Circular Metabolism Podcast

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Welcome to the Circular Metabolism Podcast. This podcast is hosted by the Chair of Circular Economy and Urban Metabolism held by Aristide Athanassiadis and Stephan Kampelmann at the Université Libre de Bruxelles. In this podcast, we talk with researchers, policy makers and different practitioners to…

Aristide Athanassiadis


    • Jun 13, 2025 LATEST EPISODE
    • every other week NEW EPISODES
    • 57m AVG DURATION
    • 164 EPISODES


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    Mais Pourquoi on a Brusquement Arrêté de Construire avec ce Matériau (pourtant gratuit) ?

    Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 83:06


    Comment l'Etat (et les Industriels) ont éradiqué les Paysans ? Julia Le Noë

    Play Episode Listen Later May 30, 2025 99:23


    Croissance et Décroissance des Villes - Thierry Paquot

    Play Episode Listen Later May 16, 2025 94:00


    Comment Nos Sociétés Peuvent Soudainement Basculer - Wolfgang Cramer

    Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 92:13


    Un vote qui pourrait tout changer ? Timothée Parrique

    Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 86:52


    Ce dimanche 9 février, les Suisses vont voter sur l'initiative populaire « Pour une économie responsable respectant les limites planétaires (l'initiative pour la responsabilité environnementale) ».Après le vote sur le non élargissement des autoroutes, cela pourrait être un autre moment important pour la Suisse mais aussi servir comme inspiration pour ses voisins. Ce mercredi à 18h je vous propose de décrypter cette initiative avec Timothée Parrique pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants mais aussi partager quelques études sur ce sujet. Rdv ici et sur Youtube pour un live durant lequel vous allez pouvoir poser vos questions ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Comment Trump va basculer la Géopolitique de l'Energie - Emmanuel Hache

    Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 61:37


    Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 3:27


    Ca y est, c'est le dernier épisode !On est enfin arriver au bout de ce calendrier. En me lançant dans cette aventure, je ne mesurais pas vraiment le travail que cela demanderait. Beaucoup de personnes m'ont demandé si j'avais déjà tout enregistré en avance et si tout était programmé en avance. Evidemment que non ce serait trop beau pour être vrai. Non, non, tous les jours il a fallu écrire, filmer, monter et puis publier. Et surtout il fallait trouvé le mot de la journée d'après, le stress.Je voulais aussi vous remercier pour tous les messages encourageants durant la série et vos soutiens sur cette newsletter !Allez, c'est parti pour la lettre Z avec Zones à Défendre.Les Zones à Défendre se sont surtout fait connaître lors de l'opposition de citoyen.nes au projet de construction de l'Aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Depuis on compte une petite dizaine de ZAD qui se développent pour contester des grands projets d'aménagement qui sont considérés comme d'utilité publique.Les citoyen.nes qui s'opposent aussi appelé.es ZADistes se battent frontalement contre la destruction du vivant, contre la destruction des zones avec des écosystèmes précieux et fragiles, contre la destruction de terres agricoles mais aussi contre des infrastructures productivistes.Il s'agit de luttes environnementales, citoyennes et locales qui contestent des grands projets d'aménagement au nom du droit des populations locales à décider de l'avenir de leurs territoires.Ces ZAD ne sont qu'une formalisation d'anciennes luttes qui ont existé en France et ailleurs. En France, l'exemple ancien le plus connu est évidemment la lutte du Larzac qui a duré environ dix ans (1971-1981) contre l'extension d'un camp militaire sur des terres agricoles.Circular Metabolism est une publication soutenue par les lecteurs. Pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail, envisagez de devenir un abonné gratuit ou payant.Lors des épisodes sur les infrastructures, les régimes d'historicité ou les verrouillages, on avait vu comment les infrastructures dictent nos pratiques quotidiennes et verrouillent une consommation de ressources présente et futures mais aussi cristallisent une idéologie du progrès technique et une fuite en avant.Nous nous sentons parfois impuissant.es envers les grandes forces productivistes de l'économie mondiale. Mais cette économie à besoin d'infrastructures pour se matérialiser. Elle a besoin de nous verrouiller dans la consommation excessive de ressources pour faire croître cette économie plutôt que satisfaire réellement nos besoins.Et c'est exactement pour cela que je trouve ces luttes comme un des seuls moyens de faire face à la mégamachine. Requestionner nos besoins, requestionner l'utilité publique de ces aménagements, requestionner les moyens démocratriques pour prendre des décisions à la hauteur des enjeux actuels.Ces luttes ouvrent un imaginaire sur comment contester une économie productiviste via ses composantes les plus matérielles et physiques : ses infrastructures.Voici la fin de la série. J'espère que cet exercice vous a plus. N'hésitez pas à me dire quelle lettre vous avez préféré et on se dit à l'année prochaine pour de nouvelles aventures ✌ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 25, 2024 4:31


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre Y est Youtube ou plus précisément les chaînes Youtube que je suis pour mieux m'informer sur les enjeux socio-écologiques.Depuis des années, comme beaucoup de personnes, j'essaye de m'informer sur ces sujets. Traditionnellement, je lisais des articles scientifiques pointus sur la question du métabolisme des sociétés que ce soit au niveau théorique ou au niveau méthodologique.Puis, depuis quelques années, une série de chaînes youtube ont commencé à mettre des conférences en ligne ou des podcasts qui filment en même temps des épisodes avec des scientifiques.Cette nouvelle source de contenu m'a permis de découvrir plein de sujets annexes au métabolisme urbain et territorial. Des facettes tant de luttes écologiques, d'imaginaires, de décolonialisme, d'agroécologie, d'écologie politique, de solutions low-techs, etc.Alors les voilà et n'hésitez pas à partager vos chaînes que vous utilisez pour vous informer (et n'hésitez pas à mettre quelques pépites non connues).Circular Metabolism est une publication soutenue par les lecteurs. Pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail, envisagez de devenir un abonné gratuit ou payant.Allez à demain pour la lettre Z ✌ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 3:33


    Je dois avouer, je ne pensais pas choisir ce mot pour ce calendrier de l'Avent quand j'ai commencé le projet mais je vous invite à regarder le dictionnaire et me trouver un meilleur mot en lien avec les crises socio-écologiques en cours.Par contre, c'est un sujet qui m'inquiète énormèment dans le contexte actuel. Non seuleme c'est la seule réplique de l'extrême droite qui tourne en boucle et qui détruit tous les efforts pour rendre nos sociétés plus solidaires et plus justes. Ces arguments xénophobes viennent également en opposition frontale de notre héritage passé d'exploitation de peuples et de terres passée, présente et potentiellement future.Nous nous dirigeons vers un monde où les conditions de survie vont être de plus en plus difficiles. Des parties entières de la Planète vont être inhabitables que ce soit à cause des canicules, des inondations, de la montée des eaux, des incendies, ou parce que les terres et les océans seront vidés de vie et ne pourront plus nous nourrir.Ces parties de la Planète sont habitées par les populations les plus pauvres, les plus vulnérables et celles qui ont le moins contribuées à la destruction de l'habitabilité de la Planète. Ces personnes seront obligées de se séparer de leurs maisons, de leurs cultures, de leurs héritages pour trouver un lieu plus sûr pour survivre.A quel accueil vont faire face ces personnes ? Que vont faire les dirigeants politiques du Nord Global ? Qu'allons nous faire nous en tant que citoyen.nes ? Allons nous être solidaires et justes ? Allons nous réduire nos consommations excessives pour les redistribuer justement ? Ou allons nous fermer les yeux et nous barricader chez nous ?Bon, et maintenant on fait quoi ? Je n'ai pas vraiment de bonne solution à proposer ici d'autant plus que je ne suis pas spécialiste de la question. Mais ces tensions existent et sont réelles. Et tant qu'elles ne sont pas adressées, il n'existera pas de transformation socio-écologique juste et non-violente.Que ce soit durant la crise des gilets jaunes ou la crise des agriculteur.ices, les débats de justice sociale reviennent sur la table. On ne peut pas demander à une partie de la population de faire des efforts lorsque le haut de la pyramide ne fait pas son travail. Au plus nous tardons d'exiger et mettre en place cette justice sociale, au plus nous allons composer avec des tensions et moins de ressources. Répétons le, la sobriété est encore une fois un des antidotes face au monde incertain de demain.Bon allez j'arrête avec le X et je vous dis à demain pour la lettre Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 5:07


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    Play Episode Listen Later Dec 22, 2024 4:57


    En quelques mots, le verrouillage souligne que la construction d'une infrastructure mais aussi des législations peuvent verrouiller nos habitudes de consommation et de modes de vies pour la durée de de vie cette infrastructure ou législations.Par exemple, lorsque nous construisons un incinérateur, et afin de le rentabiliser financièrement voire rentabiliser les ressources utilisées, nous allons continuer à l'utiliser pour quelques décennies. Et là se trouve le noeud du problème.Dès que nous construisons une infrastructure “nous” devenons obligés de l'utiliser pour la rentabiliser. Dans le cas de l'incinérateur, nous devons continuer à l'alimenter de déchets ménagers pour le rentabiliser alors que précisément les dernières directives européennes nous poussent à réduire la production de déchets.Je vous donne un autre exemple, la Chine ou l'Inde essaye de décarbonner leurs économies mais construisent de nombreuses centrales à charbon tous les ans. Encore une fois le problème est qu'une fois installées ces centrales vont tourner pendant 30 ans ou plus pour être rentabilisées.Donc pour résumer chaque nouvelle infrastructure installée qui linéarise ou rend plus carbonée notre économie le fera encore pour une des dizaines d'années à venir (coucou les Accords de Paris).L'enjeu principal d'un incinérateur, d'une centrale à charbon et d'une autoroute est que nos pratiques deviennent également verrouillées. Si une autoroute est construite, le message envoyé par l'Etat est que nous investissons à un type de mobilité dominant au profit des autres. Nous choisissons de donner des sous et des ressources à un mode de vie plutôt qu'un autre. Et si nous poussons la réflexion un peu plus loin, nous sacrifions notre précieux budget carbone et de ressources et venons piocher dans les réserves des voisins et des générations futures.Donc si nous savons que certaines infrastructures ne sont plus viables selon les Accords de Paris, ou au niveau des ressources requises ou au niveau de la justice sociale et écologiques alors que faire de celles-ci ? Il me semble qu'on arrive tout doucement sur la question du démantèlement et du sabotage.Si ces infrastructures sont trop polluantes et injustes, comment choisir collectivement quoi démanteler et comment le faire ? Qui va obliger les entreprises pétrolières, de charbon, de gaz naturel, les entreprises de construction, les entreprises de valorisation de déchets, d'arrêter d'installer de nouvelles infrastructures et de déconstruire les plus polluantes ?Est-ce la pression sociétale qui va se traduire en action politique ? Est-ce des outils de démocratie directe tels les référendums ? Est-ce de la désobéissance civile “semi”-violente ? Et à quoi cela va ressembler financièrement ? Est-ce que l'Etat va racheter ses infrastructures pour internaliser les coûts ? Est-ce que ces entreprises vont devoir internaliser les coûts et venir piocher dans leurs profits historiques ?Connaissant le niveau de violence et le nombre de morts que les inondations et les canicules entrainent à cause d'une série d'infrastructures polluantes, ne serait-il pas urgent de les démanteler voire les saboter comme mentionne Andreas Malm ? Comme la majorité d'entre nous, je ne suis pas fan de la violence mais il est important de comprendre les dynamiques présentes et futures. Les anciennes infrastructures nous verrouillent aujourd'hui à toujours plus polluer et toute nouvelle infrastructure va nous verrouiller vers de nouvelles pratiques et nouvelles consommations de ressources.A nous de rendre plus explicite ces mécanismes et surtout bien comprendre que nous devons simultanérment démanteler des infrastructures polluantes et construire des infrastructure non-polluantes. Il s'agit d'un bras de fer infrastructurel ainsi que des modèles de gouvernance associé qui va décider de notre futur.Allez à demain pour la lettre W ✌ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 4:17


    Il s'agit d'un concept développé par Neil Brenner en collaboration avec différents collègues (dont Nikos Katsikis). Ce concept questionne l'étendue réelle des villes.Lorsque nous lisons les statistiques officielles de l'ONU, il ressort souvent que les villes occupent 3% de la surface terrestre et accueillent plus de la moitié de la population globale.Mais la question à mille points est comment définir ce qu'est une ville et ce que ne l'est plus. Au niveau Européen, Eurostat, définit une ville comme un territoire densément bâti, avec une population de plus 50 000 habitant.es et une administration politique associée.Le problème est que pour la majorité des villes dans le monde, cette définition n'inclus qu'une petite partie du territoire réellement influencé par les villes. Dans la majorité des cas, les banlieus des villes s'étendent au-delà des limites administratives. Les personnes qui viennent travailler et font tourner une ville (les personnes qui travaillent dans les soins, le nettoyage, la collecte des déchets, etc.) vivent souvent à plusieurs dizaines de kms de leur lieu de travail.En quelques sortes, le territoire où habitent ces travailleur.euses est un territoire servant ou fantôme de la ville. Même si la ville n'est pas politiquement responsable de ce territoire elle l'influence directement. A cause de la ville, ce territoire se voit complètement transformé.Si nous poussons la réflexion plus loin, quels sont tous les territoires, écosystèmes et personnes qui sont mobilisés par les villes. Est-ce qu'un champ qui nourrit une ville fait en quelque sorte partie de la ville ? Est-ce qu'une carrière qui extraie le sable et le gravier pour les constructions d'une ville est assimilé par cette ville ? Etc. etc.Au final jusqu'où s'étendent les villes et quelles devraient être les responsabilités étendues d'une ville lorsqu'elles viennent réellement transformés tous les territoires proches et lointains (pensons à un champ de soja qui nourrit du bétail français pour nourrir un.e citadin.e français.e) ?Si nous poussons la réflexion à l'extrême, existe-t-il réellement des territoires qui sortent de l'emprise de l'urbain (c'est-à-dire la ville construite, mais aussi son emprise de pouvoir et ses modes de vies associés) ? Est-ce que finalement la vie à la campagne et tellement différent de celle de la ville, sachant que nous achetons des produits similaires en ayant des habitudes pas si différentes ? Une fois ce constat fait que nous apprend réellement ce concept ou que pouvons nous faire avec celui-ci. En effet, l'idée n'est pas juste de dire que tout est urbain et nous sommes tou.tes quelque part urbain. Pour moi, ce concept nous appelle à se poser réellement la question de la gouvernance des ressources, des terres, des emplois au niveau local, national et international. Lors des épisodes sur l'échange inégal et de la géopolitique des ressources, nous avions souligné qu'il faudra trouver des modalités justes pour partager les ressources tout en tenant compte du passé colonial mais aussi de l'oppression des villes sur les campagnes.Vu qu'il existe une relation de la poule et de l'oeuf entre les villes et l'économie néolibérale, nous pouvons nous poser la question à quoi ressembleront les territoires qui échangent de manière juste avec leurs voisins. Est-ce qu'un territoire qui abrite plus de 100 000 personnes ou 1 000 000 de personnes est par définition un territoire injuste qui approprient des ressources proches et lointaines ?Il est sûr que les villes d'aujourd'hui nous laissent penser ceci. Mais est-ce une fatalité ? Une chose est sûr, si nous réduisons notre demande de ressources et nous relocalisons en partie cette demande, ces échanges pourront être plus apaisés.Allez à demain pour la lettre V ✌ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 10:23


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre T est Transition.C'est un autre concept est souvent revenu dans cette série d'épisodes et qu'on entend un peu partout, tout le temps et à toutes les sens. On l'entend tellement qu'il est difficilement d'y voir clair. De séparer les discours de greenwashing, d'une étude sérieuse de la transformation d'une société.Afin d'y voir un peu plus clair je vous propose de vous présenter quelques définitions et quelques composantes d'une transition pour mieux recontextualiser les efforts actuels par différents acteurs.

    Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 3:25


    Ce concept se retrouve en filigrane dans toute une série d'épisodes. Sur la question des flux, des low-techs, de l'échange inégal, de la justice environnementale, sur la décroissance. Bref, comme vous le voyez c'est un concept central pour la question des enjeux socio-écologiques présents et futurs.Lors de mon entretien avec Yamina Saheb, elle me mentionnée que la sobriété telle que décrite dans le volet 3 du sixième rapport du GIEC pourrait se définir ainsi :"les politiques de sobriété sont un ensemble de mesures et de pratiques quotidiennes qui permettent d'éviter la demande d'énergie, de matériaux, de terres et d'eau, tout en assurant le bien-être humain pour tou.tes dans le cadre des limites planétaires".Si nous décortiquons cette définition, nous avons quatre points à souligner :1/ La sobriété se base d'abord sur des mesures politiques qui par la suite facilitent les pratiques quotidiennes. Il est beaucoup plus simple de prendre un vélo lorsqu'il existe une piste cyclable. Il est beaucoup plus simple de se déplacer à pied lorsque les logements sont proches des emplois et des commerces.2/ La sobriété doit se focaliser sur toutes les ressources et sortir de la myopie carbone et énergétique. Nous devons réduire de manière absolue, simultanée et systémique notre demande de ressources sans compromis d'une ressource vers une autre.3/ La consommation des ressources doit être utilisée pour assurer le bien-être humain. Il est ici sous-entendu que nous utilisons aujourd'hui des ressources qui ne contribuent pas directement au bien-être et qu'il serait nécessaire de s'assurer de ce lien. Cette consommation de ressources doit aussi s'intégrer à l'intérieur des limites planétaires4/ Finalement, la partie sur le bien être pour tou.tes souligne cette fois-ci la question de justice environnementale mentionnée dans un autre épisode.Dans le résumé pour décideurs de ce fameux volet 3, nous pouvons également voir que l'impact des mesures de sobriété est énorme. Les mesures de sobriété dans l'alimentation pourraient réduire de 44% les émissions de GES associées. Dans le cas du transport la réduction serait autour de 67%, dans le cas des bâtiments 66% et dans le cas de l'électricité 73%.En français, le mot sobriété est peut-être choisi pour illustrer notre ébriété matérielle et énergétique durant ce dernier siècle. Il est sûr que nous sommes devenus accros à de l'énergie pas cher et à des matériaux sont se soucier des dégâts environnementaux et sociétaux proches ou lointains.Mais le mot suffisance comme en anglais sufficiency serait peut-être encore plus approprié selon moi pour illustrer la sobriété. La vraie idée derrière la sobriété serait de consommer que les ressources suffisantes pour satisfaire les besoins et pas plus. Eviter la demande excessive afin de ne pas produire de trop.Allez à demain pour la lettre T,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 3:25


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre R est Régime d'Historicité.Ce concept assez nouveau pour moi, représente le rapport que les sociétés entretiennent avec leur passé, leur présent et leur futur. Ce concept ou outil heuristique développé par l'historien François Hartog se place entre l'histoire et l'anthropologie et nous permet de mieux recontextualiser certains choix techniques et politiques d'une société.Par exemple en Grèce Antique, nous pourrions parler d'un régime d'historicité antique ou passéiste. Le passé était glorifié et le présent et le futur étaient en quelques sortes prédéterminés par les mythes passés.Nous avons également le régime d'historicité moderne qui selon François Hartog va de 1789 à 1989 et qui est cette fois-ci futuriste. Dans ce régime d'historicité, le passé et le présent se projettent vers le futur qui sera par définition ou construction meilleur et prospère. Il y a un effet d'accélération perpétuelle vers le futur qui est très dépendant au progrès.Je dois ouvrir une parenthèse ici, par rapport à la question du progrès. Lors de mon entretien avec François Jarrige, il me disait que le progrès était accompli par différents moyens à travers les siècles. Par exemple durant le 18ème, le progrès pouvait être accompli par l'amélioration des moeurs, l'essor du commerce, l'essor des savoir et des connaissances. Cette diversité de la conception du progrès va se refermer au 19ème en mettant en avant la technique comme seul moyen d'avoir du progrès.Cette nouvelle conception du progrès ainsi que ce régime d'historicité moderne nous plonge pendant quasi deux siècles dans un verrouillage idéologique et technologique dans lequel nous devons toujours aller vers l'avant et pour se faire on a besoin de progrès technologique.Circular Metabolism est une publication soutenue par les lecteurs. Pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail, envisagez de devenir un abonné gratuit ou payant.AbonnéOlivier Coutard me disait dans un autre entretien que ce régime d'historicité moderne avait aussi été cristalisé et permi par les infrastructures. En effet, les infrastructures modernes sont conçues pour matérialiser des promesses futures. Nous empruntons de l'argent et des ressources pour la promesse de gains futurs que ce soit des économiques ou alors la satisfaction de futurs besoins.Et là se trouve tout l'enjeu.On hérite à présent d'une myriade d'infrastructures qui sont conçues pour un futur toujours plus abondant avec une idéologie qu'il est impossible de saturer les besoins puisqu'ils croissent de manière non bornée.Finalement, selon François Hartog, nous nous trouvons peut-être aujourd'hui dans un nouveau régime d'historicité, qui est peut-être transitoire, qui s'appelle le présentisme. En d'autres mots nos sociétés ne se préoccupent plus du passé ou du futr mais elles sont obsédées par le présent. Nous n'avons plus d'horizons futurs.Pour conclure, je dois bien préciser que je suis ni historien, ni anthropologue mais je trouve ce concept de régimes d'historicité très utile pour comprendre pourquoi nos mettons en place certaines infrastructures, pourquoi les personnes politiques mettent en avant des promesses futures qui vont être résolues grâce à la technique et finalement peut-être pourquoi aujourd'hui nous n'avons pas de vision claire pour le futur.Allez à demain pour la lettre S,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 5:42


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre Q est Quota.Dans cette séries d'épisodes j'ai essayé de souligner notre surconsommation de ressources et nos émissions de polluants au niveau mondial et local. J'ai également essayé de répéter que les crises que nous traversons ne sont pas uniquement écologiques mais aussi sociétales.En résumé, nous sommes en train de trop extraire et polluer. Mais en réalité, cette consommation ne bénéficie qu'une petite partie de la planète pour que la majorité de la planète subisse les conséquences. Un moyen de s'attaquer à cet enjeu socio-écologique de face serait de définir (collectivement et démocratiquement) une liste de besoins essentiels auxquels nous aurions tou.tes droit.Je vous vois venir. Oui mais les besoins c'est subjectif. Comment on définit quelque chose de subjectif pour tous ? Une personne agée et une personne jeune n'ont pas besoin des mêmes choses.Ne vous inquietez pas, il y a un moyen de contourner cette question. Lors de mon entretien avec Cédric Durand, il me disait qu'il considérait un besoin comme universel lorsque :1/ ce besoin peut-être fourni à tou.tes2/ la satisfaction de ce besoin par tou.tes ne fait pas dépasser les limites planétairesCela ressemble à l'économie du doughnut appliqué au niveau des besoins. On se trouve ainsi sur un chemin de crête où nous devons composer démocratiquement sur ce qui possible et ce qui est essentiel. Cela ne veut pas dire que nous allons tous et toutes satisfaire les mêmes besoins mais nous avons une palette avec laquelle nous pouvons composer notre vie.Dans un monde parfait, ces besoins essentiels pourraient garantis par son territoire, son pays ou au niveau mondial. Un nombre de kWh d'énergie pour le chauffage et les appareils électroménagers garantis. Un nombre de m3 d'eau pour la nourriture et l'hygiène garantis. Un nombre de kms de déplacement garantis.Cela peut paraître extrême mais dans beaucoup de pays l'éducation et les soins de santé fonctionnent déjà sous ses modalités.L'idée serait de fournir un quota de ressources nécessaires pour satisfaire des besoins essentiels. Et pour ces quotas on revient à la question : 1/ fourniture à tout le monde et 2/ non dépassement des limites planétaires.Dans l'histoire ces quotas ont souvent été utilisé, notamment durant les guerres ou durant les crises financières. Durant la Première Guerre Mondiale, à Paris, le charbon était distribué par coupons en fonction de la taille d'un ménage. A cette époque, une grande partie de la population la plus pauvre a eu accès pour la première d'un confort de vie plus élevé. Cette question de rationnement est notamment étudiée par la chercheuse Mathilde Szuba1.En pratique, aujourd'hui nous voyons des agences de l'eau proposer des tarifs différents en fonction du niveau de la consommation, allant de gratuit pour les premiers m3 essentiels à très cher lorsque le nombre des m3 devient trop important.Je ne pense pas que nous devons utiliser le levier du prix pour résoudre cette question car les plus riches auront toujours un moyen de consommer plus (par exemple en rachetant les quotas d'autres personnes).Bref, cette question de quota de ressources et de quota d'émissions permet à mon sens de rendre beaucoup plus tangible la finitude des ressources et du budget carbone. Cela permetrait d'expliciter le lien entre empreinte et besoins (plutôt qu'empreinte et consommation). Ce lien pourrait par la suite être mobilisé afin de mieux dimensionner les infrastructures (lettre I) et choisir le niveau de technique pour y parvenir (lettre L).Allez à demain pour la lettre R,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 15, 2024 2:41


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre O comme Fenêtre d'Overton.Ce concept développé par Joseph P. Overton, un politologue et lobbyiste américain présente une “fenêtre” dans laquelle une série d'idées et de politiques sont considérées comme acceptable par l'opinion du grand public. A l'extérieur de cette fenêtre les idées sont considérées comme trop extrêmes et non entendables par le grand public particulièrement pour faire passer une loi, une politique ou élir une personne.Cette illustration résume les différentes niveaux d'acceptation d'une idée par le public.Une idée peut être considée comme : Impensable, Radicale, Acceptable, Raisonnable, Populaire, ou accepté comme une Politique publique. Ces idées peuvent être tant en faveur de plus de libertés ou moins de libertés.L'utilité de cette fenêtre est de comprendre que malgré la popularité d'une personnalité, si les idées proposées se trouvent en dehors de la fenêtre actuelle alors elles ont peu de chances de se transformer en politiques publiques.Cependant, cette fenêtre n'est pas fixe ou statique. Elle peut bouger dans un sens ou dans un autre, se refermer ou s'élargir. Et là se trouve tout l'enjeu et toute l'opportunité pour les crises socio-écologiques. Nous pouvons tou.tes travailler pour élargir la fenêtre d'Overton.Cela peut se faire via l'activisme par exemple avec de la désobéissance non-violente comme dans le cas des méga-bassines ou les ZAD, cela peut se faire via des études scientifiques produisent des connaissances empiriques d'alternatives, cela peut se faire via de la vulgarisation d'écrits ou de pensées.Bref, notre perception bouge rapidement dans le bon comme le mauvais sens. Il y a quelques années, la sobriété et la décroissance étaient des concepts radicaux voire impensables pour les politiques publiques. Aujourd'hui la sobriété est devenu un concept acceptable voire raisonnable. Qui sait, d'ici peu nous allons avoir des vraies politiques de sobriété voire des partis politiques qui vont se présenter avec des programmes de décroissance.Circular Metabolism est une publication soutenue par les lecteurs. Pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail, envisagez de devenir un abonné gratuit ou payant.Notre travail peut se concentrer sur la production de connaissance, leurs transmissions et transformation en imaginaires afin d'ouvrir le champ de possible. Avant le COVID, il était impensable de fermer la majorité des aéroports dans le monde. Certes de nombreux scientifiques s'efforcent de dire que nous devons réduire les GES mais c'est un autre type de crise qui a rendu cette idée raisonnable voire populaire.Les solutions et les idées sont déjà toutes présentes. Ne réinventons pas la roue. Efforçons nous de les rendrent acceptables et travailler contre les lobbys qui essayent de refermer cette fenêtre.Allez à demain pour la lettre P,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2024 3:47


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre N est l'Azote ou en pour être plus précis la lettre utilisée pour cet élément atomique. Bon c'est à nouveau un peu de la triche mais le sujet est trop important donc je devais le placer quelque part. L'azote est un élément fondamental sur notre petite planète. Il se retrouve en énormes quantités dans l'air sous forme de diazote (N2). Il se trouve également que l'azote est également un engrais fantastique pour les plantes et un des constituants des protéines et des acides aminés. La Nature fait bien les choses non ? Notre source première de nourriture nécessite pour se développer l'élement le plus présent dans l'air ! Mais c'est là où les choses se compliquent. Certes l'air est rempli de diazote mais les plantes et les animaux ne peuvent pas l'assimiler hormis quelques bactéries. Donc pendant des siècles nous avons essayer de trouver des moyens de rajouter de l'azote sous forme réactive aux plantes. Un des moyens principaux était via les excreta humains et d'animaux puisque c'est par les urines que les humains évacuent la majorité des nutriments tels que l'azote des protéines et les sels minéraux comme le phosphore et le potassium.C'est pour cela que jusqu'au début du XXème siècle, l'agriculture et les villes se retrouvaient à fonctionner en tandem. L'agriculture nourrisait la ville, la ville nourrisait l'agriculture. A titre d'exemple, au début du XXème le taux de recylage de l'azote des urines à Paris était de de 50%, contre 5% aujourd'hui !Mais que s'est-il passé ? Après une suite d'infrastructures, de lois et de technologies la revalorisation des urines est devenue obsolète. Avec la construction des infrastructures d'approvisionnement d'eau et par la suite d'évacuation d'eau, les urines et l'agriculture ont été repoussées de plus en plus loin des villes. Puis à partir de la fin de la 1ère Guerre Mondiale, l'invention de Fritz Haber et Carl Bosch, qui permettait de rendre le diazote de l'air en ammoniac. Une quantité considérable d'usines de production d'ammoniac et de nitrate d'ammonium ont notamment été construites durant la première Guerre Mondiale puisque le nitrate d'ammonium était la base d'explosifs . Nous nous retrouvons donc à la fin de la première Guerre Mondiale avec une grande quantité d'infrastructures qui sont prêtes à être rentabilisées en produisant des engrais de synthèse. Il s'agit ici d'un point de bascule puisque les urines n'avaient plus d'exutoir et nous avons donc développer des stations d'épurations pour éliminer les fameux nutriments avant de rejetter ce liquide dans les cours d'eau. Donc aujourd'hui on se retrouve d'un côté fabriquer des engrais azotés grâce à des énergies fossiles et d'un autre côté consommé de l'énergie pour détruire l'azote des urines. Vous voyez la contradiction ? Pour sortir de cette contradiction, nous pouvons bien évidemment remettre en place une collection séparée de l'urine pour être par après utilisée dans l'agriculture mais aussi favoriser les légumineuses dont les racines arrivent à capter et transformer le diazote de l'air. Lors de mon entretien avec Fabien Esculier, il me disait que si on collectait l'urine de tous les habitants de l'agglomération parisienne et qu'on valorisait ses nutriments pour fertiliser de la culture de blé nous pourrions produire jusqu'à 25 millions de baguettes par jour !Le rebouclage des flux d'azote permettrait en autre de réduire la quantité d'eau potable utilisée dans les toilettes, réduire la consommation énergétique amont et aval de l'agriculture mais aussi de réduire l'eutrophisation des rivières puisque l'azote des animaux serait réutiliser directement dans les champs. A demain pour la lettre O,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 4:34


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre M est Métabolisme mais aussi Métabolisme Urbain, Métabolisme Territorial ou Métabolisme Sociétal.Je vais utiliser cet épisode pour vous expliquer pourquoi ce concept est pour moi, à ce point fondamental que j'y ai consacré toute ma vie professionnelle. Cela fait bientôt 15 que je fais des recherches sur ce domaine et j'en suis autant passionné aujourd'hui. Il existe de nombreuses définitions pour ce concept, je vous en propose une pour mieux comprendre le reste.Le métabolisme urbain est une métaphore visant à analyser de manière systémique les relations socio-écologiques des villes avec leurs environnements via leurs flux, leurs stocks, les infrastructures, et les acteurs (ainsi que leur agence).Ce concept qui nous vient de notre ami Karl Marx parlant de la brisure ou rupture métabolique puisque les déchets et excreta humains ne retournaient plus sur la Terre particulièrement depuis l'industrialisation des villes européennes et la concentration de la population dans les villes pour servir comme capital variable dans les usines.Depuis ce concept a été mobilisé par de nombreux et nombreuses scientifiques pour étudier la relation matérielle entre une société (ou un territoire) et son environnement dans le sens le plus large.Grâce à cette étude nous arrivons à expliciter le fonctionnement physique de nos territoires et de nos sociétés ainsi que de mieux comprendre leurs impacts socio-écologiques.Par exemple, nous pouvons apprendre combien consomment certains territoires mais aussi cartographier les “arrières-pays” ou “territoires servants”. Nous pouvons cartographier la consommation de certaines ressources pour comprendre quels segments de la population ont droit à une ressource et à quelle quantité.Nous pouvons également étudier le métabolisme d'un territoire sur le temps long pour surligner les différentes facettes politiques, économiques, technologiques qui se sont succédées et encastrées pour passer d'un régime métabolique vers un autre.Nous pouvons également spatialiser les acteurs et les activités économiques qui mobilisent les flux de ressources et de déchets. Et oui, les flux ne bougent pas comme ça par magie. Il existe des lois, des entreprises, des “actants” derrière chaque flux. Nous n'avons pas tou.tes la même agentivité pour faire circuler des flux.Finalement, nous pouvons également combiner une étude métabolique avec une étude du foncier pour se rendre de combien d'espace nous aurions besoin pour relocaliser notre production aliméntaire, nos matériaux de construction, notre production énergétique, etc.En faisant ce type d'études nous nous rendons vite compte de la complexité des enjeux mais aussi des marges de maneuvres réelles pour faire bouger les choses. C'est des diagnostics souvent assomants mais qui peuvent également être utilisés comme outil de prospection pour des territoires plus sobres, circulaires, juste, et auto-suffisants.D'ailleurs, je profite de cet épisode pour partager avec vous que je viens de finir le draft de mon livre sur exactement ce sujet et ces problématiques. Nous sommes à présent en train de l'illustrer avec Gaëtan Amossé d'ici quelques semaines nous allons lancer une campagne de financement participative pour nous aider à finir ce projet !Allez à demain pour la lettre N,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 4:17


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre L est Low-Tech (ou techno-discernement en Français).Ce concept est pour moi en continuation parfaite de l'épisode précédent lorsque nous avons parlé d'arbitrage de flux pour un budget carbone ou matériel fixé ou fini mais aussi celui des infrastructures.Je m'explique. Lorsque nous sommes confronté.es à un problème donné (chauffer une ville, produire de la nourriture, construire un bâtiment, etc.) nous avons une myriade de solutions ou de moyens de faire devant nous. Certains se basent sur des technologies très avancées (et des fois polluantes), d'autres moins.Pour produire un kilo de nourriture, nous pourrions soit utiliser quelques outils primitifs, sans intrants artificiels (pesticides, engrais artificiels, semences industrielles, etc.), sans motorisation et avec des connaissances agronomiques poussées et beaucoup de main d'oeuvre. Nous pourrions au contraire, se servir d'énergies fossiles peu chères pour fabriquer des engrais, nourrir des machines et des sols mais en perdant la relation intime et contextuelle avec le sol.Nous pourrions répéter cet exercice pour le secteur de la construction. Pour construire une maison ou un bâtiment, nous pourrions utiliser des matériaux bio- et géo-sourcés locaux, réemployer des matériaux de construction, et inclure des principes bioclimatiques. Ou au contraire, nous pourrions utiliser des matériaux hautement carbonnés tels que le ciment/béton, l'acier, l'isolation fossile, en utilisant un plan standard et répété.Ces deux extrêmes soulignent deux visions du monde bien différentes de notre rapport à la puissance, à la finitude, au soin, à la main d'oeuvre, à l'emploi, au territoire, et pleins d'autres sujets.Notre rapport à la technique et à la technologie ne doit pas se résumer au débat stérile être technosolutionniste ou amish. Nous devons remettre au centre du débat la vision du monde permise et mise en avant par une certaine technologie.Il est sûr que grâce à l'énergie fossile et la mécanisation nous avons pu sortir de conditions de vie très difficiles et pénibles. Personne ne peut nier cela. Mais nous avons basculer dans l'excès. Peut-être qu'il serait temps de faire le bilan de quelles technologies et techniques sont encore viables et produisent réellement des bienfaits sociétaux et écologiques. Nous avons suffisamment de recul pour se poser ses questions et ne pas s'engouffrer dans des nouveaux délires tels que l'utilisation de drones dans l'agriculture, un réseau 6G, l'IA généralisée, etc.Reposons nous la question de si nous voulons faire disparaître l'artisanat, la paysannerie, la réparation au profit de la mécanisation et par conséquence de la tertiarisation de l'économie. Pour rappel il est estimé que 70% des français.e.s vivaient de l'agriculture en 1789 contre 1.5% aujourd'hui.La question est assez simple au final, où plaçons nous le curseur entre travail et emploi humain vs. travail des machines ? et que faisons nous avec le travail libérée grâce aux machines ? Est-ce qu'on l'utilise pour prendre soin de nous et de nos territoires ou pour s'acheter de temps dans le futur ?Nous revenons encore une fois à des questions de démocratie et de valeurs sociétales.Si nous baissons collectivement nos attentes mécaniques pour développer des emplois locaux (pour l'agriculture, la construction, la réparation, la gestion de l'eau, le soin, l'éducation), muscler notre auto-suffisance matérielle et technique, alors notre rapport à la technique peut se transformer en notre faveur. Attention, cela veut dire que nous allons tous et toutes devoir mettre la main à la pâte. On ne peut pas tout avoir, mais peut-être que nous allons redonner du sens à certains emplois et territoires.Comme d'habitude, je vous recommande de prolonger ces réflexions avec quelques épisodes ci-dessous.Allez à demain pour la lettre M,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 3:43


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre I est Infrastructure.Un des autres concepts que je traite régulièrement dans le podcast est la question d'infrastructures. Quand on parle d'infrastructures on pense souvent à un ingénieur en casque de chantier, des bétonneuses et des excavateurs. On pense à des ponts, des routes et des aéroports, etc. Présenté comme ça, le mot infrastructure ne paraît pas être un sujet essentiel pour mieux comprendre les crises que nous traversons.Mais derrière ces artefacts se cache une des questions les plus épineuses pour nos sociétés.Avant de me plonger sur pourquoi le choix des infrastructures est un sujet d'importance sociétale, il faut peut-être rapeller certaines notions.Les infrastructures sont ces artefacts qui transforment les flux d'un état vers un autre (par ex. une centrale à charbon génère de l'électricité via la combustion de charbon) ou les transportent d'un endroit vers un autre (par ex. des réseaux énergétiques, d'eau, de transport routier/rail). Mais les infrastructures sont également des stocks ou des réservoirs de matières (par ex. une centrale à charbon est composée de béton, acier, cuivre, et autres matériaux). Finalement, ces infrastructures facilitent ou permettent certaines pratiques et modes de vies (pensez routes pour véhicules individuelles vs. pistes cyclables pour vélos).Du coup, les infrastructures consomment des flux pour être construites mais aussi et surtout un moteur ou facilitateur de consommation de flux. Dans les territoires urbanisés nous pouvons même dire que sans infrastructures nous ne pouvons pas consommer de flux (mis à part quelques exceptions telles qu'un potager).Cependant toute infrastructure n'est pas égale, ni en termes de besoin de matière, ni en satisfaction de besoins, ni en mobilisations de flux. Certaines engendrent la consommation de “mauvais” flux (infrastructures d'énergies fossiles) et certaines de “bons” flux (infrastructures cyclistes).Si ce n'était pas suffisamment compliqué, il faut ajouter un aspect temporel aux infrastructures. Souvent, les infrastructures ont une durée de vie de quelques dizaines d'années voire quelques centaines d'années. En soi, faire des stocks qui durent c'est une bonne chose. Mais cela veut également dire qu'une société peut se vérouiller dans une consommation de mauvais flux ou une consommation excessive de flux le temps de remplacer une infrastructure. De même, ce vérouillage technique peut nous pousser à maintenir certaines infrastructures en vie mais pour les maintenir nous devons continuer à consommer des matériaux.Vous voyez le cercle vicieux ?Pour conclure, pourquoi le choix des infrastructures est éminemment politique voire idéologique ? Parce que les infrastructures déterminent le champ des possibles. Le tout à l'eau est une évidence aujourd'hui au point où les alternatives sont difficiles à imaginer. Il existe de nombreux moyens de satisfaire un besoin essentiel mais avec une intensité materielle très différente. Comme nous l'avons vu avec les manifestations pour les méga-bassines, les infrastructures sont au coeur de nos enjeux et nous devons démocratiser et repolitiser leur choix.Allez à demain pour la lettre J,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 8, 2024 3:29


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre H est Histoire Environnementale.Pour ceux et celles qui suivent le podcast régulièrement, vous savez que j'apprécie énormément l'histoire environnementale qui est une sous-discipline de l'histoire qui se focalise sur l'interrelation entre les sociétés humaines et leurs environnements. Cela peut prendre différentes formes mais de manière générale nous étudions un sujet ou un flux métabolique à travers une période et une géographie donnée.Par exemple, dans Technocritiques François Jarrige étudie la Technique durant plus de deux siècles principalement en Europe Occidentale. Frédéric Graber et Fabien Locher ont co-édite un livre sur l'histoire de propriété sur plusieurs siècles en Europe, Etats-Unis et l'Asie. Sabine Barles étudie les déchets urbains en France de 1790 à 1970. Nelo Magalhaes étudie l'histoire environnementale des grandes infrastructures française durant les deux derniers siècles.Enfin bon vous comprenez l'idée. Maintenant, pourquoi je trouve ces études tellement intéressantes ?Pour de nombreuses raisons. Comme me disait Sabine Barles, on ne peut pas comprendre le présent en regardant simplement vers le passé. Il n'existe pas une corrélation directe ou un chemin unique entre le passé et le présent.Il faut plutôt commencer à étudier un sujet depuis le passé jusqu'à aujourd'hui.La différence est peut-être subtile mais en regardant depuis le passé vers aujourd'hui nous nous apercevons de toutes les décisions prises devant chaque carrefour qui s'est présenté à nous. L'état présent de nos sociétés et territoires a été construit par une série de décisions en dépit d'autres. A tout moment il y a eu des perdants et des gagnants. A tout moment il y a eu une alternative qui a été balayée au profit de la situation actuelle.Donc ce travail minutieux de lecture d'archives et une mine d'or pour comprendre comment et pourquoi les sociétés et territoires ont pris des décisions et comment nous en sommes arrivés à consommer et polluer de telle manière. On apprend évidemment qu'il n'existe pas de déterminisme. Si Eugène Poubelle, préfét de la Seine, n'avait pas rendu obligatoire l'utilisation de récipients de déchets ménagers à la fin du 19ème siècle, nous aurions peut-être encore des chiffoniers et une réutilisation plus intense de ces flux. Si en hiver 1963, le lobby des routes et des poids lourds n'avaient pas présenté l'élargissement, le renouvellement et l'approfondissement des routes comme la seule alternative pour sortir le pays de la crise, nous n'aurions peut-être pas un pays rempli d'autoroutes.Circular Metabolism est une publication soutenue par les lecteurs. Pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail, envisagez de devenir un abonné gratuit ou payant.Chacun de ces livres étudie une facette particulière de notre métabolisme en détaillant les couches et les événements politiques, technologiques, économiques, idéologiques qui se sont combinés afin d'arriver à notre état actuel.Chacun de ces livres ouvre nos yeux non seulement à la complexité des transitions socio-écologiques mais aussi à toutes les alternatives possibles qui s'offrent à nous.Le passé ne peut certainement pas nous dire à quoi va exactement ressembler le futur mais permet de nous donner des pistes sur les composantes et les étapes d'une transition. Le passé est riche en enseignements et nous permet d'ouvrir le champ des futurs possibles. Il faut encore une fois souligner que le présent n'était pas prédéterminé par le passé, et par conséquence que le futur ne l'ai pas plus par le présent.Pour plus d'informations sur la question d'histoire environnementale, je vous renvoie vers de nombreux épisodes (voir ci-dessous).Allez à demain pour la lettre I,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 7, 2024 3:14


    Le mot d'aujourd'hui pour la lettre G est Géopolitique des Ressources.Pour revenir sur un point discuté lors de la lettre F, nous nous rendons compte que la majorité des villes, territoires et pays doivent importer une grande partie de leurs flux pour satisfaire des besoins essentiels (et superflus). Des métaux, des produits finis, des carburants, des flux alimentaires et de construction tout un tas de flux venant proche ou de loin. De manière générale, les flux qui pèsent lourds comme l'eau, les matériaux de construction et en moindre mesure les flux alimentaires, viennent souvent de pas très loin, de quelques dizaines de kms. Mais pour des flux où la ressource se fait rare on peut vite venir importer de milliers de kms plus loin. En effet, nous n'avons pas ou plus des teneurs importantes en métaux, des forêts denses ou des aliments exotiques proche de nous. Ceci n'est pas nouveau. Même dans l'Antiquité, une fois qu'on avait puisé nos ressources locales on faisait du commerce voire la guerre avec d'autres pays ou empires pour en récupérer.Ce qui est différent aujourd'hui est que nous avons tous besoin des mêmes ressources (par exemple des métaux pour la transition énergétique) mais ces ressources sont concentrés dans quelques pays tels que le Chili, la Bolivie ou l'Australie. Par ailleurs, avoir des ressources, ne veut pas dire qu'elles seront automatiquement utilisées. Il faut que leur exploitation soit économiquement viable et socialement acceptable. En effet, le taux de pollution lié à l'extraction de certaines ressources peut conduire à la fermeture de certaines mines. D'un autre côté, il existe certaines ressources telles que le pétrole, le gaz naturel et le charbon qu'il serait urgent d'arrêter d'utiliser mais malheureusement elles sont encore largement disponibles (dans le cas du charbon pendant plus d'un siècle).Dans un cas comme dans un autre, nous avons un problème de gouvernance et de géopolitique de ressources. Nous avons soit trop peu de ressources que nous devons partager, soit trop de ressources que nous devons arrêter d'utiliser. Alors que faire ? Comment distribuer justement ? Comment forcer des pays riches en ressources d'arrêter leurs exploitations ? Et bin franchement, je n'ai pas beaucoup d'idées. Par un rachat et une nationalisation de ces ressources et assumer la perte financière ? Par un traité de non prolifération au niveau de l'ONU un peu comme le nucléaire ? Une charte, comme le protocole de Montréal pour l'élimination de molécules nocives ? Un quota par pays fixé par l'ONU et les besoins à satisfaire tenant en compte les émissions et les consommations passées ? Voilà certaines idées en vrac et il existe certainement plein de recherches sur la question (je suis preneur), mais il me semble qu'il s'agit d'un des enjeux les plus essentiels à traiter afin d'assurer une justice sociale et maintenir un maximum la paix au niveau mondial. Comme d'habitude, sobriété, renouvelable, circularité et relocalisation sont les 4 piliers sur lesquels nous pouvons nous reposer. Pour plus d'informations sur cette question de géopolitique de l'énergie je vous renvoie vers l'épisode avec Emmanuel Hache.Allez à demain pour la lettre H,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Play Episode Listen Later Dec 6, 2024 4:10


    Quand on décrit de l'état d'une société ou d'un pays on utilise souvent les flux économiques ou de flux démographiques pour expliquer certaines évolutions. Mais on oublie souvent parler de parler du socle matériel de nos sociétés ou en d'autres mots les flux physiques qui sont extraits localement, les flux qui sont importés et exportés ou des flux de pollutions génerés sous forme gazeuse, liquide ou solide.Dans son quotidien, chaque pays ou territoire, a besoin d'eau, d'énergie, de nourriture, de matériaux de construction, de biens divers et variés pour faire tourner la machine. Une fois ces flux consommés, les ressources sont soit emprisonnées sous formes de routes ou de bâtiments, soit deviennent des déchets, des eaux usées ou des gaz à effets de serre, soit sont exportés vers d'autres pays et territoires.Pour illustrer tout ça, je vous propose d'étudier ensemble le bilan de flux de matières d'lle-de-France pour l'année 2021. C'est une étude de l'L'Institut Paris Region effectuée par CitéSource qui vient de sortir avant-hier1. Je salue d'ailleurs les collègues dans les deux structures (Léo Mariasine, Martial Vialleix, Vincent Augiseau).Bref, en regardant cette illustration, nous apprenons que la région Ile-de-France a importé environ 82 millions de tonnes soit 6.6 tonnes / personne. Attention, il s'agit ici d'importations directes, celles qui traversent physiquement les frontières de la région. Mais comme on l'a vu la plus grande fraction des flux importés sont des produits finis qui engendrent des extractions d'en d'autres pays. Si on les prend en compte, l'empreinte matérielle de la région francilienne alors s'élève à 148 Mt, soit 12 t/hab.Le deuxième flux qui est consommé dans la région sont les extractions locales qui reviennent à environ 23 millions de tonnes soit 1.9 tonnes / personne. Parmis ces 23 Mt, les granulats représentent 7 Mt, le blé 2 Mt, etc.Lorsqu'on ajoute les deux valeurs on obtient qu'environ 105 Mt rentrent dans le métabolisme francilien. Une fois consommés ces flux, ont quatre possibles futurs.1/ Ils sont transformés et exportés (environ 44.2 Mt)2/ Ils sont émis dans l'air à travers la combustion des combustibles fossiles (environ 32.4 Mt)3/ Ils deviennet des déchets (50 Mt) et parfois recyclés (9 Mt)4/ Ils restent dans le territoire sous forme de stock bâti (25 Mt)Que nous apprend cette étude ?1/ on voit le côté insoutenable de la chose. Il s'agit d'un métabolisme complètement ouvert qui dépend d'importations non renouvelables. 2/ la région continue massivement à construire ce qui entraîne la consommation de nouveaux flux futurs de combustibles. 3/ le recyclage et l'extraction locale ne peuvent pas répondre à la voracité de nos besoins. Pour les trois cas, il faudra réduire la voilure tant au niveau de nouvelles constructions qu'au niveau des flux non-renouvalables importés et exportés.Allez à demain pour la lettre G,✌️ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Calendrier de l'Avent 1/26 - A comme Accumulocène

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2024 4:26


    Annonce du Calendrier de l'Avent - 26 Concepts pour comprendre les Crises Socio-Ecologiques

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2024 0:59


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    [ECHANGE D'ETE] Basilic Podcast - L'Histoire des Luttes Environnementales / Steve Hagimont

    Play Episode Listen Later Sep 7, 2024 42:49


    Bonjour à tous et à toutes, c'est (la fin de) l'été et j'aimerais partager avec vous des podcasts écolo qui valent le détour. Pour cette deuxième découverte, je vous propose le podcast de Jeane Clesse, Basilic Podcast.Basilic est un podcast qui parle de l'écologie d'une manière positive et enjouée pour vous donner envie d'embarquer dans la transition à ses côtés et ceux de ses invité.esDans cet épisode, Jeane reçoit Steve Hagimont, co-auteur de l'ouvrage "Une histoire des luttes pour l'environnement" paru aux éditions Textuel. Cet ouvrage s'illustre comme le premier panorama des luttes environnementales à l'échelle mondiale, de la fin du XVIIIe aux dernières années du XXe siècle. Cette mise en perspective historique a été rendue possible par le partage des recherches des autres historiens co-auteurs de ce livre. À rebours du récit mythique d'une foi collective dans le progrès, ils présentent une histoire des voies et des voix divergentes et montrent combien elles constituent un socle précieux pour les combats d'aujourd'hui.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    [ECHANGE D'ETE] Ozé Le Podcast - S'organiser en commun sur la ZAD de Notre-Dame des Landes / Justine Loizeau

    Play Episode Listen Later Aug 31, 2024 91:04


    Bonjour à tous et à toutes, c'est (la fin de) l'été et j'aimerais partager avec vous des podcasts écolo qui valent le détour. Pour cette première découverte, je vous propose le podcast de Jean-Philippe Decka, Ozé Le Podcast. Le podcast Ozé est une émission d'écologie politique qui donne la parole à des intellectuel·les, des chercheur·ses et des professionnel·les pour mieux comprendre les enjeux sociaux et écologiques de notre monde et proposer des pistes d'engagement.L'épisode que j'ai selectionné pour vous est celui avec Justine Loizeau sur l'organisation en commun sur la ZAD de Notre-Dame des Landes. Justine Loizeau est docteure en sciences de gestion de l'Université Paris-Dauphine. Elle travaille principalement sur les communs et la gouvernance des communs. Pour son terrain de thèse, elle est allée sur la ZAD de Notre-Dame des Landes pour comprendre comment des collectifs s'organisent concrètement en commun sur place entre humains et avec les non-humains.Au-delà des théories et des expériences de pensée, son travail nous livre un exemple pratique d'organisation non-capitaliste, non-extractiviste et respectueuse du vivant avec lequel les habitants cohabitent. C'est l'illustration que malgré les difficultés, les barrières et les préjugés, il existe aujourd'hui en France des modes de vie vertueux dont on peut s'inspirer pour faire société dans le respect des limites planétaires. Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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