Podcasts about quelquefois

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Les grands entretiens
René Urtreger, pianiste et compositeur : "Etant quelquefois le seul blanc, j'étais en proie à un certain racisme"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 25:01


durée : 00:25:01 - René urtreger (4/5) - par : Judith Chaine - Pianiste génial, formé à Chopin, René Urtreger a joué avec les plus grands noms américains de la scène jazz. Il enregistre avec Miles Davis la bande originale du film Ascenseur pour l'échafaud et l'accompagne dans une tournée européenne. Il apporte aussi son talent incomparable à l'aventure yéyé !

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

Des maison au style épuré, rangées à la Marie Kondo, des achats limités et respectueux de l'environnement... Le minimalisme est à la mode en France, comme dans beaucoup de pays. Dans cet épisode, nous expliquons notre relation à ce mode de vie, et nos impressions sur la différence entre le minimalisme par nécessité et le minimalisme par choix. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Transcript Intro Judith: [0:18] Bonjour tout le monde et bonjour Hélène. Hélène: [0:20] Salut, comment ça va ? Judith: [0:22] Ça va et toi ? Hélène: [0:23] Très bien, il fait très beau aujourd'hui. Judith: [0:26] Il fait très beau en Hollande, c'est ça ? Hélène: [0:28] Oui, il fait un temps merveilleux. Judith: [0:31] Et si j'ai bien compris, c'est pas habituel. Hélène: [0:33] C'est plutôt exceptionnel, oui. Judith: [0:37] Bon, super, j'espère qu'après ça, tu pourras aller profiter du soleil. Hélène: [0:41] J'espère aussi. Judith: [0:42] Alors aujourd'hui, je voulais parler avec toi des modes de consommation en général et plus précisément du courant minimaliste dont on entend de plus en plus parler. Hélène: [0:53] Oui, ça m'intéresse beaucoup et j'espère que ça va aussi vous intéresser, tous les auditeurs. Et avant cela, je te propose et je vous propose d'écouter le message d'une auditrice ou plutôt de deux auditrices. Johanna: [1:09] Bonjour Hélène, bonjour Judith, je m'appelle Johanna. Et je m'appelle Ania et je suis la mère de Johanna. Nous habitons à Berne, la capitale de la Suisse. Nous aimons beaucoup votre podcast et nous écoutons chaque épisode. Parfois, on discute votre sujet ensemble. En particulier, on a discuté l'épisode sur le sujet de la perfection. Être parfait est un thème qui nous a intéressé beaucoup. Qu'est-ce que c'est être parfait ? Vous avez dit que ne pas montrer les sentiments et une bonne description. Nous pensons que ce n'est pas vrai. Nous deux ne montrons presque jamais nos sentiments. Par exemple, nous ne pleurons jamais en public et nous ne crions jamais. Mais en fait, nous trouvons ça le contraire d'un comportement bon. Ce n'est pas une habitude saine. On n'a pas perdu le contact avec les sentiments, mais on a une distance. Quelquefois, c'est difficile de reconnaître ce qu'on a ressenti. Pour cette raison, nous souhaitons que tout le monde ait le courage de montrer ses sentiments et d'avoir un environnement qui les estime. Nous essayons de nous améliorer. Merci pour votre podcast et au revoir. On attend le prochain épisode avec impatience. Judith: [2:31] Waouh ! Hélène: [2:33] Je pense que ça fait partie des meilleurs messages qu'on a reçus. Et on a reçu d'excellents et d'incroyables messages. Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership

Malka - Coaching, Psychologie et Développement Personnel

La Crise de Milieu de Vie La crise de milieu de vie aussi appelée crise de la trentaine, de la quarantaine ou crise de la cinquantaine, est un terme employé dans la société occidentale pour décrire la période de doute que ressentent certaines personnes en « milieu de vie », ayant pour résultat une sensation de passer de la jeunesse à la vieillesse. Quelquefois, des événements vécus lors de ces années-là, tels que le vieillissement, la mort des parents, le départ de la maison des enfants peut déclencher cette crise. La personne atteinte souhaite alors apporter des changements radicaux dans sa vie de tous les jours ou dans sa situation professionnelle, son mariage ou ses relations amoureuses. Est-ce une crise ou une dépression? Est-ce courant? Pourquoi certaines personnes passent par cette crise? Quels sont les facteurs qui peuvent la provoquer? Peut-on l'éviter et si on est dedans, comment s'en sortir?

Choses à Savoir VOYAGE
Qu'est ce qu'une cuisine noire ?

Choses à Savoir VOYAGE

Play Episode Listen Later Aug 30, 2023 2:15


Alors, calmons nous, rien de raciste là dedans, une cuisine noire est une ancienne pièce des maison d'europe Centrale. Son nom provient de la couleur des murs noircis par la suie des fumées s'échappant sans conduit du foyer complètement ouvert. Une bouche d'évacuation était aménagée directement dans le plafond de la pièce. Donc oui, cette pièce était un grand feu ouvert sans réelle cheminée, ce qui explique les dépôts de suie sur les murs et donc son nom de cuisine noire. Donc, à ne pas confondre avec nos chambres à feu, qui elles, sont des pièces de vie avec cheminées. Mais à quoi pouvaient bien servir ces fameuses cuisines noires ? Déjà, c'est pas domestique, on en trouvait dans les grands bâtiments, les châteaux, les auberges, les moulins, les presbytères, ce genre d'endroit. Dans le mur sous le foyer se trouvait l'ouverture par laquelle on alimentait le fourneau et le poêle de la salle principale. La cuisine noire permet non seulement de préparer les plats, mais également d'alimenter le poêle. Ici on grillait les rôtis ou on cuisait les daubes. Quelquefois même, la cheminée servait à fumer les viandes. C'est un peu comme si on cuisinait aujourd'hui depuis la chaudière de votre maison. Il y avait un feu, un gros, et c'était le cœur de toutes les activités thermo dépendantes. La cuisine, bien sûr, le chauffage des pièces, de l'eau, ce genre de choses. N'oublions pas qu'il n'y a pas si longtemps que nous pouvons jouir d'un chauffage central et d'eau courante chaude à portée d'un robinet. Forcément, la technologie et les normes d'incendies vont peu à peu faire disparaître ces fameuses cuisines noires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Lau_todidacte
Lancer son podcast en autodidacte

Lau_todidacte

Play Episode Listen Later Jul 27, 2023 50:57


Je reçois dans cet épisode Anastasia De Santis qui s'est lancée dans le podcast en 2018, à un moment où le podcast n'était pas encore très connu. Elle a découvert ce format pendant ses longs trajets entre son domicile et son boulot qui ne la passionnait pas vraiment. C'est à ce moment là que va commencer sa quête de sens. Elle devient vite accro aux podcasts et en écoute beaucoup. Elle sera inspirée par des podcasts comme Nouvelle école ou Génération XX. Anastasia a alors l'idée de partir à la rencontre de femmes qui voyagent pour répondre à ces interrogations du moment, elle part en tant que digital nomade, avec son enregistreur portable et c'est comme cela que naît son premier podcast : De vraies vies Bien qu'elle se soit posée beaucoup de question sur sa légitimité à ses débuts, doutant de sa capacité à poser des questions ou interviewer des personnes sans être journaliste, aujourd'hui, elle a 3 podcasts à son actif : -          Les nouvelles voix qui donne des conseils en matière de podcast, pour les personnes qui veulent se lancer ou le faire évoluer -          Les coulisses du podcast qui apprend à podcaster, en collaboration avec Mélanie Hong Son parcours lui a permis de rencontrer des podcasteuses connues comme : Pauline Grisoni du podcast La leçon, Clémentine Galey de Bliss Stories ou encore Pénélope Bœuf de L'arnaque. Malgré son parcours autodidacte concernant le podcast, Anastasia est une fan de formations en ligne. Elle a toujours été quelqu'un de « débrouillard » qui cherche des solutions par soi-même. Quelquefois, elle préfère s'inscrire à une formation pour ne pas perdre de temps à chercher les bonnes informations. Pour elle, il est impossible d'apprendre sans faire d'erreurs. Nous avons parlé de sa scolarité, de sa vision de l'apprentissage et de la formation en autodidacte. Nous avons abordé les qualités qu'il fallait pour entreprendre des actions en autodidacte. Après une première partie, basée sur son parcours, sa vie et sa vision, j'en ai profité pour lui poser des questions sur son expertise en tant que productrice de podcast. Elle explique ce qu'est la production de podcast, te partage des stratégies pour développer ton podcast. Aujourd'hui elle accompagne les indépendants qui veulent se lancer, développer leur podcast et partager leur expertise ou créer du lien avec leur audience. Tu peux retrouver toutes ses informations sur le site studiostoria.fr. Tu peux également suivre son actualité sur Instagram sur le compte @studiostoria Si tu es en région Toulousaine et que tu veux rencontrer d'autres podcasteurs, elle organise aussi des rencontres podcastiques, l'occasion d'échanger entre passionnés de ce média en pleine expansion! Découvre ce superbe échange sans tarder ! Bon épisode. Quelques passages croustillants:  "J'avais démissionné de mon travail. Et en tant que... J'étais consultante en marketing digital et je cherchais un peu un sens à ma vie. Je ne savais pas trop ce que j'allais faire de ma vie et donc j'ai lancé le premier podcast De vraies vies pour ça, pour aller interviewer ces femmes qui ont osé changer de vie grâce au voyage pour un peu m'inspirer moi-même." — Anastasia [00:02:42 → 00:05:22] "Devenir nomade était mon objectif. J'ai voyagé pendant des mois, accumulé des années même. Je n'avais pas d'appartement, rien du tout, juste mon sac à dos et je voyageais de cette manière. Soit je voyageais, soit je faisais des petites activités, comme garder des appartements, des chats, etc. Donc voilà, un peu partout. Oui, beaucoup de voyages. C'était quand même le but, mais ce n'était pas seulement le voyage, c'était surtout comment réussir à trouver un équilibre entre le voyage et un travail qui me plaît, qui a du sens, et dont le rythme me convient. C'est toujours en construction. Je suis à Toulouse depuis un an maintenant, et aujourd'hui je ne veux plus être nomade à 100%, car j'aime bien avoir un chez moi. Je le suis encore un peu car je suis entre Paris et Toulouse, et je voyage très souvent. Mais j'aime bien avoir une base, un endroit où je sais que je peux rentrer et me poser, quelque chose qui est chez moi. En fait, le podcast m'a permis d'entendre différents points de vue, d'échanger avec beaucoup de femmes différentes qui ont différents parcours, différentes histoires. En faisant le podcast..." — Anastasia [00:10:09 → 00:11:39] Les erreurs comme sources d'apprentissage : "Parfois j'ai l'impression que t'apprends plus en faisant des erreurs et en t'en rendant compte, en apprenant quelque chose, en ayant une leçon de cette erreur et du coup en faisant différemment plutôt qu'en faisant bien dès le début quoi." — Anastasia [00:16:27 → 00:18:41] L'importance de se souvenir des débuts : "C'est ça en fait, c'est toute la difficulté quand tu deviens expert de ton sujet, c'est de réussir à te souvenir, ok, c'était quoi les problèmes du début, quand moi je me suis lancée, c'était quoi mes questions en fait..." — Anastasia [00:23:50 → 00:25:51] La pression d'être bon partout : "Fallait absolument être bon partout, tu vois c'est un peu ce qui m'énerve avec le système colère, c'est que on demande à tout le monde d'être bon partout, alors que non, chacun a ses trucs." — Anastasia [00:29:20 → 00:30:29] "Productrice de podcast : accompagner à chaque étape" — Anastasia [00:33:23 → 00:35:04] La popularité croissante des podcasts: "Il y a de plus en plus de gens qui savent ce que c'est un podcast, qui en écoutent. Donc une audience plus large, et puis du coup aussi plus de créateurs de podcasts. Donc beaucoup plus de sujets." — Anastasia [00:37:09 → 00:38:55] Le rapport intime des podcasts: "Et va pas... Tu peux en avoir, mais t'as moindre risque de te prendre du bashing et aussi notamment parce que j'ai l'impression qu'il y a ce truc avec le podcast où t'as l'impression d'être intime avec la personne, de la connaître, d'être dans la même pièce et peut-être que tu ferais pas ça, tu vois, t'insulterais pas quelqu'un qui est à côté de toi en train de raconter sa vie avec son voisin." — Anastasia [00:41:59 → 00:43:52] Les clés pour développer une communauté en ligne: "Il faut bien choisir les canaux où est ta communauté, créer du contenu régulièrement et engager avec ta communauté. C'est la force du podcast, d'être proche de tes auditeurs. Il faut savoir ce qu'ils en pensent et poser des questions pour les impliquer. Et surtout, ne pas se décourager car ça peut prendre du temps." — Anastasia [00:46:37 → 00:47:56]   Si toi aussi tu es une personne curieuse. Tu souhaites savoir si c'est possible d'acquérir de nouvelles compétences et de réussir à en vivre… Retrouve-moi tous les jeudis dans le podcast Lau_todidacte pour répondre à ces questions et assouvir ta curiosité ! Tu aimes ce podcast ? Cet épisode ? Laisse-moi un commentaire, un message, c'est avec plaisir que je te répondrai pour échanger. Tu souhaites échanger plus longuement, tu as un profil autodidacte et tu aimerais participer à ce podcast ? Ecris-moi : podcastlau_todidacte@phoenixwp.fr Tu peux aussi prendre rendez-vous sur Instagram, dans ma bio. https://linktr.ee/lau_todidacte Note l'épisode sur Apple podcast ou Spotify, ça aidera le podcast à être visible et à se développer. Je ne veux pas faire mon enfoirée mais je compte sur toi !

Mon petit pas du Moi
Apprendre à lâcher prise

Mon petit pas du Moi

Play Episode Listen Later Mar 10, 2023 13:53


Que veut dire le terme lâcher prise ? ‍Lâcher prise, c'est accueillir ce qui est et coconstruire avec. Quelquefois, nous ne maîtrisons pas les situations. Par exemple, une personne qui n'arrive pas à maîtriser une émotion. Plus celle-ci accueille son émotion, plus son intelligence intérieure va apparaître, ce qui l'aidera à mieux gérer cette émotion. Plus nous ressentons de plaisir à faire ce que l'on fait, moins l'enjeu va nous sembler grand. Nous allons atteindre un état de flow. Nous ressentons ainsi moins de pression et atteindrons bien plus facilement nos objectifs, et ce, tout en donnant le meilleur de nous-mêmes. Le lâcher prise permet donc une augmentation des performances. Il s'agit de l'un des meilleurs outils dans le domaine de la gestion du stress. Dans chaque petit pas, il existe une occasion de lâcher prise. Ne recherchons pas la perfection pour passer à l'action, car autrement, nous n'agirons pas. Pour arriver à lâcher prise, vous pouvez déjà inspirer. Inspirer va vous ramener à vos ressentis dans l'ici et maintenant. Fermez ensuite les yeux si vous le pouvez. Cela vous aidera à prendre de la distance par rapport à la situation que vous vivez. Puis, souriez. Sourire permet de faire travailler des milliers de neurones d'une façon différente de d'habitude. Vous vous détendez. Puis, dites merci, ne serait-ce que dans votre tête. Cela vous permettra d'éprouver de la gratitude à l'égard de votre environnement. Il est normal de ressentir de la peur. Mais plus vous l'accueillerez, plus vous arriverez à la gérer. En donnant juste le meilleur de vous-même, vous allez être très surpris des résultats que vous obtiendrez et des feedbacks que vous allez recevoir.  La réussite est une succession de petits pas.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Livres audio par Audiolude
La Mère Sauvage, Guy de Maupassant (Livre audio)

Livres audio par Audiolude

Play Episode Listen Later Dec 1, 2022 19:07


Nouvelle de Guy de Maupassant proposée par audiolude.fr , narrateur : Alain Couchot"Je n'étais point revenu à Virelogne depuis quinze ans. J'y retournai chasser, à l'automne, chez mon ami Serval, qui avait enfin fait reconstruire son château, détruit par les Prussiens.J'aimais ce pays infiniment. Il est des coins du monde délicieux qui ont pour les yeux un charme sensuel. On les aime d'un amour physique. Nous gardons, nous autres que séduit la terre, des souvenirs tendres pour certaines sources, certains bois, certains étangs, certaines collines, vus souvent et qui nous ont attendris à la façon des événements heureux. Quelquefois même la pensée retourne vers un coin de forêt, ou un bout de berge, ou un verger poudré de fleurs, aperçus une seule fois, par un jour gai, et restés en notre cœur comme ces images de femmes rencontrées dans la rue, un matin de printemps, avec une toilette claire et transparente, et qui nous laissent dans l'âme et dans la chair un désir inapaisé, inoubliable, la sensation du bonheur coudoyé.À Virelogne, j'aimais toute la campagne, semée de petits bois et traversée par des ruisseaux qui couraient dans le sol comme des veines, portant le sang à la terre. On pêchait là-dedans des écrevisses, des truites et des anguilles ! Bonheur divin ! On pouvait se baigner par places, et on trouvait souvent des bécassines dans les hautes herbes qui poussaient sur les bords de ces minces cours d'eau.J'allais, léger comme une chèvre, regardant mes deux chiens fourrager devant moi. Serval, à cent mètres sur ma droite, battait un champ de luzerne. Je tournai les buissons qui forment la limite du bois des Saudres, et j'aperçus une chaumière en ruines.Tout à coup, je me la rappelai telle que je l'avais vue pour la dernière fois, en 1869, propre, vêtue de vignes, avec des poules devant la porte. Quoi de plus triste qu'une maison morte, avec son squelette debout, délabré, sinistre ?Je me rappelai aussi qu'une bonne femme m'avait fait boire un verre de vin là-dedans, un jour de grande fatigue, et que Serval m'avait dit alors l'histoire des habitants. Le père, vieux braconnier, avait été tué par les gendarmes. Le fils, que j'avais vu autrefois, était un grand garçon sec qui passait également pour un féroce destructeur de gibier. On les appelait les Sauvage.Était-ce un nom ou un sobriquet ?"

Podcast Story
FAMILLE ADDAMS VS THE MUNSTERS

Podcast Story

Play Episode Listen Later Nov 22, 2022 17:36


Quelquefois, on se sent obligé de comparer. C'est humain. Quand on vous propose au même moment la série du Seigneur des Anneaux et la série Game of  Throne, c'est comme si on vous incitait à comparer les deux, à voir l'un en fonction de l'autre.  C'est un peu idiot, vous le savez bien, car chaque série a son propre style. On ne compare pas des petits pois et des haricots verts sous prétexte que se sont des légumes et qu'ils ont la même couleur ! Mais pas le choix, vous  devez prendre parti, pour l'un ou pour l'autre.Mais eux, cela fait près de 58 ans que vous devez choisir, l'un ou l'autre. Chacun son camp. Cela fait 58 ans qu'il y a le camp des Addams et le camp des Monstres. Et ça ne s'est jamais arrêté , à coups de séries, de dessins animés, de films, de réunions, de remakes et de nouvelles incarnations. Depuis plus d'un demi-siècle, sans que vous ne vous en doutiez, c'est... La Guerre des Monstres.Exemple concret avec la série de Tim Burton face au film de Rob Zombie.Texte & Voix : Alain CarrazéEncore plus de Podcast à écouter ici sur PODCAST STORY

Reportage France
La nécessité du recueillement pour vivre et faire son deuil

Reportage France

Play Episode Listen Later Oct 31, 2022 2:34


Le jour de la Toussaint, le recueillement peut prendre de nombreuses formes : cérémonies religieuses, réunions amicales, visites aux sépultures… Catherine et Piétro ont perdu un fils il y a 8 ans. Comme tous les ans, ils se rendront au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Quelques jours auparavant, ils sont allés prendre soin des plantes ; une façon pour eux d'être près de leur fils.  Détacher les fleurs flétries et chiffonnées, arracher les mauvaises herbes, rempoter une plante puis en planter une nouvelle, tailler, mettre les mains dans le terreau friable. Catherine et Piétro sont venus se recueillir sur la tombe de leur fils Louis, mort à 20 ans, il y a maintenant un peu plus de huit ans. « Quand j'arrive au cimetière je me rue sur les plantes. Il est là, il est au Père-Lachaise, et c'est comme s'il se manifestait par se flot de vie, à travers le végétal qui pousse, qui bouge, qui meurt, qui vie », décrit Catherine. « Sur la tombe, je m'occupe. Je m'occupe un peu de lui... Peut-être que cela prolonge un soin que je lui portais quand il était vivant », explique Piétro. Au tréfonds de soi Parce que la mort peut paraître abstraite, pour Piétro, pendre soin de la sépulture, c'est matérialiser son deuil. « Faire des choses, regarder les saisons qui apparaissent sur la tombe... Ça donne à comprendre des choses – même si évidemment ça ne donne pas à comprendre la mort –, ça évite de ne rien comprendre du tout à ce qui se passe », pense-t-il. ► À écouter aussi : Pourquoi certains deuils sont plus difficiles que d'autres ? « Il se passe des choses sur sa tombe, on ne sait pas ce qui se passe en dessous, ce qui se passe au-dessus... Et dans cet intervalle, entre le très profond et le très “là-haut”, il y a les petites plantes qui poussent et ce petit concret fait du bien. Cela canalise les pensées dans quelque chose de plus serein », ajoute Piétro. Il arrive à Catherine de dialoguer dans le silence avec son fils Louis quand elle vient se recueillir au cimetière du Père-Lachaise. « Quelquefois, il m'arrive de faire des méditations devant la tombe, mais là encore, je dirai que je pars un peu avec son âme et donc c'est quelque chose d'hyper intime. C'est au tréfonds de soi, c'est une relation d'âme à âme. C'est totalement indicible », raconte-t-elle. « Le recueillement, c'est un sentiment, une perception » Le dernier livre de Marie de Hennezel s'intitule Vivre avec l'invisible. Elle mène depuis longtemps une réflexion sur les rituels autour de la mort. « Le recueillement, c'est un sentiment, c'est une perception », explique Marie de Hennezel. « Ce n'est pas une croyance, c'est un sentiment, une perception que l'autre est présent, quelque part, en nous et en fait ce n'est pas surnaturel du tout, c'est très naturel. Il faut parler des morts et leur parler. Ça demande effectivement un recueillement. » Et le recueillement peut être collectif, en témoigne Catherine qui a perdu un fils de 20 ans. « J'aime beaucoup qu'on y aille à plusieurs, ça me fait chaud au cœur. Là, du coup, il n'y a pas longtemps, on lui a passé une chanson qu'a écrit son cousin sicilien et on a tous écouté ensemble avec lui. » Et c'est ainsi qu'on quitte le cimetière à petits pas avec l'image d'un jeune garçon incroyablement vivant.

Do you die in hell or stay alive?
"Lorsque ça se passe mal, la personne sous emprise se raccroche à l'idée que quelquefois son agresseur a été gentil."

Do you die in hell or stay alive?

Play Episode Listen Later Sep 17, 2022 0:31


Le son du désir / podcast érotique
Sieste 6 : caresses et bouche imaginaire (relaxation hypnose et sensualité)

Le son du désir / podcast érotique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2022 3:48


EPISODE RELAXATION HYPNOSE à retrouver ici en entier : lesondudesir.fr Et si on se disait qu'on peut se réaccorder ? Et qu'on avait la possibilité de se redéfinir ? Et qu'on pouvait faire tout cela le plus facilement du monde ? Quelquefois tout commence par des choses simples. Comme respirer. Faire le vide. Faire le calme autour de soi, et en soi, et pour soi. Cette peau, ta peau, enveloppe tendre et fragile, ta peau mérite d'être caressée. D'être embrassée. Que dirais-tu d'imaginer une bouche pour cela ? D'imaginer quelqu'un pour toi ? La personne de ton choix. De tes fantasmes ? De tes habitudes ? Peu importe. Imagine quelqu'un en sous vêtements, qui n'est là que pour t'apporter des caresses et des baisers. l'épisode en entier est réservé aux abonnés VIP Abonnez-vous ici : lesondudesir.fr #calins #fantasme #douceur #rêve #relaxation

Reportage International
En Iran, le nombre élevé de chiens pose problème

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 21, 2022 2:20


Depuis plusieurs semaines, le sort des chiens en Iran est entré dans le débat public, avec des attaques mortelles contre des enfants dans plusieurs villes du pays. De notre correspondant à Téhéran Il y a quelques jours, la police a interdit l'entrée des chiens dans les parcs à Téhéran. « Certains propriétaires emmènent leur chien dans les parcs et font peur aux gens qui viennent pour se promener », a déclaré le chef de la police de la capitale iranienne. Le chien est considéré comme un animal non propre. Ainsi, les automobilistes peuvent même recevoir une amende si leur chien n'est pas dans une cage mobile. C'est ce qui préoccupe certains propriétaires, comme Ali, un jeune de 15 ans qui a l'habitude d'emmener son chien à l'extérieur : « Je suis vraiment inquiet pour les chiens. Leur situation est devenue très difficile, je ne sais pas quoi faire pour améliorer leur sort. » Le ton est différend dans les villages ou les petites villes où le nombre croissant de chiens errants est devenu un véritable problème. « Il y a beaucoup plus de chiens. Ce sont surtout les gens de la ville qui abandonnent leur chien malade. Ces chiens errants attaquent les villageois, c'est devenu dur pour nous », témoigne Mohammad, un villageois d'une soixantaine d'années. Deux millions de chiens errants dans le pays Selon les chiffres publiés dans les médias, il y aurait plus de quatre millions de chiens en Iran, dont la moitié sont des chiens errants et sans propriétaires. Ce qui constitue un véritable danger pour les gens, mais aussi pour les animaux sauvages. Au moins cinq enfants ont été tués ces derniers par des chiens enragés.  « Il y a quelques jours, un chien a mordu un habitant. Toutes les semaines, un ou deux chiens sont abandonnés dans le village. Peu à peu, les gens du village laissent leur chien sortir seuls dans la rue sans contrôle, déplore Davoud, responsable du conseil d'un village situé à 200 kilomètres de Téhéran. Ces chiens sont obligés d'aller dans les ordures pour trouver à manger. Ils ne sont pas vaccinés et transmettent des maladies. En plus, ils sont un danger pour les animaux sauvages qui sont attaqués. Quelquefois, ces chiens se couplent avec des loups. Ce qui est aussi un danger. » Le gouvernement a du mal à gérer cette situation. Certains affirment qu'il faut tuer les chiens errants alors que d'autres estiment qu'il faut les castrer et stériliser. Dans les deux cas, cela coûte beaucoup d'argent au gouvernement qui n'en a pas les moyens.

Les Nuits de France Culture
Alain Cuny : "Mon berceau a été balancé de la vie à la mort"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 11, 2022 24:59


durée : 00:24:59 - Les Nuits de France Culture - "Entretiens avec Alain Cuny 1/5". Dans cette série d'entretiens le comédien évoque une histoire familiale douloureuse, mais aussi son don précoce pour le dessin, la peinture et sa découverte de la psychanalyse grâce à sa rencontre avec René Laforgue, (1ère diffusion : 05/01/1976). "Impressionnant". c'est peut-être le qualificatif qui vient le plus spontanément quand il s'agit d'évoquer l'immortel interprète de Gilles dans Les Visiteurs du soir, ou de Steiner dans La Dolce Vita. Impressionnant Alain Cuny, monument de du théâtre français durant plus d'un demi-siècle qui disait cependant : "Si j'étais un homme dans l'idée que je me fais de l'être, alors je ne serais pas comédien".  * À quoi tenait donc la force et le mystère qui émanaient naturellement de lui, de rôle en rôle, sur scène ou à l'écran ?  La clé du mystère Cuny, on peut peut-être la trouver dans cette série de cinq entretiens qu'il accordait à Fernande Schulmann en 1975 sur France Culture. Le premier numéro de la série, laisse découvrir aux auditeurs une histoire familiale douloureuse. On y découvrait aussi son don précoce pour le dessin, la peinture et sa découverte de la psychanalyse avec la rencontre de René Laforgue. Au début de cet entretien, il racontait les conditions difficiles de son enfance, enfant illégitime, né d'un autre homme que le mari de sa mère, il était considéré comme "un enfant de la faute" et était destiné au malheur : Quand je prétends que je n'ai pas trouvé un berceau favorable, ce berceau balancé de droite à gauche alors que les berceaux les plus heureux balancent de la vie à la vie, mon berceau a été balancé, on peut vraiment le dire, de la vie à la mort.... La découverte de la liaison de sa mère a eu lieu quand il avait trois ans, et à sept ans il a été mis dans un orphelinat : Jules Renard a fait dire à Poil de Carotte 'tous les enfants n'ont pas la chance d'être orphelins'. Quelquefois on est beaucoup mieux hors du foyer où on est né que dans la fournaise de ce foyer. [...] J'étais un enfant heureux dans cet orphelinat où les religieuses était attentives, sans être démonstratives, [...] il y  avait là un rythme, une régularité bienfaisante pour moi. Il y avait probablement, tout à fait dans l'ombre, au loin, la présence plus ou moins ressentie de ma mère, que je ne pouvais pas encore intellectuellement me représenter comme malheureuse et souffrante, c'est beaucoup plus tard que j'ai compris cela..  Entretiens avec Alain Cuny, premier volet d'une série de cinq, diffusée la première fois le 5 janvier 1976 sur France Culture. Par Fernande Schulmann  Entretiens avec Alain Cuny 1/5 (1ère diffusion : 05/01/1976) Indexation web :  Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France

5min En Chine PRT
PETER 007 TU ME DEGOUTES_Il faut une âme forte et riche en générosité pour résister au découragement qui naît de la déception

5min En Chine PRT

Play Episode Listen Later Jun 4, 2022 8:35


Will God answer your prayer if you don't end with, "In Jesus' name, Amen?" Learn what praying in the name of Jesus really means. I taught this week on the call of Abraham and the development of God's missionary call through the nation of Israel as they were responsible to communicate the truth of God to the cultures around them. They were given that great commission. The great commission didn't start in Matthew 28. It started with Abraham in Genesis 12 —the first three verses there —Abraham, chosen by God to raise up a nation who would then be God's priests to the world so that they would be a blessing to all of the nations. They had a unique role in the great monotheistic religion. The Jews were supposed to reflect morality to the world. Israel was to witness to the name of God. When they talked about the name of God and witnessing to God's name, that does not mean that they were to let everybody know what they called God, "Yahweh." Their goal wasn't to cover the countryside with evangelists who just let everybody know what the right word for God was. It meant something different. ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆ https://linktr.ee/jacksonlibon --------------------------------------------------- #realtalk #face #instagram #SDF #SYNDICAT #DESPUTES #amour #take #couple #dance #dancers #vogue #voguedqnce #garden #tiktok #psychology #beyou #near #love #foryou #money #ForYouPizza #fyp #irobot #theend #pups #TikToker #couplegoals #famille #relation #doudou #youtube #twitter #tiktokers #love #reeĺs #shorts #instagood #follow #like #ouy #oyu #babyshark #lilnasx #girl #happybirthday #movie #nbayoungboy #deviance #autotrader #trading #khan #academy #carter #carguru #ancestry #accords #abc #news #bts #cbs #huru #bluebook #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing

MUSIC REACTIONS AND COMMENTS
Être attiré par une autre femme n'est pas sur commande hein. Puis, on ne "devient" attiré subitement par les femmes.. Le cerveau agit tout seul, quelquefois, tardivement, puis petit à petit.

MUSIC REACTIONS AND COMMENTS

Play Episode Listen Later Jun 3, 2022 1:46


Être attiré par une autre femme n'est pas sur commande hein. Puis, on ne "devient" attiré subitement par les femmes.. Le cerveau agit tout seul, quelquefois, tardivement, puis petit à petit. J'avais mis plusieurs années à faire mon coming-out, pour ma part. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/you-betterknow4/message

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Être attiré par une autre femme n'est pas sur commande hein. Puis, on ne "devient" attiré subitement par les femmes.. Le cerveau agit tout seul, quelquefois, tardivement, puis petit à petit.

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Play Episode Listen Later Jun 3, 2022 1:46


Être attiré par une autre femme n'est pas sur commande hein. Puis, on ne "devient" attiré subitement par les femmes.. Le cerveau agit tout seul, quelquefois, tardivement, puis petit à petit. J'avais mis plusieurs années à faire mon coming-out, pour ma part. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/you-betterknow4/message

Extra classe
Les Énergies scolaires #47 - Flaubert en chansons

Extra classe

Play Episode Listen Later May 11, 2022 8:17


Une comédie musicale sur Flaubert, cela semble un pari un peu fou... Et pourtant c'est le défi relevé par Sophie Étienne, professeure d'éducation musicale et de chant choral au lycée de Gisors. Accompagnée par des artistes, elle a choisi de mettre Flaubert à l'honneur dans le cadre du bicentenaire de sa naissance. Impliquant tous ses élèves lycéens, de la seconde à la terminale, elle a monté un spectacle à destination de diverses scènes et qui est l'occasion de travailler sur le patrimoine culturel normand. Mais Sophie ne se limite pas à cette sphère géographique puisqu'elle travaille également avec la Philharmonie de Paris pour enregistrer les titres ainsi qu'un lycée du Connecticut où elle envisage de faire jouer le spectacle... La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Fanny Milhe Poutingon Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Myriam Naciri Secrétariat de rédaction : Nathalie Bidart Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : Je suis Sophie Étienne, enseignante d'éducation musicale et chant choral au lycée Louise-Michel de Gisors, dans lequel j'ai des élèves de spécialité Musique et des élèves d'option Musique. Je mène des projets avec les élèves et particulièrement, cette année, la création d'une comédie musicale intitulée « Flaubert flaire le beau », puisque nous fêtons le bicentenaire de la naissance de notre écrivain normand. Alors, j'enseigne à Gisors dans une démarche de projet parce que je me suis aperçue qu'il y avait une grande hétérogénéité parmi les élèves du lycée, et particulièrement dans ce secteur défavorisé où il n'y a pas de structures culturelles. Je me suis dit qu'il était possible d'ouvrir à l'art et d'éveiller l'intérêt des jeunes par des projets qui soient des projets assez forts, non pas élitistes, mais des projets d'exception. J'ai choisi aussi la comédie musicale parce que c'est le genre musical que je préfère, pour la simple raison qu'il rassemble, d'après moi, tous les arts, à commencer par la musique, la danse, l'art pictural, les costumes, les décors… Et en fait, on peut absolument rallier les élèves à ce projet commun et les intéresser et les émerveiller. Je me vois comme un maître d'œuvre et pour ce faire, j'ai eu l'idée, particulièrement pour ce projet, de faire venir des artistes dans l'établissement. Et donc, une résidence d'artiste m'a permis de prendre contact avec un compositeur, Olivier Vonderscher, avec lequel j'ai travaillé en amont pour la création de répertoire. J'ai également fait appel à une chorégraphe, Lise Donard, et nous avons créé la toile qui servira d'objet d'art, de création d'art, à la présentation de la comédie musicale « Flaubert flaire le beau ». Et puis, autour de tout cela, j'ai des partenariats. Je mène des partenariats avec la costumière de l'opéra de Rouen, par exemple. Et donc, [j'essaie] de montrer qu'un projet peut être un projet d'excellence grâce aux partenaires, sachant qu'on pourrait mener des projets dans la classe sans les professionnels. Mais là, on valorise évidemment tout un territoire de professionnels normands. [Extrait audio : séance de travail] « OLIVIER VONDERSCHER [joue un air de musique au piano] : C'est pas le style des années 2022, hein ? C'est pas de la musique pop, c'est pas du rock, c'est pas du rap, c'est pas du funk… C'est une musique qui fait vraiment penser à l'époque de Flaubert, à l'époque d'un compositeur qui s'appelle Offenbach. Vous en avez entendu parler, certainement ? LES ÉLÈVES : Oui. » [Fin de l'extrait] Quand j'étais élève de quatrième, mon professeur de français nous avait donnés « Madame Bovary » à lire. Ça m'avait « barbée » et totalement ennuyée parce qu'en fait, je n'avais aucune connaissance de toute cette vie florissante qui entourait Flaubert. Et effectivement, j'ai choisi de faire entrer nos lycéens dans cette époque-là par le biais d'une comédie musicale parce que… Comment leur faire apprécier mieux Flaubert [autrement qu'en leur faisant] éprouver, [par] eux-mêmes, les textes ? C'est-à-dire que, quand on devient acteur de la pièce, quand on parle le texte, quand on chante les mots de Flaubert, quand on les danse, là, on comprend à quoi correspond l'époque de Flaubert. Et ça, c'est très intéressant et c'est vraiment ce qui m'a motivée dans cette démarche de projet. [Extrait audio : séance de travail] « SOPHIE ÉTIENNE : On a compris qu'on a l'ouverture et on a la conclusion de notre comédie musicale. Et tout ça, ça crée un spectacle qui va être bien homogène, dans lequel il va se passer plein d'aventures au milieu. D'accord ? Donc, vous connaissez maintenant le cadre. OLIVIER VONDERSCHER : Et en fait, le french cancan, c'est vraiment l'esprit musical de l'ouverture et ça se fait très, très souvent, ça, dans les comédies musicales, et notamment les comédies musicales américaines. Le compositeur s'arrange pour avoir une ouverture et une conclusion qui sont un peu dans la même veine. Quelquefois, même, il reprend des idées musicales de l'un et de l'autre et c'est comme si on ouvrait le livre et qu'on le refermait, ou comme si on ouvrait le rideau et qu'on le refermait. » [Fin de l'extrait] J'ai remarqué que la démarche de projet avait un impact énorme sur les élèves parce que lorsque nous nous produisons… Par exemple sur scène, ils ont énormément de respect à la fois pour leur rôle, pour la musique, pour leur danse, pour leur costume. Et quand nous allons voir des comédies musicales, je me suis aperçue qu'ils prenaient ça tellement au sérieux qu'ils s'habillaient eux-mêmes de façon assez précieuse. Et pour la petite anecdote, nous nous sommes vus reclassés à l'opéra, en termes de places, parce qu'ils avaient une attitude tellement précieuse et respectueuse que le directeur de l'opéra a décidé de les mettre en avant dans la salle. Et ça, ça a été assez particulier pour nous et un temps fort. [Extrait audio : les élèves chantent en chœur (en « lalala ») sur la même musique d'Offenbach, dirigés et accompagnés au piano par Olivier Vonderscher] On est finalement un lycée qui propose la musique en enseignement et en option. On est très peu de lycées en France à proposer cet enseignement-là. Or, on nous a bien expliqué, pendant le confinement notamment, que la musique, c'était très important dans la vie de chacun. Et d'ailleurs, on a vu sur les ondes et à la télévision naître des tas de petits montages virtuels de gens qui faisaient de la musique à distance. Or, il se trouve qu'à l'école, on pense que c'est plutôt facultatif. Et on s'aperçoit que la musique est quand même un vecteur facilitateur, et fédérateur surtout, dans un établissement scolaire. Elle contribue à la sérénité du climat scolaire et voilà pourquoi, moi, je fédère [autour d']une vie au sein de l'établissement. L'année dernière, au moment du confinement, on était dans un quotidien qui était très anxiogène, c'est-à-dire qu'il y avait beaucoup de jeunes qui avaient du mal à se rendre dans l'établissement scolaire de peur d'être contaminés ou de contaminer les autres. Or, je n'ai jamais souffert d'un manque d'effectifs ou d'une baisse d'effectifs parce que je me suis aperçue qu'ils venaient au cours de musique aux premières heures. Et ils me disaient, en plus, en face-à-face : « Vraiment, on est contents de venir parce que ça illumine notre journée et ensuite, on a la force pour suivre les autres cours. » Donc ça, c'était vraiment très précieux.

5min En Chine PRT
MOI DI TOI MOUTON_L'effet de l'optique fait quelquefois voir au navigateur la terre plus proche de quelques centaines de milles

5min En Chine PRT

Play Episode Listen Later Apr 23, 2022 12:14


Will God answer your prayer if you don't end with, "In Jesus' name, Amen?" Learn what praying in the name of Jesus really means. I taught this week on the call of Abraham and the development of God's missionary call through the nation of Israel as they were responsible to communicate the truth of God to the cultures around them. They were given that great commission. The great commission didn't start in Matthew 28. It started with Abraham in Genesis 12 —the first three verses there —Abraham, chosen by God to raise up a nation who would then be God's priests to the world so that they would be a blessing to all of the nations. They had a unique role in the great monotheistic religion. The Jews were supposed to reflect morality to the world. Israel was to witness to the name of God. When they talked about the name of God and witnessing to God's name, that does not mean that they were to let everybody know what they called God, "Yahweh." Their goal wasn't to cover the countryside with evangelists who just let everybody know what the right word for God was. It meant something different. ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆ https://linktr.ee/jacksonlibon --------------------------------------------------- #realtalk #face #instagram #SDF #SYNDICAT #DESPUTES #amour #take #couple #dance #dancers #vogue #voguedqnce #garden #tiktok #psychology #beyou #near #love #foryou #money #ForYouPizza #fyp #irobot #theend #pups #TikToker #couplegoals #famille #relation #doudou #youtube #twitter #tiktokers #love #reeĺs #shorts #instagood #follow #like #ouy #oyu #babyshark #lilnasx #girl #happybirthday #movie #nbayoungboy #deviance #autotrader #trading #khan #academy #carter #carguru #ancestry #accords #abc #news #bts #cbs #huru #bluebook #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing

la vie moyenne
épisode 10 poésie

la vie moyenne

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 14:18


Quelquefois on a une bouffée d'angoisse qui nous prend - on se dit qu'on aurait pu aimer tant de gens, ressentir tant de choses au contact des plaines et des montagnes d'ici ou de là-bas. Mais tout va bien il suffit de faire des exercices de respiration et ça passe. À travers la baie vitrée de notre dernière demeure, on regarde notre jardin, et la nostalgie vient se glisser entre nos souvenirs d'enfance et tout de même quelques regrets. Mais c'est déjà ça d'avoir ce sentiment de nostalgie, ça nous fait un petit quelque-chose à se mettre sous la dent pendant la journée.

quelquefois
Zen Spirit - L'atelier De Relaxation
Zen Spirit - Découvrez votre Bulle de Bien-Etre

Zen Spirit - L'atelier De Relaxation

Play Episode Listen Later Jan 12, 2022 12:36


Quelquefois lorsque l'on traverse une journée intense, ou une période de notre vie qui nous demande de donner toujours plus de nous-même (de l'attention aux autres, de l'écoute, de la disponibilité, etc) on peut avoir besoin de se retrouver comme enveloppé dans une bulle pour se ressourcer, se relaxer et recharger ses batteries. N'hésitez plus et laissez vous guider pour découvrir votre bulle!

Vente face à face
Vente face à face #7 Quelle attitude tu dois avoir pour vendre de manière optimale?

Vente face à face

Play Episode Listen Later Nov 24, 2021 19:44


Aujourd'hui nous allons voir ensemble : Quelle attitude tu dois avoir pour vendre de manière optimale ? Alors, pour ceux qui ne se souviennent pas et qui ne comprennent pas pourquoi je suis en train de vous tutoyer, je vous invite à écouter le chapitre précédent où je parle de commerce international. Et c'est là où je vous explique pourquoi j'ai décidé de vous tutoyer. Au bout du compte, vous êtes tout seul à m'écouter. Vous n'êtes pas plusieurs. Et si vous êtes plusieurs, comme ça le message vous arrive plus personnellement. Donc, à l'espagnol on va se tutoyer et aujourd'hui on va donc parlez de quelle attitude il faut avoir pour vendre de manière optimale ?  Ce sera le premier épisode approfondi de la partie AVANT de ma méthode en trois étapes de A à Z. Et dans cette partie, dans cette première partie de la première partie AVANT, je vais te donner à nouveau 3 astuces, 3 conseils, 3 tips, 3 trucs, 3 clés, comme tu veux d'accord. Et j'aime bien ce format en fait parce que ce n'est pas trop lourd. Ça va bien en fait de faire comme ça de 3 en 3. C'est plutôt pas mal. Ça te permet de bien comprendre et de pouvoir appliquer petit à petit tous ces petits conseils qui peuvent t'aider à devenir meilleur.  Le premier, on va parler de comment se motiver. On va parler de la motivation à nouveau.  Le deuxième on va parler de générer de la confiance.  Et le troisième on va parler de rester soi-même.  Donc tu vois quelle attitude tu dois avoir pour vendre de manière optimale : et ben tu dois être motivé, tu dois savoir générer de la confiance et tu dois surtout rester toi-même.  Tout d'abord la motivation ça passe par quoi ? Ça passe aussi par la passion. Qu'est-ce que vous aimez faire ? Qu'est-ce que vous n'aimez pas faire ?  C'est très important de le savoir et je dirai que la première chose pour pouvoir être motivé, la première clé que je peux vous apprendre, c'est de bien choisir votre entreprise. Je dirais que c'est limite ce qu'il y a de plus important.  C'est la première pierre. C'est le point de départ. C'est à partir de là où vous allez pouvoir bâtir votre réputation en fonction de ce que vous aimez. Il y avait Jean-Paul Sartre qui disait dans un livre, L'existentialisme est un humanisme, qui disait choisir de ne pas choisir c'est choisir. Je vous dirais la même chose : choisir de ne pas choisir votre entreprise et de prendre la première entreprise venue, c'est choisir.  Vous avez choisi entre votre salaire et votre passion. L'idéal ce serait de concilier les deux de pouvoir choisir son entreprise en fonction de sa passion. Et de faire ce qui vous plaît tous les jours. Je sais que ce n'est pas simple. Moi aussi j'ai dû faire des travails que je pensais ne pas avoir choisi mais que ce sont eux qui m'ont choisi. Et limite je vous dirai c'est encore pire.  Au bout du compte, maintenant je suis ici. Je fais quelque chose de complètement différent et je fais enfin quelque chose qui me plaît. Et ça, ça n'a pas de prix. On continue par la motivation. Vous voyez, je suis motivé. Là je suis je suis à fond. :) La motivation ça passe aussi par visualiser. Il faut savoir se visualiser. Il faut savoir se projeter. Alors, je ne parle pas de loi d'attraction. Depuis que le secret est sorti en 2008, le livre le secret, le secret de l'attraction ; j'ai visualisé des chèques depuis 2008. Ils ne sont toujours jamais arrivés. Alors je ne sais pas. Peut-être que c'est quelque chose que je fais mal mais pour l'instant ces chèques ne sont pas arrivés...  Très important savoir visualiser. Que tu saches visualiser ça va t'ouvrir énormément de porte. Je ne sais pas si tu te souviens, il y avait une série qui s'appelait le caméléon avec Jarod. Et ce qu'on voyait c'est que quand il était petit, il faisait des simulacres pour pouvoir être préparé au moment où il fallait agir. Il faisait des simulacres de guerre. Il faisait des simulacres comme quoi il était médecin. Il faisait des simulacres comme quoi il était pilote d'avion. Il faisait des simulacres pour être préparé. Tout simplement. Quand je vous parle de visualisation, ce n'est pas de vous visualiser multimillionnaire. Si ça marche pour vous tant mieux. Ce serait super. Si ça marche pour toi tant mieux. Mais c'est surtout, en fait, pour que tu puisses vraiment être préparé, être pré-adapté à ce qui pourrait venir.  C'est une manière de savoir se motiver. C'est une manière entre guillemets de pouvoir prendre le taureau par les cornes et de pouvoir avancer là où tu as envie d'avancer. Troisième clé pour être bien motivé, et je reprends à nouveau, pour avoir l'attitude adéquate pour vendre de manière optimale. La troisième clé c'est que très souvent on pense qu'il ne suffit que d'avoir une bonne idée et que l'idée va nous amener à des actions. Et que cette action va nous amener à des résultats.  Mais le plus important dans tout ça c'est en ce que vous vous croyez. En ce que tu crois.  Si tu crois que tu as une bonne idée, tu vas avoir des bonnes actions, tu auras des bons résultats et ça va renforcer ta croyance et tu auras encore de meilleures idées.  Si tu crois que tu n'es pas bon en vente, si tu crois que tu n'es pas fait pour ça, forcément les idées que tu vas projeter ne seront pas les bonnes, les actions ne seront pas suffisantes et tes faibles résultat te serviront simplement à te dire : “tu vois j'avais raison, je ne suis pas bon”  Plutôt que de penser comme ça, il vaut mieux penser à l'envers. Il vaut mieux penser croire que tu es capable de vendre. On est tous capable de recommander à un ami. On l'a tous déjà fait. Donc on est tous capable de vendre. Absolument tous !  Tout s'apprend dans la vente. Il n'y a rien d'inventé. Il suffit d'apprendre. Je ne dirai pas de copier bêtement mais je dirais surtout de comprendre les principes. Comprendre comment ça marche. Comprendre comment fonctionnent les relations humaines. Tout simplement.  On va partir sur la deuxième partie parce que sinon je vais m'étaler, on va parler de motivation pendant un bout de temps. Et ne vous inquiétez pas. Ça reviendra. Je ferai des épisodes qui seront complètement dédiés à la motivation. D'autres épisodes qui seront dédiés à une autre partie de la partie de la vente. Mais pour l'instant, on va essayer de garder, on va dire, une certaine cohérence et continuer un petit peu d'amplifier ce qu'on a commencé il y a quelques semaines avec ma méthode de A à Z en 3 étapes.  On continue. On va parler de générer de la confiance.  Générer de la confiance ça passe aussi par l'attitude. Ça passe aussi par comment vous allez être ressenti du côté de votre client.  Ma première clé, en ce qui concerne générer la confiance, ce serait d'être cool et décontracté. Si vous allez être nerveux, si vous allez être timide ou vous pensez que vous êtes timide, ça va conspirer aussi contre vos résultats.  L'idéal c'est d'essayer de rester soi-même, d'essayer d'être décontracté comme vous le seriez quand vous recommandez un ami. Comme vous le seriez quand un ami vous demande : comment est-ce que tu peux m'aider ?  Sois décontracté, sois cool mais attention, pas trop. Je ne te dis pas d'aller voir ton client voilà en basket, je te dis simplement de rester toi-même dans la mesure du possible. Et de te sentir bien dans tes vêtements aussi. Ça passe par là aussi. Quelquefois ce n'est pas nécessaire de mettre une cravate. Et si vous devez mettre des cravates parce que votre entreprise vous l'impose, moi je vous invite à mettre la cravate tout le temps. À tout le temps être en cravate. Même à la maison, quelquefois, histoire de bien vous familiariser, histoire que quand vous allez mettre une cravate en public que vous n'ayez pas l'impression vous l'avez mal mis. Ça ne vous aide pas.  Essaie de travailler ça. D'être cool et décontracté mais pas trop non plus. Surtout ce qui se sentira c'est que tu es bien. Ce qui sentira c'est que tu te sens bien dans tes baskets. Et ça c'est important il faut que tu te sentes bien si tu veux que les autres ils te sentent bien. Ça ne marche pas sinon.  Deuxième clé pour pouvoir générer la confiance : la confiance en soi ça passe, on l'a déjà dit il y a quelques semaines, dans la méthode quand on parlait de AVANT, ça passe par l'apprentissage, l'expérience et continuer d'apprendre.  Plus vous allez apprendre votre produit, plus ça va augmenter automatiquement votre confiance en vous. Il suffit de vous y pencher. Il suffit que tu t'y penches. Il suffit que tu regardes et que tu prennes tout ce qu'il y a de bon dans ton produit et dans tes services.  Et que tu puisses limite en faire un tableau avec les caractéristiques de ton produit, les avantages de ton produit, et la preuve. Quand tu auras fait cet exercice avec ces trois colonnes, par produit, tu prendras les caractéristiques de chaque produit, les avantages de chaque produit et la preuve que tu as.  Une fois que vous aurez bien passé au crible tous vos services et tous vos produits, vous allez bien les connaître et ça, ça va renforcer votre apprentissage, votre expérience et ça va générer de la confiance. Le client va se rendre compte que vous savez de quoi vous parlez.  Voilà comment on génère de la confiance. En sachant de quoi on parle. Sans inventer. Sans inventer des caractéristiques ou des avantages ou des preuves. Simplement en disant : “ça j'ai déjà fait, je connais, ça marche comme ça, c'est comme ça c'est comme ça. Et tu peux le faire. Tout le monde peut le faire.  Troisième clé pour générer de la confiance, alors ça c'est plus difficile, c'est quelque chose qui se travaille mais c'est d'essayer de donner l'impression qu'ils vous connaissent depuis toujours. Quand vous parlez avec un client et que le client a l'impression que vous le connaissez depuis toujours, il accroche automatiquement.  Alors vous allez me dire : mais comment on fait pour que le client me connaisse depuis toujours? et ben ça veut dire et ça reprend à nouveau tout ce dont on a parlé dans la méthode de A à Z il y a quelques semaines. Ça reprend d'avoir un doctorat dans leurs problèmes ou dans leurs désirs.  Il faut que tu comprennes les problèmes et les désirs de tes clients de telle manière à ce qu'à partir du moment où ils t'ont prononcé trois quatre phrases, tu es capable de dire : “tu as besoin de ça” Que vous soyez expert là-dedans, c'est ce qui vous fera expert en vente en fonction du produit ou du service que vous allez vendre.  Il faut que tu saches quels sont les problèmes ou les désirs de tes clients. C'est ton devoir et c'est ta meilleure arme pour pouvoir sortir sur le champ de bataille et triompher dans la vente.  On continue. On va passer sur la troisième partie de cette partie : quelle attitude faut-il avoir pour vendre de manière optimale ? Et la troisième partie de laquelle je veux vous parler c'est tout simplement rester soi-même.  C'est très important. Essayez de ne pas jouer le papier de quelqu'un d'autre. Essayez de ne pas jouer le rôle de quelqu'un d'autre. En tant que vendeur, on peut être caméléon. On peut être comme Jarod. Caméléon parce que on est capable, si vous allez changer de produit au cours de ta carrière, et tu verras que tu seras capable de la même manière, de la même manière que moi je l'ai été ; tu verras que tu seras capable de passer d'un produit à un autre sans pour autant que l'un soit meilleur que l'autre.  Mais simplement en comprenant “pourquoi ?” est fait chaque produit. Ça veut dire que vous pouvez vendre beaucoup de choses et vous pouvez être beaucoup de personnes. Vous pourriez être acteur à Hollywood si vous le souhaitez. Mais il y a qu'un seul rôle que vous connaissez à la perfection. Et ce rôle-là c'est vous-même.  C'est toi. C'est toi-même. N'essaye pas de jouer le rôle de quelqu'un d'autre. Essaye simplement de jouer ta meilleure pièce, ton meilleur rôle, ton meilleur chef-d'œuvre, chaque fois que tu vas voir un nouveau client. Reste toi-même.  Alors attention avec rester soi-même ! il ne faut pas non plus rentrer dans la vulgarité. Il faut garder le respect. On est bien d'accord. Mais il faut rester soi-même. Il faut rester authentique.  Deuxième clé pour pouvoir rester soi-même, et on en revient encore au début, vous verrez qu'il y a des choses qu'il faut comprendre avant pour pouvoir bien les appliquer ensuite. Et comment rester soi-même ? C'est déjà se demander si le produit ou service que vous allez vendre vous passionne.  On en revient au choix de l'entreprise et au temps que l'on perd, et qu'on ne peut pas récupérer, à faire quelque chose qui ne nous plaît pas. La meilleure manière de rester soi-même c'est de faire quelque chose qui vous plaisent et de faire quelque chose dans lequel vous sentez que vous êtes bon ou que vous pouvez apprendre à être bon.  Et que tu puisses vraiment être passionné par ce que tu fais. Que le matin, quand tu te lèves, tu restes toi-même parce que tu sais que tu n'as aucun meilleur rôle à faire que toi-même. Et en plus, en étant en toi même, tu gagnes de l'argent.  Deuxième clé pour rester soi-même : être sûr qu'est-ce que tu en train de faire te passionne. Au moins un minimum. Et que ça peut continuer de te passionner pendant pas mal de temps. Sinon tu vas perdre du temps. Reste toi-même.  Troisième clé pour rester toi-même, c'est de donner le meilleur de toi-même parce que tu le mérites. Tu n'as pas besoin de quelqu'un d'autre pour pouvoir améliorer ton discours et ton aide envers les autres. En essayant d'être meilleur, les autres aussi voient que tu essayes d'être meilleur.  Et même s'ils ne l'ont pas vu la première fois parce que tu n'as pas été terrible, la deuxième fois quand tu vas arriver, ils vont admirer la progression. Donc, donnes le meilleur de toi-même mais tout simplement parce que tu mérites d'être toi-même.  Si tu appliques toutes ces clés en ce qui concerne être motivé, générer de la confiance et rester soi-même.  Pour être motivé et choisir ton entreprise, ce sera ton choix, ce sera ta passion.  Si tu arrives à visualiser les situations avant qu'elle n'arrive, tu seras déjà pré-adapté. Et si tu arrives à comprendre que ce sont tes croyances qui vont générer des idées, qui vont te pousser à l'action et qui vont te donner de bons résultats, tu seras chaque jour meilleur que le précédent.  Quand tu génères de la confiance et que tu es cool et décontracté, tu deviens “amigable”. Tu deviens ouvert avec les gens.  Quand tu sais générer de la confiance, depuis le cœur bien sûr, depuis la vérité, depuis l'authenticité, tu es digne de confiance.  Et quand tu sais, en quelques phrases, de quoi a besoin ton client, quel est son problème ou quel est son désir, à ce moment-là, à ses yeux, tu deviens crédible. Et en ce qui concerne rester soi-même, quand tu restes toi-même, que tu restes, que tu n'es pas un acteur, que tu n'es pas un mensonge, que tu respires la vérité, à ce moment-là, tu deviens authentique unique et tu te sens bien dans tes baskets. En choisissant bien ton entreprise et en faisant ce qu'il te plaît, tu deviendras passionné par ton travail et tu gagneras du temps.  Et en donnant le meilleur de toi-même, parce que tu le mérites, là tu deviendras brillant.  En conclusion, comme vous voyez ça n'a pas grand-chose à voir avec de la négociation à nouveau ça plutôt à voir avec de la motivation. Mais c'est la meilleure manière, en fait, de bien mettre toutes les chances de votre côté. C'est d'être motivé.  Et quand vous arrivez à être motivé, à générer de la confiance et à rester vous-même, là, à ce moment-là, vous allez devenir visible, crédible et une fois de plus vous allez vous sentir bien, confortable et à votre place.  On va en rester là aujourd'hui.  Essaye d'appliquer au moins une des clés que je t'ai proposé et dis-moi si cela fonctionne pour toi ou si cela ne fonctionne pas.  Souviens-toi, mon très cher Phoenix, tu es la lumière de mes contenus et je répondrai personnellement à toutes tes questions.  Tu peux me contacter par message privé sur Instagram @antoinehernandezconsultant , tout accroché.  Ou tu peux aussi me poser des questions ou me demander une consultation entièrement gratuite, sans aucun compromis ou engagement de ta part.  Pour le faire, tu peux accéder au formulaire de contact dans le menu contact de mon site internet www.antoinehernandez.com .  Je te remercie, mon très cher Phénix, de m'avoir dédié ce temps à m'écouter et j'espère que je t'ai aidé, du moins c'est mon intention.  J'espère que tu vas pouvoir apprendre à renaître de tes cendres et à dominer facilement toutes les phases du processus de vente avec ma méthode de A à Z en 3 étapes.  Mon très cher Phénix tu n'es plus, et tu ne seras jamais plus, tout seul.  C'est tout pour aujourd'hui.  Je te donne rendez-vous au prochain épisode pour la suite du podcast les secrets de la vente.

Les 30 Glorieuses
Miroir déformant

Les 30 Glorieuses

Play Episode Listen Later Nov 4, 2021 71:40


Quelquefois pour détruire les clichés il faut en rire. C'est toute la complexité de l'humour. Mais quand des gens qui ont un pouvoir, qui n'est pas celui de faire rire mais soit disant d'informer, s'attellent à détruire la réputation d'un homme ça n'a plus rien de drôle. Mais c'est rien on continue de rire avec nos gens merveilleux : un costaud du Mans, un couple de Lens, et un Yéménite à Paris. Sans oublier Yassine Belattar, Thomas Barbazan et le poto Kaza. À votre bon rire messieurs dames. Et n'oubliez pas de financer nos exploits sur www.legrandrapprochement.lol

lens mans miroir kaza formant quelquefois yassine belattar
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La Pensée Du Jour - SELAH - Dieu reste à l'œuvre - 10 septembre 2021

Podcasts de TopChrétien

Play Episode Listen Later Sep 10, 2021 9:03


“Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières.” Jacques 1.17Lorsque j'allais travailler, je prenais mon vélo tous les jours et en toute saison : sous le soleil ou sous la pluie, par temps chaud comme par temps froid. Quelquefois, lors du trajet aller, je battais des records. Pédalant avec une étonnante facilité, j'avais l'agréable impression de m'être brusquement muée en championne. Juste une impression : en réalité, ...

Vacarme - La 1ere
Séparations 3/5 - Lʹultime attaque

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 7, 2021 25:57


Quelquefois, le conflit parental atteint un niveau extrême et la guerre nʹa plus de limites, au point quʹune mère ou un père accuse à tort son ancien partenaire dʹabus sexuel ou de maltraitance. Allant même jusquʹà sʹen convaincre ou jusquʹà convaincre lʹenfant. Mais face au doute, la justice nʹa pas dʹautre choix que dʹordonner des mesures dʹéloignement. Cʹest alors une machine de guerre qui sʹenclenche. Nous entendrons notamment le témoignage de Claudia, une mère accusée de tous les maux. Une série en nouvelle diffusion. Reportage: Katia Bitsch Réalisation: Jean-Daniel Mottet Production: Raphaële Bouchet

FranceFineArt

“Un printemps incertain” Invitation à quarante créateursau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 19 mai au 3 octobre 2021Interview de Cloé Pitiot, Conservatrice au Département moderne et contemporain au Musée des Arts Décoratifs, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 mai 2021, durée 18'56, © FranceFineArt.Extrait du communiqué de presse :Commissariat :Sous la direction générale d'Olivier Gabet, directeur du Musée des Arts DécoratifsCommissariat collectif : Véronique Ayroles, Marianne Brabant, Marie-Sophie Carron de la Carrière, Louise Curtis, Dominique Forest, Amélie Gastaut, Karine Lacquemant, Anne Monier, Jean-Luc Olivié, Cloé Pitiot et Béatrice QuetteLe Musée des Arts Décoratifs présente un nouvel accrochage de ses galeries permanentes consacrées aux collections modernes et contemporaines. Une exposition qui mêle nouvelles acquisitions et oeuvres majeures des collections.Cet accrochage est aussi le fruit d'une invitation lancée à la fin du printemps 2020 à près de 40 designers, créateurs, graphistes et artisans, tous sollicités pour témoigner de ce qu'avait été ce « printemps incertain », expression empruntée à Virginia Woolf, dans son roman The Years publié en 1937. Un printemps et une année 2020 qui auront été pour la création, le design, le graphisme, non pas une année entre parenthèses mais l'occasion de créer, d'imaginer, de rêver, d'arpenter le monde en pensée, et autrement.Les oeuvres ici exposées sont chargées d'histoire personnelle. Elles témoignent d'un moment singulier, traversé avec prudence, mais qui permit à certains de faire un pas de côté et d'emprunter des chemins oubliés comme des sentiers inconnus.L'ironie de l'histoire, c'est que ce qui ne devait être qu'une période transitoire s'est mué en éternité. Le printemps a été rattrapé par l'automne et cette exposition montre que les artistes n'ont jamais cessé d'oeuvrer malgré la crise qui a changé notre rapport au temps et à la création.Du dessin à l'objet en passant par le texte manifeste ou l'affiche, cette exposition, tissée au travers du parcours des galeries modernes et contemporaines, entend faire dialoguer des oeuvres réalisées pendant le confinement avec celles des collections du musée.« Un printemps incertain » veut présenter cette parenthèse inattendue qui fut celle de l'isolement, de l'éloignement, de la solitude pour certains ou bien des retrouvailles pour d'autres. Certains ont créé en silence quand d'autres oeuvraient dans le brouhaha de la vie de famille, mais tous ont, par leurs créations, ouvert des horizons insoupçonnés.Ces semaines qui sont devenues des mois ont formé une expérience inédite, pour les créateurs comme pour le musée lui-même et ses équipes. Jamais depuis 1939, hors période de rénovation et de travaux, le musée n'avait été fermé aussi longtemps et brutalement, ses équipes éparpillées et séparées malgré le continuum fructueux des réunions et des appels.« Un printemps incertain » en témoigne aussi à sa manière : la commission des acquisitions du printemps et la réunion du Cercle Design 20/21, qui marquent l'enrichissement annuel des collections contemporaines et le début de l'été, ont été repoussés à l'automne 2020, non pas simple translation de dates, mais mutations et réflexion sur ce que signifie acquérir des oeuvres pour un musée dans un monde plongé dans la crise. Réflexion collective qui est à l'oeuvre dans cette exposition invitation, partagée par les membres de l'équipe scientifique concernés par la création contemporaine, design, graphisme, craft, monde du jouet, etc.La pandémie de la « Covid 19 » fut bien sûr une source d'inspiration, que ce soit à travers des broderies de virus, un film sur l'impatience des objets exposés à retrouver leurs visiteurs, mais aussi des visières en impression 3D conçues par des makers pour les hôpitaux. Mais « Un printemps incertain » ne peut se contenter de montrer ce que la situation sanitaire a inspiré aux designers, ce qui serait très littéral, mais plutôt et plus justement, ce qu'a été pour eux ce moment. En échangeant avec les créateurs réunis, autant dire de suite qu'il n'y avait de la part du musée aucune attente particulière, une typologie requise, juste l'envie de montrer, simplement, ce qu'aura été pour chacun cette période proprement incroyable. Resserrant les liens déjà existants, c'est souvent en priorité les créateurs proches du musée, exposés ou présents dans les collections, compagnons de route et complices, qui ont été contactés, appelés, invités.Dans une démarche d'humilité, il a été donné totale liberté à tous, pour certains la nature et le vivant sont l'un des thèmes récurrents ; le vol d'un papillon épris de liberté, une collection de galets roulés par les vagues, des photographies de rivage, des dessins de tables dressées dans des jardins inaccessibles, le tressage de plantes envahissantes, des tableaux de plumes.Le Studio et l'Atelier, que le virus a déconnectés des lignes de production, sont devenus plus que jamais « un lieu à soi », filant la métaphore woolfienne, un espace solitaire où certains des créateurs ont retrouvé la voie de l'expérimentation, de l'esquisse, de la maquette. La main a souvent repris le dessus sur la machine, pour faire naître tissage de couleurs, miroirs chromatiques, labyrinthes tortueux… Quelquefois le confinement de certains créateurs en famille a entraîné un élan créatif vers le monde de l'enfance faisant émerger dans un sursaut de joie un mini-golf improvisé dans un couloir de maison, ou bien un alphabet revisité tout en combinaison et en couleur.Dans les galeries modernes et contemporaines, c'est un parcours sensible, souvent inframince, qu'offrent les traces, les moments d'un « printemps incertain », sans lourdeur, sans leçon donnée, sans anticipation préconçue d'un « monde d'après » et aux conclusions hâtives que certains aimeraient en tirer.Les noms des créateurs : Antoine+Manuel, Wendy Andreu, François Bauchet, Camille Baudelaire, Karina Bisch, Erwan Bouroullec, Ronan Bouroullec, François Brument, Coldberg Cohen, matali crasset, Marion Delarue, Valérie Delarue, Mathieu Ducournau, Humo Estudio, Elise Fouin, Constance Guisset, Helmo, Alexandre Humbert, Sandrine Isambert, Patrick Jouin, AC/AL (Amandine Chhor et Aïssa Logerot), Mathieu Lehanneur, Xavier Le Normand, Studio Lennarts & De Brujn, Anette Lenz, Pierre Marie, Fanette Mellier, Alexandre Benjamin Navet, Pablo Reinoso, Samy Rio, Julian Schwarz, Pierre di Sciullo, Martin Szekely, Frédéric Tacer, Atelier Tout va bien, Gérald Vatrin, Iona Vautrin et Julien Vermeulen. 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Les derniers podcasts de la RTBF.be
Derrière les chiffres - Le risque des variants résistants aux vaccins

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Play Episode Listen Later May 13, 2021 13:23


Tout virus mute. Cela fait partie de son évolution normale : plus il se transmet, plus des mutations s’introduisent dans son génome. Quelquefois, des mutations se combinent pour lui donner plus d’avantages. C’est ce que l’on appelle en anglais des VOC, des "variants of concern", qu’on peut traduire par des "variants préoccupants". Et la préoccupation est d’autant plus grande quand il s’agît de variants résistants aux vaccins… 13 minutes pour y voir clair, avec Marius Gilbert.

Vacarme - La 1ere
Séparations 3/5 - Lʹultime attaque

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 21, 2021 25:30


Quelquefois, le conflit parental atteint un niveau extrême et la guerre nʹa plus de limites, au point quʹune mère ou un père accuse à tort son ancien partenaire dʹabus sexuel ou de maltraitance. Allant même jusquʹà sʹen convaincre ou jusquʹà convaincre lʹenfant. Mais face au doute, la justice nʹa pas dʹautre choix que dʹordonner des mesures dʹéloignement. Cʹest alors une machine de guerre qui sʹenclenche. Nous entendrons notamment le témoignage de Claudia, une mère accusée de tous les maux. Reportage: Katia Bitsch Réalisation: Jean-Daniel Mottet Production: Raphaële Bouchet

Radio-Chateaubriant,  Le Podcast
L'Amant de Marguerite Duras

Radio-Chateaubriant, Le Podcast

Play Episode Listen Later Mar 5, 2021 16:12


L'Amant de Marguerite Duras, le récit de son enfance et de son adolescence en Indochine française, ce roman aux traits autobiographiques est l'essai d'une analyse de soi-même. Le récit est marqué par deux événements majeurs : la traversée du Mékong pour aller à Saïgon où se trouve l'école de la jeune fille ainsi que son séjour là-bas. Pendant son séjour en Indochine, elle tombe amoureuse d'un riche Chinois et vit son premier amour. Une lecture captivante de Kristine Maerel. https://radio-chateaubriant.com/wp-content/uploads/2021/03/Kristine-Duras_lamant.mp3   L'Amant Marguerite Duras Extraits L'histoire de ma vie n'existe pas. Ça n'existe pas. Il n'y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne. Il y a de vastes endroits où l'on fait croire qu'il y avait quelqu'un, ce n'est pas vrai il n'y avait personne. L'histoire d'une toute petite partie de ma jeunesse je l'ai plus ou moins écrite déjà, enfin je veux dire, de quoi l'apercevoir, je parle de celle-ci justement, de celle de la traversée du fleuve. Ce que je fais ici est différent, et pareil. Avant, j'ai parlé des périodes claires, de celles qui étaient éclairées. Ici je parle des périodes cachées de cette même jeunesse, de certains enfouissements que j'aurais opérés sur certains faits, sur certains sentiments, sur certains événements. J'ai commencé à écrire dans un milieu qui me portait très fort à la pudeur. Écrire pour eux était encore moral. Écrire, maintenant, il semblerait que ce ne soit plus rien bien souvent. Quelquefois je sais cela que du moment que ce n'est pas, toutes choses confondues, aller à la vanité et au vent, écrire ce n'est rien. Que du moment que ce n'est pas, chaque fois, toutes choses confondues en une seule par essence inqualifiable, écrire ce n'est rien que publicité. Mais le plus souvent je n'ai pas d'avis, je vois que tous les champs sont ouverts, qu'il n'y aurait plus de murs, que l'écrit ne saurait plus où se mettre pour se cacher, se faire, se lire, que son inconvenance fondamentale ne serait plus respectée, mais je n'y pense pas plus avant […]. C'est au cours de ce voyage que l'image se serait détachée, qu'elle aurait été enlevée à la somme. Elle aurait pu exister, une photographie aurait pu être prise, comme une autre, ailleurs, dans d'autres circonstances. Mais elle ne l'a pas été. L'objet était trop mince pour la provoquer. Qui aurait pu penser à ça ? Elle n'aurait pu être prise que si on avait pu préjuger de l'importance de cet événement dans ma vie, cette traversée du fleuve. Or, tandis que celle– ci s'opérait, on ignorait encore jusqu'à son existence. Dieu seul la connaissait. C'est pourquoi, cette image, et il ne pouvait pas en être autrement, elle n'existe pas. Elle a été omise. Elle a été oubliée. Elle n'a pas été détachée, enlevée à la somme. C'est à ce manque d'avoir été faite qu'elle doit sa vertu, celle de représenter un absolu, d'en être justement l'auteur. C'est donc pendant la traversée d'un bras du Mékong sur le bac qui est entre Vinhlong et Sadec dans la grande plaine de boue et de riz du sud de la Cochinchine, celle des Oiseaux. Je descends du car. Je vais au bastingage. Je regarde le fleuve Ma mère me dit quelquefois que jamais, de ma vie entière, je ne reverrai des fleuves aussi beaux que ceux-là, aussi grands, aussi sauvages, le Mékong et ses bras qui descendent vers les océans, ces territoires d'eau qui vont aller disparaître dans les cavités des océans. Dans la platitude à perte de vue, ces fleuves, ils vont vite, ils versent comme si la terre penchait. Je descends toujours du car quand on arrive sur le bac, la nuit aussi, parce que toujours j'ai peur, j'ai peur que les câbles cèdent, que nous soyons emportés vers la mer. Dans le courant terrible je regarde le dernier moment de ma vie. Le courant est si fort, il emporterait tout, aussi bien des pierres, une cathé...

Radio-Chateaubriant,  Le Podcast
Les étoiles d'Alphonse Daudet

Radio-Chateaubriant, Le Podcast

Play Episode Listen Later Feb 26, 2021 16:18


Les étoiles d'Alphonse Daudet. L'écrivain meurt en décembre 1897, en pleine affaire Dreyfus, et malgré sa proximité avec Émile Zola, Daudet est farouchement anti-dreyfusard. Son fils Léon le deviendra de manière plus intense. Zola prononcera néanmoins son oraison funèbre au cimetière du Père Lachaise. Les étoiles font partie des Lettres de mon Moulin. Une partie celles-ci  sont écrites par Paul Arène, écrivain provençal, et surtout nègre d'Alphonse Daudet. Paul Arène a écrit les premiers textes des Lettres, que publie durant l'année 1866, le journal l'Évènement. https://radio-chateaubriant.com/wp-content/uploads/2021/02/Kristine-Daudet-Les-etoiles-mixage-final-3.mp3 LES ÉTOILES récit d'un berger provençal Du temps que je gardais les bêtes sur le Luberon, je restais des semaines entières sans voir âme qui vive, seul dans le pâturage avec mon chien Labri et mes ouailles. De temps en temps l'ermite du Mont-de-l'Ure passait par là pour chercher des simples ou bien j'apercevais la face noire de quelque charbonnier du Piémont ; mais c'étaient des gens naïfs, silencieux à force de solitude, ayant perdu le goût de parler et ne sachant rien de ce qui se disait en bas dans les villages et les villes. Aussi, tous les quinze jours, lorsque j'entendais, sur le chemin qui monte, les sonnailles du mulet de notre ferme m'apportant les provisions de quinzaine, et que je voyais apparaître peu à peu, au-dessus de la côte, la tête éveillée du petit miarro (garçon de ferme), ou la coiffe rousse de la vieille tante Norade, j'étais vraiment bien heureux. Je me faisais raconter les nouvelles du pays d'en bas, les baptêmes, les mariages ; mais ce qui m'intéressait surtout, c'était de savoir ce que devenait la fille de mes maîtres, notre demoiselle Stéphanette, la plus jolie qu'il y eût à dix lieues à la ronde. Sans avoir l'air d'y prendre trop d'intérêt, je m'informais si elle allait beaucoup aux fêtes, aux veillées, s'il lui venait toujours de nouveaux galants ; et à ceux qui me demanderont ce que ces choses-là pouvaient me faire, à moi pauvre berger de la montagne, je répondrai que j'avais vingt ans et que cette Stéphanette était ce que j'avais vu de plus beau dans ma vie. Or, un dimanche que j'attendais les vivres de quinzaine, il se trouva qu'ils n'arrivèrent que très tard. Le matin je me disais : « C'est la faute de la grand'messe ; » puis, vers midi, il vint un gros orage, et je pensai que la mule n'avait pas pu se mettre en route à cause du mauvais état des chemins. Enfin, sur les trois heures, le ciel étant lavé, la montagne luisante d'eau et de soleil, j'entendis parmi l'égouttement des feuilles et le débordement des ruisseaux gonflés les sonnailles de la mule, aussi gaies, aussi alertes qu'un grand carillon de cloches un jour de Pâques. Mais ce n'était pas le petit miarro, ni la vieille Norade qui la conduisait. C'était… devinez qui !… notre demoiselle, mes enfants ! notre demoiselle en personne, assise droite entre les sacs d'osier, toute rose de l'air des montagnes et du rafraîchissement de l'orage. Le petit était malade, tante Norade en vacances chez ses enfants. La belle Stéphanette m'apprit tout ça, en descendant de sa mule, et aussi qu'elle arrivait tard parce qu'elle s'était perdue en route ; mais à la voir si bien endimanchée, avec son ruban à fleurs, sa jupe brillante et ses dentelles, elle avait plutôt l'air de s'être attardée à quelque danse que d'avoir cherché son chemin dans les buissons. Ô la mignonne créature ! Mes yeux ne pouvaient se lasser de la regarder. Il est vrai que je ne l'avais jamais vue de si près. Quelquefois l'hiver, quand les troupeaux étaient descendus dans la plaine et que je rentrais le soir à la ferme pour souper, elle traversait la salle vivement, sans guère parler aux servit...

KBS WORLD Radio Annyonghaseyo
Annyonghaseyo(La femme avec 9,9 milliards de wons (3) 설마) - 2020.12.18

KBS WORLD Radio Annyonghaseyo

Play Episode Listen Later Dec 18, 2020


Dialogue 희주: 유리 아빠... 여자 생긴 거 같애.Hui-ju : Mon mari… je crois qu’il a une autre femme.서연: 뭐라고?Seo-yeon : Quoi ?희주: 저 인간, 본병 도졌다구. 하는 꼬라지로 봐선 한 두 달 그쯤 됐을 거야, 아마.Hui-ju : Ce type, il a récidivé. Vu comme il se comporte, cela doit faire environ deux mois, peut-être. 서연: 설마... 너희 남편 가정적이잖아.Seo-yeon : C’est impossible… Ton mari est un homme dévoué à sa famille, non ?L’expression de la semaine 설마: C’est impossible.설마: adverbe utilisé pour signifier qu’ « il est peu probable que cela se produise, mais… » Cette expression est employée, quand on croit que ce qui est dit dans la phrase ou conversation précédente n’est pas possible ou quand on souhaite que cela ne soit pas vrai. Comme dans l’extrait d’aujourd’hui, cette phrase peut être utilisée toute seule, ou bien il est possible d’y ajouter une raison pour expliquer pourquoi cela est peu probable. Quelquefois, on ajoute avant 설마 l’interjection « 에이 » qui est employée quand on est affecté ou mécontent. Cela fait « 에이, 설마 ». On le dit normalement entre gens proches. Quand 설마 est employé dans une question par antiphrase, ce terme peut signifier « Bien que ce soit ainsi ». Par exemple, quand on dit une phrase comme « Tu ne refuseras pas cette fois aussi », si on y ajoute 설마, cela donne le sens que la personne concernée qui a déjà refusé plusieurs fois ne pourra pas s’empêcher d’accepter cette fois-ci, ou que le locuteur s’attend à ce qu’elle accepte cette fois-ci.Exemples① 가: 어제가 월급날이었는데 아직 통장에 월급이 안 들어왔어. 나: 설마. A : Hier, c’était le jour de paye. Mais mon salaire n’est pas encore versé sur mon compte. B : C’est impossible. ② 가: 시간을 잘 안 지키는 직원인데 오늘도 늦으면 어떡하지요? 나: 설마 이렇게 중요한 회의에 늦겠어요? A : Cet employé manque de ponctualité. Que faire, s’il arrive en retard aujourd’hui aussi ? B : C’est impossible qu’il soit en retard pour une réunion si importante, si ?Consultante : Park, Ji-young (professeur retraitée du LEI, Université Nationale de Séoul)Mots et expressions à retenir유리: prénom coréen pour une fille 아빠: « papa »※ En Corée du Sud, on utilise souvent des expressions, comme « papa de quelqu’un » ou « maman de quelqu’un », pour désigner son époux ou épouse entre les couples mariés qui ont des enfants. 여자: « femme » 생기다: « naître » ou « apparaître »여자가 생기다: expression qui signifie qu’un homme commence à sortir avec une femme-ㄴ 것 같다: « il semble que » ou « avoir l’air de »▶ Au présent non honorifique, c’est « -는 것 같아 ». Ici, 희주 dit « 여자 생긴 거 같애 ». En coréen standard, c’est « 여자 생긴 거 같아 ». Comme, à Séoul, on remplace souvent la terminaison 아 par 애, certains qualifient cette tendance d’« accent de Séoul ». En fait, c’est une expression contradictoire, parce qu’on appelle le coréen que les habitants de Séoul parle « le coréen standard ». 뭐: « quoi »-라고: terminaison qui a la fonction d’insister sur l’idée ou l’opinion du locuteur저: « ce » ou « cette » 인간 « une personne » et « un être humain »▶ Ce mot est aussi utilisé pour désigner une personne au sens péjoratif. 본병: « une maladie congénitale qui ne se guérit pas complètement et récidive parfois »도지다: « récidiver »▶ Sa forme au passé est 도졌다. 도졌다구est composé de 도졌다 et de la terminaison -다구. Celle-ci est aussi l’« accent de Séoul » de -다고 qui est une terminaison finale que l’on utilise pour insister sur son avis.꼬라지: variante du sud de « 꼬락서니 », qui signifie « allure » ou « conduite » au sens péjoratif하는: forme adjectivale du verbe 하다, « faire ».※ Comment adjectiver un verbe?On prend le radical du verbe et y ajoute la terminaison -는. Un exemple : « bébé qui dort ». Dormir, c’est 자다 et bébé, 아기. On prend le radical de 자다, qui est 자. Ensuite, on y ajoute la terminaison 는. Cela fait 자는 qui se traduit par « qui dort » dans le sens « endormi ». Comme les déterminants se placent toujours avant les déterminés, « bébé qui dort », en coréen, c’est 자는 아기.-로 봐선: « vu » ou « vu que »두 달: « deux mois »그쯤: « environ ». 되다: « cela fait » (employé avec un mot qui désigne une durée)-ㄹ 거야: expression qui marque une conjecture아마: « peut-être »너희: « ton » 남편: « mari »가정적이다: « être dévoué à sa famille »-잖아: expression utilisée pour indiquer que quelque chose est normal ou évident

Mission encre noire
Émission du 20 octobre 2020

Mission encre noire

Play Episode Listen Later Oct 21, 2020


 Mission encre noire Tome 29 Chapitre 338. 2030 de Philippe Djian paru en 2020 aux éditions Flammarion. Le beau-père de Lucie est furieux contre les tags injurieux sous les fenêtres des laboratoires SveOda. Lucie s'en fout, elle ne connaît pas la demi-mesure. Surtout depuis sa rencontre avec cette jeune femme de 30 ans, qui, sans ses nattes, ressemble plus aujourd'hui à Naomi Klein. D'autant que celui-ci, aidé par son beau-frère, permet encore la circulation du Montrazol, un poison que certains vaporisent dans les champs. Puis arrive le moment où Anton et Greg surent avec certitudes que la zone de turbulences, provoquée par une enquête administrative, serait ici pour durer. Et il ne fait aucun doute que l'un et l'autre auront beaucoup à perdre. Il fait chaud, vous allez cuire même, en cette année 2030. Vous avez l'air surpris et pourtant Greta Thunberg, ici vieillie de quelques années de plus, vous avait prévenu. Philippe Djian nous plonge au milieu d'un drame familial autour de six personnages. Un résumé d'une humanité en déroute, où même l'amour est une maison qui brûle et où la jeunesse fonce tout droit vers un drôle de vol plané. Qu'on se le dise: le business comme le sexe continuent de faire tourner le monde. L'auteur fait tinter une sonnette d'alarme pour celles et ceux qui en douteraient encore: le futur c'est déjà aujourd'hui, en pire. Philippe Djian sème parfaitement le trouble, il est notre invité, ce soir, à Mission encre noire. Extrait: « Lucie était assise au milieu du tapis, devant la baie ouverte. La nuit tombait, il faisait lourd, oh pour ça il ne faisait pas froid, mais elle se demandait depuis combien de temps elle n'avait pas vu le soleil, un rayon danser dans le salon, une lumière directe traversant le ciel bleu. Il s'était planté devant Lucie tandis qu'elle examinait la question. respire un d'air et dis-moi ce que tu sens, déclare-t-il. Concentre-toi. Ferme les yeux. Je l'ai senti tout de suite en arrivant, j'ai même tendu la main avant de descendre. Tu veux parier avec moi, lança Aude en pivotant sur son fauteuil. Il ne va pas tomber une seule goutte dans les jours qui viennent. Tu paries. je ne vais parier de l'argent avec toi. C'est celui que je te donne. La partie manque déjà de piment, pour moi, avant même de commencer. Tu paries, oui ou non. Pas une goutte avant trois jours. Rien avant samedi soir, minuit. Lucie nous servira de juge. Très bien. On est d'accord. En tout cas, je ne sens rien du tout, annonça Lucie.» Avec un poignard de Mathieu Leroux paru en 2020 aux éditions Héliotrope. «Welcome to fabulous Las Vegas Nevada». L'enseigne du Las Vegas Blvd est sans ambiguïté, le narrateur attend que l'image s'inscrive dans le cadre blanc du Polaroid, pour prendre conscience du glam qui l'entoure. Même si Jax, son amant actuel à Montréal, caresse encore l'idée de retrouvailles ici dans le désert, ce n'est pas son cas. Pas encore. Depuis qu'il a officialisé son projet et sa date de départ, il ne rêve que d'une chose: défier cette ville, qu'il déteste à priori. Il y a perdu son ex, et il fallait bien ça, comme distance, pour échapper aussi à la voix chétive de son père atteint d'Alzheimer. Puisque les soirées endiablées s'accélèrent, autant immerger la bête qui sommeille en lui jusqu'à la moelle. Mathieu Leroux se charge de la course. La visite alternative de la ville sera aussi, sous une apparence déboutonnée, folle et éreintante, l'occasion d'une sévère remise en question. S'il échoue dans la quête de son père, épuisé, groggy sous l'égide combinée de deux archanges improbables que sont David Bowie et Franz kafka, c'est bien à Berlin qu'il se réveille. Avec un poignard est un splendide roman qui s'offre à nous comme une proposition de trip, où il est question de liberté chèrement acquise. je reçois, Mathieu Leroux à Mission encre noire. Extrait: « La ville semble aux prises avec un étrange mal-être, une crise d'identité perpétuelle. Trop aseptisée pour être encore interdite, trop adulte pour qu'un enfant s'y retrouve. Over-the-top, sans réussir à être complètement flamboyante. Une showgirl de papier mâché. Avec les hommes de mon téléphone, j'entretiens quelques conversations qui, faute d'être pleinement enrichissantes, ont l'avantage d'être sans complications. Pas de service après-vente, personne à blesser. Quelquefois, les échanges deviennent assez intéressants pour se rendre à une baise. Jamais une deuxième. Je bargain. Je deale le sexe comme Sab troque ses produits MAC. J'utilise les gens pour découvrir la ville et en retirer ses richesses - comme n'importe quel autre voyageur utilise son argent pour jouir d'une ville avant de la quitter.»

Mission encre noire
Émission du 20 octobre 2020

Mission encre noire

Play Episode Listen Later Oct 20, 2020


 Mission encre noire Tome 29 Chapitre 338. 2030 de Philippe Djian paru en 2020 aux éditions Flammarion. Le beau-père de Lucie est furieux contre les tags injurieux sous les fenêtres des laboratoires SveOda. Lucie s'en fout, elle ne connaît pas la demi-mesure. Surtout depuis sa rencontre avec cette jeune femme de 30 ans, qui, sans ses nattes, ressemble plus aujourd'hui à Naomi Klein. D'autant que celui-ci, aidé par son beau-frère, permet encore la circulation du Montrazol, un poison que certains vaporisent dans les champs. Puis arrive le moment où Anton et Greg surent avec certitudes que la zone de turbulences, provoquée par une enquête administrative, serait ici pour durer. Et il ne fait aucun doute que l'un et l'autre auront beaucoup à perdre. Il fait chaud, vous allez cuire même, en cette année 2030. Vous avez l'air surpris et pourtant Greta Thunberg, ici vieillie de quelques années de plus, vous avait prévenu. Philippe Djian nous plonge au milieu d'un drame familial autour de six personnages. Un résumé d'une humanité en déroute, où même l'amour est une maison qui brûle et où la jeunesse fonce tout droit vers un drôle de vol plané. Qu'on se le dise: le business comme le sexe continuent de faire tourner le monde. L'auteur fait tinter une sonnette d'alarme pour celles et ceux qui en douteraient encore: le futur c'est déjà aujourd'hui, en pire. Philippe Djian sème parfaitement le trouble, il est notre invité, ce soir, à Mission encre noire. Extrait: « Lucie était assise au milieu du tapis, devant la baie ouverte. La nuit tombait, il faisait lourd, oh pour ça il ne faisait pas froid, mais elle se demandait depuis combien de temps elle n'avait pas vu le soleil, un rayon danser dans le salon, une lumière directe traversant le ciel bleu. Il s'était planté devant Lucie tandis qu'elle examinait la question. respire un d'air et dis-moi ce que tu sens, déclare-t-il. Concentre-toi. Ferme les yeux. Je l'ai senti tout de suite en arrivant, j'ai même tendu la main avant de descendre. Tu veux parier avec moi, lança Aude en pivotant sur son fauteuil. Il ne va pas tomber une seule goutte dans les jours qui viennent. Tu paries. je ne vais parier de l'argent avec toi. C'est celui que je te donne. La partie manque déjà de piment, pour moi, avant même de commencer. Tu paries, oui ou non. Pas une goutte avant trois jours. Rien avant samedi soir, minuit. Lucie nous servira de juge. Très bien. On est d'accord. En tout cas, je ne sens rien du tout, annonça Lucie.» Avec un poignard de Mathieu Leroux paru en 2020 aux éditions Héliotrope. «Welcome to fabulous Las Vegas Nevada». L'enseigne du Las Vegas Blvd est sans ambiguïté, le narrateur attend que l'image s'inscrive dans le cadre blanc du Polaroid, pour prendre conscience du glam qui l'entoure. Même si Jax, son amant actuel à Montréal, caresse encore l'idée de retrouvailles ici dans le désert, ce n'est pas son cas. Pas encore. Depuis qu'il a officialisé son projet et sa date de départ, il ne rêve que d'une chose: défier cette ville, qu'il déteste à priori. Il y a perdu son ex, et il fallait bien ça, comme distance, pour échapper aussi à la voix chétive de son père atteint d'Alzheimer. Puisque les soirées endiablées s'accélèrent, autant immerger la bête qui sommeille en lui jusqu'à la moelle. Mathieu Leroux se charge de la course. La visite alternative de la ville sera aussi, sous une apparence déboutonnée, folle et éreintante, l'occasion d'une sévère remise en question. S'il échoue dans la quête de son père, épuisé, groggy sous l'égide combinée de deux archanges improbables que sont David Bowie et Franz kafka, c'est bien à Berlin qu'il se réveille. Avec un poignard est un splendide roman qui s'offre à nous comme une proposition de trip, où il est question de liberté chèrement acquise. je reçois, Mathieu Leroux à Mission encre noire. Extrait: « La ville semble aux prises avec un étrange mal-être, une crise d'identité perpétuelle. Trop aseptisée pour être encore interdite, trop adulte pour qu'un enfant s'y retrouve. Over-the-top, sans réussir à être complètement flamboyante. Une showgirl de papier mâché. Avec les hommes de mon téléphone, j'entretiens quelques conversations qui, faute d'être pleinement enrichissantes, ont l'avantage d'être sans complications. Pas de service après-vente, personne à blesser. Quelquefois, les échanges deviennent assez intéressants pour se rendre à une baise. Jamais une deuxième. Je bargain. Je deale le sexe comme Sab troque ses produits MAC. J'utilise les gens pour découvrir la ville et en retirer ses richesses - comme n'importe quel autre voyageur utilise son argent pour jouir d'une ville avant de la quitter.»

Le bijou comme un bisou
le bijou comme un bisou #60 plongée dans l'exposition Pierres Précieuses

Le bijou comme un bisou

Play Episode Listen Later Sep 20, 2020 16:45


  Cette semaine j'ai eu la chance d'être conviée au vernissage de la splendide exposition qui s'appelle tout simplement « Pierres Précieuses » et vient de s'ouvrir à Paris à la Grande Galerie de l'Evolution du Muséum national d'Histoire Naturelle avec le mécénat de la Maison Van Cleef & Arpels. Alors aujourd'hui, je vous emmène avec moi dans ce voyage fabuleux qui va de la minéralogie vers la gemmologie et qui s'épanouit dans la joaillerie. Il était une fois, au cœur des joyaux de la terre la naissance des pierres précieuses. Cette exposition a commencé pour moi par de vraies rencontres humaines. Mesure de sécurité oblige, chaque journaliste avait du s'inscrire sur un créneau horaire bien défini. Et Bruno David, le Président du Museum national d'histoire naturelle avec Nicolas Bos, le Président et CEO de Van Cleef & Arpels, ont accueilli en personnes et à chaque créneau les journalistes conviés. Nous expliquant leur volonté conjointe de faire de cette exposition une réelle démarche pédagogique destinée à faire comprendre par la beauté et la fascination des pièces exposées leur respect pour les trésors de la nature et leur admiration pour les savoir-faire humains qui les magnifient. J'ai également vu François Farges, un des commissaires scientifiques, Professeur au Muséum, spécialisé en minéralogie environnementale et patrimoniale, celui qui a reconstitué avec l'appui de l'Ecole des arts joailliers les diamants de Louis XIV rapportés d'Inde par Jean Baptiste Tavernier.  Et il y avait aussi les scénographes Patrick Jouin et Sanjit Manku.  Bref, alors que je n'avais encore rien vu et pour citer Nicolas Bos, j'éprouvai un plaisir infini à participer à un « vrai » événement, avec de « vraies » personnes et pour voir de « vrais » objets. Dès la première marche d'escalier, j'entre dans l'ombre. Les murs peints en noir me donnent l'impression de pénétrer dans les entrailles de la terre et la première vitrine me propulse dans le vif du sujet. Je vois, dans sa gangue de marbre blanc, un rubis brut d'un couleur intense. Ce rubis s'est cristallisé il y a 33 millions d'années au Myanmar (ex-Birmanie). Puis une petite pelle de métal me présente des rubis taillés qui resplendissent de mille feux. Et enfin mon regard atterrit sur le fameux clip pivoine créé en 1968 par Van Cleef & Arpels. Vous reconnaitrez ce bijou sans problème car il constitue l'affiche de cette exposition. Une vidéo explique les étapes de la réalisation du bijou et la technique secrète du serti mystérieux qui a demandé 300 heures de travail rien que pour ce bijou. Les vitrines suivantes me plongent dans les trésors du Muséum national d'histoire naturelle. Les pierres brutes resplendissent de couleur et de pureté minérale. J'admire une tranche de tourmaline Liddicoatite de 490 millions d'années où s'est dessinée naturellement au Paléozoïque une pyramide en camaïeu de vert et de rose. Il y a aussi une tanzanite d'un bleu incroyable de 600 millions d'années et qui vient de Tanzanie. Le Béryl vert gemme, transparent comme l'eau d'un lac, a aussi 600 millions et vient de l'Oural. Il y a même une agathe nichée dans un os de fémur de dinosaure du Jurassic depuis 150 millions d'année et qui vient de l'Utah. Je vois une pièce toute feuillue de cristaux mauves hérissés, ce sont des améthystes en pétales datant du Crétacé, c'est-à-dire 100 millions d'années et qui provient de Rio Grande Do Sul au Brésil. Ou encore un minéral dressé de cubes bleutés qui sont des opales « ananas » du Crétacé et d'Australie. Un énorme morceau d'ambre resplendit d'un orange intense, il vient de la mer Baltique et date de l'Eocène c'est-à-dire 44 millions d'années. Et j'admire un galet tout rond et doux qui est L'Occitane de Sabine. Il a été découvert dans la Montagne noire en Occitanie par Sabine Conchin en 2018 qui lui a donné son nom. C'est un galet de quartz aurifère de 99 grammes contenant 40 grammes d'or, ce qui est tellement rare en France qu'il se classe au top 10 des plus belles trouvailles aurifères depuis 2 siècles. C'est pourquoi le Muséum national d'histoire naturelle l'a acheté et le montre aujourd'hui comme une pièce exceptionnelle. Vous verrez encore beaucoup de gemmes dans cette « histoire de la terre » mais je suis tellement éblouit que je passe à la zone de « l'histoire de savoir-faire ».  L'envie de parure est tellement lié à l'humanité que depuis toujours l'homme met tout son savoir faire à créer de jolis objets témoins à la fois de la richesse de son environnement qu'à celle de sa créativité. L'exposition montre ainsi un petit coquillage perforé trouvé en Algérie et qui a 90 000 ans et est considéré comme le plus vieux bijou du monde. Je vois aussi un cristal de roche taillé en feuille de laurier 20 000 ans avant JC au Solutréen et trouvé en Dordogne. Des disques d'ambres et de chrysoprase sont de l'Age de Bronze, c'est-à-dire 3000 ans avant JC et viennent de Pologne. Un œil d'obsidienne vient de l'Egypte pharaonique.  Plus loin, le savoir faire humain est encensé par des objets magnifiques et raffinés. Il y a une coupe en cristal de roche à la forme coquille et aux anses en arabesque qui vient de l'Italie du XVIIe. Le coffret dit d'Anne d'Autriche tout en ambre et ivoire, a 3 étages, gravé et sculpté, témoigne parfaitement du goût du XVIIe comme du savoir faire des artisans d'art. Il se juxtapose avec le collier indien en rubis, émeraude, diamant, perles et émaux qui soulignent parfaitement la perfection de la technique kundan du XVIIIe.  Et quand je me retourne, je suis fascinée par la gigantesque table de Mazarin. Une tonne et demie de marbre de Carrare, incrustée de lapis lazuli, de jaspes, de nacres et d'une multitude de gemmes de couleur qui dessinent sur sa surface de gracieux oiseaux au milieu d'entrelacs, des fleurs et des papillons, encadrés de symboles de guerre et de paix avec au centre une vasque drapée d'où jaillit une couronne. Cette pièce monumentale a été offerte en 1659 en cadeau diplomatique par les princes Orsini au cardinal Mazarin puis acquise par Colbert pour Louis XIV et enfin offerte par Louis XV à Buffon, le surintendant du jardin des Plantes. C'est aujourd'hui une des pièces phares des collections du Muséum et sa magnificence illustre parfaitement l'utilisation des gemmes dans les arts décoratifs.  Puis je suis téléportée directement dans l'époque contemporaine devant l'Arbre aux tourmalines de Jean Vendome. Une sculpture très architecturée où les gemmes, brutes ou taillés, sont suspendues comme des fruits ou des gouttes de rosées aux couleurs éclatantes sur les branches entremêlées à angles droits. Dans j'entre dans la partie « des minéraux aux bijoux » je ne sais plus où donner des yeux. Pour décrire le métamorphisme c'est-à-dire la formation et la cristallisation des minéraux depuis la formation de la terre il y a 4,56 milliards d'années, 6 phénomènes sont expliqués : la pression, la température, l'eau, l'oxygène, les fluides et la vie. Dans un parcours didactique chaque vitrine me présente un minéral brut, les gemmes taillés qui en sortent et les magnifiques bijoux qui en sont issus.  J'apprends que les cristaux grandissent. Un diamant millimétrique du Botswana a ainsi poussé pendant 2 milliards d'année. Ce sont ses inclusions de grenat qui ont permis aux chercheurs de déterminés ce record absolu. Et bien sûr je tombe amoureuse du splendide collier en platine et diamant commandé par sa Majesté la reine Nazli d'Egypte pour le mariage de sa fille avec le prince héritier d'Iran et réalisé en 1939 par Van Cleef et Arpels. Il resplendit de 673 diamants baguettes et brillants. C'est un plastron, dont l'inspiration du pectoral égyptien s'allie aux rubans de la haute couture parisienne. Ce joyau est exposé pour la première fois en France.  Au-delà du diamant 40 autres pierres précieuses et fines sont ainsi exposées dans un dialogue concret et pédagogique entre minéralogie, gemmologie et joaillerie. Je ne saurais pas vous dire ce que j'ai le plus aimé. Quelquefois la gemme brute est un bijou à elle seule. Comme les étoiles de rubellite dessinées par la nature sur leur bloc de quartz. Ou encore les incroyables couleurs de bleu et de vert de la Pierre du roi Salomon où se sont réunit sans intervention de l'Homme la malachite, l'azurite, la turquoise, la pseudomalachite et le chrysocolle.  Il y a aussi le jaspe Orbiculaire pour lequel les scientifiques ont déterminés des bulles de gaz piégés dans le magma volcanique dont les couleurs traduisent les variations du fer au cours des temps géologiques mais pour lequel votre âme d'artiste verra le tableau abstrait d'un art contemporain inventé par la terre des milliards d'années avant nous.  Dans les pierres taillées, la si rare topaze impériale en taille poire du brésil brille d'une incroyable couleur rouge vif. Les améthystes des joyaux de la couronne que l'on peut admirées sont issues de la parure que Napoléon 1er offrit à Marie-Louise et que le joaillier François-Regnault Nitot, fondateur de la Maison Chaumet mettra plus de 3 ans à réunir pour créer ce joyau de la Couronne de France. Il y a aussi les pierres polies par Roger Caillois, l'écrivain, sociologue, critique littéraire français et académicien qui portaient un véritable amour pour la beauté des pierres, les collectionnait et avait appris à les polir pour mieux apprécier les paysages qu'elles laissaient apparaitre après son intervention. Il a réalisé plusieurs ouvrages qui célèbrent cette beauté des « pierres à image » et a offert 164 pièces de sa collection au Muséum. Alors j'ai été particulièrement touchée par un onyx dont le noir se teinte de roux sur les bords de la pierre et porte en son centre une bouche aux lèvres blanches. Roger Caillois l'avait appelé « la fissure » et lui avait dédiées ces paroles sensuelles : « Ainsi, cette fente presque close que peignent deux lèvres minces d'une fade blancheur d'orgeat au milieu d'intenses ténèbres, comme la pâle boutonnière réticente d'un sexe exsangue, celui qui est dit s'être entrouvert au ventre de l'abîme, à l'origine du temps ». Et bien sûr, il y a les bijoux. Ah les bijoux ! 200 pièces sorties des réserves de Van Cleef & Arpels.  La collerette de Son Altesse Royale la princesse Faiza d'Egypte créée en 1929, de style Art déco comprend 10 magnifiques émeraudes en forme de goutte magnifiées par la blancheur du platine et des diamants. La parure Panka en turquoises, diamants et or jaune a été ramenée d'Inde dans les années 1970. Un collier de 31 boules de la très rare et délicate jadéite Lavande pèse 930,21 carats. Le clip Chrysanthème de 1937 devenu mythique avec 140 carats de rubis en serti mystérieux et ses volutes de 10,89 carats de diamants. Les nécessaires d'inspirations médiévales de 1925 présentent une incroyable marqueterie de nacre, émail, diamants sur or jaune et platine. Un sac du soir tout en perles fines date de 1933. Le clip Jardin d'Armide de 2016 présente une incroyable opale noire de 26,22 carats. Je ne peux vous décrire tous les colliers, les bracelets, les clips, en bois d'amourette, bois fossiles, corail, péridot, perles, saphirs, malachite, grenat, calcédoine… il faut les voir ! La dernière partie de l'exposition à travers des vidéos et des parcours intéractifs met en scène Paris comme lieu de savoirs et de savoir faire joaillier depuis le XVIIe siècle. De la recherche en minéralogie aux artistes, on mesure l'inspiration constante que sont les minéraux. On comprend comment des pièces historiques comme la toison d'or de Louis XV a pu être reconstituée. Et on peut admirer une surprenante création des ateliers Van Cleef & Arpels conçue spécialement pour l'exposition. Un rocher aux merveilles de 6,2 kg de lapis-lazuli monté sur un socle en quartz blanc, avec une forêt de 32 cristaux naturels de tourmaline bicolore et orné de 10 créations joaillières d'exception. Un véritable chef d'œuvre. Ainsi se termine cette histoire d'Il était une fois le bijou. Cette exposition Pierres Précieuses est ouverte tous les jours sauf le mardi jusqu'au 14 juin. En raison des règles sanitaires, il faut bien sûr réserver un créneau horaire, je vous mets le lien dans la présentation du podcast (ici). Quand vous irez n'hésitez pas à me donner vos impressions sur les réseaux sociaux d'il était une fois le bijou. Je vous souhaite une jolie semaine et vous donne rendez-vous dimanche prochain. Si cette histoire vous a plus envoyez moi plein de bisous et encouragez moi en partageant les bijoux bisous tout autour de vous. A bientôt pour un prochain bijou, un nouveau bisou du dimanche soir. Site Twitter Facebook Instagram LinkedIn Musique : Allan Deschamp, 0 le Sign Graphisme : Frédéric Mané

Bulle de bonheur
[REDIFF] : Je vis en équilibre

Bulle de bonheur

Play Episode Listen Later Aug 27, 2020 12:48


Shiva, vous connaissez ? Être à la fois femme, mère, conjointe, collègue, fille, soeur, amie ! Quelquefois, nous avons tellement de rôles à assumer que nous pouvons en perdre l’équilibre, la tête et notre identité. Alors, comment assumer tous nos rôles ? Comment mieux vivre en équilibre? Ecoutez Bulle de Bonheur #13 *********** Retrouvez le texte de l’épisode sur notre blog. En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur ! En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d’astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine. Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez en cadeau 2 cartes de jeux 2 minutes inédites par mois. Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d’être heureux ! *********** Notre blog Notre podcast sur Itunes Nos pages Facebook et Instagram Inscription à la newsletter

Bulle de bonheur
[REDIFF] : Je vis en équilibre

Bulle de bonheur

Play Episode Listen Later Aug 27, 2020 12:48


Shiva, vous connaissez ? Être à la fois femme, mère, conjointe, collègue, fille, soeur, amie ! Quelquefois, nous avons tellement de rôles à assumer que nous pouvons en perdre l’équilibre, la tête et notre identité. Al...

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BdeB #13 : Je vis en équilibre (en rediffusion)

Bulle de bonheur

Play Episode Listen Later Aug 27, 2020 12:48


Shiva, vous connaissez ? Être à la fois femme, mère, conjointe, collègue, fille, soeur, amie ! Quelquefois, nous avons tellement de rôles à assumer que nous pouvons en perdre l’équilibre, la tête et notre identité. Alors, comment assumer tous nos rôles ? Comment mieux vivre en équilibre? Ecoutez Bulle de Bonheur #13 *********** Retrouvez le texte de l’épisode sur notre blog. En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur ! En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d’astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine. Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez en cadeau 2 cartes de jeux 2 minutes inédites par mois. Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d’être heureux ! *********** Notre blog Notre podcast sur Itunes Nos pages Facebook et Instagram Inscription à la newsletter

Bulle de bonheur
BdB #13 : Je vis en équilibre (en rediffusion)

Bulle de bonheur

Play Episode Listen Later Aug 27, 2020 12:48


Shiva, vous connaissez ? Être à la fois femme, mère, conjointe, collègue, fille, soeur, amie ! Quelquefois, nous avons tellement de rôles à assumer que nous pouvons en perdre l’équilibre, la tête et notre identité. Alors, comment assumer tous nos rôles ? Comment mieux vivre en équilibre? Ecoutez Bulle de Bonheur #13 *********** Retrouvez le texte de l’épisode sur notre blog. En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur ! En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d’astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine. Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez en cadeau 2 cartes de jeux 2 minutes inédites par mois. Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d’être heureux ! *********** Notre blog Notre podcast sur Itunes Nos pages Facebook et Instagram Inscription à la newsletter

Un Miracle Chaque Jour

Quelquefois, nous avons l’impression de perdre du temps et c’est bel et bien le cas. …

quelquefois
L’école de la course à pied
#50 - Pause. Si la douleur augmente: STOP

L’école de la course à pied

Play Episode Listen Later Mar 14, 2020 12:30


Durant plus de 15 ans de course, je n'ai quasiment jamais été contraint de devoir m'arrêter pour cause de blessure. Quelquefois tout de même quelques jours. Mais jamais plus d'une semaine. Je touche du bois. Je vous partage dans cet épisode quelques techniques pour éviter et détecter les blessures. La plus puissante parmi toutes: l'écoute de soi. Si une douleur apparaît et augmente, là il faut s'arrêter immédiatement.

Les Équilibristes
Dr Aurélia Schneider - Alléger sa charge mentale

Les Équilibristes

Play Episode Listen Later Oct 9, 2019 67:43


« L'allégement de la charge mentale est étroitement liée à la douceur dans une acception large. […] On ne se traite pas toujours amicalement, et on n'accepte pas toujours les compliments, […] et par ailleurs, on ne se récompense pas assez. » L'épisode que vous allez découvrir aujourd'hui, c'est un peu un cadeau : cadeau de fin de rentrée / début d'automne / début des rhumes / retour des poux / vacances qui sont très loin et fatigue hivernale qui pointe son nez. Vous allez y entendre Dr. Aurélia Schneider, psychiatre spécialisée dans les thérapies comportementales et cognitives et auteure du livre « La charge mentale des femmes (et celle des hommes) – Mieux la détecter pour prévenir le burn-out ». La première fois que j'ai entendu Aurélia, c'était dans une interview sur France Inter dans l'émission Grand bien vous fasse. J'ai adoré ses propos si concrets et aidants. Et quand j'ai lancé Les Equilibristes, l'idée de l'interviewer m'est venue assez rapidement. Quand j'ai réussi à faire taire la petite (et nuisible) voix intérieure me disant qu'elle ne serait pas disponible ou intéressée, j'ai laissé un message à son cabinet, et à ma plus grande surprise, elle m'a rappelée une demi-heure après. Elle a tout de suite accepté, ce qui en dit long sur sa générosité à faire vivre ce sujet si important pour elle. Ah que j'ai aimé échanger avec Aurélia Schneider ! Sa voix calme et posée, sa réelle envie d'aider, avec des outils très concrets. Ah oui, et ses prescriptions de dîners de filles (oui, oui, elle prescrit des dîners de filles à ses patientes, quelle excellente idée !). « Faire parler l'autre c'est aussi ouvrir son champ de possibles sur le plan psychologique. Quelquefois vous vous dites « si je ne fais pas le gâteau au chocolat pour l'anniversaire de ma fille ou de mon fils, c'est nul, le paquet de madeleines c'est nul. Et là une copine va vous dire ‘ah mais moi, tu sais, ça fait longtemps que je suis passée au paquet de madeleines'. Et par le fait que ce soit quelqu'un d'autre qui le dise, vous ouvrez une possibilité mentale qui n'était pas possible avant. » (hmm hmm, n'est-ce pas Les Équilibristes ;-)) Avec Aurélia, on a parlé de la définition de la charge mentale comme  journée simultanée et non double journée, de la charge mentale des hommes (et elle tient à ce qu'on en parle), de la culpabilité qui pointe si souvent et facilement son nez chez les femmes, de l'importance de la douceur, de la comparaison issue des réseaux sociaux, et surtout de l'opportunité de communiquer dans le couple, et de l'assistance mutuelle dans les petites choses du quotidien.  « Ce qu'il y a d'important dans le couple, c'est d'essayer chacun de comprendre ce que fait l'autre. Peut-être en le faisant d'ailleurs. S'il y en a un qui est plus préposé à l'administration, c'est tenter de faire ce qu'il fait et on s'aperçoit que c'est pas du tout agréable, on n'a pas du tout envie de le faire, qu'est-ce qu'on est content que l'autre le fasse. Et du coup ça va beaucoup plus vite après de dire merci « t'as fait ça, c'est super. Merci, c'est chouette. » C'est un épisode qui me tient particulièrement à cœur tant il propose des pistes concrètes, et j'espère sincèrement qu'il vous aidera. Si c'est le cas, pensez à le partager avec quelqu'un qu'il pourrait intéresser ! Vous pouvez aussi laisser un commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcasts, ou le partager sur vos réseaux sociaux – tout cela m'aide beaucoup. En avant les Équilibristes ! Sandra Pour écouter Les Équilibristes, rendez-vous sur Apple Podcasts, Spotify ou ici !

Bulle de bonheur
BdB #13 : Je vis en équilibre

Bulle de bonheur

Play Episode Listen Later Jun 20, 2019 12:48


Shiva, vous connaissez ? Être à la fois femme, mère, conjointe, collègue, fille, soeur, amie ! Quelquefois, nous avons tellement de rôles à assumer que nous pouvons en perdre l’équilibre, la tête et notre identité. Alors, comment assumer tous nos rôles ? Comment mieux vivre en équilibre? Ecoutez Bulle de Bonheur #13

Mission encre noire
Émission du 30 avril 2019

Mission encre noire

Play Episode Listen Later Apr 30, 2019


Mission encre noire Tome 25 Chapitre 309. Oyana par Éric Plamondon paru en 2019 aux éditions Quidam éditeur. Oyana a grandi à Ciboure jusqu'en 1995, dans un lieu magnifique, entre mer et montagne. Elle se tient là en haut des marches, au bord de la plage, à quelques encablures du port. Elle n'ose pas encore franchir le pont qui enjambe la Nivelle et la sépare de son passé. Devant la rade, l'émotion l'a saisie, le ballet des hameçons, la pêche au thon, la baleine échouée sur la grève, les éclaboussures de sang sur les plats-bords des bateaux, la menace des bombes, les descentes de flic, l'ETA, la fuite, le Mexique, Montréal. Oyana ne s'attendait pas à tout ça, si vite. L'ETA, l'organisation socialiste révolutionnaire basque de libération nationale, Euskadi Ta Askatasuna annonce sa dissolution le 3 mai 2018. Oyana Etchebaster dit Nahia Sanchez ne peut plus mentir. Surtout pas à Xavier Langlois, sa terre d'accueil, au Québec, depuis 23 ans. Elle lui doit la vérité, sa vérité, elle se raconte. Oyana décide de s'échapper de nouveau, même si elle ne sait pas dire adieu. Éric Plamondon s'éprends de ce paysage du Pays basque qu'il connait si bien. Une violence minutieuse se pose sur les souvenirs d'Oyana, à la joie du retour se mélange le désarroi d'avoir tout perdu. Éric Plamondon surfe parfaitement sur les vagues du Golfe de Gascogne alors qu'un monde militant s'écroule. De Terre-Neuve à Biarritz, les pêcheries de la baleine et des morues réaniment les braises et les plaies des origines. Éric Plamondon est notre invité à Mission encre noire. Extrait: «J'ai coupé tous les ponts, je ne connais plus personne. Pourtant, quelque chose me pousse à revoir ces lieux, comme si cela pouvait répondre à des questions que je n'arrive pas à formuler. Tu disais souvent à la blague, en parlant de ta vie à Montréal et ta jeunesse dans la ville de Québec: on peut sortir un gars de Québec mais on ne peut pas sortir Québec d'un gars! Je ne pouvais m'empêcher de ne pas être d'accord. C'était tout l'inverse de ma vie. Je m'étais arrachée de l'intérieur tout ce qui pouvait me lier au Pays basque. Je faisais un rejet complet de tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à des histoires de régionalisme, nationalisme, isme, isme, isme. Ce n'était pas par conception politique, c'était une expérience personnelle. Tu peux le comprendre maintenant. Je ne pouvais pas me définir par ce type d'appartenance même si j'ai toujours adoré le Québec. Une fois que l'on s'est arraché à la géographie d'un lieu, on doit s'accrocher à son pays intérieur. C'est en soi que se joue la vraie guerre d'indépendance.» Dirty Week-end de Helen Zahavi paru en 2019 aux éditions Libretto, traduit par Jean Esch. Réfléchissez. Bella lève sa tasse pour porter un toast au cadavre de Timothy. Bella sirote son thé en regardant son corps disloqué. Elle n'éprouve rien et cela l'effraie. Réfléchissez. Bella ne supportait plus ce voisin voyeur qui menaçait de lui faire mal. Elle, la fille dont on oublie le nom, celle qu'on espionne, celle qu'on humilie. Dans son demi sous-sol de Brighton, elle voulait seulement profiter de ses fenêtres ouvertes les nuits d'été. Sans la peur du noir, de l'agresseur. Alors d'autres suivront, proches, patron, médecin, fêtard du samedi soir, à l'inconnu dans la rue, puisque personne ne les a prévenu que les règles ont changé. Bella va opposer son désir de vengeance. Elle va désapprendre à ne pas se battre. Dirty Week-end fait mouche dès sa sortie en Angleterre en 1991. Ce roman contemporain du Baise-moi de Virginie Despentes et de Thelma et Louise va être le dernier livre à faire l'objet d'une demande d'interdiction pour immoralisme à la Chambre des lords. Roman impitoyable, il l'est, dans un style vibrant autant que radical, Helen Zahavi vous offre une perspective différente et salutaire. Extrait: «Elle se laissa tomber à genoux ; des éclats, des torrents de rire incontrôlables et interminables jaillissaient de sa gorge. Elle se tenait les côtes et se balançait d'avant en arrière, des larmes de joie coulaient sur ses joues. Elle rit, et son rire était un péché terrible. C'était un rire de pécheresse. Il ne faut jamais rire. Quoi qu'ils fassent, ne riez pas. Quoi qu'ils ne fassent pas, ne riez pas. Et surtout, ne riez jamais quand vous êtes dans une chambre d'hôtel avec un inconnu. Même un inconnu cultivé, avec de petits pieds et des hanches larges. Quoi que vous fassiez, ne riez pas. À moins d'être Bella.» La cabane du métayer de Jim Thompson paru en 2019 aux éditions Rivages/Noir, traduit par Hubert Tézenas. Cropper's Cabin est un classique datant de 1952 et enfin retraduit comme la plupart des autres oeuvres de ce fils d'un shérif de l'Oklahoma né en 1906 et décédé en 1977. Bon nombre de ses scénarios ont été adaptés au cinéma par Stanley Kubrick, Stephen Frears ou Bertrand Tavernier pour ne citer qu'eux. La famille de Tommy Carver, 19 ans, vit et exploite les terres de Matthew Ontime, riche héritiers amérindien faisant parti des Cinq tribus - Creeks, Choctaws, Chickasaws, Cherokees et Séminoles à s'être implantées ici, en Oklahoma. L'arrivée des prospecteurs de compagnies pétrolières, avides de mettre la main sur les richesses des sous-sols, va lézarder l'équilibre social et familial de la communauté. Voici une magnifique replongée dans l'univers du roman noir de Jim Thompson. Tommy est le héros Thompsonnien par excellence. Un jeune homme ordinaire devient le jouet d'une société dont le portrait au noir de l'auteur est sans concession. La cabane du métayer est un classique que je vous recommande chaudement, la vie parfois réclame une seconde chance qui se mérite. Extrait: «Quelquefois, quand je suis dehors, disons en train de marcher dans un champ, ce vide que je sens dans mes mains me pèse tellement que je dois ramasser des mottes de terre ou cueillir des graines de coton. Il me semble que je vais devenir dingue si je ne trouve pas quelque chose à me mettre entre les doigts, n'importe quoi qui me donne l'impression de pouvoir m'y raccrocher. Je sors mon vieux canif de ma poche, je l'aiguise contre une de mes semelles et je commence à tailler un bout de bois. Ce n'est pas un bon couteau, il s'émousse en un rien de temps, mais c'est toujours ça de pris pour mes mains. J'essaie de deviner, en grande partie pour éviter de penser à autre chose, où est passé mon super canif d'avant.»

Croire et agir, l'intégrale
Aumônier au féminin

Croire et agir, l'intégrale

Play Episode Listen Later Jan 12, 2019 30:13


Hier réservée aux hommes, la mission d'aumônier se féminise. Présentes à l'hôpital, mais aussi, en prison ou en maison de retraite, ces femmes accompagnent les personnes par une écoute attentive.  Béatrice Frossard n'a pas de stéthoscope autour du cou ou de blouse blanche sur le dos. Elle est pasteur de l'Eglise protestante et aumônier d'hôpitaux depuis 3 ans. Elle est engagée à mi-temps au centre Léon Bérard aux côtés des personnes souffrant du cancer et à mi-temps à l'Infirmerie Protestante à Caluire. Elle ne soigne pas les maux du corps, mais cherche à les adoucir par un regard, une parole échangée, une main posée sur celle du patient.  Dans chaque chambre visitée, la règle est toujours la même : ne jamais faire de prosélytisme, ne pas imposer un échange spirituel mais y être ouvert s'il se présente. « Nous venons d'abord écouter la personne qui souffre, croyante ou pas, catholique, musulmane ou athée. C'est toujours le malade qui décide de nous recevoir ou pas. Nous ne nous imposons jamais. » Myriam Préaux est infirmière de profession. Elle est aumônier dans trois maisons de retraite depuis 1 an.. Aucune visite ne se ressemble. L'une peut durer quelques minutes, l'autre une heure, voire plus. « On prend toujours le temps nécessaire. Il arrive fréquemment que les personnes âgées nous racontent leurs souvenirs, nous parlent de leur état de santé, de leurs proches... Ces conversations même anodines font toujours du bien. Quelquefois, il nous arrive d'aborder la question de la mort. Mais c'est toujours à leur demande, je n'impose rien." Deux missions de proximité pour alléger le quotidien des malades et des personnes âgées.

Lesung - Klassiker, Philosophie, Gedichte von Goethe, Trakl, Heine, Kant, Nietzsche und Lessing gelesen von Elisa Demonki u.

Jardin des Plantes, Paris Son regard du retour éternel des barreaux s’est tellement lassé qu’il ne saisit plus rien. Sein Blick ist vom Vorübergehn der Stäbe so müd geworden, daß er nichts mehr hält. Il ne lui semble voir que barreaux par milliers et derrière mille barreaux, plus de monde. Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe und hinter tausend Stäben keine Welt. La molle marche des pas flexibles et forts qui tourne dans le cercle le plus exigu paraît une danse de force autour d’un centre où dort dans la torpeur un immense vouloir. Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte, der sich im allerkleinsten Kreise dreht, ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte, in der betäubt ein großer Wille steht. Quelquefois seulement le rideau des pupilles sans bruit se lève. Alors une image y pénètre, court à travers le silence tendu des membres - Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille sich lautlos auf - . Dann geht ein Bild hinein, geht durch der Glieder angespannte Stille - et dans le cœur s’interrompt d’être. und hört im Herzen auf zu sein. französischer Sprecher: Jérémie Paul Klavier: Ulrike Theusner Traduction: Claude Vigée