en Afrique du Sud… Notamment « au Cap, relève le Huffington Post, où des centaines de personnes ont manifesté le week-end dernier, agitant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans anti-israéliens. Munis de pancartes accusant Israël de génocide et de racisme, les manifestants - dont beaucoup portaient le keffieh, symbole de la lutte palestinienne contre Israël - se sont dirigés vers le Parlement sud-africain. “Israël est un État raciste“ et “Nous sommes tous des Palestiniens“, ont scandé des manifestants. (…) De nombreux Sud-Africains comparent la position d'Israël envers les Palestiniens à l'apartheid, le régime ségrégationniste imposé par la minorité blanche dans le pays jusqu'aux premières élections multiraciales de 1994. »Cameroun : le vieux lion gagnerait à sortir de sa tanière…À la Une également, les rumeurs sur l'état de santé de Paul Biya, 91 ans…Hier, les autorités camerounaises ont dénoncé des « commentaires tendancieux » et ont assuré que le chef de l'Etat se portait bien et rejoindrait le Cameroun dans les prochains jours. Paul Biya n'est plus apparu en public depuis son départ de Pékin début septembre, après le sommet du forum de la coopération Chine-Afrique. Il n'a pas participé à la dernière Assemblée générale de l'ONU à New York, ni au dernier sommet de la Francophonie, à Paris. Ce qui, évidemment, a provoqué des interrogations…Et c'est bien normal, relève le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou.« Si la santé de Paul Biya est intimement suivie, c'est qu'elle est consubstantielle à l'avenir du Cameroun. Les après-longs règnes sont forcément chahutés pour ne pas dire plus. En Côte d'Ivoire, au Burkina, au Togo… Surtout quand on sait que Paul Biya s'est méthodiquement attelé à trancher toutes les têtes de ses vrais-faux dauphins via des congédiements et même avec l'Epervier, du nom de son opération “Mains propres“. L'après-Biya demeure (donc) une énigme, constate encore Aujourd'hui, et chacun regarde le palais d'Etoudi, avec une gourmandise teintée de crainte. »Enfin, ce commentaire du Pays, toujours au Burkina Faso : « Si le président Biya veut couper court à toutes les folles rumeurs le concernant, il gagnerait, comme un vieux lion, à sortir de sa tanière et à rugir. »

Daybreak Africa  - Voice of America
Cameroon officials refute President Biya's rumored poor health - October 09, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 2:45


Cameroon government officials say the central African state's 91-year-old president, Paul Biya, is in good health, contrary to information circulating on social and mainstream media. Biya has not been seen in public since his official visit to China over a month ago. Citizens say they want proof that their longtime leader is well. Moki Edwin Kindzeka reports from Yaounde.

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre à Gaza vue d'Afrique…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 4:05


« Le conflit actuel dans la bande de Gaza n'a pas provoqué de rupture diplomatique nette du continent avec Israël, relève Le Monde Afrique, et ce, contrairement à la guerre du Kippour cinquante ans auparavant, lorsque la majorité des États africains avait rompu tout lien avec lui. Aujourd'hui, seule l'Afrique du Sud – bien que premier partenaire commercial africain d'Israël – a fermé son ambassade à Tel-Aviv après sa saisine auprès de la Cour internationale de justice. Pretoria accuse l'État hébreu de violer la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide. Il n'empêche, pointe Le Monde Afrique, Israël pâtit d'un sérieux déficit d'image en raison du nombre de victimes à Gaza. En témoignent les prises de position de l'organisation continentale, l'Union africaine, historiquement solidaire de l'Autorité palestinienne. Elle avait condamné, dès le 17 octobre de l'année dernière, les “crimes de guerre“ israéliens, par la voix du président de la commission de l'UA, Moussa Faki. »Les affaires continuent…Reste que « si l'État hébreu a perdu de son influence dans nombre de pays d'Afrique, Tel-Aviv tente néanmoins de la retrouver, constate encore Le Monde Afrique, notamment grâce à ses ventes de matériel militaire ou d'outils de cybersécurité. (…) Deux domaines qui ont historiquement fait figure de produits d'appel auprès de ses partenaires africains, en préambule d'un rapprochement politique. Ainsi, malgré le conflit au Proche-Orient, les affaires continuent discrètement, relève le journal qui cite quelques exemples : « la marine sénégalaise a reçu, en juillet, des navires de débarquement de fabrication israélienne ; le président de la RDC, Félix Tshisekedi, fait appel depuis plusieurs mois à une société privée dirigée par un ancien membre du Shin Beth (le service de renseignement intérieur israélien) pour sa protection personnelle ; le Maroc s'apprête à accueillir une usine de production de drones militaires israéliens et a acquis, en juillet, deux satellites d'observation vendus par Israël. »Souvenirs d'apartheid…Les manifestations les plus importantes en faveur de Gaza pour le premier anniversaire du conflit ont donc eu lieu en Afrique du Sud… Notamment « au Cap, relève le Huffington Post, où des centaines de personnes ont manifesté le week-end dernier, agitant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans anti-israéliens. Munis de pancartes accusant Israël de génocide et de racisme, les manifestants - dont beaucoup portaient le keffieh, symbole de la lutte palestinienne contre Israël - se sont dirigés vers le Parlement sud-africain. “Israël est un État raciste“ et “Nous sommes tous des Palestiniens“, ont scandé des manifestants. (…) De nombreux Sud-Africains comparent la position d'Israël envers les Palestiniens à l'apartheid, le régime ségrégationniste imposé par la minorité blanche dans le pays jusqu'aux premières élections multiraciales de 1994. »Cameroun : le vieux lion gagnerait à sortir de sa tanière…À la Une également, les rumeurs sur l'état de santé de Paul Biya, 91 ans…Hier, les autorités camerounaises ont dénoncé des « commentaires tendancieux » et ont assuré que le chef de l'Etat se portait bien et rejoindrait le Cameroun dans les prochains jours. Paul Biya n'est plus apparu en public depuis son départ de Pékin début septembre, après le sommet du forum de la coopération Chine-Afrique. Il n'a pas participé à la dernière Assemblée générale de l'ONU à New York, ni au dernier sommet de la Francophonie, à Paris. Ce qui, évidemment, a provoqué des interrogations…Et c'est bien normal, relève le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou.« Si la santé de Paul Biya est intimement suivie, c'est qu'elle est consubstantielle à l'avenir du Cameroun. Les après-longs règnes sont forcément chahutés pour ne pas dire plus. En Côte d'Ivoire, au Burkina, au Togo… Surtout quand on sait que Paul Biya s'est méthodiquement attelé à trancher toutes les têtes de ses vrais-faux dauphins via des congédiements et même avec l'Epervier, du nom de son opération “Mains propres“. L'après-Biya demeure (donc) une énigme, constate encore Aujourd'hui, et chacun regarde le palais d'Etoudi, avec une gourmandise teintée de crainte. »Enfin, ce commentaire du Pays, toujours au Burkina Faso : « Si le président Biya veut couper court à toutes les folles rumeurs le concernant, il gagnerait, comme un vieux lion, à sortir de sa tanière et à rugir. »

Echo der Zeit
Ukraine-Krieg: Waffenfreigabe erneut Thema

Echo der Zeit

Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 43:11


Die Ukraine drängt seit Längerem darauf, vom Westen gelieferte Waffen auch auf Ziele auf russischem Staatsgebiet richten zu können. Der Westen zeigte sich bisher zurückhaltend. Doch nun erwägt die USA, weitreichende Angriffe auf Russlands Territorium zu erlauben. Wie reagiert Russland darauf? Weitere Themen: (01:24) Ukraine-Krieg: Waffenfreigabe erneut Thema (10:39) Unterschriftenfälschungen: Bundesrat verzichtet auf Massnahmen (14:23) Katholische Kirche ein Jahr nach Missbrauchsstudie (20:04) USA: Knappes Rennen bei Kongresswahlen (27:10) Kameruns Langzeitpräsident Biya (32:59) ETH-Pilotprojekt: Eisenerz als Stromspeicher (39:04) Wie der Freitag der 13. die Wirtschaft beeinflusst

Daybreak Africa  - Voice of America
Cameroon's opposition blames President Biya for low voters' registration - August 22, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Aug 22, 2024 5:18


Cameroon is trying to register voters before the upcoming deadline. But the political opposition and civil society say most qualified voters are reluctant to register because they think President Paul Biya plans to rig the elections. Moki Edwin Kindzeka reports from Yaounde that barely 50% of qualified civilians have registered for the polls expected in October 2025

Revue de presse internationale
À la Une: négociations au Qatar pour une trêve à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 15, 2024 4:51


Des négociations « sous haute tension », titre Libération, pour tenter de négocier un cessez-le-feu et libérer les otages israéliens. Le Hamas ne participera pas à la rencontre de Doha, a confirmé un de ses représentants au Washington Post, accusant le Premier ministre israélien d'utiliser ces négociations « comme une couverture pour poursuivre son agression contre notre peuple ». Selon le Guardian, cette absence du Hamas « réduit encore les espoirs d'un accord susceptible d'empêcher les frappes de représailles prévues par l'Iran contre Israël après l'assassinat d'un dirigeant du Hamas à Téhéran ». De fait, estime le Washington Post, « les États-Unis se trouvent dans une position peu enviable », eux qui veulent éviter qu'un nouvel échec ne déclenche une attaque iranienne« qui risquerait d'élargir le conflit au-delà de tout contrôle ». « Joe Biden, le jongleur du Proche-Orient », titre en Suisse Le Temps : les Américains ont déployé toute leur diplomatie pour calmer le jeu côté iranien, écrit L'Orient Le Jour, ils jouent aussi leurs cartes côté israélien pour renforcer la dissuasion – avec l'annonce par la Maison Blanche de l'approbation de 20 milliards de dollars de ventes d'armes à l'État hébreu. « Seul Joe Biden », selon Le Soir de Bruxelles, « peut empêcher un embrasement général » - car lui seul dispose des arguments nécessaires pour imposer à Netanyahou de ne plus saboter les maigres chances de paix. Libération rappelle que, selon les révélations mardi du New York Times, si le Hamas a accepté le plan présenté fin mai par le président américain, le Premier ministre israélien avait de son côté ajouté cinq nouvelles conditions à la trêve – « tout occupé qu'il est à assurer sa survie politique en cajolant les éléments extrêmes de son gouvernement », ce qui selon le quotidien « a déclenché l'ire de ses propres négociateurs ».80e anniversaire du débarquement de ProvenceLors du premier jour de l'opération « Dragoon », qui a permis de libérer le sud de la France et parachève le débarquement de Normandie, écrit La Croix, 100 000 soldats ont été déployés dans les zones occupées. « Un épisode souvent méconnu mais décisif de la libération de l'Europe du joug nazi, qui a de plus », insiste La Provence, « permis à la France de s'assoir à la table des vainqueurs grâce à l'engagement massif de ses forces ».En tout, plus de 350 000 soldats ont été mobilisés en Provence, « il s'agit pour beaucoup de soldats issus de colonies africaines des protectorats marocains et tunisiens et de l'Algérie », rappelle le quotidien. Le chef de l'État camerounais Biya s'exprimera d'ailleurs à la cérémonie « au nom de ses pairs africains », relève Jeune Afrique. Mais si l'Élysée annonce une participation africaine « de haut niveau » - les présidents des Comores, du Togo, de la république Centrafricaine et le président de la transition gabonaise seront aussi présents, Le Monde remarque que leur participation reste en deçà de celle affichée il y a dix ans – douze présidents africains contre cinq aujourd'hui, et davantage d'États représentés. Une des raisons selon Le Monde : « un vent de contestation de la politique de Paris » souffle sur le continent. De source diplomatique française, tous les pays d'Afrique francophone ont été invités, mais l'Algérie ne sera pas présente, après le soutien du président français au Maroc sur le dossier du Sahara occidental, rappelle La Croix. « Les autorités putschistes au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger (…) artisans après leur coup d'État de l'éviction des soldats et des diplomates français de leur territoire » ne viendraient pas non plus. « Le symbole est fâcheux », note Le Monde, « alors que les peuples de cette région du Sahel, à l'instar des ‘Français musulmans' de l'Algérie française d'alors, figuraient parmi les principaux pourvoyeurs de tirailleurs lors du débarquement de Provence ».Urgence mondiale contre le MpoxL'Organisation mondiale de la santé déclare l'épidémie de Mpox – la variole du singe - que connaît le continent africain « urgence mondiale ». Le directeur de l'OMS a justifié sa décision en expliquant que cette maladie se propage de plus en plus en raison d'un nouveau variant du virus, explique le Süddeutsche Zeitung. Le quotidien allemand explique que « cette mesure n'entraîne pas de conséquences immédiates, mais doit permettre une coopération internationale coordonnée afin de venir en aide aux États africains touchés », où la situation s'aggrave depuis environ un an : le nombre de pays où touchés par la maladie est passé à 16, 18 autres pays présentent un risque de transmission. The Times rappelle que rien qu'en RDC cette année, 14 000 cas ont été reportés et 524 personnes sont mortes. L'urgence pour le continent, écrit Aujourd8 au Burkina Faso, est de « trouver les 10 millions de doses nécessaires lui-même au lieu de se coltiner les 200 000 disponibles, attendant encore une main secourable de l'étranger » à l'heure « où on crie partout souveraineté à tue-tête ».Un nouveau mystère (écossais) pour StonehengeStonehenge, c'est ce complexe de mégalithes – d'énormes pierres - situé dans le sud de l'Angleterre. Un ensemble très impressionnant, très mystérieux, dont la construction a commencé il y a un peu moins de 5 000 ans, rappelle El Pais. Certaines pierres viennent d'une carrière située à 25 kilomètres - vu leur taille, c'est déjà une gageure ; d'autres, du Pays de Galles, à 250 kilomètres – encore plus étonnant. Mais grâce à une nouvelle étude, on vient de comprendre d'où vient l'énorme rocher bleuâtre de six tonnes placé au milieu en guise d'autel : de l'extrême nord de l'Écosse, à... 750 kilomètres. Comment et pourquoi les hommes préhistoriques sont-ils allés là-bas pour chercher une énorme pierre ? Et comment l'ont-ils transportée ? Peut-être, écrit le Washington Post, par la mer, par ferry, ce qui démontrerait « un haut niveau d'organisation sociale, avec des transports intra-britanniques pendant la période néolithique ». En tous cas cela suggère, écrit un archéologue interrogé par le Guardian, que le site « était connu non seulement des gens du sud, mais aussi de beaucoup plus loin – et cela ouvre de nouvelles pistes de réflexion sur la manière dont nous voyons voir la Grande-Bretagne du néolithique ».

Daybreak Africa  - Voice of America
Daybreak Africa: ECOWAS counter-terrorism force not ready for action - July 24, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Jul 24, 2024 25:00


On Daybreak Africa: Analysts say the ECOWAS counter-terrorism force is not ready for action. Plus, Cameroon's opposition and civil society condemn government threats toward Biya opponents. A Sierra Leone lawyer questions the guilty verdict of alleged coup plotters. The Ugandan police arrest dozens of protesting youths. U.S. voters face a new presidential campaign. For this and more, tune in to Daybreak Africa

Daybreak Africa  - Voice of America
Cameroon official threatens to arrest critics of President Biya - July 24, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Jul 24, 2024 3:07


Condemnation is widespread in Cameroon following government threats to arrest civilians who criticize the country's president. The warnings increased after Cameroon's political opposition accused President Paul Biya of postponing elections. In a release Tuesday, Human Rights Watch described the threats as censorship of free speech. Moki Edwin Kindzeka reports from Yaounde

Africa Daily
How has Brenda Biya's kiss on Instagram impacted Cameroon?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 20:11


"I'm crazy about you & I want the world to know”. It looks like a pretty harmless Instagram post. Two women kissing and expressing their love. But one of the women – and the woman who posted that photo and accompanying message - was Brenda Biya, the 26 year old daughter of President Paul Biya of Cameroon. The law in Cameroon states that those who engage in same-sex acts or relationships can face up to five years in jail, so it's perhaps not a surprise that the post has caused a lot of discussion in the country. So was it a brave act of defiance - or a sign that there's one law for those in power and another for everyone else? For Africa Daily, Alan Kasujja speaks to Bandy Kiki, a Cameroonian LGBT activist and BBC reporter Paul Njie.

Il #Buongiorno di Giulio Cavalli
Quel bacio che è un privilegio

Il #Buongiorno di Giulio Cavalli

Play Episode Listen Later Jul 5, 2024 2:03


Lunedì la figlia del presidente del Camerun, Brenda Biya, ha pubblicato una foto sul suo profilo Instagram in cui bacia la modella brasiliana Layyons Valença, con la didascalia: «PS: sono pazza di te e voglio che il mondo lo sappia». Il post non esplicita il suo orientamento sessuale ma Biya ha poi ripubblicato nelle sue storie di Instagram diversi articoli che descrivono la foto come un coming out. C'è un piccolo particolare: in Camerun l'omosessualità è illegale dal 1972 e dal 2016 una legge prevede fino a 5 anni di carcere. Il padre di Biya, Paul è presidente del Camerun dal 1982. Il gesto di Brenda Biya è stato ovviamente accolto come un segnale incoraggiante dalla comunità Lgbtq camerunense. “Sta diventando una voce per il cambiamento sociale in un paese dove i tabù sono profondamente radicati” ha detto alla stampa l'attivista transgender camerunese Shakiro che è stato condannato sulla base della legge del 2016: nel 2021 fu condannata a cinque anni di carcere per “tentata omosessualità” e dal 2023 vive in Belgio, dove ha chiesto asilo. Il gesto di Brenda, però, ha sollevato anche alcune riflessioni sulle sproporzionate possibilità di ricchi e poveri: per alcuni è evidente che la ragazza abbia potuto fare coming out sui social perché vive in Svizzera e ha maggiori opportunità di difendersi contro la legge anti-LGBT nel caso in cui venisse perseguitata, grazie alla sua alta posizione nella classe sociale e alla sua maggiore istruzione. È esattamente così. I diritti non sono un simbolo da sventolare. Sono diritti solo se accessibili a tutti. Altrimenti si chiamano privilegi, anche se profumano di quel progressismo che funziona sui social. #LaSveglia per La NotiziaDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/la-sveglia-di-giulio-cavalli--3269492/support.

Revue de presse Afrique
À la Une: la longue liste des disparus au Burkina Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2024 4:16


Il y a 10 jours, le journaliste Atiana Serge Oulon, directeur de publication du bimensuel d'investigation L'Événement était enlevé à son domicile par des agents du renseignement. Depuis, aucune nouvelle… RSF, Reporters sans frontières, dénonce le « silence assourdissant des autorités » burkinabé.Vendredi dernier, c'est le journaliste-écrivain Adama Bayala qui était porté disparu. « Selon sa famille, relate le site d'information Koaci, il aurait quitté son bureau pour se rendre à Cissin, un quartier de Ouagadougou, depuis lors, aucune nouvelle de lui. Il est introuvable et injoignable au téléphone. » Connu « pour ses analyses parfois controversées sur la vie de la nation, Adama Bayala a été journaliste au quotidien d'État Sidwaya avant de rejoindre le service de communication de la présidence du Faso puis du ministère en charge de la Culture, des Arts et du Tourisme. Il est aussi l'auteur de plusieurs romans, dont Les Bénédictions d'une Mère et La République Bana Bana. »« Une redoutable machine à réprimer »Les disparitions sont devenues monnaie courante au Burkina Faso… C'est ce que constate Jeune Afrique qui nous propose une longue enquête intitulée « Les disparus d'Ibrahim Traoré » : « depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine putschiste, en octobre 2022, le Burkina Faso vit au rythme des enlèvements et des enrôlements forcés de ses opposants, civils comme militaires. (…) Une redoutable machine à réprimer », s'exclame le site panafricain. « Tous ceux qui osent s'opposer à lui savent qu'ils s'exposent au même sort. Dans le Burkina Faso d'IB comme dans celui de Blaise Compaoré, les voix gênantes sont réduites au silence, parfois pour l'éternité. Selon les estimations d'avocats et de défenseurs des droits humains, une trentaine de personnes n'ont plus jamais donné signe de vie après avoir été enlevées par des hommes non identifiés, sortes d'escadrons de la mort qui agissent en dehors de tout cadre légal et judiciaire. Les méthodes sont presque toujours les mêmes, pointe Jeune Afrique : un petit groupe d'individus en tenues civilo-militaires, armés et souvent cagoulés, kidnappent leur cible (en pleine circulation s'il le faut), la contraignent à monter dans leur véhicule et disparaissent dans la nature. Difficile d'avoir leurs identités précises, mais, selon plusieurs témoins et sources concordantes, ils agissent principalement pour trois unités : l'ANR, l'Agence nationale de renseignement, la Direction de la sûreté de l'État et la sécurité rapprochée de Traoré. »Les personnes enlevées sont ensuite envoyées dans des villas appartenant à l'Etat, croit encore savoir Jeune Afrique, où elles sont interrogées et torturées.Envoyés au front…Par ailleurs, poursuit le site panafricain, « Ibrahim Traoré s'est forgé un autre redoutable outil de répression, dont il use à l'envie pour casser ses opposants : son décret de mobilisation générale, qui permet la réquisition de tout citoyen majeur pour lutter contre les groupes jihadistes. Depuis son adoption, en avril 2023, plusieurs dizaines de personnes qui avaient critiqué le régime ont été enlevées – “réquisitionnées“, selon la terminologie officielle – et envoyées de force au front en tant que Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les supplétifs civils de l'armée auxquels Traoré a massivement recours pour mener sa stratégie de guerre tous azimuts. Objectif : faire rentrer ces récalcitrants dans le rang en les soumettant, plusieurs mois durant, à un traitement militaire sévère. »Cameroun : la fille du président Biya fait son coming-out…À la Une également, une photo qui fait grand bruit au Cameroun… On y voit deux femmes en train de s'embrasser, avec ce commentaire : « Je suis folle de toi, et je veux que tout le monde le sache ».Celle qui a posté cette photo sur les réseaux n'est autre que… Brenda Biya, la fille du président camerounais Paul Biya.« Un coming-out qui secoue le Cameroun », s'exclame Afrik.com, qui rappelle que, dans le pays, « l'homosexualité est illégale et sévèrement punie. »En effet, commente Le Monde Afrique, « ce cliché aurait pu passer inaperçu s'il n'était pas question de la fille du chef d'un État où l'homosexualité est un crime. » En tout cas, relève le journal, « ce "coming out" venu d'une enfant célèbre a été accueilli comme un espoir par les organisations de défense des droits des LGBTQ+ camerounaises que les mentalités évoluent. "Je salue le courage de Brenda Biya, qui assume son droit fondamental d'aimer et d'être aimée", a réagi au Monde l'avocate Alice Nkom, figure de la lutte pour les droits homosexuels au Cameroun. »Le Monde Afrique qui note aussi que « Brenda Biya est à l'abri de la loi camerounaise : la fille du président camerounais est installée en Suisse. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la longue liste des disparus au Burkina Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2024 4:16


Il y a 10 jours, le journaliste Atiana Serge Oulon, directeur de publication du bimensuel d'investigation L'Événement était enlevé à son domicile par des agents du renseignement. Depuis, aucune nouvelle… RSF, Reporters sans frontières, dénonce le « silence assourdissant des autorités » burkinabé.Vendredi dernier, c'est le journaliste-écrivain Adama Bayala qui était porté disparu. « Selon sa famille, relate le site d'information Koaci, il aurait quitté son bureau pour se rendre à Cissin, un quartier de Ouagadougou, depuis lors, aucune nouvelle de lui. Il est introuvable et injoignable au téléphone. » Connu « pour ses analyses parfois controversées sur la vie de la nation, Adama Bayala a été journaliste au quotidien d'État Sidwaya avant de rejoindre le service de communication de la présidence du Faso puis du ministère en charge de la Culture, des Arts et du Tourisme. Il est aussi l'auteur de plusieurs romans, dont Les Bénédictions d'une Mère et La République Bana Bana. »« Une redoutable machine à réprimer »Les disparitions sont devenues monnaie courante au Burkina Faso… C'est ce que constate Jeune Afrique qui nous propose une longue enquête intitulée « Les disparus d'Ibrahim Traoré » : « depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine putschiste, en octobre 2022, le Burkina Faso vit au rythme des enlèvements et des enrôlements forcés de ses opposants, civils comme militaires. (…) Une redoutable machine à réprimer », s'exclame le site panafricain. « Tous ceux qui osent s'opposer à lui savent qu'ils s'exposent au même sort. Dans le Burkina Faso d'IB comme dans celui de Blaise Compaoré, les voix gênantes sont réduites au silence, parfois pour l'éternité. Selon les estimations d'avocats et de défenseurs des droits humains, une trentaine de personnes n'ont plus jamais donné signe de vie après avoir été enlevées par des hommes non identifiés, sortes d'escadrons de la mort qui agissent en dehors de tout cadre légal et judiciaire. Les méthodes sont presque toujours les mêmes, pointe Jeune Afrique : un petit groupe d'individus en tenues civilo-militaires, armés et souvent cagoulés, kidnappent leur cible (en pleine circulation s'il le faut), la contraignent à monter dans leur véhicule et disparaissent dans la nature. Difficile d'avoir leurs identités précises, mais, selon plusieurs témoins et sources concordantes, ils agissent principalement pour trois unités : l'ANR, l'Agence nationale de renseignement, la Direction de la sûreté de l'État et la sécurité rapprochée de Traoré. »Les personnes enlevées sont ensuite envoyées dans des villas appartenant à l'Etat, croit encore savoir Jeune Afrique, où elles sont interrogées et torturées.Envoyés au front…Par ailleurs, poursuit le site panafricain, « Ibrahim Traoré s'est forgé un autre redoutable outil de répression, dont il use à l'envie pour casser ses opposants : son décret de mobilisation générale, qui permet la réquisition de tout citoyen majeur pour lutter contre les groupes jihadistes. Depuis son adoption, en avril 2023, plusieurs dizaines de personnes qui avaient critiqué le régime ont été enlevées – “réquisitionnées“, selon la terminologie officielle – et envoyées de force au front en tant que Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les supplétifs civils de l'armée auxquels Traoré a massivement recours pour mener sa stratégie de guerre tous azimuts. Objectif : faire rentrer ces récalcitrants dans le rang en les soumettant, plusieurs mois durant, à un traitement militaire sévère. »Cameroun : la fille du président Biya fait son coming-out…À la Une également, une photo qui fait grand bruit au Cameroun… On y voit deux femmes en train de s'embrasser, avec ce commentaire : « Je suis folle de toi, et je veux que tout le monde le sache ».Celle qui a posté cette photo sur les réseaux n'est autre que… Brenda Biya, la fille du président camerounais Paul Biya.« Un coming-out qui secoue le Cameroun », s'exclame Afrik.com, qui rappelle que, dans le pays, « l'homosexualité est illégale et sévèrement punie. »En effet, commente Le Monde Afrique, « ce cliché aurait pu passer inaperçu s'il n'était pas question de la fille du chef d'un État où l'homosexualité est un crime. » En tout cas, relève le journal, « ce "coming out" venu d'une enfant célèbre a été accueilli comme un espoir par les organisations de défense des droits des LGBTQ+ camerounaises que les mentalités évoluent. "Je salue le courage de Brenda Biya, qui assume son droit fondamental d'aimer et d'être aimée", a réagi au Monde l'avocate Alice Nkom, figure de la lutte pour les droits homosexuels au Cameroun. »Le Monde Afrique qui note aussi que « Brenda Biya est à l'abri de la loi camerounaise : la fille du président camerounais est installée en Suisse. »

Africa Here and NOW
Zeinab Badawi's African History of Africa, The Gerontocracy Running Africa, and Harry and Megan's Eventful 3 Days in Nigeria

Africa Here and NOW

Play Episode Listen Later May 15, 2024 47:58


Africa is the world's youngest continent with a median age of 19. So why does it have the oldest leaders on the planet? And they tend to stick around. Cameroon's President Biya – in his 90s – is the world's oldest leader and has been at the top for 42 years and there are plenty of others in their 70s and 80s. We ask independent researcher, DR JOSEPH ADEBAYO why Africa is a continent for old men. ZEINAB BADAWI tells us about Africa's often overlooked ancient civilisations that she has covered in her best-selling book An African History of Africa. She reminds us that all human beings originate in Africa and until relatively recently (8-12000 years ago), everyone of us was dark skinned. President of SOAS, Zeinab also reveals her love of Italian opera and confesses her guilty pleasure. Is South Africa selling off the family silver? PATRICK updates us on the prospective take-over of Anglo American by BHP. And DONU explains why there's so much interest in the Duke and Duchess of Sussex in Nigeria. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Tambaya da Amsa
Hukumar samar da wutar lantarki ta yi bayani game da kudin wuta da jama'a za su biya a Najeriya

Tambaya da Amsa

Play Episode Listen Later Apr 13, 2024 20:01


‘Tambaya Da Amsa' shiri ne da ke kawo amsoshin tambayoyin da wasu daga cikin masu sauraronmu suka aiko mana. Bayan janye tallafin lantarki a Najeriya, hukumar samar da wutar ta yi bayani  game da rukunnai dabam dabam na masu amfani da wuta da abin da za su biya a matsayin kudin wuta. A yi mun ƙarin bayani a kan wadannan rukunnai. Menene ya sa dole sai an kasa al'umma zuwa rukuni -rukuni?

Invité Afrique
Football: au Cameroun, «le discours du président Biya a emmené le ministre des Sports à choisir un nouveau sélectionneur»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 11, 2024 8:24


Au Cameroun, le match est serré entre la star Samuel Eto'o et le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, qui veut imposer son entraîneur à la tête de l'équipe nationale de football. Depuis une semaine, les rebondissements se multiplient. Qui va gagner ? Le président de la Fédération camerounaise de football ou le ministre des Sports ? Le journaliste Jean-Bruno Tagne connaît bien la légende du football Samuel Eto'o. Il a été son directeur de campagne en 2022 et a récemment publié sur lui le livre « L'arnaque » aux éditions du Schabel. En ligne de Yaoundé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. 

Daybreak Africa  - Voice of America
Daybreak Africa: Cameroon's Opposition Vows to Oust President Biya - March 21, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Mar 21, 2024 25:00


On Daybreak Africa: Cameroon opposition vows to continue efforts to oust President Paul Biya despite threats. Plus, an apparent disagreement in South Sudan's transitional government over holding elections this year. South Africa's ANC pushes to keep former President Zuma's party out of elections. Russia donates fertilizer and grain to Zimbabwe. Today is the International Day for the Elimination of Racial Discrimination. The dreams and hopes of an Haitian migrant. For this and more tune to Daybreak Africa!

Invité Afrique
Cameroun: «Il n'y a aucune raison d'appeler à une transition politique», dit le ministre René Emmanuel Sadi

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 13, 2024 4:44


Au Cameroun, la présidentielle de 2025 se profile. Le président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, sera-t-il candidat à un huitième mandat ? « Au terme de son mandat, les Camerounais seront informés de sa décision, le moment venu : se représenter ou se retirer », répond le ministre camerounais de la Communication, porte-parole du gouvernement René Emmanuel Sadi, qui précise que l'âge du chef de l'État - 91 ans - n'est pas un problème. Entretien. RFI : Dix ans après sa libération, le professeur Titus Edzoa plaide pour une transition politique au Cameroun, et se dit prêt à la diriger, quelle est votre réaction ?René Emmanuel Sadi : Il n'y a aucune raison d'en appeler en ce moment à une transition politique au Cameroun. Les institutions fonctionnent, le président de la République exerce pleinement ses fonctions. La question ne peut pas se poser, elle est absolument inopportune de notre point de vue.Titus Edzoa précise que certaines personnes du premier cercle du pouvoir l'ont contacté pour qu'il dirige cette future transition, qu'est-ce que vous en pensez ?Ecoutez, personnellement, j'en doute. C'est une déclaration qui n'engage que monsieur Titus Edzoa, et ceux probablement qui disent l'avoir contacté.Alors, transition ou alternance, monsieur Edzoa n'est pas le seul acteur politique camerounais à demander un changement au sommet de l'Etat… Est-ce qu'après 41 ans de présidence de Paul Biya, vous pouvez entendre ce besoin de changement ?C'est le peuple camerounais qui en décide. Et les élections s'annoncent en 2025, on verra bien si les Camerounais souhaitent changer dans un sens ou dans un autre.Quand monsieur Edzoa affirme que, depuis 2018, rien de ce qui a été promis n'a été fait, comment vous réagissez ?Il y a là encore l'expression d'une contrevérité. Au plan politique, le président de la République a organisé un grand dialogue national et, ça vous le savez, qui aura abouti à la création d'un statut spécial dans les deux régions du nord-ouest et du sud-ouest. Au plan économique, des grands chantiers ont été engagés, notamment des barrages, des ponts, des routes, pour ne citer que cela. Enfin, au plan socio-culturel, et sportif, comme vous le savez, notre pays a organisé en 2022 une des Coupes d'Afrique des nations les mieux organisées de l'histoire. Prétendre que rien n'a été fait depuis 2018, selon le professeur Titus Edzoa, me semble relever de la mauvaise foi.Le professeur Edzoa estime qu'en 2025, le peuple camerounais n'attend ni une nouvelle candidature du président Biya, ni une candidature de son fils Franck. Qu'est-ce que cela vous inspire ?Ecoutez, le président de la République s'est prononcé publiquement, et ceci à plusieurs reprises, sur la question de son éventuelle candidature au terme du mandat en cours. Et il a toujours dit qu'au terme de ce mandat, les Camerounais et la Communauté internationale seront informés de la décision qu'il prendra : celle de se représenter, ou celle de se retirer. Le président de la République se déterminera en accord avec les militants de son parti, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le RDPC. Quant à son fils, Franck Biya, s'il remplit les conditions de son éligibilité, il prendra sa décision en toute responsabilité.Est-ce que l'âge du capitaine est un paramètre dans les discussions à venir au sein du parti RDPC ?Je pense qu'il faut relativiser un peu cette question qui revient tout le temps, l'âge, l'âge, l'âge… L'expérience aussi ça compte, et l'expérience elle vient avec l'âge.Le professeur Titus Edzoa demande la libération des personnalités politiques actuellement en prison. Il cite notamment d'anciens Secrétaires généraux de la présidence, comme Marafa Hamidou Yaya et Jean-Marie Atangana Mebara, mais aussi Gilles Roger Belinga et notre confrère Amadou Vamoulké, sans compter bien sûr les 41 membres du parti d'opposition MRC actuellement en prison. Quelle est votre réaction ?Alors nous n'avons pas coutume de nous ingérer dans les questions qui ont trait à la justice. Et ces compatriotes, vous le savez, ont été traduits devant les tribunaux, ils ont été jugés de façon transparente, dans un cadre accessible au public, pour des délits que nous connaissons, ce sont des délits de droit commun et non des délits d'ordre politique, il n'y a pas de prisonniers politiques au Cameroun, ça il faut le dire, il faut le souligner. Et c'est donc la justice qui décidera de les relaxer ou de continuer de les maintenir en prison. Si jamais une action était envisagée ou souhaitée, je pense notamment peut-être à une grâce éventuelle, présidentielle, à ce moment-là, oui, bien sûr, ceci est conforme aux lois et au règlement.Le prisonnier Marafa Hamidou Yaya est gravement malade, il a perdu la vision d'un œil. Est-ce qu'un geste peut être envisagé ?Ecoutez, je crois que tout peut être envisagé. Je ne peux pas me substituer à qui de droit pour vous dire si une grâce peut être accordée ou non.À lire aussiTitus Edzoa: «Je ne conçois pas qu'on soit privé de sa liberté parce qu'on a une opinion différente»

Invité Afrique
Titus Edzoa: «Je ne conçois pas qu'on soit privé de sa liberté parce qu'on a une opinion différente»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 11, 2024 10:55


Au Cameroun, les grandes manœuvres commencent en vue de la présidentielle, prévue en octobre 2025. Du côté du pouvoir, on ne sait pas encore si Paul Biya, qui gouverne depuis plus de 41 ans, sera candidat à un nouveau mandat. Mais le professeur Titus Edzoa plaide pour une transition et se dit prêt à la diriger. Ancien médecin personnel de Paul Biya et ancien secrétaire général de la présidence, Titus Edzoa a payé cher sa volonté d'être candidat en 1997. Il a fait dix-sept ans de prison et vient de fêter les dix ans de sa libération. RFI : Vous qui avez connu 17 années dans un cachot de 8m², est-ce que vous avez toujours des relations avec les personnalités politiques qui sont toujours en prison ?Titus Edzoa : Oui, j'ai de leurs nouvelles et je ne cesse de les encourager parce que je sais ce que cela veut dire, et surtout beaucoup sont en prison pour leurs opinions. Donc pour le Cameroun, après tant d'années, c'est une honte. Parce que je ne conçois pas qu'on puisse être privé de sa liberté, tout simplement parce qu'on a une opinion différente de ceux qui sont au pouvoir.Vous pensez à qui en particulier ?Ils sont nombreux. Je vais donner quelques noms : Marafa [Marafa Hamidou Yaya], Mebara [Jean-Marie Atangana Mebara], Gilles Belinga [Gilles Roger Belinga], Vamoulké [Amadou Vamoulké], et bien d'autres.Et les 41 militants du parti d'opposition MRC ?Oui, ça va dans la même logique, parce que ce sont des comportements absolument abjects et on risque de les oublier, il faut qu'ils tiennent bon.Parce que, quand vous étiez en prison, vous aviez peur d'être oublié ?Non seulement peur, mais j'avais été oublié. Vous savez, 17 ans, dans des conditions terribles, c'est ça qui vous taraude, vous n'existez plus, et puis vous avez le temps aussi de penser à vous-même, mais aussi pour les autres. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai continué à faire de la politique, parce que pour moi la politique, c'est un instrument de service et non pas de jouissance, comme on le voit aujourd'hui dans notre pays.Lors de la présidentielle de l'an prochain, le président Biya aura 92 ans, et pourtant ses partisans l'invitent à se représenter, qu'est-ce que vous en pensez ?Oh, c'est toujours les mêmes farces, c'est-à-dire que je crois que, si ça se passe encore comme cela, c'est une mascarade de plus, puisqu'on a déjà vécu ça la fois passée.Vous pensez à 2018 ?Tout à fait. Vous savez, 2018, tout ce qui a été promis, rien n'a été fait. Les institutions sont bloquées, vous avez la guerre du nord-ouest et du sud-ouest, rien n'a été fait, bien au contraire. Sur cette guerre-là, on a plutôt privatisé la guerre et puis la mort se passe dans des conditions dramatiques, des deux côtés. Donc tout est en statu quo, et le pays se meurt.Alors dans les cercles du pouvoir, certains poussent Paul Biya à se représenter une énième fois, mais d'autres l'incitent à préparer son fils, Franck, pour lui succéder, quel est à votre avis le scénario le plus probable ?Je ne suis pas un devin. Je peux dire tout simplement que ni l'une, ni l'autre proposition n'est pas ce qu'attend vraiment le peuple Camerounais. Son fils, je lui avais donné un conseil, d'une façon publique, de se retirer de ces joutes, parce que, si jamais il acceptait, et s'il devenait candidat, ce serait pour lui quelque chose de très nocif, et ce serait pour le Cameroun un autre échec qu'on ajouterait aux échecs précédents.Alors quelle est la solution pour vous ?Alors, j'ai proposé une solution, celle de la transition. C'est-à-dire que les forces vives de notre pays se retrouvent et créent ce que j'appelle une période de transition. Et cette transition aura comme mission principale, fondamentalement, de remettre les institutions républicaines en place pour une refondation profonde. Ensuite, procéder à un audit, comptable et non comptable, de tous les secteurs du pays, et bien d'autres propositions qui feront l'objet de cette transition.Et réformer le code électoral j'imagine ?Tout à fait. C'est comme si on remettait tout à plat, c'est une période qui n'est pas une option, mais qui est devenue un passage obligatoire.Une transition de combien de temps ?Oh, trois, quatre ans… ça dépend. Mais ce serait une période vraiment très intense pour que le pays puisse se retrouver et pour repartir à zéro.Et une transition dirigée par qui ?Alors, pas nécessairement par les partis politiques. Bon, j'ai été touché pour diriger cette transition, je leur ai dit : « s'il en est ainsi, j'en prendrai la responsabilité, mais une fois terminé, je peux dire le « job », je quitterai la scène politique. »Vous avez été contacté par des personnes qui sont actuellement dans le premier cercle du pouvoir ?Par certains du premier cercle du pouvoir, dont je ne peux pas révéler les noms, et dans la société civile, et beaucoup de partis aussi y adhèrent, c'est une idée qui fait son chemin pour sortir notre pays de l'impasse.Donc aujourd'hui vous dites que vous êtes disponible pour diriger une éventuelle transition ?Tout à fait.

Africalink | Deutsche Welle
AfricaLink on Air — 21 February 2024

Africalink | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Feb 21, 2024 29:59


DR Congo conflict escalates +++ US accuses Rwanda of involvement in Congo conflict +++ Can you speak your mother tongue? +++ Cameroonians react after President Biya tells them not to migrate

The Run Around Iowa
Season 4, Episode 2: A conversation with former Iowa Central Community College great Biya Simbassa

The Run Around Iowa

Play Episode Listen Later Jan 26, 2024 54:06


Biya talks about his preparation going into the U.S. Olympic Marathon Trials in Orlando on Feb. 3, where he will be among the top Americans to watch. The Under Armour athlete talks about the impact his coach, marathon great Ryan Hall, has made on his career. Biya, a former Sioux City North prep, also talks about what he has learned from his debut marathon in Prague in May, when he ran 2:10. He also comments on his confidence level and flying under the radar going into Orlando. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/lance-bergeson8/support

Revue de presse Afrique
À la Une: «le jour d'après», suite à l'attaque de la prison centrale de Conakry

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 4:17


Trois jours après l'opération commando qui a permis l'évasion de 4 détenus de haut rang, tous impliqués dans le procès du massacre du 28-septembre – dont l'ancien chef d'Etat Moussa Dadis Camara -, de nombreux journaux s'interrogent sur la suite. Le cours du procès justement, va-t-il être modifié par cet événement ?Sur Guinée Matin, les divers interlocuteurs rencontrés sont unanimes : « cette évasion va impacter le déroulé normal du procès ». Pourtant, dans Guinée 7, l'avocat de Moussa Dadis Camara l'assure : « le procès du 28 septembre ne doit pas s'arrêter. » Et ce conseil va même plus loin… certain que « c'est le vœu le plus ardent [de l'ex-chef d'État] que la lumière soit faite sur ces événements. »Mais ces vœux pieux ne rassurent pas vraiment la presse ; surtout que, s'inquiète Guinée Matin, « il y a lieu de craindre pour la sécurité des autres accusés » dans ce dossier. D'autant, rappelle un professeur de droit rencontré, que « les victimes constituées parties civiles étaient très réticentes » et « ont mis du temps » à accepter d'être exposées à la barre.Même analyse, toujours dans les colonnes de Guinée Matin, avec l'organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme : « la question de la sécurité a toujours été redoutée. (…) Nous avons toujours dit aux autorités de créer ce climat qui permet de renforcer la sécurité des victimes, des magistrats… », s'inquiète ainsi un porte-parole.Claude Pivi toujours en cavaleDes quatre évadés de samedi, il est le seul à être encore dans la nature – un interlocuteur rencontré par Le Djély  croit savoir que « si Claude Pivi (…) ne s'est pas encore rendu, cela serait lié à la crainte qu'il éprouverait pour sa vie. » Rappelons que la théorie la plus répandue veut que ce soit son fils, Verni Pivi, qui a orchestré les opérations de samedi.En attendant d'y voir plus clair sur cet événement – qui sont les commanditaires ? les personnes impliquées ? et même, se demande Le Djély, « les objectifs » allaient-ils « au-delà du désir de faire évader des prisonniers » ?En attendant donc d'y voir plus clair, le colonel Mamadi Doumbouya, chef de la transition, « n'a pas fait dans la dentelle » juge Le Pays, en radiant de l'armée plusieurs dizaines de soldats.À juste titre, à en croire le journal : « Sans aucun doute, des complicités, il y en a eu » assène-t-il. « Sinon, il est inconcevable qu'un commando vienne de l'extérieur (…) dans une prison considérée comme la plus grande du pays et la mieux surveillée. » Mais le titre burkinabè prévient : alors « qu'il y a des divisions au sein de l'armée guinéenne, pour ne pas parler de clans, » « attention à l'effet boomerang ! »  Les 41 bougies de Paul BiyaCe lundi 6 novembre marquait l'anniversaire de ses 41 ans… à la tête du Cameroun. Quarante et un ans « de progrès et d'échecs » si l'on en croit le Journal du Cameroun – qui met toutefois largement l'accent sur les premiers, pas vraiment sur les seconds. Le journal estime notamment que Paul Biya a « sem[é] le pluralisme politique et la démocratie » — et s'il admet bien que les partis du pays « font parfois face » à des interdictions de manifester, cet argument est vite balayé par le journal. Et de saluer encore « l'homme du 6 novembre », qui, « au lieu de la répression de la subversion, […] préfère la liberté. »Un ton pour le moins mélioratif, bien loin de celui employé par Le Pays. Le journal burkinabè n'a pas de mots assez durs contre « la boulimie du pouvoir » du chef d'État. C'est bien simple, ironise de son côté Wakat Séra, Paul Biya n'est plus le locataire mais « le propriétaire du palais présidentiel d'Etoudi. »Une longévité encore prolongée ?Le Pays prévoit déjà une candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025 – en tout cas, « ce ne serait pas une surprise » constate le journal. D'ailleurs, abonde Wakat Séra, une partie de la population « a déjà commencé à réclamer sa candidature pour la prochaine élection. »Mais attention, prévient le titre : « tous les autres longs règnes sur le continent noir » se sont « mal terminés. » Et, ajoute encore Le Pays, ces mandats à répétition « pose[nt] la problématique de l'avenir politique du Cameroun. » « Paul Biya forever » oui, ironise Wakat Séra, « surtout avec une opposition quasi inexistante. » Il n'empêche : « la perspective de l'après-Biya » doit être envisagée. Et Le Pays enfonce le clou : « le seul combat qui vaille aujourd'hui » pour le président, « c'est de réussir sa succession. »

Revue de presse Afrique
À la Une: «le jour d'après», suite à l'attaque de la prison centrale de Conakry

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 4:17


Trois jours après l'opération commando qui a permis l'évasion de 4 détenus de haut rang, tous impliqués dans le procès du massacre du 28-septembre – dont l'ancien chef d'Etat Moussa Dadis Camara -, de nombreux journaux s'interrogent sur la suite. Le cours du procès justement, va-t-il être modifié par cet événement ?Sur Guinée Matin, les divers interlocuteurs rencontrés sont unanimes : « cette évasion va impacter le déroulé normal du procès ». Pourtant, dans Guinée 7, l'avocat de Moussa Dadis Camara l'assure : « le procès du 28 septembre ne doit pas s'arrêter. » Et ce conseil va même plus loin… certain que « c'est le vœu le plus ardent [de l'ex-chef d'État] que la lumière soit faite sur ces événements. »Mais ces vœux pieux ne rassurent pas vraiment la presse ; surtout que, s'inquiète Guinée Matin, « il y a lieu de craindre pour la sécurité des autres accusés » dans ce dossier. D'autant, rappelle un professeur de droit rencontré, que « les victimes constituées parties civiles étaient très réticentes » et « ont mis du temps » à accepter d'être exposées à la barre.Même analyse, toujours dans les colonnes de Guinée Matin, avec l'organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme : « la question de la sécurité a toujours été redoutée. (…) Nous avons toujours dit aux autorités de créer ce climat qui permet de renforcer la sécurité des victimes, des magistrats… », s'inquiète ainsi un porte-parole.Claude Pivi toujours en cavaleDes quatre évadés de samedi, il est le seul à être encore dans la nature – un interlocuteur rencontré par Le Djély  croit savoir que « si Claude Pivi (…) ne s'est pas encore rendu, cela serait lié à la crainte qu'il éprouverait pour sa vie. » Rappelons que la théorie la plus répandue veut que ce soit son fils, Verni Pivi, qui a orchestré les opérations de samedi.En attendant d'y voir plus clair sur cet événement – qui sont les commanditaires ? les personnes impliquées ? et même, se demande Le Djély, « les objectifs » allaient-ils « au-delà du désir de faire évader des prisonniers » ?En attendant donc d'y voir plus clair, le colonel Mamadi Doumbouya, chef de la transition, « n'a pas fait dans la dentelle » juge Le Pays, en radiant de l'armée plusieurs dizaines de soldats.À juste titre, à en croire le journal : « Sans aucun doute, des complicités, il y en a eu » assène-t-il. « Sinon, il est inconcevable qu'un commando vienne de l'extérieur (…) dans une prison considérée comme la plus grande du pays et la mieux surveillée. » Mais le titre burkinabè prévient : alors « qu'il y a des divisions au sein de l'armée guinéenne, pour ne pas parler de clans, » « attention à l'effet boomerang ! »  Les 41 bougies de Paul BiyaCe lundi 6 novembre marquait l'anniversaire de ses 41 ans… à la tête du Cameroun. Quarante et un ans « de progrès et d'échecs » si l'on en croit le Journal du Cameroun – qui met toutefois largement l'accent sur les premiers, pas vraiment sur les seconds. Le journal estime notamment que Paul Biya a « sem[é] le pluralisme politique et la démocratie » — et s'il admet bien que les partis du pays « font parfois face » à des interdictions de manifester, cet argument est vite balayé par le journal. Et de saluer encore « l'homme du 6 novembre », qui, « au lieu de la répression de la subversion, […] préfère la liberté. »Un ton pour le moins mélioratif, bien loin de celui employé par Le Pays. Le journal burkinabè n'a pas de mots assez durs contre « la boulimie du pouvoir » du chef d'État. C'est bien simple, ironise de son côté Wakat Séra, Paul Biya n'est plus le locataire mais « le propriétaire du palais présidentiel d'Etoudi. »Une longévité encore prolongée ?Le Pays prévoit déjà une candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025 – en tout cas, « ce ne serait pas une surprise » constate le journal. D'ailleurs, abonde Wakat Séra, une partie de la population « a déjà commencé à réclamer sa candidature pour la prochaine élection. »Mais attention, prévient le titre : « tous les autres longs règnes sur le continent noir » se sont « mal terminés. » Et, ajoute encore Le Pays, ces mandats à répétition « pose[nt] la problématique de l'avenir politique du Cameroun. » « Paul Biya forever » oui, ironise Wakat Séra, « surtout avec une opposition quasi inexistante. » Il n'empêche : « la perspective de l'après-Biya » doit être envisagée. Et Le Pays enfonce le clou : « le seul combat qui vaille aujourd'hui » pour le président, « c'est de réussir sa succession. »

The Dirty Lie Podcast
Bizarre Dictators: Biya, Bakassi Boys, and Turkembassy

The Dirty Lie Podcast

Play Episode Listen Later Apr 19, 2023 45:34


Theres Adamawa region in Cameroon and Adamawa state in Nigeria - why? well we get into it this week! This week we start our journey in Central Asia and end up back home with a deep dive into the mutual history of Nigeria and Cameroon. enjoy the ride ! 

Journal de l'Afrique
Le Centrafricain Touadéra succède au Camerounais Biya à la tête de la CEMAC

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 17, 2023 13:44


Au Cameroun, les dirigeants des six états membres de la Communauté économique et monétaire des États de l'Afrique centrale (CEMAC) ont participé à la 15e conférence des chefs d'États membres de l'organisation, à l'issue d'un sommet qui s'est conclu sans avancées majeures. Le président camerounais Paul Biya a conclu la cérémonie en transmettant son mandat à son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadéra pour un an. Les précisions de Stéphane Ballong, rédacteur en chef Afrique à France 24.

TNH | Audio reads
Canadian warships, Biya's birthday, and UN earthquake appeals: The Cheat Sheet

TNH | Audio reads

Play Episode Listen Later Feb 17, 2023 16:44


Our editors' weekly take on humanitarian news, trends, and developments from around the globe.

Grand reportage
Cameroun: 40 ans de présidence Biya et des lendemains incertains

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 30, 2022 19:30


Combien de temps encore Paul Biya sera-t-il le président du Cameroun ? Assumée ou inavouée, la question irrigue les débats. Paul Biya aura 90 ans en février 2023. Il est au milieu de son septième mandat et garde le mystère sur ses intentions pour 2025 et sur ses préférences, s'il en a, sur le scénario de l'après-Biya. Le 6 novembre 2022, son parti a célébré les 40 ans de son accession à la présidence en 1982. Une occasion pour le RDPC de démontrer sa position dominante... tandis que les opposants dénoncent le manque d'ouverture politique. «Cameroun: 40 ans de présidence Biya et des lendemains incertains», un Grand reportage d'Amélie Tulet, réalisé par Donatien Cahu.

Met het Oog op Morgen
EXTRA: Het beste uit het Oog

Met het Oog op Morgen

Play Episode Listen Later Nov 12, 2022 30:23


De Russen kondigden deze week aan dat ze zich terugtrekken uit de Oekraïense stad Cherson. Internationaal crisisdiplomaat Robbert Serry zit op dit moment in Kiev. Hij vertelt wat de terugtrekking voor deze oorlog kan betekenen. Nederlander van geboorte, maar toch illegaal hier. Met dat probleem kampt een groep Surinaamse Nederlanders al tientallen jaren. Mensenrechtenadvocaat Eva Bezem probeert nu voor mensen als Stanley Blankendaal een oplossing te vinden. Paul Biya, de president van Kameroen, vierde deze week werd zijn 40-jarige jubileum als president. Emeritus hoogleraar antropologie, Peter Geschiere, gaat al een halve eeuw jaar regelmatig naar Kameroen. Hij zag Biya president worden. Hij legt uit waarom Biya nog steeds aan de macht is. Amerika was deze week in de ban van de tussentijdse verkiezingen, ook wel midterms genoemd. Zeker niet onbelangrijk, want er werden zetels van het Huis van Afgevaardigden en de Senaat gekozen. President Joe Biden liep tijdens de campagne vaak rond met de biografie van Abraham Lincoln. Hoogleraar geschiedenis Hans Renders heeft meerdere ideeën waarom hij dat deed.

Appels sur l'actualité
[1] Cameroun: 40 ans de présidence Biya

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 19:30


Novembre 82/novembre 2022 : Émission spéciale « 40ème anniversaire de l'accession de Paul Biya à la présidence du Cameroun ». RFI  vous donne la parole. Vous pourrez poser des questions à nos invités ou réagir à l'antenne. Arnaud Pontus attend vos appels. Invités : Philippe Nanga, coordinateur d'un Monde Avenir, association de défense des droits humains ; Mathias Eric Owona Nguini, professeur de science politique à l'université Yaoundé I. Cameroun - 40 ans au pouvoir : Comment expliquer la longévité politique du président camerounais ? Cameroun - 40 ans de pouvoir : Paul Biya va-t-il briguer un nouveau mandat en 2025 ?    * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
[2] Cameroun: 40 ans de présidence Biya

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 20:00


Novembre 82/novembre 2022 : Émission spéciale « 40ème anniversaire de l'accession de Paul Biya à la présidence du Cameroun ». RFI vous donne la parole. Vous pourrez poser des questions à nos invités ou réagir à l'antenne, Arnaud Pontus attend vos appels. Invités : Philippe Nanga, coordinateur d'un Monde Avenir, association de défense des droits humains ; Mathias Eric Owona Nguini, professeur de science politique à l'université Yaoundé I.  * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Alfajiri - Voice of America
Rais Biya aadhimisha miaka 40 madarakani - Novemba 07, 2022

Alfajiri - Voice of America

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 30:00


Rais Paul Biya wa Cameroon anaadhimisha miaka 40 madarakani huku maswali mengi yakiulizwa kuhusu kiongozi huyo mwenye umri wa miaka 89. Biya hajaonekana hadharani tangu Rais wa Ufaransa Emmanuel Macron, kutembelea taifa hilo la Afrika ya Kati mwezi Julai.

Tunnel
#95 - Song pazz

Tunnel

Play Episode Listen Later Aug 25, 2022 85:12


In questa puntata- Focus: torniamo in Africa con Luca Sisto per parlare di Camerun- 100xTunnel: dalla posizione 35 alla posizione 29 della classifica dei giocatori più Tunnel di sempre

Les Immatures De Paris And The Policeman
TRAHISON: Pour ce énième voyage aux Etats-Unis, Paul Biya en dehors de son épouse, a une suite officielle composée de Le Jeune Mbella Mbella

Les Immatures De Paris And The Policeman

Play Episode Listen Later Aug 20, 2022 33:11


Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Emmanuel Macron au Cameroun

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 25, 2022 20:00


Emmanuel Macron est attendu ce lundi au Cameroun. Première visite du président français dans ce pays, présenté comme un partenaire stratégique de la France. Pourquoi maintenant ? Qu'attendez-vous de ses échanges avec le président Biya ? Romain Auzouy et toute l'équipe attendent vos appels. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

CITIUS MAG Podcast with Chris Chavez
Biya Simbassa ('21 USATF Running Circuit Champion) On A Mission To Continue Proving He Belongs Among The Best

CITIUS MAG Podcast with Chris Chavez

Play Episode Listen Later Jun 10, 2022 51:13 Very Popular


"(In 2016), I thought it was cool to be in Eugene for the Olympic Trials. I was still young. I was not a fast athlete in the field. I just had a good experience after that race and from there, I was like, 'OK. I want to be better. I want to be the top athlete. I want to make Team USA.' I started playing with my mind like that and just reminding myself I can be one of those guys." My guest for this episode is Biya Simbassa. We recorded this back in late March. Bear with us since we had a couple of microphone and audio issues that kept this episode pent away for the past couple of weeks. We did our best to repair it and still wanted to share his story with you all. Biya is a professional runner for the newly rebranded Under Armour Mission Run Dark Sky Distance team based in Flagstaff, Arizona and coached by Stephen Haas. Biya was last year's USATF Running Circuit champion with solid performances week after week on the roads including personal bests in distances from 5K to the half marathon. He also finished seventh at the U.S. Olympic Trials in the 10,000 meters despite being one of the last men entered in the race. This year, he finished 11th at the U.S. Championships. We touched on how he wants to improve this year both on the track and the roads but also dive into his upbringing being the son of an Ethiopian refugee, going through JUCO before landing at Oklahoma and then navigating his career post-collegiately. SUPPORT THE SPONSORS GARMIN: Music. Training. Data. The Garmin Forerunner 245 Music is my favorite running partner. You do the running. This GPS running smartwatch does the thinking. It even gets to know you and your body better, mile after mile and song after song. Get one for yourself here >> https://bit.ly/3Pcu0qo ADIDAS: The Adizero Adios Pro 3 is here! Adidas' latest edition of their super shoe built for runners looking to take their performance to the next level and run after new records. Worn by Olympic champion + New York City Marathom and Boston Marathon champion Peres Jepchirchir, it's got a proven track record. The Adios Pro 3 features the new EnergyRod 2.0 system, Lightstrike Pro foam, a brand new upper and continental rubber outsole – all while being made of recyclable materials. Mark your calendars. The shoe will be available for sale on Adidas.com on June 23. HYDROW: Hydrow is a state-of-the-art rowing experience. Hydrow works 86% of major muscle groups, compared with only 44% from cycling. That's twice the benefit in half the time! It's a perfect low-impact workout to add to your training cycle for both endurance and resistance training. Use code CITIUS100 for $100 off of the rower (stackable with any current offerings) >> https://hydrow.com/ OREGON22: We are less than 60 days until the World Athletics Championships in Eugene, Oregon (7/15-24). The outdoor track season is underway and the journey to Hayward has begun. Don't miss out. Buy your tickets today to see the world's best athletes in action at the first-ever world outdoor championships being held on U.S. soil. You can get your tickets by visiting WorldChampsOregon22.com/Tickets