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Radio foot internationale
Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : zone Afrique

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale, ce mardi 25 mars 2025 (16h10 TU & 21h10 TU) : - Éliminatoires Coupe du Monde - Zone Afrique : Le Sénégal en danger ? ; - Victoire minimale pour la Côte d'Ivoire (1-0 contre la Gambie) ; - Le Ghana intouchable ? - Zone Amérique Sud : Argentine - Brésil : un choc sous tension ! Éliminatoires Coupe du Monde - Zone Afrique : - Le Sénégal en danger ? Troisièmes de leur groupe, les Lions doivent s'imposer face au Togo pour rester dans la course à la qualification.- Victoire minimale pour la Côte d'Ivoire (1-0 contre la Gambie) : les champions d'Afrique conservent leur place de leader, mais sans briller. Le Gabon en embuscade : faut-il s'inquiéter ?- Le Ghana intouchable ? Cinq matchs, cinq victoires : les Black Stars semblent renaître. Zone Amérique du Sud- Argentine - Brésil : un choc sous tension !Sans Neymar ni Messi, l'Albiceleste peut valider son ticket pour le Mondial dès cette nuit. Mais les récentes déclarations incendiaires de Raphinha ont mis le feu aux poudres côté argentin. Ambiance et enjeux d'une rencontre entre ennemis jurés. Autour d'Annie GasnierNos experts du jour : Nabil Djellit, Yoro Mangara et Hervé PenotÉdition : David FintzelTechnique : Matthieu Degueldre.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : zone Afrique

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale, ce mardi 25 mars 2025 (16h10 TU & 21h10 TU) : - Éliminatoires Coupe du Monde - Zone Afrique : Le Sénégal en danger ? ; - Victoire minimale pour la Côte d'Ivoire (1-0 contre la Gambie) ; - Le Ghana intouchable ? - Zone Amérique Sud : Argentine - Brésil : un choc sous tension ! Éliminatoires Coupe du Monde - Zone Afrique : - Le Sénégal en danger ? Troisièmes de leur groupe, les Lions doivent s'imposer face au Togo pour rester dans la course à la qualification.- Victoire minimale pour la Côte d'Ivoire (1-0 contre la Gambie) : les champions d'Afrique conservent leur place de leader, mais sans briller. Le Gabon en embuscade : faut-il s'inquiéter ?- Le Ghana intouchable ? Cinq matchs, cinq victoires : les Black Stars semblent renaître. Zone Amérique du Sud- Argentine - Brésil : un choc sous tension !Sans Neymar ni Messi, l'Albiceleste peut valider son ticket pour le Mondial dès cette nuit. Mais les récentes déclarations incendiaires de Raphinha ont mis le feu aux poudres côté argentin. Ambiance et enjeux d'une rencontre entre ennemis jurés. Autour d'Annie GasnierNos experts du jour : Nabil Djellit, Yoro Mangara et Hervé PenotÉdition : David FintzelTechnique : Matthieu Degueldre.

Chronique des Matières Premières
Les stocks mondiaux de cacao inférieurs à trois mois de consommation

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 1:55


Les chiffres viennent d'être communiqués par l'Organisation internationale du cacao : les stocks mondiaux de cacao ont baissé. Ils sont historiquement bas et inférieurs à trois mois de consommation. Les stocks mondiaux de fèves de cacao ont baissé de près de 600 000 tonnes en un an, selon les dernières estimations réalisées à la date du 30 septembre dernier, juste avant la nouvelle récolte qui a débuté en octobre en Afrique de l'Ouest, premier bassin mondial de production.Ces estimations qui sont toujours communiquées avec plusieurs mois de décalage, reflètent les stocks détenus dans les entrepôts européens, ceux qui sont encore chez les exportateurs, et ceux qui sont en transit en mer. L'ensemble donne des réserves d'à peine plus d'un million de tonnes, environ deux mois et demi de consommation. Des estimations suffisamment représentativesIl ne s'agit là que d'une photographie approximative, car tous les industriels ne jouent pas le jeu et ne communiquent pas leurs chiffres. Même chose, pour les pays producteurs, seuls trois d'entre eux ont cette fois-ci partagé leurs statistiques, mais ces données, chaque année incomplètes, restent néanmoins représentatives des stocks mondiaux et permettent à l'Organisation internationale du cacao (ICCO), qui a réuni le 23 janvier son groupe de travail d'experts sur les stocks, de suivre leur évolution d'une année à l'autre.Plus les stocks sont bas, plus ils entretiennent la tension sur le marché, car ils offrent moins de sécurité à l'industrie en cas d'accident de production ou de rupture de la chaîne d'approvisionnement.À écouter dans C'est pas du ventLe cacao durable: objectif réaliste ou mirage?Des stocks qui entretiennent la hausse des prixLa question est aujourd'hui de savoir si ces stocks, historiquement bas, pourront être reconstitués par la dernière récolte : la Côte d'Ivoire fera mieux que l'année dernière, mais n'atteindra pas ses niveaux habituels de production.Le Ghana, jusque-là deuxième producteur mondial, doit prélever sur sa récolte 350 000 tonnes, pour honorer des contrats de la dernière saison. Les signaux sont donc plutôt négatifs, sauf à considérer que la demande des consommateurs est en baisse, mais le sujet fait débat. Ces niveaux de stock qui viennent d'être rendus publics expliquent peut-être l'emballement des cours depuis le mois de novembre : les traders en cacao ne sont pas les derniers informés et ont probablement déjà intégré cette nouvelle donne.À lire aussiDes alternatives au cacao pour répondre aux craintes d'approvisionnement

The Musettes- Expat Community Lab. Le Podcast inspirant des exapts'preneurs
Fleur, l'expatriée qui fait croustiller le Ghana avec sa boulangerie française

The Musettes- Expat Community Lab. Le Podcast inspirant des exapts'preneurs

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 47:57


Imaginez… Vous êtes en Afrique de l'Ouest, au cœur du Ghana, un pays où le pain français n'a pas encore trouvé sa place. Et là, une Française débarque avec une mission un peu folle : ouvrir une boulangerie et initier les locaux au croissant parfait.C'est l'histoire de Fleur. Dans cet épisode, elle nous emmène dans son univers, à mi-chemin entre une cuisine parfumée de beurre et une aventure entrepreneuriale pleine d'imprévus.

Tout un monde - La 1ere
Résultats et leçons d'une année électorale record dans le monde

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 20:04


(00:00:35) Résultats et leçons d'une année électorale record dans le monde (00:06:45) Le Ghana se distingue par la stabilité politique de sa démocratie (00:14:44) Une crise silencieuse de cocaïne submerge l'Irlande

Invité Afrique
Pierre Jacquemot: «Le Ghana démontre que la démocratie élective peut être parfaitement respectée dans un pays africain»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 6:40


Le Ghana a connu hier, dimanche 8 décembre, une nouvelle alternance pacifique, la quatrième depuis l'an 2000. Et pour s'assurer que tout se passerait pacifiquement, le candidat du pouvoir a reconnu sa défaite et a appelé le vainqueur pour le féliciter. Pourquoi cette victoire de l'opposant John Dramani Mahama ? Et pourquoi une telle stabilité politique depuis 25 ans, sans troisième mandat et sans coup d'État ? Pierre Jacquemot a été ambassadeur de France à Accra. Il a publié La démocratie à l'épreuve aux éditions de l'Aube. Aujourd'hui, il est expert à la fondation Jean-Jaurès et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette victoire de l'opposant John Dramani Mahama? Pierre Jacquemot : Non, pas vraiment. D'abord parce que c'est une personnalité bien connue, déjà expérimentée et qui a un programme qui tient la route. Et puis surtout, c'est la démonstration pour moi de la vitalité de la démocratie ghanéenne, avec notamment le respect de l'alternance, puisque Mahama, qui vient d'être élu, remplace le président Akufo-Addo qui était de l'autre parti. Donc, on est dans un cas de figure où le Ghana, comme c'est le cas du Sénégal aussi d'ailleurs, démontre que la démocratie élective, électorale, peut être parfaitement respectée dans un pays africain.Et pourquoi les Ghanéens ont-ils préféré voter pour l'opposition ? Parce qu'on est dans une situation où le pays connaît une fatigue du modèle économique qui a été mis en place depuis un certain nombre d'années et qui se traduit aujourd'hui par une très forte inflation, ce qui est assez nouveau dans ce pays. On a même une inflation qui a atteint à la fin de l'année 2022 plus de 50 %, ce qui est évidemment considérable. Le cédi, qui est la monnaie locale, a chuté très très gravement, augmentant le coût des importations. Et puis enfin, on peut se demander si ce pays ne traverse pas ce que d'autres pays ont connu par le passé, une phase de malédiction du pétrole, de l'or, du cacao, de ses ressources d'exportation, avec toute une série de dérèglements, dont l'inflation, la chute de la monnaie, mais également des affaires de corruption qui ont marqué la fin de la période de Nana Akufo-Addo.Mais Nana Akufo-Addo n'avait-il pas réussi à ramener l'inflation de 50% à 23% par an ? Oui, mais ça reste très élevé, notamment comparé aux pays voisins. On pourrait d'ailleurs noter à cet égard que la zone franc, le franc CFA, qui est tellement décriée dans la région, lorsqu'on traverse une période difficile comme celle de la pandémie ou celle de la crise sur les approvisionnements en céréales du fait de la guerre en Ukraine, ces pays, je pense au Togo, au Bénin ou à la Côte d'Ivoire, les pays voisins ont mieux tenu le choc. Et le Ghana, qui se faisait fort, au début du mandat de Nana Akufo-Addo, de ne pas avoir recours au FMI, a été obligé de passer sous ses fourches caudines pour défaut de paiement depuis deux ans.Le Ghana était la deuxième puissance économique de l'Afrique de l'Ouest jusqu'à ce que la Côte d'Ivoire passe devant ces dernières années. Est-ce aussi un déclassement qui a compté dans le vote des Ghanéens ? Non, je ne pense pas. Je pense que ce qui a compté, c'est la question du pouvoir d'achat au quotidien, donc la baisse du pouvoir d'achat liée à l'inflation, mais également la question de l'emploi. Près d'un tiers des jeunes sont sans emploi, en tout cas sans emploi formel. Également, il y a une question de sécurité alimentaire, ce qui est relativement nouveau dans ce pays, avec un recours massif à des importations de plus en plus coûteuses.Vous qui avez été ambassadeur à Accra, comment expliquez-vous que ce pays, depuis 25 ans, soit beaucoup plus stable politiquement que ses trois voisins francophones : la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et le Togo ? Ce pays a une histoire singulière. Tout ce dispositif, les Ghanéens le doivent à Jerry Rawlings. C'est assez paradoxal puisque Rawlings est arrivé à la suite d'un coup d'État. Il a mis 20 ans à installer des institutions qui aujourd'hui font leurs preuves et garantissent le bon fonctionnement de la démocratie. Et puis il y a une autre réalité qui peut paraître paradoxale, c'est le poids relatif des chefferies coutumières. La colonisation britannique au Ghana était très différente de celle que la France a imposée en Côte d'Ivoire, par exemple, et les chefferies traditionnelles occupent encore un rôle important, en particulier l'Asantehene, qui est le roi des Ashanti, qui est installé à Kumasi, une personnalité exceptionnelle que j'ai eu le bonheur de connaitre, et qui joue un rôle régulateur, notamment dans la gestion des conflits intercommunautaires, par le truchement de l'écoute, de la recherche de compromis, de la responsabilisation, qui sont des données tout à fait exceptionnelles qu'on retrouve dans un pays comme le Ghana. Donc les institutions qui aujourd'hui font leurs preuves, j'en vois une très intéressante dans le programme de Mahama, c'est la place qu'il veut réserver aux femmes dans les nominations, puisque au moins un tiers de ces nominations doit être réservé à des femmes.Et l'ancienne ministre de l'Éducation, Jane Naana Opoku-Agyemang, va devenir la vice-présidente du Ghana, ce sera la première femme du pays à accéder à ce poste ?Oui, c'est tout à fait révélateur, si vous voulez, de cette évolution. Et puis ce pays abrite aussi le secrétariat général de la zone de libre-échange continentale qui est un grand projet africain. Et le président Mahama, de son côté, veut poursuivre le travail engagé par son prédécesseur pour intensifier ce rôle du Ghana à l'échelle régionale, sinon à l'échelle continentale.À lire aussiGhana: John Mahama remporte la présidentielle, le candidat du parti au pouvoir reconnaît sa défaite

Journal de l'Afrique
Élections générales au Ghana : vote pour une élection serrée

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 7, 2024 13:34


Le Ghana suspendu au verdict des urnes. Le pays votait aujourd'hui pour des élections législatives, mais aussi pour la présidentielle. Celle-ci  s'annonce serrée entre le vice-président Maha-mudu Bawumia et l'ex-chef de l'État issu de l'opposition John Mahama.

Journal des sports Afrique
CAN 2025: quatre nouveaux qualifiés, le Ghana et le Cap-Vert éliminés

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2024 3:09


Les Comores, le Mali, la Zambie et le Zimbabwe se sont qualifiés pour la Coupe d'Afrique des Nations 2025 de football. En revanche, le Ghana - tenu en échec en Angola (1-1) - manquera la CAN pour la première fois depuis vingt ans. 

Invité Afrique
Cheikh Tidiane Gadio: «Trump n'est pas prévisible, ça va être un problème dans ses relations avec l'Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 8:49


Qui va gagner la nuit prochaine aux États-Unis ? Kamala Harris ou Donald Trump ? La bataille est beaucoup suivie aussi en Afrique. Cheikh Tidiane Gadio connait bien l'Amérique du Nord. Il est diplômé de l'Université d'État de l'Ohio. Puis, il est rentré au Sénégal, où il est devenu ministre des Affaires étrangères sans discontinuer pendant neuf ans et demi, de 2000 à 2009. Un record national ! Aujourd'hui, il préside l'IPS, l'Institut panafricain de stratégie, en charge de la paix, de la sécurité et de la gouvernance. En ligne de Dakar, il confie ses espoirs et ses craintes au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel bilan faites-vous de la politique africaine du président Biden ? Cheikh Tidiane Gadio : Je crois que Biden a quand même réussi certaines choses qui ont été très, très positives pour l'Afrique. Un des grands problèmes que l'Afrique avait avec des dirigeants américains, c'est qu'en général, ils ne s'intéressaient pas trop à l'Afrique. Il y a eu quelques ruptures. George Bush, qui est républicain, avait lancé le MCA [Millennium Challenge Account, NDLR] et avait montré un intérêt réel pour un nouveau partenariat avec l'Afrique. Mais ce que Biden a réalisé, à mon avis, est allé beaucoup plus loin. Il a, par exemple, ramené [en décembre 2022 à Washington] le sommet États-Unis - Afrique qu'Obama avait instauré. Ensuite, il s'est battu récemment pour que l'Afrique soit dotée d'un siège permanent au Conseil de sécurité, mais sans droit de veto, ce qui est absolument à discuter, bien sûr. Globalement, je crois que c'est un grand homme d'État qui a vraiment le sens du service à son pays et un peu à l'humanité. Je trouve qu'il a beaucoup d'empathie aussi, et je pense qu'il est antiraciste. Il a eu une excellente collaboration avec Obama et ensuite, il a une bonne collaboration avec Kamala Harris. Donc, au total, il a beaucoup aidé l'Afrique. À lire aussiSommet États-Unis/Afrique: Joe Biden acte le retour diplomatique des États-Unis sur le continentSur le plan sécuritaire, les effectifs militaires américains en Afrique sont tombés de 5 000 soldats en 2017 à 1 500 soldats aujourd'hui. Est-ce que c'est parce que les Américains veulent partir ou parce que les Africains ne veulent plus des Américains ?Alors, paradoxalement, je ne crois pas que ce soient les Africains qui ne veulent plus des Américains. Mais les Africains veulent une forme de coopération beaucoup plus affirmée, beaucoup plus présente et réelle en matière de renseignement, d'intelligence, d'équipements en satellites par exemple, de surveillance des mouvements des jihadistes et autres. Beaucoup de choses sur lesquelles les Africains ont exprimé beaucoup d'intérêt et de besoin et ils n'ont malheureusement pas eu de réponse favorable. Et effectivement, il y a le grand débat maintenant sur la présence de l'Occident en Afrique, mais je ne crois pas que les États-Unis soient particulièrement ciblés. Ce qui se passe avec la France, l'Union européenne et tout ça, c'est lié quand même à un passé assez spécial qui n'est pas le même que les relations qu'on a eues avec les Américains.Au Niger, après le putsch de juillet 2023, les Américains ont espéré pouvoir conserver leurs bases militaires, à la différence des Français, mais finalement, au mois de mars dernier, ils ont été chassés eux aussi. Est-ce le signe que leur offre sécuritaire n'est pas aussi concurrentielle que celle des Russes ? Absolument. Je pense que les Russes sont tombés à un moment, en Afrique, où ce que j'appelle le populisme et certaines formes de souverainisme ont amené un certain nombre de nouvelles politiques. Et les Russes ont su en profiter. Mais pour moi, l'Afrique ne doit pas chercher, disons, entre guillemets, à rompre avec l'ancienne tutelle parce qu'on a négocié une nouvelle tutelle, ce n'est pas bon pour l'Afrique. Et j'espère que les Africains vont se ressaisir de ce point de vue. Donc, pour les Américains, comme vous le savez, Africom, les différentes initiatives qu'ils ont en matière de sécurité, ce n'est pas très inclusif. Ils contrôlent à peu près tout. Moi, j'ai des informations sur leurs relations avec le Nigeria dans la lutte contre Boko Haram, c'était assez distant, c'étaient des conseils. Très peu de matériel ou de financements. Mais l'engagement qu'on pouvait attendre des États-Unis en tant que puissance mondiale qui a subi de lourdes pertes à cause du terrorisme et qui a une coalition mondiale de plus de 60 pays, cet engagement, on ne l'a pas franchement vu en Afrique, et ça, je crois, c'est une brèche ouverte dans laquelle les Russes se sont engouffrés.À lire aussiLes États-Unis font le point sur leur stratégie militaire en Afrique de l'OuestVous ne voyez pas d'autres pays d'Afrique de l'Ouest sur lesquels les Américains pourraient s'appuyer sur le plan sécuritaire, comme le Nigeria, le Ghana ou la Côte d'Ivoire ?Et même le Sénégal, hein. Il y a des formes de coopération sur lesquelles les Américains ne font pas beaucoup de publicité, mais il y a quand même une certaine proximité. Je sais qu'ils travaillent beaucoup avec le Nigeria parce que c'est la puissance non seulement de l'Afrique de l'Ouest, mais peut-être la puissance continentale la plus importante. Et le Nigeria vit une situation extrêmement dramatique avec Boko Haram - 40 000 morts, c'est quand même beaucoup -, et cette organisation reste très active. L'État islamique reste très actif aussi. Le Ghana, bien entendu, a toujours été un pays partenaire des États-Unis. La Côte d'Ivoire intéresse les Américains aussi bien au plan économique qu'au plan sécuritaire. Et le Sénégal aussi, bien entendu, est un pays qui est généralement visé par l'Amérique comme étant un pays modèle, surtout en matière de démocratie et autres.Et vous pensez que les relations entre les États-Unis et le Sénégal vont continuer sur le plan sécuritaire malgré l'arrivée du Pastef au pouvoir à Dakar ?Ça, c'est effectivement une grande question. Le Pastef se réclame du souverainisme dans lequel ils sont en train de mettre un contenu. Donc, je crois que tous les partenaires traditionnels sont à l'affût, essayent de comprendre pour bâtir une nouvelle relation. Vous savez, en diplomatie, comme disait l'autre, l'ambiguïté constructive est une bonne chose, ce qui gêne, c'est quand vous n'êtes pas prévisible, quand on n'arrive pas à prédire un peu l'avenir immédiat. Et c'est ce qui arrive avec monsieur Trump justement, qui n'est vraiment pas prévisible du tout. Et je pense que ça va être un problème dans ses relations avec l'Afrique.Comment voyez-vous l'avenir des relations États-Unis-Afrique, selon que c'est Kamala Harris ou Donald Trump qui gagnera demain ?Alors si c'est Kamala Harris, j'ai beaucoup d'espoir que ça va se passer beaucoup mieux que si c'est Donald Trump. Les raisons sont simples, moi, je suis un Africain panafricainiste, qui ne compte pas sur les États-Unis ou sur l'Europe ou sur l'Asie pour le renouveau de l'Afrique ou pour la Renaissance africaine. Pas du tout, par contre, j'ai toujours pensé que, par exemple, le cas d'Obama est un grand malentendu. Beaucoup d'Africains se sont mis à rêver, à espérer qu'Obama fasse de grandes choses pour l'Afrique. Je disais qu'Obama n'est pas élu pour servir l'Afrique, il est élu pour servir les États-Unis. Donc, Kamala fera la même chose. Son pays sera absolument prioritaire pour elle. Par contre, Trump s'est déjà manifesté par des comportements, par rapport à l'Afrique, absolument incroyables. Les insultes contre les Haïtiens, les Haïtiens sont un symbole pour tous les Africains, pour tous les panafricanistes. C'est vraiment un pays fondateur de la reconquête de notre dignité en tant que noir et africain. Donc, les traiter de mangeurs de chiens, de chats domestiques, et cetera, c'est extrêmement grave, et je pense qu'il sait que ce qu'il dit n'est pas vrai, mais c'est important pour lui pour des raisons populistes et des raisons de campagne. Et ensuite, il a fait une affirmation absolument extraordinaire que Kamala Harris allait au Venezuela et au Congo récupérer les pires prisonniers les plus sanguinaires pour les importer aux États-Unis pour détruire leur pays. Alors, ce genre de propos, quelqu'un ne peut les tenir et avoir de très bonnes relations avec nous. Et ses allusions au quotient intellectuel très bas de Kamala, ça remonte à l'anthropologie coloniale raciste contre les Noirs. Il y a tellement des textes qui ont été écrits sur le fait que nous aurions un quotient intellectuel très, très bas, et cetera, ce qui est absolument faux. Voilà, en gros, le fait que je n'ai pas beaucoup d'espoir que, si Trump triomphe, les relations soient réchauffées et aillent dans la bonne direction. Et la bataille, par exemple, pour le siège de membre permanent au Conseil de sécurité, dirigée un peu par Joe Biden, est-ce que Kamala va reprendre ça ? Sans aucun doute. Mais je ne suis pas sûr que Trump soit intéressé par cela. Il ne mentionne quasiment jamais l'Afrique dans ses discours. Et voilà. Et, si c'est le cas, s'il gagne, certains Africains disent que c'est une bonne chose, qu'il s'occupe de ses affaires, et nous, on s'occupe de nos affaires, et la vie est belle pour tout le monde. Et donc, les expectations…À lire aussi«Mangeurs de chats ou d'oiseaux»: la rumeur infondée d'une campagne trumpiste anti-migrants haïtiensLes attentes...Les attentes par rapport à Trump, c'est que tout le monde retient son souffle, c'est une sorte d'angoisse mondiale, de stress mondial. Les gens se posent beaucoup de questions sur ce qu'il va faire s'il retourne au pouvoir, ce qui est possible. Mais beaucoup de gens que je connais souhaitent que ce soit plutôt Kamala, une femme leader. Et donc, nous, les hommes féministes, on est tout à fait en phase avec elle, on lui souhaite bon vent.L'une des hantises des Américains, c'est l'installation à venir d'une base navale chinoise sur la façade atlantique du continent africain. Est-ce que vous pensez que Donald Trump et Kamala Harris partagent cette inquiétude ? Forcément. Du temps d'Obama, de l'administration Obama, j'en avais parlé avec des amis d'un tel dispositif. En leur disant que vous avez décidé de faire ce que vous appelez un pivot, un pivot pour aller vers l'océan Pacifique, et vous dites que c'est là-bas où va se jouer les grandes stratégies géopolitiques et autres du monde avec la Chine, l'Australie, le Japon, et cetera, la Corée. Maintenant que vous avez décidé cela, vous allez abandonner l'Atlantique, et là nous pensons que vous faites une grande erreur parce que l'Atlantique sera toujours très, très important, parce qu'il borde l'Europe et l'Afrique qui ne sont pas quand même rien dans la géopolitique mondiale. Donc, je pense que c'était une erreur de leur part de tourner le regard ailleurs que vers l'Afrique. Et là, si un pays africain s'apprête à accueillir une base chinoise, dans ce cas, je me pose toujours la même question : quel est l'objectif de ce pays ? Est-ce que ce pays est prêt ou a compris que la défense de l'Afrique, la façon d'aider l'Afrique à relever les défis sécuritaires, elle sera entre Africains et que ce soient les Africains eux-mêmes qui vont prendre leur destin en main et défendre le continent ?

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2025 4è journée : 4 nouveaux qualifiés !

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale ce mercredi à 16h10-21h10 T.U. : - Suite des éliminatoires CAN 2025. ; - La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud  : Leo Messi en pleine forme ; - Ligue des Nations, l'Espagne souveraine ! - Suite des éliminatoires CAN 20258 qualifiés, 8 éliminés, des nations proches du but, d'autre au bord du précipice. La RDC n'a pas traîné, et les Léopards n'ont toujours pas pris de but ! Côté sénégalais, Sadio Mané a permis d'obtenir le billet sénégalais pour le Maroc à Lilongwe. Autre cador qui ne perd pas de temps, l'Égypte ! Des Pharaons avec une défense de fer, qui sortent vainqueurs de la double confrontation avec les Mourabitounes. Sans faute aussi pour l'Angola. - La Guinée de Michel Dussuyer s'est remise à l'endroit ! Serhou Guirassy redoutablement efficace face aux Antilopes Walya ! - Groupe F : les Black Stars pâlissent ! Les quadruples vainqueurs du tournoi, battus par le Soudan, désormais à 3 points des Crocodiles, mieux placé pour obtenir le 2è sésame. Le Ghana va-t-il rater le rendez-vous pour la 1ère fois depuis 20 ans ?- La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud : Leo Messi en pleine formeTriplé et passes décisives pour une Pulga retrouvée et devant son public. L'Argentine a éparpillé la Bolivie 6-0 au Monumental ! - 112 buts pour le natif de Rosario, désormais à 21 buts derrière Cristiano Ronaldo avec le Portugal. - L'Uruguay piétine, encore un nul, cette fois-ci face à l'Équateur. Y a-t-il un souci avec Bielsa ? - Le Brésil souffle ! La Seleção au coude à coude avec la Celeste. 6 buts en 2 rencontres qui font du bien. Des Auriverdes enfin lancés ?- Ligue des Nations, l'Espagne souveraine !La Roja ira elle aussi en ¼. Les tenants du trophée et récents Champions d'Europe se débrouillent très bien sans Yamal, Rodri et Williams ! Capitaine Morata, souvent ciblé par les médias espagnols, a assuré et inscrit le but du break face à la Serbie. Score final 3-0. Un nouveau succès, qui arrêtera la « Selección ? »Avec Annie Gasnier aujourd'hui, Dominique Baillif, Frank Simon et Chérif Ghemmour. Technique/réalisation : Diego Tenorio. -- Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2025 4è journée : 4 nouveaux qualifiés !

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale ce mercredi à 16h10-21h10 T.U. : - Suite des éliminatoires CAN 2025. ; - La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud  : Leo Messi en pleine forme ; - Ligue des Nations, l'Espagne souveraine ! - Suite des éliminatoires CAN 20258 qualifiés, 8 éliminés, des nations proches du but, d'autre au bord du précipice. La RDC n'a pas traîné, et les Léopards n'ont toujours pas pris de but ! Côté sénégalais, Sadio Mané a permis d'obtenir le billet sénégalais pour le Maroc à Lilongwe. Autre cador qui ne perd pas de temps, l'Égypte ! Des Pharaons avec une défense de fer, qui sortent vainqueurs de la double confrontation avec les Mourabitounes. Sans faute aussi pour l'Angola. - La Guinée de Michel Dussuyer s'est remise à l'endroit ! Serhou Guirassy redoutablement efficace face aux Antilopes Walya ! - Groupe F : les Black Stars pâlissent ! Les quadruples vainqueurs du tournoi, battus par le Soudan, désormais à 3 points des Crocodiles, mieux placé pour obtenir le 2è sésame. Le Ghana va-t-il rater le rendez-vous pour la 1ère fois depuis 20 ans ?- La course pour le Mondial 2026 en Amérique du Sud : Leo Messi en pleine formeTriplé et passes décisives pour une Pulga retrouvée et devant son public. L'Argentine a éparpillé la Bolivie 6-0 au Monumental ! - 112 buts pour le natif de Rosario, désormais à 21 buts derrière Cristiano Ronaldo avec le Portugal. - L'Uruguay piétine, encore un nul, cette fois-ci face à l'Équateur. Y a-t-il un souci avec Bielsa ? - Le Brésil souffle ! La Seleção au coude à coude avec la Celeste. 6 buts en 2 rencontres qui font du bien. Des Auriverdes enfin lancés ?- Ligue des Nations, l'Espagne souveraine !La Roja ira elle aussi en ¼. Les tenants du trophée et récents Champions d'Europe se débrouillent très bien sans Yamal, Rodri et Williams ! Capitaine Morata, souvent ciblé par les médias espagnols, a assuré et inscrit le but du break face à la Serbie. Score final 3-0. Un nouveau succès, qui arrêtera la « Selección ? »Avec Annie Gasnier aujourd'hui, Dominique Baillif, Frank Simon et Chérif Ghemmour. Technique/réalisation : Diego Tenorio. -- Pierre Guérin.

Journal des sports Afrique
CAN 2025 : le Ghana se retrouve sans stade

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 3:39


Après la non-homologation par la CAF du stade Baba Yara de Kumasi, le Ghana se retrouve dans une situation inédite : son équipe nationale n'a plus de terrain où accueillir ses adversaires.

Aujourd'hui l'économie
Nucléaire: l'engouement pour les petits réacteurs modulaire est-il justifié?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 3:10


Les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR) sont imaginés comme le futur de l'énergie en Afrique. Sur le continent, où la moitié de la population n'a pas accès à l'électricité et où l'industrialisation est toujours à la peine, de nombreux contrats ont été récemment signés. On assiste à une ruée vers les SMR. Il y a bientôt un an, le Mali et le Burkina Faso ont signé des accords de coopération avec le russe Rosatom. Le Ghana a choisi une société américaine Regnum Technology fin août. D'autres projets sont toujours au stade d'annonces notamment en Afrique du Sud et au Nigeria. Les partisans des SMR en vantent les qualités : une révolution technologique censée banaliser le recours à l'énergie nucléaire. Un moyen de décarbonner vite fait bien fait sa production d'électricité. Sans les retards, explosion des coûts et autres dysfonctionnements des grands réacteurs.Des promesses mais peu de concretDifficile d'obtenir des références parce que les SMR n'existent pour l'instant quasiment nulle part. Il y en a deux en Russie, dont un sur une barge qui alimente en électricité une petite ville arctique, un en Chine et un quatrième en construction en Argentine. C'est une technologie dont on parle énormément depuis maintenant une vingtaine d'années mais qui n'est pas vraiment encore en fonctionnement au service d'une population. L'institut d'économie de l'énergie d'analyses financières basé aux États-Unis a récemment publié un rapport, les SMR y sont jugés trop chers, trop lents, et trop risqués.Des coûts plus importants que prévuExemple avec les SMR russes dont les coûts de construction ont quadruplé. C'est encore plus criant avec l'exemple argentin. Le CAREM 25 un réacteur de recherche de 25 MégaWatts conçut pour servir de prototype. Les coûts ont grimpé de 600% depuis le début des travaux sur le projet en 2013. Le risque pour les États : c'est de se retrouver avec des dépassements faramineux.D'autant que les SMR existant n'ont pas été rapidement opérationnels. Des 3 à 4 ans de construction prévus, on est passé à 12/13 ans pour les 4 réacteurs russes chinois et argentins. Le modèle économique des SMR repose notamment sur leur production industrielle... C'est encore loin d'être le cas assurent certains experts.Quelle sûreté pour ces réacteurs ?C'est un des arguments des pro-SMR. Il seraient plus sûrs, leur structure hermétique exclurait tout risque de fusion du cœur et donc de fuite de produit radioactif. Les experts s'inquiètent tout de même d'un point de vue sécuritaire. Qui surveillerait ces équipements dans des zones en proie à des conflits armés ? La formation d'ingénieurs par des acteurs du nucléaire civil implique d'autres conséquences. Le physicien Harry Bernas explique dans son dernier ouvrage Les merveilleux nuages que les SMR sont aussi un moyen pour les États « d'accéder au nucléaire militaire à plus ou moins bas bruit ».

Chronique des Matières Premières
Prix du cacao: le Cameroun et le Ghana donnent le ton du marché

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 1:43


Le compte à rebours est lancé en Côte d'Ivoire, où le prix minimum garanti du kilo de fèves payé au cacaoculteurs doit être annoncé d'ici la fin du mois de septembre. Un prix qui devrait en théorie être proche de celui qui vient d'être fixé au Ghana, et qui sera peut-être inspiré par les prix observés au Cameroun, où la campagne cacao a été lancée déjà depuis un mois. Le Cameroun, troisième producteur africain de cacao, a ouvert sa campagne le premier, avec un kilo de fèves payé en moyenne depuis trois semaines à 4 500 francs CFA, soit un peu moins qu'avant l'été, mais toujours à un niveau historiquement très élevé.On parle là de prix qui sont libéralisés et de prix au début d'une saison qui démarre timidement, avec peu de volumes proposés à la vente. Mais leur relative stabilité donne le ton de ce début de saison et ne manquera pas de susciter de l'espoir chez les producteurs ivoiriens. De par les mécanismes de fixation des prix en Côte d'ivoire, ils ne reflètent pas immédiatement les cours mondiaux et ne sont donc pas alignés sur les prix camerounais. Mais c'est au prix du marché que les opérateurs ivoiriens ont vendu par anticipation une grande partie du cacao de cette saison. Les fèves achetées à partir d'octobre aux planteurs, pour honorer ces contrats déjà signés, sont censées donc a minima refléter la hausse des prix internationaux. L'explosion des prix sur les bourses de New York et de Londres cette année avait d'ailleurs justifié la réévaluation du prix bord-champ ivoirien entre la grande et la petite récolte ivoirienne de la saison 2023-2024, de 1 000 francs CFA le kilo à 1 500 francs CFA.Ghana-Côte d'Ivoire, des prix concertés ?Depuis 2021 et la mise en place de l'Initiative Cacao Ghana-Côte d'Ivoire, ce qui guide aussi les prix ivoiriens, c'est la concertation qui a lieu, en théorie, entre les régulateurs des deux pays voisins, pour une meilleure cohérence.La fixation cette semaine des prix ghanéens, avec un peu d'avance sur la Côte d'Ivoire, comme l'année dernière, est donc un indicateur important : l'augmentation annoncée est de 45% par rapport aux prix payés au printemps, pendant la petite récolte qui court d'avril à juillet : 48 cedis le kilo de fèves, soit 1 800 frans CFA (environ 3 dollars).Les cacaoculteurs ivoiriens, qui ont terminé leur campagne avec un kilo payé 1 500 francs CFA, devraient en toute logique voir leurs fèves payées plus cher cette année. Au moins à un niveau proche de celui du Ghana.À défaut, les autorités courent notamment le risque d'assister à la fuite de sacs de cacao aux frontières. Et surtout de décevoir les planteurs ivoiriens qui, comme ceux du Ghana, ont été pénalisés l'année dernière par la perte d'un quart environ de leur production.  

Invité culture
Sur la route des déchets électroniques de l'Europe vers le Ghana

Invité culture

Play Episode Listen Later Aug 25, 2024 3:35


Les journalistes Bénédicte Kurzen, Muntaka Chasant et Anas Aremeyaw Anas, lauréats de la 13e édition du prix Carmignac du photojournalisme, ont réalisé en images une enquête au long cours sur le parcours des déchets électroniques de l'Europe vers l'Afrique et notamment les filières ghanéennes. L'exposition Ghana : sur la route de nos déchets électroniques est à voir à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz (MRO) dans le cadre des Rencontres de la photographie d'Arles jusqu'au 29 septembre 2024. ► Podcasts RFI pour approfondir sur la thématique des déchets électroniques : C'est pas du vent : Les ravages des déchets électroniques Questions d'environnement : Comment préserver son téléphone pour limiter les déchets électroniques 8 milliards de voisins : Comment gérer nos déchets électroniques ?

Invité Culture
Sur la route des déchets électroniques de l'Europe vers le Ghana

Invité Culture

Play Episode Listen Later Aug 25, 2024 3:35


Les journalistes Bénédicte Kurzen, Muntaka Chasant et Anas Aremeyaw Anas, lauréats de la 13e édition du prix Carmignac du photojournalisme, ont réalisé en images une enquête au long cours sur le parcours des déchets électroniques de l'Europe vers l'Afrique et notamment les filières ghanéennes. L'exposition Ghana : sur la route de nos déchets électroniques est à voir à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz (MRO) dans le cadre des Rencontres de la photographie d'Arles jusqu'au 29 septembre 2024. ► Podcasts RFI pour approfondir sur la thématique des déchets électroniques : C'est pas du vent : Les ravages des déchets électroniques Questions d'environnement : Comment préserver son téléphone pour limiter les déchets électroniques 8 milliards de voisins : Comment gérer nos déchets électroniques ?

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Le pétrole est-il l'avenir de l'Afrique ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 21, 2024 20:00


Le Ghana va construire un mégacomplexe pour raffiner 900 000 barils par jour, les nouvelles autorités sénégalaises vont se pencher sur les contrats pétroliers passés par leurs prédécesseurs… Alors, nous posons la question : dans quelle mesure le pétrole doit-il être l'avenir de l'Afrique ? Comment garantir la souveraineté sur les ressources d'hydrocarbures ? Un coup d'accélérateur sur le pétrole est-il forcément un mauvais signe pour l'écologie et un bon signe en termes d'emplois et de retombées économiques ? Nous ouvrons le débat.

Afrique Économie
Transhumance au Ghana: la crainte du financement du terrorisme [4/4]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 7, 2024 2:13


Plusieurs pays comme le Togo ou le Bénin ont suspendu ou interdit la transhumance transfrontalière, le vol de bétail étant vu par ces États comme une source de financement du terrorisme. Mais le Ghana, comme la Côte d'Ivoire, n'a pas souhaité bloquer les commerçants de bétail venus du Sahel, qui voyagent souvent au péril de leur vie. Sur le marché de Gunayili, près de Tamale dans le nord du Ghana, de nombreux commerçants de bétail viennent du Sahel, soit par camion, soit à pied, en transhumance.Gérer un tel marché n'est pas de tout repos. Ici, le chef du marché, Alhaji Iddrisu, règle les petites disputes comme les vols de bétail. Un propriétaire peut réclamer ses bœufs volés, car chaque troupeau est reconnaissable par une marque commune, comme une oreille entaillée.Si le vol dépasse les frontières, c'est plus compliqué. « Si le signalement vient de Ouagadougou et qu'ils viennent arrêter ici les voleurs au Ghana, cette question dépasse le cadre de notre marché, explique-t-il. Nous ne traitons que les cas qui se produisent entre nous. Les cas internationaux sont toujours transmis à la police parce que nous ne traitons pas de telles questions ici. »Origine inconnueAux frontières du Ghana, les éleveurs transhumants passent plusieurs contrôles avant de pouvoir entrer dans le pays. Ils se dirigent ensuite vers les marchés, comme celui de Tulaku, près de la capitale, pour vendre leurs bêtes.Malgré tout, sur les marchés, impossible de savoir l'origine exacte des bœufs. « Ce marché est un marché international, souligne Issah Amartey, secrétaire général de l'Association des éleveurs et commerçants de bétail au Ghana. Vous ne pouvez pas vraiment savoir qui est qui. »Un périple dangereuxPour arriver jusqu'ici, les transhumants réalisent un long périple à travers le Sahel, parfois au péril de leur vie. « Un jour, un homme s'est fait agresser. On lui a demandé de payer une énorme somme d'argent. Nous avons voulu déposer plainte », mais l'homme a refusé, se souvient Issah Amartey.Souvent, ces vols sont réalisés par des terroristes qui se financent grâce à la revente de bétail. Comment sécuriser le commerce de bétail ? « Le Ghana ne peut pas agir seul, juge Issah Amartey. On devrait prendre des mesures au niveau de la Cédéao. »Contacté par RFI, le gouvernement ghanéen explique respecter le protocole de la Cédéao sur la transhumance, mais admet qu'il est difficile de surveiller tous les transhumants et leurs mouvements.

Afrique Économie
Entre le Burkina Faso et le Ghana, les périls du commerce de bétail [2/4]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 5, 2024 2:18


Insécurité, vols de bétail, attaques par des groupes armés ou arrestations par les forces de l'ordre, les transhumants et les commerçants de bovins au Sahel sont confrontés à de nombreux dangers. De notre envoyée spéciale au Ghana,Le marché de Tulaku, à Accra, est le plus grand marché de vente de bovins du Ghana. Y sont exposés plusieurs milliers de bœufs et de vaches. « La route pour aller au Burkina Faso est devenue très dangereuse à cause des problèmes sécuritaires », explique cet homme, venu du pays sahélien. Il est arrivé par camion avec ses bêtes. Il en a déjà vendu cinq en cette fin de journée. Mais venir du Burkina Faso, c'est s'exposer à beaucoup de dangers. « Nous devons faire face et à la méfiance des forces de sécurité, et aux terroristes. Donc c'est un vrai problème pour se déplacer », ajoute-t-il.Issaka, lui, doit désormais passer par le Togo pour aller au Burkina Faso. Pire encore : il y a deux ans, il s'est fait attaquer au Burkina Faso. « Des hommes armés m'ont volé 9 millions de francs CFA. Et après ce forfait, je n'avais plus rien sur moi. Donc j'ai dû vivre à crédit depuis lors. Je vais et je reviens, et j'ai des dettes », se plaint-il.Ce Burkinabè fait partie des quelques commerçants qui se rendent encore dans leur pays. Il fait tout cela pour aider sa famille restée dans le pays, qui n'a elle-même plus de bétail et qui a été déplacée en grande partie dans un camp de réfugiés.À écouter aussiDans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vieChangement de voies d'approvisionnementD'autres commerçants refusent ce périple trop dangereux. Mahmoud Diallo, lui aussi Burkinabè et installé à Accra depuis plusieurs années, ne va plus au Sahel. Il a trouvé d'autres alternatives. « Il y a des terroristes qui barrent souvent la route, ils prennent tous les animaux pour partir avec. Avant, on achetait les bœufs au Burkina, et on les amenait ici. Mais maintenant, à cause de l'insécurité, on ne peut plus acheter. C'est pour ça qu'on va au Togo ou au Bénin, et que l'on ramène les bêtes ici », détaille Mahmoud Diallo.Dans un marché du nord du Ghana, à Gunayili, nous rencontrons un autre commerçant de bétail, venu lui aussi du Burkina Faso, mais installé depuis longtemps au Ghana. « De plus en plus de personnes vont jusqu'à immigrer au Ghana, avec du bétail ou même sans bétail, car ils fuient les violences et veulent sauver leur vie. Les gens fuient là où ils se sentent en sécurité », témoigne-t-il.Au Ghana, tous les commerçants de bétail que nous avons rencontrés, transhumants ou non, espèrent ardemment la paix au Sahel.À lire aussiAu Ghana, la transhumance transfrontalière bovine en question [1/4]

Afrique Économie
Le Ghana se rêve en exportateur de mobilier, en attendant la normalisation de la qualité

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 2:21


Que manque-t-il au Ghana pour devenir un exportateur de mobilier ? L'industrie, notamment au niveau de la chaise plastique, y est croissante, mais elle ne répond pas aux normes internationales. C'est ce qu'a conclu une étude publiée en avril. Un rapport que certains experts espèrent être le premier pas vers une augmentation de la qualité de production, pour faire entrer le Ghana dans une nouvelle ère économique. De notre correspondant à Accra, Aucune des 20 chaises plastique testées ne répond à l'ensemble des exigences de sureté. Voici, en résumé, le résultat d'une étude publiée en avril 2024 et dirigée par l'autorité de normalisation du Ghana. « Toute personne qui utilise du mobilier est en danger », conclut le professeur Alex Dodoo, directeur général de cette entité. L'étude traite principalement des chaises en plastique, mais il s'agit surtout d'un indicateur, ajoute-t-il. « Trop d'alertes nous parviennent. La prochaine étape, c'est donc de tester d'autres mobiliers, des tables, d'autres chaises, surtout celles utilisées par les enfants », précise encore Alex Dodoo.En 20 ans, l'industrie de la chaise plastique au Ghana a bien grandi : d'un seul fabricant dans les années 2000, ils sont plus de 50 aujourd'hui. Mais une expansion hors de tout cadre normatif. « Les fabricants ont été surpris d'apprendre que le mobilier doit répondre à certaines exigences. Il y a un manque de connaissances quant aux risques concernant les repose-bras, les dossiers de chaise, regrette le professeur Alex Dodoo. Et, plus important encore, que les tests de mobiliers doivent être exhaustifs, pour des raisons de santé, de sécurité et environnementales. Les fabricants nous ont dit : "On le sait bien, mais on n'a pas de tests à faire pour cela". Ce à quoi nous leur répondons : "Si, vous devez faire des tests". »Exporter le mobilier ghanéenAméliorer la qualité des meubles fabriqués au Ghana, c'est la mission du Centre de test pour le bois et l'ameublement. Créée en 2018, l'institution a reçu une première accréditation internationale quatre ans plus tard. « C'est le premier test de ce genre à exister au Ghana. Certains fabricants de mobiliers peuvent ne pas être au courant de notre existence, donc notre mission est de leur faire savoir ce qu'il se passe vraiment : s'ils produisent du mobilier, qu'ils nous contactent, et nous les assisterons », presse Francis Wilson Owusu, un des chercheurs en chefs du centre.Tester pour améliorer la qualité, et enfin, exporter : voici l'objectif affiché de l'autorité de normalisation du Ghana.Ce processus, selon le professeur Alex Dodoo, a déjà été observé dans d'autres secteurs au Ghana comme l'eau, les sodas ou d'autres boissons locales. « Le niveau de produits de basse qualité a baissé, et le nombre de produits de très bonne qualité a augmenté, ces 10-15 dernières années, assure-t-il. Donc, pour nous, nous commençons notre révolution industrielle aujourd'hui. Et nous commençons, comme tout le monde, par la fabrication de nos produits. Cela va donc prendre du temps pour que nous rattrapions notre retard. »Prochaine étape pour les testeurs : faire passer une loi au Parlement afin de contraindre les fabricants de mobilier à respecter les normes et, ainsi, espérer accéder au marché européen.

La Terre au carré
Le Ghana de haut en bas, entre soif de l'or et soif tout court

La Terre au carré

Play Episode Listen Later Jun 29, 2024 49:43


durée : 00:49:43 - Je reviens du monde d'avant - par : Giv Anquetil - Reportage au Ghana du Sud-Ouest au Nord-Est, de la cime des arbres plantés contre le désert, au fond de la mine d'or illégale. Entre ceux qui détruisent l'environnement pour survivre, et ceux qui essayent de le réparer - pour survivre aussi. - réalisé par : Maria Pasquet, Karen DEHAIS

Aujourd'hui l'économie
Comment le Ghana a trouvé un accord express pour alléger sa dette

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 26, 2024 2:59


Le Ghana a trouvé un accord avec tous ses créanciers pour alléger le fardeau de sa dette. Une restructuration rondement menée dans le cadre commun proposé par le G20 au moment de la pandémie. Les États africains en grande détresse financière sont-ils aujourd'hui mieux lotis pour sortir de la crise ? Le Ghana a mis environ dix-huit mois pour conclure un accord ferme avec tous ses créanciers. Les investisseurs privés viennent d'accepter d'effacer près de 5 milliards de dollars de dette. Une décote de 37 % au lieu des 33 % proposés initialement, « c'est un très bon deal » selon un acteur proche du dossier. Et le processus a été beaucoup plus rapide que celui mené par la Zambie, souligne Anne-Laure Kiechel dont le cabinet Global Sovereign Advisory conseille le gouvernement ghanéen. Le premier pays africain à s'inscrire dans ce dispositif a mis lui plus de trois ans pour aboutir ; la Zambie a en quelque sorte essuyé les plâtres.À lire aussiLe Ghana trouve un accord avec ses créanciers étatiques sur une partie de sa detteLe cadre commun du G20 en vitesse de croisière ?Le cadre commun proposé aux pays à bas revenus par le G20 est en train de faire ses preuves. Le Ghana a tiré parti de l'expérience de la Zambie et a su agir « avec diplomatie » pour négocier avec la Chine, insiste GSA. La Chine est en apprentissage comme les pays membres du club de Paris, qui réunit les créanciers bilatéraux, l'ont fait dans les années 90, surenchérit notre source proche du dossier. Le Ghana a été le quatrième pays africain à recourir au cadre commun. S'il a pu remettre rapidement les compteurs à zéro, c'est aussi, selon GSA, parce qu'il a intégré la dette domestique dans la restructuration, ce qui a renforcé sa crédibilité auprès des bailleurs.L'Éthiopie, également en défaut, est en revanche toujours en discussion, mais avec une situation financière moins critique que celle du Ghana. La valeur ajoutée de ce cadre commun, c'est d'abord de mettre de l'ordre dans l'écheveau des créanciers. Il est là aussi pour rappeler les règles. Aujourd'hui, l'épée de Damoclès du surendettement s'éloigne du continent. Plusieurs pays en stress financier ont émis des eurobonds en début d'année, certains ont trouvé des appuis providentiels par d'autres canaux comme l'Égypte qui bénéficie d'une ligne de crédit de 15 milliards de dollars ouverte par les Émirats arabes unis.Le risque de la crise de la detteLe risque de crise de la dette parait écarté cette année. Mais à partir de 2026, avec de grosses échéances de remboursement en perspective, les tensions vont revenir, prévient une source proche du dossier. Trop de pays africains ont un service de la dette disproportionné par rapport à leur budget. Le versement des intérêts et les remboursements, représenteront en moyenne 20 % des recettes fiscales en 2024, estime l'ONG britannique Christian Aid. C'était presque deux fois moins il y a dix ans. Et le niveau est particulièrement alarmant dans certains pays, comme le Nigeria, avec un ratio service de la dette/recettes fiscales à 56 % en 2023 selon le FMI. Difficile de reprendre les rênes des comptes publics dans ces conditions, surtout quand le prix de l'argent s'envole. Les États africains doivent maintenant emprunter avec un taux d'intérêt proche de 10 %. Selon Anne-Laure Kiechel, Le coût exorbitant du crédit est devenu le vrai sujet du moment.À lire aussiInflation, monnaie, dette: le Ghana dans une spirale infernale

Journal des sports Afrique
Athlétisme : le Ghana et le Nigéria se partagent les relais 4x100m

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Jun 25, 2024 3:52


Aux championnats d'Afrique à Douala, les Nigérianes ont remporté la finale du 4x100m devant les Ghanéennes et les Libériennes tandis que la finale hommes a vu la victoire du Ghana devant le Nigéria et la Côte d'Ivoire.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Quelles solutions mettre en place contre les délestages électriques ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 18, 2024 20:00


Le Ghana frappe sa propre compagnie d'électricité au portefeuille. Le Niger va vendre des dizaines de millions de litres de pétrole au Mali pour qu'il approvisionne ses centrales électriques. Quelles solutions et quelles astuces contre les délestages et les coupures de courant ? Vos témoignages nous intéressent !  

Papilles
Enquête sur le chocolat - Comprendre les enjeux économiques du cacao, avec François Ruf

Papilles

Play Episode Listen Later Apr 12, 2024 71:53


Comment parler de chocolat et de cacao sans parler d'économie et de géopolitique ? Parce que comme souvent (voire toujours), c'est intimement lié. François Ruf est économiste au CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), chercheur et spécialiste du cacao. Il est d'ailleurs le (co)auteur de plusieurs livres sur le sujet dont, notamment, Booms et crises du cacao, les vestiges de l'or brun.Et dans cet épisode, il nous aide à décrypter tout le marché du cacao. Si ces temps-ci l'on entend beaucoup parler de la flambée du cours de cacao et de l'inquiétude transmise par les médias quand à l'avenir du chocolat, François nous explique que tout ça n'est que répétition de l'histoire. Histoire économique du chocolat, déforestation et solutions, il nous en dit plus !Au menu de cet épisode :

La Terre au carré
Reportage Grand format de Giv Anquetil : Le Ghana de haut en bas, de la cime des arbres au fond de la mine

La Terre au carré

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 54:14


durée : 00:54:14 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Entre soif de l'or et soif tout court. Du Sud-Ouest au Nord-Est, des mines d'or illégales aux arbres plantés contre le désert, un grand écart entre destruction et restauration de l'environnement, où l'on essaie avec la même ardeur, de se trouver un avenir et subsister au quotidien.

Le fil sciences
Reportage Grand format de Giv Anquetil : Le Ghana de haut en bas, de la cime des arbres au fond de la mine

Le fil sciences

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 54:14


durée : 00:54:14 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Entre soif de l'or et soif tout court. Du Sud-Ouest au Nord-Est, des mines d'or illégales aux arbres plantés contre le désert, un grand écart entre destruction et restauration de l'environnement, où l'on essaie avec la même ardeur, de se trouver un avenir et subsister au quotidien.

EYE on Yellow Fever
Le Ghana: Recit d'une victoire contre la fiévre jaune

EYE on Yellow Fever

Play Episode Listen Later Mar 24, 2024 20:46


En Afrique, le Ghana fait figure de modèle de réussite en matière de lutte contre la fièvre jaune. Dans cet épisode bonus, nous allons nous entretenir avec deux scientifiques à la tête du programme de vaccination du pays. Le Dr Kwame Amponsa-Achiano, du service de santé du Ghana, et le Dr Fred Osei Sarpong, de l'OMS, nous font part de leur expérience et de leur point de vue quant à la manière dont l'implication des communautés, même les plus inaccessibles, s'est avérée déterminante pour enrayer et endiguer les épidémies de cette maladie mortelle qui sévit dans le pays

Aujourd'hui l'économie
L'Afrique face au mur de la dette

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 4, 2024 3:03


En Afrique, la menace d'une crise de la dette souveraine continuera à planer sur de nombreux pays en 2024, comme vient de le rappeler le récent défaut de l'Éthiopie, le troisième d'un pays africain depuis la crise du Covid-19. Faute d'avoir trouvé les 33 millions de dollars dus à ses créanciers avant la fin de l'année, le gouvernement éthiopien a fait le choix du défaut de paiement au lendemain de Noël. Dans l'espoir de parvenir à un règlement global avec tous ses créanciers pour rééchelonner le remboursement d'un eurobond d'un milliard de dollars qui arrivera à échéance en décembre prochain.Ce grand pays souvent loué pour sa croissance fulgurante avait un endettement public a priori soutenable. Environ 28 milliards de dollars, soit 46% de son PIB. Mais la succession des crises, le Covid-19, la guerre civile, puis l'inflation qui a surgi suite à l'invasion de l'Ukraine ont éreinté les finances publiques et épuiser les réserves de devises de l'État, alourdissant et compliquant toujours plus le paiement du service de la dette.Négocier la detteCela fait au moins deux ans que l'Éthiopie cherche à renégocier sa dette. Le pays a demandé à bénéficier du cadre commun proposé par le G20 dès 2021. Un traitement censé faciliter un accord équitable entre tous les créanciers qui se révèle très complexe à mettre en œuvre, en raison de la diversité des interlocuteurs. Il faut satisfaire les créanciers bilatéraux réunis au sein du club de Paris, la Chine, un créancier bilatéral à part, qui détient la moitié de la dette émise par l'Éthiopie, les créanciers privés et les bailleurs internationaux.La Zambie, en défaut depuis 2020, a été le premier pays africain à faire les frais de ce casse-tête sans fin. Pendant toute l'année passée, des accords ont été annoncés à Lusaka puis dénoncés par une des parties. Le Ghana, en défaut depuis décembre 2022, est aussi en négociation dans le cadre proposé par le G20.Crise en Afrique subsaharienneTrois pays africains sont en proie à la crise de la dette, qui sont les prochains sur la liste ? D'après les experts, quasiment tous les pays africains d'Afrique subsaharienne sont exposés à ce risque en 2024, selon les critères établis par le Fonds monétaire international (FMI). En vingt ans, leur endettement moyen a doublé, il représente 60% du PIB. Le Kenya et la Namibie sont parmi les pays les plus exposés à court terme, avec l'Égypte et la Tunisie si l'on inclut le nord du continent.À l'opposé, les pays de la zone CFA sont relativement mieux protégés, car leur monnaie toujours adossée à l'euro résiste mieux à l'envolée du billet vert. Les États africains ont aussi emprunté sur leur marché national pour boucler les fins de mois. Avec l'explosion des taux d'intérêts, cette dette interne devient, elle aussi, un fardeau insoutenable. Au Ghana, au Kenya ou encore en Égypte, son remboursement dépasse largement celui de la dette externe. La restructurer devient urgent, mais là aussi l'exercice est délicat, il pourrait mettre en péril les banques locales indispensables pour irriguer l'économie.

Chronique des Matières Premières
Contrebande de cacao: l'inquiétude monte en Côte d'Ivoire

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Dec 24, 2023 1:45


L'ampleur de la fuite de cacao aux frontières inquiète la Côte d'Ivoire qui prévient : elle va serrer la vis pour lutter contre un « trafic préjudiciable à l'économie du pays ». Le Conseil Café Cacao dit avoir constaté une recrudescence de la fuite de fèves, des zones de production, vers des pays voisins qui ne sont pas nommés. Pour contrer « l'ampleur du phénomène », le CCC annonce toute une série de mesures dont la fermeture systématique des entrepôts et des centres de collecte du cacao et du café situé à 10 km ou moins des frontières est et ouest du pays. Les autorités auraient en parallèle opéré également plusieurs changements au sein de la brigade dédiée à la lutte contre la contrebande de produits agricoles.Une récolte en baisse et des prix qui flambentCette mobilisation des autorités pour la filière cacao est indissociable du contexte actuel, expliquent plusieurs opérateurs : la récolte s'annonce en baisse, et même si certains se refusent encore à la quantifier, la chute pourrait être selon les plus alarmistes de 25 %. Ce qui voudrait dire, si cela se confirme, autant de revenus en moins pour l'État. Et c'est probablement une des raisons qui fait que les autorités sont à l'affût pour éviter toute perte supplémentaire aux frontières.Cette mauvaise récolte annoncée se double d'une explosion des cours du cacao sur le marché mondial depuis plusieurs mois. Des cours susceptibles d'amplifier la contrebande qui n'est pas un phénomène nouveau.Dans les pays frontaliers, où le cacao n'est presque pas taxé, et où le marché est ouvert, tels que la Guinée et le Liberia, les prix proposés sont en ce moment plus attractifs qu'en Côte d'Ivoire où le prix du kilo de fèves est fixé pour la saison. Un prix obtenu selon un calcul bien rodé, mais qui est cette année particulièrement en décalage avec les cours du marché.Le Ghana aussi inquietLe Ghana, voisin et deuxième producteur mondial de cacao, partage lui aussi l'inquiétude de voir les achats informels augmenter. Le sujet aurait d'ailleurs été évoqué fin novembre lors du dernier conseil d'administration de l'initiative Cacao Ghana Côte d'Ivoire, une instance commune aux deux pays. En 2022, le Ghana aurait vu 150 000 tonnes de fèves s'évaporer à ses frontières, selon le directeur adjoint de la communication du Cocobod, l'office ghanéen du cacao.

Revue de presse française
À la Une: le Proche-Orient s'invite une nouvelle fois dans la presse magazine

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 29, 2023 4:56


« Comment la guerre Israël-Hamas fracture le monde » titre l'Obs qui remonte le fil des événements depuis le 7 octobre et l'attaque du Hamas. Elle a d'abord « sidéré le monde par sa soudaineté et son déchaînement de violences » peut-on lire. Et puis il y a ensuite la réplique israélienne, les bombes sur Gaza, des événements qui, nous dit le magazine, « ont réveillé, partout, une cause palestinienne qui semblait oubliée » et qui « révèle l'impuissance de l'Occident qui a cru pouvoir, ces dernières années, rester à l'écart de ce conflit ». Alors comment « éviter l'aggravation des tensions », en France notamment ? Pour tenter de répondre, l'Obs publie un dialogue entre la rabbin Delphine Horvilleur, « figure de proue du judaïsme libéral en France », et l'écrivain franco-algérien Kamel Daoud. Il y a d'un côté les regrets très amers de Delphine Horvilleur : « J'attendais les paroles d'intellectuels musulmans avec qui je dialogue habituellement. Il y en a eu quelques-unes, si essentielles, mais si rares. Quelque chose m'échappe dans ce silence qui me terrasse » explique-t-elle. Un silence qui lui paraît d'autant plus injuste qu'elle affirme dénoncer depuis des années « le gouvernement de Netanyahou, l'horreur de l'occupation, la dérive de la société ». De l'autre côté, Kamel Daoud, lui, regrette surtout cette prise de position perpétuelle qu'on lui impose à coups de chiffres et de bilans humains, aussi lourds soient-ils. « Je ne suis pas comptable. La logique des équivalences entraîne la logique de l'inhumain » affirme l'écrivain qui ajoute : « ce match Shoah contre Nakba qu'on voudrait nous faire jouer dans nos pays et qui arrange les islamistes est une mise en scène. C'est la cristallisation d'une histoire que l'on voudrait figer ». Un petit peu plus loin dans le magazine, David Khalfa, spécialiste du Moyen-Orient à la fondation Jean Jaurès, estime qu'on peut être à la fois « sensible à la cause palestinienne, soutenir la solution à deux États, critiquer la politique israélienne et condamner le Hamas. On ne doit pas choisir ses morts ».C'est pourtant, selon l'Express, ce que fait Jean-Luc Mélenchon« Le désastre », « la stratégie immorale » : l'hebdomadaire ne mâche pas ses mots après les prises de positions du leader de la France Insoumise qui s'est par exemple refusé à qualifier les actes du Hamas de terroristes. « Est-ce de la bêtise ? Ou peut-être de l'ignorance ? » se demande le magazine qui répond immédiatement : « Non et non. Jean-Luc Mélenchon connaît trop (…) le poids des mots ». Ce sont en fait « de sordides calculs » selon Le Point pour qui celui qui est arrivé troisième à la dernière présidentielle « est un homme qui ne laisse rien au hasard ». L'offensive du Hamas contre Israël représenterait « une aubaine pour un vieux politicien en perte de vitesse ». Interrogé sur la question, l'ex-député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit y va de son analyse : « Pour capitaliser sur la révolte qui s'est affirmée dans les banlieues cet été et chercher un nouvel électorat », Jean-Luc Mélenchon se servirait « de la rancœur de beaucoup de personnes d'origine musulmane » et l'instrumentaliserait « à des fins politiques, et même bassement électorales ».Le Ghana, « La poubelle des textiles du monde » : ça, c'est à lire dans Le Figaro MagazineIl s'en prend cette semaine à la fast fashion, à cette surconsommation occidentale qui est devenue « un mode de vie et une logique économique ». Une fois les vêtements remplacés par une nouvelle tendance, ils sont majoritairement expédiés à l'étranger et notamment vers le continent africain « avec la promesse d'une seconde vie possible ». Sauf que pour l'hebdomadaire, « ce trésor textile (...) s'est mué en un bourbier écologique et sanitaire pour les populations locales ». Chaque jour, le Ghana reçoit 160 tonnes de vêtements déjà portés, acheminés par bateau. La moitié de ces cargaisons serait « considérée comme invendable dans les échoppes locales », pour finir « jetée dans les rues ou les allées du marché » à Accra. Alors pour quelques pièces, des personnes ramassent ces vêtements abandonnés et s'en débarrassent à la périphérie de la ville, dans des décharges sauvages où ils finissent par former « de véritables dunes artificielles (...) pouvant atteindre 20 mètres de hauteur », au détriment de l'environnement.Et puis M, le magazine du Monde, s'intéresse lui à ces jeunes « Lisses comme des images »« Ils ont à peine plus de 20 ans, pas une ridule », et pourtant ils fréquentent « déjà des cabinets de médecine esthétique ». L'article nous apprend tout de ces techniques qui ont la cote auprès de ces jeunes et qui évitent de passer par le bistouri : les injections, le laser, le peeling chimique… Des soins, peut-on lire, « qui promettent à cette génération biberonnée aux réseaux sociaux de prévenir le moindre signe de vieillissement ». S'y prendre aussi tôt, ça porte un nom : la Préjuvénation. Mais attention au cliché, ça ne veut pas dire que ces jeunes, ils veulent ressembler aux stars de la réalité. Non, ce qu'ils veulent, nous dit M, c'est du Glow, soit un éclat qui semble venir de l'intérieur, un teint radieux, des pores invisibles, des lèvres bien hydratées. Le tout grâce à des techniques « insoupçonnables et indolores », pratiquées « si possible entre midi et deux à l'heure du déjeuner, comme on ferait une course ou une séance de sport ». Cette nouvelle patientèle, poursuit le magazine, « économise ou se fait offrir un soin pour son anniversaire, elle fait des recherches sur internet, connaît le nom des machines, des ingrédients, partage ses adresses, met des notes aux médecins ». Bref, ce serait presque devenu banal et naturel, pas de quoi rougir… Quoique : aucune des personnes qui témoignent dans cet article n'a souhaité donner son nom. Vestige, peut-être, d'un léger sentiment de honte plus dur à effacer que des rides ! 

Afrique Économie
Le Ghana toujours en proie à la vie chère

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 17, 2023 2:20


Deux mois après l'obtention d'un prêt du FMI, le Ghana se débat toujours avec la vie chère. Les 3 milliards de dollars accordés à Accra par l'institution de Bretton Woods n'a encore que des effets limités. Le Ghana, frappé de plein fouet par la double crise du Covid et de la guerre en Ukraine, a vu la spirale inflationniste stoppée nette. Pour autant, pour les consommateurs, la vie reste extrêmement chère et beaucoup sont surendettés.  De notre envoyé spécial à Accra,À Makola, haut lieu du commerce au Ghana, l'effervescence est quotidienne. Mais les visages sont ceux des jours tristes. L'inflation est repartie à la hausse en mai dernier, plus de 42% sur un an. Maria est l'une des centaines de vendeuses de produits alimentaires, et attend, désespérément, un client. « Vous voyez mon pain et mon beurre. Avant, c'était 1,50 cédi maintenant, c'est 20 cédis. Je passe des heures sans vendre, et ça me fatigue trop ! », déplore-t-elle.Lui aussi est un homme essoré par la crise économique ghanéenne. Mickael Blay est un commerçant installé depuis des années sur le grand marché du vêtement de seconde main. Les 3 milliards de dollars de prêt du FMI, il en a bien évidemment entendu parler, mais l'impact est minime selon lui. « 1 dollar vaut 11,4 cédis ghanéens. Donc rien n'a changé. Le cédi a même augmenté. Les effets du prêt du FMI ? Non, non, non, il n'y a eu aucun changement pour notre quotidien. Écoutez-moi bien : du fait de la crise, il y a moins de monnaie en circulation. Les prix restent très hauts. Au niveau monétaire, ça ne va pas, et la tension est toujours très forte », assène-t-il.Aucune marge de manœuvreMais au niveau macroéconomique, Accra et le FMI insistent pour dire que ces 3 milliards de dollars doivent viabiliser la dette du Ghana. En attendant, le taux d'endettement des ménages ghanéens explose. À Kantamanto, plus grand marché d'Afrique de seconde main, sur les 30 000 commerçants, seuls 20% réalisent des bénéfices. L'immense majorité, comme Mickael Blay n'a aucune marge de manœuvre. « On est endettés. Tout le monde l'est ici. On va voir les banques pour leur demander un prêt histoire d'avoir une avance de trésorerie. Mais les taux d'emprunt sont si hauts, 35% », regrette-t-il. « Juste pour les intérêts, je rembourse 800 cédis par mois, 9600 sur un an. C'est trop ! Et que se passe-t-il, quand tous vos revenus passent dans le remboursement de vos prêts ? Je suis père de famille. Tss, la vie est vraiment dure ces temps-ci. »À 40 ans, Mickael Blay et sa femme, employée de banque, ont décidé de ne pas avoir un deuxième enfant. Conséquence aussi de la vie chère au Ghana.

Vu du Banc
Les Sagas U20 : [2009] Le Ghana champion du monde !

Vu du Banc

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 1:21


Pour écouter l'épisode, je m'abonne à Coparena : https://m.audiomeans.fr/s/S-ufMgTDRZ Battu en finale de l'édition 2001 par l'Argentine, le Ghana devient la première sélection africaine à remporter la Coupe du monde U20 huit ans plus tard en venant à bout du Brésil aux tirs au but. L'occasion d'évoquer l'éclosion d'André Ayew, joueur-clé de cette sélection, mais aussi de revenir sur la désastreuse performance (et génération) de la Seleçao, incapable de faire la différence malgré plus d'une heure passée en supériorité numérique.

Afrique Économie
Ghana: les Ghanéens de plus en plus lassés de la situation économique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jan 1, 2023 2:19


Le Ghana vit sa pire crise économique depuis une génération. Le pays est en défaut de paiement depuis le 19 décembre, l'inflation dépasse les 40 % en rythme annuel. Dans les rues d'Accra la morosité règne. De notre envoyée spéciale à Accra, Les effets de la crise sont visibles partout dans la capitale. La circulation jadis saturée est devenue fluide, les marchés sont presque vides et les boutiques désertées. Face à l'inflation qui dépasse les 40 %, il a fallu trouver des parades. Beaucoup de Ghanéens se sont mis à sauter des repas, ou à troquer les transports en commun contre la marche. Ousmane Mohammed Awni, qui dirige un garage dans le quartier de Nima, raconte comment la situation s'est dégradée. Quand vous allez au marché, les prix changent tous les jours. J'ai dû réduire toutes mes dépenses. J'avais fait installer l'air conditionné, mais à cause du prix de l'électricité, je ne peux plus. J'avais 5 ou 6 apprentis à la fois, mais maintenant, je travaille seul. Je ne pouvais plus me permettre de payer leurs salaires. Tous les commerçants souffrent de la dévaluation vertigineuse de la monnaie locale, le cedi, qui a perdu la moitié de sa valeur face au dollar. Au grand marché de Makola, un vendeur de vêtements, dénommé Lord, tient l'une des rares boutiques en dur. L'air découragé, il est assis les bras ballants devant sa marchandise, que personne ne s'arrête plus pour regarder. « Les vêtements que je vendais à 70 cedis avant la crise, je les vends maintenant à 100 cedis. Si vous n'augmentez pas vos prix, vous ne pouvez pas survivre », explique Lord. « La dévaluation est trop importante, c'est devenu très difficile de faire des affaires. Tout ce qu'on peut faire, c'est prier pour que la dévaluation cesse et qu'on puisse reprendre les affaires. » La grogne monte et les manifestants descendent dans la rue Le Ghana a passé mi-décembre un accord de 3 milliards de dollars avec le FMI... Une décision impopulaire dans un pays fier de sa souveraineté monétaire. Mais pour Mohammed Seidu Lansah, journaliste et essayiste ghanéen, il était inévitable qu'il souffre plus de la crise économique mondiale que ses voisins francophones. On ne peut pas comparer notre économie à celle des anciennes colonies françaises en Afrique de l'Ouest. Grâce au contrôle qu'exerce la France sur leurs économies, ils peuvent mieux gérer l'inflation. Eux ne sont pas isolés dans la région. La France n'a qu'à produire de la monnaie, et quand il y a de l'inflation, ils la retiennent. Ils produisent, ils retiennent, ainsi de suite, c'est comme ça qu'on garde l'inflation sous contrôle. Et dans la population, la grogne monte. Des centaines de manifestants sont descendus dans la rue le mois dernier pour dénoncer l'incurie des autorités et appeler à la démission du président Akufo-Addo et de son ministre des Finances. Rappelant au passage que les deux hommes sont cousins, ce qui ne manque pas de nourrir les accusations de népotisme.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Inflation, monnaie, dette: le Ghana dans une spirale infernale

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Dec 16, 2022 48:30


Avant la pandémie, on parlait du Ghana (32 millions d'habitants) comme d'un exemple en Afrique pour son taux de croissance élevé, l'intérêt des investisseurs, les perspectives d'exploitation des ressources naturelles comme le pétrole. Mais aujourd'hui, sa population est confrontée à une inflation historique, à l'effondrement de sa monnaie. Un pays étranglé par sa dette, elle absorbe plus de la moitié des recettes publiques. Pour la renflouer, le gouvernement a finalement fait appel au Fonds Monétaire International qui annonce un accord sur un programme de trois ans au titre d'une facilité élargie de crédit pour environ 3 milliards de dollars. Il doit encore être approuvé par le Conseil d'administration du FMI.    Le Ghana et son président Nana Akufo-Addo, sous le feu des critiques, avait-il un autre choix ? Est-ce la porte ouverte à un plan d'austérité pour une population déjà appauvrie ? Beaucoup de questions se posent pour ce pays handicapé par son niveau de corruption qui freine les investissements, mais doté de réserves de pétrole et de gaz, grand producteur d'or et de cacao, aux côtés de la Côte d'Ivoire.    Notre invité :  - le Professeur Peter Quartey, économiste du Développement, directeur de l'Institut de recherche statistique, sociale et économique de l'Université du Ghana.  Notre reportage :  Contrairement à son homologue ivoirien, le gouvernement libéral de Nana Akufo-Addo n'a pas plafonné le prix des produits alimentaires de grande consommation. Les prix du logement, de l'électricité et du gaz ont explosé. Le trafic routier est réduit, les commerces vont mal et dans les foyers, beaucoup se sont mis à sauter des repas. Reportage pour Éco d'ici, Éco d'ailleurs de notre envoyée spéciale à Accra, Marine Jeannin.    Dans la seconde partie de l'émission, nous donnons la parole à deux chefs d'entreprise étrangers qui ont choisi de s'implanter au Ghana pour développer leur activité et qui livrent chacun dans leur domaine (alimentation et musique) leur vision de l'économie de ce pays.    Nos invités :  - Geoffrey Fadoul, co-fondateur et directeur général de Daily Food Ltd. - Benjamin Lebrave, DJ et fondateur d'Akwaaba Music, label créé à Accra en 2011.   En fin d'émission, nous traversons le continent africain pour prendre la direction de l'île Maurice, dans l'océan Indien. Le pays est connu pour ses avantages fiscaux dont bénéficient les entreprises, pour son industrie touristique. Son économie subit elle aussi les effets du dérèglement climatique et des activités humaines. Reportage pour Éco d'ici Éco d'ailleurs de l'envoyé spécial de RFI, Alexis Bédu. 

Éco d'ici éco d'ailleurs
Inflation, monnaie, dette: le Ghana dans une spirale infernale

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Dec 16, 2022 48:30


Avant la pandémie, on parlait du Ghana (32 millions d'habitants) comme d'un exemple en Afrique pour son taux de croissance élevé, l'intérêt des investisseurs, les perspectives d'exploitation des ressources naturelles comme le pétrole. Mais aujourd'hui, sa population est confrontée à une inflation historique, à l'effondrement de sa monnaie. Un pays étranglé par sa dette, elle absorbe plus de la moitié des recettes publiques. Pour la renflouer, le gouvernement a finalement fait appel au Fonds Monétaire International qui annonce un accord sur un programme de trois ans au titre d'une facilité élargie de crédit pour environ 3 milliards de dollars. Il doit encore être approuvé par le Conseil d'administration du FMI.    Le Ghana et son président Nana Akufo-Addo, sous le feu des critiques, avait-il un autre choix ? Est-ce la porte ouverte à un plan d'austérité pour une population déjà appauvrie ? Beaucoup de questions se posent pour ce pays handicapé par son niveau de corruption qui freine les investissements, mais doté de réserves de pétrole et de gaz, grand producteur d'or et de cacao, aux côtés de la Côte d'Ivoire.    Notre invité :  - le Professeur Peter Quartey, économiste du Développement, directeur de l'Institut de recherche statistique, sociale et économique de l'Université du Ghana.  Notre reportage :  Contrairement à son homologue ivoirien, le gouvernement libéral de Nana Akufo-Addo n'a pas plafonné le prix des produits alimentaires de grande consommation. Les prix du logement, de l'électricité et du gaz ont explosé. Le trafic routier est réduit, les commerces vont mal et dans les foyers, beaucoup se sont mis à sauter des repas. Reportage pour Éco d'ici, Éco d'ailleurs de notre envoyée spéciale à Accra, Marine Jeannin.    Dans la seconde partie de l'émission, nous donnons la parole à deux chefs d'entreprise étrangers qui ont choisi de s'implanter au Ghana pour développer leur activité et qui livrent chacun dans leur domaine (alimentation et musique) leur vision de l'économie de ce pays.    Nos invités :  - Geoffrey Fadoul, co-fondateur et directeur général de Daily Food Ltd. - Benjamin Lebrave, DJ et fondateur d'Akwaaba Music, label créé à Accra en 2011.   En fin d'émission, nous traversons le continent africain pour prendre la direction de l'île Maurice, dans l'océan Indien. Le pays est connu pour ses avantages fiscaux dont bénéficient les entreprises, pour son industrie touristique. Son économie subit elle aussi les effets du dérèglement climatique et des activités humaines. Reportage pour Éco d'ici Éco d'ailleurs de l'envoyé spécial de RFI, Alexis Bédu. 

Journal des sports Afrique
Coupe du monde 2022 - Éliminations du Cameroun épatant, et du Ghana décevant

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2022 4:20


Malgré son exploit contre le Brésil (1-0), le Cameroun quitte le Mondial après la victoire de la Suisse (3-2) face à la Serbie. Le Ghana était en ballotage favorable mais a été terrassé par l'Uruguay (2-0), également éliminé.

L'After Foot
Le Portugal perd mais se qualifie, le Ghana et l'Uruguay prennent la porte ! – 02/12

L'After Foot

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 25:08


L'émission qui dit tout haut ce que le monde du foot pense tout bas ! Cette année, l' « After Foot » fête ses 16 ans et propose un choc des générations ! Composée de ceux qui ont grandi avec l'After, la « Génération After » prendra les commandes de l'émission entre 20h et 22h. Avec Nicolas Jamain aux manettes, entouré de Kévin Diaz, Mathieu Bodmer, Walid Acherchour, Simon Dutin, Romain Canuti et Sofiane Zouaoui, cette nouvelle génération débattra avec passion, mais toujours en conservant les convictions et les codes de l'After. De 22h à minuit, place à la version originelle et historique de l'After autour de Gilbert Brisbois, Daniel Riolo, Stéphane Guy, et Florent Gautreau. Les soirs de Ligue des Champions, Jérôme Rothen rejoindra la bande pour les matchs du PSG et Mamadou Niang pour les matchs de l'OM. Nicolas Vilas sera aux commandes pour faire vivre les matchs dans l'After Live. Cette année, Thibaut Giangrande pilotera l' « After Foot » le vendredi et samedi.

Winamax Football Club - Le podcast
WFC CDM 2022 - Belgique : la fin de la génération dorée ?

Winamax Football Club - Le podcast

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 82:34


C'est la fin des espoirs belges dans cette Coupe du Monde 2022. Les Diables Rouges qui sont éliminés dès la phase de poule après leur match nul face à la Croatie. La fin également pour cette "génération dorée" emmenée par Hazard, Lukaku, De Bruyne. Quelle suite pour la Belgique ? Quel bilan pour Roberto Martinez ? Focus également sur le Ghana qui affronte l'Uruguay pour la revanche du quart de finale en 2010. Le Ghana peut-il venger ses ainés ? Ne manquez pas les coups à tenter du jour avec Corée du Sud - Portugal, Cameroun - Brésil et Serbie - Suisse.

Journal des sports Afrique
Coupe du monde 2022 - Le Ghana veut sa revanche, le Cameroun espère un miracle

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 4:02


Suite et fin de la dernière journée des phases de poules du Mondial. Deuxième du groupe H, le Ghana affronte l'Uruguay (15h TU). Dans le groupe G, le Cameroun doit absolument battre le Brésil (19h TU) et surveillera le résultat de Serbie-Suisse à la même heure. Retrouvez toute l'actualité de cet événement, des analyses, des reportages ainsi que le calendrier et les résultats des matches. 

RMC Bonjour !
La Story de la Coupe du Monde : Le Ghana a battu la Corée du Sud hier - 29/11

RMC Bonjour !

Play Episode Listen Later Nov 29, 2022 3:27


Le choix RMC dans l'actualité sportive, sous la plume et à travers le regard de Thibaud Texeire. De l'info, de l'humour et de la bonne humeur… Cette année, Charles Magnien gagne une demi-heure. Avec Anaïs Castagna, ils accompagnent jusqu'à 6h30 les Français qui se lèvent tôt. Nouveautés cette saison : Arthur Asquin rejoint l'équipe de Charles Matin avec une nouvelle chronique : l'info marquante du jour à ne pas manquer ; et pour ne rien louper de l'actualité sportive, Thibaud Texeire incarnera tous les matins la Story Sport.

Journal des sports Afrique
Coupe du monde 2022 - Finale pour le Sénégal, le Ghana et le Cameroun résistent

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Nov 29, 2022 4:11


Le Sénégal n'a pas d'autre option que de s'imposer face à l'Équateur (15 h TU) pour rejoindre les huitièmes de finale du Mondial. Après sa victoire contre la Corée du Sud (3-2), le Ghana aura également son destin en main vendredi contre l'Uruguay, au contraire du Cameroun qui a fait match nul face à la Serbie (3-3), et devra battre le Brésil pour espérer.

L'After Foot
Le Ghana tient sa revanche contre l'Uruguay / Avec Lydia, spécialiste du foot ghanéen – 28/11

L'After Foot

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 28:39


L'émission qui dit tout haut ce que le monde du foot pense tout bas ! Cette année, l' « After Foot » fête ses 16 ans et propose un choc des générations ! Composée de ceux qui ont grandi avec l'After, la « Génération After » prendra les commandes de l'émission entre 20h et 22h. Avec Nicolas Jamain aux manettes, entouré de Kévin Diaz, Mathieu Bodmer, Walid Acherchour, Simon Dutin, Romain Canuti et Sofiane Zouaoui, cette nouvelle génération débattra avec passion, mais toujours en conservant les convictions et les codes de l'After. De 22h à minuit, place à la version originelle et historique de l'After autour de Gilbert Brisbois, Daniel Riolo, Stéphane Guy, et Florent Gautreau. Les soirs de Ligue des Champions, Jérôme Rothen rejoindra la bande pour les matchs du PSG et Mamadou Niang pour les matchs de l'OM. Nicolas Vilas sera aux commandes pour faire vivre les matchs dans l'After Live. Cette année, Thibaut Giangrande pilotera l' « After Foot » le vendredi et samedi.

Journal des sports Afrique
Coupe du monde 2022 - Exploit du Maroc, le Cameroun et le Ghana à la relance

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 4:13


Le Maroc se rapproche de la qualification en huitièmes de finale du Mondial. Après avoir tenu en échec les vice-champions du monde croates (0-0), les Lions de l'Atlas ont dominé la Belgique (2-0). Battus au premier match, le Cameroun et le Ghana affrontent respectivement la Serbie (10h TU) et la Corée du Sud (13h TU).

Wiloo

Wiloo

Play Episode Listen Later Nov 25, 2022 39:11


En clôture de cette journée de Coupe du Monde, le Brésil a fait plier la Serbie (2-0) et Richarlison a planté deux buts. Résumé du match, et analyse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Europe 1 Sport - Lionel Rosso
Coupe du monde 2022 : que faut-il retenir du match du Portugal contre le Ghana ?

Europe 1 Sport - Lionel Rosso

Play Episode Listen Later Nov 25, 2022 10:45


Les journalistes, consultants, experts et invités d'Europe 1 Sport débattent d'une actualité ou d'un fait sportif autour de Lionel Rosso et Virginie Phulpin.

Journal des sports Afrique
Coupe du monde 2022 - Regrets pour le Cameroun et le Ghana, le Sénégal joue gros

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2022 4:07


Toujours pas de victoire pour une équipe africaine dans ce Mondial. Le Cameroun s'est incliné face à la Suisse (0-1) et le Ghana face au Portugal (2-3). Le Sénégal est en quête d'un premier succès impératif face au Qatar (13 heures TU), dans l'optique d'une qualification en huitièmes de finale.

Invité Afrique
DJ Boubs: «Les Lions devront rugir pour ramener la Coupe du monde à Dakar»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 4:59


La Coupe du monde de football a donc débuté, le dimanche 20 novembre 2022, avec la cérémonie d'ouverture puis le premier match entre le Qatar et l'Équateur. Les Lions du Sénégal font leur entrée en lice ce lundi face aux Pays-Bas sans l'attaquant star Sadio Mané, forfait pour ce Mondial. L'animateur sénégalais Boubacar Diallo, alias DJ Boubs, est l'un des speakers choisis par la FIFA pour animer la compétition. Il promet d'être impartial, malgré un sérieux penchant pour son équipe nationale ! Notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac, l'a rencontré avant son départ pour le Qatar. Comment devient-on speaker de la Coupe du monde de football ? DJ Boubs : En faisant beaucoup de speechs partout à travers le monde. Je l'ai fait pendant des meetings d'athlétisme en France, en Normandie, je l'ai fait aux États-Unis, je l'ai fait en Afrique du Sud, je l'ai fait à Dakar lors du match Sénégal-Égypte qui reste la référence. Je dois faire bouger le stade, que les supporters sur les tribunes bougent énormément, qu'il y ait véritablement du spectacle et sur le terrain et sur les gradins. Est-ce que, en tant que speaker, vous êtes tenu à une stricte neutralité ? Oui. Nous avons des conditions dans le contrat. On doit être neutre et venir faire le boulot avant les matchs quand il y a un but ou quelque chose comme ça. Mais quand les Lions vont être sur la pelouse, comment allez-vous faire ? Vous allez réussir à rester neutre ? (rires) Je dois être très professionnel et faire de telle sorte qu'il y ait beaucoup d'animation, beaucoup d'excitation pour, et les Lions, et aussi les autres équipes. Il y a un penchant que je ne dois pas montrer. Vous n'allez pas crier par exemple s'il y a un but des Lions ? (rires) On va devoir vous enchaîner, vous mettre un bâillon ? Oui. On doit me bâillonner pour que je ne saute pas, mais ça ne va pas être facile. Les Lions entrent en piste ce lundi face aux Pays-Bas. Ce n'est pas un petit morceau. Quel est votre pronostic pour le Sénégal ? J'ai perdu Sadio Mané [en raison de sa blessure au péroné droit] en route. Le premier match va être crispant et pour les joueurs et pour les supporters. Il faut trouver ses marques. Donc, je dirais, peut-être un match nul. Et pour la suite, est-ce que les Lions pourraient se hisser en quart comme en 2002, voire plus ? Voire plus, en quart, en demi. Aujourd'hui, nous sommes en mesure de rivaliser et, en tant que champion d'Afrique, de rivaliser avec les champions d'Europe, de rivaliser avec les champions d'Amérique et des champions d'Asie. Vous êtes confiant ? Très, très confiant. Même si Sadio Mané ne peut pas jouer, cela doit être une source de motivation supplémentaire pour les autres. Ça peut être un coup de fouet pour les autres. Mais, il ne faut pas le syndrome de 2002 pour la France, parce qu'en 2002, la France avait les meilleurs buteurs des grands championnats européens, je veux dire le meilleur buteur du championnat d'Angleterre, le meilleur buteur du championnat de France, le meilleur buteur du championnat d'Italie David Trezeguet… et Zinedine Zidane, blessé, cela a sapé le moral des troupes. Les gens n'ont pas su marquer un but face au Sénégal. Donc, Aliou Cissé doit prendre ça en compte. Le sélectionneur… Le sélectionneur. Est-ce que vous allez supporter aussi les autres équipes africaines, donc Le Ghana, le Cameroun, le Maroc, la Tunisie ? Oui. Parce qu'aujourd'hui, l'objectif, c'est d'avoir deux équipes africaines dans le dernier carré de la Coupe du monde. Le Cameroun est très fort, le Ghana est très fort. Mais en tout cas, nous sommes de tout cœur avec l'ensemble des équipes africaines. Nous allons nous révéler lors de cette coupe du monde. En dehors des équipes africaines, qui serait votre favori pour cette Coupe du monde : Brésil, Argentine, un pays européen ? Moi, j'ai un penchant pour la France d'abord ; l'Angleterre est très séduisante ; mais j'ai toujours eu peur de toute ma vie du Mannschaft, l'Allemagne. Je supportais la France et je regardais la Coupe du monde quand la France s'est fait démonter. C'était en 1982 en Espagne… La France menait par 2 buts à 0, et après, l'Allemagne est revenue 3 buts à 2. J'étais gamin, mais j'ai pleuré. Rien n'y fait. J'ai toujours eu peur de l'Allemagne. J'ai la phobie de l'Allemagne dans le football. Alors là, même si vous êtes tenu à la neutralité, quel serait votre message pour Les Lions qui jouent ce lundi ? Vous avez déjà la Coupe d'Afrique, il faudra rugir pour ramener la Coupe du monde à Dakar. On a vu la fête à Dakar pour la Coupe d'Afrique. Si c'est la Coupe du monde, on ne dort plus pendant plusieurs mois ? Vous n'avez encore rien vu. La fête se prépare déjà à Dakar. Les murs aux couleurs du Sénégal, les rues, les mamies font des grands boubous, des chaussettes vertes, jaunes et rouges pour les papas, des costumes verts, jaunes et rouges. Et même, on va faire certainement un thiébou dieune (riz au poisson, le plat national) vert-jaune-rouge. Ça va être très bon. Vous êtes invités, RFI, vous êtes invité ! ►À lire aussi : Le Sénégal attaque la Coupe du monde sans Mané mais sans complexe

Formation Football Club
#6 Destination Coupe du monde : le Ghana à la croisée des chemins

Formation Football Club

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 51:05


Pour notre avant-dernière émission de cette semaine intense de présentation de la Coupe du monde 2022, on se penche sur une équipe africaine avec le Ghana. Avec ses nombreux centres de formation, le quart de finaliste du mondial 2010 est très réputé sur le continent. Les Black Stars arrivent au Qatar avec une équipe rajeunie et de nombreux talents à surveiller de près comme Mohammed Kudus (Ajax), Kamaldeen Sulemana (Rennes) ou encore Mohamed Salisu (Southampton). Et au-delà des jeunes joueurs, le Ghana a aussi accéléré sa volonté d'aller chercher des binationaux comme Inaki Williams (Bilbao) et Tariq Lamptey (Brighton) pour renforcer son équipe. Comment cette politique a-t-elle été perçue par les supporters ? Quels joueurs pourraient encore rejoindre les Black Stars à l'avenir ? Avec mon invité du jour, Le Grand Vigilente, youtubeur et spécialiste du Ghana, on se penche sur les atouts et la marge de progression de cette jeune équipe ghanéenne. Si vous avez aimé cette émission et si vous voulez nous soutenir, n'hésitez pas à la partager mais aussi mettre un commentaire avec 5 étoiles sur Apple Podcasts, afin de nous aider à diffuser le podcast. Bonne écoute !

5min En Chine PRT
Coupe du monde 2022 : ce qu'il faut savoir du Ghana Qualifié pour sa quatrième Coupe du monde, le Ghana souhaite briller pour son retour

5min En Chine PRT

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 7:01


Invité Afrique
Côte d'Ivoire: le «cri de détresse» du Conseil Café-Cacao pour que les multinationales paient les planteurs au juste prix

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 5:03


La campagne de commercialisation du cacao bat son plein en Côte d'Ivoire. Mais le contexte semble compliqué : les organisations de planteurs de cacao constatent un « ralentissement » dans la vente de leurs produits. Après avoir boycotté une réunion de la World Cocoa Fondation à Bruxelles en octobre, le Ghana et la Côte d'Ivoire, qui produisent 65% de la production mondiale de cacao, dénoncent le non-respect des engagements pris par les multinationales qui, selon ces deux pays, ne paient pas les 400 dollars/la tonne de prime accordée pour mieux rémunérer les planteurs de cacao. La Côte d'Ivoire menace notamment de suspendre les agréments de durabilité auxquels les multinationales ont souscrit. Quelle issue à ce bras de fer ? Que se passera-t-il après cet ultimatum fixé au 20 novembre ? Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil Café Cacao en Côte d'Ivoire, est notre invité.   RFI : Le Conseil café-cacao a posé un ultimatum au 20 novembre aux multinationales pour qu'elles achètent les productions des planteurs, que va-t-il se passer après le 20 novembre ? Yves Brahima Koné : Certaines multinationales ont commencé à apporter leur soutien à ce que nous avons demandé. Cette semaine, le groupe de travail a encore une séance de travail. Le Ghana, nous-mêmes, et puis il y a l'industrie, donc nous travaillons. Mais trois ans après avoir accepté le différentiel de revenus décent (le DRD) de 400 dollars la tonne, nous faisons le constat que le marché est de plus en plus réticent à payer le différentiel de revenu décent. Quand nos partenaires veulent acheter du cacao, ils nous disent : « Bon, le DRD de 400 dollars on va payer, mais la prime qui bonifie votre cacao, nous allons l'amener à -150, à -200 pounds la tonne », ce qui revient à dire qu'on diminue en fait le différentiel de revenus décent. Cette situation n'est pas tenable pour nous. Est-ce que cette situation ne prouve pas finalement qu'il faut revoir à la baisse le différentiel si les multinationales ne sont pas capables de le payer ? Elles sont capables de le payer : cette année la plupart des multinationales ont augmenté leurs profits de 8%, de 7% et de même plus. Est-ce qu'ils ne sont pas capables de payer ? Parce que quand vous regardez, le prix du cacao est très faible. Le prix du cacao est faible parce qu'il y a beaucoup de cacao : est-ce qu'on ne produit pas trop de cacao par rapport à la demande ? C'est le discours qu'on tient pour faire baisser les prix. On nous dit qu'il y a trop de cacao. Ça fait 4 ans que la Côte d'Ivoire a décidé de stabiliser la production de cacao à 2 millions de tonnes- 2,2 millions. On n'est pas allé au-delà. Donc c'est un discours pour faire baisser le prix, mais ça ne correspond pas à la réalité. Jusqu'où êtes-vous prêt à aller dans cet ultimatum ? Pour nous, c'est un cri de détresse, pour qu'on comprenne qu'on doit payer le planteur. Il y en a certains qui ont commencé à venir, à faire des contrats avec nous, j'espère que les choses vont aller dans la bonne direction. De leur côté, les multinationales affirment qu'elles investissent énormément d'argent, et qu'au final, le cacao leur revient très cher… Mais le cacao ivoirien est cher par rapport à quoi ? On vous dit, coût de production : plus une manne de 13%. Est-ce qu'ils ont trouvé un opérateur économique au monde qui vend sa marchandise moins chère que le coût de production ? Ceux qui vous disent qu'ils font des programmes de durabilité, qui viennent vous faire le bilan, vous verrez que c'est un bilan qui est très maigre. C'est plus de la communication qu'ils font, et ça ne correspond pas à la réalité. Ce qu'on vous dit dans les programmes de certification, le planteur parfois c'est 30 franc CFA qu'il touche. Ce sont des programmes qui n'apportent pas grand-chose à nos planteurs, et ça ne touche qu'un petit groupe de planteurs. Nous, nous voulons que l'ensemble des planteurs soient concernés par l'effort que le marché doit faire pour leur assurer un meilleur prix. Est-ce que le DRD permet vraiment d'améliorer les revenus des producteurs ? Il est évident que le cacao seul ne peut pas sortir le planteur de la pauvreté. Le planteur ne fait pas que du cacao. Nous demandons simplement que le planteur soit payé le juste prix. Il y a un coût de production et il a besoin d'avoir une marge, et il a besoin qu'on puisse lui donner un prix qui lui permette de couvrir ses coûts de production, c'est tout ce que nous demandons. Vous menez ce combat de front avec le Ghana comme allié. Mais le Ghana vit une situation économique et financière très compliquée : est-ce que cela ne va pas jouer en votre défaveur ? Le Ghana, je sais qu'ils ont des problèmes, comme tout le monde le sait, ils ont des problèmes économiques. Mais le planteur est une réalité, il a son produit et nous savons qu'ils ont fixé un prix qui est inférieur au nôtre cette année, je ne sais pas comment les choses vont se passer au Ghana. Mais nous travaillons toujours ensemble. Quand certains disent « le bras de fer » je n'aime pas beaucoup cette expression. Demain (vendredi, ndlr) nous avons une vidéoconférence avec l'essentiel des multinationales sur les questions qui nous concernent. Donc on continue de se parler parce qu'on veut aller vers des solutions qui arrangent tout le monde. Pour l'instant dans l'initiative, vous êtes deux pays, le Ghana et la Côte d'Ivoire. Comment comptez-vous rallier d'autres pays à votre cause ? Depuis que nous avons mis en place l'initiative Côte d'Ivoire – Ghana, d'autres pays veulent entrer dans l'Initiative. Les statuts et la Charte ne permettent pas de le faire. Mais la dernière réunion que nous avons eue du comité de pilotage à Abidjan, le Nigeria était là, le Cameroun était là. Ils sont là comme observateurs. Je pense que d'ici six mois, sans doute, ils vont faire leur entrée dans l'Initiative, et là nous ferons au moins 75% de la production mondiale.

Winamax Football Club - Le podcast
WFC - Afrique : qui fera la meilleure Coupe du Monde ?

Winamax Football Club - Le podcast

Play Episode Listen Later Nov 17, 2022 69:53


Sénégal, Cameroun, Ghana, Maroc, Tunisie : qui ira le plus loin dans cette Coupe du Monde 2022 ? A quelques heures du début de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, 5 pays africains sont engagés dans ce Mondial. Champion d'Afrique en titre, le Sénégal de Sadio Mané semble l'équipe la mieux armée pour s'offrir un joli parcours. Le Ghana peut-il être la surprise africaine de ce Mondial ? La Tunisie a-t-elle les armes pour inquiéter la France ? Le Cameroun, bourreau de l'Algérie et annoncé vainqueur du Mondial par Samuel Eto'o va-t-il flopper ? Débats dans le Winamax FC. Sadio Mané, la star des stars africaines sera-t-il le meilleur joueur africain de la Coupe du Monde ? Quelles sont les joueurs et pépites à suivre au Qatar ? Les réponses de nos experts foot.

Journal de l'Afrique
Production de cacao : la Côte d'Ivoire et le Ghana boycottent le sommet de Bruxelles

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2022 15:49


Coup de tonnerre dans le ciel déjà orageux des relations entre les producteurs de cacao et les multinationales occidentales. La Côte d'Ivoire et le Ghana, qui représentent 65 % de la production mondiale de cacao mais ne perçoivent que 6% des revenus, ont décidé de boycotter le sommet de Bruxelles qui s'est ouvert mercredi. Alex Assanvo, le secrétaire exécutif de l'Initiative cacao Côte d'Ivoire-Ghana livre sa réaction dans le Journal de l'Afrique.

Les voyageuses ambitieuses
Sandy d'Abena Africa I Parcourir l'Afrique en solo, son coup de coeur pour le Ghana

Les voyageuses ambitieuses

Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 57:54


Être une femme voyageant seule en Afrique, c'est une idée qui me paraissait impensable il y a encore quelques années. Mon avis sur la question à totalement changé grâce à ces personnes qui se sont donnés pour mission de faire rayonner l'Afrique. Sandy Abena est une globetrotteuse dans l'âme et la créatrice d'Abena Africa, un média qui à pour objectif de valoriser l'histoire, la culture Afro, mais également les voyages dans l'AfroWorld. Dans cet épisode, Sandy nous parle de ses premiers voyages , ses coups de coeur et nous partage ses conseils pour voyager seul en tant que femme. C'est une femme inspirante et j'espère que son histoire vous inspira à découvrir le continent et les îles des Caraïbes. Ce qui t'attends dans cet épisode : (02:46) : Qui est Sandy ? (04: 08) : De la création d'Abena Africa au Adicom Award (11.58) : Son premier voyage dans l'AfroWorld (20:41) : L'Afrique préjugés VS réalités. (29:29) Ses conseils pour voyager seul sur le continent (37 :03) Ses destinations coup de coeur pour un premier voyage solo. (48:20) : Ses projets en 2021 ✨Retrouvez Sandy d'Abena Africa - Site internet : https://abenafrica.com/ - Instagram : https://www.instagram.com/abenafrica/. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser un avis ou un commentaire sur Itunes, Apple podcast ou ta plateforme d'écoute. Cela aide de future voyageuse en solo à découvrir le podcast. —————————————————————————————————————— ✨ Me rejoindre sur Instagram : https://www.instagram.com/doryane.l/

SessionLab
La recette highlife du combo ghanéen Santrofi

SessionLab

Play Episode Listen Later Sep 14, 2022 48:30


Depuis le festival Rio Loco, leçon de musique highlife avec Emmanuel Ofori, le bassiste et leader du groupe Santrofi, un combo ghanéen composé de huit musiciens hors pair, bien décidés à donner un nouveau souffle à la musique de leurs illustres pairs (E.T Mensah et Ebo Taylor en tête). Attention, groove surpuissant ! Le Ghana, ce pays d'Afrique de l'Ouest situé au bord du golfe de Guinée, entre le Togo et la Côte d'Ivoire, fut le premier état d'Afrique subsaharienne à se libérer du joug colonial. C'était en 1957, sous la houlette du président Kwame Nkrumah. Une musique, le highlife, un mélange de traditions musicales locales matinées de calypso et de jazz, accompagna cette époque. Et c'est le musicien E.T. Mensah qui en fut le pionnier. Aujourd'hui, le groupe Santrofi, qui doit son nom à un oiseau mythologique au chant puissant, a décidé de lui donner un nouveau souffle. Histoire de rappeler à la jeune génération que le highlife a été un élément primordial dans la construction de la musique moderne africaine qui inspira notamment l'afrobeat du voisin nigérian Fela Kuti.   Résultat : avant même la sortie de leur premier album, Alewa, en 2020, ses huit musiciens hors pair avaient déjà enflammé les plus grands festivals d'Europe à coups de riffs enivrants, de percussions surpuissantes et d'une généreuse section de cuivres portée par d'irrésistibles harmonies vocales. Alors que le vent d'autan, ce vent typique du sud-ouest de la France, s'est levé et que les groupes du soir balancent non loin sur la grande scène du festival Rio Loco, le bassiste et leader du groupe Santrofi, Emmanuel Ofori, nous attend attablé en bord de Garonne, à l'ombre des arbres. Mon objectif : lui soutirer la recette de cette véritable machine à danser ! SessionLab par Hortense Volle : une conversation en toute intimité et en audio 3D (son spatialisé). Un podcast à écouter, de préférence, au casque. Réalisation : Benjamin Sarralié Prise de son et mixage 3D : Fabien Mugneret Production : RFI Labo YouTube / Facebook / Instagram / Twitter Titres diffusés : ► Extraits de l'album Alewa (Outhere Records - 2020) : Kokrokoo ; Alewa (Black and white) ; Kwaa Kwaa ; Africa ; Odo Maba ; Cocoase ; Adwuma ; Kwabena amoah ; Konongo Kaya Et aussi : ► Sarkodie – Non Living Thing (feat.Oxlade) ► Ebo Taylor –  Saana ► 2Face Idibia – African Queen ► Kwame Nkrumah - Independence Speech - Accra, 6th March 1957 ► Des extraits du concert de Santrofi au festival Rio Loco

Grand reportage
Cinquante ans après sa mort, que reste-t-il de l'esprit de Kwame Nkrumah?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 17, 2022 19:30


1957. Le Ghana déclare son indépendance. Celui qui incarne ce nouvel espoir s'appelle Kwame Nkrumah. Panafricaniste convaincu, le nouveau président défend l'unité africaine pour briser le joug du colonialisme. Mais dans un monde en pleine guerre froide, ses idées inquiètent. Il subit des intimidations et plusieurs tentatives d'assassinat. Il répond par la répression. Renversé peu de temps après, ce chantre du panafricanisme finira ses jours loin du Ghana. « Cinquante ans après sa mort, que reste-t-il de l'esprit de Kwame Nkrumah ? », un Grand Reportage de Christina Okello.  (Rediffusion)

Aujourd'hui l'économie
Le Ghana à nouveau à la merci du FMI

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 14, 2022 4:03


Le FMI est à nouveau au chevet du Ghana. Une humiliation pour le président Nana Akufo-Addo. Il a été élu en 2016, en promettant de se passer désormais de l'aide internationale. Une équipe du FMI a terminé mercredi une première mission d'évaluation des besoins. C'est la 17e intervention du fonds depuis l'indépendance du Ghana. La croissance robuste de ces dernières années avait donné aux Ghanéens l'espoir de parvenir rapidement à l'émergence. C'est sur cette base que le président avait donné un cap à son pays : Ghana Beyond Aid, le Ghana au-delà de l'aide. Mais cette prospérité largement financée par la dette était fragile. L'économie ghanéenne n'a pas réussi à sortir de l'informel : sur 13 millions d'emplois, seulement 2,4 millions sont déclarés et donc soumis à l'impôt. Le Covid puis la guerre en Ukraine ont laminé l'économie ghanéenne Des évènements qui ont fait basculer tous les indicateurs dans le rouge cette année. La croissance tourne au ralenti, bien en dessous du nécessaire pour faire rentrer des recettes fiscales. L'endettement public s'est envolé, il représente 80 % du PIB. D'après les derniers chiffres publiés hier, l'inflation frôle les 30 %. Le Ghana est l'un des pays africains les plus affectés par cette brutale flambée des prix. Le cedi, la monnaie nationale, s'est effondrée. Sa valeur a chuté de 20 % face au dollar depuis le début de l'année. Les Ghanéens ont aujourd'hui du mal à joindre les deux bouts pour se nourrir et s'acheter du carburant, et ils manifestent bruyamment leur mécontentement dans la rue. Mais le gouvernement ne peut plus leur venir en aide, les caisses sont vides et le déficit de la balance des paiements courants a explosé, ce qui complique les importations. Quels moyens pour enrayer la crise ? Pour endiguer l'inflation, la Banque centrale a déjà relevé deux fois son taux directeur, il est aujourd'hui à 19 %. Mais ces décisions doivent infuser plusieurs mois avant que leur effet ne se fasse sentir. L'État a mis en place une nouvelle taxe sur les paiements électroniques supérieurs à 100 cedis, soit l'équivalent de 13 dollars. Un impôt à 1,5 % très critiqué et bien insuffisant à renflouer rapidement les caisses de l'État. Le Parlement ghanéen est aujourd'hui sans majorité, il est donc impossible dans ces conditions de faire adopter des réformes. Le président Nana Akufo-Addo a donc fini par se résoudre à se tourner vers le FMI dont il voulait tant se passer. Il paie aussi le prix de ses erreurs passées : les dépenses financées par le recours à la dette ont trop souvent servi à faire des cadeaux en période électorale ou à lancer des projets pharaoniques sans retombées réelles sur l'économie. Le Ghana prend-il le même chemin que le Sri Lanka ? La menace du défaut de paiement est moins imminente qu'elle ne l'était pour l'archipel parce que les grosses échéances de sa dette sont plutôt dues en 2023. Mais le coût de la dette s'est envolé et depuis le début de l'année, l'État est de fait dans l'incapacité de recourir au marché pour se financer. Dans l'impasse, Accra a donc un besoin urgent de l'argent frais du FMI. Le fonds, bien sûr, demandera des efforts, des coupes dans les dépenses ou de nouveaux impôts. Une potion amère que les Ghanéens ne sont pas prêts à avaler les yeux fermés. ► En bref Le FMI réactive son programme d'aide au Pakistan, débloquant un prêt de 1 milliard 170 millions de dollars. Une aide vitale pour ce pays lui aussi au bord du défaut de paiement. En échange, le gouvernement a accepté de supprimer un certain nombre de subventions sur l'énergie et le prix du carburant est remonté de 50 %. Des mesures que le gouvernement précédent avait repoussées. Au total, l'aide actuelle du FMI se monte à plus de 4 milliards de dollars.

Aujourd'hui l'économie
L'économie sociale à l'honneur au Forum de Davos

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 24, 2022 4:13


Le Forum de Davos en Suisse, où se retrouvent en ce moment les grands patrons du monde capitaliste, fait aussi la promotion de l'économie sociale. Avec une session consacrée hier, lundi 23 mai, aux solutions pour encourager cette composante méconnue de l'économie de marché.   Une composante méconnue mais pas si marginale qu'on pourrait le penser. Avec ses valeurs opposées à celles du capitalisme, l'économie sociale et solidaire est néanmoins bien implantée et prospère. Elle génère 7% du PIB mondial. En France c'est deux fois plus, 14% du PIB, et un emploi privé sur 10. Son objectif : satisfaire un besoin humain, en privilégiant l'intérêt collectif. Le profit n'est pas sa finalité et l'argent juste un moyen. Plutôt que la compétition, elle pratique la coopération. Ces vertus ont un vrai public, elles séduisent des salariés en quête de sens, elles font le bonheur des bénéficiaires. Ces entreprises atypiques sont surreprésentées dans le secteur du social, dans les associations sportives de proximité ; leur modèle est aussi appliqué par les banques coopératives ou les assurances mutualistes. L'économie sociale et solidaire fait partie de notre quotidien et l'on s'en souvient quand surviennent des crises.   Les acteurs de l'économie sociale ont joué un rôle clé pendant la pandémie  Ce sont souvent des associations qui ont permis de pallier les multiples manques, en fabricant des masques par exemple ou en mettant du personnel à disposition dès l'apparition du coronavirus. Pendant la crise financière de 2008-2009, les entreprises relevant de l'économie sociale ont été de gros pourvoyeurs d'emplois alors que les fermetures d'usines faisaient grossir les rangs des chômeurs. Les entreprises à caractère social sont aussi des vecteurs d'inclusion dans les pays les moins favorisés. En Afrique sub-saharienne, on estime que 28 à 41 millions d'emplois ont été créés en 2020 grâce à leur impulsion. Au moment où l'inflation repart de plus belle, jetant dans l'extrême pauvreté des centaines de millions de personnes, le secteur va à nouveau jouer un rôle d'amortisseur. A condition d'avoir des conditions plus favorables pour réaliser ses missions.  Quelles sont les solutions prônées par le Forum de Davos? En fait le forum relaie des revendications anciennes des militants de l'économie sociale. D'abord avoir des structures juridiques adaptées à leur activité, c'est loin d'être le cas partout dans le monde. Le Ghana a mis en place une politique spécifique pour développer ce secteur. L'Afrique du Sud planche sur le sujet en collaboration avec l'Organisation internationale du travail. Ces entreprises veulent aussi un meilleur accès aux marchés publics ; elles en sont souvent exclues parce qu'elles ne sont pas les mieux disantes en termes de prix, alors que le contenu de leur offre est en adéquation avec les valeurs de la responsabilité sociale et environnementale inscrites dans le cahier des charges. Enfin Davos préconise de faciliter leur accès au financement. Car il n'est pas facile pour elles de convaincre des financiers à la recherche de rendement quand l'argent n'est pas le but en soi de leur activité. Toutes ces revendications commencent à se faire entendre des gouvernants. L'Union européenne a créé un portail pour faciliter l'accès aux subventions. Le développement de l'économie sociale et solidaire est l'une priorités de la présidence française de l'UE. Le sujet sera à nouveau discuté en juin à la conférence de l'Organisation internationale du travail et à l'automne au niveau des Nations unies. ►En bref A peine arrivé, le nouveau patron de Petrobras, la compagnie pétrolière brésilienne, a été remercié par le président Bolsonaro. La compagnie en est à son troisième dirigeant depuis 2021. Avec l'inflation galopante au Brésil, de l'ordre de 12%, les profits engrangés par l'entreprise pétrolière déplaisent au pouvoir, le président Bolsonaro, candidat à un nouveau mandat, demande régulièrement à Petrobras de ne pas augmenter les prix du carburant. Airbnb abandonne la Chine La plateforme de locations de logements chez l'habitant mettra fin à ses services le 30 juillet prochain. Elle propose actuellement 150 000 logements dans l'empire du milieu, sur un catalogue mondial de 6 millions d'habitations. Les dirigeants d'Airbnb n'ont pas donné d'explications officielles à ce départ.

Chronique des Matières Premières
Cacao: la question des prix à nouveau sur la table

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later May 18, 2022 1:45


Le Ghana et la Côte d'ivoire annoncent une opération transparence sur le prix du cacao, pour provoquer un sursaut du côté des multinationales. L'ambition n'a pas suffi. C'est le constat des représentants des filières cacao ivoiriennes et ghanéennes. La volonté initiale était de payer mieux les producteurs et de compenser la fluctuation permanente des prix sur le marché, par une participation des multinationales qui broient et vendent les fèves aux chocolatiers. Cela s'est concrétisé par l'instauration de ce qu'on appelle Différentiel de revenu décent, (DRD), plus connu sur le nom de LID, en anglais : une prime de 400 euros la tonne versée par les broyeurs de cacao et censée s'ajouter au prix mondial du marché. Mais trois ans après la mise en place de ce mécanisme, le bilan n'est pas bon. « Ce qui a été donné d'une main a été repris de l'autre », résume un acteur de la filière. Depuis que les multinationales ont accepté de payer les 400 dollars, la prime pays, qui est une autre composante du prix, s'est, elle, effondrée. Les fèves de cette origine ont perdu entre 500 et 600 dollars depuis le lancement du DRD, comme si les cacaos ivoiriens et ghanéens avaient vu leur réputation se ternir. Le double discours des industriels Résultat, les 400 dollars censés soutenir les cacaoculteurs ont été en quelque sorte « neutralisés ». « On ne peut pas prétendre vouloir soutenir le revenu du planteur et contribuer à une telle baisse de la prime pays », pointe Alex Assanvo, secrétaire exécutif de l'Initiative Cacao Ghana Côte d'Ivoire. En réaction, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont décidé de publier chaque mois le montant de la prime pays affectée aux cacaos ivoiriens et ghanéens, qui représentent 60 % de la production mondiale. Une façon de rappeler à chacun la réalité des prix, d'écorner aussi, sans le dire, la communication des industriels qui n'ont de cesse de mettre en avant leurs actions en faveur d'une filière plus durable. Les autorités posent les jalons des futures négociations C'est également un moyen pour les pays producteurs de se mettre en ordre de bataille à une période clé : c'est entre juillet et septembre que se négocient les contrats entre producteurs et industriels justement, pour la prochaine campagne cacao qui débute en octobre. Des producteurs qui espèrent que les prix en légère hausse se raffermiront encore. Même si, comme le rappelle Michel Arrion, le directeur exécutif de l'ICCO, l'organisation internationale du cacao, « les prix ont peu de chance d'augmenter tant que la filière cacao sera structurellement excédentaire. »

AFRIKCHINE
La flotte de pêche chinoise sur les côtes africaines

AFRIKCHINE

Play Episode Listen Later Apr 8, 2022 71:37


Depuis plusieurs années déjà, médias internationaux, ONG africaines et internationales sonnent l'alarme sur l'impact des activités de la pêche industrielle illégale, non régulée et incontrôlée sur les côtes africaines et de leur impact économique et sociale sur les pays affectés.Le Ghana, la Gambie, le Sénégal, La Guinée sur la côte atlantique perdent près de 2.3 milliards de dollars par an. Sur les côtes de l'océan indien, le Kenya, le Mozambique ou encore Madagascar voient des communautés entières sombrer dans la pauvreté et dans la misère. Parmi les pays impliqués dans cette activité, on y trouve la Grèce, l'Italie ou encore le Portugal. De tous ces acteurs, la Chine demeure sans conteste le plus grand. La flotte de pêche lointaine chinoise est la plus grande au monde, près de 3000 selon les chiffres officielles et 16000 selon des ONG internationales.Julien Daudu, chargé de plaidoyer et de programme au sein de l'ONG britannique Environmental Justice Foundation, nous parle du rapport qu'ils ont publié concernant les activités illégales des navires de pêche chinois en Afrique. Titre du rapport : "Le filet qui s'élargit sans cesse : cartographie de l'ampleur, de la nature et des structures corporatives de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée par la flotte de pêche lointaine chinoise" (en Anglais) 

L'After Foot
CAN : Déception pour le Ghana éliminé dès le premier tour – 18/01

L'After Foot

Play Episode Listen Later Jan 18, 2022 11:37


L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 15 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois et Nicolas Jamain avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).

L'After Foot
Le Ghana joue gros face au Gabon – 13/01

L'After Foot

Play Episode Listen Later Jan 13, 2022 6:24


L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 15 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois et Nicolas Jamain avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).

Radio foot internationale
Radio Foot Internationale - Le Café des sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 12, 2021 48:30


Au menu du Café des sports de 16h10 T.U.: les éliminatoires pour le Mondial. - Le Mali facile au Rwanda, avec Djenepo, Koné et K. Coulibaly, passe en barrages ! - Un 11 de Magassouba séduisant ! - Le Ghana en danger et sous pression avant d'accueillir l'Afrique du Sud. - RDC/Bénin, «finale» attendue à Kinshasa, qui des «Léopards» ou des «Écureuils» passera ? - Ils mettent la sélection entre parenthèses : Delort (Nice), Seko Fofana et Cheikh Doucouré (Lens), veulent privilégier leur carrière en club, au risque de ne plus revêtir la tunique nationale ? - Les Bleus de retour au «Parc» (des Princes), ils n'avaient pas revu l'enceinte depuis 2013. Un théâtre d'exploits (de 1977 à 1985), un soir de crime ! (17 novembre 1993). - Un stade que les Français reverront plus souvent ? - La FFF pourrait ne pas renouveler le contrat avec le Stade de France. - La jeune garde de Deschamps (Tchouaméni, Koundé) mise en avant à l'heure d'affronter le Kazakhstan. Un succès bleu garantirait un billet pour le Qatar. - Le Brésil, bat les «Cafeteros» et obtient son sésame ! - Europe : Portugal et Espagne reprennent la main, la «Seleção» affrontera la Serbie dans un match décisif, la «Roja» profite de la défaite des Suédois en Géorgie. - Un nul suffit au 11 de Luis Enrique dimanche face aux Jaune et Bleu pour aller directement au Qatar. - Les cartons pour finir. Annie Gasnier servira Gilles Verdez, Rémy Ngono et Xavier Barret. - Réalisation vidéo : Souheil Khedir/Léo Bernard, réalisation sonore : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.

Pulsations
Blakk Rasta - Du reggae à la ghanéenne

Pulsations

Play Episode Listen Later Sep 7, 2021 12:30


Le Ghana est le berceau du Highlife mais Blakk Rasta est connu grâce au reggae. Nous verrons à quel point cette musique est importante dans le pays. En fin d'émission retour notamment sur la mort de Mobutu Sese Seko il y a 24 ans et l'anniversaire de N'Yoka Longo, co-fondateur du groupe congolais Zaïko Langa Langa. Mais tout d'abord voici l'expression du jour : "L'air pur pour des ciels bleus"...

Sur le fil
Le Ghana et Stonebwoy à la conquête du monde avec l'Afrobeats (Rediff)

Sur le fil

Play Episode Listen Later Aug 11, 2021 2:55


Aujourd'hui dans Sur le fil, on réécoute de l'Afrobeats, un style musical au rythme duquel dansent les Ghanéen, et le monde entier. Reportage sur le terrain : Marine Jeannin, Cristina Aldehuela et Jordi Perdigo. Au micro : Sarah-Lou Lepers. Un sujet diffusé la première fois le 26 mai 2021. Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP. Ecrivez-nous vos histoires : podcast@afp.com. Et si vous aimez Sur le fil : abonnez-vous, laissez-nous des étoiles, des commentaires, et parlez de nous autour de vous !

Le 12h30 - La 1ere
La Suisse et le Ghana veulent collaborer pour limiter l'exportation des déchets électroniques

Le 12h30 - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 8, 2021 2:33


Le Foot Histoire Podcast
Grand joueurs#27 Anthony Baffoe né en Allemagne il à préféré joué pour le Ghana un Pays son origine

Le Foot Histoire Podcast

Play Episode Listen Later Jun 25, 2021 8:38


Née en Allemagne à bonn il à préféré joué pour la sélection du Ghana car son origine viens de la bas

Invité Afrique
Invité Afrique - Lionel Zinsou: «L'eco va ajouter un à deux points de croissance par an et beaucoup d'emplois»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 25, 2021 9:37


En 2027, les quinze pays d'Afrique de l'Ouest auront une monnaie commune et ce sera l'eco. C'est ce qu'ont décidé les quinze chefs d'État de la Cedeao lors de leur sommet à Accra, le 19 juin dernier. Ce calendrier pourra-t-il être tenu ? Voici l'opinion d'un grand banquier, Lionel Zinsou, qui a fondé la banque d'affaires South Bridge. Pour la première fois depuis la présidentielle d'avril dernier, cet ancien Premier ministre du Bénin s'exprime aussi au micro de Christophe Boisbouvier sur la situation politique au Bénin et sur le sort des opposants qui sont actuellement en prison. RFI : Lors de leur dernier sommet du 19 juin à Accra, les chefs d'État de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont programmé le lancement de la monnaie unique de l'Afrique de l'Ouest pour 2027. Est-ce que le calendrier pourra être tenu ? Lionel Zinsou : Je pense que c'est un bon calendrier pour concrétiser la convergence des économies, parce que cinq ans d'adaptation avec une volonté de convergence... Il faut y travailler beaucoup. Quand on regarde la préparation de l'euro dans l'Union européenne, cela a été très long, il a fallu une vingtaine d'années pour concrétiser. Mais dans les dernières années, il y a eu un effort de convergence très fort pour que ce soient des économies les plus homogènes possibles. Et cela a plutôt réussi. Je pense que c'est à peu près le temps qu'il faut pour la préparation. Un quinquennat, ça paraît raisonnable. Cette future monnaie s'appellera l'éco. Mais en décembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara et le président français Emmanuel Macron ont annoncé que les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), -Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo- passaient du franc CFA à l'éco sans prévenir les sept autres pays d'Afrique de l'Ouest, le Nigeria notamment. Est-ce que ce n‘est pas une grosse bévue ? D'abord, c'est assez fréquent, quand on essaie de se regrouper, qu'on le fasse par étapes. Je ne crois pas du tout au fait qu'il n'y ait pas eu de conversations diplomatiques et aucune information. Simplement, c'est vrai qu'il y a eu un acte historique qui veut dire : huit pays sont prêts, donc ils vont s'engager tout de suite. Oui, mais le président Muhammadu Buhari du Nigeria n'était pas content, il l'a dit publiquement. Oui, mais la construction d'une monnaie touche des éléments vraiment essentiels. Il y a toujours des débats assez forts. Le Nigeria pose un problème particulier par rapport à la question de la création d'une monnaie commune de la Cédéao, puisqu'il représente un poids très important et une économie différente des autres. Vous avez vu que, lorsque cela a été annoncé en décembre 2019, le Ghana a été très positif sur le fait que les 8 pays de l' UEMOA prenaient le nom d'éco et allaient plus vite que les autres. Et vous avez vu que le Nigeria a été négatif. Oui, le Nigeria a une position différente. Le Ghana, la Guinée, etc., ce sont des pays très proches des pays de l'UEMOA, qui ont vocation à rentrer assez vite dans le système de l'éco. Mais le Nigeria a un sujet particulier, c'est qu'il n'a pas la même conjoncture, car c'est un pays pétrolier. Quand le prix du pétrole monte, le Nigeria va beaucoup mieux et l'UEMOA va beaucoup moins bien, parce qu'elle n'est pas productrice, mais importatrice [de pétrole]. Donc, on est à contre conjoncture entre les deux. Et l'un de ces pays, qui est à contre conjoncture avec les 14 autres, se trouve représenter les deux tiers de la richesse concrète du PIB dans cette union. Donc, il y a forcément un cas particulier du Nigeria par rapport à l'ensemble de la démarche. Ayant dit cela, le Nigeria est aussi une chance considérable pour l'éco, notamment parce que c'est un pays qui n'est pas du tout endetté. Personne ne le dit. C'est un des pays les moins endettés du monde avec 25% du PIB. On est quand même très loin des 118%de telle grande puissance européenne comme la France. Vingt-cinq pour cent, cela veut dire qu'il a des marges pour converger, pour changer son économie, pour qu'en cinq ans, l'économie du Nigeria cesse d'être à contre-cycle des autres. Vu le poids économique du Nigeria, est-ce que le futur éco des 15 ne risque pas de devenir une sorte de super naira, du nom de la monnaie du Nigeria, et du coup, une monnaie très instable ? Non, ce n'est pas un danger. Dans l'Eurogroupe, vous avez un pays qui a le même PIB que le Bénin, qui s'appelle Malte, qui rentre dans l'Eurogroupe ; puis, vous avez la République fédérale allemande et là on peut dire que cette monnaie s'appelle le deutschemark. Et bien non, dans une zone monétaire, comme à l'intérieur du système de réserve fédérale des Etats-Unis, vous pouvez avoir des pays qui ont des poids différents, mais des économies homogènes et un très grand avantage à ne pas avoir de barrières commerciales et à pouvoir ajouter de la croissance. L'éco va ajouter un à deux points de croissance par an et beaucoup d'emplois à ces économies. Lionel Zinsou, vous êtes l'ancien Premier ministre du Bénin, et vous avez affronté Patrice Talon, au deuxième tour de 2016. Que pensez-vous des conditions dans lesquelles le président Patrice Talon a été réélu en avril dernier ? Moi, je l'ai dit, après les élections législatives qui posaient les mêmes problèmes de libertés publiques, les mêmes problèmes quant à l'Etat de droit au Bénin, je l'ai dit, tout ceci doit se transcender par une réconciliation. Donc, dans le domaine politique, il y a évidemment des situations que je regrette et je ne parle pas du tout de la mienne. Je parle de celle des gens qui sont malheureusement innocents, et pourtant dans des geôles. Évidemment qu'il y a une situation que je regrette, mais je pense que la solution est d'aller le plus possible vers la conciliation. Il y a bien des pays qui ont dominé, par exemple le nôtre au moment de la conférence nationale, des situations bien plus envenimées. Donc, je pense que le génie du Bénin peut très bien se retrouver dans quelque chose qui ressemble à un vrai effort de réconciliation et d'union nationale. Voilà, c'est le message que je veux faire passer, parce que la situation d'aujourd'hui n'est pas une situation stable, et moi, j'ai besoin comme tous les Béninois que mon pays soit le plus fort possible et utilise les ressources de toutes ses forces économiques et politiques.

Aujourd'hui l'économie
Aujourd'hui l'économie - Les crypto-monnaies: une menace ou un stimulant pour l'Éco ?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 21, 2021 3:44


L'Éco, la future monnaie de l'Afrique de l'ouest, devrait être lancé en 2027. C'est l'engagement pris ce week-end par la Communauté Économique des États d'Afrique de l'Ouest. D'ici là, d'autres monnaies pourraient se glisser dans le portefeuille des Africains : les monnaies digitales. La question hyper inflammable de la sortie du franc CFA a pris beaucoup de place dans le débat public et a fait passer au second plan une révolution en cours dans le monde entier et aussi en Afrique : la révolution de la monnaie digitale. La réputation du bitcoin demeure sulfureuse. De plus en plus d'États le bannissent et en même temps cette monnaie cryptée les aiguillonne : leurs banques centrales cherchent la parade. Une soixantaine planchent actuellement sur des projets de monnaies numériques, dont une dizaine d'africaines. Le Nigeria par exemple, un membre clé de l'Éco, est en train de s'y mettre. Le continent a déjà une longueur d'avance dans la monnaie digitale avec les paiements par téléphone L'Afrique est l'une des régions du monde où le paiement en ligne s'est répandu le plus rapidement. Étant donné que très peu de gens ont un compte en banque, le paiement par téléphone comme le m'pesa proposé par Safari au Kenya, pour ne citer que le plus célèbre de ces moyens digitaux, a connu un succès foudroyant. Mais ces ersatz de monnaies numériques ont aussi leurs limites : pour préserver leur pré-carré les opérateurs ne facilitent pas les transactions d'un opérateur à l'autre. C'est pourquoi une véritable monnaie digitale garantie par une banque centrale serait un gain fantastique, capable d'accélérer les transferts d'une région à l'autre et si la technologie retenue est compatible, d'un pays à l'autre. Une monnaie qui résoudrait le problème de la trop faible bancarisation. À condition que ces monnaies digitales soient accessibles à tous C'est la promesse que doit tenir un État s'il veut que sa monnaie soit légitime. Or, tant que les raccordements à internet ne couvriront pas tout le continent, les billets demeurent le moyen de paiement idéal ; comment diffuser une monnaie cryptée à des citoyens qui n'ont pas internet ? C'est l'une des barrières à laquelle se heurtent les banques centrales africaines soucieuses d'offrir une monnaie aussi universelle et facile d'accès que le cash qu'on transporte avec soi. Pour être crédible, la monnaie cryptée doit aussi être traçable, c'est-à-dire relier à l'identité de ceux qui l'ont utilisée. Là aussi c'est un écueil en Afrique, avec un état-civil encore très chaotique. Les pays membres de la Cedeao ont-ils anticipé cette mutation en envisageant un Éco digital ? Pour le moment, les projets de monnaie digitale sont en chantier au niveau des pays. Le Ghana, membre de la Cedeao, se verrait bien en précurseur sur le continent. Proposer un Éco digital semble incontournable, sans quoi, la concurrence prendra le relais. Des États pourraient imposer leur devise cryptée. Pourquoi pas la Chine, le pays le plus avancé à la matière ? Et pourquoi pas des entreprises privées. Le site de vente en ligne chinois Alibaba propose déjà en Afrique son Alipay à travers un partenariat avec Ecobank. L'Américain Facebook prépare sa monnaie digitale, le Diem, qui sera adossé au dollar. Des alternatives qui pourraient rapidement saper la souveraineté monétaire chère aux Africains. En bref ► Les marchés entament la semaine sur une humeur pessimiste. La bourse de Tokyo a perdu plus de 3% ce lundi et les bourses européennes ont ouvert en baisse. Partout dans le monde les investisseurs redoutent la hausse rapide des taux d'intérêt, ce qui signifie la fin de l'argent facile.

Sur le fil
L'actu du 26/05 + Le Ghana et Stonebwoy à la conquête du monde avec l'Afrobeats

Sur le fil

Play Episode Listen Later May 26, 2021 3:59


Les trois nouvelles du jour et une histoire qui compte. Aujourd'hui, on écoute de l'Afrobeats, un style musical au rythme duquel dancent les Ghanéen, et le monde entier. Reportage sur le terrain : Marine Jeannin, Cristina Aldehuela et Jordi Perdigo. Au micro : Sarah-Lou Lepers. Ecrivez-nous vos histoires : podcast@afp.com. Et surtout, abonnez-vous pour ne manquer aucun de nos épisodes.

Reportage Afrique
Reportage Afrique - Covid-19 au Ghana: face à la pandémie, les églises misent sur le numérique

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 13, 2021 2:15


Le Ghana est l’un des pays les plus religieux du monde : 71 % de la population y est chrétienne, pour la plupart pentecôtistes ou évangélistes. Depuis un an, les restrictions sanitaires liées à la pandémie sont venues bouleverser les pratiques religieuses, forçant les églises à miser sur le numérique. De notre correspondante à Accra, Les règles sanitaires sont les mêmes pour tous, même à la messe. À l’église Destiny d’Adenta, en banlieue d’Accra, les fidèles sont priés de se désinfecter les mains à l’entrée, d’observer la distanciation sociale même pendant la cérémonie, et de garder leur masque pour chanter les psaumes. Autant d’obstacles à la pratique religieuse, reconnaît le révérend Kofi Oduro Agyeman-Prempeh. « Même si les chiffres du Covid-19 sont assez bas au Ghana (le pays a enregistré moins de 100 000 cas, dont 779 morts, NDLR), les gens ont peur. En particulier quand ils viennent à l’église, je les vois hésiter à se lever, à chanter et à danser, même si j’essaie de les inciter à le faire. Le Covid-19 a beaucoup affecté la fréquentation de notre paroisse. », constate le révérend. ► À lire aussi : le Ghana lance sa campagne de vaccination contre le Covid-19 grâce aux vaccins Covax Des fidèles impliqués avec leurs smartphones L’église Destiny fait partie des 2 500 paroisses inscrites sur la plateforme Asoriba, un nom qui signifie « enfant de l’Église » en twi. Cette application, créée en 2015 par quatre amis entrepreneurs, permet aux fidèles de participer à la vie de leur paroisse via leur smartphone, explique l’un des co-fondateurs, Saviour Kwaku Dzage. « Nous aidons les pasteurs à gérer leur église efficacement, avec l’aide de la technologie. Nous leur fournissons des outils numériques qui leur permettent de collecter des données sur leur église, de surveiller la fréquentation des messes et de gérer leurs finances. Et du côté des membres, nous avons une application mobile dédiée, qui permet aux fidèles de rester connectés à leurs pasteurs », dit Saviour Kwaku Dzage. Le succès d’Asoriba au rendez-vous Depuis sa création, Asoriba rencontre un immense succès, confirmé par la crise du Covid-19. En un an, les chiffres d’inscriptions ont bondi de 30 %, rapporte Saviour Kwaku Dzage. L’application compte désormais un demi-million d’utilisateurs actifs. « Le Covid-19 est venu valider tout ce que nous avions fait jusqu’ici. Nous avions identifié un besoin, mais nous avions du mal à convaincre les parties prenantes, qui trouvaient notre application trop futuriste », dit Saviour Kwaku Dzage, qui ajoute : « Mais quand la pandémie est arrivée, cela a provoqué une brusque prise de conscience. Tout le monde a compris la nécessité de tout convertir au numérique, y compris la pratique du culte. » Mais le pari de la numérisation n’est pas encore gagné, notamment dans les zones rurales : au Ghana, 55,6 % seulement de la population a accès à Internet.

Afrique Économie
Afrique économie - Burkina Faso: bientôt un chemin de fer vers le Ghana

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 31, 2021 2:13


Bientôt un chemin de fer va relier le Burkina Faso au Ghana. Les études sont déjà terminées et le tracé est connu. Les travaux de construction vont démarrer au premier trimestre de 2022. Ce chemin de fer doit faciliter le transport de quelque trois millions de passagers et 17 millions de tonnes de fret par an. Il ne reste plus qu’à choisir le partenaire privé qui va construire et exploiter l’infrastructure. Trois entreprises sont sur la liste : China Railway, African Global Development et Frontline Capital Advisors.

24H Pujadas - Les partis pris
Les partis pris : Sarkozy se débat, Danone qui cherche le patron idéal et le plan Covax

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Mar 2, 2021 17:56


Nicolas Sarkozy a été condamné lundi à trois ans de prison dont un ferme. Jean-Michel Apathie a lu son interview au Figaro en avant-première pour nous. Il est intéressant de le lire et de regarder quels arguments l'ancien président emploie. Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il n'était pas en colère, "il y a longtemps qu'elle est passée". Pour notre journaliste, les trois magistrats de la 32ème Chambre du tribunal correctionnel de Paris ont bien étudié le dossier, et de l'avis général, ils ont mené les débats d'une manière impartiale et professionnelle. Pour Nicolas Sarkozy, "le jugement ne tient aucun compte de la réalité de l'audience". Confronté depuis plusieurs mois à une fronde au sein de son conseil d'administration, Emmanuel Faber, le PDG de Danone, a réussi à sauver son poste de président, mais il devra abandonner prochainement la direction générale. Le processus de recrutement du nouveau patron opérationnel est lancé dès maintenant. Selon François Lenglet, cette scission des fonctions entre un président et un directeur général est en ce moment adoptée par plusieurs entreprises comme L'Oréal, Bouygues, Scor... C'est la tendance. Mais ce qui est troublant c'est que ces modes de management se succèdent et se contredisent. Le Ghana, la Côte d'Ivoire, la Colombie ont reçu leur première livraison de vaccins financés par le plan Covax. Le dispositif a été instauré pour soutenir les pays les plus pauvres. Mais aussi et surtout couper l'herbe sous le pied aux pays riches. Pour Abnousse Shalmani, il faut se réjouir parce qu'on n'a aucune raison de laisser échapper cette occasion qui peut nous donner une belle image, mais aussi entraîner d'autres rapports commerciaux. D'un point de vue sanitaire, on n'a pas le choix. Tout le monde avance beaucoup trop lentement, mais ça avance. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Un monde d'avance
Le Ghana inaugure le dispositif Covax d'aide à la vaccination dans le monde

Un monde d'avance

Play Episode Listen Later Mar 1, 2021 2:37


durée : 00:02:37 - Un monde d'avance - Ce pays d’Afrique de l’Ouest est le premier pays au monde à engager la vaccination grâce au système international Covax, censé permettre aux pays les plus démunis de bénéficier eux aussi des vaccins.

Reportage Afrique
Reportage Afrique - [Série «Un objet» 1/7] Nigeria: Le «Ghana must go bag», une histoire politique

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 21, 2021 2:20


Vous les connaissez forcément, ces grands sacs en plastique, avec leur fermeture éclair, leurs motifs vichy bleus ou rouges, si pratiques pour faire ses courses ou voyager. Leur nom évolue, en fonction du pays, mais leur histoire se mêle souvent avec l’idée de migration. Au Nigeria, on les appelle les « Ghana must go », en français, « le Ghana doit partir » ou plutôt « les Ghanéens doivent partir ». Un nom passé dans le langage courant, mais qui rappelle une histoire difficile, celle de la fuite de 2 millions d’immigrés illégaux, chassés du pays le plus peuplé d’Afrique, au début des années 1980.

Chronique des Matières Premières
Chronique des matières premières - La Côte d’Ivoire dit vouloir sévir contre la contrebande de noix de cajou

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Feb 16, 2021 1:57


Les autorités ivoiriennes peinent à lutter contre la contrebande de noix de cajou, qui s’est encore aggravée l’an dernier, en particulier vers le Ghana.  Comment lutter contre la contrebande de noix de cajou ivoirienne vers les pays voisins ? L’arsenal juridique vient d’être durci par la Côte d’Ivoire : jusqu’à 10 ans de prison, 50 millions de francs CFA soit 75 000 euros d’amendes et la saisie de la récolte. Le directeur du Conseil coton anacarde déclare à l’AFP vouloir « taper fort là où ça fait mal, sur le portefeuille ». Car la fuite de la production d’anacarde s’aggrave, reconnaît Adama Coulibaly : entre 150 000 et 200 000 tonnes ont été vendues illicitement vers le Burkina Faso et surtout vers le Ghana sur la dernière campagne. Si l’on fait le ratio, un quart de la production ivoirienne, en forte hausse l’an dernier, serait parti de l’autre côté des frontières ! Noix brute ghanéenne non taxée et payée plus cher Le phénomène a explosé au cours des dix dernières années, depuis que la Côte d’Ivoire a instauré une taxe sur l’exportation des noix brutes, pour encourager la transformation locale de l’anacarde dans les usines ivoiriennes. Une politique volontariste, mais qui a des effets pervers car elle n’est pas suivie par les pays voisins. Le Ghana ne taxe pas les noix de cajou brutes et comme la qualité ghanéenne est globalement meilleure, elle est mieux payée, de 20 à 40% plus cher. Il est tentant pour les producteurs de l’est de la Côte d’Ivoire, qui ont une qualité équivalente, de vendre leurs noix illégalement aux commerçants, qui les acheminent à travers le Ghana vers le port de Tema, dont les tarifs sont en outre inférieurs à ceux d’Abidjan. La production du nord de la Côte d’Ivoire, elle, part plus facilement vers le Burkina Faso mais elle rejoint ensuite elle aussi le port ghanéen, qui gagne donc en activité grâce aux noix de cajou ivoiriennes. Répression annoncée mais contrebande au grand jour Une taxation homogène à l’échelle de la Cédéao serait sans doute la solution pour que la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial d’anacarde, puisse conserver sur son sol ce produit qu’elle qualifie de « stratégique ». Jusqu’à présent, la répression n’a pas été efficace contre la contrebande, qui s’affiche même au grand jour entre Bondoukou et Sama, selon un opérateur, avec des milliers de camions de cajou qui passent tous les jours la frontière ivoiro-ghanéenne. ► (Ré)écouter : Noix de cajou: la Côte d’Ivoire annonce une production record, mais qui se vend mal

Reportage Afrique
Reportage Afrique - Ghana: la vie recluse des sorcières de Gambaga

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2021 2:40


Au Nord du Ghana, région pauvre à majorité musulmane, près de 300 personnes accusées de sorcellerie, majoritairement des femmes, vivent dans des camps qui leur sont réservés, en réalité des prisons à ciel ouvert. De notre envoyée spéciale à Gambaga, Quelques huttes au toit de chaume, quelques ustensiles de cuisine posés à même le sol, pas d’eau courante, ni d’installations sanitaires : les conditions de vie au camp de Gambaga sont rudimentaires, et n’ont guère changé depuis sa création au XVIIIème siècle. Il s’agit du premier des cinq camps de pseudo-sorcières installés au Nord du Ghana, destinés à accueillir les femmes bannies de leur communauté, sur dénonciation d’un voisin, d’un ami, parfois même d’un membre de leur famille. C’est le cas de Zenabu Saori, l’une des doyennes du camp. « C’était il y a douze ans. Mon propre frère m’a accusée de sorcellerie, il a dit que j’avais jeté un sort à son fils. Le village voulait me tuer. J’ai dû m’enfuir ici pour sauver ma vie. » Une prison à ciel ouvert Ils sont 87 à vivre en exil au camp de Gambaga : 85 femmes et deux hommes seulement. Un déséquilibre qui ne doit rien au hasard : les femmes accusées de sorcellerie sont pour la plupart des veuves ou des célibataires, sans homme pour les protéger de la vindicte du village. 29 enfants vivent aussi au camp, envoyés par leurs familles pour accompagner leurs grands-mères en exil. Pour la plupart de ces pseudo-sorciers, le lien avec la communauté d’origine a été définitivement rompu. Zueira Aboubakar vit ici depuis huit ans. Indifférente au soleil de plomb, elle reste immobile sur le seuil de sa minuscule case en terre crue. « Personne ne vient jamais ici. Nous nous entraidons entre femmes, mais nous n’avons plus de famille. Nous sommes isolées de tout. J’ai des problèmes de santé, mais je ne peux pas me procurer les médicaments qu’il me faut. Je suis presque impotente maintenant, je peux juste rester là et ne rien faire. » Une nonagénaire lynchée en juillet 2020 Ces femmes accusées de sorcellerie n’ont pas d’autre choix que l’exil ou la mort. En juillet dernier, Akua Dentah, une vieille femme de 90 ans, dénoncée comme sorcière par un féticheur du village de Kafaba, dans la région de Savannah, a été battue à mort en public par des membres de sa propre communauté. Les images de son lynchage ont fait le tour des réseaux sociaux. Il ne s’agit pas d’un cas isolé, explique Samson Laar, un travailleur social chargé de la gestion du camp. « Quand vous êtes accusé de sorcellerie, si vous n’avez pas les bonnes personnes pour vous protéger, vous pouvez être battu ou tué. Parce qu’une fois que l’accusation est lancée, on ne prend pas le temps de vous juger. Et ça continue de se produire un peu partout. Mais ces lynchages ont lieu au sein des communautés. Une fois que les femmes ont réussi à venir ici, plus personne ne peut s’en prendre à elles. » Samson Laar est le coordinateur du Go Home Project, une initiative de l’Église presbytérienne ghanéenne qui vise à permettre aux femmes expulsées de réintégrer leurs villages. « On se rend dans les communautés pour faire de la sensibilisation. Après en avoir parlé aux gens, on peut commencer à négocier pour qu’ils les laissent revenir. Depuis onze ans que je travaille ici, nous avons renvoyé 80 femmes chez elles. Mais malgré nos efforts, d’autres femmes sont chassées et doivent venir ici. Ce n’est plus possible. » En 2014, le gouvernement a tenté sans succès de fermer tous les camps de sorcières. Le Ghana est officiellement le dernier pays au monde à en conserver encore.

Reportage Afrique
Reportage Afrique - Ghana: les productrices de karité s’organisent en coopératives

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 6, 2021 2:13


Le Ghana est devenu cette année le premier exportateur de beurre de karité. Dans le nord du pays, où pousse le karité, cette production est exclusivement réservée aux femmes. Depuis quelques années, les artisanes s’organisent en coopérative pour tirer profit du karité, devenu vecteur de développement dans cette région pauvre et désertique. De notre envoyée spéciale à Tamale, C’est une petite cour ombragée, entourée d’une demi-douzaine de bâtiments, en périphérie de la ville de Tamale, la capitale régionale. Sous les margousiers, une dizaine de femmes s’activent autour des bacs, le bras plongé jusqu’au coude dans une pâte brune et épaisse. La transformation de ces noix en beurre de karité est un procédé long et fastidieux, et presque entièrement manuel, explique l’une de ces artisanes, Fati Fuseini. « Nous cueillons les noix de karité sur les arbres sauvages, puis nous les cuisons à la vapeur et nous les faisons sécher. Ensuite, une machine écrase les noix. Nous les faisons sécher à nouveau, puis nous les broyons encore. Enfin, il faut pétrir la pâte en ajoutant de l’eau et faire bouillir le tout. Il suffit alors de laisser refroidir le beurre, et de l’emballer pour la vente. » Ce sont une soixantaine d’artisanes qui travaillent ensemble dans cette coopérative. Les effectifs sont répartis entre plusieurs cheffes, précise l’une d’entre elles, Memunatu Salifu. « Nous sommes trois groupes de femmes, chacun d’une vingtaine de membres. Il y a le mien, et celui des autres cheffes, Sana et Adamu. Quand l’un de ces trois groupes reçoit des noix de karité à transformer en beurre, les autres groupes viennent l’aider à honorer la commande, et inversement.  » Vente locale et exportation Le beurre de karité ainsi produit est vendu et parfois exporté par des compagnies locales, comme Savannah Fruits. La plupart du temps, celles-ci apportent la matière première aux artisanes et ne paient que la transformation en beurre de karité. Ce genre de contrat rapporte 150 cedis pour trois sacs de noix, soit un peu plus de 20 euros. Le reste du temps, la coopérative vend le beurre de karité issu de ses propres noix. Le prix pour la vente au détail est à peine plus élevé : 10 cedis, près d’1,40 euro le kilo. C’est moins d’un centième du prix de la plupart des cosmétiques à base de beurre de karité vendus en Europe. Mais la coopérative a permis à ces femmes de gagner un bien meilleur salaire que lorsqu’elles travaillaient seules, comme l’explique Sanatu Mohammed. « Avant la construction de ce centre, on se procurait les noix de karité par petites quantités, 10 bols à la fois. Il fallait les transformer chez nous, puis aller vendre le beurre de karité au marché. Mais depuis que nous avons commencé à travailler en coopérative, on se soutient mutuellement entre femmes, et tout a changé. Le travail individuel ne rapportait que 20 cedis par jour. On gagne bien plus depuis que nous avons uni nos forces. » Comme elles, près de 3 millions de femmes vivent du commerce du karité dans le nord du Ghana. Une activité économique essentielle, dans cette région déshéritée, où plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.  

Un jour dans le monde
Le Ghana, symbole de l'enjeu démocratique en Afrique

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 10, 2020 4:08


durée : 00:04:08 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - C'est un pays dont on parle peu : le Ghana en Afrique de l’Ouest. Où les résultats des élections, présidentielle et législatives, sont en train de tomber. Et le bon déroulement du processus électoral y a valeur de symbole parce que le Ghana est l’une des rares vraies démocraties de la région. C'est le monde d'après.

Info éco
Guerre du cacao : le Ghana et la Côte d'Ivoire gagnent une bataille

Info éco

Play Episode Listen Later Dec 8, 2020 6:24


L'offensive lancée par les deux principaux producteurs de cacao dans le monde, la Côte d'Ivoire et le Ghana, contre des industriels a porté ses fruits. La nouvelle prime, censée assurer un revenu décent aux planteurs, va bien être payée. Également au menu de cette chronique de l'économie : les bourses européennes et asiatiques, le Brexit qui patine encore et toujours, et l'appel à la grève générale des agriculteurs indiens.

Aujourd'hui l'économie
Aujourd'hui l'économie - La Côte d’Ivoire et le Ghana en croisade contre les multinationales du chocolat

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 3, 2020 4:06


Les planteurs de cacao ivoiriens et ghanéens doivent manifester aujourd’hui. Une démonstration de force pour appuyer leurs gouvernements en plein bras de fer avec les multinationales du chocolat pour faire respecter un prix plus juste pour le cacao. Ce combat est à première vue celui du pot de terre contre le pot de fer. L’industrie du chocolat pèse 100 milliards de dollars. 6% seulement revient aux pays producteurs. Pour mieux rémunérer les planteurs dont la majorité vivent encore bien souvent dans des conditions d’extrême pauvreté, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont décidé l'an dernier d’imposer une prime de 400 dollars par tonne, une prime baptisée différentiel de revenu décent qui s'ajoute au cours du marché, évoluant dans une fourchette comprise entre 2 000 et 3 000 dollars. Et les industriels ont accepté ! Néanmoins, ce nouveau barème est à peine mis en place pour la récolte en cours que les premiers contournements ont eu lieu : l’américain Hershey a préféré acheter 30 000 tonnes de fèves du stock du marché à terme new yorkais, où le différentiel n'est pas appliqué parce que c'est du cacao récolté l'an dernier, déchainant ainsi la colère à Abidjan et à Accra. La Côte d'Ivoire et le Ghana ont-ils les moyens de faire respecter leurs tarifs ? Ces deux pays pèsent 60% de la production mondiale, ils sont donc quasiment incontournables. Et leurs clients, qu'ils soient broyeurs de fèves ou chocolatiers ont tous accepté le principe de la prime. D'ailleurs les paysans en ressentent déjà les effets, pour cette campagne ils sont payés 1 000 FCFA pour un kilo de fève, conformément au prix annoncé en octobre, d'après les sondages effectués sur le terrain par les équipes de François Ruf, chercheur du Cirad. Le différentiel n'est pas entièrement répercuté, mais l'augmentation a bien eu lieu. Que le chocolatier américain ait dérogé à son engagement n'étonne personne sur ce marché très opaque, c'était évident que les acheteurs allaient se tourner vers d'autres origines souligne François Ruf. Néanmoins il trouve le dispositif astucieux : une barrière tarifaire a l'avantage de faire monter les cours graduellement sans provoquer une hausse trop rapide et trop forte. Ce qui à terme détruit la valeur en favorisant l'émergence de nouveaux concurrents, et donc la surproduction qui fait chuter les cours. En représailles, les instances de régulation de la filière ont décidé de suspendre les programmes de certification durable passés avec les industriels indélicats, n'est-ce pas contraire aux intérêts des paysans ? Ce processus garantissant que la production est faite sans recourir au travail des enfants, sans détruire la forêt, est utile dans ses intentions et louable sur le fond mais pernicieux dans sa mise en œuvre. D'abord parce que c'est surtout l'industriel qui encaisse la plus-value sur le cacao durable et non pas le paysan. C'est lui aussi qui finance les programmes et impose ses critères. Avec la certification les multinationales ont renforcé leur emprise sur la filière, au détriment des États souligne François Ruf. Pour cet expert reconnu du cacao, ces représailles constituent la réponse du berger à la bergère. Après des décennies de libéralisation au profit des industriels, les États essaient enfin de reprendre la main. Philippe Fontayne, l'ancien président de l'Organisation internationale du cacao juge aussi que les initiatives prises depuis les pays consommateurs pour déterminer le niveau correct de revenu du planteur sont déplacées, « c'est au marché de fixer le juste prix, et pas aux industriels d’intervenir pour le développement en construisant des routes ou des écoles ». La Côte d'Ivoire et le Ghana pourraient aller plus loin encore en créant une Opep du cacao ? L'exemple des pays pétroliers est séduisant mais très difficile à répliquer dans le monde du cacao. S'il est facile de fermer les robinets pétroliers, c'est en revanche très compliqué, incertain de demander à des millions de paysans de cesser du jour au lendemain de vendre leurs fèves, quand c'est une nécessité vitale pour payer l'école par exemple. Ensuite le cacao est une denrée périssable, difficile à stocker longtemps. Et puis il y a les barrières culturelles, matérielles rendant la mise en œuvre d'un cartel assez improbable. Certains pays producteurs ont déjà du mal à payer leurs cotisations à l'ICCO, l'organisation internationale du cacao. Les autres pays producteurs regrettent de ne pas avoir été associés à l'initiative des deux poids lourds du marché, mais ils profitent déjà des retombées : le Cameroun est le premier bénéficiaire des achats de Hershey à la bourse de New York.

Afrique Économie
Afrique économie - La Côte d'Ivoire et le Ghana furieux contre deux multinationales du chocolat

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Dec 3, 2020 2:23


Fin novembre (lundi 30), la Côte d’Ivoire et le Ghana ont haussé le ton face à deux multinationales américaines du chocolat. Hershey et Mars sont accusées d’avoir évité de payer une prime de 400 dollars par tonne de cacao achetée.  Appelée « Différentiel de revenu décent », cette somme a été négociée l’année dernière avec les grands groupes chocolatiers. Elle est destinée à assurer une hausse des prix aux producteurs. Abidjan et Accra reprochent donc aux deux sociétés incriminées de jouer un double jeu. Des messages de protestations adressés aux deux multinationales américaines, ce n’est pas dans les habitudes des gestionnaires de la filière cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana : le Conseil Café Cacao et le Cocobod. Yves Brahima Koné, directeur général du Conseil Café Cacao : « Nous avons quelques mésententes dans l’application du différentiel de revenu décent. L’objectif pour nous c’est de ramener chaque partie à respecter l’accord que nous avons conclu ensemble. De toute façon, sans eux, l’accord que nous avons conclu dans l’intérêt des planteurs n’a pas son sens. » Le Conseil Café Cacao et le Cocobod ont donc engagé un bras de fer face aux deux chocolatiers américains, en suspendant notamment Hershey des programmes de durabilité, qui certifient que les grands groupes achètent du cacao « éthique », c’est-à-dire des fèves qui ne sont pas issues de plantations ayant entraîné la déforestation ou fait travailler des enfants. « Nous sommes en train de discuter. Nous aussi nous avons des éléments en notre pouvoir, ce sont les programmes de durabilité. La certification en fait partie. Nous considérons qu’on ne peut pas parler de durabilité sans payer le planteur. Si le planteur n’est pas payé, ça veut dire qu’on aura pas de cacao à terme et on n’aura pas du chocolat à terme. C’est le maillon le plus faible et nous sommes convenus qu’il fallait payer le prix qu’il faut au planteur. Avec Hershey, nous sommes en train de discuter. C’est vrai, on a suspendu leurs programmes, nous avons quelques mésententes, on discute, on va s’entendre et on aura une porte de sortie. Je suis convaincu que d’autres industriels ne vont pas nous ramener sur cette voie. »   La Côte d’Ivoire et la Ghana pourraient sortir gagnants de leur bras de fer avec Hershey et Mars, selon Christophe Bertrand, secrétaire général du Syndicat des chocolatiers et confiseurs de France : « On a besoin d’eux, on a besoin de leurs volumes, ce sont de gros producteurs. Et s’il est bien travaillé post-récolte, ils produisent un cacao de qualité. Donc de toute façon, les gros industriels, à un moment où un autre ne vont pas savoir où acheter ailleurs. »   Cet artisan chocolatier est très critique à l’endroit des grands industriels : « L’idée d’un cacao durable est quand même loin de leurs préoccupations, même s’ils utilisent ce mot à tout va. Nous, artisans chocolatiers, on a lancé le 1er octobre 2020 un label qui s’appelle Chocolatiers engagés. On veut du cacao fermenté, on veut travailler uniquement avec des coopératives paysannes dans lesquelles il y a un certain nombre de femmes. Evidemment pas de déforestation, pas de travail des enfants, mais normalement on ne devrait même plus parler de ces questions ! Et on veut que les coopératives mettent en place l’épargne salariale. »  Grâce au différentiel de revenu décent, les prix au producteur ont augmenté au Ghana et en Côte d’Ivoire où il y a eu une hausse de 21%. Malgré cette augmentation, des centaines de milliers de planteurs auront du mal à sortir de la pauvreté.  

Droits et libertés | Deutsche Welle
Ces Noirs Américains qui décident de s'installer en Afrique

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 7, 2020 12:28


Le Ghana est parvenu à attirer de nombreux Afro-Américains qui en ont assez du racisme aux Etats-Unis et viennent s'installer sur la terre de leurs ancêtres.

Chronique des Matières Premières
Chronique des matières premières - Cacao durable: l'UE engage le dialogue avec la Côte d'Ivoire et le Ghana

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Sep 23, 2020 1:46


L’Union européenne a lancé mardi un dialogue avec la Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux premiers producteurs mondiaux de cacao. Objectif : développer des critères de production durables. Prévu pour une durée d’environ 10 mois, le cycle de discussions entre l’Union européenne, la Côte d’Ivoire et le Ghana doit aider les deux premiers producteurs de cacao à mettre fin à la déforestation liée à la production de l’or brun et à éliminer le travail des enfants dans les plantations. La Commission des 27 compte aussi inciter les grandes entreprises européennes du chocolat à se montrer « responsables » dans leurs achats de fèves. Une initiative qui peut porter ses fruits, puisque l’Union européenne importe aujourd’hui 60% du cacao produit dans le monde, sachant que la production de cacao de la Côte d’Ivoire et du Ghana lors de la campagne 2019-2020 représente 64% de la production mondiale, selon l’Organisation internationale du cacao. En plus des risques liés au travail des enfants et à la déforestation, la production de cacao apporte peu de revenus aux petits producteurs. La majorité des producteurs restent pauvres Faute d’avoir obtenu le relèvement des prix mondiaux l’année dernière, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont instauré un « différentiel de revenu décent », c’est un nouveau mécanisme de vente aux grands groupes chocolatiers pour augmenter le prix de 400 dollars par tonne afin de mieux rémunérer leurs producteurs. Une autre raison incite l’Union européenne à promouvoir le respect des normes environnementales dans la filière cacao : la demande croissante des consommateurs européens pour du chocolat issu du commerce équitable. Cette exigence des consommateurs européens va d’ailleurs s’intensifier dans l’avenir, quelle que soit l’évolution de la filière. Alors que la Côte d’Ivoire exporte encore brute les trois quarts de sa production de fèves, elle a lancé mardi la construction de deux nouvelles usines de transformation. Le pays veut augmenter sa part de valeur ajoutée dans la filière cacaoyère, en doublant à court terme sa capacité de transformation, qui est aujourd’hui de 500 000 tonnes, soit le quart de sa production.

Chronique des Matières Premières
Chronique des matières premières - Le Ghana menacé de perdre son rang de numéro deux mondial du cacao

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Sep 2, 2020 1:49


Le Ghana est le deuxième producteur mondial de cacao derrière la Côte d’Ivoire. Mais le pays ouest-africain pourrait perdre ce rang, estiment des planteurs de l’est ghanéen. Ils voient leurs cacaoyers disparaître au profit de l’extraction minière. Le Ghana est-il menacé de perdre son rang de numéro deux mondial du cacao ? C’est ce qu’affirme au journal Ghanaian Times le président de l’Union des producteurs du district de New Juaben, dans l’est du pays. Avec amertume, ces planteurs observent que la terre, qui ne leur appartient pas, est de plus en plus fréquemment vendue « sans discernement » déplorent-ils, par les chefs coutumiers à des investisseurs privés. Arbres coupés sans compensation Les arbres sont coupés pour céder la place à l’extraction minière, souvent illégale, à l’extraction de sable, ou à d’autres productions agricoles comme la noix de coco, exploitée pour la cosmétique. Un peu plus de 1 200 hectares de cacaoyères auraient disparu. Pour l’instant cela met surtout en péril le revenu des planteurs évacués, ils continuent de réclamer une compensation. De là à menacer la production cacaoyère ghanéenne, il y a un grand pas. Mais la production ghanéenne est en hausse malgré le « swollen shoot » Le cacao occupe 1,9 million d'hectares au Ghana, et pour l’heure, c’est surtout le virus du « swollen shoot » qui met en danger les plantations, un sixième des superficies seraient contaminées, d’où les arrachages organisés par le bureau ghanéen du cacao, le Cocobod, contre, le plus souvent, de nouveaux plants et une indemnisation des producteurs. Loin devant l’Équateur La récolte ghanéenne devrait même progresser de près de 6%, selon le Cocobod, d’ici octobre 2021. Même si elle est passée sous les 900 000 tonnes lors de l’avant-dernière campagne, elle reste près de trois fois plus importante que celle du troisième producteur mondial de fèves, l’Équateur. Le Ghana a donc une très grosse marge avant de perdre le deuxième rang qu’il détient, derrière la Côte d’Ivoire. L’industrie du chocolat s’inquiète malgré tout de ces évacuations de producteurs dans l’est du Ghana. Une représentante de l’entreprise américaine Mondelez souligne qu’il s’agit du problème « complexe » du droit foncier en Afrique de l’Ouest.

Invité Afrique
Invité Afrique - Frontière bénino-nigériane: «La fermeture a aussi puni le Togo et le Ghana»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 24, 2020 4:55


Cela fait un an que le Nigeria a fermé sa frontière terrestre avec le Bénin. Abuja souhaitait ainsi mettre un terme à la contrebande de produits depuis son voisin de l'ouest, notamment de riz. Le Bénin en importe d'Asie et des commerçants le revendent, faisant concurrence au riz nigérian, plus cher. Pape Ibrahima Kane, chercheur sénégalais, répond aux questions de Vincent Dublange. Un an après la fermeture par le Nigeria de sa frontière avec le Bénin, est-ce que les présidents Patrice Talon et Muhammadu Buhari se parlent ? Pape Ibrahima Kane : Oui. Ils se voient. Ils se sont parlé à plusieurs reprises, la dernière occasion étant la vidéoconférence sur le Mali qui a eu lieu jeudi.   Comment expliquer que rien ne semble changer au poste-frontière au Sud, proche de Porto-Novo ? Rien ne semble changer à ce poste-frontière particulier, mais beaucoup de choses ont évolué dans les relations entre les deux pays. Si vous vous souvenez, quand la crise a éclaté, la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) a mis en place une petite équipe chargée d’aller recueillir des informations auprès des deux pays et de proposer des solutions. A ma connaissance, pratiquement toutes les mesures qui avaient été demandées au Bénin ont été appliquées, notamment la fermeture de ces structures qui facilitaient un peu le trafic entre les deux pays, le fait que le Bénin soit un peu plus regardant sur les marchandises qui sont supposées entrer directement au Nigéria, mais qui restent souvent à Cotonou. Et de son côté aussi, on avait demandé au Nigéria d’être un tout petit peu plus flexible sur l’entrée des marchandises qui étaient destinées au Nigéria. Et chacun des pays avait commencé, ça je peux l’affirmer, à mettre en œuvre ces mesures. Ce qui a malheureusement tout bloqué, c’est la crise du Covid. Et aujourd’hui, pratiquement tous les Etats de la Cédéao ont pris des mesures de fermeture de leurs frontières.   Y a-t-il eu quand même une certaine reprise ces dernières semaines des échanges sur certains postes-frontières ? Oui, il y a eu une reprise, mais le volume du trafic est assez maigre, parce que les contrôles sont maintenant beaucoup plus rigoureux et ensuite, les Etats doivent échanger de la documentation. Cela ne se fait plus comme avant et cela entraîne des lourdeurs dans les procédures douanières qui doivent avoir lieu entre les deux pays. Je vous signale que ce qui rend aussi cette situation un peu difficile, c’est l’existence de plusieurs régimes commerciaux. Le Bénin appartient à l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) et à la Cédéao. Parfois, des produits peuvent entrer dans le cadre du régime UEMOA, et pour ressortir du Bénin dans le cadre de Cédéao.   Est-ce que l’entrée en vigueur prochaine de la zone de libre-échange de l’Union africaine ne va pas de toute façon forcer un petit peu la main à tout le monde et empêcher ces velléités protectionnistes ? La Zleca (Zone de libre-échange continentale africaine) laisse encore une marge de manœuvre aux Etats. Comme le Nigéria a été l’un des derniers pays à apposer sa signature au texte, cela veut dire que le Nigéria sera encore très regardant sur la manière dont ses voisins vont appliquer les règles. Puis, si l’application par ses voisins de cette règle-là n’est pas à son avantage, vu la taille de l’économie nigériane, je crois que ce pays peut mettre en branle les règles qui lui permettent de parfois s’opposer à ça. Mais, l’avantage de la Zleca, c’est qu’il y aura moins de contraintes aux frontières parce qu’on va maintenant arriver à une sorte de digitalisation de toutes les règles de procédure douanière. Cela va permettre aux autorités nigérianes, avant même l’arrivée des produits, de savoir ceux qui entrent et ceux qui sortent.   Donc, contrôler la contrebande ? Exactement. Et c’est cela que la Zleca peut aider à résoudre puisque maintenant, n’entrera sur le territoire nigérian que la marchandise qui a été listée depuis le point de départ. Cela va peut-être faire baisser la tension entre les deux pays.   Peut-on mesurer les conséquences économiques ? C’est énorme pour un pays comme le Bénin qui vit en grande partie des activités de son port. Et en plus de cela, cette zone frontalière est aussi importante parce qu’une grande partie de la consommation de pétrole, d’essence du Bénin passe par ce point-là. Donc, l’impact économique de la fermeture est réel sur le pays. Maintenant, la question est de savoir comment on va faire pour éviter à l’avenir la survenance de tel fait, et surtout qu’un pays, fut-il le plus important de la région, puisse dicter d’une certaine manière sa loi aux petits pays de la région. La fermeture de la frontière n’a pas simplement puni le Bénin, ça a puni le Togo et, dans une moindre mesure, le Ghana. Cela, aucun citoyen de la sous-région ne peut l’accepter.

Taxi Brousse
Episode 27

Taxi Brousse

Play Episode Listen Later Feb 2, 2020 60:00


[Yen Nyaa Wo – Nana Adomako Nyamekye (Ghana)Nana Adomako Nyamekye est un ex-officier de l’armée ghanéenne.D’ailleurs c’est étonnant comme la musique et l’armée sont liées dans ce continent. Nombreux sont les hommes qui, soit après ou soit avant leur carrière militaire ont été des formidables artistes.Quoi qu’il en soit, Nana Adomako Nyamekye a une histoire intéressante.Le Ghana, dans les années fin 70 début 80 connaît une période très agitée par les divers coups d’état successifs que mène le sanguinaire lieutenant JJ Rawling (aucun lien avec JK Rawling et Harry Poter).JJ Rawling ordonnera à Adomako Nyamekye et ses hommes, d’assassiner ou au moins d’arrêter le président et le vice-président ghanéens en place à cette époque, j’ai nommé Hilla Limann et Joseph de Graft Johnson.Il sabordera sciemment la mission et s’enfuira. Il est aujourd’hui revenu au Ghana. On Verra Ça – Touré Kunda (Sénégal)« Tu m’as fait travailler, sans assez payer, et je suis épuisé de toutes ces corvées. »Une des premières formations africaines à s’être imposé en France, c’était à la fin des années 70. Les frères Touré avec Ismaïla, Sixu et Amadou qui les rejoint plus tard.Mais les années 80 seront marqué par le décès du plus vieux des frères, Amadou, qui sera remplacé par le cadet Ousmane.La suite ne sera qu’un enchaînement de record. Des albums vendus à plus de 200 000 exemplaires, des tournées dans toutes l’Afrique, l’Europe, les États-Unis, le Japon...« On verra ça », est extrait de leur premier album E’mma Africa sorti en 1980. Sparrow vs Melody Picong – Mighty Sparrow (Trinidad et Tobago)En fait c’est un petit morceau très drôle où Mighty Sparrow se vanne lui-même en faisant une battle entre deux personnages, et ça bastonne pas mal.Ta meuf c’est un chimpanzé, et toi t’as une gueule de zombi, je vais te larder de coup de couteau etc...« Picong » c’est une créolisation de « piquant » pour signifier le côté taquinerie. Me Lo Conto Pedro Alcides – Al Carrao De Palmarite (Venezuela)Juan de los Santos Contreras de son vrai nom. Un des plus célèbres chanteur llanero.Un llanero c’est une sorte de cowboy vénézuélien/colombien.Leur nom leur vient des llanos, une vaste plaine herbeuse, marécageuse, une sorte de savane qui occupe l’ouest du Venezuela et l’est de la Colombie.Les llaneros sont majoritairement d’ascendant d’espagnols et d’indiens, et ont développé une culture et une musique distinctes.Pendant les guerres d’indépendance du Venezuela, des llaneros on grossit les rangs des cavaleries des deux parties en présence. En 1819, une armée de llaneros, dirigée par Simón Bolívar et José Antonio Páez, écrasa un contingent espagnol lorsqu'il franchit les plaines de l’Orénoque et les montagnes des Andes. El Moján – Son Palenque (Colombie)Au nord de la Colombie on trouve San Basilio de Palenque, petit village sur les contreforts du Montes de Maria au sud de Carthagène.C’est dans cette région que se situe l’histoire que je vais vous raconter.Benkos Biohó, aussi connu sous le nom de Domingo, esclave "marron", est né sur le territoire de la Guinée-Bissau, à la fin du XVIe siècle. Il est capturé par l'entrepreneur portugais Pedro Gomez Reynel puis vendu en 1596 par l'Espagnol Alonso del Campo, à Carthagène, à l’époque grand port de la traite négrière. Après une longue vie d’esclave et de rameur sur le fleuve Magdalena, Benkos réussi à s’échapper et organise une armée de fugitifs dans les Montes de Maria.Son rêve, prendre Carthagène et partir rejoindre Afrique,Pendant cinq ans, la guérilla lance des attaques contre les postions espagnols, et réussit bientôt à dominer toutes les montagnes de la Sierra Maria.Le gouverneur espagnol est obligé de signer un traité de paix et de leur laisser une portion du territoire, qui est aujourd’hui Palenque de Sans Basilio, le village où à l’époque les marrons pouvaient s’établir en tant que peuple libre.La suite de l’histoire vous l’imaginez, en 1621, suite au changement de gouverneur, les autorités changent de stratégie et l'arrêtent. Il est fait prisonnier puis pendu et écartelé en place publique le 16 mars 1621. Adiza Claire – Orchestre Super Borgou de Parakou (Bénin)Ce son-là, à la guitare, il n’y a qu’en Afrique qu’on le trouve, et pour cause, c’est la marque de fabrique du soukous congolais auquel on ajoute le rythme cadencé et militaire de la caisse claire.L’Orchestre Super Borgou c’est l’idée de deux amis, Moussa Mama et Menou Roch, qui reviennent de nombreux voyage en Afrique et décident de s’inspirer de ce qu’ils ont entendu dans les pays voisins. Soumba – Kebendo Jazz (Guinée)Un classique de la musique guinéenne.Soumba ! Comme les chutes de la Soumba petit joyaux guinéen. Arroz Con Coco – Lucho Bermudez (Colombie)« Arroz » veut dire riz, et « con coco » , à la noix de coco.Un plat populaire de l'Asie du Sud-Est, à l’Amérique du Sud, en passant par la péninsule indienne, l’Amérique centrale, les Caraïbes et l’Afrique de l'Est.En fait y a que chez nous qu’on ne mange pas de Riz à la noix de coco...Pour pallier à ça, voilà tout de suite la recettepour réaliser un bon riz à la noix de coco.Il vous faut :500g de riz longs grains, 2 fois le volume de riz en eau, 400ml de lait de coco, 1 oignon, de la noix de coco râpée, 40g de sucre de canne et des raisins sec.Faite réduire dans une casserole le lait de coco jusqu'à avoir une pate épaisse bien ambrée.Ajouter le riz et bien mélanger pour enrober tout le riz, du gras de coco.Faites-le légèrement toaster.Ajouter ensuite l’eau dans le riz, le sel et le sucre.Laisser mijoter à feu doux sans mélanger.Lorsque toute l’eau a été absorbée ajouter les raisins.Laisser reposer 15/20 minutes que le riz s’assèche un peu et que les raisins gonflent avec la vapeur.Déguster ! Touflé – Hamad Kalkaba and The Golden Sounds (Cameroun)Dans les années 70 le groupe est composé de 13 gus tous venus des rangs de la garde républicaine camerounaise, tiens encore, Hamad Kalkaba et 12 membres des The Golden Sounds. Ils enregistrent 2 albums 45 tours.Dans les années 80 Kalkaba quitte le groupeLes Goldens Sounds enregistreront encore 5 albums dont le célèbre tube « Zangalewa » énorme succès en 1986 et meilleur titre africain en 93. Belema – Opotopo (Nigeria)Le village de Belema, situé dans le sud du Nigeria, vit depuis 37 ans dans l'ombre (et la pollution) d'une station pétrolière gérée par la compagnie Shell. Malgré les abondantes richesses pétrolières, les habitants de la région disent n'avoir jamais profité des revenus générés par l'or noir. En dépit de prix bas en 2016, l'exportation de pétrole a rapporté 28 milliards de dollars au pays. Iene Miene Mutte – Max Nijman (Suriname)Iene Miene Mutte c’est l’équivalent du « am stram gram » français, mais en néerlandais. Cette version sur un rythme qu’on appelle le Kaseko, qui est originaire du Suriname et qui mélange à la fois ce rythme de marche militaire à la caisse claire et des cuivres. Ça date du début du XXème, mais depuis les années 70, il est popularisé par les artistes surinamiens parties à la métropole. Généralement c’est de la musique de rue, joué par des fanfares. Travail Zenfants ! Chantez Après ! – Casimir Létang (Guadeloupe)Produit par le label Disques Debs tenu par monsieur Henri Debs. Depuis la fin des années 70 Henri Debs, guadeloupéen de naissance, est le plus gros producteur de musique antillaise au monde. Il a des boutiques dans les caraïbes et à Paris et contribue à la découverte du Cadence puis de zouk, dans la métropole et sur le reste de la planète. Mon Pois l’est Au Feu – Alain Péters (La Réunion)Tous les artistes réunionnais qui se respectent s’accordent, Alain Péters est un monument majeur de la musique réunionnaise. Un musicien, un chanteur, un compositeur mais aussi un poète, maudit. Déchiré et déchirant. A la Baudelaire.Danyel Waro dit de lui d’ailleurs « son boire c’est son déboire ».Il meurt à 43 ans d’un infarctus dans une rue de Saint-Denis.Un joli documentaire lui a été dédié, je vous le conseille, il est visible sur internet : « Une vie réunionnaise - Alain Peters mange pour le cœur ».](https://www.mouvement-up.fr/articles/taxi-brousse-chemin-27/)

Le digital pour tous #BonjourPPC
Paperless, vers un monde sans papier ?

Le digital pour tous #BonjourPPC

Play Episode Listen Later Mar 28, 2019 20:41


Vivre et travailler sans papier en profitant des opportunités liées à la dématérialisation des documents, on en parle ensemble ? Liens des articles cités lors de la diffusion : - définition selon Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/Paperless_office - Dématérialisation, zéro papier...Objectif irréaliste ou incontournable ? https://www.ordinal.fr/fr/sujets-de-reflexion/dematerialisation-zero-papier-objectif-irrealiste-ou-incontournable.htm - Le Ghana a fait un pas de plus vers une administration « paperless » en lançant le projet e-justice https://www.agenceecofin.com/gestion-publique/2103-64835-le-ghana-a-fait-un-pas-de-plus-vers-une-administration-paperless-en-lancant-le-projet-e-justice - Consommer du papier, un crime écologique ? https://www.20minutes.fr/planete/1465187-20141021-consommer-papier-crime-ecologique - Gérer simplement ses dépenses d’entreprise https://blog.spendesk.com/fr/6-astuces-entreprise-eco-responsable - Zéro papier : au-delà des discours, la nécessité d'une vraie vision https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/zero-papier-au-dela-des-discours-la-necessite-d-une-vraie-vision-772152.html - outil Adobe de calcul : Digital Transformation Savings Calculator http://adobegovernmentsavings.com/content/forms/af/adobe-value-calculator/aem-calc-form.html - Digital workplace : comment instaurer le paperless en 4 étapes https://www.archimag.com/digital-workplace/2017/03/22/digitalworkplacecommentinstaurerpaperless4etapes - le site Zero Papier http://www.zeropapier.fr/ - Abonnez-vous sur : * Apple : applepodcasts.com/bonjourppc * Google : https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9hbmNob3IuZm0vcy83MjFmODcwL3BvZGNhc3QvcnNz * Spotify : https://open.spotify.com/show/0HE6b6ZfN3zeU4QikK7XFd * Deezer : https://www.deezer.com/show/70321 Episode réalisé en direct audio sur Twitter à 7h35 le 28/03/2019 Pour proposer un sujet et commenter en direct chaque matin de la semaine à 7h35 rendez-vous ici twitter.com/ppc

Economie et développement
Les nouveaux billets font grimper les prix à Nouakchott

Economie et développement

Play Episode Listen Later Mar 13, 2018 12:31


Depuis le 1er janvier, la monnaie mauritanienne, l'ouguiya, a perdu un zéro. De nouveaux billets sont en circulation. Les consommateurs estiment que les commerçants en ont profité pour augmenter leurs prix // Le Ghana a remporté la bataille juridique autour des gisements maritimes de pétrole face à la Côté d'Ivoire et semble profiter d'un renouveau économique.

Les vinyliques anonymes
Les Vinyliques Anonymes - saison 2 - émission #23

Les vinyliques anonymes

Play Episode Listen Later Mar 1, 2018 68:00


Durée : 1:08:00 - La semaine passée dans notre émission hebdomadaire sur SUN on a pas mal voyagé: Le Ghana avec Alogte Oho & His Sounds of Joy L'allemagne, la Jamaique et l'Angleterre avec Martin Campbell Les USA avec le groupe Positive Force Le Senegal avec le groupe Xalam Marseille avec le trio Troublemakers

Les vinyliques anonymes
Les Vinyliques Anonymes - saison 2 - émission #23

Les vinyliques anonymes

Play Episode Listen Later Mar 1, 2018 68:00


Durée : 1:08:00 - La semaine passée dans notre émission hebdomadaire sur SUN on a pas mal voyagé: Le Ghana avec Alogte Oho & His Sounds of Joy L'allemagne, la Jamaique et l'Angleterre avec Martin Campbell Les USA avec le groupe Positive Force Le Senegal avec le groupe Xalam Marseille avec le trio Troublemakers