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Paris à bicyclette : 10 boucles pour rouler dans la Ville Lumière, cheveux au vent et cœur léger ! Préparez vos mollets et chargez vos sonnettes : Paris et ses alentours se dévoilent au rythme du vélo, à travers 10 itinéraires thématiques aussi variés qu'un buffet de fromages dans une guinguette de bord de Seine. En bord de Seine, du Louvre à la tour Eiffel : une virée royale au fil de l'eau, entre palais et ponts d'orfèvre. Attention à ne pas trop admirer la vue, les piétons sont parfois distraits aussi ! À la rencontre de l'architecture parisienne : de l'haussmannien tiré à quatre épingles aux folies modernistes qui jouent les divas, un vrai défilé de mode en pierre et béton. Sous les lumières de Paris : quand la ville scintille, pédaler devient poésie. Préparez-vous à en prendre plein les mirettes, surtout après le coucher du soleil. Street art et art dans la rue : ici, les murs parlent. Et parfois même, ils crient. Du graffiti poétique au pochoir insolent, une galerie à ciel ouvert. En bord de Seine, du Louvre à la bibliothèque François-Mitterrand : entre savoirs anciens et bâtiments futuristes, un itinéraire qui vous fera pédaler à travers les siècles. Paris nature, d'arbres en jardins : de la chlorophylle dans les poumons et des oiseaux dans les oreilles. Idéal pour oublier qu'on est encore en ville. Paris-Versailles, la voie Royale : un tracé de prestige pour cyclistes ambitieux. Attention : pavés royaux, mais mollets républicains requis ! Prendre Paris de haut, du Trocadéro au Mont-Valérien : pour celles et ceux qui aiment dominer la capitale sans snober les efforts. Panoramas garantis, crampes possibles. Entre ville et eau, de la Bastille aux bords de Marne : un itinéraire où les quais font les beaux, et les guinguettes les joyeuses. Sur les traces des impressionnistes, de Paris à Bougival : une escapade champêtre dans le sillage des peintres du dimanche... et des autres. Pour chaque parcours, retrouvez : une description de l'itinéraire, avec ses pièges et ses pépites (zones piétonnes, axes véloces...) ; un QR code à scanner pour télécharger la trace GPS via l'appli Géovélo ; des zooms culturels pour tout savoir des trésors croisés en chemin ; des focus cyclo-pratiques : où louer, où réparer, où manger quand le pédalage donne faim (même tard le soir). Pédalez, Paris vous tend le guidon ! Le guide du Paris à vélo, aux éditions AlternativesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:23 - Le brief politique - Abandonné pour raisons d'économies sous le gouvernement Barnier, le projet est réaffirmé par le président. Il est pourtant toujours loin de faire l'unanimité.
Le 9 décembre 2017, Paris a rendu un dernier hommage à Johnny Hallyday lors de funérailles nationales. Le cortège funèbre, parti du Mont-Valérien, était escorté par 700 bikers en Harley Davidson. Sur les Champs-Élysées, des milliers de fans éplorés ont accueilli le cercueil blanc de leur idole. À l'église de la Madeleine, proches et célébrités, dont Patrick Bruel et Laetitia Hallyday, ont salué la mémoire du chanteur dans une cérémonie émouvante. Selon ses dernières volontés, Johnny a ensuite été inhumé à Saint-Barthélemy, son île bien-aimée. Cette journée historique a rassemblé la France entière pour un ultime adieu à cette légende de la chanson française.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Né à Paris, le 21 juillet 1926, Robert Birenbaum entre en résistance à moins de 16 ans, le 16 juillet 1942, au sein des Jeunesses communistes. Il s'engage dans l'armée en 1944. Le 18 juin 2023, 80 ans après son engagement, le président Macron lui remet lui-même la Légion d'Honneur, au Mont Valérien, là où la plupart de ses camarades de Résistance (les Francs-Tireurs Partisans de la Main d'œuvre immigrée) ont été fusillés par les nazis. (Rediffusion) Le lendemain de la rafle du Vel d'Hiv, le 17 juillet 1942, alors qu'il allait rentrer dans l'épicerie familiale, Robert Birenbaum, jeune Français juif de bientôt 16 ans (ses parents sont français comme lui, bien que nés en Pologne) rencontre sa tante Dora, avenue Secrétan.C'est lui qui raconte : « Elle était jeune, trente-deux ou trente-trois ans, et très belle ; c'était ma tante préférée. Elle me raconta pourquoi mon oncle avait été arrêté et mis en prison. Il était résistant. Sur sa lancée, elle me demanda si elle pouvait avoir confiance en moi. Si je le voulais, elle pouvait me faire entrer en contact avec des jeunes juifs communistes, des résistants. Mais ce devrait être un secret entre nous deux. Jamais je ne devais dire à mes parents qu'elle avait été mon instigatrice. J'acceptais sans hésiter. Elle me fit comprendre en très peu de phrases qu'il était toujours préférable de se battre, de vivre debout et dans la dignité, et de ne pas se coucher devant l'ennemi. Elle avait comme son mari un poste de responsable au sein du MOI (Mouvement Ouvrier Immigré) et me donna tout de suite un rendez-vous avec un camarade de la Jeunesse communiste. C'est ainsi que j'entrai dans la Résistance, le 17 juillet 1942. »Le 18 juin 2023, le même Robert Birenbaum reçoit – enfin – des mains du président Emmanuel Macron, la Légion d'honneur au Mont Valérien, après s'être recueilli dans la clairière où reposent nombre de ses camarades de résistance. 81 ans après avoir pris sans s'en rendre compte la décision la plus importante de sa vie…Le 21 février 2024, le couple Manouchian sera rapatrié au Panthéon. Les Manouchian, c'est l'Affiche rouge du nom de l'affiche placardée dans tout le pays par les nazis qui recherchaient ces résistants. Arrêtés, les 22 hommes membres de l'Affiche Rouge, ces Francs-Tireurs Partisans de la MOI, seront fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, sera décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart.Robert Birenbaum, malgré son très jeune âge, fit partie de 1942 à 1944 (sous le pseudo de « Guy ») de ceux qui recrutaient justement ces résistants FTP MOI. Triste ironie de l'Histoire, il devait intégrer ces FTP lorsque les membres de l'Affiche rouge furent pris. Son livre raconte, à la première personne, ses deux années incroyables au cours desquelles, avec d'autres jeunes gens, français et étrangers, juifs, communistes, parfois de simples adolescents comme lui, ils tinrent en respect collabos et nazis dans Paris et ses alentours. Lancers de tracts, vols d'armes, de machines à écrire, planques, attentats, sabotages et arrestations…Un récit palpitant qu'il délivre enfin à 97 ans.Raconter. Encore et encore.Pour que personne n'oublie jamais…(Présentation des éditions Stock).
Le romancier et poète italien Erri De Luca publie, aux éditions Gallimard, « Les règles du mikado ». Un livre aux allures de fable qui imagine une conversation entre une jeune gitane et un vieux campeur. Un dialogue sur les hasards de la vie, sur la liberté et l'engagement. Certains voient la vie comme une partie d'échecs. Le vieux campeur dont il est question dans ce livre –horloger de son état- la voit plutôt comme un jeu de mikado, en solitaire. Toute une philosophie de vie qu'il va partager avec une jeune gitane qui s'engouffre en pleine nuit dans sa tente, une jeune fille de 15 ans qui fuit sa famille et un mariage arrangé, une chiromancienne qui croit dans les animaux et dans la magie de l'existence.De leurs conversations, naîtra une relation singulière, directe puis épistolaire et à distance. Avant que ne se libèrent les secrets. Le nouveau roman d'Erri de Luca vient de sortir en France, dans une traduction de Danièle Valin. Une fable sur l'altérité, la liberté, l'engagement. Un petit vade-mecum de la vie, jusqu'au coup de théâtre final.« Les règles du mikado », d'Erri de Luca, est paru aux éditions Gallimard.Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré la journaliste et écrivaine Nathalie Saint-Cricq, pour son roman « L'ombre d'un traitre », publié aux éditions de L'observatoire. L'enquête d'un jeune reporter dans les années 60 sur les traces du scandale de l'entrée au Mont-Valérien de 15 cercueils de résistants, sauf que le jour de la cérémonie, l'un d'entre eux est vide... Inspiré d'une histoire vraie.Rediffusion de l'émission du jeudi 16 mai 2024.
Le romancier et poète italien Erri De Luca publie, aux éditions Gallimard, « Les règles du mikado ». Un livre aux allures de fable qui imagine une conversation entre une jeune gitane et un vieux campeur. Un dialogue sur les hasards de la vie, sur la liberté et l'engagement. Certains voient la vie comme une partie d'échecs. Le vieux campeur dont il est question dans ce livre –horloger de son état- la voit plutôt comme un jeu de mikado, en solitaire. Toute une philosophie de vie qu'il va partager avec une jeune gitane qui s'engouffre en pleine nuit dans sa tente, une jeune fille de 15 ans qui fuit sa famille et un mariage arrangé, une chiromancienne qui croit dans les animaux et dans la magie de l'existence.De leurs conversations, naîtra une relation singulière, directe puis épistolaire et à distance. Avant que ne se libèrent les secrets. Le nouveau roman d'Erri de Luca vient de sortir en France, dans une traduction de Danièle Valin. Une fable sur l'altérité, la liberté, l'engagement. Un petit vade-mecum de la vie, jusqu'au coup de théâtre final.« Les règles du mikado », d'Erri de Luca, est paru aux éditions Gallimard.Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré la journaliste et écrivaine Nathalie Saint-Cricq, pour son roman « L'ombre d'un traitre », publié aux éditions de L'observatoire. L'enquête d'un jeune reporter dans les années 60 sur les traces du scandale de l'entrée au Mont-Valérien de 15 cercueils de résistants, sauf que le jour de la cérémonie, l'un d'entre eux est vide... Inspiré d'une histoire vraie.Rediffusion de l'émission du jeudi 16 mai 2024.
Le romancier et poète italien Erri De Luca publie, aux éditions Gallimard, « Les règles du mikado ». Un livre aux allures de fable qui imagine une conversation entre une jeune gitane et un vieux campeur. Un dialogue sur les hasards de la vie, sur la liberté et l'engagement. Certains voient la vie comme une partie d'échecs. Le vieux campeur dont il est question dans ce livre –horloger de son état- la voit plutôt comme un jeu de mikado, en solitaire. Toute une philosophie de vie qu'il va partager avec une jeune gitane qui s'engouffre en pleine nuit dans sa tente, une jeune fille de 15 ans qui fuit sa famille et un mariage arrangé, une chiromancienne qui croit dans les animaux et dans la magie de l'existence.De leurs conversations, naîtra une relation singulière, directe puis épistolaire et à distance. Avant que ne se libèrent les secrets. Le nouveau roman d'Erri de Luca vient de sortir en France, dans une traduction de Danièle Valin. Une fable sur l'altérité, la liberté, l'engagement. Un petit vade-mecum de la vie, jusqu'au coup de théâtre final.« Les règles du mikado », d'Erri de Luca, est paru aux éditions Gallimard.Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré la journaliste et écrivaine Nathalie Saint-Cricq, pour son roman « L'ombre d'un traitre », publié aux éditions de L'observatoire. L'enquête d'un jeune reporter dans les années 60 sur les traces du scandale de l'entrée au Mont-Valérien de 15 cercueils de résistants, sauf que le jour de la cérémonie, l'un d'entre eux est vide... Inspiré d'une histoire vraie.
Le romancier et poète italien Erri De Luca publie, aux éditions Gallimard, « Les règles du mikado ». Un livre aux allures de fable qui imagine une conversation entre une jeune gitane et un vieux campeur. Un dialogue sur les hasards de la vie, sur la liberté et l'engagement. Certains voient la vie comme une partie d'échecs. Le vieux campeur dont il est question dans ce livre –horloger de son état- la voit plutôt comme un jeu de mikado, en solitaire. Toute une philosophie de vie qu'il va partager avec une jeune gitane qui s'engouffre en pleine nuit dans sa tente, une jeune fille de 15 ans qui fuit sa famille et un mariage arrangé, une chiromancienne qui croit dans les animaux et dans la magie de l'existence.De leurs conversations, naîtra une relation singulière, directe puis épistolaire et à distance. Avant que ne se libèrent les secrets. Le nouveau roman d'Erri de Luca vient de sortir en France, dans une traduction de Danièle Valin. Une fable sur l'altérité, la liberté, l'engagement. Un petit vade-mecum de la vie, jusqu'au coup de théâtre final.« Les règles du mikado », d'Erri de Luca, est paru aux éditions Gallimard.Café Polar : Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré la journaliste et écrivaine Nathalie Saint-Cricq, pour son roman « L'ombre d'un traitre », publié aux éditions de L'observatoire. L'enquête d'un jeune reporter dans les années 60 sur les traces du scandale de l'entrée au Mont-Valérien de 15 cercueils de résistants, sauf que le jour de la cérémonie, l'un d'entre eux est vide... Inspiré d'une histoire vraie.
ESSENTIEL, le rendez-vous culture présenté par Sandrine Sebbane. Elle reçoit Robert Birenbaum pour son livre « 16 ans, résistant » aux éditions Stock. À 97 ans, il livre son incroyable récit… À propos du livre : « 16 ans, résistant ». paru aux éditions Stock Le lendemain de la rafle du Vel d'Hiv, le 17 juillet 1942, alors qu'il allait rentrer dans l'épicerie familiale, Robert Birenbaum, jeune Français juif de bientôt 16 ans (ses parents sont Français comme lui, bien que nés en Pologne) rencontre sa tante Dora, avenue Secrétan. C'est lui qui raconte : « Elle était jeune, trente-deux ou trente-trois ans, et très belle ; c'était ma tante préférée. Elle me raconta pourquoi mon oncle avait été arrêté et mis en prison. Il était résistant. Sur sa lancée, elle me demanda si elle pouvait avoir confiance en moi. Si je le voulais, elle pouvait me faire entrer en contact avec des jeunes juifs communistes, des résistants. Mais ce devrait être un secret entre nous deux. Jamais je ne devais dire à mes parents qu'elle avait été mon instigatrice. J'acceptais sans hésiter. Elle me fit comprendre en très peu de phrases qu'il était toujours préférable de se battre, de vivre debout et dans la dignité, et de ne pas se coucher devant l'ennemi. Elle avait comme son mari un poste de responsable au sein du MOI (Mouvement Ouvrier Immigré) et me donna tout de suite un rendez-vous avec un camarade de la Jeunesse communiste. C'est ainsi que j'entrai dans la Résistance, le 17 juillet 1942. ». Le 18 juin 2023, le même Robert Birenbaum reçoit – enfin – des mains du Président Emmanuel Macron, la Légion d'honneur au Mont Valérien, après s'être recueilli dans la clairière où reposent nombre de ses camarades de résistance. 81 ans après avoir pris sans s'en rendre compte la décision la plus importante de sa vie… Le 21 février 2024, le couple Manouchian sera rapatrié au Panthéon. Les Manouchian, c'est l'Affiche rouge du nom de l'affiche placardée dans tout le pays par les nazis qui recherchaient ces résistants. Arrêtés, les 22 hommes membres de l'Affiche Rouge, ces Francs-Tireurs Partisans de la MOI, seront fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, sera décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart. Robert Birenbaum, malgré son très jeune âge, fit partie de 1942 à 1944 (sous le pseudo de « Guy ») de ceux qui recrutaient justement ces résistants FTP MOI. Triste ironie de l'Histoire, il devait intégrer ces FTP lorsque les membres de l'Affiche rouge furent pris. Son livre raconte à la première personne ses deux années incroyables au cours desquelles, avec d'autres jeunes gens, français et étrangers, juifs, communistes, parfois de simples adolescents comme lui, ils tinrent en respect collabos et nazis dans Paris et ses alentours. Lancers de tracts, vols d'armes, de machines à écrire, planques, attentats, sabotages et arrestations… Un récit palpitant qu'il délivre enfin à 97 ans. Raconter. Encore et encore. Pour que personne n'oublie jamais… Biographie de l'auteur Né à Paris, le 21 juillet 1926, Robert Birenbaum entre en résistance à moins de 16 ans, le 16 juillet 1942, au sein des Jeunesses communistes. Il s'engage dans l'armée en 1944. Revenu à la vie civile après la fin de la guerre, il est maroquinier toute sa vie. Le 18 juin 2023, 80 ans après son engagement, le Président Macron lui remet lui-même la Légion d'Honneur, au Mont Valérien, là où la plupart de ses camarades de Résistance (les Francs-Tireurs Partisans de la Main d'œuvre immigrée) ont été fusillés par les nazis.
Né à Paris, le 21 juillet 1926, Robert Birenbaum entre en résistance à moins de 16 ans, le 16 juillet 1942, au sein des Jeunesses communistes. Il s'engage dans l'armée en 1944. Le 18 juin 2023, 80 ans après son engagement, le président Macron lui remet lui-même la Légion d'Honneur, au Mont Valérien, là où la plupart de ses camarades de Résistance (les Francs-Tireurs Partisans de la Main d'œuvre immigrée) ont été fusillés par les nazis. Le lendemain de la rafle du Vel d'Hiv, le 17 juillet 1942, alors qu'il allait rentrer dans l'épicerie familiale, Robert Birenbaum, jeune Français juif de bientôt 16 ans (ses parents sont français comme lui, bien que nés en Pologne) rencontre sa tante Dora, avenue Secrétan.C'est lui qui raconte : « Elle était jeune, trente-deux ou trente-trois ans, et très belle ; c'était ma tante préférée. Elle me raconta pourquoi mon oncle avait été arrêté et mis en prison. Il était résistant. Sur sa lancée, elle me demanda si elle pouvait avoir confiance en moi. Si je le voulais, elle pouvait me faire entrer en contact avec des jeunes juifs communistes, des résistants. Mais ce devrait être un secret entre nous deux. Jamais je ne devais dire à mes parents qu'elle avait été mon instigatrice. J'acceptais sans hésiter. Elle me fit comprendre en très peu de phrases qu'il était toujours préférable de se battre, de vivre debout et dans la dignité, et de ne pas se coucher devant l'ennemi. Elle avait comme son mari un poste de responsable au sein du MOI (Mouvement Ouvrier Immigré) et me donna tout de suite un rendez-vous avec un camarade de la Jeunesse communiste. C'est ainsi que j'entrai dans la Résistance, le 17 juillet 1942. »Le 18 juin 2023, le même Robert Birenbaum reçoit – enfin – des mains du président Emmanuel Macron, la Légion d'honneur au Mont Valérien, après s'être recueilli dans la clairière où reposent nombre de ses camarades de résistance. 81 ans après avoir pris sans s'en rendre compte la décision la plus importante de sa vie…Le 21 février 2024, le couple Manouchian sera rapatrié au Panthéon. Les Manouchian, c'est l'Affiche rouge du nom de l'affiche placardée dans tout le pays par les nazis qui recherchaient ces résistants. Arrêtés, les 22 hommes membres de l'Affiche Rouge, ces Francs-Tireurs Partisans de la MOI, seront fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, sera décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart.Robert Birenbaum, malgré son très jeune âge, fit partie de 1942 à 1944 (sous le pseudo de « Guy ») de ceux qui recrutaient justement ces résistants FTP MOI. Triste ironie de l'Histoire, il devait intégrer ces FTP lorsque les membres de l'Affiche rouge furent pris. Son livre raconte, à la première personne, ses deux années incroyables au cours desquelles, avec d'autres jeunes gens, français et étrangers, juifs, communistes, parfois de simples adolescents comme lui, ils tinrent en respect collabos et nazis dans Paris et ses alentours. Lancers de tracts, vols d'armes, de machines à écrire, planques, attentats, sabotages et arrestations…Un récit palpitant qu'il délivre enfin à 97 ans.Raconter. Encore et encore.Pour que personne n'oublie jamais…(Présentation des éditions Stock).
Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Apatride, il a donné sa vie pour la France. À l'occasion de l'entrée au Panthéon de Missak Manouchian, Virginie Girod vous propose un récit inédit nourri d'archives Europe 1 sur ce héros arménien de la Résistance. Missak Manouchian est né en 1906 au sein d'une famille paysanne arménienne. Dans l'empire Ottoman, qui vit ses derniers instants, les Arméniens sont persécutés. À partir de 1915, les Turcs organisent leur génocide. Missak y perd ses deux parents. D'abord envoyé avec son frère Garabed dans un orphelinat sous protectorat français, les deux hommes parviennent à rejoindre l'Hexagone en 1924. Garabed meurt de la tuberculose en 1927. Désormais, Missak est seul. Il se fait embaucher dans les usines Citroën à Paris. Quand il ne pointe pas sur sa chaîne, il suit des cours à la Sorbonne et dévore les livres de la bibliothèque Sainte-Geneviève. Missak est lui-même poète, sensible aux idées communistes. Il est révolté par l'essor de l'extrême-droite qu'il observe en France lors des manifestations antiparlementaires du 6 février 1934. C'est pour lutter contre la montée des fascismes qu'il décide de s'encarter au Parti communiste français. Bientôt, la guerre se déchaîne en Europe. Missak est d'abord incarcéré en raison de son statut étranger communiste avant d'être incorporé dans l'armée. Mais la France capitule et passe sous le joug allemand. Les communistes ne sont pas censés être une menace pour l'occupant : Hitler et Staline ont ratifié en 1939 un pacte de non-agression. Ils ne font que temporiser. De fait, Manouchian est arrêté lors d'une rafle « préventive » en juin 1941. Relâché, Missak Manouchian rejoint la Résistance. Il trouve sa place dans les FTP-MOI : les Francs-Tireurs et Partisans - Main-d'œuvre Ouvrière Immigrée, où il gravit rapidement les échelons à la force de son courage. Arrêté le 16 novembre 1943 avec d'autres membres du réseau, il est condamné à mort. Son visage et celui des autres membres du “groupe Manouchian” sont imprimés à grande échelle sur la célèbre “Affiche rouge” de la propagande allemande. En voulant faire passer ces résistants pour des criminels, elle en a fait des héros. Missak Manouchian est fusillé au Mont Valérien, le 21 février 1944. 80 ans plus tard, la France lui ouvre les portes de son Panthéon. Thèmes abordés : résistance, occupation, seconde guerre mondiale, panthéon, communisme, génocide arménien "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio - Présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler et Caroline Garnier - Réalisation : Nicolas Gaspard - Composition de la musique originale : Julien Tharaud - Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte - Communication : Marie Corpet - Visuel : Sidonie Mangin Son d'archives Le témoignage de Mélinée Manouchian, à l'occasion de la sortie du film "L'Affiche rouge", dans l'émission "Expliquez vous sur Europe 1", le 10 novembre 1976 "L'Affiche rouge" dans l'émission "Histoire d'un jour", le 9 mars 1979 Ressources en ligne : https://museedelaresistanceenligne.org/media6561-Missak-Manouchian https://www.retronews.fr/conflits-et-relations-internationales/echo-de-presse/2020/03/12/resistance-groupe-manouchian https://manouchian-au-pantheon.org/ https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000900/la-manifestation-antiparlementaire-du-6-fevrier-1934-a-paris-muet.html
durée : 00:36:57 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Quentin Lafay - Missak et Mélinée Manouchian vont être accueillis au Panthéon et auprès d'eux sera installée une plaque commémorative au nom de leurs camarades fusillés au Mont Valérien. C'est d'eux dont nous allons vous parler ce matin, car s'il y a eu Manouchian, il y a aussi eu Thomas, Raymond et bien d'autres. - invités : Mosco Boucault Réalisateur; Ruth Zylberman Écrivaine et réalisatrice; Thomas Stern Philosophe; Charlotte Lazimi Petite-fille de Raymond Kojitsky, membre des FTP-MOI et du groupe Manouchian
« Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement ». Les mots de Missak Manouchian ont été entendus : 80 ans jour pour jour après son exécution sur le Mont Valérien aux côtés de 21 autres camarades, l'ancien résistant communiste est en route vers la Panthéonisation. Que signifie cette décision haute en symbole d'inscrire pour la première fois un résistant étranger, un militant communiste, dans le temple mémoriel de la France ? Suivez la cérémonie sur RFI. Avec : Guillaume Pollack, historien, enseignant à l'Université Paris Est Créteil, chercheur partenaire au laboratoire SIRICE de l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne, auteur de l'Armée du silence. Histoire des réseaux de Résistance en France 1940-1945 (Tallandier) - Annick Asso, enseignante et universitaire, spécialiste de la représentation des génocides et correspondante pour les journaux « Nouvelles d'Arménie » et « France Arménie ». Autrice du livre Le théâtre du génocide, éditions Honoré Champion.
« Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement ». Les mots de Missak Manouchian ont été entendus : 80 ans jour pour jour après son exécution sur le Mont Valérien aux côtés de 21 autres camarades, l'ancien résistant communiste est en route vers la Panthéonisation. Que signifie cette décision haute en symbole d'inscrire pour la première fois un résistant étranger, un militant communiste, dans le temple mémoriel de la France ? Suivez la cérémonie sur RFI. Avec : Guillaume Pollack, historien, enseignant à l'Université Paris Est Créteil, chercheur partenaire au laboratoire SIRICE de l'Université Paris I, Panthéon-Sorbonne, auteur de l'Armée du silence. Histoire des réseaux de Résistance en France 1940-1945 (Tallandier) - Annick Asso, enseignante et universitaire, spécialiste de la représentation des génocides et correspondante pour les journaux « Nouvelles d'Arménie » et « France Arménie ». Autrice du livre Le théâtre du génocide, éditions Honoré Champion.
La cérémonie d'entrée au Panthéon de Missak Manouchian aura lieu ce mercredi 21 février 2024 en fin d'après-midi. Il y a 80 ans, le résistant et poète était fusillé au Mont Valérien. Grégory Doucet, maire (EELV) de Lyon et invité des 4 vérités, sera bien présent à cette cérémonie. Pour Lyon, précise-t-il, la résistance « signifie énormément ». De Gaulle l'avait d'ailleurs qualifié de "ville de la résistance". » La cité des Gones est aussi « l'un des symboles de la république, et de la défense de [ses] valeurs ». Le maire a donc la responsabilité d'un passeur de mémoire. Missak Maouchian, qui avait échappé au génocide arménien, est aussi le symbole de cette union entre les deux pays. La France, rappelle également le maire, a une grande histoire avec l'Arménie, qui a été une terre d'accueil à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Une fois encore, le maire insiste sur "l'importance que les deux collectivités [Paris et la Métropole de Lyon, NDlR] accordent au travail de mémoire autour du génocide des Arméniens ». Malgré les réserves du chef de l'État, Marine Le Pen sera bien présente à l'hommage à Missak Manouchian. L'homme politique considère qu'il n'est pas le jour à polémiquer, mais espère que les gens qui seront présents « auront à cœur d'honorer la mémoire [du résistant]. Le sujet aujourd'hui, c'est lui. » Cet hommage est-il l'occasion de réconcilier résistants communistes et gaullistes, souvent opposés ? L'homme politique rappelle que les deux partis formaient une alliance contre Vichy lors de la résistance, avec, comme « grand unificateur », Jean Moulin. Pour Grégory Doucet, l'Europe est « le bon échelon » pour parler du dérèglement du climat Les élections européennes auront lieu du 6 au 9 juin 2024, soit dans un peu plus de trois mois. Le parti Europe Écologie les Verts est autour de 8% des intentions de vote. L'enjeu de cette élection est de réaffirmer l'« attachement [du parti] au projet Européen ». Le diplômé de l'ESC Rouen parle d'élections qui seront « sans doute les plus importantes depuis le début de ce siècle ». L'Europe est « le bon échelon pour traiter du dérèglement du climat », martèle-t-il. À la suite des blocages et manifestations des agriculteurs qui ont lieu début février, le Gouvernement, par le biais de Gabriel Attal, a présenté un lot de mesures pour montrer son soutien à « ceux qui nourrissent la France ». Des mesures qui n'ont « pas réussi à répondre aux attentes des agriculteurs et agricultrices », juge Grégory Doucet. La différence de normes au sein même de l'Europe, la difficulté de l'accès au foncier, restent parmi les difficultés que les suscités vivent toujours. Pour ceux qu'il est « allé rencontrer », «il faut des règles communes à toutes et à tous », pour éviter notamment la distorsion de concurrence. En France, la crise du logement connaît actuellement une ampleur inédite depuis plus de 30 ans. Le Gouvernement a proposé plusieurs solutions pour redynamiser ce secteur, parmi lesquelles une construction doublée de logements inédits. En tant que maire et donc, en tant que personne en première ligne, Grégory Doucet confirme qu'il « faut agir sur le logement », et notamment sur le logement social. Il parle de signaux « incompréhensibles » envoyés par le Gouvernement, qui dit vouloir porter de l'intérêt aux classes moyennes mais qui en fait les premières victimes de cette crise.
O arménio Missak Manouchian, símbolo da Resistência na Segunda Guerra Mundial, vai dar entrada no Panteão Nacional francês, esta terça-feira, 21 de Fevereiro. O anúncio foi feito pelo Presidente da Repúlica, Emmanuel Macron. Missak refugiou-se em França depois de ter sobrevivido ao genocídio arménio e ingressou na resistência comunista francesa em 1943, onde foi um activo membro. Missak Manouchian foi assassinado aqui em França a 21 de Fevereiro de 1944 pelos alemães, juntamente com mais de 20 pessoas, depois de terem sido acusados de terrorismo. Entre os anos de 1940 a 1944, França estava ocupada pelas tropas alemãs e ficou submetida ao regime de Adolf Hitler. França decidiu, por isso, homenagear Manouchian pelo seu papel na libertação do país. Em comunicado, o Palácio do Eliseu salienta que Manouchian "encarna os valores universais da liberdade, igualdade e fraternidade" e Emmanuel Macron saúdou mesmo a "bravura" e o "heroísmo silencioso" deste resistente arménio.No Panteão Nacional, estão sepultadas as mais célebres personalidades que se destacaram do ponto de vista histórico e cultural no país. Missak Manuchian é o nono membro da Resistência a entrar no Panteão e dará entrada ao lado da esposa, Mélinéé Manuchian.Em entrevista à RFI, Tigrane Yegavian, investigador arménio e professor de Relações Internacionais na Universidade de Schiller em Paris, começou por relembrar quem foi este casal.RFI: Quem foi este casal?Foi um casal excepcional em todos os termos. Falamos de vítimas do genocídio. Missak foi um homem que conseguiu escapar graças à ajuda de uma família curda e aderiu ao partido comunista francês, onde era um activo membro. Porém, não tinha nacionalidade francesa, mas era muito envolvido nas acções deste partido. Era um grande poeta também e a sua esposa, era, de facto, também uma grande militante do partido comunista francês. Era também uma figura feminista que participou na vida cultural da comunidade arménia em França, mas que também levou a cabo ajuda à arménia soviética porque havia um país que não era independente, mas que fazia parte da União Soviética que era a Arménia e lutavam por este ideal: ajudar o povo arménio e lutar contra a ocupação alemã porque consideravam que defender a França era como defender a Arménia porque estamos a falar de duas nações irmãs que partilham muitos pontos comuns.RFI: Estamos aqui a falar, portanto, de um legado de resistência que deixa este casal?Tigrane Yegavian: Um legado de resistência, uma história de amor também. Antes de ser morto, Missak escreveu uma carta magnífica à esposa dizendo que não tinha ódio para com os alemães, que tinha a certeza da vitória e pediu à esposa para casar, para ter um filho, mas a Mélinée nunca voltou a casar. Foi para a Arménia soviética nos anos 50 e depois voltou para França. Teve uma espécie de desilusão perante o regime soviético e morreu nos anos 80. Estamos a falar de um casal muito simbólico, que encarna a integração da comunidade arménia em França, uma comunidade perfeitamente integrada no tecido nacional francês, mas que também nunca esqueceu as raízes e a cultura arménia.Pode contextualizar-nos como morreu Missak Machian?Tigrane Yegavian: Missak Machian era o chefe de um bando/de uma organização clandestina de migrantes, judeus, arménios, que foram traídos por um antigo membro da organização. Foi no Mont-Valérien [perto de Paris] onde foi executado em 1944, alguns meses antes da libertação de Paris.Não são muitos os estrangeiros a entrar no Panteão Nacional Francês. Estas duas figuras são os primeiros resistentes e comunistas estrangeiros a juntar-se ao templo das grandes figuras da República que estão patentes no Panteão. Na sua óptica, qual é a importância deste reconhecimento, numa altura em que foi aprovada aqui em França a Lei da Imigração, que restringe os direitos dos imigrantes no país?Tigrane Yegavian: Este evento tem um forte valor simbólico porque é, de facto, o reconhecer o papel desta imigração comunista que defendeu França, que defendeu a pátria, que versou sangue pela pátria, mas eu vejo isto também como uma mensagem para a comunidade arménia de França porque França precisa também de símbolos para reconhecer o combate dos arménios no país, para a integração, mas também para a defesa dos valores. Estamos a viver num contexto muito difícil na Arménia, que perdeu agora a guerra contra o Azerbeijão, tem problemas de ocupação de partes do seu território. Portanto, temos aqui França que quer também testemunhar o seu apoio, a sua solidariedade ao povo arménio. Penso que esta é a primeira mensagem que devemos ter em conta. A segunda é o facto de reconhecer o papel da imigração, que faz parte da política de comunicação do Presidente Emmanuel Macron que, agora, tem também um governo mais à direita. Não nos podemos esquecer que isto é também uma mensagem que tem o seu valor simbólico.É, portanto, um anúncio importante para a Arménia. Pergunto-lhe como é que esta notícia está a ser recebida no país? Já falou com algumas pessoas sobre este assunto? Quais é que estão a ser as reacções?Tigrane Yegavian: As reacções são muito positivas porque Missak Manuchian é uma personagem muito conhecida no mundo arménio como poeta, como membro do partido comunista francês. É um orgulho nacional, um grande orgulho para a nação arménia inteira, para o país também. Há uma história muito bonita também de amizade entre a família do Manuchian e um grande cantor francês, cujos pais participaram também na resistência e faziam parte da mesma rede do casal Manuchian, então estamos a falar de uma história de amizade, de resitência, de heroísmo e uma história de fraternidade de armas entre franceses e arménios. As reacções são muito positivas, mas agora a pergunta que temos de colocar é que França vai continuar a apoiar, a garantir a segurança da Arménia que, de facto, está ameaçada com o Azerbeijão, que nunca renunciou a recomeçar a guerra contra o seu próprio território.Como é que França pode intervir nesta questão?Tigrane Yegavian: França desempenha um papel importantíssimo desde 2020 e mais recentemente 2023com a limpeza étnica dos arménio do Arssar. França está a desempenhar um papel diplomático [na sequência do Conselho de Segurança das Nações Unidas] e também um papel militar mais discreto, mas França começou a entregar armamento defensivo para proteger o território arménio porque há uma real ameaça no sul, que é uma região muito vulnerável onde o Azerbeijão tem projectos para ter uma ligação terrestre directa e isto de facto constitui um grande perigo para a segurança e o futuro da Arménia, que é um país fraco, um país que não tem muita população, que é um país isolado, a Arménia espera muito de França. Há uma grande esperança, uma fantasia acerca de França, mas, de facto, França está a tornar-se não só um amigo, como também um aliado da Arménia, que, de facto, é algo bastante excepcional porque temos de ter em conta que a Arménia faz parte ainda de um sistema de aliança militar com a Rússia, embora a Rússia se tenha afastado muito da Arménia estes últimos anos.
durée : 00:02:03 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Quentin Lafay - Il y a 80 ans, le 21 février 1944, Missak Manouchian, poète arménien, était exécuté avec 22 autres résistants à la forteresse du Mont Valérien. La force de leur souvenir, de leur mémoire, réside dans leur histoire individuelle.
C dans l'air l'invitée du 19 février avec Astrig Atamian, historienne et spécialiste du mouvement communiste arménien en France, co-auteure de "Manouchian". Missak Manouchian est arrivé en France en 1925. Il s'est engagé dans la lutte communiste en 1935 puis entre dans la résistance en 1941. À partir de 1943, il conduit la lutte armée dans la capitale, en tant que membre puis commissaire militaire des Francs tireurs et partisan main-d'œuvre d'ouvriers immigrés (FTP-MOI), un réseau très actif, avant d'être fusillé par les Allemands le 21 février 1944. 80 ans après son assassinat, Missak Manouchian va devenir le premier résistant étranger et communiste à entrer au Panthéon. L'Élysée a prévu une cérémonie d'une heure trente ce mercredi ainsi qu'une veillée funéraire symbolique au Mont-Valérien la veille. Pour ne pas séparer le couple, il y entrera accompagné de Mélinée, sa femme également résistante. Missak Manouchian est l'une des figures de la résistance française à l'occupation allemande. Pour Astrig Atamian, historienne et spécialiste du mouvement communiste arménien en France, "la valeur symbolique de cet événement est majeure". Astrig Atamian est historienne et spécialiste du mouvement communiste arménien en France. Avec Claire Moradian et Denis Peschanski elle a publié "Manouchian : Missak et Mélinée Manouchian, deux orphelins du génocide des Arméniens engagés dans la Résistance française" aux éditions Textuel, dans lequel ils reconstituent l'histoire de ces deux orphelins du génocide des Arméniens devenus héros de la Résistance française. Astrig Atamian reviendra sur la panthéonisation prévue ce mercredi de Missak et Mélinée Manouchian.
Les munitions manquent, les défenses russes sont extrêmement fortes et il faut relever les recrues épuisées par des mois de combats. L'Ukraine a d'ailleurs adopté un projet de loi un peu plus tôt dans le mois pour préciser les nouvelles règles de mobilisation. Il faut mobiliser, c'est un impératif pour Kiev face à la guerre qui s'enlise. Artem Chapeye, lui, s'est engagé au lendemain de l'invasion russe de l'Ukraine. Journaliste et écrivain, il publie « Les gens ordinaires ne portent pas de mitraillettes » chez Bayard Récits.Nouvelles tensions entre Moscou et les pays baltes La police russe a mis une série d'avis de recherche contre trois responsables des pays baltes, dont la Première ministre estonienne Kaja Kallas. Au coeur de ces poursuites, leur vision opposée de l'histoire. Les explications de notre correspondante Marielle Vitureau. Missak Manouchian au Panthéon, symbole de la résistance communiste et étrangère pendant la Deuxième Guerre mondialeQuatre-vingts ans jour pour jour après son exécution au Mont-Valérien, avec 22 compagnons d'armes, Manouchian entre au Panthéon.Le Mont Valérien était le principal lieu d'exécution en France de résistants et d'otages fusillés par l'armée allemande. Il reste un haut lieu de mémoire, à Suresnes, près de Paris. Laura Taouchanov.L'entrée de Missak Manouchian au Panthéon, au nom de tous ses camarades : communistes, résistants, étrangers. Des résistants que les Allemands ont cherché à discréditer en mettant en scène leur procès en février 1944 et en placardant dans tout le pays l'Affiche rouge, dénonçant leur prétendus « crimes terroristes ». Cette Affiche rouge les fera au contraire entrer dans la légende, comme le raconte le documentaire.
Le 21 février 2024, Missak Manouchian et son épouse Mélinée entrent au Panthéon, un événement qui se veut, à travers ce couple, un hommage à tous leurs compagnons d'armes étrangers (Espagnols, Italiens, Juifs d'Europe centrale) qui ont résisté en France durant la Seconde guerre mondiale.On a beaucoup évoqué Missak Manouchian à travers l'action de son groupe durant l'année 1943 et l'exécution de 23 de ses membres le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Mais son parcours s'inscrit aussi dans ce que l'on a appelé la galaxie communiste et pose la question de l'intégration des étrangers en France durant l'entre-deux-guerres. C'est justement cette mise en perspective qui est l'objet du livre de Dimitri MANESSIS et Jean VIGREUX paru aux éditions Libertalia.
À quelques jours de la panthéonisation de Missak et de Mélinée Manouchian, c'est toute l'histoire des résistants étrangers de la seconde guerre mondiale qui est célébrée en France. À cette occasion, le musée de la Shoah à Paris consacre une exposition aux étrangers dans la résistance, une histoire occultée. Missak et Mélinée Manouchian rejoignent le tombeau des grandes personnalités qui ont marqué l'histoire de France. Ils ont pourtant été nombreux et actifs, les résistants dits étrangers durant la Seconde Guerre mondiale. Bien déterminés à défendre le pays, la France, qui leur avait donné asile.Juifs d'Europe de l'Est chassés par la montée du nazisme et les pogroms, Arméniens rescapés du génocide turc de 1915, républicains espagnols réfugiés après la prise du pouvoir par le dictateur Franco, italiens en lutte contre la montée du fascisme, force de travail immigrée que la France avait fait venir par millions après la saignée de la Première Guerre mondiale. « Plus patriotes que les patriotes »Renée Poznanski, professeure émérite à l'université du Néguev, une des commissaires de l'exposition, rappelle que la sincérité de leur engagement patriotique venait de leurs histoires personnelles : « Il faut d'abord dire une chose, et c'est en ce sens que Missak Manouchian est aussi panthéonisé, c'est qu'ils étaient des patriotes français. Ils étaient plus patriotes que les patriotes. Il y avait une reconnaissance pour la France qui leur donnait, leur offrait, des possibilités que leur pays d'origine ne leur avait pas offert. Par ailleurs, ils étaient également communistes. C'est pour une société plus juste qu'ils s'engageaient. »À écouter aussiLa France en résistanceMissak Manouchian dirigeait les FTP MOI, pour « Les Francs-tireurs et partisans - main-d'œuvre immigrée », une branche chargée d'actes de sabotage contre l'occupant allemand. Entre aout et novembre 1943, ils réalisent une soixantaine d'actions en région parisienne (dont l'exécution du colonel SS Julius Ritter, chargé du service du travail obligatoire). Cette même année, la police collaborationniste française met 200 policiers sur leurs traces pour faire tomber le réseau. Ils seront arrêtés le 16 novembre. L'année suivante, leur procès est instrumentalisé par la propagande, avec la célèbre et effrayante affiche rouge collée dans les rues des villes de France afin de décrédibiliser la résistance en la montrant aux mains des étrangers.Premier résistant étranger panthéoniséPour Denis Peschanski, directeur de recherche émérite au CNRS, l'entrée de Missak Manouchian est un honneur tardif, quatre-vingts ans après son exécution au Mont-Valérien, avec 21 de ses compagnons d'armes : « C'est le premier résistant étranger à rentrer au Panthéon. C'est le premier résistant communiste à entrer au Panthéon. On est en 2024. Manouchian est entré dans la mémoire collective des Français à la fin des années 50, mais toujours, on attendait... Parce que dans un certain nombre de segments de la société, de nos responsables, il y avait l'idée que oui, on rendait hommage aux Français d'abord. » Les noms des membres de son réseau seront gravés sur une plaque à ses côtés. Missak Manouchian, également poète, amoureux de la littérature française, avait écrit une dernière lettre à sa femme Mélinée, seule rescapée de la rafle. Lettre dont s'est inspiré le poète Louis Aragon et des chanteurs comme Léo Ferré. À écouter aussiL'esprit de résistance: faire face à l'influence russe
À quelques jours de la panthéonisation de Missak et de Mélinée Manouchian, c'est toute l'histoire des résistants étrangers de la seconde guerre mondiale qui est célébrée en France. À cette occasion, le musée de la Shoah à Paris consacre une exposition aux étrangers dans la résistance, une histoire occultée. Missak et Mélinée Manouchian rejoignent le tombeau des grandes personnalités qui ont marqué l'histoire de France. Ils ont pourtant été nombreux et actifs, les résistants dits étrangers durant la Seconde Guerre mondiale. Bien déterminés à défendre le pays, la France, qui leur avait donné asile.Juifs d'Europe de l'Est chassés par la montée du nazisme et les pogroms, Arméniens rescapés du génocide turc de 1915, républicains espagnols réfugiés après la prise du pouvoir par le dictateur Franco, italiens en lutte contre la montée du fascisme, force de travail immigrée que la France avait fait venir par millions après la saignée de la Première Guerre mondiale. « Plus patriotes que les patriotes »Renée Poznanski, professeure émérite à l'université du Néguev, une des commissaires de l'exposition, rappelle que la sincérité de leur engagement patriotique venait de leurs histoires personnelles : « Il faut d'abord dire une chose, et c'est en ce sens que Missak Manouchian est aussi panthéonisé, c'est qu'ils étaient des patriotes français. Ils étaient plus patriotes que les patriotes. Il y avait une reconnaissance pour la France qui leur donnait, leur offrait, des possibilités que leur pays d'origine ne leur avait pas offert. Par ailleurs, ils étaient également communistes. C'est pour une société plus juste qu'ils s'engageaient. »À écouter aussiLa France en résistanceMissak Manouchian dirigeait les FTP MOI, pour « Les Francs-tireurs et partisans - main-d'œuvre immigrée », une branche chargée d'actes de sabotage contre l'occupant allemand. Entre aout et novembre 1943, ils réalisent une soixantaine d'actions en région parisienne (dont l'exécution du colonel SS Julius Ritter, chargé du service du travail obligatoire). Cette même année, la police collaborationniste française met 200 policiers sur leurs traces pour faire tomber le réseau. Ils seront arrêtés le 16 novembre. L'année suivante, leur procès est instrumentalisé par la propagande, avec la célèbre et effrayante affiche rouge collée dans les rues des villes de France afin de décrédibiliser la résistance en la montrant aux mains des étrangers.Premier résistant étranger panthéoniséPour Denis Peschanski, directeur de recherche émérite au CNRS, l'entrée de Missak Manouchian est un honneur tardif, quatre-vingts ans après son exécution au Mont-Valérien, avec 21 de ses compagnons d'armes : « C'est le premier résistant étranger à rentrer au Panthéon. C'est le premier résistant communiste à entrer au Panthéon. On est en 2024. Manouchian est entré dans la mémoire collective des Français à la fin des années 50, mais toujours, on attendait... Parce que dans un certain nombre de segments de la société, de nos responsables, il y avait l'idée que oui, on rendait hommage aux Français d'abord. » Les noms des membres de son réseau seront gravés sur une plaque à ses côtés. Missak Manouchian, également poète, amoureux de la littérature française, avait écrit une dernière lettre à sa femme Mélinée, seule rescapée de la rafle. Lettre dont s'est inspiré le poète Louis Aragon et des chanteurs comme Léo Ferré. À écouter aussiL'esprit de résistance: faire face à l'influence russe
Nous sommes le 21 février 1944, sur le Mont-Valérien, à deux kilomètres, environ, à l'ouest de Paris. Missak Manouchian et vingt-et-un membres de son groupe de Résistance attendent d'être fusillés. Le survivant du génocide arménien de 1915 écrit, à sa compagne, une dernière lettre. « Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée, Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps. Je m'étais engagé dans l'Armée de la Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. » A quelques jours de leur entrée au Panthéon, à Paris, revenons sur le parcours héroïque de Missak et Mélinée Manouchian. Invités : Claire Mouradian et Denis Peschanski, autrice et auteur, avec Astrid Atamian de « Manouchian » Editions Textuel. Sujets traités : Missak Manouchian, Melinée Manouchian, génocide, arménien, résistance, survivant, libération, Panthéon Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 15h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
C dans l'air l'invité du 21 décembre 2023 - Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions. Alors que le général de Gaulle arrive au pouvoir en 1944, il ne veut pas laisser la résistance aux Communistes et demande à son ministre des Anciens combattants de trouver quinze corps représentatifs de la résistance pour qu'il fassent leur entrée au Mont-Valérien. Ce qu'on ne saura pas avant la publication de ce roman, c'est que le 4ème cercueil ne contient aucun corps, il est vide. Un héros douteux a failli reposer au Mont-Valérien. On a exfiltré les restes de sa dépouille la veille de l'inauguration du Mont-Valérien. Pour Nathalie Saint-Cricq, "personne ne doit savoir, mais il plane au Mont-Valérien comme l'ombre d'un traître". Les 10 et 11 novembre 1945, un traître a donc été honoré parmi les 15 cercueils. Ce n'est que 2 ans plus tard, le 30 mai 1947 que "le jury d'honneur ayant pris connaissance des témoignages accablants déposés contre B. estime que sa dépouille ne doit pas reposer au milieu des symboles que doivent représenter les noms du Mont-Valérien". À travers d'archives historiques, de procès verbaux du jury d'honneur, des lettres et des témoignages forts retrouvés, Nathalie Saint-Cricq publie son deuxième roman L'Ombre d'un traître, aux éditions de l'Observatoire, dans lequel elle revient sur l'événement historique du 18 juin 1960 : l'inauguration du Mont-Valérien, où 15 héros de la France combattante choisis à la Libération font leur entrée. Mais à travers les yeux de Désiré, jeune journaliste orphelin et débutant, elle révèle une affaire classée "secret défense" puisque parmi tous ces cercueils se cache un traître...
Bernard et André, respectivement 19 et 14 ans en 1940, ont émigré en France depuis leur Roumanie natale dans l'entre-deux guerres avec leurs parents Joseph et Marie. Les deux jeunes frères s'engagent très tôt dans la Résistance. Ce combat follement courageux pour la liberté entraîne toute la famille dans la tourmente de l'histoire. Avec les interventions de Christian Ingrao, historien et spécialiste de l'histoire du nazisme et de la violence de guerre, et de Bernard Kirschen, fils d'André Kirschen. Mémoires intimes du Mont-Valérien est un podcast du mémorial du Mont-Valérien, produit par Louie Creative, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la DILCRAH et l'association MSJ92, en partenariat de diffusion avec Radio Agora.
Héros d'un poème de Paul Eluard et d'une sublime mais tragique histoire d'amour, le parcours de Georges Dudach nous plonge au cœur du quotidien périlleux d'un couple d'intellectuels communistes impliqué dans la Résistance. Avec l'intervention de l'historien Laurent Douzou, spécialiste de l'histoire et de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, et en particulier de la Résistance intérieure française. Mémoires intimes du Mont-Valérien est un podcast du mémorial du Mont-Valérien, produit par Louie Creative, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la DILCRAH et l'association MSJ92, en partenariat de diffusion avec Radio Agora.
Interdite d'enseigner par le « premier statut des juifs », Renée Levy choisit en réaction d'entrer en Resistance dans laquelle elle fait preuve d'un courage hors-norme. Alors qu'elle repose parmi les 17 dépouilles inhumées dans le mémorial de la France combattante au Mont-Valérien, Renée Levy reste aujourd'hui un exemple méconnu de la Résistance féminine en France. Avec l'intervention de Metchild Gilzmer, historienne et professeure de civilisation française rattachée à l'Université de Sarrebruck. Mémoires intimes du Mont-Valérien est un podcast du mémorial du Mont-Valérien, produit par Louie Creative, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la DILCRAH et l'association MSJ92.
L'un des officiers les plus importants de la Résistance française est un inconnu du grand public. Découvrez dans cet épisode l'histoire absolument rocambolesque du chef de la Résistance communiste de la région parisienne. Avec les interventions de l'historien Denis Peschanski, spécialiste de l'histoire de la France pendant la Seconde guerre mondiale et des sciences de la mémoire et de Georges Duffau-Epstein, fils de Joseph Epstein. Mémoires intimes du Mont-Valérien est un podcast du mémorial du Mont-Valérien, produit par Louie Creative, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la DILCRAH et l'association MSJ92, en partenariat de diffusion avec Radio Agora.
durée : 00:28:52 - Une histoire particulière - Il faudra attendre 10 ans après la fin de la Grande Guerre pour que les hommes rendent hommage aux pigeons morts pour la Patrie et l'honneur de la France, selon la formule consacrée. Vaillant sera porté au pinacle. - invités : Nicolas Czubak Historien détaché au Mémorial de Verdun; Maréchal des Logis Sylvain Responsable du colombier militaire du Mont Valérien (Hauts-de-Seine); Éric Baratay Professeur d'histoire contemporaine à l'université Lyon 3, spécialiste de l'histoire des relations hommes-animaux; Nicolas Offenstadt Historien, maître de conférences à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Première Guerre mondiale; Jean-Michel Derex Historien, spécialisé dans les questions sylvicoles et hydrologiques (environnement)
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Jeune père de famille et officier de marine profondément patriote et républicain, Honoré d'Estienne d'Orves rompt avec son état-major et rejoint le général de Gaulle à Londres dès les premières heures de la Résistance. Ce Compagnon de la Libération incarne toute une idée de la Résistance française. Avec les interventions de l'historien Thomas Fontaine, spécialiste de l'histoire des déportations et de la répression en France occupée, directeur des projets du Musée de la Résistance nationale et de Rose de Beaufort, fille d'Honoré d'Estienne d'Orves. Mémoires intimes du Mont-Valérien est un podcast du mémorial du Mont-Valérien, produit par Louie Creative, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la DILCRAH et l'association MSJ92.
Son père né à Varsovie, quitte avec ses parents la Pologne pour l'Amérique dans les années 1920, mais, manque de moyens financier, ils font un stop en France, stop qui sera définitif. De son coté, sa mère, polonaise de Varsovie elle aussi, quitte seule sa famille nombreuse et pauvre à l'âge de 16 ans, pour rejoindre l'un de ses frères installé en france. C'est donc à Paris que les deux se rencontrent. Ils se marient en 1930 à Drancy. De cette union nait Marcel Le 16 aout 1932. Après avoir habité un temps dans le quartier du marais, la famille s'installe rue des Pyrénées dans le 20è en 1935. Le papa de marcel, casquetier, se reconvertit en épicier. La famille mene une vie tranquille jusqu'à la guerre jusqu ‘à ce jour de 1941 … Marcel, 91 raconte--------merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…❤️ SUIVEZ-MOI SUR LES RÉSEAUX ❤️
durée : 00:10:36 - Des vies françaises - par : Charlotte PERRY - À 84 ans, Benoist Rey n'a rien oublié des quatorze mois qu'il a passé en Algérie où il avait été appelé pour faire la guerre en 1959. Enrôlé dans les commandos, il est l'un des rares soldats du contingent à avoir refusé de se servir de son arme et à avoir eu le courage de témoigner à son retour. Issu d'une famille de quatorze enfants, Benoist Rey a grandi boulevard Saint-Germain, dans les beaux quartiers de Paris. Son père, qui avait combattu à Verdun et avait passé sept ans dans les tranchées pendant la Grande Guerre, vouait une admiration sans bornes au Maréchal Pétain dont le portrait trônait au milieu du salon, à côté du Christ en croix. Antisémite notoire, il a souvent répété à ses enfants qu'il leur fallait se "méfier des juifs et des francs-maçons". De son enfance, Benoist se souvient des pèlerinages tous les samedis matin au chemin de croix que son père avait fait aménager sur une colline de Puteaux, en face du Mont-Valérien, pour rendre hommage aux soldats "morts pour la France", et de ces sept années passées au petit séminaire, dans l'espoir qu'il se fasse curé. Il n'en fût rien. Le garçon développa au contraire une profonde aversion pour la guerre et ses héros, la religion et ses prédicateurs. Entré en opposition avec son père, dont il ne partageait pas les valeurs, Benoist, passionné par les livres et l'écriture, lui annonce son souhait de devenir typographe. "Il n'y aura jamais d'ouvrier dans la famille", lui répond son père. Le jeune homme est envoyé dans un petit séminaire à Flers de l'Orne, d'où il sera renvoyé au bout de vingt-sept jours pour cause de "lectures perverses" (il fut surpris à lire "Un cour sous une soutane" de Rimbaud) et termine sa scolarité au lycée Saint-Jean de Béthune à Versailles, sans obtenir le baccalauréat. Désespéré, son père le laisse entamer son apprentissage dans un atelier de typographie à dix-neuf ans, jusqu'à ce que la France l'appelle à servir sous les drapeaux. Quatorze mois dans l'enfer de la guerre d'Algérie En septembre 1959, Benoist part pour l'Algérie. Il est envoyé dans le Nord Constantinois, en Kabylie, dans le petit village de Texena, presque entièrement démoli. Il est sélectionné pour intégrer les commandos de chasse - une unité d'élite crée par le général Challes - mais refuse catégoriquement de se servir de son arme, par conviction. Le capitaine lui propose alors de devenir l'infirmier du commando. Un poste qu'il occupera jusqu'à la fin de son service. Il raconte : C'était une unité d'élite, on nous formait à être des tueurs. C'était uniquement des soldats du contingent mais encadrés par des militaires de carrière. On en faisait très vite des guerriers, pour la plus part. C'était un mix entre les paras et les légions, on nous faisait croire qu'on était aussi fort qu'eux. C'était comme une médaille d'égorger quelqu'un. On a été très peu à refuser ce genre de choses. Durant ses quatorze mois de service, qu'il effectuera sans aucune permission, Benoist n'aura armé son fusil qu'une seule fois, pour empêcher un viol. Tout de suite, j'ai dit "Non, je ne tirerai pas". Je ne voulais pas toucher une arme, par conviction. Avec les copains, on se demandait ce qu'on venait foutre ici. J'avais un fusil, mais je ne m'en suis jamais servi. Si, une fois, pour empêcher un viol. Il explique : C'était une pratique très très courante, les viols. J'ai souvenir d'un sous-lieutenant qui nous a dit: "Vous pouvez violer, mais faites-le discrètement." Il n'y avait pas de soucis, je n'ai jamais vu quelqu'un qui a été condamné pour ça. Le gars pouvait violer l'après-midi et le soir écrire à sa fiancée qu'il l'aimait toujours. Cela faisait partie de la guerre, cela n'avait rien à voir avec l'autre vie. De retour à Paris fin octobre 1960, Benoist Rey commence tout de suite la rédaction des "Egorgeurs", l'un des rares témoignages de soldats sur cette sale guerre. Il y raconte les séances de torture, les égorgements de prisonniers, les viols commis par son commando. Publié en mars 1961 aux édit - réalisé par : Céline ILLA
Le 18 juin, Emmanuel Macron a annoncé la panthéonisation de Missak Manouchian, avec sa femme Mélinée, le 21 février 2024. 80 ans jour pour jour après son exécution, il rejoindra d'autres grands résistants, comme Germaine Tillion ou encore Jean Moulin.À la tête d'un réseau de résistants communistes pendant l'occupation allemande, Missak Manouchian est arrêté en novembre 1943. Le 21 février 1944 ce journaliste, survivant du génocide arménien, est exécuté avec vingt-deux autres membres de son réseau au Mont-Valérien, dans le département des Hauts-de-Seine. Cet épisode de Code source est raconté par Charles de Saint Sauveur, journaliste à la cellule récits, et chargé de la page histoire du Parisien chaque dimanche. Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Emma Jacob, Thibault Lambert et Julia Paret - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On commence avec les commémorations pour les 83 ans de l'appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, hier le président de la république Emmanuel Macron présidait une cérémonie au Mont-Valérien, dans les Hauts-de-Seine
On commence avec les commémorations pour les 83 ans de l'appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, hier le président de la république Emmanuel Macron présidait une cérémonie au Mont-Valérien, dans les Hauts-de-Seine
Retour sur l'appel du 18 juin et les grandes figures de la Résistance honorées par Emmanuel Macron au Mont Valérien.
durée : 00:14:47 - Journal de 12h30 - Résistant, étranger, communiste : Missak Manouchian fera son entrée au Panthéon le 21 février prochain. 80 ans, jour pour jour, après son exécution dans la clairière du Mont Valérien. - invités : Patrick Garcia Historien, professeur à l'université de Cergy-Pontoise, chercheur associé à l'Institut d'histoire du temps présent
durée : 00:14:47 - Journal de 12h30 - Résistant, étranger, communiste : Missak Manouchian fera son entrée au Panthéon le 21 février prochain. 80 ans, jour pour jour, après son exécution dans la clairière du Mont Valérien. - invités : Patrick Garcia Historien, professeur à l'université de Cergy-Pontoise, chercheur associé à l'Institut d'histoire du temps présent
Julien Théry reçoit le sénateur communiste Pierre Ouzoulias, qui milite pour l'entrée au Panthéon du résistant communiste et immigré arménien Missak Manouchian, fusillé par les Allemands en février 1944 On commémorera en début d'année prochaine le quatre-vingtième anniversaire de l'exécution au Mont Valérien, par l'armée d'occupation allemande, de Missak Manouchian et de vingt-et-un autre membres de son groupe de FTP-MOI (Francs-tireurs partisans - Main d'oeuvre immigrée). Les nazis et le régime de Vichy utilisèrent l'arrestation des membres de ce réseau, qui avait mené de nombreuses opérations militaires en région parisienne contre l'occupant, pour mener une propagande xénophobe et antisémite avec la fameuse "Affiche rouge" qui présentait Manouchian et ses hommes comme une "armée du crime" commandée par des étrangers et des juifs. En janvier 2022, une tribune a demandé l'entrée au Panthéon de Missak Manouchian. Parmi les signataires, le sénateur communiste Pierre Ouzoulias, invité par Julien Théry pour cet épisode d'"On s'autorise à penser". Lui même fils de membres des FTP, P. Ouzoulias souligne que la panthéonisation de Manouchian ferait enfin compter un membre communiste de la Résistance parmi les "Grands hommes" envers lesquels "la Patrie" se déclare "reconnaissante" (pour reprendre l'inscription qui figure au fronton du "Temple de la nation"). L'Elysée a fait savoir qu'une telle cérémonie pourrait effectivement honorer la figure emblématique du résistance arménien. Mais n'est-il pas paradoxal qu'un président dont les politiques socio-économiques et migratoires sont diamétralement opposées aux principes d'égalité qui guidaient Manouchian tire des bénéfices symboliques d'une telle opération mémorielle ? ▶ Soutenez Le Média :
Découvrez le destin tragique de Rino della Negra, footballeur recruté par le mythique club du Red Star, qui durant la Seconde guerre mondiale va rejoindre les francs-tireurs partisans au sein du groupe Manouchian, et sera arrêté puis fusillé par les nazis au Mont-Valérien le 21 février 1944.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reviennet sur le Tags anti-pass dégradant les Mont Valérien réalisés dans la nuit de Dimanche à Lundi.
durée : 00:15:04 - Journal de 8 h - Dernier représentant des Compagnons de la Libération, Hubert Germain sera inhumé ce jeudi au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), après une première cérémonie à l'Arc de Triomphe, à Paris.
durée : 00:15:04 - Journal de 8 h - Dernier représentant des Compagnons de la Libération, Hubert Germain sera inhumé ce jeudi au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), après une première cérémonie à l'Arc de Triomphe, à Paris.
Ce jeudi 11 novembre, le dernier Compagnon de la Libération Hubert Germain est inhumé au Mont-Valérien, principal lieu d'exécution des résistants durant la Seconde Guerre mondiale. Cette cérémonie, présidée par Emmanuel Macron, est bien sûr un hommage, mais aussi un temps de recueillement pour se souvenir de cette Seconde Guerre mondiale, des crimes du nazisme et de l'Holocauste. Aux États-Unis, les survivants de cette époque se font rares, et ceux qui transmettent leur histoire et leurs témoignages encore plus.
durée : 00:12:42 - Journal de 7 h - Il avait "vécu et incarné un siècle de liberté" : Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération, est mort mardi 12 octobre à l'âge de 101 ans. Un hommage lui sera rendu aux Invalides présidé par Emmanuel Macron avant une inhumation, le mois prochain dans la crypte du Mont Valérien.
durée : 00:12:42 - Journal de 7 h - Il avait "vécu et incarné un siècle de liberté" : Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération, est mort mardi 12 octobre à l'âge de 101 ans. Un hommage lui sera rendu aux Invalides présidé par Emmanuel Macron avant une inhumation, le mois prochain dans la crypte du Mont Valérien.
Hubert Germain, dernier des 1 038 compagnons de la Libération, est décédé à l'âge de 101 ans. C'est la ministre des Armées Florence Parly qui l'a annoncé mardi 12 octobre. L'homme, qui tout de suite en 1940 avait rejoint le général de Gaulle après son appel du 18-Juin, sera inhumé au Mont Valérien, lieu des martyrs de la résistance. Retour sur son parcours avec l'historien et écrivain Dominique Lormier, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. Dominique Lormier est l'auteur de l'ouvrage Comme des lions. Ces Français qui ont vaincu Hitler et Mussolini dans les sables du désert (Editions Ring)
Cinquante-deux travailleurs étrangers du département des Hauts-de-Seine reçoivent ce vendredi 1er octobre leur décret de naturalisation. Une cérémonie qui se déroule au Mont Valérien, haut-lieu de la mémoire nationale. Depuis la mise en place de ce dispositif à titre exceptionnel, ce sont 12 000 étrangers qui sont devenus Français.
Ce jeudi 15 juillet, plusieurs jeunes du quartier du Mont-Valérien ont participé à un tournoi de pétanque intergénérationnel. Les plus âgés ont appris aux plus jeunes à jouer à ce sport très technique. Et justement, loin des clichés, on retourne sur le terrain la même ambiance que lors d'un match de foot. Alors à vos boules !
Missak Manouchian à Mélinée, est la lecture de la lettre d'adieux, à son épouse, de l'un des responsables des FTP-MOI, nommés à tort le groupe Manouchian par la propagande nazie. Il est fusillé le 21 février 1944, avec vingt-deux de ses camarades résistants. Il signe cette lettre de son prénom francisé, Michel Manouchian. La vingt-quatrième condamnée, Olga Bancic, ne sera pas fusillée, mais guillotinée à la prison de Stuttgart. https://radio-chateaubriant.com/wp-content/uploads/2021/03/Missak-Manouchian-a-Melinee_4.mp3 En 1925, le Parti Communiste Français (PCF) crée une section qui regroupe les militants étrangers sur le sol français. Le but est de fédérer tous les militants communistes d'origine italienne, polonaise, arménienne, roumaine, soviétique…On les nomme les MOI (Main d'Œuvre Immigrée). Au début de la seconde guerre, le PCF hésite à s'opposer aux allemands, du fait de la signature du pacte germano-soviétique. Mais en juin 1941, lorsque l'Allemagne entre en guerre contre l'Union Soviétique, le PCF crée la section des FTP (les Francs-Tireurs et Partisans) et commence les actions contre l'armée allemande.Les deux sections se coordonnent pour créer les FTP-MOI (les Francs-Tireurs et Partisans de la Main d'Œuvre Immigrée). Boris Holban prend la direction de la section « militaire » du groupe, et Cristina Boïko, celle du service de renseignements. « Un qui tue, un qui achève, un dernier qui surveille » Les groupes d'intervention multiplient les actions et actes terroristes, dès le printemps 1942. Ils sont organisés en triangle : « un qui tue, un qui achève, un dernier qui surveille », comme le décrit Boris Holban dans ses mémoires. Ils sont financés et protégés par le PCF (une solde, des faux papiers, des cartes d'alimentation et des planques clandestines). En tout, on recense 229 attaques des FTP-MOI en plein Paris en 1942 et 1943, dont certaines, spectaculaires. Ils sont regroupés en quatre détachements. Au printemps 43, c'est le 2ème détachement, celui que constituent les jeunes militants juifs, le plus actif, qui est démantelé par la police française. Devant la chute du 2ème détachement, la direction nationale du PCF demande aux FTP-MOI une intensification des frappes. Holban s'y oppose, demandant à ce que les autres militants encore actifs soient mis à l'abri pour échapper aux filatures. Il est alors destitué de ses fonctions, et remplacé par Missak Manouchian en juillet 1943. « La chance sourit aux audacieux » En septembre 1943, Cristina Boïko marche dans les rues de Paris. Elle remarque une voiture officielle dont descend un gradé allemand. Un triangle des FTP-MOI, mené par Marcel Rejman, est constitué pour prendre le véhicule en filature et abattre son occupant. Le 28 septembre 1943, ils assassinent, rue Pétrarque, sans le savoir, Julius Ritter, colonel SS du III° Reich, responsable du STO (Service du Travail Obligatoire). La chute des FTP-MOI Les représailles allemandes sont lourdes de conséquence. Cinquante otages du camp de prisonniers du fort de Romainville sont sélectionnés (dont quatorze membres du réseau Alliance) et exécutés le 2 octobre 1943 au Mont Valérien, à la demande d'Himmler. Les Brigades Spéciales des renseignements généraux de la Préfecture, intensifient les filatures (commencées en juillet 43). En octobre 1943 ils arrêtent Joseph Davidovitch, l'un des dirigeants des FTP. Il aurait révélé un certain nombre d'informations qui, recoupées avec les résultats des enquêtes, auraient permis le démantèlement d'une partie de l'organisation, et notamment du groupe Manouchian.Ces soupçons, ainsi que les conditions assez suspectes de sa soi-disant « évasion », conduisent les militants, dont Boris Holban...
En présence de vos élus : José Pinto Martins Conseiller municipal en charge du quartier Plateau/Mont-Valérien Samir Abdelouahed Adjoint au maire délégué aux finances Hakim Allal Conseiller municipal délégué au sport Hassan Hmani Conseiller municipal délégué à la ville monde, président de Nanterre Coop'Habitat Jean-Luc Jathières Conseiller municipal délégué aux retraités et seniors Stéphanie Lamora Conseillère municipale déléguée à la petite enfance Deux points sont à l’ordre du jour : - les engagements du mandat déclinés dans le quartier - la parole aux habitants À tout moment, pendant l’émission, vous pouvez réagir ou poser une question à l’écrit via l’espace de discussion à droite de l’écran. Les questions non traitées en direct, seront, ensuite, disponibles sur le site de la ville : www.nanterre.fr / Ma ville / Mon quartier.
En présence de vos élus : José Pinto Martins : Conseiller municipal en charge du quartier Plateau/Mont-Valérien Samir Abdelouahed : Adjoint au maire délégué aux finances Hakim Allal : Conseiller municipal délégué au sport Hassan Hmani : Conseiller municipal délégué à la ville monde, président de Nanterre Coop'Habitat Jean-Luc Jathières : Conseiller municipal délégué aux retraités et seniors Stéphanie Lamora : Conseillère municipale déléguée à la petite enfance Deux points sont à l’ordre du jour : - les engagements du mandat déclinés dans le quartier - la parole aux habitants À tout moment, pendant l’émission, vous pouvez réagir ou poser une question à l’écrit via l’espace de discussion à droite de l’écran. Les questions non traitées en direct, seront, ensuite, disponibles sur le site de la ville : www.nanterre.fr / Ma ville / Mon quartier.
En présence de vos élus : José Pinto Martins : Conseiller municipal en charge du quartier Plateau/Mont-Valérien Samir Abdelouahed : Adjoint au maire délégué aux finances Hakim Allal : Conseiller municipal délégué au sport Hassan Hmani : Conseiller municipal délégué à la ville monde, président de Nanterre Coop'Habitat Jean-Luc Jathières : Conseiller municipal délégué aux retraités et seniors Stéphanie Lamora : Conseillère municipale déléguée à la petite enfance Deux points sont à l’ordre du jour : - les engagements du mandat déclinés dans le quartier - la parole aux habitants À tout moment, pendant l’émission, vous pouvez réagir ou poser une question à l’écrit via l’espace de discussion à droite de l’écran. Les questions non traitées en direct, seront, ensuite, disponibles sur le site de la ville : www.nanterre.fr / Ma ville / Mon quartier.
A l’occasion de la grande collecte d’archives privées autour de la Seconde Guerre mondiale, échange sur l’importance des archives comme vecteur de citoyenneté et de transmission là où la parole n’est plus. En présence de Olivier Muth, Directeur des archives départementales des Hauts-de-Seine, Sandra Pain, Médiatrice et chargée de la valorisation des archives, et Alexandre Couturas, Directeur adjoint du Mont-Valérien, Haut lieu de la mémoire nationale du ministère des Armées. Table ronde animée par Rachel Guerroumi, Responsable de la communication du Mémorial du Mont-Valérien, Hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France.
Visite de la Terrasse d'été quartier Mont-Valérien, le mercredi 29 juillet 2020.
Dans le flash de la semaine, Un autre angle revient sur l'actu de la semaine, en 4 minutes chaque samedi soir ! Au programme du flash de la semaine du 15 juin : COVID-19 : point sur la progression de l'épidémie France : retour sur l'intervention d'Emmanuel Macron France : manifestations des soignants mardi Environnement : les premières propositions de la Convention citoyenne pour le climat Histoire : commémoration du 18 juin au Mont Valérien et à Londres pour Emmanuel Macron Etats-Unis : début de la réforme de la police Corée du Nord : destruction du bureau de liaison avec la Corée du Sud Mali : mobilisation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta Biélorussie : arrestation du principal opposant politique au président Loukachenko Bonne écoute et à la semaine prochaine !
Il était le dernier résistant vivant du Groupe Manouchian et pour la première fois dans un long métrage, Arsène Tchakarian âgé de 100 ans raconte son itinéraire tumultueux. L’Arménie, le génocide de 1915, les Jeunesses Communistes en France où il arrive avec sa famille en 1930.Il est encore sous les drapeaux lorsque la guerre éclate. Pendant l’Occupation aux côtés de Missak Manouchian, il combat les nazis dans les rangs des Francs-Tireurs et Partisans - Main d’œuvre Immigrée (FTP-MOI). Ainsi de ce jour de juin 1943 à Paris où il abat plusieurs soldats ennemis. Suivront une centaine d’attentats et actes de sabotage réalisés par le groupe dans la capitale causant des dommages collatéraux pour la première fois révélés à l’écran. Autant de cauchemars qui le hantent toujours.Les Brigades Spéciales « les BS » de la police française traquent ce réseau avant d’interpeller 68 d’entre eux en novembre 1943. Vingt et trois seront condamnés à mort et pour la plupart exécutés au Mont Valérien le 21 février 1944. Arsène Tchakarian, réussit à s’échapper grâce à la complicité d’un ami lui-même policier qui raconte ici pour la première fois cette aventure.La publication sur les murs de France de la fameuse «Affiche Rouge» outil de propagande allemand est analysé dans ce film qui en révèle ainsi ses secrets. Le poème éponyme d'Aragon mis en musique par Léo Ferré ancrera alors dans la légende la lutte pour la liberté de ces résistants.Illustré par de nombreux documents inédits, le récit d’Arsène Tchakarian émeut à plus d’un titre. Notamment à travers l'amour de la France porté par ces immigrés du FTP-MOI qui n’est pas sans éveiller un écho particulier dans notre actualité.Arsène Tchakarian est décédé le 4 août 2018 il repose dorénavant aux côtés de ses camarades au cimetière parisien d'Ivry-sur-Seine.
Quelques mois avant qu'on mette à genoux les lycéens de Mantes-la-Jolie, le président de la République reprenaient ceux qui, au Mont-Valérien, ne se tenaient pas assez bien debout. Retour sur le rôle des enfants et des adolescents dans les cérémonies commémoratives.
Vous avez zappé les infos ? 20 Minutes vous a concocté un récap' audio de la mi-journée. « Minute Papillon ! », c’est deux minutes à écouter sur les supports de 20 Minutes (desktop, site et application mobile) et les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi l’écouter sur iTunes, Deezer, Pippa, Soundcloud et sur les applications de podcast, iOS et Android, ou encore Alexa.Au programme ce soir:-Y aura-t-il des grèves cet été ? La CGT Cheminots envisage trois nouveaux jours de mobilisation contre la réforme ferroviaire. Cela se passerait les 2, 6 et 7 juillet nous dit Le Monde. La SNCF fait un geste. Pour 14 lignes de RER et trains d’Ile-de-France, le Pass navigo va être remboursé à 50%.-Fallait pas l’appeler « Manu ». Le président Macron n’a pas du tout apprécié qu’on utilise ce diminutif lors d’une commémoration de l’Appel du 18-Juin au Mont Valérien. Le chef de l’Etat a recadré le jeune homme qui l’appelait ainsi.-Mère de famille, 28 ans, pas de casier judiciaire: C’est le profil de la boss qui dirigeait l’une des plus importantes plateformes illégales en France. Ce forum sur le « dark web » a été démantelé mardi.-Lucky Luke, le cow-boy qui tire plus vite que son ombre, va vivre ses prochaines aventures à Paris.-La vidéo des pompiers de Toulouse-Lougnon pour annoncer le bal du 13 juillet a été partagée plus de 11.000 fois sur les réseaux sociaux en 24 heures.Crédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits -Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Daedelus-17-Racecar_Drums/Fresh Start Joakim Karud/Audio Library. Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.