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durée : 00:02:28 - BD bande dessinée - par : Jean-Christophe OGIER - L'Abîme de l'oubli est une enquête historique sur l'Espagne contemporaine. Par devoir de mémoire, Paco Roca et Rodrigo Terrasa se penchent sur les milliers de fosses communes qui témoignent des violences de la dictature du général Franco.
Chaque mois, Virginie ADANE du CRHIA accueille à son micro des historiens et historiennes pour nous guider vers un sujet du passé, qui parfois, peut éclairer notre présent.
Federico Garcia Lorca, l'un des plus grands poètes espagnols du XXe siècle, est exécuté le 19 août 1936 par des phalangistes près de Grenade, dans le contexte de la guerre civile espagnole. Né en Andalousie dans une famille bourgeoise, il développe une sensibilité artistique inspirée par le folklore local et les minorités discriminées, comme les gitans. Proche de Salvador Dalí et Luis Buñuel, Lorca participe à un renouveau artistique audacieux à Madrid dans les années 1920. Engagé politiquement, il soutient la Seconde République espagnole et dirige La Barraca, un théâtre itinérant promouvant la culture dans les zones rurales. Son œuvre, marquée par la défense des opprimés, le place au cœur de la scène intellectuelle. Cependant, son homosexualité et son engagement républicain en font une cible des franquistes lors de la guerre civile. Son assassinat reste un symbole tragique de l'oppression et son héritage artistique perdure comme un pilier de la culture espagnole. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:03:02 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Le gouvernement espagnol veut dissoudre la fondation Franco, une institution créée au lendemain de la mort du dictateur pour "promouvoir et diffuser" la pensée de celui qui a régné sans partage sur le pays pendant 40 ans.
durée : 00:03:02 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Le gouvernement espagnol veut dissoudre la fondation Franco, une institution créée au lendemain de la mort du dictateur pour "promouvoir et diffuser" la pensée de celui qui a régné sans partage sur le pays pendant 40 ans.
Les Démocrates de Suède, à l'assaut de la forteresse socialisteDans le bastion historique de la social-démocratie en Europe, la Suède, le parti nationaliste anti-immigration est devenu le premier parti de droite. Les Démocrates de Suède ont récolté 21% des voix aux dernières législatives de 2022, et sont ainsi devenus l'incontournable allié parlementaire du gouvernement actuel, une coalition de droite qui menace de tomber sans leur soutien. Plébiscité par les classes populaires et les jeunes, ce parti aux origines néo-nazies, jugé infréquentable il y a seulement une dizaine d'années, est désormais au centre du jeu politique suédois.Un Grand reportage de Carlotta Morteo qui s'entretient avec Patrick Adam. Vox, l'extrême droite à l'espagnole qui ne renie pas le franquismeDepuis dix ans, une nouvelle formation politique gravit les échelons en Espagne. Jeune parti d'extrême-droite, VOX est aujourd'hui la troisième force politique du pays et qui compte bien sur le prochain scrutin européen pour peser encore plus à Bruxelles et à Strasbourg avec son groupe ECR, les conservateurs et réformistes européens. Formation souverainiste, nationaliste, anti-immigration et anti féministe, VOX tente de séduire les jeunes électeurs et les sympathisants des conservateurs du Parti Populaire, accentuant encore plus la polarisation dans un pays qui fêtera l'année prochaine (2025) les 50 ans de la fin de la dictature franquiste.Un Grand reportage de Romain Lemaresquier qui s'entretient avec Patrick Adam.
Depuis dix ans, une nouvelle formation politique gravit les échelons en Espagne. Jeune parti d'extrême-droite, VOX est aujourd'hui la troisième force politique du pays et qui compte bien sur le prochain scrutin européen pour peser encore plus à Bruxelles et à Strasbourg avec son groupe ECR, les conservateurs et réformistes européens. Formation souverainiste, nationaliste, anti-immigration et anti féministe, VOX tente de séduire les jeunes électeurs et les sympathisants des conservateurs du Parti Populaire, accentuant encore plus la polarisation dans un pays qui fêtera l'année prochaine (2025) les 50 ans de la fin de la dictature franquiste. Nous sommes à Madrid, à quelques mètres du siège du Parti Socialiste espagnol, la fameuse rue Ferraz, proche du Palais de la Moncloa, la résidence officielle du président du gouvernement depuis le retour de la démocratie en Espagne. Plus d'une centaine de personnes, quelques-unes cachées derrière des lunettes noires, des drapeaux espagnols sur les épaules, prient. Certaines sont à genoux. Cette manifestation se tient tous les jours depuis plus de six mois. « Nous prions le Saint Rosaire depuis cent-soixante-douze jours pour la conversion de l'Espagne et du monde entier », explique José Andrés Calderon, l'organisateur de ce rassemblement. « Je crois que nous traversons un très grand processus de sécularisation. Nous l'avons vu en France récemment avec la constitutionnalisation de l'avortement, en tant que droit fondamental. Nous pensons donc que les catholiques doivent descendre dans la rue et défendre le message du Christ pour qu'il soit à nouveau présent dans la société, parmi les gens. »El Yunque, une secte d'extrême-droite au service de VoxIl s'agit du rassemblement d'une secte connue sous le nom d'El Yunque. Une secte d'extrême-droite, ultra catholique, créée dans les années 1950 au Mexique, qui dénonce le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez et notamment la loi d'amnistie pour les dirigeants indépendantistes catalans. Un mouvement qui infiltre l'État et qui sert les intérêts de Vox, le jeune parti espagnol d'extrême-droite. Les membres d'El Yunque appellent la vierge Marie à sauver l'Espagne et le monde. Une fois les prières terminées, comme tous les jours depuis le mois de novembre, ils lancent des injures à l'encontre du gouvernement tout en bloquant le passage aux voitures qui souhaitent emprunter cette rue. Pourquoi : parce que le gouvernement de Pedro Sanchez a usurpé le pouvoir selon Gema, une élégante quadragénaire mère de deux enfants, qui avoue venir presque tous les jours de la semaine. « Nous sommes contre l'amnistie, contre ce gouvernement qui veut briser l'unité nationale, qui veut aller à l'encontre de la séparation des pouvoirs. Ils sont en train de détruire notre nation pour s'accrocher au pouvoir. C'est pourquoi nous manifestons. »Alors que nous discutons, deux jeunes Espagnoles passent à côté et traitent les manifestants de fascistes. Ces derniers les insultent. Quelques manifestants les suivent et les invectivent, obligeant la police à intervenir, avant que Gema ne reprenne la discussion. « Pedro Sanchez est en train d'adopter une attitude de plus en plus dictatoriale ». Elle avoue qu'elle aurait préféré un gouvernement de coalition après les élections de juillet 2023, remportées par les conservateurs du Parti populaire. Une coalition avec Vox, qui était arrivé en troisième position avec plus de 12% des voix, derrière le PSOE, le parti socialiste. « Oui, parce que c'est vraiment la seule alternative aujourd'hui. En fin de compte, la base sociale est la même. Vox est apparu lorsque Mariano Rajoy (ancien président du gouvernement espagnol entre 2011 et 2018) était au pouvoir. Il avait pris des engagements qui n'ont pas été tenus. Vox était alors une scission du Parti Populaire original. Il a ensuite généré sa propre base qui s'est dotée d'une structure un peu différente de celle du Parti Populaire, mais la base initiale, la base idéologique est la même, l'électeur est le même. »Un parti qui ravive la flemme des anciens franquistesEl Yunque a infiltré le pouvoir judiciaire, l'armée, la police, certains secteurs économiques, ainsi que le système éducatif en Espagne. Il s'agît d'un levier supplémentaire qui permet à Vox et aux nostalgiques du franquisme de faire infuser leurs idées, ce qui ravit Antonio Ruiz Hidalgo, un retraité qui a donc vécu la fin de la dictature et qui est venu manifester ce jour-là : « Si seulement on pouvait avoir un nouveau Franco ! », nous lance-t-il avant de préciser que « dès qu'ils auront viré ce mec du palais du gouvernement, je sais qu'on sera de retour à la Moncloa. » El Yunque et Vox ont fait ressurgir les pires cauchemars chez certains Espagnols, notamment ceux qui ont vécu et souffert pendant la dictature franquiste. C'est le cas de Rafael, électeur socialiste de 68 ans, que nous avons rencontré juste avant ce rassemblement et qui est dépité d'assister à cette résurgence de l'extrême-droite en Espagne : « Des années de ténèbres nous attendent. Il existe un film intitulé « Le retour de la momie ». Et là : c'est exactement ça, le fascisme est de retour ! Il y a beaucoup de gens dans le système judiciaire, dans le système militaire et policier, beaucoup de geeks fascistes qui sont présents sur les réseaux sociaux. Et c'est une occasion qu'ils ne comptent pas manquer. » VOX et le Parti Populaire : même combat ?À quelques semaines des élections européennes, et alors que Vox est relativement inconnu sur le continent, nous allons essayer d'en savoir plus sur cette formation d'extrême-droite. Créée en 2014 et qui a su en l'espace de dix ans ans s'imposer comme une alternative au Parti populaire pour des électeurs en quête de valeurs plus conservatrices. Des valeurs qui étaient celles du vieux parti conservateur détaille Antonio Sanahuja, politologue, grand spécialiste de l'extrême-droite espagnole et sud-américaine : « D'un point de vue historique, VOX est né d'une tradition de droite radicale en Espagne qui remonte aux années 1930, avant la guerre civile, qui a traversé le régime de Franco et qui était présente au sein du Parti populaire. Maintenant, ce qui déclenche la naissance de Vox en particulier, c'est une sorte de sentiment de menace existentielle pour la nation espagnole avec l'indépendance régionale. Dans d'autres pays européens, c'est plutôt le facteur migratoire qui a été un facteur-clé pour comprendre l'origine et le développement de l'extrême-droite. Il a certes aussi été important en Espagne, mais c'est bien la crainte d'une sécession de l'une des provinces autonomes qui a été primordiale »Vox, créée il y a dix ans, a réellement décollé dans les enquêtes d'opinion en 2018, après la tentative de sécession des indépendantistes catalans en 2017. En 2019, ce parti obtient un peu plus de 10% des voix lors des élections générales, soit vingt-quatre députés au Parlement. La même année, Vox fait aussi son entrée au Parlement européen avec trois élus. Cette ascension se poursuit quelques mois plus tard avec de nouvelles élections générales en novembre 2019. Cette fois, avec plus de 15% des voix, Vox obtient cinquante-neuf députés. Son discours de plus en plus réactionnaire et révisionniste attire toujours d'avantage d'électeurs, selon José Antonio Sanahuja : « Ils ont une position relativement ambiguë. Mais je crois qu'on peut dire clairement qu'ils sont pro-franquistes. Ils le sont dans leur culture politique et dans leur revendication de la dictature. Et ils assument aussi ce révisionnisme historique de la droite espagnole dans lequel la dictature, le soulèvement militaire de juillet 1936, était un moindre mal face à une supposée révolution communiste qui était en train de se produire. » VOX, formation révisionnismeUn révisionnisme auquel se prête également le parti Populaire, décidément très proche désormais de l'extrême-droite. Cette façon de remettre en question l'Histoire, Vox l'applique également aux théories et mouvement contemporains, comme le féminisme, très prégnant dans la société espagnole. L'Espagne, qui est très souvent citée en exemple dans le monde suite à l''adoption dès le début des années 2000 d'une législation spécifique contre les féminicides, assiste pourtant, avec la percée de VOX, à un retour en arrière et ne s'en cache : « Le programme politique de l'ultra-droite est essentiellement antiféministe. » Ana de Blas, qui est porte-parole du mouvement féministe de Madrid qui regroupe de nombreuses associations de lutte pour les droits des femmes, explique son combat quotidien : « Nous sommes un mouvement pour l'égalité et nous sommes un mouvement enraciné dans la défense des femmes, contre la violence, c'est-à-dire la violence machiste qui est exercée spécifiquement contre les femmes et, dans de nombreux cas, contre leurs enfants. L'une des principales préoccupations de cette droite réactionnaire, de cette extrême-droite, est de mettre un terme aux lois spécifiques qui protègent les femmes contre cette violence. Il est évident que nous leur ferons toujours face. » Vox compte parmi ses élus au niveau local des personnes qui ont été condamnées pour violence de genre ou violence conjugale. Et ce discours antiféministe n'a qu'un but, selon Ana de Blas : « Ce n'est rien d'autre qu'une réaction des milieux sociaux ultra-conservateurs pour défendre leurs privilèges. Et ces privilèges masculins et de classe sont ceux que VOX porte en étendard. C'est une option traditionaliste, ultra-conservatrice en matière sociale et ultra-néolibérale pour leurs affaires. » Si les nostalgiques du franquisme cherchent bien à protéger leurs intérêts, alors pourquoi autant de jeunes, qui n'ont pas connu la dictature, votent en faveur de VOX ? « L'extrême-droite pénètre facilement les plus jeunes par le biais d'Instagram, de Tiktok, de canaux qui ne sont pas les canaux traditionnels. C'est là que l'extrême-droite a pu trouver un moyen d'être influente, aussi parce qu'elle a de l'argent et qu'elle a les outils pour le faire. Comment lutter contre cette propagande ? Vous la combattez avec des faits, vous la combattez en étant efficace et vous la combattez en adoptant des lignes claires et nettes de tolérance zéro à leur égard. »Une Espagne de plus en plus polarisée et des alliances dangereusesNous sommes le premier mai, fête du Travail et nous rejoignons les rangs des cortèges de syndicats et partis de gauche qui défilent dans les rues de la capitale espagnole. Des milliers de Madrilènes sont présents sous un soleil de printemps. VOX ayant refusé toutes nos demandes d'interviews, ou les ayant annulées au dernier moment (c'est le cas de Javier Buxadé, tête de liste de Vox pour les prochaines élections européennes), tout comme la fondation Disenso, une fondation créée en 2020 qui finance le parti et fait aussi office de groupe de réflexion de VOX, nous nous tournons vers les opposants à cette extrême-droite.Javier Doz, syndicaliste au sein des Commissions ouvrières, une des plus grandes centrales syndicales du pays, arpente avec ses camardes la Gran Via, l'une des artères principales du centre-ville de Madrid. Il dit ne pas craindre une montée de VOX, mais plutôt du Parti Populaire, un parti qui « dérive vers l'extrême-droite, qui s'approprie une partie de son contenu idéologique, de ses propositions et de sa façon destructrice de faire de la politique. » Une évolution du discours qui met en danger la démocratie espagnole : « Nous voyons ces derniers temps un niveau de polarisation jamais atteint, l'utilisation systématique d'insultes, de la calomnie et le rôle négatif d'une partie de la presse numérique qui diffuse des mensonges, des accusations graves sans fondements. »Cette polarisation du discours politique, les Espagnols en ont encore été témoins fin avril 2024 lorsque le président du gouvernement Pedro Sanchez a annoncé se donner une période de réflexion de cinq jours pour savoir s'il restait à son poste ou s'il jetait l'éponge. Une annonce qui faisait suite au dépôt d'une plainte par « Manos Limpias », mains propres, une association très proche de VOX et qui a avoué avoir eu recours à la justice sur la base d'informations erronées pour réclamer l'ouverture d'une enquête contre la femme du chef du gouvernement qu'elle accuse de trafic d'influence et de corruption.Une tentative de déstabilisation du pouvoir qui n'est pas que l'œuvre de VOX, rappelle Javier Doz, mais aussi du Parti populaire qui n'hésite plus à s'allier au niveau local avec l'extrême-droite : « Des accords ont été scellés dans toutes les provinces autonomes, sauf à Madrid, où le Parti Populaire a obtenu la majorité absolue. Les deux partis ont conclu un pacte et les conséquences de ce pacte vont de l'interdiction insidieuse d'événements culturels et d'œuvres théâtrales, à la révision de toutes les règles qui touchent à la discrimination à l'égard des femmes ou à la mémoire historique. Ils s'emparent des aspects culturels qui intéressent VOX pour se faire remarquer, pour que leur façon de gouverner imprime. Et c'est très grave. J'espère qu'après la menace de démission du président du gouvernement, il y aura une réaction de la gauche, et pas seulement du mouvement syndical. Nous devons faire comprendre à une partie des électeurs de droite et de centre-droit, que cette dérive antidémocratique est extrêmement dangereuse et qu'ils ne peuvent pas continuer ainsi. »L'Europe à la merci des conservateurs et de l'extrême-droiteAprès les élections municipales et régionales de 2023, VOX a fait son entrée dans différents gouvernements régionaux en s'alliant au Parti Populaire. L'extrême-droite dirige aussi désormais une trentaine de petites municipalités. Cette crainte des pactes entre droite traditionnelle et formation d'extrême-droite, fait peur aux électeurs de gauche dans la perspective des élections européennes. Hector, dix-huit ans, participe aux manifestations de ce premier mai, le corps enroulé dans un drapeau espagnol. Il se dit préoccupé par les élections du 9 juin au Parlement européen. « Il me semble bien qu'hier (le mardi 30 avril) Ursula Von der Leyen a déclaré qu'en vue de former une nouvelle Commission européenne après les élections du 9 juin, si les partis de droite et d'extrême-droite obtiennent un bon résultat, ils devront parvenir à un point d'entente. Cela me semble malheureusement plus probable qu'un accord entre les partis de droite et de gauche, ce qui serait pourtant selon moi, la meilleure solution. » Les craintes d'Hector sont partagées par la plupart des électeurs centristes ou de gauche qui ne comprennent pas comment de jeunes électeurs peuvent se tourner vers VOX. Et pourtant, Angela, vingt et un ans, que nous avions rencontrée avant le début des manifestations de ce premier mai, assume avoir deux fois déjà, déposé un bulletin VOX dans l'urne : « auparavant, j'aurais peut-être été un peu plus tentée de soutenir le Parti populaire, mais parce que je ne connaissais pas encore Vox. Donc, dès que j'ai commencé à lire leur programme, pas seulement sur l'avortement, l'euthanasie, mais surtout la question des femmes, comment ils abordent la question de la violence masculine, la question du féminisme. Le féminisme d'aujourd'hui ne me représente pas. Selon moi : Vox est le parti qui défend le mieux les femmes. Et bien sûr, le fait qu'ils aient l'intention de réduire les impôts, qu'ils ne se battent pas seulement pour les hommes d'affaires, mais aussi pour la classe ouvrière. » Parti nationaliste, souverainiste, néo libéral, islamophobe, anti féministe : Angela balaie d'un revers de main ces étiquettes collées par les médias selon elle à Vox. Mais les journalistes qui suivent l'extrême-droite en Espagne sont claires :« VOX est un parti d'extrême-droite, révisionniste, xénophobe, islamophobe surtout, suprématiste, autoritaire, ultra-conservateur sur les questions morales et ultra-libéral en matière économique. » Miquel Ramos est un journaliste d'investigation qui enquête sur l'extrême-droite depuis plus de vingt-cinq ans : « J'ai publié plusieurs livres et plusieurs rapports sur la droite radicale en Espagne et depuis que VOX est apparu, c'est l'un des partis que je suis le plus attentivement. » DiaporamaVOX, une formation à l'image du RN ou du parti républicain américain ?Miquel Ramos a été agressé en 2017 lorsqu'il couvrait un rassemblement de l'extrême-droite à Valence, ce qui ne l'a pas empêché de poursuivre son travail. Le rendez-vous a été fixé dans un endroit discret, en dehors du centre-ville. Ce spécialiste de l'extrême-droite espagnol confirme à quel point il est très difficile pour la presse de travailler sur ce parti : « VOX a décidé d'adopter une position face au média où ce sont eux qui décident quand et avec qui ils parlent. Il est évident qu'ils ont un certain nombre de médias qui partagent leurs idées et sur lesquels ils savent qu'ils peuvent compter pour diffuser ces idées. Ils considèrent le reste des médias comme des ennemis, comme des activistes contre eux. » Selon lui, VOX s'inscrit dans la droite ligne politique du Rassemblement national en France et des Républicains aux États-Unis : « Ce que fait VOX, alors qu'au niveau mondial les idées de l'extrême-droite commencent à imprégner une grande partie de la population et du débat public, c'est de mettre à l'ordre du jour en Espagne cette bataille culturelle contre les droits de l'homme. VOX reproduit les mêmes discours que Marine Le Pen en France, l'AFD en Allemagne, Donald Trump aux États-Unis ou encore Jair Bolsonaro au Brésil. VOX représente l'image espagnole de cette guerre qui se déroule déjà dans d'autres pays contre les droits et contre la démocratie. Il s'agit d'une droite qui s'affranchit des codes, plus radicale, plus axée sur les questions culturelles, un concept développé par la nouvelle droite française. VOX s'attaque avant tout aux droits des femmes, aux droits des personnes LGTBI, à l'immigration, à la peur d'une prétendue invasion et d'une prétendue conquête musulmane de la péninsule ibérique. Et ce qu'ils font, c'est que derrière ce discours empreint de panique, de sécurité et de perte d'identité, ils approuvent toutes les mesures néolibérales dont la droite a toujours rêvé. »VOX veut désormais capitaliser et continuer à séduire des électeurs de plus en plus distants des partis traditionnels, même si le virage entrepris à droite par le Parti Populaire rassure les plus conservateurs. Les résultats des élections européennes sont donc très attendus, même si l'Europe n'est pas la priorité de ce parti : « au-delà de la rhétorique, Vox, comme le reste de l'extrême-droite européenne, n'est plus europhobe dans le sens où ils ne sont plus en guerre contre l'Union européenne », détaille Miquel Ramos. « Pourquoi ? Parce qu'ils sont sur le point d'obtenir une large représentation au sein de l'UE, ce qui leur permettra d'utiliser les fonds et les structures que l'Union européenne leur offre pour mettre en œuvre leur programme et leurs politiques. Ils peuvent utiliser une rhétorique anti-européenne pour leur clientèle. Mais fondamentalement, ils vont utiliser toutes les ressources que l'UE leur donne pour mettre en œuvre leur programme. Et aussi pour nourrir leurs groupes, leurs fondations et leurs élus qui en vivent. » Une vision qui a longtemps été celle d'autres formations d'extrême-droite en Europe. La campagne européenne débute cette semaine en Espagne. Et VOX a très bien compris, à l'image des autres partis du groupe ECR dont il est membre au Parlement européen, le groupe de conservateurs et réformistes européens, que cette année l'extrême-droite pourrait bien devenir une force incontournable dans l'Union européenne et que la future Commission sera bien obligée de lui tendre la main. Reste que contrairement à des formations comme Fratelli d'Italia, le parti de Giorgia Meloni, ou du Fidesz, le parti du président hongrois Viktor Orban, VOX ne bénéficie pas encore du même soutien populaire, même si, en dix ans, cette formation est devenue la troisième force politique du pays.
L'invitée : Sophie Baby, MCF HDR à l'université de Bourgogne Le livre : Juger Franco ? Impunité, réconciliation, mémoire, Paris, La découverte, 2024. La discussion : Introduction (00:00) Faire l'histoire d'une question à vif (1:30) Une impunité qui débute en 1936 (11:30) La normalisation de l'Espagne franquiste dans le camp occidental après 1945 (17:00) Comment les républicains en exil … Continue reading "331. L'impunité du franquisme, avec Sophie Baby"
durée : 02:30:08 - Les Matins - par : Guillaume Erner - . - invités : Isabelle Arnulf Neurologue, directrice de l'unité des pathologies du sommeil de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière et chercheuse à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière; Lionel Naccache Neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, chercheur en neurosciences à l'Institut du Cerveau et professeur à Sorbonne Université
durée : 00:11:08 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - “Franco n'a pas été jugé et ne le sera jamais” : c'est le point de départ de la réflexion de l'historienne Sophie Baby, et peut-être le début de la malédiction de l'Espagne lorsqu'elle se confronte à sa mémoire. - invités : Sophie Baby Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'université de Bourgogne, spécialiste des enjeux de mémoire en Espagne, de l'espace ibéro-américain aux XXe et XXIe siècles et des violences politiques dans nos sociétés contemporaines
durée : 00:58:25 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Ilana Navaro - Le #metoo espagnol est le résultat des luttes féministes de plusieurs décennies. Des générations de féministes racontent leur parcours, depuis les années 70 jusqu'à nos jours.
Construire une société nouvelle par la violence cʹest miser la plupart du temps sur lʹenfance et parfois pour le pire. En Espagne, des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de nouveau-nés ont été soustraits à leur famille entre 1936 et le début des années 1990. Durant la guerre civile puis au début du franquisme, ces bébés sont enlevés à des fins de représailles contre les opposants au régime de Franco. Dès les années 1960, ces pratiques se transforme en trafic lucratif et perdurent même au-delà de la mort du dictateur. Amélie Nuq est spécialiste de lʹEspagne, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à lʹuniversité Grenoble Alpes, ses recherches concernent entre autres lʹhistoire de la jeunesse, des femmes et du genre. Cʹest Noémie Guignard qui mène lʹentretien pour Histoire Vivante. http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/membre/280
Quan pensem en les v
Alberto Núñez Feijóo a pris les commandes du parti populaire espagnol, le PP, formation conservatrice en avril 2022. Un parti qui était alors en proie à une crise interne après des scandales à répétition. Un an après, le PP s'est largement imposé fin mai lors des élections régionales et municipales et aujourd'hui il est en tête des sondages pour les élections législatives prévues le 23 juillet prochain. Discrètement, cette figure politique de la droite espagnole a su imprimer sa marque. Alberto Núñez Feijóo est né en 1961 en Galice, la province où il a forgé sa carrière politique au niveau régional jusqu'à l'année dernière et son élection à la présidence du Parti Populaire espagnole. Président de la Junte de Galice durant plus de 13 ans, ce haut fonctionnaire, qui a suivi des études de droit à Saint-Jacques-de-Compostelle, était le dauphin au niveau local de manuel Fraga, fondateur du PP et ancien ministre de Franco. Et c'est à ce poste qu'il a su imprimer sa marque, détaille Mathieu Petithomme, maître de conférence en Sciences politiques et spécialiste de l'Espagne : « C'est quelqu'un qui est libéral économiquement et qui est conservateur sur les questions de mœurs. Son programme en Galice, c'était cela, c'est-à-dire au niveau de l'éducation, c'est une des régions où il y a eu pas mal de faveurs données à l'école privée plutôt qu'à l'école publique. Au niveau de la santé publique, c'est pareil. Dans ces 15 années de mandat local, il a développé beaucoup les cliniques privées au détriment de la santé publique. Une politique aussi de baisse des impôts en faveur des entreprises locales. Une politique un peu de droite, conservatrice, classique. »Le temps des alliancesSi c'est cette étiquette de modéré qui lui a permis d'être élu président du Parti populaire en avril 2022, depuis les choses ont changé. Car la présence de plus en plus ancrée de la formation d'extrême droite Vox oblige Alberto Núñez Feijóo à faire évoluer son discours. Maria Elisa Alonso, enseignante et chercheuse à l'Université de Lorraine : « Les circonstances évoluent, parce que la vie politique en Espagne est divisée en deux blocs, la gauche et la droite. La société espagnole est très polarisée. Et comme les différences entre ces deux blocs sont limités, les deux grands partis vont avoir besoin quoi qu'il arrive de passer des accords. Et le seul accord possible qui peut faire Alberto Núñez Feijóo, c'est avec Vox. Donc, de ce fait, il est en train de perdre ce virage vers le centre pour aller vers des positions plus conservatrices. »À lire aussiPrès de 350 migrants secourus au large des Canaries au lendemain d'un naufrage meurtrierL'exemple italienCe virage entrepris par ce parti conservateur en Espagne aurait pu faire peur il y a encore peu, mais le contexte actuel, comme le souligne Mathieu Petithomme rend un tel scénario acceptable : « C'est un cycle que l'on observe un peu partout en Europe et ailleurs dans le monde. Le fait qu'en Italie, on ait cette association entre l'extrême droite et la droite conservatrice, ça a quand même ouvert une boîte de Pandore au sens où ce n'est plus un tabou qu'on ait des droites plus conservatrices associées à l'extrême droite qui gouvernent parce que l'Italie est quand même le troisième pays européen. On a vu le cas du gouvernement finlandais récemment. Donc voilà, la question c'est : est-ce que l'Espagne sera le prochain pays où on pourra avoir un tel scénario ? Et c'est quand même assez probable. Même si bien évidemment, la gauche peut aussi parfaitement rester au pouvoir. »Un virage pas si choquantEn tête des sondages, le parti populaire ne devrait pas obtenir la majorité absolue le 23 juillet prochain. Alberto Núñez Feijóo pourrait donc bien être celui qui ouvrira les portes du pouvoir à l'extrême droite, 46 ans après la fin du Franquisme. Une éventualité qui ne risque pas de faire fuir les électeurs conservateurs les moins radicaux selon Maria Elisa Alonso : « Selon les dernières enquêtes, les électeurs du PP sont très fidèles et en fait, ils ont assumé parfaitement la question de faire coalition avec Vox. Ils préfèrent une coalition avec Vox par exemple, plutôt qu'avec des partis indépendantistes, même s'ils sont des partis conservateurs. En plus, j'ai vu une enquête faite par une université selon laquelle l'électorat du PP situe idéologiquement leur propre parti autour de neuf, sachant que dix, c'était l'extrême droite, donc ils ne seront pas punis par leur électorat qui a déjà assumé, je pense. »Si Alberto Núñez Feijóo croit encore en la possibilité d'obtenir une majorité absolue le 23 juillet prochain, il se prépare tout de même à discuter avec Vox, à l'image de ce qui se passe en ce moment au niveau local, où les accords entre la droite traditionnelle et l'extrême droite se multiplient.À lire aussiEspagne: la présidente du Parti populaire en Estrémadure refuse de faire alliance avec Vox
Programa 3x167. H
Programa 3x167. H
Aquesta setmana, A les Portes de Troia, parlem sobre la Fiesta de la Liberación: una festa popular imposada pel Franquisme i utilitzada com a eina de legitimació de poder del règim.
durée : 00:59:22 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Vox, premier mouvement d'extrême-droite à émerger en Espagne après la fin du franquisme, fut créé il y a 10 ans. Ses dirigeants se distinguent par un rapport assez décomplexé à l'histoire de la dictature. Ils font régulièrement des sorties révisionnistes qui minimisent les crimes de cette période. - invités : Sophie Baby Maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l'université de Bourgogne, spécialiste des enjeux de mémoire en Espagne, de l'espace ibéro-américain aux XXème et XXIème siècles et des violences politiques dans nos sociétés contemporaines.; Nicolas Sesma Historien, maitre de conférences en civilisation espagnole à l'université Grenoble Alpes et membre scientifique de la Casa de Velázquez; Cécile Gonçalves Historienne du XXème siècle portugais
durée : 00:02:38 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Les descendants des réfugiés politiques espagnols du Franquisme pourront prétendre à la nationalité espagnole. Sept cent mille Sud-américains pourraient être concernés.
durée : 00:02:38 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Les descendants des réfugiés politiques espagnols du Franquisme pourront prétendre à la nationalité espagnole. Sept cent mille Sud-américains pourraient être concernés.
Vicente Izquierdo García (Torre-Pacheco, 1956) va néixer en una família humil d'una zona rural de Múrcia. El compromís polític li va venir de sèrie i va trobar un terreny fèrtil en la Palma dels darrers anys del Franquisme i la Transició. Son pare va trobar feina en la construcció i va fer venir tota la família. Vicente i el seu germà es varen implicar prest en el moviment sindical i veïnal, sobretot ell, que va ser durant els duríssims anys dels 80 el president de l'Associació de Veïns del Polígon de Llevant. Segueix-nos a: https://linktr.ee/aireib3 Si ens vols proposar alguna entrevista ho pots fer enviant un correu a aire@ib3radio.com
En Espagne, des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de nouveaux-nés ont été soustraits à leur famille entre 1936 et le début des années 1990. Durant la guerre civile puis au début du franquisme, ces bébés sont enlevés à des fins de représailles contre les opposants au régime de Franco. Dès les années 1960, ces pratiques vont se muer en véritable trafic lucratif et perdurer au-delà de la mort du dictateur. Spécialiste de l'Espagne contemporaine, Amélie Nuq plonge au cœur de cet épisode sombre de l'histoire espagnole. Elle est l'invitée de Noémie Guignard. Photo: sur la pancarte de cette femme on peut lire "Je cherche mes jumeaux, nés en avril 1973 à l'hôpital La Fe de Valence", alors qu'elle participe à une manifestation pour demander aux juges espagnols de rouvrir les affaires de bébés volés, à Madrid (Espagne), en janvier 2013. Des milliers de bébés auraient été volés à leur naissance en Espagne entre 1960 et 1989 par un groupe de religieuses, de médecins et d'autres fonctionnaires qui vendaient des enfants pour leur profit personnel. (© Javier Lizon/EPA/Keystone)
Le 20 août 1940 927 réfugiés espagnols furent déportés d'Angoulême vers le camp de Mauthausen. Ce fut le premier convois de déportation de civils parti d'Europe occidental vers un camp nazi. De ces familles qui fuyaient la répression de Franco seulement 73 hommes sur les 470 en ont réchappé tandis que femmes et enfants furent livrés en gare d'Irun à la police franquiste. En 2005 la journaliste Montse Armengou a consacré un documentaire sur cette tragédie. C'est l'entretien que j'ai eu à l'époque avec elle que je vous propose d'écouter dans ce nouveau podcast. Soutenez-nous !
De 31 janvier au 9 février 1939, des centaines de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants et de vieillards franchissent la frontière espagnoles afin de fuir le franquisme et de trouver refuge en France. Les réfugiés traversent les Pyrénées dans des conditions épouvantables. Dans la seconde partie de ce podcast l'historien Jean-François Berdha revient sur la politique que met en place le gouvernement français à partir du moment où la guerre avec l'Allemagne nazie est déclarée. Les espagnols formeront alors une main d'œuvre à bon marché et aussi des soldats acquis à la cause contre le fascisme. Nous évoquont aussi les guerrilleros et le caractère politique de cette immigration. Soutenez-nous !
La dictature franquiste mourra-t-elle avec ses derniers dignitaires ? Protégés par la loi d'amnistie de 1977, les derniers bourreaux franquistes passent l'arme à gauche, les uns après les autres, sans jamais avoir du répondre de leurs crimes. Dans un contre-la-montre haletant comme un polar, les victimes du régime et leurs descendants se battent contre l'impunité, l'indifférence et les zones d'ombres d'une « Transition démocratique » incomplète. Près d'un demi-siècle après la mort de Franco, les corps de milliers de combattants républicains, d'anarchistes et de civils attendent toujours une sépulture décente, loin des fosses communes de la dictature. Résistants fusillés, prisonniers torturés, enfants volés : les fantômes du siècle passé hantent toujours le pays. Ce match de la dernière chance se joue bien sûr en Espagne, mais aussi en Argentine, où s'est constitué le seul dossier judicaire pour condamner les crimes de la dictature au nom de la justice universelle. Cet épisode final rassemble les quatre parties de notre enquête : « Qui veut la peau des derniers franquistes ? », « La juge qui venait d'Argentine », « L'Espagne finira-t-elle par enterrer Franco ? » et « Le communiste à la perruque ». « Franquisme, chroniques d'une impunité », un podcast Le Média TV, à retrouver à l'écrit sur le site du Média. De Madrid à Buenos Aires, une enquête de Laura Guien et Fabien Palem. Avec les voix de Romain Mahdoud et Bérénice Sevestre. Réalisation : Jordan Escoda et Téo Cazenaves. Générique : Maxime-Marc Chazarenc. Illustrations : Adrien Colrat et Léo Tixador. ▶ Soutenez Le Média :
La dictature franquiste mourra-t-elle avec ses derniers dignitaires ? Protégés par la loi d'amnistie de 1977, les derniers bourreaux franquistes passent l'arme à gauche, les uns après les autres, sans jamais avoir du répondre de leurs crimes. Dans un contre-la-montre haletant comme un polar, les victimes du régime et leurs descendants se battent contre l'impunité, l'indifférence et les zones d'ombres d'une « Transition démocratique » incomplète. Car près d'un demi-siècle après la mort de Franco, les corps de milliers de combattants républicains, d'anarchistes et de civils attendent toujours une sépulture décente, loin des fosses communes de la dictature. Résistants fusillés, prisonniers torturés, enfants volés : les fantômes du siècle passé hantent toujours le pays. Ce match de la dernière chance se joue bien sûr en Espagne, mais aussi en Argentine, où s'est constitué le seul dossier judicaire pour condamner les crimes de la dictature au nom de la justice universelle. Dans l'épisode 4 – En Espagne, un franquiste est enfin à la barre pour répondre des crimes de la dictature. Mais l'étrange interrogatoire de Martin Villa ravive les interrogations sur le rôle de la gauche dans la transition démocratique espagnole. « Le communiste à la perruque », quatrième et dernier épisode de notre série « Franquisme, chroniques d'une impunité ». « Franquisme, chroniques d'une impunité », un podcast Le Média TV, à retrouver à l'écrit sur le site du Média. De Madrid à Buenos Aires, une enquête de Laura Guien et Fabien Palem. Avec les voix de Romain Mahdoud et Bérénice Sevestre. Réalisation : Jordan Escoda et Téo Cazenaves. Générique : Maxime-Marc Chazarenc. Illustrations : Adrien Colrat et Léo Tixador. ▶ Signez notre pétition pour une contre-matinale engagée en vue des présidentielles ici ▶ Soutenez Le Média :
Una vintena d'entitats lleidatanes han recollit m
La dictature franquiste mourra-t-elle avec ses derniers dignitaires ? Protégés par la loi d'amnistie de 1977, les derniers bourreaux franquistes passent l'arme à gauche, les uns après les autres, sans jamais avoir du répondre de leurs crimes. Dans un contre-la-montre haletant comme un polar, les victimes du régime et leurs descendants se battent contre l'impunité, l'indifférence et les zones d'ombres d'une « Transition démocratique » incomplète. Car près d'un demi-siècle après la mort de Franco, les corps de milliers de combattants républicains, d'anarchistes et de civils attendent toujours une sépulture décente, loin des fosses communes de la dictature. Résistants fusillés, prisonniers torturés, enfants volés : les fantômes du siècle passé hantent toujours le pays. Ce match de la dernière chance se joue bien sûr en Espagne, mais aussi en Argentine, où s'est constitué le seul dossier judicaire pour condamner les crimes de la dictature au nom de la justice universelle. Dans l'épisode 3 – Pedro Sánchez aura-t-il les épaules pour affronter les vieux démons du pays ? À Madrid, les timides initiatives du gouvernement socialiste navrent ceux qui réclament justice contre les crimes de la dictature. « L'Espagne finira-t-elle par enterrer Franco ? », troisième épisode de notre série sur l'impunité des crimes franquistes. « Franquisme, chroniques d'une impunité », un podcast Le Média TV, à retrouver à l'écrit sur le site du Média. De Madrid à Buenos Aires, une enquête de Laura Guien et Fabien Palem Avec les voix de Romain Mahdoud et Bérénice Sevestre. Réalisation : Jordan Escoda et Téo Cazenaves. Générique : Maxime-Marc Chazarenc. Illustrations : Adrien Colrat et Léo Tixador. ▶ Soutenez Le Média :
La dictature franquiste mourra-t-elle avec ses derniers dignitaires ? Protégés par la loi d'amnistie de 1977, les derniers bourreaux franquistes passent l'arme à gauche, les uns après les autres, sans jamais avoir du répondre de leurs crimes. Dans un contre-la-montre haletant comme un polar, les victimes du régime et leurs descendants se battent contre l'impunité, l'indifférence et les zones d'ombres d'une « Transition démocratique » incomplète. Car près d'un demi-siècle après la mort de Franco, les corps de milliers de combattants républicains, d'anarchistes et de civils attendent toujours une sépulture décente, loin des fosses communes de la dictature. Résistants fusillés, prisonniers torturés, enfants volés : les fantômes du siècle passé hantent toujours le pays. Ce match de la dernière chance se joue bien sûr en Espagne, mais aussi en Argentine, où s'est constitué le seul dossier judicaire pour condamner les crimes de la dictature au nom de la justice universelle. Dans l'épisode 2 – Parce que L'Espagne se refuse à juger les crimes de la dictature, les descendants des victimes portent le combat à Buenos Aires. La justice argentine fera-t-elle sauter le verrou de la loi d'amnistie espagnole ? La juge Servini réussira-t-elle là où Baltasar Garzón avait échoué ? « La juge qui venait d'Argentine », deuxième épisode de notre série sur l'impunité des crimes franquistes. « Franquisme, chroniques d'une impunité », un podcast Le Média TV, à retrouver à l'écrit sur le site du Média. De Madrid à Buenos Aires, une enquête de Laura Guien et Fabien Palem Avec les voix de Romain Mahdoud et Bérénice Sevestre. Réalisation : Jordan Escoda et Téo Cazenaves. Générique : Maxime-Marc Chazarenc. Illustrations : Adrien Colrat et Léo Tixador. ▶ Soutenez Le Média :
La dictature franquiste mourra-t-elle avec ses derniers dignitaires ? Protégés par la loi d'amnistie de 1977, les derniers bourreaux franquistes passent l'arme à gauche, les uns après les autres, sans jamais avoir du répondre de leurs crimes. Dans un contre-la-montre haletant comme un polar, les victimes du régime et leurs descendants se battent contre l'impunité, l'indifférence et les zones d'ombres d'une « Transition démocratique » incomplète. Car près d'un demi-siècle après la mort de Franco, les corps de milliers de combattants républicains, d'anarchistes et de civils attendent toujours une sépulture décente, loin des fosses communes de la dictature. Résistants fusillés, prisonniers torturés, enfants volés : les fantômes du siècle passé hantent toujours le pays. Ce match de la dernière chance se joue bien sûr en Espagne, mais aussi en Argentine, où s'est constitué le seul dossier judicaire pour condamner les crimes de la dictature au nom de la justice universelle. Dans l'épisode 1 - Un bourreau et sa victime emportés par le coronavirus ; le combat frustré d'un juge contre les crimes de la dictature espagnole ; l'Argentine, terre d'espoir pour ceux qui refusent le silence et l'oubli. « Qui veut la peau des derniers franquistes ? », premier épisode de notre série sur une étrange impunité espagnole. « Franquisme, chroniques d'une impunité », un podcast Le Média TV, à retrouver à l'écrit sur le site du Média. De Madrid à Buenos Aires, une enquête de Laura Guien et Fabien Palem. Avec les voix de Romain Mahdoud et Bérénice Sevestre. Réalisation : Jordan Escoda et Téo Cazenaves. Générique : Maxime-Marc Chazarenc. Illustrations : Adrien Colrat et Léo Tixador. ▶ Soutenez Le Média :
Le gouvernement socialiste espagnol a présenté un projet de loi qui s’intitule "Loi de mémoire démocratique". Il s’agit de se confronter à tous les abcès non réglés des périodes de la guerre civile espagnole, puis de la dictature franquiste de 1939 à 1975. Henry de Laguérie est allé à la rencontre des descendants de républicains espagnols pour évoquer cette mémoire encore très douloureuse. Il a également croisé des nostalgiques du franquisme ou ceux qui ne préfèrent pas rouvrir ce dossier.
Le franquisme à travers la fenêtre - critique cinéma by Euradio
Madrid ens mata! Parlem de la "madrilenyofòbia", el sentiment contrari als habitants de la capital de l'Estat Espanyol, i també de les seves (potser lògiques) motivacions. El paper de Madrid en la "Espanya Buidada", les elits conservadores que controlen la capital (i també la política espanyola en general), la progressiva concentració de recursos, mitjans de comunicació, serveis financers, polítics, etc a la capital, els seus orígens durant el Franquisme, de com això representa un problema per al conjunt de l'Estat (i potser més per al País Valencià) i moltes coses més.
Madrid ens mata! Parlem de la "madrilenyofòbia", el sentiment contrari als habitants de la capital de l'Estat Espanyol, i també de les seves (potser lògiques) motivacions. El paper de Madrid en la "Espanya Buidada", les elits conservadores que controlen la capital (i també la política espanyola en general), la progressiva concentració de recursos, mitjans de comunicació, serveis financers, polítics, etc a la capital, els seus orígens durant el Franquisme, de com això representa un problema per al conjunt de l'Estat (i potser més per al País Valencià) i moltes coses més.
durée : 00:53:56 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles l'annonce en direct à la télévision, le 30 octobre 1975, que le Général Franco déléguait tous ses pouvoirs de chef d’État au prince héritier Juan-Carlos de Bourbon. Invité Benoit Pellistrandi. Historien, spécialiste de l’Espagne Contemporaine.
En aquest episodi, Jordi Vilalta ens parla sobre Rubí durant la guerra civil, i durant el franquisme, fins a les primeres eleccions municipals que van tenir lloc a l’abril de 1979. Creaciò i Conducciò: Jordi VilaltaProducciò i Ediciò: OndaRubi.comMúsica de l’episodi: (De lliure ús fins i tot per a fins comercials) – cdk – Sunday by Analog By Nature (c) copyright 2016 Licensed under a Creative Commons Attribution (3.0) license. http://dig.ccmixter.org/files/cdk/53755 Locució (intro y outro): Ángela SorianoParlem D’Història en Spreaker, Ivoox, Spotify, YouTube , Telegram
durée : 01:11:14 - La Grande table d'été - Près de 45 ans après la fin de la dictature de Franco, l'Espagne s'est contentée d'oublier. Les responsables des crimes commis, des tortures, des violations des droits humains, ont pu se réfugier dans l'impunité par une sombre loi d'amnistie de 1977. Un pays qui se cache les yeux sur son histoire.
durée : 00:54:26 - Grand Reportage - par : Maïwenn Bordron - En Espagne, les plaintes de victimes du franquisme se multiplient depuis un an pour des actes de torture commis dans les années 70. Mais la justice espagnole refuse encore d'ouvrir des procès. Comment expliquer qu'aucun criminel franquiste n'ait été jugé, plus de 40 ans après la mort de Franco ? - invités : Sophie Baby - Sophie Baby : maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l'université de Bourgogne, spécialiste de l'espace ibéro-américain au XXème et XXIème siècle et des violences politiques dans nos sociétés contemporaines. - réalisé par : Aurélie KIEFFER
La festa de les Falles, la festa gran de la capital de la Comunitat Valenciana, ha anat contaminant-se de tot allò que succeïa. Ha sigut intervinguda per Lo Rat Penat, pel republicanisme valencià, per lamateixa Segona República, travessada del tot pel franquisme i, a hores d'ara, condicionada pels governs democràtics. Les Falles, com pràcticament cap altres festes al món, s'estenen per tota la ciutat i més enllà. Tractem de resoldre tot el que podem saber sobre els seus mites, imposicions i conflictes més actuals.
Quan parlem de mites i imposicions al món faller, hi ha qui en sap molt, d'aquestes últimes. S'ha arribat a parlar, fins i tot, de la llargària de la falda. El paper de la dona en el món faller està sent cada vegada més analitzat.
A l'Espanya franquista van sorgir molts casos de ciutats perifèriques que van conformar en el seu sí veritables comunitats socials marcades pel predomini de la classe obrera i les seves regles socials. Més tard seran coneguts com a “cinturons vermells”. Avui parlarem de sorgiment de les ciutats perifèriques durant el franquisme i parlarem del cas concret del barri de Sant Ildefons a Cornellà.
Uns 2 milions d'euros l'any es gasta, encara, el govern espanyol per mantenir el Valle de los Ca
Aquesta setmana, A les Portes de Troia parlarem de la Caputxinada i dels estudiants que van organitzar-se per lluitar contra el franquisme. L'any 1966, diversos estudiants universitaris van reunir-se al convent dels Caputxins de Sarrià per crear el Sindicat Democràtic d'Estudiants. la policia franquista, tanmateix, va tractar d'impedir-ho. Amb tot, la llavor de les canvi ja havia estat plantada i, d'aleshores ençà, els estudiants seguirien lluitant contra la dictadura.
Tras conocerse que Junqueras y los ex consejeros del Govern acatan el artículo 155 y piden la libertad al Supremo, queremos conocer más sobre la situación de los políticos presos catalanes, el por qué de su entrada en prisión, qué motivos hay para mantenerlos o sacarlos de ahí y las últimas novedades de su situación. Contaremos con la participación de Joan Queralt, catedrático de Derecho de la UB. Paz Lloria, profesora Titular de Derecho penal de la Universidad de Valencia, el periodista Ernesto Ekaizer, Domènech Martínez, miembro de la Associació Catalana d´Expresos Polítics del Franquisme y Pere Lluís Huguet, ex Presidente del Consejo de la Abogacía Catalana y Presidente de Llibertats. El programa se completa con la entrevista al grupo Control Remoto, filosofía y marxismo a guitarrazos, que nos presentan su último disco “ A un paso de no llegar nunca”. __ Carne Cruda, el programa de radio que tú haces posible. La República Independiente de la Radio. Existimos gracias a las aportaciones de los oyentes. Difunde nuestros contenidos y si puedes: hazte productora o productor de Carne Cruda. Aquí tienes más información: http://carnecruda.es/hazte_productor/
Tras conocerse que Junqueras y los ex consejeros del Govern acatan el artículo 155 y piden la libertad al Supremo, queremos conocer más sobre la situación de los políticos presos catalanes, el por qué de su entrada en prisión, qué motivos hay para mantenerlos o sacarlos de ahí y las últimas novedades de su situación. Contaremos con la participación de Joan Queralt, catedrático de Derecho de la UB. Paz Lloria, profesora Titular de Derecho penal de la Universidad de Valencia, el periodista Ernesto Ekaizer, Domènech Martínez, miembro de la Associació Catalana d´Expresos Polítics del Franquisme y Pere Lluís Huguet, ex Presidente del Consejo de la Abogacía Catalana y Presidente de Llibertats. El programa se completa con la entrevista al grupo Control Remoto, filosofía y marxismo a guitarrazos, que nos presentan su último disco “ A un paso de no llegar nunca”. __ Carne Cruda, el programa de radio que tú haces posible. La República Independiente de la Radio. Existimos gracias a las aportaciones de los oyentes. Difunde nuestros contenidos y si puedes: hazte productora o productor de Carne Cruda. Aquí tienes más información: http://carnecruda.es/hazte_productor/
El director de cinema Gonzalo Tapia estrena aquest divendres el seu segon llargmetratge de ficci