POPULARITY
Bakary a une vingtaine d'années, quand à Gao, en 1962, dans son Mali natal tout juste indépendant, il entend parler d'usines automobiles qui recrutent à tour de bras en France. Il n'hésite pas à y aller. Mais l'eldorado est de courte durée... L'«Indestructible», c'est cette voiture mythique, la Peugeot 504 sortie des usines en 1968 et qui a connu une grande renommée dans le monde... un des symboles des Trente Glorieuses.Une voiture qui a donc traversé les époques et les continents. Mais, une voiture qui avait aussi une face sombre : comment cette voiture était-elle fabriquée ? Quelles étaient les conditions de travail dans les usines ? Dans les usines de Sochaux, les grèves étaient légion et durement réprimées.Dans cette pièce, Hakim Bah et Manon Worms relatent ces luttes ouvrières grâce aux personnages de Bakary et de Katie. Invités : Hakim Bah et Manon Worms, metteurs en scène de « Indestructible » à voir au Théâtre de la Cité Internationale jusqu'au 4 février 2025. Pour aller plus loin : Robert Linhart, auteur de L'Etabli, aux éditions de Minuit. Programmation musicale : Safia Nolin, Djurdjura.
Bakary a une vingtaine d'années, quand à Gao, en 1962, dans son Mali natal tout juste indépendant, il entend parler d'usines automobiles qui recrutent à tour de bras en France. Il n'hésite pas à y aller. Mais l'eldorado est de courte durée... L'«Indestructible», c'est cette voiture mythique, la Peugeot 504 sortie des usines en 1968 et qui a connu une grande renommée dans le monde... un des symboles des Trente Glorieuses.Une voiture qui a donc traversé les époques et les continents. Mais, une voiture qui avait aussi une face sombre : comment cette voiture était-elle fabriquée ? Quelles étaient les conditions de travail dans les usines ? Dans les usines de Sochaux, les grèves étaient légion et durement réprimées.Dans cette pièce, Hakim Bah et Manon Worms relatent ces luttes ouvrières grâce aux personnages de Bakary et de Katie. Invités : Hakim Bah et Manon Worms, metteurs en scène de « Indestructible » à voir au Théâtre de la Cité Internationale jusqu'au 4 février 2025. Pour aller plus loin : Robert Linhart, auteur de L'Etabli, aux éditions de Minuit. Programmation musicale : Safia Nolin, Djurdjura.
Welkom in de 19e aflevering van BALLIEMAN. De voetbal podcast van Friends of Sports en Koolcast Sport. Elke zondagavond praten Alexandre & Gilles met enkele kenners na over het voetbalweekend in België en het buitenland.De sfeer zit erin deze week, ookal verloren Barcelona, Manchester United en AC Milan punten, maar dat is voor verder in de aflevering. Brian & Noa schuiven aan in de aflevering van vandaag. In eigen land waren er niet zoveel verrassingen. Anderlecht won op KV Kortrijk, maar nog niet overtuigend genoeg volgens Alexandre. Gilles zag hoe Club Brugge bijna moest oppassen om puntenverlies te lijden in eigen huis ten koste van Beerschot. KRC Genk was met de jonkies dan weer sterk genoeg om te gaan winnen achter de kazerne. Verder kijken we ook uit naar de strijd om het zesde ticket in de Play-Offs.Verder is de zoektocht naar de nieuwe Belgische bondscoach officieel geopend. Eindigen doen we zoals gewoonlijk met een 1X2.
Au nord du Bénin, le chômage n'est pas la seule cause de la radicalisation de certains jeunes qui basculent dans le jihadisme, affirme le Timbuktu Institute. Au terme d'une longue enquête dans trois départements du nord du Bénin, aux confins du Burkina Faso et du Niger, cet institut publie un rapport intitulé Au-delà de la criminalité, qui montre que l'approche criminologique ne suffit pas pour combattre le phénomène jihadiste. Professeur à l'université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, Bakary Sambe est le directeur régional du Timbuktu Institute et le fondateur de l'Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique. RFI : Dans votre enquête très fouillée - près de 300 interviews étalées sur plus d'un an - vous dites que le chômage des jeunes est un facteur essentiel de la radicalisation et un responsable associatif de Djougou vous dit : « pour avoir du travail, il faut connaître quelqu'un qui est proche du pouvoir, sinon on n'en trouve pas ».Bakary Sambe : Oui, des jeunes des communautés qui ont participé à l'étude perçoivent donc, de ce point de vue, la radicalisation et l'extrémisme violent comme un refuge pour faire face aux différents problèmes sociaux et socio-économiques. On voit, notamment dans la Donga, comment les groupes extrémistes violents arrivent à instrumentaliser ces griefs, notamment les questions d'injustice et d'inégalité. Par exemple, ce jeune qui nous aborde en disant : « est-ce qu'on pourrait m'aider à entrer dans un groupe extrémiste violent, parce que ça fait des années que j'essaie d'entrer dans l'armée, mais ne connaissant personne, appartenant à une certaine ethnie, je me sens exclu ». Et donc, il voit dans ces groupes-là un refuge pour justement lutter contre ces griefs et sortir de la marginalisation.Il voit même cela comme « une revanche sociale », vous dit ce jeune…Il voit cela comme une revanche sociale, parce que, pour lui, l'État et ses représentants locaux l'empêchent, en tant que Béninois jouissant de ses droits, d'entrer dans une fonction publique comme l'armée ou bien les forces de sécurité et de défense, pour véritablement vivre sa passion, qui est la passion des armes. Du coup, il se voit attiré par les groupes extrémistes violents qui se présentent comme des protecteurs des communautés ostracisées et jouent cette carte de la division et essaient de dire à des communautés ostracisées, marginalisées : « nous sommes vos protecteurs ».Autre facteur de radicalisation, dites-vous, dans les provinces du Nord du Bénin à majorité musulmane, la compétition religieuse entre prédicateurs, les uns salafistes, les autres de la confrérie soufie tidjaniya ?Oui, on voit bien ces rivalités internes au sein de la communauté musulmane, aussi bien dans la Donga comme à Djougou ou à Ouaké. Elles expriment le degré d'ancrage des courants wahhabites qui contestent les groupes soufis comme la tidjaniya. Là, les cheiks [wahhabites] bâtissent toute une stratégie basée sur l'humanitaire et le travail social. Et on voit que ces organisations, via des ONG qui reçoivent des financements, commencent à se substituer à l'État. Et on voit là une dynamique qu'on a connu dans le Sahel dans les années 70 et qui commence à devenir une véritable réalité dans le nord du Bénin. Et il y a ce témoignage qui nous a été fait au sujet de la stratégie de ces ONG pour combler le vide. La personne nous dit carrément que ce sont des pays du Golfe qui, à travers des projets, font des dons d'infrastructures aux villages et aux communes. Aujourd'hui, dans les départements du Nord du Bénin, nous avons des centaines de forages d'eaux, de puits, et cetera. Bref, une stratégie de remplacement de l'État et, en même temps, une stratégie double. D'une part, elle est basée sur la dawa, la prédication. Et de l'autre côté, sur la hirassa, le secours humanitaire. De sorte qu'aujourd'hui, il y a une compétition des courants religieux, une lutte entre ces courants religieux, notamment le salafisme wahhabite et la tidjanya, qui aujourd'hui est menacée par cette offensive de la dawa.Et dans certains villages, vous dites que les jihadistes n'hésitent pas à saisir les téléphones des habitants pour supprimer les vidéos qu'ils considèrent comme haram, c'est à dire impie. Est-ce à dire qu'il y a des zones où les djihadistes circulent en toute liberté et font la loi ?Nous avons été très surpris par ce témoignage à Nattitingu, dans le département de l'Atacora, où les jeunes vous disent qu'ils reçoivent des messages et qu'ils ont des nouvelles de certains jeunes qui ont été appelés par les « gens de la brousse » et qui hésitent à les rejoindre. De la même manière que l'on voit un jeune qui témoigne de l'existence de centres de formation, en disant que, lorsque les jeunes quittent ces centres de formation et reviennent dans le village, ils commencent à avoir un comportement qui inquiète la communauté.D'après votre enquête, le département le plus vulnérable aux jihadistes, c'est celui de l'Atacora, limitrophe du Burkina. Vous y racontez la stigmatisation des Peuls et aussi ce que les habitants appellent les « gens de la brousse », c'est à dire des groupes djihadistes armés qui circulent pour aller du Togo au Burkina et qui, du coup, sont en contact permanent avec la population, est ce qu'on peut parler de familiarisation ?Il y a une forme de familiarisation, il y a une forme aussi de stratégie qui fait que les populations locales sentent que ces « gens de la brousse » maintenant font partie de leur quotidien. Du coup, je pense que la bonne stratégie des autorités serait d'avoir une approche mixte. C'est à dire, autant il est important de gérer les impératifs et les urgences sécuritaires au regard de la menace, mais aussi il est important d'avoir une approche basée sur le renforcement de la résilience des communautés, de sortir du tout sécuritaire, d'expérimenter les stratégies endogènes basées sur la culture du dialogue, sur la culture de la médiation. Les jeunes que nous avons vus se déployer en médiateurs, des jeunes engagés dans leur communauté, cela montre qu'il y a encore des ressources au sein de la société béninoise qu'il faudrait explorer dans le Nord du Bénin.À lire aussiBénin: une attaque terroriste fait plusieurs morts dans le parc national W au nord du pays
Comment prévenir contre l'extrémisme violent et attirer les jeunes vers des projets viables ? Les autorités ivoiriennes ont mis en place, depuis deux ans, le programme de lutte contre la fragilité. Il s'adresse aux personnes âgées de 18 à 40 ans, vivant dans six régions des zones frontalières avec le Mali et le Burkina. Des régions touchées par le chômage dans lesquelles les populations deviennent de potentielles cibles du recrutement des groupes armés. Bakary Ouattara a 31 ans. Il a grandi et vit toujours à Kofiron, un village proche de la frontière malienne. Ce jeune a quitté les bancs en classe de troisième. Sans diplôme, mais avec les connaissances transmises par ses parents, Bakary a décidé de reprendre l'entreprise familiale : il vend du maïs et du riz. Dans son local, il peut stocker jusqu'à 100 sacs de céréales. Mais sans apport financier, difficile de tirer profit du potentiel de son local. « Je m'en sors très bien, dit-il, je parviens à être en activité 12 mois sur 12. À l'époque, je n'avais pas assez de fonds pour acheter des sacs de céréales auprès des femmes du village. J'ai bénéficié d'un prêt de million de FCFA. Cet argent m'a permis d'acheter de grandes quantités de céréales et de constituer un stock. Et je me suis mis à revendre. J'ai fait des bénéfices. »Commerce et agricultureBakary a remboursé son prêt en moins d'un an. Depuis, il a ouvert une autre boutique, pour mener des activités de téléphonie et de transfert d'argent. « Je parle de mes activités aux autres jeunes du village pour que, eux aussi, se motivent et montent des projets, poursuit-il, je leur explique comment je m'y suis pris. Je leur dis qu'on peut gagner de l'argent en s'impliquant dans de petits projets. »Madou a 33 ans. Il a abandonné l'école pour se consacrer à l'agriculture. Ce jeune de Toumokro cultive le maïs, le riz, le coton et le soja. Cet agriculteur a emprunté 800 000 FCFA à l'agence Emploi Jeunes pour acheter des bœufs, des engrais et des pesticides. Malgré ce coup de pouce, Madou doit encore s'accrocher pour sentir les bénéfices de son métier : « J'ai bénéficié d'un prêt l'an dernier. Mais, la pluviométrie a été mauvaise. Mes récoltes de maïs et de coton n'ont pas bien donné. C'est difficile. J'espère qu'on aura une meilleure pluviométrie cette année afin que je puisse rembourser mon prêt. »Cibles du recrutement des jihadistesCe programme vise à ancrer les jeunes dans des activités professionnelles. « Si ces jeunes qui sont à la frontière ne sont pas occupés, s'ils ne sont pas sensibilisés, ils deviennent une cible facile, un appât, pour ces jihadistes, explique Anselme Gauze, est le chef de l'Agence Emploi Jeunes de Korhogo, donc il faut les occuper. Lorsque nous sommes allés à Kafolo –Kafolo a été une zone prioritaire du projet, parce qu'il y a eu des attaques jihadistes dans ces zones-là – il y a des jeunes qui ont pu bénéficier de ces subventions, et il y en a qui ont pu bénéficier de formation en apprentissage : électricité, mécanique-auto et à la soudure. »Pour l'heure, dans cette zone frontalière, près de 52 000 jeunes ont bénéficié de ce programme d'aide.À lire aussiCôte d'Ivoire: le discours d'Alassane Ouattara à la Nation scruté par la classe politique sur fond de présidentielle
« Place et rôle des acteurs religieux dans le jeu électoral au Sénégal » : c'est le titre de la dernière étude produite par le Timbuktu Institute. Dans un pays où l'influence des leaders religieux, particulièrement des confréries soufies tidiane et mouride, est importante notamment lors des crises sociales, cette étude montre que les nouvelles générations d'électeurs, si elles respectent les religieux, cherchent également à gagner en indépendance et faire leurs propres choix. Les confréries sont donc directement confrontées à la mondialisation, à l'influence et à la puissance des réseaux sociaux. Le Dr. Bakary Sambe, directeur régional du Timbuktu Institute, est notre invité. À lire aussiSénégal: des confréries religieuses alertent sur les entorses au vivre ensemble À lire aussiSénégal: au Grand Magal, le chef de la confrérie mouride livre un discours très politique
Au Sénégal, pas une semaine ne passe sans qu'un nouveau litige foncier n'éclate. Tandis que la presqu'île du Cap Vert croule sous le béton et que les habitants de la capitale sont forcés à se relocaliser toujours plus loin à sa périphérie, les terres rurales sont centrales dans les nombreux projets de « développement », dont un certain nombre opèrent en violation flagrante des droits de ses tenants. Pourquoi le foncier est-il si décisif au Sénégal ? Quelles formes les spoliations prennent-elles ? Quels moyens de résistances et de refondation ?Aux côtés de l'ingénieur en génie civil Hugues-Alexandre Castanou, la chercheuse en conservation de la nature Aby Sène et l'hydrologue Bakary Faty, nous examinons les formes que prend la spoliation foncière, la spéculation immobilière, la question du logement, le concept d'accumulation par dépossession, la militarisation de la gestion des aires protégées, la dualité du droit colonial et communautaire ainsi que les perspectives post-alternance.Une discussion facilitée par le Frapp à visionner sur YouTube.Ressources supplémentaires : Dakar : Boom immobilier, la grande partie de Monopoly (Hugues-Alexandre Castanou) | Protection de la nature au Sénégal : les goulots qui entravent la gestion du Parc des oiseaux de Djoudj (Aby Sène) | Dakar : pourquoi acheter un logement est quasi-impossible (Le Monde Afrique) | Litige foncier : Soulèvement de la population de Madina Wandifa contre le maire (Jotna News) | Ndingler : chronique d'une spoliation foncière (Amnesty International Sénégal) | Retour à Ndingler : des terres confisquées, des greniers vides et des paysans exposés à la famine (Ibrahima Mansaly) | Conflit foncier à Dougar : Le décret de la polémique (Le Quotidien) | Au Sénégal, un litige foncier provoque de violents affrontements dans le nord de Dakar (Alice Hautbois) | Nianing : le protocole qui contredit Maguette Sène (Babacar Gueye Diop)
À Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, près de 450 migrants occupent depuis trois ans des bureaux abandonnés en zone industrielle. Il s'agit, en grande majorité, de réfugiés et de demandeurs d'asile. Depuis la fin de la trêve hivernale, ils sont sous la menace d'une expulsion. Le squat est situé en pleine zone industrielle, loin des habitations et des transports. Ici, la vie s'organise.« Il y a des chaises à l'étage, il y a des coiffeurs. Les coiffeurs mettent les numéros, leur numéro de téléphone sur le mur et les gens prennent rendez-vous. Et c'est devenu un peu comme un petit village », indique Jhila Prentis de l'association United migrants.« Il y a des petits restaurants qui s'ouvrent. C'est une vraie vie qui s'est organisée dans ce bâtiment sur trois ans. On peut s'imaginer que le lieu commence à vraiment exister et être un lieu de solidarité aussi entre les personnes qui sont malheureusement dans cette situation, qui sont en situation irrégulière. Ils travaillent, les enfants vont à l'école, ils ne devraient pas être obligés de vivre dans des conditions pareilles », poursuit-elle.C'est le cas pour Nahélia, une jeune mère isolée. Elle occupe, avec sa fille, un bureau qui a été aménagé en chambre au troisième étage. « Je fais la douche ici, avec juste une bassine. Je fais la douche à la maison, il n'y a pas de cuisine », décrit-elle.« On n'a pas d'information »Une bassine pour se laver, et pour cuisiner, la jeune femme a installé un simple réchaud sur la table. Ici, chacun se débrouille et doit respecter certaines règles.« On a organisé s'il y a un problème de courant, un problème d'eau, pour nettoyer des bâtiments... tout », détaille Bakary, l'un des délégués du squat. « C'est nous-mêmes qui ont organisé ça. On a pris des personnes qui font le nettoyage tous les jours. Pour l'électricité aussi, c'est nous-mêmes qui réparons, mais aussi les douches, les toilettes etc. » Assis sur le sol dans le couloir, un petit groupe d'enfants joue, sous le regard des adultes qui vaquent à leurs occupations. Nahélia a commencé à faire ses valises. « La situation, pour moi, c'est très dur, parce que la préfecture n'a pas donné de logement. On n'a pas d'information, quel jour on doit quitter, où on doit aller, on est à la rue... C'est très fatigant », souffle-t-elle. Tout recommencer à zéroPartir, c'est perdre son travail. C'est aussi scolariser les enfants dans une autre ville et recommencer toutes les démarches administratives à zéro, comme l'explique Jhila Prentis qui tient une permanence pour l'association United migrants :« Il y a un risque que le squat soit expulsé avec des policiers, des bus qui emmènent des gens en région. La préfecture a aussi fermé beaucoup de places d'hébergement d'urgence en Île-de-France. Donc les gens sont orientés autre part. Ça, c'est un changement qui est venu pour préparer l'arrivée des Jeux olympiques. On a fermé des places dans l'Île-de-France pour envoyer les gens autre part. Les gens ne savent pas où ils vont être envoyés, ils ne peuvent pas s'organiser, ils ne connaissent même pas la date de l'expulsion. »La plupart sont prêts à quitter ce lieu, mais ils restent inquiets à l'idée de se retrouver une nouvelle fois à la rue.
Jean-Marc Mormeck avait dit qu'il était « peut-être le boxeur qu'on attendaiy depuis longtemps en France ». On n'en est pas encore là mais les mots de l'ancien champion du monde unifié des lourds-légers dessinent le potentiel du garçon. A 20 ans, le super-welter Bakary Samaké représente sans doute le plus grand espoir français actuel en boxe anglaise. Un gros potentiel qui continue son ascension avec un test face à l'expérimenté Ahmed El Mousaoui le 22 février dans le combat principal d'une belle soirée organisée au Zénith de Paris. Avant ce rendez-vous, Bakary Samaké et son père-coach-promoteur Issa sont les invités du RMC Fighter Club pour raconter l'évolution de ce talent de ses débuts avec des gants dans sa plus tendre enfance jusqu'à aujourd'hui. Sans oublier les perspectives d'avenir. Plongée dans la construction d'un grand espoir.
Rencontre Bakary Sakho dans notre dernier épisode, où il partage son voyage vers la création des ALL PARISIAN GAMES avec son ami Paul Odonnat. Découvre comment leur passion pour le sport a inspiré un mouvement.Plonge aussi dans notre discussion sur Ref(her)ee, une initiative novatrice de Weezl et All Parisian Basketball pour former des jeunes filles à l'arbitrage en basket-ball. Un programme qui va au-delà du sport pour développer leadership et compétences de vie essentielles.Ne manque pas ce récit captivant sur le pouvoir de l'arbitrage et son impact sur la prochaine génération.NO REF', NO GAME c'est le podcast de Weezl qui interroge des personnalités de tous genres sur leur rapport aux règles du jeu et à l'arbitrage sportif. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous voulions revenir sur la mort de cet adolescent de 14 ans hier soir au métro Basilique de Saint-Denis en banlieue parisienne. Ce jeune a été tué d'un coup de couteau. Pour en parler, Bakary Soukouna, éducateur spécialisé, vice-président du collectif "La Seine-Saint-Denis au cœur" et conseiller municipal à Saint-Denis. Ecoutez L'invité de RTL Midi du 18 janvier 2024 avec Agnès Bonfillon et Eric Brunet.
Nous voulions revenir sur la mort de cet adolescent de 14 ans hier soir au métro Basilique de Saint-Denis en banlieue parisienne. Ce jeune a été tué d'un coup de couteau. Pour en parler, Bakary Soukouna, éducateur spécialisé, vice-président du collectif "La Seine-Saint-Denis au cœur" et conseiller municipal à Saint-Denis. Ecoutez L'invité de RTL Midi du 18 janvier 2024 avec Agnès Bonfillon et Eric Brunet.
Table Ovale est le nouveau podcast rugby mais pas seulement car nous allons à la rencontre des personnalités du rugby sur leurs terres et partager leurs tables afin d'évoquer avec eux, leurs carrières mais également ce qui se cache derrière le ballon ovale... Pour cet épisode, Cyprien Beytout est allé à la rencontre de Bakary Meité ancien joueur notamment du Stade Français Paris, de Massy ou encore de Carcassonne. On parle de sa carrière qui a commencé lors d'un tournoi universitaire, du racisme dans le rugby, de son livre mais aussi de ses canards. Bakary Meité se livre avec authenticité et spontanéité. Vous pouvez retrouver toutes informations du podcast sur l'Instagram Table Ovale !Allez on passe à table
Senegal, 1917. Die französische Armee wird auf der Jagd nach Zwangsrekruten bei dem 17-jährigen Thierno fündig. Um auf ihn aufzupassen, meldet sich sein Vater Bakary freiwillig. Gemeinsam werden sie in Frankreich an die Front geschmissen. Während Bakary sofort Fluchtpläne für sie schmiedet, wird Thierno bald mit der Chance auf den gesellschaftlichen Aufstieg durch Heldenmut geködert.
Francoska kolonialna oblast sredi 1. svetovne vojne v Senegalu nasilno mobilizira vojake, tudi še ne polnoletne mladeniče. Ko je vpoklican mladi Thierno, se pridruži vojski tudi njegov oče Bakary, da bi ga v povsem neznanem svetu zaščitil vsaj pred takojšnjo smrtjo v prvih bojnih vrstah. Stalno pa poskuša najti način, kako bi ju živa izvlekel iz vojne, kar je v mesoreznici zahodne fronte skoraj misija nemogoče. Francoski film Oče in vojak, ki ga je režiral izkušen direktor fotografije Mathieu Vadepied, je bil lani predvajan na festivalu v Cannesu v sekciji Poseben pogled, lahko bi bil pa tudi prevzel funkcijo otvoritvenega filma. Takšne namreč po navadi zasedajo spodobni in sporočilni filmi, ki so narejeni obrtniško vešče, hkrati pa v umetniškem smislu ne izstopajo dovolj, da bi lahko posegali po nagradah, niti pretirano ne vznemirjajo kako drugače. Jedro filma je v zanimivem razvoju odnosa med očetom Bakaryjem in sinom Thiernom. Akcijskih prizorov neposredno na bojiščih je pravzaprav zelo malo, pa še ti so povsem generični, kar tudi upočasni ritem samega filma. Oče se z ganljivo predanostjo zaveda, kako minimalne so možnosti njunega preživetja, sin je v obdobju odraščanja in aktivnega iskanja samostojnosti in moškosti, ugaja mu tudi pozornost, ki jo je deležen s strani nadrejenih. Vojna vihra in od domačega senegalskega povsem drugačno okolje, z možnostjo sprejetja v francosko družbo, mu predstavljata določeno mikavnost avanture, ne da bi se v resnici zavedal vseh nevarnosti. Druga plat filma je v prikazu teh kolonizacijskih mehanizmov. Lahke pehotne enote strelcev (kakršen je izvirni naslov filma v francoščini) imajo dolgo kolonialno zgodovino, ki sega skoraj do Napoleonovih časov, ko so bile te enote ustanovljene. V 1. svetovni vojni so enote mobiliziranih vojakov iz Severne Afrike služile na več frontah, tudi v smrtonosnih jarkih Ardenov, kjer sta obe vojskujoči strani v trumah in bolj ali manj brez pravega učinka žrtvovali vojake, kar prikazuje film Oče in vojak. Celovečerec je zelo neposreden v trkanju na vest zahodne, predvsem francoske družbe, ki je brez pomislekov izkoristila ljudstva v svojih kolonijah, in v zbujanju občutka dolžnosti. V tem smislu gre predvsem za komemorativno delo, za poskus iskanja odveze nekdanje kolonialne velesile.
For the first time in 8 years, Wolves Weekly brings together Nouha Dicko, Benik Afobe and Bakary Sako to talk about their magical yet brief time together at the club. Featuring discussion on how they developed their understanding of each other, if at all, whether they would have worked in the Premier League, who instigated their dancing celebrations, love for the fans and just how close Bakary came to joining a major rival. Wolves Weekly is brought to you by My Diesel Claim. If you owned or leased any diesel vehicle between 2009 and 2020, you can check your eligibility instantly and sign up at https://bit.ly/mydieselclaimpodcast Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Notre critique du film "Tirailleurs" réalisé par Mathieu Vadepied avec Omar Sy, Alassane Diong. Regardez l'émission sur YOUTUBE : https://bit.ly/3nm7Oy9 --- Titre : Tirailleurs Sortie : 04 janvier 2023 De : Mathieu Vadepied Avec : Omar Sy, Alassane Diong Synopsis : 1917. Bakary Diallo s'enrôle dans l'armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s'affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l'arracher aux combats et le ramener sain et sauf. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=7VMY0nf2fDM #CINECAST #Podcast
Ouvrir l'école en soirée pour organiser des veillées pyjama, c'est le projet mis en place par Valérie Cordani, enseignante à l'école maternelle de Sainte-Livrade-sur-Lot. Après deux années d'interruption suite aux restrictions sanitaires, l'excitation est palpable en cette soirée humide de novembre pour la reprise des veillées : poussettes, doudous et pyjamas se sont retrouvés autour de la conteuse Catherine Bohl, venue présenter sa dernière inspiration « Bakari et la lune ». L'équipe d'Extra classe a pu poser ses micros au milieu du public pour recueillir la magie suscitée par le conte auprès des enfants et de leurs parents. Une initiative loin d'être anodine car elle vise à développer la coéducation et la prévention de l'illettrisme dans cette école rurale classée REP+ dans un quartier prioritaire de la ville. Hurtig-Delattre Catherine (dir.), Coéducation. Des clés pour une responsabilité partagée, série « Bien vivre l'école », Réseau Canopé, 2022. Cordani Valérie, Passion d'école. Des chemins de coéducation pour accueillir l'enfant et sa famille, L'Harmattan, 2021. Plume contante, association qui défend la nécessité de favoriser, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie, l'échange et le partage en prenant le livre et le conte comme fil conducteur. Retrouvez aussi d'autres épisodes Extra classe dans la thématique « Coéducation » : Les Énergies scolaires #20 - Coéducation, un bien commun du 8 septembre 2021. Les Énergies scolaires #24 - L'écoute active du 13 octobre 2021. Parlons pratiques ! #20 - Enseignants et parents : tous coéducateurs ? du 30 novembre 2022. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Aurélie Dulin Grâce à l'appui technique de : Gérard Meunier Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Secrétariat de rédaction : Blaise Royer Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2023 Transcription : Je m'appelle Valérie Cordani. Je suis enseignante dans une petite école rurale, dans un réseau d'éducation prioritaire, sur un quartier prioritaire [de la] politique de la ville. J'ai une classe de tout-petits – c'est un dispositif [d'accueil des enfants] de moins de 3 ans. Et j'ai aussi la direction de l'école et la coordination du réseau d'éducation prioritaire. [Extrait d'une séance de veillée pyjama] « VALÉRIE CORDANI : Coucou. Catherine, qui est prête, qui est prête ! Attention : Catherine va bientôt commencer. [Des familles arrivent] Bonsoir. [Elle s'adresse à une mère d'élève] Vous êtes courageuse de venir avec la pluie. CATHERINE BOHL : On va commencer par éteindre la grande lumière. Comme ça, ça nous mettra dans l'ambiance. VALÉRIE CORDANI [chuchotant] : Tu peux aller t'asseoir si tu veux, Léa. » [Fin de l'extrait] Alors, une veillée pyjama, c'est une veillée que l'on positionne autour de 19 h. C'est une veillée où on vient en famille, c'est-à-dire que sont accueillis les bébés, mais [aussi] les enfants de l'école primaire. Et on arrive en pyjama, après avoir pris un gros goûter ou un petit souper. On a pris la douche, on est prêt à aller au lit. On vient avec son doudou, sa sucette, en pyjama, écouter des histoires à l'école avant de s'endormir. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine chante puis commence une histoire] « Il était une fois, dans un tout petit village, sur une île, une maison, une jolie petite hutte… » [Fin de l'extrait] Catherine [Bohl], c'est une conteuse qui est sur notre territoire depuis environ quarante ans. Il y a longtemps qu'elle travaille avec son association Plume contante. Elle lit partout : elle va lire dans les Ehpad [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes], elle va lire dans les crèches, elle va lire dans les salles d'attente de la PMI [Protection maternelle et infantile]. Elle va conter aussi. Elle se nourrit d'histoires, et elle est dans la transmission de toutes ces histoires de toute origine, de toute culture. J'enseigne sur un territoire fragile, avec une population issue de l'immigration. Donc nos élèves n'ont souvent pas la langue française parlée à la maison ou très peu. Et pas d'accès aux livres ou à la culture. On a essayé de voir quel était notre pouvoir d'agir sur ces familles, en passant par les enfants, bien sûr, en les nourrissant d'histoires. L'entrée, c'était vraiment de leur donner envie, d'abord, d'écouter des histoires et, donc, d'avoir des livres, de toucher des livres, de désacraliser l'objet-livre. Et inciter les familles, en les invitant sur des ateliers enfants-parents, à reprendre chez elles une transmission orale, une transmission par des comptines, une transmission par des contes de leur culture. Et si elles ne savent pas lire, elles peuvent très bien continuer à transmettre des choses qu'elles ont reçues dans leur enfance. Donc, [l'entrée] c'était de les amener à progressivement changer les habitudes. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine poursuit son conte] « Dans cette hutte vivait une mama, une petite maman. Chaque jour… » [Fin de l'extrait] Alors, hier soir, elle a fait le choix de partir sur des contes d'Afrique, parce qu'elle rentrait d'un voyage au Sénégal. Elle était pieds nus, bien ancrée, face à son castelet. Le spectacle s'intitulait Bakary et la lune. Et pour cela, elle avait préparé un théâtre d'ombres, des marionnettes, elle avait des instruments de musique. Elle prépare tout un univers, qui se met en place dès qu'on éteint un petit peu les lumières et que dès qu'elle commence son histoire. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine chante] « Olele moliba makasi. Olele… » [Fin de l'extrait] L'entrée par le conte, c'est une entrée universelle. Dans la construction psychique de l'enfant, effectivement, le conte lui permet de construire ses repères. Il y a toujours une structure dans le conte… Comme dit la conteuse, il y a un squelette autour duquel elle tisse. Il y a effectivement souvent un gentil, un méchant, des choses compliquées qui arrivent. Mais il y a toujours des solutions dans la vie. C'est un petit peu ces repères-là qui se mettent en place. Les résultats en compréhension sont là. Le constat, quand les enfants rentrent au CP, c'est une entrée dans la lecture qui est facilitée, une compréhension de la langue écrite qui est facilitée et une compréhension de l'oral [qui est facilitée]. La conteuse nous le dit aussi, c'est son regard à elle. Il est objectif aussi. C'est-à-dire que, quand elle vient conter chez nos grandes sections, elle se rend compte qu'elle peut proposer des choses qu'elle proposerait ailleurs en CE1 ou CE2, parce qu'ils sont nourris depuis l'âge de 2 ans, depuis la toute petite section. Ils ont un imaginaire débordant : en moyenne et en grande section, ils sont capables d'inventer des histoires où ils vont reprendre des éléments de contes. Il y a une structure du récit : il y a un début, il y a une fin, et une quête. Il y a toute cette construction-là qui se met en place et qui est vraiment importante, pour eux, dans leur parcours scolaire par la suite. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine s'adresse aux parents] « Oui, vous pouvez venir sur le tapis, les papas et les mamans aussi. C'est pour se relever après… [rires] » [Fin de l'extrait] Ce projet, ça apporte aux parents un autre regard sur l'école. Ce n'est plus un endroit où ils viennent simplement déposer leur enfant. Ce n'est plus un endroit où on est en attente de résultats et où on les convoque si ça ne se passe pas bien. C'est un espace où ils sont accueillis. C'est un espace où ils créent du lien social. Et un niveau d'échanges, je dirais, très respectueux, très réfléchi, un questionnement sur son enfant qui est riche. On ne peut aller que vers du mieux dans la relation école-famille, parce qu'à partir du moment où les parents s'interrogent et ont envie de venir à l'école, l'enfant entre beaucoup plus facilement dans les apprentissages. Il sait que la relation de confiance entre son parent et l'enseignant est établie. Il y a très peu de conflits depuis qu'on travaille de cette façon-là : au niveau du climat scolaire, je n'ai quasiment jamais de relations conflictuelles avec un parent. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine poursuit son conte en faisant participer les enfants] « Et des… [les enfants crient la réponse] bleus. Oh ! Et des… [les enfants crient la réponse] verts. Et des… [les enfants crient la réponse] violets… » [Fin de l'extrait] Alors moi, je dirais que j'ai déjà baigné dans ça parce que ma maman était enseignante dans un petit village, et que je suis allée dans sa classe, toute petite. C'est quelque chose qui m'a toujours passionnée. Et après, il y a plusieurs choses, j'en parle dans mon livre aussi [Passion d'école. Des chemins de coéducation pour accueillir l'enfant et sa famille, L'Harmattan, 2021]. J'ai commencé à 19 ans [et je me souviens toujours de] cette inspectrice qui m'a dit un jour : « N'oubliez pas que tous les matins, quand un parent vous confie son enfant, il vous confie ce qu'il a de plus précieux. » Ce n'est jamais sorti de ma tête, même quand je n'étais pas maman. Comment faire pour que, finalement, leurs enfants grandissent en s'épanouissant à l'école ? Il faut faire avec eux, c'est-à-dire que [pour] l'enfant, ses parents, c'est sa dimension familiale et on ne peut pas faire sans. Donc il faut qu'on puisse se nourrir de ça et se nourrir réciproquement, avec les familles. C'est-à-dire qu'il ne faut pas que l'école soit un sanctuaire où on ne sait pas ce qui se passe, où on ne comprend pas ce que l'enfant fait dans sa journée s'il n'en parle pas. Donc pour ça, il faut accepter d'être ouvert. Alors cette ouverture, c'est une ouverture aux autres, et cette ouverture aux autres, je pense que peut-être je l'ai toujours eue. Mais après, c'est une évidence dans ma pratique, je ne me vois pas faire sans. Il n'y a pas l'enfant d'un côté et la famille de l'autre. Tout est étroitement lié. [Extrait de la veillée pyjama : Catherine a terminé son conte et s'adresse à tout l'auditoire] « Et moi je vous dis : merci beaucoup, et à bientôt. [Applaudissements et exclamations d'enfants] » [Fin de l'extrait]
Mercredi 4 janvier est sorti en salles en France le film Tirailleurs de Mathieu Vadepied et il sortira vendredi 6 janvier au Sénégal. Projeté au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard, ce long métrage met en scène la star Omar Sy dans l'uniforme français d'un poilu de la Première Guerre mondiale. Une façon pour l'acteur français d'origine sénégalaise, également producteur du film, de raconter une histoire méconnue. RFI : Dans Tirailleurs, vous incarnez Bakary Diallo, un éleveur peul qui va s'engager dans l'armée française pendant la Première Guerre mondiale pour aller sauver son fils de la boucherie des tranchées. En quoi ce film était-il si important que non seulement vous jouez l'un des personnages principaux, mais vous en êtes aussi le producteur ? Omar Sy : En fait, c'était important pour moi juste pour rappeler qu'on a eu ces soldats-là, quelle a été leur implication dans cette guerre. Et les conditions aussi, pour eux, comment ils sont arrivés ici, et comment ça a été pour eux de vivre cette guerre-là. Ils ont été, j'ai l'impression, un peu oubliés dans le récit de notre histoire. Pour cause, moi, j'ai appris ça un peu tardivement, le détail. Par exemple, moi, j'avais une notion des tirailleurs seulement sur la Seconde Guerre mondiale, alors qu'ils étaient là pour la Première Guerre mondiale. Et quand on nous raconte les histoires des poilus, ils ont eu aussi des tirailleurs à leur côté. Et producteur, c'était m'impliquer parce que, en fait, avec Mathieu Vadepied, on parle depuis une dizaine d'années. J'ai lu toutes les versions possibles de ce film. Je l'accompagne depuis un moment. C'était un mouvement naturel, on va dire. Vous dites que cela fait dix ans que vous en parlez avec Mathieu Vadepied, c'est parce qu'en fait, cette histoire n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu Intouchables d'Olivier Nakache et Éric Toledano. C'est ça ? Exactement. Cette histoire est née à la cantine. On était en train de tourner Intouchables. Mathieu Vadepied était le directeur de la photo. Et un jour, on parle de cette histoire, il me pose cette question justement : « Et si le soldat inconnu était un tirailleur ? ». Alors, moi, je me pose la question, est-ce que c'est possible ? Pourquoi je ne me suis jamais posé cette question ? Et là, je me rends compte que j'ai un manque d'informations qui m'empêche ce questionnement. Donc, le film vient justement pour essayer de pallier et de corriger ce manque d'informations finalement. ►À lire aussi : À Dakar, le film «Tirailleurs» avec Omar Sy projeté en avant-première Au départ, vous deviez jouer le fils… Il y a dix ans, oui. Quand on parlait de l'histoire, c'était pour jouer un soldat qui va entrer dans cette guerre-là. Puis, le temps passe. Je ne suis plus suffisamment jeune pour jouer le fils. Je dis ça en rigolant, mais c'est finalement la meilleure des choses possibles, parce qu'en fait, le meilleur rôle dans cette histoire, en tout cas celui qui me touche le plus et qui est une suite logique dans mon trajet d'acteur, qui est quelque chose de nouveau, Bakary est parfait pour ça. Tirailleurs, c'est un film de guerre. Mais c'est aussi un film intimiste sur une relation père-fils avec à un moment une inversion des valeurs, puis le fils [Thierno, joué par Alassane Diong] qui se rebelle… Oui, mais c'est juste ça. Pour moi, ce n'est pas un film de guerre. En fait, c'est un film qui se passe pendant la guerre, mais c'est essentiellement cette histoire de ce père et de ce fils, et de cette bascule. Il y a toujours un moment où l'enfant rejette toutes les valeurs de ses parents pour devenir l'homme qu'il a envie de devenir. C'est comme ça qu'on se construit. Mais, il se trouve que là, ça arrive un peu prématurément et ça arrive dans un endroit avec beaucoup de tensions, parce qu'on est en pleine guerre et qu'on a un fils qui comprend deux, trois trucs et un père qui ne comprend rien du tout. Donc, ça rajoute à la violence. La violence de cette guerre vient rajouter à ce moment qui, de toute façon, est violent dans la vie des hommes, c'est-à-dire le moment où notre fils devient un homme et qui dit : je ne prends plus tout ça, tout ton marché, tous tes machins-là, ça ne m'intéresse plus. Oui, c'est surprenant. ►À lire aussi : Webdocumentaire - Grande Guerre : les batailles oubliées de l'Afrique
Mercredi 4 janvier est sorti en salles en France le film Tirailleurs de Mathieu Vadepied et il sortira vendredi 6 janvier au Sénégal. Projeté au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard, ce long métrage met en scène la star Omar Sy dans l'uniforme français d'un poilu de la Première Guerre mondiale. Une façon pour l'acteur français d'origine sénégalaise, également producteur du film, de raconter une histoire méconnue. RFI : Dans Tirailleurs, vous incarnez Bakary Diallo, un éleveur peul qui va s'engager dans l'armée française pendant la Première Guerre mondiale pour aller sauver son fils de la boucherie des tranchées. En quoi ce film était-il si important que non seulement vous jouez l'un des personnages principaux, mais vous en êtes aussi le producteur ? Omar Sy : En fait, c'était important pour moi juste pour rappeler qu'on a eu ces soldats-là, quelle a été leur implication dans cette guerre. Et les conditions aussi, pour eux, comment ils sont arrivés ici, et comment ça a été pour eux de vivre cette guerre-là. Ils ont été, j'ai l'impression, un peu oubliés dans le récit de notre histoire. Pour cause, moi, j'ai appris ça un peu tardivement, le détail. Par exemple, moi, j'avais une notion des tirailleurs seulement sur la Seconde Guerre mondiale, alors qu'ils étaient là pour la Première Guerre mondiale. Et quand on nous raconte les histoires des poilus, ils ont eu aussi des tirailleurs à leur côté. Et producteur, c'était m'impliquer parce que, en fait, avec Mathieu Vadepied, on parle depuis une dizaine d'années. J'ai lu toutes les versions possibles de ce film. Je l'accompagne depuis un moment. C'était un mouvement naturel, on va dire. Vous dites que cela fait dix ans que vous en parlez avec Mathieu Vadepied, c'est parce qu'en fait, cette histoire n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu Intouchables d'Olivier Nakache et Éric Toledano. C'est ça ? Exactement. Cette histoire est née à la cantine. On était en train de tourner Intouchables. Mathieu Vadepied était le directeur de la photo. Et un jour, on parle de cette histoire, il me pose cette question justement : « Et si le soldat inconnu était un tirailleur ? ». Alors, moi, je me pose la question, est-ce que c'est possible ? Pourquoi je ne me suis jamais posé cette question ? Et là, je me rends compte que j'ai un manque d'informations qui m'empêche ce questionnement. Donc, le film vient justement pour essayer de pallier et de corriger ce manque d'informations finalement. ►À lire aussi : À Dakar, le film «Tirailleurs» avec Omar Sy projeté en avant-première Au départ, vous deviez jouer le fils… Il y a dix ans, oui. Quand on parlait de l'histoire, c'était pour jouer un soldat qui va entrer dans cette guerre-là. Puis, le temps passe. Je ne suis plus suffisamment jeune pour jouer le fils. Je dis ça en rigolant, mais c'est finalement la meilleure des choses possibles, parce qu'en fait, le meilleur rôle dans cette histoire, en tout cas celui qui me touche le plus et qui est une suite logique dans mon trajet d'acteur, qui est quelque chose de nouveau, Bakary est parfait pour ça. Tirailleurs, c'est un film de guerre. Mais c'est aussi un film intimiste sur une relation père-fils avec à un moment une inversion des valeurs, puis le fils [Thierno, joué par Alassane Diong] qui se rebelle… Oui, mais c'est juste ça. Pour moi, ce n'est pas un film de guerre. En fait, c'est un film qui se passe pendant la guerre, mais c'est essentiellement cette histoire de ce père et de ce fils, et de cette bascule. Il y a toujours un moment où l'enfant rejette toutes les valeurs de ses parents pour devenir l'homme qu'il a envie de devenir. C'est comme ça qu'on se construit. Mais, il se trouve que là, ça arrive un peu prématurément et ça arrive dans un endroit avec beaucoup de tensions, parce qu'on est en pleine guerre et qu'on a un fils qui comprend deux, trois trucs et un père qui ne comprend rien du tout. Donc, ça rajoute à la violence. La violence de cette guerre vient rajouter à ce moment qui, de toute façon, est violent dans la vie des hommes, c'est-à-dire le moment où notre fils devient un homme et qui dit : je ne prends plus tout ça, tout ton marché, tous tes machins-là, ça ne m'intéresse plus. Oui, c'est surprenant. ►À lire aussi : Webdocumentaire - Grande Guerre : les batailles oubliées de l'Afrique
EP#35 Bakary Kamara : CEO & Fondateur de Tibtop Tout a commencé avec l'invention du passionné de football Bakary Kamara il y a 15 ans. Il a développé une bande élastique qui peut envelopper les protège-tibias dans les chaussettes des joueurs de football. Très simple, me direz-vous ? Encore faut-il y penser... Jusqu'à présent, les athlètes utilisaient du ruban adhésif ou du ruban adhésif en tissu. Aujourd'hui, Rouen a vendu 900 000 paires dans le monde. Forte de ce succès, l'entreprise continue de développer des protège-jambes personnalisables. Les possibilités auparavant réservées aux footballeurs professionnels (du fait de leur coût) sont désormais accessibles aux amateurs. Dernière innovation : les protège-tibias connectés. L'objet est équipé d'une puce GPS, qui permet d'étudier en détail les mouvements du joueur : puissance de frappe, mouvement, vitesse, allure... et bien sûr ils peuvent être améliorés !
Dans la STORY, présentée par MPB, la première plateforme mondiale d'achat, de vente et d'échange de kit photo et vidéo d'occasion, Benjamin nous fait découvrir le projet Young People Programme porté par Canon au cours d'une discussion avec Axelle de Russé, reporter ; Djibril Amadou Camara, fondateur de l'association Ça bouge grave ; Abdallah et Bakary, participants. Cette STORY est issue de l'épisode " S508 - Le retour des boîtiers APS-C ! " diffusé le 3 novembre 2022. Aux micros de cette émission : Arthur Azoulay, Benjamin Favier, Sébastien Marignani, Pierre-Yves Maître et Jacky Carré, Cyril Duchene.
Dans l'épisode S508 du podcast Faut Pas Pousser les ISO, nous recevons Sébastien Marignani de la boutique spécialisée Sélection Photo Vidéo et Pierre-Yves Maître, Product Owner Image Quality Expertise chez DXOMark pour une grande émission dédiée aux boîtiers équipés de capteurs APS-C. Pour enrichir la discussion, nous avons également le plaisir d'écouter les témoignages de Jacky Carré de Canon France et Cyril Duchene de Fujifilm France. Cette émission est présentée par CANON et sa gamme EOS R, des hybrides aux performances inédites pour une créativité sans limite. Dans le FLASH ACTU présenté par PHOX.FR, nous faisons un focus sur les nouveaux Canon EOS R6 Mark II, Fujifilm X-T5 et le firmware 3.0 du Nikon Z9. Dans la STORY, présentée par MPB, la première plateforme mondiale d'achat, de vente et d'échange de kit photo et vidéo d'occasion, Benjamin nous fait découvrir le projet Young People Programme porté par Canon au cours d'une discussion avec Axelle de Russé, reporter ; Djibril Amadou Camara, fondateur de l'association Ça bouge grave ; Abdallah et Bakary, participants. Découvrez également le DÉBRIEF du grand débat et le QUIZ qui fait la part belle aux questions des auditeurs. Aux micros de cette émission : Arthur Azoulay, Benjamin Favier, Sébastien Marignani, Pierre-Yves Maître et Jacky Carré, Cyril Duchene.
La pépite française Bakary Samaké revient ce jeudi pour un 9e combat professionnel en boxe anglaise. #BakarySamake
"Le joueur est mort, vive l'homme ! C'est dans une de ses fameuses tribunes dans le Midi Olympique, la première post-carrière d'ailleurs, que Bakary Meïté nous a offert ce regard décalé qu'on aime chez les personnalités qui fleurissent encore dans notre cher rugby.Oui, on a parlé il y a peu de 'petite morte du sportif', ce moment délicat ou tout s'arrête pour beaucoup. Et bien, à l'image du bonhomme qui ne se laisse pas porter par une forme de défaitisme ou de bien-pensance, Bakary a plutôt vécu une renaissance après avoir passé 15 ans de sa vie à s'y filer à haut niveau de Drancy a Montluçon, de Domont à Orléans, de Massy à Béziers en passant par le Stade Francais ou encore Carcassonne.Bakary a une histoire particulière mais aussi une plume, une audace et un talent certain pour raconter des moments de vie, des histoires autour du rugby mais aussi comment il devient homme à travers ses expériences et ses rencontres.Il ose faire couiner de temps en temps par ses écrits notre microcosme rugbystique englué parfois dans une image un peu trop policée. Bakary a toujours été, à mes yeux en tout cas, un électron libre, le mec que tu ne peux pas 'foutre' dans une case, et c'est peut être par ce parcours atypique et aussi parce qu'il n était pas passionné depuis l'enfance par le rugby qu'il a ce détachement que j apprécie. Vraiment.Je crois que toutes mes intros de podcast tentent d'avoir un fil conducteur, un sens. Et bien pour la première fois je vous avoue que ces mots sortent de ma bouche, sans être vraiment certain d'être compris et ne prenez pas ça comme un manque de respect bien au contraire. J'ai juste envie de me laisser porter par cette rencontre atypique, rare, sans avoir peur d'être jugé ni chercher un sens à ce moment. Juste me laisser porter par l'échange comme le fait notre invité. Bienvenue Bakary dans Poulain Raffûte !"Bakary Meïté, ex-rugbyman professionnel, est l'auteur du livre "Les Chiffons bleus", paru le 11 mars 2022. Il y raconte notamment comment il a souhaité se rendre utile en 2020, dans le cadre de la crise sanitaire due au Covid-19, au sein de l'hôpital Sainte Périne (Paris) (8:07).Dans ce podcast, Meïté revient aussi sur sa carrière, avec un passage douloureux au Stade Français (34:01) et parle de sa volonté de devenir agent de joueur (57:07). Bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde""Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneurAdrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Interview de Bakary Traoré, économiste au département Afrique du centre de développement de l'OCDE.
Écrivain, militant associatif, fondateur d'une maison d'édition et désormais entrepreneur affirmé avec son agence Panagone, Bakary Sakho est un homme passionné qui œuvre en faveur de la performance sociale.
A l'occasion du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique qui se tiendra les 6 et 7 décembre, PourParlers propose quatre épisodes exceptionnels dédiés aux enjeux sécuritaires sur le continent. Troisième chronique en direct de Dakar, autour de la lutte contre la menace djihadiste au Sahel. Chaque mois, voire chaque semaine, la région déplore de lourdes pertes civiles et militaires causées par des groupes terroristes. Alors que la France allège fortement l'opération Barkhane et compte transférer le commandement des opérations aux armées africaines locales, quelles réponses sécuritaires sont désormais envisageables ? Rendez-vous dans la capitale sénégalaise avec l'expert Bakary Sambe, Directeur régional du think-tank Timbuktu Institute - African Center For Peace Studies, pour décrypter les nouveaux enjeux de cette lutte.
Transfers in den unteren Amateurligen ist bei Fußballern eher lokal zu betrachten. Mal ein Wechsel zum Nachbarverein, mal ein Transfer zu einem höherklassigen Verein - aber alles in der Regel regional begrenzt. Warum eigentlich? Warum sollte nicht ein Kreisligatorjäger aus Bayern mal in Norddeutschland einem Verein weiterhelfen können? Gute Idee! Aber wie den Kontakt herstellen? Da setzt die Plattform Poacher Sports an n und bietet den Transfermarkt für Amateurfußballer an. Ex-Profi Bakary Diakité hat in das Startup-Unternehmen investiert und glaubt an den Erfolg.
Transfers in den unteren Amateurligen ist bei Fußballern eher lokal zu betrachten. Mal ein Wechsel zum Nachbarverein, mal ein Transfer zu einem höherklassigen Verein - aber alles in der Regel regional begrenzt. Warum eigentlich? Warum sollte nicht ein Kreisligatorjäger aus Bayern mal in Norddeutschland einem Verein weiterhelfen können? Gute Idee! Aber wie den Kontakt herstellen? Da setzt die Plattform Poacher Sports an n und bietet den Transfermarkt für Amateurfußballer an. Ex-Profi Bakary Diakité hat in das Startup-Unternehmen investiert und glaubt an den Erfolg.
Transfers in den unteren Amateurligen ist bei Fußballern eher lokal zu betrachten. Mal ein Wechsel zum Nachbarverein, mal ein Transfer zu einem höherklassigen Verein - aber alles in der Regel regional begrenzt. Warum eigentlich? Warum sollte nicht ein Kreisligatorjäger aus Bayern mal in Norddeutschland einem Verein weiterhelfen können? Gute Idee! Aber wie den Kontakt herstellen? Da setzt die Plattform Poacher Sports an n und bietet den Transfermarkt für Amateurfußballer an. Ex-Profi Bakary Diakité hat in das Startup-Unternehmen investiert und glaubt an den Erfolg.
Il y a trente ans jour pour jour démarrait l'une des guerres civiles les plus violentes de l'histoire d'Afrique de l'Ouest, la guerre civile sierra-léonaise. Les rebelles du Front révolutionnaire uni multiplient, au cours de ce conflit, les exactions contre les populations civiles. Toute cette journée, RFI évoque cette guerre terrible et de la façon dont les populations sierra-léonaises se reconstruisent depuis et rebâtissent leur pays. Mais comment tout cela a-t-il démarré ? L’historien Traoré Bakary est enseignant-chercheur à l'université Félix-Houphouët-Boigny à Abidjan, spécialiste des conflits africains. Il est l’invité de Laurent Correau. RFI : Replantons peut-être brièvement le décor pour bien comprendre ce qui se passe à partir de 1991 en Sierra Leone. Qui se bat dans cette guerre et pourquoi ? Traoré Bakary : En 1989, il y a une guerre civile qui éclate au Liberia. Cette guerre est animée par Charles Taylor et les troupes ouest-africaines interviennent pour mettre fin à la guerre. Il se trouve que ces troupes-là, c’est-à-dire l’Ecomog [Economic community of West African states cease-fire monitoring group] ont une base aérienne qui est à Freetown. Et la pression de l’Ecomog étant forte, Charles Taylor va susciter la mise en place du RUF, Front révolutionnaire uni, pour diminuer la pression militaire de l’Ecomog sur ses troupes. Il s’agit de disperser les énergies de l’Ecomog entre le Liberia et la Sierra Leone. On a observé la participation de mercenaires Burkinabè, de mercenaires guinéens et surtout libériens. On peut même dire que la guerre civile en Sierra Leone est la fille de la guerre civile libérienne. Et donc en janvier 1999, les rebelles de ce RUF entrent dans la capitale Freetown dans laquelle ils sèment le chaos. C’est ce qu’on appelle l’opération « No living thing », littéralement « Plus rien de vivant ». Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là ? L’arrivée même du RUF dans la capitale faisait que les gens fuyaient déjà. Malheureusement, ceux qui n’ont pas pu partir ont été pris dans le feu de l’action et ont été les plus grosses victimes. Le RUF s’est attaqué à toutes les populations civiles qui étaient censées soutenir l’Ecomog et le pouvoir en place. Et cela a donné des exactions comme « manches longues, manches courtes »… …« Manches longues, manches courtes », c’est-à-dire des amputations des bras… C’est exact. On peut ajouter aussi les viols et les exécutions sommaires, les assassinats de masse, les incendies des quartiers. En tout cas, on a compté les morts par milliers. Qu’est-ce qui explique ce niveau de violences pendant la guerre civile sierra-léonaise ? Il y a un sentiment de vengeance à l’égard des troupes nigérianes qui sont accusées d’être des envahisseurs. Il y a le fait que les populations civiles soient accusées de soutenir les troupes nigérianes, mais on peut aussi ajouter à cela la relative jeunesse des combattants qui ont été drogués et qui ont été envoyés comme des chiens de guerre à l’encontre des populations. Quand et comment prend fin la guerre civile ? En janvier 1999, le RUF arrive dans les faubourgs de Freetown, et finalement parvient à chasser l’Ecomog et le régime en place dirigé par Tejan Kabbah. Pendant trois semaines, l’Ecomog va tenter de reprendre la capitale. Cette Ecomog finalement met fin à l’action militaire du RUF qui va se replier à l’est du pays. A force d’attaques et de contre-attaques, il y a un projet de négociations qui est lancé. Et ce projet aboutit à la signature d’abord de la cessation des hostilités, et ensuite à la signature d’un accord de paix en juillet 1999 [les accords de Lomé, signés par Ahmad Tejan Kabbah et Foday Sankoh sous les auspices de plusieurs chefs d’Etat ouest-africains]. Quel est le rôle que les diamants jouent dans ce conflit ? Les diamants ont vraiment joué un rôle très important puisqu’ils ont permis de financer les activités militaires des uns et des autres que ce soit du côté gouvernemental ou du côté des rebelles. La conquête des zones diamantifères a aussi cristallisé l’essentiel des affrontements entre le camp gouvernemental et le camp des rebelles, et même quelque fois, entre les rebelles et les forces nigérianes de l’Ecomog. Dans les projets de négociation, on a vu que Foday Sankoh était vraiment accroché aux zones diamantifères. Et il a fallu lui réserver un poste qui allait lui permettre de s’occuper de la gestion de ces diamants. Quelles ont été les conséquences de ce conflit sur la société sierra léonaise ? Les premières conséquences sont psychologiques. On a parlé des « manches longues » et des « manches courtes », les cas de viol… les populations ont été marquées à vie. Mais il y a aussi l’éclatement des familles. Donc vraiment, la Sierra Leone est sortie de ce conflit-là avec des conséquences très visibles au niveau social. La fin du conflit va se manifester par la mise en place d’un tribunal, qui va essayer de réparer les effets psychologiques, de juger les auteurs de ces exactions. Les institutions politiques et juridiques n’existent plus. Il va falloir relancer la reconstruction post-crise. Tout est à reconstruire dans le pays. Et Charles Taylor lui-même a été sanctionné… Charles Taylor a été arrêté finalement et traduit en justice. Foday Sankoh est mort en détention. Il y a quelques anciens rebelles qui se sont reconvertis dans la vie politique, qui ont même participé à des consultations électorales. Mais ce qui est intéressant, c’est comment les Sierra-Léonais arrivent à regarder vers l’avenir, à reconstruire un pays qui était vraiment détruit. Je pense que la Sierra Leone a pu en quelques années solder le passé de la guerre.
Producer Bakary staged one of those beat challenges and HMZA. kicked a verse for it, so we thought we’d share. We added a video over on IG too. Find it in SM’s reels or HMZA.’s IGTV. • Follow Folks: @hasta_la_pasta @bakarybeats • SM on the web: StudyMusicGroup.com/podcast • @studymusicgroup --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/studymusicgroup/message
Für viele Eintracht Fans ist Bakary Diakité eine Frankfurter Legende. Im Talk mit Metin und Maik spricht er über das Spiel seines Lebens, als er entscheidende Tore zum Bundesligaaufstieg gegen SSV Reutlingen erzielte. Begleitet von überraschenden Sprachnachrichten teilt Bakary mit den Zuhörern wunderschöne Geschichten und Erfahrungen aus seiner bewegenden Karriere und seinen aktuellen Aktivitäten im weiten Südafrika. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/steil-klatsch/message
I denne episoden oppsummerer vi høydepunktene fra intervjuene med Jack, Fredrik, Bakary, Morten og Alexander. Hva skal til for å skape et godt lokalmiljø, hva kan motgang lære oss og hvorfor er selvregulering viktig for å prestere på topp nivå? God førnøyelse og takk for at du hører på TimeOut!
SYNOPSIS : Une société policée peut-elle admettre une police ? Bienvenue dans un monde post-étatique, post-capitaliste, après l'abolition de la police, où la langue officielle est la LSD : la langue des signes en douala. On y célèbre la philosophie et l'éducation, notamment les pédagogies critiques, auxquelles l'on doit la révolution et l'avènement du Nouveau Monde. Atteint de mutité depuis l'enfance, Madiba enseigne l'histoire de la justice sociale dans une école du turfu. Il a un terrible secret et apparemment, quelqu'un•e dans l'école le connaît. Mais qui ? Le saura-t-on jamais... GENRE : Afrofuturisme PROMPT IMPOSÉ : Ghana THÉMATIQUES : ACAB, police, éducation, handicap, révolution, anarchisme, philosophie, diaspora panafricaine INVITÉE : Originaire de Guadeloupe, Jade Almeida est candidate au Doctorat de Sociologie sous la direction de Sirma Bilge. Sa thèse porte sur les femmes Noires qui aiment les femmes. Créatrice de contenus, elle partage sur son site de la formation sur les enjeux liés notamment à la lutte antiraciste, anti-impérialiste et anti-carcérale en tant que pro-indépendantiste et afro-féministe. Niveau actu : à part le fait qu'elle soit en attente du vaccin, elle fait des vidéos pédagogiques libres d'accès sur YouTube, tente de finir le calvaire du doctorat et raconte des tas de bêtises sur Instagram "(mais apparement ça fait rire XD)". Le message de Jade Almeida au Queeristan : "Plus que prêtes à ce que cela devienne notre société actuelle ! Encore plus étant donné que j'adore le principe de l'éducation dans cette réalité ! Donc si la révolution pouvait avoir lieu sous peu, ce serait le pied, merci beaucoup !" SHOUTOUT : Dans mes stories Instagram (@beignetsharicots), j'ai une fois de plus demandé un « prompt » (objet, lieu, adjectif, verbe, nom propre, métier...) pour l'écriture de ce nouveau conte et j'ai fait un vote entre les prompts des 4 plus rapides : 1) scie à métaux 2) Ghana 3) Ballerine 4) Tiers paysage. 36 % des votantes ont choisi Ghana. Donc shoutout à Rosine (Aix-en-Provence) qui a proposé Ghana ! "Je suis Rosine, 30 ans avec toutes mes dents, quoiqu'avec une carie. Je crois que je suis introvertie ; je suis sûre que je suis une femme Noire et ma culture passe avant Dieu. Je suis en pleine déconstruction sur plein de choses et j'aime la subversion. Pas d'auto promo, juste merci pour tout ce que tu fais !✨" Shoutout aussi à Sonia (Paris) qui fut l'une des 10 premières personnes à soutenir financièrement le Queeristan le 17 mai 2020 ! Ces 10 personnes choisissaient leurs récompenses et Sonia a choisi de nommer les personnages. Voici le message qu'elle m'avait envoyé : "Je bosse comme accompagnante pour des lycéens en situation de handicap, neuroatypiques pour la plupart. Est-ce que ces personnes pourront apparaitre d'une façon ou d'une autre dans les contes ? Des dyspraxiques, des dyslexiques, des dyscalculiques, des trisomiques, des autistes, des aspergers, des hyperactives, des troubles de l'attention, des perdus dans l'espace, des sans-nom hyper cool et un peu perchées... (Je ne te ferai pas l'affront de demander un big-up pour l'Education Nationale, si bien décrite dans Les Traoré-Ponce...) J'aimerais te proposer des prénoms, ceux d'anciennes élèves (dont certaines sont queer racisées) : Madiba, Dylan, Clara, Jules, Hanane, Cindy, Ricardo, Mattéo, Alix, Grace, Valentine , Roshanie, Bakary, Carolina Ceux de mes nièces et neveux : Malya, Malory, Mélyssa, Ny Aiko, Liana, Mialy, Miaro, Randy (Randy est décédé tout bébé, quoi de mieux que le Queeristan pour reposer en paix) [Une prochaine fois, Randy. Una prossima volta!] Les enfants de mes amies : Selma, Adel, (pour un personnage non binaire), Téri, Noémie, Cathlyn. Parce que j'ai besoin de garder l'espoir (meme petit) qu'un jour ces enfants, ados et jeunes adultes connaitront un monde tel que le Queeristan" Et voilà, Sonia ! 7 mois plus tard...
Foto: Silvia Poch. Hola, ¿qué tal?, os damos la bienvenida a ERA Magazine, el podcast de la música independiente española. Estamos escuchando la canción “Surf Twist”, incluida en Cinematic, el tercer disco de Daniel Lumbreras, editado por Hidden Track Records. Este trabajo tiene una historia especial, ya que cada canción fue compuesta después de ver una película diferente durante el confinamiento. El resultado, 13 temas de pop folk, con toques de música africana, celta o brasileña, cantadas como siempre en su particular idioma, de forma improvisada, es decir, que no hay letras, solo fonemas que salen de la garganta de Daniel para acompañar a su guitarra y convertirse en un instrumento más. Una propuesta más que interesante que denota su universalidad y la vocación por traspasar fronteras. Antes de escuchar la entrevista que hicimos a Daniel, os quiero recordar que podéis ser mecenas de ERA Magazine, y ayudarnos a conocer muchos más grupos de música independiente de nuestro país. Es muy sencillo, entras en eramagazine.fm/mecenas y desde sólo 1 euro al mes, contribuyes a que sigamos descubriendo propuestas muy interesantes. Y, además, por ser mecenas tendrás descuentos y regalos relacionados con la música que escuchas en este podcast. Venga, entra y anímate a formar parte de esta gran familia independiente que pretende ser ERA Magazine. Daniel nos presentó las siguientes canciones: "Premier". "Aleksèi". "Thelma". "Bakary". Con esta canción nos despedimos por hoy. También te quiero recomendar si eres un autor o autora que puedes escuchar el podcast Autoría, que hago junto a Ainara LeGardon, música y especialista en propiedad intelectual y que puedes encontrar en legardon.net/autoria. En este programa, contestamos a las preguntas que la audiencia nos hace llegar a través de legardon.net/contacto. Así que si tienes alguna duda sobre derechos de autoría y propiedad intelectual, ya sabes dónde encontrar las respuestas. Daniel Lumbreras Cinematic (Hidden Track Records, 2020) www.daniel-lumbreras.com Facebook | YouTube | Instagram | Bandcamp La entrada #653 Daniel Lumbreras, pop folk de película se publicó primero en ERA Magazine.
Ira Pastor, ideaXme life sciences ambassador, interviews Bakary Tandia, Co-Founder of the Abolition Institute, a group working to promote awareness of, and dedicated to ending, the practice of slavery in the west African country of Mauritania. Slavery and enslavement are defined of the state and condition of being a slave, where the individual cannot quit their service to another person and is treated like property. In chattel slavery, the enslaved person is legally rendered the personal property of the slave owner. In economics, the term de facto slavery describes the conditions of unfree labor and forced labor that most slaves endure. In the course of human history, while slavery was often a feature of civilization and legal in most societies, it is now outlawed in all countries of the world. In 2019, approximately 40 million people, of whom 26 percent were children, were enslaved throughout the world despite it being illegal. In the modern world, more than 50 percent of enslaved people provide forced labor, usually in the factories and sweatshops of the private sector of a country's economy. In the industrialized countries, human trafficking is the modern variety of slavery; in the unindustrialized countries, enslavement by debt bondage is a common form of enslaving a person, such as captive domestic servants, forced marriage, and child soldiers. Modern day slavery is a multibillion-dollar industry with just the forced labor aspect generating US $150 billion each year. Bakary Tandia: Bakary Tandia is a well-respected and dynamic human rights advocate with an extensive background in promoting human rights and social justice causes and Co-Founder of the Abolition Institute, a group working to promote awareness of, and dedicated to ending, the practice of slavery in the west African country of Mauritania, where it is estimated that around 90,000 people (over 2% of Mauritania's population) are chattel slaves. Bakary is a graduate of the Global Masters Program in International Affairs, Fletcher School of Law and Diplomacy, Tufts University, and holds bachelor degrees in International Criminal Justice from John Jay College of Criminal Justice at the City University of New York, and Criminology from the University of Abidjan (Ivory Coast). In addition to that, Bakary is a graduate of the Human Rights Advocates Program, at Columbia University, where he served as an Advocacy Workshop facilitator helping to educate and empower human rights activists around the world. Bakary also works as a Case Manager and Policy Advocate at African Services Committee, a non-profit organization dedicated to improving the health and self-sufficiency of the African community in New York City, USA and beyond. Bakary has spoken on human rights issues at more than 100 universities and colleges around the United States and played a leadership role in major conferences and trainings around the world. As a member of the African NGOs Coordinating Committee representing the African Diaspora during the World Conference against Racism, he developed strong relationships with human rights organizations across the continent. Bakary Tandia was recipient of the 2005 New American Leaders Fellowship Program jointly sponsored by Coro Leadership Center and The New York Immigration Coalition and was a participant in the Hamburg-New York 2007 IntegrationXchange 2007, a program jointly sponsored through Department of Child Services by the U.S. State Department and the Koeberg Foundation, Germany. On this episode we will hear from Bakary Tandia about: His background – how he developed an interest in criminology, criminal justice, and international affairs, and his path towards involvement and advocacy in the modern day abolitionist movement. The background history and current situation related to chattel slavery in Mauritania. The Abolition Institute – its background, funders, and partners. The Abolition Institute's work on slave rehabilitation and activity on the political front. His work with the African Services Committee. Abolition movement synergies with the current Black lives Matter movement. Visit ideaXme: www.radioideaxme.com This interview is in American English. Credits: Ira Pastor interview video, text, and audio. Follow Ira Pastor on Twitter:@IraSamuelPastor Follow ideaXme on Twitter:@ideaxm On Instagram:@ideaxme Find ideaXme across the internet including on iTunes, SoundCloud, Amazon Podcasts, Radio Public, TuneIn Radio, I Heart Radio, Google Podcasts, Spotify and more. ideaXme is a global podcast, creator series and mentor programme. Our mission: Move the human story forward!™ ideaXme Ltd.
✅TU PEUX M'ENCOURAGER AVEC MON EQUIPE EN FAISANT UN DON POUR CE PODCAST ICI: http://bit.ly/2WuxeLC Il est désormais possible de t'abonner directement au newsletter de mon podcast pour te permettre d'être informé directement lorsque qu'une nouvelle épisode est publiée. Abonne toi maintenant ici: s'abonner au podcast Salut la tribu afro digitale Ce week-end j'ai du lourd pour vous ! une rencontre magnifique avec un entrepreneur d'origine mauritanienne et sénégalaise qui va révolutionner le monde grâce à son idée qu'il mettra sur pied avec son épouse notamment: TIBTOP le protège-tibia connecté. Eh oui il fallait juste y penser ! il se nomme Kamara Bakary (45 ans ) et est un passionné de football depuis sa jeunesse, il a commencé par ouvrir très jeune une boutique d'article de sport de football en france avant de se lancer dans la création de son produit: TIBTOP Grâce à TIBTOP, les entraineurs auront la possibilité d'évaluer les performances des joueurs , leur forces de frappe, course, distance parcourue , changement de rythme et pleins d'autres données. plusieurs grand joueur de l'équipe de france et dans le monde comme : Mbappe , Aubameyang .. ont essayé ce produit puissant et pleins d'autres ne s'en sépare carrément plus de cela. Son objectif est de pouvoir rendre cela accessible à la classe moyenne et dans tous les pays du monde entier afin d'apporter ainsi sa contribution dans l'amélioration du du football. tu peux d'ailleurs un paire de tibtop pour seulement 180 euros Je te laisse aller suivre le mini reportage vidéo fait par FRANCE 3 NORMANDIE sur youtube ici: reportage Tibtop par france 3 normandie TV N'oublie pas de t'abonner sur ma chaîne youtube pour ne pas rater l'interview en mode vidéo avec lui qui sortira d'ici quelques jours: s'abonner à la chaîne YouTube: Le Futur Entrepreneur Africain Excellent week-end ! Le Futur Entrepreneur Africain avec Landry Cyrille
Follow Dj Scientifik: ►► Spotify: https://spoti.fi/2VGyADc ►► Instagram: https://bit.ly/2VHqGcr ►► Facebook: https://bit.ly/2VXa3tJ ►► Soundcloud: https://bit.ly/3eYskye ►► Mixcloud: https://bit.ly/2YUCx9i ►► Twitter: https://bit.ly/3ireuXe Website : www.djscientifik.com
Bakary André Jarra er god kamerat og medeier i Best på salg AS. Vi snakker om rasisme i lys av George Floyd, hva vi kan gjøre for å bedre tingenes tilstand og lett kompisprat om fremtiden. Alltid hyggelig å snakke ut med Bakka- god fornøyelse!
In this episode, we spoke with a young entrepreneur Bakary Sanyang the CEO and the founder of Bax Paint. We asked him about his business and the constraints he faced in establishing such a business in Africa. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app
Le Pro : Bakari Meitè joueur de pro D2 à l'US Carcassonne qui s'engage aux côtés des soignants à dans un hôpitalparisien contre le Covid-19. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
During the worldwide lockdown during COVID-19 MotM connects with the migrant community in Italy. In this episode, we speak to Bakary (Gambia) for a status check. Hear how he's managing after six weeks in quarantine in Naples, Italy, and his wish to turn the mic on me when we can finally meet in person again.
durée : 00:02:23 - Esprit sport - Pour aider les soignants, Bakary Meité, rugbyman professionnel à Carcassonne, en pro D2, a choisi de s’engager en tant qu’agent d’entretien dans d’un hôpital parisien. Une façon pour lui de se rendre utile, mais aussi de rendre hommage à sa mère dont c'était le métier pendant 30 ans.
Sommes-nous moins importants ? », des préparatrices en pharmacie de Foix écrivent à Emmanuel Macron Invitée : Christel CAROL, Préparatrice en pharmacie à Foix et Un rugbyman professionnel s’engage comme agent d’entretien Invité : Bakary MEITE, Troisième ligne de l’US Carcassonne
Pour le directeur du Timbuktu Institute basé à Dakar, Bamako et Niamey, on est train d’assister à une dégradation constante de la situation au Sahel. Au Mali, notamment, il déplore la place prise par l’imam Mahmoud Dicko à qui l’actuel président IBK doit, en partie, son élection. Il ne cache pas non plus son inquiétude face à la multiplication des groupuscules terroristes et à la surenchère que ces derniers sont en train de se livrer. Dans ce contexte explosif au Sahel, plus que jamais, il doit y avoir une meilleure coordination des stratégies occidentales et africaines pour venir à bout de la crise multidimensionnelle qui frappe actuellement cette région. Présentée par Christine H. Gueye
Bakary est un inventeur qui créé des business depuis 17 ans. Que ce soit un concept innovant de magasin autour du football (K 2 Foot, cédé en 2012) ou une innovation comme le TIBTOP, chaussette de contention qu’il invente en 2001 pour résoudre le problème des protège tibias qui ne tiennent pas, il créé des concepts et les commercialise. C’est d’ailleurs pour se créer une barrière à l’entrée qu’il sort aujourd’hui le TibTop connect, le premier protège tibia connecté ! Cet amateur de foot depuis tout petit est un débrouillard à la tête bien faite. Il nous raconte durant 1h20 son parcours hallucinant. Retrouvez tout le descriptif de l'épisode sur www.sibpodcast.com Enjoy !
Want to connect with other Unscripted Startups listeners?Join our facebook group : https://rebrand.ly/startup-fbgroupSUPPORT OUR PODCAST :by clicking the links down below or donate via PayPal ▪ Robinhood : FREE STOCK Waiting For You
Lo spirito dei tempi del salvinismo: dal progetto di modifica della legittima difesa, al caso Bakary a Melegnano, alla direttiva del Viminale chiamata “Scuole sicure”. Che cosa vuole affermare questo spirito dei tempi salviniano? Tre esempi: la vita delle persone vale quanto la proprietà privata (ddl legittima difesa); la solidarietà per chi subisce un atto di razzismo è condizionata al riconoscimento di una fede politica nel leader (vedi lo scontro tra la mamma di Bakary e il ministro dell'interno); le “scuole sicure” contribuiscono a manipolare in senso poliziesco l'immaginario sociale di genitori e studenti. Memos ne ha parlato con il giurista Luigi Ferrajoli, filosofo del diritto italiano tra i più conosciuti a livello internazionale, e con Leopoldo Grosso, psicologo e psicoterapeuta, presidente onorario del Gruppo Abele di Torino. Chiude la puntata di oggi Bruno Simili, vicedirettore della rivista Il Mulino, con il suo messaggio nella bottiglia dedicato all'appello di Liliana Segre contro la scomparsa della traccia di storia dall'esame di maturità.
Lo spirito dei tempi del salvinismo: dal progetto di modifica della legittima difesa, al caso Bakary a Melegnano, alla direttiva del Viminale chiamata “Scuole sicure”. Che cosa vuole affermare questo spirito dei tempi salviniano? Tre esempi: la vita delle persone vale quanto la proprietà privata (ddl legittima difesa); la solidarietà per chi subisce un atto di razzismo è condizionata al riconoscimento di una fede politica nel leader (vedi lo scontro tra la mamma di Bakary e il ministro dell’interno); le “scuole sicure” contribuiscono a manipolare in senso poliziesco l’immaginario sociale di genitori e studenti. Memos ne ha parlato con il giurista Luigi Ferrajoli, filosofo del diritto italiano tra i più conosciuti a livello internazionale, e con Leopoldo Grosso, psicologo e psicoterapeuta, presidente onorario del Gruppo Abele di Torino. Chiude la puntata di oggi Bruno Simili, vicedirettore della rivista Il Mulino, con il suo messaggio nella bottiglia dedicato all’appello di Liliana Segre contro la scomparsa della traccia di storia dall’esame di maturità.
Lo spirito dei tempi del salvinismo: dal progetto di modifica della legittima difesa, al caso Bakary a Melegnano, alla direttiva del Viminale chiamata “Scuole sicure”. Che cosa vuole affermare questo spirito dei tempi salviniano? Tre esempi: la vita delle persone vale quanto la proprietà privata (ddl legittima difesa); la solidarietà per chi subisce un atto di razzismo è condizionata al riconoscimento di una fede politica nel leader (vedi lo scontro tra la mamma di Bakary e il ministro dell’interno); le “scuole sicure” contribuiscono a manipolare in senso poliziesco l’immaginario sociale di genitori e studenti. Memos ne ha parlato con il giurista Luigi Ferrajoli, filosofo del diritto italiano tra i più conosciuti a livello internazionale, e con Leopoldo Grosso, psicologo e psicoterapeuta, presidente onorario del Gruppo Abele di Torino. Chiude la puntata di oggi Bruno Simili, vicedirettore della rivista Il Mulino, con il suo messaggio nella bottiglia dedicato all’appello di Liliana Segre contro la scomparsa della traccia di storia dall’esame di maturità.
Il y a quelques temps, j'ai organisé un atelier lecture avec des petites têtes espiègles de 4 à 9 ans. Il y avait Lalia (6 ans 1/2) Daryl (5 ans) Ramata (4 ans 1/2) et sa soeur Nalya (9 ans) Bakary (8 ans) Kimia (8 ans) et Inaya (9 ans) Au programme : coloriages, sucres d'orge et chocolat. Mais pas seulement! Les enfants ont eu l'occasion de rencontrer tour à tour les autrices jeunesses Laura Nsafou* et Reine Dibussi** Nous commençons par une discussion sur Comme un million de papillons noirs*** de Laura Nsafou (éditions Cambourakis) et dans lequel la petite Adé rentre de l'école toute bouleversée après que des camarades de classe se soient moqués de sa chevelure. Grâce à sa mère et à ses amies, Adé finit par emprunter sereinement le chemin menant à l'estime de soi. Après une pause pleine de douceurs sucrées, nous avons accueilli Reine Dibussi pour parler de Mulatako**** sa bande-dessinée auto-éditée Nous connaissons tous les fées, les vampires et les gnomes, mais beaucoup moins les créatures mythiques d'Afrique noire. L'héroïne de Mulatako s'appelle Jéméa, elle a 10 ans, et c'est une miengu, un esprit de l'eau. Bien qu'elle ne soit pas la meilleure des élèves, et même plutôt une cancre, elle se rend compte qu'un danger menace son école, et avec ses amis, décide de tout faire pour la sauver... Continuez à m'envoyer des petits mots et à suivre le podcast sur Facebook, Instagram ou encore Twitter! *****N'hésitez pas à laisser une note et un commentaire! ***** Twitter : http://twitter.com/lapremierepage Instagram : http://www.instagram.com/lapremierepage POUR ALLER PLUS LOIN : BookDiversité ***** propose des abonnements permettant à votre enfant de recevoir chaque mois un livre, soigneusement sélectionné et adapté à son âge. Soutenez et adhérez a l'association Diveka****** qui promeut la diversité sous toutes ses formes dans la littérature jeunesse. LIENS * https://fr.wikipedia.org/wiki/Laura_Nsafou ** https://www.leslibraires.fr/livre/14116746-comme-un-million-de-papillons-noirs-nsafou-laura-brun-ba-cambourakis *** http://queend.over-blog.com/ **** http://bookdiversite.fr/produit/mulatako-immersion/ ***** https://bookdiversite.fr/ ****** https://www.helloasso.com/associations/diversite-et-kids http://www.slate.fr/story/147003/diversite-absente-litterature-jeunesse https://mrsroots.wordpress.com/2014/04/23/litterature-jeunesse-et-diversite-pour-tous-les-enfants-vraiment-1/ https://mistikrak.wordpress.com/diversite-et-litterature-jeunesse/ https://filledalbum.wordpress.com/2018/02/06/la-diversite-dans-la-litterature-jeunesse-compte-rendu-de-table-ronde/
Gardien d'immeuble, animateur de quartier, producteur de documentaires, créateur d'évènements sportifs, confident des habitants et par voie de conséquence sociologue affuté du 19 eme arrondissement... Bakary Sakho est une figure incontournable de ce "village" du nord de Paris. Un arrondissement qui accueille à la fois les quartiers "branchés" des bords du canal et les plus grands quartiers en politique de la ville de la capitale. Il est à la fois le narrateur précis d'une réalité sociale compliquée et un acteur engagé de la transformation et de l'émancipation des habitants particulièrement des jeunes. Promenade dans cet arrondissement populaire en compagnie de the "Mayor" comme il a été surnommé. " Qu'est ce qu'on laisse comme histoire dans cet arrondissement qui est le nôtre " ? Cette question taraude Bakary Sakho. Aussi cet homme de 38 ans qui a toujours vécu dans le 19 eme multiplie les initiatives pour essayer de construire les bases d'un récit collectif. Le sport, l'écriture, la radio, le cinéma sont autant d'outils que ce gardien d'immeuble mets en oeuvre pour permettre aux habitants de prendre leur part dans le récit de cette histoire de France qui s'écrit.Et le temps presse car Bakary Sakho dresse également la chronique d'un arrondissement au coeur duquel les populations se replient sur elle mêmes, dans lequel les enfants font très tôt et trop souvent l'expérience de la violence et de la ségrégation...Rencontre avec un acteur engagé du "village 19 eme", auteur d'un livre qui raconte son engagement Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Bakary is a East Oakland based music producer and all around great individual. We sat down and talked about his African roots, how he got started in music and just where is mind is right now in life. @fvckbakaryburner Sponsors Ghost Town Brewing
Meet two energetic and committed young leaders who are working on the front lines of youth leadership and community engagement. Find more at: yali.state.gov/yali-voices-podcast-ugandas-elizabeth-kasujja-talks-bakary-fatty-mental-health-healing
Lee Wilmot is joined by Crystal Palace club writer Robert Warlow and football writer Mark Ritson to review the Eagles' 2-1 defeat against Brighton in the FA Cup and discuss the form of Bakary Sako and the January transfer window For information regarding your data privacy, visit acast.com/privacy
Dave, Luke T, Rich and the Baron discuss the final day of the season. Silverbug, Saunders, Millwall, Channel 5, Sako, VLP, scoreboards and the Fancast player of the season award all discussed on this weeks podcast. Follow us on: Twitter: @WWFCFancast Facebook: Wolves Football Fancast Show Blogs: www.wolvesfancast.com See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
A single mother of two boys diagnosed with autism, Vana Thiero’s dependence on divine guidance is a given. Carter, 15 and Bakary, 13 have unique spectrum challenges. As a doting Mom, her sons’ needs come first because God has great plans for their futures. With a BFA in Dance (from WMU in Kalamazoo, MI) she pursued a successful career in Los Angeles appearing in many music videos, films and television series. After Kenny Ortega invited her to sit in on an edit session her thirst for production took hold. Obtaining an MA in Communication (back at WMU) she returned to LA freelancing on documentaries, in news and more. Though she had a strong producing background, once married, she received an offer to edit full-time for CNN and she took it. Vana won an Emmy for her coverage of 9/11. She is currently producing a documentary about her family's life AND she is the editor of Autism Inspiration Monthly Newsletter.
A single mother of two boys diagnosed with autism, Vana Thiero’s dependence on divine guidance is a given. Carter, 14 and Bakary, 12 have unique spectrum challenges. As a doting Mom, her sons’ needs come first because God has great plans for their futures. With a BFA in Dance (from WMU in Kalamazoo, MI) she pursued a successful career in Los Angeles appearing in many music videos, films and television series. After Kenny Ortega invited her to sit in on an edit session her thirst for production took hold. Obtaining an MA in Communication (back at WMU) she returned to LA freelancing on documentaries, in news and more. Though she had a strong producing background, once married, she received an offer to edit full-time for CNN and she took it. Vana won an Emmy for her coverage of 9/11. She is currently producing a documentary about her family's life AND she is the editor of Autism Inspiration Monthly Newsletter.