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durée : 00:58:05 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - Se raconter, à travers une autobiographie ou de l'autofiction, est-ce impudique ? Pourquoi sommes-nous si intéressée·es par l'intimité des écrivain·es, parfois au-delà de ce qu'ils écrivent ? Tour d'horizon avec, entre autres, Violette Leduc et Hervé Guibert. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Vincent Kaufmann Professeur de sociologie urbaine et d'analyse des mobilités à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), directeur du Laboratoire de sociologie urbaine (LaSUR) et directeur scientifique du Forum Vies Mobiles; Anaïs Frantz Docteure en littérature et civilisation françaises, enseigne la littérature et les études de genre dans les Universités américaines de Paris et chercheure associée au sein du groupe « Violette Leduc » de l'ITEM
-> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.Dans cet épisode, Christine Guibert revient sur son rôle de gardienne de l'œuvre de Hervé Guibert, auteur, journaliste, photographe et vidéaste. Elle évoque son parcours, de la protection du testament littéraire de Hervé à la valorisation de ses photographies avec la galeriste Agathe Gaillard puis Les Douches. Elle nous partage également son apprentissage des subtilités de l'image. Nous parlons aussi des expositions actuelles et à venir, comme celle sur l'Italie prévue jusqu'au 5 Avril 2025 à la Galerie Les Douches à Paris. Bonne écoute !Le site sur le travail de Hervé Guibert : https://www.herveguibert.net/Le site de la galerie Les Douches : https://www.lesdoucheslagalerie.com/artists/2427-herve-guibert/Mon site d'éditrice indépendante : https://marinelefort.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Christine Guibert revient sur son rôle de gardienne de l'œuvre de Hervé Guibert, auteur, journaliste, photographe et vidéaste. Elle évoque son parcours, de la protection du testament littéraire de Hervé à la valorisation de ses photographies avec la galeriste Agathe Gaillard puis Les Douches. Elle nous partage également son apprentissage des subtilités de l'image. Nous parlons aussi des expositions actuelles et à venir, comme celle sur l'Italie prévue jusqu'au 5 Avril 2025 à la Galerie Les Douches à Paris. Bonne écoute !0'02 – Christine Guibert, légataire de l'artiste Hervé Guibert : auteur, scénariste, journaliste et photographie4'17 – Début de la gestion de l'héritage photographique d'Hervé Guibert avec l'aide de la galeriste Agathe Gaillard7'35 – Apprentissage des tirages avec Didier Léger (laboratoire Imaginoir) le tireur attitré d'Hervé9'25 – Difficultés liées aux légendes incomplètes12'56 – Fidélité à l'œuvre d'Hervé en développant uniquement ses choix14'07 – Collaboration actuelle avec la galerie Les Douches pour une exposition en 202516'25 – Pour découvrir l'œuvre d'Hervé Guibert elle nous recommande de commencer par L'Image Fantôme et Mes Parents.18'32 – Son œuvre mêle photographie et écriture. Il a même pu réaliser un documentaire : La Pudeur ou l'Impudeur30'07 – Invitation à l'exposition sur l'Italie en 2025 à la galerie Les DouchesLe site sur le travail de Hervé Guibert : https://www.herveguibert.net/Le site de la galerie Les Douches : https://www.lesdoucheslagalerie.com/artists/2427-herve-guibert/Mon site d'éditrice indépendante : https://marinelefort.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterLe site du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphotoLes Voix de la Photo est un podcast produit et réalisé par Marine Lefort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Essentiel – Le rendez-vous culture de RCJ – présenté par Sandrine Sebbane. Part I : Elle reçoit David Teboul pour le livre "Les Filles de Birkenau" aux éditions Les Arènes À propos du livre : « Les Filles de Birkenau » paru aux éditions Les Arènes Les filles de Birkenau rassemble les dernières mémoires de survivantes des camps de la mort, réunies par David Teboul, auteur et documentariste. À travers leurs témoignages puissants et intimes, ce livre révèle des aspects inédits de la vie dans les camps. Témoignages directs et émouvants, ce récit est une exploration poignante et inédite du vécu des déportées. David Teboul est cinéaste, photographe et vidéaste. Il a réalisé des installations et plusieurs documentaires, dont Yves Saint Laurent, 5 avenue Marceau 75116 Paris, devenu un livre (La Martinière, 2002), Mon amour (tourné en Sibérie en 2016) et Hervé Guibert, la mort propagande (2021). Il a publié L'Aube à Birkenau (Les Arènes) en 2019, un récit inédit et intime dans lequel Simone Veil lui raconte son enfance, sa déportation et l'importance de cette épreuve dans sa vie. Il était l'artiste invité le 1er juillet 2018 pour l'entrée de Simone Veil au Panthéon.
#141 Thomas Jolly, metteur en scène : « Plus il y a de maquillage, de costumes, de perruques, de lumières, de décors, plus je me sens protégé »Thomas Jolly nous reçoit dans son appartement parisien du 16ᵉ arrondissement, un lieu qu'il a investi il y a deux ans, dans la précipitation, tandis qu'il préparait la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024. Les meubles ne lui appartiennent pas, mais le metteur en scène a personnalisé l'endroit en apportant des objets provenant de représentations qu'il a données au cours d'une carrière dans le théâtre déjà bien remplie à 42 ans. « Des petits totems », précise-t-il.C'est quand il était au collège qu'il s'est aperçu que la scène pourrait devenir un espace où exprimer sa « singularité ». Ses parents, une infirmière et un imprimeur, ne lui avaient-ils pas tôt accordé leur confiance ? Aussi a-t-il profité de cette liberté pour explorer, quand il était enfant, les alentours de La-Rue-Saint-Pierre, village logé dans la campagne en Seine-Maritime. Un peu plus tard, adolescent et animateur dans une radio locale, le voilà qui s'exprime dans le micro, et apprend déjà à réunir des inconnus autour de ses passions.De Shakespeare à Kesha, de Hervé Guibert à Super Mario, de Kate Winslet aux Spice Girls, ses goûts ont pour vocation de rassembler les gens, sans « mépris de classe ». Mais sans vouloir être pour autant être consensuel. Thomas Jolly glisse dans la conversation « Je suis ce que je suis », en écho au « I am what I am » que chantait triomphalement Gloria Gaynor. Instinctif, frondeur et chaleureux, il résume ses goûts : « Faut que ce soit brillant, dans les deux sens du terme. »Depuis six saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Juliette SavardRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Lecture de notes de Patrice Chéreau et Hervé GuibertLe cycle « À voix haute » invite des comédiens et comédiennes à donner vie à des textes dont les manuscrits sont conservés à la BnF et exposés pour l'occasion.À l'occasion des 10 ans de la disparition de Patrice Chéreau, la BnF propose une lecturede notes de Patrice Chéreau et Hervé Guibert écrites pendant l'élaboration du filmL'Homme blessé, réalisé en 1983. Ces notes croisées, publiées à la suite du scénario auxéditions de Minuit, dévoilent la lente maturation du projet et racontent une part des liens entre les deux hommes.Séance enregistrée le 9 décembre 2024 à la BnF I Richelieu Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
di Matteo B. Bianchi | Dopo la bellissima esperienza live della scorsa puntata, Copertina torna in studio ma sempre con tanti ospiti, a cominciare da Serena Di Lecce della libreria Millelibri di Bari, dedicata interamente alla poesia. Andiamo a conoscere anche Nicolò S. Centemero e Mariarosa Loddo, autori e voci del podcast "Malati di letteratura", e Norman Gobetti, traduttore di autori come Philip Roth e Mohsin Hamid, ed eccezionalmente anche dell'ultimo attesissimo romanzo di Sally Rooney "Intermezzo". Infine, la scrittrice Ilaria Tuti ci dà un suo personale consiglio di lettura. LIBRI CONSIGLIATI IN QUESTO EPISODIO: GLI ALTRI FANNO VOLUME di Angelo Calvisi, editore Piedimosca IL MALE CHE NON C'È di Giulia Caminito, Bompiani SULLE STRADE DI MIO PADRE di José Enrique Bortoluci, Iperborea CIO CHE SCRIVO NON È SCRIVERE. MODELLI DI PENSIERO, PROBLEMI DI POESIA di Paul Valéry, Argo Libri e Industria & Letteratura Collana ISOLA (microprogetto editoriale di poesia e illustrazione) I POVERI di William Vollmann, Minimumfax ALL'AMICO CHE NON MI HA SALVATO LA VITA di Hervé Guibert, GOG Edizioni EXIT WEST di Mohsin Hamid, Einaudi LA STANZA DEGLI UFFICIALI di Marc Dugain, Ponte alle Grazie Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Entretien mené par Pauline Le Gall En se remémorant les moments vécus avec un ancien amant, le narrateur tente de percer le mystère de Jérémie. Qui était cet homme qu'il ne connaissait pas vraiment, et qu'il a aimé, peut-être ? Ce portrait, composé de 1000 fragments, aboutit à un grand roman sur la passion, dans la belle lignée de Roland Barthes et Hervé Guibert. À lire – Clément Ribes, Mille images de Jérémie, Verticales, 2024.
Fidèle à son engagement en faveur de la littérature et de la création contemporaine, CHANEL renouvelle son soutien au festival MOT pour Mots organisé par Le Monde, Le Nouvel Obs et Télérama. À l'occasion de l'ouverture de la quatrième édition du festival, l'ambassadrice et porte-parole de la Maison Charlotte Casiraghi a retrouvé les autrices Sarah Chiche et Aurélie Lacroix pour une édition spéciale des Rendez-vous littéraires rue Cambon animée par Elisabeth Philippe, journaliste au Nouvel Obs. Ensemble, elles ont parlé d'écriture et de la place de la littérature dans leur vie.© Festival MOT pour Mots.Les Enténébrés, Sarah Chiche, © Éditions du Seuil, 2019, Points, 2020.Saturne, Sarah Chiche, © Éditions du Seuil, 2020, Points, 2021.Les Alchimies, Sarah Chiche, © Éditions du Seuil, 2023, Points, 2024.© Éditions du Seuil.Aurélie Lacroix, L'Unique objet de mon regard, 2023, © Éditions Cambourakis. © Rencontres Philosophiques de Monaco© Le Nouvel ObsSarah Chiche, L'Inachevée, 2008, © Éditions Grasset & Fasquelle.Hervé Guibert, Fou de Vincent, 1989, © Les Éditions de Minuit.© Éditions GrassetAnnie Ernaux, Passion Simple, 1991, © Éditions Gallimard.Joan Didion : Le Centre ne tiendra pas, Griffin Dunne, © Didion Doc, Netflix, 2017.Joan Didion, L'année de la pensée magique © 2005 © Editions Grasset & Fasquelle, 2007, pour la traduction françaiseThe Year of Magical Thinking by Joan Didion. Copyright © 2005 by Joan Didion. Published by HarperCollins Publishers. All Rights Reserved.Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité, Traduit en français par Françoise Laye, © Christian Bourgois Editeur, 1988.Fernando Pessoa, Livro do Desassossego, 1990, © Grupo Editorial Presença. All Rights Reserved.Ann Veronica Janssens, Mukha, 1997. All Rights Reserved.© KHM-MuseumsverbandLéon Tolstoï, Anna Karénine, 1873Albert Cohen, Belle du Seigneur, 1968, © Éditions Gallimard.Edith Wharton, Le temps de l'innocence, 1920Laurence Plazenet, La blessure et la soif, 2009, © Éditions Gallimard.Francisco de Goya, Les Désastres de la guerre, 1810-1815Francisco de Goya, Le Chien, 1819-1823Francisco de Goya, Le sommeil de la raison engendre des monstres, 1799Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour, 1861
Fidèle à son engagement en faveur de la littérature et de la création contemporaine, CHANEL renouvelle son soutien au festival MOT pour Mots organisé par Le Monde, Le Nouvel Obs et Télérama. À l'occasion de l'ouverture de la quatrième édition du festival, l'ambassadrice et porte-parole de la Maison Charlotte Casiraghi a retrouvé les autrices Sarah Chiche et Aurélie Lacroix pour une édition spéciale des Rendez-vous littéraires rue Cambon animée par Elisabeth Philippe, journaliste au Nouvel Obs. Ensemble, elles ont parlé d'écriture et de la place de la littérature dans leur vie.© Festival MOT pour Mots.Les Enténébrés, Sarah Chiche, © Éditions du Seuil, 2019, Points, 2020.Saturne, Sarah Chiche, © Éditions du Seuil, 2020, Points, 2021.Les Alchimies, Sarah Chiche, © Éditions du Seuil, 2023, Points, 2024.© Éditions du Seuil.Aurélie Lacroix, L'Unique objet de mon regard, 2023, © Éditions Cambourakis. © Rencontres Philosophiques de Monaco© Le Nouvel ObsSarah Chiche, L'Inachevée, 2008, © Éditions Grasset & Fasquelle.Hervé Guibert, Fou de Vincent, 1989, © Les Éditions de Minuit.© Éditions GrassetAnnie Ernaux, Passion Simple, 1991, © Éditions Gallimard.Joan Didion : Le Centre ne tiendra pas, Griffin Dunne, © Didion Doc, Netflix, 2017.Joan Didion, L'année de la pensée magique © 2005 © Editions Grasset & Fasquelle, 2007, pour la traduction françaiseThe Year of Magical Thinking by Joan Didion. Copyright © 2005 by Joan Didion. Published by HarperCollins Publishers. All Rights Reserved.Fernando Pessoa, Le Livre de l'intranquillité, Traduit en français par Françoise Laye, © Christian Bourgois Editeur, 1988.Fernando Pessoa, Livro do Desassossego, 1990, © Grupo Editorial Presença. All Rights Reserved.Ann Veronica Janssens, Mukha, 1997. All Rights Reserved.© KHM-MuseumsverbandLéon Tolstoï, Anna Karénine, 1873Albert Cohen, Belle du Seigneur, 1968, © Éditions Gallimard.Edith Wharton, Le temps de l'innocence, 1920Laurence Plazenet, La blessure et la soif, 2009, © Éditions Gallimard.Francisco de Goya, Les Désastres de la guerre, 1810-1815Francisco de Goya, Le Chien, 1819-1823Francisco de Goya, Le sommeil de la raison engendre des monstres, 1799Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour, 1861
Retomando a temática do HIV, Arthur Marchetto e Cecilia Garcia Marcon convidam Rodrigo Casarin, do Página 5, para conversar sobre as novas narrativas que falam sobre o vírus. Entre os destaques, surgem as experiências de Rodrigo Casarin com a Legião Urbana e a leitura de Cecilia Garcia Marcon do último livro de João Silvério Trevisan, "Meu irmão, eu mesmo". OBRAS CITADAS NO CAST"Meu irmão, eu mesmo", de João Silvério Trevisan"A Tempestade ou O Livro dos Dias", de Legião Urbana"Devassos no Paraíso", de João Silvério Trevisan"Pai, Pai", de João Silvério Trevisan"Fun home", de Alison Bechdel"Ao amigo que não me salvou a vida", de Hervé Guibert"Clube de compras Dallas", de Jean-Marc Vallée"Você tem a vida inteira", de Lucas Rocha"339 - Direitos Universais na Literatura: Saúde (com Lucas Rocha", de 30:MIN)"American Horror Story: NYC", de Ryan Murphy e Brian Falchuk CANAL DO 30:MIN NO YOUTUBE Telegram do 30:MIN Apoie o 30:MIN no PicPay Apoie o 30:MIN no Padrim --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/30min/message
Den danske digter, C.Y. Frostholm er venner med den franske forfatter, Hervé Guibert. De to har aldrig mødtes, og Hervé Guibert døde i 1991. Hvordan fungerer venskabet så? Det taler Nanna Mogensen med C.Y. Frostholm om i forbindelse med hans nye bog "Til den ven jeg aldrig har kendt". De to mødes i C.Y. Frostholms lejlighed i København. Vært: Nanna Mogensen. Redaktør: Hanne Barslund.
À partir d'elle.Des artistes et leur mèreLE BAL, Parisdu 12 octobre 2023 au 25 février 2024Interview de Julie Héraut, Responsable Exposition et Recherche chez LE BAL, et commissaire de l'expositionpar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 octobre 2023, durée 23'45, © FranceFineArt.https://francefineart.com/https://francefineart.com/2023/10/18/3490_a-partir-d-elle_le-bal/communiqué de pressecommissariat :Julie Héraut, Responsable Exposition et Recherche chez LE BAL« Sans doute je serai mal, tant que je n'aurai pas écrit quelque chose à partir d'elle ». Cette phrase de Roland Barthes dans son Journal de deuil en date du 15 décembre 1978, un peu plus d'un an après la mort de sa mère, annonce l'écriture au printemps 1979 de son célèbre ouvrage La Chambre claire. Essai théorique sur la nature du médium photographique, le texte s'articule autour d'une quête : retrouver, en image, la vérité du visage aimé, celui de sa mère disparue.La mère, dont le regard est certainement le premier miroir de soi mais aussi du monde qui nous entoure, reste l'un des motifs fondamentaux de l'histoire de l'art. Les oeuvres assemblées ici, éminemment distinctes tant par les contextes dans lesquelles elles ont été conçues (sociaux, géographiques, temporels) que par les approches formelles et esthétiques qui ont guidé leur réalisation, ont toutes en commun de dépasser le seul témoignage intime. Entre critique sociale, quête de soi, conjuration ou apaisement, qu'elles incarnent la réalité de la présence ou les effets de l'absence, toutes mettent en jeu la question de la filiation et ce qu'il en reste.Celle que nous croyons si bien connaître n'est-elle pas toujours une énigme, une image qui requiert un acte conscient, volontaire, de mise au point – Asareh Akasheh, Gao Shan, Dirk Braeckman, Hervé Guibert ? Son histoire, celle tue ou celle transmise, en héritons-nous – Anri Sala, LaToya Ruby Frazier, Michele Zaza, Karen Knorr ? Quand un éloignement physique s'impose, comment combler la distance – Mona Hatoum, Chantal Akerman ? Dans ces tête-à-tête, l'implication volontaire de la mère au sein des dispositifs formels imaginés par les artistes devient souvent propice à l'humour et à l'irrévérence – Ragnar Kjartansson, Ilene Segalove, Hannah et Bernhard Blume – quand ils ne sont pas l'occasion d'interroger, défier ou repenser les règles d'un ordre social et moral pesant voire annihilant – Michel Journiac, Christian Boltanski, Mark Raidpere. Enfin quand la mère tend à disparaitre – Jochen Gerz, Paul Graham, Pier Paolo Pasolini – ou qu'elle n'est déjà plus, comment se construit une nouvelle image – Lebohang Kganye, Sophie Calle, Rebekka Deubner, Ishiuchi Miyako, Hélène Delprat ?De personnage, la mère devient ici figure, d'accès au monde, de jeu, d'identification, mais aussi de perte et de nostalgie : « Pour vous livrer le fond de mon émoi, l'image de ma mère » – Samuel Beckett.Julie Héraut Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Buy the book: https://repeaterbooks.com/product/narcissus-in-bloom/Narcissism is the defining pathology of the twenty-first century, but what if it is not self-obsession that defines us but a need for self-transformation?Narcissus in Bloom is a short history of the self-portrait, beginning with Renaissance painters like Albrecht Dürer, Rembrandt and Caravaggio, through to photographers and celebrities like Paris Hilton and Kim Kardashian, Lee Friedlander and Hervé Guibert.Analysing the ways that so many artists have regarded their own image, how might the age of the selfie be considered as a time of transformation rather than stasis? By returning to the original tale of Narcissus, and the flower from which he takes his name, this book offers an alternative reading of narcissism from within the midst of a moralising subgenre of books that argue our self-obsession will be the death of us. That may be so. But what will we become after we have taken the watery track, and rid ourselves of the cloistered self-image given to us by late capitalism?Support the podcast:Linktree: https://linktr.ee/acidhorizonOrder 'Anti-Oculus: A Philosophy of Escape' (10.10.23): https://repeaterbooks.com/product/anti-oculus-a-philosophy-of-escape/Acid Horizon on Patreon: https://www.patreon.com/acidhorizonpodcastZer0 Books and Repeater Media Patreon: https://www.patreon.com/zer0repeaterMerch: http://www.crit-drip.comOrder 'The Philosopher's Tarot': https://repeaterbooks.com/product/the-philosophers-tarot/Subscribe to us on Apple Podcasts: https://tinyurl.com/169wvvhiHappy Hour at Hippel's (Adam's blog): https://happyhourathippels.wordpress.comRevolting Bodies (Will's Blog): https://revoltingbodies.comSplit Infinities (Craig's Substack): https://splitinfinities.substack.com/Music: https://sereptie.bandcamp.com/ and https://thecominginsurrection.bandcamp.com/Support the show
Buy the book: https://repeaterbooks.com/product/narcissus-in-bloom/Narcissism is the defining pathology of the twenty-first century, but what if it is not self-obsession that defines us but a need for self-transformation?Narcissus in Bloom is a short history of the self-portrait, beginning with Renaissance painters like Albrecht Dürer, Rembrandt and Caravaggio, through to photographers and celebrities like Paris Hilton and Kim Kardashian, Lee Friedlander and Hervé Guibert.Analysing the ways that so many artists have regarded their own image, how might the age of the selfie be considered as a time of transformation rather than stasis? By returning to the original tale of Narcissus, and the flower from which he takes his name, this book offers an alternative reading of narcissism from within the midst of a moralising subgenre of books that argue our self-obsession will be the death of us. That may be so. But what will we become after we have taken the watery track, and rid ourselves of the cloistered self-image given to us by late capitalism?Support Zer0 Books and Repeater Media on Patreon: https://www.patreon.com/zerobooksSubscribe: http://bit.ly/SubZeroBooksFacebook: https://www.facebook.com/ZeroBooks/Twitter: https://twitter.com/zer0books-----Other links:Check out the projects of some of the new contributors to Zer0 Books:Acid HorizonPatreon: https://www.patreon.com/acidhorizonpodcastYouTube: https://www.youtube.com/c/acidhorizonMerch: crit-drip.comThe Philosopher's Tarot from Repeater Books: https://repeaterbooks.com/product/the-philosophers-tarot/The Horror VanguardApple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/horror-vanguard/id1445594437Patreon: https://www.patreon.com/horrorvanguardBuddies Without OrgansApple Podcasts: https://podcasts.apple.com/gb/podcast/buddies-without-organs/id1543289939Website: https://buddieswithout.org/Xenogothic: https://xenogothic.com/
durée : 00:16:57 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - La Nuit rêvée de Jean-Claude Gallotta (9/11) : Hervé Guibert : "Il y a des photos qu'on espère, dans lesquelles on met beaucoup d'espérance, et qu'on n'arrive jamais à faire"
Redorer le blason de la variété. C'est une mission qu'on s'est choisi à Tsugi Radio et pas que dans Serge, l'émission. Et c'est vrai que ces dernières années, l'armée de ces soldats de la chanson s'est sacrément renouvelée et agrandie avec des Générales comme Clara Luciani, Juliette Armanet, des amiraux comme Eddy de Pretto, des capitaines comme Fishbach et des lieutenants comme Fils Cara ou Zaho de Sagazan. Et ce qui fait plaisir c'est qu'à regarder la programmation des festivals de découverte, ce n'est pas prêt de s'arrêter. L'invité de Place des Fêtes aujourd'hui a toujours voulu être chanteur même si dans la campagne picarde où il a grandi on lui a dit que c'était impossible. Thibaut Blond a eu raison de s'entêter car son premier album Armes & Paillettes est sorti le 21 octobre dernier, bien accueilli par une critique déjà sous le charme des prestations scéniques de ce chanteur, beau, oui comme Bowie. Il a fait tomber le P de poète pour se doter d'un pseudo mystérieux à consonnance germanique, Oete pour nous embarquer dans un univers où se côtoient le cabaret des années 30, Ziggy Stardust, mais aussi Daniel Darc, Soulages ou Hervé Guibert. Oete a fait sien le célèbre slogan d'Act Up-Paris : danser = vivre parce que quoi de mieux qu'un beat pour célébrer ses fêlures. Oete, sera un des artistes à ne pas rater à Rennes la semaine prochaine pour Bars en Trans et il est, aujourd'hui, l'invité de Place des Fêtes en direct sur tsugiradio.fr
En écho à l'exposition collective Love Songs - Photographies de l'intime, présentée à la MEP - Maison Européenne de la Photographie jusqu'au 21 août 2022, nous vous proposons de découvrir, dans une série de podcasts, les photographes de l'exposition à travers leurs écrits. - Crédits image : Hervé Guibert, « T. la grimace, Santa Caterina », 1982, Collection MEP, Paris. Don de Christine Guibert, © Christine Guibert
Al amigo que no me salvó la vida (1991), del escritor, guionista y fotógrafo francés Hervé Guibert, es la décima lectura de Maricapáginas, el club de lectura con enfoque marica de Enrique Aparicio @esnorquel, que en esta ocasión charla con Álvaro Llamas.
Hinrich Schmidt-Henkels Arbeiten haben wir schon häufiger in der Show besprochen: Er übersetzt Autor*innen wie Édouard Louis, Hervé Guibert, Michel Houellebecq und Stine Pilgaard - sowie den norwegischen Großschriftsteller Jon Fosse, der gerade für den International Booker Prize geshortlisted ist und immer wieder für den Literaturnobelpreis gehandelt wird. Zugeschaltet aus der Villa Massimo in Rom spricht er mit Meike (die in seiner Saarbrücker Heimat weilt) über Fosse und dessen meisterliche "Heptalogie", einen Siebenteiler in drei Bänden über einen norwegischen Maler und dessen Suche nach Transzendenz.
Dans ce journal intime écrit de 1976 à 1991, quelques fulgurances viennent déchirer le quotidien d'Hervé Guibert. Écrivain, journaliste et photographe, c'est toujours avec une grande lucidité qu'il fait le récit de sa vie en parlant ouvertement de son homosexualité comme de sa maladie. L'auteur, que l'on aime dépeindre comme insolent et double, nous apparait aujourd'hui comme le témoin privilégié d'une époque et l'une des grandes figures de cette génération ravagée par le sida. Le texte de ce fragment est à retrouver sur le site fragmentslus.com Hervé Guibert, Le mausolée des amants, Journal 1976-1991 - Éditions Gallimard 2001 Crédits musique : Calore Umano - Redo Lucchetti ©Picci 1972
Lectures : - Françoise Sagan, Des bleus à l'âme ; - Pouchkine, Eugène Onéguine ; - Samuel Benchetrit, La nuit avec ma femme ; - Hervé Guibert, Le mausolée des amants. Lien de téléchargement direct : https://ia601504.us.archive.org/8/items/bibliotheques-anonymes-episode-12-coralie/Biblioth%C3%A8ques%20anonymes%20-%20%C3%89pisode%2012%2C%20Coralie.mp3
Hervé Guibert : grand écrivain français, grand nom de l'autofiction. Ce lundi 27 décembre ça fera déjà 30 ans qu'il nous a quitté. Guibert est mort du sida à 36 ans. Son ami et écrivain Mathieu Lindon lui rend hommage. Dans « Hervelino » (P.O.L), Mathieu Lindon évoque quelques fragments de leur amitié. C'était à la fin de sa vie. A la Villa Médicis à Rome. Avec leurs récents livres, ils ont marqué la dernière rentrée littéraire : Christine Angot a obtenu le prix Médicis (avec « Le Voyage dans l'Est », Flammarion) et Mohamed Mbougar Sarr a décroché le Goncourt (avec « La plus secrète mémoire des hommes », Philippe Rey). Nous réécouterons des morceaux choisis des entretiens qu'ils nous ont accordés.
In dieser Folge mit Meike, Robin & Anika: „Dem Freund, der mir das Leben nicht gerettet hat“ von Hervé Guibert, „Der Jaeger und sein Meister“ von Rocko Schamoni und „Beide Leben“ von Gabriel Krauze. Bevor wir euch drei frische Rezensionen servieren, schauen wir auf zwei internationale Buchpreise: Die Mitglieder von Goodreads haben ihre Choice Awards gewählt, während beim Tournament of Books die Shortlist der Romane steht, die in Duellen gegeneinander antreten.
durée : 00:17:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1977, au micro de Gérard-Julien Salvy, Bernadette Lafont disait comment elle concevait et pratiquait son métier de comédienne, son attrait pour les premiers films et sa volonté d'aborder chaque rôle comme s'il était le premier. "Démarches - Bernadette Lafont" (1ère diffusion : 12/02/1977).Le Beau Serge, La Fiancée du pirate, Une belle fille comme moi, La Maman et la Putain. Disparue en 2013, Bernadette Lafont a été l'une des figures féminines qui a dominé le cinéma français depuis la fin des années 50 et l'avènement de la Nouvelle Vague. * "Un peu chinoise par le maquillage, andalouse par la coiffure, gitane blanche, Bardot nègre, garce sublime, pépée de tous les diables, fée du bagout, enquiquineuse de choc. Une "nature" décuplée : plutôt un phénomène", a écrit d'elle Hervé Guibert. En 1977, quelques mois après la sortie de Noroît de Jacques Rivette, interrogée par Gérard-Julien Salvy, Bernadette Lafont disait comment elle concevait et pratiquait son métier de comédienne. Elle évoquait son désir de faire du cinéma, jeune fille : Au départ je voulais être danseuse classique et je suis venue à Paris pour ça. Mais j'avais très envie de faire du cinéma, mais il n'y avait pas d'école pour faire du cinéma. C'est à cause des journaux et des revues, à l'époque il y avait l'explosion du cinéma italien, comme 'Riz Amer', je pensais que j'avais un type physique qui était assez près de toutes ces italiennes. J'avais envie de faire pareil qu'elles. Je rêvais de faire du cinéma, sans oser le dire. Très rapidement j'ai rencontré la bande des 'Cahiers du Cinéma'. Truffaut, Chabrol, Doniol-Valcroze, qui eux, disaient très haut qu'ils allaient tourner leur premier film. J'ai donc été engagé par eux pour tourner. J'étais très contente. Elle expliquait son intérêt pour les "premiers films", et leur fraîcheur, ainsi que sa position d'actrice par rapport aux réalisateurs : Je suis une interprète, je ne me sens absolument pas la capacité de juger ou de donner des conseils. [...] Je fais entièrement confiance au metteur en scène quand je tourne, (quand je ne tourne pas je peux avoir des doutes), mais quand je tourne c'est le commandant du navire. Je plonge. Sur le fait de jouer dans des films réalisés par un réalisateur ou une réalisatrice ? Avec Nelly Kaplan le rôle était vraiment étonnant dans 'La Fiancée du pirate', et je n'ai jamais pensé que Nelly était une femme par rapport au travail. Je n'ai jamais pensé 'tiens c'est un femme'. D'ailleurs j'ai tourné plusieurs films avec des femmes (Nina Companeez, Nadine Trintignant, etc.) j'aurais pu aussi tourner avec des hommes, ce n'est pas un problème du tout. Son état d'esprit sur un film : Il m'arrive d'oublier plein de films que j'ai fait, parce que le film qui compte c'est celui que je fait, celui que je tourne...pour me préserver une disponibilité totale, à laquelle je tiens par-dessus tout. Le film qui compte c'est celui que je fait, pas celui que je vais faire. Par Gérard-Julien Salvy Avec Bernadette Lafont Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France Démarches - Bernadette Lafont (1ère diffusion : 12/02/1977)
Silvia Turato"Squisita Luisa"Eugène SavitzkayaPrehistorica Editorehttps://www.prehistoricaeditore.it/Traduzione di Silvia Turato e Gianmaria Finardi“Occorre parlare dei piedi di Luisa col rischio di offenderli? Tutto il libello corre questo rischio che non è possibile evitare. I lunghi piedi di Luisa sono i più fini che conosca. La cui crescita si è sviluppata indipendentemente da tutti gli elementi del suo corpo, dato che tutti gli elementi del suo corpo sono potuti crescere secondo modalità proprie, slegando l'ossatura, allungando la testa, allargando le anche, variando l'iride come varia il sole. Per dare notizie di Luisa, si può solamente dire che il suo naso prende forma e che le sue orecchie crescono stando in allerta per il minimo fruscio di foglia.” Questo romanzo poetico, che l'autore compone per la figlia Luisa, fa da eco a Marino il mio cuor, dedicato al primogenito (e già pubblicato da Prehistorica Editore). Si tratta di una cronaca libera e senza date, che Savitzkaya scrive prestando la voce alla nuova creatura – una voce meravigliosa e inedita –, da cui solo può nascere un mondo originale. In una lingua visionaria e sorvegliatissima, al tempo stesso densa e limpida, forte e delicata, questo romanzo poetico può essere letto come una favola, quella dell'infanzia. Savitzkaya dedica molta attenzione all'aspetto sensibile del mondo che accoglie Luisa, la sua principessa, senza mai rinunciare a quella magia che da sola basterebbe a ricordare le origini russe dell'autore.Il grande scrittore del piccolo e della materia, in una favola della nominazione degna di Puskin.La prosa poetica della paternità."Savitzkaya è uno scrittore magnifico, raro: la sua opera è una foresta, con la rude corteccia e il folletto" Le MondeEugène Savitzkaya (Saint-Nicolas-lès-Liège, 1955) è uno scrittore belga di lingua francese. Figlio di emigrati (padre polacco e madre russa) sfuggiti alla guerra, l'autore rivela presto una forte tempra poetica, che gli vale importanti riconoscimenti, sia in Belgio che in Francia. Ha quindi l'onore di soggiornare presso Villa Medici, dove incontra Hervé Guibert, cui sarà legato da un'affinità elettiva e una profonda amicizia. Nel corso degli anni, dà prova di estrema varietà di ispirazione, spaziando dalla poesia al teatro, per arrivare al romanzo. La sua novellistica, secondo alcuni critici intrisa di un collante surrealista, viene indicata all'unanimità come punto focale della storia della letteratura europea: incarna il trait d'union tra i moderni e i postmoderni. In Francia è pubblicato dalle raffinatissime Éditions de Minuit. Questo testo gli è valso il premio POINT DE MIRE e il PRIX TRIENNAL DU ROMAN.IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarehttps://ilpostodelleparole.it/
“a ppr oc he” Salon photographique – 4e édition3 lieux : Galerie Papillon, christian berst art brut et Espace Bertrand Grimond, Parisdu 26 au 30 mai 2021Interview de Lucas Leffler, représenté par Galerie Intervalle,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mai 2021, durée 9'59. © FranceFineArt.Interview de Emilia Genuardi, co-fondatrice et directrice d'a ppr oc he et de Elsa Janssen, associée, co-directrice artistique d'a ppr oc he,par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et Paris, le 14 mai 2021, durée 18'44,© FranceFineArtExtrait du communiqué de presse :Emilia Genuardi, cofondatrice et directriceElsa Janssen, directriceLéa Chauvel-Lévy et Tristan Lund, direction artistiqueIntroductionÀ chaque nouvelle édition, son défi.Cette année, le challenge est décuplé. a ppr oc he s 'adapte et se transforme, en concertation avec les galeries, pour faire face à une situation inédite. Ensemble, nous avons fait preuve d'innovation, de flexibilité et d'agilité afin de construire un nouveau modèle de salon marchand, qui se déroulera exceptionnellement au sein même des galeries. Un retour aux sources, là où nous, curateurs, amateurs, institutionnels et collectionneurs venons nous inspirer et nous nourrir.Un format unique, mû par cette envie originelle du salon : réinventer sans cesse, ensemble.Depuis sa création en 2017, a ppr oc he propose une sélection d'oeuvres qui réunit plusieurs approches du médium photographique. Salon à échelle humaine, construit comme une exposition, privilégiant des solo shows, a ppr oc he se dédie pour la première fois aux pièces uniques : un parti pris qui précise la place de la photographie dans l'art contemporain. La critique d'art et commissaire Léa Chauvel-Lévy, ainsi que le conseiller artistique Tristan Lund, ont joint leurs regards aux nôtres afin de réunir un contenu artistique pluriel et ambitieux. Les artistes sélectionnés tiennent tous une place à la fois marquée et singulière dans la création contemporaine. Certains ne se considèrent pas photographes, d'autres le revendiquent. D'origines et de générations différentes, ils partagent des préoccupations communes. Marco Barbon, Filip Berendt, Claudia Larcher et Katrien de Blauwer, tentent chacun à leur manière de redéfinir notre environnement connu. La mémoire, le souvenir et les références du passé sont les bases de réflexions de Ken Matsubara, Patrick Waterhouse et Lucas Leffler. La photographie continue à être explorée pour ses propriétés essentielles à travers les oeuvres d'Ellen Carey, de Coraline de Chiara et de Roger Catherineau. Tandis que Vincent Ballard et Jean-Claude Ruggirello jouent avec la matérialité de l'image pour la rendre sculpture, Laurent Lafolie et Sylvain Couzinet-Jacques revisitent la figure humaine et le portrait. À travers ses oeuvres Thomas Devaux franchit les limites entre photographie, peinture et dessin. Enfin, le marchand Christian Berst nous plonge dans l'anatomie d'une mythologie individuelle à travers le témoignage compulsif d'un auteur anonyme. Pour la première fois aussi, a ppr oc he allie photographie et musique et accueille le duo lauréat du Prix Swiss Life à 4 mains 2020, prix initié par la Fondation Swiss Life. Edouard Taufenbach et Régis Campo dévoilent leur oeuvre commune Le Bleu du ciel, qui cherche, à partir du sujet de l'hirondelle, à développer une représentation sensible du passage du temps, du mouvement, des échanges et des circulations au sein d'un espace. Nous tenons à remercier chaleureusement les galeries qui accueilleront le salon pour cette édition inédite (christian berst art brut, Galerie Papillon, Espace Bertrand Grimont), avec pour message l'envie de se fédérer au sein d'un salon marchand dont l'enjeu reste inchangé : faire naître des rencontres et des discussions entre les artistes, les galeries, les collectionneurs et le public d'a ppr oc he.Emilia Genuardi & Elsa JanssenÉditos par les directeurs artistiquesIl n'y a pas de photographie sans désir. Les premières photographies que Hervé Guibert a aimées, n'étaient pas des photographies. Il avait mis sous verre, sur son bureau, des pochettes de disques et avec sa bouche, parfois, il soufflait dessus. La buée faisait disparaître et réapparaître l'image, réchauffée par son haleine. C'était son jeu, son exploration, son expérience sensible de l'apparition. Au début de l'histoire de la photographie, avant que l'on puisse fixer l'image, elle volait, disparaissait, jouait des tours à sa façon à celui qui voulait la dompter, la rendre captive. Sur cuir, sur verre, sur pierre, l'image du monde n'était pas docile. La photographie, dans sa dimension exploratoire telle qu'elle s'est écrite au moment de sa proto-histoire, a ouvert des portes à certaines expressions artistiques contemporaines. Avant qu'il ne soit techniquement possible de fixer et stabiliser l'image, les expérimentations photographiques avaient en effet lieu sur cuir, sur verre, sur étain recouvert de bitume de Judée, ou à l'aide de résine de gaïac. La génération d'artistes présentée au sein du Salon a ppr oc he renoue avec cette tradition empirique, expérimentale, qui cherche à la façon des pionniers à fixer l'image du monde sur des supports variés. Autant de voies possibles pour affirmer que l'art contemporain a eu et aura encore besoin de la photographie comme une de ses inspirations essentielles. Léa Chauvel-LévyC'est un salon qui célèbre la sculpture autant que la photographie, en exposant des artistes qui emmènent le médium au-delà des limites de la pure représentation. Ce qui me passionne chez ces artistes, c'est leur reconnaissance des possibilités de l'objet qui porte l'image. Comment ses qualités nous déplacent-elles ou nous amènent-elles à nous poser davantage de questions et quelle est la relation entre l'objet et l'image qui y est représentée ? Ce sont des artistes libérés des deux dimensions du tirage, ne se conformant pas aux traditions de parfaite reproductibilité attendues en photographie, reconnaissant que le fait de pouvoir voir la main de l'artiste par des techniques de chambre noire, le collage ou l'application de peinture, propulse le spectateur dans un état d'esprit différent. Qu'il s'agisse de se délecter des outils du métier dans les sculptures murales de Vincent Ballard, de s'interroger sur la politique de la prise de vue dans l'oeuvre de Patrick Waterhouse ou de condenser l'espace architectural par le collage dans l'oeuvre de Claudia Larcher — ils attirent l'attention sur les limites de la photographie conventionnelle. Ils reconnaissent que le geste visible de l'artiste rend ces oeuvres et leur message plus mémorables, plus stimulants et plus excitants. Plutôt que la photographie comme un outil pour représenter quelque chose ou quelqu'un, les techniques sculpturales employées par nombre de ces artistes enracinent le message dans l'objet directement devant nous plutôt que dans l'image photographique transitoire et toujours reproductible. Tristan LundLes artistes de la 4ème édition 2020/202101 Vincent Ballard Galerie Lumière des roses (fr)02 Marco Barbon Galerie Clémentine de la Féronnière (fr)03 Filip Berendt l'étrangère (uk) 04 Katrien de Blauwer Galerie Les filles du calvaire (fr) 05 Ellen Carey Galerie Miranda (fr)06 Roger Catherineau Les Douches La Galerie (fr)07 Coraline de Chiara Galerie Claire Gastaud (fr)08 Sylvain Couzinet-Jacques Galerie C (ch + fr)09 Thomas Devaux Galerie Bertrand Grimont (fr)10 Laurent Lafolie Galerie Binome (fr)11 Claudia Larcher Galerie 22,48m2 (fr)12 Lucas Leffler Galerie Intervalle (fr)13 Le fétichiste christian berst art brut (fr) 14 Ken Matsubara Galerie Eric Mouchet (fr)15 Jean-Claude Ruggirello Galerie Papillon (fr)16 Patrick Waterhouse The Ravestijn Gallery (nl)17 Edouard Taufenbach & Régis Campo Prix Swiss Life à 4 mainsLes informations pratiques : horaires d'ouverture au public, entrée libre sur réservation obligatoire :Mercredi 26 mai 2021: 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationJeudi 27 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationVendredi 28 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationSamedi 29 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationDimanche 30 mai 2021 : 13 – 18h Ouvert au public, sur réservation1- Galerie christian berst art brut : 3 – 5, passage des Gravilliers 75003 Paris2- Galerie Papillon : 13, rue Chapon 75003 Paris3- Espace Bertrand Grimond: 43, rue de Montmorency 75003 ParisRéservation obligatoire sur http://www.approche.paris à partir du 1er mai 2021 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
“a ppr oc he” Salon photographique – 4e édition3 lieux : Galerie Papillon, christian berst art brut et Espace Bertrand Grimond, Parisdu 26 au 30 mai 2021Interview de Coraline de Chiara, représentée par Galerie Claire Gastaud,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mai 2021, durée 10'22. © FranceFineArt.Interview de Emilia Genuardi, co-fondatrice et directrice d'a ppr oc he et de Elsa Janssen, associée, co-directrice artistique d'a ppr oc he,par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et Paris, le 14 mai 2021, durée 18'44,© FranceFineArtExtrait du communiqué de presse :Emilia Genuardi, cofondatrice et directriceElsa Janssen, directriceLéa Chauvel-Lévy et Tristan Lund, direction artistiqueIntroductionÀ chaque nouvelle édition, son défi.Cette année, le challenge est décuplé. a ppr oc he s 'adapte et se transforme, en concertation avec les galeries, pour faire face à une situation inédite. Ensemble, nous avons fait preuve d'innovation, de flexibilité et d'agilité afin de construire un nouveau modèle de salon marchand, qui se déroulera exceptionnellement au sein même des galeries. Un retour aux sources, là où nous, curateurs, amateurs, institutionnels et collectionneurs venons nous inspirer et nous nourrir.Un format unique, mû par cette envie originelle du salon : réinventer sans cesse, ensemble.Depuis sa création en 2017, a ppr oc he propose une sélection d'oeuvres qui réunit plusieurs approches du médium photographique. Salon à échelle humaine, construit comme une exposition, privilégiant des solo shows, a ppr oc he se dédie pour la première fois aux pièces uniques : un parti pris qui précise la place de la photographie dans l'art contemporain. La critique d'art et commissaire Léa Chauvel-Lévy, ainsi que le conseiller artistique Tristan Lund, ont joint leurs regards aux nôtres afin de réunir un contenu artistique pluriel et ambitieux. Les artistes sélectionnés tiennent tous une place à la fois marquée et singulière dans la création contemporaine. Certains ne se considèrent pas photographes, d'autres le revendiquent. D'origines et de générations différentes, ils partagent des préoccupations communes. Marco Barbon, Filip Berendt, Claudia Larcher et Katrien de Blauwer, tentent chacun à leur manière de redéfinir notre environnement connu. La mémoire, le souvenir et les références du passé sont les bases de réflexions de Ken Matsubara, Patrick Waterhouse et Lucas Leffler. La photographie continue à être explorée pour ses propriétés essentielles à travers les oeuvres d'Ellen Carey, de Coraline de Chiara et de Roger Catherineau. Tandis que Vincent Ballard et Jean-Claude Ruggirello jouent avec la matérialité de l'image pour la rendre sculpture, Laurent Lafolie et Sylvain Couzinet-Jacques revisitent la figure humaine et le portrait. À travers ses oeuvres Thomas Devaux franchit les limites entre photographie, peinture et dessin. Enfin, le marchand Christian Berst nous plonge dans l'anatomie d'une mythologie individuelle à travers le témoignage compulsif d'un auteur anonyme. Pour la première fois aussi, a ppr oc he allie photographie et musique et accueille le duo lauréat du Prix Swiss Life à 4 mains 2020, prix initié par la Fondation Swiss Life. Edouard Taufenbach et Régis Campo dévoilent leur oeuvre commune Le Bleu du ciel, qui cherche, à partir du sujet de l'hirondelle, à développer une représentation sensible du passage du temps, du mouvement, des échanges et des circulations au sein d'un espace. Nous tenons à remercier chaleureusement les galeries qui accueilleront le salon pour cette édition inédite (christian berst art brut, Galerie Papillon, Espace Bertrand Grimont), avec pour message l'envie de se fédérer au sein d'un salon marchand dont l'enjeu reste inchangé : faire naître des rencontres et des discussions entre les artistes, les galeries, les collectionneurs et le public d'a ppr oc he.Emilia Genuardi & Elsa JanssenÉditos par les directeurs artistiquesIl n'y a pas de photographie sans désir. Les premières photographies que Hervé Guibert a aimées, n'étaient pas des photographies. Il avait mis sous verre, sur son bureau, des pochettes de disques et avec sa bouche, parfois, il soufflait dessus. La buée faisait disparaître et réapparaître l'image, réchauffée par son haleine. C'était son jeu, son exploration, son expérience sensible de l'apparition. Au début de l'histoire de la photographie, avant que l'on puisse fixer l'image, elle volait, disparaissait, jouait des tours à sa façon à celui qui voulait la dompter, la rendre captive. Sur cuir, sur verre, sur pierre, l'image du monde n'était pas docile. La photographie, dans sa dimension exploratoire telle qu'elle s'est écrite au moment de sa proto-histoire, a ouvert des portes à certaines expressions artistiques contemporaines. Avant qu'il ne soit techniquement possible de fixer et stabiliser l'image, les expérimentations photographiques avaient en effet lieu sur cuir, sur verre, sur étain recouvert de bitume de Judée, ou à l'aide de résine de gaïac. La génération d'artistes présentée au sein du Salon a ppr oc he renoue avec cette tradition empirique, expérimentale, qui cherche à la façon des pionniers à fixer l'image du monde sur des supports variés. Autant de voies possibles pour affirmer que l'art contemporain a eu et aura encore besoin de la photographie comme une de ses inspirations essentielles. Léa Chauvel-LévyC'est un salon qui célèbre la sculpture autant que la photographie, en exposant des artistes qui emmènent le médium au-delà des limites de la pure représentation. Ce qui me passionne chez ces artistes, c'est leur reconnaissance des possibilités de l'objet qui porte l'image. Comment ses qualités nous déplacent-elles ou nous amènent-elles à nous poser davantage de questions et quelle est la relation entre l'objet et l'image qui y est représentée ? Ce sont des artistes libérés des deux dimensions du tirage, ne se conformant pas aux traditions de parfaite reproductibilité attendues en photographie, reconnaissant que le fait de pouvoir voir la main de l'artiste par des techniques de chambre noire, le collage ou l'application de peinture, propulse le spectateur dans un état d'esprit différent. Qu'il s'agisse de se délecter des outils du métier dans les sculptures murales de Vincent Ballard, de s'interroger sur la politique de la prise de vue dans l'oeuvre de Patrick Waterhouse ou de condenser l'espace architectural par le collage dans l'oeuvre de Claudia Larcher — ils attirent l'attention sur les limites de la photographie conventionnelle. Ils reconnaissent que le geste visible de l'artiste rend ces oeuvres et leur message plus mémorables, plus stimulants et plus excitants. Plutôt que la photographie comme un outil pour représenter quelque chose ou quelqu'un, les techniques sculpturales employées par nombre de ces artistes enracinent le message dans l'objet directement devant nous plutôt que dans l'image photographique transitoire et toujours reproductible. Tristan LundLes artistes de la 4ème édition 2020/202101 Vincent Ballard Galerie Lumière des roses (fr)02 Marco Barbon Galerie Clémentine de la Féronnière (fr)03 Filip Berendt l'étrangère (uk) 04 Katrien de Blauwer Galerie Les filles du calvaire (fr) 05 Ellen Carey Galerie Miranda (fr)06 Roger Catherineau Les Douches La Galerie (fr)07 Coraline de Chiara Galerie Claire Gastaud (fr)08 Sylvain Couzinet-Jacques Galerie C (ch + fr)09 Thomas Devaux Galerie Bertrand Grimont (fr)10 Laurent Lafolie Galerie Binome (fr)11 Claudia Larcher Galerie 22,48m2 (fr)12 Lucas Leffler Galerie Intervalle (fr)13 Le fétichiste christian berst art brut (fr) 14 Ken Matsubara Galerie Eric Mouchet (fr)15 Jean-Claude Ruggirello Galerie Papillon (fr)16 Patrick Waterhouse The Ravestijn Gallery (nl)17 Edouard Taufenbach & Régis Campo Prix Swiss Life à 4 mainsLes informations pratiques : horaires d'ouverture au public, entrée libre sur réservation obligatoire :Mercredi 26 mai 2021: 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationJeudi 27 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationVendredi 28 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationSamedi 29 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationDimanche 30 mai 2021 : 13 – 18h Ouvert au public, sur réservation1- Galerie christian berst art brut : 3 – 5, passage des Gravilliers 75003 Paris2- Galerie Papillon : 13, rue Chapon 75003 Paris3- Espace Bertrand Grimond: 43, rue de Montmorency 75003 ParisRéservation obligatoire sur http://www.approche.paris à partir du 1er mai 2021 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
“a ppr oc he” Salon photographique – 4e édition3 lieux : Galerie Papillon, christian berst art brut et Espace Bertrand Grimond, Parisdu 26 au 30 mai 2021Interview de Emilia Genuardi, co-fondatrice et directrice d'a ppr oc he et de Elsa Janssen, associée, co-directrice artistique d'a ppr oc he,par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et Paris, le 14 mai 2021, durée 18'44,© FranceFineArtExtrait du communiqué de presse :Emilia Genuardi, cofondatrice et directriceElsa Janssen, directriceLéa Chauvel-Lévy et Tristan Lund, direction artistiqueIntroductionÀ chaque nouvelle édition, son défi.Cette année, le challenge est décuplé. a ppr oc he s 'adapte et se transforme, en concertation avec les galeries, pour faire face à une situation inédite. Ensemble, nous avons fait preuve d'innovation, de flexibilité et d'agilité afin de construire un nouveau modèle de salon marchand, qui se déroulera exceptionnellement au sein même des galeries. Un retour aux sources, là où nous, curateurs, amateurs, institutionnels et collectionneurs venons nous inspirer et nous nourrir.Un format unique, mû par cette envie originelle du salon : réinventer sans cesse, ensemble.Depuis sa création en 2017, a ppr oc he propose une sélection d'oeuvres qui réunit plusieurs approches du médium photographique. Salon à échelle humaine, construit comme une exposition, privilégiant des solo shows, a ppr oc he se dédie pour la première fois aux pièces uniques : un parti pris qui précise la place de la photographie dans l'art contemporain. La critique d'art et commissaire Léa Chauvel-Lévy, ainsi que le conseiller artistique Tristan Lund, ont joint leurs regards aux nôtres afin de réunir un contenu artistique pluriel et ambitieux. Les artistes sélectionnés tiennent tous une place à la fois marquée et singulière dans la création contemporaine. Certains ne se considèrent pas photographes, d'autres le revendiquent. D'origines et de générations différentes, ils partagent des préoccupations communes. Marco Barbon, Filip Berendt, Claudia Larcher et Katrien de Blauwer, tentent chacun à leur manière de redéfinir notre environnement connu. La mémoire, le souvenir et les références du passé sont les bases de réflexions de Ken Matsubara, Patrick Waterhouse et Lucas Leffler. La photographie continue à être explorée pour ses propriétés essentielles à travers les oeuvres d'Ellen Carey, de Coraline de Chiara et de Roger Catherineau. Tandis que Vincent Ballard et Jean-Claude Ruggirello jouent avec la matérialité de l'image pour la rendre sculpture, Laurent Lafolie et Sylvain Couzinet-Jacques revisitent la figure humaine et le portrait. À travers ses oeuvres Thomas Devaux franchit les limites entre photographie, peinture et dessin. Enfin, le marchand Christian Berst nous plonge dans l'anatomie d'une mythologie individuelle à travers le témoignage compulsif d'un auteur anonyme. Pour la première fois aussi, a ppr oc he allie photographie et musique et accueille le duo lauréat du Prix Swiss Life à 4 mains 2020, prix initié par la Fondation Swiss Life. Edouard Taufenbach et Régis Campo dévoilent leur oeuvre commune Le Bleu du ciel, qui cherche, à partir du sujet de l'hirondelle, à développer une représentation sensible du passage du temps, du mouvement, des échanges et des circulations au sein d'un espace. Nous tenons à remercier chaleureusement les galeries qui accueilleront le salon pour cette édition inédite (christian berst art brut, Galerie Papillon, Espace Bertrand Grimont), avec pour message l'envie de se fédérer au sein d'un salon marchand dont l'enjeu reste inchangé : faire naître des rencontres et des discussions entre les artistes, les galeries, les collectionneurs et le public d'a ppr oc he.Emilia Genuardi & Elsa JanssenÉditos par les directeurs artistiquesIl n'y a pas de photographie sans désir. Les premières photographies que Hervé Guibert a aimées, n'étaient pas des photographies. Il avait mis sous verre, sur son bureau, des pochettes de disques et avec sa bouche, parfois, il soufflait dessus. La buée faisait disparaître et réapparaître l'image, réchauffée par son haleine. C'était son jeu, son exploration, son expérience sensible de l'apparition. Au début de l'histoire de la photographie, avant que l'on puisse fixer l'image, elle volait, disparaissait, jouait des tours à sa façon à celui qui voulait la dompter, la rendre captive. Sur cuir, sur verre, sur pierre, l'image du monde n'était pas docile. La photographie, dans sa dimension exploratoire telle qu'elle s'est écrite au moment de sa proto-histoire, a ouvert des portes à certaines expressions artistiques contemporaines. Avant qu'il ne soit techniquement possible de fixer et stabiliser l'image, les expérimentations photographiques avaient en effet lieu sur cuir, sur verre, sur étain recouvert de bitume de Judée, ou à l'aide de résine de gaïac. La génération d'artistes présentée au sein du Salon a ppr oc he renoue avec cette tradition empirique, expérimentale, qui cherche à la façon des pionniers à fixer l'image du monde sur des supports variés. Autant de voies possibles pour affirmer que l'art contemporain a eu et aura encore besoin de la photographie comme une de ses inspirations essentielles. Léa Chauvel-LévyC'est un salon qui célèbre la sculpture autant que la photographie, en exposant des artistes qui emmènent le médium au-delà des limites de la pure représentation. Ce qui me passionne chez ces artistes, c'est leur reconnaissance des possibilités de l'objet qui porte l'image. Comment ses qualités nous déplacent-elles ou nous amènent-elles à nous poser davantage de questions et quelle est la relation entre l'objet et l'image qui y est représentée ? Ce sont des artistes libérés des deux dimensions du tirage, ne se conformant pas aux traditions de parfaite reproductibilité attendues en photographie, reconnaissant que le fait de pouvoir voir la main de l'artiste par des techniques de chambre noire, le collage ou l'application de peinture, propulse le spectateur dans un état d'esprit différent. Qu'il s'agisse de se délecter des outils du métier dans les sculptures murales de Vincent Ballard, de s'interroger sur la politique de la prise de vue dans l'oeuvre de Patrick Waterhouse ou de condenser l'espace architectural par le collage dans l'oeuvre de Claudia Larcher — ils attirent l'attention sur les limites de la photographie conventionnelle. Ils reconnaissent que le geste visible de l'artiste rend ces oeuvres et leur message plus mémorables, plus stimulants et plus excitants. Plutôt que la photographie comme un outil pour représenter quelque chose ou quelqu'un, les techniques sculpturales employées par nombre de ces artistes enracinent le message dans l'objet directement devant nous plutôt que dans l'image photographique transitoire et toujours reproductible. Tristan LundLes artistes de la 4ème édition 2020/202101 Vincent Ballard Galerie Lumière des roses (fr)02 Marco Barbon Galerie Clémentine de la Féronnière (fr)03 Filip Berendt l'étrangère (uk) 04 Katrien de Blauwer Galerie Les filles du calvaire (fr) 05 Ellen Carey Galerie Miranda (fr)06 Roger Catherineau Les Douches La Galerie (fr)07 Coraline de Chiara Galerie Claire Gastaud (fr)08 Sylvain Couzinet-Jacques Galerie C (ch + fr)09 Thomas Devaux Galerie Bertrand Grimont (fr)10 Laurent Lafolie Galerie Binome (fr)11 Claudia Larcher Galerie 22,48m2 (fr)12 Lucas Leffler Galerie Intervalle (fr)13 Le fétichiste christian berst art brut (fr) 14 Ken Matsubara Galerie Eric Mouchet (fr)15 Jean-Claude Ruggirello Galerie Papillon (fr)16 Patrick Waterhouse The Ravestijn Gallery (nl)17 Edouard Taufenbach & Régis Campo Prix Swiss Life à 4 mainsLes informations pratiques : horaires d'ouverture au public, entrée libre sur réservation obligatoire :Mercredi 26 mai 2021: 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationJeudi 27 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationVendredi 28 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationSamedi 29 mai 2021 : 13 – 20h Ouvert au public, sur réservationDimanche 30 mai 2021 : 13 – 18h Ouvert au public, sur réservation1- Galerie christian berst art brut : 3 – 5, passage des Gravilliers 75003 Paris2- Galerie Papillon : 13, rue Chapon 75003 Paris3- Espace Bertrand Grimond: 43, rue de Montmorency 75003 ParisRéservation obligatoire sur http://www.approche.paris à partir du 1er mai 2021 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
pour "Hervelino" « Ce fut vite ma façon d'appeler Hervé, avec ma manie d'italianiser les noms de mes proches... Hervelino : ça ne m'évoque pas tant Hervé que nous deux. Le mot est banal mais c'était lui et c'était moi, il l'avait repris à son compte. » Mathieu Lindon fait la connaissance de l'écrivain et photographe Hervé Guibert en 1978. Le diminutif Hervelino date du début de leur relation, et dix ans plus tard ils passeront ensemble deux années à Rome. Hervé Guibert est pensionnaire à la Villa Médicis, de 1987 à 1989. Mathieu Lindon l'y rejoint en 1988, également comme pensionnaire. Ils resteront ainsi à Rome jusqu'en 90. Ce sont ces années romaines qu'évoque ce récit autobiographique à la fois drôle et mélancolique. Hervé Guibert venait d'apprendre qu'il était séropositif et mourra quinze mois après son retour, le 27 décembre 1991. C'est aussi l'année de la parution du livre d'Hervé, À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (Gallimard, 1990), et dans lequel apparaît Mathieu Lindon comme personnage, sous un autre nom. Ce livre n'est pas un livre de souvenirs, il porte sur la difficulté d'écrire et de raconter l'autre aimé, admiré. Revenir à ce séjour à Rome est une façon de conjurer l'impossibilité d'écrire sur Hervé Guibert. « Écrire sur Rome, c'est passer sur tout ce sur quoi je n'ose pas écrire parce que c'est trop compliqué de m'approprier Hervé. » C'est aussi l'histoire des livres que l'on a lus, ceux de l'ami, de l'autre aimé et disparu. Hervelino s'achève ainsi sur les dédicaces d'Hervé Guibert à son ami Mathieu. Chaque dédicace, avec le commentaire aujourd'hui de Mathieu Lindon, est un éclat, un fragment d'une histoire qui tient à la fois de la littérature, de l'amour, de la maladie et de la mort.
Al amigo que no me salvó la vida es aún hoy un libro que estremece y conmueve por su retrato de un sufrimiento compartido: su autor dedicó minucioso detalle a su experiencia con el VIH sida, pero también a la observación de quienes, entre sus más cercanos, padecieron los efectos de la escandalosa epidemia.
Mesmo antes de Rimbaud, Verlaine e a poesia moderna, a cultura literária francesa sempre foi exemplo de liberalidade dos costumes, principalmente com relação à sexualidade. Sade, Proust, Jean Genet, Jean Cocteau e autores contemporâneos como Édouard Louis, Abdellah Taïa, Julie Maroh, Hervé Guibert são exemplos fortes de uma literatura queer com olhar cirúrgico sobre os costumes ocidentais. Nessa conversa estarão reunidos o poeta Marcelo Ariel, o escritor Ricardo Lísias e o poeta e pesquisador Maurício Salles Vasconcelos, professor da Universidade de São Paulo (USP). Com Marcelo Ariel, Maurício Salles Vasconcelos e Ricardo Lísias Mediação: Alexandre Rabelo
This week the Spine Crackers read Hervé Guibert's brutally intimate and by turns hilarious and tragic semi-autobiographical account of AIDS and the early days of the crisis in the gay community in France. To the Friend Who Did Not Save My Life. Cameos by Michel Foucault and Isabelle Adjani.
durée : 00:43:09 - Par les temps qui courent - par : Marie Richeux, Jeanne Aléos, Romain de Becdelievre - Nous recevons l’écrivain pour la sortie de "Hervelino" aux éditions P.O.L, un récit autobiographique dans lequel il relate sa rencontre et son amitié avec Hervé Guibert, alors qu’ils étaient pensionnaires à la Villa Médicis à Rome dans les années 80. - réalisation : Jean-Christophe Francis, Lise-Marie Barré - invités : Mathieu Lindon écrivain et journaliste littéraire
durée : 00:43:09 - Par les temps qui courent - par : Marie Richeux, Jeanne Aléos, Romain de Becdelievre - Nous recevons l’écrivain pour la sortie de "Hervelino" aux éditions P.O.L, un récit autobiographique dans lequel il relate sa rencontre et son amitié avec Hervé Guibert, alors qu’ils étaient pensionnaires à la Villa Médicis à Rome dans les années 80. - réalisation : Jean-Christophe Francis, Lise-Marie Barré - invités : Mathieu Lindon écrivain et journaliste littéraire
Nina Bouraoui est autrice. Comme dans beaucoup de ses livres, son dernier roman Otages, apporte une réflexion sur la place des femmes dans la société, et sur les violences qu’elles subissent. Il raconte l’histoire de Sylvie Meyer, une quinquagénaire en apparence sans soucis, qui est employée dans une usine de caoutchouc. Après une énième demande de son patron, elle décide de le séquestrer, révélant ainsi de profondes blessures refoulées depuis longtemps.Dans cet épisode, Nina Bouraoui nous accueille dans son salon, devant sa bibliothèque qui fait office de “matrice du lieu”. Elle nous parle de son amour pour la Méditerranée, de sa jeunesse en Algérie. La romancière se confie aussi sur ses craintes de retourner un jour là-bas. “J’ai écrit une sorte de légende autour de ce pays, et cette fiction j’aurais peur qu’elle s'éteigne, qu’elle soit déçue”. Alors entre temps, elle lit. Beaucoup. Parmi ses auteur.ices algérien.nes favori.te.s, on trouve Albert Camus, qu’elle considère comme “un père algérien, qui a décrit l’Algérie comme [elle a] pu envisager de la décrire”. Elle nous présente Le Mausolée des Amants, le journal intime posthume de l’écrivain et photographe Hervé Guibert. Cet ouvrage retrace la vie de cet homme, tiraillé entre sa passion pour l’écriture, son combat pour faire accepter l’homosexualité, et sa maladie, le Sida. Des passages très crus parfois, mais que Nina Bouraoui relit sans cesse, tant elle est admirative du travail d’Hervé Guibert. “Il a cette façon d’écrire qui fait dire que finalement lorsqu’on a en soi cette dimension poétique, cette dimension esthétique de l’écriture, et bien je crois que l’on peut tout écrire”. Figure très présente dans la vie d’Hervé Guibert, c’est aussi grâce au Mausolée des Amants que Nina Bouraoui a découvert l’écrivain Thomas Bernhard, que nous recommandait Julia Kerninon dans l’épisode précédent du Book Club.Le Book Club est un podcast présenté par Agathe le Taillandier. Elle a également envoyé les questions de cette interview à Nina Bouraoui. Clémence Lecart a fait le montage de cet épisode. Jean-Baptiste Aubonnet en a fait le mixage et Pauline Thomson en a composé la musique. Maud Benakcha est à l’édition et à la coordination de ce podcast.Marion Girard est responsable de productions. Maureen Wilson est responsable éditoriale. Mélissa Bounoua est directrice des productions et Charlotte Pudlowski directrice éditoriale.Pour que les podcasts de Louie soient accessibles à toutes et tous, des retranscriptions écrites des épisodes sont disponibles sur notre site internet. Si celle de l’épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, vous pouvez nous écrire à hello@louiemedia.comCet épisode a été diffusé la première fois le 1er septembre 2020. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Il voyage pour « goûter le monde, le connaître, élargir ses géographies, visiter ses semblables (…) et rencontrer l’inattendu. ». Ce samedi, nous découvrons le carnet de voyages de l’écrivain et économiste Felwine Sarr. A l’heure de la crise sanitaire, il nous indiquera, aussi, les chemins vers des voyages immobiles et intérieurs. Son nouveau livre a pour titre : « La saveur des derniers mètres. » (Philippe Rey). C’est à une sorte de voyage dans le temps que nous convie l’écrivain Mathieu Lindon. Dans son nouveau livre (« Hervelino », chez P.O.L), il évoque quelques fragments de son amitié avec l’écrivain Hervé Guibert. C’était à la fin de sa vie. A la Villa Médicis à Rome. Guibert touché par le sida et mort en 1991 à l’âge de 36 ans. Dans « En toutes lettres ! », la journaliste et écrivaine Pascale Clark écrit à Douglas Emhoff, le mari de Kamala Harris. Choix culturels : - Le série « En Thérapie » qui est l’adaptation par Éric Toledano et Olivier Nakache de la série israélienne “BeTipul” à voir sur Arte.tv à partir du 28 janvier 2021. - La pièce de théâtre « Le vol du Boli » de Abderrahmane Sissako et Damon Albarn. - Le roman « T. Singer » de Dag Solstad (Notabilia). - La chanteuse belge Iliona dont le premier EP « Tristesse » sort le 5 février prochain.
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie. Ce podcast capsule a été réalisé en partenariat avec la revue-livre The Eyes et l’Association des Filles de la photo, premier réseau de femmes engagées dans la vie professionnelle de la photographie, qui souhaitent partager leurs expertises et transmettre leurs expériences. Dans une société en permanente mutation, nous avons choisi d’aborder la question du genre dans la photographie contemporaine. Afin d’en explorer l’un des aspects, nous avons convié le photographe SMITH, qui est également le rédacteur en chef invité du numéro spécial de la revue-livre The Eyes « Transgalactique », sur la photographie, le genre et la transidentité. Son travail dépasse aujourd’hui la seule photographie : cinéma, vidéo, danse, installations, nouvelles technologies… Déconstruction de la binarité du genre, exploration de la transition des corps, voilà le questionnement, le cheminement que Smith nous donne à entendre dans ce podcast. Références évoquées pendant le podcast Nan Goldin, Andy Warhol, Christian Caujolle, Gilou le Gruiec, Antoine d’Agata, Christer Strömholm, JH Engstrom, Anders Petersen, Christine Ollier, Patrick Le Bescont, Paul Preciado, François Hebel, Les rêveries d’un promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau, Andreï Tarkovski, Roland Barthes, Hervé Guibert, Michel Foucault, Jacques Derrida, Lucien Raphmaj, Jean-Philippe Uzan, Nadège Piton, Akira Rabelais, Victoria Lukas. Réseaux sociaux https://www.instagram.com/traumsmith/ https://www.instagram.com/podcastvisions/ https://www.instagram.com/lesfillesdelaphoto/ https://www.instagram.com/theeyesmag/ Merci aux équipes des Filles de la Photo, à Véronique Prugnaud et à l’équipe de la revue The Eyes pour le soutien, à Augustin Orsatelli pour le montage sonore. Corina Schack a initié ce projet, Karin Hémar lui a donné sa forme de podcast, Fathia Djarir a préparé et conduit l’entretien, Sophie Janssens et Corine Hamel en ont assuré la production. Une pensée pour S. qui se reconnaîtra.
Robert Pujade membre permanent des Rencontres internationales de la photographie d'Arles, maitre de conférence en esthétisme de la photographie française est devenu spécialiste de l'œuvre photographique de l'écrivain Hervé Guibert, ainsi que celle de Lucien Clergue. C'est un philosophe, amoureux de l'image et de l'histoire, 2 passions qu'il conjugue avec brio. Collab' @Lauredarles & @Mcamois
Nina Bouraoui est autrice. Comme dans beaucoup de ses livres, son dernier roman Otages, apporte une réflexion sur la place des femmes dans la société, et sur les violences qu’elles subissent. Il raconte l’histoire de Sylvie Meyer, une quinquagénaire en apparence sans soucis, qui est employée dans une usine de caoutchouc. Après une énième demande de son patron, elle décide de le séquestrer, révélant ainsi de profondes blessures refoulées depuis longtemps.Dans cet épisode, Nina Bouraoui nous accueille dans son salon, devant sa bibliothèque qui fait office de “matrice du lieu”. Elle nous parle de son amour pour la Méditerranée, de sa jeunesse en Algérie. La romancière se confie aussi sur ses craintes de retourner un jour là-bas. “J’ai écrit une sorte de légende autour de ce pays, et cette fiction j’aurais peur qu’elle s'éteigne, qu’elle soit déçue”. Alors entre temps, elle lit. Beaucoup. Parmi ses auteur.ices algérien.nes favori.te.s, on trouve Albert Camus, qu’elle considère comme “un père algérien, qui a décrit l’Algérie comme [elle a] pu envisager de la décrire”. Elle nous présente Le Mausolée des Amants, le journal intime posthume de l’écrivain et photographe Hervé Guibert. Cet ouvrage retrace la vie de cet homme, tiraillé entre sa passion pour l’écriture, son combat pour faire accepter l’homosexualité, et sa maladie, le Sida. Des passages très crus parfois, mais que Nina Bouraoui relit sans cesse, tant elle est admirative du travail d’Hervé Guibert. “Il a cette façon d’écrire qui fait dire que finalement lorsqu’on a en soi cette dimension poétique, cette dimension esthétique de l’écriture, et bien je crois que l’on peut tout écrire”. Figure très présente dans la vie d’Hervé Guibert, c’est aussi grâce au Mausolée des Amants que Nina Bouraoui a découvert l’écrivain Thomas Bernhard, que nous recommandait Julia Kerninon dans l’épisode précédent du Book Club.Le Book Club est un podcast présenté par Agathe le Taillandier. Elle a également envoyé les questions de cette interview à Nina Bouraoui. Clémence Lecart a fait le montage de cet épisode. Jean-Baptiste Aubonnet en a fait le mixage et Pauline Thomson en a composé la musique. Maud Benakcha est à l’édition et à la coordination de ce podcast.Marion Girard est responsable de productions. Maureen Wilson est responsable éditoriale. Mélissa Bounoua est directrice des productions et Charlotte Pudlowski directrice éditoriale. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:16:57 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - L'émission "Démarches" recevait Hervé Guibert à propos de son livre "L'Image fantôme", dont l'écriture avait été déclenchée par le regret de photos ratées. (1ère diffusion : 24/10/1981). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Hervé Guibert
durée : 00:06:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - La Nuit rêvée de Jean-Claude Gallotta nous a permis d'entendre les voix de Merce Cunningham, Jean-Pierre Vernant, Frank Zappa, Pierre Boulez, Françoise Sagan, Serge Gainsbourg, Hervé Guibert et Patrice Chéreau. Entretien 3/3 par Albane Penaranda. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Jean-Claude Gallotta Chorégraphe
durée : 00:46:23 - Le Grand Atelier - Hervé Guibert plaçait la littérature au dessus de tout, même s'il pratiquait aussi la photographie. Comme critique de photo au Monde, de 1977 à 1985, et comme écrivain de romans et de récits. "L'écriture aussi, est une profusion d'images", déclarait l'auteur disparu en 1991. Il se suicide, le corps meurtri par le sida.
durée : 00:20:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - En 1980, Hervé Guibert, dans l'émission "Démarches" expliquait à Gérard-Julien Salvy la genèse de son roman-photo "Suzanne et Louise". Une émission diffusée pour la première fois le 5 juillet 1980. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Hervé Guibert
Hervé Guiberts roman "Till vännen som inte ville rädda mitt liv" vågade berätta om sådant som fram till dess varit hemligt och väckte stora reaktioner när den kom för trettio år sedan. Författaren Hervé Guibert fick sitt hiv-besked 1988. 1990 kom romanen som på svenska heter "Till vännen som inte ville rädda mitt liv". När romanen kom handlade den monumentala uppmärksamheten inte bara om skildringen av aids utan också om Muzil. Så kallas den franske filosofen Michel Foucault som är en stor del av romanen. Han dog i aids redan 1984. Men det berättade han inte offentligt. Kanske visste han det inte. Ville inte veta. Ville i vilket fall inte att någon skulle veta. I "Till vännen som inte ville rädda mitt liv" berättar Hervé allt. I Klassikern hörs Jenny Teleman om Hervé Guiberts "Till vännen som inte ville rädda mitt liv" (1990), aidsromanen som sände en chock och jubelvåg genom Frankrike när den kom. Programmet är en repris från 2016.
durée : 00:16:57 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - L'émission "Démarches" recevait Hervé Guibert à propos de son livre "L'Image fantôme", dont l'écriture avait été déclenchée par le regret de photos ratées. (1ère diffusion : 24/10/1981). - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Hervé Guibert
durée : 00:06:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - La Nuit rêvée de Jean-Claude Gallotta nous a permis d'entendre les voix de Merce Cunningham, Jean-Pierre Vernant, Frank Zappa, Pierre Boulez, Françoise Sagan, Serge Gainsbourg, Hervé Guibert et Patrice Chéreau. Entretien 3/3 par Albane Penaranda. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Jean-Claude Gallotta Chorégraphe
Le jeune poète, Nicholas Giguère (né en 1985) dont le deuxième livre Queues est paru aux éditions Hamac. Queues est un poème d'une centaine de pages dans lequel l'auteur raconte son désir inassouvi de sexe, et notamment de fellations. Dans la lignée des grands auteurs de la littérature gay (on pense à Hervé Guibert, Guillaume Dustan, William Cliff), Nicholas Giguère dit autant le désir que la solitude, sonde son corps autant que son âme.Un texte cru, féroce, parfois très drôle, que je vais vous faire découvrir à travers ses premières pages.
Lectures : Pierre Guyotat, Coma ; Jean-Jacques Schuhl, Rose poussière ; Andy Warhol, Ma philosophie de A à B et vice-versa ; Joël Baqué, La mer c'est rien du tout ; Hervé Guibert, Le seul visage ; Gérard de Nerval, Les chimères. Remerciements à Clément pour sa participation.
I Klassikern hörs Jenny Teleman om Hervé Guiberts "Till vännen som inte ville rädda mitt liv" (1990), aidsromanen som sände en chock och jubelvåg genom Frankrike när den kom. Författaren Hervé Guibert fick sitt hiv-besked 1988. 1990 kom romanen som på svenska heter "Till vännen som inte ville rädda mitt liv".Det blev inte hans sista roman men nästan. Le Monde-journalisten, den hyllade författaren, prisbelönte filmaren och fotografen Guibert, född 1955. Den unge mannen med det ovanligt spefullt änglalika utseendet, vän och älskare till Michel Foucault dog i aids i december 1991, 36 år gammal. Och alla sina sista år skrev han om, och filmade sjukdomen, och kom också att ändra den allmänna franska blicken på något som fortfarande kunde kallas "bögpesten".Tydligen skrattade Michel Foucault nästan ihjäl sig när han fick viruset beskrivet för sig för första gången: "En cancer som bara drabbar homosexuella, det är för bra för att vara sant!"Sådan var nämligen den fortfarande häpna, chockade tonen inför en obegriplig epidemi vid tiden för bokens utgivande. En roman eller kanske dagbok i 100 korta stycken om viruset som tar plats, form och färg inuti författaren och alltfler vänner. "Ett räkneverk mot döden" kallar han det på ett ställe.För viruset som var omöjligt att stoppa kunde i alla fall mätas, Verkningarna gick att mäta. Så det blir möjligen den första romanen om T4, beteckningen för den typ av vita blodkroppar som först angrips av aidsviruset med en successiv försvagning av immunförsvaret som följd. En fullt frisk person har mellan femhundra och tvåtusen T4. Medan de ödesdigra attackerna som drabbar lungorna och toxoplasman som slår sig på hjärnan sätter in i gränsområdet under tvåhundra T4. Då är döden nära, månader eller veckor bort. Så det är en punkt romanen räknar mot: under tvåhundra.1990 fanns bara ett läkemedel att ta till, ett kraftigt cellgift som kallas AZT. Det kunde stoppa upp processen en aning, ge lite mer tid. Men AZT är så starkt att få tålde det mer än ett år. Så det är en annan punkt att räkna mot: slutet på AZT.Det är en roman om blodet dettaden sysslar med händelser inne blodet, blottlägger det, det är i blodet läsningen sker kan man säga.Under 1991 gjorde Hervé också en hemmagjord dokumentär, "La Pudeur ou L'impudeur". I bara en liten liten sekvens som fladdrar på Youtube sitter han i en undersökningsstol och möter som så många gånger förr en sjuksköterska som ska tömma blod ur hans arm, för att mäta, läsa i det, ser man på det där lilla filmfragmentet så sammanfattar det vad romanen räknar och räknar ner."Nedbrytningsprocessen som satt i gång i mitt blod fortgår dag för dag Långt innan min sjukdom hade konstaterats genom undersökningarna kändes det som om mitt blod plötsligt hade blottlagts, lagts i dagen, som om det förut varit skyddat av någon sorts klädsel som jag inte vetat om. Mitt blod är avslöjat, för alla överallt och för alltid, mitt blod är naket på tunnelbanan och bussen, på gatan där jag går, en pil är ständigt riktad mot blodet och mot mig.Syns det i ögonen?"Den börjar med en stillbild på Guibert uppkrupen i en fåtölj. Placerad vid en sprängfylld bokhylla. På golvet framför ligger utspridda papper, manussidor, men han läser i inget, han har lagt handen över ögonen.Alla böcker att inte skriva. Det kan bli två till resonerar han, kanske, med AZT. Ingen utan. Alla böcker att inte läsa. Det är en blivande världsberömd författare som ska dö här, och räkneverket äter upp hans eftermäle.Handen över ögat, det är utmattning. För detta är också en bok om omänsklig trötthet, skriver han. Viruset kommer från grönapan. Det fascinerar honom."Detta är hästens eller apans trötthet inympad på en mans kropp."Nästa bild i det lilla utsnittet från filmen är bara hans tändstickssmala ben som cyklar och cyklar och cyklar och cyklar. Motionsredskapet kommer ju förstås ingen vart. Inga muskler blir till. Bara den lilla kilometerräknaren tickar. Sista bilden är en luftboxning bara, mot spegeln. Tunna kraftlösa jabbar. En oresonligt envis, glupsk, svart, allvarlig blick.Men när romanen kom handlade den monumentala uppmärksamheten inte bara om blodet utan också om Muzil. Så kallas den franske filosofen Michel Foucault som är en stor del av romanen. Han dog i aids redan 1984. Men det berättade han inte offentligt. Kanske visste han det inte. Ville inte veta. Ville i vilket fall inte att någon skulle veta.I "Till vännen som inte ville rädda mitt liv" berättar Hervé allt.Om hans hosta, hans partner Stephane, hans sadomasochistiska köttiga farliga lekar i uppbyggda långtradarhytter och noggrant nedsmutsade badkar på avancerade gayklubbar i San Francisco. När Muzil dör går Hervé ut på gatan och gråter och sjunger en hel dag. Han tvättar också, äcklad och rädd, sin tunga med tvål efter att ha kysst hans hud. Han skriver om de unga män som beklagande får sina negativa besked och inte blir del av den dödsmärkta gemenskap som också är djupt, tungt och svart romantiserad.Utan att hämta andan eller verka tveka ett ögonblick får glupskheten på smitta växa sida vid sida med den skamfyllda rapporteringen om en växande böld i munnen. Opedagogiskt berättas hur hiv kallas "den underbara sjukdomen" av osmittade längtande, och att som Hervé skriver mitt i skräcken sög faran: "vi hade kunnat dricka spetälska om vi kunnat."Foucault kom aldrig ut offentligt. Och Hervé kom ut med en roman som berättar allt om detta bakvända, motsägelsefulla, intensiva.Klart det blev liv när den kom, denna blodisande heta klassiker med så många giftiga teman utrullade på polerad, smutsig prosa. Men förutom hyllningar och inbjudningar till litterära tv-program fick den sjuke författaren en svekdebatt i hasorna. En som återkommer då och då: Vad får man egentligen berätta om sin vänner och om levande nationalikoner? "Jag var i min fulla rätt, det var inte främst min väns dödskamp jag beskrev utan min egen", han svarade så.Jag skulle kunna prata och prata om den här romanen tills skymningen föll. Så lite blev sagt. Om äktenskapet till exempel. Och förstås om själva vännen som inte ville rädda hans liv. Chefen för ett läkemedelsbolag, som dinglar ett komplett värdelöst vaccinationslöfte, ett botemedel, framför näsan på den noggrant nedräknande sjuke och kastar grus i själva mätinstrumentet. Själva romanen.Tänk om tiden går att stoppa? Kan klockan räkna bakåt? Det skall visa sig vara den plågsammaste fasen av alla: Hoppet.Men som sagt, ibland är tiden slut.Jenny Teleman jenny.teleman@sr.seHervé Guibert dog den 27 december 1991 i sviterna av ett självmordsförsök.Översättning: Anders Bodegård. Förord: Jenny Högström.
Paroles & Paroles, le podcast qui écoute le texte et le fait parler. Le podcast qui ouvre le livre et se concentre sur les premières pages pour montrer les questions essentielles, les thèmes et problématiques, pour vous donner envie de continuer. Paroles & Paroles, le podcast de la littérature comme idéal. Suivez-vous sur twitter: @Loic_French et @nexmail