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De Kinshasa à Addis Abeba, en passant pas Bamako et Paris. Nos premiers invités sont Jupiter & Okwess pour la sortie du nouvel album Ekoya.Jupiter Bokondji, figure iconique de Kinshasa surnommée le « Général Rebelle » offre un son unique où les racines congolaises se mêlent aux influences rock, funk et soul.Avec son groupe Jupiter & Okwess, il déchaîne une énergie explosive, puisant dans la richesse musicale de son pays tout en tissant des lien entre l'Afrique et le monde.Après avoir conquis le public international avec Hôtel Univers, Kin Sonic et Na Kazonga, voici leur 4è album Ekoya (ça viendra). Est-ce la prémonition d'un destin inévitable, ou d'un certain fatalisme ? En accueillant des voix féminines dans son groupe exclusivement masculin, Jupiter bouscule les attentes.Line Up : Jupiter Bokondji : chant, Yende Balamba : basse, Montana Kinunu : batterie, Eric Malu Malu : guitare et Richard Kabanga : guitare.Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset et Camille Roch.► Album Ekoya (Airfono 2025).Site - YouTube - Facebook. Puis nous recevons Arat Kilo pour la sortie de l'album Danama. « Digne de confiance. » C'est le sens de « Danama », ce mot bambara du Mali. Confiance en soi, en l'autre, en la parole donnée, en des futures désirables. Prôner l'optimisme, la force du collectif, la magie sage des métissages en ces temps troublés de guerres interminables, de replis nationalistes ou de catastrophes naturelles, encouragés par un capitalise carnassier qui se régale à nous scotcher devant nos écrans ? De la confiance, il en faut des kilos. Entretenue par la flamme, le flegme et les stratagèmes de ces scientifiques de l'afro-groove, Arat Kilo (du nom d'un quartier d'Addis Abeba) accouche d'un 5è album et reste le meilleur orchestre d'éthio-jazz de France. Toujours avec les voix de la Malienne Mamani Keita et le slammeur américain Mike Ladd.Titres interprétés au grand studio- Nahel Live RFI- Bang Rails, extrait de l'album- Nbendia Live RFI.Line Up : Mamani Keita : chant, Mike Ladd : chant, Florent Berteau : batterie, Samuel Hirsch : basse, Fabien Girard : guitare électrique, Michael Havard : sax baryton, Aristide Gonçalves : trompette + claviers.Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset et Camille Roch.► Album Danama (Accords Croisés 2025).YouTube - Facebook - Accords Croisés.
De Kinshasa à Addis Abeba, en passant pas Bamako et Paris. Nos premiers invités sont Jupiter & Okwess pour la sortie du nouvel album Ekoya.Jupiter Bokondji, figure iconique de Kinshasa surnommée le « Général Rebelle » offre un son unique où les racines congolaises se mêlent aux influences rock, funk et soul.Avec son groupe Jupiter & Okwess, il déchaîne une énergie explosive, puisant dans la richesse musicale de son pays tout en tissant des lien entre l'Afrique et le monde.Après avoir conquis le public international avec Hôtel Univers, Kin Sonic et Na Kazonga, voici leur 4è album Ekoya (ça viendra). Est-ce la prémonition d'un destin inévitable, ou d'un certain fatalisme ? En accueillant des voix féminines dans son groupe exclusivement masculin, Jupiter bouscule les attentes.Line Up : Jupiter Bokondji : chant, Yende Balamba : basse, Montana Kinunu : batterie, Eric Malu Malu : guitare et Richard Kabanga : guitare.Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset et Camille Roch.► Album Ekoya (Airfono 2025).Site - YouTube - Facebook. Puis nous recevons Arat Kilo pour la sortie de l'album Danama. « Digne de confiance. » C'est le sens de « Danama », ce mot bambara du Mali. Confiance en soi, en l'autre, en la parole donnée, en des futures désirables. Prôner l'optimisme, la force du collectif, la magie sage des métissages en ces temps troublés de guerres interminables, de replis nationalistes ou de catastrophes naturelles, encouragés par un capitalise carnassier qui se régale à nous scotcher devant nos écrans ? De la confiance, il en faut des kilos. Entretenue par la flamme, le flegme et les stratagèmes de ces scientifiques de l'afro-groove, Arat Kilo (du nom d'un quartier d'Addis Abeba) accouche d'un 5è album et reste le meilleur orchestre d'éthio-jazz de France. Toujours avec les voix de la Malienne Mamani Keita et le slammeur américain Mike Ladd.Titres interprétés au grand studio- Nahel Live RFI- Bang Rails, extrait de l'album- Nbendia Live RFI.Line Up : Mamani Keita : chant, Mike Ladd : chant, Florent Berteau : batterie, Samuel Hirsch : basse, Fabien Girard : guitare électrique, Michael Havard : sax baryton, Aristide Gonçalves : trompette + claviers.Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset et Camille Roch.► Album Danama (Accords Croisés 2025).YouTube - Facebook - Accords Croisés.
Les activités humaines, ces perturbatrices sonores Sous l'eau, les ondes sonores se propagent plus vite, plus loin, et rencontrent peu d'obstacles. Dans l'obscurité des océans, d'innombrables espèces dépendent du son pour communiquer. Certaines baleines, par exemple, conversent à des centaines de kilomètres de distance. Des poissons, comme le mérou et le corb, tambourinent sur leur vessie natatoire pour attirer de futures partenaires. Trafic naval, recherche pétrolière, sonars militaires : en mer, les activités humaines ne cessent d'augmenter. Quelles conséquences sur la survie des écosystèmes ? Avec : - Charlotte Curé, bio-acousticienne au Cerema- Lucia Di Iorio, éco-acousticienne à l'université de Perpignan- Isabelle Charrier, directrice de recherche au CNRS Merci à la biologiste Valeria Vergara, pour le partage de ses enregistrements et de ses connaissances sur la communication des bélugas. Le chant de l'extinctionQuel est le son de l'extinction ? Que fait la crise du vivant à nos paysages sonores ? Disparition de milliers de chants d'oiseaux, triomphe du bruit de nos machines sur les communications animales, impact du dérèglement climatique sur le comportement des espèces… Sans que l'on s'en aperçoive, l'anthropocène modifie profondément et irrémédiablement nos mondes sonores. Bio-acousticiens, éco-acousticiens et audio-naturalistes captent jour après jour ces évolutions. Dans cette série, ils nous donnent à entendre la richesse des sons du vivant et racontent leurs découvertes les plus bouleversantes. Angle mort des réflexions sur la biodiversité, l'acoustique est un vecteur essentiel pour mieux connaître, comprendre et protéger nos écosystèmes.Ce documentaire a bénéficié de l'aide à l'écriture de podcasts du ministère de la Culture. BiographieJournaliste indépendante et autrice de documentaires pour Arte Radio, Slate, Louie Media ou encore Les Others, Jeanne-Marie Desnos questionne notre société à travers des récits sensibles, souvent intimes et extraordinaires. Ses créations ont été primées (Paris Podcast Festival) et recommandées par la presse (3T dans Télérama, France Inter, ELLE etc). Remerciements Merci aux personnes interviewées, en particulier aux audio-naturalistes Marc Namblard et Olivier Pichard, d'avoir accepté de partager leurs enregistrements. Merci à celles et ceux qui ont cru en ce projet et qui m'ont soutenue tout au long de sa création. Autrice : Jeanne Marie Desnos - Enregistrements : Septembre 2024 - Réalisation : Charlie Marcelet - Mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch et Charlie Marcelet - Illustration : Arthur Grosjean - Production : ARTE Radio
Des patients se racontent de l'intérieur "En 2020, pendant le confinement, je me mets à développer un toc : tout enregistrer autour de moi. Quelques mois plus tard, mon état de santé mentale s'aggrave et je décide d'aller en clinique psychiatrique. Je n'avais pas franchement anticipé que là-bas, mon toc se transformerait en un projet de podcast collectif." Enregistré dans la clinique où Violette est internée, ce documentaire est une immersion sonore au cœur de la vie de patients en psychiatrie. Les témoignages et parcours de vie questionnent les stéréotypes et clichés souvent associés à la folie, et invitent à repenser la notion même de vulnérabilité. Issu d'une trentaine d'heures d'enregistrements, ce récit choral et collectif engage une réflexion sur la tolérance, la santé mentale, et l'institution médicale. Biographie Violette Gitton est auteure réalisatrice pour le cinéma. En parallèle, elle exerce en tant que coach enfants : elle veille à la sécurité physique et morale des comédien.ne.s mineur.e.s, et conseille l'équipe mise en scène quant à leur direction. Malheur niveau 2 est son premier podcast. Remerciements Merci à la joyeuse bande du parc, David, Achille, Sébastien, Emmanuel, Fabien, Clémence, Diana, Léo et Marguerite. Merci à Martin pour les lasagnes, à ma mère pour le cadenas. À Elie Hantouche et Caline Majdalani ; à tous mes proches enregistrés et à Noémie. Enregistrements : septembre 2020 - Réalisation : Samuel Hirsch et Violette Gitton - Mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Camille Deschiens - Production : ARTE Radio
Des patients se racontent de l'intérieur "En 2020, pendant le confinement, je me mets à développer un toc : tout enregistrer autour de moi. Quelques mois plus tard, mon état de santé mentale s’aggrave et je décide d’aller en clinique psychiatrique. Je n’avais pas franchement anticipé que là-bas, mon toc se transformerait en un projet de podcast collectif."Enregistré dans la clinique où Violette est internée, ce documentaire est une immersion sonore au cœur de la vie de patients en psychiatrie. Les témoignages et parcours de vie questionnent les stéréotypes et clichés souvent associés à la folie, et invitent à repenser la notion même de vulnérabilité. Issu d'une trentaine d'heures d'enregistrements, ce récit choral et collectif engage une réflexion sur la tolérance, la santé mentale, et l'institution médicale.Biographie Violette Gitton est auteure réalisatrice pour le cinéma. En parallèle, elle exerce en tant que coach enfants : elle veille à la sécurité physique et morale des comédien.ne.s mineur.e.s, et conseille l’équipe mise en scène quant à leur direction. Malheur niveau 2 est son premier podcast. Remerciements Merci à la joyeuse bande du parc, David, Achille, Sébastien, Emmanuel, Fabien, Clémence, Diana, Léo et Marguerite. Merci à Martin pour les lasagnes, à ma mère pour le cadenas. À Elie Hantouche et Caline Majdalani ; à tous mes proches enregistrés et à Noémie. Enregistrements septembre 2020 Réalisation Samuel Hirsch et Violette Gitton Mixage Samuel Hirsch Illustration Camille Deschiens Production ARTE Radio
Dominique Poêlon, incarcérée à la maison d'arrêt des Mimosas, recourt à divers stratagèmes pour s'évader. Réussira-t-elle ? La Chute de Lapinville Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements : décembre 2023-2024 - Scénario et dialogues : Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci - Direction artistique : Benjamin Abitan - Réalisation : Wladimir Anselme - Assistante réalisation : Alexandra Garcia-Vilà - Illustration : Roxane Lumeret - Narratrice : Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) - Comédiens : Fleur Sulmont (Sabrina), Elsa Bouchain (Caro), Emmanuel Matte (Michel), Charlotte Corman (Spiruline), Noémie Landreau (Camille), Laure Franquès (Manon Ubaldi), Stéphanette Martelet (Berthe) - Comédiens silhouettes : Stéphanette Martelet (Détenues) - Production : ARTE Radio, ARTE Studio, Virginie Lacoste, Sahar Pirouz, Jacques Falgous - Voix générique : Jean-Edouard Bodziak, Damien Zanoly - Musique originale : Samuel Hirsch
Dominique Poêlon, incarcérée à la maison d'arrêt des Mimosas, recourt à divers stratagèmes pour s'évader. Réussira-t-elle ?µ La Chute de Lapinville Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements : décembre 2023-2024 - Scénario et dialogues : Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci - Direction artistique : Benjamin Abitan - Réalisation : Wladimir Anselme - Assistante réalisation : Alexandra Garcia-Vilà - Illustration : Roxane Lumeret - Narratrice : Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) - Comédiens : Fleur Sulmont (Sabrina), Philippe Vieux (Christian), Saadia Bentaieb (Christiane) - Production : ARTE Radio, ARTE Studio, Virginie Lacoste, Sahar Pirouz, Jacques Falgous - Voix générique : Guillaume Mika - Musique originale : Samuel Hirsch - Samuel Hirsch
Dominique Poêlon, incarcérée à la maison d'arrêt des Mimosas, recourt à divers stratagèmes pour s'évader. Réussira-t-elle ?La Chute de Lapinville Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements : décembre 2023-2024 - Scénario et dialogues : Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci - Direction artistique : Benjamin Abitan - Réalisation : Wladimir Anselme - Assistante réalisation : Alexandra Garcia-Vilà - Illustration : Roxane Lumeret - Narratrice : Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) - Comédiens : Fleur Sulmont (Sabrina), Elsa Bouchain (Caro) - Comédiens silhouettes : Jeanne Gautier (gardienne), Philippe Polet (Mari de Sabrina) - Production : ARTE Radio, ARTE Studio, Virginie Lacoste, Sahar Pirouz, Jacques Falgous - Voix générique : Philippe Polet, Marine Barbarit - Musique originale : Samuel Hirsch
Episode crossover ! Voici la partie d'Eymeric Macouillard Gillet, créateur du podcast "Anecdate", et retrouvez ma partie, sur son podcast (lien à suivre). Anecdate déconstruit les enjeux sociétaux via le prisme de la rencontre. Le privé est politique, de ce fait, il y a des choses au sein de celui-ci à déconstruire. On se donne donc rendez-vous chaque semaine afin d'apprendre à s'aimer mieux ! Joli programme, non ? Evidemment, plus que des passerelles, il y a des ponts et des liens solides entre Single Jungle et Anecdate, il était temps de se rencontrer ! Dans cet épisode, on parle sociologie, culture urbaine, glottophobie (discrimination, moquerie vis à vis des personnes qui ont un accent), ce qu'on a appris lors de nos dates respectifs, masculinité, séduction, peut-on déconstruire nos goûts ? Nos désirs sont politiques aussi. Ce n'est pas un hasard si Eymeric est plus attiré par un certain type de femmes, physiquement et en terme de caractère. Lequel ? Vous le saurez en écoutant l'épisode ! Bonne écoute ! Avertissement technique : il y a parfois des micro-coupures indépendants de notre volonté. Cela ne gêne pas la compréhension. C'est lié à un problème technique lors de l'enregistrement. Merci de votre compréhension Retrouvez Eymeric / Anecdate sur les réseaux sociaux :Instagram : https://www.instagram.com/anecdate/ et https://www.instagram.com/les_cris_vains/Tik Tok https://www.tiktok.com/@anecdateX / Twitter https://x.com/lescrisvains_ Tous ses liens d'écoute :https://linktr.ee/anecdateSes livres, dont le dernier : "PLAIENITUDE" - Un recueil de 50 poèmes par Les cris vains. https://www.lescrisvains.com/Illustré et mis en page par Juliette Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois (ou +), j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! MERCI à tous et toutes ! Single Jungle a dépassé les 340 000 écoutes cumulées, tous épisodes confondus ! C'est un bel accomplissement ! En route pour les 400 000 ! AUTO-PROMO : Je suis encore passée sur France inter ! Cette fois, dans l'émission "Blockbusters" animée par Frédérick Sigrist, avec Jennifer Padjemi (autrice, journaliste, podcasteuse) et Benjamin Benoit (journaliste et auteur), pour parler de la série "Grey's Anatomy", série féministe, inclusive, qui a déjà 20 ans ! Merci à toute l'équipe, attachés de production : Lysiane Larbani, Benjamin Dussy, réalisation : Charles De Cilliahttps://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/blockbusters/blockbusters-du-vendredi-12-juillet-2024-8349512Extrait : https://www.instagram.com/p/C9XGV0WAJfQ/La 1ère fois, c'était dans la matinale la plus écoutée de France, animée par Léa Salamé et Nicolas Demorand. Et en plus j'étais aux côtés de Judith Duportail ! C'était super. N'hésitez pas à mettre un like et/ou commentaire, ça aide mon référencement : https://youtu.be/QOaP9WlBcTw?si=tLMgg_rrhMoxSkApLien audio : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-du-7-10/le-debat-du-7-10-du-lundi-01-avril-2024-2959967 Références citées dans l'épisode ou en bonus (à suivre)Eymeric utilise différents mots, argot, mot d'arabe etc, je lui ai proposé d'indiquer un petit lexique, à destination de tous et toutes, en francophonie, qui ne connaitraient pas forcément ces termes. Il est d'accord. Le voici : Toz (mot arabe) : exprime un refus catégorique, "va te faire voir" (euphémisme) https://www.gentside.com/lifestyle/toz-ca-veut-dire-quoi_art98845.html peut être accompagné d'un geste, comme l'a fait La Zarra à l'Eurovision https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/eurovision/finale-de-l-eurovision-2023-quel-est-ce-geste-de-deception-de-la-zarra-qui-a-surpris-les-telespectateurs-a-la-fin-du-concours_5823887.html Belek (mot arabe) : attention Flex : "pour flex" = "pour se la péter" "pour fanfaronner" Shine : (mot anglais) briller Go : (mot ivoirien) une femme https://www.tf1info.fr/societe/de-la-go-au-babtou-les-petits-nouveaux-du-dictionnaire-le-petit-robert-2023-2235498.html Baddie (mot anglais), définition d'Anecdate : diminutif de "bad bitch", une expression apparue dans les années 1990. À l'origine péjorative, les femmes se sont réapproprié ce terme pour affirmer leur féminité et leur indépendance. Souvent réduite à des caractéristiques physiques, nous allons constater qu'une baddie est bien plus que cela ! Avec un épisode spécial avec Melissa Amneris https://podcasts.apple.com/fr/podcast/hors-s%C3%A9rie-baddie-engag%C3%A9e-feat-melissa-amneris/id1555494848?i=1000663403967 Insane : (mot anglais) fou Vidéos et films Documentaire féministe "Et maintenant, on fait quoi ? Enquête sur les masculinités" de Pauline Sanderre, journaliste : Marie Maxime Dricot (association Safe Place) avec Victoire Tuaillon, Sikou Niakate, Thomas Messias, Eymeric Macouillard Gillet, Mathieu Palain etc. Résumé : "Comment le patriarcat modèle-t-il chacun de nos rapports sociaux ? Les femmes sont-elles les seules victimes de ce système ? Comment faire comprendre que la lutte contre les violences faites aux femmes doit être l'affaire de toutes et tous ? Ces questions sont la genèse du projet “Et maintenant on fait quoi ? Une enquête sur les masculinités” qui, durant presque une heure, donne la parole à différents interlocuteur.ice.s qui déconstruisent la masculinité hégémonique, et qui cherchent à la redéfinir. https://vimeo.com/ondemand/etmaintenantonfaitquoi | https://www.instagram.com/p/C3YPFrwL5zU/?igsh=MWQwMXRqbjRhMTBtdA== ITW d'Eymeric pour "Fraiches", rubrique Story Time : "Eymeric, créateur du compte Instagram (et podcast) "Anecdate", nous raconte le jour où il s'est rendu compte qu'il avait daté la soeur de la fille avec laquelle il souhaitait se mettre en couple
De Kleine Komedie, gebouwd in 1786, is het oudste theater van Amsterdam. Van Franse Schouwburg tot Duitse fietsenstalling en van Lodewijk Napoleon tot Youp van 't Hek, het pand kan bogen op een rijke geschiedenis. Tussen 1856 en 1908 was in het gebouw echter helemaal geen theater, maar een Schotse zendingskerk, waar Joden werden bekeerd tot het christendom. Waarom gebeurde dat eigenlijk? En waarom kozen de Schotten daar uitgerekend dit gebouw aan de rand van de Jodenbuurt voor? In een driedelige serie van podcast Amsterdam Wereldstad duikt Parooljournalist Samme Kors deze zomer in de geschiedenis van De Kleine Komedie, het theater waar hij tussen 2019 en 2021 als student een bijbaantje had. Gefascineerd door het roemruchte verleden van De Kleine Komedie gaat Kors op zoek naar verhalen die ons iets kunnen leren over de Amsterdamse en Nederlandse geschiedenis. In de tweede aflevering onderzoekt Kors de slechtst gedocumenteerde periode in de geschiedenis van het theater. Waarom pleegde de 15-jarige Samuel Hirsch er op 1 augustus 1858 een moordaanslag op dominee Carl Schwarz? Wat is er waar van het verhaal dat het pand in de Tweede Wereldoorlog dienst deed als fietsenstalling voor de Duitsers? Duidelijk wordt in elk geval dat deze eeuw aan geschiedenis amper wordt beschreven in de geschreven historie over het pand. Hoe dat precies zit, hoor je in de tweede aflevering van deze driedelige serie van podcast Amsterdam wereldstad. Reageren of vragen? podcast@parool.nlPresentatie, productie en montage: Samme KorsEindredactie: Josien WolthuizenArtwork: Sjoukje BiermaSpeciale dank aan Dija Kabba en Verena VerhoevenSee omnystudio.com/listener for privacy information.
"J'ai eu besoin d'écrire sur l'amour parce que je ne crois plus qu'il y ait quoi que ce soit à reconstruire ou à réinventer. Il faut détruire l'idée d'amour. " Majé, enseignante, chercheuse, autrice : "Non-binaire quand je suis dans ma chambre, femme cisgenre quand je me présente aux autres".Majé ouvre un débat passionnant : et si finalement, l'amour au sens "relation amoureuse", plutôt qu'un souhait positif, n'était en fait, que l'origine de nombreuses souffrances. Et si on sortait de la matrice ? Des schémas répétitifs ? En serait-on plus heureuse, heureux ? J'ai dévoré le livre de Majé "Ne plus tomber (en amour) - manifeste de dissidence affective" (éditions Ixe), paru en octobre 2023. Dans cet épisode, nous évoquons : l'éducation (conditionnement ?) à l'amour et à la quête d'une relation amoureuse, la dépendance affective, le male gaze (être validé·e par les hommes) mais aussi la joie, le plaisir, la sexualité, la tendresse, la jalousie ou la compersion, les différentes formes d'amour ou de relations intimes pas forcément amoureuses, la CONSIDERATION qu'on est en droit d'attendre de tout partenaire, le consentement, l'amitié, l'habitat, le sommeil (en solo ou à plusieurs) etc. Si vous êtes une grand·e romantique, et que le titre de l'épisode vous effraie, ouvrez votre cœur et votre esprit, cet épisode vous est dédié, vraiment ! Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois (ou +), j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! MERCI à tous et toutes ! Single Jungle a dépassé les 340 000 écoutes cumulées, tous épisodes confondus ! C'est un bel accomplissement ! En route pour les 400 000 ! AUTO-PROMO : Je suis encore passée sur France inter ! Cette fois, dans l'émission "Blockbusters" animée par Frédérick Sigrist, avec Jennifer Padjemi (autrice, journaliste, podcasteuse) et Benjamin Benoit (journaliste et auteur), pour parler de la série "Grey's Anatomy", série féministe, inclusive, qui a déjà 20 ans ! Merci à toute l'équipe, attachés de production : Lysiane Larbani, Benjamin Dussy, réalisation : Charles De Cilliahttps://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/blockbusters/blockbusters-du-vendredi-12-juillet-2024-8349512Extrait : https://www.instagram.com/p/C9XGV0WAJfQ/La 1ère fois, c'était dans la matinale la plus écoutée de France, animée par Léa Salamé et Nicolas Demorand. Et en plus j'étais aux côtés de Judith Duportail ! C'était super. N'hésitez pas à mettre un like et/ou commentaire, ça aide mon référencement : https://youtu.be/QOaP9WlBcTw?si=tLMgg_rrhMoxSkApLien audio : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-du-7-10/le-debat-du-7-10-du-lundi-01-avril-2024-2959967 Références citées dans l'épisode ou en bonus (à suivre) résumé du livre de Majé :"J'ai eu besoin d'écrire sur l'amour parce que je ne crois plus qu'il y ait quoi que ce soit à reconstruire ou à réinventer. Il faut détruire l'idée d'amour. Un jour, Majé en a eu marre. Marre d'être fragilisée par la relation amoureuse, marre d'être anéantie par la rupture, marre de tomber chaque fois dans le même piège. Alors elle a décidé d'arrêter, et ce fut plus facile que prévu. Car si l'amour est une belle boîte noire qui nous arrive toute ficelée, quand on l'ouvre pour chercher à comprendre comment fonctionne l'engrenage, on se rend compte que tous ces rouages qui tournent ensemble peuvent être dissociés les uns des autres. Et à y regarder de plus près, on voit qu'il est possible de ne garder que les moments beaux, intenses et drôles en renonçant au désir d'être « tout » pour l'autre. Et on peut alors choisir de préférer à l'amour la tendresse radicale."https://www.placedeslibraires.fr/livre/9791090062818-ne-plus-tomber-en-amour-maje/ Autres livres "Libres ! manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels" d'Ovidie et Diglee (éditions Delcourt) "Sexfriends : comment (bien) rater sa vie amoureuse à l'ère numérique, de Richard Mèmeteau (éditions La Découverte) "Si je veux : mère célibataire par choix" de Johanna Luyssen (éditions Grasset), et son prochain livre "Mères solos : Le combat invisible des mères célibataires", à paraître le 4 septembre 2024 (éditions Payot) "Maternités rebelles" de Judith Duportail, à paraître le 23 octobre 2024 (Binge Audio Editions), couverture dessinée par Chien fou « Polyamoureuse, confidences d'une femme qui aime au pluriel » de Lucile Bellan (éditions Larousse) "Au-delà du personnel : Pour une transformation politique du personnel" ouvrage collectif dirigé par – Grand livre, 30 mai Corinne Monnet et Léo Vidal, résumé :«Il faut du temps. Du temps pour réfléchir, discuter et tenir compte des rapports inégalitaires de genre. Du temps ensuite pour essayer, se tromper, réfléchir, discuter et reprendre. J'ai maintenant trente-sept ans, je réfléchis, je discute, j'essaye, je me trompe, je reprends… Les relations multipartenariales transparentes s'apprennent progressivement – comme la guitare, la bicyclette ou l'espagnol. Mais c'est une discipline encore confidentielle avec peu de pratiquants et peu de pratiquantes.Quant aux manuels et autres ouvrages théoriques… Parmi ceux qui existent en France, Au-delà du personnel explore le genre, le féminisme et l'amour libre dans une perspective libertaire. Vingt ans après le début de cette nouvelle vague de libération affective et sexuelle des années 2000, à une époque qui balbutie encore sa liberté sexuelle entre tantrisme et adultère serein, ce livre reste indéniablement d'actualité. »Éva ThiébaudAvec des contributions de : Tamara Bower, Christel, Katherine Davis, Françoise d'Eaubonne, Dominique Fauquet, Sarah Franklin, Claude Guillon, Sheila Jeffreys, Joris, Lola, Stanfield Major, Marie-Odile Marty , Elise Matthesen, Corinne Monnet, Annie S. Murray, Nicolas, Simone Nijboer, Noémie, Weia Reinboud, Jackie Stacey, Sylvie, Éva Thiébaud, Naomi Tucker, Léo Vidal et Rymke Wiersma. Podcasts Single Jungle, épisode 60 : Ella, 38 ans, a fait congeler ses ovocytes (en Espagne, car c'était trop tard en France) https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-60-ella-38-ans-a-fait-congeler-ses-ovocytes-je-ne-voulais-plus-depee-de-damocles-au-dessus-de-la-tete "Marie et les œufs en neige", podcast génial de Marie Cahu, à écouter ici : https://www.binge.audio/podcast/le-coeur-sur-la-table/marie-et-les-oeufs-en-neige et en intégralité ici : https://open.spotify.com/show/6VdQuPdfONEWNypix9Emp1 "Les mecs que je veux ken" de Rosa Bursztein, avec Judith Duportail https://open.spotify.com/episode/7kFfQpY23ig25JTk1XA2XF?si=KPTRo76rQiqFrnpl5mbe7w Suivez Judith Duportail, réflexions sur sa vie de jeune maman PMA sola, de jumeaux !, sur son compte Instagram : https://www.instagram.com/judithduportail_/ "Plaisir d'offrir" (sur le don d'ovocytes) de Klaire fait grr, prises de son additionnelles : Elodie Font, Réalisation & mix : Samuel Hirsch, chez Arte Radio https://www.arteradio.com/serie/plaisir_d_offrir [Bonne nouvelle : depuis la loi d'août 2021, le conjoint de la personne qui donne ses gamètes n'a plus à donner son consentement. Ce qui n'était pas le cas lorsque Klaire Fait Grr a fait son don d'ovocytes.] Lucile Bellan, et sa règle personnelle des 24h (et non 48h comme je l'indique dans l'épisode) où elle a besoin d'une pause entre 2 relations intimes avec ses amoureux, amoureuses, dans le cadre de son polyamour. Elle évoque aussi sa vision de la compersion, en comparant avec une mousse au chocolat que l'un de ses amoureux, amoureuses, mangerait sans elle, eh bien, elle serait alors ravie pour elle ou lui. Mais.. les gens ne sont pas des desserts chocolatés, donc pas toujours évident de ne pas être jalouse, jaloux... à retrouver dans l'épisode 66 de Single Jungle https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-66-lucile-bellan-polyamoureuse-ce-qui-coince-cest-que-je-prenne-du-temps-pour-moi-alors-que-je-suis-maman Photos Oeuvres de Nan Goldin https://www.mep-fr.org/les-collections/nan-goldin/Voir aussi le documentaire avec Nan Goldin, réalisé par Laura Poitras, et sorti en 2022 "Toute la beauté et le sang versé" https://youtu.be/6H_y2iCuQ3I?si=jX4fGG4zMQteLKpD Vidéo Pourquoi les couples se disputent systématiquement à Ikea ? Sketch de Gad Elmaleh dans son spectacle "L'autre, c'est moi"https://youtu.be/6ptarOq0vs4?si=8Vg2kbuKP80TXmMu AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires d'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez une dépense inutile. Episode enregistré en avril 2024, merci à elle (et à son chat) pour son hospitalitéMontage et mixage : Isabelle FieldMusique : Générique de "Manimal", virgules sonores : Edouard JoguetLogo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud
Voici le résumé du chapitre 1 de "La Chute de Lapinville", autour du personnage de Lapin. On en profite aussi pour vous introduire Chloé. La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil.Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements : décembre 2023-2024 - Scénario et dialogues : Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci - Conseillère littéraire : Noémie Landreau - Direction artistique : Benjamin Abitan - Réalisation : Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Arnaud Forest, Cédric Aussir, Laure Egoroff, Jean-Yves Pouyat - Assistante réalisation : Clémence Bucher, Anissa Zidna, Alexandra Garcia Vilà - Comédiens principaux : Aurélien Gabrielli (Lapin), Flore Babled (Chloé Legroin), Charlotte Corman (Spiruline Fifrelin), Valérie Mairesse (Dominique Poêlon), Saadia Bentaieb (Christiane), Philippe Vieux (Christian) - Moyens techniques : Obsidienne, Rémi Durel, Julie Tribout, Alice Lebaube - Illustration : Roxane Lumeret - Musique originale : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio, ARTE Studio, Virginie Lacoste, Sahar Pirouz, Jacques Falgous - Samuel Hirsch
Sur les traces de la date de naissance de mon père À la maison, on n'a jamais fêté l'anniversaire de mon père, on n'avait pas de date pour souffler les bougies. Mon père est ce qu'on appelle un « 01 » Il fait partie de ces immigrés qui ne connaissaient pas leur date de naissance exacte et auxquels la préfecture en a donné une d'office. Souvent, c'était le 1er janvier. Seulement, mon père ne connait pas non plus son année de naissance. Sur ses papiers marocains et français, on lit 1953. Mais il n'y croit pas. D'après le récit de sa mère Yamna, il serait né en été et elle se souvenait aussi qu'elle était enceinte de lui lorsqu'elle a vu le roi du Maroc passer par son village pour annoncer l'indépendance du pays. Mais moi, je crois surtout que l'âge venant, mon père espère qu'il est plus jeune que prévu et qu'il lui reste de longues années devant lui… bref, il a peur de vieillir. Alors, en bonne fille et en bonne journaliste, je décide de mener l'enquête avec lui.Mais entre la France et le Maroc, 70 ans plus tard, pas si facile de trouver des traces du passé. Pas facile non plus de se retrouver embarquée avec ses parents et toute sa famille dans une enquête qui piétine et qui met les nerfs à vif. Entre les archives et les récits familiaux, les retournements inattendus et les secrets de famille, allons-nous trouver sa date de naissance ? Et surtout comment rester fidèle à la mémoire de ses parents quand elle est douloureuse et traumatique ? Remerciements à mes parents, Ahmed et Brigitte Rami, aux membres de ma famille, à mon amie et doctorante, Zineb El Gharbi, aux archives de l'INA, et à l'état civil de M'haya. Anissa Rami est journaliste indépendante société et culture. Enregistrement : octobre-décembre 2023 - Prise de son, montage : Anissa Rami - Réalisation : Samuel Hirsch et Anissa Rami - Musique originale et mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Yasmine Gateau - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Le responsable d'ARTE Radio s'en va (2002-2023) Une nouvelle fois, Livo sort du chômage pour couvrir la nouvelle de l'année dans la sphère audiophonique : la retr... la rupture conventionnelle de Silvain Gire. Le responsable éditorial, cofondateur et chef suprême d'ARTE Radio depuis 2002 coupe le cordon en ce 13 juillet 2023. Ce "modèle de réussite pour tous les introvertis modestes et fragiles" selon ses propres termes, retourne à son premier amour, l'écriture. Lui succède Perrine Kervran, ex-productrice et animatrice de l'émission "LSD, la série documentaire" sur France Culture. Les salariés, auteurices et fans désœuvrés ont envoyé leur message d'adieu à Livo qui a déployé tout son talent dans une Dépêche exceptionnelle de 29 minutes en l'honneur de Silvain Gire. Un nouveau tour de force radiophonique qui mêle humour et émotion, témoignages et Histoire, plaintes et mots d'amour. Merci Livo. Merci Silvain (avec un i). Avec les messages de : Annabelle Brouard, Adila Bennedjaï-Zou, Anne-Claire Lainé, Anouk, Joachim et Thomas Guillaud-Bataille, Arnaud Forest, Baptiste Dupin, Benjamin Abitan, Céline Develay-Mazurelle, Charlie Marcelet, Christophe Rault, Charlotte Bienaimé, Chloé Assous-Plunian, Claire Richard, David Commeillas, Delphine Saltel, Elena Zenone, Elise Andrieu, Elodie Font, Emma Bouvier, Fabienne Laumonier, Fanny Lehmann, Floriane Pochon, Gilles et Marianne Freissinier, Guillaume Podrovnik, Jeanne Robet, Jérémy Leroux, Julie Bonnie, Julie Cholley, Julien Badoil, Klaire fait Grr, Lama Serhan, Laure Chatrefou et Gianni Fileccia, Laurent Le Gall, Léa Chatauret et Aglaë, Maïa Mazaurette, Marie Guérin, Marine Vlahovic, Mathilde Guermonprez, Mehdi Ahoudig, Nina Almberg, Oxmo Puccino, Perrine Kervran, Richard Gaitet, Sabine Zovighian, Samuel Hirsch, Sonia Kronlund, Sophie Simonot, Stella Defeyder, Thomas Baumgartner et Victoire Tuaillon.Et des extraits de :- Le point Gire (one-man show de Silvain Gire)- L'œuvre de toute une vie- Virginité- 10 ans ça suffit- Joy Division- Assez d'essais- ARTE après J.C.- L'interview Headphaune #2 avec Silvain Gire- L'interview de Silvain Gire par Thomas Guillaud-Bataille pour Mon ARTE Enregistrements : juin 23 - Texte, voix, réalisation : Olivier Minot : Mix : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio
J'ai rencontré Ella lors de la soirée d'enregistrement du dernier épisode du podcast "Les gentilshommes". Elle voulait parler d'un sujet qui lui tient à cœur, afin d'informer et prévenir les autres femmes : la conservation d'ovocytes. En France, depuis août 2021, la loi relative à la bioéthique ("PMA pour toutes") permet aux femmes de congeler leurs ovocytes et c'est pris en charge par la sécurité sociale. MAIS uniquement avant d'atteindre l'âge de 37 ans. Si vous avez cet âge ou si vous l'avez dépassé, c'est trop tard... en France. Ailleurs, en Espagne et dans d'autres pays, c'est encore possible, mais c'est payant. On a beau expliquer que l'horloge biologique est une construction, qu'il est possible de tomber enceinte, "naturellement", après 37 ans. L'Etat français, les médecins / loi bioéthique en ont décidé autrement. Ella nous raconte son parcours, le traitement (piqures etc), les allers/retours en Espagne, le budget total (5000€) etc. Merci à elle pour sa transparence, ses explications précises. Bonne écoute ! Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Références citées dans cet épisode ou en bonus :ArticlesCongélation des ovocytes : comment faire ? Combien ça coûte ? https://fr.style.yahoo.com/cong%C3%A9lation-ovocytes-faire-%C3%A7a-co%C3%BBte-090000324.html Podcasts Ep.47 de Single Jungle, avec Amandine, qui vient d'avoir un bébé avec son compagnon, et a choisi le couple non-cohabitant. Avant de tomber enceinte "naturellement". Elle avait entamé un parcours PMA, et prévient que le délai d'attente pour un rdv dans un centre CECOS, était d'1 an. https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-47-amandine-apres-10-ans-de-celibat-bebe-surprise-et-couple-non-cohabitant "Les mecs que je veux ken" de Rosa Bursztein, avec Judith Duportail https://open.spotify.com/episode/7kFfQpY23ig25JTk1XA2XF?si=KPTRo76rQiqFrnpl5mbe7w Suivez la grossesse de Judith Duportail et ses réflexions sur son compte Instagram : https://www.instagram.com/judithduportail_/ "Plaisir d'offrir" (sur le don d'ovocytes) de Klaire fait grr, prises de son additionnelles : Elodie Font, Réalisation & mix : Samuel Hirsch, chez Arte Radio https://www.arteradio.com/serie/plaisir_d_offrir [Bonne nouvelle : depuis la loi d'août 2021, le conjoint de la personne qui donne ses gamètes n'a plus à donner son consentement. Ce qui n'était pas le cas lorsque Klaire Fait Grr a fait son don d'ovocytes.] "Horloge biologique, on t'a pas sonnée", épisode du podcast "un podcast à soi" de Charlotte Bienaimé sur Arte Radio. https://www.arteradio.com/son/61661252/l_horloge_biologique_t_a_pas_sonnee Réalisation et musique originale : Samuel Hirsch, lectures : Laure Giappiconi. Accompagnement éditorial : Noémie Sanquer. Illustrations : Anna Wanda Gogusey "PMA : la longue attente des femmes noires", les Pieds sur Terre, France culture, Reportage : Anna Benjamin, Réalisation : Clémence Gross, Mixage : Jean-Benoît Têtu https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/les-pieds-sur-terre-emission-du-mardi-21-septembre-2021-9801385 Et la suite : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/pma-la-longue-attente-des-femmes-noires-suite-9999340 Reportage : Anna Benjamin, Réalisation : Clémence Gross, Mixage : Nicolas Depas Graf. "L'(in)fertilité des célibataires, avec Sandrine Ngatchou", épisode de "Sologamie" de Marie Albert https://mariealbert.info/2023/05/02/linfertilite-des-celibataires-avec-sandrine-natchou/ avec les références citées dans cet épisode : Compte Instagram de Sandrine Ngatchou : @ovocytemoi https://www.instagram.com/ovocytemoi/ site internet de Sandrine Ngatchou : https://www.sandrinengatchou.com épisode “Sandrine : infertilité et non désir de maternité” du podcast Tant que je serai noire de Tsipporé Sidibé https://www.tantquejeserainoire.com/podcast/episode/2c3a53e9/sandrine-i-infertilite-et-non-desir-de-maternite-i-ep3-i-s2 A propos du fonctionnement de notre esprit. Comment on se raconte des histoires. Comme cette phase de ma vie où je me disais que je perdrais ma virginité à 25 ans, parce que j'imaginais un cadre spécifique etc. Je vous recommande chaudement l'ensemble des épisodes du podcast "Le réveil en douce " de Liv Brunet, et notamment cet épisode : "Tu fabriques cet épisode" https://lereveilendouce.lepodcast.fr/tu-fabriques-ta-realite Pour aller plus loin : groupe Facebook "Les 3 principes Francophonie" https://www.facebook.com/groups/1063974641059709 Livres "Maternités rebelles", le livre pour dissocier le couple de la parentalité, de Judith Duportail, éditions Binge Audio https://fr.ulule.com/maternites-rebelles/ "Faire famille autrement" de Gabrielle Richard, éditions Binge Audio, collection sur la table, dirigée par Victoire Tuaillon https://boutique.binge.audio/products/faire-famille-autrement-gabrielle-richard "Les nouvelles lois de l'amour : sexualité, couple et rencontres au temps du numérique" de Marie Bergström, éditions La Découverte https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782707198945-les-nouvelles-lois-de-l-amour-sexualite-couple-et-rencontres-au-temps-du-numerique-marie-bergstrom/ Vidéos Baptiste Lecaplain, explique, dans son spectacle "Origines", qu'il a perdu sa virginité à 23 ans. Comme moi ! On le répète, ce n'est pas une course ! Et c'est toujours mieux d'attendre de le faire avec la bonne personne pour vous. https://video-a-la-demande.orange.fr/film/BAPTISTELECW0129259/baptiste-lecaplain-origines Allez le voir sur scène : https://www.billetreduc.com/318563/evt.htm Guillermo Guiz, se dit très "dilettante" sur la contraception (à 1'15) : https://youtu.be/xzza5ID6kJ8?t=75 Je vous recommande vivement ses spectacles https://www.guillermoguiz.com/ "Faire famille", série d'Ocean, avec Sophie Marie Larrouy sur France TV Slash en partenariat avec Konbini https://www.france.tv/slash/ocean/2081245-s-alleger.html Santé mentale / aide psychologique :"Le dispositif mis en place en place en mars 2021 à destination des étudiants à la suite de l'épidémie de Covid-19 est prolongé en 2023. Vous êtes étudiant·e et vous ressentez le besoin d'une aide psychologique ? Vous pouvez bénéficier de 8 consultations gratuites avec un psychologue, sans avance de frais. Tous les étudiants qui le souhaitent peuvent en bénéficier." https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14726 Si vous vivez dans une localité où il n'y a pas de psy ou s'ils/elles n'ont pas de disponibilités avant plusieurs semaines, vous pouvez faire une téléconsultation, notamment via Qare https://www.qare.fr/ C'est une solution adoptée par une des invitées de Juliette Katz (Coucou les girls), elle en parlait ici : https://podtail.com/fr/podcast/le-podkatz-1/le-rapport-a-l-argent-hors-serie/Si vous n'avez droit à aucune aide financière mais que vous souhaitez suivre une thérapie, un travail sur votre estime de soi, et pensez ne pas en avoir les moyens. Vous pouvez poser la question aux psychologues/psychiatres dans votre secteur (à voir sur Doctolib), il arrive régulièrement qu'ils/elles acceptent d'adapter leur tarif à leur patientèle. Dans mon cas par exemple, ma psy pratiquait le tarif de base de 40€ la séance (non remboursée par la sécurité sociale ou mutuelle), je ne pouvais pas aller au-delà de 30€ la séance la 1ère année, elle a accepté, le temps que mes finances s'améliorent. Et je sais que pour d'autres patientes (dont une de mes amies intermittente du spectacle), elle peut descendre à 20€ par exemple. Il suffit d'en parler ! Votre santé mentale mérite d'y réfléchir ! C'est le meilleur cadeau qu'on puisse s'offrir. Sujet évoqué dans le podcast "Thune", réalisé par Laurence Vély et Anna Borrel, dans cet épisode "l'argent sur le divan" avec la psychanalyste Mathilda Audasso https://podcasts.apple.com/fr/podcast/largent-sur-le-divan-avec-mathilda-audasso-psychanalyste/id1538572182?i=1000583258570Si vous n'êtes pas encore prêt.e mais vous vous intéressez à la psychologie, psychanalyse, vous pouvez écouter et lire les chroniques de Mardi Noir (Emmanuelle Laurent) https://www.slate.fr/source/199596/mardi-noir et en podcast (pas les mêmes thématiques que les articles) : "ça tourne pas rond" https://www.slate.fr/audio/ca-tourne-pas-rond/ produit et réalisé par Slate.fr sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours. Montage et réalisation : Aurélie Rodrigues. AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez-vous une dépense inutile. Episode enregistré à Paris chez Isabelle en mars 2023, merci à elle pour son accueil.Prise de son, montage et mixage : Isabelle FieldMusique : Générique de "Manimal", virgules sonores : Edouard JoguetLogo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud
Son premier monde Bookmakers #24 - L'autrice du mois : Céline MinardNée à Rouen en 1969, Céline Minard a étudié la philosophie et travaillé en librairie avant d'arpenter, dès 2004, les sentiers les plus aventureux de la fiction francophone contemporaine. Cette fine lectrice du « Quichotte » est révélée par la critique avec « Le Dernier Monde », monologue métaphysique et burlesque de l'ultime habitant de la Terre (Denoël, 2007). Depuis, elle honore le crédo d'une « littérature transgenre », avec notamment « Bastard Battle », bataille médiévale teintée de manga (mention spéciale du prix Wepler, Léo Scheer, 2008), le western « Faillir être flingué » (prix du Livre Inter, vendu à 100 000 exemplaires, Rivages, 2014) ou les nouvelles S.-F. de « Plasmas » (grand prix de l'Imaginaire, Rivages, 2022). Céline Minard vit et écrit aujourd'hui dans le massif des Corbières. Céline Minard (1/3) Dans « So long, Luise » (Rivages, 2011), Céline Minard rédige le testament d'une écrivaine qui ne jure que par « la marche, la marche, le mouvement ». Son héroïne s'étonne que des journalistes « de plus en plus savants et retors » viennent tenter de lui tirer les vers du nez à propos de sa prose, sa ponctuation, et tout ce qu'elle nomme « ses ustensiles de cuisine ». Elle note pour la postérité les trois questions les plus paresseuses de n'importe quelle interview littéraire : « 1°) Vous vous documentez beaucoup ? 2°) C'est autobiographique ? 3°) Vous avez mis longtemps à l'écrire ? » Nous avons donc redoublé de souplesse à l'heure d'avancer en terrain Minard. « J'adore l'exigence de la narration, la solidité qu'elle requiert. C'est le monde des possibles, la permission absolue. Une expérience de liberté, une vie de plus, dérobée. On est tous des menteurs, des imposteurs, des gosses ébahis avec des yeux comme des soucoupes ! », dit avec entrain celle dont l'œuvre – née d'un accident de rollers – démarre avec le très confidentiel « R. » (Comp'Act, 2004), journal des rêveries d'un promeneur pas tout à fait solitaire, qui traverse les Alpes dans les pas de Jean-Jacques Rousseau. Suivra une douzaine d'ouvrages souvent exigeants, oui, mais drôles, et rigoureusement stimulants sur le plan conceptuel. Un univers hétéroclite, peuplé de braqueuses excentriques, de papesse vengeresse, ou de chevaux génétiquement modifiés. Mais comment tout a commencé pour cette disciple en audace de François Villon ou de l'Allemand Arno Schmidt ? Comment s'inspire-t-elle de « la rue, la lumière sur une feuille ou dans un bol de thé, et les trente-six mille formes du vivant » ? Pour le savoir, tous et toutes en rando derrière Céline Minard ! Enregistrements : mars 23 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Montage : Mathilde Guermonprez - Prise de son, réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Samuel Hirsch, Richard Gaitet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Clarisse Le Gardien - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Sauce samouraï Bookmakers #24 - L'autrice du mois : Céline MinardNée à Rouen en 1969, Céline Minard a étudié la philosophie et travaillé en librairie avant d'arpenter, dès 2004, les sentiers les plus aventureux de la fiction francophone contemporaine. Cette fine lectrice du « Quichotte » est révélée par la critique avec « Le Dernier Monde », monologue métaphysique et burlesque de l'ultime habitant de la Terre (Denoël, 2007). Depuis, elle honore le crédo d'une « littérature transgenre », avec notamment « Bastard Battle », bataille médiévale teintée de manga (mention spéciale du prix Wepler, Léo Scheer, 2008), le western « Faillir être flingué » (prix du Livre Inter, vendu à 100 000 exemplaires, Rivages, 2014) ou les nouvelles S.-F. de « Plasmas » (grand prix de l'Imaginaire, Rivages, 2022). Céline Minard vit et écrit aujourd'hui dans le massif des Corbières. Céline Minard (2/3)Chaque roman est pour Céline Minard l'occasion d'inventer « une nouvelle cabane ». Celle qui la fit connaître se passe de gravité. Dans « Le Dernier monde » (Denoël, 2007), un astronaute américain découvre un peu tard, du haut de sa station orbitale, qu'il est l'ultime représentant de l'humanité. Revenu sur Terre, il entreprend d'explorer le globe à la rencontre des animaux qui, eux, ont survécu à la catastrophe – dont « cinquante-neuf mille têtes de porcs » qu'il essaie de gouverner. Sur 500 pages, cette démonstration de métaphysique postapocalyptique aux accents burlesques force le respect – et, avec le temps, finit par s'écouler à 15 000 exemplaires. Critiques et libraires s'interrogent alors sur cette autrice parisienne planquée à Ménilmontant, qui cite parmi ses influences une internationale de francs-tireurs : Faulkner, Borges, Duras, Michaux ou Elfriede Jelinek. « Tous les grands textes, dit-elle, sont ceux qui, bien que clos et achevés, regorgent d'ambiguïtés et de contradictions qui continuent de bouger dans leur espace, de creuser des passages inédits dans la tête des lecteurs. Je veux lire des choses pas possibles qui se posent comme une évidence. » Son premier public sera – positivement – désarçonné l'année suivante par le très court « Bastard Battle » (Léo Scheer, 2008), bataille médiévale rédigée en faux vieux français et contaminée par sa lecture compulsive de… mangas, qui lui vaut de recevoir la mention spéciale du prix Wepler. Une distinction symbolique, qui pesa sans doute dans l'obtention d'une résidence d'un an au sein d'une charmante cabane entourée de pins parasols : la Villa Médicis, à Rome. Sonnant ainsi le glas d'une précarité économique, que la romancière évoque sans détours dans ce deuxième épisode. Enregistrements : mars 23 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Montage : Mathilde Guermonprez - Prise de son, réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Samuel Hirsch, Richard Gaitet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Clarisse Le Gardien - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Dans la mine d'or Bookmakers #24 - L'autrice du mois : Céline MinardNée à Rouen en 1969, Céline Minard a étudié la philosophie et travaillé en librairie avant d'arpenter, dès 2004, les sentiers les plus aventureux de la fiction francophone contemporaine. Cette fine lectrice du « Quichotte » est révélée par la critique avec « Le Dernier Monde », monologue métaphysique et burlesque de l'ultime habitant de la Terre (Denoël, 2007). Depuis, elle honore le crédo d'une « littérature transgenre », avec notamment « Bastard Battle », bataille médiévale teintée de manga (mention spéciale du prix Wepler, Léo Scheer, 2008), le western « Faillir être flingué » (prix du Livre Inter, vendu à 100 000 exemplaires, Rivages, 2014) ou les nouvelles S.-F. de « Plasmas » (grand prix de l'Imaginaire, Rivages, 2022). Céline Minard vit et écrit aujourd'hui dans le massif des Corbières. Céline Minard (3/3)« Mes romans débordent les genres, les décadrent, les dévoient, les collisionnent. Ils sont transgenres. Ce qu'il faut déboulonner, c'est le cadre. » Pour ce troisième épisode consacré à l'art de Céline Minard, ouvrons sa caisse à outils et regardons quels boulons font tenir la charpente de ses textes si spacieux. En cavalant d'abord dans les plaines de « Faillir être flingué », western naturaliste débarrassé des traditionnels oripeaux de virilité. Dans lequel un cow-boy en crise peut se promettre, « devant le premier nid qu'il avait observé depuis sa renaissance, que la connaissance des oiseaux serait la seule science à laquelle il s'adonnerait pour le reste de sa vie. Et la collecte des contes, le seul passe-temps ». Pour ses lectures personnelles, la romancière confie chercher la sensation « d'être perdue et retrouvée, baladée comme jamais, dépaysée et accueillie sans bien connaître le protocole et sa signification. » C'est l'effet produit par « Plasmas », son recueil de nouvelles de science-fiction, bâti comme « une entreprise de désorientation ». Où des nomades nés dans l'espace après « l'extinction des feux » étudient les archives de la Terre. Où une pisteuse agile apprend à vivre au contact d'une société de grands singes, sous la menace de drones tueurs. Où l'on peut « développer une idée aérienne de la sexualité » et entretenir « des relations de plusieurs degrés de sensualité » avec des plantes. Peu après « Plasmas », Céline Minard livra dans « Libération » sa définition du mot « imaginaire » : « Muscle psychique à l'origine de toutes les émancipations. Son contrôle ou le contrôle de son usage est un enjeu majeur pour les sociétés pyramidales. Puissance ou superpouvoir projectif, prospectif et microgravitaire, l'imaginaire est quotidiennement à l'œuvre dans le monde réel qu'il façonne, dément, fore, réforme, et avec lequel il entretient des échanges de gaz et de mucus revigorants. »Laissons-nous revigorer par l'imaginaire de Céline Minard, par son « goût de la frontière et le passage de celle-ci, discret ou tonitruant, toujours illégal ». Enregistrements : mars 23 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Montage : Mathilde Guermonprez - Prise de son, réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Samuel Hirsch, Richard Gaitet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Clarisse Le Gardien - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Rahma Adjadj, a 28 ans, elle est journaliste. Son premier livre est sorti le 2 février aux éditions Les Arènes : "Nous, les transgressives. Ces jeunes Françaises d'origine maghrébine qui s'affranchissent des tabous." Un titre qui m'a immédiatement interpellée, étant moi-même d'origine maghrébine. La lecture de ce livre a été bouleversante, à tel point que je n'ai pu retenir mes larmes même pendant l'enregistrement ! Dans cet épisode, nous évoquons un sujet universel, quelle que soit votre origine ethnique, sociale : l'éducation que nous transmettent nos parents, la ou les cultures, les valeurs, les interdictions, leurs attentes, et notre émancipation.. ou pas. Avec une particularité très forte pour les femmes d'origine maghrébine : ne pas "trahir", ne pas décevoir, en choisissant pour compagnon un homme qui n'aurait pas la même origine, ni la même religion. Les hommes d'origine maghrébine ne subissant pas cette injonction. Evidemment, le sujet LGBT+ n'est même pas sur la table avec nos parents ! C'est inconcevable à leurs yeux que leurs enfants puissent l'être. Comme Rahma, et de nombreuses autres femmes, j'ai refusé cette injonction, tout en ne voulant pas blesser mes parents (surtout ma mère), donc j'ai choisi (encore aujourd'hui), l'option "pour vivre heureux, vivons cachés". Si vous aussi, vous avez connu ça, n'hésitez pas à commenter via les réseaux sociaux et à partager cet épisode autour de vous ! Merci et bonne écoute ! Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Références citées dans l'épisode (à suivre)Retrouvez Rahma Adjadj sur les réseaux sociaux :Instagram https://www.instagram.com/rahma.adjadj/Twitter https://twitter.com/rahma_adjVidéo de Rahma Adjaj pour le média Period https://www.instagram.com/p/Cofip8Uoa4r/ "« En tant que femme maghrébine, c'est très difficile de sortir des clichés qui sont soit être l'émancipée, qui s'éloigne des traditions des parents, soit la soumise ». La journaliste Rahma Adjadj a voulu questionner son rapport à l'amour en tant que femme maghrébine.Son livre est disponible en librairies ou en ligne : https://arenes.fr/livre/nous-les-transgressives/ et https://www.placedeslibraires.fr/livre/9791037508416-nous-les-transgressives-ces-jeunes-francaises-d-origine-mahgrebine-qui-s-affranchissent-des-tabous-rahma-adjadj/ Podcasts "L'expérience" sur France Culture. "Fatma Bouvet de la Maisonneuve, psychiatre, cette praticienne reçoit régulièrement dans son cabinet, celles et ceux qui prennent de plein fouet le discours sur l'immigration, l'Islam… Ceux qui le vivent dans leur chair, dont "le bide se tord". Ils viennent en urgence, minés par les insomnies, épuisés par leurs vaines tentatives d'être "parfaits". https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-experience/je-me-suis-fait-la-guerre-ou-comment-etre-un-bon-arabe-1775630 Anthony Vincent (journaliste, co-créateur du podcast "Extimité"), évoque le "black love" l'épisode 28 de "Single Jungle" dans https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-28-anthony-vincent-co-createur-du-podcast-extimite et dans "Le Paris Noir" mais je n'ai pas encore trouvé l'enregistrement auquel j'avais assisté https://www.parispodcastfestival.com/programme2021-j3/le-paris-noir-(k%C3%A9vi-donat)-avec-anthony-vincent "Banh mi", Steve Tran, comédien, évoque la représentation des hommes asiatiques au cinéma et dans les séries, extrait : https://www.instagram.com/p/Cl_zRsmg-ZE/ Christelle Murhula, autrice de "Amours silenciées - Repenser la révolution romantique depuis les marges", épisode 50 de Single Jungle, https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-50-christelle-murhula-amours-silenciees-repenser-la-revolution-romantique-depuis-les-marges "Ya Rayah, l'exil en dansant", un documentaire de Mehdi AhoudigMehdi Ahoudig & Hassen Ferhani, sur Arte Radio, Réalisation : Mehdi Ahoudig et Samuel Hirsch. "Pourquoi le tube de Rachid Taha raconte l'histoire de France ?" Enregistrez vos proches (avec leur consentement, c'est mieux), https://www.arteradio.com/serie/c_est_ton_repondeur/2255 il y a conseils d'Arte Radio pour garder au moins les messages vocaux/répondeur sur les Audioblogs (j'essaie de retrouver le lien) AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez-vous une dépense inutile. Episode enregistré à Paris chez Isabelle en février 2023, merci à elle pour son accueil.Prise de son, montage et mixage : Isabelle FieldMusique : Générique de "Manimal", virgules sonores : Edouard JoguetLogo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud
Road-Tripode ou la vraie vie d'un éditeur Bookmakers #23 - L'invité du mois : Frédéric MartinFils d'un marin et d'une ouvrière, enfant des quartiers nord de Marseille et des paysages tahitiens, Frédéric Martin, 48 ans, a fondé en 2012 les éditions Le Tripode. Cette petite maison indépendante basée à Paris (quatre salarié·e·s) compte parmi les plus respectées du milieu pour l'originalité de son catalogue, sa rigueur textuelle et la beauté graphique de ses ouvrages. « Je publie, dit-il, des auteurs très libres, presque anars, pas mondains. Très peu de Parisiens. Des chats sauvages. » Parmi près de 250 titres et environ 20 nouveautés par an, citons l'Estonien Andrus Kivirähk et son « Homme qui parlait la langue des serpents » (75 000 exemplaires vendus en France depuis 2013, Grand Prix de l'Imaginaire), Valérie Manteau (prix Renaudot 2018 pour « Le Sillon », 72 000 exemplaires vendus), Bérengère Cournut (prix du roman Fnac 2019 pour « De pierre et d'os », 150 000 exemplaires écoulés), et Mathieu Bélézi, lauréat 2022 du prix du journal Le Monde avec « Attaquer la terre et le soleil ». Ou encore : des peintures rares d'Hugo Pratt, les vers « luisants » de Brigitte Fontaine et les contes macabres d'Edward Gorey. Il se demande souvent : pourquoi publier quelque chose qui existe déjà ? Frédéric Martin (3/3)Au risque de briser le mystère, révélons que Frédéric Martin lit tous les manuscrits qu'il reçoit, au lit, dans sa maison bretonne, en fumant la pipe. Tel Bilbo le Hobbit, il attend la rencontre. Quand le flash a lieu, et parce l'éditeur doit, selon lui, « être plusieurs à la fois », ce n'est que le début d'une longue série d'étapes – textuelles, visuelles, économiques – à chaque fois personnalisées, que nous allons parcourir lors de ce troisième et dernier épisode.Il sera question, en vrac, des « échafaudages » que l'auteur·e doit apprendre à retirer pour découvrir qu'un roman tient debout sans eux. D'une coupe essentielle en révisant « Ouest » de François Vallejo. De la diplomatie (ou non) en période de corrections. Du travail de la phrase « par sédimentation » chez Marc Graciano. D'écrivains trop beaux parleurs en période de promo. D'une prime aux auteur·e·s de la maison quand l'un·e remporte un prix littéraire important. Ou de risques financiers savamment calculés en publiant, pour la première fois au monde, les 781 gouaches et tous les textes du monumental « Vie ? ou Théâtre ? » de la peintre allemande Charlotte Salomon. Un labeur quotidien, sept jours sur sept, qui finit par le « broyer », mais que Frédéric Martin aborde avec « le calme des vieilles troupes ». Et, dans sa sacoche, cette phrase-talisman de Charlotte Salomon : « J'appris à suivre tous les chemins et j'en devins un moi-même. » Nota bene : cette conversation aurait dû avoir lieu en public, en décembre dernier, lors des 20 ans d'ARTE Radio au Palais de Tokyo, à Paris. Une grève SNCF en a décidé autrement. Certaines personnes présentes ce soir-là ont pourtant souhaité poser des questions au Tripodeur en chef. Elles émaillent le dialogue qui va suivre. Enregistrements : janvier 23 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son : Samuel Hirsch - Montage, réalisation, mixage : Thomas Loupias - Musiques originales : Thomas Loupias, Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Elena Zenone - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Nina Stavisky et le public du Palais de Tokyo - Production : ARTE Radio - Thomas Loupias, Samuel Hirsch
Un éditeur indépendant qui trace son sillon Bookmakers #23 - L'invité du mois : Frédéric MartinFils d'un marin et d'une ouvrière, enfant des quartiers nord de Marseille et des paysages tahitiens, Frédéric Martin, 48 ans, a fondé en 2012 les éditions Le Tripode. Cette petite maison indépendante basée à Paris (quatre salarié·e·s) compte parmi les plus respectées du milieu pour l'originalité de son catalogue, sa rigueur textuelle et la beauté graphique de ses ouvrages. « Je publie, dit-il, des auteurs très libres, presque anars, pas mondains. Très peu de Parisiens. Des chats sauvages. » Parmi près de 250 titres et environ 20 nouveautés par an, citons l'Estonien Andrus Kivirähk et son « Homme qui parlait la langue des serpents » (75 000 exemplaires vendus en France depuis 2013, Grand Prix de l'Imaginaire), Valérie Manteau (prix Renaudot 2018 pour « Le Sillon », 72 000 exemplaires vendus), Bérengère Cournut (prix du roman Fnac 2019 pour « De pierre et d'os », 150 000 exemplaires écoulés), et Mathieu Bélézi, lauréat 2022 du prix du journal Le Monde avec « Attaquer la terre et le soleil ». Ou encore : des peintures rares d'Hugo Pratt, les vers « luisants » de Brigitte Fontaine et les contes macabres d'Edward Gorey. Il se demande souvent : pourquoi publier quelque chose qui existe déjà ? Frédéric Martin (1/3)C'est l'heure de l'éditeur. Trois ans – pile – après la création de ce podcast, il était temps d'interroger en profondeur un « bookmaker », un vrai. Un « faiseur de livres », qui supervise toutes les étapes de leur fabrication, de la réception du manuscrit à l'arrivée en librairies. Qui de mieux, alors, pour prendre un peu de hauteur sur ces questions cruciales, qu'un éditeur autoproclamé « d'ovnis » ? Mais comment ce workaholic échevelé a-t-il appris son métier ? Quelles furent les leçons de sa première patronne, Viviane Hamy, pour laquelle il fut sept ans durant « l'homme à tout faire » des éditions du même nom ? Par quel hasard ce vendeur de « bombes à retardement », selon la formule de Francis Ponge, s'est-il choisi « pour mentor, pour papa » l'un des éditeurs les plus sulfureux d'après-guerre, Jean-Jacques Pauvert – auquel il emprunta cet autre mantra, qui sonne comme une mission : « Ouvrir un lieu d'asile aux esprits singuliers » ? C'est le sujet de ce premier épisode, qui trace le sillon. Enregistrements : janvier 23 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son : Samuel Hirsch - Montage, réalisation, mixage : Thomas Loupias - Musiques originales : Thomas Loupias, Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Elena Zenone - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Nina Stavisky et le public du Palais de Tokyo - Production : ARTE Radio - Thomas Loupias, Samuel Hirsch
La joie ardue de « L'Art de la joie » Bookmakers #23 - L'invité du mois : Frédéric MartinFils d'un marin et d'une ouvrière, enfant des quartiers nord de Marseille et des paysages tahitiens, Frédéric Martin, 48 ans, a fondé en 2012 les éditions Le Tripode. Cette petite maison indépendante basée à Paris (quatre salarié·e·s) compte parmi les plus respectées du milieu pour l'originalité de son catalogue, sa rigueur textuelle et la beauté graphique de ses ouvrages. « Je publie, dit-il, des auteurs très libres, presque anars, pas mondains. Très peu de Parisiens. Des chats sauvages. » Parmi près de 250 titres et environ 20 nouveautés par an, citons l'Estonien Andrus Kivirähk et son « Homme qui parlait la langue des serpents » (75 000 exemplaires vendus en France depuis 2013, Grand Prix de l'Imaginaire), Valérie Manteau (prix Renaudot 2018 pour « Le Sillon », 72 000 exemplaires vendus), Bérengère Cournut (prix du roman Fnac 2019 pour « De pierre et d'os », 150 000 exemplaires écoulés), et Mathieu Bélézi, lauréat 2022 du prix du journal Le Monde avec « Attaquer la terre et le soleil ». Ou encore : des peintures rares d'Hugo Pratt, les vers « luisants » de Brigitte Fontaine et les contes macabres d'Edward Gorey. Il se demande souvent : pourquoi publier quelque chose qui existe déjà ? Frédéric Martin (2/3)C'est un chef-d'œuvre envoûtant de la littérature italienne, qui fut d'abord refusé par tous les éditeurs de son pays puis sauvé de l'oubli par une poignée d'amoureux transis, dont Frédéric Martin. En 2005, grâce à son acharnement au cœur des éditions Viviane Hamy, la résurrection française de « L'Art de la joie » de Goliarda Sapienza, traduit par Nathalie Castagné, devient un événement en librairies. En deux ans, il se vend 100 000 exemplaires et quinze traductions de ce merveilleux roman d'émancipation de 600 pages, écrit en 1967 et 1976 par une Sicilienne qui mourut dans la misère sans l'avoir vu publié. Réédité par le Tripode, il s'en écoulera de nouveau 115 000 copies rien que dans l'Hexagone et lancera la traduction de l'œuvre intégrale, qui se poursuit d'année en année.Dans ce deuxième épisode, Frédéric Martin raconte les coulisses de ce best-seller, son départ de chez Viviane Hamy avec l'arrogance d'un « enfant gâté », puis sa rencontre avec Benoît Virot et la naissance des éditions Attila. De 2009 à 2013, ce fabuleux tandem de bêtes de travail expérimente une idée du métier où l'éditeur « fait tout » (corrections, graphisme, attaché de presse, jusqu'au choix de la teinte et du grammage du papier), au service d'œuvres inclassables ressorties des limbes, signées Edgar Hilsenrath ou Jacques Abeille. Comme une sorte de prélude à l'aventure du Tripode. Enregistrements : janvier 23 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son : Samuel Hirsch - Montage, réalisation, mixage : Thomas Loupias - Musiques originales : Thomas Loupias, Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Elena Zenone - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Nina Stavisky, et le public du Palais de Tokyo - Production : ARTE Radio - Thomas Loupias, Samuel Hirsch
La domination adulte (1/3) : Qui veut-on protéger ? Contrairement à la classe, au genre ou la race, les relations entre adultes et enfants ne sont presque jamais pensées comme des rapports de pouvoir à part entière. Pourtant, le pouvoir des adultes sur les enfants prend des formes similaires à celles du patriarcat. C'est tout l'objet de cette série consacrée à la domination adulte. Elle s'ouvre par un premier épisode qui donne la parole à des mères protectrices : celles-ci racontent comment, après avoir dénoncé des incestes et/ou des violences perpétrés par leurs ex conjoints sur leurs enfants, elles se retrouvent accusées de manipuler ces derniers pour nuire au père. Certaines perdent la garde de leur enfant. D'autres se retrouvent en prison pour avoir refusé de remettre leurs enfants à celui qu'ils dénoncent comme étant un violeur. Ces histoires sont très difficiles. Elles racontent les violences conjugales, l'inceste, mais aussi les violences institutionnelles que subissent les mères et les enfants. Elles parlent d'articulation entre misogynie et adultisme et de l'aveuglement de la justice. Elles sont parfois tellement kafkaïennes qu'elles semblent irréelles. Il nous faut pourtant les écouter, car elles sont loin d'être des cas isolés. Avec :- Millie et Heïdi- Édouard Durand, juge- Annie Ferrand, psychologue féministe Textes :- « Un lieu à soi », Virginia Woolf- « Charge », Treize, Éditions La Découverte, 2023- « L'arraisonnement des femmes », Nicole-Claude Mathieu, Éditions de l'EHESS, 1985. Remerciements : - Sophia Antoine- Pauline Rongier, avocate féministe- Frédérique Pollet Rouyer, avocate féministe Ressources : - Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants- « Défendre les enfants », Édouard Durand, Éditions Seuil, 2022- « Protéger la mère, c'est protéger l'enfant », Édouard Durand, Éditions Dunod, 2022- « Mères « aliénantes » ou pères violents ? », Gwénola Sueur et Pierre-Guillaume Prigent, EMPAN, 2022- « Un silence de mortes : la violence masculine occultée », Patrizia Romito, Editions Syllepse, 2006- Collectif Enfantiste- Association Protéger l'enfant - Instagram- Balance ton JAF - Le Film « In nomine Patris », Myriam Tonelotto et Marc Hansmann, 2005.- « La culture de l'inceste », Collectif, Editions Seuil, 2022.- Le podcast « Violences conjugales, banalité du mâle », Les Couilles sur la table Enregistrements : janvier 2023 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Arnaud Forest - Musique originale : Arnaud Forest et Samuel Hirsch - Lectures : Laure Giappiconi - Accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio - Arnaud Forest et Samuel Hirsch
Les chansons d'à côté “La douceur” est un morceau sorti en parallèle d'Eléor en 2015. Tout le groupe l'aimait beaucoup mais il déséquilibrait le reste de l'album. Alors, pour le bien de l'œuvre dans sa globalité, il a été sacrifié. Dans sa version studio, la batterie fluide et les claviers ne sont pas sans rappeler les sonorités de Nick Cave and the Bad Seeds. Pour palier au manque de visibilité qu'il a donné au morceau, Dominique A s'évertue à le faire vivre en live. Paroles et musique, édition : Dominique A Les chansons d'à côté Ceci est un podcast inédit réalisé par Dominique A pour ARTE Radio. Ces Chansons d'à côté sortent de la malle aux trésors du chanteur : des titres non retenus pour les albums officiels et jusqu'ici laissés dans les marges d'une inspiration prolifique. Du très ancien “Un albedo” jusqu'à l'inédit "Longer l'eau", Dominique A leur donne une nouvelle vie et raconte le pourquoi de leur mise à l'écart. Des versions dépouillées, “à l'os”, et le dévoilement inédit du processus créatif d'un artiste généreux et sincère. Enregistrements : juin 22 - Mise en ligne : janvier 2023 - Prise de son, réalisation, mixage : Samuel Hirsch
Valérian : chronologie, art, destin Bookmakers #22 - L'auteur du mois : Pierre ChristinNé en 1938 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), Pierre Christin est l'un des scénaristes majeurs de la bande dessinée européenne. Souvenons-nous, en premier lieu, de sa saga spatio-temporelle au rayonnement international : « Valérian et Laureline », avec les dessins intersidéraux de Jean-Claude Mézières, dès la fin des années 60. Puis des premiers albums exceptionnels d'Enki Bilal, de « La Croisière des oubliés » à « Partie de chasse », en passant par son préféré : « Les Phalanges de l'Ordre noir », sur la réunion d'anciens membres des Brigades internationales pour un dernier baroud d'honneur contre des terroristes chrétiens.Salué en 2019 du prix René-Goscinny pour l'ensemble de son œuvre, cet artisan du verbe et des situations, également journaliste et auteur de romans « très noirs, à charge contre une certaine classe politique française », qui fut une fois librettiste d'opéra, conserve une belle humilité vis-à-vis de sa fonction au royaume du 9e art : « Un super scénario offert à un dessinateur nul, ça donne une BD nulle ; un scénario faible dans les mains d'un grand dessinateur… ça donne une BD pas mal. » Pierre Christin (2/3)Pour les fans de BD comme pour les chercheurs de la cosmo-université des astéroïdes de Shimballill, les aventures de « Valérian et Laureline » ont marqué l'Histoire. En 22 tomes déployés sur 1200 pages publiées aux éditions Dargaud, il s'agit de la plus longue saga à être restée entre les mains de ses créateurs originaux, Pierre Christin (scénario) et Jean-Claude Mézières (dessins), de l'album zéro intitulé « Les mauvais rêves » (1967) jusqu'au dernier tome de la série officielle, « L'Ouvretemps » (2010). Quatre décennies de boulot doux-dingue, dont l'intrigue court sur quarante siècles, au cours desquels voyage son duo merveilleux d'agents temporels.Classique de la science-fiction vendu à plus de trois millions d'exemplaires, exposé au Portugal ou au Québec, traduit en vingt langues de l'Islande à la Chine en passant par la Turquie, ce space opera monté sur ressorts, malicieux et pacifiste, auquel « Star Wars » a beaucoup piqué, réjouit toujours. Par l'abondance de ses « bestioles » et de ses couches narratives, par l'ampleur graphique impériale de ses mille planètes, par les couleurs d'Evelyne Tranlé, ou par la grâce intrépide de Laureline, héroïne en avance sur son temps, née d'un rêve forestier et des convictions féministes de Christin. Lequel constate : « Valérian n'est pas une bande dessinée facile à lire : il y a beaucoup de cases, de texte, des thèmes ambitieux, d'allusions... Et pas d'éternel combat du bien contre le mal, mâtiné de déchirements familiaux. » Avec son cher copain Mézières (disparu en janvier dernier), ils auront pourtant su offrir un pays aux étoiles, en subjuguant trois générations d'astronautes en culottes courtes, parmi lesquels Manu Larcenet, Christophe Blain, Charles Berberian ou Luc Besson. Tandis que le scribe galactique vient d'apporter un ultime point final à cette supernova via l'album « Là où naissent les histoires » (2022, avec les dessins de Virginie Augustin), grimpons illico à bord des vaisseaux de Pierre. Enregistrements : novembre-décembre 22 - Mise en ligne : janvier 2023 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart, Baptiste Dupin - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Stella Defeyder, Arnaud Forest, Silvain Gire, Samuel Hirsch, Olivier Minot et le public du Palais de Tokyo - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Loo Hui Phang, Clarisse Le Gardien, Avril Tembouret et Kanari Films pour les propos de J.-C. Mézières tirés du documentaire « L'Histoire de la page 52 » - Samuel Hirsch
Partie de chasse (aux trésors) Bookmakers #22 - L'auteur du mois : Pierre ChristinNé en 1938 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), Pierre Christin est l'un des scénaristes majeurs de la bande dessinée européenne. Souvenons-nous, en premier lieu, de sa saga spatio-temporelle au rayonnement international : « Valérian et Laureline », avec les dessins intersidéraux de Jean-Claude Mézières, dès la fin des années 60. Puis des premiers albums exceptionnels d'Enki Bilal, de « La Croisière des oubliés » à « Partie de chasse », en passant par son préféré : « Les Phalanges de l'Ordre noir », sur la réunion d'anciens membres des Brigades internationales pour un dernier baroud d'honneur contre des terroristes chrétiens.Salué en 2019 du prix René-Goscinny pour l'ensemble de son œuvre, cet artisan du verbe et des situations, également journaliste et auteur de romans « très noirs, à charge contre une certaine classe politique française », qui fut une fois librettiste d'opéra, conserve une belle humilité vis-à-vis de sa fonction au royaume du 9e art : « Un super scénario offert à un dessinateur nul, ça donne une BD nulle ; un scénario faible dans les mains d'un grand dessinateur… ça donne une BD pas mal. » Pierre Christin (3/3)« Scénariste, c'est un métier merveilleux, beaucoup moins triste que d'être écrivain. Quand on écrit des romans, on s'emmerde comme un rat mort. Il y a trop de mots et… on est toujours tout seul. » Pierre Christin le dit souvent : son vrai métier, c'est journaliste. Parcourant le monde de long en large au gré des reportages, et créant à Bordeaux la première école publique et gratuite de journalisme, où il forma – et corrigea « ligne-à-ligne » – ses élèves pendant trente-cinq ans. Comment cette casquette de gratte-papier a-t-elle pesé sur ses récits de bande dessinée ? Selon son assistante, Stella Lory : « Pierre milite pour le mouvement, se déplacer sur les lieux de l'action (…) Il a une passion pour les lieux sans nom. Les banlieues sinistrées, les sites abandonnés, les plaines monotones des déserts. Les endroits considérés comme inintéressants sont les plus dignes d'intérêts pour lui, car sur eux rien n'a encore été dit. »Et c'est ainsi qu'une ferme isolée sans eau courante en Aveyron, entre Aurillac et Rodez, devient l'un de ses lieux d'écriture favoris. Il y récolte des histoires folkloriques, qui lui inspirent « Rumeurs sur le Rouergue », le premier album dessiné par le jeune Tardi (1972), préfigurant les combats altermondialistes de José Bové ou de Notre-Dame-des-Landes. La rencontre avec Enki Bilal le fait dévirer vers une sorte de « fantastique social », le temps d'un cycle de « légendes d'aujourd'hui » (1975-1983), mordantes et fascinantes – dont « Partie de chasse », qui anticipe la mise à mort du marxisme soviétique et la chute de l'URSS. Comment l'auteur d'« Agence Hardy » agence-t-il ses cases ? Lui qui voit ses scénar' comme des « chiffons de papier, un document barbant » ? À qui une dame a dit un jour, en dédicace : « Et alors vous, vous rajoutez les textes dans les bulles, c'est ça » ? Ce sachem tranquille du 9e art, qui entend à chaque livre « faire surchauffer la réalité, par effet de loupe », dont la bibliothèque contient « absolument de tout, pour rester un minimum crédible » sur la faune, la flore, les armes, l'architecture, la génétique ou l'astronomie. Comment bosse cet « accumulateur d'amorces d'histoires, avec beaucoup d'idées nulles avortées », qui n'a jamais voulu devenir « un mercenaire du scénario » et qui planche encore sur au moins deux albums ? Gardons en tête ce conseil aux scénaristes en herbe : « Tu tergiverses pas ! Tu ouvres un putain de fichier et tu écris "Page 1". À un moment, faut arrêter de faire flop-flop dans le pédiluve. » Enregistrements : novembre-décembre 22 - Mise en ligne : janvier 2023 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart, Baptiste Dupin - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Stella Defeyder, Arnaud Forest, Silvain Gire, Samuel Hirsch, Olivier Minot et le public du Palais de Tokyo - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Loo Hui Phang, Clarisse Le Gardien, Avril Tembouret et Kanari Films pour les propos de J.-C. Mézières tirés du documentaire « L'Histoire de la page 52 » - Samuel Hirsch
La croisière des souvenirs Bookmakers #22 - L'auteur du mois : Pierre ChristinNé en 1938 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), Pierre Christin est l'un des scénaristes majeurs de la bande dessinée européenne. Souvenons-nous, en premier lieu, de sa saga spatio-temporelle au rayonnement international : « Valérian et Laureline », avec les dessins intersidéraux de Jean-Claude Mézières, dès la fin des années 60. Puis des premiers albums exceptionnels d'Enki Bilal, de « La Croisière des oubliés » à « Partie de chasse », en passant par son préféré : « Les Phalanges de l'Ordre noir », sur la réunion d'anciens membres des Brigades internationales pour un dernier baroud d'honneur contre des terroristes chrétiens.Salué en 2019 du prix René-Goscinny pour l'ensemble de son œuvre, cet artisan du verbe et des situations, également journaliste et auteur de romans « très noirs, à charge contre une certaine classe politique française », qui fut une fois librettiste d'opéra, conserve une belle humilité vis-à-vis de sa fonction au royaume du 9e art : « Un super scénario offert à un dessinateur nul, ça donne une BD nulle ; un scénario faible dans les mains d'un grand dessinateur… ça donne une BD pas mal. » Pierre Christin (1/3)Il aurait aimé avoir « cent vies, dans cent villes – et autant d'identités ». Pierre Christin, 84 ans, a préféré publier, le temps d'une seule existence, pas moins de cent livres ! L'essentiel se trouve au rayon bande dessinée, dont ce fiévreux disciple d'Alexandre Dumas fut – et demeure – l'un des scénaristes incontournables, aussi prolifique dans les galaxies de l'imaginaire que précis et consciencieux sur le plan politique. Lunettes sur le front, ce grand reporter et professeur de journalisme « entré en scénario en dilettante, par effraction » fut aussi dealer d'histoires pour Tardi, Boucq, Annie Goetzinger ou, plus récemment, Sébastien Verdier (via une fabuleuse biographie de son maître George Orwell, en 2019, écoulée à près de 25 000 exemplaires).Mais par quelle somme de hasards – et de rebondissements – ce fils de coiffeur de la banlieue parisienne, « miraculé de l'Education nationale », est-il arrivé jusqu'au légendaire journal « Pilote » ? Quels furent les conseils techniques des papas d'Astérix ou de Blueberry, René Goscinny et Jean-Michel Charlier ? « Scénariste, c'est l'art d'organiser les pièces du puzzle », selon lui. Dans ce premier épisode, tentons de remettre dans l'ordre la vie de ce manipulateur de marionnettes de papier, qui nous reçoit à domicile, généreux dans sa gouaille de titi parisien, en ouvrant sur nous les grands yeux bleus de son beau visage parcheminé. Enregistrements : novembre-décembre 22 - Mise en ligne : janvier 2023 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart, Baptiste Dupin - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Stella Defeyder, Arnaud Forest, Silvain Gire, Samuel Hirsch, Olivier Minot et le public du Palais de Tokyo - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Loo Hui Phang, Clarisse Le Gardien, Avril Tembouret et Kanari Films pour les propos de J.-C. Mézières tirés du documentaire « L'Histoire de la page 52 » - Samuel Hirsch
Loo du fleuve Bookmakers #21 - L'autrice du mois : Loo Hui PhangNée en 1974 au Laos, Loo Hui Phang est l'une des scénaristes les plus respectées de la bande dessinée franco-belge. Ses histoires dessinées par Frederik Peeters (« L'Odeur des garçons affamés ») ou Philippe Dupuy (« Les enfants pâles », « Nuages et pluie ») sont hantées par les thèmes de l'identité, du désir et de l'étrangeté. Lauréate en 2021 du prix Goscinny du scénario pour « Black-out » (dessiné par Hughes Micol, sur un acteur métis de l'âge d'or hollywoodien), elle a imaginé et coordonné en janvier 2022 une exposition exceptionnelle au festival international de la BD d'Angoulême : « Écrire est un métier », sur la profession de scénariste de BD. Également metteuse en scène, dramaturge et romancière, Loo Hui Phang vit et travaille à Bruxelles. Loo du fleuve (1/3)Ses histoires sont peuplées de fantômes ou de personnages moralement ou sexuellement « ambigus », capables à tout moment de faire dévier le cours du récit – et nous emporter tel un fleuve en furie. Née sur les bords du Mékong en 1974, fuyant les khmers rouges avec sa famille, Loo Hui Phang étudia d'abord les lettres et le cinéma en Normandie. Bouleversée par une biographie de François Truffaut, formée à l'art du scénario par l'une des plus proches collaboratrices de celui-ci, et sommée de venir à Paris par Jean-Pierre Léaud en personne, celle qui aimerait être « hermaphrodite : un mélange d'Arthur Rimbaud et de Marguerite Duras » arrive à la bande dessinée « par accident », en 1999. Depuis « La minute de bonheur », illustrée par Jean-Pierre Duffour aux éditions L'Association, on guette avec fougue, oui, les albums de Loo Hui Phang, qu'on peine à faire rentrer dans une case. Car quand elle n'écrit pas pour le 9e art, cette artiste du « frottement entre les genres », qui adore quand la BD « s'accouple » avec d'autres formes d'expression, met en scène des spectacles avec Bertrand Belin ou Rodolphe Burger, tourne un clip pour Moriarty, revisite son passé dans un bref premier roman sensuel nommé « L'Imprudence » (en clin d'œil à Bashung), adapte Houellebecq en court-métrage avec Melvil Poupaud et Kad & Olivier, ou part en Arizona filmer les drag-queens mexicaines. « Changer de territoire, interroger les limites... émanent de l'exil qui a fait bifurquer ma vie », dit-elle. Dans ce premier épisode, promenons-nous avec Loo dans les sillons fertiles de ses bifurcations. Enregistrement : octobre 22 - Texte, voix, entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage, musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Stella Defeyder, Samuel Hirsch, Charlie Marcelet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Pierre Christin, Clarisse Le Gardien - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
L'inconscient à la loupe Bookmakers #21 - L'autrice du mois : Loo Hui Phang Née en 1974 au Laos, Loo Hui Phang est l'une des scénaristes les plus respectées de la bande dessinée franco-belge. Ses histoires dessinées par Frederik Peeters (« L'Odeur des garçons affamés ») ou Philippe Dupuy (« Les enfants pâles », « Nuages et pluie ») sont hantées par les thèmes de l'identité, du désir et de l'étrangeté. Lauréate en 2021 du prix Goscinny du scénario pour « Black-out » (dessiné par Hughes Micol, sur un acteur métis de l'âge d'or hollywoodien), elle a imaginé et coordonné en janvier 2022 une exposition exceptionnelle au festival international de la BD d'Angoulême : « Écrire est un métier », sur la profession de scénariste de BD. Également metteuse en scène, dramaturge et romancière, Loo Hui Phang vit et travaille à Bruxelles. L'inconscient à la loupe (2/3)Loo Hui Phang se définit comme une « paresseuse contrariée », qui aimerait « passer ses journées au lit à bouquiner, mais il y a toujours des histoires à écrire ». Les siennes ont des désirs impérieux qui forcent à sortir du plumard, afin de prendre la plume – et elle n'est clairement pas là pour buller. Citons par exemple, au gré d'une quinzaine d'albums publiés : « Panorama » et « J'ai tué Geronimo », avec les dessins de Cédric Manche (Atrabile, 2004-2007), délirants dédales fantasmatiques propices à des rêveries lynchiennes ; « L'Odeur des garçons affamés », mis en images par Frederik Peeters (Casterman, 2016), troublant détournement des codes hétéronormés du western, vendu à 22 000 exemplaires ; « Les enfants pâles », extraordinaire roman graphique dans une Europe dévastée par la famine, avec Philippe Dupuy (Futuropolis, 2012), qui ne s'écoule, lui, qu'à 1000 copies ; « Nuages et pluie », conte vampirique dans l'Indochine des années 20, toujours avec Dupuy (Futuropolis, 2016) ; en attendant « Oliphant », errance en terre polaire aux frontières de la folie, avec Benjamin Bachelier (prévu pour mars 2023, Futuropolis). Ses partenaires sont prestigieux, mais Loo le confesse avec fierté, plaisir, panache : son « principal collaborateur », c'est son inconscient. La conteuse se documente à outrance puis, au moment de s'y mettre : « J'oublie tout et je me laisse guider par l'intuition, explique-t-elle. C'est un peu comme préparer un voyage : je lis plein de guides, je boucle ma valise mais au moment de partir, je me balade les mains dans les poches, et si possible, je me perds. » Plongeons tout au fond de son fleuve mental pour tenter, dans ce deuxième épisode, de comprendre la méthode de Loo pour accoucher de tant de livres chelous. Enregistrement : octobre 22 - Texte, voix, entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage, musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Stella Defeyder, Samuel Hirsch, Charlie Marcelet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Pierre Christin, Clarisse Le Gardien - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Se souvenir de « Black-out » Bookmakers #21 - L'autrice du mois : Loo Hui Phang Née en 1974 au Laos, Loo Hui Phang est l'une des scénaristes les plus respectées de la bande dessinée franco-belge. Ses histoires dessinées par Frederik Peeters (« L'Odeur des garçons affamés ») ou Philippe Dupuy (« Les enfants pâles », « Nuages et pluie ») sont hantées par les thèmes de l'identité, du désir et de l'étrangeté. Lauréate en 2021 du prix Goscinny du scénario pour « Black-out » (dessiné par Hughes Micol, sur un acteur métis de l'âge d'or hollywoodien), elle a imaginé et coordonné en janvier 2022 une exposition exceptionnelle au festival international de la BD d'Angoulême : « Écrire est un métier », sur la profession de scénariste de BD. Également metteuse en scène, dramaturge et romancière, Loo Hui Phang vit et travaille à Bruxelles. Se souvenir de « Black-out » (3/3)En 1986, un an avant sa mort, l'icône hollywoodienne Rita Hayworth se souvient avec mélancolie d'un homme qu'elle aima follement. Seule dans son appartement, la star immortelle de « Gilda » estime que cet acteur charismatique en diable était, par la richesse unique de ses origines ethniques, « les Américains » à lui tout seul. Mais d'où vient Maximus Ohanzee Wildhorse, alias Maximus Wyld, héros maudit de la BD « Black-out » publiée en 2020 aux éditions Futuropolis, dessinée par Hugues Micol, dont l'histoire – dense, vénéneuse, mythologique – vaudra à Loo Hui Phang le prix Goscinny du scénario au festival d'Angoulême ? Quelle est la part de hasard dans une architecture narrative si rigoureusement boulonnée ? Comment s'organise économiquement la vie de l'autrice quand on sait qu'un album de cette qualité ne s'est vendu, malgré les honneurs, qu'à 5300 exemplaires ? Parmi ces honneurs, citons cette joie : suite au prix, Loo Hui Phang se vit confier la charge d'organiser une exposition au festival d'Angoulême 2022. Cela devint « Écrire est un métier », qui lui permit d'interroger trente-deux scénaristes internationaux sur leurs conditions de travail ; une sorte de « Bookmakers » géant, didactique, pour sensibiliser le public à ce job de l'ombre, si précieux, le plus précisément possible. Au sein des invités de cette exposition, se trouvait Pierre Christin, cocréateur cosmico-politique de la saga S.-F. « Valérian et Laureline », avec qui Loo écrit en ce moment une histoire surréaliste – par échange de notes vocales. Ce qui mérite de faire décoller notre vaisseau spécial vers la planète Christin, jusqu'à l'atelier du maître, en guise d'épilogue de ce troisième épisode. Enregistrement : octobre 22 - Texte, voix, entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart - Réalisation, mixage, musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Stella Defeyder, Samuel Hirsch, Charlie Marcelet - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Pierre Christin, Clarisse Le Gardien - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Amandine est quadra, elle vit à Marseille. Elle m'a contactée il y a presque 1 an pour parler de son célibat, ses questionnements concernant son souhait d'enfant ou pas... Depuis sa situation a changé ! Un bébé en route, une relation amoureuse qui a connu beaucoup de hauts et de bas. L'occasion de revenir sur son parcours, une décennie de célibat, sans jamais être en relation longue, les douleurs intimes finalement diagnostiquées : endométriose, vaginisme, qui l'empêchaient de vivre sereinement sa sexualité, la kiné/rééducation périnéale, la thérapie, le projet de PMA, puis le deuil de la maternité, et puis finalement... On évoque aussi son choix d'opter pour le couple non-cohabitant : être ensemble, s'aimer, oui, mais chacun chez soi. Car Amandine le dit : "Je suis persuadée qu'on peut dissocier le couple parental du couple amoureux." Une phrase qui fait réfléchir, non ? Bonne écoute ! Références citées dans l'épisode (ou en bonus) :Les recommandations d'Amandine :Podcasts "Le cœur sur la table", de Victoire Tuaillon, Solène Moulin, Naomi Titti, Diane Jean etc, chez Binge Audio, ainsi que les bonus et hors série "Sologamie" de Marie Albert "Les Gentilshommes" (ainsi que les bonus "réponses de mecs" et "réponses de meufs"J'ajoute : "Marie Sans Filtre" de Marie Albert, particulièrement en l'occurrence les épisodes sur sa vestibulodynie : https://mariealbert.info/?s=vestibulodynie# "Un podcast à soi" de Charlotte Bienaimé sur Arte Radio, épisode 18 "Sexualité des femmes, la révolution du plaisir" , réal et musique originale : Samuel Hirsch https://www.arteradio.com/son/61661608/sexualite_des_femmes_la_revolution_du_plaisir_18 "Plaisir d'offrir" (sur le don d'ovocytes) de Klaire fait grr, prises de son additionnelles : Elodie Font, Réalisation & mix : Samuel Hirsch, chez Arte Radio https://www.arteradio.com/serie/plaisir_d_offrir Episode 39 de Single Jungle avec Johanna Luyssen, autrice de "Si je veux. Mère célibataire par choix" (éditions Grasset) https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-point-39-johanna-luyssen-mere-celibataire-par-choix "Deux minutes avant de dormir" de Benjamin Saeptem Hours, un épisode auquel j'ai participé pour parler de la conisation du col de l'utérus, opération liée à un HPV détecté lors d'un frottis (allez voir votre gynéco !). 25000 femmes/an passent par cette même opération. Il est temps d'en parler : https://deux-minutes-avant-de-dormir.lepodcast.fr/29-slash-05-slash-18-invitee-louisa-amara et article Les Bridgets https://www.lesbridgets.com/index.php/sexo/temoignage-papillomavirus-conisation-col-de-luterus.html Merci à Maureen Wingrove aka Diglee, d'en parler aussi dans le podcast "Va vers ton risque" https://open.spotify.com/episode/0FiIL6hPzOH7tSNRllvycL Livres "PMA pour mon amour" d'Olivia Knittel "89 mois" de Caroline Michel "Réinventer l'amour" de Mona Chollet AutresL'association Mam'en solo : https://mamensolo.fr/ AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez-vous une dépense inutile. Episode enregistré à distance via ZencastrMontage, mixage : Isabelle Field https://ginkio.com/isabelle-fieldMusique : Générique de "Manimal", virgules sonores : Edouard Joguet, et https://www.zapsplat.com/Logo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud
2000-2010, à la conquête de l'Internet À l'aube du nouveau millénaire, fidèle à son esprit pionnier, ARTE se lance avec envie dans l'Internet. Web-radio, web-docu… Dans ce troisième épisode, on vous raconte la conquête de la Toile par ARTE, mais aussi les messages plus ou moins farfelus postés sur la “Diff générale”, une messagerie interne qui permettait d'écrire un message qui s'affiche en pop-up sur les écrans de tous les salariés. Avec la participation de Sylvie Smets, Audrey Kamga, Elena Zenone, Silvain Gire, Mehdi Ahoudig, Samuel Hirsch, Richard Gaitet, Chloé Assous-Plunian et Hélène Vayssières. Mon ARTE - 30 ans d'aventures racontés par ses salarié.esA travers les témoignages des salarié.e.s, cette série en 5 épisodes invite à plonger dans les 30 ans de la chaîne culturelle ARTE. Une odyssée parfois cosmique, souvent comique, faite d'orages solaires et de disquettes informatiques, d'entente franco-allemande et de réunions Teams, de pizza et d'Internet, de hard-rock et de sang de chèvre. Un podcast d'entreprise garanti sans mot du directeur ni de la DRH, qui relate en toute liberté les petits ratés et les grands succès de l'aventure d'ARTE. Enregistrement : 2022 - Prises de son, montage, réalisation : Thomas Guillaud-Bataille - Mise en ondes, musique originale et mix : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio, ARTE France - Samuel Hirsch
Rencontre avec Lou Sarabadzic, autrice avec Marko Mille (dessins) de la BD "Toujours trop ou pas assez. En finir avec la rhétorique foireuse du patriarcat", publiée mi-septembre en France, aux éditions Mango Society (Fleurus Editions) et prochainement au Québec, où vit la dessinatrice. Dans cette bande dessinée, elles abordent les nombreuses injonctions faites aux femmes, leurs origines, comment les combattre. Nous évoquons ensemble dans cet épisode la conception de la BD, mais aussi son précédent livre : "Poétique réjouissante du lubrifiant" (éditions Monstrograph, renommé en "éloge poétique du lubrifiant", éditions Le nouvel Attila), et bien sûr son parcours, ses combats, ses coups de cœur artistiques. Bonne écoute ! Référence citées dans l'épisode (ou en bonus) :Livres et revues Les œuvres de Lou Sarabadzic https://fr.lousarabadzic.com/ Les livres des édition éditions Monstrograph, fondées par Martin Page et Coline Pierré https://www.monstrograph.com/ dont "Au-delà de la pénétration" de Martin Page syndrome de la Schtroumpfette https://www.lespetitspoings.fr/2021/10/31/le-syndrome-de-la-schtroumpfette/ évoqué aussi dans le podcast Mansplaining https://www.slate.fr/audio/mansplaining/ et le livre "A l'écart de la meute, sortir de l'amitié masculine" (ed. Marabout), par Thomas Messias recommandations de Lou Sarabadzic : - Soeurs, revue de poésie https://www.revuesoeurs.fr/ - Les Editions des lisières, avec en particulièrement des œuvres de femmes http://editionsdeslisieres.com/ Podcasts Matière grasse, de Gras Politique, avec Daria Marx, Eva Perez-Bello et leurs invitées. Podcast d'utilité publique à faire écouter à toutes et tous. L'épisode sur l'école évoque les profs de sport. Mais je vous recommande de tout écouter. C'est édifiant. https://open.spotify.com/episode/5mXidBpcrZW6PnaKpZHiLe?si=A7O0JydeS4iE8UWrYt8ijQ&nd=1 "Première et dernière fois" de Lucile Bellan, Slate Podcasts (Benjamin Saeptem Hours, Aurelie Rodrigues, Christophe Carron), où je parle (sous pseudo) notamment, de l'homme qui trouvait "sale" de doigter une femme. o_O https://www.slate.fr/audio/premiere-derniere-fois/lou-38-ans-je-sais-faire-bander-un-garcon-y-des-techniques "Plaisir d'offrir" de Klaire fait grr, sur sa démarche pour faire un don d'ovocytes. Prises de son additionnelles : Elodie Font. Réalisation & mix : Samuel Hirsch, sur Arte Radio https://www.arteradio.com/serie/plaisir_d_offrir/1300 "Single Jungle", épisode 3 avec Sharone Omankoy AKA Le Kitambala agité, où elle évoque l'afroféminisme et la misogynoir, car dans l'épisode avec Lou, nous parlons notamment de Serena Williams qui a subi toute sa carrière des critiques racistes et sexistes. https://singlejungle.lepodcast.fr/ep-3-afrofeminisme-charge-sexuelle-avec-sharone-omankoy-aka-le-kitambala-agite Emissions/Articles/autres "Toutes musclées" sur Arte, docu recommandé par Victoire Tuaillon https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022998/toutes-musclees/ Newsletter de Victoire Tuaillon "Vraiment super" https://vraimentsuper.kessel.media/posts?landing=true Lisa Nasri, Happy fit, pour une autre approche de la pratique sportivehttps://www.instagram.com/happy.fit_/ Go Girlz, de Marie Lerpscher, qui réalise des portraits de sportives, des personnes de toute morphologie, dont des femmes grosses, comme moi ! https://gogirlz.fr/portrait/portrait-97-louisa/ Vasectomie, itw de Julien pour la série "Déclic", par Lucile Bellan sur Yahoo Style, extrait : https://twitter.com/Louisa_A/status/1350202655549829120 Vidéo entière https://fr.style.yahoo.com/d%C3%A9clic-journ%C3%A9e-mondiale-vasectomie-julien-170207527.html statistiques sur le Maninterrupting https://citizenpost.fr/manterrupting-coupler-parole-aux-femmes-systematiquement-sexiste/ Tweet de Nora Bouazzouni sur la PMA et l'âge arbitraire choisi par l'Etat français : "J'apprends donc qu'en france, les femmes n'ont pas le droit de faire une PMA après 43 ans. Pour les hommes, c'est 60 ans. Que l'état aille bien se faire foutre et se mêle de son cul." https://twitter.com/norabz/status/1582808147458084865 "L'hygiène" intime est un concept problématique. La flore vaginale d'une femme n'est pas sale. Post sur le lobby de l'hygiène intime sur le compte Instagram de Clit Révolution (Elvire Duvelle-Charles et Sarah Constantin) https://www.instagram.com/p/CWykVYjgmQd/ AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez-vous une dépense inutile. Episode enregistré à distance via Zencastr.Montage, mixage : Isabelle Field https://ginkio.com/isabelle-fieldMusique : Générique de "Manimal", virgules sonores : Edouard Joguet, et https://www.zapsplat.com/Logo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud
L'amour au temps du patriarcat, partie 2 Peu représentées en littératures, au cinéma ou dans les séries, les histoires d'amitiés entre femmes sont tantôt perçues comme futiles ou pleine de rivalités et de trahison, tantôt comme dangereuses et violentes, ou encore suspectées de lesbianisme. Cet épisode interroge les mécanismes qui empêchent les amitiés féminines d'advenir. Mais aussi la puissance qu'elles permettent et la portée politique qu'elles représentent. À travers une grande histoire d'amitié, entre Avril et Alenka, qui se sont mariées pour célébrer leur relation, devant leurs familles, il y a quelques mois. Un podcast à soi (39) : Les copines d'abord - Eloge des amitiés féminines Avec :- Avril et Alenka - Flore Labrande, masteurante en sociologie à l'EHESS. Autrice d'un mémoire sur les amitiés entre femmes -Vx, autrice d'un mémoire de DHEPS (Diplôme des Hautes études des Pratiques Sociales) autour des relations affectives et amoureuses Remerciements :- Kevin Diter, sociologue- Camille Masclet, chargée de recherche au CNRS Textes : - « Frangines », Anne Sylvestre- « Ni oubli, ni pardon », Sandra Calderan. Issu du spectacle Poèmes à cracher- « Baise moi », Virginie Despentes, Editions Florent Massot, 1994 Liens :- Dossier sur les amies, dans la revue Nouvelles Questions Féministes- « Utopies féministes sur nos écrans », Pauline Le Gall, Editions Daronnes- Entretien avec Kevin Diter, autour de sa thèse « L'enfance des sentiments »- « De la marge au centre », Bell hooks, Editions Cambourakis, 2017- « Sororité », collectif dirigé par Chloé Delaume, Editions Points, 2021- « Les orageuses », Marcia Burnier, Editions Cambourakis, 2020 Enregistrements : septembre 22 - Prises de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation, mixage et musique originale : Samuel Hirsch - Lectures : Estelle Clément Béalem - Sélection des textes, réseaux sociaux et accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Le récit vrai d'un kidnapping dans les années de plomb Après une enfance miséreuse mais pas malheureuse dans le Marseille de l’après-guerre, Daniel Nieto multiplie les braquages avant d'être emprisonné. En 1976, il profite d’une permission pour s’enfuir en Italie. Il gravit les échelons du crime aux côtés de "l'ennemi public numero uno", Renato Vallanzasca. Les braquages devant trop dangereux, la bande décide de se lancer dans le kidnapping... Enlèvement à l'italienneDaniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l’argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d’apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu’au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro…Daniel Nieto s’est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l’ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes et en musique de Samuel Hirsch inspirée par l’âge d’or du cinéma italien. Enregistrements août 20 à mai 22 Entretiens Marine Vlahovic Montage Marine Vlahovic et Sara Monimart Réalisation Marine Vlahovic et Samuel Hirsch Musique originale & mixage Samuel Hirsch Illustration Zaven Najjar Production ARTE Radio
Le récit vrai d'un kidnapping dans les années de plomb Après une enfance miséreuse mais pas malheureuse dans le Marseille de l'après-guerre, Daniel Nieto multiplie les braquages avant d'être emprisonné. En 1976, il profite d'une permission pour s'enfuir en Italie. Il gravit les échelons du crime aux côtés de "l'ennemi public numero uno", Renato Vallanzasca. Les braquages devant trop dangereux, la bande décide de se lancer dans le kidnapping... Enlèvement à l'italienneDaniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l'argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d'apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu'au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro… Daniel Nieto s'est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l'ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes et en musique de Samuel Hirsch inspirée par l'âge d'or du cinéma italien. Enregistrements : août 20 à mai 22 - Entretiens : Marine Vlahovic - Montage : Marine Vlahovic et Sara Monimart - Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch - Musique originale & mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Tout le pays l'avait donnée pour morte... Le 16 mars 1978, Aldo Moro est enlevé par les Brigades Rouges. Rome est un champ de mines patrouillé par la police. Après avoir fini dans un placard à balais, Giovanna Amati est enfin libérée contre rançon. Daniel Nieto échappe à un vaste coup de filet et reste en contact avec son ancienne victime. Enlèvement à l'italienneDaniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l'argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d'apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu'au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro… Daniel Nieto s'est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l'ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l'âge d'or du cinéma italien. Enregistrements : août 20 à mai 22 - Entretiens : Marine Vlahovic - Montage : Marine Vlahovic et Sara Monimart - Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch - Musique originale & mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Il faut savoir se retirer à temps Daniel Nieto est activement recherché. Les enquêteurs ont identifié le Marseillais en cavale. Dans un geste désespéré, il donne un dernier rendez-vous à Giovanna Amati, le 24 mai 1978...Enlèvement à l'italienneDaniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l'argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d'apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu'au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro… Daniel Nieto s'est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l'ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l'âge d'or du cinéma italien. Enregistrements : août 20 à mai 22 - Entretiens : Marine Vlahovic - Montage : Marine Vlahovic et Sara Monimart - Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch - Musique originale & mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
La belle et le geôlier Athlétique et intrépide, Giovanna Amati n'a qu'une idée en tête : devenir pilote automobile. Pour l'heure, la jeune femme de 19 ans vit enchaînée dans un caisson obscur et insonorisé de 4m². Daniel Nieto est son geôlier attitré. Une nuit, il entre dans la cage à visage découvert... Enlèvement à l'italienneDaniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l'argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d'apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu'au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro… Daniel Nieto s'est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l'ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l'âge d'or du cinéma italien. Enregistrements : août 20 à mai 22 - Entretiens : Marine Vlahovic - Montage : Marine Vlahovic et Sara Monimart - Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch - Musique originale & mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
En route pour le kid ultime Avec un enlèvement tous les quatre jours en moyenne, 1977 marque un record dans l'Italie des années de plomb. À Rome, Daniel Nieto intègre une bande de voyous "anonymes" qui s'essaie aux kidnappings. Entre deux prises d'otages, le Marseillais en cavale mène la dolce vita en tuant le temps au cinéma. Enlèvement à l'italienneDaniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l'argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d'apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu'au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro… Daniel Nieto s'est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l'ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l'âge d'or du cinéma italien. Enregistrements : août 20 à mai 22 - Entretiens : Marine Vlahovic - Montage : Marine Vlahovic et Sara Monimart - Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch - Musique originale & mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Passage à l'acte Daniel Nieto et sa bande sont à la recherche d'une nouvelle victime. Ils arrêtent leur choix sur Giovanna Amati, la fille du « roi du cinéma » local. Après quelques hésitations et plusieurs semaines de filature, elle est enlevée sur le pas de sa porte en février 1978. Mais le rapt-éclair de la riche héritière s'éternise. Enlèvement à l'italienneDaniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l'argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d'apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu'au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro… Daniel Nieto s'est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l'ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l'âge d'or du cinéma italien. Enregistrements : août 20 à mai 22 - Entretiens : Marine Vlahovic - Montage : Marine Vlahovic et Sara Monimart - Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch - Musique originale & mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Ce qui ne devait pas arriver Daniel Nieto, le bourreau, et Giovanna Amati, la victime, concluent un pacte. Une relation contre-nature se noue entre le kidnappeur et son otage. À Pâques, Daniel Nieto commet l'irréparable. Enlèvement à l'italienneDaniel Nieto, 75 ans, est selon ses propres termes un « retraité du crime », adepte de l'argent facile. Après avoir passé la moitié de sa vie derrière les barreaux, il revient avec lucidité sur son itinéraire de braqueur reconverti en kidnappeur. La guerre politique et sociale fait alors rage en Italie. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche en passant par la mafia et les malfrats « ordinaires », on multiplie les attentats, les rapts, les assassinats. Daniel rejoint un groupe d'apprentis-kidnappeurs et enchaîne les enlèvements crapuleux. Jusqu'au “kid ultime”, celui de la riche héritière Giovanna Amati, en février 1978. Quelques jours après son enlèvement, les Brigades rouges enlevaient Aldo Moro… Daniel Nieto s'est confié sans fards à Marine Vlahovic (prix SCAM du podcast 2021 pour sa série « Carnets de correspondante »). Désormais libre après une vie gâchée en prison, l'ancien ravisseur raconte avec verve et lucidité le rapt qui défraya alors la chronique. Un récit troublant, des rebondissements à couper le souffle, une mise en ondes de Samuel Hirsch inspirée par l'âge d'or du cinéma italien. Enregistrements : août 20 à mai 22 - Entretiens : Marine Vlahovic - Montage : Marine Vlahovic et Sara Monimart - Réalisation : Marine Vlahovic et Samuel Hirsch - Musique originale & mixage : Samuel Hirsch - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Samuel Hirsch
Tout le monde en rêve, mais que signifie notre désir de jardin ? En ville, le contact avec la nature se cantonne souvent à l'arrosage de ficus en open space ou la contemplation des ronds-points fleuris. On peut s'en accommoder mais à l'heure où les forêts partent en fumée et la biodiversité en capilotade, il est temps de réfléchir à la pauvreté des rapports que nous entretenons avec les arbres, les plantes, les fleurs, et tout ce qui pousse autour de nous. Peut-on espérer être un tant soit peu à la hauteur de l'urgence écologique si on ne sait même pas faire la différence entre un saule et un frêne ? Planter des semis ? Soigner le mildiou ? Bichonner un kiwi ? Après un été passé à regarder la planète en feu, Delphine Saltel entame une série consacrée à nos désirs de jardin et au besoin vital de changer notre relation au monde vivant. Ce seizième épisode de "Vivons heureux avant la fin du monde" débute par un rembobinage historique en compagnie de la géographe Flaminia Paddeu, qui apporte un éclairage historique sur la disparition progressive des jardins en ville, et le fossé qui s'est ainsi creusé entre les citadins et la nature. Qu'est-ce que cela change d'avoir une parcelle de terre près de chez soi et de s'en occuper ? De profiter d'un espace, privé ou collectif, potager ou botanique, pour développer une relation pratique, physique, profonde avec les écosystèmes ? La biologiste Anne-Caroline Prévot débroussaille les allées vers un jardin politique... Avec :Flaminia Paddeu, géographe, maitresse de conférences à l'université Sorbonne Paris Nord et chercheuse au laboratoire PleïadeAnne-Caroline Prévot, biologiste de la conservation, écologue, directrice de recherches au CNRS Bibliographie : Sous les paves la terre, Flaminia Paddeu, Editions Seuil, Collection anthropocène, 2021 La Nature à l'oeil nu, Anne-Caroline Prévot, CNRS Editions, 2022 Merci à Xavier de la Porte Vivons heureux avant la fin du mondeComment s'habiller, échanger, s'aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale et écologique, Delphine Saltel explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Une production ARTE Radio. Enregistrements : juillet-septembre 22 - Texte, voix, prises de son & montage : Delphine Saltel - Réalisation & mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Arnaud Forest, Samuel Hirsch - Illustration : Raphaelle Macaron - Production : ARTE Radio - Arnaud Forest, Samuel Hirsch
Je reçois Marie Kock, journaliste, autrice du livre "Vieille fille, une proposition", éditions La Découverte. "Vieille fille", "Catherinette", ont été longtemps des propos moqueurs pour désigner les femmes célibataires de plus de 25 ans (ou plus de 30 ans ou 40 ans selon les époques et cultures). Aujourd'hui en 2022, on entend moins ces mots (au moins de face), mais on dit toujours aux jeunes filles, par l'éducation, ou les films, livres, séries etc, que "devenir ou rester vieille fille" est un destin peu enviable. On fait le point avec Marie Kock sur les messages qu'elle a voulu transmettre dans son livre, ses réflexions, ses recherches, ses conseils. Un livre que je recommande à tous et toutes, célibataires ou pas. Bonne écoute ! Références citées dans l'épisode (ou en bonus) :Livres "Quand sort la recluse" de Fred Vargas, éditions J'ai Lu https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782290156063-quand-sort-la-recluse-fred-vargas/ "Les grandes oubliées : pourquoi l'Histoire a effacé les femmes" de Titiou Lecoq, éditions L'iconoclaste https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782378802424-les-grandes-oubliees-pourquoi-l-histoire-a-efface-les-femmes-titiou-lecoq/ "Les nouvelles lois de l'amour : sexualité, couple et rencontres au temps du numérique" de Marie Bergström, éditions La Découverte https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782707198945-les-nouvelles-lois-de-l-amour-sexualite-couple-et-rencontres-au-temps-du-numerique-marie-bergstrom/ A propos du regret d'avoir fait des enfants, regret d'être mère : "Mal de mères : Dix femmes racontent le regret d'être mère" de Stéphanie Thomas, aux éditions JC Lattès. https://www.ouest-france.fr/education/parents-enfants/entretien-le-regret-d-etre-mere-c-est-l-ultime-tabou-dans-nos-societes-07921100-786c-11ec-9abb-ed9f67513579 "Le regret maternel : quand le rôle de mère est trop lourd à porter" d'Astrid Hurault de Ligny, éditions Larousse https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782036024878-le-regret-maternel-quand-le-role-de-mere-est-trop-lourd-a-porter-astrid-hurault-de-ligny/ Newsletter et compte Instagram dédiées aux femmes, pédagogie sur nos finances : "Plan cash", de Léa Lejeune et Morgane Dion https://www.instagram.com/plancash_media/ A propos des aidantes et aidants (les personnes qui aident un proche malade ou en situation de handicap, lié au vieillissement ou pas) "Etre présent pour ses parents", Dr Hélène Rossinot, éditions L'observatoire https://www.placedeslibraires.fr/livre/9791032925072-etre-present-pour-ses-parents-helene-rossinot/ Podcasts "Plaisir d'offrir" (sur le don d'ovocytes) de Klaire fait grr, prises de son additionnelles : Elodie Font, Réalisation & mix : Samuel Hirsch, chez Arte Radio https://www.arteradio.com/serie/plaisir_d_offrir "Les Pieds sur Terre" sur France Culture, épisode "Mal de mère(s)", Reportage : Stéphanie Thomas, Réalisation : Anne Depelchin. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/mal-de-mere-s-2690162 "En marge" sur France Inter, épisode "Astrid Hurault de Ligny ou le regret maternel", émission animée par Giulia Foïs, avec aux manettes, Marie-Annick Raimbault et Ophélie Vivier https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/unique-en-son-genre/en-marge-du-samedi-10-septembre-2022-6580287 "Vivre sans sexualité " d'Ovidie et Tancrède Ramonet, 4 épisodes de LSD, La Série Documentaire, sur France Culture. Podcast Radio France le plus écouté en 2021. https://www.franceculture.fr/emissions/series/survivre-sans-sexe AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez-vous une dépense inutile. Episode enregistré à distance via Zencastr.Montage, mixage : Isabelle Field https://ginkio.com/isabelle-fieldMusique : Générique de "Manimal", virgules sonores : Edouard Joguet, et https://www.zapsplat.com/Logo conçu par Lynda Mac-ConnellHébergement : Podcloud
Gagnant du concours de podcasts 2022 "Un été en liberté" Dans le cimetière d'un petit village d'Ariège se trouve la tombe de mes parents. Heureusement, ils ne sont pas encore dedans. 1er prix du concours de podcasts 2022 "Un été en liberté" : Le jury a été touché par cette histoire de famille cocasse et tendre, tournée en mode documentaire. Comme quoi le podcast, parfois, se passe très bien de voix off et de narration... Le concours de podcasts des Audioblogs d'ARTE Radio a lieu chaque été. Le concours 2022 était animé par Thomas Guillaud-Bataille, coordoinateur des Audioblogs. Il était proposé par ARTE Radio en partenariat avec Télérama et Sennheiser. La gagnante Anne Defraiteur-Nicoleau pour "Rien ne presse" gagne un mix par Samuel Hirsch + une diffusion rémunérée sur ARTE Radio + une diffusion sur le site de Télérama + un abonnement papier d'un an à Télérama + un micro de reportage Sennheiser + un casque audio Sennheiser. Les 2ème et 3ème prix ainsi que l'ensemble des envois au concours sont là. Enregistrements : été 22 - Réalisation : Anne Defraiteur-Nicoleau - Mix : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio
Nicole est pêcheuse de crevette à Dunkerque Nicole, 63 ans, est une des rares femmes pêcheuse de crevettes à Dunkerque. Ancienne ouvrière du textile et mère de six enfants, elle trouve dans cette pratique réservée aux hommes une échappatoire, un moment de paix. L'eau soigne son corps abîmé par le travail en usine, les maternités et le travail domestique. Nicole est aussi championne du monde de décorticage de crevettes ! Elle raconte qu'elle a pu gagner 10 fois ce concours grâce au travail en usine, qui lui a fait exercer sa rapidité et sa dextérité. Les médias soudain parlent d'elle. Nicole se voit reconnue hors du cercle domestique. Une récompense ? Une revanche ? Un plaisir ?Au-delà de l'image folklorique de la pêche à la crevette, cet épisode d'Un podcast à soi / Une vie à soi interroge le rapport au temps, au travail domestique, à la reconnaissance. Et donne à entendre des résistances invisibles. Pour prolonger l'écoute :- Un podcast à soi n°16 : Du pain et des roses- « Quotidien Politique », Geneviève Pruvost, Editions La Découverte- Domesticités- Sans queue ni tête, Film en chantier de Julien Brygo- Sur la planche, un film de Leïla Kilani Enregistrements : mai 22 - Prise de son, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Montage, réalisation, mixage et musique originale : Samuel Hirsch - Sélection des textes, réseaux sociaux et accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio - Musique originale : Samuel Hirsch
Un message au-delà du temps et des frontières Pendant des décennies, les personnes analphabètes de ma famille se sont enregistrées sur des cassettes afin de communiquer avec leurs proches en France. Ma mère et moi venons de retrouver une K7 audio datant de 2004, glissée dans une enveloppe qui n'a jamais été ouverte. Elle l'écoute pour la première fois, dix-sept ans plus tard. Nous étions persuadées qu'elle contenait un message de ma grand-mère. Mais la cassette renferme en réalité un message de la première femme de mon grand-père, yaye Elisa ou "maman Elisa", aujourd'hui décédée. Ma mère semble bien plus émue que s'il s'agissait de la voix de sa “vraie” maman. Cette découverte surprenante me pousse à échanger avec elle sur la polygamie, mais aussi sur l'importance de l'oralité et de la transmission dans notre famille partagée entre France et Sénégal. Ma mère, comme beaucoup d'immigrés, a mené une double vie entre deux continents. L'écoute de cette cassette réactive une mémoire de l'immigration : une arrivée en France douloureuse et l'amour des siens laissés au pays. (Emilie) Ce documentaire a été soutenu par l'appel à projets 2021 du ministère de la Culture. Emilie Mendy est auteure de podcasts et journaliste. En 2021, elle coécrit avec Annabelle Martella la fiction "Game Lover" produite par ARTE Radio, et classée parmi les 10 podcasts les plus marquants de l'année par Les Inrocks. Elle aide les auteurs débutants à lancer leur podcast sur sa plateforme Emilie Podcast. Depuis 2020, elle tient également la chronique mode “Dress code : street” sur Mouv'. Ses sujets de prédilection sont les contre-cultures et les populations marginalisées. Enregistrements : 2021-22 - Texte, voix, prise de son, montage : Emilie Mendy - Réalisation et musique originale : Samuel Hirsch - Illustration : Maïc Baxane - Production : ARTE Radio - Remerciements : Clarisse Mendy, Elisa Mendy, Jeanette Gomis - Musique originale : Samuel Hirsch
Par-dessus les frontières, des luttes de femmes en exil Dans le monde, 48 % des personnes qui décident de migrer sont des femmes. Où sont-elles ? Pourquoi ne les voit-on jamais ? Pourquoi en parle-t-on si peu ? Que vivent-elles sur la route et dans ces zones frontières ? Cet épisode donne la parole aux femmes exilées. Elles racontent les violences perpétrées par la police, les passeurs, ou les hommes qui empruntent le même chemin qu'elles. Les stratégies qu'elles élaborent pour surjouer l'image stéréotypée de « la victime » afin d'accéder plus facilement aux aides humanitaires. L'utilisation de leurs corps de femme enceinte comme atout lorsqu'elles prennent la mer sur des zodiacs qui seront secourus plus rapidement. La difficulté à laisser leurs enfants au pays, la vie avec celleux né.e.s en chemin. L'espoir de rencontrer une « sœur » avec qui traverser les épreuves. Les rêves d'avenir, les luttes pour leurs libertés. Avec :- Chérifa- Manifestantes du rassemblement « Toutes aux frontières »- Elsa Tyzsler, sociologue Textes :« Pas ailleurs, mais ici » d'Adrienne Rich« Chanson sans peur » de Vivir Quintana Remerciements :- Camille Schmoll, autrice du livre « Les damnées de la mer »- Pinar Selek, autrice du livre « Azucena ou les fourmis zinzines »- Sylvie De Jonckheere, d'Emmaus Dunkerque- Toutes les compagnes d'Emmaus Dunkerque- La maison Sésame- Refugee Women's center Pour aller plus loin :- « Nous sommes des battantes » d'Elsa Tyzsler- « Prendre conscience et politiser les violences faites aux femmes illégalisées » d'Elsa Tyzsler- « Securisation des frontières et violences contre les femmes en quête de mobilitée » d'Elsa Tyzsler- Migrantes et mobilisées- Expérience de sororité aux frontières de l'Europe- Association d'accompagnement d'enfants présents sur les camps du Nord de la France Enregistrements : juin 21, avril 22 - Prises de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation, mixage et musique originale : Samuel Hirsch - Lectures : Estelle Clément Béalem - Sélection des textes, réseaux sociaux et accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio - Musique originale : Samuel Hirsch
Angelina, femme de ménage, une vie de violences et de libertés Charlotte Bienaimé vit seule avec ses deux jeunes enfants. Elle réalise depuis bientôt 5 ans « Un podcast à soi ». Angelina est aide à domicile et femme de ménage. Elle travaille chez Charlotte. Tout les sépare, à commencer par leur statut de patronne et d'employée. Certaines expériences les rapprochent pourtant. Elles discutent beaucoup. Pour "Un podcast à soi", Charlotte tend le micro à Angelina pour qu'elle raconte sa vie : ses parents incarcérés, les hommes violents, le travail du soin et du ménage, la découverte d'une sexualité enfin épanouie dans le BDSM... Une vie à soi, unique et familière, tissée de contradictions, de violences et de libertés. Une forme réduite pour faire entendre des récits inspirants, des parcours de vie, des chemins d'émancipation au sein du patriarcat. Pour prolonger l'écoute :- Qui gardera les enfants ?- « Quotidien politique : féminisme, écologie, subsistance », Geneviève Pruvost, Ed. La Découverte Enregistrements : mars 22 - Prise de son, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Montage, réalisation, mixage et musique originale : Samuel Hirsch - Sélection des textes, réseaux sociaux et accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio - Musique originale : Samuel Hirsch
Existe-t-il une violence féministe ? La violence peut-elle être pensée comme un outil politique du féminisme ? Quelle serait la définition d'une violence féministe ? Utilisée non pas pour asseoir un pouvoir, mais pour répondre à toutes les violences invisibles et quotidiennes exercées par les hommes ? Une sorte de vengeance, qui aurait plutôt la couleur d'une reprise de pouvoir ? Cette question est loin d'être nouvelle, mais reste taboue dans les milieux féministes français. Nous l'abordons dans cet épisode à travers le récit de Sarah qui a décidé, avec des amies, de se défendre sans la police et la justice, après le viol de l'une d'entre elles, mettant en place une action directe auprès de l'agresseur. À travers aussi des paroles de femmes qui pratiquent l'autodéfense féministe. Pour prévenir les violences, savoir connaître ses limites et les poser. Apprendre à se défendre physiquement, mais aussi à fuir. Car « La fuite est l'une des principales stratégies d'autodéfense féministe. C'est déjà courageux de partir ». Avec :- Sarah, Hadidja, Léa, Alexandra, Paul Marie, Lilo, Maude- Robine Andres formatrice d'autodéfense, association contrepoing- Coline Cardi, sociologue- Emeline Fourment, docteure en science politique Textes :- « Les orageuses » , Marcia Burnier- « Millénium 2, La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette », Stieg Larsson- « Pour l'autodéfence féministe », Mathilde Blézat Ressources :- « La terreur féministe, Petit éloge du féminisme extrémiste », Irene- « Femmes, frappez en retour ! », Emeline Fourment et Hanaline Brel- « L'autodéfence féministe : entre travail sur soi et transformation collective », Anne-Charlotte Millepied- « Penser la violence des femmes », Coline Cardi et Geneviève Pruvost- « Se défendre, Une philosophie de la violence », Elsa Dorlin- « Se protéger de la police, se protéger sans la police »- Les blessures de Venus/France Culture Enregistrements : février 22 - Prises de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Samuel Hirsch - Musique originale : Samuel Hirsch - Lectures : Laure Giappiconi - Sélection des textes, réseaux sociaux et accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio - Musique originale : Samuel Hirsch