Podcast appearances and mentions of Didier Fassin

I over halvandet år har bomberne regnet ned over Gaza. Hospitaler, huse og infrastruktur er blevet ødelagt. Titusinder af menneskeliv er gået tabt. Hvilket medansvar har de vestlige regeringer for denne ufattelige tragedie? Det spørgsmål er udgangspunktet for denne udgave af Langsomme samtaler, hvor Rune Lykkeberg har besøg af den franske antropolog, læge, sociolog og forfatter Didier Fassin. Han er professor ved både Princeton University og Collège de France, hvor han beskæftiger sig med moralske og sociale spørgsmål; han er også en del af ledelsen på École des hautes études en sciences sociale i Paris, og så er han forfatter til bogen Moral Abdication: How the World Failed to Stop the Destruction of Gaza (2025). I Moral Abdication reflekterer Didier Fassin over det, han betegner som et politisk og intellektuelt kollaps i Vesten. I løbet af de seneste 15-16 måneder har vestlige regeringer givet køb på vigtige værdier og idealer ved at lade Israel udføre krigsforbrydelser og forbrydelser mod menneskeheden med voldsomme militæroperationer ind i Gaza. Fassins bog er et opråb, et debatindlæg og en opfordring til, at vi tænker over, hvordan det kunne ske. Hvordan vestlige ledere – og dermed demokratiske befolkninger – har pådraget sig en form for medansvar for noget, ingen af os rigtig kan forsvare. I løbet af samtalen gør Rune Lykkeberg og Didier Fassin status over den nuværende situation, og hvordan den kom så vidt. De tager den store tur tilbage til Fassins egen opvækst. Han fortæller, hvordan han første gang stiftede bekendtskab med Israel/Palæstina-konflikten, og hvordan den har påvirket offentlighederne i vores samfund – herunder vores regeringers forhold til demonstrationer og retten til at forsamles. Men samtalen slutter heldigvis også med et lille håb, der peger fremad. 

12 décembre 2024 - Rencontre avec Didier Fassin, anthropologue, sociologue et médecin. Modération: Jean-Paul Chagnollaud, président de l'iReMMO. Retrouvez la vidéo:⁠ https://youtu.be/LqKx5S5lo4Y Suivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Facebook⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ : @institutiremmo ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠X-Twitter⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ : @IiReMMO ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Instagram⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ : @institutiremmo ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠LinkedIn⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ : @Institut iReMMO Soutenez notre chaîne ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Lilo⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ : @iremmo ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠HelloAsso⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ : @iremmo

Salut salut et bienvenue dans ce nouvel épisode de notre petit kiki national !Pour le papotage du jour, on se met en mode costume cravate pour parler d'un sujet qu'il me tardait d'aborder avec vous : La France et les questions raciales.Ayant passé la plus grande partie de ma vie en Guinée et en Côte d'Ivoire, c'est une fois arrivée dans le pays du "oui oui baguette" que j'ai réellement pris conscience de ce que représentait être une femme noire, et de toutes les problématiques qui en découlaient.Pendant longtemps, certaines rhétoriques et mécanismes de la société française me titillaient, mais je n'arrivais pas à réellement les nommer.Avec le temps, les questions se sont multipliéesPourquoi en France il est aussi compliqué de parler de racisme ? Pourquoi on m'appelle "black" alors que je suis NOIRE, puis pourquoi on nous renvoie aux USA quand on veut dénoncer des institutions racistes, ou même le racisme ordinaire ?Finalement, pourquoi c'est aussi dur de parler ouvertement des questions raciales.J'ai vite constaté que la réception du sujet était compliquée et qu'elle suscitait beaucoup de réticence.J'ai fini par sérieusement me pencher sur la question, et dans cet épisode, je te partage tout simplement mes éléments de réponses et mes expériences personnelles.Pour les plus impatient.es, je commence à aborder le sujet à : 10:47sSources : -Body-Gendrot Sophie. L'universalisme français à l'épreuve des discriminations. In: Hommes et Migrations, n°1245, Septembre Octobre 2003. France-USA : agir contre la discrimination. I - Philosophies et politiques. pp. 19-28-Danièle Lochak, La race : une catégorie juridique ?. In: Mots, n°33, décembre 1992. «Sans distinction de ... race». pp. 291-303-Danièle Lochak, Le «modèle républicain» dans le débat public. Usages rhétoriques et reconstitution mythique, in Bertrand Badie et Yves Déloye, le temps de l'État. Mélanges en l'honneur de Pierre Birnbaum, Fayard 2007, pp. 398-407- Didier Fassin, Du déni à la dénégation, in Éric Fassin et al., De la question sociale à la question raciale ?,pages 131 à 157, 2006-Éric, Marlière. Les recompositions culturelles des « jeunes de cités» à l'épreuve des déterminismes sociaux et des effets du chômage, de la discrimination et de la ségrégation urbaine, Accompagnement des jeunes en difficulté, Numéro 70, 2013- Lionel Zevounou. Raisonner à partir d'un concept de « race » en droit français. La Revue des Droits de l'Homme, CTAD-CREDOF (Centre de recherche et d'études sur les droits fondamentaux), 2021sociales et catégorisation de l'action publique », VEI Enjeux, nº 121, juin 2000-Maud Lesne, La perception et la mesure des discriminations racistes et sexistes, 2015- Mireille Eberhard, Habitus républicain et traitement de la discrimination en France,Regards Sociologiques, n°39, 2010, pp. 71-83,INED, Unité de recherche « migration et société » (URMIS)-Patrick Simon, Les jeunes de l'immigration se cachent pour vieillir. ReprésentationsArtistes mentionnés:IPNDEGO- MorningstarDakeez-ONEIRAIzaya- Tapage noctureRejoins nous sur insta, on échange beaucoup là-bas et c'est plutôt fun ! : https://www.instagram.com/kikiwithnini_/ Bonne écoute,N'hésite pas à laisser 5 étoiles si l'épisode te plaît, et merci pour ton soutien ! *clin d'oeil clin d'oeil* Nini

Bienvenue dans le 54ème épisode de "Chez Kevin Razy". Avec mon pote sociologue Dr. Hamza, on se réunit pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. Entre humour et sociologie, on ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬On lit vos commentaires !L'estimation des victimes à GazaNews HMD : Le geste antiraciste de la FIFAMacron vs NetanyahuL'affaire P DiddyLa plus grande star du monde : Shah Rukh khanUn rugbyman présumé violeur peut rejouer en FranceLa porte de Brandebourg rend hommage aux victimes du 7 octobreNo comment : Jordan Bardella, Yaroun, Israel, loyers, gendarmerie, Alpes, réchauffement climatique, Goldnadel, Cnews, Civils....Bruno Retailleau vs Ben Laden▬▬▬▬▬▬▬ ON EN A PARLE ▬▬▬▬▬▬▬▬Livres :"De la question sociale à la question raciale ?" de Didier Fassin : https://amzn.to/3Nf1YuB"L'Islam mondialisé" de Olivier Roy : https://amzn.to/3BLabE4"Comprendre l'islam politique" de François Burgat : https://amzn.to/3BCfKF0"Pensée et politique dans le monde arabe"de George Corm : https://amzn.to/3Yg5F9D"L'Islam contemporain" de Ali Merad : https://amzn.to/4hbDGzt"Fake news: Évite de tomber dans le piège !" Kevin Razy, Hamza Garrush : https://amzn.to/3S9rOSz▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LA TEAM ▬▬▬▬▬▬▬▬▬Host : Kevin RazyGuest: Dr HamzaShowrunner : Mourad MoqaddemRéalisation & Montage : Gaëlle Cany Canian Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C'est la psychose au Liban après 48 heures marquées par des explosions en série. Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah doit prendre la parole ce jeudi. L'opération imputée à Israël a fait plus de 20 morts et plusieurs milliers de blessés. Se dirige-t-on vers une nouvelle guerre entre Israël et le Hezbollah ? On en parle avec Didier Fassin, professeur au Collège de France, Pierre Haski, président de Reporters sans frontières, et nos correspondants dans la région.

« L'exil comme signe des temps – comme forme de vie contemporaine, saisie entre le pouvoir d'exclusion et le désir de solidarité » : voilà le cœur de la recherche menée par la sociologue Anne-Claire Defossez et l'anthropologue Didier Fassin. Pendant 5 ans, ils se sont intéressés à ce qui se joue dans les Alpes, à la frontière entre l'Italie et la France. Qu'est-ce que ça révèle à propos de nos temps présents ? Cette semaine, ils viennent nous raconter. Les détails de leurs travaux nous sont transmis dans leur livre « L'exil, toujours recommencé. Chronique de la frontière » (Seuil). Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

In de vierde aflevering van Op de planken, de podcast van Internationaal Theater Amsterdam, gaat programmeur Richard Kofi in gesprek met antropoloog en professor Didier Fassin, en theatermakers Prodromos Tsinikoris & Anestis Azas over de voorstelling Romáland.Waar komen de haat en het racisme naar deze gemeenschap vandaan? Waarom is dit zo gevaarlijk? En hoe zorgen we er als samenleving voor dat Roma een veilige plek krijgen in een samenleving waarin ze zo lang zijn gemarginaliseerd en ontmenselijktRomáland is op 9 en 10 februari 2024 te zien in ITA. Brandhaarden Festival loopt t/m 10 februari. Kijk voor meer informatie en kaartverkoop op onze website.Deze aflevering is in het Engels. 

Il y a dix ans, Didier Fassin avait plongé dans les BAC des quartiers pour une enquête anthropologique remarquable et remarquée (La Force de l'ordre). Cette fois, avec la sociologue Anne-Claire Defossez, Fassin a arpenté les Alpes, à la frontière franco-italienne. Ensemble, ils ont rencontré des exilés dont le périple raconte les monde et ses bouleversements. Des pandores qui ne savent pas — ou plus, ou ne veulent pas — savoir à quoi et à qui ils servent. Des maraudeurs solidaires qui disent notre humanité. Mais pas seulement: Defossez et Dassin ont aidé les migrants ; elle dans leur démarches administratives ; lui comme médecin.

durée : 00:36:12 - Une semaine en France - Ce soir nous recevons Didier Fassin et Anne Claire Defossez, sociologues et anthropologues. Ils publient « L'Exil, toujours recommencé. Chronique de la frontière. », une grande enquête à la frontière franco-italienne auprès des migrants, des forces de l'ordre et des bénévoles.

Nos invités du jour nous emmènent dans le Briançonnnais, à la frontière entre la France et l'Italie. Cette route, souvent périlleuse, est l'une des voies empruntées par les exilés pour essayer de s'installer en Europe. Les sociologues Didier Fassin et Anne-Claire Defossez ont consacré cinq ans à l'étude de ce trajet hors-norme. Leurs recherches ont donné lieu à un livre, intitulé "L'Exil, toujours recommencé : chronique de la frontière" (éditions du Seuil).

Two renowned anthropologists have spent the past five years documenting the lives of migrants in one specific place. Didier Fassin and Anne-Claire Defossez chose to assist aid workers at a reception centre in the French Alpine town of Briançon, close to the Italian border. They looked at how the migrants were living, what support they received, as well as how they were treated by police. The pair were even arrested while carrying out their research, simply for helping the migrants. They spoke to FRANCE 24's Gavin Lee in Perspective.

durée : 00:58:48 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Qu'est-ce qui se joue au col de Montgenèvre? Comment la frontière est-elle un laboratoire où se testent les valeurs des sociétés européennes, où sont auscultées les limites de la démocratie et de l'humanité ? Deuxième partie du cours de Didier Fassin, intitulé "Rencontres".

durée : 00:58:45 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Que s'est-il passé, une nuit, dans le Briançonnais près de la frontière entre l'Italie et la France ? Des migrants bravaient la neige et la fatigue... L'anthropologue Didier Fassin nous fait entrer dans trois récits et points de vue, dans cette première partie de son cours intitulé "Rencontres".

durée : 00:58:45 - L'Été du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - "Qu'elle soit sanitaire, humanitaire, écologique ou sociale, pourquoi la crise pose-t-elle avec autant d'insistance la question du rôle des sciences sociales ?" s'interroge le sociologue Didier Fassin. - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue, médecin et professeur

Didier FassinQuestions morales et enjeux politiques dans les sociétés contemporainesCollège de FranceAnnée 2022-2023Colloque - Racial Borders : Final discussionIntervenant(s)Didier Fassin

durée : 01:58:48 - Les Matins du samedi - par : Quentin Lafay - . - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue, médecin et professeur; Pierre Földes Réalisateur de films d'animation, compositeur de musiques de film; Marie-Cécile Naves Politologue, spécialiste des Etats-Unis. Directrice de recherche à l'IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques) où elle dirige l'Observatoire Genre et Géopolitique.

Dans Comme un poisson dans l'eau, je reçois beaucoup d'universitaires venant de pas mal de disciplines différentes qui se penchent dans leurs recherches sur la question des relations des humain-es avec les autres animaux. Il existe en fait un champ de recherches entier consacré à cette question, les Animal Studies, ou études animales en français. Ce n'est pas un champ très développé ni très connu en France encore, peut-être parce que c'est un champ engagé en faveur des animaux et que c'est mal vu d'être engagé.e voire militant.e quand on est chercheuse ou chercheur dans ce pays. Se pose alors la question de savoir si les universitaires peuvent même se revendiquer d'être antispécistes... C'est avec la chercheuse Émilie Dardenne qu'on a parlé d'études animales, de pourquoi ce champ de recherches a du mal à exister dans l'université française, de l'engagement chez les chercheur.euses et même de Jocelyne Porcher ! Bonne écoute ! ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - « On the animal turn » - Harriet Ritvo - Les travaux de l''historien Éric Baratay - Nous et les autres animaux - Catherine Kerbrat-Orecchioni - Le mépris des bêtes - Marie-Claude Marsolier - « Animal Rights The Three Waves » - Mark Rowlands - « L'éléphant dans la pièce. Pour une approche économique de l'alimentation végétale et de la condition animale » - Romain Espinosa : https://www.cairn.info/revue-d-economie-politique-2019-3-page-287.htm - « De quel côté sommes-nous ? », Howard Becker (présentation et trad. Fabrice Fernandez, dans Didier Fassin, Samuel Lézé (dir.), La question morale, Paris, Puf, 2013, p. 476.) - « Une sociologie avec les animaux : faut-il changer de sociologie pour étudier les relations humains/ animaux ? » - Jérôme Michalon, Antoine Doré and Chloé Mondémé Recommandations d'Émilie Dardenne : - Toute l'oeuvre de Peter Singer : La libération animale, La théorie du tube de dentifrice, The most good you can do, etc. - Le MOOC 'Vivre avec les autres animaux' par l'Université Virtuelle Environnement et Développement Durable : https://www.uved.fr/mooc-animaux (disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/playlist?list=PLeU78T5dtVW6eP7BR4SXaEd2DK4c7lKVA) - Kiosque animal, une page Facebook d'actualités de la cause animale ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le link tree ! CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch. Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Snow Lovers par The Flash Music

Didier Fassin est l'auteur de "La Société qui vient", publié au Seuil. Il a réuni soixante-sept autrices et auteurs de renom dans divers domaines afin de mener une interrogation critique sur notre temps pour anticiper la société qui vient.

Des visages fatigués, épuisés. Des regards qui contiennent presque toujours au moins une lueur d'espoir. Malgré les épreuves déjà traversées. Elles et ils … sont environ 80 millions. 80 millions, soit un peu plus d'1% de la population mondiale. Eux, ce sont les exilés d'aujourd'hui. Dans un monde sous haute tension, personne n'est à l'abri. Vous, moi, nous serons peut-être les exilés de demain. En attendant, là maintenant : comment accueillir ces personnes qui arrivent dans nos régions ? Quelle hospitalité sommes-nous prêts à leur réserver ? Quels dispositifs établir aux frontières ? Et faut-il craindre le fameux appel d'air ? Ces questions, nous allons les déplier en altitude, du côté de Briançon, là où des exilés traversent la montagne au péril de leur vie. Avec Isabelle Lorre (la coordinatrice du programme « migrations frontière transalpine » à Médecins du Monde sur Briançon), Sylvain Eymard (gestionnaire de l'association « Les Terrasses solidaires »), Didier Fassin (anthropologue, sociologue et médecin français. Il est professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales à Paris), Jean Gaboriau (l'un des responsables de « Refuges solidaires »), Stéphanie Besson (cofondatrice du mouvement citoyens « Tous migrants » et autrice de « Trouver refuge: histoires vécues par-delà les frontières » chez Glénat), Agnès Antoine ( membre de “Tous migrants”), deux gendarmes et quelques exilés. Quelques liens : - https://refugessolidaires.wordpress.com/ - https://lesterrassessolidaires.org/ - https://tousmigrants.weebly.com/ Merci pour votre écoute Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

durée : 00:53:08 - L'Heure bleue - par : Laure Adler, Céline Villegas - L'équipe de L'Heure bleue est allée avec Didier Fassin à la rencontre des acteurs principaux de l'accueil de réfugiés. Quelles sont les perspectives de vie pour ces réfugiés quittant par nécessité ?

durée : 00:48:03 - Une journée particulière - par : Zoé Varier - Toutes les vies se valent-elles ? Comment certaines personnes se retrouvent-elles dépossédées de leur propre vie ? À travers la question de l'inégalité des vies, l'anthropologue Didier Fassin entend rendre leur dignité à ceux qui en sont privés. - invités : Didier FASSIN - Didier Fassin : Anthropologue, sociologue - réalisé par : Flora BERNARD

Our guest is Professor Did-ee-aa Fassin from the Institute for Advanced study in Princeton, New Jersey. He is a French anthropologist and sociologist who has adapted from the landmark essay Enforcing Order… a graphic book titled Policing the City: An Ethno-graphic For 18 months, Professor Fassin observed up close the daily life of an anti-crime police unit in a neighborhood on the outskirts of Paris.

Guests featured in this episode:Éric Fassin, Professor of sociology and co-chair of the Gender Studies Department at Paris VIII. University, where he also established the Research Center on Gender and Sexuality Studies. His research addresses sexual and racial politics as well as immigration issues, in France, Europe, and in the United States in a comparative perspective. He is currently working on book project with his brother, Didier Fassin, on The Rising Significance of Race in France, to be published the University of Chicago Press. GLOSSARY:How Assa Traoré became a symbolic figure in France?(00:16:00 or p.4 in the transcript)Assa Traoré is the sister of Adama Traoré, a black French man who died in police custody in 2016. Assa Traoré has been acquitted of defamation charges brought against her by police officers. She accused three police officers of killing her brother, but the investigators have been unable to agree  if he was suffocated or if he died because of an underlying medical condition.The death of Adama Traoré has elicited many parallels between George Floyd's death in the U.S. Assa Traoré, has become the symbolic figure of the Black Lives Matter movement in France. Source:  Democracy in Question? is brought to you by:• Central European University: CEU• The Albert Hirschman Centre on Democracy in Geneva: AHCD• The Podcast Company: Novel Follow us on social media!• Central European University: @CEU• Albert Hirschman Centre on Democracy in Geneva: @AHDCentreSubscribe to the show. If you enjoyed what you listened to, you can support us by leaving a review and sharing our podcast in your networks!  What does Harry Frankfurt write On Bullshit? (00:35:06 or p.8 in the transcript) Harry Frankfurt, a moral philosopher, makes the following observation in his book: “One of the most salient features of our culture is that there is so much bullshit.” Aspects of the bullshit problem are discussed partly with reference to the Oxford English Dictionary, Wittgenstein and Saint Augustine. Three points seem especially important – the distinction between lying and bullshitting, the question of why there is so much bullshit in the current day and age, and a critique of sincerity qua bullshit.Frankfurt makes an important distinction between lying and bullshitting. Both the liar and the bullshitter try to get away with something. But ‘lying' is perceived to be a conscious act of deception, whereas ‘bullshitting' is unconnected to a concern for truth. Frankfurt regards this ‘indifference to how things really are', as the essence of bullshit. Furthermore, a lie is necessarily false, but bullshit is not – bullshit may happen to be correct or incorrect. The crux of the matter is that bullshitters hide their lack of commitment to truth. Since bullshitters ignore truth instead of acknowledging and subverting it, bullshit is a greater enemy of truth than lies. Source:

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Qu'est-ce que les choix faits pendant la pandémie disent de nos sociétés? Peut-on prendre la mesure de la soudaine valorisation de la vie physique aujourd'hui? - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:53 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelle est l'importance de la maladie mentale dans les prisons? Comment comprendre pourquoi la France est le pays d'Europe où l'on se suicide le plus en prison? Didier Fassin analyse la longue histoire de la relation entre le traitement des troubles psychiques et le traitement des désordres sociaux. - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Est-il possible de renoncer à la fois à singulariser les immigrants et à leur assigner les conditions de leur santé? Demande le médecin-anthropologue, Didier Fassin. Quelle est aujourd'hui la "préoccupante vulnérabilité" des migrants en matière de soin et de santé? - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Les crises éthiques surgissent-elles, en particulier, lorsque des logiques mercantiles prennent le pas sur le bien commun? S'interroge Didier Fassin. Comment la ville de Flint aux Etats-Unis est-elle devenue "un symbole de l'abject défaillance dans la protection de la santé publique"? - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:39 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Réelles ou imaginaires, que nous disent du monde les conspirations et les théories du complot? Didier Fassin analyse ce qui se joue entre les conspirations avérées (celle du lobby du plomb) et les théories du complot, (le vaccin contre la polio étant accusé d'être à l'origine de l'épidémie du sida). - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi les personnes souffrant d'une pathologie non reconnue, doivent-elles se constituer une légitimité? Comment malades et médecins s'opposent-ils? S'interroge le médecin-anthropologue, Didier Fassin. - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - De quelle manière le travail de quantification représente-t-il les faits sociaux et sanitaires? Qu'est-ce qui peut échapper à ce travail? Quels sont les biais, les chausse-trappes & les controverses autour des chiffres, de la canicule en 2003, aux morts du sida en Afrique du Sud? demande D. Fassin. - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi la reconnaissance du saturnisme infantile, en France, a-t-elle été "tardive" et "longtemps contrariée"? S'interroge Didier Fassin. Comment est-on passé d'une maladie perçue, comme "rare" dans les années 1980, à une "épidémie qualifiée de silencieuse", 12 ans plus tard? - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

Retour sur le débat Macron Le Pen L'un a voulu incarner le camp de la raison, au risque de l'arrogance, l'autre celui du bon sens, au risque de l'incompétence. Pour la deuxième fois, hier soir, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés… mais finalement que retenir de ce débat ? Ce débat acte-t-il de l'existence de deux France irréconciliables ? Mais surtout, à 48h de la fin de la campagne, peut-il convaincre les indécis et les abstentionnistes qui peuvent faire basculer l'élection dimanche…? Avec : Anne SINCLAIR, Écrivaine, journaliste Marc LAZAR, Historien, professeur des universités en histoire et sociologie politique à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, directeur du Centre d'histoire de Sciences Po, co-auteur avec Stéphane Courtois de « Histoire du Parti communiste français » aux éditions PUF Céline BRACONNIER, Directrice de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, professeure de sciences politiques, auteure du chapitre « Démobilisation » dans l'ouvrage « La Société qui vient » dirigé par Didier Fassin (14/01/2022), et la bande dessinée « TOPO » reprend son enquête de 20 ans qu'elle a mené à Saint-Denis « Ne pas voter est un droit » (numéro de janvier-février 2022) Jérome SAINTE-MARIE, Politologue, sondeur, directeur de la société d'études et de conseil Polling Vox, auteur de « Bloc populaire » aux éditions du Cerf Stewart CHAU, Expert en stratégie d'opinion, responsable des études politiques et sociétales de l'Institut Viavoice, auteur de « L'opinion des émotions » aux éditions de l'Aube/Fondation Jean Jaures (17/03/2022), co-auteur avec Frédéric Dabi de « La Fracture » aux éditions Les Arènes (16/09/21)

aux éditions Seuil

durée : 00:52:53 - L'Heure bleue - par : Laure Adler, Céline Villegas - Depuis quelques années, aucun discours sur notre société n'échappe au langage de la crise, mais de quelle(s) crise(s) parle-t-on ? Quelles sont ses origines ? Pourquoi un langage de la crise ? Réponses dans l'Heure Bleue et Didier Fassin, qui a dirigé "La société qui vient" (Seuil). - invités : Didier FASSIN - Didier Fassin : Anthropologue, sociologue

durée : 02:00:12 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Pauline Chanu - . - réalisation : Vivien Demeyère

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quelle est l'importance de la maladie mentale dans les prisons? Comment comprendre pourquoi la France est le pays d'Europe où l'on se suicide le plus en prison? Didier Fassin analyse la longue histoire de la relation entre le traitement des troubles psychiques et le traitement des désordres sociaux. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Est-il possible de renoncer à la fois à singulariser les immigrants et à leur assigner les conditions de leur santé? Demande le médecin-anthropologue, Didier Fassin. Quelle est aujourd'hui la "préoccupante vulnérabilité" des migrants en matière de soin et de santé? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Les crises éthiques surgissent-elles, en particulier, lorsque des logiques mercantiles prennent le pas sur le bien commun? S'interroge Didier Fassin. Comment la ville de Flint aux Etats-Unis est-elle devenue "un symbole de l'abject défaillance dans la protection de la santé publique"? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:39 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Réelles ou imaginaires, que nous disent du monde les conspirations et les théories du complot? Didier Fassin analyse ce qui se joue entre les conspirations avérées (celle du lobby du plomb) et les théories du complot, (le vaccin contre la polio étant accusé d'être à l'origine de l'épidémie du sida). - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi les personnes souffrant d'une pathologie non reconnue, doivent-elles se constituer une légitimité? Comment malades et médecins s'opposent-ils? S'interroge le médecin-anthropologue, Didier Fassin. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi la reconnaissance du saturnisme infantile, en France, a-t-elle été "tardive" et "longtemps contrariée"? S'interroge Didier Fassin. Comment est-on passé d'une maladie perçue, comme "rare" dans les années 1980, à une "épidémie qualifiée de silencieuse", 12 ans plus tard? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi la vie n'a-t-elle pas la même valeur partout et pour tous? Comment rendre sa dignité à une vie? Que représentent les inégalités sociales de santé? s'interroge Didier Fassin, qui analyse comment les maladies sont "un puissant déterminant et un impitoyable révélateur des inégalités des vies". - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton et titutlaire de la chaire de santé publique du Collège de France

Le Vendredi 11 octobre 2019, l'équipe détenue de Radio Baumettes sortait de prison pour vous offrir une émission spéciale en public depuis le Coco Velten et retransmise en direct sur Radio Galère. Leur invité : l'anthropologue et sociologue Didier Fassin, auteur de "L'ombre du Monde, une anthropologie de la condition carcérale".

durée : 00:54:53 - Une journée particulière - par : Zoé Varier - Didier Fassin, qui a intitulé sa leçon inaugurale au Collège de France "L'Inégalité des vies", s'intéresse à toutes les vies, mais en particulier à celles que les sociétés ont tendance à négliger : celles des malades, des exilé·e·s, des personnes incarcérées. Dans sa tête n'est jamais bien loin l'idée de leur dignité.

durée : 00:05:03 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd'hui, l’invité est l’anthropologue, sociologue et médecin Didier Fassin : "La force de l’ordre" paru en 2011 aux éditions du Seuil paraît en bande dessinée en collaboration avec Frédéric Debomy et le dessinateur Jake Reynal aux éditions Delcourt.

durée : 00:31:43 - Le Rayon BD - par : Victor Macé de Lépinay - Les violences policières sont au cœur du débat public, et soulèvent des questions d'ordre moral, politique et sociologique majeures. Un sujet sensible dont la bande dessinée s'empare sous forme d'enquêtes et de reportages, pour tenter de traduire une réalité complexe et multiple. - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Amélie Mougey Journaliste, rédactrice en chef de la Revue Dessinée; Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l’Institute for Advanced Study de Princeton

Dans le 64e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente la série Les frères Rubinstein que l'on doit au scénario de Luc Brunschwig et aux dessins conjoints de Loïc Chevalier et Étienne Le Roux et c'est édité chez Delcourt. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - Le second tome de la série Atom Agency intitulé Petit hanneton que l'on doit à Yann au scénario et Olivier Schwartz au dessin et c'est édité chez Dupuis - Le premier tome de la série Charbon intitulé L'espoir que l'on doit à Michel Colline et c'est édité chez Paquet - La sortie de Maison blanche, histoire illustrée des présidents des USA, un album que l'on doit à Hervé Bourhis qui est édité chez Casterman - La sortie de Traquée, la cavale d'Angela Davis, un one shot que l'on doit à Fabien Grolleau pour la partie scénario et au dessin de Nicolas Pitz et c'est édité chez Glénat - La sortie de La force de l'ordre, album que l'on doit au scénario de Didier Fassin et Frédéric Debomy et au dessin de Jack Raynal et c'est co-édité chez Le seuil et Delcourt

durée : 00:37:33 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Toutes les vies sont-elles inestimables ? Deux intellectuels outre-Atlantique, Didier Fassin depuis les États-Unis et Vladimir Pinheiro Safatle depuis le Brésil, interrogent ensemble comment la crise que nous vivons transforme le prix de la vie. - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l’Institute for Advanced Study de Princeton; Vladimir Pinheiro Safatle Professeur de philosophie à l’Université de Sao Paulo

durée : 00:37:33 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Toutes les vies sont-elles inestimables ? Deux intellectuels outre-Atlantique, Didier Fassin depuis les États-Unis et Vladimir Pinheiro Safatle depuis le Brésil, interrogent ensemble comment la crise que nous vivons transforme le prix de la vie. - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Didier Fassin Anthropologue, sociologue et médecin, professeur à l’Institute for Advanced Study de Princeton; Vladimir Pinheiro Safatle Professeur de philosophie à l’Université de Sao Paulo

durée : 00:58:45 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi la vie n’a-t-elle pas la même valeur partout et pour tous? Comment rendre sa dignité à une vie? Que représentent les inégalités sociales de santé? s’interroge Didier Fassin, qui analyse comment les maladies sont "un puissant déterminant et un impitoyable révélateur des inégalités des vies". - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Didier Fassin professeur à l’Institute for advanced study de Princeton et à l’EHESS

La muerte de George Floyd en Estados Unidos dio un impulso sin precedentes al activismo antirracista en Francia. Assa Traoré, hermana de un joven que murió tras un control policial, se convirtió en la figura de esta lucha que denuncia el racismo policial. RFI habló con los que lo sufren a diario en Francia. Por @raphamoran ‘Sin justicia no hay paz’, clamaron miles de personas a mediados de junio en la plaza de la República de París para denunciar las discriminaciones racistas en Francia. Los nombres de Lamine Dieng, Angelo Garand, Zyed Benna, Bouna Traoré y Theo Luhaka, víctimas presuntas o comprobadas de la violencia policial, surgen en las  pancartas y las camisetas de los manifestantes. El impacto de la muerte de George Floyd, un afroamericano asfixiado por un policía estadounidense blanco, se hizo sentir hasta aquí y dio un nuevo impulso a la lucha de Assa Traoré, una mujer de 35 años que se ha convertido en la figura del movimiento francés contra el racismo policial. Con un colectivo que se distingue por sus camisetas negras en memoria a Adama Traoré, Assa pide justicia para su hermano, que murió tras un control policial en 2016: “El mundo entero se quedó indignado por la muerte de George Floyd. ¡Sepan que mi hermano Adama murió exactamente de la misma manera!”, declaró en apertura de la manifestación del 13 de junio que reunió a decenas de miles de personas pese a la prohibición de reunirse que regía aún en Francia por motivos sanitarios. Lo que debía ser una marcha en el centro de París fue finalmente una concentración. Y desde un camión, Assa Traoré llamó a “revertir esta maquinaria mortífera” de la violencia policial,  para volver a tener una Francia buena, unida, que nos permita vivir juntos y tranquilos”, dijo, aclamada por una multitud compuesta de muchas personas “racisées”, es decir ‘racializadas’, víctimas del racismo, según un neologismo a cada vez más utilizado en el activismo antirracista. Después de su despertar en los años 80 el movimiento antirracista francés permaneció en segundo plano durante décadas. Pero desde la muerte de Floyd, decenas de miles de personas, sobre todo jóvenes, se han juntado cada semana en varias ciudades francesas. La movilización más importante tuvo lugar el 13 de junio, convocada por el comité de apoyo de la familia Traoré que pide esclarecer las causas exactas de la muerte del joven, que pese a varios peritajes, aun no quedan claras. “Hoy nos hemos juntado para denunciar la denegación de justicia, contra la violencia policial, la violencia social, la violencia racial. Desde el 2 de junio, Francia reconoce que hay racismo en la policía y la gendarmería. Es una victoria que se reconozca ese fenómeno. Y que mayoritariamente las personas que mueren a mano de la policía son personas no blancas, negros, árabes”, agregó Assa Traoré. A la indignación sobre la violencia policial, que ya había surgido durante la crisis de los chalecos amarillos que dejo decenas de manifestantes mutilados, se sumó la cuestión del racismo. “No ser blanco en Francia implica desventajas para conseguir una casa, un trabaja o durante los contactos con la policía”, recuerda el sociólogo Didier Fassin, en París VIII, y que confirma la existencia en Francia de “privilegios” para las personas blancas. El académico analiza el racismo latente de la sociedad francesa como una consecuencia del pasado colonial de país, mezclado con un “neoliberalismo autoritario”. Lea también: 'Francia: se multiplican las denuncias por violencia policial' Es notable que los casos de muertes o de brutalidad policial implican muchas veces a franceses de origen extranjero, o victimas de discriminación por su color de piel. Una realidad que nos comparten muchos manifestantes con los que RFI habló ese 13 de junio. Moussa lleva una camiseta con la silueta de Lamine Diengo, otro joven que fue víctima de brutalidad policial. Negros y árabes, blancos de los controles policiales Según una investigación del año 2016 con 5.000 personas por IPSOS para la Defensoría francesa de los derechos, las personas negras o con rasgos árabes tienen efectivamente 20 veces más de probabilidad de ser controladas por la policía francesa. Y la reciente revelación por la prensa de la existencia de dos grupos de Facebook que contenían burlas racistas de parte de cientos de agentes de la policía, presionó aún más al ejecutivo de Macron. El ministro anunció también la suspensión automática de los policías en caso corroborado de racismo, un fenómeno que denuncia la organización civil SOS Racismo, dirigida por Dominique Sopo.  “Hay un problema masivo de racismo en Francia en el seno de la policía”, alerta Sopo, en conversación con RFI. “Es un cuerpo que votó a más de 50% por la extrema derecha en las elecciones presidenciales de 2017. Además, la policía revisa a la gente con base a su color de piel, es algo que fue documentado por varias investigaciones. Y se reveló que miles de policías publican regularmente comentarios racistas en Facebook. Eso muestra que no se trata solo de unos casos individuales. El Estado no se ocupó de la deriva del cuerpo policial en los últimos años y es su responsabilidad poner fin a esta deriva. Lo sabemos: cuando el estado carece de vigilancia contra el racismo, esto se convierte en un flagelo”, dijo a RFI el activista. La controvertida táctica del estrangulamiento La muerte por asfixia de George Floyd en Estados Unidos reactivó también el debate sobre la controvertida táctica de estrangulación usada por la policía francesa para inmovilizar a los sospechosos. El gobierno francés, que hacia oídos sordos a las protestas, finalmente cambió de tono. El ministro Castaner, titular de la cartera del Interior anunció que se pondrá fin a la técnica de estrangulamiento, un método para inmovilizar a los detenidos pero criticado por la ONG Amnistía Internacional y que varias ciudades y países abandonaron por ser demasiado peligroso. Pero los recientes gestos del gobierno de Macron para responder a las exigencias de los manifestantes suscitaron la indignación de los policías que manifestaron a su vez su descontento. Grégory Joron, portavoz del principal sindicato de la fuerza pública SGP Police FO pidió al ministro del Interior “poder seguir usando métodos de estrangulamiento”. Joron precisa a RFI que “aunque nosotros lo llamamos así, hablamos de control de cabeza, nos permite sujetar las partes superiores del cuerpo para poner a la persona en el suelo y esposarla. Es el método más usado y no necesita ser un experto en artes marciales. El ministro dijo que las pistolas táser deberían reemplazar este método pero no queremos. No tenemos suficiente experiencia con esta arma, no es anodino usarla, hay que experimentarla primero. Y le recordamos también que los policías no son ciudadanos de segunda categoría y que tienen derecho a la presunción de inocencia en materia penal y administrativa.” El descontento policial llevó unos días más tarde al ministro a dar marcha atrás. Castaner anunció que lanzará un grupo de estudios sobre el método de estrangulamiento. ¿Impunidad policial? El tercer recurrente de los activistas antirracistas es la aplicación de penas más severas para los policías culpables de brutalidad y de racismo. “La razón por la cual se puede hablar de racismo sistémico es que los policías racistas no corren riesgo. Hay un problema en la institución policial”, apunta el sociólogo Didier Fassin, profesor de la Universidad París VIII. En 2019, se  abrieron un récord de 868 investigaciones judiciales por abusos policiales. Pero solo 39 agentes fueron separados de su cargo.  Y en los últimos casos nunca se ha aplicado una pena de cárcel firma.  “Hay un rechazo en Francia en querer reformar la policial de manera más estructural. Hace años en Francia que la policía pone el énfasis en la detención y los arrestos y no en la protección de la población. Y esa política de arrestos apunta sobre todo a algunos barrios, de ciertas poblaciones, lo que favorece los abusos. Además, los cuerpos de inspección son internos a la policía. Entonces las sanciones administrativas por racismo casi no existen. Hay una serie de fallas y esperamos respuestas claras del ministro del Interior y del gobierno”, denuncia Dominique Sopo de SOS Racismo. Para poner fin a los controles policiales abusivos y basados en el color de piel, un grupo de diputados de izquierda propuso instaurar un sistema de comprobantes para cada persona que la policía controla. También se pide generalizar las cámaras de video y facilitar la identificación del nombre de los agentes. Medidas que sin embargo, el gobierno francés no parece dispuesto a aplicar.

Pourquoi la vie n’a pas le même prix partout et pour tous ? Pourquoi tant d’inégalités encore amplifiées par la pandémie ? Regards croisés de l’anthropologue Didier Fassin et de la biologiste congolaise Francine Ntoumi. Pourquoi la vie n’a pas le même prix partout et pour tous ?  Question encore amplifiée par la pandémie révélatrice de tant d’inégalités sanitaires et sociales, mais aussi économiques, environnementales, politiques et juridiques qui nous sont devenues insupportables... Tout aussi insupportable que le lynchage d’un homme à cause de sa couleur de peau... Black lives matter, ce qui semble être une évidence ne l’est toujours pas au XXIème siecle Pourquoi et comment ne pas se résoudre à l’inégalité des vies ? « une vie voit le jour avant une autre c’est vrai, pourtant aucune vie ne vaut mieux qu’une autre vie... », phrase extraite de la charte du Mandé de l’empire du Mali du XIIIème siècle. AvecDidier Fassin, anthropologue, sociologue et médecin, Il est professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton. Élu au Collège de France,il occupe la chaire de Santé Publique 2019-2020. Son ouvrage Mort d'un voyageur a été publié au Seuil en mars 2020. Francine Ntoumi, biologiste congolaise spécialiste du paludisme. Elle est la première femme africaine responsable du secrétariat de l'Initiative Multilatérale sur le paludisme, directrice générale de la Fondation congolaise pour la recherche médicale et membredu Comité scientifique Covid-19 de l’IRD.

durée : 00:33:28 - La Grande table idées - par : Olivia Gesbert - Nos vies ont-elles la même valeur ? Le sociologue Didier Fassin, qui a publié récemment "Mort d'un voyageur. Une contre-enquête"(Seuil), interroge avec nous les inégalités des vies humaines dans nos sociétés contemporaines, depuis la crise du coronavirus jusqu'à la mort de George Floyd. - réalisation : Benjamin Hû - invités : Didier Fassin professeur à l’Institute for advanced study de Princeton et à l’EHESS

Vingt-troisième édition de La Perm’ consacrée à une contre-enquête de l’affaire Angelo Garand, tué par le GIGN. Avec : ➡ Aurélie Garand, sœur d'Angelo Garand, et fondatrice du collectif "Justice et vérité pour Angelo" ➡ Didier Fassin, anthropologue, sociologue, directeur d'études à l'EHESS et professeur au Collège de France, il est l'auteur de très nombreux ouvrages, et à écrit un livre sur l'affaire d'Angelo Garand : "Mort d'un voyageur. Une contre-enquête" (Seuil, 2020) Animé par Wissam Xelka !

durée : 00:42:05 - Le Téléphone sonne - La Fête du travail est l'occasion d'évoquer ceux qui avant "n'étaient rien" et qui depuis le confinement sont devenus tout. Les soignants, les caissiers, les éboueurs, les routiers... tous sont en première ligne depuis plusieurs semaines. Notre invité est Didier Fassin, médecin, anthropologue, sociologue.

Who's worth what? That's the question put by the hard right about the costs of the lockdown – but what are the real issues at stake? We take a lightning-quick tour through the states of emergency that have been declared – or, in one case, avoided – across Europe. Didier Fassin on the last state […]

Who’s worth what? That’s the question put by the hard right about the costs of the lockdown – but what are the real issues at stake? We take a lightning-quick tour through the states of emergency that have been declared – or, in one case, avoided – across Europe. Didier Fassin on the last state […]

Pendant cette période de confinement, Nouvelles Écoutes, le studio qui produit ce podcast, organise un Podcast Club. Chaque jour, on vous propose de réécouter un épisode tiré de nos archives et d'échanger ensuite toutes et tous sur les réseaux sociaux de Nouvelles Écoutes. Prenez soin de vous et bonne écoute.-----Dans cet épisode de Spla$h, Laureen Melka et Etienne Tabbagh s'intéressent à une question de société récurrente : le système carcéral français. Dans ce premier épisode, nos deux profs d'éco se penchent sur la construction de prison en France. Est-elle efficiente ? Face à la surpopulation carcérale toujours croissante, la réponse paraît au premier abord évidente. Pourtant, la politique de construction de prison entreprise depuis plus de 30 ans n'a toujours pas remédié au problème. La question se pose alors, faut-il continuer à construire des prisons en France ?Sources documentaires :Anthropologie d’une maison d’arrêt : Didier Fassin, L’Ombre du monde, Éditions du Seuil, Points, 2015Enquête sur le business carcéral : Gonzague Rambaud, Le Travail en prison, Éditions Autrement, 2011Analyse économique des délégations de service au privé : Guillaume Farde, Externaliser la sécurité et la défense en France, Hermann Éditions, 2016Grégory Salle, “La marchandisation de la gestion carcérale : prison et néolibéralisme”, Mouvements nº88, 2016Mathilde Robert, “Immobilier, la Justice se tire dans le PPP”, Revue Délibérée, La Découverte, 2019Evolution places de prison : https://oip.org/infographie/constructions-de-prison-places-et-population-carcerale-a-la-hausse-depuis-15-ans/Chiffres homicides en France : http://www.observationsociete.fr/modes-de-vie/de-moins-en-moins-dhomicides-en-france.htmlEnquête de victimation, 2017 : https://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/publications/pdf/rapport_CVS_2018.pdfTexte de loi sécurité 2019 (“loi anti-casseur”) :http://www.assemblee-nationale.fr/15/ta/ta0226.aspEnquêtes sur les taux de récidive depuis 50 ans : https://www.dalloz-actualite.fr/sites/dalloz-actualite.fr/files/resources/2018/03/travaux_et_doc_85_50_ans_recidive.pdfBudget 2019 de l’Etathttps://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/files/documents/actualites/PLF2019/chiffrescles_plf2019.pdfRapport du défenseur des droits, probabilité d’être contrôlé (page 17) https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/enquete-relations-police-population-final2-11012017.pdfRapport 2018 de la Cour des Comptes : https://www.ccomptes.fr/system/files/2019-01/20190128-approche-methodologique-couts-justice.pdfRapport 2017 de la Cour des Comptes, “La politique immobilière du ministère de la Justice, mettre fin à la fuite en avant”Rapport 2011 de la Cour des Comptes, “Les Partenariats Publics-Privés Pénitentiaires”Chiffres clés de l’administration pénitentiaire 2018 : http://www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/les-chiffres-clefs-10041/chiffres-cles-de-ladministration-penitentiaire-31922.htmlSpla$h est une émission d’Etienne Tabbagh produite par Nouvelles Écoutes, co-écrite et co-animée avec Laureen Melka. Cet épisode est réalisé par Marine Raut. Mixé par Laurie Galligani. Générique : Aurore Mayer-Mahieu

durée : 02:01:08 - Les Matins du samedi - par : Caroline Broué, Stéphanie Villeneuve - Premier invité le romancier Pierre Lemaitre qui signe "Miroir de nos peines", ultime volume de sa trilogie entamée avec "Au revoir là-haut"// Le médecin et anthropologue Didier Fassin, nouveau titulaire de la chaire de Santé publique au Collège de France. - réalisation : Jean-Christophe Francis

durée : 00:27:22 - L'Invité actu - par : Caroline Broué - L'anthropologue et médecin Didier Fassin, directeur d'études à l'EHESS et professeur à l’Institute for Advanced Study de Princeton vient d'entrer au Collège de France à la chaire annuelle de Santé publique. La leçon inaugurale qu'il a prononcée jeudi était intitulée "L'inégalité des vies". - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Didier Fassin professeur à l’Institute for advanced study de Princeton et à l’EHESS

durée : 00:09:28 - L'invité d'Ali Baddou - par : Ali Baddou - Didier Fassin, sociologue et médecin, est l'invité d'Ali Baddou à 7h50, au lendemain de sa leçon inaugurale au Collège de France.

Didier FassinSanté publique (chaire annuelle)Collège de FranceAnnée 2020-2021Leçon inaugurale : L'inégalité des viesMembre de l'École de sciences sociales du prestigieux Institute for Advanced Study de Princeton (depuis 2009) et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (depuis 1999), Didier Fassin a d'abord reçu une formation de médecin interniste qui l'a conduit, dès le début de sa carrière, à s'intéresser à la santé publique et, en particulier, à ses aspects qualitatifs à travers l'anthropologie et la sociologie.Conduits sur trois continents, en France, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Équateur ou encore aux États-Unis, ses travaux traitent dans une perspective critique des questions morales et politiques dans les sociétés contemporaines. Ils reposent sur une méthode ethnographique rigoureuse fondée sur une présence de longue durée sur des terrains multiples, qui lui a permis d'étudier l'expérience des malades du sida, des personnes détenues, des demandeurs d'asile, des étrangers en situation irrégulière, ainsi que les enjeux autour de la mortalité maternelle, du saturnisme infantile, du traumatisme psychique et de l'action humanitaire. Il a également conduit des enquêtes sur la police, la justice et la prison, afin de mieux comprendre la manière dont on administre et distribue le châtiment.L'inégalité des vies est l'une des questions récurrentes de l'œuvre très riche de Didier Fassin, qui compte une trentaine d'ouvrages traduits dans huit langues et plus de deux cents publications scientifiques. Renouvelant les perspectives à la faveur d'un dialogue entre philosophie morale, théorie critique et anthropologie, il s'est attaché à proposer une nouvelle intelligibilité du monde social et un nouveau regard sur les politiques de la vie.

Didier FassinSanté publique (chaire annuelle)Collège de FranceAnnée 2020-2021Leçon inaugurale : L'inégalité des viesMembre de l'École de sciences sociales du prestigieux Institute for Advanced Study de Princeton (depuis 2009) et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (depuis 1999), Didier Fassin a d'abord reçu une formation de médecin interniste qui l'a conduit, dès le début de sa carrière, à s'intéresser à la santé publique et, en particulier, à ses aspects qualitatifs à travers l'anthropologie et la sociologie.Conduits sur trois continents, en France, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Équateur ou encore aux États-Unis, ses travaux traitent dans une perspective critique des questions morales et politiques dans les sociétés contemporaines. Ils reposent sur une méthode ethnographique rigoureuse fondée sur une présence de longue durée sur des terrains multiples, qui lui a permis d'étudier l'expérience des malades du sida, des personnes détenues, des demandeurs d'asile, des étrangers en situation irrégulière, ainsi que les enjeux autour de la mortalité maternelle, du saturnisme infantile, du traumatisme psychique et de l'action humanitaire. Il a également conduit des enquêtes sur la police, la justice et la prison, afin de mieux comprendre la manière dont on administre et distribue le châtiment.L'inégalité des vies est l'une des questions récurrentes de l'œuvre très riche de Didier Fassin, qui compte une trentaine d'ouvrages traduits dans huit langues et plus de deux cents publications scientifiques. Renouvelant les perspectives à la faveur d'un dialogue entre philosophie morale, théorie critique et anthropologie, il s'est attaché à proposer une nouvelle intelligibilité du monde social et un nouveau regard sur les politiques de la vie.

Didier Fassin Santé publique (chaire annuelle) Collège de France Année 2020-2021 Leçon inaugurale : L'inégalité des vies Membre de l’École de sciences sociales du prestigieux Institute for Advanced Study de Princeton (depuis 2009) et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (depuis 1999), Didier Fassin a d’abord reçu une formation de médecin interniste qui l’a conduit, dès le début de sa carrière, à s’intéresser à la santé publique et, en particulier, à ses aspects qualitatifs à travers l’anthropologie et la sociologie. Conduits sur trois continents, en France, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Équateur ou encore aux États-Unis, ses travaux traitent dans une perspective critique des questions morales et politiques dans les sociétés contemporaines. Ils reposent sur une méthode ethnographique rigoureuse fondée sur une présence de longue durée sur des terrains multiples, qui lui a permis d’étudier l’expérience des malades du sida, des personnes détenues, des demandeurs d’asile, des étrangers en situation irrégulière, ainsi que les enjeux autour de la mortalité maternelle, du saturnisme infantile, du traumatisme psychique et de l’action humanitaire. Il a également conduit des enquêtes sur la police, la justice et la prison, afin de mieux comprendre la manière dont on administre et distribue le châtiment. L’inégalité des vies est l’une des questions récurrentes de l’œuvre très riche de Didier Fassin, qui compte une trentaine d’ouvrages traduits dans huit langues et plus de deux cents publications scientifiques. Renouvelant les perspectives à la faveur d’un dialogue entre philosophie morale, théorie critique et anthropologie, il s’est attaché à proposer une nouvelle intelligibilité du monde social et un nouveau regard sur les politiques de la vie.

Didier Fassin Santé publique (chaire annuelle) Collège de France Année 2020-2021 Leçon inaugurale : L'inégalité des vies Membre de l’École de sciences sociales du prestigieux Institute for Advanced Study de Princeton (depuis 2009) et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (depuis 1999), Didier Fassin a d’abord reçu une formation de médecin interniste qui l’a conduit, dès le début de sa carrière, à s’intéresser à la santé publique et, en particulier, à ses aspects qualitatifs à travers l’anthropologie et la sociologie. Conduits sur trois continents, en France, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Équateur ou encore aux États-Unis, ses travaux traitent dans une perspective critique des questions morales et politiques dans les sociétés contemporaines. Ils reposent sur une méthode ethnographique rigoureuse fondée sur une présence de longue durée sur des terrains multiples, qui lui a permis d’étudier l’expérience des malades du sida, des personnes détenues, des demandeurs d’asile, des étrangers en situation irrégulière, ainsi que les enjeux autour de la mortalité maternelle, du saturnisme infantile, du traumatisme psychique et de l’action humanitaire. Il a également conduit des enquêtes sur la police, la justice et la prison, afin de mieux comprendre la manière dont on administre et distribue le châtiment. L’inégalité des vies est l’une des questions récurrentes de l’œuvre très riche de Didier Fassin, qui compte une trentaine d’ouvrages traduits dans huit langues et plus de deux cents publications scientifiques. Renouvelant les perspectives à la faveur d’un dialogue entre philosophie morale, théorie critique et anthropologie, il s’est attaché à proposer une nouvelle intelligibilité du monde social et un nouveau regard sur les politiques de la vie.

Il y a presque 10 ans Didier Fassin publiait "La Force de l'Ordre" une anthropologie de la police en banlieue. Il y expliquait le travail d'une Police non pas au service de la population ni même de l'Etat mais du gouvernement. Il s'y inquiétait des carences du contrôle démocratique en insistant sur le fait que l'ogre maintenu était plus l'ordre social que l'ordre public. Une décennie plus tard on peut constater que les méthodes décrites à l'époque comme réservées aux quartiers populaires se sont invitées dans les centre ville. L'exception sécuritaire décrite à l'époque semble se généraliser. Comme si en matière de police la banlieue était un laboratoire précurseur... A l'occasion de sa conférence inaugurale au Collège de France retrouvez ses propos Retrouvez les références du livre la Force de l'ordre de Didier Fassin sur le site des éditions du SeuilArchives 2011 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Didier Fassin - Les sciences sociales en temps de crise: économies morales entre compassion et répressionVendredi 17 mai 2019 à la Sapienza, département des sciences sociales et économiquesIntroduction: Tito MarciAvec : Michela Fusaschi, Luca Salmieri, Florence CourriolConférence organisée dans le cadre du festival 'Les Rencontres littéraires de la Villa Médicis - D'une langue à l'autre'

Dans cet épisode de Spla$h, Laureen Melka et Etienne Tabbagh s'intéressent à une question de société récurrente : le système carcéral français. Dans ce premier épisode, nos deux profs d'éco se penchent sur la construction de prison en France. Est-elle efficiente ? Face à la surpopulation carcérale toujours croissante, la réponse paraît au premier abord évidente. Pourtant, la politique de construction de prison entreprise depuis plus de 30 ans n'a toujours pas remédié au problème. La question se pose alors, faut-il continuer à construire des prisons en France ?Sources documentaires :Anthropologie d’une maison d’arrêt : Didier Fassin, L’Ombre du monde, Éditions du Seuil, Points, 2015Enquête sur le business carcéral : Gonzague Rambaud, Le Travail en prison, Éditions Autrement, 2011Analyse économique des délégations de service au privé : Guillaume Farde, Externaliser la sécurité et la défense en France, Hermann Éditions, 2016Grégory Salle, “La marchandisation de la gestion carcérale : prison et néolibéralisme”, Mouvements nº88, 2016Mathilde Robert, “Immobilier, la Justice se tire dans le PPP”, Revue Délibérée, La Découverte, 2019Evolution places de prison : https://oip.org/infographie/constructions-de-prison-places-et-population-carcerale-a-la-hausse-depuis-15-ans/Chiffres homicides en France : http://www.observationsociete.fr/modes-de-vie/de-moins-en-moins-dhomicides-en-france.htmlEnquête de victimation, 2017 : https://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/publications/pdf/rapport_CVS_2018.pdfTexte de loi sécurité 2019 (“loi anti-casseur”) :http://www.assemblee-nationale.fr/15/ta/ta0226.aspEnquêtes sur les taux de récidive depuis 50 ans : https://www.dalloz-actualite.fr/sites/dalloz-actualite.fr/files/resources/2018/03/travaux_et_doc_85_50_ans_recidive.pdfBudget 2019 de l’Etathttps://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/files/documents/actualites/PLF2019/chiffrescles_plf2019.pdfRapport du défenseur des droits, probabilité d’être contrôlé (page 17) https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/enquete-relations-police-population-final2-11012017.pdfRapport 2018 de la Cour des Comptes : https://www.ccomptes.fr/system/files/2019-01/20190128-approche-methodologique-couts-justice.pdfRapport 2017 de la Cour des Comptes, “La politique immobilière du ministère de la Justice, mettre fin à la fuite en avant”Rapport 2011 de la Cour des Comptes, “Les Partenariats Publics-Privés Pénitentiaires”Chiffres clés de l’administration pénitentiaire 2018 : http://www.justice.gouv.fr/prison-et-reinsertion-10036/les-chiffres-clefs-10041/chiffres-cles-de-ladministration-penitentiaire-31922.htmlSpla$h est une émission d’Etienne Tabbagh produite par Nouvelles Écoutes, co-écrite et co-animée avec Laureen Melka. Cet épisode est réalisé par Marine Raut. Mixé par Laurie Galligani. Générique : Aurore Mayer-Mahieu

Aujourd’hui les conversations sur les masculinités se répandent progressivement dans l’espace public français, mais celles sur les spécificités des masculinités noires restent plus confidentielles. Dans cette émission, Binetou, Balla, Rhoda et Chris ont décidé de s’attarder longuement sur ces masculinités qui sont à la fois redoutées et célébrées. Dans quelles conditions se construisent-elles ? Pourquoi ces conversations ne sont-elles pas saisies et débattues par les hommes noirs eux-mêmes ? Puis en deuxième partie d’émission, ils tentent de répondre à la question que pose un article récent du journaliste Wesley Morris pour le New York Times : Est-ce que l’Art devrait être un champ de bataille pour la justice sociale ? Et en bonus un DJ Set de @djmissmak Sel & Poivre : 05’52 Jeune. Renoi. Sauvage. 20’23 Wokisme dans l’art : 1’12’23 Cube Maggi : 1’32’15 Dans cette émission on évoque : Interview de Michael B Jordan pour Vanity Fair : https://bit.ly/2Nfk3qZ “Political Blackness” dans le podcast “About Race” de Reni Eddo-Lodge : https://bit.ly/2NDuMvf Les sous-traitants en grève du Park Hyatt Vendôme délogés par la police : https://bit.ly/2QPdCge - “Marianne et le garçon noir” de Léonora Miano : https://bit.ly/2G1I2XQ “Vers La Tendresse” réalisé par Alice Diop : https://bit.ly/2OS2ke0 La série “Masculinités Noires” par le collectif Cases Rebelles : https://bit.ly/2ywWEvK “We Real Cool : Black Men & Masculinity” de bell hooks : https://amzn.to/2CddNhx "La volonté de blesser la masculinité de leur public est fréquente chez les policiers” de Didier Fassin: https://bit.ly/2Emd4x8 - “Should Art Be a Battleground for Social Justice?” de Wesley Morris : https://nyti.ms/2ya3wio Cube Maggi : Chris : City Girls - Period : https://spoti.fi/2yH5K98 Balla : Dinos - Imany : https://spoti.fi/2OsYkkU Rhoda : Choker - Honeybloom : https://spoti.fi/2ycqFR9 Tracklist : Fally Ipupa - École Destiny’s Child - Soldier Little Richard - Tutti Frutti Gregory Porter - Musical Genocide Franco - Mario Fady - Addict Sur Spotify : https://spoti.fi/2ISyj8r Contactez-nous : emissionpiment@gmail.com

Mission encre noire Tome 19 Chapitre 247 Le Tsar de Peshawar de Mario Bolduc paru en 2017 aux éditions Libre Expression dans la collection Expression Noire. «Nous sommes acteurs et spectateurs dans l'arène/Stupéfaits de nos actes et de l'action du monde/petits jouets entre les mains du temps/Sur l'air qu'un autre joue, nous dansons.» Le roman s'ouvre sur cette citation du dernier grand poète classique perse, Khalilullah Khalili, né dans la région de Kaboul. Nous sommes en 1980 du côté d'Islamabad, au Pakistan. Malgré les réticences de sa femme Joan, il embarque toute sa famille, avec pour objectif: devenir le meilleur fournisseur d'Oriental Rugs & Carpets, le champion rabatteur de l'Asie centrale. Depuis l'invasion russe, la région bouillonne, y affluent des réfugiés, des intellectuels, des politiques, des marchands d'arme, des espions...Tenez-vous prêt pour une fresque qui couvre 40 ans d'histoire, en passant par la chute du régime mis en place par les russes, l'attentat du 11 septembre, le djihad d'Oussama Ben Laden...Mario Bolduc quitte un instant son héros vedette, l'escroc Max O' Brien, pour mettre en lumière un angle inédit de ces années tragiques, alors que le destin du monde s'apprête à négocier un virage des plus délicat. Mario Bolduc est l'invité de Mission encre noire pour nous en dévoiler plus. Extrait:«Depuis trois ans, grâce aux réfugiés afghans, les choses se sont améliorées pour mon père. Les tapis de Peshawar prennent le chemin de Karachi, puis de Montréal de façon régulière, Richard accompagnant parfois un chargement, histoire de s'assurer que la cargaison ne soit pas détournée en cours de route. Ce qui n'arrive jamais, mon père n'ayant pas cessé de soigner ses contacts politiques à Islamabad, et à Karachi, surtout. Des relations privilégiées qui lui coûtent cher, mais le résultat en vaut la peine. Oriental Rugs & Carpets a renoué avec le profit, Travis jubile, Frank aussi, même s'il a horreur d'admettre que la prospérité de l'entreprise dépend en grande partie de ce casse-cou du commerce, de ce beau-frère intrépide qui s'est imposé à l'autre bout du monde en pleine guerre civile.» Punir, une passion contemporaine de Didier Fassin paru en 2017 aux éditions du Seuil. Qu'est-ce que punir? Pourquoi punit-on? Qui punit-on? Le lien entre crimes et châtiment connaît beaucoup d'exception à travers le temps. À travers de nombreux exemples, cet essai ambitieux puise ses réflexions à la source de la philosophie morale et de la théorie juridique. Après dix ans de recherche, Didier Fassin s'efforce de saisir les fondements de l'acte de punir dans nos sociétés modernes. Très accessible, cette enquête s'appuie sur plusieurs études de cas pour proposer une salutaire révision des préceptes qui nourrissent notre vision de la justice et repenser la place du châtiment dans le monde contemporain. Extrait:«Punition ou vengeance? Les philosophes ont depuis longtemps essayé de les opposer, jugeant celle-ci mauvaise et illégitime, celle-là bonne et légitime. Déjà, Thomas d'Aquin considérait que la distinction entre les deux résidait dans l'intention de celui qui corrige la faute:« si son intention se porte principalement sur le mal de celui dont il se venge», c'est qu'il en tire du plaisir, et donc la rétorsion est illicite; «mais si l'intention se porte sur un bien que doit procurer le châtiment», qu'il s'agisse de l'amendement du coupable ou de la sécurité des autres, alors la rétorsion est licite.» Un pont sur la brume de Kij Johnson paru en 2016 aux éditions Le Bélial. Entre Fantasy et conte fantastique, laissez-vous envoûter par les volutes délicates et menaçantes de la brume et d'un texte aux propriétés autant poétiques que magiques. Kit Meinem d'Atyar est l'architecte d'un pont qui doit relier les deux rives d'un monde étrange. Une zone de brume corrosive, mystérieuse, instable et sinistre régule la traversée. On glisse, on flotte, on dérive comme dans un rêve dans cette remarquable novella qui narre la construction du pont sur cinq ans. À l'instar des tragédies grecques, la menace n'est jamais loin, celle des géants, celle des poissons brumes et peut-être aussi celle des hommes. Kij Johnson vous réserve quelques délicieux frissons. Ce texte fabuleux, entre magie et superstition, impose une plume sinueuse et subtile dont on devrait reparler. Une superbe première traduction de l'oeuvre de Kij Johnson pour les éditions Le Bélial. Extrait:«Rasali ramait moins qu'elle ne barrait. Dans toutes les directions, on n'y voyait guère, mais peut-être la brume lui parlait-elle pour de bon, car la pilote semblait savoir d'instinct comment placer le bateau pour que l'élément le fasse avancer. Elle suivit une petite vallée jusqu'à ce qu'elle s'aplatisse, puis forme une nouvelle butte. La traversée s'inclina en glissant à babord sur quelques dizaines de centimètres. La courrière émit un petit bruit qu'elle étouffa aussitôt. Le terme de «brume» convenait mal ; le matériau se révélait beaucoup plus dense qu'on pouvait l'imaginer, et le bateau paraissait se déplacer davantage à sa surface qu'en son sein.»

Mission encre noire Tome 19 Chapitre 247 Le Tsar de Peshawar de Mario Bolduc paru en 2017 aux éditions Libre Expression dans la collection Expression Noire. «Nous sommes acteurs et spectateurs dans l'arène/Stupéfaits de nos actes et de l'action du monde/petits jouets entre les mains du temps/Sur l'air qu'un autre joue, nous dansons.» Le roman s'ouvre sur cette citation du dernier grand poète classique perse, Khalilullah Khalili, né dans la région de Kaboul. Nous sommes en 1980 du côté d'Islamabad, au Pakistan. Malgré les réticences de sa femme Joan, il embarque toute sa famille, avec pour objectif: devenir le meilleur fournisseur d'Oriental Rugs & Carpets, le champion rabatteur de l'Asie centrale. Depuis l'invasion russe, la région bouillonne, y affluent des réfugiés, des intellectuels, des politiques, des marchands d'arme, des espions...Tenez-vous prêt pour une fresque qui couvre 40 ans d'histoire, en passant par la chute du régime mis en place par les russes, l'attentat du 11 septembre, le djihad d'Oussama Ben Laden...Mario Bolduc quitte un instant son héros vedette, l'escroc Max O' Brien, pour mettre en lumière un angle inédit de ces années tragiques, alors que le destin du monde s'apprête à négocier un virage des plus délicat. Mario Bolduc est l'invité de Mission encre noire pour nous en dévoiler plus. Extrait:«Depuis trois ans, grâce aux réfugiés afghans, les choses se sont améliorées pour mon père. Les tapis de Peshawar prennent le chemin de Karachi, puis de Montréal de façon régulière, Richard accompagnant parfois un chargement, histoire de s'assurer que la cargaison ne soit pas détournée en cours de route. Ce qui n'arrive jamais, mon père n'ayant pas cessé de soigner ses contacts politiques à Islamabad, et à Karachi, surtout. Des relations privilégiées qui lui coûtent cher, mais le résultat en vaut la peine. Oriental Rugs & Carpets a renoué avec le profit, Travis jubile, Frank aussi, même s'il a horreur d'admettre que la prospérité de l'entreprise dépend en grande partie de ce casse-cou du commerce, de ce beau-frère intrépide qui s'est imposé à l'autre bout du monde en pleine guerre civile.» Punir, une passion contemporaine de Didier Fassin paru en 2017 aux éditions du Seuil. Qu'est-ce que punir? Pourquoi punit-on? Qui punit-on? Le lien entre crimes et châtiment connaît beaucoup d'exception à travers le temps. À travers de nombreux exemples, cet essai ambitieux puise ses réflexions à la source de la philosophie morale et de la théorie juridique. Après dix ans de recherche, Didier Fassin s'efforce de saisir les fondements de l'acte de punir dans nos sociétés modernes. Très accessible, cette enquête s'appuie sur plusieurs études de cas pour proposer une salutaire révision des préceptes qui nourrissent notre vision de la justice et repenser la place du châtiment dans le monde contemporain. Extrait:«Punition ou vengeance? Les philosophes ont depuis longtemps essayé de les opposer, jugeant celle-ci mauvaise et illégitime, celle-là bonne et légitime. Déjà, Thomas d'Aquin considérait que la distinction entre les deux résidait dans l'intention de celui qui corrige la faute:« si son intention se porte principalement sur le mal de celui dont il se venge», c'est qu'il en tire du plaisir, et donc la rétorsion est illicite; «mais si l'intention se porte sur un bien que doit procurer le châtiment», qu'il s'agisse de l'amendement du coupable ou de la sécurité des autres, alors la rétorsion est licite.» Un pont sur la brume de Kij Johnson paru en 2016 aux éditions Le Bélial. Entre Fantasy et conte fantastique, laissez-vous envoûter par les volutes délicates et menaçantes de la brume et d'un texte aux propriétés autant poétiques que magiques. Kit Meinem d'Atyar est l'architecte d'un pont qui doit relier les deux rives d'un monde étrange. Une zone de brume corrosive, mystérieuse, instable et sinistre régule la traversée. On glisse, on flotte, on dérive comme dans un rêve dans cette remarquable novella qui narre la construction du pont sur cinq ans. À l'instar des tragédies grecques, la menace n'est jamais loin, celle des géants, celle des poissons brumes et peut-être aussi celle des hommes. Kij Johnson vous réserve quelques délicieux frissons. Ce texte fabuleux, entre magie et superstition, impose une plume sinueuse et subtile dont on devrait reparler. Une superbe première traduction de l'oeuvre de Kij Johnson pour les éditions Le Bélial. Extrait:«Rasali ramait moins qu'elle ne barrait. Dans toutes les directions, on n'y voyait guère, mais peut-être la brume lui parlait-elle pour de bon, car la pilote semblait savoir d'instinct comment placer le bateau pour que l'élément le fasse avancer. Elle suivit une petite vallée jusqu'à ce qu'elle s'aplatisse, puis forme une nouvelle butte. La traversée s'inclina en glissant à babord sur quelques dizaines de centimètres. La courrière émit un petit bruit qu'elle étouffa aussitôt. Le terme de «brume» convenait mal ; le matériau se révélait beaucoup plus dense qu'on pouvait l'imaginer, et le bateau paraissait se déplacer davantage à sa surface qu'en son sein.»

Didier Fassin, James D. Wolfensohn Professor of Social Science at the Institute for Advanced Study, discusses his book Humanitarian Reason: A Moral History of the Present (Berkeley 2011) in conversation with UC Berkeley faculty members and graduate students.