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Journal d'Haïti et des Amériques
Le «grand et beau projet de loi» de Donald Trump passe une première étape

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 22, 2025 30:00


Validé au forceps par la Chambre des représentants, ce texte prévoit des réductions d'impôts massives, mais exclut des millions d'Américains des dispositifs d'aides sociales. « Grand et beau », c'est l'intitulé dont Donald Trump l'a doté pour faire la promotion de ce texte, qui prévoit, entre autres, de nouveaux avantages fiscaux. Prudence, cette première mouture tout juste adoptée par la Chambre des représentants va maintenant devoir passer l'obstacle des commissions sénatoriales et l'épreuve ultime d'un vote au Sénat en séance plénière. Mais USA Today précise d'ores et déjà que l'on y trouve « un paquet de mesures que Donald Trump avait bel et bien promises pendant sa campagne ». Par exemple, davantage de crédit d'impôt en faveur des couples avec enfant. Mais il y a un bémol : pour toucher ces cadeaux fiscaux, l'administration prévoit désormais d'exiger que les deux parents disposent d'un numéro de sécurité sociale. Ce qui devrait, d'après les calculs de USA Today, exclure plus de 4 millions d'enfants du dispositif. 4 trillions de dette en plus D'après le dernier rapport du Conseil d'analyse économique, signale Nicole Russell, si cette loi passe et que tout est mis en œuvre comme il faut, elle va dégager un pactole de 13 000 dollars par famille et de 11 000 dollars par salarié. « C'est incroyable, écrit Russell, et beaucoup plus avantageux pour les Américains moyens que tout ce que Biden et Harris ont pu faire pendant les quatre ans qui précèdent ». Mais attention à la dette nationale, car le Congrès prévoit déjà un déficit de près de 2 trillions de dollars en 2025 (soit 2000 milliards de dollars), « dont Biden porte une large responsabilité. Mais maintenant que les Républicains contrôlent la Maison Blanche, le Sénat et la Chambre, ils n'ont aucune excuse pour continuer à dépenser plus que nécessaire et au-delà du seuil de prudence ». Or, le texte Trump, à lui seul, ajouterait 4 trillions de dollars à une dette déjà colossale. Une victoire politique pour les RépublicainsLes lauriers en reviennent à Mike Johnson, le patron des Républicains à la Chambre des représentants, qui a mené le marathon des négociations. Elles ont été denses et intenses, et le projet est passé à une voix près, 215 contre 214, après des changements de dernière minute que Johnson a supervisés pour parvenir au consensus. Il est allé draguer, raconte The Hill, « aussi bien les modérés que les conservateurs endurcis. Et il a réussi son pari : s'en sortir avant la date-butoir qu'il avait lui-même fixée au 26 mai ». Les républicains veulent en faire un texte symbole du deuxième mandat Trump, les démocrates aussi, pour mieux dénoncer les priorités de la nouvelle administration. Les élus démocrates prédisent un impact considérable sur les Américains les plus pauvres, puisque 14 millions de personnes seraient sur le point de perdre leur couverture sociale, car le « Big, Beautiful bill » de Donald Trump impose désormais aux récipiendaires de Medicaid de travailler pour percevoir des allocations. On s'attend à des débats houleux au Sénat qui pourraient provoquer un ping-pong législatif d'ici au début de l'été. L'œil de Franz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe rédacteur en chef du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient comme chaque jeudi sur les faits marquants de l'actualité haïtienne. Gros plan aujourd'hui sur l'avant-projet de nouvelle Constitution remis avec beaucoup de retard au Conseil présidentiel de transition, sur ces nouveaux massacres perpétrés par les groupes armés dans l'Artibonite et sur la découverte macabre dans une maison de la localité de Pernier, à l'est de la capitale haïtienne, de deux corps dont les organes avaient été prélevés et conservés dans des récipients. La police haïtienne a interpellé un suspect dans ce dossier. Mari Luz Canaquiri Murayari, militante péruvienne, lauréate du « Nobel vert »Mar Luz Canaquiri Murayari vit en Amazonie, près du fleuve Marañón, qui irrigue les trois-quarts des forêts tropicales du Pérou. Or l'entreprise nationale Petroperu y exploite depuis des décennies des puits de pétrole qui représentent 40% de la production nationale. Cette exploitation pollue énormément, les fuites sont nombreuses, plus de 60 incidents en l'espace d'à peine 20 ans, dont la perte de 400 barils dans l'eau en 2010. C'est cette situation que la militante dénonce avec son associations de femmes Kukama. Elle répond aux questions de Juliette Chaignon. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe tout nouveau Conservatoire botanique national de la Guadeloupe officiellement installé. 

Gamechanger am Donnerstag
The last dance - Saisonabschluss mit Recap und Prognose-Weltpremieren

Gamechanger am Donnerstag

Play Episode Listen Later May 22, 2025 92:33


#186 // Episode 186: Saisonabschlussfolge 2024/25. Viel Spaß beim Zuhören! Konstruktives Feedback ist über die Kommentarfunktion bei ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠www.ligainsider.de⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ herzlich willkommen!Du möchtest uns supporten und noch mehr Infos wie zum Beispiel das Matchday-Briefing oder Zugang zu unserem Discord? Dann haben wir hier die ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠DAUERKARTE⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ für dich!Themen u. a.:- Nummer 1 Take-away der Saison- Preisverleihung inkl. MVP, Coach, Rookie- Wer schaffts in der Rele?- Wer holt den Pokal?- Dein Nummer 1 Transfertarget für die nächste Saison- Mega-Sommer-Wette- Goat-Manager Award

Journal d'Haïti et des Amériques
En Argentine, Javier Milei conforte son hégémonie à droite de l'échiquier politique

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 19, 2025 30:00


Son parti, La Libertad Avanza, s'est placé en tête d'une élection locale à Buenos aires, bousculant les formations conservatrices qui y régnaient depuis 20 ans. Ce scrutin local d'hier représentait un premier test pour Javier Milei depuis son élection à la présidence. Car s'il a remporté le scrutin suprême fin 2023 grâce aux voix de la droite traditionnelle, il avait jusqu'ici eu du mal à transformer l'adhésion à sa personne en suffrages au bénéfice de son parti.Hier, son candidat, Manuel Adorni, qui est aussi le porte-parole du gouvernement, est arrivé en tête avec 30% des voix. Il devance le candidat de l'opposition péroniste de gauche de 3 points, mais surtout, il écrase la candidate de la droite traditionnelle qui n'a recueilli que 16% des suffrages.En tant que tel, le résultat de cette élection qui visait à renouveler la moitié du Parlement local de Buenos Aires ne va pas changer la dynamique communale, mais il envoie un message fort, résumé par Manuel Adorni dans son discours de victoire : « Nous sommes l'instrument du changement. Nous invitons tous ceux qui veulent soutenir ce projet d'un réel changement pour notre pays à rejoindre La Libertad Avanza, qui est l'instrument que la société a choisi pour transformer l'Argentine ».Victoire politique, succès personnelÀ titre individuel, le président argentin jouait gros car il avait fait le pari de « nationaliser » ce scrutin local. Avec pour objectif d'asseoir son hégémonie sur la droite argentine, incarnée depuis 20 ans par le PRO, le parti de l'ancien président Mauricio Macri. Et de phagocyter son électorat dans la perspective des élections législatives nationales qui auront lieu au mois d'octobre.Pour cela, Javier Milei s'est impliqué personnellement dans la campagne, accompagnant son candidat à plusieurs reprises sur le terrain et renonçant même à la messe inaugurale du Pape Léon XIV à Rome, afin de se trouver à Buenos Aires au moment des résultats.Pari gagnant, puisque sur la carte de Buenos Aires, le violet de sa formation, La Libertad Avanza, a totalement remplacé le jaune de la droite traditionnelle qui régnait sans partage depuis près de 20 ans sur la capitale argentine. À l'annonce des résultats hier, Javier Milei a voulu y voir le signe d'un changement d'époque.« Il est important de prendre conscience qu'aujourd'hui est un jour charnière pour les idées de la liberté. Aujourd'hui le bastion jaune a été peint en violet, et bientôt c'est tout le pays qui va se teindre de violet ! »Les élections législatives au bout du cheminLe scrutin d'octobre reste l'enjeu majeur de cette bataille, car depuis son élection à la présidence, Javier Milei est ultra-minoritaire au Parlement, ne pouvant compter que sur 15% des députés et 10% des sénateurs. Ce qui l'oblige à négocier en permanence avec la droite traditionnelle et à faire des concessions, ce qui n'est pas vraiment dans sa nature. Avec cette victoire hier, Javier Milei espère que son parti deviendra le vote « utile » à droite au mois d'octobre, condition nécessaire pour avoir une majorité propre qui lui donnera les coudées franches pour approfondir son plan « tronçonneuse » de dérégulation et de réduction des dépenses publiques. Joe Biden atteint d'une forme agressive de cancer de la prostateCe cancer a métastasé et s'est propagé à la structure osseuse de l'ancien président américain. La tumeur maligne a été découverte la semaine dernière, après que Joe Biden s'est plaint de douleurs urinaires. Un nodule logé sur sa prostate est apparu lors des examens médicaux, qui ont mis en évidence une maladie ayant déjà atteint un stade avancé. Ses équipes indiquent que ce cancer est hormono-dépendant, ce qui signifie que les hormones sexuelles jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Il est dans ce cas possible de ralentir leur développement, par le biais de l'hormonothérapie, qui consiste à bloquer la testostérone produite par le corps de Joe Biden pour lui faire gagner du temps.Les médecins interrogés par le New York Times soulignent que, dans les années 1980, il n'y avait d'autre option pour y parvenir que de pratiquer une ablation des testicules. Ce n'est plus le cas de nos jours, avec l'apparition de traitements par injection ou par voie orale qui coupent la production de testostérone.Chances de survie ?Ses chances de survie sont impossibles à quantifier sans accès à son dossier médical, mais la recherche a beaucoup progressé ces dernières années. Là où, il y encore 20 ans, Joe Biden n'aurait eu que quelques mois à vivre, les thérapies modernes peuvent lui permettre de survivre 5, 7, voire 10 ans. « Il a encore des chances de mourir de cause naturelle, avant que le cancer n'ait raison de lui », juge un oncologue interrogé par le New York Times, selon lequel le taux de survie a presque triplé en l'espace d'une dizaines d'années.Ces progrès doivent d'ailleurs beaucoup à Joe Biden lui-même, qui a fait de la lutte contre le cancer l'un des thèmes-clé de sa vie politique. Elle figurait déjà parmi ses dossiers prioritaires lorsqu'il était encore le vice-président de Barack Obama. Le Guardian note que Joe Biden a déjà subi dans le passé une intervention en février 2023, pour une lésion cancéreuse au niveau de la poitrine. Mais c'est surtout le décès en 2015 de son fils Beau Biden d'un cancer du cerveau qui a provoqué la mobilisation de l'ancien président. Pendant son mandat, il s'était fixé comme objectif de réduire de 50% d'ici à 2047 le taux de mortalité dû au cancer aux États-Unis, et il n'a pas jamais lâché ce dossier. Encore six mois avant de quitter le pouvoir, il a débloqué une enveloppe de 150 millions de dollars sur les fonds fédéraux pour accompagner les travaux de huit instituts spécialisés. Revers pour la politique migratoire de Donald TrumpLa Cour suprême refuse d'entériner à nouveau l'usage d'une loi d'exception pour expulser des étrangers, celle que Donald Trump avait mise en avant au moment de l'envoi spectaculaire de plus de 200 personnes au Salvador au mois de mars. Décryptage avec Fanny Lauby, professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, propose d'ouvrir un quartier de haute sécurité dans la prison de Saint-Laurent-du-Maroni, à l'ouest de la Guyane, où il est en déplacement. Réactions indignées aussi bien dans les états-majors des partis politiques que sur les réseaux sociaux.

Viimased 10 teenistust - Valguse Tee Vabakoguduse Podcast
"Nälg Jumala järele" - Valguse Tee Jumalateenistus 18.05.2025 Pühapäev ( Mart Metsala, Claus Møller (tõlge Meelika Seppel))

Viimased 10 teenistust - Valguse Tee Vabakoguduse Podcast

Play Episode Listen Later May 18, 2025 106:50


Mart Metsala, Claus Møller (tõlge Meelika Seppel) Valguse Tee Jumalateenistus 18.05.2025 Pühapäev Nälg Jumala järele (CC) Avalikuks ja kommertskasutuseks küsida luba

Journal d'Haïti et des Amériques
Les Haïtiens se mobilisent contre la violence des gangs

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 30:00


Ils n'en peuvent plus des violences des gangs. Des milliers d'habitants de Port-au-Prince se sont rassemblés mercredi (3 avril 2025) pour interpeller les autorités. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama. La manifestation contre les violences des gangs a été évoquée également avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il tire la sonnette d'alarme et souligne que tout le monde est touché par l'insécurité, une situation qui vire souvent en tragédie individuelle. Les habitants font face à une politique de « terre brûlée » menée par les gangs.Les attaques récentes dans la ville de Mirebalais montrent aussi que les violences ne se limitent pas à la capitale. Nous avons pu joindre l'un des responsables de l'ONG Zanmi Lasante, qui gère l'hôpital de Mirebalais. Selon Ralph Blondel Charles, directeur de l'alerte et de la réponse aux crises, l'hôpital a été épargné par les gangs, mais les patients et les soignants ont quitté la ville en panique. Tarifs douaniers : le Canada, le Mexique et le Brésil face aux décisions de Donald TrumpLes tarifs douaniers et leurs conséquences sont largement commentés dans la presse du continent, à commencer par le Globe and Mail au Canada. Le journal ironise sur la position de Donald Trump :« Pendant une heure, écrit le Globe and Mail, alors que Donald Trump vantait les mérites des droits de douane imposés au reste du monde, les responsables canadiens et les chefs d'entreprise tentaient de comprendre : le Canada allait-il être frappé de lourdes taxes, de taxes moindres, ou bénéficier d'un répit ? Ce méchant, qui menace de nous frapper à la tête depuis si longtemps en brandissant sa batte et en détaillant avec enthousiasme l'ampleur des coups qu'il nous porterait, nous a finalement épargnés des tarifs «réciproques» infligés à d'autres. »Le journal reconnaît cependant que le Canada ne sortira pas indemne de cette guerre commerciale. Soulagement aussi au MexiqueLe quotidien Milenio met en garde contre un excès de panique face aux mesures protectionnistes de Donald Trump. Selon lui, l'impact économique immédiat sera limité, car la production ne s'ajuste pas du jour au lendemain. Il estime même que, puisque les taxes affectent davantage d'autres régions du monde, le Mexique pourrait en tirer un avantage relatif.D'après Milenio, la riposte mondiale aux décisions de Trump pourrait bénéficier au Mexique. La hausse des prix pour les consommateurs américains et les tensions sur les marchés financiers pourraient inciter la Maison Blanche à modérer sa position. Le journal suggère donc au gouvernement mexicain d'adopter une attitude non conflictuelle afin de pouvoir profiter d'un éventuel assouplissement des restrictions. Le Brésil échappe au pire… et prépare la riposteAu Brésil, malgré l'impact attendu sur certains secteurs industriels et les exportations, les experts interrogés par la Folha de S.Paulo estiment que la taxe de 10% sur les produits brésiliens importés aux États-Unis représente un moindre mal. Cette mesure montre que le Brésil n'est pas perçu comme une menace significative pour l'économie américaine.Selon le journal, cette situation pourrait même favoriser certains secteurs brésiliens, notamment les industries manufacturières de base comme le textile, qui pourraient se faire une place sur le marché américain.Toutefois, d'autres industries, comme l'aéronautique et la sidérurgie, seront touchées. C'est pourquoi, hier, le Parlement brésilien a adopté à l'unanimité une loi permettant au gouvernement de répliquer aux barrières commerciales frappant ses exportations. Colombie : comment mieux protéger les orphelins de féminicides ?Un projet de loi a été adopté hier (2 avril 2025) par le Parlement colombien pour prendre en charge les orphelins de féminicides. Une avancée qualifiée d'« historique » par le site d'information Infobae.Ce texte reconnaît que le féminicide est un phénomène systémique qui plonge de nombreux enfants dans un état d'abandon affectif, social et économique. Pour la première fois, un protocole de prise en charge et de protection est instauré à travers des politiques publiques, explique El Espectador.Une députée conservatrice à l'origine du projet se félicite du vote :« Avec cette loi, nous cherchons à garantir un avenir digne à ceux qui ont été rendus vulnérables par le féminicide de leur mère. C'est une dette envers les femmes que l'État n'a pas su protéger, et envers leurs enfants, qui ne peuvent être condamnés à l'abandon et à l'indifférence », a-t-elle déclaré dans le journal Semana.Le quotidien El País souligne qu'il n'existe pas de chiffres précis sur ces orphelins, mais qu'au moins 23 000 enfants ont perdu leur mère à cause d'un féminicide au cours de la dernière décennie. Journal de la 1èreLe président américain Donald Trump n'impose pas les mêmes droits de douane à l'Outre-mer qu'au reste de l'Union européenne.

Les Matinales de KPMG
Le numérique : "un espace d'affrontement entre états" ?

Les Matinales de KPMG

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 25:46


Au programme de cette Matinale :Le journal de la rédaction pour décrypter l'essentiel de l'actualité comptable, financière et extra-financièreLe dossier du mois avec Vincent Maret, associé KPMG :  "La cybersécurité est toujours vue comme un sujet majeur dans toutes les études, dont le KPMG CEO Outlook qui sondent les décideurs."

Puhata ja mängida
28. märtsi Puhata ja mängida: Uus Assassin's Creed järele proovitud

Puhata ja mängida

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 106:14


Täna on palju asju. Rainer on proovinud uut Assassin's Creed : Shadowsit. Rein käis San Franciscos GDC-l. Rainer avastas Lõuna-Korea kultuuri ja palju muudki. Paar uudist tuleb ka, näiteks Nintendo näitas paari uut asja ja paras ports kuupäevi sai selgeks seoses uut mängudega. Mängitud said veel sel nädalal Steam Decki peal ja mujal Mouthwashing, Keep Driving, Tony Hawk's Pro Skater 4, Animal Well ja veel paar mängu. Soovituseks on Leisure Larry suur pakk Humble'is. Lingid: https://www.threads.net/@assassinscreed/post/DHtNeeqsQTh https://www.polygon.com/news/547591/nintendo-direct-march-2025-everything-announced-switch https://www.eurogamer.net/microsoft-accidently-leaks-xbox-ui-mockup-that-includes-pc-games-steam-label https://www.reddit.com/r/Games/comments/1jky589/valvegdc2025_337_of_steam_users_have_simplified/ https://www.eurogamer.net/after-25-years-of-the-sims-could-inzoi-be-about-to-steal-its-crown https://store.steampowered.com/app/2456740/inZOI/ https://www.eurogamer.net/indiana-jones-and-the-great-circle-ps5-release-date-confirmed https://www.eurogamer.net/tony-hawks-pro-skater-34-is-switching-up-how-thps4-works https://www.eurogamer.net/nightdives-long-awaited-system-shock-2-remaster-finally-arrives-in-june https://www.eurogamer.net/croc-legend-of-the-gobbos-remaster-gets-a-pc-and-console-release-date

Les Matinales de KPMG
Conseils d'administration & Assemblées générales : la saison s'ouvre !

Les Matinales de KPMG

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 47:05


Au programme de cette Matinale :Le journal de la rédaction pour décrypter l'essentiel de l'actualité comptable, financière et extra-financièreLe dossier du mois avec Alain Couret, professeur émérite de l'Ecole de droit de la Sorbonne et membre du Conseil scientifique de KPMG Avocats : “Les conseils d'administration et les assemblées générales 2025 vont se dérouler dans un cadre juridique renouvelé, notamment par la loi Attractivité votée en juin 2024.”

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : les policiers lancent un ultimatum au gouvernement de transition

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 30:00


Face à la multiplication des attaques de gangs à Port-au-Prince, le syndicat de policiers SPNH-17 exige plus de moyens et donne jusqu'à mercredi (5 mars 2025) aux autorités de transition pour leur fournir des garanties. Faute de quoi les policiers réclament le départ du gouvernement provisoire. C'est ce qu'a expliqué Gary Jean-Baptiste, coordonnateur du SPNH-17, au correspondant de RFI dans la capitale haïtienne, Peterson Luxama. L'ancien président Jean-Bertrand Aristide demande lui aussi aux autorités de transition de mener des actions concrètes pour combattre l'insécurité, rapporte Le Nouvelliste. «Trop de victimes (...), trop de corruption dans l'administration de l'État, trop de misère (...)», s'est emporté l'homme politique lors de la cérémonie de remise des diplômes de l'Université de la Fondation Dr Aristide, ce dimanche. Jean-Bertrand Aristide appelle également la population à soutenir la police. Selon lui, il faut faire «front commun» avec la PNH qui doit «disposer de moyens adéquats». Face à l'épidémie de rougeole qui a fait un mort aux États-Unis, Robert Kennedy Jr revoit ses positionsRobert Kennedy Jr, qui a toujours critiqué les vaccins et avait minimisé cette épidémie la semaine dernière, appelle désormais les Américains à se protéger contre la rougeole. «La décision de se faire vacciner est personnelle», écrit-il dans un éditorial publié sur le site de Fox News. Mais, ajoute-t-il, «les vaccins ne protègent pas seulement les enfants contre la rougeole, mais contribuent également à l'immunité de tous, protégeant ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour des raisons médicales». Robert Kennedy Jr demande que les vaccins soient «facilement accessibles pour tous ceux qui les veulent».Un revirement et un engagement en faveur de la vaccination trop timoré, jugent des experts interrogés par le New York Times alors que plus de 160 personnes ont déjà attrapé la maladie. Comme lors des précédentes épidémies de rougeole, les autorités sanitaires fédérales devraient appeler clairement les parents à faire vacciner leurs enfants, peut-on lire dans cet article. Un épidémiologiste de l'Université du Minnesota pointe du doigt la principale agence fédérale des États-Unis en matière de protection de la santé publique, le CDC, qui selon lui, ne se fait pas assez entendre. Une seule mention du vaccin dans le premier communiqué publié par l'agence, la semaine dernière, soit un mois après l'apparition du premier cas, et alors que l'épidémie s'était déjà propagée dans tout le Texas et au Nouveau-Mexique, relève le New York Times. Ce que ne nous dit pas cet article, c'est s'il s'agit d'une forme d'auto-censure due aux positions anti-vaccins du ministre, ou si ce dernier a donné des ordres clairs de ne pas trop en faire.Au Texas, les autorités locales ont lancé une campagne de vaccination mais se heurtent à des résistances, comme l'a constaté le Washington Post. Le journal a rencontré une mère de 34 ans qui a soigné son fils avec de l'huile de foie de morue, de la nourriture bio, des bains avec des sels de magnésium et des massages avec une crème faite de graisse de bœuf et de lavande. Comme elle, beaucoup d'anti-vaccins pensent que la rougeole n'est pas plus grave que la varicelle ou la grippe, écrit le Washington Post. Et s'il est vrai que la majorité des enfants guérissent de la rougeole, dans 1 cas sur 20, cela évolue en pneumonie. Dans 1 sur 1.000, en encéphalite ce qui peut provoquer la surdité ou des lésions neurologiques irréversibles. Et dans 1 ou 2 cas sur 1.000, l'enfant malade meurt alors que comme le rappelle le journal, il existe un vaccin sûr et efficace contre cette maladie. Un militant écologiste assassiné au MexiqueCristino Castro Perea a été tué la semaine dernière, en pleine rue, par deux hommes qui circulaient à moto. Il bénéficiait pourtant d'une protection du gouvernement fédéral.Il était engagé depuis plus de dix ans contre un projet immobilier. Un projet d'hôtel pour le moins ambitieux qui devait s'étendre sur quelque 24 hectares et sur une plage. En 2023, face aux contestations locales, le gouvernement fédéral a classé cet espace en «zone naturelle protégée», empêchant ainsi la construction de l'hôtel. Bilan d'une année sans portables pour les écoliers de RioAu Brésil, les téléphones portables sont interdits dans toutes les écoles depuis un mois. Mais plusieurs États avaient déjà pris la même décision auparavant. Ainsi à Rio de Janeiro, cela fait un an que les élèves ont dû s'habituer à vivre sans leur téléphone. C'est notre dossier du  jour signé Sarah Cozzolino. À la Une du Journal de la 1èreLe lancement d'Ariane 6 prévu ce lundi. Pour son premier vol commercial, la fusée décollera avec un satellite militaire.

Vikerhommiku intervjuud
Mait Laas: Nukufilmi taassündi toetab iha inimliku headuse järele

Vikerhommiku intervjuud

Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 15:59


Dream Team : le podcast des personnalités qui font le sport Français
Le design au cœur de l'émotion sportive - Joachim Roncin - Ex-Directeur du design des Jeux de Paris 2024

Dream Team : le podcast des personnalités qui font le sport Français

Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 100:49


Quand le design raconte une histoire.Comment transformer l'identité visuelle d'un événement sportif mondial en une expérience universelle et mémorable ?Dans ce dernier épisode, j'ai eu l'immense plaisir de discuter avec Joachim Roncin, Directeur Artistique et l'une des forces créatives derrière l'incroyable univers visuel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.Au programme :

Les Matinales de KPMG
Quelles priorités pour les directions financières en 2025 ?

Les Matinales de KPMG

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 26:09


Au programme de cette Matinale :Le journal de la rédaction pour décrypter l'essentiel de l'actualité comptable, financière et extra-financièreLe dossier du mois avec Jean-Marc Discours & Bertrand Pruvost, associés de KPMG : "Les directions financières sauront naviguer, parfois à vue mais jusqu'au cap, à nouveau en 2025."

Les Matinales de KPMG
Absence de LF et de LFSS pour 2025 : de nombreuses incertitudes !

Les Matinales de KPMG

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 24:16


Au programme de cette Matinale :Le journal de la rédaction pour décrypter l'essentiel de l'actualité comptable, financière et extra-financièreLe dossier du mois avec Emmanuel Paret, associé et Directeur de la doctrine comptable de KPMG & Xavier Carsin, Directeur au sein de KPMG Avocats, s'expriment sur les conséquences comptables et sociales, pour les entreprises, de l'absence de loi de finances et de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025  

The CinemaShow_RCM
Le Seigneur des Anneaux: La Guerre des Rohirrim - Noël à Miller's Point - Vingt Dieux | TCS #14 (S7)

The CinemaShow_RCM

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 96:12


Émission du 18 décembre 2024 (00:00) - Le générique d'ouverture(01:04) - Le sommaire(05:01) - News Dans cette 14ème émission de l'année : (19:16) - "Le Seigneur des Anneaux : La Guerre des Rohirrim" de Kenji Kamiyama(39:45) - "Noël à Mille's Point" de Tyler Taormina(48:05) - "Vingt Dieux" de Louise Courvoisier(57:32) - "Bop To The Top !" (1:01:40) - La carte blanche : Nos attentes pour les vacances de Noël (1:11:35) - Quiz "Ian McKellen et Christopher Lee" (1:28:32) - Les Recos de l'équipe (1:32:24) - Le générique de fin Nos recos de la semaine ⤵️Les chats Inouk et Lune à l'adoption : / orfelinsLe film "Redline" de Takeshi Koike : https://letterboxd.com/film/redline/L'opéra rock "Starmania" de Michel Berger et Luc Plamondon : • Starmania Comédie musicale entièreLe livre "Décrypter les jeux The Last of Us. Que reste-t-il de l'humanité ?" de Nicolas Deneschau : https://www.thirdeditions.com/sagas/4...Le film "Commando Ninja II" de Benjamin Combes : • COMMANDO NINJA 2 Bande Annonce Offici... Retrouvez The Cinema Show sur ⤵️Facebook : / rcmcinemashowInstagram : / thecinemashow_rcmTwitter : / thecinemashow1

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti, la litanie des tueries

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 30:00


L'émotion causée par le carnage de Wharf Jérémie n'était pas encore passée que les images d'un autre massacre ont surgi, survenu cette fois dans la commune de Petite-Rivière, dans le département de l'Artibonite. Au moins dix personnes ont été tuées à Petite-Rivière, rapporte notre correspondant Peterson Luxama, une nouvelle tuerie qui porte l'empreinte du gang « Gran Grif ». Selon les habitants, les malfrats lourdement armés ont fait irruption dans le village, s'attaquant sans distinction à la population. Parmi les victimes, on compte notamment des enfants et des adolescents, pris au piège de cette violence insensée. Pour échapper à de nouveaux assauts des gangs, certains habitants ont dû fuir leurs maisons. Cette nouvelle tuerie collective survient alors que la Police nationale haïtienne (PNH), accompagnée des policiers kenyans, a fait son retour à Petite-Rivière de l'Artibonite, le samedi 7 décembre 2024,  après une longue absence des forces de l'ordre. Mais cette présence policière semble sans effet sur les gangs armés qui multiplient leurs exactions. Dans son éditorial et sur notre antenne comme chaque jeudi, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, Frantz Duval, dresse ce constat implacable : « Haïti rappelle Sarajevo avec ses snipers du début des années 90 lors du siège mis en place par les Serbes, sauf qu'ici il n'y a ni guerre ethnique, ni guerre de religion, ni bataille autour des nationalités ou des régions. Comme on administre un lent goutte-à-goutte, on tue en Haïti. Chaque jour. Sans répit. Grands et petits massacres se rejoignent dans les statistiques de la désolation. La violence s'infiltre, s'installe, se perpétue. Pendant ce temps, le gouvernement et les meilleurs amis d'Haïti se contentent de changer les dates et les lieux dans d'anciens communiqués absolument affligeants qui sont, en fait, l'expression d'une impuissance insupportable.D'un gouvernement à un autre en Haïti, d'une ambassade à une autre, d'un porte-parole à un autre, tout le monde condamne, réclame justice ou promet une réponse appropriée. Dans les faits, rien ne se passe. Les massacres se suivent et se ressemblent comme les réponses des autorités de tout poil, de tout plumage et de tout temps ».  Quel avenir pour le FBI ?Les men in black, les agents les plus célèbres du monde, n'auront bientôt plus de patron. Le bruit courait depuis des semaines, il est devenu réalité hier : Christopher Wray, l'actuel chef du FBI, va quitter son poste en janvier. Il jette l'éponge, rappelle Politico, après avoir été la cible d'un « torrent d'attaques » de la part de Donald Trump, y compris au sujet de la perquisition judiciaire menée en 2022 en Floride au domicile du futur président. Ou bien pour avoir traqué et arrêté les militants MAGA (Make America Great Again) qui avaient envahi le Capitole, le 6 janvier 2021. Trop c'est trop, et pour ne pas se lancer dans un duel à distance avec la Maison Blanche, Wray va démissionner après les fêtes de Noël et avant l'investiture de Donald Trump.Cette décision est une erreur, martèle Ruth Marcus dans le Washington Post. « Il aurait dû rester, écrit-elle, et tordre la main du futur président, parce que l'histoire se répète. Trump avait déjà provoqué un cataclysme en 2017 en virant le prédécesseur de Christopher Wray, or, c'est en train de devenir la norme. Et si chaque nouveau venu à la Maison Blanche place ses pions à la tête du FBI, ce poste en principe apolitique et doté d'un mandat de dix ans, va se transformer en une énième caisse de résonance partisane ». Le FBI, rappelle Ruth Marcus, détient d'énormes pouvoirs d'enquête, et avec eux, le danger que les autorités en abusent. « Personne n'a besoin d'une perspective aussi dangereuse que celle de l'arrivée de Kash Patel pour s'en rendre compte.»Désigné par Trump comme le futur n°1 du FBI, avocat, complotiste, Kash Patel est aussi, aussi surprenant que cela puisse paraître, auteur de livres pour enfants. Bien illustrés, nous dit le Washington Post, bien écrits et « loin d'être les pires que l'on trouve sur le marché ». La curiosité, ce sont les personnages, car Kash Patel s'y met en scène dans la peau d'un magicien au service d'un certain roi Donald, victime d'une machination orchestrée par la méchante Hillary Queenton (sic) avec l'aide de porte-voix appelés CNN et New York Times. À ne pas manquer avant les fêtes de Noël.À lire aussiÉtats-Unis: le directeur du FBI va démissionner avant l'investiture de TrumpAffaire Luigi Mangione : panique sécuritaire chez les grands patrons américainsL'assassin présumé de l'un des géants de l'assurance-santé aux États-Unis a commis un meurtre atroce, mais il a touché un point sensible. Son acte ravive l'animosité envers les grandes sociétés d'assurance aux États-Unis qui font un maximum de profit, parfois au détriment des citoyens. Si bien, relate CNN, que la panique gagne les conseils d'administration américains. Les dirigeants des entreprises du secteur de la santé se précipitent pour gonfler leurs mesures de sécurité au moins que l'un des spécialistes de la protection rapprochée interrogés par CNN a reçu plus de 70 sollicitations dans les heures qui ont suivi l'assassinat de Brian Thompson. « C'est fou qu'on se réveille seulement maintenant », concède un banquier terrorisé. Les pros de la sécurité privée recommandent à ces grands patrons de nettoyer leurs traces sur internet, de faire à tout prix disparaître des réseaux leur adresse ou celle de l'école de leurs enfants. Et l'on sait déjà que les réunions publiques qui vont se tenir dans les mois qui viennent seront scrutées de très près. Car, que l'on veuille ou non, conclut l'un des sources de la chaîne américaine, en tuant un assureur de premier plan, Luigi Mangione est devenu populaire. « Et beaucoup de gens pourraient vouloir suivre son exemple. »À lire aussiÉtats-Unis: vague de soutien pour Luigi Mangione accusé d'avoir tué le patron d'une entreprise d'assurance Au Chili, les étudiants face au mur de la detteLe dossier Amériques de Naïla Derroisné revient sur l'une des promesses de campagne du président chilien, Gabriel Boric. Les députés du Chili examinent en ce moment une proposition de loi relative au financement de l'enseignement supérieur, censée corriger le coût exorbitant des études dans les universités locales : au moins 3 000 euros par an, et jusqu'à 8 000 pour une année de médecine, dans un pays où le salaire minimum tourne autour de 500 euros par mois. Ces frais d'inscription écartent du système éducatif un certain nombre de jeunes Chiliens et entraînent les autres dans une spirale d'endettement et surendettement. Reportage à écouter dans son intégralité dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLe nouveau directeur territorial de la police nationale officiellement installé en Guyane.

Les Matinales de KPMG
Crypto-actifs : un retour sur le devant de la scène !

Les Matinales de KPMG

Play Episode Listen Later Dec 3, 2024 25:10


Au programme de cette Matinale :Le journal de la rédaction pour décrypter l'essentiel de l'actualité comptable, financière et extra-financièreLe dossier du mois avec Catherine Philippe, associée de KPMG, responsable des activités Blockchain et actifs numériques: “2024 fut une année charnière pour les actifs numériques. Les entreprises, notamment leurs directions financières, doivent donc adopter une approche proactive et curieuse, même si ce sujet semble loin de leurs préoccupations quotidiennes.”

Journal d'Haïti et des Amériques
Donald Trump réélu, la revanche de l'Américain moyen

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 30:00


La poudre de la présidentielle retombe et le constat s'impose : les républicains ont écrasé la course à la Maison Blanche grâce à leur discours sur le pouvoir d'achat. Analyse de la presse américaine et commentaires de nos invités sur l'avenir de la relation entre Washington, l'Amérique latine et Haïti. C'est la bête politique qui a gagné, et « c'est le plus stupéfiant retour en force de l'histoire américaine », nous dit le Wall Street Journal. Celui d'un Donald Trump « vu comme le seul politicien capable de prendre soin des Américains ». À tort ou à raison, malgré ses coups de menton, malgré sa nature agressive, observe le Boston Globe, « il vient d'être associé par une très solide majorité d'électeurs à la prospérité économique et à la stabilité mondiale ». Et c'est peut-être CNN, la chaîne anti-trumpiste par excellence, qui le résume le mieux : « cette élection, c'est la revanche du type normal, du mec qui bosse, de l'anonyme qui a été meurtri, insulté, méprisé. Non, ces gens ne sont pas des déchets, ce ne sont pas des nazis. Juste des gens qui travaillent, qui essaient de s'en sortir, et à qui on a dit de la fermer quand ils ont osé se plaindre des choses qui n'allaient pas dans leur vie ». Face au retour de Trump, l'attentisme sud-américainO Globo, le grand quotidien brésilien de Rio, n'en attend pas grand-chose, « parce que l'Amérique latine, y lit-on, n'est pas vraiment la priorité des États-Unis ». Ce que montre la résurrection de Donald Trump, « c'est que la gauche est désormais perçue, que ce soit au Brésil ou aux États-Unis, comme un instrument d'oppression sociale au service des élites. Et que le soutien affiché du président Lula à Kamala Harris était une erreur politique et diplomatique ». Pour La Nación, en Argentine, la victoire de Trump sonne comme une validation idéologique pour de nombreux dirigeants d'extrême-droite, et pour Javier Milei en premier lieu. « Le président argentin s'estime projeté de plusieurs places en avant », dans le même sac que l'Italienne Giorgia Meloni ou le Hongrois Viktor Orbán. Le dernier mot pour le journal La Razon au Mexique, pour qui ce scrutin signe l'échec des gouvernements populistes d'Amérique latine, « du chavisme dirigé par Nicolas Maduro, de la dictature de Daniel Ortega au Nicaragua ou de celle héritée de Díaz-Canel à Cuba, qui ont appauvri la région, expulsant des millions de personnes vers les pays voisins et vers les États-Unis. Et c'est précisément l'arrivée de personnes désespérées, dont beaucoup ont été victimes des gangs, du narcotrafic, de la traite d'êtres humains, ce sont ces arrivées qui ont fini par excéder l'électeur américain moyen qui a donné à Trump un second mandat. » Le Mexique inquiet de la future politique migratoire mise en place à WashingtonDonald Trump a martelé pendant sa campagne qu'une fois élu, il lancerait un plan d'expulsion massif pour organiser le départ d'un million de migrants. Gwendolina Duval, notre correspondante à Mexico, rappelle qu'environ 5 millions de Mexicains sans-papiers résident aux États-Unis et que le Mexique subit déjà les conséquences d'une politique migratoire américaine très restrictive depuis l'entrée en vigueur d'un décret pris par Joe Biden au mois de juin 2024.À lire aussiÉtats-Unis: Biden durcit la politique migratoire à la frontière mexicaine avant l'élection présidentielleL'autre sujet important, souligne Gwendolina Duval, c'est l'économie. Le Mexique et les États-Unis sont extrêmement dépendants l'un de l'autre en tant que premiers partenaires commerciaux réciproques. Et tout le monde, au Mexique, a en ligne de mire la révision de l'accord de libre-échange signé entre Mexico et Washington, qui doit intervenir en 2026. À cause de la politique protectionniste de Donald Trump, les autorités mexicaines craignent que ce processus de révision, censé n'être qu'une relecture, ne se transforme en renégociation. Le grand invité : Kevin Parthenay, professeur de Science politique à l'Université de Tours, spécialiste des Relations internationales latino-américainesQuelles relations à venir entre Washington et Mexico, alors que deux chefs d'État nouvellement élus, Claudia Sheinbaum au Mexique et Donald Trump aux États-Unis, vont devoir travailler ensemble ? Kevin Parthenay s'attend à une certaine stabilité compte tenu des intérêts économiques réciproques des deux pays. Mais souligne que l'aspect migratoire pourrait crisper les échanges, dans la mesure où, durant son premier mandat, Donald Trump avait tenté de déléguer la gestion des migrations à son voisin mexicain, le chargeant plus ou moins ouvertement de s'adresser à tous ses homologues latino-américains afin de protéger la frontière sud des États-Unis d'une pression migratoire trop importante.Cette sorte d'externalisation de la gestion de la question migratoire a sonné comme une charge très lourde pour le Mexique, avec l'emploi de ressources considérables aussi bien sur les plan politique, qu'économique ou humanitaire. Il faudra voir, note Kevin Parthenay, à quel point Claudia Sheinbaum acceptera de reproduire ce schéma et quelles seront ses marges de manœuvre, si Donald Trump tente de poursuivre dans cette voie. Trump 2.0, quelle voie diplomatique pour l'Amérique latine ?Sur le plan de la diplomatie continentale, Kevin Parthenay signale que les premiers dirigeants latino-américains à s'être empressés de féliciter Donald Trump, se classent dans le camp conservateur, voire populiste, et que leur positionnement répond à une logique de proximité avec le futur occupant de la Maison Blanche : un cadre économique très libéral et une orientation « pro-business », qui ne craint pas de soutenir certains régimes, sans trop en regarder la nature démocratique.C'est aussi, ajoute Kevin Parthenay, une manière pour eux de se libérer d'un stigmate associé au mandat Biden, dont l'administration a beaucoup jugé la qualité des démocraties latino-américaines, allant même jusqu'à organiser des « sommets de la démocratie » en se gardant d'inviter certains États et n'hésitant pas à les froisser. Les dirigeants de ces pays savent qu'en la personne de Donald Trump, ils retrouvent un allié de poids et que le stigmate lié à un système démocratique qui ne fonctionne pas si bien sera complètement levé.Il y a aura aussi beaucoup d'enjeux à contempler du côté des partenaires de Washington actuellement dirigés par des partis de gauche, comme le Brésil. Ces dernières années, expose Kevin Parthenay, le président brésilien Lula a essayé de repositionner le Brésil sur la scène internationale et de muscler le rôle qu'il entend jouer sur le continent, cultivant ses alliances en Amérique latine, et se présentant en outre comme une sorte de leader du « Sud global » en jouant de ses liens avec l'Afrique et l'Asie. La variation du pouvoir à Washington va obliger Lula à nuancer sa stratégie, car il s'était singularisé comme, schématiquement, un trait d'union entre l'Occident et les États du Sud. Or, cette approche va se complexifier avec le retour au pouvoir d'un Donald Trump qui ne répond qu'à ses propres intérêts et porte en étendard sa dynamique protectionniste et isolationniste, conclut Kevin Parthenay. Haïti dans l'expectative Comme chaque jeudi, Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, le quotidien haïtien de référence, s'entretient avec Anne Cantener de l'actualité haïtienne, et en ce lendemain d'élection, la nette victoire de Donald Trump face à Kamala Harris occupe largement la classe politique à Port-au-Prince.À ce jour, rappelle Frantz Duval, des centaines de milliers d'Haïtiens sont présents sur le sol américain et risquent d'être déportés, si l'on se fie aux déclarations de campagne de Donald Trump. Et ces expulsions auraient des conséquences très concrètes, puisque les Haïtiens de la diaspora, qui vivent et travaillent aux États-Unis, sont aujourd'hui les premiers soutiens économiques d'Haïti : plus de 4 milliards de dollars par an de transfert sans contrepartie.Attention aussi, prévient Frantz Duval, à la bonne tenue de la MMAS, la force multinationale déployée en Haïti pour appuyer la lutte de la police haïtienne contre les gangs. À ce jour, seuls les États-Unis financent, soutiennent, portent et arment la MMAS, mais l'on sait que le président Trump n'est pas favorable aux missions à l'étranger. Même si les États-Unis n'ont pas de policiers ou de militaires sur le terrain en Haïti, c'est Washington qui a les clés du portefeuille et il y a de quoi s'inquiéter. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLE conflit à EDF-Guadeloupe va peut-être enfin trouver une issue ce jeudi (7 novembre 2024) à Paris !

Start Up and Running
028 - Rele good running socks with Richard from Rele Footwear

Start Up and Running

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 38:46


In this week's episode, we had the pleasure to sit down with Richard from Rele Footwear. Richard shares his journey to creating innovative toe socks designed for runners. He discusses the challenges he faced in finding comfortable footwear and how that led to the development of his brand, Rele Footwear. The conversation explores the benefits of toe socks for runners, including blister prevention and improved toe dexterity. Richard also shares insights on balancing running, business, and personal life, emphasising the importance of consistency and setting goals. We also celebrate Peta's first ever Parkrun at Pirrama Park in Sydney! Richard has a special offer for our listeners. Use the code STARTUP15 for 15% off your order at https://relefootwear.com.au Follow Rele Footwear on Instagram and Facebook @relefootwear Follow Ange on Instagram, Facebook and TikTok @startupandrunning_au Follow Peta on Instagram @petanutrunner At Start Up and Running, we are proud supporters of Aussie running companies making quality running products, including: TARKINE - https://tarkine.com - use code STARTUPANDRUNNING to get 15% off your first order RECC Active - https://reccactive.com.au?sca_ref=6940308.wKkVRKj9Do2 - use code STARTUP15 to get 15% off your first order RUNLY - https://runly.com.au/startupandrunning - use code STARTUPANDRUNNING to get 25% off your first order VERT NUTRITION - https://vertnutrition.com.au - use code STARTUP to get 15% off your first order ON PEAK HATS - https://onpeakhats.com.au - use code STARTUP15 to get 15% off your first order

Les Matinales de KPMG
CSRD : les entreprises sont à pied d'œuvre

Les Matinales de KPMG

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 37:29


Au programme de cette Matinale :Le journal de la rédaction pour décrypter l'essentiel de l'actualité comptable, financière et extra-financièreLe dossier du mois avec deux associées de KPMG, Sarah Bagnon, en charge de l'ESG au sein de la Direction technique et Isabelle Lhoste, en charge de la Core Team ESG dans le métier Audit : "La réglementation CSRD nécessite que l'entreprise travaille sur sa durabilité et donc analyse, sur l'ensemble de sa chaîne de valeur, les éléments internes comme externes, susceptibles de faire évoluer son modèle d'affaires, soit en raison de risques, soit pour des questions d'opportunités."

InfoBref actualité et affaires
Des députés conservateurs impliqués dans l'ingérence étrangère, selon Trudeau

InfoBref actualité et affaires

Play Episode Listen Later Oct 17, 2024 6:15


L'essentiel des nouvelles le 17 octobre 2024---Justin Trudeau affirme que des conservateurs sont impliqués dans l'ingérence étrangèreLe budget de l'an 1 d'un Québec souverain a été décortiqué par trois économistes L'Agence de l'eau du Canada devient un organisme autonome Volodymyr Zelensky a présenté au parlement ukrainien un plan, selon lui, permettrait de mettre fin à la guerre en Ukraine avant la fin de l'an prochain. Hydro-Québec a annoncé un deuxième grand parc éolienLa construction résidentielle a repris au QuébecBeaucoup de jeunes investisseurs se passent de conseillersLes grands fournisseurs de services infonuagiques investissent dans l'énergie nucléaireLes Prix du Québec 2024 ont été dévoilés hier.--- Détails sur ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com S'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref: https://infobref.com/infolettres Voir comment s'abonner au balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur la publicité-commandite de ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Vikerhommiku intervjuud
Katrin Sarap: enne lepingu allkirjastamist tuleb korralikult järele mõelda

Vikerhommiku intervjuud

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 14:46


Kolmas poolaeg
288. osa: Mattias Käit: tagantjärele targana oleks pidanud Inglismaale jääma

Kolmas poolaeg

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 54:54


Eesti koondise poolkaitsja Mattias Käit käis külas Õhtulehe taskuhäälingus „Kolmas poolaeg“, kus rääkis avameelselt enda vigastustest, karjääri planeerimisest, tehtud vigadest, ärajäänud üleminekutest, unistustest ja isadusega kaasnenud rõõmudest. Käit kirjeldas täpsemalt, milline trauma teda septembrikuistest koondisemängudest eemal ja kuidas ta vahetult koondiseakna eel oleks Bukaresti Rapidi kohtumise eel riietusruumis äärepealt minestanud. Ta pidanuks kuuluma Rapidi algkoosseisu ja soojendus oli juba tehtud. „Istusin riietusruumis, pea hakkas ringi käima ja ma ei saanud enam midagi aru. Olin näost valge ja tekkis tunne, et panen kohe pildi tasku,“ rääkis ta tekkinud allergilisest reaktsioonist. Nii jäigi kohtumine vahele. 26aastane poolkaitsja sõnas, et noore mängumehena esile kerkides unistas ta mõistagi kõrgemast lennust, aga esialgu rahuldub ka senisega. Siiski on tema suur eesmärk jõuda kunagi ühte Euroopa suurematest liigadest. „Iga jalgpalluri unistus on tippliigasse jõuda ja oleksin kindlasti pettunud, kui see ei õnnestuks. Töötan selle nimel iga päev, aga kui ei jõua, siis pole midagi teha. Ju siis nii on. Aga ma tõesti ja proovin ja tahan sinna jõuda.“ Tagantjärele targana tunnistas ta, et ta poleks omal ajal pidanud Fulhamist Sloveeniast Domžalesse siirduma. Tema üleminek sattus Brexiti perioodi ja nüüd on tal raskem Inglismaale tagasi murda. Sealne elu ja vutt talle aga meeldib. Lisaks räägib ta üleminekust, mis oleks ta viinud Šveitsi kõrgliigasse.

Les Matinales de KPMG
IFRS 18: vers une nouvelle présentation des états financiers

Les Matinales de KPMG

Play Episode Listen Later Oct 1, 2024 25:12


Au programme de cette Matinale :Le journal de la rédaction pour décrypter l'essentiel de l'actualité comptable, financière et extra-financièreLe dossier du mois avec nos deux invités, Emmanuel Paret, Responsable du département de la doctrine comptable de KPMG et Nicolas Vigneron du département de la doctrine comptable de KPMG : “Avec IFRS 18, les entreprises vont devoir examiner l'incidence de cette nouvelle norme sur leurs systèmes d'informations comptables et de reporting, sur le processus d'établissement des comptes consolidés, et bien entendu sur les conséquences éventuelles en matière de communication financière.”

Johnny Hallyday de A à Z sur radio RIG 90.7 www.rigfm.fr

Podcast émission radio RIG 90.7 du mercredi 25 septembre 2024 "Johnny de A à Z" n°552 HollywoodHollywood, sorti le 30 janvier 1979, fut le premier album remisé pour les besoin de la collection Livre-Disque en 2014. Par le magie d'un nouveau mixage, qui pourrait être défini comme "le grand mixage perdu", le CD 2 du livre disque offre un éclairage incontestablement nécessaire pour rendre toute sa force à cette oeuvre. setlist :Le bon temps du rock and rollWaterlooTout m'enchaîne- Les Rendez-vous du dimanche 1979Actualité 27 mars 1979Tu n'es pas la seule fille au monde 3:53 Hollywood Pop 1 3Bonne chanceJimmy Cliff - You can get it if you really wantCadillac ManJeu de la chanson - La grande parade 16 juin 79 Comme d'habitude Le déserteur Mon pote le gitan La mauvaise réputation 2'35 de bonheur La mer Je m'voyais déjà La maladie d'amour Clopin clopant Le cœur comme une montagneJ'en parlerai au diableSi tu me téléphones - Odyssée Johnny Hallyday par Antoine De CaunesJe T'attendsSi j'étais un charpentierCe que tu as fait de moiFais ce que je dis pas ce que je fais - Les Rendez-vous du dimanche 1979Une guitare, une fille et un ricard [Chanson publicitaire]Notre HistoireLe Sorcier, Le MauditComme un voleurN'en vouloir à personneCheryl Ladd - You're the only one that I ever neededDommage - Les Rendez-vous du dimanche 1979Du même côté de la rivièreLe mauvais rêve - BOF & SériesT'as le bonjour de l'amourElle veut ma vieToujours là - avant première TV Pantin 79

Journal d'Haïti et des Amériques
«Kamala Harris n'est pas une candidate par défaut»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 23, 2024 30:00


« Au nom de tous les Américains », Kamala Harris a officiellement accepté l'investiture du parti démocrate pour la présidentielle du 5 novembre 2024. Dans un discours plein d'autorité, souvent solennel, parfois enflammé, prononcé en conclusion d'une convention euphorique, sous les ovations assourdissantes des milliers de délégués, celle qui est encore la vice-présidente de Joe Biden a promis de « tracer un nouveau chemin ». « Au nom de tous les Américains, peu importe leur parti, leur race, leur genre (…) au nom de tous ceux dont l'histoire ne peut s'écrire que dans la plus grande nation du monde, j'accepte votre nomination pour devenir présidente des États-Unis », a lancé la candidate Kamala Harris hier soir (22 août 2024) en conclusion de la convention démocrate à Chicago, sous les acclamations d'une audience toute acquise à sa cause. « Un pic d'euphorie lors duquel on a vu beaucoup d'émotion », raconte notre invité, le journaliste indépendant Alexis Buisson, présent à Chicago, auteur de « Kamala Harris, la biographie » (éd. l'Archipel). Les démocrates « font bloc derrière » celle qui a su « rassurer », qui « n'est pas une candidate par défaut », explique-t-il. Selon le biographe, elle « représente quelque chose d'inédit, une nouvelle génération de leader, un nouveau profil, celui d'une femme métisse de 59 ans qui a grandi dans le berceau de la contre-culture dans la baie de San Francisco. C'est une bascule au sein du parti démocrate à laquelle on a assisté lors de cette convention ».  De vieilles ambitions présidentielles« C'est quelqu'un qui se prépare depuis longtemps », précise Alexis Buisson, rappelant que Kamala Harris a pour la « première fois évoqué ses ambitions présidentielles en 2007 ». Selon lui, son poste de vice-présidente de Joe Biden a été « une excellente école pour elle : elle a appris à voir le monde à travers le prisme de la Maison Blanche et a raisonné comme un président. Toute l'expérience emmagasinée discrètement ces 4 dernières années porte ses fruits » résume-t-il. En Haïti, Garry Conille demandes aux États-Unis de partager leurs informations sur Michel MartellyLes autorités américaines ont sanctionné cette semaine l'ancien président haïtien entre 2011 et 2016 pour trafic mondial de drogues, ainsi que son rôle « important » dans la crise politique et sécuritaire qui frappe le pays. Garry Conille estime qu'il est important que les Haïtiens sachent pourquoi les États-Unis ont pris cette décision. « Il est important que les institutions responsables en Haïti soient informées de la situation afin d'informer la population de manière claire et détaillée » rapporte Le Nouvelliste. Venezuela : la réélection du président Maduro validée par la Cour suprêmeSans surprise, la Cour suprême du Venezuela, que la plupart des observateurs considèrent comme inféodée au pouvoir, a validé jeudi 22 août, la réélection du président Nicolas Maduro malgré les allégations de fraude de l'opposition qui considère la décision comme «nulle». C'est Nicolas Maduro lui-même qui avait saisi, début août 2024, le Tribunal supérieur de justice pour faire valider sa victoire. Le dirigeant a salué une décision « historique et indiscutable », devant une foule rassemblée dans l'État côtier de La Guaira. L'annonce de sa réélection pour un troisième mandat avait provoqué des manifestations spontanées, brutalement réprimées. Elles ont fait 27 morts, selon un nouveau bilan des autorités. En outre, 192 personnes ont été blessées et 2.400 arrêtées.Du mieux sur les rails du CanadaLe transport ferroviaire de marchandises au Canada, crucial pour l'économie nord-américaine, va reprendre après quelques heures d'interruption en raison d'un conflit social sans précédent, qui a poussé le gouvernement fédéral à intervenir. Ce dernier a expliqué que le gouvernement souhaitait au départ donner aux négociations toutes les chances d'aboutir, mais a dû constater qu'elles étaient dans une «impasse». Le ministre du Travail a donc imposé un arbitrage exécutoire pour trancher les différends entre patrons et syndiqués. Le travail reprend pour le transporteur Canadian National, mais l'arrêt est maintenu en ce qui concerne le CPKC.La campagne américaine en musiqueÀ l'approche de la présidentielle américaine, RFI poursuit son tour des États-Unis en musique avec l'historien spécialisé Lauric Henneton, co-auteur du livre « Rock'n'Road Trip: 1 000 chansons de l'Alabama au Wyoming ». On évoque aujourd'hui les catastrophes naturelles et leur gestion par les présidents. Immersion en Louisiane avec Julien Coquelle-Roëhm.Le Journal de la 1èreLe « vivaneau » de Guyane ne sera désormais plus taxé en Europe comme un « produit d'importation »

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : aux Cayes, les conditions de vie déplorables des déplacées internes

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 16, 2024 30:00


De 2021 à 2024, plus d'un demi-million de personnes ont fui le département de l'Ouest pour échapper à la violence des gangs criminels qui assiègent la capitale haïtienne. Selon l'Organisation des Nations unies pour la migration, l'OIM, 47% des déplacés ont trouvé refuge dans le Grand Sud du pays, dont Sud, Nippes, Grand-Anse et Sud-Est. Dans la ville des Cayes, chef-lieu de ce département, les déplacés vivent dans des conditions difficiles notamment les femmes et les filles. Le 10 mai 2024, des bandits armés prennent d'assaut le commissariat de Gressier à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Fuyant leur domicile, Micheline et sa fille de 14 ans trouvent refuge chez des proches aux Cayes, dans le sud du pays… les mains vides. « Ce jour-là, je n'avais que trente gourdes sur moi. Le sac qui était en ma possession ne contenait presque rien puisque j'avais passé la nuit chez une amie. Dans ma maison, j'ai seulement eu le temps de récupérer des documents importants », se souvient la jeune femme. Très croyante, Micheline remercie le ciel d'être hébergée, même si c'est dans une petite maison où l'on s'entasse à sept personnes, dont sa mère. Pour elle, c'est toujours mieux que la situation de nombre d'autres déplacés internes. De 2021 à 2024, plus d'un demi-million de personnes ont fui le département de l'Ouest pour échapper à la violence qui sévit dans la capitale. Le département du Sud à lui seul, accueille plus de 114 000 personnes. Certaines adolescentes, en déshérence, ont même été violées, rapporte Ronel Paul dans le dossier du jour. L'idée d'un nouveau vote au Venezuela ne convainc pasAu cœur de Caracas, la capitale vénézuélienne, la prison de l'« l'hélicoïde » renferme les prisonniers politiques détenus par les services de renseignements. Parmi eux, plusieurs manifestants qui ont contesté la réélection de Nicolas Maduro le 28 juillet 2024. C'est le cas de la collaboratrice de l'opposante María Corina Machado, María Oropeza. Au micro de Marianela Mayer de la rédaction en espagnol de RFI, sa mère Flor Oropeza « qui n'a pas vu [sa] fille depuis huit jours », confie sa douleur et son espoir de la voir libérée grâce à son appel à la communauté internationale. Pendant ce temps, Joe Biden a proposé d'organiser un nouveau scrutin pour sortir de la crise. « Nicolas Maduro rejette l'idée que les États-Unis aient l'intention de devenir l'autorité électorale du Venezuela », titre Ultimas Noticias. L'idée émanait du Brésil et elle est soutenue aussi par le président colombien Gustavo Petro.Régime et opposition vénézuéliens sont d'accord pour une fois. Pour la dirigeante Maria Corina Machado, c'est « de l'irrespect » pour les électeurs qui se sont déjà exprimés. L'opposante en a profité pour réitérer son appel à la protestation mondiale le samedi 17 août 2024. Le quotidien colombien, El Espectador  estime que « le Brésil et la Colombie, les principaux médiateurs dans la crise, ont présenté des propositions qui non seulement laissent les deux parties insatisfaites, mais qui ne répondent pas au problème de fond : le manque de transparence des organes pro-gouvernementaux lors des élections du 28 juillet ».  Le quotidien brésilien Estadao abonde : « C'est le genre de mesures qui met en péril le rôle du Brésil en tant que médiateur, alors qu''il devrait chercher à établir la confiance avec les deux parties. » Preuve du mauvais signal envoyé, la Maison Blanche a dû revenir sur les propos de Joe Biden en soutien de cette proposition, souligne le journal Estadao. Les démocrates contre « Big Pharma »Joe Biden qui s'est affiché jeudi soir aux côtés de Kamala Harris à Largo dans le Maryland. C'était leur première apparition publique commune depuis que le président américain a quitté la course à la Maison Blanche de novembre prochain. Pour The Hill, les deux ont exécuté une « danse délicate » car « les démocrates sont bien plus enthousiastes à propos de Harris et de sa candidature qu'à propos du président en exercice ». Mais « elle ne pouvait pas paraître irrespectueuse ou dédaigneuse à son égard » car l'idée était de passer le flambeau, selon le journal en ligne. L'administration Biden dévoilait en même temps les résultats de négociations historiques sur le prix des médicaments. Cela a permis aux deux protagonistes de la soirée « de se présenter comme ceux qui affrontent l'industrie pharmaceutique au nom des Américains plus âgés à un moment critique de la campagne présidentielle », analyse le New-York Times. Ce vendredi, la candidate démocrate doit présenter son programme économique, sensiblement identique à celui de Joe Biden. Problème : alors que Harris et Biden cherchent à sensibiliser les électeurs sur le thème du pouvoir d'achat, les nouveaux tarifs n'entreront pas en vigueur avant 2026. « Cela crée un défi pour le ticket démocrate », prévient le Washington Post. « Sweet home Chicago »  À l'approche de la présidentielle américaine, RFI poursuit son tour des États-Unis en musique avec l'historien spécialisé Lauric Henneton, co-auteur du livre « Rock'n'Road Trip: 1 000 chansons de l'Alabama au Wyoming ». À la veille de la Convention du parti démocrate qui se déroulera lundi à Chicago, il pose ses valises dans la capitale de l'Illinois avec Julien Coquelle-Roëhm. Journal de la 1èreLe 16 août 2005, un avion transportant 152 passagers et huit membres d'équipage s'écrasait dans l'ouest du Venezuela. Une catastrophe commémorée chaque année par l'association des victimes martiniquaises-l'AVCA-qui continue de réclamer la vérité sur le drame.

Meri Kahani with Bhawana Somaaya
# 104: The Essence of Ashtanayika ft Dr. Uma Rele, Principal - Nalanda Nrityakala Mahavidyalaya

Meri Kahani with Bhawana Somaaya

Play Episode Listen Later Jul 21, 2024 40:09


Dr. Uma Rahul Rele is the Principal of Nalanda Nritya Kala Mahavidyalaya which was established by Padma Bhushan Kanak Rele, who is her guru and mother-in-law. Uma was born and brought up in Mumbai. She did her B.A. in Economical Science from Mithibai College, Mumbai. She has also done a doctorate in Bharatanatyam dance. On this GuruPurnima Special Episode, listen to her experiences under the tutelage of Padma Vibhushan late Dr. Kanak Rele, and also her delightful explanation of the Ashta Nayika as she shares her story only on Meri Kahani with Bhawana Somaay: Diary Of A Dancer You can follow us and leave us feedback on Facebook, Instagram, and Twitter @eplogmedia, For partnerships/queries send you can send us an email at bonjour@eplog.media. If you like this show, please subscribe and leave us a review wherever you get your podcasts, so other people can find us. You can also find us on https://www.eplog.media  See omnystudio.com/listener for privacy information.

Lael Rides Around the World
EP 36: Görele, Turkey to Batumi, Georgia

Lael Rides Around the World

Play Episode Listen Later Jun 29, 2024 5:25


Day 34 of my Around the World Ride: I rode 169 miles (272 km) from Görele, Turkey to Batumi, Georgia.

Lael Rides Around the World
EP 35: Samsun to Görele, Turkey

Lael Rides Around the World

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 13:40


Day 33 of my Around the World Ride: I rode 162 miles (261 km) from Samsun to Görele, Turkey.

Journal d'Haïti et des Amériques
Débat Biden - Trump : panique chez les démocrates

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 30:00


Le président Joe Biden sort extrêmement fragilisé du premier débat télévisé avec son rival Donald Trump hier jeudi (27 juin 2024). Il n'y a qu'à lire l'éditorial implacable de Thomas Friedman, qui se décrit lui-même comme un « ami » du président américain, dans le New York Times. « Joe Biden, un homme bien, un bon président, n'est pas en position de briguer une réélection », écrit l'éditorialiste, qui dit avoir « pleuré » en voyant le démocrate de 81 ans avec la voix cassée, bafouiller, buter sur les mots pendant 90 minutes devant les caméras de CNN.Une débâcle pour Joe Biden« La débâcle de Biden lors du débat », titre le journal conservateur National Review. Selon le site d'information Politico, certains démocrates sont « en panique » et cherchent désespérément une alternative à Joe Biden. Notre correspondante à New York Loubna Anaki, qui a suivi le débat, explique que de nombreux alliés du président, notamment « la vice-présidente Kamala Harris ont pris la parole pour défendre sa faible performance assurant qu'il avait attrapé froid avant, d'où sa voix affaiblie, qu'il avait peut-être été lent à démarrer, mais qu'il avait assuré ensuite, et même Joe Biden a déclaré après : Je crois qu'on s'en est bien sortis, mais c'est difficile de débattre face à un menteur ».Selon le National Review, « l'égoïsme, l'entêtement, l'ambition et l'orgueil de Joe Biden ont rendu très probable l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis ». Mais, poursuit le magazine, « la sénescence de Biden n'était pas le seul élément consternant du débat. Aucun des deux candidats n'a expliqué ce qu'il comptait faire du pouvoir au cours des quatre prochaines années ». D'après une éditorialiste de USA Today, « dès que Joe Biden est monté sur scène,…et qu'il a commencé à marmonner d'une voix rauque, il est apparu clairement qu'il n'était pas à la hauteur de la fonction la plus importante du pays ». Et l'éditorialiste d'enfoncer le clou : « Joe Biden n'a rien à faire à la présidence. Le débat l'a prouvé ». Un débat marqué aussi par des attaques personnelles Le New York Times souligne que les deux rivaux, lorsqu'ils sont entrés sur scène, « ont refusé de se serrer la main. Leur aversion mutuelle a accompagné un échange rempli d'invectives et d'injures ». Et le New York Times de citer la réplique de Joe Biden « Vous avez la moralité d'un chat de gouttière ». L'équipe du président voulait que Joe Biden présente au public une vision des États-Unis radicalement opposée à celle de Donald Trump, écrit le New York Times. Le président devait alerter sur le fait qu'un second mandat de Donald Trump serait de plus en plus radical. Mais au lieu de tourner autour de ces sujets de fond, « le débat a dérapé au point que les deux hommes ont eu une discussion prolongée sur les handicaps au golf ». Les mensonges de Donald Trump…et de Joe BidenIl n'y avait pas de fact-checking en direct et les deux journalistes de CNN n'ont jamais interrompu les candidats pour rectifier ou corriger leurs propos. Mais la chaîne a vérifié leurs déclarations et publié un fact-checking sur le site internet. En résumé, Joe Biden et Donald Trump ont tous menti mais le candidat républicain beaucoup plus que son adversaire démocrate. CNN a compté plus de 30 propos de Donald Trump qui étaient faux. Parmi eux, l'affirmation que certains États dirigés par des démocrates autorisent que des bébés soient tués après leur naissance, que tous les juristes et tout le monde en général souhaitaient l'annulation du droit à l'avortement inscrit dans la Constitution, ou encore le mensonge selon lequel Joe Biden aurait qualifié pendant des années les Afro-Américains de « super prédateurs », sans oublier la fameuse « fake news » sur l'élection de 2020 qui serait entachée de fraudes, d'après Donald Trump. Mais Joe Biden a lui aussi pris quelques libertés avec la vérité, explique CNN en affirmant par exemple que le taux de chômage des Afro-Américains « n'a jamais été aussi bas depuis très longtemps ». Ce qui est tout simplement faux, il était effectivement plus bas sous la présidence de Donald Trump.Les micros coupés, un format qui a favorisé Donald Trump ?« Je pense qu'il a passé une très bonne soirée », explique l'historien et spécialiste des États-Unis Simon Grivet qui souligne une « violence rare » dans les propos de Donald Trump. « On avait l'impression qu'il était dans l'un de ses meetings, il a pu dire tout ce qu'il voulait ». Selon Simon Grivet, « il est techniquement possible de changer de candidat chez les Démocrates mais politiquement délicat ». Il faudrait que Joe Biden lui-même renonce à sa candidature et que les démocrates se mettent rapidement d'accord sur un autre candidat consensuel qui serait en mesure de mener une bonne campagne pour contrecarrer Donald Trump. Mais c'est compliqué, explique l'historien, et le plus probable est que Joe Biden reste pour l'instant le candidat officiel.  Journal de la 1èreLe tour des yoles risque d'être annulé en Martinique.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les premiers policiers kenyans sont arrivés en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 26, 2024 30:00


Les premiers policiers kenyans ont posé le pied en Haïti ce mardi (25 juin 2024) - 200 pour le moment sur le millier promis par Nairobi. Ils vont commencer à organiser la logistique, à baliser le terrain et à mener des opérations de reconnaissance, avant de commencer à appuyer la police nationale haïtienne dans sa lutte conte les gangs. Les policiers kenyans sont arrivés sous les applaudissements sur tarmac de l'aéroport international Toussaint-Louverture – en treillis, arme en bandoulière et casque sur la tête, brandissant le drapeau kenyan, rapporte notre correspondante à Port-au-Prince, Marie-André Bélange. Le Premier ministre Garry Conille a remercié le président kenyan William Ruto et le peuple kenyan. Dans les rues de Port-au-Prince, les Haïtiens ont commenté cette arrivée, avec un seul souhait, exprimé par ce technicien en communication : « J'aimerais qu'ils se mettent au travail pour combattre les bandits armés. J'espère qu'ils ne vont pas faire comme les précédentes missions de l'ONU qui venaient prendre du bon temps ». « Les Kenyans sont là, quels sont nos plans ? », s'interroge de son côté Frantz Duval dans Le Nouvelliste. L'éditorialiste déplore que, comme lors des deux débarquements précédents de forces étrangères en Haïti, en 1994 et 2004, « il n'existe aucun vrai plan pour construire et consolider les institutions démocratiques ni les organes de sécurité. Encore une fois, le pays va essayer de bricoler des solutions en cours de route ». La seule différence, remarque-t-il, c'est que « toute la classe politique, tous les représentants du secteur privé, toutes les associations de la société civile et tutti quanti sont au pouvoir » avec le Conseil présidentiel de transition. Et « plus personne de la classe politique ne met en cause » l'opportunité de ce déploiement.  Quelle est la situation à Port-au-Prince ?Quel est dans le détail le contexte sécuritaire à Port-au-Prince, où les soldats kenyans commencent à prendre leurs quartiers ? Diego Da Rin, expert pour International Crisis Group, revient sur la situation dans la capitale. Les gangs sont censés contrôler 80% de la ville, mais « il y a des nuances à apporter », entre les bastions complétement contrôlés par les gangs, où les forces de sécurité ne peuvent plus entrer, et les « zones d'influence » où ces gangs kidnappent et rackettent.Par ailleurs, la situation a « énormément évolué depuis le début des attaques concertées », fin février 2024, menées par deux bandes à l'origine rivales : les débuts ont été « extrêmement agressifs », avec les attaques de l'aéroport, des ports, mais aussi des commissariats – pour éviter que ceux-ci ne puissent servir de base à la police et la force internationale. Mais depuis fin mai 2024, on constate une diminution des attaques violentes contre les forces de sécurité. Un des chefs de gang, Jimmy Chérizier, a publié il y a quelques jours un appel au dialogue, dans lequel il interpelle directement le Premier ministre. « Depuis qu'il y a des plans qui commencent à avancer pour envoyer une mission de sécurité pour soutenir la police », explique Diego Da Rin, « Chérizier a toujours demandé des dialogues et pas des combats. Il y a quelques mois, il le demandait de manière très agressive. » Là, il y a « un changement de ton », d'autant qu'il s'adresse directement au Premier ministre « alors que jusqu'ici, il avait toujours refusé de s'asseoir autour d'une table avec le gouvernement de transition dirigé par Ariel Henry ».Le journal Le Nouvelliste a interrogé le Premier ministre sur le dernier appel au dialogue de Jimmy Chérizier. « La réponse est évidente », selon Garry Conille : « D'abord, il faut déposer les armes ; ensuite, reconnaître l'autorité de l'État haïtien avant toute autre disposition et nous verrons ce que nous pouvons faire ». Et le Premier ministre s'est également adressé aux membres des gangs : « je suis certain que vous êtes fatigués avec ces destructions que vous avez créées. Je suis sûr et certain que vous êtes prêts à faire votre mea culpa ».Les gangs sont-ils effectivement prêts à s'engager dans un processus de désarmement ? « On ne peut pas dire avec certitude si tous les gangs seraient prêts à entrer dans un processus de négociation », estime Diego Darin. Jimmy Chérizier se présente comme le porte-parole d'une coalition de gangs. Et on ne sait pas si le reste des chefs de gangs, moins visibles médiatiquement, vont vouloir s'aligner derrière sa position.Un journaliste du Wall Street Journal jugé à MoscouEvan Gershkovich, dont le procès commence ce mercredi (26 juin 2024) à Moscou, est accusé d'espionnage. « Appeler ça un procès est injuste pour Evan, et c'est une continuation de cette parodie de justice qui a déjà duré trop longtemps », écrit ce mercredi, le rédacteur en chef du Wall Street Journal, qui le répète : Evan Gershkovich est innocent. Le journaliste a été arrêté, il y a un peu plus d'un an, lors d'un reportage en Russie, il est accusé d'espionnage et risque 20 ans de prison, rappelle le Washington Post, qui précise que c'est la première fois depuis la Guerre froide qu'un journaliste américain est jugé pour espionnage. Le New York Times pointe « l'absence de preuves avancées par les autorités russes ». L'an dernier (2023), le Département d'État américain avait jugé qu'il était détenu à tort, ce qui, explique le journal, « oblige le gouvernement fédéral à travailler à sa libération ».Au Guatemala, le journaliste Ruben Zamora reste en prisonRuben Zamora, 67 ans, fondateur du quotidien El Periodiquito, un journal connu pour ses enquêtes sur la corruption au sein du gouvernement de l'époque, celui d'Alejandro Giammatei. Un journal poussé à la fermeture, tandis que Ruben Zamora était condamné à six ans de prison pour blanchiment d'argent. Il devait être libéré, rappelle La Hora - une liberté conditionnelle avec assignation à résidence. Mais le procureur Rafael Corruchiche a annoncé qu'à sa demande, la cour d'appel avait révoqué cette liberté conditionnelle, écrit Prensa Libre. Rafael Corruchiche, rappelle Prensa Comunitaria, figure sur la liste des acteurs corrompus et démocratiques des États-Unis ; et l'actuel président Bernardo Arevalo, élu l'an dernier (2023) sur un programme anticorruption, l'accuse d'avoir tout fait pour l'empêcher d'arriver au pouvoir. Sur le réseau social X, José Carlos Zamora, le fils de Ruben Zamora, a réagi au maintien de son père en prison : « cela fait 697 jours que mon père est détenu arbitrairement. Il est détenu arbitrairement depuis 697 jours dans le cadre d'un faux procès au cours duquel tous ses droits ont été violés ».Le Journal de la 1èreLe premier tour des législatives se passe samedi (29 juin 2024)  en Guadeloupe...

Afrique Économie
RDC: la Sicomines fonctionne avec sa propre centrale hydroélectrique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 14, 2024 2:16


En RDC, le secteur minier connait un déficit en électricité qui varie entre 500 et 1000 mégawatts, selon la Chambre des mines. Ce qui rend difficile la transformation locale de certains minerais. Pour y remédier, la Sicomines, co-entreprise issue de l'accord sino-congolais, a opté pour l'autonomie. Elle s'est dotée de la centrale hydroélectrique de Busanga, le plus haut barrage du Congo. De notre correspondante en RDC,Deux montagnes taillées. Entre elles, une petite rivière a pris du volume. La centrale hydroélectrique de Busanga tire ses eaux du fleuve Congo. A la sortie des eaux du lac de retenue, un barrage long de 14,5 mètres, plus haut que celui d'Inga. « On a débuté la construction en 2017 et on a l'achevée en septembre 2021, soit quatre ans de travaux, explique Adam, administrateur de la société chinoise Sicohydro qui a construit cette infrastructure. C'est un barrage-voûte à double courbure en béton compacté au rouleau. Le plus haut barrage au Congo. »Barrage plus haut qu'IngaAu bas des collines trône une centrale imposante avec quatre turbines produisant chacune 60 mégawatts. « Aujourd'hui, la puissance installée est de 240 mégawatts, détaille Jean Zeng, consultant de la Sicohydro. On tourne avec quatre turbines, en fonction du niveau d'eau. Lorsque l'eau diminue, on peut arrêter une machine. »Dans la région du Katanga, la Société nationale d'électricité n'a pas la capacité de répondre à la forte demande du secteur minier, gros consommateur d'électricité. Ce qui a motivé la société minière Sicomines à construire sa propre centrale hydroélectrique. « La Sicomines a voulu avoir l'autonomie électrique, explique Germain Pungwe, président du patronat à Kolwezi. Nous sommes dans une région où se concentre la majorité des sociétés minières, qui produisent plus de 60 % du cuivre et du cobalt de notre pays et elles ont besoin de beaucoup d'énergie électrique pour faire tourner leurs machines. Malheureusement, elles font face à un déficit en énergie électrique. »L'autonomie pour l'activité minièreLe projet inspire d'autres acteurs privés, notamment pour les aspects techniques. « Il vaut mieux s'inspirer des autres et, peut-être, améliorer, commente Eric Monga, directeur de l'entreprise Kipay Ennery et porteur d'un autre projet de centrale hydroélectrique à Sombwe. Par exemple le béton compacté, c'est le même style qu'on va appliquer chez moi. Donc il faut savoir comment ils ont fait le mélange, est-ce qu'il faut éviter les échauffements, etc… »Située à plus de 100 km de Kolwezi, cette centrale hydroélectrique est le seul nouveau projet réalisé en RDC ces quarante dernières années, pour un coût de 655 millions de dollars.À lire aussiLa RDC face au défi de son approvisionnement en électricité

Madmoizelle
Laisse Moi Kiffer - S8E25 - « Je me sens fermière !»

Madmoizelle

Play Episode Listen Later May 17, 2024 82:12


Retrouvez notre fabuleuse invitée Thérèse sur son compte Instagram et son album L'attente sur toutes les plateformes !Ce dont on parle dans cet épisode de Laisse-moi kiffer :Le kiff d'Ariane : consommer différemment au quotidien+ L'organisation parisienne KelbongooLe kiff de Fanny : kiffer son travail+ Les événements à venir de Passion MédiévistesLe kiff de Thérèse : le self love + Le bistro Kinzo à Paris avec son frèreLe kiff d'Anthony : s'être fait tresser les cheveux, redécouvrir sa tête et aimer regarder les gens dans la rue+ L'article sur la pièce Cosmic LatteLaisse-moi kiffer :Madmoizelle donne un micro à 4 imbéciles. Autour d'une table, chaque jeudi, l'équipe échange recos culturelles, anecdotes et coups de gueule. Envoyez-nous sur Instagram vos anecbofs de star (une anecdote bof avec une star cool et vice versa), vies de boloss (une VDM mais en 2024, quoi) et autres messages boubou (si/quand vous avez un petit coup dans le nez).Retrouve-nous sur instagram :Laisse-moi kiffer / Anthony / Ariane / Fanny / ThérèseAbonnez-vous :Apple Podcasts • Deezer • SpotifyLaisse-moi kiffer est un podcast de Madmoizelle présenté par Anthony VincentAvec Ariane Hemery, Fanny Cohen Moreau et ThérèseRéalisation et production : Fanny Cohen Moreau.Rédaction en chef : Marie-Stéphanie Servos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : Edgard Leblanc Fils devient le président du Conseil de transition

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 1, 2024 30:00


En Haïti, le Conseil présidentiel de transition dispose désormais de son président. La décision a été prise mardi 30 avril 2024, par la majorité des membres lors d'une cérémonie, à laquelle notre correspondante a assisté. Après environ deux heures d'attente, l'annonce est tombée : Edgard Leblanc Fils présidera désormais le Conseil présidentiel de transition. Les membres du Conseil ont également nommé au poste de Premier ministre Fritz Bélizaire, l'ancien ministre haïtien des Sports. Le président fraîchement désigné a fait sa première prise de parole sous les applaudissements, promettant d'apporter une solution à la crise sécuritaire. Mais déjà, Edgard Leblanc Fils et son Premier ministre sont contestés. Quelques heures seulement après les annonces, des divisions sont apparues au grand jour entre les blocs politiques représentés dans le Conseil présidentiel de transition. ► À lire aussi : Haïti: les critiques fusent après la désignation d'un président et d'un Premier ministre.La police intervient sur les campus américainsLes campus des grandes universités américaines sont toujours au cœur de la mobilisation pour la cause palestinienne. Des affrontements ont éclaté entre protestataires et policiers à UCLA, l'Université de Los Angeles. Sur le campus de Columbia, à New York, des heurts ont eu lieu aussi entre manifestants et forces de l'ordre, qui dénoncent la présence d'éléments extérieurs.Autre mauvais signal pour l'administration Biden, la diplomate Hala Rharrit démissionne. Elle s'en explique dans les colonnes du Washington Post. Elle ne veut plus être « le visage de la diplomatie américaine auprès des médias arabes », et devient « la première diplomate de carrière à démissionner depuis le 7 octobre et le soutien indéfectible des États-Unis à Israël qui a suivi ». « En cause, plaide-t-elle, une politique qui fera reculer les intérêts de Washington dans le monde arabe pendant une génération. » Pour le Washington Post, cette démission illustre la division que cette guerre a provoquée au sein de l'administration Biden. Car si Hala Rharrit n'est pas la seule à désapprouver la politique étrangère des États-Unis au Proche-Orient, « nombre de ses anciens collègues craignent d'être sanctionnés s'ils expriment leurs opinions », assure l'ex-diplomate au journal.Au Panama, une élection présidentielle très incertainePlus que quatre jours avant l'élection présidentielle qui se tiendra dimanche 5 mai 2024 au Panama. Mais pour l'instant, aucun candidat ne parvient à se hisser au rang de favori. Le pouvoir a toujours été partagé entre quelques partis de droite. Si beaucoup d'électeurs sont lassés et aimeraient voir de nouvelles figures émerger, les lignes bougent difficilement. La classe dirigeante ne se renouvelle pas dans un pays où l'administration publique est rongée par la corruption. Un dossier signé de notre correspondant au Panama, Grégoire Pourtier.Dans le Journal de la 1èreLe maire de la commune des Abymes, en Guadeloupe, demande au gouvernement la levée du couvre-feu pour les mineurs.Morceau musical : Aquarius, joué par le pianiste Quentin Sirjacq.

Laisse-Moi Kiffer
S8E25 - « Je me sens fermière !»

Laisse-Moi Kiffer

Play Episode Listen Later Mar 28, 2024 82:04


Retrouvez notre fabuleuse invitée Thérèse sur son compte Instagram et son album L'attente sur toutes les plateformes !Ce dont on parle dans cet épisode de Laisse-moi kiffer :Le kiff d'Ariane : consommer différemment au quotidien+ L'organisation parisienne KelbongooLe kiff de Fanny : kiffer son travail+ Les événements à venir de Passion MédiévistesLe kiff de Thérèse : le self love + Le bistro Kinzo à Paris avec son frèreLe kiff d'Anthony : s'être fait tresser les cheveux, redécouvrir sa tête et aimer regarder les gens dans la rue+ L'article sur la pièce Cosmic LatteLaisse-moi kiffer :Madmoizelle donne un micro à 4 imbéciles. Autour d'une table, chaque jeudi, l'équipe échange recos culturelles, anecdotes et coups de gueule. Envoyez-nous sur Instagram vos anecbofs de star (une anecdote bof avec une star cool et vice versa), vies de boloss (une VDM mais en 2024, quoi) et autres messages boubou (si/quand vous avez un petit coup dans le nez).Retrouve-nous sur instagram :Laisse-moi kiffer / Anthony / Ariane / Fanny / ThérèseAbonnez-vous :Apple Podcasts • Deezer • SpotifyLaisse-moi kiffer est un podcast de Madmoizelle présenté par Anthony VincentAvec Ariane Hemery, Fanny Cohen Moreau et ThérèseRéalisation et production : Fanny Cohen Moreau.Rédaction en chef : Marie-Stéphanie Servos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Marketing Square : Méthodes Growth Marketing
364. Les 7 péchés sociaux ⚖️ par Grégory Pouy

Marketing Square : Méthodes Growth Marketing

Play Episode Listen Later Mar 1, 2024 32:31


BONUS de l'épisode ➞ https://www.lessecretsdumarketing.com/p/les-7-peches-sociaux-de-gandhi"Et si la vraie richesse, c'était maintenant ?" ⌛En 1925, Gandhi a jeté les bases d'une réflexion profonde en théorisant les 7 péchés sociaux, une vision toujours pertinente aujourd'hui.Grégory Pouy, analyste culturel et créateur des podcasts à succès Vlan et Ping, nous plonge dans l'analyse fine de ces péchés selon Gandhi, nous invitant à une introspection sur notre manière de vivre et d'agir.La politique, sans principesLe plaisir, sans conscienceLa richesse, sans le travailLa connaissance, sans caractèreLe commerce, sans moralitéLa science, sans humanitéLa prière, sans sacrificeGrégory Pouy, nous guide à travers ces principes intemporels, nous incitant à réfléchir sur ce qui constitue la véritable richesse dans notre quête incessante du bonheur et du sens. Un épisode à ne pas manquer pour quiconque aspire à une vie plus riche, plus éthique et plus épanouie.C'est tout VOUS, non ? ❤️

Journal d'Haïti et des Amériques
La tension monte encore en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Feb 6, 2024 19:30


Une nouvelle série de manifestations cette semaine, pour dénoncer une fois encore l'incurie du gouvernement. Plusieurs villes du pays étaient à l'arrêt hier (5 février 2024), écoles et commerces fermés. La journée a été marquée par des violences et des pillages, une personne a été tuée aux Cayes et certains manifestants armés de machettes ont été vus sur la route de Delmas, en banlieue de Port-au-Prince. Les protestataires réclament le départ d'Ariel Henry le 7 février 2024, demain, comme convenu dans un accord de transition politique jamais appliqué. « Tout le pays est contrôlé par des gangs qui poussent les gens à quitter leur maison, Ariel est là et il ne fait rien, se désole un manifestant dans la capitale, quand quelque chose se passe dans un autre pays, Ariel est prêt à tweeter mais ici des gens meurent, il ne dit rien ! On restera dans les rues car Ariel Henry doit partir le 7 février. » D'autres rassemblements sont prévus, les grèves doivent également se poursuivre ce mardi (6 février 2024). De nombreux responsables d'école ont donc de nouveau demandé aux parents de garder leurs enfants à la maison, à cause de la « volatilité de la situation », commente notre confrère Goston Pierre, directeur de l'agence Alterpresse.Derniers préparatifs avant le carnaval de RioLes écoles de samba peaufinent leurs spectacles et presque toutes les écoles les plus connues proposent aussi aux enfants de défiler. Notre correspondante a rencontré des jeunes, pour la plupart issus des quartiers pauvres ou des favelas, à l'école de Pimpolhos de Grande Rio. « On entend que les danseuses ne sont bonnes à rien, il y a encore beaucoup de discriminations », explique Gemsar dont les deux filles fréquentent l'école chaque semaine. Ici, pas de compétitions entre les différentes écoles, l'objectif est de faire découvrir aux enfants « l'ensemble de langages artistiques, explique une prof de danse afro, qui vont de l'écriture à la danse, aux arts visuels en passant par la musique. L'apprentissage se fait durant toute l'année, les écoles de samba sont un lieu de vie. »Le journal de la 1èreLe mouvement de grève des enseignants concerne aussi la Guadeloupe.

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi Moody's met la Chine sous surveillance?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 3:08


Le surendettement de la Chine commence à devenir préoccupant selon Moody's. La perspective de la note attribuée par l'agence américaine est passée hier de stable à négative. Les finances publiques de la deuxième économie mondiale sont-elles en péril ? C'est la première fois depuis cinq ans que l'agence américaine revoit à la baisse son jugement sur les finances chinoises. Alors que le surendettement de la Chine est un phénomène connu de longue date. Si on ajoute dette privée et dette publique, la Chine est dorénavant aussi endettée que les États-Unis a récemment souligné le FMI. La dette de l'État a doublé en dix ans, elle représente maintenant 77% du PIB. Mais ce qui motive cet avertissement de Moody's, c'est la dette hors de contrôle des collectivités locales qui s'ajoute à celle de l'État et fait courir un risque aux finances publiques.Une dette en partie cachée dont le volume exact n'est pas vraiment connuLa partie immergée représente environ la moitié du PIB chinois. Comme leur endettement est strictement encadré, les collectivités chinoises ont pris l'habitude de passer par des véhicules opaques levant de la dette sans les inscrire dans les comptes publics. Depuis une quinzaine d'années, c'est grâce à ce tour de passe-passe qu'elles parviennent aux objectifs de croissance fixés par le parti. Ces emprunts ont encore augmenté pendant le Covid. Les collectivités en mal de recettes fiscales se finançaient en vendant des terrains aux promoteurs. Cette source s'est complètement tarie avec la crise immobilière. Certaines provinces comme le Guizhou, dans le sud-ouest, sont maintenant au bord du défaut de paiement.Une situation bien connue à Pékin : les autorités chinoises se démènent pour désamorcer cette bombe financièreLe gouvernement a tapé du poing sur la table au début du mois de novembre en rappelant les dirigeants locaux à l'ordre : ceux qui prennent le risque aujourd'hui d'émettre de nouvelles dettes cachées en seront tenus responsables à vie. Pour enrayer la débâcle financière qui menace, l'État cherche à convertir ces dettes cachées en les rachetant. Mais les 1000 milliards de yuan de dette émise en octobre pour colmater les brèches ne suffiront pas, estiment les experts. L'État doit donc emprunter davantage pour sortir du piège de la dette, une spirale dangereuse quand les recettes fiscales baissent. Avec le ralentissement de la croissance, Moody's se demande si Pékin a encore des marges de manœuvre pour maitriser les finances publiques.Quel impact concret aura la décision de Moody's?Étant donné que la dette chinoise est détenue par des établissements chinois, ce coup de tonnerre aura peu de conséquences sur le prix de la dette chinoise. Avec cette mise en garde, l'agence américaine a voulu remettre les pendules à l'heure et signaler que la Chine n'est plus en mesure de signer des chèques illimités pour financer sa croissance à marche forcée. Un avertissement mal vécu à Pékin. Le ministre des Finances a immédiatement fait part de sa déception. Le yuan a pourtant fléchi après cette annonce, mais la banque centrale est immédiatement intervenue pour soutenir la monnaie chinoise.

Vladimir Pustan
Vladimir Pustan - Viața cu bune și cu rele

Vladimir Pustan

Play Episode Listen Later Nov 19, 2023 48:10


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Journal d'Haïti et des Amériques
Nouvelle constitution au Chili, début de campagne avant le référendum

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 19:30


Le président Boric reçoit aujourd'hui (7 novembre 2023) le projet de nouvelle Constitution, rédigée par une assemblée très à droite. La gauche, pourtant très favorable au changement de Constitution, et à l'origine de la réforme, appelle aujourd'hui à voter contre le texte en décembre 2023. Analyse de notre correspondante, Naïla Derroisné. La situation est paradoxale, la gauche qui souhaitait modifier les textes fondamentaux dénonce aujourd'hui un projet « pire » que la constitution actuelle, héritée de la dictature. Elle s'inquiète de régressions pour les droits des femmes, l'égalité des genres ou encore les droits des migrants. Même l'inscription dans le projet de constitution de « l'État social » ne rassure pas car la droite, majoritaire au Conseil constitutionnel, a fait voter toute une série d'articles pour que le secteur privé continue à gérer l'éducation, la santé ou encore les retraites. La droite qui défend davantage d'outils pour le maintien de l'ordre, le contrôle de la migration et la lutte contre le trafic de drogue et le terrorisme. Les Chiliens, eux, se désintéressent du processus et, selon les enquêtes d'opinion, sont plutôt opposés à cette nouvelle constitution. L'actualité haïtienne par nos confrères d'AlterpresseComme chaque mardi, Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse revient sur les principaux sujets dont cette tentative d'enlèvement déjouée par la police à Delmas, ce qui fait dire au Syndicat national des policiers haïtiens que la police est capable. Selon le Synapoha cité par le site d'information, « ce sont la volonté et les moyens qui manquent ». Alterpresse revient également encore la visite au Vatican d'une vingtaine d'enfants haïtiens, reçus hier (6 novembre 2023) par le Pape avant de se promener avec des pancartes « paix pour Haïti ». La visite est symbolique car les enfants sont aussi victimes des gangs, « certains sont blessés ou tués dans des tirs croisés sur le chemin de l'école, rappelle Gotson Pierre, d'autres sont enrôlés de force dans les gangs ou les rejoignent par pur désespoir et les enfants constituent aussi la moitié des personnes déplacées à cause de la violence. » Le journal de la 1èreLe « mois de la viande » se tient en ce moment en Guyane.

Journal d'Haïti et des Amériques
Présidentielle en Argentine: «les propositions brutales de Javier Milei ont trouvé leurs limites»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 23, 2023 19:30


Le ministre argentin de l'Économie, Sergio Massa, a créé la surprise, dimanche 22 octobre 2023, en arrivant en tête du premier tour de la présidentielle. Il devance Javier Milei, candidat ultra-libéral, antisystème, donné pourtant favori des sondages. Analyse avec Denis Merklen, directeur de l'Institut des Hautes Études d'Amérique Latine. Avec 36,6% des voix, Sergio Massa, de la coalition péroniste au pouvoir, termine en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Il déjoue ainsi les prévisions des sondages, qui donnaient Javier Milei favori. Il obtient finalement un peu plus de 30% des suffrages. Ce candidat ultra-libéral, antisystème, est favorable à une dollarisation de l'économie et se présente avec un programme radical. « De toute évidence, la forme de ras-le-bol qu'incarne le vote Javier Milei a atteint un plafond », explique Denis Merklen, professeur de Sociologie à La Sorbonne et directeur de l'Institut des Hautes Études d'Amérique Latine. « Ses propositions brutales ont trouvé leurs limites », dans un pays lourdement frappé par l'inflation (+ 138% en un an).Il sera difficile, pour Javier Milei, de séduire de nouveaux électeurs d'ici le 19 novembre 2023, date du second tour. « Le nombre de voix de Javier Milei n'a quasiment pas progressé » depuis la primaire, observe le spécialiste. Il « se trouve dans une position difficile, il a fait appel à l'anti-kirchnérisme, mais il semble peu probable qu'avec cette seule proposition, il puisse gagner l'élection ». De plus, il ne pourra peut-être pas compter sur le report de voix de la candidate Patricia Bullrich, qui représente la droite conservatrice, car, dès le premier tour, « cet électorat s'est déjà un peu échappé vers Sergio Massa ». Ce dernier, de son côté, devra « se présenter comme le moins péroniste de tous les péronistes, ce qu'il est. Il doit prendre ses distances avec le gouvernement actuel et avec le kirchnérisme dont il est issu », conclut Denis Merklen, puisque le péronisme n'est plus autant populaire qu'autrefois. C'est même contre ce mouvement que beaucoup d'Argentins ont voté, dimanche 22 octobre 2023. Ils devront donc départager les deux candidats le 19 novembre 2023, pour une prise de fonctions, le 10 décembre 2023.Le journal de la 1èreLe sud de la Guadeloupe et l'île de la Désirade fortement touchés par le cyclone Tammy.

(EA) Eternal Affairs TRUTH Radio
Understanding The Trinity on 'A RELEVANT WORD' Podcast w/Pastor Carl Gallups

(EA) Eternal Affairs TRUTH Radio

Play Episode Listen Later Aug 19, 2023 25:30


Understanding The Trinity on 'A RELEVANT WORD' Podcast w/Pastor Carl Gallups ~ EA Truth RadioThis blessed partnership with Pastor Carl Gallups and Eternal Affairs TRUTH Media has been ordained by the Lord God Almighty! Thank you for tuning in & showing your support!Our Hosts' viewpoints don't always reflect what EA TRUTH Media believes as a whole!We invite you to chat with us on social media about our shows using hashtag #EATruthRadio~ VISIT PASTOR CARL GALLUPS ONLINE AT ~ www.CarlGallups.com ~ ~ ~ !!! *** Visit our Media Site at www.EternalAffairsMedia.com ****** Please Consider Planting A SEED IN OUR MINISTRY! ****** Sign up for our FREE Email Newsletter! ****** Sign up and become a Monthly Patron for EXCLUSIVE PERKS! ****** NEW TRUTH PREMIUM *** on EA Truth Media Website * Exclusive Premium Content & Less Ads ~ ONLY $2.99 ~ Click Here ;-)You can also send Bitcoin to:3MrcjvjkVUyP5dDmELDZkqD5JT5TTYyQHnCASH APP$eamediaonlinehttps://cash.app/$eamediaonlineSupport the show

Cerebral Women Art Talks Podcast

Ep.164 features Chidinma Nnoli (b. 1998 Enugu), a visual artist working primarily with painting. Her practice contemplates the importance of a single subject's embodied experience(s), often overlaying the past unto the present while insisting on the emotional link between body and space in conflict with self and a background mostly saturated with religion and gendered obligations. Growing up within a conservative Catholic home, Nnoli's work moves between enclosed structures and ethereal landscapes where ideas of freedom and entrapment continuously overlap. Inspired by self-written poems, Nnoli empathetically captures women in paintings that feel like a hazy yet vivid memory. These figures—with their enigmatic expressions—find solitude and introspection within themselves. The same eerie atmosphere is consistent across the paintings, blurring, splattering and piling up paint in creating textures that reference efforts made at reaching or uncovering healing. Nnoli earned a Bachelor of Fine Arts from the University of Benin and has been invited to participate in residencies through PM/AM, London (2023), Atlantic centre for the Arts, Florida (2023) and Oxbow School of Art, Michigan (2023). Her paintings have been presented in solo and group exhibitions at Marianne Boesky Gallery, NewYork (2022), Rele gallery, Lagos (2021) and PM/AM gallery, London (2023), among others. She currently lives and works in Lagos. Rele Gallery https://www.rele.co/artists/30-chidinma-nnoli/art-fairs/ Marianne Boesky Gallery https://marianneboeskygallery.com/exhibitions/288-chidinma-nnoli-when-will-my-feet-catch/overview/ PM/AM https://www.pmam.org/online Fowler at UCLA https://fowler.ucla.edu/world-arts-local-lives-march/ Art Facts https://artfacts.net/exhibition/chidinma-nnoli-to-wander-untamed/963003 Art News Africa https://artnewsafrica.com/ana-podcast-in-studio-visits-nigeria-presents-chidinma-nnoli/ Juxtapoz https://www.juxtapoz.com/news/painting/radio-juxtapoz-ep-69-chidinma-nnoli-and-the-great-escape/ Document Women https://documentwomen.com/sisterhood-in-family-and-friendships-chidinma-nnoli-paints-experiences Populist Magazine https://populistmagazine.com/post/chidinma-nnoli-interview/ The Huts Magazine https://thehutsmagazine.com/issue-8/ She Curates https://www.she-curates.com/interviews/artists/chidinma-nnoli/ Vogue https://www.vogue.com/article/nigerian-artists-challenging-gender-norms-chidinma-nnoli-renike-olusanya-chigozie-obi

Histoires de Darons
La clope et ma fille aînée, discussion père-fille autour de la cigarette

Histoires de Darons

Play Episode Listen Later Aug 14, 2023 41:17


DonPolo Podcast
Men lot fason yo rele life insurance ak inpòtans li.

DonPolo Podcast

Play Episode Listen Later Aug 1, 2023 4:05


ANPIL MOUN GEN PWOBLEM AK LIFE INSURANCE YO PE LE YO TANDEL SE YON BAGAY KI BON POU FANMI TA DWE GENYEN. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/donpolopodcast/support

Journal d'Haïti et des Amériques
L'avenir d'Haïti au cœur d'une nouvelle réunion internationale

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 4, 2023 19:30


Le Premier ministre haïtien participe en ce moment à une réunion de la Communauté des pays des Caraïbes, Caricom. Moins de 48 heures après sa rencontre avec le secrétaire général des Nations unies à Port-au-Prince, Ariel Henry retrouve Antonio Guterres qui martèle son appel à l'envoi d'une force multinationale pour appuyer la police haïtienne. Le chef de la Diplomatie américaine, qui sera à Trinité et Tobago pour la dernière journée de cette réunion de la Caricom, devrait lui aussi lancer le même appel à la communauté internationale. Anthony Blinken devrait également « exhorter Ariel Henry à travailler d'urgence avec les parties prenantes haïtiennes pour élargir le consensus politique et ramener le pays à l'ordre démocratique », rapporte Gotson Pierre de l'agence Alterpresse et ajoute : « Ariel Henry fait savoir qu'il mène des entretiens, certains responsables politiques ont également évoqué la possibilité de reprise des pourparlers mais aucune information ne filtre sur d'éventuelles consultations en Haïti. »Los Coyotes, mariachi champions de la ville meurtrie d'UvaldeDans cette ville, toujours sous le choc après la mort de 19 enfants et deux enseignantes dans une école l'an dernier, (2022) un petit groupe de lycéens mène toute une communauté vers la résilience. Juste après la fusillade, ces musiciens avaient rendu hommage aux victimes, portés par un nouvel enseignant, débarqué un an plus tôt. « Les lycéens ont vu les séquelles de la tragédie, commente la journaliste Julyssa Lopez du magazine Rolling Stone, beaucoup d'entre eux ont eu une connexion particulière à partir de ce moment-là. Je pense que la musique est devenue quelque chose d'important pour eux. » Leur enseignant a alors poussé ses élèves à participer à des compétitions jusqu'au sacre de meilleur Mariachi du Texas, une fierté pour Uvalde.Le journal de la 1èreLe dernier vol d'Ariane 5 reporté d'une journée, à mercredi 5 juillet 2023.

Fundación Juan March
Una historia de la escultura. Relatos de una anomalía (II): El renacer de la escultura antigua en la Edad Moderna: piedras y bronces releídos

Fundación Juan March

Play Episode Listen Later Apr 13, 2023 64:35


En la segunda conferencia de este ciclo, el jefe de Departamento de Escultura del Museo Nacional del Prado y doctor en Historia del Arte Manuel Arias Martínez explora la persistencia e influencia de la escultura antigua desde el siglo XV y hasta el siglo XIX, entendiendo este hecho como un continuo ejercicio de estudio y reinterpretación de los restos arqueológicos clásicos y cómo condicionaron el concepto mismo de la escultura y su propia evolución.Más información de este acto

Fundación Juan March
El renacer de la escultura antigua en la Edad Moderna: piedras y bronces releídos. Manuel Arias Martínez

Fundación Juan March

Play Episode Listen Later Apr 13, 2023 64:35


Ciclos de conferencias: Una historia de la escultura. Relatos de una anomalía (II). El renacer de la escultura antigua en la Edad Moderna: piedras y bronces releídos. Manuel Arias Martínez. Cuando a partir del siglo XV se evocaba la Antigüedad clásica, buscando su recuperación e idealizando su legado, la escultura se hacía presente como el testimonio más veraz y más tangible de su existencia. Las fuentes escritas tenían su correspondencia en aquellos pedazos de mármol o de bronce, que se convirtieron en referencia imprescindible, en constante academia de estudio, en aquello que encerraba el aval y la sanción de los clásicos y por lo tanto se constituía en un modelo al que mirar, que se disponía por encima de cualquier moda. Esos restos arqueológicos, sin color, fragmentados e incompletos muchas veces, condicionaron el concepto mismo de la escultura y su propia evolución. La contemplación y el estudio de unos objetos apreciados como verdaderas reliquias se prolongó en el tiempo, influyó en la teoría y en el avance de los procedimientos técnicos, pero al mismo tiempo contribuyó a estimular la imaginación de los artífices. El proceso no se iba a congelar en una repetición literal, sino que un continuo ejercicio de reinterpretación daría como resultado una variedad de lenguajes muy sugestiva a partir de aquel origen común, que se prolongaron con enorme vigencia hasta el siglo XIX. Explore en canal.march.es el archivo completo de Conferencias en la Fundación Juan March: casi 3.000 conferencias, disponibles en audio, impartidas desde 1975.