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CPP du 16 03 2022 avec Khaled Drareni by Radio M
Votre rendez-vous de ce mercredi à 17h45:
CPP du 26 .01.2022 avec khaled drareni by Radio M
Le Café Presse Politique | 22.12.2021| Etat CIVIL ou MILITAIRE. Jusqu'où est-il pertinent de ne pas respecter les formes ? Animé par Khaled Drareni. Avec : ✅ Ouamar Saoudi, membre de l'Initiative pour la libération des détenus ✅ Ihsane El Kadi, journaliste ✅ Thameur Mekki, journaliste (Tunis) #Free_Hassan_Bouras #Free_Mohamed_Mouloudj #journalism_is_not_a_crime Vos dons pour le 4e prix Ali Bey Boudoukha ▶️ https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/4e-prix-ali-boudoukha-du-meilleur-article-algerien-d-investigation
Sur le radar de nos collaboratrices Valérie Gaudreau et Marjorie April et de notre collaborateur Marc-André Mongrain; regard sur l'Algérie avec le journaliste Khaled Drareni; entrevue avec Jean Boivin sur le redémarrage de l'économie; entretien avec Monic Néron et Émilie Perreault à propos de leur documentaire La parfaite victime; rencontre avec Jacques Michel pour ses 80 ans; et chronique littéraire de Marie-Andrée Lamontagne sur La case de l'oncle Tom, de Harriet Beecher Stowe.
Les Algériens attendent les résultats des élections législatives anticipées. Un scrutin rejeté par le Hirak et par une partie de l'opposition. Ammar Belhimer, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement algérien, répond aux questions de notre envoyée spéciale, Magali Lagrange, sur le scrutin et les interpellations qui ont eu lieu à l'approche de ce rendez-vous électoral, mais aussi sur la fin de l'opération Barkhane annoncée par le président français. RFI : Dans ce renouvellement de la classe politique, est-ce que ce n'est pas un peu la fin du FLN (Front de libération nationale), le parti historique de l'Algérie qui était là depuis l'indépendance ? Ammar Belhimer : Le FLN en tant que structure peut-être, mais en tant que représentation d'un courant, non. De mon point de vue, en Algérie, nous avons trois grands courants : le courant nationaliste qui est représenté par une tradition d'une guerre de libération qui a marqué ce pays, qui marquera à jamais, à mon avis, son identité nationale et c'est un courant qui ne disparaîtra jamais ; il est représenté sous différentes formes en termes de structures par le FLN, par le RND [Rassemblement national démocratique, NDLR], par d'autres organisations de masse de l'ex-FLN. Vous avez à côté le courant islamiste, né des années 1990, post-soviétiques. Il existe, il vit d'une réalité, c'est l'islamité de ce pays. Il vit d'une relation un peu particulière entre l'islam et la politique. Il y a un troisième courant, qui malheureusement n'est pas très en force dans ces élections, c'est le courant démocratique qui se retrouve représenté par des indépendants et par le parti Jil Jadid nouvellement constitué et qui incarne un peu ce troisième courant démocratique. Il y a un Hirak, un mouvement populaire, vous pensez que c'est fini ? Comment évaluez-vous la situation ? Le Hirak de février 2019 est un Hirak qui a été béni par le président de la République, qui de mon point de vue a sauvé l'État-nation algérien qui a été réduit à une carapace vide par vingt ans de gabegie, vingt ans de prédation. Donc le Hirak est une œuvre salutaire, patriotique. Donc, éviter les dérapages, éviter tout ce qui échappe à une démarche paisible, pacifique, institutionnelle qui permet une transition ordonnée. Pour vous, les grandes manifestations à Alger et dans les grandes villes algériennes, c'est fini ? Le Hirak a terminé sa mission avec les élections présidentielles. Ce qui se produit après les élections présidentielles, c'est ce que j'appelle le « néo-Hirak », une excroissance du Hirak initial qui est complétement investi par les mouvements terroristes. Soyons clairs, Rachad, d'une part, et avec l'association des mouvements séparatistes qui est le MAK [Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, NDLR]. Le Haut conseil de sécurité a classé ces deux mouvements comme étant terroristes. Ils n'ont plus le droit de manifester à quelque titre que ce soit. Depuis cette décision, il n'y a plus de manifestations et le néo-Hirak est condamné à disparaître à ce titre. Il y a plus de 200 personnes en prison, en lien notamment avec le Hirak. Est-ce que le président Abdelmadjid Tebboune va demander leur libération ? Le président Tebboune a déjà pardonné en libérant à des dates fixes, les grandes dates qui sont le 5 juillet et le 1er novembre. À chaque date, il y a des libérations, c'est normal. Dans un État de droit qui fonctionne normalement, on ne pose pas la question comme vous la posez, vous. Jeudi 10 juin, deux jours avant les élections, des personnalités publiques, l'opposant Karim Tabou, les journalistes Khaled Drareni et Ihsane El Kadi ont été interpellés. Pourquoi et quel est le message ? Le message est de respecter les droits des uns et des autres. Exemple : vous n'avez pas le droit d'empêcher les gens de voter. Mais c'était avant le vote ? Tout ce qui enfreint à la loi est condamnable par elle, d'accord ? Sinon, c'est l'anarchie, c'est n'importe quoi. Concernant les relations entre la France et l'Algérie, on a l'impression qu'il y a une bonne entente entre les deux présidents, mais que derrière ça ne suit pas ? Parce que, chez vous, il y a ce que j'appelle « l'héritage du système colonial » qui ne veut pas que les deux pays avancent dans une voie différente qu'une voie néocoloniale et de dépendance. Moi, je réduis l'assainissement de la question mémorielle algéro-française à ce que j'appelle la logique des 3R : il faut que la France reconnaisse sa responsabilité dans le génocide et le crime colonial, crime contre l'humanité. Reconnaissance de sa « responsabilité ». « Repentance ». Et troisième « R » : « Réparation » des dégâts environnementaux, humains… Sur la politique internationale, l'Algérie suit de près ce qui se passe au Mali. Qu'allez-vous faire concernant cette situation ? On a pris acte, comme vous, de la fin de l'opération Barkhane dans le Sahel. Cette opération était menée à l'époque de [François Hollande], si j'ai bonne mémoire, conformément à la stratégie militaire française, consistant à tarir les sources du terrorisme qui menaçaient la France. Est-ce que cette doctrine militaire française était la bonne ou demeure la bonne ? Je ne le pense pas, puisqu'il y a beaucoup plus de menaces qui pèsent sur le Sahel qu'au départ de l'opération Barkhane. Est-ce qu'il n'aurait pas fallu consolider les constructions et les entités étatiques locales à l'époque, y compris en apportant du soutien militaire, sécuritaire, logistique à leurs armées, à leurs forces de sécurité, qu'en intervenant directement, ou est-ce que cette intervention directe à la faveur de l'opération Barkhane ne camoufle pas d'autres intentions que la stabilité ou même le tarissement des sources du terrorisme ou plutôt la préservation des intérêts français dans l'uranium, dans d'autres richesses dans la région. Voilà. Précision : Cette interview a été réalisée samedi, la veille du jour où les autorités algériennes ont décidé de retirer leur accréditation à nos confrères de France 24 à Alger. C'est pourquoi la question concernant France 24 n'a pas pu être posée.
durée : 00:02:36 - Grand angle - Les Algériens se rendent aux urnes samedi 12 juin pour élire leur nouveau parlement. Un scrutin dans le principal enjeu sera le niveau de participation, puisqu'il est rejeté par une partie de l'opposition et le mouvement contestataire du Hirak.
Les manifestations ne sont pas un phénomène récent en Algérie, mais le mouvement de protestation Hirak a des caractéristiques distinctes et a permis d’unir les Algérien.ne.s autour d’une cause commune. Alors que les élections législatives algériennes se dérouleront le 12 juin prochain, le vent de changement venu des rues peut-il amener des réformes significatives ?Pour répondre à ces interrogations, trois spécialistes de la région étaient réunis sous la férule de Marie Lamensch, chercheure au Montreal Institute for Genocide and Human Rights Studies de l’Université Concordia : Houssam Eddine Beggas, journaliste et chercheur algérien, Miloud Chennoufi, professeur au Collège des Forces canadiennes de Toronto, et Khaled Drareni, journaliste, fondateur du Casbah Tribune et correspondant à TV5 Monde.
Algeria: la Corte Suprema ordina un nuovo processo per il noto giornalista Khaled Drareni. Etiopia: MSF testimone dell'uccisione di civili nel Tigray da parte dei soldati etiopi. Pakistan: l'uomo condannato e poi prosciolto per l'omicidio del giornalista Daniel Pearl, sta per lasciare la prigione. Nuova Zelanda: congedo per lutto retribuito in caso di aborto spontaneo. Netanyahu ritarda l'approvazione della richiesta di approvvigionamento idrico della Giordania. Il nipote di Khomeini potrebbe correre alle elezioni iraniane secondo la stampa. Questo e molto altro nel notiziario di Radio Bullets, a cura di Barbara Schiavulli.
Algeria: la Corte Suprema ordina un nuovo processo per il noto giornalista Khaled Drareni. Etiopia: MSF testimone dell’uccisione di civili nel Tigray da parte dei soldati etiopi. Pakistan: l’uomo condannato e poi prosciolto per l’omicidio del giornalista Daniel Pearl, sta per lasciare la prigione. Nuova Zelanda: congedo per lutto retribuito in caso di aborto spontaneo. Netanyahu ritarda l’approvazione della richiesta di approvvigionamento idrico della Giordania. Il nipote di Khomeini potrebbe correre alle elezioni iraniane secondo la stampa. Questo e molto altro nel notiziario di Radio Bullets, a cura di Barbara Schiavulli.
Les journalistes Martine Biron et Madeleine Blais-Morin passent en revue les événements marquants de la semaine politique à Québec et à Ottawa; le journaliste Pierre Benazet parle du sommet européen sur la distribution de vaccins, qui se tient à Bruxelles; le ministre québécois des Finances, Éric Girard, défend le budget qu'il a présenté jeudi; Cécile Tremblay, microbiologiste-infectiologue au Centre hospitalier de l'Université de Montréal, évoque la possibilité d'une troisième vague liée à la COVID-19 au Québec; Paul Maréchal, chargé de cours au Département d'histoire de l'art à l'Université du Québec à Montréal, explique la nouvelle saga entourant la murale d'Alfred Pellan à Granby; et le journaliste Khaled Drareni, symbole de la liberté de presse en Algérie, parle du procès qui lui est intenté.
Il y a deux ans, jour pour jour la première grande manifestation pour réclamer le départ du président Bouteflika emplissait les rues à Alger et dans les principales villes du pays. Deux ans plus tard, le mouvement de contestation est toujours bien présent, même s’il a été mis sous cloche par la pandémie et par la répression. Illustration avec ce dessin publié par El Watan : on y voit un manifestant masqué, drapeau algérien sur les épaules, en train de souffler deux bougies sur un gâteau et en face, un policier avec un canon à eau qui lui dit : « besoin d’aide ? » Commentaire du quotidien Liberté: « Alger a passé un week-end sous haute surveillance. On ne sait si le déploiement de forces ostensibles répond à une appréhension de troubles ou s’il matérialise un message de dissuasion. Mais, plus que tout discours et en dépit de tout discours, il est révélateur du fondement policier de notre État. » Répétition générale à Paris Déjà, hier dimanche, pointe Le Matin d’Algérie, « ils étaient plusieurs milliers d’Algériennes et d’Algériens à Paris à la veille du deuxième anniversaire du soulèvement populaire. Les manifestants, remontés par les errements du régime, ont appelé à la libération de tous les prisonniers d’opinion et réclamé un 'changement radical' du système. (…) Les dernières libérations d’une trentaine de détenus d’opinion n’ont pas convaincu. 'C’est une mesurette visant à faire échouer les manifestations du 22 février', estime Nabil, cité par Le Matin. 'Le régime n’a pas changé son logiciel, il continue de bricoler des solutions pour durer et nous berner, nous on veut un changement global dans la gouvernance', abonde Ali. Un autre ajoute : 'nous voulons la libération de toute l’Algérie, pas seulement de quelques détenus arbitrairement jetés en prison'. À moins de 24 h de la date anniversaire, ce rassemblement donne le la aux marches prévues ce lundi à Alger, conclut Le Matin, une capitale déjà verrouillée par les services de sécurité. » Comment faire perdurer le mouvement ? Alors, deux ans après, « le Hirak peut-il se réinventer ? », s’interroge dans Jeune Afrique la journaliste Nadia Henni-Moulaï. « Le Hirak n’est pas mort. Simplement en dormance, répond-elle. Tout semble avoir changé depuis deux ans – Bouteflika est parti, et Tebboune promet une 'Algérie nouvelle' – mais les enjeux de justice, de liberté et de droits demeurent. Le sort des détenus d’opinion, dont celui du journaliste Khaled Drareni libéré vendredi après près d’un an de prison, détonne, insolemment, avec l’acquittement de Saïd Bouteflika et des généraux Tartag et Toufik, prononcé par le tribunal militaire de Blida, le 2 janvier… Comment, alors, faire perdurer le mouvement, et le doter d’une feuille de route efficiente ?, s’interroge Nadia Henni-Moulaï. Aujourd’hui, la question ne porte plus sur le redémarrage du Hirak. Plutôt sur la forme qu’il devra désormais prendre pour résoudre les défis qu’il s’est lancé. Avec une ligne de fracture qui se profile, peut-être, à l’intérieur même du mouvement : faut-il négocier ou non avec le pouvoir ? Et si oui, qui pour représenter le mouvement ? » Niger : l’ampleur du défi sécuritaire À la Une également, le second tour de la présidentielle au Niger marqué hier par un attentat terroriste : 7 agents électoraux de la CENI, la Commission électorale, ont été tués dans l’explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine. Cette attaque « est à elle seule symptomatique de l’ampleur du défi sécuritaire qui attend le prochain président, s’exclame Ledjely en Guinée. Qu’il s’appelle Mohamed Bazoum ou Mahamane Ousmane, le successeur de Mahamadou Issoufou sait qu’il devra faire face au péril terroriste. Les djihadistes ne s’avouent pas vaincus. Et même pour ceux qui en doutaient encore, l’attaque perpétrée dans la région de Tillabéry hier, en est une dramatique preuve. Leur acte ignoble doit même être perçu comme une sorte d’avertissement à l’intention du futur président. Qui qu’il soit, il n’aura pas de répit. » « L’heure n’est plus à l’émotion, mais à l’action ! », lance pour sa part WakatSéra au Burkina. « Il urge de mettre en branle les résolutions accouchées par le dernier sommet du G5 Sahel de N’Djamena, surtout celles qui confortent la présence de Barkhane dans le Sahel et l’envoi des 1.200 soldats tchadiens dans cette zone des 'trois frontières' que partagent le Niger, le Mali et le Burkina Faso et qui est devenue un cimetière à ciel ouvert pour les militaires et les populations civiles de ces pays. »
durée : 00:19:42 - Le journal de 13h du week-end - Il est devenu un des symboles de la lutte pour la liberté de la presse dans son pays, l'Algérie : le journaliste Khaled Drareni a été libéré hier, presque un an après son incarcération suite aux manifestations du HIrak. Il est notre invité dans ce journal.
durée : 00:15:15 - Journal de 12h30 - Le correspondant de TV5 Monde assure dès sa sortie de prison, qu'il reprend son travail pour la liberté d'expression. Quelle lecture faire de cette grâce présidentielle, annoncée jeudi dernier? Commentaire de Saïd Salhi vice-président de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme
durée : 00:15:15 - Journal de 12h30 - Le correspondant de TV5 Monde assure dès sa sortie de prison, qu'il reprend son travail pour la liberté d'expression. Quelle lecture faire de cette grâce présidentielle, annoncée jeudi dernier? Commentaire de Saïd Salhi vice-président de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme
La chaîne Téléfoot a cessé d’émettre, ce dimanche soir, après cinq mois et demi d’existence seulement. La série "Paris Police 1900" qui débute ce lundi sur Canal+ devrait avoir une suite, son producteur travaille déjà sur les trois prochaines saisons. Le HuffPost veut plus de tribunes écrites par des femmes sur son site internet. La ville de Marseille vient de supprimer de son site internet les podcasts de l’historien, Franck Ferrand. La plateforme de streaming Molotov est désormais disponible sur une console de jeux, la XBox. "Khaled Drareni, numéro d’écrou 22.244", réalisé par Guillaume Villadier et Séverine André est disponible en ligne sur le site de tv5monde et sur la plateforme tv5mondeplus.
Autor: Sadaqi, Dunja Sendung: Eine Welt Hören bis: 19.01.2038 04:14
Autor: Sadaqi, Dunja Sendung: @mediasres Hören bis: 19.01.2038 04:14
Elle est le visage de l’indépendance journalistique en Égypte, alors que tous les médias du pays sont mis au pas. Lina Attalah, la rédactrice en chef et cofondatrice du média en ligne Mada Masr, spécialisé dans les enquêtes et les longs reportages, va recevoir un prix récompensant son courage par l’ICFJ, une institution américaine et vient d’être classée parmi les 100 personnes les plus influentes au monde selon le magazine Time. Si elle reconnaît avoir peur dans son pays, elle n’est pas prête de s’arrêter. RFI : Lina Attalah, vous venez de rentrer dans le club très fermé des 100 personnes les plus influentes selon le magazine le Time. Ce lundi vous allez recevoir un prix, décerné par l’International Center for Journalists. Qu’est-ce que cela représente pour vous et pour Mada Masr? Lina Attalah : Mada Masr a débuté en 2013 avec pour but de vouloir faire du journalisme indépendant et professionnel, bien que les conditions de ce travail soient de plus en plus difficiles. Ce qui fait partie d’un climat politique assez fermé en général. Et donc ce que nous essayons de faire avec ce média, c’est essayer de résister à ce climat complètement fermé, c’est de trouver des ouvertures. Donc, ce prix et cette nomination sur la liste du Time représentent vraiment une reconnaissance qui nous fait du bien à nous, journalistes, qui travaillons dans des conditions assez difficiles je dirais en Égypte. Cette reconnaissance internationale nous donne l’impression que le monde se fait témoin du travail qu’on fait et ça nous donne le sentiment d'être soutenus par le monde entier. Reporter sans frontières a qualifié l’Égypte de plus grande prison du monde pour les journalistes. Comment on explique cela, près de dix ans après la révolution de 2011? Bien sûr ça laisse à désirer que nous avons tant de journalistes en prison aujourd’hui. Surtout après une révolution qui a tellement promis de liberté, d’ouverture politique, d’opportunités… Mais nous savons aussi que les révolutions ça ne finit pas toujours bien de toute façon. Et c’est une lutte qui continue et qui ne s’arrête pas dans quelques jours ou dans quelques mois. Nous pensons que ça vaut le coup de continuer cette lutte, surtout que nous sommes toujours en liberté. Et Mada Masr est sous le viseur des autorités. Ces locaux dans lesquels nous sommes aujourd’hui ont été perquisitionnés l’an dernier. Vous-même, vous avez été arrêtée au mois de mai. Vous vous sentez en sursis? Nous ne sommes pas une exception ; tout ce qui arrive à nos confrères, à nos collègues peut nous arriver aussi. On ne peut pas nier qu’il y a la peur, que nous vivons dans des conditions où les autorités nous font peur, parce qu’ils ont beaucoup de pouvoir, parce qu’ils peuvent faire tout… Mais on essaye de marginaliser ce sentiment pour essayer de continuer le travail, parce que ce n’est pas le genre de travail que l’on peut faire avec la peur. Oui, la réalité et dure et nous avons beaucoup de défis et de difficultés mais la réalité c'est que nous sommes en liberté, nous sommes intelligents, nous sommes patients. Et nous pensons que la patience est un outil politique très important dans des conditions dures. Donc avec tous ces outils-là, nous pouvons garder notre indépendance et continuer à travailler. Il n’y a pas que l’Égypte. Dans d’autres pays du monde arabe, on peut penser au Maroc avec Omar Radi qui est sous le coup de nombreuses poursuites judiciaires, ou plus récemment à l'Algérie, où Khaled Drareni, le correspondant de TV5 Monde a été emprisonné pour avoir suivi le mouvement du Hirak : ça vous inquiète ces durcissements dans le monde arabe? Bien sûr que cela m’inquiète et cela m’attriste que de si bons journalistes aient ce destin-là, ces soucis là… parce que je connais les deux journalistes que vous venez de mentionner. Omar est un ami depuis longtemps. Presque tous nos camarades dans le monde arabe qui font du bon journalisme, du vrai journalisme, sont en prison. Donc ça m’inquiète aussi parce que l’on sait bien que les régimes arabes copient les uns les autres des pratiques pareilles. Donc il n’y a pas de raisons de se sentir en sécurité avec tout ce qui se passe pour nos confrères ailleurs. Vous êtes aussi assez critique, en dénonçant les pays occidentaux de sacrifier la liberté d’expression au nom de la stabilité régionale. Oui, je suis critique de cette position, qui est d’ailleurs une position assez traditionnelle et classique. Ce n’est rien de nouveau. Nous savons que la sécurité régionale, c’est toujours la priorité des relations bilatérales et internationales dans ce monde post-colonial dans lequel on vit. Donc ça devient une question de se positionner dans cette réalité. Donc bien que je sois critique, je sais aussi qu’il n’y a pas grand-chose à changer, que les relations internationales et bilatérales, surtout entre Nord et Sud sont toujours marqués par des intérêts de ce genre… des intérêts de realpolitik, donc ce ne sont pas vraiment des principes qui gèrent vraiment ces relations. Nous prenons nos gardes avec les gouvernements en tant que relation parce que ça fait partie de garder notre indépendance de toute façon.
L'INVITÉ : Pierre Haski est le président de Reporters sans frontières, l'association qui défend le droit à l'information et la liberté de la presse partout dans le monde. Un engagement qui coule de source pour ce journaliste, ancien correspondant pour l'AFP puis de Libération, envoyé en Afrique du Sud, à Jérusalem ou en Chine. Il est aussi le cofondateur de Rue 89 et anime tous les jours la chronique géopolitique sur la matinale de France Inter. C'est beaucoup pour un seul homme, mais on comprend vite – en l'écoutant – que c'est sa passion pour un journalisme rigoureux, libre et engagé qui guide sa vie et donne de la cohérence à ses choix. À une époque assez trouble où la censure musèle des pays entiers, où les fake news testent notre esprit critique, où la panique sanitaire relègue au second plan le combat essentiel qu'est celui de Reporters sans frontières… les mots de Pierre Haski font du bien. Il nous donne ses conseils d'experts pour mieux nous informer, identifier nos sources et prendre du recul sur l'actualité. Un épisode captivant, ponctué des récits de Pierre en Chine, où l'on découvre l'histoire de Ma Yan et l'affaire du du sang contaminé dans la région du Henan sur laquelle Pierre a enquêté. Bonne écoute ! LES PERSONNES QUI L'INSPIRENT : • Dr. Denis Mukwege, « l'homme qui répare les femmes ». Il a reçu le prix Sakharov en 2014 et le prix Nobel de la paix en 2018 pour son combat contre les mutilations génitales pratiquées sur les femmes en République Démocratique du Congo. • l'ensemble du personnel soignant qui oeuvre dans l'anonymat avec un dévouement total ON PARLE AUSSI : • du Journal de Ma Yan, par Ma Yan et Pierre Haski • du livre Le Sang de la Chine, par Pierre Haski avec des photographies de Bertrand Meunier, publié en 2005 • de Maria Ressa, journaliste condamnée pour « cyber-diffamation » par le président philippin Duterte • de Khaled Drareni, journaliste algérien condamné en appel par le gouvernement algérien et soutenu par Reporters sans frontières • du classement mondial de la liberté de la presse, publié chaque année par RSD ici POUR CONTACTER PIERRE : Directement sur son compte Twitter @pierrehaski POUR NOUS SOUTENIR : Si vous aimez ce podcast, vous pouvez… • vous abonner à notre chaîne sur l'application de podcasts que vous préférez (Apple Podcast, Spotify, Deezer, Podcast Addict…), et la partager en cliquant sur les 3 points ; • nous mettre 5 étoiles et un commentaire sur l'application Podcasts d'Apple ; • en parler autour de vous ! (vive le bouche-à-oreille)
Retour sur l’appel en faveur de la liberté d’expression initié par Charlie Hebdo et signé cette semaine par plus d’une centaine de médias, publié quelques jours avant l’attaque à Paris près de l’ancien siège de Charlie Hebdo. L’attaque a fait deux blessés graves vendredi 25 septembre, à Paris, devant l’ancienne adresse de Charlie Hebdo, rue Nicolas-Appert, à l’endroit même où a eu lieu l’attentat de 2015. Il s’agit de deux employés de la société Premières Lignes, qui produit l’émission Cash Investigation, sur France 2. Et ce n’est peut-être pas un hasard : en voisin de Charlie Hebdo, un salarié de cette société de production avait déjà filmé il y a cinq ans les attentats de Charlie. Le parquet national antiterroriste, qui a été saisi, devra établir ou non le lien entre les deux affaires. Quoi qu’il en soit, la menace terroriste contre la liberté de blasphémer, de caricaturer une religion ou d’informer reste réelle en France. En plein procès des attentats de janvier 2015, la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo a elle-même été obligée d’être exfiltrée par ses officiers de sécurité à sa sortie du palais de justice où elle venait de témoigner. Pas question de rentrer chez vous, lui a-t-on dit, c’est trop dangereux. C’est aussi ce qui a conduit Charlie à lancer cette lettre ouverte en faveur de la liberté d’expression. Qu’il ait été suivi par plus de cent médias français est encourageant alors même que Charlie se plaignait que certains journaux n’aient pas republié les caricatures du prophète Mahomet, comme l’a fait l’hebdo satirique. Une violence des mots qui s’est peu à peu muée en violence physique Cet appel intitulé « Ensemble défendons la liberté », seul l’AFP ne l’a pas signé en tant qu’agence internationale et afin de ne pas exposer la vie de ses journalistes et correspondants dans les pays islamiques. Il est fait état d’une violence des mots qui s’est peu à peu muée en violence physique avec des menaces de mort sur les réseaux sociaux, des médias pris pour cible par des organisations terroristes et des États qui exercent des pressions sur des journalistes « coupables » d’avoir publié des articles critiques. Sur le premier danger, on pense à la blogueuse Mila qui a été menacée de mort en début d’année après avoir insulté l’Islam. Sur le deuxième, on songe bien sûr à Charlie qui été en proie à de nouvelles menaces après la republication des caricatures. Mais sur le dernier point sont visés les pays qui tentent d’intimider les rédactions françaises. On l’a vu récemment avec l’Algérie lorsqu’un journaliste correspondant de TV5 Monde, Khaled Drareni, a été condamné à deux ans de prison ferme ou quand M6 n’est plus autorisé à se rendre dans ce pays après un documentaire qui a déplu sur le Hirak, le mouvement de contestation populaire. La lettre est une façon de dire que tous les médias français, quelles que soient leurs opinions, sont unis dans la défense de la liberté d’expression. En cela, ils demeurent tous Charlie.
durée : 00:41:13 - Un Jour dans le monde - En Algérie, les procès contre les militants du Hirak se poursuivent cette semaine, après la condamnation du journaliste Khaled Drareni à deux ans de prison ferme. Un signal alarmant quant au durcissement du régime conduit par le président Tebboune...
durée : 00:41:13 - Un Jour dans le monde - En Algérie, les procès contre les militants du Hirak se poursuivent cette semaine, après la condamnation du journaliste Khaled Drareni à deux ans de prison ferme. Un signal alarmant quant au durcissement du régime conduit par le président Tebboune...
À la fin du 13 Heures de TF1. Jean-Pierre Pernaut confirmait son départ et déclenchait une vague d'émotion chez ses confrères et chez les téléspectateurs. Culture médias vous dévoile les coulisses de cette annonce surprise, les réactions et évoque également sa succession. À l’issue du procès en appel, Khaled Drareni a été condamné à deux ans de prison, ce qui a provoqué la colère de ses soutiens, de Reporters sans frontières, mais aussi des maires de plusieurs grandes villes de France. Ils ont décidé de s’associer aux appels à la libération du journaliste.
À la fin du 13 Heures de TF1. Jean-Pierre Pernaut confirmait son départ et déclenchait une vague d'émotion chez ses confrères et chez les téléspectateurs. Culture médias vous dévoile les coulisses de cette annonce surprise, les réactions et évoque également sa succession. À l’issue du procès en appel, Khaled Drareni a été condamné à deux ans de prison, ce qui a provoqué la colère de ses soutiens, de Reporters sans frontières, mais aussi des maires de plusieurs grandes villes de France. Ils ont décidé de s’associer aux appels à la libération du journaliste.
Le journaliste algérien a été condamné ce mardi en appel à deux ans de prison ferme. « Poursuivi pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l’unité nationale", le journaliste avait été condamné en première instance à trois ans de prison ferme, rappelle El Watan. Pendant son appel, Khaled Drareni a rejeté les accusations portées contre lui. "Je n’ai fait que mon métier de journaliste. Je suis là parce que j’ai couvert le hirak en toute indépendance", avait-il plaidé. » Son comité de soutien s’est immédiatement réuni ce mardi, pointe Casbah Tribune, le journal en ligne dont Khaled Drareni est le directeur : « Cette décision injuste condamne le métier du journalisme et la liberté́ d’expression, ainsi que le droit du citoyen à l’information consacrés par la Constitution algérienne. La condamnation de Khaled Drareni relève d’une décision politique que seul le chef de l’État doit assumer. » Régression Les réactions d’indignation fusent. Le site d’information TSA en publie quelques-unes : pour Mohcine Belabbas, président du RCD : « Ce verdict confirme la régression générale des libertés et la criminalisation de l’exercice de la citoyenneté consacré par la constitution en vigueur. » Pour le Parti des travailleurs, « rien ne peut justifier la condamnation à une peine de prison ferme d’un journaliste pour ses activités professionnelles ». Enfin, Christophe Deloire de Reporters sans frontières déclare : « Nous sommes scandalisés par l’entêtement aveugle des juges algériens […]. Son maintien en détention est la preuve d’un enfermement du régime dans une logique de répression absurde, injuste et violente. » Despotisme Le Matin d’Algérie hausse le ton : « Après Bouteflika ? C’est Bouteflika, sans aucun doute. Sûrement. C’est-à-dire, l’éternelle subsistance du régime autoritaire et ses moyens despotes, c’est-à-dire la "justice". Un régime dans lequel il est préférable de vider les caisses d’une nation toute entière plutôt que d’exercer, noblement, le métier de journaliste. […] Désormais, poursuit Le Matin d’Algérie, la scène politique algérienne se trouve scindée entre un Nous qui scandons haut et fort : "Qu’ils s’en aillent tous" et un Eux qui s’accrochent aux appareils du pouvoir en répliquant : "On y reste tous" et "On vous emprisonne tous", en cas d’ingratitude envers les "libertés" véhiculées par la "nouvelle République", post-Bouteflika, post-déconfinement. » La parole étouffée « Il est vrai qu’en Algérie, il ne fait pas bon afficher son soutien à Khaled Drareni », constate Le Monde Afrique : « le Comité national pour la libération des détenus répertorie régulièrement les convocations judiciaires de citoyens accusés "d’outrage à corps constitué" ou "d’atteinte à la personne du président" à la suite de publications sur Facebook. Dans ce climat tendu, certains citoyens ont du mal à afficher ouvertement leur soutien à Khaled Drareni. […] "Je connais des magistrats, des cadres qui sont aux ministères depuis l’époque Bouteflika, et ils sont tous sur Facebook, ça m’empêche de montrer mon soutien à Drareni", témoigne Fouad, un Algérois très actif dans le milieu culturel : "J’ai beaucoup de connaissances affiliées à un parti proche du pouvoir qui m’ont envoyé des messages et commentaires hostiles quand j’ai partagé mon avis à propos de Khaled Drareni". » Et Le Monde Afrique de rappeler qu’« en Algérie, où des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans le cadre du Hirak, le mouvement populaire de contestation du régime, au moins 46 personnes sont toujours derrière les barreaux pour délit d’opinion. » Mali : la Cédéao dit non aux militaires À la Une également, le niet de la Cédao à la junte malienne. « La Cédéao maintient son exigence de la désignation d’un président et d’un Premier ministre civils », lance L’Indépendant en première page. La Cédéao qui maintient du même coup ses sanctions. Pas question donc pour l’organisation sous-régionale de laisser le pouvoir aux militaires du CNSP. « La Cédéao, par ses décisions d’hier, a mis le CNSP dans une situation particulièrement inconfortable, pointe Malikilé : en effet comment les militaires pourraient-ils expliquer aux Maliens qu’ils restent sous embargo, à cause d’un problème de président et de Premier ministre qui ne sortiraient pas de leurs rangs ? » A contrario, le quotidien Le Pays, toujours à Bamako, s’insurge contre l’intransigeance de la Cédéao. Le Pays qui parle de « posture assassine : la Cédéao pourrait dire que certains points de la charte sont contraires à ses textes. Mais, s’interroge Le Pays, lesdits textes valent-ils mieux ou sont-ils supérieurs à la volonté populaire d’une Nation démocratique ? »
Abrimos esta revista de imprensa com LE MONDE a titular, Covid-19, porque é que Macron mudou de estratégia. Macron rejeitou com veemência a proposta do seu ministra da Saúde que preconizava fechar bares e restaurantes em Marselha e Bordéus. O conselho de defesa sanitária que se reuniu na sexta-feira, 11 de setembro, à porta fechada marcou uma mudança de importância na gestão da epidemia. Face ao recrudescimento da doença, o Presidente Macron, recusou adoptar novas medidas de constrangimento como exigiu o conselho científico. Macron rejeitou com veemência a proposta do seu ministra da Saúde que preconizava fechar bares e restaurantes em Marselha e Bordéus. O Eliseu está agora apostado na ideia de viver com o vírus e o Palácio do governo, defende decisões locais mais do que um confinamento geral. O executivo receia eventuais reacções hostis da população face a novas medidas restritivas às liberdades, nota, LE MONDE. Rede 5G será mesmo lançado até ao fim do ano em França LIBÉRATION, titula, universidades, um novo ano em desenrascanço à francesa. Anfiteatros a rebentar pelas costuras depois de um 12° ano excepcional, estágios anulados, ensino à distância, programa Erasmus, em stand by, a pandemia mudou profundamente o ensino superior,deixando os estudantes desamparados, nota, LIBÉRATION. Por seu lado, LE FIGARO, titula, Macron lança o 5G apesar da oposição dos ecologistas. Um novo relatório sobre esta tecnologia afasta a existência de perigo par a a saúde. O chefe de Estado ironizou sobre os opositores ao 5G, nomeadamente, os verdes. O telemóvel 5G será mesmo lançado até ao fim do ano em França, apesar do apelo a uma moratória lançado pelos eleitos ecologistas nas grandes cidades francesas. É o que decidiu Macron ironizando sobre os refractários a qualquer tecnologia, como 5G que permitirá aumentar as capacidades de transmissão das comunidações, logo a potência da Net. Os verdes, uma parte da esquerda e os activistas radicais continuam a ser visceralmente contra o 5G, nota, LE FIGARO. Também, L'HUMANITÉ, titula, sobre rede 5G, porque é que Macron, adopta a postura autoritária. Esta postura caricatural do Presidente zombando daqueles que exigem uma moratória sobre esta tecnologia não tem nada de uma derrapagem. Macron, está numa operação de sensibilização da direita, que roça a mentira, nota, L'HUMANITÉ. Mudando de assunto, LA CROIX, titula, China-Vaticano, a história continua. Concluído em 2018, o acordo entre a China e Santa Sé, foi renovado por mais dois anos e nos mesmos termos. Consciente das críticas que lhe serão feitas, o Vaticano, afirma que mesmo que o texto seja imperfeito, permitiu pacificar a questão espinhosa da nomeação de bispos. Na China a situação dos cristãos permanece muito varável e não isenta de dificuldades com o regime, acrescenta, LA CROIX. Em relação à África, LE MONDE destaca, Argélia, onde o jornalista argelino Khaled Drareni. A condenação do correspondente da TV5 Mundo que cobriu as manifestações do Hirak, traduz a degradação das liberdades na Argélia. Julgado por incitação à revolta não armada e ameaça à integridade do território nacional ele tinha sido condenado a três anos de cadeia, por um tribunal de primeira instância a 10 de agosto. O estado de saúde do jornalista que apreceu combativo no julgamento do recurso interposto no dia 8 de semtembro preocupa os seus familiares. Ele está preso em condições que desconhecemos. A família nunca foi autorizada a visitas e só teve direito a 4 chamadas telefónicas nos dois primeiros meses da sua prisão, declarou, ao jornal LE MONDE, o irmão do jornalista Khaled Drareni. Enfim, LE FIGARO, destaca Mali, a junta militar desvenda a sua carta de transição. Fruto de um compromisso com os partidos e a sociedade civilo, o documento prevê nomear um Presidente civil para um período de 18 meses. São jovens oficiais militares desconhecidos nos palácios, liderados pelo coronel Assimi Goita, que derrubaram a 18 de agosto o Presidente Ibrahim Boubacar Keita. Goita está hoje em Gana para defender a carta que os militares e parceiros elaboraram junto dos chefes de estado da CEDEAO. A CEDEAO não escondeu o seu descontentamento perante o golpe e manteve sanções económicas contra Mali. O líder dos golpistas disse estar em Acra para falar calmamente com os dirigentes da CEDEAO e que não tem intenções de arranjar problemas com a CEDEAO, sublinha, LE FIGARO.
Droit. La cour d'appel d'Alger a condamné injustement hier le journaliste Khaled Drareni. Explication. Acharnement contre le journaliste Khaled Drareni Il avait couvert inlassablement le #Hirak en Algérie. Le journaliste Khaled Drareni a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Raison officielle : "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale"!! RSF réagit contre cette condamnation Le secrétaire général, Christophe Deloire, de Reporter Sans Frontière est au micro de France 24; il répond fermement. Le podcast est en écoute est c'est gratuit.
French President Emmanuel Macron compares the dismissal of 5G technology to an "Amish model". Opponents say he is avoiding the debate over the health and environmental issues tied to the development of a 5G network. But first, online and offline, jailed Algerian journalist Khaled Drareni becomes a symbol of press freedom. In other news, actor John Boyega quits as Jo Malone's brand ambassador. The British perfume brand replaced him with a Chinese star for the campaign in China, in an ad that features Boyega's personal story.
durée : 02:00:05 - Le 5/7 - Christophe Deloire secrétaire général de Reporters sans frontières, et Aioucha Bekhti, avocate, viendront nous parler du verdict du procès en appel de Khaled Drareni qui aura lieu aujourd'hui.
durée : 00:07:14 - L'invité de 6h20 - Ce mardi est rendu le verdict du procès en appel du journaliste algérien Khaled Drareni, devenu un symbole du combat pour la liberté de la presse dans son pays. Pour en parler, Christophe Deloire, de Reporters sans frontières, et l'une de ses avocates, Aouicha Bekthi, sont les invités de Mathilde Munos à 6h20.
Procès du journaliste algérien Khaled Drareni, rediffusion.
A la Une de la presse, ce mardi 8 septembre, les menaces du Premier ministre britannique de quitter l’UE sans accord. La disparition, hier à Mink, de l’opposante biélorusse Maria Kolesnikova. Le procès en appel, prévu aujourd’hui, du journaliste algérien Khaled Drareni. Et le retour des Bleus face à la Croatie.
A la Une de la presse, ce mardi 8 septembre, les menaces du Premier ministre britannique de quitter l’UE sans accord. La commutation de la peine de mort infligée à 5 agents du renseignement saoudien, accusés d’avoir assassiné le journaliste Jamal Khashoggi, en 20 ans de prison. Le procès en appel, prévu aujourd’hui, du journaliste algérien Khaled Drareni. Et le retour des Bleus face à la Croatie.
En Algérie, le journaliste Khaled Drareni est jugé en appel. Il a été condamné le 10 août à trois ans de prison ferme après avoir couvert le Hirak.
C8 a décidé de modifier l'ordre de son acces en intervertissant "À prendre ou à laisser" et "TPMP". Officiellement, ça serait pour des questions d'hygiène. Il faut cependant noter que les audiences en baisse y sont peut-être également pour quelque chose. Les journalistes se mobilisent ce lundi matin devant l'Ambassade d'Algérie à Paris en soutien à Khaled Drareni, le correspondant de TV5 Monde en Algérie, dont le procès en appel se tiendra ce mardi. Les chaînes de télévision ont décidé d'adapter leur programmation pour rendre hommage à Annie Cordy décédée à l'âge de 92 ans. Plusieurs comptes Instagram de l'équipe de Charlie Hebdo ont été suspendus suite à la publication de la Une du journal satirique.
durée : 00:02:52 - Un monde d'avance - Ce journaliste a été lourdement condamné cet été, simplement pour avoir couvert les manifestations contre le régime algérien. Il doit à nouveau comparaître mardi 8 septembre.
Algérie. Un Journaliste a été condamné injustement à 3 ans de prison ferme ! Il s'agit de Khaled Drareni, explication. Manifestation en Algérie Depuis plusieurs mois, les autorités semblent cibler les militants du "Hirak" et les journalistes… oui, les condamnations sont nombreuses. Le correspondant de la chaîne TV5 Monde, Khaled Drareni, a été condamné à 3 ans de prison. Son procès en appel doit se dérouler dans 2 semaines. Référendum algérien le 1er novembre Les Algériens sont appelés à voter sur le projet de révision de la Constitution. Ecoutez l'émission Au Lever du Soleil pour avoir les sons et découvrir le reportage TV5 Monde.
Ahora que el periodista argelino Khaled Drareni ha sido condenado a 3 años de prisión por cubrir una manifestación del movimiento Hirak, dedicamos el programa a la Música de Argelia y hablamos de libertad de prensa. Presentamos el último trabajo de Yacine Belahcene "Idurar" en el que muestra su camino entre las dos culturas que lo enriquecen y sus dos ciudades Argel y Barcelona. Escuchamos la música de: Souad Massi- Le Bien et le Mal; Yacine Belahcene- Idurar-Fatho El Biban-Mbahar-Mazal Machyn- Rimitti; Freeklane- Amazighia; Djam-Djôn Maya; Califato 3/4- Buleriâ del aire acondiçionao; Jawad Amazigh-Aduri Tzirrit (23/08/20) Escuchar audio
durée : 00:45:20 - Le Temps du débat - par : Camille Diao, Sophie Alavi - La condamnation du journaliste Khaled Drareni a mis en lumière l’accélération de la répression politique en Algérie. Alors que les manifestants du Hirak continuent d’exprimer leur mécontentement, que reste-t-il aujourd'hui des espérances démocratiques soulevées par ce mouvement inédit de révolte ? - réalisation : Doria Zénine - invités : Leïla Beratto Journaliste; Massensen Cherbi Docteur en droit de l'Université Paris II Panthéon-Assas, auteur d'Algérie aux éditions De Boeck Supérieur (2017).; Amel Boubekeur Sociologue et chercheuse invitée au programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à l'ECFR; Hakim Addad Militant algérien, co-fondateur du RAJ (Rassemblement Action Jeunesse)
« Barbare, lâche, ignoble, haineux…, soupire Le Sahel à Niamey. Aucun mot n’est de trop pour qualifier l’attaque perpétrée par des individus armés dimanche aux environs de Kouré, causant la mort de 8 personnes, deux Nigériens et six travailleurs humanitaires de nationalité française. » Au-delà de l’émotion et de la peine des familles et des proches endeuillés, cet acte est « un coup dur pour le tourisme et les populations locales », pointe le site d’information Actu Niger. « Jusque-là relativement épargnée par les attaques terroristes, cette zone de Kouré, qui abrite les dernières girafes d’Afrique de l’ouest, était très prisée par les visiteurs nigériens et étrangers, ce qui a fait développer un tourisme de niche, une des principales activités génératrices de revenus pour les habitants des villages environnants. (…) C’est (donc) un coup dur pour le secteur touristique du pays en général et pour l’économie locale en particulier. À tout point de vue, c’était l’un des objectifs visés par les assaillants, pointe Actu Niger. En s’aventurant jusqu’à Kouré pour commettre ce que le président Issoufou a qualifié "d’attaque lâche et barbare", à quelques kilomètres de Niamey, les terroristes ont également démontré qu’ils étaient toujours capables de frapper partout dans le pays, malgré le déploiement massif des FDS et des forces étrangères alliées comme les soldats de la force française Barkhane. » Frapper partout… En effet, renchérit Jeune Afrique, « les terroristes ont attaqué un symbole : celui de la volonté de privilégier le développement du tourisme sur une approche 100 % sécuritaire. (…) Comme au Bénin, lorsqu’ils ont attaqué dans le parc de la Pendjari, les terroristes veulent faire passer un message : il n’y a pas de zone "orange", ils peuvent frapper partout. » « Qui sont ces tueurs ? », s’interroge pour sa part Aujourd’hui au Burkina. « Appartiennent-ils à l’EIGS, d’Al-Sahraoui ? Ou bien est-ce une de ces katibas inconnues au bataillon ? Ou encore de simples bandits dont la route aurait croisé celle des Français ? La seule certitude est que les militaires nigériens et les éléments spéciaux de la Force Barkhane sont à leurs trousses. (…) La traque se poursuit (donc), et l’accent est mis sur trois localités du Niger : Dosso, Loga et Filingué, où pourraient avoir pu se réfugier les fugitifs. » Algérie : trois ans de prison pour avoir couvert des manifestations À la Une également : « Honte, un journaliste en prison ». C’est l’injonction qui barre la Une du site d’information algérien Casbah Tribune, dont le directeur Khaled Drareni a été condamné lundi 10 août à trois ans de prison ferme pour « incitation à un attroupement non armé et atteinte à l’unité nationale ». « Indignation et incompréhension », s’exclame le site ObservAlgérie : « Amnesty France qualifie le verdict "scandaleux". RSF, Reporter sans frontières, parle de "persécution judiciaire". Quant à l’avocate Me Zoubida Assoul, elle dénonce l’"acharnement" de la justice contre le journaliste. "On est sous le choc, dit-elle. (…) Khaled Drareni n’a commis aucune infraction. Il n’a fait que son métier de journaliste en couvrant les manifestations pacifiques. Il l’a dit pendant l’audience, il couvrait même les manifestations qui appelaient aux élections". » La presse algérienne bâillonnée Il faut dire, souligne Le Monde Afrique, « que la justice algérienne multiplie les poursuites judiciaires et les condamnations de militants du Hirak, d’opposants politiques, de journalistes et de blogueurs. La semaine dernière, le journaliste Moncef Aït Kaci, ex-correspondant de France 24, et le cameraman Ramdane Rahmouni ont été arrêtés et placés en détention préventive pendant vingt-quatre heures, avant d’être libérés devant le tollé général. Plusieurs journalistes algériens sont en prison et des procès sont en cours, relève encore Le Monde Afrique. Abdelkrim Zeghileche, militant pro-Hirak et directeur d’une radio algérienne diffusée sur Internet, Sarbacane, a été de nouveau incarcéré le 24 juin à Constantine. Un autre journaliste proche du Hirak, Ali Djamel Toubal, correspondant du groupe de médias privé Ennahar, a été condamné le 14 juillet à quinze mois de prison ferme, notamment pour avoir diffusé des images montrant des policiers malmenant des manifestants anti-régime. L’Algérie, conclut Le Monde Afrique, figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par RSF. Elle a dégringolé de 27 places par rapport à 2015. »
Nous ouvrons Le Potentiel qui consacre sa Une au « Yoyo du franc congolais sur le marché ». « La bonne nouvelle, si rarissime en cette période de crise sanitaire mondiale, était attendue avec impatience dans tous les milieux », nous dit le journal et « pas uniquement le milieu des affaires ou des gagnes petits. Hier lundi, un dollar américain s'échangeait jusqu'à 1 700 francs congolais, alors que la semaine passée, le taux s'était envolé jusqu'à 2 030 francs congolais ». « C'est la loi de l'offre et de la demande », explique le directeur de la Banque centrale du Congo, interrogé par Le Potentiel, qui s'est également tourné vers un expert, Noël K. Tshiani, spécialiste financier à la Banque Mondiale. Selon lui, « on ne peut pas avoir une monnaie nationale crédible, qui conserve sa valeur s’il n’existe pas de vision qui permette à la Banque centrale de devenir une institution qui fonctionne normalement ». Il suggère donc de « repenser le système bancaire congolais qui, selon lui, "ne répond pas au besoin de développement du pays". Et il explique la crise des derniers mois ainsi : "S'il y a une offre beaucoup plus importante de la monnaie nationale que l'économie ne peut supporter, elle se déprécie." » Au Sénégal, la pandémie de coronavirus Walf Quotidien selon lequel « le ministère de la Santé est sans stratégie ». « Ceux qui pensaient que le ministère de la Santé et de l’Action sociale allait mettre en place un plan spécifique pour faire face à d’éventuels risques de contamination des vagues de retour des populations à Dakar après la Tabaski peuvent déchanter », nous dit-on. Walf Quotidien s'appuie sur les propos du docteur Ousmane Gueye, directeur du service national de l'éducation et de l'information pour la promotion de la Santé, selon lequel « il n'y a pas de stratégie pour faire face aux vagues de retour à Dakar », des personnes qui se sont déplacées pour célébrer la fête en famille. Le docteur Gueye assure toutefois, que « le ministère de la Santé a mis en place un plan global ciblant certaines zones chaudes telles que Dakar, Thiès et Diourbel ». Il s'agit d'un plan de sensibilisation portant notamment sur les gestes barrières. L'intervention de la diaspora dans la crise politique malienne « Les responsables du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne viennent de se réunir à Bamako pour faire des propositions de sortie de crise », nous dit Le Républicain, dans un article publié par Maliweb. Pour le président du conseil, Chérif Mohamed Haïdara, « la meilleure solution est de dissoudre l'Assemblée nationale » et d'organiser de nouvelles élections. Et il ajoute : « Nous ne sommes pas pour le départ du Président Ibrahim Boubacar Keïta », dit-il, « parce que c’est la première institution du Mali. La solution aux problèmes du Mali n’est pas ailleurs mais elle est entre les mains d’Ibrahim Boubacar Keïta, Président démocratiquement élu de tous les Maliens. Le problème est interne et politique donc la solution ne peut pas être externe », estime Cherif Mohamed Haïdara qui poursuit : « On a une constitution que tout le monde doit respecter. C’est le président seul aujourd’hui qui peut ramener toutes les filles et fils du Mali autour de la table en posant un acte fort ». En Algérie, le procès du journaliste Khaled Drareni. C'était hier à Alger, « agé de 40 ans », nous dit Slate Afrique, « Khaled Drareni dirige le site d'information en ligne Casbah Tribune et travaille comme correspondant en Algérie de la chaîne de télévision française TV5 Monde et de l'ONG Reporters sans frontières. Il est emprisonné depuis le 29 mars, et il était jugé hier pour "incitation à un attroupement non armé et atteinte à l'intégrité du territoire national" après avoir couvert début mars à Alger une manifestation du "Hirak", le soulèvement populaire qui secoue l'Algérie ». Accusations rejetées par Khaled Drareni, qui « assure n'avoir fait que son travail, en tant que journaliste indépendant ». Une peine de 4 ans de prison a été requise contre lui. « Reporter sans frontière, précise Slate Afrique, demande sa libération et l'abandon de toutes les charges pesant contre le journaliste ».
durée : 00:02:47 - Un monde d'avance - Le pouvoir algérien profite de l’épidémie pour réprimer la contestation qui secouait le pays depuis début 2019. Et ce procès prévu ce mercredi 27 mai est emblématique de cette politique.
En Algérie, le président du Rassemblement actions jeunesse (RAJ) est sorti de prison lundi. Abdelouahab Fersaoui, un universitaire de 39 ans, est l'une des figures du « Hirak », le mouvement de contestation né en février 2019, qui a conduit à la démission de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika. Pour évoquer l'avenir du « Hirak » et la situation politique actuelle en Algérie, Abdelouahab Fersaoui répond aux questions de Magali Lagrange. Vous veniez de passer 7 mois en prison. Comment s’est passée votre détention ? Abdelouahab Fersaoui : La détention, toujours être en prison, c’est dur, parce qu’il n’y a pas plus difficile que de perdre sa liberté, surtout quand on est incarcéré d’une manière injuste et arbitraire. Parce que j’étais incarcéré pour mes idées, pour mes opinions. Je suis un élément du Hirak, et ils m’ont collé des chefs d’inculpation qui n’ont rien à voir avec la réalité. Ils nous accusent d’« atteinte à l’unité nationale » alors que ce n’est ni ma culture, ni mon éducation, ni mes convictions de toucher à l’unité nationale. Ils m’ont aussi accusé d’inciter à la violence alors que tout le temps, on a appelé au respect du caractère pacifique du Hirak. Donc, faire de la prison pour ces raisons, c’est injuste et normalement, c’est l’acquittement. Il y a une peine qui est revue à la baisse, mais c’est toujours une condamnation que nous dénonçons que nous refusons. En raison de l’épidémie actuelle du coronavirus, les marches hebdomadaires du Hirak sont suspendues. Actuellement, quel avenir voyez-vous pour le mouvement de contestation ? Vous pensez au niveau international, effectivement il faut faire attention. Je souhaite et je fais même un appel pour respecter ces mesures de prévention et de confinement. La question du Hirak, c’est le peuple algérien qui s’est révolté et il n’a pas cessé de militer et de revendiquer ses droits bien avant le 22 février. Le 22 février a donné un autre souffle à la revendication pour la liberté et la démocratie. Donc, le peuple algérien va continuer sa lutte pacifique pour reconquérir sa liberté et pour la reconquête de la démocratie. Mais là effectivement, nous vivons une crise sanitaire que l’on doit respecter. Cela n’est pas une abdication, c’est une mesure responsable de la part des militants associatifs, de la part des citoyens parce qu’il y a la santé publique qui est en jeu, et c’est une priorité pour le moment. Mais, est-ce que vous ne craignez pas après cette suspension qu’il y ait une démobilisation des Algériens ? Cela m’étonnerait. Le peuple algérien s’est libéré et s’est exprimé en toute transparence. Ses revendications étaient claires, donc je ne pense pas qu’il y aura quelque chose qui peut l’arrêter dans sa marche vers la démocratie. C’est un processus qui va continuer. Comment voyez-vous la suite de ce processus, parce que le mouvement est né il y a plus d’un an, mais un nouveau président a été élu lors d’une élection contestée. Comment voyez-vous les choses avancer ou comment voulez-vous les faire avancer ? Depuis le 22 février, la mobilisation du Hirak monte et descend, elle n’est pas linéaire. Ce n’est pas évident de garder a même cadence depuis le 22 février. Cela a duré plus d’une année, mais après je pense, les Algériens dans ce qu’ils ont vu, c’est un moment de réflexion et d’échanges sur les réseaux sociaux pour pouvoir discuter de l’avenir et voir comment on peut continuer la mobilisation. Cela fait cinq mois, depuis le 19 décembre 2019, que le nouveau chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, est au pouvoir. Quel regard portez-vous sur les actions qui ont été menées, sur la politique qui a été menée jusqu’ici ? Jusqu’à présent, le peuple algérien est sorti pour revendiquer le changement de système et l’instauration d’un État de droit et démocratique. Mais quand on voit le contexte actuel, sans rentrer dans le détail, le fait qu’il y ait encore des gens dans les prisons, le fait que le champ médiatique est fermé, que le champ politique est fermé, il y a toujours des arrestations, des intimidations policières qui continuent encore. Moi, je suis sorti de la prison, cela me réjouit, mais quand même ma joie, ma liberté n’est pas complète parce que j’ai laissé derrière moi d’autres militants comme moi dans la prison qui ne le méritent pas. Ce sont des militants, ils ont le droit d’exercer le droit constitutionnel qui est la liberté d’expression, de donner leur point de vue sur ce qui se passe. Aujourd’hui, je pense à mes amis camarades tels Soheib Debaghi, d’autres militants comme le journaliste Khaled Drareni, le militant et acteur politique Tarek Djaboub. Ils ont programmé son procès en appel dans des conditions inadmissibles. C’était une tache noire pour la justice algérienne. Donc, quand on voit le contexte actuel, jusqu’à présent, on n’a pas vu des mesures d’apaisement de la part du pouvoir pour amorcer un véritable processus démocratique avec la participation de tous les Algériens et de toutes les forces vives qui aspirent à l’instauration d’un véritable État de droit et démocratique, réel, qui respecte les libertés individuelles, collectives, la justice avec celles des institutions légitimes qui la désignent. Sur le plan économique, l’Algérie est dans une situation difficile, elle l’était déjà avant la crise sanitaire. Elle le sera encore après d’autant plus avec la chute des cours du pétrole. Quelles solutions voyez-vous pour sortir de cette crise économique, que faudrait-il faire ? En deux phrases, on ne peut pas avoir une intégration économique si on n’a pas une intégration politique. Le développement d’une économie productive indépendamment des hydrocarbures dépend de l’instauration d’un État de droit, dépend des institutions qui doivent être démocratiques, souveraines, élues par le peuple et rendre des comptes au peuple.
Au lever du Soleil - 6h - Pourquoi ce lundi noir pour les bourses mondiales ? Au Cameroun 54% des femmes sont victimes de violences physiques, et le journaliste Khaled Drareni a été arrêté en Algérie Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
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Voici la baladodiffusion de l'émission Midi info du vendredi 13 décembre 2019;COP25 à Madrid tire à sa fin : converse avec Étienne Leblanc, journaliste spécialisé en environnement | Victoire de Boris Johnson au Royaume-Uni: entrevue avec Philippe Marlière, professeur de politique française et européenne au University College de Londres | Négociations du secteur public,offre du gouvernement rejetée par les syndicats : entrevue avec Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN | Le nouveau président algérien face à son premier vendredi de contestation : entrevue avec Khaled Drareni, directeur éditorial du Casbah Tribune | Les Russes et les jeux olympiques: converse avec le journaliste sportif, Robert Frosi
Voici la baladodiffusion de l'émission Midi info du vendredi 15 novembre 2019;L'épineuse question de la péréquation pour Justin Trudeau : les explications de Daniel Béland, directeur de l'Institut d'études canadiennes à l'Université McGill ; Témoignage de l'ex-ambassadrice américaine en Ukraine dans l'enquête sur Donald Trump : analyse de Manon Globensky ; Nouvelles mesures restrictives contre le vapotage en Colombie-Britannique : réaction d'Alain Poirier, directeur de la santé publique en Estrie; 39e semaine consécutive de manifestations en Algérie : on fait le point avec Khaled Drareni, directeur éditorial du Casbah Tribune ; Engouement pour des oeuvres créées par l'intelligence artificielle : entrevue avec l'artiste Hugo Caselles-Dupré, membre du collectif Obvious.
Voici la baladodiffusion de l'émission Midi info du vendredi 30 août 2019 : Nathalie Normandeau libérée de plusieurs chefs d'accusation : les explications de Me Jean-Claude Hébert ; Rapport préliminaire du GIEC sur les océans et la cryosphère : les détails avec Denis Gilbert, physicien des océans à l'Institut Maurice-Lamontagne ; L'avenir des médias selon la CAQ avec le député de Beauce-Sud Samuel Poulin ; Grand angle sur l'actualité avec Rosemary Barton et Brigitte Breton ; 28e vendredi consécutif de manifestations en Algérie, avec Khaled Drareni du Casbah Tribune ; Arrestations de militants prodémocratie à Hong Kong : le point avec la journaliste Florence De Changy.
Voici la baladodiffusion de l'émission Midi info du vendredi 5 juillet 2019: « Les féminicides ne sont pas une fatalité », avec Marie Cervetti, directrice de l'Association FIT. Plus de 70 M $ pour l'amélioration de la francisation au Québec : entrevue avec le ministre de l'Immigration, Simon Jolin-Barrette. Un 20e vendredi de contestation sous le signe de la fête de l'indépendance en Algérie, analyse avec Khaled Drareni, directeur éditorial du Casbah Tribune. Mille milliards d'arbres pour lutter contre les changements climatiques, discussion avec Jean-François Bastin, écologue au Crowtherlab à l'ETH de Zürich.
Aujourd'hui à l'émission : Bilan des opérations contre les inondations:Les détails avec Nancy Caouette; Inondations, l’armée appelé en renfort:Entrevue avec Steven MacKinnon; Chats errants, les bénévoles à bout de souffle:Le point avec Johanne Burgell; Manifestation en Algérie:Entrevue avec Khaled Drareni, journaliste à Alger; Inondations printanières imminentes:Reportage de René Saint-Louis; Chronique judiciaire avec I.Richer:Escorte séquestrée sauvée par un client; Alimentation avec Francis Reddy:Cidre de pommes sauvages; Chronique économique de Matthieu Charest; Chronique d'Hugo Lavoie:Les poussins de Pâques; Inondations, l’armée appelé en renfort:Entrevue avec Pascal Quevilllon, maire d'Oka; Rencontre avec Sylvain Bruneau, entraîneur national de Tennis Canada.
Au sommaire : Algérie « On voulait une élection sans Bouteflika, on se retrouve avec Bouteflika sans élection » : un slogan parmi d'autres brandis par les Algériens. Les annonces faites à Alger n'ont pas mis fin à la mobilisation. La rue est-elle tout de même parvenue à faire reculer un pouvoir qui n'en a ni l'habitude, ni la culture ? Abandon du cinquième mandat d'Abdelaziz Bouteflika, report de la présidentielle, nouveau tandem dans l'exécutif, Conférence nationale : pourquoi ces décisions ne suffisent-elles pas aux Algériens ? Qu'est-ce qui aurait pu les satisfaire ? Accepteront-ils une transition gérée par le pouvoir ? S'agit-il d'ailleurs d'une transition ou d'une ruse du régime pour se maintenir ? Peut-on parler de putsch constitutionnel ? Comment la révolte en Algérie est-elle ressentie chez ses voisins du Maghreb ? Quelles réactions dans l'instable zone sahélienne ? L'Union européenne est-elle préoccupée ? Brexit Le Parlement britannique sollicite un report de trois mois du Brexit et peut-être davantage. Pourquoi ? Quels scénarii sont les plus plausibles à ce stade ? L'Union européenne accédera-t-elle à la demande ? Et sous quelles conditions ? Enfin, comment en est-on arrivé là ? Invités : Omar Belhouchet, journaliste, fondateur et directeur de publication du quotidien algérien « El Watan » ; El Mouhoub Mouhoud, professeur d'économie, vice-président de l'université Paris-Dauphine ; Sara Daniel, cheffe du service étranger de « L'Obs » ; Régis Le Sommier, directeur adjoint de « Paris Match » ; Ali Dilem, dessinateur de presse (depuis Alger) ; Khaled Drareni, directeur éditorial de « Casbah Tribune », correspondant de TV5MONDE en Algérie (depuis Alger). Présentation : Silvia Garcia.
Aujourd'hui à l'émission : Agrandissement de la place Simon-Valois:Le point avec Alexis Gacon; Inspecteur viral avec Jeff Yates:Fausse page de Premières Nations liée au Kosovo; Algérie, pas de 5e mandat pour Bouteflika:Entrevue avec Khaled Drareni à Alger; Des avions Boeing 737 MAX cloués au sol:Entrevue avec Claude Martel; Commentaire politique avec Alec Castonguay; Catherine Fournier quitte le PQ, réaction des Longueuillois avec Marie-Claude Morin; Chronique économique de Gérald Fillion; Chronique américaine avec Stéphan Bureau:Joe Biden à la présidentielle?; Départ de Catherine Fournier:Réaction de Sylvain Gaudreault du Parti québécois; Actualité avec Simon Jodoin:Crise au Parti québécois, symptôme d'un peuple; Incursion au cœur de l'Allemagne nazie:Entrevue avec Étienne de Montety.