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durée : 01:05:52 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1975, dans “Les après-midi de France Culture”, Jacques Paugam interrogeait Pierre Mendès France sur la montée du tiers-monde. Pierre Mendès France exposait sa vision politique et économique de la situation de ces pays après leur indépendance. - réalisation : Laurence Millet - invités : Pierre Mendès France Homme politique, président du Conseil entre 1954 et 1955
Quand j'ai créé ce podcast, l'artiste Brav a rapidement fait partie des artistes que je voulais derrière le micro. Admirateur de son travail depuis plus de 20 ans Brav est aujourd'hui devenu indissociable à la ville du Havre, il est clairement l'un de ses porte étendard. Membre actif du collectif La Boussole, les plus anciens d'entre vous l'ont certainement connu dans le groupe "Bouchées Double" avec ton compère Tiers Monde. Depuis, deux décennies se sont écoulées et Brav a récemment sorti son studio, "Café Crève", une peinture vivante d'un constat plus ou moins amer de notre époque. Subtil, poétique, mélancolique et talentueux, Brav sait nous emmener dans son univers unique et singulier sans jamais perdre de vue le phare de sa vie, de notre vie, Le Havre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête, répond aux questions de Sonia Mabrouk.
On favorise les sociétés étrangères au lieu de soutenir nos propres entreprises. Des vestiaires à 1 M$ pour les fonctionnaires. La rencontre Affaires avec Philippe Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Plongez dans des discussions sincères et profondes autour de l'entrepreneuriat et de la vie à l'étranger. Découvrez un échange riche en expériences authentiques :
Le terme "tiers monde" est depuis longtemps entré dans le langage courant. Il a été inventé, en 1952, par le démographe Alfred Sauvy, qui employa cette expression dans un article du magazine "L'observateur".Ce terme s'applique en principe aux pays pauvres. Il s'oppose au "premier monde" et au "second monde", des termes moins usités. Dans le "premier monde", on trouve les pays les plus développés, dont les habitants jouissent de larges libertés et d'un niveau de vie élevé.Le "second monde", quant à lui, regroupe les pays de l'ancien bloc soviétique.On voit que le terme "tiers monde" demeure assez ambigu. En effet, tous les pays de ce vaste ensemble ne connaissent pas le même niveau de développement, tant s'en faut. Il faudrait donc parler de "tiers-mondes", au pluriel.Les écarts entre ces pays se sont d'ailleurs accrus, avec l'apparition des "pays émergents" ou des "nouveaux pays industriels" (NPI), dont la croissance économique a parfois dépassé celle de certains pays capitalistes.Par ailleurs, Les nations du tiers-monde sont vus comme des pays "sous-développés", qu'on a appelés ensuite "en développement", ce qui est moins péjoratif et met l'accès sur les progrès plus que sur les retards.Mais, en même temps, ils sont souvent perçus comme des pays situés dans l'hémisphère Sud. Aussi parle-t-on souvent de l'opposition entre le "Sud" ou les "Suds", moins avancés, et un "Nord" riche et développé.Or, cette vision est, elle aussi, trop schématique. En effet, certains pays du "Sud", comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande, sont tout aussi développés que les pays du "Nord".Enfin, la formule a également un sens politique. En effet, le "tiers monde" rassemble une grande partie des pays décolonisés à l'issue de la Seconde Guerre mondiale et qui se sont regroupés, après la conférence de Bandung, en 1955, dans le mouvement des non alignés.Conscient de l'insuffisance de l'expression qu'il a pourtant inventée, Alfred Sauvy la désavouera, à la fin des années 1980. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les tenanciers de bars interpellent le gouvernement quant à la situation des itinérants à Montréal. Entrevue avec Peter Sergakis, homme d'affaires et président de l'Union des tenanciers de bars du Québec.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre,Bruno Pomart et Mehdi Ghezza débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Cette semaine, le Club RFI Lagos au Nigeria parle de son anniversaire et de ses activités autour de la francophonie. Dans cette émission, nous rendons également un hommage à une grande voix de la littérature francophone, la Guadeloupéenne Maryse Condé décédée le 2 avril 2024, à l'âge de 90 ans. Prolifique, elle a écrit plus d'une trentaine de romans, parmi lesquels Hérémakhonon (1976) ; Ségou (1984) ; Moi, Tituba, sorcière noire de Salem (1986) ; La Colonie du Nouveau Monde (1993) ; La Migration des cœurs (1995) ou encore Haïti chérie (1998) et La Belle Créole (2001). Elle laisse une œuvre de renommée mondiale. Maryse Condé a enseigné entre 1960-1968 en Côte d'Ivoire, en Guinée, au Ghana au Sénégal, et à l'Université de Columbia (USA) de 1985 à 2002. L'écrivaine a été journaliste à la BBC et à Radio France internationale (RFI) où elle produisait l'émission « Les grandes figures du Tiers Monde ». Intellectuelle engagée, elle était favorable à l'indépendance de son île natale, la Guadeloupe.Elle a présidé le Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage (2004-2006) en vue de l'application de la loi Taubira qui, en 2001, a reconnu la traite négrière et l'esclavage comme crimes contre l'humanité. En 2018, Maryse Condé a reçu à Stockholm le « Prix Nobel alternatif de littérature », à la suite d'un scrutin mondial réunissant plus de 30 000 votants.Avec la participation de Fabienne Kanor, écrivaine et réalisatrice martiniquaise ; Mohameb Olowoloba, président du Club RFI Lagos au Nigeria et Frank Salin, dit Frankito, écrivain, réalisateur, metteur en scène, guadeloupéen.Musique : « Je suis amoureux », Fasipe Jérémiah Abiola. Réalisation : Cécile Bonici.
3e trimestre de ventes en baisse à la SAQ ! Aéroport Montréal-Trudeau: Le trafic aérien dépasse les années prépandémiques ! Discussion affaires avec Philippe-Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB radio.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La 55eme Session du Conseil des Droits de l'Homme se poursuit à Genève et prendra fin le 5 avril prochain. Dans ce contexte des délégués du monde paysan issus de pays du Sud global et du Tiers-Monde ont participé à certains travaux de cette session. Parmi eux nous comptons Amadou Yahaya Mahamane expert technique de la Plate-forme paysanne du Niger avec qui Epiphane Amanfo s'est entretenu au palais des nations.
Comment Enda TM, le sigle pour Environnement, Développement et Action dans le Tiers Monde, a-t-elle su tracer une voie originale au service du développement ? Pourquoi son leg est-il si important en matière d'éducation populaire, de formation et de recherche-action ? Pourquoi Enda avait raison ? Scientifique malien, vice-président du GIEC, Youba Soukona a contribué au déploiement de l'ONG Enda Tiers-Monde, qui vient de fêter ses 50 ans. Au service de la protection de l'environnement et de la justice sociale, elle a toujours fonctionné selon une gouvernance novatrice, cultivant son rejet de la bureaucratie, sa proximité avec le terrain, sa passion pour le métissage des savoirs et sa volonté de former “autrement”. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 27 mai dernier, au squat La Trotteuse à Pantin, pour que : « Nos luttes ne soient pas des déserts antispécistes », des personnes du 93, actives dans l'antiracisme, le féminisme et l'écologie, ont lancé un nouveau collectif antispéciste visant à la convergence des luttes.Le spécisme est aussi une oppression systémique, en l'occurence une discrimination sur l'espèce qui autorise l'exploitation des autres animaux sans limite ni aucune considération. Or le spécisme nourrit les autres oppressions. Pour ce lancement, le collectif organisait des ateliers de réflexions sur cette convergence : féminisme et antispécisme, antispécisme décolonial et antispécisme et écologie. Si les personnes présentes étaient une majorité d'antispécistes cela représente une chance pour la reflexion sur les stratégies et le rassemblement des forces pour l'avenir.Nous vous proposons une immersion dans ce premier événement, et si nous ne diffusons pas les ateliers par discrétion pour les participant·es, nous vous restituons l'ambiance de ce moment toujours intense d'une éclosion. Pour conclure ce reportage les personnes organisatrices mettent en perspective l'expérience des ateliers et nous explicitent la nécessité d'une convergence antispéciste.Nous vous tiendrons au courant des suites et des prochains rendez-vous en juillet et septembre. En attendant, pour vous permettre d'aller plus loin sur le sujet, les références sont en bas de cette page.------------------Pour aller plus loin sur le sujet intersectionnel:➡️ Le podcast de la conférence de Sandra Guimaraes:Véganisme populaire et décolonial➡️ Steaksisme, de Nora BouazzouniRésumé :Depuis quand la nourriture a-t-elle un genre ? Pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans les kebabs? Qui a décidé que les hommes n'aimaient pas le rosé? Pourquoi le végétarisme est-il perçu comme un régime dévirilisant? Les femmes jouissent-elles vraiment en mangeant un yaourt? Pourquoi certains hommes préfèrent-ils littéralement renoncer à la vie plutôt qu'à la viande?Rien n'échappe aux injonctions genrées, surtout pas la nourriture. En matière de bouffe, ces règles, tacites ou officielles, sont partout : de la Rome antique aux menus des restaurants, en passant par la publicité et les repas de famille. Elles façonnent le genre et renforcent les stéréotypes sexistes, avec des conséquences réelles sur la planète et la santé des femmes et des hommes qui les subissent.Après "Faiminisme", Nora Bouazzouni s'attaque aux questions de genre sous l'angle de ce sexisme alimentaire toxique qui imprègne nos sociétés comme l'ail imprègne l'haleine… Entre goûts innés, constructions culturelles et pensée magique, "Steaksisme" met les pieds dans le plat pour en finir avec tous les préjugés !➡️ Politique sexuelle de la viande, de Carol J. AdamsRésumé :L'ouvrage de Carol Adams de 300 pages en comptant les notes et les références ; il est truffé de citations et de références littéraires qui documentent une superposition d'oppressions hiérarchisées commençant par les animaux (politique de la viande), les femmes (politique sexuelle), les primitifs et les noirs (politique de la colonisation) ; devant les assiettes de riz et de pommes de terre des gens du Tiers-Monde, les journalistes hommes, blancs, occidentaux s'exclament "mais vous n'avez pas mangé de viande depuis combien de temps ?" ignorant que 80 % des protéines de ces pays proviennent traditionnellement de céréales et de légumineuses à l'inverse de nous, dont 80 % des protéines sont des céréales et des légumineuses de seconde main, issues d'animaux , protéines femelles ou protéines plus viriles de la viande rouge.➡️ Steak Machine, de Geoffrey Le GuilcherRésumé :Un CV imaginaire, une fausse identité, et un crâne rasé. Steak Machine est le récit d'une infiltration totale de quarante jours dans un abattoir industriel en Bretagne. Geoffrey Le Guilcher a partagé le quotidien des ouvriers : les giclées de sang dans les yeux, les doigts qui se bloquent et les défonces nocturnes. Un univers où, selon un collègue de l'abattoir, "si tu te drogues pas, tu tiens pas". L'usine ciblée par le journaliste abat deux millions d'animaux par an. Une cadence monstrueuse qui mène inéluctablement au traitement indigne des hommes et des animaux.Crédits :Chanson de Nicolas Bubart : Un joli sortilègeLe documentaire d'Arte : Qui peut-on manger ?Le documentaire : Les damnés, des ouvriers en abattoir
Épisode 8 : « Les femmes pauvres du Tiers Monde produisent non pas ce dont elles ont besoin, mais ce que les autres peuvent acheter » Dans ce nouveau chapitre intitulé « femme au foyerisation Internationale», Maria Mies cherche à comprendre la place des femmes dans ce qu'elle appelle la Nouvelle division internationale du travail. Pour illustrer de ce nouveau paradigme qui divise les femmes entre consommatrices désirables et consommatrices indésirables (et nous dessert toutes), on fait un détour par Le Ventre des Femmes de Françoise Vergès et l'histoire des stérilisations forcées sur l'Île de la Réunion dans les années 1960 et 1970. Références Françoise Vergès, Le Ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme (2017, Albin Michel) Ian Urbina, La Libye, garde-chiourme de l'Europe face aux migrants (Janvier 2022) https://www.monde-diplomatique.fr/2022/01/URBINA/64243 World Bank, Demographic and Health Surveys, Female headed households (% of households with a female head) https://data.worldbank.org/indicator/SP.HOU.FEMA.ZS?end=2020&most_recent_value_desc=false&start=2020&view=bar Les femmes de l'économie non structurée (ONU Femmes, 2016) https://www.unwomen.org Michel Lachkar, En Asie, 150 millions de filles manquent à l'appel (FranceInfo, 20/05/2017) Elliot J. Glotfelty & Glenn M. Miles, (S)expectations Abroad: Male Traveler Interactions With Southeast Asian Economies (2018, Dignity) https://digitalcommons.uri.edu/dignity/vol3/iss3/4/ Thaïlande: le monde de la prostitution, une victime collatérale (Le Temps, AFP, 5 avril 2020) Prostitution en Thaïlande (Article Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostitution_en_Tha%C3%AFlande Thailand Tries to Get Rid of Sex Tourism (Saigoneer, 20 juillet 2016) Clotilde de Gastines et Hugo Lemonier, Prostitution des mineures : les foyers d'enfants placés dans le viseur des réseaux (Mediapart, 17 novembre 2022) https://www.mediapart.fr/journal/france/171122/prostitution-des-mineures-les-foyers-d-enfants-places-dans-le-viseur-des-reseaux Luc Leroux, Le chef en France d'une organisation criminelle nigériane condamné à dix ans de prison (Le Monde, 27 octobre 2022) https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/27/le-chef-en-france-d-une-organisation-criminelle-nigeriane-condamne-a-dix-ans-de-prison_6147592_3224.html Retrouvez toute la série sur notre blog : https://floraisons.blog/patriarcat-et-capitalisme-selon-maria-mies/ --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/floraisons/message
Pour sa 3ème édition, Manga'Mania fait la part belle au mangaka (auteur de manga) havrais Tiers-Monde et à l'illustrateur MAX, co-auteurs du manga Nako.Un moment de rencontre convivial pour découvrir leur travail, leurs expériences, leurs inspirations ou encore leur poser vous-mêmes vos questions.Pour l'occasion, Tiers-Monde et MAX proposeront une animation spéciale...!Samedi 10 décembre à partir de 14h à la Médiathèque de Caucriauville et sur les ondes de Ouest Track Radio
Nous sommes en train de vivre un déclassement sans précédent dans à peu près tous les domaines. Mais un monde qui s'effondre a ceci d'exaltant qu'il est à reconstruire.
Au début des années 1980, l'URSS est dans une situation assez difficile. En effet, le pays est enlisé dans la guerre qui, depuis 1979, l'oppose à l'Afghanistan. Il a également du mal à maintenir ses positions dans les pays du Tiers-Monde. l'URSS doit également faire face à un Président américain plus déterminé. Élu en 1980, Ronald Reagan définit en effet L'Union soviétique comme "l'Empire du mal". Et il fait mettre en chantier un système de défense anti-missiles baptisé "Guerre des étoiles". Les relations entre les deux grandes puissances sont donc très tendues. Au point qu'on parle parfois de "guerre fraîche" pour les caractériser. C'est dans ce contexte que l'opération "INFEKTIONN" est préparée. Il s'agit d'un plan de désinformation, mis au point par l'un des services du KGB, le principal service de renseignements de l'URSS. Il s'agit du département des "mesures actives". Son rôle est d'influencer, de toutes les manières possibles, le cours des événements dans les pays adverses. Le but est, bien entendu, de servir les intérêts soviétiques. L'un des moyens utilisés est la propagation de ce que nous appelons aujourd'hui les "fake news". L'opération "INFEKTION" relève de ces campagnes de désinformation. Il est à noter que les services secrets est-allemands, la STASI, ont joué un rôle notable dans cette affaire. Alimentées par les services soviétiques et est-allemands, des rumeurs ont commencé à circuler, en 1983, sur la possible implication de l'armée américaine dans la diffusion du virus du sida. On trouve d'abord ces allégations dans un journal indien. Puis elles sont reprises par certains médias américains. Selon ces bruits, le virus aurait même été créé dans un laboratoire de l'armée américaine, avant d'être ensuite diffusé dans la population. Le but est de déstabiliser le gouvernement américain, d'autant qu'il est accusé de vouloir se débarrasser de populations jugées indésirables, comme les migrants haïtiens ou les homosexuels, très touchées par le virus. En 1987, les Soviétiques qui, cinq ans plus tard, avoueront que le KGB était à l'origine de l'opération "INFEKTION", y renoncent sous la pression américaine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Au début des années 1980, l'URSS est dans une situation assez difficile. En effet, le pays est enlisé dans la guerre qui, depuis 1979, l'oppose à l'Afghanistan. Il a également du mal à maintenir ses positions dans les pays du Tiers-Monde.l'URSS doit également faire face à un Président américain plus déterminé. Élu en 1980, Ronald Reagan définit en effet L'Union soviétique comme "l'Empire du mal". Et il fait mettre en chantier un système de défense anti-missiles baptisé "Guerre des étoiles".Les relations entre les deux grandes puissances sont donc très tendues. Au point qu'on parle parfois de "guerre fraîche" pour les caractériser.C'est dans ce contexte que l'opération "INFEKTIONN" est préparée. Il s'agit d'un plan de désinformation, mis au point par l'un des services du KGB, le principal service de renseignements de l'URSS.Il s'agit du département des "mesures actives". Son rôle est d'influencer, de toutes les manières possibles, le cours des événements dans les pays adverses. Le but est, bien entendu, de servir les intérêts soviétiques.L'un des moyens utilisés est la propagation de ce que nous appelons aujourd'hui les "fake news". L'opération "INFEKTION" relève de ces campagnes de désinformation. Il est à noter que les services secrets est-allemands, la STASI, ont joué un rôle notable dans cette affaire.Alimentées par les services soviétiques et est-allemands, des rumeurs ont commencé à circuler, en 1983, sur la possible implication de l'armée américaine dans la diffusion du virus du sida.On trouve d'abord ces allégations dans un journal indien. Puis elles sont reprises par certains médias américains. Selon ces bruits, le virus aurait même été créé dans un laboratoire de l'armée américaine, avant d'être ensuite diffusé dans la population.Le but est de déstabiliser le gouvernement américain, d'autant qu'il est accusé de vouloir se débarrasser de populations jugées indésirables, comme les migrants haïtiens ou les homosexuels, très touchées par le virus.En 1987, les Soviétiques qui, cinq ans plus tard, avoueront que le KGB était à l'origine de l'opération "INFEKTION", y renoncent sous la pression américaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:05:49 - Les Nuits de France Culture - En 1975, dans “Les après-midi de France Culture”, Jacques Paugam interrogeait Pierre Mendès France sur la montée du tiers-monde. Pierre Mendès France exposait sa vision politique et économique de la situation de ces pays après leur indépendance. - invités : Pierre Mendès-France
Retrouvez l'actualité et les débats de nos Vraies Voix, Philippe Bilger, Caroline Pilastre et René Chiche
La Seconde Guerre mondiale confirme un mouvement déjà amorcé après la première : le désir d'indépendance des peuples colonisés. C'est la décolonisation. En 30 ans, des empires coloniaux parfois anciens s'effondrent, remplacés par tous ces nouveaux pays. Mais l'indépendance acquise dans certains cas par la guerre, ne règle pas tous les problèmes, politique, économiques ou sociaux. Elle en crée même parfois de nouveaux. Comment les États colonisés ont-ils obtenu leur indépendance ? #3ème #Terminale ✉️ Contact: tasquienhistoire@gmail.com *** Sur les réseaux sociaux *** Facebook : https://www.facebook.com/TasQuiEnHistoire Twitter : @AsHistoire Instagram : @tasquienhistoire *** Credits Sons @EpicMusicWorld Matthew L. Fisher - Inspirational Africa [Epic Fantasy Uplifting Vocal] https://www.youtube.com/watch?v=Hmq5lahOmtA&list=PL-Sta0h9mLPpBDbGPdRBzZae6iCqNpsqp @FNice Chinese Music No Copyright Music, Traditional Chinese Music,Instrumental Zen For Relax,Meditation music,focus https://www.youtube.com/watch?v=woXR7a8bc1M @INA Reconnaissance de l'indépendance du Sénégal par la France 11 septembre 1960 https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/audio/ph909014679/reconnaissance-de-l-independance-du-senegal-par-la-france
durée : 03:28:00 - Les Nuits de France Culture - Par Jean Chatenet, Bertrand Jérôme et Claude Dupont - Avec Massimo Ganci (historien), Mario Mineo, Danilo Dolci, Ugo Palma, Gaetano Testa, Padre Valenti (curé de La Magione), Angeleta Lanza, Nino Titone (musicologue), Mauricio (directeur du " Piano-Bar "de Palerme) et Claude Ambroise (professeur à l'Université de Milan) - Lectures Jean Leuvrais et Bernard Verley - Réalisation Claude Dupont
durée : 03:22:00 - Les Nuits de France Culture - Par Claude Dupont - Avec Maria-Antonietta Macciocchi (députée de Naples), Jacques Nobécourt (correspondant du journal Le Monde en Italie), Claude Ambroise (professeur à l'Université de Milan), Giuseppe Sacco (professeur à l'Université de Sienne), Franco Bernstein (directeur à l'institut pour le développement du Mezzogiorno) et Paolo Ricci (peintre) - Réalisation Claude Dupont
durée : 03:26:00 - Les Nuits de France Culture - Par Claude Dupont - Avec Jacques Nobécourt (correspondant du journal Le Monde à Rome), Claude Ambroise (professeur à l'Université de Milan), Georges Vallet (directeur de l'Ecole française de Rome) et Giuseppe Sacco (professeur à l'Université de Sienne) - Lectures Yves Arcanel et Raoul Guillet - Réalisation Jean Chatenet, Bertrand Jérôme et Claude Dupont
durée : 00:02:20 - Le monde est à nous - Un article du "Figaro" paru début octobre met le feu aux poudres à Naples. Il qualifie la ville de "tiers-monde de l'Europe". Les intéressés le prennent mal.
Les aventures d’un conducteur de Jeepney philippin qui rêve d’émigrer aux Etats-Unis et de devenir astronaute. Il fantasme un occident idéalisé tout en dressant un portrait affectueux de la culture populaire de sa province. Avec l’aide d’un américain il parvient à partir à Paris avec son Jeepney à la découverte de l’Ouest.Avec : Kidlat Tahimik, Mang Fely, Dolores Santamaria, Georgette Baudry, Katrin Muller, Harmut LerchCe film philippin réalisé en 1977 avec le soutien de Werner Herzog est inédit en France. Primé à la Berlinale en 1977, distribué par Francis Ford Coppola aux Etats- Unis, il est régulièrement programmé dans les festivals et a été salué comme un pendant d'extrême-orient des films de Jean-Luc Godard et une oeuvre essentielle du cinéma du Tiers Monde.Bonus DVD (52min.) :Entretien inédit avec Kidlat Tahimik "Let the storyline find itself »Version Originale anglaise - Sous-titres français
Auteur-compositeur-interprète, chanteur et musicien, Bob Marley, est mort en 1981 à l'âge 36 ans, mais il aura rencontré un succès mondial de son vivant et reste à ce jour le musicien le plus connu et le plus vénéré du reggae. RFI et les MFP vous proposent de le redécouvrir cet été, tout au long d'une série en 9 épisodes. Peut-être que je mettrai tout le monde d'accord en disant que l'aventure de Bob Marley a représenté elle aussi l'espoir irrationnel, le rêve, l'illusion, sans doute, que la musique populaire et certaines de ses voix avaient ce pouvoir mystérieux de nous élever, de nous faire pour ainsi dire jaillir au-dessus de nous-mêmes, d'ouvrir grand les portes de la perception, comme disait Jim Morrison des Doors citant l'écrivain anglais Aldous Huxley, en tout cas de détourner, un temps, notre regard d'un monde trop réel qui nous désespère et de nous donner envie de rejoindre un monde meilleur qui, sans doute, n'est qu'une illusion mais auquel on en peut s'empêcher de croire de toute notre âme. Il y a tout dans l'histoire de Bob Marley, au-delà de la propagation, bien sûr, du reggae, un rythme étrangement bancal né sur une île des Caraïbes, la Jamaïque, à peine plus grande que la Corse, une Corse, qui, sur une mappemonde, serait étirée à l'horizontale et située au sud de Cuba et à l'est d'Haïti. La Jamaïque qui avait été colonisée plus de quatre siècles, un record, par les Britanniques avant de devenir indépendante en 1962. Le décor de l'histoire de Bob Marley, enfin ses débuts, ressemble à un film de Scorsese dont l'action se déroule dans un pays du Tiers Monde : il y a des malfrats, des gangsters, des bandes armées, des bagarres, des règlements de compte, des tueurs à gages, des hommes politiques à la fois idéalistes et corrompus jusqu'à l'os. Mais le fond de l'histoire, c'est le destin sans précédent d'un homme sorti de nulle part et qui n'avait sa place nulle part : un métis, un bâtard, trop noir pour la bonne société colonialiste blanche et en même trop blanc pour les Noirs qui l'ont rejeté. Un homme qui a connu en lui-même la division et la déchirure. Et qui entend le message d'une secte prophétique, les Rastas, aspirant à l'avènement d'un monde meilleur, dont le message a donné un sens à sa vie et dont il est devenu le missionnaire et le chef charismatique tout autour du monde. Et cette aventure est lumineuse : le message des Rastas, quoi qu'on en pense, en tout cas tel que l'entendait Marley, était à l'opposé de la haine, de la vengeance et de la déchirure mais, au contraire, au service de la réconciliation et de la fraternité. Ce qui est à méditer par les temps qui courent.Playlist : Peter Tosh : « Love (JAD) » extrait de l'album « Can't Blame The Youth »Marcia Griffiths : « Feel Like Jumping » extrait de l'album « Reggae Anthology - Melody Life » Desmond Dekker : « Israelites » extrait de l'album « The Israelites » Ken Boothe : « Freedom Street » extrait de l'album « The Ken Boothe Collection : Eighteen Classic Songs » The Melodians : « The Rivers of Babylon » extrait de la compilation Artistes divers « The Trojan UK Hits Collection » Jimmy Cliff : « Wonderful People, Beautiful People » extrait de l'album « Classic Jimmy Cliff - The Universal Masters Collection » Toots & the Maytals : « Pressure Drop » extrait de l'album « High Hits & Near Misses » The Heptones : « Love Wont Come Easy » extrait de l'album Artistes divers « Studio One Rocksteady » Horace Andy : « Skylarking » extrait de l'album « The Best of Horace Andy » Bob Marley & the Wailers : « Down Pressor » extrait de l'album « Small Axe - The UK Upsetter Recordings 1970 to 1972 » Bunny Wailer : « Search for Love » single.
Comment le continent africain s'en sort-il face au COVID-19, un choc planétaire qui a mis à genoux les pays les plus développées ? La question s'est indirectement invitée en France via une polémique à la fois vaine et révélatrice. C'était sur le plateau de LCI. A côté de la présentatrice Arlette Chabot, le Pr Jean-Paul Mira, chef du service réanimation à l'hôpital Cochin de Paris. Et en direct via une application de visioconférence, le Pr Camille Locht, de l'INSERM, l'Institut national supérieur de la recherche médicale. On parle d'une piste prometteuse pour la recherche sur le COVID-19. Le BCG, vaccin contre la tuberculose, pourrait avoir quelques effets protecteurs. Pour vérifier cette hypothèse, une étude clinique est lancée, notamment au sein de la population des soignants en Europe et en Australie. Le problème, c'est, en quelque sorte, la pureté des statistiques. Comment connaître l'impact spécifique d'un vaccin au sein d'une population qui a déjà intégré les mesures-barrières ? Brusquement, le Pr Mira se demande s'il ne faut pas procéder aux études cliniques en Afrique “où il n'y a pas de masques, pas de traitements, pas de réanimation”. Afin de bien faire la différence entre un éventuel groupe ayant bénéficié du vaccin et un autre groupe, laissé (vraiment) sans protection. Les réactions indignées se sont naturellement multipliées.. La tonalité générale est la même : les Africains ne sont pas des rats de laboratoire, et le dénuement de leur continent ne saurait être une opportunité pour des pays riches qui sont, au demeurant, les plus fortement touchés par l'épidémie. Le plus grave dans cette polémique qui aurait pu être évitée, ce n'est même pas le cynisme de son initiateur. Ce sont les conséquences potentielles sur le terrain, où elle a réveillé de vieilles angoisses, et alimente le robinet d'un complotisme dangereux pour la santé publique. Et pour cause : par le passé, et même dans un passé très récent, des chercheurs occidentaux se sont permis tout et n'importe quoi en Afrique. C'est ce qu'explique Félix Atchade, médecin spécialiste en santé publique et en éthique médicale qui travaille entre la France et l'Afrique de l'Ouest. Qui insiste aussi sur l'absolue nécessité de ne pas succomber aux sirènes de l'anti-science. Sur le terrain, en Afrique, un des enjeux de cette crise du COVID-19, c'est celui de la légitimité des scientifiques africains qui, en réalité, sont plus mondialisés qu'il paraît, participent à de gros projets de recherche, publient dans de prestigieuses revues internationales, sans forcément être reconnus dans leurs propres pays. Or leur continent est plus que jamais confronté à lui-même, alors que les anciennes puissances coloniales sont dépassées par la situation, faisant comme la France face à des pénuries qui étaient jusqu'ici le lot des pays du Tiers-Monde. Si les chercheurs locaux puissent dans les ressources de ce qu'on appelle l'innovation frugale, pour trouver des solutions, ils auront gagné leurs galons. C'est en tout cas le pari de Jérémie Zoueu, à l'Institut national polytechnique de Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire. Ses étudiants, ses doctorants et lui travaillent déjà sur le virus, notamment via des méthodes informatiques, pour mieux le comprendre et participer à le vaincre. Dans leur usine-école, ils produisent déjà plusieurs milliers de litres de gel hydro alcoolique, de savon et d'autres désinfectants. Ils travaillent aussi à la production locale de matériels médicaux. Au Cameroun, l'équipe de Serge Njidjou, qui travaille à l'Université de Dschang, une ville moyenne à l'ouest du pays, vient d'achever le prototypage d'un portique désinfectant, tournant à l'énergie solaire. Il explique pourquoi un tel dispositif peut être adapté à la lutte contre le coronavirus dans cet environnement particulier. ▶ Soutenez Le Média : https://soutenez.lemediatv.fr/ https://www.okpal.com/le-media/
On connait tous le "Tiers Monde" et les pays développés mais le 2e tiers c'est quoi ? Pour me joindre Francis Parent-Valiquette -- LinkedIN: https://www.linkedin.com/in/fpv/ InstaGram: https://www.instagram.com/runningfranck/ Facebook: https://www.facebook.com/francis.parentvaliquette Strava: https://www.strava.com/athletes/runningfranck Varmedia INC -- Web: https://www.varmedia.com/ Facebook: https://www.facebook.com/varmedia/ InstaGram: https://www.instagram.com/vmpodcast/
Un entretien autour du féminisme décolonial et du féminisme occidental avec Françoise Vergès autour de son dernier ouvrage, Un féminisme décolonial (La Fabrique, 2019). L’émission (1 heure 20 minutes) comporte : Une genèse de son livre à un niveau personnel et politique : son enfance réunionnaise en tant que femme racisée et fille de militants anti-coloniaux, son séjour dans une Algérie post-coloniale patriarcale, son arrivée en France et sa participation aux luttes anti-racistes, anticapitalistes et féministes des années 1970, et sa réaction au récit fallacieux du féminisme français ; Une définition du féminisme décolonial comme analyse multidimensionnelle (prise en compte des rapports de genre, de race et de classe) et comme projet politique visant à une abolition non seulement du patriarcat, mais également du capitalisme, du colonialisme, de l’esclave et du racisme et de leurs effets genrés ; Une relecture de l’histoire à l’aune des femmes esclaves et de leur oppression spécifique (violées à des fins notamment reproductives) ; Une critique des appels à une loyauté inconditionnelle et une perpétuation de l’oppression patriarcale au sein des mouvements de lutte antiraciste, au profit d’une approche en termes de solidarité (à double sens), de déconstruction des masculinités racisées et de fidélité à une histoire commune ; Un appel au dépassement du féminisme carcéral et sa logique punitive, raciste et classiste ; Une critique du féminisme civilisationnel, porté par des féministes bourgeoises (souvent blanches, mais aussi parfois racisées) et aveugle au racisme et aux oppressions spécifiques aux femmes prolétaires racisées ; Un appel à une approche du féminisme « par en bas », à partir des revendications et des luttes des femmes les plus opprimées, et non seulement à partir du concept d’égalité de genre ; Une analyse de « la femme blanche » (fragile, pure, frigide) et, en miroir, de « la femme du Tiers-Monde » (robuste, impure, vénale) comme un produit de l’histoire coloniale et esclavagiste, aujourd’hui réactualisé avec l’opposition femme blanche – femme voilée ; Une déconstruction de l’histoire du féminisme, et notamment d’Olympe de Gouges (abolitionniste, mais raciste), de l’héritage colonial du féminisme civilisationnel dit « universaliste » (en réalité occidentalo-centrique) et de l’instrumentalisation des « droits de la femme » dans l’impérialisme néolibéral contemporain ; Une critique de l’exotisation du patriarcat en Occident et de la « culturalisation » des droits des femmes (en Occident, comme partie de son « ADN », et ailleurs parfois comme une création étrangère aux cultures locales) ; Une contextualisation de l’essor du féminisme civilisationnel au cours des années 2000 comme un des derniers avatars un peu crédibles du « progressisme » occidental (donc légitimant son impérialisme) notamment face aux régressions des droits des femmes dans certains pays ; Une critique du « gender mainstreaming » des organisations internationales ; Une analyse du micro-crédit comme un prolongement « progressiste » des plans d’ajustement structurels du FMI dans un but pacificateur par l’intégration (sur un mode individuel) des femmes racisées au capitalisme néolibéral ; Une déconstruction du modèle occidental pseudo-universel de famille, dénié aux esclaves, instrument de répression des familles élargies et condition de l’inatteignable « respectabilité » des petites bourgeoisies racisées ; Une critique du consumérisme comme norme de « civilisation » tendanciellement inatteignable pour une majeure partie des femmes racisées du Sud global (responsabilisant celles-ci de leur « échec » et les incitant à se sacrifier au travail plutôt qu’à lutter) et reposant sur leur exploitation et celle de leur environnement ; Une analyse de l’usure des corps des femmes racisées assignées au nettoyage des centres impérialistes – invisibilisées en dépit de leur rôle central dans la reproduction du capitalisme occidental – et de l’externalisation des dégâts corporels et écologiques de celui-ci (et des inégalités de santé et environnementales afférentes) ; Une critique du fémonationalisme et de l’homonationalisme.
Un entretien autour du féminisme décolonial et du féminisme occidental avec Françoise Vergès autour de son dernier ouvrage, Un féminisme décolonial (La Fabrique, 2019). L’émission (1 heure 20 minutes) comporte : Une genèse de son livre à un niveau personnel et politique : son enfance réunionnaise en tant que femme racisée et fille de militants anti-coloniaux, son séjour dans une Algérie post-coloniale patriarcale, son arrivée en France et sa participation aux luttes anti-racistes, anticapitalistes et féministes des années 1970, et sa réaction au récit fallacieux du féminisme français ; Une définition du féminisme décolonial comme analyse multidimensionnelle (prise en compte des rapports de genre, de race et de classe) et comme projet politique visant à une abolition non seulement du patriarcat, mais également du capitalisme, du colonialisme, de l’esclave et du racisme et de leurs effets genrés ; Une relecture de l’histoire à l’aune des femmes esclaves et de leur oppression spécifique (violées à des fins notamment reproductives) ; Une critique des appels à une loyauté inconditionnelle et une perpétuation de l’oppression patriarcale au sein des mouvements de lutte antiraciste, au profit d’une approche en termes de solidarité (à double sens), de déconstruction des masculinités racisées et de fidélité à une histoire commune ; Un appel au dépassement du féminisme carcéral et sa logique punitive, raciste et classiste ; Une critique du féminisme civilisationnel, porté par des féministes bourgeoises (souvent blanches, mais aussi parfois racisées) et aveugle au racisme et aux oppressions spécifiques aux femmes prolétaires racisées ; Un appel à une approche du féminisme « par en bas », à partir des revendications et des luttes des femmes les plus opprimées, et non seulement à partir du concept d’égalité de genre ; Une analyse de « la femme blanche » (fragile, pure, frigide) et, en miroir, de « la femme du Tiers-Monde » (robuste, impure, vénale) comme un produit de l’histoire coloniale et esclavagiste, aujourd’hui réactualisé avec l’opposition femme blanche – femme voilée ; Une déconstruction de l’histoire du féminisme, et notamment d’Olympe de Gouges (abolitionniste, mais raciste), de l’héritage colonial du féminisme civilisationnel dit « universaliste » (en réalité occidentalo-centrique) et de l’instrumentalisation des « droits de la femme » dans l’impérialisme néolibéral contemporain ; Une critique de l’exotisation du patriarcat en Occident et de la « culturalisation » des droits des femmes (en Occident, comme partie de son « ADN », et ailleurs parfois comme une création étrangère aux cultures locales) ; Une contextualisation de l’essor du féminisme civilisationnel au cours des années 2000 comme un des derniers avatars un peu crédibles du « progressisme » occidental (donc légitimant son impérialisme) notamment face aux régressions des droits des femmes dans certains pays ; Une critique du « gender mainstreaming » des organisations internationales ; Une analyse du micro-crédit comme un prolongement « progressiste » des plans d’ajustement structurels du FMI dans un but pacificateur par l’intégration (sur un mode individuel) des femmes racisées au capitalisme néolibéral ; Une déconstruction du modèle occidental pseudo-universel de famille, dénié aux esclaves, instrument de répression des familles élargies et condition de l’inatteignable « respectabilité » des petites bourgeoisies racisées ; Une critique du consumérisme comme norme de « civilisation » tendanciellement inatteignable pour une majeure partie des femmes racisées du Sud global (responsabilisant celles-ci de leur « échec » et les incitant à se sacrifier au travail plutôt qu’à lutter) et reposant sur leur exploitation et celle de leur environnement ; Une analyse de l’usure des corps des femmes racisées assignées au nettoyage des centres impérialistes – invisibilisées en dépit de leur rôle central dans la reproduction du capitalisme occidental – et de l’externalisation des dégâts corporels et écologiques de celui-ci (et des inégalités de santé et environnementales afférentes) ; Une critique du fémonationalisme et de l’homonationalisme.
Vanessa présente sa chronique: L’industrie des déchets envoyés dans le tiers-monde.
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Au salon du livre et de la presse d'écologie, un thème important s'est invité. L'extractivisme, comprenez la propension irrationnelle à creuser les sols, à décapiter les montagnes, à raser les forêts pour racler les minéraux. Phénomène inquiétant, il est aussi de plus en plus médiatisé. Retrouvez dans "Extractivisme, l'envers de la mine" tout ce qu'il faut savoir sur le sujet. Table ronde en partenariat avec Sciences critiques avec : Nicolas Sersiron, ancien président du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde et auteur de Dette et extractivisme : la résistible ascension d’un duo destructeur (Utopia, 2014) Anna Bednik, journaliste et auteure de Extractivisme : exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances (Le passager clandestin, 2016) Mathieu Brier, membre de la Revue itinérante d’enquête et de critique sociale Z et co-auteur de Mauvaises mines. Combattre l’industrie minière en France et dans le monde (Les Ami-e-s de Clark Kent, 2018)
Marie-Pierre Rey (Paris I) Conférence donnée dans le cadre du Cycle 2017/2018 des Conférences Campus Condorcet : « Un monde fini ? Environnement, croissance et croyances » - En décembre 1991, un peu plus de cinq ans après l’avènement de la Perestroïka gorbatchévienne qui s’était donné pour objet de la réformer en profondeur, l’Union soviétique implosait, entraînant avec elle, non seulement l’écroulement de la plupart de ses institutions mais également la disparition d’un univers mental qui participait de la légitimité du pays et en assurait la cohésion sociale. Sur le plan extérieur, les changements furent tout aussi rapides : désormais privé des références idéologiques qui avaient contribué à son expansion, contraint de renoncer au glacis est-européen et au réseau d’États clients du Tiers Monde qui lui avaient conféré une grande partie de sa puissance, le nouvel État russe se retrouva en quelques mois affaibli dans ses capacités d’influence, en proie à une profonde crise identitaire et exposé par ses nouvelles frontières à des voisins instables.Cette disparition dont les conséquences allaient être cruciales tant pour le pays lui-même que pour l’équilibre géopolitique mondial, était-elle inévitable et comment l’expliquer ? C’est à ces questions que l’on s’efforcera de répondre en s’appuyant sur les nombreuses sources aujourd’hui disponibles.
Giordana Charuty (EPHE) Conférence donnée dans le cadre du Cycle 2017/2018 des Conférences Campus Condorcet : « Un monde fini ? Environnement, croissance et croyances » - Au début des années 1960, l’anthropologue italien Ernesto De Martino entreprend une vaste enquête comparative sur les ressources culturelles offertes par plusieurs imaginaires de la fin du monde ou de la fin de l’Histoire : celui du christianisme primitif, celui des mobilisations millénaristes du Tiers Monde, celui du mouvement communiste international, celui de la modernité artistique et littéraire.Une définition de la culture comme ce qui préserve de la folie – entendue comme perte du rapport à soi et au monde – est au cœur de cette entreprise, qui fait suite à dix ans d’enquêtes ethnographiques dans l’Italie du Sud pour comprendre la rémanence de savoirs culturels, disqualifiés sous le nom de magie, destinés à prendre en charge des crises de l’existence individuelle.Mais la mélancolie de l’Occident aux prises avec des mondes finissants et une « transcendance vide », dont témoigne la littérature moderne, peut aussi accueillir des expériences existentielles qui renouvellent le vénérable genre littéraire désigné par le terme « apocalypse », pour relancer le temps en acclimatant de nombreux thèmes que l’on retrouve, aujourd’hui, au cœur de nos cultures populaires contemporaines.
Médine sort cette année un nouvel album solo, Prose Élite. Après avoir expérimenté plusieurs phases musicales et idéologiques, l’artiste phare du label Din Records livre un album qui va certainement réconcilier du monde avec sa musique. C’est un beau projet, plus ou moins homogène mais qui laisse un peu plus de place à l’émotion et à la spontanéité. Il prouve en tout cas sa grande maîtrise technique mais reste à voir si ça ne vient pas parfois masquer son propos.Animé par Mehdi Maizi avec Ouafa Mameche, Maxime Lebizay et Raphaël Da CruzRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION11 septembre, récit du 11e jour (Médine, Din Records, 2004), Démineur (Médine, Din Records, 2015), Urbain 1er (Prose Élite, Médine, Din Records, 2017), Protest Song (Médine, Because Music, 2013), Skalpovich, Don’t Laïk (Démineur, Médine, Din Records, 2015), Proof, Arabian Panther (Médine, Because Music, 2008), Seven (David Fincher, 1995), Global (Prose Élite, Médine, Din Records, 2017), Allumettes (Prose Élite, Médine, Din Records, 2017), Enfant du destin - Nour (Prose Élite, Médine, Din Records, 2017), Brav, Général, Le Khan (Prose Élite, Médine, Din Records, 2017), 808 Mafia, Victory (Puff Daddy ft. Notorious B.I.G, & Busta Rhymes, No Way Out, Big Beat Records, 1997), Papamobile (Médine ft. 20syl, Prose Élite, Din Records, 2017), Catherine Ringer, Les Trois Frères (Didier Bourdon et Bernard Campan, 1995), Tiers Monde, Jihad, le plus grand combat est contre soi-même (Médine, Din Records, 2005), Grand Paris (Médine ft. Lartiste, Seth Gueko, Youssoupha, Sofiane, Lino et Alivor, Prose Élite, Din Records, 2017), Musique Nègre (Kery James ft. Lino et Youssoupha, Mouhammad Alix, Musicat, 2016), Téléphone Arabe (Médine, 2011), La Fouine, Alpha 5.20, Orelsan, Soprano, Ultimate (Denzel Curry, 32 Zel/Planet Shrooms, 2015), Raison sociale (Médine, Prose Élite, Din Records, 2017), Porteur saint (Médine, Prose Élite, Din Records, 2017), Alger roi (Médine, Prose Élite, Din Records, 2017), Bouchées Doubles, Nécessité, Salsa, Table d’écoute 2 (Médine, Din Records, 2010), Toby or Not Toby (Tiers Monde, Din Records, 2014), NoFuture (Tiers Monde, Din Records, 2016), Nuit Blanche (Brav), Négatif (Tiers Monde), Aboubakr, KotoCRÉDITSEnregistré le 23 février 2017 à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargé de production et d’édition : Elsa Neves. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio / L’antenne Paris. Réalisation : Sébastien Salis. Générique : extrait de "Tyra Banks" de Nodey (Atrahasis EP) par Nodey. NoFun est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio. Crédit photo visuels AlexaSMKphotographies.PARRAINAGEEmission proposée avec le soutien de Quatre Cent Quinze, marque de vêtements française, street wear Paris-Caen, 100% coton bio. E-shop : quatrecentquinze.fr/POUR ASSISTER AUX ENREGISTREMENTSPour assister à notre prochain enregistrement en public à L'Antenne Paris, rendez-vous sur notre page bingeaudio.eventbrite.comRETROUVEZ LES RECOMMANDATIONS FAITES EN FIN D'ÉMISSION sur la page Soundcloud officielle des recommandations de NoFun>> @nofun-reco
Tiers Monde est loin d’être un rappeur comme les autres. Non seulement, il s’agit d’un véritable rappeur à texte. Mais le rappeur qui vient d’organiser les « Game of Tiers » revendique autant ses influences « geek » que son combat de tous les jours contre l’esclavage moderne. Entre le marteau et l’enclume, il y a toujours une plume ! L’équipe de RadioZone26 et du collectif de journaliste « Sweet Sign » a retrouvé Tiers Monde au café « Charbon » à Paris, pas loin d’Oberkampf. Dès les premières minutes, on se rend compte de la complexité du personnage. Tiers Monde n’a rien d’un rappeur bling-bling aux allures de Pablo Escobar de la rime. On est tout de suite touché par son naturel et son authenticité à couper le souffle. Le pire pour un rappeur c’est peut-être de se prendre un peu trop au sérieux. Tiers Monde a sorti en début d’année son album « Toby or Not Toby ». Le rappeur de Din Records s’est tout de suite singularisé par l’originalité de son discours. Au lieu de reprendre à toutes les sauces le thème du malaise social dans les quartiers, et de le retranscrire dans tous ses sons, Tiers Monde préfère voir l’esclavage moderne dans le matérialisme, « Si tu ne portes pas de Gucci, que va penser ton poto … est ce qu’il ne va cracher dans ton dos » Tiers Monde « Toby or not Toby » De confession musulmane, Tiers Monde n’en fait pas pour autant son fonds de commerce. C’est un rappeur à texte engagé certes, mais il ne sombre pas dans le moralisme. Et au communautarisme de tous bords, Tiers Monde préfère opposer son universalisme chevronné. Une manière de repousser le mal par l’essence qui l’a vu naître. « Aujourd’hui, les esclaves sont noirs, blancs, jaunes, de couleur ébène » Tiers Monde – « Toby or not Toby » Tiers Monde avait fait la première partie du concert de Médine à l’Olympia. Il restera très proche d’un rappeur qui a toujours fait polémique en France à cause de la profondeur de ces textes, et même pour son engagement dans la cause palestinienne. Mazdak Vafaei Shalmani