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Arthur Auboeuf est le cofondateur de Time for the Planet et l'auteur du livre Le meilleur est à venir. J'ai remarqué un truc désormais c'est que si je fais un épisode sur l'écologie, ca n'intéresse plus vraiment. Arthur est du même avis.Et pour cause, si l'on parle beaucoup d'écologie aujourd'hui, c'est souvent sous un angle anxiogène, voire paralysant. Il adopte une approche radicalement différente : il prône un optimisme pragmatique, une vision enthousiasmante du futur et une action collective pour transformer la société.Dans cet épisode, nous discutons des défis environnementaux, bien sûr, mais aussi et surtout de notre rapport au bonheur. Arthur partage son parcours personnel : de sa carrière dans le digital et le marketing, où il baignait dans le confort matériel et la reconnaissance sociale, à sa prise de conscience de l'incohérence entre ses valeurs profondes et son mode de vie. Ce cheminement l'a conduit à quitter une carrière lucrative pour créer Time for the Planet, une entreprise qui finance des innovations capables de décarboner notre société à grande échelle.Nous abordons ensemble des questions essentielles : Pourquoi avons-nous tant de mal à nous extraire du modèle de consommation actuel ? Comment réconcilier écologie et désir d'un avenir désirable ? Quelles sont les clés pour vivre mieux, en dehors de la spirale du « toujours plus » ?Un échange dans la lignée de celui avec Marie Robert la semaine dernière qui je l'espère vous fera du bien!10 questions que l'on traite ensemble : Pourquoi dis-tu que l'écologie militante a un problème aujourd'hui ?Qu'est-ce qui t'a fait basculer il y a cinq ans vers une autre manière de vivre ?Peux-tu nous expliquer ce qu'est Time for the Planet et comment ça fonctionne ?Comment sortir de la mécanique du capitalisme et du consumérisme effréné ?Penses-tu que les gestes individuels ont un réel impact ?Le capitalisme récupère tout, y compris l'écologie et le bien-être. Comment éviter cela ?En quittant une carrière lucrative, as-tu eu des doutes ou des peurs ?Pourquoi dis-tu que l'argent ne libère pas et peut être un piège ?Quel est, selon toi, le projet de société désirable pour demain ?Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent se reconnecter à l'essentiel ?Timelaps :00:00 Introduction et pourquoi l'écologie n'attire plus02:00 La peur et la colère ne sont pas de bons moteurs d'action04:07 Le déclic d'Arthur Auboeuf : sortir d'une vie en dissonance09:08 Time for the Planet : une entreprise pour décarboner le monde13:23 L'impact réel des gestes individuels et le pouvoir du collectif19:42 Le capitalisme et la course au toujours plus : comment en sortir ?27:44 Pourquoi les ultra-riches ne sont pas plus heureux ?32:15 La nature comme antidote au stress et au mal-être moderne37:59 Changer de vie : par où commencer ?43:42 Le XXIe siècle : vers un changement de paradigme total Suggestion d'autres épisodes à écouter : #335 Trouver du reconfort dans un monde en chaos avec Marie Robert (https://audmns.com/ICuFMra) #320 Ecologie : se concentrer sur les solutions avec Mamad (https://audmns.com/ALLDuKn) #151 Comment trouver du bonheur au coeur d'une pandémie? avec Alexandre Jost (https://audmns.com/nDMeLRs)
durée : 00:58:50 - Plan large - par : Antoine Guillot - Que nous a raconté le cinéma depuis l'an 2000 ? Qu'est-ce qui s'y est joué, inventé, perdu peut-être ? Quels changements profonds - esthétiques, techniques, politiques, économiques - peut-on dès à présent observer, dans un art qui semble s'inquiéter de son avenir ? - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Emmanuel Burdeau Critique de cinéma et auteur; Carole Desbarats Directrice artistique des rencontres nationales du Havre sur les séries.; Charles Tesson Critique et historien du cinéma; Judith Revault d'Allonnes Programmatrice cinéma au Centre Pompidou; Charlotte Garson Rédactrice en chef adjointe des Cahiers du cinéma
durée : 00:58:50 - Plan large - par : Antoine Guillot - Que nous a raconté le cinéma depuis l'an 2000 ? Qu'est-ce qui s'y est joué, inventé, perdu peut-être ? Quels changements profonds - esthétiques, techniques, politiques, économiques - peut-on dès à présent observer, dans un art qui semble s'inquiéter de son avenir ? - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Emmanuel Burdeau Critique de cinéma et auteur; Carole Desbarats Directrice artistique des rencontres nationales du Havre sur les séries.; Charles Tesson Critique et historien du cinéma; Judith Revault d'Allonnes Programmatrice cinéma au Centre Pompidou; Charlotte Garson Rédactrice en chef adjointe des Cahiers du cinéma
durée : 00:38:40 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Souvent décrit comme un penseur de la joie, Spinoza était, selon Gilles Deleuze, “l'un des auteurs les plus gais du monde”. Une gaieté bien nécessaire, dans un monde où les crises laissent libre cours aux passions tristes. Comment Spinoza peut-il être un philosophe pour le XXIe siècle ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Dan Arbib Agrégé et docteur en philosophie.; Catherine Cusset Ecrivain; Olivier Balazuc Comédien, auteur, metteur en scène
En France, en 2022, l'ancien patron de Peugeot Citroën, Philippe Varin, a rendu un rapport sur les métaux critiques : il montre que le pays dépend à près de 100% de l'extérieur pour ses approvisionnements en métaux nécessaires à la transition énergétique. Comme bien des pays développés, la France a progressivement fermé ses mines et abandonné la filière minière pour des raisons à la fois économiques - coûts plus élevés que la concurrence - et environnementales. Certes, les ressources du sous-sol français sont limitées mais c'est aussi la filière du raffinage qui fut abandonnée. Lorsqu'un industriel a besoin de métaux, il utilise des minerais qui ont déjà subi une première transformation. Entre le produit extrait de la mine et le produit fini, se situe l'étape du raffinage qui a pour but d'extraire le précieux métal de la quantité de terre et d'autres roches avec lequel il est amalgamé. Le processus de séparation nécessite beaucoup d'énergie, d'eau et est potentiellement source de grandes pollutions. Ainsi, alors que, dans les années 1980, le groupe français Rhône-Poulenc purifiait dans son usine de La Rochelle près de 10 000 tonnes de terres rares soit la moitié du marché mondial, cette activité a été pourtant progressivement abandonnée pour des raisons environnementales (des rejets radioactifs) et de coûts. Il était bien plus commode d'importer de Chine. Aujourd'hui, après le rapport Varin, le gouvernement cherche à reprendre la main. Le code minier a été simplifié, une nouvelle cartographie du sous-sol est en cours par le BRGM, le service géologique national, et plusieurs projets industriels sont en développement. Du côté de l'extraction, le groupe Imerys souhaite ouvrir une mine de lithium dans l'Allier tandis que le français Eramet et Electricité de France veulent exploiter du lithium issu d'eau géothermale en Alsace. C'est bien une filière qu'il faut mettre en place, ainsi dans le cas de l'Allier, le projet se décline en trois étapes, l'extraction à Echassières , un site de stockage à une quinzaine de kilomètres et une usine de conversion pour le raffinage à Montluçon à une cinquantaine de kilomètres. Et l'on reparle d'ouvrir à La Rochelle, avec le groupe belge Solvay, une usine de recyclage pour récupérer des terres rares. Mais, pour aboutir, ces projets doivent surmonter deux écueils : celui du financement d'abord, car ils sont toujours très coûteux (1 milliard d'euros pour le projet de l'Allier) ; celui ensuite du débat public qui révèle la vigueur d'oppositions diverses liées à la fois aux possibles conséquences environnementales et à l'utilité réelle du projet. L'Etat lui a choisi, il considère le projet dans l'Allier d' « intérêt national majeur », insistant ainsi sur l'aspect géopolitique de la question. S'intéresser aux matières premières, c'est donc prendre en compte une question majeure de notre siècle. Le pétrole a été l'or noir du XXe siècle. Le XXIe siècle sera donc métallique : dopée par la transition verte et la numérisation de l'économie mondiale, la demande en minerais s'envole. Or la production aujourd'hui ralentit, les découvertes de nouveaux gisements se raréfient. Les États se livrent donc à une compétition féroce pour sécuriser leurs approvisionnements.Les ressources présentes sur terre sont-elles suffisantes pour faire face à l'explosion des besoins ? Peut-on les exploiter sans détruire la planète ? Cette manne financière profite -t-elle réellement aux Etats producteurs ou sont-ils condamnés à la « malédiction des matières premières », un concept mis en valeur déjà il y a plusieurs décennies ? Les Occidentaux pourront-ils rattraper leur retard sur la Chine dans la sécurisation de leur filière minière ?
Prêtre du diocèse de Reims, le père Louis Lochet (1914-2002), animé par une profonde spiritualité et passionné par le devenir de l'Eglise, exerça divers ministères, en France mais aussi au Burundi. Historienne de formation et originaire du diocèse de Reims, Monique Mazzoléni l'a connu, elle revient sur sa vie traversée par le mystère de la croix et l'espérance donnée pour l'avenir dans "Rien n'est perdu pour Dieu. Une espérance pour l'Eglise du XXIe siècle" (Salvator).
Avec Sœur Marie Foucauld et Sœur Marie-Yves
Réfléchissons à l'IA et la créativité humaine ! Bienvenue sur QualityTime, le podcast de Zenity ! Dans cet épisode, explorez l'impact de l'intelligence artificielle sur la créativité humaine à travers un micro-trottoir inédut et avec des invités transhumanistes de l'association Extropia, Nino et Arkhènihiliste.
Littératures modernes de l'Europe néolatine - Carlo Ossola
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque09 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - « Ein zweiter Baudelaire ». Yves Bonnefoy en AllemagnePatricia Oster Stierle
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque11 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - « Eo Romam ! Quelle transitivité magnifique ! » : Bonnefoy et l'ItalieCarlo Ossola
Littératures modernes de l'Europe néolatine - Carlo Ossola
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Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque01 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle, IntroductionCarlo Ossola, Professeur du Collège de France
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque02 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle, Yves Bonnefoy : le temps de l'œuvreMartin Rueff
Littératures modernes de l'Europe néolatine - Carlo Ossola
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque07 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - L'œuvre poétique de Bonnefoy et sa réception anglo-américaineJohn Naughton
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque03 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle, La peinture, le lieu, le muséeRémi Labrusse
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque04 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - Bonnefoy face à Nerval : de la critique à l'auto-analyse ?Filip Kekus
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque05 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - Poésie au bord de l'abîme, poésie au bord de l'espoir : Paul Celan, Yves Bonnefoy et la revue L'éphémèreKarlheinz Stierle
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque06 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - Yves Bonnefoy « au troisième degré »Sophie Guermès
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque07 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - L'œuvre poétique de Bonnefoy et sa réception anglo-américaineJohn Naughton
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque08 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - Yves Bonnefoy, poète-traducteur, critique et « metteur en scène » de son Shakespeare, en français et en anglaisSara Amadori
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque09 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - « Ein zweiter Baudelaire ». Yves Bonnefoy en AllemagnePatricia Oster Stierle
Carlo OssolaCollège de FranceLittératures modernes de l'Europe néolatineAnnée 2023-2024Colloque10 - « Afin que si mon nom… » La poésie d'Yves Bonnefoy pour le XXIe siècle - Yves Bonnefoy devant Les Peintures noires de GoyaFrancisco Jarauta
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Voici la partie 2 de mon texte fondateur : L'entrée dans le XXIe siècle - où l'on a réalisé que les travailleurs étaient des personnes Retrouvez la version écrite ici : https://www.newprana.com/blog/manifeste-new-prana-vision-holistique-du-monde/ Retrouvez-moi sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/valentinegatard/ Pour écouter la partie suivante : https://smartlink.ausha.co/new-prana/manifeste-partie3 A bientôt !
Des tortues mutantes et adolescentes adeptes de l'art du ninjutsu ? Un drôle de concept qui cartonne depuis quarante ans ! L'occasion pour moi de revenir sur cette licence aussi culte que protéiforme ! WE STRIKE HARD, AND FADE AWAY… INTO THE NIGHT.Comics, jouets, dessins animés, jeux vidéo : quel que soit le support, il est pratiquement impossible que vous soyez passés à côté des Teenage Mutant Ninja Turtles, à moins d'avoir vécu dans les égouts ces quarante dernières années ! Comme beaucoup de succès story improbables, l'histoire des Tortues Ninja commence avec deux geeks fauchés : Kevin Eastman et Peter Laird. Ces deux jeunes artistes ont pour habitude d'échanger leurs idées dans l'appartement de Laird, transformé pour l'occasion en ce qu'ils appellent "Mirage Studios", un atelier nommé ainsi du fait de son existence toute relative. Un soir de 1983, Kevin Eastman dessine une tortue se tenant sur ses pattes arrière et maniant des nunchakus. Cette idée saugrenue amuse beaucoup les deux comparses qui décident de retravailler le concept, donnant naissance à quatre tortues, utilisant chacune une arme différente. En 1984, Eastman et Laird rassemblent leurs économies, empruntent de l'argent à l'oncle de Kevin et publient eux-mêmes le premier numéro de Teenage Mutant Ninja Turtles, tiré à 3000, 3250, ou 3275 exemplaires selon les sources. Le succès est au rendez-vous, puisqu'ils doivent bientôt réimprimer 6000, puis 35 000 copies de ce premier numéro. N'ayant absolument pas anticipé un tel accueil, et encore moins l'engouement des lecteurs qui en redemandent, les deux auteurs vont bientôt devoir imaginer une suite à ce qui devait être un one-shot. En quarante pages, le premier numéro pose les bases de tout un univers. Transformées par un étrange liquide mutagène, quatre petites tortues vont être entraînées à l'art ancestral du Ninjutsu par Splinter, un rat humanoïde, qui leur donne à chacune le nom d'un artiste de la Renaissance : Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo. Ensemble, ils affrontent Shredder, terrible combattant à la tête du Clan des Foot, dont l'histoire est intimement liée à celle de Splinter. Réunis par leur amour de l'œuvre de Jack Kirby, et inspirés par les travaux de Frank Miller sur Ronin ou Daredevil, de Dave Sim et de son héros Cerebus, et par les New Mutants de Chris Claremont chez Marvel, Eastman et Laird n'hésitent pas à mélanger les influences, entre hommage et parodie, pour donner naissance à leurs Chevaliers d'Écaille. Ainsi, on trouve plusieurs points communs entre nos tortues préférées et Matt Murdock : elles sont transformées par un étrange produit chimique et affrontent par exemple le Clan des Foot, là où Daredevil tient tête à la secte de La Main. Quant à l'influence de Kirby, si elle est plus qu'évidente sur le plan graphique, elle est aussi distillée tout au long du développement du lore de la licence, qu'il s'agisse d'interventions extra-terrestres ou transdimensionnelles. Seuls aux commandes des premiers numéros de la série, Kevin et Peter vont alors alimenter une véritable mythologie autour des tortues, introduisant des personnages devenus incontournables comme April O'Neil et Casey Jones, des antagonistes mutants comme Leatherhead, ou encore les races extraterrestres des Utrom et des Triceratons. Ces derniers étant d'ailleurs, tout comme le personnage de Fugitoid, des créations de Mirage Studios antérieures aux Tortues Ninja. Le succès affiché par le comic book de Eastman et Laird et le foisonnant univers qui anime ses pages, mais aussi celles de son spin-off Tales of the Teenage Mutant Ninja Turtles et des Micro-Series, vont bientôt attirer l'attention de pas mal de monde et surcharger l'emploi du temps des deux amis qui recrutent alors Jim Lawson, Mark Martin, Michael Dooney ou encore Eric Talbot pour leur filer un coup de main. Des artistes qui vont, à leur tour, nourrir le déjà très riche background des TMNT de leurs créations. COWABUNGA ! Parmi les projets qui occupent le duo, il y a bien évidemment les produits dérivés. Après la sortie d'un jeu de rôle et de figurines en plombs vendues par Dark Horse Miniatures, c'est en 1987, alors qu'à peine une dizaine de numéros a été publiée, que la société Playmate Toys contacte Kevin Eastman et Peter Laird pour commercialiser une ligne de jouets dérivée des Tortues Ninja. Conscients du risque, ils misent sur la production d'un dessin animé pour booster la vente de figurines. À jamais ancrée dans la Pop Culture, la série s'adresse en priorité aux enfants et modifie de nombreux éléments de l'univers des tortues. Premièrement, si dans le comic book original, les tortues ont toutes un bandeau rouge, il est décidé de leur attribuer une couleur différente à chacune afin que les enfants puissent les identifier plus facilement. Les origines de Splinter sont revisitées : ici, il ne s'agit plus du rat compagnie de Hamato Yoshi, mais de Yoshi lui-même, transformé en rat par le mutagène. Le dessin animé introduit également de nouveaux personnages, comme Bebop et Rocksteady, ainsi que Krang, représentant de la race des Utrom, qui elle, existe bien dans les comics.Enfin, le point le plus important concerne de toute évidence les pizzas : c'est bel et bien le cartoon qui établit cette habitude alimentaire de Don, Raph, Leo et Mikey, qui est aujourd'hui indissociable de nos héros. Comme tout phénomène de société, les Tortues Ninja connaissent leur lot de paniques morales. Au Royaume-Uni, le titre Teenage Mutant Ninja Turtles est remplacé par Teenage Mutant Hero Turtles, le mot "ninja" étant jugé trop violent pour le jeune public. Les scènes où Michelangelo utilise son nunchaku sont également coupées, cette arme étant interdite en Angleterre. Ces quelques excentricités britanniques n'empêchent pas les Chevaliers d'Écaille de cartonner partout sur la planète : les figurines sont déclinées à l'infini et un jeu vidéo, aujourd'hui célèbre pour sa difficulté, sort sur Nintendo NES en 1989. La même année, l'éditeur Archie Comics, célèbre pour son personnage éponyme, lance Teenage Mutant Ninja Turtles Adventures, un comic book adaptant dans un premier temps la série animée, avant de développer son propre univers, dont certains éléments seront repris par la suite par l'univers classique des tortues. On y découvre, par exemple, la première apparition sur le papier de Man-Ray, Mondo Gecko, et des Mutanimals. En à peine cinq ans, les Tortues Ninja sont passées d'une obscure création de deux passionnés de BD, à destination des amateurs de comics underground, à l'une des licences les plus bankables de la planète, star des cours de récré. Mais nos mutants mangeurs de pizza ne vont pas en rester là… En 1990, les Tortues Ninja connaissent leur première adaptation au cinéma, réalisée par Steve Barron, à qui l'on doit les clips vidéo pour Take On Me de A-Ha ou Africa de Toto. Réussissant l'exploit de piocher dans le meilleur des tout premiers numéros du comic book en y ajoutant une petite dose des éléments du dessin animé pour ne pas perdre les plus jeunes, il devient l'un des films indépendants les plus rentables de l'histoire, notamment grâce à l'incroyable travail du studio de Jim Henson, et enfonce définitivement le clou de la Turtlemania ! Pépite sombre influencée par le Batman de Tim Burton, brillant par ses cascades, ses bastons et son utilisation des practical effects, le film de Barron reste pour moi l'une des meilleures adaptations de comic book, captant à merveille l'esprit des TMNT tout en le rendant accessible au plus grand nombre. Un petit tour de force à l'heure où plusieurs versions des tortues, visant des publics très différents, cohabitaient déjà. Perdues entre le Ninja Rap de Vanilla Ice et la recette émoussée du voyage dans le temps ; qui, rappelons-le, est souvent synonyme d'une pénurie d'inspiration ; les deux suites, sorties respectivement en 1991 et 1993, peineront à réitérer l'exploit. Bien que pouvant être considérés comme de sympathiques divertissement, Les Tortues Ninja II et III marquent déjà un début d'essoufflement pour la licence, tout comme le spectacle musical “Coming Out of Their Shells”, sponsorisé par Pizza Hut entre 1990 et 1992. Un véritable essorage qui a aussi lieu du côté des jouets. Avec plus de quatre-cents figurines produites durant cet âge d'or, sans compter les véhicules, les tortues ont été remodelées à toutes les sauces : transformables, musiciennes, en monstres de Universal Studios, avec des cheveux colorés de Trolls, tirées des films ou en tenue de personnages de Star Trek… L'originalité des déclinaisons n'a d'égale que la frénésie commerciale qui la motive. GO NINJA, GO NINJA, GO ! Malheureusement pour Laird et Eastman, ce déclin des Tortues Ninja va aussi avoir lieu sur leur support d'origine : le papier. La série originale, qui prend fin en 1993 après soixante-deux numéros, est immédiatement suivie par une seconde série se présentant comme une suite directe, également publiée par Mirage Studios. Pilotée par Jim Lawson, cette seconde mouture tire sa révérence en 1995 après seulement treize numéros. L'effondrement du marché de la bande dessinée américaine et une inondation dans les locaux de Mirage Studios finissant d'achever la licence déjà exsangue à force d'être revisitée à toutes les sauces. À partir de cette date, les créateurs des Tortues Ninja s'éloignent radicalement. Eastman, qui vient de racheter le magazine Heavy Metal, homologue américain de notre Métal Hurlant national, a envie de travailler sur d'autres projets. Moins d'une année plus tard, sous l'impulsion de Erik Larsen, créateur de Savage Dragon et cofondateur de Image Comics, une troisième série est lancée. Aujourd'hui sous-titrée Urban Legends, et considérée comme non-canonique, cette série est bien connue des fans des TMNT pour prendre de nombreuses libertés et pour ne pas hésiter à transformer définitivement les Chevaliers d'Écaille, quitte à aller jusqu'à les mutiler ! Un parti-pris plutôt osé qui aurait pu raviver l'intérêt pour la licence auprès des lecteurs de comics, mais qui s'arrête en 1999 après vingt-trois numéros, le travail de Gary Carlson et Frank Fosco ne parvenant ni à convaincre les fans de la première heure, ni à attirer un nouveau public. La série sera pourtant réimprimée par IDW à partir de 2018, et l'éditeur permettra même à l'équipe créative originale de clôturer son histoire proprement avec trois épisodes inédits. En parallèle, la série animée débutée en 1987 s'arrête en 1996, avec 193 épisodes au compteur. Bien que largement édulcorée en comparaison du comic book d'origine, et diffusée en version censurée dans de nombreux pays pour paraître encore moins violente, elle reste l'un des piliers du succès et de la popularité des TMNT dans le monde, et à l'origine de l'expression culte “COWABUNGA !”, indissociable des tortues. Mais les Teenage Mutant Ninja Turtles ne disparaissent pas du petit écran pour autant. Dès 1997, Haim Saban, déjà connu pour avoir importé les Super Sentai japonais aux États-Unis avec la licence Power Rangers, s'empare des Tortues Ninja pour produire une série live, qui laisse suggérer à travers quelques décors et références qu'elle peut être considérée comme une suite de la trilogie sortie au cinéma. Malheureusement, Teenage Mutant Ninja Turtles : The Next Mutation s'avère bancale, plutôt cheap, et assez peu inspirée. Ici encore, Michelangelo est victime de l'étrange phobie de certains pays pour les nunchakus, ces derniers étant remplacés par des tonfas. April O'Neil et Casey Jones sont totalement absents et le Seigneur Dragon, créé spécialement pour la série, sert de principal antagoniste. Si une cinquième tortue nommée "Kirby", toujours en hommage à Jack Kirby, devait être au centre d'un quatrième film jamais produit, The Next Mutation introduit en la personne de Venus, une tortue femelle qui aurait été oubliée par Splinter et élevée en Chine. Un personnage régulièrement parodié, voire moqué, et qui résume à lui seul à quel point cette série est un enfer pavé de bonnes intentions. Annulée après une unique saison de vingt-six épisodes, The Next Mutation reste pour beaucoup de fans le chant de cygne avant une longue traversée du désert pour nos Chevaliers d'Écaille, qui peut tout de même se vanter de nous avoir offert le premier crossover entre les Power Rangers et les Tortues Ninja, dans le quatrième épisode de Power Rangers in Space. Chacun ses petits succès. En 2001, alors qu'il a entrepris de racheter les droits appartenant de son associé, Peter Laird, passablement désabusé par les égarements nés de la surexploitation de sa création, auxquels il a parfois participé, décide de reprendre les TMNT en main en compagnie de Jim Lawson. La publication d'une quatrième série débute chez Mirage, mais les temps ont changé. Sous l'impulsion d'éditeurs comme Dark Horse, Image Comics et Valiant, le secteur du comic book indépendant s'est largement industrialisé et a établi de nouveaux standards. Le succès d'antan n'est plus au rendez-vous, et le rachat, en 2009, de la licence Tortues Ninja par le groupe Viacom, va définitivement changer la donne. C'est le début d'une longue pause, encore d'actualité, pour Mirage Studios. L'accord stipule que Peter Laird ne pourra plus sortir que dix-huit comics par an pour terminer sa série en cours, et les projets d'adaptations seront désormais confiés à des filiales de Viacom, comme Paramount et Nickelodeon. Le XXIe siècle est d'ailleurs plus que chargé en matière d'adaptations pour les Tortues Ninja. En 2003, un nouveau dessin animé produit par 4Kids est lancé. Plus sombre et plus fidèle aux comics sur de nombreux points, il souffre pourtant de comparaison avec la première version animée de 1987, devenue l'image officielle des tortues dans l'esprit de nombreux fans. Après sept saisons, la série, en perte de vitesse, est clôturée en 2009 par le téléfilm Turtles Forever, qui fête le vingt-cinquième anniversaire de la licence en faisant se rencontrer les tortues 2003 et celles de 1987, offrant même une incursion dans l'univers du comic book original au spectateur. En 2007, un film TMNT entièrement en images de synthèse est écrit et réalisé par Kevin Munroe. S'il est présenté comme la suite de la trilogie de films live des années 1990, il assume assez peu ce statut dans les faits et n'a pas vraiment marqué le grand public. De 2012 à 2017, une troisième série d'animation est produite par Nickelodeon, et déjà, le look beaucoup plus cartoonesque des Chevaliers d'Écaille suscite quelques réactions de pseudo-puristes qui ne reconnaissent plus leurs tortues. Il faut dire que c'est sûrement la première fois que Donatello, Michelangelo, Raphael et Leonardo possèdent autant de signes pouvant les distinguer les uns des autres et des personnalités aussi affirmées. Brillant notamment par son casting de comédiens de doublage dans sa version originale, la série est plutôt bien accueillie par la critique et reste très plaisante à regarder. Il est évidemment impossible de parler des portages des Tortues Ninja à l'écran sans évoquer les deux films produits par Michael Bay, sortis en 2014 et 2016. Si cette nouvelle adaptation, réalisée par Jonathan Liebesman, a fait couler beaucoup d'encre, elle renoue pourtant avec quelques idées méconnues issues du comic book de Eastman et Laird, comme l'origine extraterrestre du fluide mutagène ayant transformé les tortues. Sa suite introduira Bebop, Rocksteady et Casey Jones, mais les deux films restent globalement mal-aimés par les fans de la première heure, sans doute en partie à cause des clichés entourant, à tort ou à raison, le cinéma de Michael Bay. Enfin, diffusée à partir de 2018, la série animée Rise of the Teenage Mutant Ninja Turtles, ou Le Destin des Tortues Ninja en version française, ne connaîtra que deux saisons avant d'être annulée. Un film Netflix, sorti en 2022, sert de conclusion à la série, tout en surfant, encore une fois, sur l'idée d'une sorte de multivers nourri de paradoxes temporels. Là encore, le design et la personnification des tortues vont faire débat, car tranchant drastiquement avec l'image classique des personnages. Il est pourtant intéressant de souligner que ces cinq visions à l'écran des TMNT, au ton et au public cible très différents, sont sorties sur une période s'étalant sur moins d'une vingtaine d'années. Une démonstration plutôt évidente que l'image ancrée par le dessin animé de 1987 et le film de 1990 est largement remise en question au cours des décennies suivantes. TURLTES IN TIME Mais revenons-en aux comics, si vous le voulez bien. En 2011, IDW obtient de Viacom le droit de publier une nouvelle série de comic book, qui se veut à la fois fidèle aux racines des Teenage Mutant Ninja Turtles et résolument moderne. Tom Waltz y œuvre comme scénariste, en compagnie de Kevin Eastman, le co-créateur des tortues, tandis que Dan Duncan, Mateus Santolouco, Sophie Campbell et Dave Wachter font partie des principaux artistes se succédant au dessin. En tirant dès le départ le meilleur des versions précédentes, la série IDW s'impose comme un point culminant pour la licence Teenage Mutant Ninja Turtles. On y retrouve les grands concepts des premiers arcs narratifs de Eastman et Laird, les personnages phares de la série animée comme Krang, Bebop et Rocksteady, et les Mutanimals apparus chez Archie, le tout associé à de véritables enjeux et à une approche plutôt sombre. Les origines de Leonardo, Raphael, Michelangelo, Donatello et Splinter sont étoffées, tout comme leurs liens avec le Clan des Foot. Beaucoup de personnages secondaires, comme Slash ou Old Hob, des Mutanimals, gagnent en profondeur et deviennent des acteurs à part entière d'un monde complexe où les alliances se font aussi vite qu'elles se défont. Sans aucune hésitation de ma part, il s'agit de l'un des meilleurs comic books des années 2010, avec une constance et une cohérence pour le moins brillantes compte tenu de sa longévité. Plus longue série TMNT jamais publiée, elle est devenue, en passant la barre symbolique des cent numéros en 2019, une pierre angulaire de ce que sont les Tortues Ninja aujourd'hui. Avec le retour sur la publication de Sophie Campbell en tant que scénariste au numéro 101, la série prend une nouvelle direction, tandis que Jennika, une cinquième tortue au bandeau jaune, fait son apparition. En parallèle, à la fin de l'année 2020, Peter Laird et Kevin Eastman se retrouvent pour The Last Ronin, une mini-série en cinq numéros, pensée par les deux auteurs, il y a déjà de nombreuses années, comme une fin possible aux Tortues Ninja. Un dystopie cyberpunk qui voit le dernier Chevalier d'Écaille partir en croisade contre la domination du Clan Foot pour venger ses frères disparus. Un nouvel hommage à peine dissimulé à Frank Miller et à son The Dark Knight Returns, qui avait littéralement fait chavirer la bande dessinée de super-héros en 1986. Si la publication de The Last Ronin est un brin chaotique aux États-Unis, le succès est au rendez-vous, si bien qu'une autre série tirée de cet univers intitulée The Last Ronin – The Lost Years est publiée en 2023, et qu'une suite et un projet de jeu vidéo sont également annoncés. Il est difficile, voire presque impossible d'être parfaitement exhaustif sur le sujet, tant il existe de produits dérivés et de versions, parfois très exotiques, des Tortues Ninja. Aussi, je ne passerai pas en revue tous les jeux vidéo adaptés de l'œuvre de Eastman et Laird, le quatuor ayant été présent à un moment ou un autre sur pratiquement toutes les consoles du marché. Je ne pourrais pas non plus lister toutes les licences qui, tous supports confondus, s'inspirent de près ou de loin, et parfois à la limite du plagiat, du succès des tortues : de Battletoads à Street Sharks, en passant par Biker Mice from Mars ou Extreme Dinosaurs. En ce qui concerne leurs aventures sur le papier, il devient de plus en plus difficile d'énumérer tous les crossovers au cours desquels les Tortues Ninja croisent des héros venus d'autres univers, de Batman à Usagi Yojimbo, des Power Rangers aux Ghostbusters, en passant par les gamins de Stranger Things ou les combattants de Street Fighter… Je ne pourrais pas rendre hommage à tous les artistes qui, comme Richard Corben ou Michael Zulli, ont insufflé leur vision unique, et parfois bestiale, aux créations de Laird et Eastman. Et je ne reviendrais pas non plus en détail sur le foutoir sans nom entourant les droits des Teenage Mutant Ninja Turtles, une affaire qui, jusqu'à aujourd'hui, a compliqué bien des choses, comme la rediffusion ou l'édition sur support physique du dessin animé de 1987 dans son intégralité, par exemple. TURTLES DON'T DO DRUGS ! Mais alors, quelle recette, encore plus mystérieuse que celle du mutagène, se cache derrière le succès des tortues ? Je n'avais pas encore dit "Tortues Ninja" et vous fredonniez déjà le générique du dessin animé. C'est normal, c'est le pouvoir de la nostalgie ! Comme tout un tas de gens, vous avez sûrement découvert les Chevaliers d'Écaille avec cette série, et votre attachement à la version animée a peut-être tendance à provoquer chez vous un rejet de toutes les autres adaptations qui ont pu suivre. Pourtant, Teenage Mutant Ninja Turtles est l'une des rares licences à avoir autant d'interprétations différentes, l'histoire des tortues étant régulièrement revisitée, y compris par ses propres créateurs. Comme on a pu le voir, le succès n'a pas toujours été au rendez-vous pour les Tortues Ninja. Essoufflement au cinéma, échec sur le papier ou à la télé : dans leur course de fond pour gagner leur place sur le podium de la Pop Culture, les TMNT ont rencontré pas mal d'obstacles, quittant les sombres galeries des productions underground pour toucher un public toujours plus large, mais parfois aussi très ingrat. Et si, malgré le poids des années, les tortues continuent de parler aux jeunes et aux moins jeunes, avec plusieurs représentations qui cohabitent au même moment dans les pages des comics, sur les consoles de jeu et sur les plateformes de streaming, c'est sans doute grâce aux valeurs portées par la licence depuis ses origines. Les liens du sang, la fraternité, l'entraide : ces principes de base, identiques quelle que soit la version des Tortues Ninja, font toujours écho quelque part en nous. On a tous été ado, et on a tous des liens forts avec quelqu'un que l'on considère comme un membre de notre famille, qu'il en fasse réellement partie ou non. Et au fond, c'est ça l'essence des Teenage Mutant Ninja Turtles. Qu'importe les difficultés que vous devez surmonter, dans les bons comme dans les mauvais moments, les membres d'une même famille doivent faire front commun pour avancer ensemble. Splinter sait qu'il peut compter sur ses fils ; Michelangelo, Leonardo, Raphael et Donatello savent qu'ils peuvent compter les uns sur les autres ; et April O'Neil sait qu'elle peut compter sur ses amis les tortues… Alors qu'une nouvelle adaptation animée débarque sur les écrans de cinéma, confirmant la règle de l'éternel recommencement, nos héros préférés changent une nouvelle fois d'apparence, mais propagent toujours le même message, universel et intemporel. Un peu comme si les chevaliers d'écailles ne pouvaient pas faire autre chose que de vivre avec leur temps. Avant de terminer, vous ne pouvez pas échapper à quelques conseils pour vous lancer dans la lecture des comics Tortues Ninja. Le meilleur point d'entrée actuellement est le premier tome de la collection Les Tortues Ninja L'Intégrale, qui permet de lire la série IDW de 2011 dans l'ordre chronologique, avec tous ses épisodes hors-série. Il s'agit de l'adaptation chez nous par HiComics de la IDW Collection publiée aux USA et incontestablement de l'un des meilleurs comics que vous puissiez lire en français. Pour moi, c'est absolument impossible de passer à côté. Si vous voulez revenir aux origines des tortues, HiComics propose de redécouvrir les premiers épisodes de Eastman et Laird publiés par Mirage Studios avec la collection Teenage Mutant Ninja Turtles Classics. Ici, c'est la fameuse Ultimate Collection de IDW qui est traduite en français, avec un contenu qui s'adresse aux lecteurs et aux lectrices plus aguerris et curieux de retrouver les racines indé de la série. Ça déborde de créativité et ça n'a rien perdu avec le temps. Si vous avez déjà quelques bases en matière de TMNT ; disons que vous avez grandi avec les films ou les séries animées, par exemple ; The Last Ronin est un récit complet de choix. Dynamique, rythmé, et plutôt novateur vis-à-vis de l'habituel statu quo, il ne pourra pas vous décevoir. Enfin, de son côté, l'éditeur Vestron a la bonne idée d'importer chez nous quelques pépites issues de l'univers des tortues, comme le frénétique Bodycount dessiné par Simon Bisley ou le déroutant Soul's Winter de Michael Zulli, mais aussi la série Archie Comics. De quoi ravir les complétistes et les curieux ! N'hésitez pas à partager cet article sur les réseaux sociaux s'il vous a plu ! Recevez mes articles, podcasts et vidéos directement dans votre boîte mail, sans intermédiaire ni publicité, en vous abonnant gratuitement ! Get full access to CHRIS - POP CULTURE & COMICS at chrisstup.substack.com/subscribe
On this episode of the Women's Motorsports Network podcast... Gearhead Girl Lexxie Master shares her story about moving from GA to New Zealand --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/racingwire/support
Après Sapiens qui explorait le passé de notre humanité et Homo Deus la piste d'un avenir gouverné par l'intelligence artificielle, 21 leçons pour le XXIe siècle nous confronte aux grands défis contemporains : Insignifiance, Inutilité, Division, Peurs... La survie de l'humanité passera par une altération du cerveau humain : observez au plus près votre conscience avant qu'il ne soit trop tard.
Lexxie, Tish, Anita, and Rishard joins the panel to discuss long distance dating and meeting someone with bad Azz kids --- Support this podcast: https://anchor.fm/raphael-tommie/support
On peut le déplorer : l'espace ne s'accorde pas encore suffisamment au féminin. Pourtant, selon des scientifiques de la NASA, les femmes auraient bien des atouts à faire valoir ; pour se voir confier de telles expéditions. Un profil idéal C'est il y a 60 ans que ce constat s'est imposé de lui-même. Selon plusieurs études sérieuses, il apparaissait effectivement comme une évidence que les femmes "feraient de bien meilleures astronautes que les hommes". La conclusion des rapports produits par la NASA était formelle : dans l'espace, les navigatrices avaient plus d'un avantage à mettre à leur crédit. "Plus légères" et "moins consommatrices d'oxygènes", elles donnaient d'abord l'occasion aux agences spatiales de faire des économies de ressources. Également moins sujettes aux crises cardiaques et "mieux armées" sur le plan psychologique (notamment vis-à-vis du "manque d'espace" de "la solitude"), les femmes apparaissaient - en outre - comme des astronautes endurantes sur lesquelles ont pouvait compter. Sélection arbitraire Avec de tels atouts, il est donc étonnant de ne pas voir plus de femmes garnir les rangs des astronautes, lancés dans la plupart des expéditions spatiales. En effet, selon les statistiques, seulement "15% des vols spatiaux habités" ont compris des navigatrices à bord ; en près de 60 ans d'activité. Comment expliquer un chiffre aussi étonnant ? En fait : le gouvernement américain ne serait pas vraiment étranger à un tel décalage. Effectivement : malgré des données parlant en faveur des femmes, le 34ème président des États-Unis d'Amérique – Dwight Eisenhower – a tout simplement décidé que les candidats astronautes devaient être exclusivement sélectionnés dans les rangs des "pilotes d'essai d'avions de chasse militaires". Problème : à cette époque, les femmes étaient tout simplement absentes de ces corps de l'armée américaine. Partant : des hommes ont donc tout naturellement constitué l'écrasante majorité des explorateurs de l'espace, laissant – sans doute – de nombreuses femmes très douées sur le quai de notre planète Terre... Le XXIe siècle sera peut-être l'occasion, pour elles, d'accéder au paradis céleste qui leur est tout destiné. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
N'ayons pas peur de l'avenir : un futur enthousiasmant est en gestation ! Bien sûr, il va falloir affronter le chaos climatique et ses conséquences sur toutes les espèces vivantes. Pourtant, en mettant le cap vers une “nouvelle civilisation”, les épreuves à venir seront l'occasion d'inventer ensemble une société durable et solidaire. Il y a eu les 30 Glorieuses dopées aux énergies fossiles ; il y aura les 2030 Glorieuses nourries par l'entraide, la créativité, l'innovation frugale, la conscience d'un destin commun, l'empathie. Le XXIe siècle sera bien celui des croissances : croissance du lien, croissance de la régénération des écosystèmes, croissance de la reconnexion à nous-mêmes, croissance du partage, croissance du bonheur. Je vous propose de voyager dans un futur utopiste dont les germes sont déjà partout autour de nous. Les personnages inspirants que je rencontre initient une société régénérative et redistributive en harmonie avec les logiques naturelles : circularité, sobriété, adaptation, multifonctionnalité. Ils sont des milliers dans nos régions à montrer que l'action est le meilleur remède contre le fatalisme et que, si nous agissons avec ambition et amour, la décennie des 2030 Glorieuses est à portée de main. Alors, pour faire advenir le plus tôt possible cette ère nouvelle, rejoignons-les et formons collectivement cette République du Vivant ! Ce nouvel essai, intitulé "2030 Glorieuses, Utopies vivantes" concocté avec Actes Sud et Lauriane Miara est en librairie depuis le 19 janvier 2022. Je lui souhaite une vie au moins aussi extraordinaire que mon premier livre. Ça serait fou !
C'est reparti, vraiment reparti. Europe des nations contre une « Union, disent les traités, sans cesse plus étroite », le débat monte dans une fureur toujours plus grande et tout le problème est que les souverainistes se croient encore au XX° siècle.
Il y a 20 ans, le grand allié de l'Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, qui l'avait sauvée du fascisme, était touché par le terrorisme sur son sol. L'onde de choc a traversé l'Atlantique et ébranlé notre croyance en la toute-puissance de l'Amérique. Elle a aboli la vision optimiste de "fin de l'histoire" avec la victoire écrasante du modèle libéral occidental sur le communisme mettant fin aux conflits. Le XXIe siècle entre dans l'ère de la terreur et de la lutte contre le terrorisme.
What's up welcome back we had our good friend Lexxie on from Lexx keep it real podcast! We had a great conversation today about how to get over break ups, dating, whether you had a good time on a date if you can't remember what you did, are you single till your married even if you have a Bf/Gf and much more come check us out you know you will get your laugh on tell ya friends to tell their friends and also had to figure out if your paying a invoice for not showing up to a wedding! Check out bbspaessentials https://bbsspaessentials.com/ with the promo code COOLOUT CORNER for a 20% discount off your purchase also get ya merch from the CoolOut corner store https://thecooloutcorner.bigcartel.com/ --- Send in a voice message: https://anchor.fm/cooloutcorner/message
Religions du Monde - Dimanche 30 mai 2021 - 11h10-12H00 (Heure de Paris) Le livre collectif «Le XXIe siècle du christianisme» (Cerf) sous la direction du politologue Dominique Reynié, directeur général du think tank Fondapol (Fondation pour l’innovation politique) invite à une réflexion renouvelée sur le rapport entre le christianisme et la démocratie, alors que le retour planétaire du religieux est un facteur de désécularisation des sociétés occidentales. Cet essai interdisciplinaire réunit des intellectuels de renom, spécialistes pour une bonne partie d’entre eux des questions religieuses, politiques et géopolitiques. À un an des élections présidentielles, sortie de la revue «Philadelphia» du nom du think tank, née dans le diocèse de Nanterre sous l’impulsion de son évêque Mgr Mathieu Rougé (1). Sous la houlette du directeur de la rédaction, le père Bertrand Auville et de la rédactrice en chef Charlotte Reynaud, «Philadelphia» entend donner une visibilité à la réflexion des catholiques en politique. Ce premier numéro revisite sans concession la devise républicaine «Liberté-égalité-fraternité» fortement fragilisée et convoque des grandes figures de l’Histoire de France ainsi que des acteurs de terrain tels que Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté. En cette sortie progressive de déconfinement, le journaliste Jean-Pierre Denis dans son livre «Les catholiques c’est pas automatique» (Cerf) entre gravité et humour pose lui aussi la question du sens spirituel à donner à la pandémie du Covid-19. (1) «Un sursaut d’espérance : réflexions spirituelles et citoyennes pour le monde qui vient» (Éditions de l’Observatoire).
Comprendre les ressorts et les moteurs du pouvoir de Vladimir Poutine : c’est ce que propose le dernier ouvrage de Serguei Medvedev, « Les quatre guerres de Poutine, ce que la Russie nous prépare », paru en français aux éditions Buchet Chastel. Historien spécialiste de la période post-soviétique, Sergueï Medvedev livre son analyse. RFI : Sergueï Medvedev, vous faites ce constat : la Russie du XXIe siècle mène plusieurs combats, quatre précisément. Selon vous, Vladimir Poutine a lancé une guerre territoriale, une guerre pour les symboles, mais aussi pour le corps et pour la mémoire. Revenons tout d’abord sur la guerre territoriale. Par quoi cela se traduit-il ? Sergueï Medvedev : Le pouvoir russe continue de voir la Russie comme un empire et n’arrive pas à prendre conscience que le temps des empires est révolu. Le XXIe siècle est en quelque sorte, pour la Russie, une époque de ressentiment post-impérial. De là découle la guerre avec l’Ukraine, l’annexion de la Crimée, l’occupation du Donbass, les projets de développement de l’Arctique, les guerres russes dans des lieux reculés comme la Syrie ou la Libye ou les tentatives de contrôle de l’espace post-soviétique, qui, il faut le dire, s’avèrent de plus en plus délicates. C’est le cas chez le voisin biélorusse traversé par un mouvement de contestation sans précédent. Comment analyser la position de Moscou ? La Russie attend et observe. Elle ne se mêle pas directement, mais elle pèse de tout son poids. Elle ne veut pas qu’une révolution de type Maïdan ukrainien éclate en Biélorussie, mais en même temps, elle veut affaiblir le plus possible Alexandre Loukachenko, pour pouvoir, à l’issue de ce mouvement de contestation, le destituer discrètement. Son but est de retrouver une Biélorussie obéissante, qui fera quasiment partie de cet empire russe. La deuxième guerre dont vous parlez est celle des symboles… La Russie a toujours été une sorte de village Potemkine. Les symboles de la puissance de l’empire soviétique sont importants pour Vladimir Poutine. Le symbole le plus grand pour lui, c’est la victoire de la Seconde Guerre mondiale et le contrôle de l’URSS sur la moitié de l’Europe qui en a découlé. On peut dire que le symbolisme du 9 mai, de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, définit sa vision du monde. Parallèlement, il mène une politique de contrôle des sphères culturelles et sociales : il veut contrôler la presse, les universités, la liberté de penser, la liberté de parole. Le pouvoir russe va même au-delà, puisqu’il veut aussi contrôler les corps, écrivez-vous. Vladimir Poutine veut que la souveraineté s’applique aussi aux corps des citoyens. Il faut comprendre que le pouvoir russe est très patriarcal, qu’il se fonde sur des mécanismes très anciens, archaïques, tels que le pouvoir exercé par l’homme sur la femme, la domination du modèle familial traditionnel. C’est pourquoi ce pouvoir très conservateur se bat contre les LGBT, se bat pour la démographie avec des mesures pour augmenter la natalité, pour lutter contre les avortements, etc. Ce sont des combats qui sont aussi menés ailleurs, mais en Russie, le Kremlin est à la tête de ce combat. Enfin, vous évoquez la guerre autour de la mémoire. Peut-on aujourd’hui parler facilement des traumatismes du passé en Russie ? On peut, mais ça n’est pas très recommandé. Le pouvoir s’efforce de créer un mythe historique selon lequel la Russie a toujours été dans le camp des vainqueurs et selon lequel l’État a toujours été plus important que l’individu. On estime qu’il ne faut pas parler des pertes, des victimes, des drames du colonialisme russe. Cela concerne surtout l’histoire du XXe siècle, les côtés sombres de la révolution et le stalinisme. Aujourd’hui, il devient très délicat de parler des crimes du stalinisme en Russie. On crée des lois pour cela. Il est difficile de parler des crimes de la police politique du NKVD et de ceux commis par l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Bientôt, comparer l’URSS à l’Allemagne hitlérienne sera passible de peines de prison. Le pouvoir sent bien qu’il y a là une partie de l’histoire qui n’est pas très agréable et c’est pour ça qu’elle emploie tous les moyens pour censurer toute discussion historique sur ce thème.
durée : 00:05:39 - Le Tour du monde des idées - par : Brice Couturier - En 1974, la chute de la dictature de Salazar ouvrait une nouvelle période historique : la "troisième vague démocratique". Depuis le début du XXIe siècle, on voit la démocratie reculer et un nouveau cycle s'ouvrir, celui d'un populisme de droite. Sa méthode ? Resserrer progressivement l'étreinte...
durée : 00:05:39 - Le Tour du monde des idées - par : Brice Couturier - En 1974, la chute de la dictature de Salazar ouvrait une nouvelle période historique : la "troisième vague démocratique". Depuis le début du XXIe siècle, on voit la démocratie reculer et un nouveau cycle s'ouvrir, celui d'un populisme de droite. Sa méthode ? Resserrer progressivement l'étreinte...
Ancien président de Radio France et de l'INA, Mathieu Gallet s'est lancé dans l'aventure du podcast à travers la plateforme Majelan. Aujourd'hui, il en fait le pari : alors que les écrans sont omniprésents dans nos vies, le XXIème siècle sera celui de l'audio. La révolution digitale va laisser place à la révolution vocale : de l'explosion des podcasts aux assistants personnels, la voix reviendra au premier plan. C'est la théorie qu'il défend dans son livre Le nouveau pouvoir de la voix, publié aux Éditions Débats publics.
durée : 00:05:09 - Chroniques du ciel - Dans "Chroniques du ciel", Frédéric Beniada s'entretient cet été avec des grands patrons du secteur aérien. Comment traversent-ils cette crise sanitaire, et quelles sont leurs perspectives pour demain ? Entretien avec Augustin de Romanet, président-directeur général du groupe ADP.
durée : 00:43:35 - Matières à penser - par : Dominique Rousset - La « décroissance » est-elle souhaitable ? Nous en parlons ce soir avec Eloi Laurent, économiste, conseiller scientifique à l'OFCE, maître de conférences à Sciences-Po et auteur de “ Sortir de la croissance : mode d’emploi “ (Les Liens qui Libérent, 2019). - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Eloi Laurent économiste sénior et conseiller scientifique à l’OFCE, maître de conférence à Sciences-Po
durée : 00:43:59 - Matières à penser - par : Dominique Rousset - Quid du salariat aujourd'hui ? Réponses avec Sarah Abdelnour, sociologue, maîtresse de conférences en sociologie à l’université Paris-Dauphine et chercheuse à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales (Irisso). - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Sarah Abdelnour Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris Dauphine (Irisso-PSL)
durée : 00:44:06 - Matières à penser - par : Dominique Rousset - Nous remontons ce soir à l’apparition des préoccupations écologiques avec Pierre Charbonnier, philosophe, chargé de recherches au CNRS et auteur de "La fin d'un grand partage : nature et société de Durkheim à Descola" (CNRS Editions, 2015). - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Pierre Charbonnier chargé de recherches au CNRS, et membre du Laboratoire Interdisciplinaire d'Etudes sur les Réflexivités (LIER), à l'EHESS
durée : 00:43:39 - Matières à penser - par : Dominique Rousset - Nous retrouvons ce soir un observateur de la « grande transformation » opérée au XXe siècle par le capitalisme : Jacques Mistral, directeur des études économiques de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), polytechnicien, économiste, juriste et professeur des Universités. - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Jacques Mistral Directeur de recherches à la Brookings Institution à Washington et conseiller spécial à l'IFRi
durée : 00:43:36 - Matières à penser - par : Dominique Rousset - Dans quelle mesure peut-on trouver, pour l’avenir, un nouvel ordre productif efficient et plus juste que le système capitaliste actuel ? Réponses avec Pierre Dockès, historien d'économie politique, professeur honoraire à l’Université de Lyon 2 et membre du Cercle des économistes. - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Pierre Dockès Historien et professeur honoraire à l’Université de Lyon 2
durée : 00:04:58 - Histoire en Touraine France Bleu Touraine - Un livre d'étudiants Tourangeaux qui aide à comprendre comment la Renaissance est encore présente dans notre vie quotidienne.
durée : 00:03:40 - La Théorie - par : Mathilde Serrell - Légitimation culturelle, bataille sur la place des femmes, réflexions post-coloniales ou enjeux de privatisation de l’espace public : toute une réévaluation toponymique - et parfois statuaire - nous raconte la transition culturelle. - réalisation : David Jacubowiez
durée : 00:43:55 - Matières à penser - par : Dominique Rousset - La « décroissance » est-elle souhaitable ? Nous en parlons ce soir avec Eloi Laurent, économiste, conseiller scientifique à l'OFCE, maître de conférences à Sciences-Po et auteur de “ Sortir de la croissance : mode d’emploi “ (Les Liens qui Libérent, 2019). - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Eloi Laurent économiste sénior et conseiller scientifique à l’OFCE, maître de conférence à Sciences-Po
durée : 00:43:59 - Matières à penser - par : Dominique Rousset - Quid du salariat aujourd'hui ? Réponses avec Sarah Abdelnour, sociologue, maîtresse de conférences en sociologie à l’université Paris-Dauphine et chercheuse à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales (Irisso). - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Sarah Abdelnour Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris Dauphine (Irisso-PSL)
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In our second episode, Richard and Lexxie visit the Seneca Niagara Resort and Casino in Niagara Falls, NY to talk with their head chef and one of our customers, Chef Oliver.
Today we are joined by the tandem of Lexxie (@sexxielexxie) and Curtis (@trillificent) for the second week in a row to discuss everything in reality TV drama. Curtis’s podcast: www.gaysidestories.com Follow @RatchetRambling on Twitter and use the hashtag #RatchetRamblingsPod when discussing the show! Intro & Outro: “K. Michelle Love ‘Em All Instrumental” by Sye K & K. Michelle --- Send in a voice message: https://anchor.fm/ratchetramblings/message
Today we are joined by Lexxie (@sexxielexxie) and Curtis (@trillificent) to talk Love and Hip Hop Hollywood, preview RHOA, and much more. Curtis’s podcast: www.gaysidestories.com Follow @RatchetRambling on Twitter and use the hashtag #RatchetRamblingsPod when discussing the show! Intro & Outro: “K. Michelle Love ‘Em All Instrumental” by Sye K & K. Michelle --- Send in a voice message: https://anchor.fm/ratchetramblings/message
Today Lexxie (@sexxielexxie) sits in while Candice is on vacation. We discuss LHHH, BBWLA, Baller Wives and Black Ink Chicago. Follow @RatchetRambling on Twitter and use the hashtag #RatchetRamblingsPod when discussing the show! Intro & Outro: “K. Michelle Love ‘Em All Instrumental” by Sye K & K. Michelle --- Send in a voice message: https://anchor.fm/ratchetramblings/message
Today we are rejoined by friend of the show Lexi to discuss Muppet Family Values with Rhonda, Married to Medicine and Black Ink Crew. Strap in and enjoy the foolishness! Follow us on Twitter @RatchetRambling Follow us on Instagram @ratchetramblings Follow our Facebook page at Ratchet Ramblings Use the hashtag #RatchetRamblingsPod when live listening and discussing the show! Intro & Outro: “K. Michelle Love ‘Em All Instrumental” by Sye K & K. Michelle --- Send in a voice message: https://anchor.fm/ratchetramblings/message
Today our friend Lexxie comes through to chat about this regular smegular week in reality tv. Follow @RatchetRambling on Twitter and use the hashtag #RatchetRamblingsPod when discussing the show! Intro & Outro: “K. Michelle Love ‘Em All Instrumental” by Sye K & K. Michelle --- Send in a voice message: https://anchor.fm/ratchetramblings/message
In today’s episode we are joined by some of our dearest friends to discuss the final week of reality TV of 2017 and our best and worst of the year. Happy Holidays and Happy New Year! Follow @RatchetRambling on Twitter and use the hashtag #RatchetRamblingsPod when discussing the show! Intro & Outro: “K. Michelle Love ‘Em All Instrumental” by Sye K & K. Michelle --- Send in a voice message: https://anchor.fm/ratchetramblings/message
Trillificent and special guest Lexxie have a conversation about homophobia. Also, special correspondent Sawngbyrd returns for this month's edition of DASSA MAN! Guest Info:Twitter/Instagram: SexxieLexxie Snapchat: CapricornChanelwww.GaysideStories.com/guests DASSA MAN!-J.R. Ramirez-RonReaco LeeSounds of the Stories Playlist: https://soundcloud.com/gaysidestories/sets/sounds Trill Minds Blog: www.GaysideStories.com/blog Check out the latest Gayside Short Story:www.GaysideStories.com/shortstory Twitter/Instagram/Facebook: GaysideStoriesTumblr: http://thegaysidestories.tumblr.com GaysideStories@gmail.comwww.GaysideStories.com --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/gaysidestories/message Support this podcast: https://anchor.fm/gaysidestories/support
De plus en plus, auto rime avec techno. Le CES de Las Vegas, qui précède les salons de l’auto de Detroit et Montréal, accueille de plus en plus de constructeurs automobiles et ceux-ci semblent vouloir délaisser les salons traditionnels. Le XXIe siècle sera techno ou ne se sera pas. Cet article Techno : qu’est-ce qui s’en vient? (podcast 15) est apparu en premier sur Philippe Laguë.
“Honorer les dieux, soigner, séduire = les trois fonctions historiques du parfum (….). Pendant des siècles, les parfums se badigeonnaient et s'avalaient en tant que médicaments. L'odeur était considérée comme un principe actif contre les miasmes (…). Le XXIe siècle redécouvre les vertus thérapeutiques du parfum, un sens longtemps négligé et sous-estimé car trop "animal”… Sur le thème des “parfums qui soignent”, une conférence d'Annick Le Guérer, historienne du parfum, à l'IFM dans le cadre du festival Rives de la Beauté (26 septembre 2015). Cette conférence a aussi permis de respirer des parfums anciens reconstitués par Dominique Ropion, comme le Kyphi (parfum de l'Egypte ancienne), l'eau de la Reine de Hongrie (1370), ou encore le vinaigre des Quatre Voleurs (1348)…
Collège de France Georges Calas Développement durable – Environnement, énergie et société Année 2014-2015 Leçon inaugurale : Les ressources minérales, bases de notre civilisation industrielle : des défis majeurs pour le XXIe siècle
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