Podcasts about Alain Corbin

Mes chers camarades, bien le bonjour !À travers l'Histoire, les villes de France on fait de formidables progrès sanitaires, puis environnementaux. Alors forcément, aujourd'hui, avec votre tout-à-l'égout et votre eau du robinet, ça vous paraît banal… Mais imaginez qu'il y a encore à peine deux siècles, sans service d'éboueurs efficace ni eau courante, c'était les campagnards qui traitaient les citadins de “bouseux”... et pour le coup c'était mérité ! Alors, grâce à quels défis techniques et progrès sociaux doit-on notre confort actuel ? À quel moment les villes françaises ont cessé d'être des cloaques ? On découvre ça tout de suite, alors bonne écoute !

durée : 00:03:36 - Le Regard culturel - par : François Angelier - Toujours plus loin dans l'étude de l'intime, le grand Alain Corbin nous conte cette jours-ci l'histoire de la joie dans un livre comme un herbier intérieur, inventaire des plaisirs que chacun peut de temps à autre ressentir au cours de son existence.

Nous sommes dans le courant des années 1880. Friedrich Nietzsche travaille à son « Gai Savoir ». L'ouvrage paraîtra entre 1882 et 1887. Le philosophe, né en Prusse, tente d'y cerner le caractère de l'être humain et de décrire les maux dont souffrent nos sociétés. Il y interpelle, notamment , les historiens. Ainsi, il écrit : « Toutes les catégories de passions doivent être méditées séparément, à travers les temps, les peuples, les individus grands et petits ; il faut mettre en lumière toutes leurs raisons, toutes leurs appréciations, toutes leurs conceptions des choses. Jusqu'à présent, tout ce qui a donné de la couleur aux choses n'a pas d'histoire : où trouverait-on, par exemple, une histoire de l'amour, de l'avidité, de l'envie, de la conscience, de la piété ou de la cruauté ? » Nietzsche a raison, l'histoire de la vie sensible et affective est longtemps resté le fait de quelques pionniers. Mais aujourd'hui, cette histoire-là a acquis sa pleine légitimité et nous permet une véritable compréhension des femmes et des hommes d'autrefois. Mais cela reste difficile, il faut se garder des anachronismes, du transfert de nos propres émotions. Alors, comment percevoir les relations du corps et de l'esprit, au cours des siècles passés ? Quel rôle jouent la nature et de la culture ? Quelle est la part du collectif ? Pleurait-on hier de la même manière et pour les mêmes raisons ? La honte avait-elle une charge aussi négative que celle que nous lui connaissons de nos jours ? Aime-t-on aussi fort en temps de guerre ? Partons sur les chemins multiples, complexes et, parfois, oubliés, des sensibilités… Avec nous : Hervé Mazurel, maître de conférences à l'université de Bourgogne. Il a codirigé, avec Alain Corbin, l'ouvrage « Histoire des sensibilités » ; PUF. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

En 1939 el cuerpo del fundador de la Falange, José Antonio Primo de Rivera, fue exhumado y trasladado desde Alicante, donde había sido fusilado por el gobierno de la República, hasta el Escorial. Un viaje de 11 días a hombros de un grupo de falangistas. Es la historia que cuenta Paco Cerdá en 'Presentes', una novela sobre la oscuridad del principio de la posguerra civil española. Con Ángela Núñez visitamos las galerías de arte de Madrid porque empiezan su temporada expisitiva.Use Lahoz vuelve con la 'Terra incógnita' de Alain Corbin que publica Acantilado con la traducción de Marco Aurelio Galmarini. Y terminamos con el estreno de 'Juana ficción', la obra que La Ribot estrenó en el Festival de Avignon y que es una performance en la que la múisca es un elemento central. Interpretada por la Orquesta Grupo Enigma. Escuchar audio

Et maintenant, qu'en est-il du 20e siècle à aujourd'hui ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use.   Sources et pour aller plus loin: Philippe Brenot et Laetitia Coryn, Sexe Story. La première histoire de la sexualité en BD, Montréal, Guy Saint-Jean, 2016 Reay Tannahill, Le sexe dans l'histoire, Paris, Marabout, 1982. Maryse Jaspard, Sociologie des comportements sexuels, Paris, Découverte, 2005. Sylvie Steinberg (dir.), Une histoire des sexualités, Paris, PUF, 2018 Robert Muchembled, L'orgasme et l'Occident, Paris, Seuil, 2015. Lo Duca, Histoire de l'érotisme, Paris, Pygmalion, 1979. Yvonne Knibiehler, La sexualité et l'histoire, Paris, Odile Jacob, 2002. Michel Foucault, Histoire de la sexualité, t. I La Volonté de savoir, Paris, Gallimard Gabrielle Houbre, « Le XIXe siècle », dans Une histoire des sexualités, sous la dir. de Sylvie Steinberg, Paris, PUF, 2018. Gabrielle Houbre, La discipline de l'amour: l'éducation sentimentale des filles et des garçons à l'âge du romantisme, Paris, Plon, 1997. Pauline Mortas, Une rose épineuse: La défloration au XIXe siècle en France, Rennes, PUR, 2017. Christine Bard, « XXe-XXIe siècle », dans Une histoire des sexualités, sous la dir. de Sylvie Steinberg, Paris, PUF, 2018. Sylvie Chaperon, Les origines de la sexologie: 1850-1900, Paris, Audibert, 2007. Anne-Marie Sohn, « Le corps sexué », dans Histoire du corps. 3. Les mutations du regard. Le XXe siècle, sous la dir. de Jean-Jacques Courtine, Paris, Seuil, 2005. Anne-Marie Sohn, « Soi un homme ! » La construction de la masculinité au XIXe siècle, Paris, Seuil, 2009. Anne-Marie Sohn, Du premier baiser à l'alcôve. La sexualité des Français au quotidien (1850-1950), Paris, Aubier, 1996. Alain Corbin, « La rencontre des corps », Histoire du corps, 2. De la Révolution à la Grande Guerre, Paris, Seuil, 2005. Lola Gonzalez-Quijano, Capitale de l'amour. Filles de lieux de plaisir à Paris au XIXe siècle, Paris, Vendémiaire, 2015. Anne-Marie Sohn, Du premier baiser à l'alcôve : La sexualité des Français au quotidien (1850-1950), Aubier, 1996. Florence Tamagne, « Mutations homosexuelles », dans Histoire de la virilité, 3. Virilité en crise ? XXe-XXIe siècle, sous la dir. de Jean-Jacques Courtine, Paris, Seuil, 2011, p. 351-375. Régis Revevin, Homosexualité et prostitutions masculines à Paris, 1870-1918, Paris, L'Harmattan, 2005. Christophe Granger, « Les prospérités du fouet. La flagellation ou la logique de l'excès », Terrain, 67, 2017, p. 128-147. http://journals.openedition.org/terrain/16163 Nicole G. Albert, « De la topographie invisible à l'espace public et littéraire: les lieux de plaisir lesbien dans le Paris de la Belle Époque », Revue d'histoire moderne et contemporaine, 2006, no 53-4, no 4, p. 87-105. Philippe Brenot (dir.), Dictionnaire de la sexualité humaine, L'Esprit du Temps, 2004 Nadine Cattan et Stéphane Leroy, Atlas mondial des sexualités, Paris, Autrement, 2013. Baptiste Coulmont, Sex-shops. Une histoire française, Paris, Dilecta, 2007. Françoise Barret-Ducrocq, L'amour sous Victoria. Sexualité et classes populaires à Londres au XIXe siècle, Paris, Plon, 1989. Laure Adler, Les maisons closes, 1830-1930, la vie quotidienne, Paris, Hachette, 1993. Claude Didry et Monique Selim. « Sexe et politique du XXe au XXIe siècle : entre aliénation et émancipation », L'Homme & la Société, vol. 189-190, no. 3-4, 2013, pp. 7-14. G. Desjardins, « Une mémoire hantée : l'histoire de la sexualité au Québec » Cap-aux-Diamants, 49, 1997, p.10–14 https://www.erudit.org/fr/revues/cd/1997-n49-cd1042136/8194ac.pdf « Histoire de la sexologie », Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_sexologie https://www.gbtribune.com/news/trending-topics/how-porn-influences-mainstream-culture-and-childrens-future-relationships/ https://www.thrillist.com/drink/cincy-bars-for-beer-and-bourbon-lovers https://inews.co.uk/opinion/dont-give-pornographic-film-industry-credit-2928328 Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #sexualité #sexuality #20esiecle

Et... qu'est-ce qui se passe au 19e siècle côté sexualité ? Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Philippe Brenot et Laetitia Coryn, Sexe Story. La première histoire de la sexualité en BD, Montréal, Guy Saint-Jean, 2016 Reay Tannahill, Le sexe dans l'histoire, Paris, Marabout, 1982. Maryse Jaspard, Sociologie des comportements sexuels, Paris, Découverte, 2005. Sylvie Steinberg (dir.), Une histoire des sexualités, Paris, PUF, 2018 Robert Muchembled, L'orgasme et l'Occident, Paris, Seuil, 2015. Lo Duca, Histoire de l'érotisme, Paris, Pygmalion, 1979. Yvonne Knibiehler, La sexualité et l'histoire, Paris, Odile Jacob, 2002. Michel Foucault, Histoire de la sexualité, t. I La Volonté de savoir, Paris, Gallimard Gabrielle Houbre, « Le XIXe siècle », dans Une histoire des sexualités, sous la dir. de Sylvie Steinberg, Paris, PUF, 2018. Gabrielle Houbre, La discipline de l'amour: l'éducation sentimentale des filles et des garçons à l'âge du romantisme, Paris, Plon, 1997. Pauline Mortas, Une rose épineuse: La défloration au XIXe siècle en France, Rennes, PUR, 2017. Christine Bard, « XXe-XXIe siècle », dans Une histoire des sexualités, sous la dir. de Sylvie Steinberg, Paris, PUF, 2018. Sylvie Chaperon, Les origines de la sexologie: 1850-1900, Paris, Audibert, 2007. Anne-Marie Sohn, « Le corps sexué », dans Histoire du corps. 3. Les mutations du regard. Le XXe siècle, sous la dir. de Jean-Jacques Courtine, Paris, Seuil, 2005. Anne-Marie Sohn, « Soi un homme ! » La construction de la masculinité au XIXe siècle, Paris, Seuil, 2009. Anne-Marie Sohn, Du premier baiser à l'alcôve. La sexualité des Français au quotidien (1850-1950), Paris, Aubier, 1996. Alain Corbin, « La rencontre des corps », Histoire du corps, 2. De la Révolution à la Grande Guerre, Paris, Seuil, 2005. Lola Gonzalez-Quijano, Capitale de l'amour. Filles de lieux de plaisir à Paris au XIXe siècle, Paris, Vendémiaire, 2015. Anne-Marie Sohn, Du premier baiser à l'alcôve : La sexualité des Français au quotidien (1850-1950), Aubier, 1996. Florence Tamagne, « Mutations homosexuelles », dans Histoire de la virilité, 3. Virilité en crise ? XXe-XXIe siècle, sous la dir. de Jean-Jacques Courtine, Paris, Seuil, 2011, p. 351-375. Régis Revevin, Homosexualité et prostitutions masculines à Paris, 1870-1918, Paris, L'Harmattan, 2005. Christophe Granger, « Les prospérités du fouet. La flagellation ou la logique de l'excès », Terrain, 67, 2017, p. 128-147. http://journals.openedition.org/terrain/16163 Nicole G. Albert, « De la topographie invisible à l'espace public et littéraire: les lieux de plaisir lesbien dans le Paris de la Belle Époque », Revue d'histoire moderne et contemporaine, 2006, no 53-4, no 4, p. 87-105. Philippe Brenot (dir.), Dictionnaire de la sexualité humaine, L'Esprit du Temps, 2004 Nadine Cattan et Stéphane Leroy, Atlas mondial des sexualités, Paris, Autrement, 2013. Baptiste Coulmont, Sex-shops. Une histoire française, Paris, Dilecta, 2007. Françoise Barret-Ducrocq, L'amour sous Victoria. Sexualité et classes populaires à Londres au XIXe siècle, Paris, Plon, 1989. Laure Adler, Les maisons closes, 1830-1930, la vie quotidienne, Paris, Hachette, 1993. Claude Didry et Monique Selim. « Sexe et politique du XXe au XXIe siècle : entre aliénation et émancipation », L'Homme & la Société, vol. 189-190, no. 3-4, 2013, pp. 7-14. G. Desjardins, « Une mémoire hantée : l'histoire de la sexualité au Québec » Cap-aux-Diamants, 49, 1997, p.10–14 https://www.erudit.org/fr/revues/cd/1997-n49-cd1042136/8194ac.pdf « Histoire de la sexologie », Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_sexologie https://www.gbtribune.com/news/trending-topics/how-porn-influences-mainstream-culture-and-childrens-future-relationships/ https://www.thrillist.com/drink/cincy-bars-for-beer-and-bourbon-lovers https://inews.co.uk/opinion/dont-give-pornographic-film-industry-credit-2928328 Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #sexualité #19esiecle #revolutionindustrielle #insdustrialrevolution #sexuality

Patrick Cabanel fut un grand lecteur : Alexandre Dumas, Balzac, Victor Hugo, Zola, toute la grande littérature française lui est devenue familière alors qu'il n'avait pas quinze ans. Notre interlocuteur demeure fidèle à cette passion de jeunesse et nous révèle vers quels ouvrages le porte sa sensibilité. Soucieux de rendre hommage aux romanciers sociologues, il célèbre aussi les écrivains d'histoire : Alain Corbin parmi ses les grands aînés, Patrick Boucheron et Ivan Jablonka parmi ses confrères et amis.

Invité: Alain Corbin. Pierre, bronze, fer, marbre, plastique. Chaque époque à sa matière fétiche. Au XIXe siècle, le plâtre a été le roi: pas cher, malléable, il était utilisé pour bâtir, pour mouler, pour décorer. Fragile, friable, il a fait entrer le monde dans lʹéphémère, bien avant le plastique jetable. Tribu reçoit Alain Corbin, historien. Il signe "Fragilitas" aux éditions PLON.

En 2001, Alain Corbin appellait à la constitution d'un nouvel objet d'histoire culturelle : la météo. Notre façon d'éprouver et de juger le temps qu'il fait évolue en effet d'une époque à l'autre, conditionnée par les croyances religieuses, les savoirs scientifiques et les évolutions technologiques.  Conférence issue de l'édition 2001 des Rendez-vous de l'Histoire sur le thème "L'Homme et l'environnement, quelle histoire ?". Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002)  © Alain Corbin, 2001.  https://rdv-histoire.com/  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Professor Peter Burke is a Life Fellow of Emmanuel College at the University of Cambridge. He has published hundreds of articles and more than 30 books since the early 1970s. His work has been translated into 33 languages. We discuss his most recent book called Ignorance: a Global History.    Books recommended by Peter: The Black Swan by Nassim Taleb Terra Incognita by Alain Corbin

Snart är doften av cigg på våra svenska uteserveringar ett minne blott. David Nyman reflekterar över olika starka dofter som genom åren funnits så väl i det privata som i det offentliga. ESSÄ: Detta är en text där skribenten reflekterar över ett ämne eller ett verk. Åsikter som uttrycks är skribentens egna. Ursprungligen publicerad 2019-06-20.Vid Munkbron i Stockholm låg för hundrafemtio år sedan en pråm full av skit. Till denna skithög, kallad Flugmötet, kördes innehållet i alla Gamla stans dasstunnor – där låg tusentals människors exkrementer, bara ett stenkast från slottet, och stank. När högen växt sig oregerlig kom någon fattig stackare och stakade ut pråmen i Saltsjön, varpå skiten stjälptes av och processen började om. Det var ett tungt arbete, men också en trygg anställning, eftersom skit är en av människans mest pålitliga följeslagare, och vår vilja att göra oss av med den evig.Var som helst i världen där människor flyttat tätt samman har odörer varit naturliga: maten vi ätit har luktat, dassen vi gått på, husen vi bott i och människorna vi älskat. Starka lukter har, fram till våra dagar, varit konstant närvarande i både det offentliga rummet och det privata. Innan elektricitet installerades i våra hus eldade vi med ved och koks. Före bilen använde vi djur som transportmedel. Industrierna spred nya stanker, som sulfat och sulfit, över städerna. Innan vi kunde förlita oss på desinficering, pastörisering och frysning hade odörerna en funktion. Luktade ett sår illa var det infekterat. Luktade maten ruttet var den inte ätbar. Vår näsa var, liksom den varit i tusentals år, ett vitalt instrument för att definiera fara – av den anledningen blev stanken en mänsklighetens bundsförvant. Ibland, som under industrialiseringen, har den till och med varit ett tecken på civilisation, på produktion, och i förlängningen framsteg och välfärd. Men luktens betydelse och inneboende värde har förändrats i takt med den moderna erans möjligheter att slippa den.I Sverige började vi att på allvar gömma vår samhälleliga stank först kring sekelskiftet 1900. Vattentillförseln hade byggts ner i marken några decennier tidigare. Det var en helt nödvändig del av lantbrukarnationens modernisering: det installerades gasljus i gathörnen, man byggde arbetarbostäder och började leda smuts och avfall genom rör och valv. Det handlade till stor del om att stävja sjukdomar. Koleran hade skördat många offer i olika epidemier, smittkopporna kom och gick i vågor. Men det fanns fler anledningar. Sverige befann sig, i skuggan av de europeiska krigen, under lång tid i en explosiv utvecklingsfas – vi blev rika och förseddes därmed med ett val. Att befatta sig med det kroppen och tillvaron ofrånkomligen producerade hade alltid varit en fråga om pengar, och i takt med att välfärden växte fick fler de ekonomiska medlen att välja bort lukt och smuts.I dag är odörerna nästan försvunna ur stadsrummet. Doftmiljön är homogeniserad och valbar, luktsinnets status på dekis. Vissa, som den franske arkeologen Paul Fauré, hävdar att våra luktsinnen i det moderna väst är så underutvecklade att vi, som han uttryckte det, inte kan uppskatta betydelsen av lukt mer än en blind kan beskriva en färgstark scen. I modern litteratur har luktsinnet ofta fått gestalta det djuriska och vilda i människan – i Süskinds roman ”Parfymen” sniffar mördaren exempelvis sitt byte – och det är ett styvmoderligt behandlat sinne inom många vetenskapliga fält.Långt före luktutrensningen, i den förmoderna västvärlden, värderades sinnena annorlunda. Man såg doft som den faktiska essensen – bärare av den inre sanningen om ett objekt. Det var med näsan man kom i kontakt med tingens interiörer, eftersom det utanpåliggande kunde ljuga. Kanske finns i så fall en förklaring till luktsinnets dalande position att söka där. Samtidens sensoriska modell är visuell, den lutar åt integritet, presentation och ytliga interaktioner. Vi kontrollerar och är medvetet kritiska till många av våra intryck: en störande syn går alltid att blunda sig igenom, smaker passerar nästan alltid händerna innan de når munnen. Men lukten registrerar vi omedvetet, ögonblickligen och nästan skyddslöst.Dofter kan dessutom exponera oss. En lukt vi inte har kontroll över riskerar att avslöja något som vi inte är beredda att delge. Den kan på ett ögonblick trigga en psykologisk reaktion: stanken från ett kadaver väcker flyktkänslor, lukten av nybakade bullar en instinktiv trygghet. Den smygande odören från plastmattan i ett omklädningsrum kan i detalj återskapa ångesten som ackumulerades under skoltidens gympalektioner.Vår ömhet, eller motvilja, inför specifika dofter påverkar till och med lagstiftningen. Det har bland annat resulterat i det historiker kallar en ”deodorisering” av det offentliga rummet – det vill säga en utrensning av allt som luktar illa. Den successivt ökande intoleransen för dålig lukt bland de breda massorna är ett välbelagt historiskt faktum, och började redan på 1700-talet. Men de senaste hundra åren har deodoriseringen nått nya nivåer.De första kvalitativa, antiperspiranta deodoranterna kom kring förra sekelskiftet, dass och exkrementhantering försvann med vattenklosetten några decennier senare, liksom arbetsdjuren gjorde med bilens inträde. Före millennieskiftet började rökning i dessa bilar att försvinna, och på krogen förbjöds cigaretter 2005. Numera skulle den som mot bättre vetande luktade svett bland folk eller rökte framför teven snart ha förbrukat sitt sociala kapital.2019 togs nästa steg i deodoriseringen, med ett rökförbud på många platser även utomhus. Det långsiktiga huvudsyftet med förändringen var att Sverige ska bli rökfritt senast 2025. Men är det verkligen folkhälsan som har styrt lagstiftningen?Cigarettrök i offentliga rum är en lukt utom vår kontroll. Plötsligt kan mannen på busshållplatsen plocka upp en cigarett, på uteserveringen trycks tändare igång som små försåtsminor. Vi har kanske ansträngt oss för att lukta gott, och förväntar oss att gå ut på gatan och inkorporeras i ett upplyst samhälle där väldoft är en stor dygd. I stället påminns vi om att människan bara är ett djur, oförmögen att skilja sig från de andra stinkande kreaturen.Enligt den franske historikern Alain Corbin var liklukt den första odören människan rensade ut ur det offentliga rummet. Det var egentligen inte stanken i sig folk hatade, det var snarare att den påminde om deras ändlighet. Man ville helt enkelt gömma, och i förlängningen förneka, det definitiva slutet. Vad ett rökförbud utomhus kommer att ha för effekt på folkhälsan går inte att säga än. Men kanske är det inte lungcancern i sig riksdagen vill åt, utan snarare att gatorna någon gång i framtiden ska lukta så gott att vi glömmer att sjukdomen ens existerar.David Nyman, Skribent och författareLitteratur: Alain Corbin - ”The Foul & The Fragrant”Constance Classen, David Howes, Anthony Synnott - ”Aroma - The cultural history of smell”Paul Fauré - ”Parfums et aromates de l'Antiquité”

Outil de guérison, voie de transformation, chemin de création, lieu de la conscience profonde, le silence est essentiel à notre santé physique et mentale. Cette semaine, Nicole nous invite à découvrir les nombreux bienfaits qui découle d'un peu de silence.Suggestions de lectures :  Éloge du silence, Marc de Smedt, Albin Michel. Histoire du silence, Alain Corbin, Albin Michel. Un peu de silence en cette ère bruyante, Erling Kagge, Guy Saint-Jean. Cerveau et silence, Michel Le Van Quyen, FlammarionRéalisation et musique originale : Hélène Dalair

Nous sommes dans le courant des années 1880. Friedrich Nietzsche travaille à son « Gai Savoir ». L'ouvrage paraîtra entre 1882 et 1887. Le philosophe, né en Prusse, tente d'y cerner le caractère de l'être humain et de décrire les maux dont souffrent nos sociétés. Il y interpelle, notamment , les historiens. Ainsi, il écrit : « Toutes les catégories de passions doivent être méditées séparément, à travers les temps, les peuples, les individus grands et petits ; il faut mettre en lumière toutes leurs raisons, toutes leurs appréciations, toutes leurs conceptions des choses. Jusqu'à présent, tout ce qui a donné de la couleur aux choses n'a pas d'histoire : où trouverait-on, par exemple, une histoire de l'amour, de l'avidité, de l'envie, de la conscience, de la piété ou de la cruauté ? » Nietzsche a raison, l'histoire de la vie sensible et affective est longtemps resté le fait de quelques pionniers. Mais aujourd'hui, cette histoire-là a acquis sa pleine légitimité et nous permet une véritable compréhension des femmes et des hommes d'autrefois. Mais cela reste difficile, il faut se garder des anachronismes, du transfert de nos propres émotions. Alors, comment percevoir les relations du corps et de l'esprit, au cours des siècles passés ? Quel rôle jouent la nature et de la culture ? Quelle est la part du collectif ? Pleurait-on hier de la même manière et pour les mêmes raisons ? La honte avait-elle une charge aussi négative que celle que nous lui connaissons de nos jours ? Aime-t-on aussi fort en temps de guerre ? Partons sur les chemins multiples, complexes et, parfois, oubliés, des sensibilités… Invité : Hervé Mazurel, maître de conférences à l'université de Bourgogne. A codirigé, avec Alain Corbin, l'ouvrage « Histoire des sensibilités » aux PUF.

durée : 00:43:25 - Par les temps qui courent - par : Marie Richeux - A l'approche des vacances d'été, rencontre avec l'historien Alain Corbin pour nous parler de son livre "Histoire du repos", paru aux éditions Plon.

Les grandes vacances vont bientôt commencer avec quelques jours de repos sûrement pour beaucoup d'entre vous. Mais allons-nous multiplier les activités, ou bien vraiment nous reposer ? Et comment faire pour calmer l'esprit, le corps et la vie sociale ? Avec : - Père Maximilien Lefébure du Bus, chanoine à l'abbaye de Lagrasse, auteur de Éloge spirituelle du repos, aux éditions Artège- Alain Corbin, historien, auteur de Histoire du repos, aux éditions Plon- François Garde, économiste, professeur émérite à Paris 1

Évoquée dès les premiers chapitres de la Bible, la notion de repos est centrale dans l'anthropologie. Originellement, le repos était un temps consacré à Dieu. Il a évolué au fil des siècles, traduisant les transformations de la société occidentale. Aujourd'hui davantage marqué par une culture de loisirs, il cristallise un besoin prioritaire : lutter contre l'envahissement du travail et de la surinformation du quotidien. Pour en parler, David Milliat reçoit Alain Corbin, historien, auteur d'Histoire du repos (Plon), un ouvrage de référence sur ce sujet.

Invité: Alain Corbin. Qu'entend-on vraiment par repos? Si au Moyen-Age le repos était avant tout un repos en Dieu, aujourdʹhui il est consacré aux loisirs. Quel regard portons-nous sur la retraite, le chômage, ces périodes choisies ou subies où cesse lʹactivité ordinaire? Pourquoi sommes-nous incapables de rester sans rien faire? Serait-ce le drame de lʹhumanité comme le dit le philosophe Pascal? Tribu en parle en compagnie d'Alain Corbin à l'occasion de la sortie de son dernier livre, "Histoire du repos" paru aux éditions Plon.

Dans son "Histoire du repos" (ed. Plon), l'historien Alain Corbin retrace la chronologie de la notion de repos, du Moyen-âge à l'ère industrielle. L'auteur est au micro de Pierre Philippe Cadert.

durée : 00:53:49 - Le Grand Face-à-face - L'invité du « Grand Face-à-Face » est l'historien et professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Alain Corbin. Il publie « Histoire du repos »  chez Plon.

durée : 00:53:49 - Le Grand Face-à-face - L'invité du « Grand Face-à-Face » est l'historien et professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Alain Corbin. Il publie « Histoire du repos »  chez Plon.

Histoire du repos Et puis après 20 heures, besoin de vous reposer ? Le repos, une longue histoire et une histoire passionnante. Vous verrez que le repos n'a pas toujours eu le même sens à travers le temps. Le grand historien Alain Corbin publie une “Histoire du repos”. Il sera l'invité de la Suite de CLH…

durée : 00:58:47 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Hier comme aujourd'hui, les cloches des églises, cathédrales, prieurés et autres couvents sont au cœur des émotions collectives. Alain Corbin nous fait plonger ce matin dans le paysage sonore de la France du XIXe siècle. - invités : Alain Corbin historien, spécialiste de l'histoire des sens

ARTEFACT : Le podcast jeu vidéo qui parle art et culture < EP7 : Red Dead Redemption 2 : une histoire de paysage. Au programme : - DOSSIER : Red Dead Redemption 2 : une histoire de paysage. Où l'on analyse les liens entre le jeu de cow-boy de Rockstar Games et les peintures de l'Hudson River School of Art pour comprendre comment l'espace de jeu est pensé comme un paysage symbolique. - PIXELS : 2 pixels morts (mais pas vraiment). - Zombie Night Terror, NoClip/Good Shepherd Entertainment, 2016. www.zombienightterror.com/get-the-game - Death Mark, Experience/Aksys, 2017. store.aksyseurope.com/collections/ps-vita Bibliographie rapide du dossier : - Olivier Mauco, GTA IV, L'Envers du rêve américain, Éd. Questions théoriques, 2013. - Alain Corbin, Le territoire du vide. L'Occident et le désir de rivage, Flammarion, 1990. - Sublime. Les Tremblement du monde (catalogue), Éd. du Centre Pompidou-Metz, 2016. - Christine Cadot, Thomas Cole et l'Empire américain : L'Hudson River School à contre-courant, Presses de Science Po, 2006. Musiques du podcast : OST Death Mark : Bearers of the Mark OST Zombie Night Terror : Prison Break -Trailer de Red Dead Redemption 2. -Trailer de Death Mark. -Trailer de Zombie Night Terror.

EP12 : « No Man's Sky : Ode à l'errance » Au programme : - DOSSIER : « No Man's Sky : Ode à l'errance » On interroge, à travers le prisme de l'errance, les particularités de la proposition ludique que nous faisait à son lancement le jeu du studio anglais Hello Games : No Man's Sky. On parle errance, perte, ennui et game design. - PIXELS FLASH : - GreedFall, Spiders, 2019. - Creature In The Well, Fight School Studio, 2019. - Blasphemous, The Game Kitchen, 2019. - Distraint, Jesse Makkonen, 2015 [2019]. - Paper Dools, Litchi Culture Media, 2018 [2019]. Bibliographie rapide du dossier : - Alain Corbin, Le Territoire du vide. L'Occident et le désir du rivage, Flammarion, 1990. - Akira Mizubayashi, Petite éloge de l'errance, Gallimard, 2014. - Sébastien Genvo, « Penser les évolutions des jeux vidéo au prisme des processus de ludicisation », Nouvelle Revue d'esthétique, n°11/2012, PUF, 2013. - Kanaga D., « Music & Games as Shifting Possibility Spaces », wombflashforest.blogspot.co.uk Musiques du podcast : OST No Man's Sky : 65 Days of Static, Music For an Infinite Universe, 2016. - Monolith - Escape Velocity

Nous sommes parfois incapables de trouver les mots pour dire ce que l'on ressent, ce que l'on pense, ce qui se passe en nous. Dans ces moments, c'est le corps qui peut prendre le relai : on sautille, on rougit, on crie, on pleure... Plus encore que les mots, il exprime alors des émotions indicibles, dont on n'a pas encore pleinement conscience : il parle avant que l'on comprenne. Mais alors, comment nos corps expriment-ils nos émotions ? Le langage corporel est-il universel, compris et exprimé de la même manière par tous.tes ? Dans cet épisode d'Émotions, la journaliste Pauline Verduzier interroge l'ambiguïté du langage du corps à travers les témoignages de deux danseuses : Juliette Dragon, fondatrice de l'Ecole des filles de joie, qui forme à l'effeuillage, et Fanny Fournié, ancienne grande timide qui enseigne aujourd'hui à exprimer ses émotions par la danse. Toutes deux nous parlent du pouvoir de “raconter des histoires avec le corps”, de la possibilité de “dire les émotions autrement qu'avec le son, la voix et la communication orale”. Et pour analyser cet outil de communication complexe qu'est le corps, Pauline Verduzier a interrogé l'anthropologue et sociologue David Le Breton, auteur d'Anthropologie des émotions, paru en septembre 2021. Il analyse ici comment nos sociétés façonnent nos corps et nos émotions. Loin d'être universelles, il existe des émotions qui sont incompréhensibles, intraduisibles d'une culture à une autre. Un épisode que vous pouvez écouter seul·e ou en famille. Quelques références sur le sujet :Un corps à soi, Camille Froidevaux-Metterie, Seuil, 2021Histoire du visage, Jean-Jacques Courtine, Claudine Haroche, Payot, 2007Histoire du corps, Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello, Seuil, 2005Si vous avez aimé écouter cet épisode, nous vous recommandons également cette mini-série sur les cinq sens qui nous en dit plus sur notre façon de ressentir physiquement le monde.Emotions est un podcast de Louie Media présenté par Brune Bottero. Pauline Verduzier a écrit et tourné cet épisode. La réalisation et la composition musicale sont de Charles de Cilla. Maud Benakcha est la chargée de production d'Émotions, assistée de Agathe Le Taillandier. Camille Bichler était en charge de la supervision éditoriale de cet épisode, accompagnée de Capucine Rouault. Charles de Cillia l'a réalisé, et Benoit Daniel s'est occupé de la prise de son. Jean-Baptiste Aubonnet était au mix et c'est Nicolas de Gélis qui a composé le générique d'Émotions.Ce podcast est également rendu possible grâce à Maureen Wilson responsable éditoriale, Anaïs Dupuis responsable de production, Mélissa Bounoua directrice des productions et Charlotte Pudlowski directrice éditoriale. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

This is episode #5 of the podcast and it's Thursday, the 11th of November 2021. In today's show, I am talking to Dr. Mark M. Smith, Carolina Distinguished Professor of History and Director of the Institute for Southern Studies at the University of South Carolina. Mark is the author of numerous books on history and the history of the senses - and in this show we are focusing on two of his most recent books: ‘Emotion, Sense, Experience' (co-authored with Rob Boddice) and ‘A Sensory History Manifesto'. Starting with basic definitions of human experience, lived experience, and the history of the senses, we address the central role the senses play in understanding experience, especially experience in the past. In both books, Prof. Smith advocates for a broader dialogue on the treatment of the senses, the need for a more situated context in methodological investigations that would lead to “a more accurate, robust, and ultimately, more meaningful history of human experience” (Boddice & Smith, 2020). Mark also believes that the future of sensory history would greatly benefit from a wider interdisciplinary engagement of the community at large. In the second part of the show, we tackle issues related to the role of technology (especially artificial intelligence) in shaping our awareness and use of the senses as well as the practices of sensory history. Specifically, advances in immersive technologies (including the Metaverse) would eventually make possible Alain Corbin's famous meditation on the tight connection between the senses and emotions: “There is no other way” he said, “to know men of the past than by trying to borrow their glasses and to live their emotions.” And, of course, we had to close the discussion with a short incursion in the sensory shift brought by the pandemic. Ethical implications of consuming, using, and monetizing historical experience were also addressed. Here is the show.Show Notes:Definitions: Sensory history, lived experience, sensory knowledgeImportance of analyzing senses: unpacking the meaning of a moment in the pastHow do people sense and what kind of meaning do they give to itHow to look at historical evidence with a sensory nose:context/discourse/words matter: importance of contextualization in using and interpreting historical past through the sensesNeed for healthy disputes in field formationPressure in Higher Education: to make research look relevant to contemporary societyCareful attention: the pitfalls of (disingenuous) consumption of the pastWhich approach is better to consider: senses in isolation or senses as an inter-related whole?Importance of interdisciplinary research of the senses: call for a genuine, authentic, and equitable dialogue across many disciplinesRole of Immersive Technologies (i.e., Artificial Intelligence) in shaping our awareness and use of the sensesWhy this quest for immersion and what it entailsDegree of authenticityDifference between re-constructing the past and the immersive experience in the MetaverseDisgustology - in predicting voting patternsImpact of the pandemic on the sensesBooks mentioned:Boddice, Rob and Mark M. Smith. Emotion, Sense, Experience. Cambridge University Press. 2020.Smith, Mark M.. A Sensory History Manifesto: 4 (Perspectives on Sensory History). Penn State University Press. 2021.Contact info: For more information on Prof. Smith's books and research visit:https://sc.edu/study/colleges_schools/artsandsciences/history/our_people/directory/smith_m_mark.phphttps://www.psupress.org/books/titles/978-0-271-09017-7.html

This is a conversation with Susan A. Crane, author of the book “Nothing Happened: A History“ Get early access + more perks on Patreon.com/firethesetimes Blog: https://thefirethisti.me You can follow on Twitter or Instagram @ firethesetimes too. Topics Discussed: How do people think of the past? What does Nothing even mean? Four expressions of historical consciousness: 1- Nothing Happened 2- Nothing is the Way it Was 3- Nothing has Changed 4- Nothing is Left How far away does the past have to be before being considered the past? What the past says about the present The examples of Germany, Chile, the USA, Spain and Lebanon When histories become ruin On biographies and ‘great men' On ‘objectivity' and ‘neutrality' in history Resources mentioned: Why Man Creates by Saul Bass The Death of Luigi Trastulli: Memory and the Event. Form and Meaning in Oral History by Alessandro Portelli Nostalgia for the light by Patricio Guzmán History and Memory: For Akiko and Takashige by Rea Tajiri The mnemonic imagination by Emily Keightley and Michael Pickering Why Did Ozu Cut To A Vase? by Nerdwriter Recommended Books In Memory of Memory by Maria Stepanova, translated by Sasha Dugdale The Resonance of Unseen Things: Poetics, Power, Captivity, and UFOs in the American Uncanny by Susan Lepselter Wayward Lives, Beautiful Experiments: Intimate Histories of Social Upheaval by Saidiya Hartman A History of Silence: From the Renaissance to the Present Day by Alain Corbin

durée : 00:58:45 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Voici venu le temps des grandes migrations saisonnières en direction des plages ! Alain Corbin nous montre ce matin que cette attirance vers la mer est récente et qu'il a fallu beaucoup de temps aux hommes pour comprendre que l'océan pouvait guérir le corps et l'âme... - réalisation : Yaël Mandelbaum - invités : Alain Corbin historien, spécialiste de l'histoire des sens

 paru aux éditions Fayard.

durée : 00:58:47 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Alain Corbin nous conduit en arrière pour traiter de l’histoire du dimanche, du XIXe siècle à nos jours. Une rediffusion du 3 janvier 2009. - réalisation : Yaël Mandelbaum - invités : Alain Corbin historien, spécialiste de l'histoire des sens

durée : 00:30:20 - Boomerang - par : Augustin Trapenard - Il est l’un de nos historiens les plus iconoclastes et les plus lus ! Spécialiste des sensibilités, des sensations et des émotions, depuis la parution du "Miasme et la jonquille" il y a près de quarante ans, il examine l’évolution de nos perceptions au fil des époques. Alain Corbin est l'invité d'Augustin Trapenard.

El primer tuit del día, columna de opinión sonora en el matinal Hoy por Hoy Navarra, con Hedoi Etxarte, violinista, reflexionando sobre el "silencio de la Navidad" y el libro "Historia del silencio" de Alain Corbin

Tišina ni zgolj odsotnost hrupa. Nanjo smo že skoraj pozabili. V času informacijske nsičenosti je postala redka dobrina. In težko jo je najti, kar nas ovira pri tem, da bi slišali notranji govor, ki nas pomirja. Kot, da nam družba prav zapoveduje, naj se uklonimo hrupu, da bi postali del vsega, namesto da bi prisluhnili sebi. Zgodovina tišine, od renesanse do danes, ki jo je napisal Alain Corbin - ugledni francoski zgodovinar, specializiran za mikrozgodovino, ki je tudi zaslužni profesor na pariški univerzi Pantheon-Sorbonne pa tudi eden najbolj prevajanih francoskih zgodovinarjev (ta knjiga je njegova prva prevedena v slovenski jezik) - je tako knjiga, ki nam poskuša bolj kot razložiti- dati možnost občutiti in doživeti tišino s pomočjo citatov mnogih piscev (Rilke, Thoreau, Maeterlinck, Hugo, Lorca, Claudel, de Foucauld, etc.), da si jo prikliočemo nazaj v svoje življenje in da lahko s silovitostjo svojega govora spet smo lahko, kar smo. Še bolj resnično. Knjiga je izšla pri založbi V.B.Z. Ljubljana, uredil Robert Bobnič, iz francoščine pa jo je prevedla Jedrt Lapuh Maležič, ki bo tokratna gostja Sobotnega branja. Odlomke iz knjige bo interpretiral napovedovalec Matej Rus. Oddajo pripravlja in vodi Liana Buršič

Pionnier de l’histoire des représentations, des sensibilités et du corps, Alain Corbin s'est notamment intéressé à l'histoire du silence. Aujourd'hui, il publie "Terra Incognita - Une histoire de l'ignorance" (éd. Albin Michel). Un ouvrage passionnant dans lequel il étudie ce que durant des siècles on ne savait pas : et comment ces ignorances ont modelé la pensée et la représentation par nos aïeux du monde et d'eux-mêmes, en particulier leur ignorance vis-à-vis des phénomènes naturels.   "Je pense qu'un homme se définit par son ignorance"   Quand l'ignorance modèle le rapport au monde "Je pense qu'on ne peut connaître les gens du passé sans savoir ce qu'ils ignoraient, ça paraît peut-être un petit peu curieux comme démarche mais je pense qu'un homme se définit par son ignorance." Ainsi comprendre les gens du XVIIe siècle c'est se souvenir que pour eux, la terre était vieille de 6.000 ans, là où nous, nous savons désormais qu'elle en a quatre milliards d'années !   Expliquer les phénomènes naturels Saint Augustin disait que l'homme a trois désirs : le désir sensuel, le désir de dominer et le désir de savoir, ou "libido sciendi". Qui s'accompagne d'une tentation d'explication : ainsi, "jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, et même au-delà pour beaucoup de gens, c'était Dieu qui organisait les tremblements de terre, les ouragans, les tempêtes, les volcans, etc.", rappelle Alain Corbin. Les découvertes des savants et philosophes à partir du XVIIIe siècle amorcent un bouleversement, mais avec lenteur. Aujourd'hui encore certains croient au Déluge, les tenants du créationnisme notamment.   émission d'archive enregistrée en duplex avec RCF Bordeaux  

L'industrie du bronzage est aujourd'hui un commerce particulièrement lucratif. Entre les salons de bronzage, les crèmes solaires ou encore les plages, on a l'impression que les Hommes ont toujours considéré le bronzage comme un critère de beauté. Rien n'est plus faux. Pour soutenir financièrement la chaîne, deux choix: 1. https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Avec: Laurent Turcot, professeur en histoire à l'Université du Québec à Trois-Rivières, Canada Abonnez-vous à ma chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Facebook: https://www.facebook.com/histoirenousledira Instagram: https://www.instagram.com/turcotlaurent Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use.   Pour aller plus loin: Bernard Andrieu, Bronzage, une petite histoire du soleil et de la peau, CNRS, 2008. Alain Corbin, Le territoire du vide: l'Occident et le désir du rivage, 1750-1840, Paris, Flammarion, 1988. Christophe Granger, La saison des apparences: Naissance des corps d'été, Anamosa, 2017. Pascal Ory, L'invention du bronzage: essai d'une histoire culturelle, Flammarion, 2018. Laurent Turcot, Sports et loisirs, une histoire des origines à nos jours, Paris, Gallimard, 2016. #histoire #documentaire

durée : 00:33:00 - La Grande table idées - par : Olivia Gesbert, Bruno Baradat - Alain Corbin, "historien du sensible", a publié en février dernier "Terra Incognita : une histoire de l'ignorance" (Albin Michel), sorte de relecture de l’histoire des sciences de la Terre au prisme de l’ignorance entre le XVIIIe et la toute fin du XIXe siècle. - réalisation : Gilles Blanchard - invités : Alain Corbin historien, spécialiste de l'histoire des sens

Pionnier de l’histoire des représentations, des sensibilités et du corps, Alain Corbin s'est notamment intéressé à l'histoire du silence. Aujourd'hui, il publie "Terra Incognita - Une histoire de l'ignorance" (éd. Albin Michel). Un ouvrage passionnant dans lequel il étudie ce que durant des siècles on ne savait pas : et comment ces ignorances ont modelé la pensée et la représentation par nos aïeux du monde et d'eux-mêmes, en particulier leur ignorance vis-à-vis des phénomènes naturels.   "Je pense qu'un homme se définit par son ignorance"   Quand l'ignorance modèle le rapport au monde "Je pense qu'on ne peut connaître les gens du passé sans savoir ce qu'ils ignoraient, ça paraît peut-être un petit peu curieux comme démarche mais je pense qu'un homme se définit par son ignorance." Ainsi comprendre les gens du XVIIe siècle c'est se souvenir que pour eux, la terre était vieille de 6.000 ans, là où nous, nous savons désormais qu'elle en a quatre milliards d'années !   Expliquer les phénomènes naturels Saint Augustin disait que l'homme a trois désirs : le désir sensuel, le désir de dominer et le désir de savoir, ou "libido sciendi". Qui s'accompagne d'une tentation d'explication : ainsi, "jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, et même au-delà pour beaucoup de gens, c'était Dieu qui organisait les tremblements de terre, les ouragans, les tempêtes, les volcans, etc.", rappelle Alain Corbin. Les découvertes des savants et philosophes à partir du XVIIIe siècle amorcent un bouleversement, mais avec lenteur. Aujourd'hui encore certains croient au Déluge, les tenants du créationnisme notamment.   émission enregistrée en duplex avec RCF Bordeaux  

Cette semaine, « La Grande Librairie » revient en mode confinement… Depuis son bureau-bibliothèque, François Busnel vous propose une émission qui fera un pas de côté.François Busnel reçoit :Philippe Charlier qui publie un livre passionnant consacrés aux Rituels (Éditions du Cerf) ;Alain Corbin a inventé une nouvelle façon de faire de l'histoire : l'histoire du sensible. Il publie aujourd'hui une histoire de l'ignorance Terra Incognita, aux éditions Albin Michel ;Patrice Gueniffey et Loris Chavanette publient Entre l'éternité, l'océan et la nuit (Robert Laffont), un recueil de 850 lettres écrites par Napoléon entre 1784 et 1821 ;Sylvie Yvert avec Une année folle (Pocket) : cette fresque historique menée tambour battant retrace le destin de deux personnages qui ont choisir l'honneur et la loyauté à une époque où les vestes se retournaient tous les trois mois ;Emmanuel de Waresquiel avec J'ai tant vu le soleil (Gallimard), un portrait de Stendhal est à mettre entre toutes les mains : une excellente introduction à l'œuvre, à la vie et à l'époque de l'un de nos plus grands écrivains ;

Avec le confinement dû à la pandémie de Covid19, des niveaux sonores historiquement bas ont été enregistrés partout sur la planète, avec des effets bénéfiques sur la biodiversité. Dans une "ville monde" comme Paris, le volume sonore a baissé de près de 80 % depuis la mise en quarantaine de ses habitants, commerces, industries et moyens de transports. Certaines personnes ne sont pas indifférentes à cette nouvelle ambiance et ont lʹimpression de pouvoir "respirer par les oreilles" en entendant de discrètes sonorités qui, dʹhabitude noyées dans la cacophonie quotidienne, refont surface. A contrario, dʹautres ont le sentiment dʹétouffer, écrasées par un silence quʹelles nʹarrivent pas à apprivoiser dans une ville quʹelles ne reconnaissent plus, Paris étant subitement devenue une cité fantôme, une "ville de pierre, une ville archéologique restée intacte". À quoi ressemble alors ce nouveau paysage sonore? Que révèle-t-il de l'état de notre monde et de notre rapport au silence? Une preneuse de sons, Floriane Pochon, la directrice de lʹObservatoire du bruit en Île-de-France, Fanny Metlicky, et deux historien.ne.s, Arlette Farge et Alain Corbin, sʹinterrogent depuis leur fenêtre. Reportage: Brice Andlauer Réalisation: Jérôme Nussbaum Production: Muriel Mérat et Christophe Canut Photo: pas âme qui vive le soir dans le 20e arrondissement de Paris, un quartier pourtant connu pour ses animations nocturnes [Brice Andlauer/collectif-focus.com]

durée : 00:53:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Anaïs Kien - Comment écrire l’histoire de choses et de gens qui n’ont pas laissé de traces ? Dans cette démarche, quelle place occupent l’imagination et le vécu de l’historien ? Balade sonore avec l’historien Alain Corbin dans les différents univers sonores, visuels, tactiles, olfactifs qu’il a visités. - réalisation : Thomas Jost, Peire Legras - invités : Alain Corbin historien, spécialiste de l'histoire des sens

durée : 00:58:55 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Le nouvel ouvrage d'Alain Corbin s'emploie, dans un effort paradoxal, à savoir ce que jadis l’on ne savait pas. Autrement dit, à proposer une histoire de l’ignorance, une exploration des lacunes, un inventaire du vide. - réalisation : Yaël Mandelbaum - invités : Alain Corbin historien, spécialiste de l'histoire des sens

Société O2 Invité : Alain CORBIN

durée : 00:53:56 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Anaïs Kien - Comment écrire l’histoire de choses et de gens qui n’ont pas laissé de traces ? Dans cette démarche, quelle place occupent l’imagination et le vécu de l’historien ? Balade sonore avec l’historien Alain Corbin dans les différents univers sonores, visuels, tactiles, olfactifs qu’il a visité. - réalisation : Thomas Jost, Peire Legras - invités : Alain Corbin historien, spécialiste de l'histoire des sens

durée : 00:52:15 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Anaïs Kien - Comment écrire l’histoire de choses et de gens qui n’ont pas laissé de traces ? Dans cette démarche, quelle place occupent l’imagination et le vécu de l’historien ? Balade sonore avec l’historien Alain Corbin dans les différents univers sonores, visuels, tactiles, olfactifs qu’il a visité. - réalisation : Thomas Jost, Peire Legras - invités : Alain Corbin historien, spécialiste de l'histoire des sens

EP12 : « No Man’s Sky : Ode à l’errance » Au programme : - DOSSIER : « No Man’s Sky : Ode à l’errance » On interroge, à travers le prisme de l’errance, les particularités de la proposition ludique que nous faisait à son lancement le jeu du studio anglais Hello Games : No Man’s Sky. On parle errance, perte, ennui et game design. - PIXELS FLASH : - GreedFall, Spiders, 2019. - Creature In The Well, Fight School Studio, 2019. - Blasphemous, The Game Kitchen, 2019. - Distraint, Jesse Makkonen, 2015 [2019]. - Paper Dools, Litchi Culture Media, 2018 [2019]. Bibliographie rapide du dossier : - Alain Corbin, Le Territoire du vide. L’Occident et le désir du rivage, Flammarion, 1990. - Akira Mizubayashi, Petite éloge de l’errance, Gallimard, 2014. - Sébastien Genvo, « Penser les évolutions des jeux vidéo au prisme des processus de ludicisation », Nouvelle Revue d’esthétique, n°11/2012, PUF, 2013. - Kanaga D., « Music & Games as Shifting Possibility Spaces », http://wombflashforest.blogspot.co.uk Musiques du podcast : OST No Man’s Sky : 65 Days of Static, Music For an Infinite Universe, 2016. - Monolith - Escape Velocity

Est-il possible de faire une histoire du silence ? Si oui, comment trouver dans les archives ce qui justement ne laisse pas de traces ? Fidèle à l’histoire des sensibilités dont il est l’un des principaux promoteur, Alain Corbin attache sa réflexion à ce silence qui n’est pas une absence de bruit, mais bien un objet historique. Pour y parvenir, l’historien propose trois balades dans le passé à ses auditeurs. La première l’amène à questionner le silence des paysans, un silence qu’il oppose à celui des urbains, notamment des ouvriers. Si le paysan est taiseux, il l’est surtout par calcul. Son mutisme assure la solidarité du groupe familial, conserve ses secrets et protège le patrimoine. Sa méfiance naturelle envers les étrangers – policiers, agents des impôts, juges etc. – le conforte dans cette attitude. ---- Le podcast retrace la rencontre avec Alain Corbin sur les traces du silence. ---- La diffusion de ce podcast s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec La Forge numérique, Espace numérique des productions multimédia de la Maison de la Recherche en Sciences Humaines de l'Université de Caen Normandie.

Snart är doften av cigg på våra svenska uteserveringar ett minne blott. David Nyman reflekterar över olika starka dofter som genom åren funnits så väl i det privata som i det offentliga. ESSÄ: Detta är en text där skribenten reflekterar över ett ämne eller ett verk. Åsikter som uttrycks är skribentens egna Vid Munkbron i Stockholm låg för hundrafemtio år sedan en pråm full av skit. Till denna skithög, kallad Flugmötet, kördes innehållet i alla Gamla stans dasstunnor där låg tusentals människors exkrementer, bara ett stenkast från slottet, och stank. När högen växt sig oregerlig kom någon fattig stackare och stakade ut pråmen i Saltsjön, varpå skiten stjälptes av och processen började om. Det var ett tungt arbete, men också en trygg anställning, eftersom skit är en av människans mest pålitliga följeslagare, och vår vilja att göra oss av med den evig. Var som helst i världen där människor flyttat tätt samman har odörer varit naturliga: maten vi ätit har luktat, dassen vi gått på, husen vi bott i och människorna vi älskat. Starka lukter har, fram till våra dagar, varit konstant närvarande i både det offentliga rummet och det privata. Innan elektricitet installerades i våra hus eldade vi med ved och koks. Före bilen använde vi djur som transportmedel. Industrierna spred nya stanker, som sulfat och sulfit, över städerna. Innan vi kunde förlita oss på desinficering, pastörisering och frysning hade odörerna en funktion. Luktade ett sår illa var det infekterat. Luktade maten ruttet var den inte ätbar. Vår näsa var, liksom den varit i tusentals år, ett vitalt instrument för att definiera fara av den anledningen blev stanken en mänsklighetens bundsförvant. Ibland, som under industrialiseringen, har den till och med varit ett tecken på civilisation, på produktion, och i förlängningen framsteg och välfärd. Men luktens betydelse och inneboende värde har förändrats i takt med den moderna erans möjligheter att slippa den. I Sverige började vi att på allvar gömma vår samhälleliga stank först kring sekelskiftet 1900. Vattentillförseln hade byggts ner i marken några decennier tidigare. Det var en helt nödvändig del av lantbrukarnationens modernisering: det installerades gasljus i gathörnen, man byggde arbetarbostäder och började leda smuts och avfall genom rör och valv. Det handlade till stor del om att stävja sjukdomar. Koleran hade skördat många offer i olika epidemier, smittkopporna kom och gick i vågor. Men det fanns fler anledningar. Sverige befann sig, i skuggan av de europeiska krigen, under lång tid i en explosiv utvecklingsfas vi blev rika och förseddes därmed med ett val. Att befatta sig med det kroppen och tillvaron ofrånkomligen producerade hade alltid varit en fråga om pengar, och i takt med att välfärden växte fick fler de ekonomiska medlen att välja bort lukt och smuts. I dag är odörerna nästan försvunna ur stadsrummet. Doftmiljön är homogeniserad och valbar, luktsinnets status på dekis. Vissa, som den franske arkeologen Paul Fauré, hävdar att våra luktsinnen i det moderna väst är så underutvecklade att vi, som han uttryckte det, inte kan uppskatta betydelsen av lukt mer än en blind kan beskriva en färgstark scen. I modern litteratur har luktsinnet ofta fått gestalta det djuriska och vilda i människan i Süskinds roman Parfymen sniffar mördaren exempelvis sitt byte och det är ett styvmoderligt behandlat sinne inom många vetenskapliga fält. Långt före luktutrensningen, i den förmoderna västvärlden, värderades sinnena annorlunda. Man såg doft som den faktiska essensen bärare av den inre sanningen om ett objekt. Det var med näsan man kom i kontakt med tingens interiörer, eftersom det utanpåliggande kunde ljuga. Kanske finns i så fall en förklaring till luktsinnets dalande position att söka där. Samtidens sensoriska modell är visuell, den lutar åt integritet, presentation och ytliga interaktioner. Vi kontrollerar och är medvetet kritiska till många av våra intryck: en störande syn går alltid att blunda sig igenom, smaker passerar nästan alltid händerna innan de når munnen. Men lukten registrerar vi omedvetet, ögonblickligen och nästan skyddslöst. Dofter kan dessutom exponera oss. En lukt vi inte har kontroll över riskerar att avslöja något som vi inte är beredda att delge. Den kan på ett ögonblick trigga en psykologisk reaktion: stanken från ett kadaver väcker flyktkänslor, lukten av nybakade bullar en instinktiv trygghet. Den smygande odören från plastmattan i ett omklädningsrum kan i detalj återskapa ångesten som ackumulerades under skoltidens gympalektioner. Vår ömhet, eller motvilja, inför specifika dofter påverkar till och med lagstiftningen. Det har bland annat resulterat i det historiker kallar en deodorisering av det offentliga rummet det vill säga en utrensning av allt som luktar illa. Den successivt ökande intoleransen för dålig lukt bland de breda massorna är ett välbelagt historiskt faktum, och började redan på 1700-talet. Men de senaste hundra åren har deodoriseringen nått nya nivåer. De första kvalitativa, antiperspiranta deodoranterna kom kring förra sekelskiftet, dass och exkrementhantering försvann med vattenklosetten några decennier senare, liksom arbetsdjuren gjorde med bilens inträde. Före millennieskiftet började rökning i dessa bilar att försvinna, och på krogen förbjöds cigaretter 2005. Numera skulle den som mot bättre vetande luktade svett bland folk eller rökte framför teven snart ha förbrukat sitt sociala kapital. 2019 togs nästa steg i deodoriseringen, med ett rökförbud på många platser även utomhus. Det långsiktiga huvudsyftet med förändringen var att Sverige ska bli rökfritt senast 2025. Men är det verkligen folkhälsan som har styrt lagstiftningen? Cigarettrök i offentliga rum är en lukt utom vår kontroll. Plötsligt kan mannen på busshållplatsen plocka upp en cigarett, på uteserveringen trycks tändare igång som små försåtsminor. Vi har kanske ansträngt oss för att lukta gott, och förväntar oss att gå ut på gatan och inkorporeras i ett upplyst samhälle där väldoft är en stor dygd. I stället påminns vi om att människan bara är ett djur, oförmögen att skilja sig från de andra stinkande kreaturen. Enligt den franske historikern Alain Corbin var liklukt den första odören människan rensade ut ur det offentliga rummet. Det var egentligen inte stanken i sig folk hatade, det var snarare att den påminde om deras ändlighet. Man ville helt enkelt gömma, och i förlängningen förneka, det definitiva slutet. Vad ett rökförbud utomhus kommer att ha för effekt på folkhälsan går inte att säga än. Men kanske är det inte lungcancern i sig riksdagen vill åt, utan snarare att gatorna någon gång i framtiden ska lukta så gott att vi glömmer att sjukdomen ens existerar. David Nyman, Skribent och författare Litteratur:  Alain Corbin - The Foul & The Fragrant Constance Classen, David Howes, Anthony Synnott - Aroma - The cultural history of smell Paul Fauré - Parfums et aromates de l'Antiquité

Yoga, méditation et autres techniques de bien-être : l’idée est aujourd’hui largement répandue que nous pouvons agir sur notre humeur et nos états d’âme par un travail sur le corps. Or cette idée a une histoire. Jusqu’au XVIIIe siècle, le moi était circonscrit à la pensée et à l’esprit. C’est avec les Lumières qu’apparaît l’idée d’un sixième sens pour désigner les perceptions internes du corps. Le corps coïncide avec le moi : véritable révolution de la perception de soi, qui s’exprimera bientôt abondamment dans les journaux intimes. Le XIXe siècle approfondit ces réflexions en s’interrogeant sur le rêve, la folie, l’effet des drogues, le somnambulisme qui conduit à notre perception d’aujourd’hui : de la relaxation aux exercices de prise de conscience, de la détente à l'étourdissement, la conscience corporelle devient un lieu de vertige autant que d’exploration de l’intime. Georges Vigarello est directeur d’études à l’EHESS. Il a publié au Seuil de nombreux ouvrages et dirigé avec Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine une Histoire du corps (2005-2006) et une Histoire de la virilité (2011). Parmi ses derniers titres : Les Métamorphoses du gras (2010) et La Silhouette du XVIIIe siècle à nos jours (2012). En collaboration avec Payot Libraire. Enregistré au Club 44 le 14 mai 2019.

La storia è stata a lungo silente. Oggi, gli storici prendono sempre più in conto i sensi, e in particolare l’udito, nel loro studio del passato: storia culturale dei sensi in Francia, facendo seguito ad Alain Corbin, Sound Studies nei paesi anglosassoni. Questo nuovo campo della ricerca, multiforme, rinnova l’approccio delle società antiche interessandosi ai loro suoni, alle loro forme di ascolto, alla loro cultura sonora. Come studiare, da storico, i suoni del passato? Quali fonti possono darvi accesso? Cosa ci insegnano delle società di cui essi costituiscono il contesto sensibile? La serata, sull’iniziativa di Pauline Lafille, storica dell’arte borsista all’Accademia di Francia a Roma, riunisce due ricercatrici che hanno sviluppato una forma di studio sensoriale della storia.•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••L’archeologia sonora: Dialogo con Mylène PardoenMylène Pardoen è archeologa sonora presso il CNRS e la Maison des Sciences de l’Homme de Lyon. Dopo avere intrapreso una carriera militare, ella si forma in storia e musicologia e impiega da diversi anni una pratica scientifica che associa scienze umane e nuove tecnologie, grazie alle quali ricrea i paesaggi sonori delle epoche passate (campi di battaglia, scene urbane, come nel progetto “Bretez” che restituisce i suoni della Parigi del XVIII secolo). Mylène Pardoen presenterà il suo percorso e alcune sue creazioni sonore, destinate ai musei della Città di Parigi (Carnavelet, tra gli altri) o a Versailles.•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••Il Rinascimento sonoro: conferenza di Florence AlazardFlorence Alazard, docente all’università di Tours, studia i legami tra suono e potere nell’Italia del XV e XVI secolo. Mobilizzando una storia sonora delle emozioni politiche, ella si interessa alle culture della voce e dell’oralità, alle feste e alle pratiche musicali, agli usi della comunicazione politica, alla scrittura oralizzata nei lamenti pubblicati durante le guerre di Italia. La voce e la musica, pensate come armonia, sono le agenti e le metafore della vita politica del Rinascimento.

ARTEFACT / www.artefactpodcast.com > Le podcast jeu vidéo qui parle art et culture < EP7 : Red Dead Redemption 2 : une histoire de paysage. Au programme : - DOSSIER : Red Dead Redemption 2 : une histoire de paysage. Où l’on analyse les liens entre le jeu de cow-boy de Rockstar Games et les peintures de l’Hudson River School of Art pour comprendre comment l’espace de jeu est pensé comme un paysage symbolique. - PIXELS : 2 pixels morts (mais pas vraiment). - Zombie Night Terror, NoClip/Good Shepherd Entertainment, 2016. http://www.zombienightterror.com/get-the-game - Death Mark, Experience/Aksys, 2017. https://store.aksyseurope.com/collections/ps-vita Bibliographie rapide du dossier : - Olivier Mauco, GTA IV, L’Envers du rêve américain, Éd. Questions théoriques, 2013. - Alain Corbin, Le territoire du vide. L’Occident et le désir de rivage, Flammarion, 1990. - Sublime. Les Tremblement du monde (catalogue), Éd. du Centre Pompidou-Metz, 2016. - Christine Cadot, Thomas Cole et l’Empire américain : L'Hudson River School à contre-courant, Presses de Science Po, 2006. Musiques du podcast : OST Death Mark : Bearers of the Mark OST Zombie Night Terror : Prison Break -Trailer de Red Dead Redemption 2. -Trailer de Death Mark. -Trailer de Zombie Night Terror.

Sex Series #1 of 4. Have you been tested? Averill and Elizabeth take a look at the long history of Europeans blaming women for sexual transmitted diseases, and the gendered and racially charged British imperial policies for locking up women to protect the penises of imperial men. A complete transcript and the full list of sources and further reading are available at digpodcast.org. Some of the key sources for this episode include: ed. Kevin Siena, Sins of the Flesh: Responding to Sexual Disease in Early Modern Europe; Philippa Levine,Prostitution, Race, and Politics: Policing Venereal Disease in the British Empire; Alain Corbin, Women for hire: Prostitution and sexuality in France after 1850 ; Jill Harsin, Policing Prostitution in Nineteenth-Century Paris; and LOTS of articles - check out the Bibliography for all of them! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Dans cet épisode de Vieille Branche, Marie Misset s'est rendue chez Alain Corbin, à Paris. A 83 ans, l'historien est l'un des spécialistes mondiaux de l'histoire des sensibilités : les bruits, le silence, les gestes ou les odeurs sont autant de sujets sur lesquels il s'est penché tout au long de sa vie de chercheur. Ensemble, Marie Misset et Alain Corbin ont discuté des odeurs de son enfance, de ses travaux passés et de ses curiosités futures, du 19ème siècle, et l'impossibilité de communiquer au 21ème siècle. Alain Corbin est né en 1936 à Lonlay l'Abbé dans l'Orne. Après des études à Caen, en 1973, il soutient sa thèse Archaïsme et modernité en Limousin au XIXe siècle. Il s'oriente avec celle-ci vers une histoire des sensibilités, dont il viendra l'un des principaux spécialistes. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages dont les plus connus sont Le Miasme et la Jonquille. L’odorat et l’imaginaire social, XVIIIe-XIXe siècles, en 1982 (Flammarion) et Histoire du silence. De la Renaissance à nos jours en 2016 (Albin Michel).Vieille Branche est une émission de Nouvelles écoutes, animée par Marie Misset. Réalisation par Aurore Meyer-Mahieu, Mixage par Laurie Galligani, Prise de son et coordination par Marine Raut.

Coups, rites initiatiques douloureux, humiliations : pourquoi tant de violence dans l’éducation des garçons ? Dans cet épisode, il est question de ce que les hommes font aux autres hommes.On y parle de la pédérastie dans la Grèce antique, du service militaire, des châtiments de l’école républicaine, de l’obéissance fasciste… avec Olivia Gazalé, l’auteure de l’essai Le Mythe de la Virilité, publié en octobre 2017 aux éditions Robert Laffont.RECOMMANDATIONSHistoire de la virilité, Georges Vigarello, Alain Corbin et Jean-Jacques Courtine (Seuil, 2011)T. I - l'invention de la virilité De l'Antiquité aux LumièresT. II - le triomphe de la virilité Le XIXe siècleT. III - La Virilité en crise ? XX e-XXI e siècle.Françoise Héritier - Hommes, femmes : la construction de la différence (Pommier, 2017)Elisabeth Badinter, XY - De l’identité masculine (Odile Jacob, 1992)CRÉDITSLes couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

" Breve storia della pioggia" di Alain Corbin