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La cultura, en todas sus acepciones y en su inmensa diversidad, no solo diferencia a las numerosas naciones del mundo, sino que sirve para acercarlas. Este es, precisamente, el principio en el que se basa la diplomacia cultural. Para entender los vínculos entre la diplomacia y la cultura, la manera en la que esta última se puede utilizar para mejorar las relaciones entre los países y las dificultades que hay para ello, nos acompañan: desde Bogotá, Sandra Montoya, del Instituto Latinoamericano de Altos Estudios, y Andrea Jaramillo, del periódico El Espectador, y desde Huatulco, en México, Einer David Tah Ayala, del Instituto de Estudios Internacionales, Isidro Fabela De la Universidad del Mar.
3 a 1 ganaba Peñarol contra Cerro el domingo pasado cuando el árbitro resolvió la suspensión del partido que se jugaba en el estadio Campeón del Siglo. Los problemas comenzaron afuera de la cancha, cuando se dio un enfrentamiento entre hinchadas sobre la ruta 102. Luego, la parcialidad de Cerro hizo destrozos en la tribuna Gastón Güelfi para conseguir proyectiles, que fueron lanzados hacia los carboneros en la tribuna contigua. Volaron pedazos de mangueras, pirotecnia y piedras que dejaron a una mujer con una herida importante en la cabeza. Según las crónicas periodísticas, los funcionarios médicos se sintieron desbordados por la cantidad de personas lesionadas. El encuentro estuvo detenido en el primer tiempo por este motivo y se reanudó, hasta que sobre los 60 minutos, cuando volvieron a volar objetos contundenes, el árbitro Gustavo Tejera decretó la suspensión del juego. A raíz de este episodio, el Ministerio del Interior removió este lunes al director de Seguridad en el Deporte y resolvió tomar medidas para futuros “partidos de riesgo”. Ayer, en diálogo con radio El Espectador, el presidente de la Asociación Uruguaya de Fútbol, Ignacio Alonso, sostuvo que “entre todas las divisionales se llevaban más de 700 partidos sin incidentes” y deslindó a la institución de parte de la responsabilidad: dijo que la identificación facial de hinchas ha colaborado con un descenso en instancias de violencia, pero que las que generan las cámaras están en manos del gobierno y no de las organizaciones del fútbol. Según Alonso, “el fracaso más grande” sería que en el plazo de un mes no hubiera “ningún detenido”, “porque está la lista de quienes compraron entradas y las cámaras de identificación facial”. Consultado sobre estos hechos por la prensa, el presidente de la República Yamandú Orsi reconoció que hubo fallas en el operativo policial del domingo y respondió a Alonso. "Pero hay un tema de fondo que hace años que existe, que es el tema de las barras y cómo funciona eso. Me llama la atención que algunos se sorprenden, ahora “ay, hacía tiempo que no pasaba nada”. Todos sabemos cómo funciona eso de atrás. El tema es que hay que hincar el diente y llamar a responsabilidad al que tiene que hacerse cargo, que somos nosotros mismos". El mandatario recalcó que el fútbol “es una actividad privada” y, por lo tanto, los clubes deberían hacerse cargo” pero, agregó “las cuestiones sociales de fondo complican el tema”. “Hay que hacer mucha inteligencia”, remató Orsi. La Tertulia de los Miércoles con Pablo Díaz, Juan Erosa, Elena Grauert y Eleonora Navatta.
El gobierno de los Estados Unidos y varios de la región promueven la criminalización de la migración, otros guardan silencio y unos enarbolan rimbombantes discursos vacíos mientras la desidia orienta su acción. Esta semana en “Esto no es una frontera, esto es un río” conversamos sobre cómo se impone una narrativa de criminalización de la migración. Y en “Conversaciones” dialogamos con María Alejandra Medina, editora internacional del diario El Espectador, sobre la cobertura de los temas venezolanos en Colombia.
Ils n'en peuvent plus des violences des gangs. Des milliers d'habitants de Port-au-Prince se sont rassemblés mercredi (3 avril 2025) pour interpeller les autorités. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama. La manifestation contre les violences des gangs a été évoquée également avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il tire la sonnette d'alarme et souligne que tout le monde est touché par l'insécurité, une situation qui vire souvent en tragédie individuelle. Les habitants font face à une politique de « terre brûlée » menée par les gangs.Les attaques récentes dans la ville de Mirebalais montrent aussi que les violences ne se limitent pas à la capitale. Nous avons pu joindre l'un des responsables de l'ONG Zanmi Lasante, qui gère l'hôpital de Mirebalais. Selon Ralph Blondel Charles, directeur de l'alerte et de la réponse aux crises, l'hôpital a été épargné par les gangs, mais les patients et les soignants ont quitté la ville en panique. Tarifs douaniers : le Canada, le Mexique et le Brésil face aux décisions de Donald TrumpLes tarifs douaniers et leurs conséquences sont largement commentés dans la presse du continent, à commencer par le Globe and Mail au Canada. Le journal ironise sur la position de Donald Trump :« Pendant une heure, écrit le Globe and Mail, alors que Donald Trump vantait les mérites des droits de douane imposés au reste du monde, les responsables canadiens et les chefs d'entreprise tentaient de comprendre : le Canada allait-il être frappé de lourdes taxes, de taxes moindres, ou bénéficier d'un répit ? Ce méchant, qui menace de nous frapper à la tête depuis si longtemps en brandissant sa batte et en détaillant avec enthousiasme l'ampleur des coups qu'il nous porterait, nous a finalement épargnés des tarifs «réciproques» infligés à d'autres. »Le journal reconnaît cependant que le Canada ne sortira pas indemne de cette guerre commerciale. Soulagement aussi au MexiqueLe quotidien Milenio met en garde contre un excès de panique face aux mesures protectionnistes de Donald Trump. Selon lui, l'impact économique immédiat sera limité, car la production ne s'ajuste pas du jour au lendemain. Il estime même que, puisque les taxes affectent davantage d'autres régions du monde, le Mexique pourrait en tirer un avantage relatif.D'après Milenio, la riposte mondiale aux décisions de Trump pourrait bénéficier au Mexique. La hausse des prix pour les consommateurs américains et les tensions sur les marchés financiers pourraient inciter la Maison Blanche à modérer sa position. Le journal suggère donc au gouvernement mexicain d'adopter une attitude non conflictuelle afin de pouvoir profiter d'un éventuel assouplissement des restrictions. Le Brésil échappe au pire… et prépare la riposteAu Brésil, malgré l'impact attendu sur certains secteurs industriels et les exportations, les experts interrogés par la Folha de S.Paulo estiment que la taxe de 10% sur les produits brésiliens importés aux États-Unis représente un moindre mal. Cette mesure montre que le Brésil n'est pas perçu comme une menace significative pour l'économie américaine.Selon le journal, cette situation pourrait même favoriser certains secteurs brésiliens, notamment les industries manufacturières de base comme le textile, qui pourraient se faire une place sur le marché américain.Toutefois, d'autres industries, comme l'aéronautique et la sidérurgie, seront touchées. C'est pourquoi, hier, le Parlement brésilien a adopté à l'unanimité une loi permettant au gouvernement de répliquer aux barrières commerciales frappant ses exportations. Colombie : comment mieux protéger les orphelins de féminicides ?Un projet de loi a été adopté hier (2 avril 2025) par le Parlement colombien pour prendre en charge les orphelins de féminicides. Une avancée qualifiée d'« historique » par le site d'information Infobae.Ce texte reconnaît que le féminicide est un phénomène systémique qui plonge de nombreux enfants dans un état d'abandon affectif, social et économique. Pour la première fois, un protocole de prise en charge et de protection est instauré à travers des politiques publiques, explique El Espectador.Une députée conservatrice à l'origine du projet se félicite du vote :« Avec cette loi, nous cherchons à garantir un avenir digne à ceux qui ont été rendus vulnérables par le féminicide de leur mère. C'est une dette envers les femmes que l'État n'a pas su protéger, et envers leurs enfants, qui ne peuvent être condamnés à l'abandon et à l'indifférence », a-t-elle déclaré dans le journal Semana.Le quotidien El País souligne qu'il n'existe pas de chiffres précis sur ces orphelins, mais qu'au moins 23 000 enfants ont perdu leur mère à cause d'un féminicide au cours de la dernière décennie. Journal de la 1èreLe président américain Donald Trump n'impose pas les mêmes droits de douane à l'Outre-mer qu'au reste de l'Union européenne.
Esta semana en El Espectador confundimos a Manuel Marulanda Vélez, también conocido como Tirofijo, con Iván Marulanda, quien fue por muchos años columnista de la casa. Además, al reportar un robo masivo en Bogotá, cambiamos la ruta de un bus que iba para Zipaquirá diciendo que se dirigía a Mosquera.Conviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
Desde Paredro Podcast queremos crear un espacio en el que podamos abordar los temas y noticias más importantes del ámbito cultural colombiano y latinoamericano. Para ello, hemos creado De sobremesa. Panel de discusión cultural, un encuentro mensual en el que discutiremos aquellos temas relevantes que aún no han tenido suficiente conversación.Hoy comenzamos preguntándonos: ¿cómo va la cultura en este, nuestro primer gobierno de izquierda? Para reflexionar sobre ello, nos acompañan Ana Cecilia Calle, de la editorial Himpar y de la Cámara Independiente del Libro; Nicolás Morales, director de la Editorial Javeriana y reconocido crítico cultural; y Laura Camila Arévalo, editora del Magazín Dominical del diario El Espectador.En el primer episodio se aborda el tema de cómo le está yendo a la cultura en el primer gobierno de izquierda en Colombia. Los invitados, Nicolás Morales, Ana Cecilia, y Laura Camila Arévalo, reflexionan sobre las expectativas generadas, los desafíos de gestión pública para figuras provenientes del ámbito cultural, y las tensiones entre las diferentes visiones de izquierda. Se discute la importancia de la continuidad en las políticas culturales, la descentralización, y la necesidad de una gestión administrativa sólida. También se analiza el papel del Ministerio de Cultura, la pertinencia de la cultura en el gobierno actual y la utilización de símbolos y monumentos. Los panelistas coinciden en la complejidad del sector cultural colombiano y la importancia de promover el diálogo y la crítica constructiva.Dirige este espacio Camilo Hoyos. ¡Bienvenidos!
Fidel Cano, director de El Espectador, habló en Sala De Prensa Blu para analizar cómo los medios informan en tiempos de crisis.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Un reportero de El Espectador fotografió la pantalla del celular del ministro Armando Benedetti mostrando una conversación de WhatsApp con la representante Katherine Miranda en el Congreso. La imagen, publicada el 2 de marzo, reveló un trato familiar entre ambos, a pesar de que Miranda había criticado públicamente el comportamiento machista de Benedetti. Este hecho generó un debate sobre la privacidad y el derecho a informar.Sara Trejos, Andrés Páramo, María Paula MartínezPost: Rodrigo RodríguezCollage: Santiago RivasÚnete a nuestra comunidad de WhatsAppNotas del episodioNueva imagen en el rifirrafe entre Armando Benedetti y Luis Carlos Reyes por supuesta pedida de cargo en la DIAN | Red+ Noticias ColombiaCinco cosas que demuestran los chats y la pelea entre Armando Benedetti y Luis Carlos Reyes I El ColombianoEl chat entre Armando Benedetti y Katherine Miranda: ¿información pública o violación de la intimidad? | EL ESPECTADORChat entre Katherine Miranda y Benedetti: ¿a quién le conviene la filtración en la que Petro ya terció? I El ColombianoKatherine Miranda se pronunció tras las críticas por su polémico chat filtrado con Armando Benedetti I El ColombianoPublicamos un chat entre Benedetti y Miranda: ¿es válido exponer una conversación privada? I El Espectador Luis Carlos Reyes se saca chispas con Benedetti tras revelar polémico chat .en que le pidió puestos en la Dian I El ColombianoImputarán cargos a funcionaria que filtró el audio de Juan Pablo Bieri I RCN Radio Get bonus content on Patreon Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Last week, Tech Policy Press joined the Latin American Center for Investigative Journalism (EL CLIP) in publishing a report and series of articles documenting how adult users use public Facebook groups to identify and target accounts that indicate they are children for sexual exploitation. The “Innocence at Risk (Inocencia en Juego)” project, coordinated by EL CLIP with participation from Chequeado, includes a report from Lara Putnam, a professor of Latin American history and Director of the Civic Resilience Initiative of the Institute for Cyber Law, Policy, and Security at the University of Pittsburgh, and independent reports from journalists across Latin America investigating a pattern of behavior on the platform's public groups in Colombia, Venezuela, and Argentina. They published their reports in EL CLIP, Chequeado, Crónica Uno, El Espectador, and Factchequeado. This episode features a discussion with Lara Putnam and Pablo Medina Uribe, who led the project at EL CLIP.
El 24 de febrero de 2022, las tropas rusas cruzaron nuevamente la frontera de su país con Ucrania en lo que fue el inicio de una invasión a gran escala. A pesar de lo perturbadora que fue esa acción, nadie sospechaba que se estaba desencadenando el mayor conflicto bélico en Europa desde la Segunda Guerra Mundial. Como lo podemos constatar trágicamente tres años después, la guerra continúa y lo hace con un saldo mucho más calamitoso de lo que cualquiera hubiera supuesto. Para identificar los factores que marcaron el inicio de esta tragedia, analizar el desarrollo del conflicto e identificar las condiciones para que este pueda llegar a un final duradero, en este episodio nos acompañan María José Noriega, del periódico El Espectador; César Niño, de la Universidad Sergio Arboleda, y Manuel Rayran, de la Universidad Externado de Colombia.
Decía el escritor Adolfo Bioy Casares que la literatura “añade una habitación a la casa de la vida”. Y es que la necesidad de contar historias ha acompañado a los seres humanos desde el principio de los tiempos. El escritor colombiano Juan Gabriel Vásquez afirma en un nuevo podcast de 'Aprendemos juntos 2030' que las novelas nos dan acceso a los secretos más recónditos de las vidas ajenas. “Leemos para habitar a otro, para entender al otro. Esto significa, también, aprender a respetar vidas distintas a la nuestra”. La literatura se convierte así en un buen antídoto contra la polarización. Para Vásquez, el novelista es “una especie de historiador de las emociones”, que indaga en las pasiones que han configurado la historia de nuestros antepasados: “El escritor rescata las emociones que nos importan y nos definen como seres humanos”. Y añade: “Lo hace para contar el lado invisible de lo visible”. Juan Gabriel Vásquez reivindica el poder democrático de la ficción asegurando que, con mucha frecuencia, las novelas son lugares donde pensamos lo que no se puede pensar, y decimos lo que está prohibido decir. Son, por tanto, “lugares de libertad y rebeldía”. Juan Gabriel Vásquez está considerado uno de los novelistas latinoamericanos más importantes de su generación. Su obra se ha traducido a 30 lenguas y se publica en 50 países. Es miembro de la Academia colombiana de la Lengua y ha obtenido numerosos premios, entre ellos el Premio Alfaguara, el Premio Gregor von Rezzori-Città di Firenze, el IMPAC International Dublin Literary Award, el Premio Real Academia Española y el Premio Casa de Amèrica Latina de Lisboa. Ha traducido, entre otras, obras de Joseph Conrad y Victor Hugo. Escribe regularmente artículos de opinión en ‘El Espectador' de Bogotá y ‘El País' de Madrid. En 2016 fue nombrado Caballero de la Orden de las Artes y las Letras de la República francesa y, en 2018, fue condecorado con la Orden de Isabel la Católica.
El senador nacional y candidato a convencional constituyente, Marcelo Lewandowski, fue entrevistado por Néstor Clivati en Radio El Espectador
Al hacer memoria, Héctor Abad recuerda que de niño le resultaba más fácil relacionarse con la escritura que con la palabra: “En ese sentido, ser escritor es un oficio muy bueno para una persona insegura, para una persona a la que le gusta repasar la vida. Para alguien a quien le cuesta esto de “estar siempre en directo” en la vida”, explica. Precisamente la memoria, y también el olvido, son dos temas que inundan la obra de este escritor y columnista colombiano. Es autor de la novela ‘El olvido que seremos' (2006), una de las obras en español más conmovedoras de los últimos tiempos y que narra la vida y el asesinato de su padre. Un bello homenaje de un hijo a su padre por el que obtuvo el Premio Casa de América Latina en Portugal y el Premio Literario Wola-Duke de Derechos Humanos. Para él, “una parte del fenómeno literario consiste en jugar con dos tendencias de la mente humana: la de olvidar y la de recordar”. Héctor Abad Faciolince nació en Medellín (Colombia) y estudió Lengua y Literatura Modernas en la Universidad de Turín (Italia). Fue columnista de la revista ‘Semana' y en la actualidad escribe regularmente para el periódico colombiano ‘El Espectador', el español ‘El País' y la revista ‘Letras Libres'. Es director de la Biblioteca de la Universidad Eafit. Con su tercera novela, ‘Basura' (2002), obtuvo en España el I Premio Casa de América de Narrativa Innovadora. Además de ensayos, traducciones y críticas literarias, ha publicado, entre otros: ‘Angosta' (2003), ‘La Oculta' (2015) y ‘Salvo mi corazón, todo está bien' (2022). Ha sido galardonado con el Premio Nacional de Cuento de Colombia (1981) y con dos Premios Simón Bolívar de Periodismo de Opinión (1998 y 2006). De sus obras hay traducciones a más de una decena de idiomas. En el año 2000 recibió el Premio a la Mejor Novela Extranjera del Año en China por ‘Angosta'.
Hemos vuelto.Estos son nuestros premios. Links completos en el Newsletter "MAL-AMBIENTE"Luis Carlos Velez sobre la COPEl Tiempo apagándole crisis de escasez a GalánEngañó a las audiencias con imágenes generadas por Inteligencia Artificial Peor periodismo con enfoque de géneroNominadosEl monstruo de AvignonDesinformación sobre la circular de SupersaludSeguimos diciendo crimen pasionalEstigmatización del añoNominados: Asobodegas, Daniel SamperLa lista, Miss MelindresPiedad Bonnett O guetos o inclusión | EL ESPECTADORMención especialLa periodista Diana Saray LAVADA DE CARA: Los medios protegen a GalánGustavo Gómez entrevista a Luis Carlos Sarmiento.The New York Times favorece a IsraelPeor periodismo internacionalEl New York Times sugiere a los redactores que decir a favor de IsrealLa voz pasiva para hablar de lo que pasa dentro de GazaDicen algo que Israel No había dichoMención especial Las razones que tuvo La Silla para verificar el video del presidente en Panamá VIDA Y OBRA PREMIOS PRESUNTOyMEJOR PERIODISMOLos relatos de mujeres trans víctimas de biopolímeros. El Espectador.Mutante, todo el medio.COP16: las conexiones que perdemos cuando desaparece un árbol | EL ESPECTADOR Chiquita Brands, Jorge Restrepo y la empresa de Yohir AkermanSala de redacción de ausentes - Memorias del Periodismo en Colombia Get bonus content on Patreon Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
No fueron muchos los errores esta semana en El Espectador, al menos no muy significativos, pero sí fue una semana con tremenda carga de profundidad que no fue tan fácil de manejar. Por supuesto, las marchas del 9 y el acto de investidura, ilegítimo hay que decirlo, de Maduro en Venezuela nos plantearon muchos retos. Por ejemplo, decidir si transmitíamos en directo en la página las dos, una sola o ninguna. Además, hubo debate sobre cómo llamar el incidente que pasó con María Corina MachadoConviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
El principal error de esta semana en El Espectador estuvo en la portada del periódico impreso, ni más ni menos, y con un tema trascendental que ha copado el debate nacional estas semanas. Decreta el gobierno el polémico aumento de la Unidad de Pago por Capitación y la persona que hizo el llamado en primera página del tema del día dijo que la UPC eran los dineros que el Estado entrega a las IPS. Un grave error, pues la UPC no se les entrega a las IPS sino, como correctamente lo explicaba el artículo respectivo, a las EPS.Conviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
El Espectador, archivos,historias,Walter Alfaro nos habla de Emilio Elena, Mercedes Sosa cuando actúo en la fonoplatea de CX14. Gustavo ``Polaco´´ Méndez, Radio Continente, Radio Oriental, historias de radio y locución, Segunda parte
Esta semana en El Espectador siguen los despistes decembrinos. Modificamos el reinado del cantante Michael Jackson, de “Rey del Pop” a “Rey del Rock”, y un post de redes de una nota de gastronomía nos dejo la changua más amarga. Además, prácticamente le pusimos manos y pies a un colegio privado de Bogotá.Conviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
Esta semana en El Espectador algunos despistes decembrinos se colaron en la edición especial de los Personajes del Año: nada menos que un sesionar con “c” y, en lugar de implementación del acuerdo de paz, lo volvimos la “implentación”. Además, confundimos a Rubén Blades con Juan Luis Guerra que, aunque ambos son unos cracks, no son lo mismo.Conviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
Esta semana en El Espectador nos confundimos con las cifras. Inventamos más de 11.000 disidentes del Acuerdo de Paz, convertimos 100.000 dólares en un millón y dijimos que el ocelote es un animal exótico cuando no lo es.Conviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
El director de El Espectador, Fidel Cano Correa, habla del #JalóndeOrejas de esta semana sobre la manera de representar un trabajo realmente dramático que se venía documentando desde hace meses y que se publicó durante este puente festivo.Conviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
Adelaida Trujillo es antropóloga y cineasta. Es cofundadora de Citurna producciones. SOMOS INTERNET 50% OFF : https://www.somosinternet.co/atemporal Enlace a Canal YouTube de Colección Citurna – Memoria https://www.youtube.com/playlist?list=PLZX-DXNd4ampgv0eigXFECYEYh9dZYdO_ ------------------------------------------------- “Citurna 25 - COLECCIÓN MEMORIA” http://www.comminit.com/la/node/9295927 Una edición limitada de diez documentales coproducidos por Citurna Producciones para televisión internacional entre 1989 y 2003, sin duda uno de los períodos más convulsionados y dramáticos de la historia reciente de Colombia. *** LOS DOCUMENTALES * LA LEY DEL MONTE Dirección: Adelaida Trujillo y Patricia Castaño. Colombia. 1989. 62 min. Conflicto, proceso de paz, narcotráfico y deterioro del medio ambiente en la Reserva Natural de La Macarena y el Bajo Caguán. Citurna Producciones con el apoyo de FOCINE, para ZDF (Alemania), Channel 4 y Television Trust for the Environment (Gran Bretaña) y RTVE (España). Reseña en La Iniciativa de Comunicación y enlace Canal YouTubeCiturna: https://www.comminit.com/citurnatv/content/la-ley-del-monte https://www.youtube.com/watch?v=LdDm90lYMwo&list=PLZX-DXNd4ampgv0eigXFECYEYh9dZYdO_&index=7 * LAS OTRAS GUERRAS DE LA COCA Dirección: Adelaida Trujillo y Patricia Castaño. Colombia. 1990. 52 min. El esfuerzo de la sociedad civil del Magdalena Medio por mantenerse al margen de la violencia. Citurna y Equal Media Productions para Channel 4 (Gran Bretaña), RTVE (España) y la Comunidad Económica Europea. Reseña en La Iniciativa de Comunicación y enlace Canal YouTubeCiturna: https://www.comminit.com/citurnatv/content/las-otras-guerras-de-la-coca https://www.youtube.com/watch?v=osssoyVP8Gc&list=PLZX-DXNd4ampgv0eigXFECYEYh9dZYdO_&index=2 * ¡SEGUIMOS ADELANTE! Dirección: Adelaida Trujillo y Patricia Castaño. Colombia. 1990. 48 min. Uno de los momentos más intensos de asedio del narcotráfico contra el periódico El Espectador, el periodismo y la democracia en Colombia. Citurna Producciones para BBC TV (Gran Bretaña) y FR3 (Francia). Reseña en La Iniciativa de Comunicación y enlace Canal YouTubeCiturna: https://www.comminit.com/citurnatv/content/%C2%A1seguimos-adelante https://www.youtube.com/watch?v=aEDptqflyJk&list=PLZX-DXNd4ampgv0eigXFECYEYh9dZYdO_&index=8 * LA CONSTITUYENTE Dirección: Patricia Castaño y Adelaida Trujillo. Colombia. 1991. 12 min. Recoge el proceso de apertura democrática vivido por Colombia durante el año 1991, en el marco de la Asamblea Nacional Constituyente.Citurna Producciones y Goldhawk Films para Channel 4 – The World This Week. Reseña en La Iniciativa de Comunicación y enlace Canal YouTubeCiturna: http://www.comminit.com/citurnatv/content/la-constituyente https://www.youtube.com/watch?v=1bIOFz7KCi0&list=PLZX-DXNd4ampgv0eigXFECYEYh9dZYdO_&index=3 Capítulos: 00:00 intro 03:45 ¿Por qué la gente del mundo del cine pasa por Inglaterra? 10:23 La Ley del Monte 21:39 Volver al problema 23:31 La noción del riesgo 28:35 La historia de los colonos 34:01 Participar en los territorios desde el cine 47:17 El estado anímico de las personas en los momentos históricos 53:09 El conflicto le pegó muy fuerte a la investigación científica 58:54 Romper el Silencio 01:03:45 Como Medellín le da la vuelta a la violencia 01:14:07 ¿Qué hay en el espíritu del colombiano? 01:20:45 Las inquietudes sobre la película 01:21:45 ¿Dónde ver las películas? 01:22:45 Entrevistas fascinantes 01:27:32 La importancia de conocer la historia por medio de los archivos 01:28:47 La dupla con Patricia 01:31:45 La anécdota de cuando les tocó escapar Recibe mi newsletter: https://acevedoandres.com/newsletter/ Apoyar Atemporal en Patreon: https://www.patreon.com/Atemporalpodcast
El director de El Espectador, Fidel Cano Correa, habla del #JalóndeOrejas de esta semana sobre el magnífico trabajo que hicimos sobre el testimonio de la familia Llano, pero que quedó empañado por un pequeño error. También, se nos pasó y creamos el nuevo departamento de “Guanía”.Conviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
Problemas con dos fotos, cuentas muy mal hechas y una letra omitida, que podría parecer de aposta para lanzar una ironía de corte político, hicieron nuestra semana de embarradas en la redacción de El Espectador.Conviértete en un seguidor de este podcast: https://www.spreaker.com/podcast/redaccion-al-desnudo--4087144/support.
Los dos principales candidatos del oficialismo, Álvaro Delgado y Andrés Ojeda, convocaron ayer a sendas conferencias de prensa para advertir a la población por los dichos del senador frenteamplista Alejandro Sánchez, del MPP, sobre el futuro de las AFAP. Sánchez, que también es jefe de campaña de Yamandú Orsi, ya había sido criticado el martes por el Presidente de la República y dirigentes de la coalición de gobierno por sus declaraciones de esa mañana en una entrevista en radio El Espectador, a pesar de que el senador del MPP aclaró posteriormente que se había tratado de una “ironía”. Este miércoles de mañana, Sanchez volvió a referirse al tema hablando con un grupo de periodistas. En esa ocasión dio más explicaciones sobre su comentario inicial pero reconoció que la expresión que utilizó “no fue feliz”. “Qué lío se armó”, agregó Sánchez, y reconoció que cometió un error al referirse al tema de esa forma. “Hice una referencia a un tema que hay que discutir: cómo incorporamos incentivos a un régimen de tres pilares. El BPS te junta la plata, se la pasa a la AFAP, la AFAP cruza la calle y compra deuda pública, te cobra antes y altísimas tasas. Y después, cuando hay que pagar jubilaciones, no está, vuelve el Estado. Lo quise decir en un contexto de despertar y que el sistema no anda del todo bien”, argumentó el frenteamplista. El candidato colorado Andrés Ojeda consideró que las declaraciones de Sánchez suponen una de las propuestas "más populistas" de esta campaña electoral. En rueda de prensa ayer al mediodía, Ojeda dijo que Sánchez “lo propuso con seriedad y después quiso recular en chancletas”, y, haciendo referencia al video viralizado más temprano, afirmó que “no le cree” que sus dichos fueran una ironía. “Nos parece que tuvo un lapsus de sinceridad y un lapsus de chavismo con la propuesta más populista que hemos visto en toda la campaña electoral”. El candidato nacionalista, Álvaro Delgado, en tanto, aseguró que estos dichos del senador Alejandro Sánchez muestran que el Frente Amplio (FA) tiene “un plan B” para modificar el sistema de jubilaciones y pensiones si la papeleta que impulsa el PIT-CNT no se aprueba. Hablando en conferencia de prensa acompañado por Luis Alberto Heber, Javier García, Beatriz Argimón y quien es señalado como su ministro de Economía, Diego Labat, Delgado vinculó esta postura del senador Sánchez con que el FA haya dado libertad de acción con respecto a este plebiscito. “En el día de ayer y en el día de hoy, creo que quedó en evidencia cuál es la causa por la cual el Frente Amplio no se pronuncia en este tema, es porque tienen una alternativa, tienen un plan B, y tienen un plan B no por si sale este plebiscito, en realidad el plan B es por si el plebiscito no sale. Y ayer quedó en evidencia cuando hablaron de nacionalizar, de hecho termina siendo expropiar el ahorro de la gente, el ahorro de la gente puesta en las AFAPs”. La Tertulia de los Jueves con Pablo Díaz, Gabriel Mazzarovich, Gloria Robaina y Esteban Valenti.
Les crises qui secouent Haïti sont encore plus éprouvantes pour les personnes handicapées : celles qui vivent dans les camps de fortune à cause des violences des gangs sont encore plus démunies que les autres - sans le soutien dont elles auraient besoin pour espérer vivre normalement. Le correspondant de RFI à Port-au-Prince Peterson Luxama s'est rendu dans les camps de déplacés de la capitale, qu'il qualifie de « tombes vivantes pour les plus vulnérables ».Osiane habitait la banlieue de Carrefour-Feuilles, cette mère de trois enfants est paralysée depuis 2023 : « Quand il pleut, je passe toute la nuit assise. Je n'ai pas de matelas, je n'ai rien, même pas une bâche. Je n'avais jamais vécu dans de telles conditions auparavant. » Pascal est unijambiste. Il a été atteint d'un projectile alors qu'il essayait d'échapper à la violence des bandits armés dans sa zone : « Je suis obligé de souffrir, j'attends ma mort, car je ne vois personne pour m'aider, à part Jésus-Christ. »L'État haïtien semble totalement absent. Soinette Désir, ancienne secrétaire d'État à l'intégration des personnes handicapées, explique que « les camps où se trouvent les personnes à mobilité réduite n'étaient pas conçus pour cela, et ne sont pas accessibles aux personnes handicapées. La manière dont ces personnes évoluent dans ces camps est franchement inimaginable. » Garry Conille, de retour du Kenya et d'Arabie SaouditeDe retour de son voyage au Kenya et aux Émirats Arabes Unis, le Premier ministre haïtien Garry Conille s'est félicité de « la solidarité extraordinaire » du président Ruto – le Kenya doit envoyer 600 hommes en plus des 400 déjà en Haïti pour faire face aux gangs. William Ruto, a précisé le Premier ministre, s'est également engagé « à entamer des discussions avec ses pays amis et alliés afin de les encourager à prendre part à la Mission multinationale », rapporte Le National.Garry Conille est aussi revenu sur son étape aux Émirats Arabes Unis, expliquant avoir rencontré « un des plus grands fabricants d'armes et de munitions », et avoir vu « toute une série d'équipements qu'ils mettront à notre disposition. »« Fort de ces appuis », écrit Le Nouvelliste, Garry Conille s'est dit confiant dans la capacité de son gouvernement et du Conseil présidentiel de transition à surmonter la crise ». Tensions entre le gouvernement et le Conseil présidentiel de transition Mais les tensions sont bien réelles à la tête de l'État haïtien. « Il est de plus en plus évident que le pays n'a pas un exécutif à deux têtes, mais deux gouvernements en compétition », écrit Le Nouvelliste.La manifestation la plus évidente en est des appels du Conseil présidentiel à révoquer la ministre des Affaires étrangères Dominique Dupuy, qui n'est pourtant, selon Juno 7, « accusée de rien de concret ». Le Nouvelliste estime que Lesly Voltaire, président du Conseil présidentiel depuis début octobre, cherche en fait « à prendre sa revanche sur le gouvernement » après sa « mésaventure » le mois dernier en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York – il s'était vu refuser l'entrée à une rencontre entre Garry Conille et le président brésilien Lula. Le fait de viser expressément Dominique Dupuy serait lié, selon plusieurs sources de Juno 7 et du Nouvelliste, « à ses positions fermes sur la déportation massive des Haïtiens » par la République Dominicaine. En Colombie, des indigènes « autorités gouvernementales » sur leurs terres« Petro signe le décret que les indigènes attendaient depuis 33 ans : maintenant, ils ont autorité sur l'environnement », titre El Espectador, et ce à quelques jours du lancement de la COP16 sur la biodiversité à Cali. Le président Petro le voit comme le remboursement d'une dette historique aux peuples autochtones. « Parmi leurs nouvelles compétences », détaille El Pais, « la protection des écosystèmes, la formulation de règles pour la gestion et la conservation de leurs territoires, la planification des budgets, ou encore la prise de décisions sur l'utilisation des terres ». Certains organisations d'agriculteurs critiquent le fait que le décret ne définisse pas clairement les limites des terres indigènes, et craignent de possibles restrictions sur l'utilisation de ressources essentielles comme l'eau. Des « crimes contre l'humanité » au Venezuela selon l'ONU La mission de l'ONU a affirmé ce mardi (15 octobre 2024) qu'elle « voyait des motifs raisonnables pour penser que le gouvernement de Nicolas Maduro a commis des ‘crimes contre l'humanité' avant, pendant et après la présidentielle du 28 juillet », rapporte Efecto Cocuyo – présidentielle que le président Maduro comme l'opposition affirment avoir remporté. Sur des faits commis entre le 1er septembre 2023 et le 31 août 2024, « la mission internationale accuse les forces de sécurité et les groupes civils armés d'assassinats et de disparitions forcées », écrit El Periodiquito.Entre le 28 juillet - jour de l'élection - et le 30 juillet, le rapport dénombre au moins 25 morts, rapporte El Nacional,etparle aussi de détention massive d'au moins 150 enfants après les élections.Ce rapport est rejeté « énergiquement », écrit El Periodiquito, par la représentation vénézuélienne à l'ONU, qui le décrit comme « un pamphlet », « un roman », « un scénario fantaisiste ».C'est dans ces circonstances, rapporte Tal Cual, que la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado a envoyé mardi soir un message aux fonctionnaires du Ministère de la justice, leur demandant de ne pas obéir à des ordres qui violent la Constitution. La pauvreté augmente au CanadaAu Canada, environ deux millions de personnes sur 40 millions ont régulièrement besoin d'aide pour manger – des chiffres largement sous-estimés, selon l'ONG Banques alimentaires Canada, selon laquelle un habitant sur quatre est en fait victime de la faim ou d'insécurité alimentaire. Les lieux dans lesquels de la nourriture gratuite est distribuée se multiplient, y compris à Québec.La correspondante de RFI Pascale Guéricolas a pu constater que de plus en plus de salariés touchés par l'inflation et la hausse du prix des logements fréquentent, eux aussi, les lieux où sont distribués des paniers de nourriture gratuits. L'immense entrepôt de Moisson Québec, qui distribue des aliments à 130 organismes de la ville de Québec, témoigne de l'ampleur des besoins alimentaires : 80 000 personnes, installés dans cette région pourtant riche, dépendent en partie de cette nourriture gratuite contre 30 000 avant la pandémie Le journal de la PremièrePrévue ce mardi, puis reportée sine die par le président de la Collectivité Territoriale de la Martinique, la nouvelle « table ronde » sur la vie chère se tiendra finalement ce mercredi (16 octobre 2024) dans les locaux de la CTM !
La ministre haïtienne des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, est à Paris. Lundi 14 octobre, elle a retrouvé ses anciens collègues de l'Unesco où elle dirigeait la délégation haïtienne avant d'être nommée au gouvernement de transition. Et a tenu un discours très fort. À l'occasion du Conseil exécutif de l'Unesco, Dominique Dupuy a lancé, lundi, un vibrant appel à l'aide face aux désastres que traverse Haïti : « Chez moi, chaque nuit est une loterie de carnage où la vie perd sans cesse », a insisté Dominique Dupuy : « Je vous implore de ne plus détourner le regard de mon pays. Ne rien faire ferait de vous comme de moi des complices de l'inacceptable, des co-auteurs d'un nouveau "jamais plus". »Combats et expulsionsToujours en Haïti, Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse, revient sur les tirs nourris entendus, lundi, dans les quartiers dans la périphérie est de Port-au-Prince, des « opérations conjointes de la police et de la force multinationale, qui se seraient soldées par la mort de vingt bandits et plusieurs blessés, dont un chef de gangs », selon la police.Autre sujet, les expulsions massives d'Haïtiens par la République dominicaine depuis le début du mois. Des milliers de migrants arrivent à la frontière et « la prise en charge est toujours approximative », raconte Gotson Pierre. Dans un article publié il y a quelques jours, AlterPresse rapportait de sérieux « doutes sur l'efficacité de l'action diplomatique haïtienne face à ces rapatriements massifs » : les milieux diplomatiques craignent que s'adresser à l'Organisation des États américains, comme l'a fait Haïti, ne produisent pas de résultats probants. Selon ces diplomates, Port-au-Prince « pourrait approcher des pays amis proches de la République dominicaine et sensibles à la cause haïtienne, comme l'Espagne, le Brésil et le Mexique, pour rechercher un arbitrage et faire cesser ces déportations ».Aux États-Unis, des États-clé toujours très disputésLe correspondant de RFI à Washington Guillaume Naudin revient comme tous les mardis sur les évènements qui ont marqué la campagne américaine depuis une semaine. Avec la nécessité de convaincre les électeurs des États-clé, alors que les scores seraient, selon les sondages, de plus en plus serrés.Guillaume Naudin se penche sur le cas de la Pennsylvanie, le plus important de tous les États qui peuvent faire basculer l'élection, avec ses 19 grands électeurs. Donald Trump est allé à Oaks, près de Philadelphie, pour une réunion publique où il a pris des questions du public. Mais après quelques questions et des malaises dans la salle, il a arrêté l'exercice, restant quand même sur le podium pour écouter la bande musicale proposée par son équipe de campagne, avant de partir au bout de vingt minutes. La campagne Harris n'a pas manqué de souligner l'aspect « étrange » de la séquence.Kamala Harris s'est, de son côté, rendue à l'autre bout de la Pennsylvanie, dans la ville d'Érié. Lors des quatre dernières élections, le comté d'Érié a voté pour le vainqueur. Autant par nécessité que par superstition, les deux candidats s'y sont donc rendus – Donald Trump y était la semaine dernière.Enfin, Guillaume Naudin a rappelé que les hommes noirs, qui votent habituellement tous démocrates, ne voteraient cette fois qu'à 75% pour Kamala Harris, selon les études d'opinion. Barack Obama en a parlé il y a peu à Pittsburgh, toujours en Pennsylvanie, s'adressant aux hommes afro-américains : « Cela me fait penser que vous n'aimez pas l'idée d'avoir une femme comme présidente. »Crise diplomatique entre l'Inde et le CanadaL'Inde a fait « une erreur monumentale » en décidant d'« attaquer les Canadiens », a martelé lundi le Premier ministre Justin Trudeau. Une déclaration faite après l'annonce, par la police fédérale, de « l'implication d'agents du gouvernement de l'Inde dans des activités criminelles graves au Canada », notamment l'assassinat d'un dirigeant séparatiste sikh. « Le stratagème implique le gang criminalisé Bishnoi », précise La Presse, qui cite des sources gouvernementales canadiennes : « À l'instruction du gouvernement de Narendra Modi, l'organisation recruterait des membres du crime organisé en sol canadien pour terroriser des membres de la communauté sikhe qui militent en faveur de la création en Inde d'un État indépendant appelé le Khalistan ». « Normalement, nous ne rendons pas publiques des informations sur des enquêtes en cours », explique le chef de la police, cité par le Toronto Star, « mais nous avons jugé nécessaire de la faire au vu de la menace significative qui pèse sur la population dans notre pays ». 770 000 Sikhs vivent au Canada, soit 2% de la population, rappelle Le Devoir.Selon Vina Nadjibulla, la vice-présidente de la recherche à la Fondation Asie-Pacifique du Canada, interrogée par La Presse, « le gouvernement canadien, qui ne peut se mesurer au géant indien, aura besoin de ses alliés du G7, et en particulier des États-Unis : «ce sera un exercice d'équilibre très difficile». »Blocages en BolivieEn Bolivie, des partisans d'Evo Morales bloquent plusieurs axes routiers du pays. Ils craignent que l'ancien président ne soit arrêté dans une affaire de viol. « S'ils veulent le dialogue, qu'ils lèvent les huit procédures contre Evo », a déclaré lundi Ponciano Santos, secrétaire de la Confédération syndicale unitaire des travailleurs paysans de Bolivie – repris par Correo del Sur. « Les blocages persistent en deux points, et 12 personnes ont été arrêtées », écrit La Razon, après des affrontements avec la police. Selon le gouvernement, l'objectif de ces blocages serait en fait le retour d'Evo Morales au pouvoir. Mais l'analyste Luis Alberto Ruiz, interrogé par El Diario, estime qu'au contraire, tout cela pourrait accélérer l'arrestation de l'ex-président qui pourrait donc, selon cet analyste, être arrêté ou s'exiler au Mexique (ou au Venezuela).La COP16 menacée en ColombieEn Colombie, les autorités assurent qu'elles seront en mesure d'assurer la sécurité de la COP16 de Cali, COP de la biodiversité qui débute lundi prochain sous la menace d'une dissidence de l'ex-guérilla des FARC. 196 pays seront représentés, rappelle El Espectador, pour « élaborer une feuille de route pour la protection de la biodiversité mondiale jusqu'en 2030. » Or, écrit El Universal, « le département de Cauca a été le théâtre d'une vague de violence pendant les vacances d'octobre, déclenchée par les dissidents des FARC sous le commandement d'Iván Mordisco. » Et en plus des attaques dans le Cauca, le groupe a menacé nommément la COP16, « invitant les délégués nationaux et internationaux à ne pas y participer ». Le président Petro, rapporte le quotidien, « a garanti la sécurité de la conférence et minimisé les menaces de Mordisco, le décrivant comme un acteur intéressé uniquement par les affaires illicites et la destruction de la forêt tropicale au profit des narcoterroristes ».Le journal de la PremièreEn Martinique, une nouvelle table ronde prévue ce mardi 15 octobre n'aura pas lieu.
Aux États-Unis, l'ouragan Milton a touché la Floride mercredi (9 octobre 2024) à 20h30 heure locale. Des millions de personnes sont privées d'électricité, plusieurs personnes ont été tuées, entre autres par des tornades. Dans le Florida Times-Union, repris par USA TODAY, l'éditorialiste Nate Monroe remarque que les infrastructures de Floride, pourtant habituées aux ouragans, semblent dépassées alors qu'elles en ont subi deux, coup sur coup – Hélène puis Milton. Plus de trois millions de personnes sont privées d'électricité, écrit le New York Times – un bilan qui augmente d'heure en heure. Milton a aussi, précise le Washington Post, causé des inondations allant, selon les zones de 3 à 4,50 mètres. Le quotidien revient sur les tornades qui ont précédé l'arrivée de la tempête, tornades « inattendues », « beaucoup plus fortes et résistantes que d'habitude ». « L'ouragan Milton est terrifiant, et ce n'est que le début », écrit, dans le New York Times, Porter Fox, l'auteur d'un livre sur les super ouragans. Il explique que ce ne sont plus « des aberrations, des catastrophes exceptionnelles ou des tempêtes du siècle », mais « une nouvelle réalité » due au changement climatique. Or, déplore l'auteur, non seulement beaucoup d'Américains refusent de croire qu'un super ouragan peut les frapper, mais « au niveau du gouvernement fédéral, ce n'est pas beaucoup mieux : les assurances inondations restent optionnelles pour beaucoup d'habitants des côtes, et des maisons continuent d'être construites – et reconstruites – dans des zones très exposées aux inondations ».En plus, cette fois, avec Hélène et Milton, «quelque chose semble s'être brisé», écrit l'éditorialiste du Florida Times-Union : en un temps record et à cause d'une campagne électorale surchauffée qui a « transformé le pays », l'ouragan « a cessé d'être notre ennemi commun, pour devenir une occasion de confirmer nos préjugés, prendre l'ascendant sur quelqu'un d'autre, un sujet de prédilection pour les théoriciens de la conspiration ». Coton et présidentielle Dans la campagne présidentielle actuelle, les États-Unis parlent beaucoup inflation – un des thèmes de campagne favoris de Donald Trump. La situation s'est améliorée, mais beaucoup d'Américains restent déçus. Les envoyés spéciaux de RFI Vincent Souriau et Julien Boileau ont rencontré des producteurs de coton dans une des plus anciennes plantations de l'État de Louisiane, à Frogmore. Le secteur se porte plutôt bien : « Avant la Guerre de sécession, le coton se vendait jusqu'à 50 dollars la livre. Ça ne se vend plus aussi cher. Mais on peut toujours bien en vivre », explique Lynn Mann, l'une des cadres de la plantation. Terri Caters, agricultrice dans la région, en est certaine : les prix ont dégringolé depuis que Joe Biden est à la Maison Blanche : « On vendait la livre de coton 2 dollars et demi, il y a deux ans, aujourd'hui c'est 60 centimes. » Terri Caters est derrière Donald Trump : « Au moins, il soutenait le coton, le maïs, tous les types d'agriculture. On touchait des subventions, on n'en a plus. Je suis née démocrate, je suis devenue républicaine. Trump, je pense qu'il est fou. Mais je m'en fiche, je veux juste être protégée. » Pas de financements supplémentaires pour les universités en ArgentineEn Argentine, le président ultra-libéral Javier Milei a eu gain de cause : le budget de l'université ne sera pas augmenté, le président Milei avait mis son veto, et il a été validé mercredi (9 octobre 2024) par les députés. « Le gouvernement a réussi à protéger le veto au Congrès, mais le conflit se multiplie, avec des facultés et des rectorats occupés dans tout le pays, et une grève dans toutes les universités », renchérit Pagina 12, qui s'insurge « contre la vétocratie ». « Une victoire aujourd'hui, et des problèmes pour demain », renchérit Clarin. L'éditorialiste se demande si Javier Milei, dont le gouvernement est en minorité à l'Assemblée, compte continuer à gouverner par l'intermédiaire de décrets, et de vetos «qu'il oppose aux lois adoptées par le pouvoir législatif». Sachant que les alliances qu'il a réussi à boutiquer pour sauver son veto ne devraient pas résister à la perspective des prochaines élections. Et que selon la Constitution, les vetos et les décrets sont des outils « exceptionnels »… En Colombie, Petro en appelle à la justice interaméricaineLe président colombien est visé par une enquête de l'autorité électorale pour dépassement des dépenses de campagne pour la présidentielle de 2022. Le gouvernement parle de « coup porté à la démocratie », rappelleEl Universal, et le président a décidé de saisir la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Le quotidien rappelle qu'en 2013, la CIDH, déjà saisie par Gustavo Petro, qui était alors maire de Bogota, avait tranché en sa faveur et annulé la destitution et les 15 ans d'inéligibilité dont il avait écopé. Aujourd'hui, El Espectador se range du côté du président, et estime que « le Conseil national électoral abuse de son pouvoir pour obtenir des crédits politiques ». Ce n'est manifestement pas l'avis du Conseil d'État colombien puisqu'il a, rapporte El Heraldo, rejeté le recours en nullité qu'avait présenté l'avocat de Gustavo Petro. En Haïti, nouvelle attaque contre la ville de Pont-SondéFrantz Duval, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, revient sur les articles marquants du jour, et sur cette nouvelle attaque perpétrée par le gang de Gran Grif contre la ville de Pont-Sondé. La première, la semaine dernière, avait fait plus de cent morts. Le gang a signé sa nouvelle attaque en disant « qu'ils sont libres de faire ce qu'ils veulent dans la région ». Le coordonnateur du Conseil d'administration de Pont-Sondé raconte que les autorités, au plus haut niveau, ne se sont jamais déplacées à Pont-Sondé pour constater la situation – « les ONG, le gouvernement et les autorités en général font leur cinéma loin de Pont-Sondé et ne viennent pas sur le terrain ».À lire aussi dans Le Nouvelliste, l'éditorial de Frantz Duval sur les « zombis » haïtiens – une exposition s'ouvre à Paris au Musée du Quai Branly. Il ne s'agit pas des zombis hollywoodiens, mais de personnes punies par une société secrète. Frantz Duval explique qu'en Haïti, on n'aurait jamais osé faire une telle exposition : « entre la peur et la honte et le respect pour ces questions-là, on n'y touche pas vraiment. Tout le monde sait que ça existe mais on n'en parle pas vraiment ». Les enfants dans les gangsHuman Rights Watch alerte sur la situation de milliers d'enfants en Haïti, qui sont devenus les proies des gangs criminels. Nathalye Cotrino, chercheuse au bureau de crises, conflits et armes de HRW, estime que 30% des membres des groupes criminels sont des mineurs. Un chiffre qui est en augmentation, car « ces groupes se préparent à de possibles opérations et confrontations avec la police nationale haïtienne, et avec la mission d'appui à la sécurité ». Les enfants que HRW a rencontrés ont tous expliqué que « la faim est la principale raison pour laquelle ils rejoignent les groupes criminels ». Ils vivent dans des zones où l'État n'est pas présent, sans accès à l'alimentation, à la santé ou à d'autres services de base, et « considèrent que les groupes criminels, c'est le seul endroit où ils pourraient obtenir au moins à manger et un refuge ». Gessica Geneus, présidente du jury du festival du film documentaire Amazonie-CaraïbesLa cinéaste haïtienne Gessica Geneus s'est fait connaître du grand public en 2021, avec le long métrage Freda, en sélection officielle au festival de Cannes. Elle préside en ce moment le jury du festival du film documentaire Amazonie-Caraïbes, à St Laurent du Maroni, sur le site de l'ancien bagne de Guyane. Le public peut y découvrir, en plein air, des films venus du Brésil, de Colombie, du Surinam ou encore du Costa Rica.La réalisatrice a confié à Sophie Torlotin qu'elle était heureuse de revenir à Saint-Laurent, où son premier documentaire, « Le jour se lèvera », avait remporté le grand prix lors de la première édition du festival. Elle travaille sur un nouveau projet, qu'elle espère tourner au printemps prochain, toujours à Haïti, mais cette fois à Jacmel : «Le jour où je ne peux plus tourner à Haïti, je ne ferai plus de cinéma. Souvent, on me fait la proposition d'aller tourner ailleurs, mais un film doit documenter un espace.» Le journal de la Première La situation se dégrade en Martinique. La nuit dernière, deux gendarmeries et une grande surface sont parties en fumée…
« Les images sont terribles », écrit Le Nouvelliste : « des Haïtiens vivant en République dominicaine se font courser, arrêter, dépouiller et expulser. Sans aucun respect pour la dignité humaine et leurs droits élémentaires ». Après l'annonce de déportation de 10 000 migrants haïtiens par semaine par l'administration du président dominicain Luis Abinader, rappelle le quotidien, « les dirigeants dominicains passent de la parole aux actes et ont déporté déjà plus de deux mille Haïtiens toutes catégories confondues » pour la seule période du 1er au 6 octobre 2024. Le quotidien évoque les « rafles » de la Seconde Guerre mondiale. Devant l'OEA, l'Organisation des États Américains, Haïti a même parlé, rapporte Alter Presse, d'« épuration ethnique ».C'était ce mardi (8 octobre 2024), lors d'une réunion d'urgence sur le dossier. L'ambassadeur Gandy Thomas, le représentant permanent ad intérim d'Haïti auprès de l'OEA, a condamné les déportations en masses de migrants et migrantes. Mais il a aussi dit la volonté de Port-au-Prince de maintenir le dialogue. D'autant que, écrit Frantz Duval dans le Nouvelliste, les Dominicains disposent non seulement « de l'arme migratoire contre Haïti », mais aussi de l'arme commerciale, « en raison de l'incapacité de développer depuis des années des alternatives pour assurer nos approvisionnements ». « Quand on ajoute que les deux branches de l'exécutif ne s'entendent sur rien, on comprend aisément que le piège dominicain affaiblit chaque jour un peu plus Haïti », conclut Frantz Duval - qui s'interroge sur les origines de la crise, que selon lui « seules les autorités haïtiennes connaissent ».En attendant, Haïti s'organise pour accueillir les migrants. Le gouvernement met en place un Groupe de multisectoriel sur l'accueil et la prise en charge des migrants haïtiens, rapporte Gazette Haïti. De nombreux ministres ont participé ce mardi à la première rencontre. Une nouvelle séance est prévue vendredi (11 octobre 2024). Les Haïtiens aux États-UnisLe sort des Haïtiens installés aux États-Unis est aussi un sujet de préoccupation, depuis qu'ils font l'objet d'une campagne de haine lancée par Donald Trump et son colistier pour la présidentielle. Malgré les démentis sur ces fausses informations, le candidat républicain persiste, et multiplie les déclarations incendiaires sans se soucier des conséquences pour les intéressés.Les envoyés spéciaux de RFI Vincent Souriau et Julien Boileau ont rencontré Marjorie George Alvares, une restauratrice qui vit depuis six ans à Nashville (Tennessee). Elle explique ne pas avoir subi de racisme ou de discrimination depuis qu'elle est arrivée de Jacmel en 2018. Mais l'évocation de la campagne présidentielle la met en colère : « On est en train de nous humilier, on est en train de nous traiter de n'importe quoi ». L'immigration aux États-Unis Fanny Lauby est professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey. Elle revient pour RFI sur ce thème de l'immigration mis au cœur de la campagne par Donald Trump.Elle explique qu'en décembre 2023, il y a eu un pic d'arrivées à la frontière sud, lié à la fin des restrictions dues au Covid. Mais depuis juin 2024, les arrivées sont en baisse, car le président Biden a mis en place de nouvelles restrictions.Fanny Lauby explique que les groupes qui arrivent aujourd'hui aux États-Unis viennent d'Amérique centrale, mais aussi d'Haïti, du Venezuela, de Colombie, d'Inde et de l'ancienne Union soviétique : « les arrivées que l'on avait jusqu'à il y a une quinzaine d'années, qui venaient principalement du Mexique, sont en baisse ».La professeure revient aussi sur les « propos extrêmement choquants » tenus par Donald Trump, pour déplorer qu'ils fassent « maintenant partie de la manière dont on parle de l'immigration aux États-Unis ». Elle prend pour exemple l'interview accordée lundi soir (7 octobre 2024) à CBS par Kamala Harris, et note que les questions posées à la candidate démocrate « parlaient de l'immigration en termes d'invasion, et d'une rivière qui ne s'arrêterait jamais : c'est vrai que les propos de Donald Trump vont au-delà de ça, mais cela fait partie maintenant de la manière dont on parle de l'immigration aux États-Unis ».Enfin, Fanny Lauby estime qu'« on voit depuis dix ans une hésitation de la part des démocrates à soutenir une réforme de l'immigration qui serait favorable aux immigrés en situation irrégulière aux États-Unis. Cela fait quinze ans qu'ils ignorent la question de l'immigration, et qu'ils durcissent la ligne quant aux entrées à la frontière sud, mais également en n'augmentant pas le nombre de personnes qui peuvent venir de manière légale chaque année ». Milton s'approcheLa Floride évacue en masse avant l'arrivée du méga ouragan Milton, qui doit toucher terre dans les prochaines heures : des centaines de milliers de personnes ont déserté la ville de Tampa et ses environs. La police circule à coups de mégaphone pour inciter les derniers récalcitrants à évacuer, raconte le correspondant de RFI en Floride David Thomson. Mais encore faut-il avoir les moyens de quitter sa maison, explique une mère de famille à bout de nerfs dans une vidéo postée sur les réseaux : « si je pouvais partir je le ferais, mais où est-ce que je peux aller avec six enfants, trois adultes et quatre chiens ? Dans un hôtel ? J'ai pas les moyens pour ça ». Sur la route, beaucoup de stations-service prises d'assaut sont à sec, et à la sortie de Tampa des embouteillages monstres se sont formés. Gustavo Petro dans la tourmenteCoup de tonnerre en Colombie : le Conseil national électoral ouvre une enquête sur un possible dépassement des comptes de campagne de Gustavo Petro, lors de la présidentielle de 2022. « Le leader de gauche aurait violé les plafonds électoraux pour un montant de plus de 5 millions 300 pesos » - l'équivalent de 250 mille euros, écrit Semana, qui parle d'un « véritable coup » pour le président colombien qui n'a pas du tout apprécié ces accusations, qu'il a formellement démenties, nous dit El Universal, mardi soir dans une allocution de huit minutes. Gustavo Petro a affirmé que la décision du CNE « mettait en danger l'institution qu'il représentait », que cette décision était illégale, et il a appelé à descendre dans les rues, rapporte El Espectador - tout en prévoyant d'en appeler aux tribunaux internationaux.Mais, selon les analystes politiques contactés par El Universal, « cette décision du CNE n'est pas un coup d'État », contrairement à ce que pense le président : « l'enquête porte sur les finances, ce qui signifie qu'elle ne pourra pas le faire tomber ». « Quel coup d'État ? », se demande d'ailleurs le quotidien dans son éditorial : « laisser l'organisation électorale faire son travail, et garantir qu'elle puisse le faire en toute autonomie, pour pouvoir ensuite présenter devant elle les recours légaux, c'est ce qui correspond à la tâche du chef de l'exécutif ». Le journal de La PremièreAprès la Martinique, la mobilisation « contre la vie chère » va sans doute s'étendre en Guadeloupe, mais d'une manière un peu différente.
Episodio que pudo ser tres. Hablamos de la desinformación entorno a la escases de gasolina de avión, luego a las dificultades de cubrir la gestión de Francia Márquez, y finalmente Vicky por Colombia. Sara Trejos, María Paula Martinez, Andrés Páramo, Santiago RivasPost: Rodrigo RodriguezSillón EstudiosProd: Paula VillánMarca: Dulce EstudioNota:“El correo rebotó, eso ya no es problema mío”: El ColombianoFrancia Márquez y su gobierno de los nadies | EL ESPECTADORCon Francia Márquez sigue el incumplimiento estatal en Buenaventura I La Silla VacíaNegros de mostrar y negros de esconder I Las2Orillas"El correo rebotó, no es problema mío" y las más prepotentes perlas de Francia Márquez I La W Radio"Fue un error": Cámara de Representantes aclara situación con correos de Francia Márquez I FMCorreos enviados por Francia Márquez a la Cámara de Representantes sí fueron bloqueados, ¿qué pasó? I SemanaLo que dejó la visita de Meghan y Harry organizada por Francia Márquez I La Silla VacíaVicky Dávila comienza en Medellín una gira con aires de candidata y con el sello de la Alcaldía, Eafit y Comfama I El ArmadilloLa candidata Vicky Dávila I Huevos Revueltos con PolíticaVicky Dávila: de periodista a candidata presidencial. Por María Jimena Duzán | Cambio ColombiaAtajen a Vicky Dávila… o lo lamentarán | Blogs El EspectadorVicky Dávila "El Espectador dice que me tienen que atajar" I Semana Get bonus content on Patreon Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
De 2021 à 2024, plus d'un demi-million de personnes ont fui le département de l'Ouest pour échapper à la violence des gangs criminels qui assiègent la capitale haïtienne. Selon l'Organisation des Nations unies pour la migration, l'OIM, 47% des déplacés ont trouvé refuge dans le Grand Sud du pays, dont Sud, Nippes, Grand-Anse et Sud-Est. Dans la ville des Cayes, chef-lieu de ce département, les déplacés vivent dans des conditions difficiles notamment les femmes et les filles. Le 10 mai 2024, des bandits armés prennent d'assaut le commissariat de Gressier à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Fuyant leur domicile, Micheline et sa fille de 14 ans trouvent refuge chez des proches aux Cayes, dans le sud du pays… les mains vides. « Ce jour-là, je n'avais que trente gourdes sur moi. Le sac qui était en ma possession ne contenait presque rien puisque j'avais passé la nuit chez une amie. Dans ma maison, j'ai seulement eu le temps de récupérer des documents importants », se souvient la jeune femme. Très croyante, Micheline remercie le ciel d'être hébergée, même si c'est dans une petite maison où l'on s'entasse à sept personnes, dont sa mère. Pour elle, c'est toujours mieux que la situation de nombre d'autres déplacés internes. De 2021 à 2024, plus d'un demi-million de personnes ont fui le département de l'Ouest pour échapper à la violence qui sévit dans la capitale. Le département du Sud à lui seul, accueille plus de 114 000 personnes. Certaines adolescentes, en déshérence, ont même été violées, rapporte Ronel Paul dans le dossier du jour. L'idée d'un nouveau vote au Venezuela ne convainc pasAu cœur de Caracas, la capitale vénézuélienne, la prison de l'« l'hélicoïde » renferme les prisonniers politiques détenus par les services de renseignements. Parmi eux, plusieurs manifestants qui ont contesté la réélection de Nicolas Maduro le 28 juillet 2024. C'est le cas de la collaboratrice de l'opposante María Corina Machado, María Oropeza. Au micro de Marianela Mayer de la rédaction en espagnol de RFI, sa mère Flor Oropeza « qui n'a pas vu [sa] fille depuis huit jours », confie sa douleur et son espoir de la voir libérée grâce à son appel à la communauté internationale. Pendant ce temps, Joe Biden a proposé d'organiser un nouveau scrutin pour sortir de la crise. « Nicolas Maduro rejette l'idée que les États-Unis aient l'intention de devenir l'autorité électorale du Venezuela », titre Ultimas Noticias. L'idée émanait du Brésil et elle est soutenue aussi par le président colombien Gustavo Petro.Régime et opposition vénézuéliens sont d'accord pour une fois. Pour la dirigeante Maria Corina Machado, c'est « de l'irrespect » pour les électeurs qui se sont déjà exprimés. L'opposante en a profité pour réitérer son appel à la protestation mondiale le samedi 17 août 2024. Le quotidien colombien, El Espectador estime que « le Brésil et la Colombie, les principaux médiateurs dans la crise, ont présenté des propositions qui non seulement laissent les deux parties insatisfaites, mais qui ne répondent pas au problème de fond : le manque de transparence des organes pro-gouvernementaux lors des élections du 28 juillet ». Le quotidien brésilien Estadao abonde : « C'est le genre de mesures qui met en péril le rôle du Brésil en tant que médiateur, alors qu''il devrait chercher à établir la confiance avec les deux parties. » Preuve du mauvais signal envoyé, la Maison Blanche a dû revenir sur les propos de Joe Biden en soutien de cette proposition, souligne le journal Estadao. Les démocrates contre « Big Pharma »Joe Biden qui s'est affiché jeudi soir aux côtés de Kamala Harris à Largo dans le Maryland. C'était leur première apparition publique commune depuis que le président américain a quitté la course à la Maison Blanche de novembre prochain. Pour The Hill, les deux ont exécuté une « danse délicate » car « les démocrates sont bien plus enthousiastes à propos de Harris et de sa candidature qu'à propos du président en exercice ». Mais « elle ne pouvait pas paraître irrespectueuse ou dédaigneuse à son égard » car l'idée était de passer le flambeau, selon le journal en ligne. L'administration Biden dévoilait en même temps les résultats de négociations historiques sur le prix des médicaments. Cela a permis aux deux protagonistes de la soirée « de se présenter comme ceux qui affrontent l'industrie pharmaceutique au nom des Américains plus âgés à un moment critique de la campagne présidentielle », analyse le New-York Times. Ce vendredi, la candidate démocrate doit présenter son programme économique, sensiblement identique à celui de Joe Biden. Problème : alors que Harris et Biden cherchent à sensibiliser les électeurs sur le thème du pouvoir d'achat, les nouveaux tarifs n'entreront pas en vigueur avant 2026. « Cela crée un défi pour le ticket démocrate », prévient le Washington Post. « Sweet home Chicago » À l'approche de la présidentielle américaine, RFI poursuit son tour des États-Unis en musique avec l'historien spécialisé Lauric Henneton, co-auteur du livre « Rock'n'Road Trip: 1 000 chansons de l'Alabama au Wyoming ». À la veille de la Convention du parti démocrate qui se déroulera lundi à Chicago, il pose ses valises dans la capitale de l'Illinois avec Julien Coquelle-Roëhm. Journal de la 1èreLe 16 août 2005, un avion transportant 152 passagers et huit membres d'équipage s'écrasait dans l'ouest du Venezuela. Une catastrophe commémorée chaque année par l'association des victimes martiniquaises-l'AVCA-qui continue de réclamer la vérité sur le drame.
Aux États-Unis, la candidate démocrate Kamala Harris a choisi son colistier. Il s'agit de Tim Waltz, le gouverneur du Minnesota. La vice-présidente de Joe Biden s'est dite « fière » de l'avoir choisi pour défendre sa candidature face à Donald Trump lors de la présidentielle américaine en novembre : « En tant que gouverneur, entraîneur, enseignant et vétéran, il a défendu les intérêts des familles de travailleurs comme la sienne ». Grâce à ce choix,Kamala Harris élargit son électorat vers le centre, le Midwest américain – plus précisément l'État du Minnesota et surtout l'électorat ouvrier, explique Aabla Jounaïdi. Ce choix est aussi celui de la campagne et des zones périurbaines, des électeurs qui ne sont pas forcément acquis à la candidate démocrate. Autre avantage : Tim Waltz est très apprécié par les éléments progressistes du parti, pour sa politique favorable aux travailleurs et moins accommodantes envers les grands groupes capitalistiques.L'autre favori Josh Shapiro était la « bête noire » des démocrates progressistes : le gouverneur de la Pennsylvanie s'était illustré par ses propos contre les étudiants manifestant en faveur des Palestiniens, les comparant à l'extrême-droite. Avec lui, Kamala Harris risquait de s'aliéner le vote des plus jeunes et celui des minorités, notamment les Américains musulmans, très actifs depuis la campagne israélienne à Gaza. Les gangs s'acharnent sur GanthierEn Haïti, le gang 400 mawozo avait déjà détruit le 21 juillet 2024 le commissariat de cette commune proche de Port-au-Prince, cette fois ses membres ont incendié les locaux de la douane, rapporte Le Nouvelliste, ainsi qu'un véhicule blindé de la police.Non loin de là, la population de Fonds-Parisien craint d'être attaquée à son tour. Fonds-Parisien, rappelle Alter Presse, où plus de 3 800 habitants de Ganthier se sont réfugiés après les attaques fin juillet 2024. Et justement, selon un de ces habitants réfugiés cités par Le Nouvelliste, la centaine de policiers du Kenya venus à Ganthier après la destruction du commissariat sont repartis sans reprendre le contrôle de la ville, ce qui a rendu confiance aux bandits, qui ont soudé des barres de fer au niveau d'un pont, « obstruant le passage vers Ganthier, Fonds-Parisien, Malpasse et une partie du sud-est ». Les craintes des habitants de Fonds-Parisien de se voir attaqués ont redoublé.Ce lundi, rapporte AlterPresse, les deux syndicats de la Police nationale d'Haïti ont appelé les autorités de l'État à prendre les mesures appropriées pour stopper les violences à Ganthier. « La réponse du gouvernement face à l'augmentation des violences des gangs est insuffisante », renchéritLe National. « Il y a vingt jours que le gouvernement a décidé de décréter l'État d'urgence sécuritaire dans 14 communes des départements de l'Ouest et de l'Artibonite », écrit de son côté Le Nouvelliste, qui poursuit : « trois semaines après, on a le droit de se demander si l'État d'urgence sécuritaire est juste une annonce de plus (…) L'insécurité persiste ».Le Bac en HaïtiC'est dans ce contexte toujours très difficile que les épreuves du baccalauréat ont commencé ce lundi (5 août 2024) : « Du lundi 5 au jeudi 8 août, 12 100 candidates et candidats participent aux épreuves », écrit Alter Presse. Lundi, c'était philo et chimie – et la journée s'est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs responsables de centres d'examens interrogés par Le National. Dans AlterPresse, le directeur de l'Enseignement secondaire affirme que ces examens « préparés en fonction du programme spécial élaboré en réponse à la crise, permettront à toutes les participantes et tous les participants de pouvoir composer normalement ». Entre janvier et juin, à cause des violences, 156 000 élèves ont été touchés par les fermetures d'écoles. À écouter aussiHaïti : les familles face à la fermeture des écoles Au Venezuela, l'opposition appelle l'armée à la rejoindreAu Venezuela, l'opposition, représentée par la cheffe de file Maria Corina Machado et le candidat à la présidentielle Edmundo Gonzales Urrutia, a demandé à l'armée de se joindre à sa lutte contre le président réélu Nicolas Maduro.Dans le pays, explique Marion Lebèque, la puissance de l'armée est telle que le camp qu'elle choisit de soutenir est quasiment assuré de rester ou d'accéder au pouvoir. Rappelons qu'après la dernière élection, le ministre de la Défense a réaffirmé le soutien inconditionnel de l'armée au chef de l'État qu'elle considère comme « légitimement réélu ». Une armée particulièrement choyée par les chavistes depuis 25 ans : dès son accès au pouvoir, Hugo Chavez avait attribué aux militaires des postes importants dans son gouvernement ; son successeur Nicolas Maduro serait même allé plus loin en permettant à nombreux officiers de s'enrichir.En 2019, un groupe de militaires avait aidé à faire libérer un opposant, Leopoldo Lopez, assigné à résidence. Depuis cet épisode, le gouvernement de Nicolas Maduro a lancé une véritable chasse aux dissidents au sein de l'armée. De quoi décourager les militaires de désobéir à Nicolas Maduro.Après son appel, l'opposition fait désormais l'objet d'une enquête criminelle ouverte par le parquet vénézuélien contre Maria Corina Machado et Edmundo Gonzales Urrutia pour entre autres « usurpation de fonctions, incitation à l'insurrection, association de malfaiteurs ». À écouter aussiPrésidentielle au Venezuela : « Il y a eu des irrégularités toute la journée du vote » « De l'amour des chiens »La crise au Venezuela fait craindre un nouvel exode de la population : quelque 7,5 millions de personnes ont déjà quitté le pays au cours de la dernière décennie, selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés. Un exode au cœur d'un livre publié aux éditions Gallimard, «De l'amour des chiens» : l'écrivain vénézuélien Rodrigo Blanco Calderón y imagine un pays rempli de chiens abandonnés, délaissés par leurs maîtres qui fuient la crise... María Carolina Piña, de la rédaction de RFI en espagnol, qui a joint Rodrigo Blanco Calderón, explique que les chiens de ce roman sont une métaphore des Vénézuéliens, orphelins de leurs pays : ceux qui restent font face à de nombreuses difficultés – manque d'aliments, de services de base, de repères. Reprise des actions offensives de l'armée colombienne contre l'ELNL'annonce a été faite par le ministre de la Défense après, précise El Espectador, l'expiration dimanche du cessez-le-feu bilatéral entre le gouvernement et l'ELN, en place depuis un an. Explication : les tensions qui existent depuis plus de six mois entre la guérilla et les négociateurs de la Haute commission pour la paix ont débouché sur une paralysie du dialogue. « Le gouvernement a tenté par tous les moyens d'obtenir une prolongation » du cessez-le-feu, affirme Semana. L'ONU et l'Église catholique avaient elles aussi demandé que les deux parties se réunissent. Depuis la fin de la semaine dernière, les municipalités les plus affectées par la présence de la guérilla sont en état d'alerte maximale, craignant des représailles des rebelles, rapporte El Colombiano. Google reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles« Google est un monopole », cingle le juge Amit P. Mehta, repris en Une du Wall Street Journal. La plainte avait été déposée par le Département d'État ainsi que 38 États et territoires. Selon le juge, rapportele quotidien, « Google, qui rassemble 90% des recherches internet dans le monde, a exploité sa domination du marché pour écraser ses concurrents », en « payant des milliards de dollars à des opérateurs de navigateurs web et constructeurs de smartphones pour être leur moteur de recherche par défaut ». Le New York Times y voit un « jugement sévère » sur la montée des entreprises des géants de la tech « qui ont utilisé leurs liens avec internet pour influencer la manière dont nous consommons, la manière dont nous nous informons et menons nos recherches en ligne » ; un jugement qui, selon le quotidien, « indique une limite potentielle au pouvoir de la Big Tech ». Le juge Mehta va maintenant se prononcer sur d'éventuelles mesures coercitives pour Google, qui, selon le quotidien, pourraient l'obliger « à modifier son mode de fonctionnement ou à vendre une partie de ses activités ». À lire aussiÉtats-Unis: Google condamné pour pratiques anticoncurrentielles avec son moteur de recherche Le journal de la PremièreL'INSERM, l'Institut de la Santé et de la Recherche médicale lance une nouvelle étude sur les conséquences du chlordécone. À écouter aussiLa lutte contre le chlordécone en Guadeloupe : un exemple de racisme environnemental
A través de un comunicado del Departamento del Tesoro de los Estados Unidos, la banda criminal de origen venezolano conocida como El Tren de Aragua, ya es considerada como una organización criminal transnacional. Para entender mejor sobre los actos ilícitos de explotación y uso de migrantes de este grupo criminal, Carmen Aristegui entrevista a la subeditora de Investigación de El Espectador, Natalia Herrera Durán, y a la periodista Ronna Rísquez. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
La Cour suprême a étendu hier (1er juillet 2024) l'immunité présidentielle et Donald Trump a immédiatement salué une victoire. L'ancien président et candidat pour l'élection de novembre 2024 voit s'éloigner la perspective d'un procès fédéral où il devait être jugé pour avoir tenté d'inverser les résultats de la présidentielle de 2020 perdue face à Joe Biden, mais aussi pour son rôle dans l'assaut du Capitole par ses partisans, le jour où les parlementaires devaient entériner la victoire de Joe Biden, le 6 janvier 2021. Il est désormais impossible, ou presque, que son procès se tienne avant la présidentielle de novembre 2024. La décision renvoie aux juridictions inférieures le soin d'examiner les responsabilités de l'ancien président dans les affaires pour lesquelles il est poursuivi. Par exemple, le procureur Jack Smith va devoir revoir son acte d'accusation et tenter de démontrer que lorsque Donald Trump a cherché à renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020, il l'a fait comme candidat et non en tant que président et donc, que ces faits ne sont pas couverts par l'immunité. Cela risque de prendre des mois…Les juges démocrates opposés à cette décisionPour Sonia Sotomayor, juge progressiste à la Cour suprême, cette décision «met les présidents américains complètement à l'abri de toute responsabilité pénale». Le camp démocrate est du même avis : « Cette nation a été fondée sur le principe qu'il ne peut y avoir de roi en Amérique. Personne n'est au-dessus des lois, pas même le président des États-Unis », a déclaré Joe Biden.Le camp de Donald Trump balaye ces craintes, jugées exagéréesLors des débats à la Cour suprême, l'hypothèse avait été imaginée de voir un jour un président faire exécuter un de ses opposants. Ces hypothèses, ce sont de pures fantaisies pour Mike Johnson le speaker de la Chambre des représentants interrogé hier (1er juillet 2024) sur Fox News : « Souvenez-vous que le président et le vice-président sont les deux seuls postes élus par le peuple selon notre Constitution, aucun élu à ce poste n'ira commettre des actes criminels ».Pour le camp républicain, la décision de la Cour va surtout empêcher l'usage de la justice pour nuire à un adversaire politique. C'est leur argument de prédilection pour rejeter toutes les accusations visant Donald Trump.Selon Julien Tourreille, chercheur à l'Université du Québec, cet événement est un coup dur pour la campagne des démocrates, car « ils auraient certainement aimé que ces affaires de l'implication de Trump dans la tentative de renversement de l'élection de 2020 rappellent aux électeurs ce qu'est Trump et le risque qu'il représente pour la démocratie américaine. »En Haïti, de nouvelles violences des gangs dans la commune de GressierEntre dimanche 30 juin et lundi 1er juillet 2024, « plusieurs habitants auraient été abattus chez eux par les assaillants armés », déclare Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Les gangs avaient à nouveau occupé le commissariat de la ville, située au sud-ouest de Port-au-Prince, avant sa reprise hier après-midi (1er juillet) par la police. Ces nouvelles violences faisaient suite à des changements annoncés au sein de la hiérarchie de la police. Gotson Pierre précise que « le gouvernement a fait savoir que des travaux sont en cours en vue d'harmoniser les modes d'intervention de la police de l'armée d'Haïti et des forces kényanes »L'ouragan Béryl se dirige vers la JamaïqueL'ouragan de catégorie 3 hier (1er juillet 2024) est désormais classé catégorie 5, la plus élevée. «L'ouragan Béryl est le plus puissant à avoir frappé les îles du vent depuis 174 ans », rapporte le Washington Post, avec des vents qui pourront atteindre jusqu'à près de 270km/h selon le Centre National Américain des Ouragans. Les autorités ont conseillé aux habitants de rester chez eux. Après avoir dépassé la Jamaïque, l'ouragan Béryl pourrait toucher la péninsule du Yucatán au Mexique, au sud de Cancún, jeudi soir (4 juillet) ou tôt vendredi. En temps normal le phénomène El Nino aurait dû réduire le risque d'ouragans et le nombre de tempêtes au cours d'une saison. Mais le New York Times explique que «en 2023, les températures élevées de l'océan Atlantique ont atténué cet effet habituel d'El Niño, qui consiste à contrecarrer les tempêtes.»De son côté, Haïti est toujours en vigilance jaune. L'Unité d'Hydrométéorologique d'Haïti appelle les marins de voiliers ou de petites embarcations à la prudence notamment au large face à la mer qui sera agitée sur les côtes.Au Panama, José Raul Mulino ne veut plus que son pays serve de transit pour les migrantsLe président du Panama investi hier (1er juillet) José Raul Mulino a répété que son pays ne devait plus servir de transit pour les migrants en route vers les États-Unis.Pour la Estrella de Panama cette décision promet «un tournant dans la stratégie de fermeture de la frontière colombiano-panaméenne». Les deux pays sont divisés par la jungle du Darién, une jungle extrêmement dangereuse où opèrent de nombreuses bandes criminelles. En 2023, 520.000 migrants l'ont emprunté pour tenter de rejoindre les États-Unis. Plus de 200.000 depuis le début de l'année, en grande majorité des Vénézuéliens. Beaucoup sur la route sont victimes de rackets, de viols, de travail forcé.« Une feuille de route a été adoptée pour améliorer les conditions dans cette région de la jungle, en commençant par un dialogue inclusif avec les communautés ethniques locales », précise Semana avant d'ajouter que, « le ministre des Affaires étrangères a déclaré qu'il s'agissait d'un défi que les deux pays relèvent, en particulier dans le Darién ».Le journal panaméen rapporte que le président de droite «José Raul Mulino n'est pas disposé à supporter le coût économique et social de ces migrations irrégulières». Il a rencontré, dimanche 30 juin 2024, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, avec qui il a signé un accord le lendemain. Il s'engage à rapatrier à la frontière colombienne les migrants passés par le Darién, qui n'ont pas de base légale pour rester au Panama. En contrepartie, le gouvernement américain s'engage à couvrir le coût de ces rapatriements, précise La Prensa.Au Venezuela, Nicolas Maduro a annoncé la reprise des discussions avec les États-UnisEl Nacional parle de reprise de négociations «après des hauts et des bas». Dans sa prise de parole, Nicolas Maduro mentionne les accords signés au Qatar en 2023. À travers des négociations secrètes, les deux pays s'étaient mis d'accord sur un échange de prisonniers. Washington a libéré Alex Saab, accusé d'être un homme de paille de Nicolas Maduro, contre la libération de vingt-huit personnes, dix Américains et dix-huit Vénézuéliens emprisonnés au Venezuela. Les États-Unis ont aussi allégé l'embargo pétrolier imposé au pays depuis 2019 après la réélection controversée du président Maduro, qui n'a pas été reconnue par une partie de la communauté internationale.Cette reprise du dialogue a été saluée dans un tweet par le président colombien Gustavo Petro. La Colombie, acteur-clé de la médiation entre Washington et Caracas, rappelle El Espectador.Le gouvernement argentin officialise la fermeture de l'agence de presse nationale TélamLe président Javier Milei continue sa casse du service public. Télam «cessera d'opérer, comme elle le fait depuis sa création, dans les activités de services journalistiques et en tant qu'agence de presse», indique le bulletin officiel publié lundi. Pagina 12 précise «qu'elle sera transformée en agence de publicité». Fondée en 1945 par l'ancien président Juan Domingo Peron, alors secrétaire au Travail et à la Sécurité sociale, l'agence Télam employait 700 personnes et diffusait chaque jour environ 500 dépêches d'actualité nationale, 200 photos ainsi que des contenus vidéo et radio. Javier Milei avançait que l'agence avait été «utilisée durant les dernières décennies comme une agence de propagande kirchneriste» en référence au nom de l'ancienne présidente argentine de gauche, Cristina Kirchner.Le Journal de la 1èreAprès avoir frappé de plein fouet les îles Grenadines, l'ouragan Béryl se dirige vers la Jamaïque en s'éloignant des Antilles.
En Haïti, on connaît la composition du gouvernement de Garry Conille : elle a été publiée ce mardi (11 juin 2024) au journal officiel Le Moniteur. Il y aura donc 14 ministres, pour 18 ministères, et aucun ancien ministre, relève le journal Le Nouvelliste. « Il n'y a pas de grande figure éclatante », note le politologue haïtien Jacques Nesi, membre du Laboratoire caribéen de Sciences sociales : « certains sont des hauts cadres d'anciens ministères qui ont été promus – c'était une tentative pour le Premier ministre de contourner les forces partisanes ». 14 ministres et 18 ministères (avec certains portefeuilles regroupés), c'est bien plus que l'équipe resserrée qu'aurait souhaité Garry Conille. Mais le Premier ministre n'avait pas d'autre choix, selon Jacques Nesi, compte tenu « des appétits à satisfaire », d'autant plus qu'à l'origine « les membres du Conseil présidentiel voulaient composer le gouvernement. » Et Garry Conille voulait aussi choisir lui-même les ministères régaliens.Ce gouvernement reflète aussi l'objectif qu'il poursuit, explique Jacques Nesi : répondre au défi sécuritaire et organiser des élections. Pour que ces élections soient légitimes, il faut que « son gouvernement fasse l'objet d'une acceptation totale de l'ensemble des acteurs politiques. À ce point de vue, on peut dire qu'il est en train d'y parvenir ». Ce nouveau gouvernement, on en parle dans la presse haïtienne : « Finalement, l'équipe gouvernementale de la transition est en place », titre Alterpresse. Et c'est « la transition de la dernière chance », écrit Le National, qui parle aussi de « transition de tous les dangers », en raison « des espoirs qu'elle suscite et des attentes de la communauté nationale et internationale ». De fait, si Le Nouvelliste se réjouit du fait que le Premier ministre puisse commencer à honorer ses promesses, l'attente continue, mais maintenant c'est une attente de résultats. Dans son éditorial, Frantz Duval se demande, suite à la récupération par des ministres de plusieurs portefeuilles, si certains ministères seront au final « sacrifiés » - ou y aura-t-il plus de coordination ? Le Premier ministre Garry Conille lui-même prend en charge l'Intérieur et les collectivités territoriales : « cette gestion à distance de la sûreté et des mairies n'a pas réussi au précédent médecin », écrit Frantz Duval. Qui se demande aussi pourquoi le dernier ministère pourvu est celui de la Défense : « La Défense est-il le dernier des ministères ? Ne devrait-il pas être parmi les premiers quand on connaît la situation actuelle, et même devenir ministère de la Défense et de la Sécurité publique ? »Enfin à noter que la nouvelle ministre des Affaires étrangères annonce qu'Haïti devient membre du Comité du patrimoine immatériel de l'Unesco. Dominique Dupuy est elle-même ancienne ambassadrice d'Haïti à l'Unesco, elle avait travaillé pour que la soupe joumou soit inscrite au patrimoine mondial.L'île Floréana, vers une absence totale de combustibles fossiles Le correspondant de RFI en Équateur Eric Samson s'est rendu à Floréana, la plus petite île habitée de l'archipel des Galapagos - plus précisément à Puerto Velazco Ibarra son unique bourgade. Elle compte à peine 140 habitants. Couvrir tous leurs besoins d'énergie sans utiliser de combustibles fossiles est donc en théorie possible. Un premier pas a été franchi avec l'installation de panneaux solaires et d'un générateur fonctionnant à l'huile de pignon, une graine riche en huile. Mais, déplore une habitante, « l'huile de piñon vient du continent. Le transport en bateau était difficile et il n'y en avait pas assez. Donc aujourd'hui on mélange l'huile végétale avec du diesel ».Pour ce qui est des véhicules utilisant des moteurs à combustion, il n'y en a que 14 sur l'île, mais les remplacer par des véhicules électriques ou hybrides ne fait pas l'unanimité – entre les batteries qui, lorsqu'elles ne marchent plus, polluent l'environnement, et les véhicules électriques qui n'ont pas bonne presse : « les véhicules électriques n'ont pas assez de force pour faire du transport de matériaux lourds », explique une autre habitante, « alors qu'ici, à Floreana, on en a besoin pour l'agriculture, pour les matériaux de construction et pour tout ce qui arrive du continent ».Victor Carrion, de l'ONG Jocotoco, est responsable du programme de restauration écologique de l'île. Il reste optimiste, expliquant que « le projet de réintroduction d'espèces endémiques sur l'île a entraîné une plus grande demande en électricité, et l'île ne produit pas assez d'énergie propre ». Pour que Floréana devienne la première île habitée sans combustibles fossiles, il faut donc augmenter la production d'énergie propre, et de convaincre les habitants des vertus des véhicules électriques… Hunter Biden reconnu coupable de détention illégale d'armes à feu En Une du New York Times et du Washington Post, le fils du président américain sort du tribunal, tenant par la main sa femme et sa fille. Par contre, c'est son père que le New York Post et le Wall Street Journal ont choisi de mettre en avant : sur la photo, il étreint son fils – et le seul visage que l'on voit, c'est bien celui du président.Alors ce verdict du fils, quelles conséquences sur le père ? Certes, écrit le Washington Post, le président pourrait être touché à titre personnel, mais les conséquences politiques, elles, sont moins évidentes. De fait, rappelle le Wall Street Journal, « si Donald Trump et les républicains ont critiqué Hunter Biden, c'est sur ses affaires (…), et les électeurs selon les sondages ne semblent prêter qu'une attention toute relative à ce qui se passe dans le Delaware ».Ce verdict représente en fait un problème pour les républicains : Politico parle d' « un grain de sable » dans la mécanique d'un parti qui affirme que le système judiciaire est utilisé contre son champion Donald Trump - « qui en a fait un argument de levée de fonds pour sa campagne », ajoute le New York Times. Ce mardi (11 juin 2024), écrit Politico, les républicains parlaient donc, pêle-mêle, d'un verdict qui est en fait une « distraction vis-à-vis des vrais crimes commis par la famille Biden », ou encore d'un verdict qui ne remettait pas en cause leur critique d'une justice à deux vitesses, car « les preuves contre Hunter Biden étaient irréfutables ». Aux États-Unis, Chiquita Brands International jugé responsable d'avoir financé un groupe paramilitaire colombienLe géant de la banane Chiquita Brands International devra payer plus de 38 millions de dollars aux familles de huit victimes des Milices d'Autodéfense unies de Colombie (AUC) – placées en 2006 par les États-Unis sur la liste des groupes terroristes. La multinationale a averti qu'elle ferait appel.Le jugement a été rendu par un tribunal de Floride, écrit le Miami Herald. El Espectador rappelle que Chiquita a versé entre 1997 et 2004 l'équivalent d'un million sept cent mille dollars aux paramilitaires colombiens, qui leur ont permis de commettre, liste El Colombiano, « homicides, enlèvements, extorsions, tortures et disparitions forcées ». En 2007, la multinationale affirmait avoir payé pour « protéger ses employés ». Les familles des victimes affirment, elles, que Chiquita Brands a payé pour protéger non pas ses employés mais son commerce, rappelle El Universal.Les familles des victimes demandaient justice depuis 17 ans.El Espectador parle donc d'une « victoire historique », mais qui montre aussi « la complète inaction de la justice colombienne ». Ce mardi (11 juin 2024), le président Gustavo Petro a d'ailleurs critiqué le système judiciaire colombien pour ne pas avoir établi la responsabilité de Chiquita Brands, rapporte El Heraldo.Yvenel Stephan, bon pour les J.O ? Yvenel Stephan est le tout 1er gymnaste masculin à représenter Haïti sur la scène internationale depuis un peu plus d'un an. L'athlète de 24 ans, né en Haïti, adopté en 2003 par des parents français, attend maintenant de savoir si le Comité international Olympique l'invitera à participer à ces prochains Jeux en France au titre des nations en difficulté et sous-représentées sur le plan sportif.Mikaël Ponge l'a joint au téléphone : « parfois le moral est pas top, mais on se dit : et pourquoi pas ? Et si c'était moi ? » Yvenel Stephan enchaîne donc les entraînements quotidiens, déterminé à faire briller son pays d'origine - il concourait auparavant sous les couleurs françaises.Et il ne veut pas s'arrêter aux JO : il tente de convaincre les représentations diplomatiques haïtiennes en France, de la diaspora aussi, pour être aidé financièrement, lui et tous ceux qui viendront après.Si la candidature d'Yvenel Stephan pour les JO de cet été n'est pas retenue, restera pour défendre le pays caribéen Linnzee Brown, une gymnaste haïtienne vivant aux États-Unis.Le Journal de la 1èreÀ la Une, l'ouverture du 18ème Congrès des élus de Guadeloupe.
Après un mois de discussions, le Conseil présidentiel de transition en Haïti a choisi Garry Conille comme nouveau Premier ministre intérimaire. Un vaste chantier attend ce médecin de 58 ans – qui a déjà été brièvement Premier ministre en Haïti, et qui doit faire face à une très grave crise politique, sécuritaire et humanitaire. Pour parler de ce choix du Conseil présidentiel de transition, RFI reçoit Diego Da Rin, consultant pour l'International Crisis Group. Diego Da Rin rappelle qu'il y a un mois « quatre des conseillers du Conseil présidentiel avaient formé un bloc majoritaire pour imposer un Premier ministre ». Mais là, tous les conseillers se sont mis d'accord« sur un candidat qui ne semble pas être imposé par des secteurs en particulier, et donc qui est peu enclin à privilégier un certain groupe dans son travail de Premier ministre ».Gary Conille travaille avec les Nations unies depuis la fin des années 90, il occupait depuis un peu plus d'un an le poste de directeur régional de l'Unicef pour l'Amérique latine et les Caraïbes. La presse haïtienne souligne cet aspect international ce mercredi (29 mai 2024), et rappelle à quel point les États-Unis ont été présents tout au long du processus et de la vie politique haïtienne en général ces dernières années. Diego Da Rin rappelle que les États-Unis « sont le pays qui a le plus d'influence dans la prise de décision politique du pays », pour autant on ne sait pas « dans quelle mesure les États-Unis ont exercé ce pouvoir d'influence pour la nomination de Garry Conille ». En tous cas, remarque le spécialiste, son profil répond aux critères souhaités par l'ambassadeur des États-Unis dans Tweet publié vendredi dernier (24 mai 2024) : que le processus de sélection soit transparent, et que le Premier ministre ait plutôt un profil technique et impartial. De fait, Gary Conille « est vu comme un technocrate avec une longue expérience en coopération internationale et en assistance humanitaire, qui a l'habitude d'avoir à faire avec des gouvernements, des bailleurs de fonds, des secteurs civils et le secteur privé – des compétences qui seront très nécessaires pendant cette période de transition ».Diego Da Rin rappelle que Gary Conille n'a été Premier ministre que cinq mois sous la présidence de Michel Martelly : il a démissionné après avoir mis en place une commission d'audit, qui a mis en lumière des irrégularités dans l'utilisation de certains fonds pour la reconstruction d'infrastructures après le tremblement de terre de 2010. Il ne peut donc « être assimilé de manière concrète avec des politiciens traditionnels »,et est plutôt vu comme« un rempart contre la corruption ». « Pas de ligne rouge franchie par Israël » La Maison Blanche affirme que les frappes israéliennes ce week-end qui ont tué 45 Palestiniens et ont fait des centaines de blessés ne franchissent pas les lignes rouges établies par Joe Biden.Les bombes sont tombées sur un camp de déplacés, rappelle le Washington Post. Plusieurs responsables de l'administration Biden, dont la vice-présidente Kamala Harris, ont déploré les scènes « déchirantes » et « tragiques » qui ont circulé sur les médias sociaux – « des corps calcinés, des vidéos de parents brûlés vifs alors que leurs enfants appelaient à l'aide », mais, souligne le quotidien, ils ont aussi affirmé que cette attaque ne franchissait pas la ligne rouge fixée par Joe Biden ce mois-ci, « quand il a dit que les États-Unis suspendraient la livraison d'armes offensives à Israël si elles étaient utilisées contre le centre peuplé de civils de Rafah ». Des experts et des députés démocrates estiment, au contraire, que cette frappe israélienne, et les informations selon lesquelles des tanks ont pénétré dans le centre de Rafah mardi (27 mai 2024), étaient un clair franchissement de la ligne définie par le président américain, « et lui ont demandé de réagir ». D'autant que des bombes américaines ont été utilisées lors de la frappe de ce week-end, selon des experts en armes et des preuves consultées par le New York Times : le quotidien parle de débris de GBU-39, une bombe conçue et fabriquée aux États-Unis.Au Venezuela, invitation annulée pour les observateurs européensAu Venezuela, le Conseil national électoral révoque l'invitation qu'elle avait faite à l'Union européenne pour qu'elle observe la présidentielle du 28 juillet.Le président du CNE, raconte El Universal, a expliqué cette décision par « le mal qu'ont fait au peuple vénézuélien les sanctions de l'Union européenne, affectant la santé des enfants et des personnes âgées, parce qu'elles empêchent l'accès à la nourriture et aux médicaments ». Tal Cual se fait l'écho de la réaction de l'UE, qui regrette une décision unilatérale et lui demande de la reconsidérer, soulignant que « le peuple vénézuélien devrait pouvoir choisir son président lors d'élections crédibles ».De fait dans une interview accordée à Efecto Cocuyo, l'ex-candidat à la présidentielle Henrique Capriles estime qu'avec cette décision, « le gouvernement veut continuer à alimenter le doute sur la transparence de l'élection du 28 juillet », avec comme objectif que les Vénézuéliens ne votent pas.Sortir de la dette au BrésilAu Brésil, cela fait presque un an que le programme Desenrola est en cours. Objectif : renégocier les impayés de plus de 70 millions de personnes, des Brésiliens pris dans la spirale des crédits non remboursés et des dettes qui s'accumulent. Les autorités le présentaient notamment comme un moyen de relancer la consommation, mais le bilan est bien en-deçà des attentes.Notre correspondante Sarah Cozzolino s'est entretenue avec Elaine : cette mère de quatre enfants, qui habite la banlieue pauvre de Rio de Janeiro, a cumulé les dettes de dépenses essentielles, comme l'électricité ou internet. Aujourd'hui, elle est privée de carte de crédit, et doit emprunter la carte d'amis. Elle participe au programme Desenrola, mais même avec des prix négociés, rembourser toutes ces dettes reste impossible en gagnant le salaire minimum, l'équivalent de 250 euros par mois.Comme Elaine, 40% des Brésiliens sont dans l'incapacité de payer leurs dettes. Carlos Bastos, professeur d'économie à l'Université fédérale de Rio de Janeiro, estime que « tant que l'équation ne sera pas équilibrée entre ce que les personnes doivent, avec les taux d'intérêt, et ce qui constitue leurs recettes, c'est-à-dire leur salaire, nous continuerons d'avoir des personnes en incapacité de payer leurs dettes. Ce qui est très mauvais pour les personnes mais aussi pour l'économie… »Vers l'interdiction des corridas en Colombie à partir de 2027« Historique », titre El Colombiano. De fait, après le vote au Congrès, raconte El Espectador, la sénatrice Esmeralda Hernandez, qui était à l'origine de l'initiative, mise en place avec 40 députés de différents partis politiques, s'est félicitée que « la Colombie soit entrée dans l'Histoire (…), mettant fin à plus de 500 ans de torture animale dans les arènes, et ouvre la voie à une société plus juste, digne et en empathie avec la planète et la vie ». Le président Petro, rapporte El Tiempo, s'est lui aussi félicité de ce vote, « enfin ». La transition de trois ans doit à ceux qui vivaient de la corrida de se reconvertir. L'article prévoit aussi, note El Espectador, que les arènes deviennent des centres de loisirs, de sport et de culture – les syndicats se demandent d'où va sortir l'argent pour mener ces projets à bien, dans toutes les villes de Colombie.Huit pays dans le monde – dont la Colombie – pratiquent encore la corrida, note El Colombiano.
Le 2 juin 2024, se tiendront les plus grandes élections de l'histoire du pays : les Mexicains choisiront leurs députés, leurs sénateurs, leurs gouverneurs, leurs maires et leur président. Il y a trois candidats en lice pour succéder au chef de l'État, Andrés Manuel López Obrador, mais le match devrait se jouer entre deux femmes. La première s'appelle Claudia Sheinbaum, elle est la dauphine du président sortant et la seconde est l'opposante de centre-droit, Xótchil Galvez. Pour en parler, le Journal d'Haïti et des Amériques recevait David Recondo, chargé de recherche au CERI à Sciences Po.Pour l'instant, Claudia Sheinbaum domine la course, et « il y a de fortes chances que ce soit la continuité qui l'emporte », affirme David Recondo.La campagne a été particulièrement violente : un centre de réflexion mexicain a compté 45 assassinats liés aux élections en quelques mois seulement. « Les gens pourraient être amenés à moins aller voter, et quand les gens votent moins, ce sont les candidats du parti au pouvoir qui sont avantagés », analyse le chercheur.Mais le bilan du président sortant, Andrés Manuel López Obrador, qui a placé l'armée aux commandes de la stratégie de sécurité publique du pays, et provoqué des violations des droits humains, pourrait desservir sa dauphine.« Ce bilan peut lui nuire, tout comme les scandales de corruption sur lesquels insiste l'opposante Xotchil Galvez, rappelle David Recondo, qui nuance cependant : la perception de l'insécurité dans le pays est variable, la présence de l'armée peut être perçue comme une garantie de sécurité par les uns, et comme une atteinte aux libertés fondamentales pour les autres. Mais ces derniers temps, cette perception a été moindre, donc plus en faveur de la candidate Claudia Scheinbaum. » Des munitions volées en Colombie, arrivées en Haïti ?À la crise sécuritaire en Haïti, menace désormais de se rajouter une nouvelle crise politique. Les nominations du président du Conseil de transition et son Premier ministre ne font pas l'unanimité au sein des groupes qui constituent l'organe, alors que les gangs continuent eux de semer la terreur dans le pays, à l'aide d'armes qui proviendraient de Colombie. On parle avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, journal qui célèbre cette semaine ses 126 ans d'existence.Le président colombien, Gustavo Petro, a alerté (mercredi 1er mai 2024) sur la disparition de munitions au sein de l'armée de son pays. Elles ont « probablement fini dans des conflits à l'étranger, le plus proche étant Haïti, à sept heures en bateau à moteur de la base de La Guajira (au nord de la Colombie, ndlr) », a-t-il déclaré.L'implication de la Colombie dans la situation sécuritaire déplorable en Haïti n'est pas nouvelle. Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, rappelle que c'est un commando colombien qui a « selon toute vraisemblance participé à l'assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021 ». Accès rétabli au terminal pétrolier de VarreuxLes gangs, eux, continuent de terroriser la population, « particulièrement dans le centre de Port-au-Prince », souligne Frantz Duval. Hier (1er mai), ils se sont attaqués aux quartiers de Solino et Delmas 24. « Des enfants, des femmes, des vieillards… Tout le monde courait dans tous les sens pour se mettre à l'abri d'une nouvelle razzia et la police nationale haïtienne n'arrive pas à repousser ces gangs ». Seule victoire des forces de l'ordre : le rétablissement de l'accès au terminal pétrolier de Varreux, sous le joug des groupes armés depuis deux semaines.Le Conseil présidentiel de transition en mauvaise posturePendant ce temps, la menace d'une crise politique plane sur le Conseil présidentiel de transition. Plusieurs organisations qui le composent n'acceptent pas la désignation du président Edgard Leblanc Fils et de son Premier ministre Fritz Bélizaire. Pour le rédacteur en chef du Nouvelliste, « c'est un véritable coup d'État qui s'est produit au conseil. Il n'y a même pas eu d'élections, puisqu'ils sont quatre à l'avoir désigné, et sur un conseil de sept membres, ils ont la majorité. » La Colombie rompt ses liens diplomatiques avec IsraëlLors des manifestations de soutien à son gouvernement le 1er mai, le président colombien Gustavo Petro a annoncé la rupture des relations de son pays avec Israël. La presse colombienne n'en a pas été surprise, en revanche, le journal El Espectador désapprouve la forme du discours, prononcé sur la place principale de Bogota.«Cela montre comment le travail délicat de la diplomatie, autrefois astucieux et discret, a été remplacé par des discours provocateurs dans l'espace public et sur les réseaux sociaux», peut-on lire dans le quotidien. El Espectador estime que cette rupture des relations risque d'impacter le quotidien des Colombiens : Israël est l'un des principaux alliés du pays en matière de sécurité, et les relations avec les États-Unis, traditionnels soutiens de l'État Hébreu, risquent aussi de se refroidir, redoute le journal.Mais la question principale reste celle de la diaspora colombienne en Cisjordanie et en Israël. Une représentation diplomatique devait voir le jour à Ramallah, en Cisjordanie, mais elle n'a toujours pas ouvert. «Pour éviter que les Colombiens ne soient laissés à la dérive sans lien diplomatique, écrit le journal, il aurait d'abord fallu ouvrir le bureau de Ramallah, avant de rompre les relations avec Israël.» Dans le Journal de la 1èreLes « Petites Antilles » se retrouvent plus que jamais au cœur du trafic de stupéfiants dans la mer des Caraïbes.Morceau musical : «Suíte Norte, Sul, Leste, Oeste», du musicien brésilien Hermeto Pascoal.
Fidel Cano, director de El Espectador, se pronunció sobre los señalamientos del general Federico Mejía contra W Radio.
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In this episode, Tyler discusses the need aftercare service of repatriation. Survivors that are trafficked to different countries oftentimes need help from outside agencies to allow them to return home to their families. Survivors can in some instances be tricked into jobs, forced to leave their country by romantic partners, or kidnapped and taken to another place. Donating $500 USD a month to Libertas International ensures that we can fund at least family reunification every single month! Here are this weeks resources. libertasfreedom.org to sign up to become a monthly donor to help reunite families. This was the Project referred to this in podcast. Project Catleya in the Dominican Republic. https://dominican.news/local/more-than-80-women-rescued-from-human-trafficking-in-cattleya/This is a report done by our journalist friend from El Espectador where she interviews one of our survivors who was trafficked and taken to Chile by El Tren de Aragua. https://www.elespectador.com/investigacion/el-tren-de-aragua-detras-de-la-explotacion-sexual-de-migrantes-de-latinoamerica/
Estamos en época vacacional, pero no todos saldrán de viaje. Muchas personas pasarán navidad y año nuevo en su ciudad, y para ellos intentaremos responder la pregunta de este capítulo: ¿cuáles son los mejores documentales para ver en estas vacaciones? Para este episodio hablamos con Fidel Cano, director de El Espectador; con Lorena Beltrán activista de Cirugía Segura Ya; con la guionista Juana Uribe; y con el exministro de Medio Ambiente, Carlos Correa.
La derogación del decreto que permitía a la Policía requisar e imponer multas a quienes portaran la dosis mínima de drogas abrió varias discusiones: la de cómo está avanzando la política de drogas del gobierno, la de cómo se aplican estas decisiones a políticas del día a día y del aterrizaje de lo propuesto en leyes y decretos de Bogotá en regiones cultivadoras y productoras de marihuana y cocaína. En el episodio de hoy hablamos con Estefanía Ciro* sobre las discusiones difíciles que volvieron sobre la mesa con la derogación del decreto que imponía sanciones por portar la dosis mínima.*Estefanía es doctora en sociología, autora de varios libros e investigaciones sobre economía cocalera y fue coordinadora del área de Narcotráfico, Economía de Drogas Ilegalizadas y Conflicto Armado en la Comisión de la Verdad.Para saber más puede leer y escuchar:Cauca Verde: serie de La Silla Vacía sobre las luchas y resistencias en el eslabón más débil de la guerra contra las drogas.Huevos Revueltos con licor y sustancias psicoactivas en los parques.Dosis mínima: Cinco puntos clave para entender los cambios que hizo Petro. Nota de El Espectador. Si anda interesado en el Curso de Inmersión de 2024 de La Silla, acá encuentra toda la información.Elija ser Súperamigo. Puede ser parte de nuestra comunidad acá.Un espacio de cuña en Huevos Revueltos puede ser suyo, excepto para contenido político y electoral. Si tiene interés, escriba a socampo@lasillavacia.comChequeo de datos: Tatiana Duque, coordinadora de podcast de La Silla Vacía. Producción: Sergio García y Fernando Cruz, periodistas de La Silla Vacía.Foto de portada: Ministerio de Justicia
Charlie Álvarez, el mayor influenciador de tecnología de Colombia, con cerca de 8 millones de seguidores, es según el más reciente ranking de Influencia Digital de El Espectador una de las personas que impactan positivamente el país. En esta conversación se habló de tecnología, recomendaciones prácticas para vivir de ser influencer y cómo es posible conectar a los influenciadores correctos con grandes marcas. Ha logrado trabajar y mantener alianzas con marcas tan grandes como Apple y Volvo, y en Finanzas y Andanzas nos cuenta como profesionaliza la ocupación de ser un Influenciador y Generador de Contenido. Pulsa aquí para no perderte de mi contenido ➡️ https://linktr.ee/karemsuarezv
In one of Libertas Internationals most successful cases, Tyler details what lead to Project Bat Bridge and how the bravery of a young survivor lead to federal prosecution of a violent pedophile from Round Rock, Texas. Michael Roberts was a school teacher teaching at an all girls school in Austin, Texas. And every chance he could, he would travel to Colombia to rape and exploit three young girls. The brave survivor in this story memorizes a phone number to call for help, speaks in federal court and in front of federal agents, and reaches out in friendship to another survivor from her school that starts an international case vs. another American pedophile. She is the hero of the story of Project Bat Bridge. She is changing the world. Here is the link to *Susans interview in El Espectador-https://www.elespectador.com/investigacion/la-condena-a-un-pedofilo-estadounidense-que-fue-a-medellin-de-turismo-sexual/?fbclid=IwAR1BnLkCSRXikb2CeJI6jGmJ2ZYH0C_XCE3j2LKu2UYn4BK0sOjSSTV8XkUAmerican uses about the arrest/sentecing of Michael Roberts-https://www.justice.gov/usao-wdtx/pr/round-rock-man-arrested-traveling-republic-colombia-have-sex-minorshttps://www.justice.gov/usao-wdtx/pr/former-austin-isd-teacher-sentenced-seven-years-prison-illicit-sexual-conduct-colombiaLibertas International's press release about the sentencing of Michael Roberts-https://libertasinternational.org/project-bat-bridge/
Ganar una elección requiere plata. Y en muchas ocasiones, los donantes terminan con jugosos contratos con las entidades donde ayudaron al candidato ganador. Ese es el caso de Carlos Amaya, el poderoso barón electoral de Boyacá. Dos financiadores de su campaña terminaron como contratistas en la Gobernación que ganó en 2015. Hoy es el candidato más opcionado para repetir ese cargo.En el episodio de hoy, David Riaño* nos explica la receta que muchos aspirantes usan con sus financiadores.*David es periodista de investigación en El Espectador.Para saber más puede leer:Manual para ganar elecciones: cómo financiar una campañaLos donantes de campaña de Amaya en 2015 que terminaron con contratos en Boyacá. Nota de David Riaño en El EspectadorCandidatos que buscan reelegirse y sus pecados políticos. Reportaje de El Espectador.Salga el 29 de octubre a votar informado con nuestra playlist de Huevos Electorales.Recuerde que todo lo que necesita saber para elegir en octubre está en La Silla Vacía. Así que elija ser Súperamigo. Puede ser parte de nuestra comunidad acá.Un espacio de cuña en Huevos Revueltos puede ser suyo, excepto para contenido político y electoral. Si tiene interés, escriba a socampo@lasillavacia.comAcá el formulario de inscripción si quiere asistir a los Huevos en Vivo Regionales.Chequeo de datos: Tatiana Duque, coordinadora de podcast de La Silla Vacía. Producción: Sergio García y Fernando Cruz, periodistas de La Silla Vacía.
La comida es uno de esos factores de nuestra humanidad que contiene diferentes aristas ya que para configurarse como lo que son han pasado con cientos o miles de años: en su preparación, en sus ingredientes, en los utensilios que se usan para su preparación, en los gustos personales, en los contextos medioambientales, en el acceso a las guarniciones, en los imaginarios sociales y culturales sobre las comidas y los animales… Desde las Ciencias Humanas y Sociales son diversas las disciplinas que han estudiado los fenómenos de la comida y la alimentación. Esto sin meternos en los estudios culinarios que contienen los diversos procesos de preparación, en donde las técnicas y conocimiento experto de los alimentos es esencial. Es así que hablar de alimentos es hablar de una esfera muy básica para todos los seres humanos, pero que a su vez compleja por su diversidad dependiendo de los contextos sociales, ubicaciones geográficas, e ideas sobre la alimentación. Villegas nos habla de un tipo de alimento hematófago, con base en la sangre animal para su preparación, lo cual lleva a contemplar muchos imaginarios e ideas que se tienen alrededor de la sangre. En el libro de este podcast tenemos a un periodista contándonos desde la experiencia, con apoyo de la historia, la antropología, la arqueología, y otras disciplinas, cómo se configura la morcilla (o también llamada rellena) a través de los tiempos y cómo se entiende este alimento en la actualidad. Villegas hace un énfasis en la morcilla colombiana y nos cuenta algunos ejemplos de este alimento en varias partes del país. Si usted no sabe qué es la morcilla, en este podcast haremos el esfuerzo para que se antoje de probar este alimento. En este podcast hablaremos sobre este exquisito plato que tiene mucho que decir, mucha historia que contar, y muchas Ciencias Sociales y Humanas que descubrir. Lorenzo Villegas es periodista e investigador de las cocinas colombianas. Ha sido columnista gastronómico de los periódicos El Colombiano, El Espectador, ADN, y colaborador de la revista Agenda Cultural Alma Mater. Dirige y presenta el programa televisivo de viajes culinarios Colombia a la Carta TV y realiza el programa de radio Fogones antioqueños, de la emisora cultural Universidad de Antioquia. “Morcilla. Una historia rellena de sangre y amor”. Un libro editado y publicado en 2023 por Editorial Universidad de Antioquia. Para más información del libro: Editorial Universidad de Antioquia: https://www.udea.edu.co/wps/po... Presentador y anfitrión del podcast: Diego A Garzon-Forero Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En el episodio #229 hablamos con el periodista y entretenedor deportivo Antonio Casale, director de contenidos deportivos en RCN Radio, presentador del programa F360 de ESPN, y columnista en el diario El Espectador. Es Comunicador Social y ha trabajado como periodista alrededor de los dos temas que le mueven el alma: el deporte y la música.A su papá no le gustaba el fútbol, pero le regaló una enciclopedia deportiva que marcaría el rumbo de su vida. Uno de sus juegos de niño fue narrar partidos de fútbol imitando a los grandes relatores del país y de esa forma comenzó a desarrollar su talento. Antonio siempre quiso ser tenista profesional y, a pesar de no haber seguido ese camino, ha sido un deporte que le ha enseñado algunas claves sobre la disciplina, la perseverancia y la fortaleza mental, habilidades que aplica a diario en su trabajo y en su vida. De ascendencia italiana, no se limita a hablar del juego y los partidos, sino que también es un apasionado de las historias épicas de lucha y tenacidad de los deportistas. Acompáñame a conocer la historia de Antonio Casale, un hombre auténtico, inconforme y apasionado, que se ha atrevido a explorar su verdadera esencia para dejar una huella en el mundo
En la América española de la primera mitad del siglo diecinueve, «el matrimonio era un acto puramente trivial —comenta el coronel del Estado Mayor de Bolívar—. Bastaba que en presencia del sacerdote los futuros desposados declarasen que deseaban estar unidos; recibían una bendición, y la cosa estaba terminada. Se casaban en cualquier parte: en la calle, en un baile.» Así representa en sus Memorias Juan Bautista Boussingault la actitud que prevalecía en la sociedad de Lima en particular, y en la de la Gran Colombia en general, frente a la institución del matrimonio. Parece haber influido en ella la embriaguez y la soberbia que suelen permear el ambiente luego del soplo glorioso de una victoria tan importante como la de la Batalla de Ayacucho.1 ¿Quién hubiera pensado que las exigencias morales de aquella sociedad «liberada» tenían la manga tan ancha como las de la sociedad moderna? Las diferencias entre las dos se limitan a aplicaciones específicas que no son fundamentales, como la tendencia actual a reemplazar en los votos matrimoniales la cláusula tradicional «hasta que la muerte nos separe» con «hasta que ya no sintamos amor el uno por el otro». La verdad es que da lo mismo que se trivialice la ceremonia de bodas en sí o que se le reste importancia a los votos. En este caso lo que distingue a la sociedad que da por sentado su independencia de la que acaba de obtenerla después de haber luchado por ella es que la una cambia la forma, mientras que la otra cambia la fórmula. Así que en vez de lamentarnos de que las cosas van de mal en peor, debiéramos reconocer lo atinado que es el refrán que dice: «No hay nada nuevo bajo el sol.»2 Ahora bien, de lo que sí debiéramos lamentarnos es que mientras la humanidad avanza en el conocimiento, se queda estancada en la moral. Pero eso no debiera sorprendernos, pues se debe a una cuestión que sí es fundamental: Todos hemos heredado de nuestros primeros padres una naturaleza pecaminosa que procura satisfacer sus propios deseos egoístas.3 Esa naturaleza impide que disfrutemos de los más exquisitos deleites que Dios nos ha preparado. Nos hace pensar que el matrimonio que Él instituyó tiene el propósito de someternos a los deseos de otra persona. Y esto porque no comprende que Dios diseñó la relación conyugal con el fin de que tuviéramos con quien compartir el incomparable placer de la intimidad física, emotiva y espiritual.4 ¿Por qué no contribuimos a levantar la moral de nuestra sociedad? En lugar de reducir el matrimonio a un acto trivial, hagamos nuevos votos en un lugar solemne en presencia de Dios. Declarémosle a Cristo que deseamos estar unidos a Él, y así Él podrá bendecir nuestra unión conyugal. Carlos ReyUn Mensaje a la Concienciawww.conciencia.net 1 Juan Bautista Boussingault, Memorias (París: Chamerot y Renouard, 1903); citado por Jorge Bayley Lembeck, trad., en el «Suplemento Literario Ilustrado» de El Espectador (Bogotá: marzo de 1927), No. 5.504-118; citado por Alfonso Rumazo González en Manuela Sáenz: la Libertadora del Libertador, 6a ed. (Caracas: Ediciones EDIME, 1962), p. 144. 2 Ec 1:9 3 Ro 8:1‑17; 13:13‑14 4 Gn 2:24; Mt 19:5‑6; Mr 10:6‑9; Ef 5:21‑33
“La Costa Nostra (historia no oficial de los Char, el clan más poderoso de Colombia)” es el libro que durante dos años investigó y reportó la periodista Laura Ardila*. Su lanzamiento estaba pactado para las próximas semanas, hasta que la editorial Planeta decidió no publicarlo, aduciendo temor a demandas. Esto, pese a que el manuscrito final tenía revisión editorial y legal. El silencio obligado que tiene la publicación es una muestra de las complicaciones que tienen los periodistas en Colombia para hablar de política y de sus complejidades; y del impacto que estos hechos tienen en la capacidad de miles de ciudadanos de tomar decisiones informadas.*Laura es una de las reporteras que más conoce la política del Caribe colombiano. Es periodista independiente, miembro del consejo directivo de la Flip y columnista en El Espectador.Queremos saber qué anda haciendo nuestra comunidad de oyentes en estas vacaciones para colegios y universidades. Cuéntenos qué anda haciendo y qué plan nos propone. Mande una nota de voz con su plan, nombre y ciudad acá https://wa.me/message/REZNCUCAMUJXI1 y saldrá al aire en los Huevos de los viernes!Viva en primera fila nuestro periodismo con una membresía a los Superamigos de La Silla. Puede ser parte de nuestra comunidad acá. Curso de herramientas para comunicar ideas con impacto: Chequeo de datos: Laura Ardila, periodista. Producción: Fernando Cruz y Diego Quintero, periodistas de La Silla Vacía.