Podcasts about conjonctures

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Entendez-vous l'éco ?
Homo œconomicus 36/44 : Impôts : les classes moyennes en ont-elles pour leur argent ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later May 19, 2025 59:24


durée : 00:59:24 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Parmi les contributeurs de l'impôt sur le revenu, beaucoup sont considérés comme trop aisés pour percevoir certaines prestations sociales et ont le sentiment de perdre au jeu de la redistribution. Comment évaluer le niveau de la redistribution ? Qui est lésé par le système socio-fiscal français ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Pierre Madec Économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Lisa Thomas-Darbois Directrice adjointe des études France de l'Institut Montaigne

Les matins
Économie : faut-il s'attaquer au déficit en pleine guerre commerciale ?

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 9:19


durée : 00:09:19 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Mardi 15 avril, le gouvernement tiendra à Matignon une grande conférence des finances publiques pour préparer les esprits aux efforts qu'il faudra consentir en 2026 pour réduire le déficit. Dans un contexte international tendu, l'économie française peut-elle tenir le choc ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Les matins
Responsabilité des Emirats au Soudan / Perspectives économiques / Giuliano da Empoli

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 149:58


durée : 02:29:58 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - / - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Lavergne Directeur de recherche émérite au CNRS, au laboratoire CITERS de l'Université de Tours; Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Giuliano da Empoli Essayiste, romancier et ancien conseiller politique de Matteo Renzi

Revue de presse française
À la Une: la France et l'Europe face à la menace russe

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 5:15


La guerre est-elle à nos portes ? C'est tout comme pour le Point qui, du moins, s'y prépare et publie en Une la photo d'un pilote de chasse, casqué, dans son cockpit. « France, Europe, Ukraine, Russie, l'état des forces » titre l'hebdomadaire qui consacre un long dossier à la question et se demande « quels sont les atouts et les faiblesses des armées française et européenne ? ». Côté français, il y a, semble-t-il, encore une vraie marge de progression. « Refaire le stock de munitions », ou encore « équiper tous les soldats ». « En cas de déclenchement des hostilités », estime le chercheur Léo Péria-Peigné, interrogé par le Point, « même si l'on passe une commande de munitions en urgence, cela prendra plusieurs mois, et nous avons peu de stock : l'armée française est l'une des moins munitionnées d'Europe ».  L'hebdomadaire publie de petits croquis, (chars de combat, bombardiers lourds, sous-marin nucléaire) accompagnés de petits drapeaux, français, allemand ou italien, pour nous éclairer sur « les matériels de pointe » dont, nous dit-on, « l'Europe pourrait augmenter les cadences de production ».  Bref, Le Point est en ordre de marche.Comment faire ?De son côté,L'Express estime que le réarmement est « le prix de notre sécurité ».  Seulement voilà, le réarmement à un coût, non négligeable… Évoquant le réveil de l'Europe qui « sort enfin de sa léthargie », l'hebdomadaire constate que « les promesses sont clinquantes. Mais la réalité de l'argent mis sur la table est bien plus floue ». « Près de la moitié des 800 milliards (promis par l'Europe pour le réarmement) sont très hypothétiques. Ils viennent d'un calcul théorique sur ce que pourraient emprunter les pays, si les règles budgétaires européennes étaient assouplies ». Côté français, Emmanuel Macron a promis qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts.  « Comment faire ? » s'interroge l'Express, « Si l'effort devait être financé au niveau national », estime Jérôme Creel, économiste à l'Observatoire Français des Conjonctures économiques, « il faudrait forcément couper dans les dépenses d'ordre social, éducatif ou sanitaire ». « Au vu de l'âpreté des débats budgétaires du mois de janvier », constate l'hebdomadaire, « les discussions risquent d'être houleuses ».Chiffon rougeEn tout cas les Français ne sont pas forcément très enthousiastes à l'idée de faire des efforts. C'est ce que nous dit le Parisien-Dimanche, qui s'appuie sur un sondage Ipsos. « Tout dépend », nous explique le journal, « de quoi on parle ». Ainsi, 59 % des personnes interrogées sont « favorables ou pas opposées à l'idée de souscrire à un emprunt national. » « Mais dès lors que l'on parle d'accepter une baisse de 5 % des prestations sociales ou de s'engager dans la réserve militaire, l'acceptabilité diminue et descend « à 42 et 43 % ». « Sans surprise », poursuit le Parisien-Dimanche, « la palme du chiffon rouge revient à l'augmentation des impôts sur le revenu. Seuls 8% des sondés, sont totalement d'accord pour les augmenter de 5% ». Un sondage contrasté, donc, mais qui semble satisfaire Emmanuel Macron. Dans le même journal, le Parisien-Dimanche, le président « dit sa confiance dans le pays et sa force morale ». « Nos compatriotes sont lucides sur la menace » assure le chef de l'État.La fin d'une époqueCôté « guerre commerciale » à présent, le Nouvel Obs se tourne vers les Etats-Unis. « Guerre commerciale, le pari délirant de Trump », titre le Nouvel Obs, pour qui « le protectionnisme paranoïaque imposé par Donald Trump bouscule tout l'édifice du commerce international bâti au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ». Le Nouvel Obs qui a interrogé Pascal Lamy, ancien Commissaire européen et ancien président de l'OMC, l'Organisation mondiale du Commerce. « Notre problème actuel », dit-il, « est de comprendre la trajectoire économique prise par les États-Unis, car elle est difficile à cerner. La seule chose qui pourrait changer cette trajectoire chaotique, ce serait une réaction des marchés financiers, une chute des actions, car pour le moment, Donald Trump a un soutien important dans l'opinion américaine ». « Est-il en train de remettre en cause l'ouverture des frontières mondiales au commerce ? » demande le Nouvel Obs à Pascal Lamy, qui répond : « les États-Unis tentent de démolir le monde qu'ils ont conçu depuis 1947, parce qu'il est devenu à leurs yeux une contrainte pour leur souveraineté ».BlufféOn termine cette revue de presse avec un match entre un prix Goncourt et une intelligence artificielle. Il s'agit, nous dit le Nouvel Obs, du prix Goncourt 2020, Hervé Le Tellier, « écrivain oulipien rompus aux exercices littéraires les plus acrobatiques ». Face à lui, « une batterie d'ordis gavés à Tolstoï et à Shakespeare », « ChatGPT pour ne pas le nommer ». L'homme et la machine avaient chacun pour mission d'écrire « une fiction policière de 3 000 signes ». « Nous ne doutions pas une seconde que l'homme écraserait la machine », nous dit le Nouvel Obs qui, au final, « reconnaît sa stupeur et sa consternation », lorsqu'il « découvre que l'Intelligence Artificielle a fait au moins jeu égal avec Le Tellier ! » Hervé le Tellier lui-même se dit « bluffé » et parle d'un texte « oubliable » certes, mais « pas mal ». « À nous les écrivains, dit-il, d'écrire des textes qui ne seront pas oubliables ».

C dans l'air
Budget : la charge des grands patrons, la colère des socialistes - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 5:50


C dans l'air du 29 janvier 2025 - Budget : la charge des grands patrons, la colère des socialistesSi vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.Les experts :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'UsineNouvelle- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- NATHALIE SCHUCK - Grand reporter - Le Point - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des ConjoncturesÉconomiques

C dans l'air
Budget 2025 - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 7:38


C dans l'air du 10 janvier 2025 - Budget : taxer les plus riches…et les retraités ?Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France CultureMathieu PLANE - Économiste – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques

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C dans l'air
Budget : taxer les plus riches…et les retraités ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 64:31


C dans l'air du 10 janvier 2025 - Budget : taxer les plus riches…et les retraités ?Depuis la nomination de François Bayrou à Matignon, c'est l'un des grands défis du gouvernement : faire adopter prochainement au Parlement le budget 2025, avec comme objectif 50 milliards d'euros d'économies. Alors pour éviter toute censure, le nouveau ministre de l'Economie, Éric Lombard et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin bouclent ce vendredi une première semaine de consultations avec les principales forces politiques en vue d'amender le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, dont l'examen est sur le point de reprendre au Sénat où il a été suspendu plus d'un mois après la chute du gouvernement de Michel Barnier. Toute la question pour Bercy est de savoir où sont les lignes rouges pour chaque camp, et notamment une partie de la gauche avec qui le gouvernement cherche à sceller un accord de non-censure. Une stratégie qui crée la division au sein du Nouveau Front populaire.Ainsi après une première rencontre lundi, Éric Lombard, a reçu ce mercredi pour la seconde fois, et ensemble les représentants du Parti socialiste, du parti Les Écologistes et du Parti communiste. "Nous avançons sur tous les sujets", a commenté le patron des socialistes, Olivier Faure à l'issue de cette rencontre, ajoutant que "pour qu'il n'y ait pas de censure, ça suppose qu'il y ait une inflexion forte sur la politique qui est conduite jusqu'ici". De son côté, la France insoumise, qui a refusé d'assister à ces rendez-vous, a fustigé le comportement de ses alliés du Nouveau Front populaire. "Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme est une forfaiture d'un irrespect total pour notre alliance", s'est emporté sur X Jean-Luc Mélenchon. Dans un article de blog, publié jeudi 9 janvier, il accuse Olivier Faure d'avoir entamé "un revirement complet du PS sur la question des retraites" et de "se substituer aux syndicats" pour la renégocier. "Les retraites, ce sont nos salaires, pas un jouet entre les mains de la finance ou des macronistes", a conclu le leader insoumis.La gauche du tout ou rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien", a cinglé en retour le premier secrétaire du parti au poing et à la rose, sur TF1. Avant de justifier sa stratégie : "Moi, ce que je veux c'est arracher des victoires, faire en sorte que la politique conduite depuis sept ans puisse connaître une inflexion." Et de mettre en avant la nécessité de parvenir à un "compromis", faute de majorité à l'Assemblée nationale. Selon des informations de Libération, les socialistes ont formulé plusieurs demandes au gouvernement, dont la suspension de la réforme des retraites, le fait de renoncer à la suppression de 4.000 postes d'enseignants prévue par le précédent gouvernement ou encore le maintien de l'Aide médicale d'État dans sa version actuelle.Les consultations se poursuivent ce vendredi. Une délégation de députés RN – sans Marine Le Pen, endeuillée depuis la mort de père – est reçu ce vendredi à Bercy pour porter ses revendications sur le budget. Au menu : refus de hausses d'impôts, économies sur le "train de vie de l'État" et nouveau tour de vis sur l'immigration.Alors que les échanges s'intensifient entre les chefs de partis et le gouvernement, le patron du Medef Patrick Martin s'est dit "inquiet". Il craint que les compromis pour éviter la censure se fassent « sur le dos » des entreprises, et ce alors que nombre d'entre elles connaissent des difficultés. Plus de 66 000 entreprises ont ainsi faillite en 2024, soit un niveau record depuis au moins 2009, selon le bilan annuel de BPCE l'Observatoire. Au total, 260 000 emplois ont été menacés en 2024 par ces défaillances. Le patron du Medef Patrick Martin, a appelé ce jeudi à la suppression de l'abattement pour frais professionnels dont bénéficient les retraités dans leur déclaration de revenus, qu'il juge "aberrant".Alors où en sont les négociations après une première semaine de consultations ? impôts, taxes, économies… Quelles sont les pistes du gouvernement pour le budget 2025 ? Les experts : Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle Gaël MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de Sens politique - France CultureMathieu PLANE - Économiste – OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques

Entendez-vous l'éco ?
2000 - 2025 : les Français sont-ils de bons économistes ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 59:22


durée : 00:59:22 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - De la crise des subprimes à celle de l'euro ou du Covid, les crises économiques ont émaillé ces vingt-cinq dernières années, mais ont-elles fait des Français de meilleurs économistes ? Ou au contraire ont-elles accentué la défiance des Français envers les théories économiques ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Jean-Luc Tavernier Directeur général de l'INSEE.; Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Laure Quenouëlle-Corre Historienne, directrice de recherche au CNRS

C dans l'air
Budget : crise de nerfs... et crise économique ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 63:50


C dans l'air du 29 novembre - Budget : crise de nerfs... et crise économique ?Alors que la bataille parlementaire se poursuit à l'Assemblée et que la menace d'une censure du gouvernement Barnier se rapproche, sur le front économique les plans sociaux s'enchaînent. Auchan, Michelin, Valeo, Vencorex, Don Bosco, Saunier Duval… … Annoncée depuis plusieurs mois, la vague de défaillances d'entreprises et des licenciements est bel et bien là. Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires indique que "le volume des défaillances devrait probablement atteindre à la fin de l'année 2024, le seuil des 65 000 entreprises ce qui représente un pic significatif". Plus de 160 000 emplois seraient touchés à court et moyen terme par ces défaillances, en particulier dans les secteurs de l'industrie et du logement. Un chiffre spectaculaire, mais qui a augmenté moins vite que le nombre de faillites, en hausse de 20 % par rapport à 2023 et qui surpasse les pics de 2012, lié à la crise de la dette dans la zone euro, ou de 2009, provoqué par celle des subprimes.Et ce ne serait que le début. Selon Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l'Industrie, il faut s'attendre à "d'autres fermetures d'usines" dans les prochains mois et des "milliers d'emplois" seront probablement détruits "dans des filières qui sont dans des situations préoccupantes". "La chimie, la filière automobile, en particulier les équipementiers, la métallurgie... sont des filières soumises à une très forte concurrence internationale", notamment chinoise et américaine, a souligné le ministre début novembre alors que Donald Trump a promis à son retour à la Maison-Blanche d'augmenter les droits de douane et de relancer la guerre commerciale.La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, alerte, elle aussi, sur une "accélération très forte de la dégradation de la situation" en matière de plans sociaux, dans l'industrie principalement, mais également d'autres secteurs, dans une interview aux Echos, publiée mercredi 27 novembre. Selon elle, "près de 250 plans de licenciements" sont "en préparation, concernant entre 170 000 et 200 000 emplois". La cheffe de la centrale syndicale qui tire également à boulets rouges sur la politique de l'offre menée depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, "un naufrage politique", selon elle, prône pour la mise en œuvre de plusieurs mesures d'urgence, comme "un retour aux prix régulés" de l'énergie pour l'industrie, la mise en place par l'Europe de barrières douanières "plus protectrices" mais aussi "un renforcement de la loi Florange", qui oblige un employeur à chercher un repreneur en cas de projet de fermeture, et son élargissement aux PME de 50 salariés ou plus. Sophie Binet a appelé "les salariés à se mettre en grève et occuper leurs usines pour empêcher les licenciements", ainsi qu'à une journée de mobilisations devant usines et préfectures le 12 décembre prochain.Alors quelle est la situation économique de la France ? Pourquoi cette explosion des faillites et des plans sociaux ? Effet rebond post-Covid ou crise durable ? Que se passe-t-il dans le secteur du logement ? Pourquoi trouver un logement locatif est-il devenu de plus en plus dur ? Enfin face à une Amérique de plus en plus protectionniste, quelle stratégie européenne ? Les experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques- CORINNE JOLLY (en duplex) - Présidente de PAP - Particulier à Particulier

C dans l'air
Budget : crise de nerfs... et crise économique ? - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 5:48


C dans l'air du 29 novembre - Budget : crise de nerfs... et crise économique ?Les experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - SOPHIE FAY - Journaliste - Le Monde - MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques- CORINNE JOLLY (en duplex) - Présidente de PAP - Particulier à Particulier

C dans l'air
ATTAL/ DARMANIN : LES IMPÔTS… C'EST NON ! - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 7, 2024 63:02


C dans l'air du 7 octobre - ATTAL/ DARMANIN : LES IMPÔTS… C'EST NON !À l'approche de la présentation du projet de budget par le Premier ministre ce jeudi, Gabriel Attal et Gérald Darmanin montent au créneau pour rappeler leur opposition à des hausses d'impôt et estiment qu'il faut tout miser sur les économies.Dans une interview aux Échos, l'ancien ministre des Comptes publics défend ainsi la "fin" de "35 heures", la suppression d'un "deuxième jour férié", la mise en place d'un "deuxième jour de carence pour les arrêts maladie dans la fonction publique", la vente des participations de l'État dans plusieurs entreprises comme "Orange, la FDJ, Stellantis ou Engie" ainsi qu'une réforme de l'audiovisuel public. De son côté, l'ancien Premier ministre a demandé dimanche soir sur TF1 que l'on reprenne la réforme de l'assurance-chômage préparée lorsqu'il était à Matignon. En ce qui concerne les 35 heures, Gabriel Attal s'est montré moins radical, appelant à faire en sorte que les fonctionnaires soient "vraiment aux 35 heures" et pas en dessous. Interrogé ce lundi matin sur TF1 sur ces 35 heures, l'ancien président de la République et député NFP François Hollande a estimé qu'il ne s'agit pas "d'une politique en adéquation avec la volonté des Français". "Darmanin était ministre pendant sept ans (…) voilà qu'il se réveille, c'est quand même ce gouvernement qui a créé la situation dans laquelle nous sommes", a-t-il ajouté.Après un dérapage attendu à 6,1 % cette année, le gouvernement entend ramener le déficit public à 5 % 2025, pour revenir en 2029 sous la limite de 3 % tolérée par Bruxelles, deux ans plus tard que promis par le précédent gouvernement. La dette, à 3 228,4 milliards d'euros fin juin (112 % du PIB), a gonflé d'un millier de milliards depuis 2017, quand Emmanuel Macron est devenu président. Elle frôlera 115 % l'an prochain, presque le double du maximum fixé à 60 % par Bruxelles.C'est donc en 2025 60 milliards d'euros que le gouvernement Barnier entend trouver pour renflouer les caisses de l'Etat, sous l'œil de Bruxelles et des agences de notation. Un budget qui sera "pleinement" inscrit dans les règles européennes, a expliqué ce lundi Bercy. Pour cela, l'exécutif souhaite que plus de 40 milliards d'euros, soit les deux tiers de l'effort prévu, proviennent de réductions des dépenses de l'État, avec une baisse des effectifs de fonctionnaires. Côté sécurité sociale, les retraités devront attendre le 1er juillet, au lieu de janvier, pour voir leur pension revalorisée - mais face aux "préoccupations" soulevées, Michel Barnier s'est dit "ouvert" à d'autres solutions parlementaires. Enfin côté économies, l'exécutif prévoit aussi 6 milliards d'euros de coupes budgétaires sur les collectivités locales qui sont épinglées dans le dernier rapport de la Cour des comptes. Dans ce document, les magistrats proposent notamment de supprimer progressivement 100 000 emplois dans les collectivités locales, sur les deux millions d'agents publics qui y travaillent, pour économiser 4,1 milliards d'euros par an. Nos équipes se sont rendues dans un conseil départemental qui après avoir embauché 30 personnes supplémentaires il y a peu notamment dans le domaine de la petite enfance, va devoir supprimer 60 postes.Alors comment boucler le budget 2025 ? Quels postes de fonctionnaires pourraient être supprimés ? Enfin que s'est-il passé à Marseille ce week-end ?Les experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions- MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
ATTAL/ DARMANIN : LES IMPÔTS… C'EST NON ! - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 7, 2024 8:33


C dans l'air du 7 octobre - ATTAL/ DARMANIN : LES IMPÔTS… C'EST NON !Les experts :- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévisions- MATHIEU PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - MATHILDE SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point

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Entendez-vous l'éco ?
Relancer le logement social pour sortir de la crise ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 59:03


durée : 00:59:03 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Plus de 2,6 millions de ménages sont en attente d'un logement social en France, un record selon l'Union Sociale pour l'Habitat. Les bailleurs sociaux, qui ont vu leurs financements fragilisés depuis 2018, peinent à répondre à cette forte demande et tirent la sonnette d'alarme. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Emmanuelle Cosse Femme politique, présidente de l'Union sociale pour l'habitat; Yoan Miot urbaniste, maître de conférences à l'Université Gustave Eiffel; Pierre Madec Économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Débat du jour
Faut-il interdire Airbnb ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 29:29


L'heure est aux bilans touristiques de l'été. La saison a été fructueuse mais les limites du système Airbnb se posent de plus en plus. Cette plateforme permettant aux propriétaires de louer leur logement met en danger les professionnels du tourisme et provoque pour les habitants des villes une envolée des prix des loyers. Face à cela, les initiatives d'entrave se multiplient. Jusqu'où peut-on encadrer Airbnb ? En quoi cette question détermine l'avenir du tourisme et de la vie dans les grandes villes ? Avec nos invités : - Linda Lainé, rédactrice en chef de L'Écho touristique, autrice de Voyage au pays du surtourisme, éditions de l'Aube- Pierre Madec , économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE)- Sylvain Grataloup, président de l'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI).

Débat du jour
Les inégalités femmes-hommes s'aggravent-elles ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 29:30


Les voyants sont au rouge concernant la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes. Les exemples sont quotidiens. Ce mardi (17 septembre 2024), la présidente de la Commission européenne a reconnu qu'avec 40% de femmes dans sa nouvelle équipe, il y a « encore du travail à accomplir ». Les études montrent que le sexisme ne recule pas mais qu'au contraire, il s'ancre voire progresse. Et que dire des violences faites aux femmes, quelques semaines après la mort de l'athlète olympique ougandaise Rebecca Cheptegei brûlée vive par son ex-compagnon. Comment expliquer ces situations, sept ans après l'onde de choc du mouvement #MeToo ? Quelles sont les raisons d'espérer ? Pour en débattre :- Linda Lainé, rédactrice en chef de L'Écho touristique, autrice de Voyage au pays du surtourisme, éditions de l'Aube- Pierre Madec, économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE)- Sylvain Grataloup, président de l'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI).

Débat du jour
Faut-il interdire Airbnb ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 29:29


L'heure est aux bilans touristiques de l'été. La saison a été fructueuse mais les limites du système Airbnb se posent de plus en plus. Cette plateforme permettant aux propriétaires de louer leur logement met en danger les professionnels du tourisme et provoque pour les habitants des villes une envolée des prix des loyers. Face à cela, les initiatives d'entrave se multiplient. Jusqu'où peut-on encadrer Airbnb ? En quoi cette question détermine l'avenir du tourisme et de la vie dans les grandes villes ? Avec nos invités : - Linda Lainé, rédactrice en chef de L'Écho touristique, autrice de Voyage au pays du surtourisme, éditions de l'Aube- Pierre Madec , économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE)- Sylvain Grataloup, président de l'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI).

Débat du jour
Les inégalités femmes-hommes s'aggravent-elles ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 29:30


Les voyants sont au rouge concernant la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes. Les exemples sont quotidiens. Ce mardi (17 septembre 2024), la présidente de la Commission européenne a reconnu qu'avec 40% de femmes dans sa nouvelle équipe, il y a « encore du travail à accomplir ». Les études montrent que le sexisme ne recule pas mais qu'au contraire, il s'ancre voire progresse. Et que dire des violences faites aux femmes, quelques semaines après la mort de l'athlète olympique ougandaise Rebecca Cheptegei brûlée vive par son ex-compagnon. Comment expliquer ces situations, sept ans après l'onde de choc du mouvement #MeToo ? Quelles sont les raisons d'espérer ? Pour en débattre :- Linda Lainé, rédactrice en chef de L'Écho touristique, autrice de Voyage au pays du surtourisme, éditions de l'Aube- Pierre Madec, économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE)- Sylvain Grataloup, président de l'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI).

C dans l'air
Programmes : des promesses... et des questions - Vos questions sms

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 20, 2024 6:56


Entendez-vous l'éco ?
Habiter autrement 1/3 : Vie au camping : le nouveau mal-logement

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Jun 17, 2024 58:57


durée : 00:58:57 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - Symptôme de la crise du logement, le développement du camping résidentiel illustre l'accès compliqué à la propriété et la hausse des inégalités. - invités : Gaspard Lion Sociologue, maître de conférences à l'Université Sorbonne Paris-Nord, membre du laboratoire EXPERICE; Pierre Madec Économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Entendez-vous l'éco ?
Crises et Europe avec C.Peicuti/Agences de notation : à quoi rime l'évaluation privée de la dette publique ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later May 31, 2024 58:53


durée : 00:58:53 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - Après une discussion avec Cristina Peicuti sur l'histoire des courants économiques et les grands penseurs européens, nous reviendrons sur le poids des agences de notation dans le gestion des dettes publiques. - invités : Cristina Peicuti professeure d'économie, directrice scientifique et chef de recherche à l'ESCP Business School ; Norbert Gaillard Économiste et consultant indépendant, spécialiste des agences de notation.; Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Entendez-vous l'éco ?
"Économie de l'obésité" de Nathalie Mathieu-Bolh / Sortir de la crise du logement : à quel prix ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Feb 16, 2024 58:52


durée : 00:58:52 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - Après une discussion avec Nathalie Mathieu-Bolh sur les conséquences sociales et économiques de l'obésité, nous reviendrons sur la crise du logement en France. Simplifier le DPE, favoriser les prêts hypothécaires… ces propositions suffiront-elles à débloquer le marché de l'immobilier ? - invités : Nathalie Mathieu-Bolh professeur d'économie à l'Université du Vermont (États-Unis); Marie-Christine Jaillet Directrice de recherche au Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) du CNRS à l'Université Toulouse-Jean Jaurès.; Pierre Madec Économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

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CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 06/10/23

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Play Episode Listen Later Oct 6, 2023 6:33


C dans l'air du 6 octobre : Main basse sur les retraites du privé ? LES EXPERTS : - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - Mathieu PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques - Jean-Claude MAILLY - Vice-président du think tank Synopia, ancien secrétaire général de Force Ouvrière - Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC

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La 1ère partie - Main basse sur les retraites du privé ? - 06/10/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 6, 2023 57:52


C dans l'air du 6 octobre : Main basse sur les retraites du privé ? Après de longues journées de négociations, les organisations syndicales et patronales gestionnaires du régime de retraites complémentaires Agirc-Arrco des salariés du privé sont parvenus à un accord, dans la nuit de mercredi à jeudi 5 octobre. Ce dernier prévoit une revalorisation des pensions de 4,9 % à compter du 1er novembre la fin du malus de 10 % qui s'appliquait depuis 2019 sur les pensions de nombreux retraités pourtant partis en ayant réuni toutes les conditions légales, et également un éventuel coup de pouce aux petites retraites. En revanche, pas question d'entendre parler de ce qu'ils appellent un holdup sur le régime de retraites complémentaires de l'ensemble des salariés du privé. A savoir 25 millions de personnes qui cotisent, 13 millions de retraités qui en bénéficient et l'équivalent de près de 90 milliards d'euros de retraites versés chaque année. Ce régime qui n'est pas géré par l'Etat mais par les partenaires sociaux a dégagé l'an dernier un excédent de plus de 5 milliards d'euros. Surtout, il a en réserve, une cagnotte de 68 milliards d'euros pour faire face à d'éventuels coups durs. Mais ces réserves intéressent l'exécutif qui veut en utiliser une partie pour financer notamment la revalorisation des petites pensions du régime général qu'il avait promis lors de la réforme du printemps. Le gouvernement a calculé que la réforme des retraites, entrées en vigueur le 1er septembre, va faire rentrer, au total, 22 milliards d'euros sur 15 ans dans les caisses du régime. Pour financer sa promesse de revaloriser les petites retraites à hauteur de 100 euros par mois maximum, il s'estime donc fondé à puiser 1 à 3 milliards d'euros par an dans les caisses de la complémentaire. De quoi mettre en colère les gestionnaires du régime, qui s'y opposent frontalement. De son côté le ministre du Travail a dénoncé jeudi une décision qui "met en péril l'équilibre de la réforme [des retraites] et la crédibilité de nos finances". De quoi présager d'une montée en flèche des tensions à l'occasion de la discussion du projet de budget de la Sécurité sociale, qui doit démarrer à la mi-octobre à l'Assemblée et raviver les tensions entre organisations syndicales et exécutif à l'heure de l'élaboration d'un "nouveau pacte de la vie au travail" des Français. Ce dernier doit aborder plusieurs aspects : l'emploi des seniors, le compte épargne temps universel, les parcours professionnels, l'usure professionnelle et la reconversion qui attire de plus en plus les Français et notamment des cadres vers des métiers manuels quitte à perdre en niveau de vie. Ainsi 37 % des salariés envisageraient de se reconvertir dans une profession manuelle, selon un récent sondage réalisé par OpinionWay. Ils seraient même 51 % chez les moins de 35 ans. Alors que contient l'accord sur le régime de retraites complémentaires Agirc-Arrco ? Ses réserves vont-elles être bientôt ponctionné pour financer le régime général ? Où en sont les discussions sur le "nouveau pacte de la vie au travail" ? Pourquoi les Français envisagent-ils de plus en plus une reconversion professionnelle ? Enfin chez les syndicats, l'arrivée des nouveaux adhérents sera-t-elle vivifiante ? LES EXPERTS : - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste - France Info et La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales - Mathieu PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques - Jean-Claude MAILLY - Vice-président du think tank Synopia, ancien secrétaire général de Force Ouvrière - Sandra HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOC DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les matins
BCE : la remontée des taux met-elle en péril l'économie française ?

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 21, 2023 7:46


durée : 00:07:46 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Jeudi 14 septembre 2023, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde annonçait pour la dixième fois consécutive une hausse des taux directeurs. Quelles conséquences une telle décision aura-t-elle sur l'économie française ? - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

C dans l'air
Inflation : le rebond qui inquiète les Français - 31/08/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 31, 2023 59:15


C dans l'air du 31 août - Inflation : le rebond qui inquiète les Français LES EXPERTS : - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction aux Echos - MATHIEU PLANE - Économiste à l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux La rentrée s'annonce délicate pour le portefeuille des Français. Selon l'Insee, la hausse des prix a atteint 4,8 % en août dans l'Hexagone, après 4,3 % en juillet. Un rebond qui tient surtout à la hausse du prix des carburants et de l'électricité (+10% au mois d'août). Un coup dur pour les ménages, déjà touchés pour certains par l'importante augmentation de la taxe foncière (jusqu'à +59% à Paris), mais aussi par le coût des transports de plus en plus élevé. Ces mauvaises nouvelles arrivent au moment même où le gouvernement reçoit les distributeurs et leurs fournisseurs pour les convaincre d'élargir les baisses de prix à un plus grand nombre d'articles. L'inflation est impressionnante pour les denrées alimentaires et face à cela, Bruno Le Maire a annoncé que 5000 références devront « ne plus bouger ou bien baisser » dès aujourd'hui. Les distributeurs devront en outre répercuter « obligatoirement et immédiatement » dans les rayons les baisses de prix consenties par les industriels, et ne pas les reporter pour grossir leurs marges. Pendant ce temps-là, certaines familles de classe moyenne sont étouffées par ce contexte inflationniste, et ne perçoivent pas des baisses de prix significatives. Les vacances d'été ont pour certains été bien plus sobres qu'à l'habitude, phénomène symptomatique d'une dé-consommation contrainte par une baisse du pouvoir d'achat. De leur côté, ceux qui ont une résidence secondaire voient leur taxe d'habitation grimper elle-aussi, alors que de nombreuses communes appliquent en plus de cela une taxe sur les logements vacants. Les coups au portefeuille deviennent donc aussi une réalité pour les classes plus aisées. Alors, l'inflation va-t-elle durer encore longtemps ? Comment l'exécutif peut-il aider ces classes moyennes face à ce sentiment de déclassement ? La majoration de la taxe d'habitation pour les résidences secondaires est-elle justifiée ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 31/08/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 31, 2023 5:52


C dans l'air du 31 août - Inflation : le rebond qui inquiète les Français LES EXPERTS : - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions - DOMINIQUE SEUX - Directeur délégué de la rédaction aux Echos - MATHIEU PLANE - Économiste à l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion à l'Institut de sondages IFOP, auteur de La France sous nos yeux

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Le téléphone sonne
Hausse de la taxe foncière, pour quoi faire ?

Le téléphone sonne

Play Episode Listen Later Aug 31, 2023 38:51


durée : 00:38:51 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - par : Fabienne Sintes - Depuis mercredi 30 août, les avis de taxe foncière vous arrivent. 7% de plus pour tout le monde et pour certains selon le lieu de résidence, la facture grimpera jusqu'à 52 % de plus. À quoi va servir cet argent ? Est-ce que ces augmentations sont la conséquence des baisses d'impôts précédentes ? - invités : Philippe LAURENT, Pierre Madec, - Philippe Laurent : Maire de Sceaux, Pierre Madec : Économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE) - réalisé par : Tristan Gratalon

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Entendez-vous l'éco ?
Qui peut encore devenir propriétaire de son logement ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Jun 22, 2023 59:07


durée : 00:59:07 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Avec la remontée des taux, l'accès au crédit immobilier se durcit, et les difficultés à se porter acquéreur d'un logement s'accroissent. Les mécanismes du marché de l'immobilier s'enrayent, et c'est toute une politique du logement qui semble à revoir. - invités : Ingrid Nappi économiste, professeure à l'École des Ponts et directrice de l'Institut Louis Bachelier; Elodie Frémont notaire, porte-parole des Notaires du Grand Paris ; Pierre Madec économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Les matins
Baisse du chômage, de l'inflation : vers un redoux économique ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 12, 2023 119:02


durée : 01:59:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Décélération des prix à partir de cet été, baisse du chômage à 7,1% de la population active, au plus bas depuis 1982. Et si nous connaissions un redoux économique, notamment sur le marché du travail ? - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Nicolas Bouzou économiste, directeur du cabinet d'analyses Asteres, directeur d'études au sein du MBA Law & Management de l'université Panthéon-Assas (Paris II)

Entendez-vous l'éco ?
Faut-il aider davantage les classes moyennes ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later May 25, 2023 58:59


durée : 00:58:59 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - La baisse d'impôts de deux milliards d'euros en faveur des classes moyennes annoncée par Emmanuel Macron interroge sur les méthodes de soutien aux ménages face à l'inflation. Mesures ciblées ou universalité des aides, le système redistributif français tiendra-t-il le choc ? - invités : Sandra Hoibian Directrice générale du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie); Pierre Madec économiste à l'Office Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Anne Brunner directrice d'études à l'Observatoire des inégalités et auteure

Entendez-vous l'éco ?
Inflation : le début de la fin ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Apr 20, 2023 58:15


durée : 00:58:15 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Ralentie depuis la crise du Covid et impactée par la guerre en Ukraine et ses conséquences, l'économie mondiale va-t-elle redémarrer ? - invités : Pauline Wibaux économiste au CEPII; Sylvie Matelly Economiste et directrice adjointe de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS); Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

C dans l'air
CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 20/02/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 20, 2023 8:31


ÉCONOMIE : DES BONNES NOUVELLES... POUR QUI ? – 20/02/23 EXPERTS EMMANUEL DUTEIL Directeur de la rédaction – « L'Usine Nouvelle » BÉATRICE MATHIEU Grand reporter – « L'Express » SANDRA HOIBIAN Directrice générale du CRÉDOC MATHIEU PLANE Économiste – OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques

conjonctures
Entendez-vous l'éco ?
Inflation : c'est reparti pour un tour

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 58:48


durée : 00:58:48 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Alors que l'INSEE anticipe une hausse des prix de 7 % en janvier et février et de 5,5 % en juin, 2023 pourrait être l'année du pic d'inflation. L'année 2023 s'annonce riche en défis économiques… - invités : Mathilde Lemoine Economiste et cheffe économiste du groupe Edmond de Rothschild; Natacha Valla Doyenne de l'École du management et de l'innovation à Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne; Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Entendez-vous l'éco ?
Comment repenser la fiscalité en France ?

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Dec 8, 2022 58:50


durée : 00:58:50 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - En quoi la question des superprofits, qui cristallise les tensions actuelles, renouvelle-t-elle les débats sur la justice sociale : qui doit payer l'impôt et pourquoi ? - invités : Mathilde Dupré économiste, co-directrice de l'Institut Veblen; Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Brice Fabre économiste, chercheur à l'Institut des Politiques Publiques

C dans l'air
TAXE FONCIÈRE : JUSQU'À +52% !

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 61:51


EXPERTS DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos » NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » JADE GRANDIN DE L'EPREVIER Journaliste - « l'Opinion » Spécialiste des questions économiques MATHIEU PLANE Économiste - OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques « Les finances des collectivités sont touchées de plein fouet ». Pour faire face aux difficultés budgétaires que rencontre la capitale, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a annoncé hier l'augmentation de la taxe foncière dans la ville. Celle-ci augmentera de 7 points et passera de 13,5 % à 20,5 % en 2023, sauf pour les propriétaires qui s'engageront dans la rénovation thermique de leur appartement et ceux « rencontrant des difficultés économiques », titulaires d'allocations de solidarité (Aspa, ASI, AAH) ou redevables de plus de 75 ans. Il y a un an à peine, pourtant, la maire de Paris qui avait eu comme promesse de campagne de « ne pas augmenter les impôts », se refusait toujours à cette éventualité. Mais depuis la crise de l'énergie et l'inflation sont passées par là. Et d'après l'élue, l'État et l'exécutif sont défaillants dans l'accompagnement des collectivités. « Toutes les communes de France sont aujourd'hui confrontées à une situation très difficile qui, malheureusement, n'a pas été prise en compte par le gouvernement : pas d'indexation des moyens pour tenir compte de l'inflation ni de l'augmentation des coûts de l'énergie », écrit-elle dans son communiqué. Elle lui reproche également d'avoir rejeté des amendements permettant notamment de taxer davantage les propriétaires de logements vacants et de résidences secondaires, ou de relever la taxe de séjour pour les hôtels de luxe. « Comme souvent avec Mme Hidalgo, l'État a bon dos », a répliqué ce mardi devant la presse le ministre des Comptes publics Gabriel Attal, ajoutant que l'État ne peut « pas combler les problèmes de gestion de la ville de Paris » et son « absence de réforme de structure ». Pour autant, de plus en plus de villes en difficulté font le choix comme Paris d'utiliser ce levier fiscal. Selon le dernier Observatoire national des taxes foncières de l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) dévoilé par Le Parisien, cet impôt local a ainsi bondi de 4,7 % en moyenne dans les 200 plus grandes villes de France entre 2021 et 2022. Et l'augmentation ne devrait pas s'arrêter en 2023 alors que l'inflation ne faiblit pas, ni se limiter à l'impôt foncier. Un amendement du projet de loi de finances, adopté en première lecture par 49.3 à l'Assemblée nationale, le 31 octobre dernier, donne le droit à 4000 communes supplémentaires de surtaxer les résidences secondaires. (Depuis 2014, certaines villes sont libres d'appliquer une surtaxe de 5 à 60 % aux résidences secondaires). Réduire les services publics ou augmenter les impôts, c'est le choix face auquel nombre de collectivités touchées par la flambée des prix de l'énergie disent se retrouver. Mais les municipalités ne sont pas les seules à avoir l'impression d'être dans une impasse. Malgré le bouclier tarifaire et les aides annoncées par le gouvernement, de plus en plus de particuliers et d'entreprises font aussi face à des difficultés de trésoreries en cette fin d'année. Le patronat évoque même le risque d'un mur de faillites à venir. Un contexte explosif dans lequel on voit également se multiplier les opérations, le plus souvent symboliques, menées par des activistes du climat pour dénoncer le financement des énergies fossiles et l'inaction du gouvernement. Alors pourquoi les impôts locaux flambent-ils ? A quoi faut-il s'attendre en 2023 ? Et se dirige-t-on vers un mur de faillites ? Enfin qu'est-ce qui pousse les activistes du climat à multiplier les actions symboliques et les blocages de routes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de TarléREDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 08/11/22

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Play Episode Listen Later Nov 8, 2022 7:26


TAXE FONCIÈRE : JUSQU'À +52% !EXPERTSDOMINIQUE SEUXDirecteur délégué de la rédaction - « Les Echos »NATHALIE SAINT-CRICQÉditorialiste politique - « France Télévisions »JADE GRANDIN DE L'EPREVIER Journaliste - « l'Opinion » Spécialiste des questions économiquesMATHIEU PLANEÉconomiste - OFCEObservatoire Français des Conjonctures Économiques

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CDLA - VOS QUESTIONS SMS – 11/10/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 12, 2022 9:49


CARBURANT : ELISABETH BORNE ORDONNE LA REQUISITION ! Les experts : - Dominique SEUX, directeur délégué de la rédaction - "Les Echos" - Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef du service politique - "Marianne" - Fanny GUINOCHET, éditorialiste - "France Info" et "La Tribune", spécialiste des questions économiques et sociales - Mathieu PLANE, économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques

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CDLA - VOS QUESTIONS SMS - 03.10.2022

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Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 6:46


DISSOLUTION, 49.3 : LE BRAS DE FER COMMENCE Avec les experts : - Yves THRÉARD - Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Mathieu PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques

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DISSOLUTION, 49.3 : LE BRAS DE FER COMMENCE – 03/10/2022

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 3, 2022 63:14


LES EXPERTS : YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » MATHIEU PLANE Économiste - OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques C'est la rentrée pour les députés ce lundi et elle s'annonce agitée dans l'hémicycle. Après avoir eu un aperçu de l'ambiance cet été dans une Assemblée nationale où la majorité est relative, les parlementaires reprennent leurs travaux avec un démarrage sur les chapeaux de roues entre un débat sur l'Ukraine, la réforme de l'assurance chômage, puis dans quelques jours la poudrière du budget ou encore la question de l'inscription de l'accès à l'IVG dans la Constitution. La réforme des retraites ne figurera en revanche pas dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, comme un temps évoqué par la majorité, mais fera l'objet d'un projet de loi « avant la fin de l'hiver ». Contrairement à cet été où l'exécutif a réussi à faire passer son projet de loi sur le pouvoir d'achat sans trop de problèmes, le gouvernement prévoit cette fois un vrai bras de fer dans l'hémicycle. Car les textes présentés sont loin de faire consensus. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a d'ailleurs mis en garde dans les colonnes du Parisien dimanche 25 septembre : « Il ne faut pas que ce soit le bazar. » La Première ministre Elisabeth Borne ainsi que plusieurs membres du gouvernement ont déjà évoqué la possibilité d'un passage en force avec le recours au 49.3. Et le chef de l'Etat lui-même a brandi la semaine dernière la menace d'une dissolution de l'Assemblée nationale en cas de vote d'une motion de censure. Ainsi, la « nouvelle méthode » de concertations promise par Emmanuel Macron - avec la création du Conseil national de la refondation (CNR) qui débute ses travaux dans la Sarthe aujourd'hui avec une réunion sur l'accès aux soins- serait mise à l'épreuve des faits, entre tentation d'un passage en force avec l'utilisation du 49.3 et impératif de trouver des compromis. Néanmoins si en cette rentrée la gauche ne se fait aucune illusion et fourbit ses armes. Rien ne dit en revanche que la Nupes pourrait s'allier avec des députés du Rassemblement national pour adopter une motion de censure. Les socialistes et écologistes ne comptent pas en effet jouer l'alliance de circonstance avec le parti d'extrême droite de Marine Le Pen, et de toutes façons, les voix de la Nupes et du RN ne suffiraient pas pour voir une motion de censure adoptée, il faudrait que Les Républicains acceptent de la signer, ce qui paraît aujourd'hui peu probable. Des Républicains, dont les 67 députés, apparaissent plus que jamais au centre du jeu et de l'attention de l'exécutif alors qu'au sein de la Nupes l'affaire Quatennens continue de secouer la France insoumise et que chez les écologistes c'est le sort de Julien Bayou qui divise après les nouvelles révélations de ce week-end. Alors quel est l'agenda parlementaire de cette rentrée ? Dissolution, 49.3… que se cache-t-il derrière les menaces d'Emmanuel Macron ? Déchirés, les Verts parviendront-ils à surmonter l'affaire Bayou ? Et que vont faire les Républicains ? https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
ÉLECTRICITÉ, GAZ : DE « L'ABONDANCE »… AU RATIONNEMENT – 26/0822

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 26, 2022 66:15


ÉLECTRICITÉ, GAZ : DE « L'ABONDANCE »… AU RATIONNEMENT – 26/0822 Invités PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance MAUD DESCAMPS Journaliste en charge de l'économie - « Télématin » CÉLINE ANTONIN Économiste – OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques ERWAN BENEZET Journaliste en charge de l'énergie « Le Parisien - Aujourd'hui en France » C'est une visite symbolique mais aussi intéressée. Emmanuel Macron est en déplacement pour trois jours en Algérie. Si la relation entre la France et son ancienne colonie constitue bien sûr une part des échanges, le gaz est également au centre des attentions. La France, dans la crise énergétique, cherche des solutions et donc de nouveaux fournisseurs, même si le président a estimé cet après-midi que « le gaz algérien ne peut pas changer la donne ». Mais la France n'est pas le seul pays européen qui pourrait compter sur l'Algérie pour réduire sa dépendance aux livraisons russes. En effet, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, l'Algérie se retrouve très sollicitée et la visite d'Emmanuel Macron à Alger advient après celle du chancelier allemand, Olaf Scholz, en février, et du président du Conseil italien, Mario Draghi, en avril. « Nous ne sommes pas en compétition avec l'Italie » sur le gaz algérien, a toutefois assuré Emmanuel Macron en soulignant le « faible poids du gaz dans le mix énergétique » de la France. Au contraire, a-t-il dit, « je remercie l'Algérie » d'avoir augmenté les volumes injectés dans le gazoduc qui approvisionne l'Italie. « C'est bon pour l'Italie, c'est bon pour l'Europe et ça améliore la diversification de l'Europe », auparavant trop dépendante du gaz russe. Mais l'Algérie n'est pas l'unique solution. Privée du gaz russe, l'Union européenne doit aussi se fournir dans d'autres pays. Les Vingt-Sept se ruent notamment sur le très convoité gaz naturel liquéfié américain, transporté par bateaux d'un bout à l'autre de l'Atlantique. La France construit à l'heure actuelle plusieurs terminaux méthaniers. Tout est bon pour ne pas manquer de gaz. Car de nombreux Français ont peur d'avoir froid cet hiver. Par crainte de manquer de gaz, certains ont déjà choisi de changer de système de chauffage. Alors qu'Emmanuel Macron a clairement fait comprendre mercredi avant le Conseil des ministres que les prix allaient continuer d'augmenter en parlant de la fin de l'abondance et du prix à payer de nos libertés, certains Français ont anticipé pour se passer complètement de gaz. Ils optent pour les pompes à chaleur, d'autres préfèrent les poêles à bois. Ce second système connaît actuellement une explosion de demandes. Conséquence : les tarifs montent en flèche, notamment en ce qui concerne le combustible. Le prix des granulés de bois a quasiment doublé en un an. Une pénurie pourrait même advenir. Qu'ils se chauffent au gaz ou pas, l'hiver risque donc d'être compliqué pour les Français. Devant cette montée des périls énergétique et climatique, certains font donc le choix de la rupture radicale. Ils décident d'abandonner l'abondance dont parle Emmanuel Macron pour un mode de vie très sobre en énergie. S'ils continuent à consommer eau et électricité, l'usage est limité. Une mise en pratique de la décroissance énergétique. Ce choix de vie, s'il reste encore marginal, séduit de plus en plus de gens. Le gaz algérien sera-t-il la solution pour que la France passe l'hiver au chaud ? Comment se passer de son système de chauffage du gaz en pleine crise énergétique ? Rompre avec notre mode de vie très énergivore est-il une réponse à la crise environnementale en cours ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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MACRON : L'HEURE « DES SACRIFICES » – 24/08/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 24, 2022 67:29


MACRON : L'HEURE « DES SACRIFICES » – 24/08/22 Invités CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques MATHIEU PLANE Économiste - OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » Les vacances, c'est terminé. Le gouvernement a fait sa rentrée ce mercredi à l'occasion du conseil des ministres. Et après un été marqué par la sécheresse sur tout le pays, les incendies monstres, les orages meurtriers, et la crise énergétique liée à a guerre en Ukraine, le ton est grave. « C'est la fin de l'abondance, (...) la fin d'une forme d'insouciance », a ainsi déclaré Emmanuel Macron, en esquissant les lignes des « grands chantiers » à venir. Les dossiers qui attendent le gouvernement sont nombreux. Il y a d'abord l'urgence climatique. « La transition écologique sera l'axe fort de cette rentrée », insiste un conseiller de l'Élysée. Des annonces devraient d'ailleurs être faites rapidement. En plus d'un plan de sobriété pour faire face à la crise énergétique, le chef de l'État compte aussi rouvrir certains dossiers sensibles. Un texte sur l'assurance chômage est ainsi prévu au mois d'octobre et des consultations sur la très contestée réforme des retraites sont prévues dès septembre. Sur la question sociale, il est attendu au tournant. Les oppositions sont déjà dans les starting-blocks et les syndicats ont d'ores et déjà prévu des journées de mobilisation en septembre. Ce qui inquiète par-dessus tout l'exécutif, c'est une explosion de la colère, à l'image de la situation au Royaume-Uni. Outre-Manche, où l'inflation est encore plus importante, les grèves se multiplient. Cheminots, dockers, avocats… Chaque jour ou presque, le pays est confronté à un nouveau mouvement d'exaspération des salariés. « L'été du mécontentement », comme il a été surnommé, a débuté en juin et tend à se durcir. Il s'agit désormais de la plus grande vague de grèves depuis une trentaine d'années. Face à la chute du niveau de vie, l'augmentation des salaires est la principale revendication. À deux semaines du vote interne du parti conservateur pour désigner le futur chef du gouvernement du Royaume-Uni, le pays affronte cette tempête sociale sans leadership politique. Alors que toute l'Europe est frappée par le ralentissement économique, la Chine, locomotive de l'économie mondiale, semble bel et bien en panne. Si la politique zéro Covid en vigueur dans le pays a un impact certain sur l'industrie, elle n'est pas le seul facteur responsable de cette situation. Le marché de l'immobilier est sclérosé par une dette colossale et les chantiers fantômes se multiplient. Les ouvrages en béton ont bien commencé à sortir de terre mais les grues s'y sont figées. A court de liquidité, nombre de promoteurs n'ont eu d'autre choix que d'interrompre leur construction, laissant inachevés des milliers d'immeubles, devenus le symbole d'un secteur en crise. L'économie tout entière en est fragilisée. Pour tenter de la stimuler et pour encourager les banques à prêter de l'argent, la banque centrale chinoise a baissé ses taux directeurs à leur plus bas niveau historique. Objectif annoncé par le gouvernement : 5,5% de croissance annuelle. Mais les prévisions du FMI la donnent autour de 3%, ce qui serait le plus faible niveau depuis quarante ans. Entre l'inflation et les réformes, se dirige-ton vers un mouvement social de grande ampleur à l'automne ? Quelle est la situation économique et sociale au Royaume-Uni ? L'économie chinoise s'enfonce-t-elle durablement dans la crise ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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GAZ, PÉTROLE… LA FRANCE EN ÉCONOMIE DE GUERRE ? – 12/07/22

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Play Episode Listen Later Jul 12, 2022 66:22


GAZ, PÉTROLE… LA FRANCE EN ÉCONOMIE DE GUERRE ? – 12/07/22 Invités DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » Spécialiste des questions économiques et sociales SOAZIG QUEMENER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » MATHIEU PLANE Économiste Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) La France fait-elle un pas vers l' « économie de guerre » évoquée par Emmanuel Macron le 13 juin dernier, en tout cas en ce qui concerne le secteur de l'énergie ? Le projet de loi pouvoir d'achat, présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et examiné à partir de lundi en commission par les députés, comporte un volet « souveraineté énergétique » qui attribue des pouvoirs sans précédent à l'Etat en cas de crise majeure l'hiver prochain. Il prévoit notamment la réquisition des centrales à gaz, le remplissage forcé des stockages, des dérogations pour accélérer l'installation d'un terminal d'importation de GNL au Havre et le redémarrage de la centrale à charbon de Saint-Avold. Le gouvernement se prépare ainsi au scénario d'une rupture totale d'approvisionnement en gaz russe, option jugée désormais la plus probable par le ministre de l'Economie. Parallèlement, l'exécutif réfléchit à des moyens de faire supporter aux Français l'augmentation des tarifs du gaz et de l'électricité. Pour l'instant, les consommateurs ne sont que peu touchés par cette hausse : l'Etat a déployé un « bouclier tarifaire » figeant les prix à leur niveau d'octobre 2021. Mais cette mesure est coûteuse, elle devrait prendre fin en 2023. Alors à partir, du 1er janvier, et si la facture d'électricité ou de gaz fluctuait selon le revenu ? C'est la piste envisagée par Bercy. « Il faudra, à partir du 1er janvier 2023, que sur l'électricité et le gaz, on soutienne davantage ceux qui en ont besoin. Mais pour qu'on puisse le faire, il faut aussi qu'il y ait des augmentations pour ceux qui peuvent se le permettre. Cela veut dire qu'on tiendra compte du niveau de revenu des personnes », a ainsi expliqué Bruno Le Maire ce lundi 11 juillet. Mais à partir de quel revenu la facture pourrait-elle être plus salée pour les Français ? Et où en est l'idée d'une taxe sur les « surprofits » de certaines entreprises demandée par la Nupes et le Rassemblement national ? Si Emmanuel Macron a dénoncé lors du G7 en Allemagne « les profiteurs de guerre » et promis de régler le problème, depuis la Première ministre s'est montrée plus évasive. « Beaucoup de nos voisins ont mis en place des mécanismes pour taxer ces surprofits », mais « on n'est pas dans la même situation » en France, a-t-elle affirmé. De son côté l'opposition continue de pousser pour mettre les grands groupes à contribution, et de hausser le ton. Ainsi après le rejet hier à l'Assemblée nationale de la motion de censure de la gauche, la Nupes réclame désormais une commission d'enquête parlementaire à propos des Uber files, nom donné à la fuite de 124 000 documents couvrant la période entre 2013 et 2017. Emmanuel Macron alors ministre de l'Economie est accusé d'avoir favorisé le géant américain des VTC en 2015 en organisant des rencontres secrètes et en allant jusqu'à changer la loi en sa faveur. Un groupe dont on découvre les pratiques brutales : il aurait développé une arme anti-perquisition activée dans de nombreux pays dont la France pour éviter les contrôles et un système d'optimisation fiscale qui lui aurait permis d'économiser plus de 500 millions de dollars d'impôts dans le monde pour la seule année 2019, en faisant transiter ses bénéfices par les Bermudes et d'autres paradis fiscaux. Qu'est-ce qu'une économie de guerre ? Faut-il des tarifs de l'énergie diversifiés en fonction des revenus ? Quid d'une taxe sur les superprofits des entreprises ? Enfin que révèlent les Uber files ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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BORNE : LE CAP ET LA MÉTHODE – 06/07/22

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Play Episode Listen Later Jul 6, 2022 67:44


BORNE : LE CAP ET LA MÉTHODE – 06/07/22 Invités Dominique REYNIÉ Directeur général de Fondapol Fondation pour l'innovation politique Nathalie SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » Mathieu PLANE Économiste - OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques Jérôme JAFFRÉ Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF C'est le grand jour pour Elisabeth Borne. Nommée le 16 mai dernier, la Première ministre vit ce mercredi son baptême du feu devant le Parlement, où elle va prononcer son discours de politique générale. Elle s'exprimera à 15 heures face aux députés, à l'Assemblée nationale, puis plus tard face aux sénateurs mais sans demander un vote de confiance que lui refusent déjà les oppositions. C'est la deuxième fois, dans l'histoire de la Ve République qu'une femme prononcera ce type de discours devant le Parlement. Edith Cresson, le 22 mai 1991, était la première. Elle a écrit elle-même son discours, dans lequel elle devrait évoquer son histoire personnelle : celle d'une fille d'immigré, pupille de la nation, que rien ne prédestinait à ces hautes responsabilités. Face à elle, Elisabeth Borne aura notamment fort à faire avec les nombreux députés de la Nupes. L'alliance de gauche a annoncé qu'elle déposerait une motion de censure juste avant son allocution. Les représentants de cette union la présentent comme une « motion de défiance ». « Cela mettra chacune et chacun face à ses responsabilités », a affirmé devant la presse la présidente des députés de La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, qui voit dans cette initiative « une question de principe » face à une cheffe du gouvernement qui « se voile les yeux ». Le communiste Sébastien Jumel a souligné qu'il n'était pas possible pour la gauche d'accorder la confiance « a priori », d'où cette motion de censure, « seul outil à disposition ». « Le gouvernement se soustrait à la tradition républicaine de soumettre son projet à un vote de confiance de l'Assemblée nationale », a avancé sur Twitter Olivier Faure, député et premier secrétaire du Parti socialiste, pour justifier le dépôt d'une telle motion. Les chances de la voir adoptée sont minces. La gauche est en effet loin de disposer de la majorité absolue requise, et le Rassemblement national comme Les Républicains ont fait savoir qu'ils ne s'associeront pas à la démarche. Quelle que soit l'issue de cette motion, la Nupes compte bien peser dans les débats au Palais-Bourbon. Une semaine à peine après son arrivée en force à l'Assemblée, l'alliance de gauche a présenté hier son premier travail législatif : une proposition de loi d'« urgence sociale » servant de contre-projet au texte du gouvernement, auquel ils promettent de s'opposer de manière ferme. Ils veulent ainsi se présenter à la fois comme premiers opposants mais aussi « premiers proposants », selon la formule de plusieurs dirigeants. Hors des murs de l'Assemblée, la colère monte face à l'inflation galopante. Une grève pour les salaires est en cours à la SNCF. Les représentants des salariés protestent pour une augmentation générale qui prenne en compte l'inflation. D'après Le Parisien, la SNCF devrait proposer des « augmentations importantes » en particulier pour les bas salaires. Concernant le trafic, 2 TER sur 5 et 1 Intercités sur 3 sont prévus. Les grandes lignes seront, elles, moins touchées. Le trafic aérien est lui aussi sous la menace du mouvement social. Les syndicats du groupe Aéroports de Paris, qui réclament une revalorisation générale de 6 % des salaires, se disent insatisfaits des propositions de la direction. Ils maintiennent leur préavis de grève pour les journées de vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 juillet. Comment Elisabeth Borne va-t-elle parvenir à gouverner ? Motion de censure, contre-projet de loi, quelle est la méthode Nupes ? L'été sera-t-il marqué par le retour du mouvement social ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le sept neuf
Benjamin Biolay - Eric Heyer - Jean-Marc Daniel

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jun 9, 2022 125:41


durée : 02:05:41 - Le 7/9 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Benjamin Biolay, auteur, compositeur et interprète, pour la sortie de son nouveau titre "Rends l'amour !", Eric Heyer, économiste, directeur du département Analyse et prévision de l'OFCE, et Jean-Marc Daniel, économiste, sont les invités du 7/9 de France Inter. - invités : Benjamin Biolay, Eric HEYER, Jean-marc DANIEL - Benjamin Biolay : Auteur, compositeur, interprète, Éric Heyer : Directeur du département analyse et prévision de l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques, Jean Marc Daniel : Economiste

Les interviews d'Inter
Éric Heyer - Jean-Marc Daniel : "Ce n'est pas un moment inflationniste quelconque, c'est un gros choc !"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jun 9, 2022 23:44


durée : 00:23:44 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Léa Salamé, Nicolas Demorand, Stephanie BOUTONNAT - Éric Heyer, économiste. Directeur du département Analyse et prévision de l'OFCE. enseignant à Sciences Po. Membre du Haut Conseil des Finances Publiques, et Jean-Marc Daniel, économiste, professeur émérite à l'ESCP Business School, sont les invités du Grand entretien de France Inter. - invités : Eric HEYER, Jean-marc DANIEL - Éric Heyer : Directeur du département analyse et prévision de l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques, Jean Marc Daniel : Economiste - réalisé par : Juliette Hackius

Les interviews d'Inter
Les enjeux économiques du nouveau quinquennat avec Eric Heyer

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 30, 2022 54:14


durée : 00:54:14 - Le Grand Face-à-face - Comment financer les boucliers censés protéger le pouvoir d'achat des Français ? Comment éviter l'explosion sociale ? Décryptage avec Eric Heyer, économiste, directeur du département « Analyse et prévision » de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), enseignant à Sciences Po. - invités : Eric HEYER - Éric Heyer : Directeur du département analyse et prévision de l'OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques

Les journaux de France Culture
Veille de second tour dans une France fracturée entre deux blocs : élitaire et populaire

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 25:16


durée : 00:25:16 - Journal de 12h30 - L'issue du second tour reste encore incertaine. Même si le président sortant Emmanuel Macron est donné favori, sa victoire face à Marine Le Pen n'est nullement assurée. Le vote des indécis, comme des électeurs de gauche pourrait bien se révéler décisif. - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Le journal de 12h30
Veille de second tour dans une France fracturée entre deux blocs : élitaire et populaire

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 25:16


durée : 00:25:16 - Journal de 12h30 - L'issue du second tour reste encore incertaine. Même si le président sortant Emmanuel Macron est donné favori, sa victoire face à Marine Le Pen n'est nullement assurée. Le vote des indécis, comme des électeurs de gauche pourrait bien se révéler décisif. - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Entendez-vous l'éco ?
L'économie mondiale à l'épreuve de la guerre en Ukraine

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Mar 18, 2022 58:52


durée : 00:58:52 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - À la suite de l'invasion russe en Ukraine, les régimes de sanctions s'enchainement, perturbant l'ordre économique mondial. La reprise économique post-COVID est menacée, alors que les tensions sur les marchés énergétiques et alimentaires s'aggravent. - invités : Sébastien Jean économiste, professeur au Conservatoire national d'Arts et Métiers (CNAM). Titulaire de la chaire économie industrielle; Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Denis Ferrand économiste, directeur général du cabinet COE- Rexecode

Les matins
Marine Serre // Xavier Timbeau

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 29, 2022 118:34


durée : 01:58:34 - Les Matins du samedi - par : Caroline Broué - La créatrice Marine Serre, figure de proue de la mode française / Le directeur de l'Observatoire français des conjonctures économiques Xavier Timbeau pour parler inflation et pouvoir d'achat - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

marine serre les matins ofce marine serre l'observatoire fran conjonctures
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7 % DE CROISSANCE : LE MIRACLE FRANÇAIS ? – 28/01/22

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Play Episode Listen Later Jan 28, 2022 64:54


7 % DE CROISSANCE : LE MIRACLE FRANÇAIS ? – 28/01/22 Invités JEAN-MARC DANIEL Économiste – Professeur émérite à l'ESCP Business School GAËLLE MACKE Directrice déléguée de la rédaction – « Challenges » SOPHIE FAY Journaliste au service Économie – « L'Obs » MATHIEU PLANE Économiste Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) Un net rebond. Après la crise du Covid en 2020 qui a fait plonger l'économie française dans une récession historique (- 8 %), la croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 7 % en 2021. Un chiffre qui excède les attentes et confirme que l'économie a désormais dépassé son niveau d'avant la crise, a expliqué ce vendredi l'Insee. Ce « rebond spectaculaire » en 2021 « efface la crise économique », a aussitôt réagi Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, sur France 2. Et d'ajouter : « l'économie française tourne à plein régime et elle a une capacité de réaction forte ». La performance de l'économie française, qui s'annonce comme une des plus fortes de la zone euro, dépasse les prévisions de l'Insee et de la Banque de France, qui tablaient sur une croissance de 6,7 % pour l'an dernier. Et de nombreux indicateurs sont en effet au vert : un taux d'emploi inédit depuis 1975, une baisse record du chômage, ou encore un investissement des entreprises qui a dépassé son niveau d'avant crise, résultat notamment des aides publiques massives (chômage partiel, fonds de solidarité, etc.) mises en place pour faire face à l'épidémie. Au total, l'État aura dépensé « entre 170 et 200 milliards d'euros » sur les deux dernières années, a indiqué récemment le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, au prix d'un déficit public qui devrait avoisiner les 7 % et d'une dette publique autour de 113 %. Une politique du « quoi qu'il en coûte » destinée à préserver à la fois le revenu des ménages et la situation financière des entreprises, qui a permis d'alimenter deux des trois moteurs de la croissance que sont la consommation et l'investissement. Ainsi les entreprises, qui affichent une situation financière florissante, ont mis la période à profit pour s'équiper et accélérer leur transition numérique. La contribution de leurs investissements à la croissance s'élèverait à 12,2 %. Parallèlement, les investissements étrangers qui bénéficient d'aides publiques généralement comprises entre 5 % et 10 % des montants se poursuivent dans l'Hexagone. L'Elysée a annoncé début janvier 21 nouveaux projets majoritairement industriels, pour un montant de 4 milliards d'euros. Optimiste, le gouvernement table pour 2022 sur une croissance de 4 %, quand la Banque de France prévoit 3,6 %. Mais ces prévisions ont été faites avant que la vague Omicron ne frappe le pays et que l'inflation s'installe. La hausse des prix commence déjà à peser sur le pouvoir d'achat des ménages et pourrait freiner leur consommation. Ces dernières semaines l'exécutif a encore débloqué plus de 15 milliards d'euros pour en limiter ses effets et le sujet s'impose comme la première préoccupation des Français à moins de trois mois de l'élection présidentielle. Ainsi les candidats avancent leurs propositions tandis que les manifestations se multiplient pour réclamer des hausses de salaires et que les Restaurants du cœur rappellent que « la crise du Covid-19 a encore aggravé la situation des plus précaires ». Alors quels en sont les moteurs de la croissance française ? Est-elle durable ? Et surtout à qui va-t-elle bénéficier ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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ZEMMOUR / LE MAIRE : LES LEÇONS D'UN CLASH – 10/12/2021

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Play Episode Listen Later Dec 10, 2021 65:02


Invités : DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos » ISABELLE DE GAULMYN Rédactrice en chef - « La Croix » GUILLAUME DARET Grand reporter au service politique – « France Télévisions » MATHIEU PLANE Économiste Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) C'était sa première émission politique depuis qu'il s'est officiellement présenté à l'élection présidentielle 2022. Éric Zemmour était, ce jeudi 9 décembre, l'invité de l'émission de France 2 « Elysée 2022 ». Un rendez-vous politique suivi par 2,84 millions de téléspectateurs au cours duquel le candidat d'extrême droite a notamment présenté les grands axes de son programme économique, lors d'un débat avec le ministre de l'Economie Bruno le Maire. Alors que propose-t-il à ce sujet ? Tout d'abord, l'ancien polémiste insiste sur sa volonté de baisser la CSG sur les bas salaires. Objectif : 100 euros net de plus au niveau du smic, soit « un treizième mois ». Une annonce qui a fait bondir le locataire de Bercy. Rappelant que la CSG n'est pas une cotisation mais un impôt, et que « tout le monde doit être à égalité devant l'impôt », Bruno le Maire a prévenu que le Conseil constitutionnel retoquerait un tel dispositif. « Ce n'est pas le Conseil constitutionnel qui dirigera », a rétorqué Éric Zemmour, avant d'évoquer une remise en cause du pouvoir de l'institution créée par la Constitution française de 1958. Sur les questions fiscales, le candidat à l'élection présidentielle souhaite également réduire les impôts de production, étendre le champ d'application de l'impôt réduit sur les sociétés ainsi qu'une exonération des droits de succession sur les transmissions d'entreprises familiales. Par ailleurs, il souhaite exonérer la résidence principale de l'impôt sur la fortune et les jeunes primo-accédants d'un bien immobilier des frais de notaire, dans la limite d'un achat de 250 000 euros. Côté financement, Éric Zemmour entend relevé l'âge de la retraite à 64 ans. Il dit aussi vouloir supprimer les allocations sociales non contributives données aux étrangers, qu'il s'agisse du RSA, des allocations sociales ou du minimum vieillesse, pour ne citer que quelques exemples. 20 milliards de recettes, selon les calculs avancés par le candidat. Mais aucun organisme public ne dispose des données nécessaires à une addition précise et son équipe reconnaît elle-même qu'elle a dû faire des « hypothèses ». Bruno Le Maire, de son côté, a estimé que les recettes d'une diminution de la distribution des allocations sociales à 6 milliards d'euros. Le débat s'est ensuite envenimé lorsque les deux hommes ont échangé sur l'état du pays, sur son histoire, sur leur conception de la nation, sur l'islam et l'immigration. Régulièrement évoquée dans la campagne électorale française, la question de l'immigration est également un sujet prioritaire pour le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz en visite ce vendredi à Paris. La coalition qui se met en place à Berlin vient en effet de dire qu'elle souhaitait favoriser une politique migratoire « prévoyante et réaliste ». A l'opposé du débat français, cette nouvelle politique est totalement découplée des dossiers sécuritaire et identitaire, au profit d'une réflexion à long terme sur les besoins en main-d'œuvre de l'Allemagne. En effet, le pays vieillit et le nombre de personnes en âge de travailler diminue inexorablement. Des milliers d´aide-malades et d´assistants médicaux manquent déjà dans les hôpitaux. Et partout des agences d´embauche sont à la recherche de spécialistes dans la plomberie, l´installation-sanitaire, l´électricité-bâtiment, la mécanique-auto qualifiée etc… Cet été, l'Agence fédérale pour l'emploi a chiffré à 400.000 le nombre de migrants qui devraient entrer dans le pays chaque année, et pendant dix ans, pour que la croissance économique allemande soit maintenue. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Les journaux de France Culture
Le gouvernement va bloquer les tarifs réglementés du gaz

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 30, 2021 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 22h - Ce blocage sera mis en place après la hausse de 12,6% qui interviendra demain 1er octobre. Après, "il n'y aura plus d'augmentation du prix du gaz" jusqu'en avril, assure Jean Castex. Le Premier ministre promet aussi de limiter la hausse des prix de l'électricité. - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Le journal de 22h00
Le gouvernement va bloquer les tarifs réglementés du gaz

Le journal de 22h00

Play Episode Listen Later Sep 30, 2021 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 22h - Ce blocage sera mis en place après la hausse de 12,6% qui interviendra demain 1er octobre. Après, "il n'y aura plus d'augmentation du prix du gaz" jusqu'en avril, assure Jean Castex. Le Premier ministre promet aussi de limiter la hausse des prix de l'électricité. - invités : Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE)

Du grain à moudre
Pénurie de main d'œuvre : faut-il augmenter les salaires ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Sep 8, 2021 38:52


durée : 00:38:52 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Alors que Pôle Emploi a dépassé le seuil du million d'offres disponibles, la demande ne semble pas être au rendez-vous. Cette pénurie de main d'œuvre touche notamment la restauration et l'hôtellerie. Comment stimuler le retour à l'emploi ? Le salaire est-il le seul indicateur déterminant ? - réalisation : Thomas Jost - invités : Mireille Bruyère maîtresse de conférences en sciences économiques à l'université de Toulouse Jean Jaurès, chercheuse au CERTOP (Centre de recherche et d'études Travail organisation pouvoir) du CNRS, membre des Économistes atterrés au sein du Conseil scientifique; Xavier Timbeau Économiste, directeur de l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE); Jean-Eudes Du Mesnil Secrétaire général de la CPME (Confédération du patronat des petites et moyennes entreprises).

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CRISE : LES MULTINATIONALES VONT-ELLES PAYER ? – 09/07/21

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Play Episode Listen Later Jul 9, 2021 67:46


CRISE : LES MULTINATIONALES VONT-ELLES PAYER ? – 09/07/21 Invités PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance CHRISTINE KERDELLANT Directrice de la rédaction – « L'Usine Nouvelle » BEATRICE MATHIEU Rédactrice en chef - « L'Express » MATHIEU PLANE Économiste Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) Après des années de discussions, tensions et revirements, 130 pays représentant 90 % du PIB mondial se sont engagés à taxer de manière plus équitable les multinationales. Cet accord fiscal international, qualifié du « plus important conclu depuis un siècle » par Bruno Le Maire, attend désormais l'aval des grands argentiers des pays du G20, qui se réunissent ce vendredi et samedi à Venise. A priori, le feu vert des dix-neuf pays les plus riches du monde et de l'Union européenne semble acquis : ils ont tous déjà adhéré au cadre général de la réforme, initiée par Joe Biden et négociée le 1er juillet dernier sous l'égide de l'Organisation de développement et de coopération économique (OCDE), y compris la Chine et l'Inde. Mais les tractations continuent en coulisses pour rallier les pays récalcitrants, comme l'Irlande paradis fiscal européen, qui refusent d'appliquer un taux d'impôt minimal mondial sur les sociétés « d'au moins 15% » prévu par l'accord. Un autre volet de la réforme prévoit également que les entreprises, et notamment les géants de l'Internet, payent des impôts dans les pays « où leurs biens et services sont vendus, même s'ils n'y ont pas de présence physique ». Avec cet accord, les Etats entendent éviter le dumping fiscal mais aussi que les multinationales et surtout les GAFA (les géants Google, Amazon, Facebook et Apple), qui ont largement profité de la pandémie de la Covid-19 et des confinements, paient des impôts dérisoires au regard de leurs revenus. Cette décision marque un coût d'arrêt à la tendance, depuis les années 80, d'alléger l'impôt sur les sociétés global. Il faut savoir qu'en quarante ans, celui-ci est passé de 46 à 26 % en moyenne, entamant largement les ressources des États. Ce nouveau système fiscal mis en place pourrait générer 150 milliards d'euros de revenus supplémentaires par an dès 2023, dont près de 6 milliards d'euros à la France. Selon le Conseil d'analyse économique, les entreprises tricolores transfèrent au total 34 milliards d'euros de profits vers les pays à faible fiscalité par an, principalement vers la Suisse, les Pays-Bas et le Luxembourg. Avec cette réforme, les paradis fiscaux perdraient de leur intérêt, et la France récupérait une part de ces transferts de bénéfices. D'autant que le pays est actuellement considéré comme le plus attractif d'Europe en termes d'investissements étrangers. Avec 985 projets d'investissements étrangers en 2020, la France est en effet devant le Royaume-Uni et l'Allemagne en termes d'attractivité. La qualité de ses infrastructures, le potentiel de son marché, le niveau de formation et la productivité de ses salariés ainsi que les aides du gouvernement ne sont pas pour rien dans ces résultats. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 00h50 RÉALISATION : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : - INTERNET : francetv.fr - FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 - TWITTER : https://twitter.com/cdanslair - INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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SOLDES, SPORT : QUI PEUT ENCORE DIRE NON A AMAZON ? 26/06/21

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Play Episode Listen Later Jun 26, 2021 66:00


SOLDES, SPORT : QUI PEUT ENCORE DIRE NON A AMAZON ? 26/06/21 INVITÉS MATHIEU PLANE Économiste Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) CHRISTINE KERDELLANT Directrice de la rédaction – « L'Usine Nouvelle » MARTIAL YOU Rédacteur en chef du service Économie-Social – « RTL » PASCALE HÉBEL Économiste - CRÉDOC « Il est urgent de rétablir en France une équité de traitement entre toutes les formes de commerce », c'est par ce cri de colère que le collectif français « Sauvons nos commerces » a interpellé le ministère de l'Economie le 13 juin dernier. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, ces commerçants dénoncent le « cynisme économique absolu » de l'entreprise américaine qui a organisé son opération promotionnelle « Prime Day » les 21 et 22 juin, soit une dizaine de jours avant les soldes d'été. Des promos qui se font en outre avant l'entrée en vigueur d'une nouvelle réglementation européenne sur la TVA. Celle-ci devrait augmenter de 20% le tarif des petits achats sur les sites de e-commerce logés en dehors de l'Union Européenne. Vu comme une provocation, l'événement « Prime Day » ne passe donc pas. Surtout qu'Amazon a engendré 44 milliards d'euros de chiffre d'affaires en Europe en 2020 et n'a pas payé d'impôt sur les sociétés. Amplifié par la crise sanitaire, la consommation en ligne a en tout cas changé les habitudes de consommation des Français. Devenu un réflexe, les achats sur internet font à présent partie du quotidien, « beaucoup vont y rester parce qu'ils y trouvent leur intérêt, une étape est franchie qui risque d'être durable », note François Momboisse, président de la fédération du e-commerce. Dans le village de Montbert, au sud de Nantes, la construction d'une plateforme logistique d'Amazon fait quant à elle débat. Des associations, soutenues par les Verts ou la France insoumise, militent contre l'implantation de ces 185 000 m2 d'entrepôt. Mais le village se déchire et deux visions du monde s'opposent. D'un coté, ceux qui s'insurgent contre cet emblème de la mondialisation sans retenue, qui fait fi des enjeux environnementaux et ne repose que sur des emplois précaires. De l'autre, ceux qui y voient un bénéfice pour la région et un levier pour son dynamisme économique. Amazon semble en tout cas insatiable. Après le cinéma, le géant américain s'attaque à présent au monde du sport. En privatisant certains matchs de Roland-Garros, uniquement visibles sur la plateforme payante Amazon Prime, l'entreprise américaine confisque aux plus précaires la possibilité de voir ces rencontres sportives. En obtenant il y a quelques jours les droits de diffusion des matchs de Ligue 1 et de ligue 2, c'est aussi le football qui est maintenant touché. Alors, la détresse des commerçants français peut-elle être entendue ? Que peut faire l'Etat pour contrer la concurrence du géant américain ? L'implantation d'Amazon à Montbert est-elle inéluctable ? Les retransmissions sportives sont-elles condamnées à devenir payantes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : - INTERNET : francetv.fr - FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 - TWITTER : https://twitter.com/cdanslair - INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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#39 - Réforme du congé parental : un échec relatif ! - Hélène Périvier

Terrain Social

Play Episode Listen Later Apr 20, 2021 16:14


Même si le retour à l'emploi des femmes s'améliore, les difficultés sociales restent bien présentes pour les plus précaires. Mais que dire des résistances sociétales ?  Terrain Social questionne les chiffres d'un échec relatif en invitant Hélène Périvier, économiste à l'OFCE-Sciences-Po (Observatoire Français des Conjonctures Économiques). Elle co-signe l'étude « Cinq ans après la réforme du congé parental (PreParE), les objectifs sont-ils atteints ?  » avec Gregory Verdugo, directeur du Centre d'Etudes des Politiques Economiques (Laboratoire EPEE) – Université d'Evry et Paris-Saclay. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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DETTES, PÉNURIES : PEUT-ON REBONDIR ? – 16/04/21

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Play Episode Listen Later Apr 16, 2021 67:00


DETTES, PÉNURIES : PEUT-ON REBONDIR ? – 16/04/21 Invités FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » Spécialiste des questions économiques et sociales SOPHIE FAY Journaliste au service économie - « L'Obs » MATHIEU PLANE – En duplex Économiste Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) BÉATRICE MATHIEU – En duplex Rédactrice en chef adjointe - « L'Express » Depuis le début de la pandémie de Covid-19 il y a plus d'un an, l'économie française est sous perfusion. Le nombre de faillites d'entreprises est pour l'instant exceptionnellement bas, grâce aux aides de l'État, que ce soit le chômage partiel, le fonds de solidarité ou les prêts garantis. Mais aujourd'hui, la dette publique de la France qui a atteint « son niveau le plus élevé depuis 1949 » continue de croître et la facture de la crise du Covid est désormais estimée à 424 milliards d'euros sur trois ans ( 2020-2022) selon le ministre des Comptes publics. Un chiffre astronomique qui comprend les baisses de recettes fiscales et toutes les dépenses exceptionnelles liées à la pandémie. Pour donner un ordre de grandeur, ce chiffre correspond à un cinquième du produit intérieur brut annuel, soit la richesse créée collectivement, et représente si on le divise par le nombre d'habitants, 66 millions, un peu plus de 6 300 euros par Français. Colossale, cette somme inquiète la Cour des comptes qui dans son dernier rapport publié mardi épingle le « quoi qu'il en coûte » du gouvernement. Pour les Sages, si le contexte était incertain, l'exécutif a manqué de « réalisme », voyant souvent trop large dans ses prévisions budgétaires. D'autre part, les magistrats pointent une explosion des dépenses courantes de l'État, sans aucun lien avec la crise, et disent craindre que la France atteigne un point de non-retour budgétaire. Alors comment en sortir ? Qui va payer ? Si la question promet de nombreux débats à l'approche de la présidentielle, le gouvernement promet pour l'instant qu'il n'y aura ni austérité ni hausse d'impôts, et dit compter sur la croissance pour rétablir les finances publiques. Mais le plan de relance sera-t-il suffisant ? Que va-t-il se passer quand les aides de l'État vont s'arrêter ? Alors que de très nombreuses entreprises se sont endettées pendant la crise sanitaire, le ministre de l'Économie a proposé mercredi 14 avril de reporter ou d'annuler certaines dettes pour éviter une vague de faillite. Mais lesquelles ? La question divise les entrepreneurs, confrontés pour certains également à des difficultés d'approvisionnement et à une flambée des prix. Sur fond de croissance record en Chine et d'une demande mondiale à la hausse, de nombreux secteurs sont en effet pénalisés par des ruptures de stocks et des pénuries de matériaux tels que des composants électroniques, mais aussi d'acier, d'aluminium, de microprocesseurs, de cuivre... Au point de freiner la reprise ? C'est en tout cas un point qui inquiète la Maison-Blanche, bien décidée à relancer l'économie des États-Unis avec un plan gigantesque de 2 000 milliards de dollars. Diffusion : du lundi au samedi à 17h45 Format : 65 minutes Présentation : Caroline Roux - Axel de Tarlé Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40 Réalisation : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin Production : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C dans l'air sur france.tv