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À l'occasion de la Journée internationale contre l'impunité des crimes contre les journalistes, Thibaut Bruttin, nouveau directeur général de Reporters Sans Frontières (RSF), était en Suisse pour se présenter et échanger sur les défis cruciaux qui l'attendent à la tête de cette ONG emblématique. Succédant à Christophe Deloire, dont le leadership a marqué RSF avant son décès en juin 2024, Thibaut Bruttin s'inscrit dans la continuité d'une mission essentielle : défendre la liberté de la presse et lutter contre l'impunité. Un engagement de longue date : Fort de dix années d'expérience au sein de RSF, Thibaut Bruttin a été au cœur de plusieurs initiatives stratégiques : Journalism Trust Initiative : promouvoir la transparence et la confiance dans les médias. Soutien aux journalistes afghans : évacuations et mise en sécurité face aux menaces. Centres pour la liberté de la presse en Ukraine : un projet phare dans un contexte de conflit. Diplômé de Sciences Po, Bruttin apporte également une perspective unique grâce à son expertise en affaires publiques et son parcours de cinéphile et historien du cinéma. Cette combinaison d'expériences enrichit sa vision sur les enjeux complexes de la liberté de la presse dans un monde en mutation rapide. RSF : une ONG incontournable Fondée en 1985, RSF est aujourd'hui un acteur majeur avec un réseau mondial de correspondants et une influence multilatérale reconnue. L'ONG s'engage à protéger les journalistes, promouvoir l'accès à une information fiable et dénoncer les atteintes à la liberté d'informer. Dans cet entretien exclusif, Thibaut Bruttin partage sa vision pour RSF, les priorités de son mandat et son appel à un engagement collectif pour la défense de la liberté de la presse.
Réunis à la demande du président français Emmanuel Macron, les États généraux de l'information viennent de rendre leurs conclusions, jeudi 12 septembre 2024, après onze mois de travaux. C'est par un rapport de 350 pages que se sont soldés ces États généraux présidés par Bruno Patino, le patron d'Arte, qui les a repris après la démission de Bruno Lasserre, et plus encore après la mort brutale de Christophe Deloire, l'ancien dirigeant de RSF.Pour Bruno Patino, le plus important est sans doute que ce rapport, issu de 174 auditions et d'assemblées citoyennes, permette de défendre des vérités factuelles, donc le journalisme, face à ces contre-vérités qui minent le débat public. On l'a encore vu cette semaine lorsque Donald Trump a affirmé que les migrants mangeaient des chiens et des chats dans l'Ohio ou qu'ils affluaient par millions des prisons et des asiles d'aliénés. Lorsque le journaliste a rétabli les faits, il a été accusé par le candidat républicain d'être de parti pris.Que préconise le rapport ?Il s'agit d'abord de lutter contre la désinformation en favorisant une information de qualité sur les réseaux par un label de fiabilité, auquel souscriraient les médias, et qui pourrait être privilégié dans les algorithmes, tant auprès du public que des annonceurs. C'est tous le sens de la Journalism Trust Initiative, promue par RSF, qui se félicite également que le rapport reprenne ses mesures sur la protection du secret des sources et la législation contre les procédures bâillons qui visent à faire taire les journalistes. Le rapport suggère aussi qu'une partie de la taxe sur les services numériques, la fameuse taxe GAFA, soit affectée à l'information.Un rapport critiquéCarine Fouteau de Mediapart lui reproche d'oublier « les vrais ennemis du droit de savoir » que sont les acteurs politiques et économiques. Le rapport refuse de recommander un droit d'agrément des rédactions à la nomination de leur directeur, comme cela existe au Monde ou aux Échos, alors que c'est ce que réclamaient les journalistes en grève du JDD après le rachat de leur titre par Bolloré et l'imposition d'un directeur venu de Valeurs actuelles.À la place, le rapport suggère que soient mis en place des comités d'éthique paritaires où pourront être discutés les choix de l'actionnaire, ce qui ne risque pas de le dissuader beaucoup, même si est retenue l'idée de faire des présidents de sociétés de journalistes des salariés protégés. Mais ce qui est recherché, c'est un équilibre entre le droit à l'information et le droit d'entreprendre. Il revient maintenant au gouvernement d'arbitrer ce « rapport Macron-compatible » qui n'en contient pas moins des pistes d'amélioration.À écouter aussiDes états généraux de l'information pour «sensibiliser les citoyens contre les ingérences étrangères»
Appelé à diriger l'organisation Reporters sans frontières à la suite du décès de l'ancien directeur général Christophe Deloire, Thibaut Bruttin se retrouve aux commandes à une époque périlleuse pour la liberté de presse et l'exercice du métier de journaliste. Pour le 100e épisode d'Entretiens journalistiques, il répond aux questions d'Hugo Prévost à propos de l'ampleur de cette menace, mais rappelle aussi que tout n'est pas gris, dans l'univers des médias, et qu'il faut s'attaquer aux différents problèmes à bras-le-corps pour mieux renouer avec le public. *** Ce podcast est enregistré à l'aide du service Zencastr. #madeonzencastr
Matthew Bannister onDr Richard Taylor, the retired hospital consultant who became the independent MP for Wyre Forest.Jack Rowell, the rugby coach who transformed the fortunes of Bath and took England to the World Cup semi-finals.The artist Claudia Williams, who painted large scale canvases including images of women and children who lost their homes in the Welsh village of Tryweryn. Christophe Deloire, the French journalist who became director general of the organisation Reporters Without Borders.Producer: Ed PrendevilleArchive used PILKINGTON CUP FINAL:BATH V LEICESTER, BBC2, 30/04/1989: England Vs NZ, BBC Sport, 1995; Hospital closure report, BBC News, 24/05/1995; Julian Assange, BBC Breakfast, 26.06.24; BBC Election coverage 2001; Fighting censorship with journalism: Christophe Deloire at TEDxLecce, Youtube, uploaded 03/06/2014; The World Tonight : The Russian journalist who protested on live TV, Radio 4, 06/10/2023; BBC News at One, BBC News, 17/03/2022; BBC Radio 5 live, 16/07/2016; Shipping Forecast, 27/11/2015; BBC Wales Today, 26/09/2013; Radio Wales Arts Show, 20/02/2010
Julian Assange es libre. Tras un viacrucis judicial de 14 años, el hombre que dividió al mundo entre los que pensaban que era un héroe por liberar información contra el poder y los que creían que era un hacker sin escrúpulos se librará de la cárcel y podrá volver a Australia, su país natal, con su familia. El periodista ha llegado a un acuerdo con el Departamento de Justicia de Estados Unidos.Assange, el fundador de WikiLeaks que enarboló la bandera del derecho de la información, se declara culpable de espionaje dejando un debate social y periodístico. ¿Han merecido la pena todos estos años para acabar pactando o es un acto por la verdadera libertad? Desde la cuenta de la cuenta de WikiLeaks han publicado un video en el que se ve a Julian Assange subir la escalera destino a las islas Marianas, territorio estadounidense en. En el capítulo de hoy hablamos con su abogado mientras que Assange viaja a las Islas Marianas para que el juez ratifique el acuerdo. Aitor Martínez nos cuenta los detalles de un acuerdo del que se muestra satisfecho. “No es una cesión, se pone fin a un larguísimo proceso judicial que nunca debería haber sucedido”, comenta. Edith Rodríguez, vicepresidenta del Consejo Internacional de Reporteros Sin Fronteras, la única organización que ha tenido acceso a la cárcel británica de alta seguridad donde Assange ha pasado los últimos cinco años de su vida. Hace dos semanas falleció a causa de un cáncer uno de los principales apoyos de Assange en su causa, Christophe Deloire, el secretario general de RSF. En conversación con este pódcast Rodríguez relata que Stella Assange acudió al homenaje celebrado en París y lamentó que no estuviera vivo para ver al fundador de WikiLeaks en libertad. "Pensamos, a ver si esto está en ciernes". La vicepresidenta de Reporteros Sin Fronteras cree que su liberación no es una mala noticia para el periodismo. “Pensar que Estados Unidos retiraría los cargos no sería realista” y lo enmarca dentro de un contexto que incluye uno o electoral estadounidense.
durée : 00:54:00 - La librairie francophone - par : Emmanuel Kherad - Ce samedi, la vraie philosophie de la vie avec Jean-Claude Grumberg, les dérives de l'Inde avec Shumona Shina et nous irons aux bords de la Méditerranée avec Simonetta Greggio. Nous rendrons également hommages à Françoise Hardy, Christophe Deloire et Alain Cadéo
durée : 00:10:30 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - A la tête de Reporters sans frontières (RSF) depuis douze ans, Christophe Deloire est mort samedi à 53 ans, laissant derrière lui un long combat pour la liberté de la presse. Pierre Haski, chroniqueur géopolitique sur France Inter et président de Reporters Sans Frontières, lui rend hommage.
Un défenseur sans relâche de la liberté du journalisme, c'est ainsi que ceux qui ont travaillé auprès de Christophe Deloire, décrivent le directeur général de Reporters sans frontières (RSF), décédé samedi à l'âge de 53 ans d'un cancer fulgurant. Il dirigeait l'organisation depuis 2012. Mortaza Behboudi a tenu à lui rendre hommage. Le journaliste franco-afghan, arrêté le 7 janvier 2023 en Afghanistan, n'avait été libéré que le 18 octobre 2023. C'est RSF et Christophe Deloire qui avaient rendue publique son arrestation, puis avaient organisé la mobilisation pour obtenir sa libération. Pour Mortaza Behboudi, c'était un devoir de témoigner car Christophe a été un soutien inébranlable quand sa vie était en danger en Afghanistan. À lire aussiMort de Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières
durée : 03:00:44 - Le 6/9 - par : Mathilde Khlat, Benjamin Dussy, Elodie Royer, Maëlle Polsinelli, Marion L'hour, Ali Baddou - Aujourd'hui dans le 6-9, nous recevons le spécialiste de la géopolitique Pierre Haski à 7h50, pour parler de la disparition de Christophe Deloire, directeur de RSF, et à 8h20, une légende de la littérature, l'écrivaine Joyce Carole Oates, auteure de “48 indices sur la disparition de ma sœur”. - réalisé par : Marie MéRIER
C dans l'air du 15 mars 2024 - Ukraine : Macron isolé face à Poutine ? Un sommet pour se réconcilier. Emmanuel Macron est en visite à Berlin ce vendredi pour tenter d'apaiser les tensions qui ont émaillé son tandem avec le chancelier allemand Olaf Scholz ces dernières semaines, à la suite des déclarations du président français sur la possibilité d'envoi de troupes au sol en Ukraine. "Il n'y a pas de consensus aujourd'hui […] mais en dynamique, rien ne doit être exclu", avait-il déclaré le 26 février à l'issue d'une rencontre à l'Élysée. Réplique immédiate de son homologue : "Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue d'être valide pour l'avenir : il n'y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé, ni par les États européens ni par les États de l'OTAN". Interrogé hier soir par les journalistes de France 2 et TF1, Emmanuel Macron a de nouveau appelé à un "sursaut stratégique" face à la Russie et assumé ses récents propos tout en précisant que "jamais nous ne mènerons l'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative". Des propos qui interviennent en plein week-end d'élection présidentielle en Russie. Certain de remporter ce scrutin taillé sur mesure, avec la non-qualification de 2 candidats d'opposition, Vladimir Poutine devrait continuer à régner sur la Russie jusqu'en 2026. Les combats ne se sont d'ailleurs pas arrêtés pour l'élection présidentielle russe. Bien au contraire, peu après l'ouverture des bureaux de vote ce vendredi, des missiles de croisière russes tirés sur la ville d'Odessa ont fait 14 morts et des dizaines de blessés. Sur le front, les positions sont quasi figées depuis quelques semaines. À l'Est, les soldats russes continuent de frapper à Bakhmout et Avdiïvka. Au Sud, les combats se concentrent autour de Kherson. Côté ukrainien, on revendique quelques victoires, notamment des incursions en territoire ennemi. "Du 12 au 14 mars, les troupes (...) ont déjoué toutes les tentatives des militants ukrainiens de pénétrer sur le territoire des régions de Belgorod et de Koursk en Fédération de Russie", a fait savoir le ministère de l'Intérieur russe. Mercredi, une attaque de drone avait visé le siège du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) à Belgorod tandis qu'un autre appareil avait été abattu à l'approche d'une raffinerie de pétrole dans la région de Leningrad, près de Saint-Pétersbourg. Hier, plusieurs drones ont endommagé une raffinerie de pétrole dans l'oblast de Kalouga. Vladimir Poutine accuse depuis l'Ukraine de vouloir saper son élection présidentielle. Le scrutin devrait être une simple formalité pour Vladimir Poutine, mais est-ce vraiment un vote d'adhésion ? Que pensent réellement les Russes de la situation du pays, eux qui ne peuvent même pas évoquer le mot "guerre" sans risquer la prison ? C'est aussi pour tenter de répondre à cette question que Reporters sans frontières (RSF) a lancé, mardi 5 mars au Parlement européen, le bouquet satellitaire Svoboda, qui rassemble une dizaine de chaînes et de radios russophones indépendantes. Elles émettront d'Europe vers la Russie grâce au satellite de télécommunication d'Eutelsat. "Il faut inverser la logique de la propagande et proposer à une audience russophone l'accès à des chaînes de télévision et de radio où prévaut le journalisme indépendant, sérieux, fondé sur les faits", a déclaré au journal Le Monde le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. Dernier bastion de la presse indépendante russe, la rédaction du journal Novaïa Gazeta, qui s'était exilée à Riga, en Estonie, en avril 2022, a vu son rédacteur en chef Sergueï Sokolov arrêté à Moscou fin février après une publication de son journal qui aurait "discrédité" l'armée russe. En Russie, 25 journalistes ont été tués au cours des 20 dernières années. Le tandem européen Macron-Scholz est-il en danger ? Jusqu'où soutenir l'Ukraine ? Et comment l'Union européenne veut gagner la guerre de l'information face à la Russie ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU Auteur de Ce qui nous attend (Robert Laffont) - Armelle CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - Georgina WRIGHT - Directrice du programme Europe à l'Institut Montaigne - Pascal BONIFACE - Directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), auteur de Géostratégix 2 : Les grands enjeux du monde contemporain (Dunod)
L'émission 28 Minutes du 16/02/2024 Ce vendredi, Jean Quatremer, correspondant européen de « Libération » ; Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice ; Paul Melun, président du think tank « Souverains demain ! » et le dessinateur de presse Kak reviennent sur l'actualité de la semaine. Ils seront rejoints par Xavier Mortimer, prestidigitateur et comédien français. Du 21 février au 3 mars 2024, il se produit aux Folies Bergères dans le spectacle « The Illusionists », qui réunit six des plus grands magiciens du monde. De son passage au Cirque du Soleil à la création de son propre spectacle à Las Vegas, Xavier Mortimer s'est particulièrement fait connaître lors du confinement, en se lançant sur les réseaux sociaux : il est aujourd'hui l'un des magiciens les plus suivis, avec près de cinq millions d'abonnés sur Tik Tok. Retour sur deux actualités de la semaine : Fin du droit du sol à Mayotte : une brèche dans la tradition française ? En visite à Mayotte, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait part d'une décision radicale, celle de « l'inscription de la fin du droit du sol avec une révision de la constitution » pour lutter contre l'immigration illégale du département. Il ne sera ainsi plus possible de devenir citoyen français sans être né de parents eux-mêmes français. Cette annonce n'a pas manqué d'enflammer la classe politique. Si Jordan Bardella a déclaré la nécessité d'étendre cette démarche à l'ensemble du territoire national, Manon Aubry — députée européenne La France Insoumise — a dénoncé « une remise en cause fondamentale de notre histoire, de notre droit ». Cette décision est-elle juridiquement applicable ? Aura-t-elle l'effet dissuasif escompté ? Conflit à la SNCF : La France, pays de la « gréviculture » ? L'annonce récente de la grève des contrôleurs SNCF en ce début de vacances scolaires a fait réagir le Premier ministre Gabriel Attal, qui se plaignait déjà de la « gréviculture » en 2018. Lors d'un déplacement en Val-de-Marne, celui-ci a rappelé que « les Français savent que la grève est un droit », mais « aussi que travailler est un devoir ». En parallèle, des sénateurs de l'UDI ont déposé une proposition de loi visant à « encadrer » ce droit constitutionnel et fondamental. Les grèves sont-elles un syndrome français ? Le dialogue social ne passe-t-il que par le rapport de force en France ? Dans son duel de la semaine, Valérie Brochard oppose Pascal Praud à Christophe Deloire — directeur général de Reporters sans frontières. En réponse à un recours de cette ONG, le Conseil d'État a demandé à l'ARCOM de ne plus se limiter au décompte des temps de parole des personnalités politiques : la diversité des opinions des chroniqueurs et animateurs sera aussi contrôlée pour apprécier le respect du pluralisme. Cette « décision historique » a donné lieu à une violente passe d'arme entre Pascal Praud et Christophe Deloire, invité sur le plateau de CNews, mercredi matin. Comment exercer ce contrôle ? Rachida Dati — nouvelle ministre de la Culture — a fait un passage remarqué au « DVM Show », émission de rap diffusée sur la plateforme Twitch. Cette dernière a même lancé une invitation aux organisateurs, déclarant qu'un « ministère de la Culture sans bruit, ce n'est pas un ministère de la Culture ». La séquence n'a pas manqué de faire réagir, notamment à l'extrême droite. C'est le Point com d'Alix Van Pée. Frédéric Pommier nous raconte l'histoire de Philippe Grumbach, ancien directeur de « l'Express » et grand nom de la presse… en réalité agent du KGB pendant 35 ans ! Proche des présidents François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing, il a été, à l'insu de tous, un des plus grands espions soviétiques de la Cinquième République. Notre Une internationale est celle du quotidien britannique « The Independant », qui titrait, mardi 13 février : « S'arrêter et réfléchir : le Royaume Uni demande à Israël d'arrêter l'assaut sur Gaza ». De nouvelles frappes israéliennes meurtrières ont visé le sud de la bande de Gaza, où Israël a promis de mener une « puissante » opération terrestre dans la ville surpeuplée de Rafah, malgré la multiplication des pressions internationales. Jusqu'où ira l'offensive israélienne ? Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 16 février 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:05:45 - Christophe Deloire, Secrétaire général de l'organisation reporters sans frontières. Il fait étape au mans ce mercredi à l'occasion des Etats généraux de l'information - Les Etats généraux de l'information font étape ce mercredi au Mans. Cette grande consultation populaire doit déboucher sur une série de mesures pour garantir le droit à l'information de chacun mais aussi garantir une information fiable à l'heure des fake news et l'intelligence artificielle
Dans cette Matinale de 19h, il est question de liberté de la presse, alors que s'ouvraient mardi dernier les Etats généraux de l'information, annoncés par Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle de 2022. Cet exercice de réflexion organisé autour de groupes d'experts alimentés par des contributions citoyennes a pour vocation d'ouvrir grand les fenêtres des problématiques de l'information, allant de la souveraineté numérique à l'indépendance des rédactions, en passant par le financement de l'audiovisuel public. Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières depuis 2012 et délégué général de ces Etats généraux de l'information, sera au téléphone avec nous pour en parler. Nous accueillerons ensuite Rosalie Berne qui viendra comme chaque semaine vous parler d'un métier qui ne vous intéressera pas. Puis ce sera l'heure du zoom : il sera question du festival Atmosphères, un évènement culturel transdisciplinaire consacré au développement durable, qui mêle arts, sciences et expériences. Son président d'honneur, le producteur et réalisateur Sébastien Folin, sera au micro de Myrtille Mayaud-Dequero au bout d'une quarantaine de minutes. Et juste avant 20 heures, nous accueillons l'inénarrable Simon Marry pour sa chronique. Présentation : Hugo Passard / Co-interview : Constance Mousseaux / Zoom : Myrtille Mayaud-Dequero / Chroniques : Rosalie Berne & Simon Marry / Réalisation : Gabrielle Bayer / Coordination : Héloïse Robert
durée : 00:58:12 - Le 13/14 - par : Bruno DUVIC - Nous recevons aujourd'hui, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières et délégué général des Etats généraux de l'information, qui s'ouvrent aujourd'hui.
Ce mardi 3 octobre commencent les États généraux de l'information voulus par le président Macron. L'objectif annoncé par Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), qui pilote ces États généraux, est de « garantir le droit à l'information à l'heure numérique ». Entretien avec Stéphane Delautrette, député PS de Haute-Vienne.
Christophe Deloire est secrétaire général de Reporters Sans Frontières. Nommé délégué général des États généraux de l'information, dont l'ouverture s'est déroulée le mardi 3 octobre, Christophe Deloire revient sur les enjeux liés à l'information et aux médias, avec entre autres la liberté de la presse et le secret des sources.
durée : 00:24:14 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - La rédaction du JDD a massivement reconduit sa grève contre l'arrivée à sa tête de Geoffroy Lejeune (ex-Valeurs Actuelles), la prolongeant jusqu'à mardi. - invités : Christophe DELOIRE, Christian Delporte - Christophe Deloire : Secrétaire général de Reporters sans frontières, Christian Delporte : Historien des médias, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
durée : 00:17:57 - L'invité du week-end - par : Eric Delvaux - Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières et Alexis Lévrier, historien des médias et maître de conférences à l'université de Reims, sont les invités de la matinale de France Inter.
durée : 03:00:04 - Le 6/9 de l'été - par : Eric Delvaux, Mathilde Khlat, Benjamin Dussy - Ce samedi matin nous recevons Denis Jacob, Alexis Levrier, Christophe Deloire. - réalisé par : Marie MéRIER
Slovakia Today, English Language Current Affairs Programme from Slovak Radio
Slovakia scored 83 out of 100 points for press freedom. Organisation Reporters Without Borders uses a new method based on five main categories: political environment, legal framework, economic conditions, social and cultural context, and security. Slovakia achieved the best result in the social and cultural context, ranking 10th out of 180 countries. Our colleague Soňa Otajovičová from Rádio Slovensko spoke with the head of Reporters Without Borders, Christophe Deloire. Is there enough protection for journalists? Dutch experts have developed a model that has improved media safety in their country. How does long-time Dutch journalist Peter ter Velde see it?
Slovakia Today, English Language Current Affairs Programme from Slovak Radio
Slovakia scored 83 out of 100 points for press freedom. Organisation Reporters Without Borders uses a new method based on five main categories: political environment, legal framework, economic conditions, social and cultural context, and security. Slovakia achieved the best result in the social and cultural context, ranking 10th out of 180 countries. Our colleague Soňa Otajovičová from Rádio Slovensko spoke with the head of Reporters Without Borders, Christophe Deloire. Is there enough protection for journalists? Dutch experts have developed a model that has improved media safety in their country. How does long-time Dutch journalist Peter ter Velde see it?
3 semaines après le début de la guerre en Ukraine, Marina OVSIANNIKOVA brandissait une pancarte hostile au Kremlin sur la première chaîne du pays… et un peu plus d'un an après ce coup d'éclat elle sera avec nous sur ce plateau… Que reste-t-il de ce geste aujourd'hui en Russie ? De quoi cette femme est-elle le symbole ? Y'a t il quelque chose à attendre de l'opposition russe à Vladimir POUTINE ? On en débat avec : Marina OVSIANNIKOVA, Journaliste, productrice, dissidente russe, autrice de “No war” aux éditions de l'Archipel (04/05/2023) Christophe DELOIRE, Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) Antoine ARJAKOVSKY, Historien, directeur de recherche au Collège des Bernardins, co-auteur de « Goodbye Poutine » aux éditions Ginkgo (08/03/2023) Andreï KOZOVOÏ,,Historien, professeur d'histoire russe et soviétique à l'université de Lille, auteur de « Égéries rouges » aux éditions Perrin (13/04/2023) Elena VOLOCHINE, Journaliste, ancienne correspondante de France 24 en Russie Vera GRANTSEVA, Politologue, enseignante à Sciences Po Le choix de Camille Diao : Le documentaire "My friend Boris Nemtsov", sur la plateforme Tenk
RUSSIE : UN JOURNALISTE AMÉRICAIN ARRÊTÉ CHRISTOPHE DELOIRE Secrétaire général de Reporters sans Frontières Reporters sans frontières (RSF) publie un rapport, lundi 3 avril, sur les conditions d'exercice de plus en plus difficiles du métier de journaliste dans cette région d'Afrique avec des "menaces croissantes" sur la liberté d'informer.L'ONG craint que cette région d'Afrique ne devienne bientôt "une zone de non-information". Malgré "l'heureuse libération" d'Olivier Dubois après 711 jours de captivité au Mali, le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, rappelle en préambule que "pas moins de cinq journalistes ont été assassinés et six autres portés disparus" au Sahel sur la période 2013-2023. Parallelement , Evan Gershkovich, journaliste pour le "Wall Street journal" en Russie, a été arrêté le 30 mars et accusé d'espionnage. Trois jours après son placement en détention les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Antony Blinken, ont échangé à son sujet « à l'initiative » de Washington, selon Moscou. L'arrestation d'Evan Gershkovich intervient dans un contexte de répression accrue en Russie contre la presse depuis l'offensive contre l'Ukraine, qui a fortement tendu les rapports entre Moscou et Washington. Son cas est sans précédent dans l'histoire récente du pays et a provoqué un vif émoi en Occident. Christophe Deloire reviendra sur tous les combats en cours de RSF, au nom du droit à l'information
Les reporters de terrain pour couvrir les manifestations contre la réforme des retraites sont la cible de violences policières. Ce sont des scènes qui rappellent des épisodes des Gilets jaunes en 2019 et les violences s'exerçant à l'encontre de reporters qui filmaient les manifestations. Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters sans frontières, a interpellé vendredi Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, en lui demandant de mettre fin aux violences policières contre les journalistes. Le fait que ce soient des rassemblements spontanés, après les grandes manifestations contre la réforme des retraites par exemple, ne change rien : ce n'est pas parce que ces rassemblements n'ont pas été déclarés au préalable en préfecture qu'ils doivent être réprimés en dehors de tout contrôle et que l'on peut chercher à intimider des reporters.RSF cite plusieurs cas d'agressions policières comme l'interpellation de Raphaël Kessler, photojournaliste de l'agence Hans Lucas, qui a été gardé à vue pendant 20 heures au motif que son attestation d'employeur n'était pas à jour. Ou encore cette photographe, Angeline Desdevises, qui a été plaquée au sol alors qu'elle avait en évidence sa carte de presse. Rémy Buisine, un reporter de Brut qui s'est fait connaître pendant le mouvement Nuit Debout, « a été agressé à deux reprises par des agents et empêché de faire son travail », nous dit RSF. Son confrère de Loopsider, Amar Taoualit, a été visé par un tir de bombe lacrymogène et menacé d'un coup de matraque alors qu'il portait un brassard presse.Alors bien sûr, il ne s'agit pas de minimiser les violences dont les policiers sont victimes de la part de casseurs ou d'agitateurs qui cherchent à provoquer l'image répressive dont on ne voit, par définition, qu'une partie de la séquence. D'autant que les reporters de rue accompagnent en permanence les cortèges et que rares sont les violences policières qui échappent à l'œil des caméras. Mais la libre couverture des manifestations par les journalistes, avec une carte de presse ou une attestation normalisée, est reconnue par le schéma national de maintien de l'ordre, adopté en décembre 2021. Et le rapport Delarue, demandé par Matignon, a appelé il y a deux ans à garantir la liberté d'informer et la captation d'images, « que celle-ci soit le fait de journalistes ou non », disait-il.Enfin, il y a les mots. À en juger par la forte présence policière sur les plateaux ou à travers le discours de Gérald Darmanin disant sur BFM TV que certains manifestants cherchent à « tuer des policiers », on a l'impression qu'il n'y a pas que les casseurs qui soufflent sur les braises, il y a aussi, d'une certaine façon, le premier flic de France.► À lire aussi : Réforme des retraites: net rebond de la mobilisation dans toute la France
Introduction Christophe Deloire, Chair, Forum on Information & Democracy
Le Parlement européen vient de voter une résolution dénonçant les atteintes à la liberté d'expression au Maroc sur la détérioration des conditions d'exercice du journalisme. C'est la première fois en 25 ans que le Parlement européen vote une résolution d'urgence sur les droits humains au Maroc. D'habitude, comme dit Christophe Deloire, le secrétaire général de RSF, il y a une « fâcheuse tendance » à exempter le royaume chérifien de « toute remarque sur les atteintes à la liberté de la presse ».On préfère voir en cet ami de la France un partenaire commercial ou encore un lieu de tourisme et de villégiature. Et peu d'Européens cherchent à savoir pourquoi le Maroc est juste derrière l'Algérie, à la 135e place sur le classement de la liberté de la presse. Même le Soudan ou la Libye font mieux que lui.Le Maroc dans le collimateur de la justice belgeBien sûr, et c'est aussi ce qui explique que la résolution ait été adoptée par une écrasante majorité – 356 voix pour et 32 contre – cette prise de position du Parlement européen intervient dans un contexte : celui du « Marocgate ». Si l'on se souvient surtout du Qatar dans cette affaire de corruption de parlementaires européens qui a mené à l'arrestation de l'ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri, il n'en demeure pas moins que c'est le Maroc qui était visé par la justice belge.Pour tenter d'empêcher la résolution sur les droits humains, des lobbyistes marocains ont d'ailleurs tenté de faire valoir à Strasbourg qu'on ne pouvait pas s'appuyer sur des reportages de médias pour accabler un pays.Des journalistes inquiétés par la justice marocaine sous de faux prétextesCela en dit long sur le peu de considération que porte le royaume aux journalistes indépendants. L'un d'eux, Omar Radi, lauréat du prix RSF, a été condamné à six ans de prison en appel l'an dernier après avoir déjà purgé deux ans de détention. Il est accusé de viol ou d'agression sexuelle, quand ce n'est pas de « traite d'êtres humains », comme ses confrères Taoufik Bouachrine ou Souleiman Raissouni - du quotidien Akhbar al-Yaoum, disparu en 2021 - qui purgent respectivement 15 et 5 ans de prison. Des allégations bien commodes, en pleine époque #MeToo pour dissuader les journalistes d'enquêter.Résultat, malgré un Code de la presse de 2016, qui supprime les peines de prison pour les délits de presse, des poursuites judiciaires sont engagées sous de faux prétextes contre des journalistes gênants. Selon RSF, les sujets hautement sensibles s'appellent la corruption, le Sahara occidental, la monarchie, l'islam, voire la gestion de la pandémie.La situation est aggravée par le fait que les médias indépendants souffrent d'un accès très limité aux ressources, notamment publicitaires. Enfin, la résolution dénonce explicitement la surveillance dont a fait l'objet Omar Radi et d'autres journalistes à travers le logiciel espion Pegasus, avec la volonté ainsi de remonter à leurs sources.
La désinformation sur la guerre menée par la Russie en Ukraine ne connait aucun répit. Les réseaux sociaux charrient des images fabriquées de toute pièce afin de tromper l'opinion. Ce sont de véritables campagnes d'intoxication, relayées en premier lieu par les propagandistes du régime les plus en vue, quand ce ne sont pas les ambassades. - Bilan 2022, perspectives 2023, dans la lutte contre la désinformation : Reporters sans frontières met l'accent sur les efforts conjugués des professionnels des médias et de la société civile. Notre invité est Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) et président du Forum sur l'information et la démocratie - Chronique d'Alexandre Capron, des Observateurs de France 24 : De fausses unes de journaux relayées en Russie - Chronique de Grégory Genevrier : Les faux graffitis contre Zelensky, un nouvel outil de la propagande russe
"Comment interviewe-t-on Poutine?" Gilles Bouleau, journaliste et présentateur du JT de TF1 était l'invité du Parlement des Étudiants le vendredi 18 Novembre. Dans son passage au studio de Radio Germaine, il évoque la chance qu'a représentée pour lui Sciences Po, avant la procédure CEP, mais aussi sa vision du métier de journaliste et du paysage médiatique français. Après Edwy Plenel, Christophe Deloire et Nathalie Saint-Cricq, le "cycle médias" d'Ondes Politiques vous propose une interview exclusive de Gilles Bouleau, en partenariat avec le Parlement des Étudiants. Propos recueillis par Pauline Regina et Léa Gebuhrer.
Du lundi au vendredi, Thomas Isle fait le point sur un sujet de l'actualité média avec un invité. Aujourd'hui, Christophe Deloire, directeur général de "Reporters sans frontière", pour parler de la lutte contre la désinformation.
L'émission 28 Minutes du 06/08/2022 Le samedi, 28 Minutes continue avec Jean-Matthieu Pernin, Frédéric Says et Astrid de Villaines !Reporters sans frontières au cœur de la matrice informationnelleSecrétaire général de Reporters sans frontières depuis 2012, Christophe Deloire a embrassé par le passé les carrières de journaliste d'investigation, de réalisateur de documentaires, d'auteur de livres à succès, d'éditeur dans une maison d'édition et de directeur du CFJ. Le fil conducteur chez ce passionné ? L'amour de l'actualité couplé à l'engagement. Un sujet criant lorsque l'on sait que le dernier rapport annuel de RSF, publié le 3 mai dernier, sur l'état de la presse dans le monde, montre que 73% des 100 pays évalués connaissent des situations très graves, difficiles ou problématiques. Découvrez le portrait de Christophe Deloire, signé Philippe Ridet, lu par Amira Souilem ! Joe Biden annonce la mort du numéro 1 d'Al-Qaida / Exécution d'Al-Zawahiri : la revanche de l'Amérique ?Onze ans après l'envoi de “l'ordre de tuer” de Ben Laden, c'est Ayman Al-Zawahiri, le numéro UN d'Al-Qaïda, considéré comme le cerveau des attentats du 11 septembre 2001, qui a été exécuté par le Pentagone. La mission a pris place dans la capitale afghane où l'homme a été neutralisé par des tirs de drones. Cette annonce permet à la présidence américaine de revendiquer à la fois une victoire contre le terrorisme mais aussi de réaffirmer que, malgré leur retrait d'Afghanistan, les États-Unis restent opérationnels au pays des Talibans. Cette mort d'Al-Zawahiri est-elle un succès pour l'Amérique et pour son président Joe Biden ?Cellule de crise à Matignon face à la sécheresse « historique » / Faut-il se préparer à vivre en consommant moins d'eau ?Face à la sécheresse ‘'la plus grave jamais enregistrée'' en France, Elisabeth Borne vient activer la cellule interministérielle de crise. La situation est dramatique : tous les départements métropolitains sont désormais soumis à des restrictions, plus ou moins importantes. Dans certaines zones, le rationnement de l'eau potable est même envisagé. Ce qu'il se passe en France est loin d'être un cas isolé : les Pays-Bas, pays de l'eau par excellence, se déclare officiellement en pénurie. Va-t-il falloir s'y habituer ?Olivier Boucreux nous emmène voir ailleurs aux États-Unis, où la chanteuse Beyoncé s'apprête à réenregistrer une chanson de son dernier album, après avoir reçu des critiques pour un mot d'argot jugé "validiste".Sans oublier la question très intéressante de David Castello-Lopes, la chronique de Marie Bonnisseau et un retour sur le temps fort de la semaine. Enregistrement : 6 août 2022 - Présentation : Jean-Matthieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:19:55 - L'invité du week-end - par : Carine BECARD, Eric Delvaux - Six mois après le début de la guerre, Isabelle Veyrat-Masson, directrice de recherche au CNRS spécialiste de la communication médiatique, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans Frontières, et Anna Ognyanik, journaliste ukrainienne réfugiée en France, sont invités de France Inter.
durée : 03:00:07 - Le 6/9 - Le 6/9 du samedi 23 juillet, avec Hélène Fily. À la une de l'actualité, le coffre est bien chargé et les vacances peuvent commencer !
31/05/2022. The latest news from Ukraine. Heavy fighting continues in eastern Ukraine, where Russian forces have entered the outskirts of Sievierodonetsk. The head of Reporters Without Borders says a French journalist killed in Ukraine had "very likely" been "targeted by Russian forces". General Director of Reporters Without Borders, Christophe Deloire, made the comments following the death of 32-year-old BFM TV journalistFrederic Leclerc-Imhoff. Leclerc-Imhoff was fatally hit by shell shrapnel while covering a Ukrainian evacuation operation. Mr Deloire says the journalist was inside an identified humanitarian aid vehicle. - 31/05/2022. Добірка новин із героїчної України. Війна і закінчення навчального року в школах України. Звернення Президента України. Важкі бої української армії на Донбасі. Російські війська знищують усю цивільну інфраструктуру в східних і південних реґіонах України. Про це і більше на веб-сторінці SBS Ukrainian...
durée : 01:59:14 - Le 7/9 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières, et Jordan Bardella, président du Rassemblement National, Député européen, sont les invités du 7/9de France Inter. - invités : Christophe DELOIRE, Jordan Bardella - Christophe Deloire : Secrétaire général de Reporters sans frontières, Jordan Bardella : Homme politique
durée : 00:09:48 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - Christophe Deloire, le directeur général de Reporters sans frontières, rend hommage au journaliste français mort en Ukraine. "Ça relève de crimes de guerre" estime-t-il. - invités : Christophe DELOIRE - Christophe Deloire : Secrétaire général de Reporters sans frontières
Cette saison, l'équipe d'Ondes Politiques s'est intéressée au métier de journaliste et au rôle des médias dans le paysage politique. Dans cet épisode tourné le 9 avril au Pavillon des Canaux, nous vous emmenons à l'assemblée citoyenne de Reporters Sans Frontières où nous avons pu rencontrer Christophe Deloire, Secrétaire Général de RSF ; Lyssandre, une lycéenne passionnée de journalisme ; Loïck Rauscher-Lauranceau qui représente l'association Un Bout des Médias et Françoise Sivignon, médecin, ancienne présidente de Médecins du monde et aujourd'hui vice-présidente de RSF. Nous espérons que leurs questionnements et leurs réflexions, présentées pêle-mêles, vous auront intéressés et on vous dit à très vite, pour une nouvelle saison d'Ondes Politiques. Une émission enregistrée et montée par Léa Gebührer
Reporters sans frontières publie aujourd'hui son rapport annuel sur l'état de la presse dans le monde. 73% des 100 pays évalués connaissent des situations très graves, difficiles ou problématiques. Des situations qui ont tendance à s'aggraver, notamment en Biélorussie et en Russie du fait de la guerre. Pour en parler Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) est ce mardi 3 mai, l'invité du matin de RFI. Il répond aux questions de Frédéric Rivière.
Les technologies numériques développées de San Francisco à Pékin changent nos vies médiatiques. Elles font disparaître le débat public et menacent nos démocraties. Les géants du domaine se substituent aux parlements pour imposer leurs systèmes, tandis que la perte de contrôle technologique est lʹune des pires menaces qui pèsent sur lʹHumanité. Invité par Antoine Droux dans Médialogues, Christophe Deloire, directeur général de Reporters Sans Frontières et président du Forum sur l'information et la démocratie, vient défendre ces affirmations développées dans son nouveau livre intitulé "La Matrice" et publié aux éditions Calmann-Lévy.
Le 11 janvier 2022, les membres de la commission Bronner rendaient leur rapport au président Emmanuel Macron avec pour objectif la lutte et la prévention contre les fausses informations en ligne. La période est propice : la France est en campagne électorale et le scandale de Cambridge Analytica lors de la campagne présidentielle de 2016 aux Etats-Unis est dans toutes les mémoires. Les services des GAFAM sont devenus indispensables et incontournables à des milliards de personnes avec pour conséquence un pouvoir considérable qui leur permet de rivaliser avec celui des États. Ce quasi-monopole inquiète, plus seulement les économistes, mais aussi les politiques. A ce phénomène, s'ajoute celui de l'amplification du ressentiment, de la haine, du complotisme de la désinformation qui prend également une ampleur inédite sur les plateformes numériques. Face à l'influence mondiale des grandes entreprises que sont les GAFAM sur l'information et par rebond, sur nos systèmes démocratiques, la question de la régulation des réseaux sociaux devient centrale mais pose de nombreuses questions. A travers ce 2e Dialogue de notre cycle « L'entreprise dans la géopolitique mondiale : pour le meilleur ou pour le pire ? », nous nous interrogerons sur les régulations actuellement en vigueur et celles qui peuvent être envisagées pour contrecarrer les pouvoirs exorbitants des GAFAM. En effet, imposer la régulation pour encadrer ces industries de l'information, de la connaissance, de la culture et de la communication est-t-il suffisant ? Et de protectrice de la démocratie, la régulation ne risque-t-elle pas d'être liberticide si les mesures prises mènent à une restriction de la liberté d'expression, pouvant être assimilée à la censure ? Christophe DELOIRE est journaliste français, Secrétaire Général et directeur exécutif de Reporters sans frontières (RSF) depuis 2012. Depuis 2019, il est également président du Forum sur l'information et la démocratie, organe de mise en œuvre du Partenariat international du même nom signé par 45 pays et initié par RSF. Il a dirigé l'une des principales écoles de journalisme françaises, le CFJ, de 2008 à 2012, et a été journaliste d'investigation pour les rubriques politique et société du magazine d'information français Le Point de 1998 à 2007. Il a également travaillé pour les chaînes de télévision ARTE et TF1, réalisé des films documentaires, édité plusieurs auteurs et écrit plusieurs best-sellers. Ce Dialogue s'inscrit dans le Cycle « L'entreprise en géopolitique : pour le meilleur ou pour le pire ? » Cycle de trois dialogues. Lors du premier Dialogue, nous recevions Maître William BOURDON, avocat au Barreau de Paris, fondateur de l'ONG SHERPA pour échanger sur la Responsabilité juridique des entreprises au niveau mondial. Le dernier dialogue de ce cycle a eu lieu le jeudi 10 mars 2022 avec Sylvie MATELLY, Directrice Générale adjointe de l'IRIS. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jeudi 24 février 2022, 4h35 du matin, la Russie envahit l'Ukraine, déclenchant ainsi une guerre au cœur de l'Europe. Face à cet acte, la première arme envisagée par l'Union européenne et les Etats-Unis, en soutien au peuple ukrainien, a été l'arme économique. Les jours suivants ont vu évoluer la mobilisation de l'ensemble des pays occidentaux vers un durcissement des sanctions économiques dont certaines sont inédites par leur ampleur et leur impact potentiel. Nul ne peut encore prédire la suite des évènements. Mais ce qui apparait plus criant que jamais, c'est à quel point l'interdépendance des économies est devenue forte et déterminante dans la gestion des crises géopolitiques. Avec Sylvie MATELLY, économiste, Directrice adjointe de l'IRIS et Responsable du département « Géoéconomie et Intelligence stratégique », nous tenterons de décrypter cette actualité mouvante qui bouleverse la géopolitique mondiale. L'arme économique sera-t-elle déterminante pour venir en aide aux ukrainiens et peut-elle ouvrir la voie à un cessez-le-feu voire à une issue du conflit ? Face à l'interdépendance des économies, quels seront les conséquences de ces sanctions économiques sur l'économie russe et sur les économies européenne et mondiale ? Comment la Chine se positionnera-t-elle dans ce contexte ? Au-delà des sanctions décidées par les Etats, les entreprises vont-elles (ou doivent-elles) décider de mesures complémentaires ? Enfin, plus largement, quels défis cette guerre au cœur de l'Europe pose à l'ensemble de nos démocraties et plus spécifiquement à l'Union européenne ? Sylvie MATELLY est économiste et Directrice adjointe de l'IRIS. Elle est également Responsable du département « Géoéconomie et Intelligence stratégique »eten charge des ateliers sur "La géopolitique de l'économie responsable ». Sylvie MATELLY est titulaire d'un Doctorat d'économie internationales (dépenses militaires et déterminants économiques). Elle participe à de nombreuses émissions sur les grands sujets du monde contemporain. Ce 3e dialogue clôture le Cycle « L'entreprise en géopolitique : pour le meilleur ou pour le pire ? » après deux autres Dialogues : celui mené en janvier 2022 avec Me William BOURDON, Avocat et Fondateur de SHERPA : « Responsabilité juridique des entreprises au niveau mondial : la pression monte ! » et celui organisé en février 2022 avec Christophe DELOIRE, Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières : « Les GAFAM : une menace pour la démocratie ?”. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
DG Reporters sans frontières (RSF) et Pdt du Forum sur l’information et la démocratie (http://informationdemocracy.org)
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L'émission 28 Minutes du 16/03/2022 Au programme de l'émission du 16 mars 2022 ⬇ Algérie : l'historienne américaine Alice Kaplan signe un roman sur la mémoire L'historienne et écrivaine américaine francophone Alice Kaplan publie son premier roman, “Maison Atlas”. Jamais loin de sa première passion, — “l'historien et le romancier partagent de nombreux outils”, dit-elle — cet ouvrage soulève la grande question de la mémoire et s'intéresse à une Algérie en pleine guerre civile, dans ce qu'elle décrit comme “un roman français, ou même un roman algérien. Mais pas du tout un roman américain !” Cette première fiction est aussi la première qui paraît chez Le Bruit du monde, maison d'édition installée à Marseille, tournée vers la Méditerranée et vers le pays de cœur de l'écrivaine découvert via ses lectures d'Albert Camus, l'Algérie. Alice Kaplan est l'invitée de 28 Minutes. Guerre en Ukraine : plusieurs journalistes tués, des dizaines pris pour cible / La couverture de cette guerre est-elle plus dangereuse et plus difficile que d'autres ? Cela fait 22 jours que la Russie a déclaré la guerre à l'Ukraine et déjà trois journalistes sont décédés sur place. Dernier mort en date, un caméraman de Fox News décédé ce mardi 15 mars, lorsque son véhicule et celui du journaliste blessé qu'il accompagnait a été la cible de tirs près de Kiev. “Partir en Ukraine, ce n'est pas du tourisme”, a rappelé le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire. Car si des journalistes aguerris se rendent sur place et racontent la difficulté de travailler sur le terrain urkrainien, beaucoup de pigistes sont aussi partis couvrir ce conflit, parfois sans préparation. “Il y a effectivement une vague de départs de jeunes gens qui ne sont sans doute pas assez préparés, car on ne s'improvise pas reporter de guerre”, ajoute Christophe Deloire. “Ce n'est pas le Donbass, c'est la Syrie 2”, avertit Clara Marchaud, correspondante en Ukraine pour “Le Figaro” et “Mediapart”. Cette guerre est-elle plus dangereuse à couvrir que d'autres ? On en parle avec nos invités. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et d'Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 16 mars 2022 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Au programme : Le récap' Ukraine - 19e jour de guerre en Ukraine Invités : Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières, et, Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale • Guerre en Ukraine : « Le pire est à venir » • Élysée 2022 : une campagne à l'ombre de la guerre • Guerre en Ukraine : un journaliste américain tué à Irpin • En Ukraine, le difficile travail des reporters de guerre sur le terrain • Guerre en Ukraine : censure d'État en Russie Édito de Patrick - La Chine, seule capable de dire « stop » à Poutine ? • Guerre en Ukraine : l'échec de la diplomatie Le Story - La Corse s'embrase en pleine campagne électorale • Élysée 2022 : le président fuit-il le débat ? • Emmanuel Macron face aux journalistes jeudi prochain • E. Macron : un programme de droite ? • Élysée 2022 : une campagne qui n'intéresse pas les Français • E. Macron propose le versement à la source des minima sociaux • Élysée 2022 : les Français en manque d'exemplarité Le 5/5 • Fin du masque et du pass vaccinal : va-t-on trop vite ? Avec Dr. Jimmy Mohamed, médecin généraliste pour SOS Médecins
La concentración de los medios de comunicación en Francia, se ha convertido en uno de los temas más controvertidos en vísperas de las presidenciales. No solo porque podría pesar significativamente en los resultados de abril próximo, sino porque también representa un peligro durable para la democracia. La concentración de los medios de comunicación en pocas manos no es nueva, en Francia es un fenómeno que ya ocurrió a fines de siglo XVIII como explica a RFI Alexis Lévrier historiador de la prensa, docente en la Universidad de Reims y autor del libro: “El poder presidencial frente a la prensa”: "Es un fenómeno que existe desde hace tiempo y que tiende a acelerarse de manera particularmente brutal, a partir de la crisis del coronavirus. Marcada por el retiro de dos grandes actores: el alemán Bertelsmann que dejó el mercado francés y el grupo Lagardère que tuvo que ceder buena parte al grupo Bolloré. No es algo nuevo, pero se ha acelerado brutalmente, además surge en un contexto de elección presidencial. Todo el equilibrio del paisaje mediático se ve modificado en plena campaña electoral. Es algo nuevo e inquietante porque nunca hemos conocido algo equivalente." Inquieta por esta situación 'Reporteros sin Fronteras', la ONG que regularmente condena las violencias contra los periodistas en México o Arabia Saudita, ha optado por denunciar también lo que ocurre en Francia. Christophe Deloire secretario general de RSF, explica la particularidad del caso francés en la radio pública. "Lo que constituye una especificidad francesa, es que los consorcios mediáticos están en manos de grupos industriales u hombres de negocios, que tienen otros intereses; que son mucho más importantes que los de los medios. Eso crea conflictos de intereses, porque pueden primar lógicas de influencia o de “sobre todo no perturbar el resto de los negocios”. Y eso pesa sobre la independencia de la información. En Europa hay países con gran concentración de medios, pero muy bien situados en la clasificación de la libertad de prensa que publicamos regularmente… Noruega en primer lugar, Países Bajos…. Francia está en el 34 lugar de 180 países." Alexis Lévrier compara al controvertido industrial francés Vincent Bolloré, dueño de un consorcio de prensa en plena expansión, con Rupert Murdoch, el magnate australiano de la comunicación, capaz de derrocar gobiernos. Destacando su capacidad para propulsar a Eric Zemmour, candidato de extrema derecha a las presidenciales, gracias a su potencia mediática. Bajo el fuego de las críticas, los magnates de la prensa francesa han buscado posicionarse como modestos David que buscan hacer frente a los Goliat de las GAFAM. Un argumento que no convence a los especialistas que estiman que esos eventuales campeones nacionales jamás tendrán la envergadura suficiente para afrontar a gigantes multinacionales como Google, por ejemplo. Los especialistas se inclinan más bien por aplicar una regulación eficaz a nivel europeo. Jean Batiste Rivoire, periodista, gran reportero y autor del libro “El Elíseo y los Oligarcas contra la información” lamenta la pluralidad perdida: " Teníamos varias cadenas públicas, Canal Plus y cadenas privadas. Antes de Bollaré, Canal hacía reportajes de investigación, documentales… y había una emulación con el servicio público. Pero cuando Bolloré acabó con el periodismo de investigación en Canal Plus en 2015, France Televisión se convirtió en monopolio. Y lo que agravó las cosas fue que en 2019 la presidenta de France Televisión, Delphine Ernot, implantó una oficina única para todos los documentales de los diferentes canales. La televisón publica ha vuelto a concentrarse como en la época de la ORTF, y como es prácticamente el único espacio que difunde investigaciones periodísticas sobre temas políticos y económicos; es uno monopolio tal, que hace que hoy día en Francia, los realizadores se autocensuran y no abordan "temas sensibles". Además de ser regularmente abordado y debatido en la prensa, el problema ha llegado a preocupar hasta en las más altas esferas, recientemente una comisión senatorial, pidió audicionar a los principales patrones de los grupos de prensa, estimando que es urgente abordar el tema como lo expresó David Assouline, senador socialista y presidente de la Comisión de Investigación: "Nuestra Comisión de investigación busca poner de relieve la realidad del panorama audiovisual y de la prensa en nuestro país. Incluído el fenómeno de concentración que se haya en curso, para entender su motivación y analizar el impacto que puede tener en el sector económico. Pero sobre todo, en el ejercicio de la democracia, del pluralismo, la libertad e independencia de los medios de comunicación. Que son principios inscritos en nuestra Constitución." Entrevistados : Benoît Hervieu-Léger periodista y docente de la Facultad de Ciencias Políticas de Poitier, Alexis Lévrier historiador de la prensa, docente en la Universidad de Reims y autor del libro: “El poder presidencial frente a la prensa”, Jean Batiste Rivoire, periodista, gran reportero y autor del libro “El Elíseo y los Oligarcas contra la información”. Audios de: David Assouline, senador socialista, presidente de la Comisión de Investigación y Vincent Bolloré, industrial, hombre de negocios francés y presidente del grupo Bolloré.
La concentración de los medios de comunicación en Francia, se ha convertido en uno de los temas más controvertidos en vísperas de las presidenciales. No solo porque podría pesar significativamente en los resultados de abril próximo, sino porque también representa un peligro durable para la democracia. La concentración de los medios de comunicación en pocas manos no es nueva, en Francia es un fenómeno que ya ocurrió a fines de siglo XVIII como explica a RFI Alexis Lévrier historiador de la prensa, docente en la Universidad de Reims y autor del libro: “El poder presidencial frente a la prensa”: "Es un fenómeno que existe desde hace tiempo y que tiende a acelerarse de manera particularmente brutal, a partir de la crisis del coronavirus. Marcada por el retiro de dos grandes actores: el alemán Bertelsmann que dejó el mercado francés y el grupo Lagardère que tuvo que ceder buena parte al grupo Bolloré. No es algo nuevo, pero se ha acelerado brutalmente, además surge en un contexto de elección presidencial. Todo el equilibrio del paisaje mediático se ve modificado en plena campaña electoral. Es algo nuevo e inquietante porque nunca hemos conocido algo equivalente." Inquieta por esta situación 'Reporteros sin Fronteras', la ONG que regularmente condena las violencias contra los periodistas en México o Arabia Saudita, ha optado por denunciar también lo que ocurre en Francia. Christophe Deloire secretario general de RSF, explica la particularidad del caso francés en la radio pública. "Lo que constituye una especificidad francesa, es que los consorcios mediáticos están en manos de grupos industriales u hombres de negocios, que tienen otros intereses; que son mucho más importantes que los de los medios. Eso crea conflictos de intereses, porque pueden primar lógicas de influencia o de “sobre todo no perturbar el resto de los negocios”. Y eso pesa sobre la independencia de la información. En Europa hay países con gran concentración de medios, pero muy bien situados en la clasificación de la libertad de prensa que publicamos regularmente… Noruega en primer lugar, Países Bajos…. Francia está en el 34 lugar de 180 países." Alexis Lévrier compara al controvertido industrial francés Vincent Bolloré, dueño de un consorcio de prensa en plena expansión, con Rupert Murdoch, el magnate australiano de la comunicación, capaz de derrocar gobiernos. Destacando su capacidad para propulsar a Eric Zemmour, candidato de extrema derecha a las presidenciales, gracias a su potencia mediática. Bajo el fuego de las críticas, los magnates de la prensa francesa han buscado posicionarse como modestos David que buscan hacer frente a los Goliat de las GAFAM. Un argumento que no convence a los especialistas que estiman que esos eventuales campeones nacionales jamás tendrán la envergadura suficiente para afrontar a gigantes multinacionales como Google, por ejemplo. Los especialistas se inclinan más bien por aplicar una regulación eficaz a nivel europeo. Jean Batiste Rivoire, periodista, gran reportero y autor del libro “El Elíseo y los Oligarcas contra la información” lamenta la pluralidad perdida: " Teníamos varias cadenas públicas, Canal Plus y cadenas privadas. Antes de Bollaré, Canal hacía reportajes de investigación, documentales… y había una emulación con el servicio público. Pero cuando Bolloré acabó con el periodismo de investigación en Canal Plus en 2015, France Televisión se convirtió en monopolio. Y lo que agravó las cosas fue que en 2019 la presidenta de France Televisión, Delphine Ernot, implantó una oficina única para todos los documentales de los diferentes canales. La televisón publica ha vuelto a concentrarse como en la época de la ORTF, y como es prácticamente el único espacio que difunde investigaciones periodísticas sobre temas políticos y económicos; es uno monopolio tal, que hace que hoy día en Francia, los realizadores se autocensuran y no abordan "temas sensibles". Además de ser regularmente abordado y debatido en la prensa, el problema ha llegado a preocupar hasta en las más altas esferas, recientemente una comisión senatorial, pidió audicionar a los principales patrones de los grupos de prensa, estimando que es urgente abordar el tema como lo expresó David Assouline, senador socialista y presidente de la Comisión de Investigación: "Nuestra Comisión de investigación busca poner de relieve la realidad del panorama audiovisual y de la prensa en nuestro país. Incluído el fenómeno de concentración que se haya en curso, para entender su motivación y analizar el impacto que puede tener en el sector económico. Pero sobre todo, en el ejercicio de la democracia, del pluralismo, la libertad e independencia de los medios de comunicación. Que son principios inscritos en nuestra Constitución." Entrevistados : Benoît Hervieu-Léger periodista y docente de la Facultad de Ciencias Políticas de Poitier, Alexis Lévrier historiador de la prensa, docente en la Universidad de Reims y autor del libro: “El poder presidencial frente a la prensa”, Jean Batiste Rivoire, periodista, gran reportero y autor del libro “El Elíseo y los Oligarcas contra la información”. Audios de: David Assouline, senador socialista, presidente de la Comisión de Investigación y Vincent Bolloré, industrial, hombre de negocios francés y presidente del grupo Bolloré.
Christophe Deloire, secretario General de Reporteros Sin Fronteras, habló en La W sobre la libertad de prensa en el mundo y los riesgos de ejercer el periodismo en países como China.
Christophe Deloire, secretario General de Reporteros Sin Fronteras, reveló en La W detalles del balance anual sobre la libertad de prensa y las afectaciones a periodistas en el mundo
Amaury de Rochegonde nous parle des menaces qui pèsent sur la liberté de la presse avec la décision de la Haute Cour de justice britannique d'autoriser l'extradition de Julian Assange. C'est une nouvelle étape d'une longue procédure, mais elle est lourde de menaces pour Julian Assange et, au-delà, pour la liberté d'informer dans le monde. Ce vendredi 10 décembre, la Haute Cour de Londres a annulé une décision de justice britannique interdisant l'extradition du fondateur de Wikileaks au vu de sa santé psychique et d'un risque de suicide : l'Australien de 50 ans, qui est à l'origine de fuites massives de documents américains diplomatiques et militaires, risque jusqu'à 175 ans de prison. Les hauts magistrats estiment que les États-Unis de Biden ont fourni toutes les assurances nécessaires sur le traitement qui lui sera réservé. Pourtant, dix ans avant son élection, celui qui était encore vice-président de Barack Obama, estimait que Julian Assange relevait davantage du « terroriste high tech » que des « Pentagon Papers », autrement dit du journalisme d'investigation révélant des vérités cachées sur la foi de documents officiels. Il est néanmoins indéniable que le site internet a contribué à établir des vérités historiques : les traitements dans la prison de Guantanamo, par exemple, ou le fait qu'après l'invasion en Irak, entre 2004 et 2009, on a compté 109 000 tués, et parmi eux 60% de civils. ► À écouter aussi : Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks Aux États-Unis, Assange est accusé d'espionnage, mais les médias qui ont diffusé les informations de Wikileaks pourraient être eux aussi poursuivis. Il s'agit du Monde, du New York Times, du Guardian, de Der Spiegel ou d'El Pais. À la différence de Wikileaks, ces médias n'ont cependant pas publié de documents sans expurger certaines sources. C'est la livraison aveugle par Wikileaks de 700 000 documents mettant en danger ses agents que l'Amérique ne pardonne pas à Assange. Sans compter ses relations un peu troubles avec la Russie sur fond de révélations des mails d'Hillary Clinton, affaire sur laquelle l'homme a toujours juré n'être pour rien. Ce qui est certain, c'est que ce lanceur d'alerte a déjà passé sept ans reclus à l'ambassade d'Équateur à Londres et deux ans et demi en prison. « Julian Assange a été ciblé pour ses contributions au journalisme et nous le soutenons pour les nombreuses implications que ce cas pourrait avoir au niveau mondial », a déclaré ce vendredi Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters sans frontières. Jeudi, le Comité de protection des journalistes a compté un record de 293 journalistes emprisonnés dans le monde, dont 50 en Chine, 26 en Birmanie et 25 en Égypte. Souvent, c'est la révélation de vérités gênantes pour le régime sur la foi de documents dévoilés par un lanceur d'alerte qui conduit à la prison. WikiLeaks n'est pas si loin.
Patrick Charland parle des lacunes de l'enseignement à distance; André Lareau se penche sur le Canada et les scandales fiscaux; Mario Polèse parle de son livre Le miracle québécois, récit d'un voyageur d'ici et d'ailleurs; Michel Désautels reçoit Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières (RSF), au sujet des deux journalistes gagnants du prix Nobel de la paix 2021; Michel Labrecque se penche sur les réactions au sujet du projet de loi 59 au Québec; Serge Comtois parle de l'offensive chinoise contre Taïwan; et Zoé Protat, directrice de la programmation du Festival du nouveau cinéma, souligne les 50 ans du festival.
Vendredi dernier avait lieu à New York le Sommet sur l'Information et la Démocratie, en marge de l'Assemblée Générale de l'ONU. Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporter Sans Frontière y a annoncé la création d'un Observatoire internationale sur l'information et la démocratie, un organisme de surveillance visant à lutter contre ce qu'il appelle le « dérèglement démocratique », à la façon d'un GIEC de l'information.Chut! N°7 “Lost in election” dont il est question dans cette chronique est en kiosque et librairies depuis hier, ainsi que sur chut.media“Tech Paf” au micro de Sophie Comte, cofondatrice de Chut! magazine See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Faut-il désespérer de la liberté d'expression dans le monde ? La pandémie de Covid-19 nous a-t-elle mis des bâtons dans les roues ?
Il y a 15 jours, la Biélorussie détournait un appareil de la compagnie Ryanair afin d'arrêter un journaliste, opposant au pouvoir en place. La réaction de l'Europe ne s'est pas faite attendre. "Satisfaisant oui, suffisant non. Il faudra une stratégie de long terme. Les dictateurs considèrent qu'ils peuvent tout se permettre. Ils repoussent les limites, et testent les démocraties" explique Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. Pour ce dernier, la pandémie de Covid-19 a eu des impacts négatifs sur les médias, mais également positifs. "Au chapitre des impacts négatifs, beaucoup de crises qui affectent le journalisme : la crise géopolitique, la crise technologique, la crise économique. Tout cela a été amplifié par la pandémie. Il faut retrouver des mécanismes pour l'information. C'est un moment historique pour les démocraties d'imposer leurs normes" ajoute-t-il. Au classement RSF de la liberté de la presse, la France occupe la 34ème place sur 180 pays. "Si on se compare, on est mieux que la plupart des pays du monde. Mais on est encore assez loin de certains pays d'Europe. La France est un pays dans lequel il y a eu des pratiques de violences policières, la haine est montante, et les oligarques ont leur importance. Cela a forcément une influence sur l'indépendance de l'information" lance Christophe Deloire.
Christophe Deloire’s career trajectory is impressive. He ran one of the leading French journalism schools, the CFJ, from 2008 to 2012, and was an investigative reporter for the politics and society sections of the French news magazine Le Point from 1998 to 2007. He has also worked for the TV channels ARTE and TF1, made documentary films, edited several authors and written several bestsellers. Christophe is currently the General Secretary and Executive Director of Reporters Without Borders (RSF). Calling in from France, Christophe shares how we can all support great journalism.I’m excited to speak with Christophe to learn more about his work. We also discuss developing a standard for journalism, focusing on market regulation not content regulation, the role of blockchain technology, and having a good process in place to combat the spread of fake news.Links Mentioned Christophe’s LinkedIn RSF index 2021 Reporters Without Borders The Forum on Information and Democracy The Journalism Trust Initiative
Interview de Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières.
„Žurnalistika je najlepšia vakcína“ – nie však proti covidu, ale dezinformáciám. Za týmto výrokom je Christophe Deloire z medzinárodnej organizácie Reportéri bez hraníc. Len pred pár dňami zverejnila táto medzinárodná novinárska organizácia rebríček slobody tlače vo svete. Pod svetom sa tu myslí 180tka krajín a rebríčkom index, ktorý vyhodnocuje úroveň slobody práce novinárov. Európa v ňom vychádza ako „najpriaznivejšie“ miesto pre slobodnú žurnalistiku. Slovensko zaznamenalo prepad o dve priečky 35. miesto. Najmä pre „čakanie na spravodlivosť“ v prípade vraždy Jána Kuciaka a jeho snúbenice Martiny. Pandémiu zachytil index ako zámienku pre mnohých silných posilniť svoje postavenie na úkor práva verejnosti na informácie dôležité pre život. V parížskej centrále Reportérov bez hraníc pracuje aj rodák z Bratislavy, s predchádzajúcou skúsenosťou novinára a analytika - Pavol Szalai. Pred časom sa nebál otvorene prehovoriť v kauze predraženého predsedníctva Slovenska v Rade EÚ so Zuzanou Hlávkovou. Dnes mu aj táto skúsenosť pomáha radiť novinárom v rôznych častiach sveta. Na stav slobody tlače aj v našich končinách sa pozrieme optikou človeka, ktorý ju sleduje v globálnom meradle. Moderuje Jaroslav Barborák.
„Žurnalistika je najlepšia vakcína“ – nie však proti covidu, ale dezinformáciám. Za týmto výrokom je Christophe Deloire z medzinárodnej organizácie Reportéri bez hraníc. Len pred pár dňami zverejnila táto medzinárodná novinárska organizácia rebríček slobody tlače vo svete. Pod svetom sa tu myslí 180tka krajín a rebríčkom index, ktorý vyhodnocuje úroveň slobody práce novinárov. Európa v ňom vychádza ako „najpriaznivejšie“ miesto pre slobodnú žurnalistiku. Slovensko zaznamenalo prepad o dve priečky 35. miesto. Najmä pre „čakanie na spravodlivosť“ v prípade vraždy Jána Kuciaka a jeho snúbenice Martiny. Pandémiu zachytil index ako zámienku pre mnohých silných posilniť svoje postavenie na úkor práva verejnosti na informácie dôležité pre život. V parížskej centrále Reportérov bez hraníc pracuje aj rodák z Bratislavy, s predchádzajúcou skúsenosťou novinára a analytika - Pavol Szalai. Pred časom sa nebál otvorene prehovoriť v kauze predraženého predsedníctva Slovenska v Rade EÚ so Zuzanou Hlávkovou. Dnes mu aj táto skúsenosť pomáha radiť novinárom v rôznych častiach sveta. Na stav slobody tlače aj v našich končinách sa pozrieme optikou človeka, ktorý ju sleduje v globálnom meradle. Moderuje Jaroslav Barborák.
Les fake news voyagent facilement sur les réseaux sociaux. Facebook annonce qu’il a pris des mesures pour enrayer le phénomène. Mais ce n’est pas suffisant pour l’organisation Reporters sans frontières (RSF). Elle vient de porter plainte contre le réseau social à qui elle reproche d’être en contradiction avec ses conditions générales d’utilisation et ses campagnes publicitaires. Au programme : Entretien avec Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) Les ratés de la communication sur le vaccin Astra-Zeneca. La chronique de Sophie Malibeaux Non, le secrétaire général de l'ONU n'a pas exprimé son «admiration» pour Laurent Gbagbo après son acquittement par la CPI. Vérification faite par Sadia Mandjo de l’AFP factuel à Abidjan.
durée : 00:07:14 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - RSF dépose plainte contre Facebook en France pour “pratiques commerciales trompeuses”: Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières est notre invité de 6h20.
durée : 02:00:20 - Le 5/7 - RSF dépose plainte contre Facebook en France pour “pratiques commerciales trompeuses”, Christophe Deloire secrétaire général de reporters sans frontières est notre invité de 6h20
Interview de Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans Frontières.
Thinkerview diffusé en direct le 21 janv. 2021
Thinkerview diffusé en direct le 21 janv. 2021
Apprendre à vivre ensemble pour vivre mieux. Tel est l’objectif d’une association installée dans la banlieue de Tel Aviv, en Israël, et qui travaille avec des enfants. Le « Jaffa Institut » où s’est rendu cette semaine notre envoyé spécial permanent Sami Boukhelifa. Pour défendre la liberté de la presse, qui, mieux qu’un dessinateur symbole de la liberté d’expression. Reporters sans frontières a fait appel au franco-syrien Riad Sattouf pour illustrer son magazine annuel, lequel a explosé littéralement ses ventes. Nous entendrons Christophe Deloire, le secrétaire général de l’organisation. Et aussi la revue de presse régionale, Michel Paul à Jérusalem et Alexandre Buccianti au Caire. En Une, les réactions à l’affaire du Capitole, à Washington.
Tous les samedis et dimanches à 18h20 et 19h20, Wendy Bouchard reçoit un invité au coeur de l'actualité. Aujourd'hui, elle vous propose un débat sur le projet de loi sécurité globale entre Christophe Rouget, commandant de police et secrétaire général adjoint du syndicat des cadres de sécurité intérieure, et Christophe Deloire, président de Reporters sans Frontière.
Christophe Deloire est secrétaire général de Reporters sans Frontières. L’organisation se bat pour que tout journaliste, quel que soit son pays, puisse travailler et informer le public. Liberté d’expression et liberté d’informer sont étroitement liées. RSF le démontre dans son album annuel, qui finance le tiers du budget de l’organisation, centré autour du dessinateur Riad Sattouf et de son œuvre (notamment la BD de «L’arabe du futur».)
Droit. La cour d'appel d'Alger a condamné injustement hier le journaliste Khaled Drareni. Explication. Acharnement contre le journaliste Khaled Drareni Il avait couvert inlassablement le #Hirak en Algérie. Le journaliste Khaled Drareni a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Raison officielle : "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l'unité nationale"!! RSF réagit contre cette condamnation Le secrétaire général, Christophe Deloire, de Reporter Sans Frontière est au micro de France 24; il répond fermement. Le podcast est en écoute est c'est gratuit.
Le journaliste algérien a été condamné ce mardi en appel à deux ans de prison ferme. « Poursuivi pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l’unité nationale", le journaliste avait été condamné en première instance à trois ans de prison ferme, rappelle El Watan. Pendant son appel, Khaled Drareni a rejeté les accusations portées contre lui. "Je n’ai fait que mon métier de journaliste. Je suis là parce que j’ai couvert le hirak en toute indépendance", avait-il plaidé. » Son comité de soutien s’est immédiatement réuni ce mardi, pointe Casbah Tribune, le journal en ligne dont Khaled Drareni est le directeur : « Cette décision injuste condamne le métier du journalisme et la liberté́ d’expression, ainsi que le droit du citoyen à l’information consacrés par la Constitution algérienne. La condamnation de Khaled Drareni relève d’une décision politique que seul le chef de l’État doit assumer. » Régression Les réactions d’indignation fusent. Le site d’information TSA en publie quelques-unes : pour Mohcine Belabbas, président du RCD : « Ce verdict confirme la régression générale des libertés et la criminalisation de l’exercice de la citoyenneté consacré par la constitution en vigueur. » Pour le Parti des travailleurs, « rien ne peut justifier la condamnation à une peine de prison ferme d’un journaliste pour ses activités professionnelles ». Enfin, Christophe Deloire de Reporters sans frontières déclare : « Nous sommes scandalisés par l’entêtement aveugle des juges algériens […]. Son maintien en détention est la preuve d’un enfermement du régime dans une logique de répression absurde, injuste et violente. » Despotisme Le Matin d’Algérie hausse le ton : « Après Bouteflika ? C’est Bouteflika, sans aucun doute. Sûrement. C’est-à-dire, l’éternelle subsistance du régime autoritaire et ses moyens despotes, c’est-à-dire la "justice". Un régime dans lequel il est préférable de vider les caisses d’une nation toute entière plutôt que d’exercer, noblement, le métier de journaliste. […] Désormais, poursuit Le Matin d’Algérie, la scène politique algérienne se trouve scindée entre un Nous qui scandons haut et fort : "Qu’ils s’en aillent tous" et un Eux qui s’accrochent aux appareils du pouvoir en répliquant : "On y reste tous" et "On vous emprisonne tous", en cas d’ingratitude envers les "libertés" véhiculées par la "nouvelle République", post-Bouteflika, post-déconfinement. » La parole étouffée « Il est vrai qu’en Algérie, il ne fait pas bon afficher son soutien à Khaled Drareni », constate Le Monde Afrique : « le Comité national pour la libération des détenus répertorie régulièrement les convocations judiciaires de citoyens accusés "d’outrage à corps constitué" ou "d’atteinte à la personne du président" à la suite de publications sur Facebook. Dans ce climat tendu, certains citoyens ont du mal à afficher ouvertement leur soutien à Khaled Drareni. […] "Je connais des magistrats, des cadres qui sont aux ministères depuis l’époque Bouteflika, et ils sont tous sur Facebook, ça m’empêche de montrer mon soutien à Drareni", témoigne Fouad, un Algérois très actif dans le milieu culturel : "J’ai beaucoup de connaissances affiliées à un parti proche du pouvoir qui m’ont envoyé des messages et commentaires hostiles quand j’ai partagé mon avis à propos de Khaled Drareni". » Et Le Monde Afrique de rappeler qu’« en Algérie, où des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans le cadre du Hirak, le mouvement populaire de contestation du régime, au moins 46 personnes sont toujours derrière les barreaux pour délit d’opinion. » Mali : la Cédéao dit non aux militaires À la Une également, le niet de la Cédao à la junte malienne. « La Cédéao maintient son exigence de la désignation d’un président et d’un Premier ministre civils », lance L’Indépendant en première page. La Cédéao qui maintient du même coup ses sanctions. Pas question donc pour l’organisation sous-régionale de laisser le pouvoir aux militaires du CNSP. « La Cédéao, par ses décisions d’hier, a mis le CNSP dans une situation particulièrement inconfortable, pointe Malikilé : en effet comment les militaires pourraient-ils expliquer aux Maliens qu’ils restent sous embargo, à cause d’un problème de président et de Premier ministre qui ne sortiraient pas de leurs rangs ? » A contrario, le quotidien Le Pays, toujours à Bamako, s’insurge contre l’intransigeance de la Cédéao. Le Pays qui parle de « posture assassine : la Cédéao pourrait dire que certains points de la charte sont contraires à ses textes. Mais, s’interroge Le Pays, lesdits textes valent-ils mieux ou sont-ils supérieurs à la volonté populaire d’une Nation démocratique ? »
durée : 02:00:05 - Le 5/7 - Christophe Deloire secrétaire général de Reporters sans frontières, et Aioucha Bekhti, avocate, viendront nous parler du verdict du procès en appel de Khaled Drareni qui aura lieu aujourd'hui.
durée : 00:07:14 - L'invité de 6h20 - Ce mardi est rendu le verdict du procès en appel du journaliste algérien Khaled Drareni, devenu un symbole du combat pour la liberté de la presse dans son pays. Pour en parler, Christophe Deloire, de Reporters sans frontières, et l'une de ses avocates, Aouicha Bekthi, sont les invités de Mathilde Munos à 6h20.
Christophe Deloire is Secretary-General of Reporters Sans Frontières, known internationally as Reporters Without Borders. Founded in Paris in 1985, it’s the world’s biggest NGO “specialising in the defence of media freedom” and has over 150 correspondents covering ten international bureaux, and a €6m budget. Since 2002 their annual ‘World Press Freedom Index’ has measured the level of media freedom in 180 countries. Before taking the reins in 2016, Christophe ran the Journalists’ Training Centre in Paris, and spent nine years as an investigative reporter for 'Le Point.' He is also a documentary maker and author of several bestsellers. In this in-depth interview, Christophe reveals the extraordinary fact that nearly half of the world’s population still lacks access to free information; argues these are the most perilous times for journalists in terms of their physical safety, coming under targeted attack as never before; and discusses the night they turned off the Eiffel Tower’s lights to pay tribute to murdered Saudi journalist Jamal Khashoggi.
Le lanceur d'alerte et fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, sera confronté à la justice britannique lundi 24 février lors d’une audience qui va statuer sur son éventuelle extradition aux États-Unis. Imaginons un lanceur d’alerte français qui croupirait dans une prison avant d’être extradé vers un pays où il risquerait une condamnation à 175 ans de prison. Évidemment, les hommes politiques, les médias, les milieux culturels se mobiliseraient. Or, avec Julian Assange, dont le lien avec l’hexagone n’est pas si lointain puisqu’il a un fils de nationalité française, rien de tout cela ne se passe. Jeudi soir, le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, a même fait part d’un « défaut de solidarité de la presse » alors qu’il y a quelques années les médias américains voulaient le mettre sous la protection du premier amendement qui protège les journalistes. N’est-ce pas à lui qu’on doit des révélations sur la sordide guerre en Irak ? Alors bien sûr, c’est vrai que l’image de Julian Assange s’est dégradée depuis quelques années. Il y a d’abord l’accusation de viol en Suède. Une procédure que Christophe Deloire suspecte d’avoir été abusive et qui a été classée sans suite. Il y a ensuite sa proximité avec la Russie. Julian Assange a accepté en 2012 de devenir chroniqueur de Russia Today. Surtout, en 2016, c’est l’élection américaine avec des mails d’Hillary Clinton, piratés par la Russie et exhibés sur WikiLeaks, selon le rapport Mueller, qui n’incrimine pas directement Assange. Donald Trump s’en frotte les mains. Et voilà que la grande presse américaine prend ses distances, pour ne pas dire se lave les mains, du sort d’Assange. L’homme passe sept ans à l’ambassade d’Équateur. Il en sort en avril 2019 pour rejoindre la prison de Belmarsh, à l’Est de Londres. Il y est détenu dans des conditions telles que le rapporteur de l’ONU, Nills Melzer, parle d’ « exposition prolongée à la torture psychologique ». C’est donc un homme affaibli qui comparaîtra lundi à Londres. Le juge espagnol Baltazar Garzon coordonne sa défense, et Eric Dupond-Moretti assure le suivi en France où il demande l’asile politique. Au-delà d’Assange, c’est toute la question de WikiLeaks qui arrive à la barre. Car si on peut poursuivre la collecte et la diffusion d’informations, au nom de l’Espionage Act, aux États-Unis, alors les journaux qui se sont associés à WikiLeaks sont complices. Et ce sont toutes les fuites de données dans les médias qui sont condamnées. La défense de Julian Assange compte bien plaider la persécution d’un éditeur ou d’un journaliste par les services de renseignements américains. Et elle promet des révélations sur un marché qui aurait été tenté par Donald Trump il y a quatre ans : passer l’éponge sur Julian Assange en échange d’infos sur les mails des démocrates.
Ici, nous sommes à Arles 2018, sur le thème de la Vérité. Pas un nuage à l'horizon et nous écoutons Denis Olivenne, ex-président de Lagardère Active et auteur du livre "Mortelle Transparence", et Christophe Deloire, Directeur Général et Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières. Ils évoquent les progrès de la transparence, et la frontière entre la bonne et la mauvaise transparence. Modération avec passion par Vincent Edin.
durée : 00:12:19 - L'invité innovation - par : Zoé Sfez - Entretien avec Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. - invités : Christophe Deloire Secrétaire général de Reporters sans Frontières; Emmanuel Paquette Journaliste à l'Express, spécialisé nouvelles technologies et médias
Voici la baladodiffusion de l'émission Midi info du mercredi 10 juillet 2019 : Sanctions contre les thérapies de conversion: entrevue avec Randy Boissonnault, député libéral de Edmonton-Centre et conseiller spécial de Justin Trudeau sur les enjeux liés à la communauté LGBTQ2; Deux ans de plus pour l'installation de gicleurs dans les résidences privées pour aînés: entrevue avec Yves Desjardins, président-directeur général du Regroupement québécois des résidences pour aînés; Démission de l'ambassadeur britannique à Washington: Analyse de Michael Binyon, éditorialiste au quotidien britannique Times; Conférence internationale sur la liberté de presse: entrevue avec Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières; Grand angle avec Agnès Gruda.
Nouveau numéro de la saison 2 du Podcast "Comprendre le monde" avec Pascal Boniface. Il reçoit aujourd'hui Christophe Deloire, journaliste et Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF). Le thème abordé cette semaine : "Entre répression et fake news, où en est la presse ?" L'émission est disponible sur Soundcloud, l'application Podcast, I-Tunes, Youtube, le site internet de l'IRIS, Mediapart et le blog de Pascal Boniface.
Pour notre 110e émission, nous avons le plaisir d'accueillir Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières : A l’heure du tout connecté et de la tyrannie de l’immédiat, qu’est-ce que l’information ? Qui peut la faire ? Quel est son prix ? Le métier de journaliste n’a jamais eu si mauvaise presse dans les études d’opinion. La confiance s’est peu à peu érodée. A chaque reportage ou article, son lot de soupçons et d’accusations et ses théories souvent burlesques. Comment l’information est-elle travaillée à travers le monde ? Ce 9 octobre, nous proposons de faire le point avec Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters Sans Frontières. Liberté, droits élémentaires, baromètre RSF 2018… nous aborderons des sujets essentiels pour la démocratie. « La liberté de l’information est celle qui permet de vérifier l’existence de toutes les autres ». Win Tin, Journaliste birman
Aujourd'hui à l'émission:Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal; Chronique urbaine d'Hugo Lavoie; Maya Mikutra-Cencora, étudiante au Collège Jean-de-Brébeuf; Christophe Deloire, secrétaire-général de Reporters sans frontières; Politique avec Chantal Hébert; Duo Marie Grégoire et Vincent Graton; Le billet d'humeur de Christian Vanasse; Jamil, auteur-compositeur-interprète, conférencier et blogueur; Entrevue avec Émile Bilodeau pour le Festival Go vélo Montréal.
Aujourd'hui à l'émission:Jacques Nantel, professeur émérite à HEC Montréal; Chronique urbaine d'Hugo Lavoie; Maya Mikutra-Cencora, étudiante au Collège Jean-de-Brébeuf; Christophe Deloire, secrétaire-général de Reporters sans frontières; Politique avec Chantal Hébert; Duo Marie Grégoire et Vincent Graton; Le billet d'humeur de Christian Vanasse; Jamil, auteur-compositeur-interprète, conférencier et blogueur; Entrevue avec Émile Bilodeau pour le Festival Go vélo Montréal.
Aujourd'hui à l'émission: Dre Caroline Quach, microbiologiste-infectiologue pédiatrique et épidémiologiste; Chronique urbaine d'Hugo Lavoie; Les influenceurs:Sylvie Bernier sur son retour de Compostelle; Christophe Deloire, secrétaire-général de Reporters sans frontières; Pierre-Olivier Pineau, professeur titulaire à l'école des Hautes études commerciales de Mtl et spécialiste des politiques énergétiques; Politique avec Chantal Hébert; Discussion Corde sensible avec Marie-Eve Tremblay pour le balado Radical; Duo Marie Grégoire et Vincent Graton; Chronique américaine avec Philippe Fournier; Entrevue avec Louise Richer pour les 30 ans de l'école de l'humour.
Aujourd'hui à l'émission: Dre Caroline Quach, microbiologiste-infectiologue pédiatrique et épidémiologiste; Chronique urbaine d'Hugo Lavoie; Les influenceurs:Sylvie Bernier sur son retour de Compostelle; Christophe Deloire, secrétaire-général de Reporters sans frontières; Pierre-Olivier Pineau, professeur titulaire à l'école des Hautes études commerciales de Mtl et spécialiste des politiques énergétiques; Politique avec Chantal Hébert; Discussion Corde sensible avec Marie-Eve Tremblay pour le balado Radical; Duo Marie Grégoire et Vincent Graton; Chronique américaine avec Philippe Fournier; Entrevue avec Louise Richer pour les 30 ans de l'école de l'humour.