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durée : 00:19:55 - Journal de 18h - "Un pas colossal", un "jour historique": moins d'un mois après le G7, et après des années de négociations, les superlatifs ne manquent pas pour saluer cet accord signé à ce jour par 130 pays sur 139. L'annonce est belle mais la réalité n'est pas aussi simple quant à son appllcation.
durée : 00:19:55 - Journal de 18h - "Un pas colossal", un "jour historique": moins d'un mois après le G7, et après des années de négociations, les superlatifs ne manquent pas pour saluer cet accord signé à ce jour par 130 pays sur 139. L'annonce est belle mais la réalité n'est pas aussi simple quant à son appllcation.
A elle seule, Thai-Thanh Dang coche toutes les cases : de brillantes études, une reconversion professionnelle et une transmission familiale. Économiste à l'OCDE pendant une quinzaine d'années, elle a pourtant toujours eu une envie d'entreprendre. Mais comment quitter une fonction prestigieuse pour un avenir incertain ? Surtout quand on s'est promis de ne jamais marcher sur les pas de ses parents, fondateurs de la glacerie La Tropicale ? C'est pourtant en reprenant l'entreprise familiale et en changeant tout – ou presque, que Thai-Thanh a trouvé sa voie. Si elle a conservé l'enseigne et le goût pour les ingrédients exotiques, elle met un point d'honneur à proposer des parfums uniques et souvent éphémères, comme le lilas blanc, la lavande-coulis de cassis ou le pamplemousse-curcuma. Et à maîtriser toute la chaîne de production, en sélectionnant avec soin ses matières premières et ses revendeurs, des partenaires qui partagent ses valeurs.
Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de la politique et d'administration fiscales de l'OCDE, était l'invité de Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce lundi 14 juin. Ils sont revenus sur les deux piliers de la réforme fiscale internationale discutée lors du sommet du G7 sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce mardi 1er juin, la prévision de croissance mondiale qui devrait rebondir selon l'OCDE a été abordée par Jean-Marc Daniel et Nicolas Doze dans la chronique Le débat, dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Chaque jour, Patrick Cohen reçoit dans son journal de la mi-journée un invité. Aujourd’hui, Pascal Saint-Amans.
Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE, était l'invité de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce vendredi 9 avril. Ils sont revenus sur la folle semaine où l'impôt minimum mondial sur les sociétés est né sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Laurence Boone, cheffe économiste de l'OCDE, était l'invitée de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce mercredi 10 mars. Ils sont revenus sur les raisons qui ont fait que l'OCDE a doublé sa révision de croissance mondiale pour 2021 sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:12:38 - Journal de 7 h - Les campagnes de vaccination contre le Covid ne garantiront pas d'immunité collective cette année, alerte l'OMS. En France, le gouvernement s'inquiète du variant britannique et des conséquences des fêtes de fin d'année. La pandémie a pesé sur la recherche et il faut se réinventer, note l'OCDE.
durée : 00:12:38 - Journal de 7 h - Les campagnes de vaccination contre le Covid ne garantiront pas d'immunité collective cette année, alerte l'OMS. En France, le gouvernement s'inquiète du variant britannique et des conséquences des fêtes de fin d'année. La pandémie a pesé sur la recherche et il faut se réinventer, note l'OCDE.
durée : 00:02:35 - Histoires économiques - L’OCDE, une organisation internationale dont le siège à Paris, fête aujourd’hui ses soixante ans. Depuis la crise financière de 2008-2009, l'institution s'est réveillée.
Pour la 21ème édition de votre podcast en français sur la justice fiscale et sociale en Afrique et dans le monde proposée par Tax Justice Network, nous revenons sur la récente sortie de l'ICRICT (la Commission Indépendante pour la Réforme de la fiscalité internationale des entreprises), qui souhaite voir l'Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE), accélérer les réformes qu’elle a entreprises pour la réforme de la fiscalité internationale des grands groupes mondiaux. Nous revenons aussi sur la critique par un réseau d’ONG internationale, notamment Eurodad, qui estime insuffisante, l’Initiative actuelle de suspension du remboursement des dettes par les pays pauvres. Sont intervenant dans cette édition : Leonce Ndikumana : Professeur émérite et membre de l’ICRICT Fanny Gallois : Coordinatrice de la plateforme Dette et Développement
durée : 00:02:25 - Histoires économiques - À l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU, Inspecteurs des Impôts sans Frontières présentera son bilan. Créée par l'OCDE et le Programme de développement de l'ONU, cette initiative a fait rentrer près d'un demi-milliard d'euros dans les caisses des pays pauvres en contrôlant les montages fiscaux de multinationales
Paschal Donohoe a été élu par les ministres des Finances de la zone euro à la présidence de l’Eurogroupe au second tour de scrutin. En pleine tempête économique, alors que le continent affronte la pire récession de son histoire, ce «capitaine» de la zone euro aura fort à faire. Paschal Donohoe, ministre irlandais des Finances de centre-droit, fréquente l’Eurogroupe depuis 2017. Bon élève de la prudence budgétaire, ce brun aux tempes grisonnantes a permis à l’Irlande d’enregistrer en 2018 son premier excédent depuis la crise financière. Challenger de cette élection, l'Irlandais de 45 ans l’a donc emporté sur l’Espagnole Nadia Calviño. Elle bénéficiait pourtant du soutien des deux premières économies de la zone euro, l’Allemagne et la France. Mais, son appartenance au gouvernement de gauche d'un pays qui a beaucoup à gagner à un grand plan de relance européen a braqué les pays frugaux, notamment les Pays-Bas qui ont emmené dans leurs sillages d’autres nations. Certains doutaient qu'elle ait les qualités requises pour un poste qui réclame un sens aigu du compromis. Or, le chef d'orchestre de l’Eurogroupe doit en effet trouver une partition qui convienne aux pays du Nord, adeptes de la discipline budgétaire et à ceux du Sud réputés plus laxistes. En ce sens, Paschal Donohue, adoubé par le Parti populaire européen (PPE), avait pour lui de présenter un compromis. Il dirige avec prudence les finances d’un pays qui a bénéficié d’un plan d’aide pendant la crise de la zone euro au même titre que la Grèce ou le Portugal. Et le président de l’Eurogroupe a un rôle important à jouer. Critiqué pour son opacité, ce cénacle avait d'ailleurs été au centre de l'attention pendant la crise grecque. Depuis, il a perdu de sa superbe sous la présidence terne du Portugais Mario Centeno. Mais en théorie, sa mission est centrale : il préside la réunion mensuelle des ministres des Finances de la zone euro, une réunion pour coordonner les politiques économiques nationales. Le patron de l’Eurogroupe fait donc partie des personnalités dont la voix compte à Bruxelles. Compromis à trouver sur un plan de relance Et le mandat de Paschal Donohoe commencera sur les chapeaux de roue ! Il prendra ses fonctions lundi 13 juillet, quatre jours avant le premier sommet européen où les chefs d'Etat et de gouvernements se rencontreront physiquement depuis la crise sanitaire. Lors de ce sommet des 17 et 18 juillet, les 27 doivent discuter du plan de relance de l'économie européenne. La Commission a proposé un plan de 750 milliards d’euros : 500 milliards sous forme de subventions directes et 250 milliards sous forme de prêt. Mais les quatre « frugaux », dont les Pays-Bas et l'Autriche, deux pays de la zone euro, font partie, ont toujours des réticences. L'Autriche par exemple préfèrerait un programme de prêts sous conditions plutôt que des subventions. Mais, l'idée d'imposer des conditions est loin de créer l'unanimité. Sur la question du financement néanmoins, selon le quotidien allemand FAZ, Vienne aurait assoupli sa position sur la possibilité de financer les aides par de l'endettement, ce qui isole un peu les Pays-Bas. Mais la quête du compromis est d'autant plus délicate que les négociations sur le plan de relance sont adossées à celles pour le budget de l’Union européenne d’environ 1 100 milliards d’euros pour la période 2021-2027. Or, la zone euro et son patron ont tout intérêt à trouver un compromis rapidement. En 2020, le PIB de la zone euro pourrait chuter de 8,7%, selon les prévisions de Bruxelles. Or, l’automne sera un cap difficile à passer pour les entreprises avec la fin ou la réduction de certaines aides. Giuseppe Conte a mis ses homologues en garde cette semaine : « Sans réponse forte, coordonnée et européenne, nous détruirons le marché unique », a assuré le président du Conseil italien. Un échec des négociations aurait donc des conséquences politiques. Résistance à la taxe Gafa En dehors du plan de relance, il y a un projet européen qu'il ne va certainement pas aider à faire éclore, c'est celui de la taxe Gafa. Paschal Donohoe, qui avant d'entrer en politique a fait carrière dans le privé (chez Procter and Gambler, puis chez le géant des spiritueux Diageo), défend un taux des sociétés à 12,5%, particulièrement bas. Surtout, il fait de la résistance quand l'Union européenne envisage de taxer les Gafa faute d'accord à l'OCDE. Ce n'est guère surprenant vu que l'Irlande accueille les sièges européens de géants du numériques. Ce fan de Star Wars ne fera peut-être donc pas régner la paix entre les étoiles de la zone euro sur tous les sujets.
Les négociations du Brexit sont aujourd’hui dans l’impasse. La perspective d’une sortie du Royaume Uni sans accord fait craindre le pire pour l’économie britannique déjà fracassée par le Covid-19. D’après l’OCDE le Royaume Uni sera le pays le plus affaibli par la pandémie avec un recul de son PIB de 11,5% pour cette année. Il pourrait endurer la pire récession depuis trois siècles. En avril le PIB a chuté de 20%, ce qui signifie que le niveau de richesse est retombé à son niveau de … 2002 ! Comme partout dans le monde le coronavirus frappe surtout les communautés les plus pauvres. Cela se traduit au Royaume-Uni par un prix sanitaire et économique beaucoup plus élevé dans les régions du nord de l’Angleterre, celles qui sont les plus favorables au Brexit. Les anciens bastions travaillistes qui ont donné leurs voix à Boris Johnson enregistrent le plus grand nombre de morts victimes du Covid et prennent de plein fouet le contre coup économique de la crise. L’impact économique est deux fois plus violent dans cette partie du pays que dans la région de Londres, acquise à l’Europe. Boris Johnson pourra t’il aider ces régions défavorisées comme il s’y est engagé au lendemain de sa victoire aux élections ? En cas de Brexit dur, l’exercice parait hautement improbable. Parce que les finances publiques sont déjà fortement dégradées par les dépenses de relance liées à la pandémie ; le Covid a augmenté les disparités régionales au sein du royaume et le Brexit va les aggraver davantage encore parce que ce sont dans ces régions industrielles les plus pauvres que les emplois sont les plus menacés, dans l’automobile, l’aéronautique ou le tourisme, si aucun accord n’est trouvé entre Londres et Bruxelles. Seul un vaste programme d’investissement dans les infrastructures pourrait réparer ces inégalités et muscler ces régions. C’est ce que prévoyait le ministre des finances Rishi Shunak, mais il a aujourd’hui une priorité encore plus urgente : préparer un budget pour ranimer l’économie de son pays. Une perspective qui semble lointaine, d’après l’institut E and Y le rebond n’aura pas lieu avant 2023 L’institut de l’ancien premier ministre travailliste Tony Blair est encore plus pessimiste : selon ses experts la Grande Bretagne risque de ne jamais se remettre des dommages actuels. La contraction de l’économie va automatiquement comprimer les recettes fiscales et donc abaisser sa capacité à surmonter la crise. Quand le Brexit entrera dans les faits, le 31 janvier prochain, avec ou sans accord, le pays sera encore en train de se débattre avec la crise économique causée par la pandémie. Les difficultés sont susceptibles d’empirer quand le programme de chômage partiel soutenu par le gouvernement sera terminé, c’est-à-dire à partir du mois d’octobre. Ce sera l’heure de vérité pour les entreprises, qui en perdant le filet de sécurité, seront peut-être contraintes à déposer leur bilan. Trop préoccupée par leur survie les entreprises n’ont matériellement pas les moyens de se préparer au Brexit sans accord. Dans ce cas elles seront exposées à une nouvelle calamité : des droits de douane élevés dans les échanges avec le continent, anéantissant leur compétitivité. Le gouvernement est bien conscient de cette impréparation, il va lancer une campagne massive de communication choc, dans l’espoir de réveiller les entreprises et de les mobiliser en urgence pour qu’elles soient prêtes pour le brexit. EN BREF Les États-Unis rompent les discussions sur la taxe digitale menée au niveau de l'OCDE. Dans un courrier adressé à quatre ministres des finances européens, dont Bruno Le Maire, Steve Mnuchin le secrétaire au Trésor écarte tout accord sur ce sujet concernant les géants américains du net. Il menace même de représailles les pays qui appliqueraient unilatéralement ce nouvel impôt comme la France l'a prévu.
L'éventail de ce qui peut être contrefait est large et cela coûte cher aux États européens. Ils perdent chaque année environ 15 milliards d'euros de recettes fiscales selon le dernier rapport de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle. Et selon les données de l'agence, le phénomène a cru au cours de la dernière décennie. Le volume de vente de biens contrefaits est passé de 2,5% du commerce mondial en 2013 à environ 3,3% en 2016. Cette année-là, dans l'Union européenne ont été importées pour 121 milliards d'euros de contrefaçons soit 6,8% des importations venues du reste du monde contre 5% trois ans plus tôt. Des sommes d'autant plus importantes que la variété des produits contrefaits est large. Selon l'OCDE, les chaussures caracolent en tête des saisies en terme de valeur, suivies des vêtements et de la maroquinerie, pendant que les produits cosmétiques ne représentent que 5 % et les médicaments 2%. A noter que ces chiffres datent de 2016, c'est l'année où les douanes françaises ont enregistré un pic de saisies en nombre d'articles avant de baisser. 670 000 emplois directs et indirects perdus Le trafic de contrefaçon a un impact sur l’économie européenne. Sur la période 2013-2017, pour le secteur de la mode, cela a représenté en moyenne 37 milliards d'euros de pertes par an en ventes directes et indirectes (cela comprend donc l'impact pour les fournisseurs par exemple). Près de 18 milliards pour les cosmétiques et 10 milliards pour le secteur pharmaceutique. Et avec les recettes, ce sont aussi des emplois qui s'envolent. Toujours selon l'EUIPO, l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle, au total, tous secteurs confondus, 670 000 emplois directs et indirects auraient été perdus dans les entreprises légitimes en Europe du fait des contrefaçons. Par ricochet, cela a un impact sur les caisses des Etats, puisque ce sont autant d'impôts, de taxes et de cotisations sociales en moins. Par ailleurs, le phénomène peut avoir des conséquences à long terme. Car, moins de revenus pour les entreprises, cela peut aussi conduire à une réduction des investissements pour innover. Et puis, si le consommateur ne sait pas qu'il achète une contrefaçon, c'est l'image de marque du produit qu'il pense s'être procuré qui peut pâtir d'une éventuelle moindre qualité. Au-delà de l’aspect qualitatif, les contrefaçons peuvent même présenter des dangers. Le danger des faux médicaments Certains produits présentent des risques pour le consommateur ou l'environnement, même s'il reste souvent difficile d'établir des chiffres précis. L'un des exemples les plus évidents est celui des médicaments. Selon l'Organisation mondiale de la santé, des faux médicaments contre le paludisme pourraient être responsables de 116 000 morts chaque année en Afrique subsaharienne. Car le trafic de faux médicaments sévit aussi largement en Afrique. Sept chefs d'Etat du continent ont d'ailleurs adopté une déclaration politique en vue d'harmoniser la lutte contre ce fléau en début d'année. Au-delà des médicaments, les jouets et vêtements sont aussi pointés du doigt. La présence de produits chimiques néfastes ou de toxines étant les dangers les plus fréquemment relevés. Des produits dangereux qui viennent, ou venaient en tous cas, majoritairement de Chine. Entre 2010 et 2017, 73% des contrefaçons jugées dangereuses dans l'Union européenne provenaient de l'Empire du milieu indique le rapport de l'EUIPO. Enfin, le business de la contrefaçon est souvent associé à d'autres activités illicites. Le blanchiment d'argent ou la traite des êtres humains par exemple. L'Union européenne et l'Afrique ne sont pas les seules concernées. Cela inquiète aussi beaucoup les Etats-Unis qui selon l'OCDE étaient le pays le plus affecté en 2016. La sécurité intérieure a d'ailleurs remis un rapport sur les biens contrefaits et piratés au président américain en janvier. Le département y souligne que le nombre de saisies a été multiplié par 10 entre l'an 2000 et 2018 en raison notamment de la croissance des ventes en ligne sont en cause. Un problème d'autant plus pris au sérieux que le rapport cite une prévision peu rassurante de Frontier Economics. La société de conseils estime qu'en 2022, la valeur du commerce de biens contrefaits et piratés pourrait flirter avec les 1000 milliards de dollars.
ÉDITO - L'immigration s'effondre dans les pays de l'OCDE en raison de la fermeture des frontières pour cause de pandémie, de quoi avoir un impact direct sur l'économie des pays d'accueil.
durée : 00:09:06 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - Laurence Boone, économiste en chef de l'OCDE est l'invitée de Léa Salamé à 7h50
durée : 01:59:55 - Le 7/9 - Laurence Boone, économiste en chef de l'OCDE est l'invitée de Léa Salamé à 7h50. L'écrivain et Professeur au Collège de France, Antoine Compagnon, est l'invité du Grand Entretien, pour sa publication de "Un été avec Pascal" aux éditions des Équateurs / Radio France.
Face à la récession liée au Covid-19 et confrontée à une « incertitude extraordinaire », l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a échafaudé deux scénarios: elle tire la sonnette d'alarme sur la trajectoire de l'économie mondiale, qui risque fort de décevoir en cas de seconde vague de coronavirus et dans le cas contraire, elle anticipe un plongeon de 6% de l'économie mondiale. La France devrait compter parmi les pays les plus touchés. Le décryptage de cette étude avec l'économiste en chef à l’OCDE, Vincent Koen au micro de Jean Baptiste Marot.
L'entrevue avec Alain Bonnafous au sujet de la crise dans le secteur de l'aéronautique; l'entrevue avec Dominique Anglade sur le projet de loi 61; l'échange avec la Dre Cécile Tremblay au sujet de la pandémie; l'entrevue avec Pablo Rodriguez sur l'intention de punir les fraudeurs de la PCU; l'entretien avec Clément Gignac à propos des dernières statistiques de l'OCDE.
Raymond Côté discute avec Caroline Stephenson de politique américaine régulièrement dans le cadre des Matins Éphémères. Dans la présente chronique, il est question de la guerre du prix de pétrole entre les États-Unis, la Russie et l'Arabie Saoudite. On traite également des perspectives économiques émises par l'OCDE et, bien sûr, de la façon dont Donald Trump gère la crise sanitaire sur le territoire américain.
durée : 00:23:59 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Daniel Cohen, économiste, et Laurence Boone, cheffe économiste de l'OCDE, sont les invités du Grand entretien de France Inter.
En Europe, de nombreux citoyens montrent des signes d'inquiétude face à ce qui est perçu comme une immigration massive. Les flots de réfugiés venus de Syrie en raison de la guerre civile qui s'y déroule, les bateaux qui débarquent sur les côtes européennes les migrants africains qui ont échappé au naufrage et à la mort pendant la traversée de la Méditerranée, ont nourri les discours populistes fondés sur la peur de l'autre. L'un des ressorts de ces discours, c'est la crainte par les citoyens de se voir déposséder de leurs emplois par les nouveaux venus, de voir le budget de l'Etat consacré à d'autres qu'à ceux qui l'ont nourri de leurs impôts. C'est vrai en Allemagne, en Autriche, dans les pays d'Europe de l'Est mais aussi en France. D'où notre choix, nous interroger sur la place qu'occupent les immigrés dans le monde du travail français et dans son économie. Les immigrés sont-ils un poids, une charge pour l'économie, une concurrence pour les salariés, telles sont les questions que nous allons évoquer avec les trois invités que voici. Stéphanie Do est députée LREM de Seine-et-Marne et elle a rédigé avec son collègue Pierre-Henri Dumont du groupe LR un rapport d'information parlementaire sur l'évaluation des coûts et bénéfices de l'immigration en matière économique et sociale. Ekrane Boubtane est économiste au Centre d’Etude et de Recherche sur le Développement International (CERDI) au sein de l'université Clermont-Auvergne et en ce moment professeure invitée à l'école d'économie de Paris. Elle travaille sur les questions migratoires et a publié en octobre 2018 un livre de 64 pages intitulé « l'économie de l'immigration » aux Presses Universitaires Blaise Pascal. Jean-Christophe Dumont est économiste à l'OCDE où il dirige la division des migrations internationales au sein de la Direction de l'emploi, du travail et des affaires sociales. Dans la région niçoise, Cédric Herrou a salarié des migrants d'origine africaine sur son exploitation agricole pour les aider à s'insérer dans le monde du travail. Reportage de Bruno Faure. À Paris, l'utilité des travailleurs immigrés. Reportage de David Baché. Dans la région de Grenoble, dans le département de l'Isère, dans une exploitation horticole, un jeune migrant est en formation dans l'espoir de s'intégrer. Reportage de Clémentine Métenier.
L'enseignement francophone est souvent pointé du doigt par rapport aux autres pays de l'OCDE. Et cela ne semble pas s'améliorer au fil des années. Mais comment réformer un tel milieu ? Fabrice Grosfilley en livre son analyse dans son édito du jour, dans Toujours + d'Actu.
Ce lundi 16 décembre, Hedwige Chevrillon a reçu Thibaut Bechetoille, président de CroissancePlus, Fabien Versavau, PDG de Rakuten France, et Jean-Pierre Jouyet, ambassadeur de la France auprès de l'OCDE, dans l'émission 12h, L'heure H sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast. Dans 12H l'heure H, retrouvez ceux qui font l'actualité dans des entretiens majeurs présentés par Hedwige Chevrillon. BFM Business est la 1ère chaîne française d'information économique et financière en continu, avec des interviews exclusives de patrons, d'entrepreneurs, de politiques, d'experts et d'économistes afin de couvrir l'ensemble de l'actualité française et internationale. BFM Business vous propose aussi des conseils pour vos finances par des personnalités de référence dans les domaines du patrimoine, de l'immobilier ou des marchés financiers. Retrouvez tous les jours : Christophe Jakubyszyn, Faïza Garel-Younsi, Nicolas Doze, Hedwige Chevrillon, Jean-Marc Daniel, Anthony Morel, Guillaume Sommerer, Cédric Decoeur, Karine Vergniol, Grégoire Favet, Sébastien Couasnon, Emmanuel Lechypre, Benaouda Abdeddaïm, Stéphanie Coleau... BFM Business est disponible à la radio ainsi qu'en direct et en podcasts sur l'application BFM Business et le site : www.bfmbusiness.fr.
Invitée : Laurence Boone, cheffe économiste à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La croissance mondiale est au ralenti, les tensions sociales et les guerres commerciales s'accumulent et les niveaux des dettes explosent. Fin novembre 2019, l'OCDE a demandé aux États de réagir pour préparer le monde de demain. Pourquoi est-il urgent de relancer les investissements en matière de numérique et d'énergies renouvelables ? Que peut changer le « pacte vert », présenté cette semaine par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne ? Comment réduire les inégalités dans des démocraties de plus en plus fragilisées ? Quid de la réforme des retraites en France, après les annonces du Premier ministre Édouard Philippe ? De retour d'Inde et de Grèce, Laurence Boone répond. Présentation : Françoise Joly (TV5MONDE), Philippe Ricard (« Le Monde »).
durée : 00:58:51 - Être et savoir - par : Louise Tourret - Alors que la nouvelle enquête PISA - l'enquête triennale de l'OCDE sur les systèmes éducatifs dans le monde - doit être publiée le mardi 03 décembre, Etre et savoir s'interroge sur la pertinence de ces évaluations des systèmes scolaires, et des classements nationaux et internationaux. - réalisation : Philippe Baudouin - invités : Fabienne Rosenwald directrice de la DEPP (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) au ministère de l’Éducation nationale; Thomas Schauder professeur au lycée Jean Prévost de Montivilliers; Hugo Harari-Kermadec Economiste de l’éducation; Eric Charbonnier Analyste à la direction de l’éducation de l’OCDE
Octobre 2018. Jair Bolsonaro, candidat d’extrême droite, est élu président de la République du Brésil. Après des années de développement économique et social rendu possible par un potentiel démographique et agricole colossal, comment expliquer la crise commerciale et environnementale qui touche aujourd’hui le Brésil ?Avec Jens Arnold, chef du bureau au Brésil au sein du département économique à l'OCDE, et Martine Droulers, géographe spécialiste du Brésil, Etienne et Laureen déroulent le fil économique de cette nouvelle République pour tenter d’expliquer l’élection de Jair Bolsonaro. Spla$h est une émission d’Etienne Tabbagh produite par Nouvelles Écoutes, co-écrite et co-animée avec Laureen Melka. Cet épisode est réalisé par Marine Raut. Mixé par Laurie Galligani. Générique : Aurore Mayer-Mahieu
Hedwige Chevrillon reçoit Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE, Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, et Takis Candilis, directeur général délégué à l'antenne et aux programmes de France Télévisions, dans 12h, L'heure H, sur BFM Business, ce jeudi 10 octobre 2019. Les entretiens majeurs avec ceux qui font l'actualité, par Hedwige Chevrillon. BFM Business est la 1ère chaîne française d'information économique et financière en continu, avec des interviews exclusives de patrons, d'entrepreneurs, de politiques, d'experts et d'économistes afin de couvrir l'ensemble de l'actualité française et internationale. BFM Business vous propose aussi des conseils pour vos finances par des personnalités de référence dans les domaines du patrimoine, de l'immobilier ou des marchés financiers. Retrouvez tous les jours : Christophe Jakubyszyn, Faïza Garel-Younsi, Nicolas Doze, Hedwige Chevrillon, Jean-Marc Daniel, Anthony Morel, Guillaume Sommerer, Cédric Decoeur, Karine Vergniol, Grégoire Favet, Sébastien Couasnon, Emmanuel Lechypre, Benaouda Abdeddaïm, Stéphanie Coleau... BFM Business est disponible en direct radio, en direct télé ainsi qu'en direct et replay sur www.bfmbusiness.fr.
durée : 00:14:51 - Journal de 22h - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis ses menaces à exécution en profitant du retrait américain ordonné par Donald Trump. Ses soldats ont lancé l'offensive contre les Kurdes de Syrie. - invités : Pascal Saint-Amans Directeur du centre de politique et d'administration fiscale de l'OCDE
Voici la baladodiffusion de l'émission Midi info du mercredi 9 octobre 2019:La NBA embourbée dans le conflit entre Hong Kong et la Chine analysé par le journaliste Robert Frosi. Entrevue Frédérick Gaudreau, le nouveau commissaire de l'UPAC. Gilles Paris, correspondant du journal Le Monde à Washington, commente le refus de la Maison-Blanche de collaborer à l'enquête sur l'affaire ukrainienne. Entrevue avec Pascal Saint-Amans, Directeur du Centre de politique et d'administration fiscales à l'OCDE sur une réforme fiscale pour taxer les GAFA. La journaliste Manon Globensky analyse les troubles en Équateur
durée : 00:04:47 - Le Journal de l'éco - par : Xavier Martinet - Avec 60 chefs d'Etats seulement à la réunion de l'ONU sur le climat, le front de l'Accord de Paris est dégarni. Symptôme selon un dernier rapport de l'OCDE : une taxe carbone devenue "l'arlésienne" des politiques climatiques. Pourtant la pression est forte pour inciter à rendre le CO2 plus coûteux. - invités : Christian Gollier Directeur Général de la Toulouse School of Economics
L’OCDE ha rebaixat fins el 2,9% la previsió de creixement mundial pel 2019. Es tracta de la pitjor dada en una dècada i avisen, a més, que els riscos continuen creixent. Niño Becerra analitza la situació actual i ens explica com estem entrant en la tercera fase de la crisi
Voici la baladodiffusion de l'émission Midi info du jeudi 19 septembre 2019:Table électorale avec Michel Lagacé, éditorialiste à La Liberté, François Bergeron, rédacteur en chef de L'Express de Toronto, Brigitte Breton, chroniqueuse au Le Soleil et François Gravel, éditorialiste à L'Acadie Nouvelle. WILL PROSPER, documentariste et militant des droits civiques, commente les ``blackfaces`` ou ``brownfaces`` de Justin Trudeau. Entrevue avec le DR MARTIN JUNEAU sur l`interdiction des publicités sur le vapotage. Clément Gignac, vice-président principal et d'économiste en chef à l'Industrielle Alliance analyse le ralentissement économique mondial prévu par l'OCDE. Les dernières données de la boussole électorale analysé par Charles Breton, Directeur de la recherche à Vox Pop Lab
durée : 00:15:18 - Journal de 22h - Patron de la filiale Keolis, Jean-Pierre Farandou va prendre la tête de l'entreprise ferroviaire le 1er janvier prochain. - invités : Jean-Christophe Dumont chef de la division des migrations internationales au sein de l'OCDE
Discussion avec Guy Fournier, chroniqueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec: La commission sur les médias.
L'OCDE, qui réunit pas moins de quarante pays représentants 80% du PIB mondial, a récemment publié un rapport qui alerte sur un retard de formation au numérique. Un problème, surtout lorsque l'on sait que de nombreux métiers vont être profondément modifiés de par l'importance croissante du numérique dans nos sociétés. Alain Garnier vous présente les chiffres de ce rapport à travers ce nouveau rendez-vous hebdomadaire.
Dans cet épisode des Ondes de la coopération, nous parlons avec Susanna Morehead, présidente du Comité d’Aide au Développement de l’OCDE. Elle était en visite à Ottawa en juillet, où elle a complété une série de rencontre avec des partenaires clefs du gouvernement, du secteur privé et de la société civile. Elle a accepté de passer quelques moments avec nous pour discuter de la place de la société civile au Canada et de la place du Canada dans le monde.
durée : 00:22:10 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - La France est-elle en bonne voie pour faire diminuer encore son taux de chômage ? Et comment stimuler l'emploi, en quantité et en qualité ? Gilbert Cette, économiste, et Stéphane Carcillo, chef de la division Emploi et Revenus à l'OCDE, sont les invités du grand entretien du 6/9, au micro de Pierre Weill.
Roselyne Bachelot : Vous êtes docteur en pharmacie, vous avez exercé diverses responsabilités dans un laboratoire pharmaceutique, vous avez été élue conseillère générale, régionale, députée (française et européenne), secrétaire générale adjointe du RPR, puis nommée ministre de l'environnement, de l'écologie et du développement durable de 2002 à 2004. En 2007 vous êtes ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, puis ministre des solidarités et de la cohésion sociale de 2010 à 2012. Depuis, vous animez diverses émissions de radio et de télévision et vous publiez des essais qui traduisent votre dilection pour la musique aussi bien que vos convictions féministes. Nos auditeurs peuvent en savoir davantage sur votre vie en écoutant le Kitafétoi dont vous êtes la protagoniste et qui est accessible sur notre site.Comme députée, vous vous êtes consacrée aux questions de santé et de santé au travail, de protection sociale, d'exclusion, de bioéthique et de handicap. En 1991, vous avez voté la loi Evin sur le tabagisme et l'alcool, en opposition avec les consignes du RPR, comme vous vous aviez pris une position en rupture sur le Pacs en 1998. Ministre, vous avez travaillé sur la réforme des franchises médicales, la résorption du déficit de la sécurité sociale, les plans de lutte contre Alzheimer et contre le cancer, l'amélioration des conditions de travail à l'hôpital et la réorganisation des soins palliatifs. Vous avez défendu en 2009 la loi « hôpital, patients, santé et territoires ». Avec vous, nous allons donc tenter d’éclairer la question des déserts médicaux.La France est l’un des pays de l'OCDE les plus dépensiers en matière de santé : elle y consacre 11,8 % de son PIB. Mais la question se pose de ces parties du territoire où il est de plus en plus difficile d'accéder aux soins et dont il a beaucoup été question lors du récent « grand débat national ».L’expression « désert médical » recouvre une réalité complexe dont les chiffres rendent un compte insuffisant et contradictoire. Selon la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) du ministère de la Santé, 98 % de la population réside à moins de 10 minutes de route d'un cabinet de généraliste et trois quarts des Français sont à moins de 20 minutes du spécialiste le plus proche, quelle que soit la spécialité. Ces statistiques ne mesurent pas le temps d’attente avant d’obtenir un rendez-vous, or, il peut se monter à plusieurs mois. Elles s’opposent à d’autres statistiques établies par la même Drees selon laquelle le pays compte 11.329 communes dans des zones considérées comme "déserts médicaux" et 12% de la population réside dans une commune considérée comme "sous-dense" en médecins généralistes.Si la situation actuelle est comparable à celle des années 80, une dégradation est à craindre face à une double évolution : l'augmentation de l'espérance de vie des Français et le vieillissement des médecins généralistes qui sont 8% de moins qu'en 2009 selon les données de la Drees et dont les rangs devraient continuer à s’éclaircir jusqu'en 2025, conséquence d’un numerus clausus que le gouvernement entend supprimer. Le plan « Ma santé 2022 » visant notamment à résoudre les problèmes de disparité géographique des services de santé n'est pas le premier du genre. Qu'elles soient incitatives ou autoritaires, les actions publiques se sont révélées largement inopérantes jusqu'alors.La médecine salariée prend le pas sur la médecine libérale. La précarité de l'équilibre financier du système de santé, dont le déficit vient d’augmenter à nouveau pose la question du mode de rémunération des actes autant que celle de leur limitation. Les réformes de l’hôpital doivent affronter l'inertie du système, avec ses structures mastodontes comme les CHU et remédier à des dégradations spectaculaires comme celle des services d’urgence. Roselyne Bachelot si chacun reconnait qu’il faudra des années pour donner une solution à tous ces problèmes, par lequel l’ancienne ministre de la Santé que vous êtes pense qu’il faudrait commencer ?
durée : 00:33:49 - La Grande table (2ème partie) - Pour une fin à venir de l'évasion fiscale? C'est en tout cas le voeu et le combat de Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE. Une émission en dialogue avec Emmanuelle Andreani, qui a coordonné le dossier de Society consacré à l’évasion fiscale.
Gouvernement : "Oui il y a eu un trou d'air, on avait perdu le sens du projet" Interrogé sur la déclaration de politique publique d'Edouard Philippe qui lance le 2ème acte du quinquennat, le chef de fil centriste reconnaît "qu'il y a eu un trou d'air. Depuis six mois, nous avons continué les réformes" précise l'élu qui cite la loi sur la justice, celles sur les transports ou la fonction publique. "Mais il fallait poser les valises et discuter avec les Français sur le sens de notre projet. La politique n'est pas qu'un pragmatisme". Il affirme que la première partie du quinquennat a permis de remettre la France dans la course : "Elle ne pouvait rester le dernier pays de l'OCDE". Mais il nuance : "A force de réformes à marche forcée, on avait perdu le sens du projet." Recomposition politique : "La droite et la gauche n'ont pas eu besoin de nous pour se torpiller." Patrick Mignola conteste l'analyse selon laquelle LREM a cherché à torpiller la droite et la gauche pour installer le duel avec l'extrême droite. "Je ne suis pas d'accord avec ça. Je pense qu'on a convaincu les Français que ce pays avait besoin de se mettre en mouvement et de retrouver un projet collectif où les gens se parlent. On a été élu sur ce projet." L'élu Modem affirme que le PS et LR "n'ont pas eu besoin de nous pour se torpiller. François Hollande s'était tiré une balle dans le pied avant qu'Emmanuel Macron arrive." Quant à LR, "son positionnement ultralibéral et ultra conservateur en ont fait un Tea Party". "On avance pour le pays, pas en maintenant la tête des autres sous l'eau." PMA : "Une adoption définitive en janvier ou février" Interrogé sur la révision des lois de bioéthique, la député assure qu'on "prendra le temps qu'il faut pour un débat apaisé". Après la première lecture à l'Assemblée nationale en septembre, le texte qui ouvrira l'accès à la PMA partira au Sénat puis reviendra devant les députés en deuxième lecture. "Au mieux, cette révision des lois de bioéthique sera votée définitivement en janvier ou février. Se donner six mois pour discuter, c'est pas trop court mais ce n'est pas trop long non plus pour, une fois que les réactions épidermiques personnelles seront passées, travailler sur ce qui est bien pour le pays et pour nos enfants".
La France possède également le temps de vie active le plus court et la durée de retraite la plus longue parmi les pays de l'organisation de coopération et de développement économiques.
Le flash de la mi-journée, des infos en deux minutes:- Les classes moyennes « en perte de vitesse » dans l’ensemble des pays occidentaux depuis 30 ans. Rapport de l'OCDE publié hier et rapporté par Les Echos.- Première médicale en France. Une femme de 34 ans, infertile, a reçu une greffe d’utérus grâce à un don de sa mère, annonce l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine).-«Dix pour cent» : Liliane Rovère, qui tient le rôle clé d’Arlette dans la série à succès, a révélé avoir été victime d’un viol à l’âge de 18 ans… La comédienne de 86 ans s’est confiée au Parisien à l’occasion de la sortie de son autobiographie.-Accusations de plagiat : Gad Elmaleh tente de démasquer la personne derrière la chaîne Youtube CopyComic via Facebook.- « Si je me prends au sérieux, mon public va m’en vouloir et être dégoûté ». Le rappeur Roméo Elvis s’est confié à 20 Minutes...-Le film secret tourné par Rihanna et Donald Glover, alias Childish Gambino, sera dévoilé au public samedi sur Amazon Prime Video. Il sera gratuit pendant 18 heures.Anne-Laetitia BéraudCrédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits/Bisquit soul de Noodgroove - Fugue Icons8.com Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Patrick Arthus était l'invité de l'Heure H du 27 avril 2016 Diplômé de l'Ecole Polytechnique, de l'Ecole Nationale de la Statistique et de l'Administration Economique et de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, Patrick ARTUS est aujourd'hui le Chef économiste de Natixis et membre du Comité Exécutif. Il débute sa carrière en 1975 à l'INSEE où il participe entre autres aux travaux de prévision et de modélisation. Il travaille ensuite au Département d'Economie de l'OCDE (1980) puis devient Directeur des Etudes à l'ENSAE et Responsable de Séminaire de Recherche à l'Université Paris Dauphine (1982). Il enseigna dans diverses Universités (Dauphine, ENSAE, Centre des Hautes Etudes de l'Armement, Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, HEC Lausanne...), et il est actuellement Professeur d'économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il cumule ses fonctions d'enseignant avec ses travaux de recherche et s'associe à diverses revues ou associations économiques. Il est membre des Conseils d’administration de TOTAL et d'IPSOS en qualité d'Administrateur.
Les prévisions du gouvernement en matière de baisse du chômage et de hausse pouvoir d'achat sont optimistes. Les réformes d'Emmanuel Macron, encouragées par l'OCDE, seront-elles à la hauteur de ces projections ?
Entrevue avec Renaud Brossard, directeur Québec de la Fédération canadienne des contribuables: Les Québécois sont parmi les plus taxés de l'OCDE. Chronique avec Me Francois-David Bernier, avocat et analyste judiciaire: Aspect légal de l'entrepreneuriat et la faillite de Caroline Néron. Chronique avec Vincent Dessureault: Un homme et sa sonnette. Une production de QUB radio Janvier 2019
Entrevue avec Renaud Brossard, directeur Québec de la Fédération canadienne des contribuables: Les Québécois sont parmi les plus taxés de l'OCDE.
Dans ce nouvel épisode de Spla$h, Laureen Melka et Etienne Tabbagh s'intéressent au PIB. Avec Martine Durrand, directrice du département des statistiques et des données et chef statisticienne à L'OCDE, ils tentent de répondre à la question : L'économie peut-elle mesurer le bonheur, et si oui, comment ?Spla$h est une émission d’Etienne Tabbagh produite par Nouvelles Ecoutes. Cet épisode est réalisé par Aurore Meyer Mahieu. Mixé par Laurie Galligani. Coordonné par Marine Raut.Cet épisode de Spla$h est rendu possible grâce à Quitoque, un service de livraison de panier-recette à domicile. Jusqu'au 30 septembre 2018, Quitoque vous offre 30€ sur votre premier panier-recettes avec le code SPLASH. Offre valable dès 57€ d'achat.
Le texte de présentation de ce podcast a été rédigé par Patricia Mignone de Tribu Zen:"L'École du Dialogue ouvrira ses portes aux enfants du primaire. Cette école est la concrétisation du projet de John Rizzo qui rêve qu’un jour, les Finlandais débarquent à Bruxelles, ébahis par les performances des élèves belges.Une blague ?Certainement pas ! John Rizzo est on ne peut plus sérieux et il a de bonnes raisons pour cela.John s’est d’abord illustré comme startupeur, créateur de Java Black Belt, une société de formations informatiques où il a multiplié les révolutions pédagogiques. Un succès tel qu’il s’est conclu sur un rachat par le n°1 mondial de l’e-learning.Passionnée de pédagogie et d’informatique, John se lance alors dans un nouveau rêve : associer ses compétences informatiques de pointe et les dernières innovations dans le domaine de l’éducation afin de créer une nouvelle approche pédagogique, en phase avec son époque.Il visite, aux quatre coins de la planète, des écoles qui innovent radicalement, et rencontre les principaux acteurs du changement. Rentré en Belgique, il décide de tester son approche au sein de quelques écoles avec, souvent, des résultats impressionnants en quelques semaines. Il relate cette expérience dans son livre Sauver l’École ?, paru en 2015 aux éditions Ker.Qu’a-t-elle d’innovant, cette pédagogie ?En fonction des tâches et matières, chaque élève peut avancer à un rythme motivant : le plus vite possible, tout en assimilant réellement la nouveauté.Dans ce modèle, le groupe se désynchronise rapidement, ce qui permet aux élèves de s’expliquer la matière entre eux et, ainsi, de développer activement leurs compétences relationnelles. Ils deviennent naturellement autonomes et empathiques. Sans parler de la joie qu’ils éprouvent à évoluer en étant les pilotes de leur formation.Dans un tel cadre, aucun élève ne s’ennuie et, en moyenne, ils progressent plus vite qu’à l’école traditionnelle tout en suivant le même programme.Un centre européen d’innovation pédagogiqueL’École du Dialogue a été conçue pour être un modèle visitable. Elle s’inscrit d’ailleurs dans un projet financé par la Commission européenne et coordonné par John Rizzo, reliant des écoles performantes et innovantes en Europe afin d’aider les écoles traditionnelles à se transformer.Rappelons que la plupart de nos écoles sont traditionnelles. D'après le rapport PISA, à 15 ans, un élève francophone a plus d'un an de retard sur un élève flamand. Toujours à 15 ans, les élèves les plus pauvres ont 112 points de retard sur les élèves issus des milieux les plus favorisés dans la maîtrise des sciences, ce qui équivaut à... trois années de formation de retard, l'une des différences les plus fortes de l'OCDE.Bref, la vocation de l’Ecole du Dialogue, c’est de permettre aux individus d’optimiser leur potentiel dans l’environnement affectif et relationnel le plus propice à l’épanouissement des facultés cognitives. Elle se veut un lieu d’édification humaniste où l’on forme des citoyens du monde, ouverts à la diversité et outillés pour faire face dans la bienveillance et la responsabilité, aux défis de demain."Ce podcast est coproduit avec Tribu-ZenRetrouvez la vidéo sur la chaîne Tribu-ZenSite InternetRetrouvez tous nos podcasts Midoricast sur notre site What's Your StoryMidoricast est un projet initié par "transforma bxl" & "The Podcast Factory Org" (ASBL-VZW).Synergie: RCF Radio.
Victoire pour les droits des détenus : l'isolement cellulaire a été déclaré inconstitutionnel par un juge de la Cour supérieure de l'Ontario, entrevue avec Charlotte-Anne Malischewski, représentante de l'Association des libertés civiles ; On discute de la nouvelle stratégie de sécurité nationale de Donald Trump avec Ferry de Kerckhove, professeur à l'École supérieure d'affaires publiques et internationales à l'Université d'Ottawa; l'OCDE évalue les politiques environnementales du Canada pour une troisième fois, on en parle avec Pierre-Olivier Pineau, professeur titulaire à la chaire de gestion du secteur de l’énergie à HEC Montréal; Retour sur ceux qui ont fait l'événement en 2017 : entretien avec le député conservateur Maxime Bernier; Grand Angle : Lise Bissonnette et Réjean Parent reviennent sur la stratégie de sécurité américaine et les ratés de la lutte canadienne contre l'évasion fiscale.
Agnès Verdier Molinié et Eric Heyer reviennent sur le rapport de l'OCDE qui pointe la bonne santé de l'économie mondiale et sur les conséquences que pourrait avoir le Brexit sur ces bons chiffres.
Action ! Le rendez-vous décryptage de Michel Taly - Mieux comprendre les propositions de nos représentants politiques pour mieux agir en tant que citoyen
Pauvreté maintenant en hausse chez les aînés canadiens selon l'OCDE
Robert DANON, professeur en droit fiscal, HEC Lausanne et Faculté de droit de l'UNIL
Robert DANON, professeur en droit fiscal, HEC Lausanne et Faculté de droit de l'UNIL
Robert DANON, professeur en droit fiscal, HEC Lausanne et Faculté de droit de l'UNIL
La dimension fiscale des politiques environnementales dans certains Etats membres de l'OCDE, par Monsieur Nils-Axel BRAATHEN, Administrateur principal, Direction de l'environnement, OCDE.
Une fiscalité négative : les subventions nuisibles à l'environnement, par Monsieur Jean-Philippe BARDE, ancien responsable des politiques nationales de l'environnement à l'OCDE, Maître de conférences à l'IEP de Paris.
Pour écouter cette chronique donnée sur AligreFM le 21 février 2012 Une étrange proposition Parmi toutes les propositions qu’a faites Nicolas Sarkozy à l’occasion de son entrée en campagne, il en est une qui retient l’attention : celle qui consisterait à modifier, par voie de référendum, la formation des chômeurs. Drôle de manière d’aborder ce sujet mais qui me donne l’occasion de revenir sur le chômage, non pas sur son explosion, plus d’un million de chômeurs en un quinquennat, ni même sur ses causes, mais sur ses effets.Quel est l’impact du chômage sur la vie des uns et des autres ? en quoi est-ce qu’il modifie la société, notre environnement économique ? qu’est-ce que la vie des chômeurs ? toutes questions qu’on laisse en général de coté lorsque l’on aborde la question sous l’angle économique et qui sont cependant déterminantes. Peut-on suggérer que les chômeurs sont des assistés qui se complaisent dans leur situation, comme fait Nicolas Sarkozy, sans examiner de près ce que sont les conséquences du chômage sur la vie de chacun?Une idée bien ancrée chez les économistes L’idée que les chômeurs sont des assistés qui profitent de leurs allocations chômage pour ne rien faire, est une vieille idée réactionnaire qui a trouvé ses meilleurs défenseurs chez les économistes. Dès 1925, Jacques Rueff, l’économiste préféré du général de Gaulle défendait cette idée en s’appuyant sur des données britanniques. Il répéta cette analyse à de nombreuses reprises, notamment en 1931 dans un livre au titre explicite : L’assurance chômage, cause du chômage permanent, et il développa cette thèse jusqu’à la fin de ses jours. Il l’a notamment reprise dans des articles publiés dans le Monde en 1976, articles dans lesquels il expliquait : « Depuis 1911(…) il existait en Angleterre un système d'assurance-chômage, qui donnait aux ouvriers sans travail une indemnité connue sous le nom de "dole". La conséquence d'un pareil régime était d'établir un certain niveau minimal de salaire, à partir duquel l'ouvrier était incité à demander la "dole" plutôt qu'à travailler pour un salaire qui ne lui vaudrait qu'un excédent assez faible sur la somme qu'il recevait comme chômeur. » On l’a compris, l’ouvrier assuré de toucher cette « dole », préférerait ce revenu minimum préférerait à un travail salarié guère mieux payé. Jacques Rueff ajoutait que ce mécanisme interdisait les baisses de salaires en période de récession : les travailleurs qui chômaient protégeaient donc, à l’entendre, les revenus de leurs collègues qui travaillaient. D’où sa conclusion : ce sont des salaires qui ne baissent pas en période de récession qui créent le chômage. Le chômage disparaitrait si les salariés acceptaient des réductions de leurs revenus comme font les commerçants qui baissent leurs prix quand ils n’ont pas vendu à la fin du marché toutes leurs carottes ou toutes leurs tomates. C’est l’analyse économique classique, que l’on retrouve, sous des formes voisines, dans un très grand nombre de textes contemporains. Analyse séduisante sur le plan théorique mais dont il est difficile de trouver confirmation dans les travaux empiriques, surtout dans ceux des sociologues qui approchent les chômeurs autrement que dans des statistiques.Le chômage et la mort sociale Les sociologues qui vont sur le terrain à la rencontre des chômeurs, qui les interrogent sur leurs motivations, qui examinent leurs comportements ont une approche totalement différente du sujet. J’en voudrais pour première preuve cette remarque que Pierre Bourdieu fait dans la préface qu’il a donnée à la traduction française du premier livre de sociologie qui se soit intéressé de très près aux chômeurs : les chômeurs de Marienthal, de PaulLazarsfeld, un livre publié en 1931 et consacré à une enquête sur les travailleurs restés longtemps sans emploi dans cette petite ville de la banlieue viennoise. « À travers les biographies ou les témoignages, écrit Pierre Bourdieu, – je pense par exemple à ce chômeur qui, après avoir écrit cent trente lettres de demande d’emploi, toutes restées sans réponse, s’arrête, abandonnant sa recherche, comme vidé de toute énergie, de tout élan vers l’avenir –, à travers toutes les conduites que les enquêteurs décrivent comme « irrationnelles », qu’il s’agisse d’achats propres déséquilibrer durablement leur budget ou, dans un autre ordre, de l’abandon des journaux politiques et de la politique au profit des gazettes de faits divers (pourtant plus coûteuses) et du cinéma, ce qui se livre ou se trahit, c’est le sentiment de délaissement, de désespoir, voir d’absurdité, qui s’impose à l’ensemble de ces hommes soudain privés non seulement d’une activité et d’un salaire, mais d’une raison d’être sociale et ainsi renvoyés à la vérité nue de leur condition. Le retrait, la retraite, la résignation, l’indifférentisme politique (les Romains l’appelaient quies) ou la fuite dans l’imaginaire millénariste sont autant de manifestations, toutes aussi surprenantes pour l’attente du sursaut révolutionnaire, de ce terrible repos qui est celui de la mort sociale. »C’est cette mort sociale, « On ne lit plus les journaux, on n’écoute plus la radio ; s’installent l’indifférence, la résignation et le désespoir… », écrit Lazarsfeld, qui explique que les chômeurs de longue durée ne cherchent plus d’emplois. S’ils n’en cherchent plus, ce n’est pas, comme le disent les économistes parce qu’ils préfèrent le chômage au travail, mais parce qu’ils ont perdu l’espérance de trouver un emploi. Pourquoi continuer de chercher si chercher ne mène à rien ?Tous les chômeurs ne sont évidemment pas condamnés à cette mort sociale, tant s’en faut, mais elle est en arrière-fond, elle est ce que vivent ceux qui sont sans emploi depuis longtemps. Ce qui explique, d’ailleurs, que toutes les mesures prises pour réduire la durée des allocations, diminuer leur montant à mesure que le temps passe, comme celles que proposent le Medef et à sa suite le gouvernement, sont si inefficaces. Les chômeurs restés trop longtemps sans emploi n’attendent plus rien du marché de l’emploi.Chômage et économie parallèle Cela ne veut pas dire qu’ils restent forcément les bras croisés, inactifs. A défaut de trouver un emploi sur le marché du travail, beaucoup s’en créent un en dehors de celui-ci. D’où le développement parallèle, souvent signalé, du chômage et de l’économie souterraine. Le chômage favorise le développement du travail au noir. Les chômeurs qui ne sont pas sans capacités ni compétences acceptent, lorsqu’ils en ont l’opportunité, de travailler ainsi en dehors de toute légalité, sans cotisations ouvrières ou patronale, ce qui peut leur permettre de compenser leurs pertes de revenus et de conserver une certaine estime de soi : se trouver un job au noir, quand on est sans emploi, c’est se prouver à soi-même et aux autres qu’on est capable de rebondir, de se défendre, de s’adapter. Et c’est sans doute un des motifs pour lesquels le travail au noir est si bien accepté. C’est également, pour peu que l’on sache en trouver assez, s’assurer des compléments de revenus qui échappent aux cotisations sociales mais aussi à l’impôt. On ne gagne pas plus qu’avant mais on coûte moins cher à ses clients, les seuls victimes sont l’Etat et les comptes sociaux.A cause de la crise économique, l'économie souterraine aura augmenté en 2010 dans les pays développés, après une hausse en 2009», explique Friedrich Schneider, un économiste autrichien spécialiste de l'économie informelle. D’après ses calculs, la part de cette économie non officielle dans le produit intérieur brut (PIB) des pays de l'OCDE a grimpé de 13,3% en 2008 à 14% en 2010. En France, ce ratio a augmenté de 11,1% à 11,7%, mais c’est en Allemagne que cette hausse a été particulièrement significative, ce que l’on peut expliquer par la multiplication des midi jobs à 400€ et du temps partiel qui libèrent du temps pour ces activités. En France même, le phénomène a progressé massivement. Le Figaro citait, dans un article publié en 2010, des chiffres significatifs : Les délais accordés en 2009 aux entreprises en difficulté lors des redressements sur les années précédentes, d'habitude stable, a bondi de 58%. La même année, le nombre de procès verbaux dressés pour travail illégal a bondi de 27%. En 2010, le nombre de procès-verbaux de travail dissimulé établis a presque doublé, connaissant une augmentation de 94 %. Cette progression est pour partie liée à une modification des procédures mais elle montre bien l’impact du chômage sur l’économie souterraine. Cette montée du travail au noir a une quadruple conséquence :- elle rend les chiffres officiels de plus en plus fragiles,- elle allége l’impact de la récession puisque cette économie souterraine améliore les revenus de ceux qui la pratiquent,- elle nourrit le sentiment d’injustice chez les voisins, les proches qui ont du mal à s’en tirer et s’imaginent que ceux qui travaillent au noir s’enrichissent plus facilement,- elle favorise l’incivisme : c’est dans les pays dans lesquels l’économie souterraine est le plus développée que l’Etat a le plus de mal à collecter des impôts. Est-ce ce un hasard si l'économie souterraine représente, selon les estimations de Friedrich Schneider, 25% du PIB en Grèce et autour de 40% en Lettonie et en Estonie.Le retour au travail et les pertes de salairesMais revenons au vécu des chômeurs. S’il arrive que les manuels d’économie expliquent que les chômeurs ont choisi de ne pas travailler parce qu’il était plus avantageux de percevoir des allocations, toutes les études de bien-être montrent que le chômage se traduit par une augmentation du niveau d’anxiété et une dégradation de la satisfaction, du bonheur et du sentiment de valoir quelque chose. Tout cela devrait inciter à rechercher rapidement un travail. Et c’est ce que font en général les chômeurs. Mais il est vrai qu’ils déchantent vite. Non seulement il est difficile de retrouver un travail, mais lorsqu’ils en retrouvent un celui-ci est, en général, moins bien rémunéré que celui qu’ils ont perdu. La décote est en général de l’ordre de 10% à 15%, avec des variations selon les secteurs et les métiers, certains comme les métiers de service ou d’encadrement étant plus touchés que d’autres.Cette décote peut prendre de nombreuses formes : passage du temps plein au temps partiel, du CDI à d’autres contrats de travail, CDD, intérim, perte de l’ancienneté, retour à l’emploi dans des secteurs dans lesquels les compétences acquises sont moins valorisées, changement complet de métier, d’employée de bureau à caissière dans une grande surface… reste que dans tous les cas, c’est une perte de pouvoir d’achat d’autant plus mal ressentie qu’elle est jugée injuste. Et, parce que cette dégradation des revenus est jugée injuste, beaucoup de chômeurs refusent les premières propositions qui leur sont faites, une attitude que condamne Nicolas Sarkozy mais qu’il ferait mieux d’essayer de comprendre : ces chômeurs qui refusent des propositions trop médiocres, trop éloignées de leurs compétences, et on sait qu’elles sont nombreuses, se disant qu’ils valent mieux, qu’ils trouveront mieux. Ils ont d’autant plus tendance à attendre, qu’ils savent bien qu’il est très difficile de monter dans l’échelle des salaires quand on est parti bas. Ils se trouvent donc pris en tenaille entre deux exigences contradictoires :- celle de retrouver rapidement un emploi pour sortir du chômage, situation toujours inconfortable,- celle de retrouver un emploi correspondant à leurs qualifications, au salaire qu’ils avaient avant, pour poursuivre dans la voie engagée.Ils sont au fond amenés à choisir entre prendre le premier emploi qui se présente au risque de se déprécier et attendre un emploi correspondant à leur niveau sachant qu’il s’agit d’une véritable course poursuite puisque plus on attend plus on a de chance de rester sur le carreau avec des compétences qui se dégradent et perdent de leur valeur à mesure que le temps passe. Le cas des commerciaux qui vivent de leur carnet d’adresses est caractéristique : plus ils attendent, moins celui-ci a d’intérêt pour un quelconque employeur.J’ajouterai que ce dilemme se complique de ce que la démarche de recherche d’emploi conduit à surévaluer ses compétences, le poste qu’on occupait. Les conseillers que l’on rencontre vous invitent à mettre en valeur ce que l’on a fait, ses compétences, c’est tout l’art du CV, mais plus on met de soin à mettre en valeur son CV plus l’écart entre ses aspirations et ce qui vous est proposé se creuse.Les seniors et les jeunes Je citais tout à l’heure Bourdieu et Lazarsfeld qui s’interrogeaient sur l’impact du chômage sur le vécu, les comportement de ceux qui en souffrent. Cet impact n’est évidemment pas le même pour tous. On sait que le chômage touche en France surtout les seniors et les plus jeunes. Les seniors sont sans doute moins affectés que d’autres par le chômage. Ils savent qu’ils ont peu de chance de retrouver un emploi, ils calculent comment atteindre l’âge de la retraite sans trop d’encombre et s’accommodent au fond assez bien de ce qui peut passer pour une retraite anticipée. Les reproches sociaux sont faibles, tout le monde sait bien qu’ils ont peu de chance de retrouver un emploi et l’on se dit qu’après tout, faire partir un senior, c’est donner sa chance à un jeune travailleur. Sauf que c’est faux. Le senior que l’on met au chômage et auquel on continue d’attribuer des allocations parce qu’on sait bien qu’il a peu de chance de retrouver un emploi coûte cher : il faut financer ses allocations, sa retraite précoce, ce qui augmente le coût du travail, lequel coût incite les entreprises à freiner, limiter leurs recrutements. Le chômage des seniors est pour partie responsable du chômage des jeunes. A l’inverse de ce que pourrait suggérer une analyse des vases communicants, plus il y a chez chômage chez les seniors, plus il y en a chez les jeunes.Pour ce qui est des jeunes, les choses sont toutes autres. Leur expérience du chômage qui est, pour beaucoup, d’ailleurs, une expérience de la précarité, des stages à répétition, va impacter leur vision du monde pour une très longue période. Une étude britannique qui s’interrogeait sur le chômage des jeunes en Grande-Bretagne, chômage tout aussi important qu’en France, parlait de cicatrices qui ne s’effacent pas, des chercheurs français parlaient eux de stigmates. Plus on tarde à trouver une place stable sur le marché du travail, plus les salaires que l’on perçoit tout au long de sa carrière s’en ressentent, plus les chances de se retrouver au chômage dans le cours de celle-ci augmente. Un recul d’un an dans le démarrage de cette carrière se traduit une augmentation moyenne des périodes de chômage de dix mois. Qui commence sa carrière professionnelle par une longue période de galère risque d’en payer longtemps les conséquences tant en terme de risque de chômage que de salaire. Une autre étude britannique indique qu’un homme qui a connu plus de 6 mois de chômage à 23 ans, gagnera en moyenne et toutes choses égales par ailleurs 7% de moins à 42 ans.Ce qui est une mauvaise nouvelle pour tout le monde, pour les jeunes qui en sont victimes mais aussi pour tous les autres puisque qui dit salaires plus faibles dit également cotisations et impôts plus faibles. On nous dit souvent qu’en nous endettant nous appauvrissons nos enfants qui devront rembourser nos dettes, mais en ne donnant pas de travail aux plus jeunes d’entre nous, on rendra beaucoup plus difficile le remboursement de nos dettes et le financement des prestations sociales, sanitaires, éducatives… Les industriels eux-mêmes devraient en être victimes puisque ce chômage des jeunes semble également annoncer un ralentissement de la productivité. Des salariés moins bien formés aux métiers réels de l’industrie sont moins efficaces.Mais, au delà de ces remarques on peut penser que, de manière plus générale, ces générations qui auront découvert le monde du travail avec le chômage, par le chômage auront une attitude différente à l’égard du travail. Qu’ils s’en détacheront plus facilement, qu’ils développeront un habitus de la précarité, qu’ils seront plus mobiles, ne serait-ce que parce qu’ils auront appris à se débrouiller dans un monde difficile.On peut assez facilement imaginer qu’ils adapteront leurs comportements personnels, notamment financiers à cette précarité, qu’ils se méfieront des investissements de longue durée et qu’ils privilégieront en la matière le court terme. Retour à la politiqueJ’ai commencé cette chronique en faisant état de la proposition de Nicolas Sarkozy de mettre en place un référendum sur l’emploi sans que l’on sache bien d’ailleurs ce qu’il mettait derrière, mais on devine que la question centrale est derrière tout cela celle du chômage qui agit comme un poison sur la société française, un poison aux effets lents qui menace non seulement notre présent mais aussi notre futur proche.On a longtemps cru qu’il suffisait du retour de la croissance pour assurer le plein emploi. Un économiste, Arthur Okun, avait même, dans les années soixante, calculé la corrélation entre taux de croissance et création d’emplois. Pour la France on ne pouvait espérer créer d’emploi à moins de 3% de croissance. Nous en sommes loin. Et il n’est même plus sûr que cela suffise tant les délocalisations d’un coté et les gains de productivité de l’autre permettent une croissance sans création d’emplois.On a longtemps pensé qu’en mettant à la retraite les plus âgés, on dégagerait des emplois pour les plus jeunes. On sait aujourd’hui que ce n’est pas vrai.Nous avons essayé la réduction du temps de travail. Elle a créé des emplois, mais pas en nombre suffisant.Sans doute nous faudrait-il inventer une organisation de l’économie française qui développe des activités qui consomment plus de main d’œuvre et échappent tout à la fois aux risques de délocalisation et aux gains de productivité trop rapide. L’éducation, la santé, la culture correspondent bien à cette définition. Mais ils ne sont certainement pas les seuls.