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Aujourd'hui l'économie
Le secteur de la visioconférence promis à un avenir radieux

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 12, 2025 3:15


Omniprésente dans nos usages professionnels comme personnels, la visioconférence continue de transformer le paysage numérique. Un secteur ultraconcurrentiel qui pèse lourd et qui a même entraîné la disparition de Skype, pionnier du genre. Décryptage. Elle est aujourd'hui pratiquement omniprésente, aussi bien dans le monde professionnel que dans notre quotidien, la visioconférence.Vous vous souvenez sans doute de la fameuse sonnerie Skype, qui ne retentira plus. Si l'application née en 2003 était une vraie révolution, elle a depuis été reléguée au second plan, que ce soit pour un usage personnel ou professionnel. Son monopole a pris fin avec l'arrivée de FaceTime d'Apple, puis plus récemment avec Zoom, Google Meet ou encore Microsoft Teams. Ironie du sort : Microsoft possédait Skype, mais a préféré miser sur son autre outil, et a fini par l'abandonner. À écouter aussi8 milliards de voisins: Télétravail, fin de partie ?Un marché boosté par la pandémie et le télétravail hybride C'est pendant la pandémie de Covid-19, au printemps 2020, que le marché de la visioconférence a connu un véritable bond. Avant 2019, les logiciels Zoom et Teams étaient encore très peu utilisés par le grand public. Aujourd'hui, ces applications sont entrées dans le vocabulaire courant et le quotidien de centaines de millions de salariés.Le marché de la visioconférence est valorisé à 33 milliards de dollars. D'ici à 2033, ce chiffre pourrait doubler selon plusieurs projections. Chaque année, la croissance du secteur est estimée entre 7 % et 10 %, soutenue par l'essor du télétravail hybride, ce mélange entre présentiel et travail à domicile. Difficile, voire impossible pour les grandes entreprises de passer à côté de cette dynamique. À lire aussiTélétravail: un acquis de plus en plus remis en cause dans les entreprisesDes investissements massifs… mais aussi des limites Au-delà de l'apparente simplicité de la visioconférence, les entreprises investissent massivement, notamment en recherche et développement. L'intelligence artificielle est au cœur de ces efforts. Depuis 2023, Microsoft a investi plus de 2 milliards de dollars dans l'IA collaborative. Zoom, de son côté, rachète des start-ups spécialisées dans le traitement du langage, pour créer des assistants capables de résumer automatiquement les réunions. Certains vont encore plus loin et travaillent sur des solutions holographiques pour remplacer les écrans.La visioconférence devient ainsi un véritable outil de travail, un soutien à la productivité. Mais elle a aussi ses limites. Selon l'agence X2O Media, 9 entreprises sur 10 utilisent cet outil. Mais elle serait aussi responsable de 34 milliards de dollars de pertes par an, en raison de réunions mal gérées. Pour les salariés, cette pratique généralisée peut entraîner une certaine fatigue, voire une forme de dépendance, avec des conséquences négatives sur la productivité. Et ce n'est que le début : selon le cabinet Straits Research, d'ici à 2030 – autrement dit, demain – 60 % des interactions professionnelles pourraient être totalement dématérialisées. 

La Story Nostalgie
La Story Lionel Richie (Episode 2)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 3:43


On connaît tous la voix et le nom de Lionel Richie. Star des années 80, comme Phil Collins, il est issu d'un groupe et voilà qu'au début de la décennie, ils alignent tous deux les disques solos, les duos et écrivent, produisent pour d'autres artistes. Et pourtant, il s'en est fallu de peu pour que nous n'entendions jamais parler de lui dans notre Europe, si lointaine de son Etat d'Alabama, où il est né Lionel Brockman Richie Jr. Alabama, rien que le nom, on imagine les plaines, les déserts, les grands troupeaux de vaches et les cowboys. Mais en Alabama, il y a de grandes villes et des universités où Lionel a grandi dans les années 50. Chaque communauté vit de son côté mais ça n'empêche pas sa grand-mère d'être une pianiste classique renommée et sa maman d'être enseignante, principale d'une école et puis son père aussi, IT dans l'US Army. Non, Lionel ne vient pas d'un milieu défavorisé. Il entame d'ailleurs au milieu des années 60 des études de sciences économiques et obtient un diplôme de bachelier. Et après ça ? Ben il y pense depuis un certain temps, il se voit bien devenir prêtre dans la puissante église protestante épiscopale. Ah, il pourra utiliser les talents de chanteur et de musicien qu'il a développés grâce à sa grand-mère, le dimanche lors des offices ! Mais bon, je ne vais pas tirer l'affaire en longueur puisque vous connaissez la suite, la vie sur le campus et son appartenance à la plus grande fraternité estudiantine ont fait découvrir à Lionel d'autres horizons. A tel point qu'il finit par se dire qu'il n'est pas taillé dans le bois dont on fait un prêtre. Alors ? Ben alors il se verrait bien continuer dans la musique car à l'université, les gars qui font de la musique et les occasions de jouer ne manquent pas le samedi soir. Le groupe de Lionel se nomme les Commodores, ils sont six, et Lionel n'en est pas le chanteur, non, le chanteur c'est un certain James Ingram, non rien n'à voir, c'est un homonyme, de toute façon, il ne reste pas car en 1968, il est appelé sous les drapeaux au Vietnam. Aussitôt remplacé par un certain Walter Orange, batteur, mais qui devient la voix principale des Commodores. Un Walter Orange qui après quelque temps convainc Lionel qu'il a un fameux talent, il est donc convenu que les Commodores auront deux chanteurs, ce qui n'a rien d'exceptionnel, regardez les Beatles. Le premier hit des Commodres, en 1974, est signé Lionel Richie, un instrumental repris en générique d'émissions de télé, en B.O. de film, de séries. Mais au fil des albums qui se succèdent à une vitesse ahurissante, le moment attendu sur le nouveau 33 Tours est toujours la ou les ballades signées et chantées par Lionel Richie. Tant et si bien qu'en 1980 lorsque paraît l'album X, et oui, dix en six ans ou presque, Lionel a déjà à son répertoire une solide liste de succès et de classiques. D'ailleurs qui n'a pas été étonné d'apprendre au début des années 90 que l'énorme tube du groupe rock Faith No More était un simple cover des Commodores signé Lionel Richie. Et qui est depuis, devenu familier à tout un chacun. Et ben non, ça n'avait pas charté chez nous à l'époque.

Prière du matin
« Aussitôt l'homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)

Prière du matin

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 11:01


« Aussitôt l'homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)Méditation par le Père Sébastien AntoniChant Final : "Rappelle toi mon âme" de GloriousDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Prière du matin
« Aussitôt l'homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)

Prière du matin

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 6:07


« Aussitôt l'homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)Méditation par le Père Sébastien AntoniChant Final : "Rappelle toi mon âme" de GloriousDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Évangile du jour
Évangile du 1er avril (Jn 5, 1-16)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 2:22


Voici l'Évangile du mardi 1er avril 2025 : « Aussitôt l'homme fut guéri » (Jn 5, 1-16) À l'occasion d'une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l'homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied : « C'est le sabbat ! Il ne t'est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a guéri, c'est lui qui m'a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c'était ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver quelque chose de pire. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Histoires nature
À la recherche de Maman grenouille

Histoires nature

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 4:37


Dans l'étang, à la surface de l'eau, flottent de minuscules œufs, tout ronds. Peu à peu, de chacun d'eux sort un petit têtard tout mignon. « Mais où est notre Maman ? » s'étonnent-ils. Aussitôt, toute la bande part à sa recherche !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Portraits Singuliers
Portrait Singulier 81 - Leslie

Portraits Singuliers

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 41:59


Il y a quelques années, Leslie a donné un tournant à sa vie. A cette époque, elle était de nouveau installée en Guyane après une dizaine d'années en métropole à développer sa carrière dans la danse. Alors que son retour se passait bien, elle fut prise d'une intuition : « ma vie est à Bordeaux ». Aussitôt, elle s'empare de cette petite voix. Et la femme d'action en elle s'anime pour donner vie à ce message. Elle se donne trois mois pour enclencher ce changement. De manière méthodique, elle épluche les opportunités qui s'offrent à elle. Elle repère un camping, à Lacanau, où elle pourrait prendre en charge la partie animations. Si humainement le courant passe bien avec le directeur, elle doit le convaincre qu'elle est à la hauteur. Avec beaucoup de ténacité, elle finit par obtenir sa confiance. Cette confiance sera, deux ans durant, le socle de leur collaboration, haute en couleurs et bien plus fructueuse qu'elle n'aurait pu l'imaginer ! Elle a transcendé sa veine artistique pour un vrai rôle de manager d'animations. C'est une grande fierté qui accompagne le souvenir de cet épisode. Ce rêve de danseuse qui, plus tôt dans sa vie, s'est parfois effiloché et aurait pu lui échapper, elle lui a donné corps au-delà de ses espérances. Patience et rebond, la vie a toujours un bon timing pour apporter chaussure à son pied ! Mon invitée : Leslie Thomaseau https://www.linkedin.com/in/leslie-thomaseau-glam-business-/ @lessly_dance

L'Évangile du jour
Évangile du 24 février (Mc 9, 14-29)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 2:58


Voici l'Évangile du lundi 24 février 2025 : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » (Mc 9, 14-29) En ce temps-là, Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean, descendirent de la montagne ; en rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu'elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Quelqu'un dans la foule lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'en ont pas été capables. » Prenant la parole, Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » On le lui amena. Dès qu'il vit Jésus, l'esprit fit entrer l'enfant en convulsions ; l'enfant tomba et se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l'a même jeté dans le feu ou dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! » Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. » Aussitôt le père de l'enfant s'écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » Jésus vit que la foule s'attroupait ; il menaça l'esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus jamais ! » Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l'esprit sortit. L'enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, ses disciples l'interrogèrent en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n'avons pas réussi à l'expulser ? » Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. »   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Un Jour dans l'Histoire
Ludwig Van Beethoven, le génie et ses maladies

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 28:11


Nous sommes le 26 mars 1827. A Vienne. Vers la fin de l'après-midi, le ciel s'est assombri. Tout à coup, un éclair illumine la chambre où repose, malade, Ludwig Van Beethoven. Aussitôt, on entend un craquement énorme et sinistre : un coup de tonnerre. Le compositeur ouvre les yeux. Il se redresse et tend le poing vers le ciel. Puis il s'effondre, terrassé. Beethoven, l'un des plus grands génies de la musique, meurt à 57 ans. Avec nous : Jean-Louis Michaux. « Ludwig Van Beethoven, le génie et ses maladies » ; éd. Fiacre. Sujets traités : Ludwig Van Beethoven, musicien, malade, compositeur, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

L'Évangile du jour
Évangile du 15 février (Mc 8, 1-10)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 2:17


Voici l'Évangile du samedi 15 février 2025 : « Les gens mangèrent et furent rassasiés » (Mc 8, 1-10) En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n'avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : « J'ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n'ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d'entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra- t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? » Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » Alors il ordonna à la foule de s'asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer. Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

L'Évangile du jour
Évangile du 7 février (Mc 6, 14-29)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 3:15


Voici l'Évangile du vendredi 7 février 2025 : « Celui que j'ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » (Mc 6, 14-29) En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C'est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C'est le prophète Élie. » D'autres disaient encore : « C'est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j'ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c'était lui, Hérode, qui avait donné l'ordre d'arrêter Jean et de l'enchaîner dans la prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n'y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l'écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l'armée et pour les notables de la Galilée. La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde s'en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

L'Évangile du jour
Évangile du 4 février (Mc 5, 21-43)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 4:02


Voici l'Évangile du mardi 4 février 2025 : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » (Mc 5, 21-43) En ce temps-là, Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré – … cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : “Qui m'a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui- ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l'accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l'enfant. Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d'une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Ça s'explique
Donald Trump, une gouvernance atypique pour un président hors norme

Ça s'explique

Play Episode Listen Later Jan 25, 2025 20:14


Aussitôt assermenté, Donald Trump a mis le pied sur l'accélérateur et ne l'a pas lâché depuis. Si le rythme effréné des premiers jours se maintient, la société américaine risque de traverser une phase de profonds bouleversements. Le journaliste Yanik Dumont Baron analyse le style de gouvernance que le nouveau président américain veut mettre de l'avant et les incidences liées à cette approche hors norme.

Portraits Singuliers
Portrait Singulier 78 - Anne-Sophie

Portraits Singuliers

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 39:46


Il y a quelques jours, Anne-Sophie a vécu un fou rire mémorable. Elle participe à l'AG d'une association professionnelle dont elle vient d'être élue membre du CA. Au coin du buffet, un simple détail culinaire déclenche cet éclat de rire partagé. Deux jours avant, elle a failli annuler sa présence en raison d'un contexte familial un peu compliqué. Pourtant, elle réussit in extremis à maintenir sa venue. Aussitôt un regain d'énergie s'empare d'elle qui ira crescendo jusqu'à la soirée. Au dernier moment, elle revisite, en rimes, le pitch qu'elle a prévu pour soutenir sa candidature au CA. Car elle a décidé d'inviter le rire à cette soirée, en réponse à son contexte personnel difficile. C'est peut-être cette convocation qui produit l'arrivée de ce fou rire plus tard, lors du cocktail ! Il est là comme le fruit du mouvement qu'elle a imprimé autour de cette soirée, malgré l'épreuve. Cette mise en mouvement l'accompagne en permanence dans sa vie, toujours pleine d'activités et de rencontres. C'est ainsi qu'elle se sent vraiment épanouie. Au milieu de ce mouvement perpétuel, elle s'autorise des engagements associatifs précieux pour elle. Ils sont autant d'occasions de mieux se comprendre et de gonfler sa confiance. Elle sait que le mouvement est ambivalent. Fidèle et enthousiasmant compagnon de son existence, il porte aussi en lui les risques d'une fuite en avant. Pourtant ce soir-là, dans ce fou rire suspendu, s'entrecroisaient à la fois l'empreinte du mouvement et de l'instant présent. Mon invitée : Anne-Sophie GERMAIN https://www.linkedin.com/in/anne-sophie-germain @annesophie_germain  

Invité Afrique
Akram Belkaïd: «La relation institutionnelle franco-algérienne est caractérisée par un vide sidérant»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 10:10


« La France et l'Algérie doivent refonder leur relation », a déclaré, mardi 21 janvier, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, qui a regretté « les dérives actuelles du gouvernement algérien ». Mais comment réconcilier deux pays qui sont au bord de la rupture diplomatique depuis six mois ? La réponse d'Akram Belkaïd, qui a été chroniqueur au Quotidien d'Oran, et qui est aujourd'hui rédacteur en chef au Monde diplomatique, à Paris. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : La discrète visite à Alger la semaine dernière du patron de la DGSE, c'est-à-dire des services secrets français, est-ce que c'est le signe que l'escalade entre Paris et Alger est en train de s'arrêter ? Akram Belkaïd : Alors, je ne sais pas si l'escalade s'arrête. C'est au moins un signe de pragmatisme entre les deux parties. Parce que quel que soit l'état des relations, l'actualité fait que les pays ont besoin de se parler. Les services secrets ont besoin de se parler. Je pense au Proche-Orient notamment, les désordres qui naissent de la chute du régime de Monsieur Bachar el-Assad. Une vraie question.Beaucoup craignent, depuis la Syrie, le retour en France ou en Algérie de plusieurs dizaines de jihadistes franco-algériens. Est-ce que c'est un sujet d'inquiétude que peuvent partager Alger et Paris ? Paradoxalement, c'est un sujet très peu évoqué par les médias dans les deux pays. On sait très bien que l'actuelle situation en Syrie est absolument incertaine. Il se pourrait que le nouveau régime décide de libérer ces personnes détenues. Donc effectivement, il y a une nécessité pour les autorités algériennes comme pour les autorités françaises de continuer à regarder ça de près.Alors, cette guerre froide entre Paris et Alger depuis six mois, tout est parti de la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara, c'était en juillet dernier. Aussitôt, l'Algérie a arrêté toute coopération économique et commerciale avec la France. Et puis, au mois de novembre, elle a arrêté l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Jusqu'où Alger peut-il aller dans sa politique de représailles contre Paris ? C'est la vraie question. On parle de deux pays qui ont des liens importants. Il y a un va-et-vient constant de la population malgré les questions de visa. Vous avez un certain nombre d'entreprises françaises, de petites PME qui réalisent une partie de leur chiffre d'affaires conséquent en Algérie. Donc, effectivement, on se demande si on va malheureusement ou pas vers la rupture des relations diplomatiques, qui serait vraiment dommageable pour des dizaines de milliers de gens qui assistent impuissants à cette dérive.Je pense que, en fait, on est dans une séquence qui est bien plus ancienne, qui est le résultat de l'incapacité des deux régimes, Alger comme Paris depuis au moins une vingtaine d'années, depuis le milieu de la présidence de Jacques Chirac, une incapacité à penser le XXIᵉ siècle commun et à imaginer ce que pourraient être les relations franco-algériennes. C'est-à-dire que ces relations mériteraient un vrai travail de réflexion, une vraie stratégie, et pas simplement ce que j'appelle des ornements mémoriaux, de la discussion sur la mémoire, sur la guerre d'Algérie, alors qu'en fait, il y a tout un ensemble de choses qui auraient pu être abordées. Ça avait été esquissé entre Chirac et Bouteflika, ça n'a pas été fait pour diverses raisons et je crois que, depuis cette époque, ces deux pays se cherchent une table et un langage commun qu'ils n'arrivent pas à trouver. Ça crée des impatiences de part et d'autre. Et j'ajouterais aussi qu'il y a des réseaux d'amitié qui ont disparu. Il y a des personnalités consensuelles des deux côtés de la Méditerranée, qui ne sont plus là, qui ont disparu. Donc il y a tout ce travail souterrain qui a été fait dans le passé, qui consistait à arranger les problèmes, à trouver des solutions. Tout cela s'est érodé au fil du temps et on voit bien qu'il y a un vide aujourd'hui, que la relation franco-algérienne institutionnelle est caractérisée par un vide sidérant, parce que les deux parties n'ont pas réfléchi à la manière dont elles pourraient le combler.Il y a quelques semaines, le gouvernement algérien a renvoyé un influenceur algérien qui venait d'être expulsé du territoire français pour avoir appelé à tuer un opposant au régime d'Abdelmadjid Tebboune. Bruno Retailleau, le ministre français de l'Intérieur, a aussitôt accusé l'Algérie de vouloir humilier la France. Est-ce que vous craignez des mesures de rétorsion de la part de Paris ? Il est clair que cet influenceur, qui vit en France, mais qui professe des discours anti-français, c'est totalement paradoxal et inadmissible. J'ajoute que c'est très étonnant aussi de voir le gouvernement français se réveiller aussi tard. Il aurait fallu sévir bien plus tôt, mais de là à parler d'humiliation, on voit bien que c'est juste un jeu de ping-pong entre les deux, ce sera à celui qui embêtera le plus l'autre. Et on se demande à quel point cette crise est instrumentalisée à des fins de politique intérieure française ou à des fins de politique intérieure algérienne. Mais encore une fois, il ne faut pas se tromper, ça continuera, on aura d'autres soucis. Et indépendamment de la question du Maroc, il y a le refus, en tout cas l'incapacité des deux capitales à essayer de trouver un acte fondateur d'une redéfinition de ce que seraient les relations franco-algériennes. Et tant que ce ne sera pas fait, on continuera à avoir des crises à répétition entre Paris et Alger.À lire aussiLe chef de la diplomatie française «prêt à aller à Alger pour échanger avec les autorités»

Postface – Caroline Gutmann
Gilles Pudlowski, Benjamin Berline pour parler du « Petit Pudlo des Bistrots »

Postface – Caroline Gutmann

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025


Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann. Elle reçoit Gilles Pudlowski et Benjamin Berline qui viendront parler du « Petit Pudlo des Bistrots 2024 / 2025 » et Barbara Lambert pour ses coups de cœur, à savoir : « Un perdant magnifique » de Florence Seyvos aux éditions de L'Olivier et « Le voyageur amoureux » de Baptiste Ledan aux éditions Intervalles. À propos du livre : « Petit Pudlo des Bistrots 2024 / 2025 » paru aux éditions Les Pieds dans le Plat Le guide 2024/25 des 150 meilleurs bistrots de Paris par Gilles Pudlowski. À propos du livre : « Un perdant magnifique » paru aux éditions L'Olivier Au cœur d'une famille en pleine implosion, le beau-père atypique capte toutes les attentions. Mythomane, dépensier, capricieux, suicidaire, généreux, élégant, clochardisé, sincère, menteur, enthousiaste, dépressif, Jacques est tout cela à la fois. Entre la France et la Côte d'Ivoire, il entraîne la narratrice, sa sœur Irène et leur mère dans un tourbillon qui finira par le tuer. Depuis toujours, Florence Seyvos est comme hantée par ce personnage mystérieux… et toxique. Avec Un perdant magnifique, elle n'a jamais été aussi proche de la vérité. Une vérité douloureuse qu'elle restitue avec ce mélange de pudeur et de violence qui est sa marque de fabrique. Comme dans Le Garçon incassable, son plus grand succès à ce jour, elle parvient à poser un regard précis, parfois cruel, sur toutes les situations, mais avec une délicatesse infinie. À propos du livre : « Le voyageur amoureux  » paru aux éditions Intervalles Harold Loki reprend à contrecoeur l'hôtel de ses parents et de ses grands-parents tout en se préparant à un mariage arrangé et sans joie, lorsque Cécile Maxwale se présente un jour à la réception. Aussitôt il en tombe éperdument amoureux. Le problème, c'est que Cécile, issue d'une famille de magnats de l'immobilier, a décidé, elle, de visiter le vaste monde sans jamais interrompre sa course folle. L'amour ayant ses raisons, et contre l'avis de tous, Harold décide donc de transformer l'hôtel familial en hôtel ambulant. Comme on peut s'en douter, l'affaire a du mal à décoller. L'arrivée d'un grand écrivain en mal d'inspiration puis celle d'un cirque de seconde zone vont pourtant donner à l'aventure une tournure inattendue. Après La Vie suspendue, un premier roman très remarqué et sélectionné par de nombreux prix littéraires, Le Voyageur amoureux est le deuxième roman de Baptiste Ledan.

L'Évangile du jour
Évangile du 15 janvier (Mc 1, 29-39)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 2:14


Voici l'Évangile du mercredi 15 janvier 2025 : « Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies » (Mc 1, 29-39) En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d'André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s'approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d'un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l'aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l'Évangile ; car c'est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l'Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

L'Évangile du jour
Évangile du 14 janvier (Mc 1, 21-28)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 1:36


Voici l'Évangile du mardi 14 janvier 2025 : « Il enseignait en homme qui a autorité » (Mc 1, 21-28) Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l'interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L'esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu'est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

L'Évangile du jour
Évangile du 13 janvier (Mc 1, 14-20)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Jan 12, 2025 1:36


Voici l'Évangile du lundi 13 janvier 2025 : « Convertissez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 14-20) Après l'arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l'Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l'Évangile. » Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c'étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite. – Acclamons la Parole de Dieu.   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

L'Évangile du jour
Évangile du 8 janvier (Mc 6, 45-52)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 1:56


Voici l'Évangile du mercredi 8 janvier 2025 : « Ils le virent marcher sur la mer » (Mc 6, 45-52) Aussitôt après avoir nourri les cinq mille hommes, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule. Quand il les eut congédiés, il s'en alla sur la montagne pour prier. Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre. Voyant qu'ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c'était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris. Tous, en effet, l'avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! » Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur, car ils n'avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci. – Acclamons la Parole de Dieu.   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Chronique des médias
Quand Elon Musk sème le trouble avec une tribune pro-AfD dans le quotidien allemand «Die Welt»

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 2:59


À quelques semaines des élections du 23 février prochain en Allemagne, Elon Musk publie une tribune dans Die Welt, le quotidien édité à Berlin par le groupe Axel Springer. Le milliardaire y exprime son soutien au parti d'extrême droite AfD. Dans l'édition dominicale de Die Welt, Elon Musk se déclare favorable à l'AfD, l'Alternative pour l'Allemagne, qui est, selon lui « la dernière lueur d'espoir pour ce pays ». Il y loue la « politique d'immigration contrôlée » de ce parti d'extrême-droite, ainsi que ses objectifs de « réduire les impôts » ou de « déréglementer le marché ».Aussitôt, une rédactrice en chef des contributions éditoriales du journal, Eva Marie Kogel, a démissionné. Et ce n'est pas la mise au point, publiée avec la tribune, qui l'a arrêté. Dans cet article, le nouveau rédacteur en chef de Die Welt, Jan Philipp Burgard, apporte la contradiction à l'homme le plus riche du monde, propriétaire de Tesla, de StarLink et de X. « ​​​​​​​Même un génie peut se tromper »,écrit-il, rappelant qu'un dirigeant de l'AfD a utilisé un slogan nazi et que ce parti « est un danger pour nos valeurs et notre économie ».Publicité électoraleMais cette mise au point n'a pas empêché la polémique, car cette tribune est partie d'un tweet d'Elon Musk, disant que seul l'AfD peut sauver l'Allemagne. Elle permet de donner la caution, pour ne pas dire l'onction du grand quotidien libéral-conservateur, à des propos qui auraient paru inacceptables, donc impubliables, si son auteur n'avait pas été Elon Musk.Pour le propriétaire du réseau social X, par exemple, l'AfD ne peut pas être classée à l'extrême droite, car sa cheffe de file, Alice Weidel, est en couple avec une femme originaire du Sri Lanka. L'association des journalistes allemands a dénoncé une « publicité électorale » et rappelé que les médias ne devaient pas servir de « ​​​​​​​porte-voix à des autocrates ».Des principes éditoriaux bafouésCette tribune pourrait être en contradiction avec les valeurs d'Axel Springer. Le groupe de médias allemand avait fait mettre, en 1967, dans chaque contrat, cinq principes éditoriaux qui incluaient de favoriser « ​​​​​​​l'unification de l'Europe » et de « rejeter toutes les formes d'extrémisme politique », deux principes antinomiques avec l'AfD que le patron Matthias Döpfner avait lui-même rappelé en 2002. Depuis, ce « Bolloré allemand » affiche sa proximité avec Elon Musk, auquel il a remis un prix de l'innovation en 2020.Musk, quant à lui, a pris position en faveur du leader anti-migrants Nigel Farage, au Royaume-Uni, où il estime qu'une guerre civile est inévitable après les émeutes de cet été. Il appelle à la libération d'un activiste anglais d'extrême-droite actuellement en prison, Tommy Robinson. Elon Musk a d'ailleurs rouvert son compte sur X. Si on ajoute le système autoplay sur son réseau social qui pousse par défaut des vidéos racistes et antisémites, il est temps de se demander ce qu'il y a d'extrême droite chez le futur ministre de l'Efficacité gouvernementale de Donald Trump.

Les matins
Le bilan mitigé du breaking après son passage éclair aux Jeux olympiques de Paris 2024

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 4:13


durée : 00:04:13 - Le Reportage de la rédaction - Le breaking ou breakdance a fait son apparition aux Jeux olympiques de Paris. Aussitôt entré, aussitôt sorti, puisque la discipline n'a pas été retenue pour Los Angeles 2028. Quatre mois après la compétition, "l'effet JO" est plutôt mitigé.

Le Reportage de la rédaction
Le bilan mitigé du breaking après son passage éclair aux Jeux olympiques de Paris 2024

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 4:13


durée : 00:04:13 - Le Reportage de la rédaction - Le breaking ou breakdance a fait son apparition aux Jeux olympiques de Paris. Aussitôt entré, aussitôt sorti, puisque la discipline n'a pas été retenue pour Los Angeles 2028. Quatre mois après la compétition, "l'effet JO" est plutôt mitigé.

Culture en direct
Noémie Merlant, réalisatrice : "Quand une femme se raconte, ça devient aussitôt militant et politique"

Culture en direct

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 28:52


durée : 00:28:52 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Après avoir été nommée à la Caméra d'Or à Cannes pour son premier long-métrage en 2021, Noémie Merlant revient au cinéma pour finir l'année 2024 en beauté avec son deuxième film, "Les Femmes au balcon", une comédie de genre résolument féministe. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Noémie Merlant Actrice, scénariste et réalisatrice

Prière du matin
"Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent" (Mt 4, 18-22)

Prière du matin

Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 8:39


"Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent" )Méditation (Mt 4, 18-22) par Monique BaujardChant Final : "Pêcheurs d'hommes" par HILARIUM

Un Jour dans l'Histoire
Raymond De Becker, intellectuel et collabo

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 28:12


Nous sommes le 8 mai 1945. Libéré quelques jours plus tôt par les troupes françaises, Raymond De Becker arrive à Bruxelles, par le train. Il est 15h15. Aussitôt l'ancien rédacteur en chef du Soir « volé » est interpellé et arrêté. Incarcéré à la prison de Saint-Gilles, il est condamné à mort, le 24 juillet 1946, par le Conseil de guerre de Bruxelles pour avoir, notamment, « attenté à la sûreté de l'Etat et ébranlé la fidélité des citoyens envers le roi et l'Etat. » Observer le parcours de Raymond de Becker c'est regarder ce que fut la collaboration intellectuelle au cours de la période de la Deuxième Guerre mondiale qui déboucha sur l'illusion d'une Europe allemande. Avec nous : Etienne Deschamps, collaborateur scientifique à l'UCL et Hubert Roland, maître de recherches du Fonds de la Recherche scientifique-FNRS belge, professeur à l'UCL. « Raymond De Becker , itinéraire et facettes d'un intellectuel réprouvé » ; PIE Peter Lang. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Europe, il est minuit -1", "Vers une dynastie Trump ?", et "Politiques,  inspirez-vous de Trump !"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 18:14


Les Américains ont choisi Donald Trump en tant que nouveau président des États-Unis. Selon Pascal Perri, le nouveau locataire de la Maison Blanche a un projet, celui de parcellisation, de balkanisation de l'Europe et de domination de l'économie mondiale. Pour cela, "il jouera sur la division et les rapports de force", a-t-il expliqué. Avec une économie qui tourne plutôt bien, de très grandes entreprises... Pascal Perri estime que Donald Trump pourrait atteindre ses objectifs. Alors, à l'échelle européenne, il est temps de réagir et de gagner notre souveraineté, a martelé Pascal Perri. Et ce dernier avance comme outil le plan Draghi et les 800 milliards d'euros pour rattraper notre retard. Aussitôt que Donald Trump était élu président des États-Unis, Abnousse Shalmani pense déjà à l'élection suivante où l'actuel locataire de la Maison Blanche ne pourra plus se représenter. Mais elle se demande quand même si on va vers une dynastie Trump. Dans son intervention, elle explique pourquoi le trumpisme survivra, en prenant l'exemple de J.D. Vance, le vice-président, Elon Musk, Peter Thiel ou Steve Bannon. Abnousse Shalmani rappelle qu'ils étaient passés d'un anti-trumpisme intelligent, argumenté et virulent à un Trump bis. Ruth Elkrief, elle, rappelle que Donald Trump est un produit typiquement américain. Elle souligne qu'on n'aurait pas le même type de profil en France. Un homme accusé de sédition après l'assaut d'un palais de la République ne saurait pas autorisé à être candidat dans l'Hexagone. En revanche, quand on voit que les multiples procès pour corruption concernant Donald Trump n'ont pas joué sur l'opinion des Américains dans cette élection, elle se demande si cette situation va faire tache d'huile dans notre pays. Ruth Elkrief fait allusion au procès des assistants parlementaires du FN de Marine Le Pen. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Audiocite.net - Livres audio gratuits
Livre audio gratuit : Le Rubis de Buckingham (Version 2)

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Play Episode Listen Later Nov 4, 2024


Rubrique:nouvelles Auteur: gaston-charles-richard Lecture: EglantineDurée: 40min Fichier: 29 Mo Résumé du livre audio: A la sortie du théâtre de Covent Garden, à Londres, une foule très élégante se pressait et la présence des valets de pied qui attendaient leurs maîtres avec leurs manteaux, n'arrangeait pas les choses. Tout à coup, lady Farghwar s'aperçoit quelle a perdu un pendentif historique d'une très grande valeur. Aussitôt, le secrétaire du théâtre fait fouiller méticuleusement les loges et les couloirs, sans rien trouver, hélas, que la chaînette qui soutenait le bijou et qui, trop usée, s'était rompue. Quelques jours plus tard, Elsa, détective privée, se présente à lady Farghwar et propose d'essayer de retrouver le bijou. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.

Aujourd'hui l'économie
Télétravail: un acquis de plus en plus remis en cause dans les entreprises

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 3:04


Plus de sept-cents salariés d'Ubisoft se sont mis en grève mardi 15 octobre, un mouvement social de trois jours, inédit chez le numéro un français du jeu vidéo provoqué par la décision du groupe de rappeler les salariés au bureau au moins trois jours par semaines. Comme Ubisoft, de nombreuses entreprises font marche arrière sur le télétravail pourtant plébiscité par leurs collaborateurs. Masques de « lapin crétin » sur le visage, drapeau de la CGT, Solidaires Informatique ou du STJV (le syndicat des travailleurs du jeu vidéo) dans la main, ils étaient plusieurs dizaines de salariés réunis ce mardi 15 octobre après-midi devant les locaux parisiens d'Ubisoft. Comme Manou, depuis quinze ans chez « Ubi », beaucoup font grève pour la première fois. « Nous avons reçu un mail mi-septembre nous disant qu'il faudrait désormais revenir travailler dans les locaux au moins trois jours par semaines », explique-t-il. « Avant le Covid, on pensait que nos métiers étaient trop complexes pour le télétravail. Mais nous avons prouvé que ça marchait et que ça marchait même très bien. C'est même la chose qu'Ubisoft a le mieux réussi ces dernières années. Et on veut nous le retirer, c'est incompréhensible. »Valentin est venu exprès de Troyes dans l'Aube pour dire sa colère et son incompréhension. « Comme à peu près 10 % des effectifs en France j'ai été embauché en 100 % télétravail. Notre vie est loin d'ici, parfois à l'autre bout du pays. Porte-à-porte, j'ai 2h15 de transport », raconte-t-il. Il comprend d'autant moins l'injonction à revenir en présentiel qu'aucun des membres de son équipe ne travaille en France, tous ses collaborateurs sont à l'étranger. Les syndicats dénoncent l'absence de véritable dialogue social sur le sujet.La crainte de licenciements déguisésIls ont aussi en tête la formule d'Yves Guillemot, le PDG. En 2022, face aux difficultés de l'entreprise, il avait évoqué la nécessité de réduire la masse salariale de l'entreprise grâce à « l'attrition naturelle ». « Le télétravail a permis à certains salariés d'accéder à la propriété en s'installant à l'autre bout de la France, ou à la parentalité en réorganisant leur vie familiale », note Vincent Cambedouzou, élu STJV chez Ubisoft. « On va leur demander de choisir entre leurs conditions essentielles et leur emploi, évidemment ils ne choisiront pas leur emploi, ce qui revient peu ou prou à les mettre à la porte », déplore le syndicaliste.Il est loin le temps où tous les patrons du monde se sont mis à vanter les vertus du télétravail, sauveur du capitalisme. « Cela a complètement révolutionné la manière dont nous envisageons nos recrutements », se réjouissait en 2020 Andy Jassy, sur le point de prendre la tête d'Amazon. « On s'est rendu compte que si quelqu'un, n'importe où dans le monde, voulait s'investir dans l'entreprise, on pouvait collaborer très efficacement. » Quatre ans plus tard, devenu PDG, Andy Jassy a annoncé mi-septembre à tous ses collaborateurs qu'ils devraient revenir au bureau cinq jours par semaines à compter du mois de janvier.Télétravailleurs ou « téléfeignants » ?Amazon et Ubisoft ne sont pas des exceptions : Meta, Goldman Sachs, Google et beaucoup d'autres ont fait marche arrière sur le télétravail. Dans leurs mémos, les entreprises parlent de « cohésion », de besoin de former les nouveaux collaborateurs, de « stimuler la créativité »... Mais personne n'a été aussi clair et transparent que Stephen Schwarzman, le patron du fonds d'investissement Blackstone : « Les gens se sont habitués à rester à la maison parce qu'ils travaillent moins qu'au bureau, quoi qu'ils en disent. » Autrement dit, les télétravailleurs seraient des « téléfeignants ».Elon Musk, le patron de Tesla, et homme le plus riche du monde, prend carrément des accents marxistes pour dénoncer une « classe des télétravailleurs » qui voudraient pouvoir rester chez eux aux dépens de tous les autres. « Ceux qui fabriquent votre voiture doivent se rendre à l'usine, ils ne peuvent pas télétravailler. Ceux qui livrent votre déjeuner ne peuvent pas télétravailler, mais vous, vous pourriez rester à la maison ? Ce n'est pas seulement une question de productivité, c'est moralement condamnable. »À lire aussiTélétravail : fin de partie ? Le télétravail un caprice d'enfants gâtés ? S'il est vrai que de nombreux métiers en sont exclus, le plus souvent occupés par des employés à bas salaire – les fameux « premiers de corvée » -, les études sur le sujet montrent que ses bénéfices pour l'entreprise et la société sont bien réels. Il favorise le bien-être au travail, l'équilibre familial, le maintien des femmes dans l'emploi, la diversité dans les entreprises... Reste la question de la productivité, centrale dans la décision des patrons. Si vous demandez aux premiers concernés, les salariés vous répondent majoritairement qu'ils sont plus productifs en télétravail quand leurs managers jurent le contraire. Alors qui croire ?Un impact sur la productivité à nuancerLes études sont contrastées. Les résultats dépendent évidemment du secteur, des procédures et des outils mis en place par les entreprises pour faciliter la communication entre employés. Certaines notent une baisse de la productivité de 10 à 20 % due au manque de discipline des employés et aux difficultés de communication, particulièrement chez ceux en 100 % télétravail. D'autres études soulignent au contraire que les travailleurs sont moins souvent dérangés et plus concentrés sur leurs tâches.L'étude la plus complète sur le sujet a été réalisée par l'université de Stanford et l'Institut de Finance de Shenzhen. Pendant six mois, les chercheurs ont observé les habitudes de travail des employés d'une entreprise informatique. Elle montre sans ambigüité les bénéfices d'une organisation « hybride ». Non seulement alterner entre travail au bureau et à la maison n'a aucune incidence sur la productivité, mais cela diminue le « turnover », le taux de rotation des salariés, moins enclins à aller voir ailleurs.

Revue de presse Afrique
À la Une: la réélection sans surprise de Kaïs Saïed en Tunisie…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 4:22


Kais Saïed réélu président avec un peu plus de 90% des voix… Un résultat préliminaire annoncé hier par l'Instance supérieure indépendante pour les élections.« La Tunisie a voté, constate le quotidien La Presse à Tunis. Les Tunisiens se sont exprimés avec un taux de participation provisoire de l'ordre de 28%, jugé respectable. Au-delà de l'importance de ce scrutin par le biais duquel s'est confirmé le renouvellement de confiance des Tunisiens au Président Kaïs Saïed, reconduit pour un second mandat. Et après les recours et la proclamation des résultats définitifs, les choses sérieuses commenceront enfin », pointe La Presse. Et le quotidien tunisien d'énumérer les chantiers qui attendent Kaïs Saïed : « comment créer des emplois ? Comment augmenter le pouvoir d'achat ? Comment améliorer la qualité des services publics, pour qu'ils soient réellement au service des citoyens ? Comment éliminer la pauvreté et protéger les plus vulnérables ? Comment lutter contre le réchauffement climatique ? Comment garantir une transition numérique réussie ? Comment mieux former les Tunisiens ? Et comment anticiper l'avenir ? »Mise au pas…Cette présidentielle était « jouée d'avance », pointe pour sa part Le Monde Afrique : « depuis son “coup de force“ en juillet 2021, (il s'était arrogé les pleins pouvoirs) Kaïs Saïed a démantelé progressivement certaines des structures démocratiques de l'Etat mises en place après la révolution de janvier 2011. Il a notamment modifié la structure du Conseil supérieur de la magistrature qui chapeaute le pouvoir judiciaire mais aussi celle de l'instance électorale, dont il nomme directement certains membres. » Par ailleurs, relève encore Le Monde Afrique, « pour la première fois depuis 2011, les observateurs de l'Union européenne n'ont pas été admis à suivre le déroulé du vote. Dans certains bureaux, seuls des représentants de la commission électorale russe, de l'Organisation de coopération islamique et de quelques autres organisations accréditées par les autorités étaient présents. »Mieux que Tebboune !Ce score fleuve de plus de 90% « a laissé sans voix ses opposants, relève Le Point Afrique – dont plusieurs centaines sont en prison – et confirmé le tournant algérien que prend la Tunisie sous la férule de Kaïs Saïed. 90,7 % c'est 6 points de plus qu'Abdelmadjid Tebboune, présent réélu en Algérie le 7 septembre. » Désormais, constate encore Le Point Afrique, « quel que soit le degré de contestations des résultats, Kaïs Saïed a les mains libres pour accomplir son destin messianique : rendre aux pauvres les biens des riches. Mélange de Kadhafi des années 1970, de Chavez, de vertus coraniques, son ADN n'est pas simple à saisir. La première question sera d'observer s'il met en place une politique de répression de large ampleur. »Comment va Paul Biya ?A la Une également, des interrogations sur l'état de santé de Paul Biya…« Comme à New York, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, Paul Biya était une nouvelle fois aux abonnés absents lors du sommet de l'Organisation internationale de la francophonie, qui s'est tenu en France, constate Jeune Afrique. Il en est de même, en ce moment, pour le rassemblement de Hambourg en Allemagne sur le développement durable, où le président camerounais était aussi annoncé et est finalement représenté par son Premier ministre, Joseph Dion Ngute. »Le site panafricain précise : « depuis qu'il est revenu de Chine, après avoir assisté au Forum sur la coopération sino-africaine, début septembre à Pékin, Paul Biya serait gêné par des ennuis de santé, dont la gravité demeure inconnue en l'absence de toute communication officielle. Il se trouverait toujours, à Genève, sous l'étroite surveillance de ses médecins, de sa sécurité rapprochée et de sa famille (…). Depuis plusieurs semaines, des rumeurs ont envahi la toile camerounaise, constate encore Jeune Afrique, en particulier depuis que l'avion présidentiel a effectué le 24 septembre un vol de Genève à l'aéroport de Paris-Le Bourget, dans la banlieue de la capitale française. Aussitôt, des lanceurs d'alerte ont indiqué que Paul Biya avait dû être hospitalisé en urgence en France, ce que plusieurs sources, proches de la présidence, ont ensuite contredit. »En tout cas, « plusieurs mouvements d'opposition et des organisations de la diaspora affirment vouloir poursuivre leur mobilisation en Europe afin de lever le voile sur son état de santé. Reste à savoir, conclut le site panafricain, si ces actions feront réagir Paul Biya et son entourage, passés maîtres dans l'art de la discrétion. »

IMPACT POSITIF - les solutions existent
IMPACT POSITIF L'EMISSION - Lamya Essemlali : quel sort pour Paul Watson ?

IMPACT POSITIF - les solutions existent

Play Episode Listen Later Sep 30, 2024 11:09


Aussitôt l'interview terminée, Lamya Essemlali repartira pour le Groenland aux côtés de Paul Watson. Militant écologiste de la première heure, fondateur de l'ONG Sea Shepherd, il y est en détention, dans l'attente d'une décision sur sa libération et sur une possible extradition au Japon. Lui qui a passé sa vie à sauver les baleines des harpons japonais, plus de 6000 en dix ans uniquement dans l'Antarctique, il se voit aujourd'hui menacé de 15 ans de prison pour ses actions. Que lui reproche-t-on et comment peut-il s'en sortir ? Explications avec la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali qui revient aussi sur l'absolue nécessité de protéger les baleines, cette espèce que l'on tue encore en 2024, de protéger la vie marine sous toutes ses formes car sans océan, pas d'hommes : "si l'océan meurt, nous mourrons". Bonne écoute avec Impact Positif.

La Traque
Aileen Wuornos, la plus célèbre tueuse en série des Etats Unis : trahie par l'amour de sa vie (4/4)

La Traque

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 22:36


Entre 1990 et 1991, Aileen Carol Wuornos, une prostituée de 35 ans, tue sept hommes, des clients qui l'avaient prise en auto-stop. Le FBI l'a désigné comme "America's first female serial killer", c'est-à-dire la "première tueuse en série". Une histoire d'Amérique profonde et de détresse sociale. Découvrez sa traque dans cette nouvelle saison.  Trahie par l'amour de sa vie  Aileen Wuornos est arrêtée le 9 janvier 1991. Aussitôt conduite au poste pour un interrogatoire, elle reste muette et refuse de répondre aux questions qu'on lui pose. Impossible d'en tirer le moindre aveu. La police fouille son sac. Il ne contient aucune arme. Or sans arme, pas de preuve. Et sans preuve, pas de condamnation. John Tanner, le procureur chargé de l'affaire, est furieux. Il leur faut des éléments à charge, sinon la criminelle sera libérée. Ils doivent à tout prix trouver la seconde femme, cette fameuse Tyria Moore, et la faire parler au plus vite. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : Guy Georges, le tueur de l'Est Parisien : la naissance d'un monstre (1/4) Guy Georges, le tueur de l'Est Parisien : terreur sur la capitale (2/4) Guy Georges, le tueur de l'Est Parisien : l'ennemi public n°1 (3/4) Guy Georges, le tueur de l'Est Parisien : la capture (4/4) Crédits : Production : Bababam  Textes : Mehdi Bayad Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage et sound design : Jean-Gabriel Rassat En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Au cœur de l'histoire
[1/2] Louis XII, un règne à soi

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 15:04


Le 14 mai 1610, Henri IV est assassiné dans les rues de Paris. Aussitôt, son fils, Louis XIII (1601-1643), âgé de 8 ans, lui succède à la tête du royaume de France. Dans un double récit inédit, Virginie Girod vous raconte le règne du second roi de la dynastie des Bourbons, marqué par les intrigues, l'affaiblissement des grands et des protestants et l'affirmation de la domination militaire française. Thèmes abordés : monarchie, complots, absolutisme, XVIIe siècle Au cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1- Présentation : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition des musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :Jean-Christian Petitfils, Louis XIII, Perrin, coll. Tempus, 2021Ressources en ligne : https://www.persee.fr/doc/rhef_0300-9505_1938_num_24_102_2849 https://www.historia.fr/societe-religions/faits-divers/comment-louis-xiii-et-richelieu-ont-combattu-les-duels-2111119 https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1991x025x003/HSMx1991x025x003x0171.pdf https://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grandes-dates/journee-dupes

L’Heure du Monde
Kamala Harris peut-elle battre Donald Trump ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 24:49


En seulement deux mois, l'élection présidentielle américaine a radicalement changé de visage. Après le débat télévisé calamiteux de Joe Biden à la fin du mois de juin et la tentative d'assassinat ratée sur Donald Trump le 13 juillet, les circonstances semblaient particulièrement favorables au candidat républicain, en position de force face à un président déclinant.Mais la campagne a connu en août un retournement de situation incroyable : acculé par les démocrates qui doutaient de ses chances, Joe Biden abandonne la course. Aussitôt, sa vice-présidente Kamala Harris est propulsée candidate et libère une énergie puissante chez les militants qui, après ces mois de résignation, espèrent à nouveau la victoire.Une victoire qui semble désormais à portée de main tant la candidate a rattrapé le retard de Joe Biden dans les enquêtes d'opinion. Mais cette « lune de miel » d'Harris avec les Américains peut-elle durer jusqu'au jour du scrutin ? Quelles sont les conséquences des événements incroyables de ces dernières semaines ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Piotr Smolar, correspondant du Monde à Washington, nous raconte son été mouvementé.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. ---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr

Le monde est à nous
Présidentielle au Venezuela : Nicolás Maduro, aussitôt réélu, aussitôt contesté

Le monde est à nous

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 2:39


durée : 00:02:39 - Le monde est à nous - Il était donné largement perdant, et pourtant le très autoritaire Nicolás Maduro, qui se présentait pour un troisième mandat, est officiellement réélu, dimanche, à la tête du Venezuela. L'opposition conteste.

Confidentiel
ARCHIVE - Johnny Hallyday : "J'ai toujours été ébahi par mes succès"

Confidentiel

Play Episode Listen Later Jul 24, 2024 47:17


Dès l'enfance, Johnny Hallyday a eu peur de la nuit. Il a toujours éprouvé ce sentiment angoissant qu'elle pouvait l'emporter, que le sommeil était dangereux. Toute sa vie, Johnny aura donc eu cette obsession : ne jamais s'endormir. Garder les yeux ouverts pour vivre un rêve éveillé : celui de devenir le chanteur le plus célèbre de France et le rester, pendant presque soixante ans... Une mère, Hughette Clerc, ancienne mannequin chez Lanvin, serveuse dans une crèmerie de la rue Lepic. Un père, Léon Smet, venu de Belgique, acteur et mari volage. Sous la pression familiale, il accepte de se marier pour reconnaître ce fils qu'il a eu avec Hughette et qui va donc porter son nom, Jean-Philippe Smet. Mais Jean-Philippe n'aura pas l'occasion de grandir dans l'ombre de son père. Aussitôt, après sa naissance, celui-ci disparaît. Léon Smet sera un père absent... Toute sa vie, Johnny Hallyday va lui courir après, avec l'espoir de le rattraper, de croiser son regard, sans jamais y parvenir.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi la pièce de théâtre « Our American Cousin » est-il devenue célèbre ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later May 28, 2024 1:59


"Our american cousin", pièce de théâtre racontant l'histoire d'un Américain sans prétention aux prises avec des parents anglais de la haute société, ne serait sans doute pas passée à la postérité pour ses seuls mérites littéraires.Si cette comédie, écrite en 1852 par le dramaturge britannique Tom Taylor, est devenue célèbre, c'est parce que le Président Abraham Lincoln fut assassiné durant l'une des représentations de la pièce.Cet attentat fut perpétré le 14 avril 1865, à Washington. Ce soir-là, le Président et son épouse, Mary Todd Lincoln, se sont rendus au théâtre Ford, heureux de s'accorder un peu de détente.On pourrait trouver étonnant que le meurtrier ait choisi un théâtre comme cadre de son forfait. Mais John Wilkes Booth était lui-même acteur et connaissait donc bien le milieu du théâtre.En habitué de la scène, il s'est facilement imprégné du texte de "Our american cousin", qu'il connaît par cœur. Il sait donc exactement quand frapper le Président. À un certain moment de l'acte III, en effet, le personnage jouant l'Américain rustaud a une scène qui déclenche toujours l'hilarité du public.Durant quelques minutes, les rires des spectateurs peuvent couvrir le bruit d'une détonation. C'est donc le moment choisi par Booth pour tirer sur le Président. En effet, il ne pouvait lui pardonner d'avoir aboli l'esclavage deux ans plus tôt. Et il regrettait amèrement la défaite du Sud à l'issue de la guerre de Sécession.L'assassin vise la tête de Lincoln, qui s'effondre aussitôt sur son siège. Aussitôt son méfait accompli, il saute de la tribune présidentielle sur la scène. Même s'il s'est blessé à la jambe durant cette action, il parvient à s'enfuir.Des soldats, lancés à sa poursuite, le rattrapent, le 26 avril 1865, et incendient la grange où il s'est réfugié. Des coups de feu sont alors échangés, et Booth est mortellement blessé.Associée à l'assassinat de Lincoln, la pièce "Our american cousin" aura davantage contribué à la renommée de son auteur que toutes ses autres œuvres réunies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
La Hongrie face à l'Europe : le défi souverainiste de Viktor Orban

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 28, 2024 19:30


Fort d'une majorité absolue au Parlement hongrois, Viktor Orban entretient des relations tumultueuses avec Bruxelles, qui continue de bloquer quelque 20 milliards d'euros de fonds, en raison des atteintes répétées à l'État de droit. En croisade contre les valeurs libérales de l'UE, le dirigeant hongrois entend bien changer l'Union de l'intérieur. Son parti mène la course en tête pour les élections européennes du 9 juin. Le Fidesz, qui avait obtenu 12 sièges sur 21 lors du scrutin précédent, espère en emporter autant. Après avoir quitté le Parti populaire européen en 2021, ses élus pourraient rejoindre l'un des grands groupes de l'extrême-droite au Parlement de Strasbourg. De nos envoyés spéciaux,« Il faut renverser toute la clique, en commençant par Ursula ! Qu'est-ce qu'elle a trafiqué avec ces histoires de vaccins ? À Bruxelles, ils travaillent contre la Hongrie et ils bloquent les fonds qui nous reviennent », maugrée Zsuzsanna, une retraitée, arrivée avec quelques minutes de retard à un rassemblement électoral organisé par le Fidesz, dans un quartier résidentiel du sud-est de Budapest.Si cette fidèle électrice du Fidesz, qui a noué un ruban aux couleurs du drapeau hongrois sur son sac à main, évoque spontanément la présidente de la Commission européenne, c'est peut-être parce que son image est partout, dans les rues, au bord des routes, sur les abribus. Les affiches électorales du Fidesz mettent en scène Ursula von der Leyen, assise dans un fauteuil rouge, entourée de ses « fidèles serviteurs », des figures de l'opposition, déguisés en majordomes, l'ex-Premier ministre Ferenc Gyurcsany, son épouse Klara Dobrev, tête de liste de l'alliance de gauche aux élections européennes, Gergely Karacsony, le maire écologiste de Budapest, et la nouvelle figure de l'opposition, Peter Magyar. Ils portent sur des plateaux en argent les mots « guerre », « immigration » et « genre », trois thèmes qui mobilisent l'électorat Fidesz.« C'est horrible qu'à Bruxelles, ils soient favorables à la guerre en Ukraine. Comment des personnes normales peuvent-elles vouloir la guerre ? J'attends que Trump revienne au pouvoir et arrête la guerre en un jour, parce que si les États-Unis n'envoient plus d'armes, alors ce sera fini », confie Zsuzsanna, avant de rejoindre le reste de l'assistance. Un public d'âge mur, venu écouter les candidats du parti de Viktor Orban, à la mairie du XVIIIème, qui comptent bien reconquérir cet arrondissement perdu lors du scrutin de 2019.Les orateurs dénoncent les projets immobiliers de l'équipe en place, les accusent de corruption, mais n'oublient pas aussi d'évoquer les sujets au cœur de la campagne européenne du Fidesz. « Je n'ai pas une bonne impression de Bruxelles, car il y a des procédures en cours contre la Hongrie, qui, de mon point de vue, ne sont pas correctes et là, je le dis très poliment. La Hongrie est particulièrement attaquée sur la question migratoire », souligne Attila Szarvas, directeur d'une école catholique et ancien maire adjoint du XVIIIème arrondissement de la capitale.Ancien footballeur professionnel, László Dajka, 65 ans, est sur la même ligne : « Jusqu'à ce que la droite arrive au pouvoir, la gauche disait oui à tout le monde. Je suis très fier qu'on dise enfin non ! Les Hongrois disent non à l'immigration, les Hongrois disent non à tout ce qui n'est pas bon pour eux. Il y a enfin parmi les Hongrois quelqu'un qui ose tenir tête à Bruxelles ! », s'enthousiasme l'ancien milieu de terrain qui a joué à l'Unión Deportiva Las Palmas en Espagne et Yverdon en Suisse.Immigration, genre, guerreSur la place des Héros à Budapest, des groupes de touristes chinois se prennent en photo. C'est ici qu'en juin 1989, un jeune homme aux cheveux longs prononce un discours qui marque. Viktor Orban, 26 ans, s'élève alors contre la dictature communiste. 35 ans plus tard, le libéral s'est transformé en « illibéral » assumé en conflit régulier avec l'Union européenne, qu'il compare à une « mauvaise parodie contemporaine » de l'Union soviétique.Ancien conseiller en politique étrangère du Fidesz, numéro 10 sur la liste européenne du parti, Andras Laszlo appelle de ses vœux un « changement à Bruxelles », reprochant à la Commission et à sa présidente « la trahison des valeurs conservatrices », une politique environnementale « trop à gauche », « l'idéologie du genre » et un mauvais Pacte sur la migration et l'asile. « Les sanctions contre la Russie sont un échec énorme qui pèse sur l'économie européenne », regrette le candidat, estimant que « dans chaque crise sa Commission a pris une mauvaise direction ».Régulièrement rappelée à l'ordre pour ses atteintes à l'État de droit, la Hongrie de Viktor Orban a fait de Bruxelles son principal cheval de bataille. « Lorsqu'une Commission est si hostile à un État membre, il n'est pas surprenant que ce pays critique également beaucoup la Commission. La question de l'État de droit relève davantage d'un débat idéologique et d'un outil dont dispose la Commission européenne pour influencer et modifier le comportement d'un État membre », estime le politologue Agoston Mraz de l'Institut Nézöpont, un cercle de réflexion conservateur.« Tous les gouvernements conservateurs en Europe, qu'il s'agisse de l'ancien gouvernement polonais ou de l'actuel gouvernement hongrois, sont soumis au chantage politique et financier de Bruxelles parce qu'ils sont conservateurs, et non pour d'autres raisons », avance, pour sa part, Matyas Kohan, éditorialiste pour l'hebdomadaire Mandiner, proche du pouvoir.Cap à droiteSur les 21 sièges d'eurodéputés hongrois, le Fidesz a de bonnes chances d'en décrocher plus de la moitié à l'issue des élections du 9 juin. Courtisé par les grands partis de l'extrême-droite européenne, qui ont le vent en poupe, comme celui de l'Italienne Giorgia Meloni, il pourrait rejoindre l'un des grands groupes nationalistes au Parlement européen. Une perspective qui n'a pas de quoi réjouir Gergely Toth, qui a décidé de se lancer en politique, lassé de l'omnipotence du Fidesz dans sa ville, au bord du lac Balaton. Candidat de l'opposition à la mairie de Keszthely, 20 000 habitants, il est venu écouter le discours de Peter Magyar, le nouvel opposant numéro un à Viktor Orban, avec lequel il espère pouvoir nouer des alliances dans l'avenir.« J'ai toujours été très fier d'être Hongrois, mais maintenant, chaque fois que je vais à l'étranger, je dois expliquer que je ne suis pas favorable à notre gouvernement. J'ai honte que nous allions à l'encontre des valeurs européennes et je dis cela bien que ces valeurs de la famille, de l'église, soient aussi très importantes pour moi », explique Gergely Toth, alors que l'étoile montante de la politique hongroise, ancien cadre du Fidesz, signe des autographes, se fait prendre en photo à l'issue de son discours de plus d'une heure, prononcé sans notes.Peter Magyar, dont le parti Tisza (Respect et liberté) est crédité de plus de 20% d'intentions de vote auprès des électeurs, devrait décrocher plusieurs mandats au Parlement européen, plaide pour une relation « critique mais constructive » avec l'UE. « Nous serions membres à part entière du club, nous rejoindrions immédiatement le parquet européen et notre parti serait membre du PPE. On aurait une relation assez différente de celle qu'entretient le gouvernement Orban », précise-t-il brièvement à RFI, avant de s'engouffrer dans le véhicule qui l'emmène vers la prochaine étape de sa tournée électorale marathon.Venu assister à la prestation de Peter Magyar, Lajos Heder, compte voter pour Tisza, le 9 juin. Cet ancien membre du Fidesz, qui a rompu il y a longtemps avec le parti du pouvoir sans lui trouver d'alternative crédible, se dit « fâché contre Emmanuel Macron et contre l'UE », dont il regrette qu'ils ne soient pas « plus sévères avec Viktor Orban » qu'ils le « laissent cultiver son amitié avec la Russie. L'UE devrait appliquer des sanctions plus drastiques envers la Hongrie ».L'UE trop conciliante ?Les dirigeants européens ont-ils été trop conciliants avec Viktor Orban ? Pour Gwendoline Delbos-Corfield, eurodéputée verte et rapporteuse au Parlement européen sur l'État de droit en Hongrie, la réponse est sans équivoque. « Ils auraient pu actionner l'article 7 du Traité de l'Union européenne pour suspendre les droits de vote de Viktor Orban au sein du Conseil européen, mais ils ont manqué de courage, c'est aussi simple que cela ». Et d'évoquer un précédent en matière, celui de Jörg Haïder le dirigeant autrichien d'extrême-droite arrivé au pouvoir en 2000.« La réaction a été immédiate, instinctive, rappelle l'eurodéputée : tout le monde refuse alors ce qui est considéré comme un dangereux retour en arrière. Aussitôt, les autres dirigeants suspendent les droits de vote de l'Autriche, durant quelques mois, en attendant que la situation se stabilise et que Jörg Haider quitte le pouvoir. Aujourd'hui, on n'a plus cet instinct-là. Nous nous sommes habitués à avoir des gens qui vont vers l'autocratie et qui tiennent des discours de plus en plus d'extrême-droite. Parce que Viktor Orban dit des choses assez terrifiantes sur les droits humains, sur la différence de race ou sur la chrétienté. Et pourtant, il n'est jamais sanctionné ».Autre voix critique à l'encontre de Viktor Orban au sein du Parlement européen, celle du Finlandais Petri Sarvamaa. Ancien journaliste, élu au Parlement européen depuis 2012, Petri Sarvamaa a une relation particulière avec le Fidesz, car il a siégé pendant des années avec les eurodéputés du parti hongrois, au sein du Parti Populaire Européen, le groupe de centre-droit. Le Fidesz en a fait partie jusqu'à la rupture consommée en 2021.« Je ne cessais de dire au sein du groupe qu'il y avait un problème avec eux, que le parti ne répondait plus à nos valeurs, en particulier sur le respect de l'État de droit, se souvient l'eurodéputé. À l'époque, quand les choses ont commencé à empirer, j'ai dit à M. Orban durant une réunion de groupe : « si vous ne changez pas, si vous ne revenez pas à nos valeurs, votre place n'est plus parmi nous ».Entre 2012 et la rupture avec le PPE, Petri Savarmaa observe la dérive progressive des élus du Fidesz vers un discours populiste et hostile à l'Union européenne. « J'ai vraiment eu l'impression à un moment de les voir s'éloigner de nous, avec leurs déclarations nationalistes et tout ce qu'ils disaient sur le fait que la Hongrie n'était pas respectée. Personne ne comprenait ce qu'ils disaient parce que la Hongrie n'était pas certainement pas maltraitée. Au contraire, elle recevait énormément d'argent du contribuable européen ! »Les partis membres du PPE sont d'autant plus lents à réagir à cette évolution que Viktor Orban a longtemps été perçu comme un démocrate pro-européen. « Il était du bon côté de l'histoire au moment où l'URSS s'est effondrée, rappelle Petri Sarvamaa. Orban au début c'était un héros pour nous, quelqu'un qui s'est battu pour la démocratie ! Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais je crois que c'est un politicien très malin qui voulait être sûr de rester au pouvoir. Et sa stratégie a été de faire croire aux Hongrois qu'il fallait les protéger de l'Europe et de son influence néfaste : il a construit méticuleusement un récit et une propagande dont il est devenu le maître absolu. »DIAPORAMA« Ils ont peur de Viktor Orban »Cette stratégie pour conserver à tout prix le pouvoir serait donc à l'origine de la posture hostile à l'UE adoptée depuis des années par Viktor Orban. Mais, les eurodéputés hongrois élus sous la bannière du Fidesz avancent une autre explication : le dirigeant hongrois se bat pour des valeurs traditionnelles et conservatrices qui ont été trahies par l'UE. « Les bureaucrates et les gauchistes de Bruxelles ont peur de Viktor Orban et de sa vision de l'Europe des nations », s'indigne Balazs Hidveghi, députés Fidesz au Parlement européen. « Notre vision, c'est la vision que la majorité des Hongrois soutiennent, et nous pensons que toutes ces attaques ont en fait comme racine une différence d'opinion politique et idéologique ».Interrogé sur le projet européen de Viktor Orban, l'eurodéputé hongrois assure que celui-ci veut rester au sein de l'UE. « Nous sommes européens et nous sommes fiers de l'être. Mais voilà, nous voulons changer Bruxelles. Nous voulons changer la majorité actuelle au Parlement européen pour élargir la représentation des peuples qui représentent ces valeurs ». Pas de dérive autoritaire en Hongrie aux yeux de Balasz Hidveghi, qui trouve parfaitement justifiée la loi sur la souveraineté nationale adoptée en décembre 2023. « C'est tout à fait le même type de protection légale qu'on voit aux États-Unis, par exemple. Et c'est tout à fait normal. Il faut protéger notre pays contre l'influence politique, idéologique qui vient de l'étranger. »Protéger la Hongrie de l'influence de l'étranger, l'un des maîtres-mots de Viktor Orban, n'a rien de rassurant pour les ONG et les médias indépendants, confrontés à cette nouvelle loi, qui fait l'objet d'une procédure d'infraction de la part de la Commission européenne et d'une résolution adoptée lors de la dernière session du Parlement européen en avril. Ces initiatives sont saluées par Márta Pardavi, la co-présidente du Comité Helsinki à Budapest : « Il est très important de montrer aux Hongrois et aux autres Européens que ce type de législation n'a pas sa place en Europe, qu'il va à l'encontre des valeurs fondamentales de l'Union et de son système juridique. La Hongrie est une démocratie malade au sein de l'Union européenne et cette maladie a de nombreuses répercussions non seulement pour les Hongrois, pour notre société, mais c'est aussi un problème qui touche assez directement tous les Européens et il est donc juste que l'Europe cherche également des réponses pour résoudre ce problème. »À Budapest, Direkt 36, un média d'investigation en ligne, a multiplié les révélations dérangeantes sur l'enrichissement des proches du Premier ministre ou sur ses relations avec la Chine ou la Russie. Régulièrement sous pression, la rédaction n'attend rien de bon de cette nouvelle loi. András Pethö, l'un des fondateurs et directeur général de Direkt 36, la voit comme « une nouvelle tentative d'intimidation des organisations de la société civile ou des médias, car, avec sa formulation très vague, elle cible de manière très large toute personne qui accepte des dons, un soutien de l'extérieur de la Hongrie ou qui travaille avec des partenaires étrangers ».Le journaliste s'inquiète aussi de la nouvelle autorité chargée d'appliquer cette loi, l'Office de protection de la souveraineté, qui « peut travailler en étroite collaboration avec les services secrets et d'autres agences étatiques. Elle a le pouvoir de mener des enquêtes sur des organisations ou des individus. » Et de conclure : « Ce n'est qu'un chapitre de plus des efforts du gouvernement pour réprimer les voix indépendantes mais cela ne rendra certainement pas les choses plus faciles pour nous. »La vidéo

Choses à Savoir
Pourquoi le laurier est-il un symbole de victoire ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 1:53


Depuis des temps immémoriaux, le laurier est associé à la victoire. Tressé en couronne, il ceint aussi bien le front des vainqueurs aux Jeux olympiques que celui des généraux victorieux de l'Antiquité. Cette symbolique se perpétue jusque dans les temps modernes, puisque les Rois de France, par exemple, sont parfois représentés avec une couronne de laurier sur la tête.Mais de nos jours encore, bien que de manière plus discrète, il est associé à cette idée de victoire. En effet, cette couronne de laurier figure toujours en arrière plan sur certains diplômes, comme celui du baccalauréat.Et il est assez logique qu'on donne une couronne de laurier à un "lauréat", puisque ce mot, tiré du latin "laureatus", signifie précisément "couronné de lauriers".Pour comprendre pourquoi le laurier est devenu, dès l'Antiquité, un symbole de victoire, il faut en appeler à la mythologie.Dans un de ces contes dont les Anciens avaient le secret, on apprend qu'au cours d'une compétition de tir à l'arc, Apollon, le dieu grec de la poésie et des arts, aurait eu le dessus sur Éros, le dieu de l'amour. Et pourtant, celui-ci ne manquait pas d'expérience en la matière !Appolon aurait alors tourné en dérision son divin confrère. Pour se venger, Éros aurait tiré une flèche d'or en direction d'Apollon. Cette fois-ci il ne manqua pas sa cible. L'objectif était de rendre le dieu amoureux de Daphné, une charmante nymphe.Mais Éros, qui avait plusieurs cordes à son arc, décoche une flèche de plomb vers la belle. Aussitôt, la nymphe se met à détester Apollon. Pour échapper à ses assiduités, elle demande à son père, le dieu Pénée, de la transformer en laurier.Toujours épris de Daphné, même sous sa nouvelle forme, Apollon voue désormais un culte à cet arbuste. Dès lors, le laurier, devenu l'arbre d'Apollon, sera, pour les Grecs, puis pour les Romains, l'emblème de la réussite. On en posera les rameaux sur le front des militaires, lors de leur entrée triomphale à Rome, mais aussi sur celui des poètes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Au cœur de l'histoire
L'affaire Stavisky : scandale au sommet de l'État

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Mar 28, 2024 17:04


Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Au début de l'année 1934, un scandale financier met en péril la IIIe République. L'homme d'affaires Serge Alexandre Stavisky meurt mystérieusement alors qu'il est sur le point d'être arrêté. Il est accusé d'avoir monté des arnaques de plusieurs millions de francs, tout en bénéficiant du soutien et de la bienveillance de personnes haut-placées. Ces révélations ont l'effet d'une bombe. Le grand public est scandalisé et réclame que des têtes tombent au sommet de l'État corrompu. Le 15 décembre 1933, le contrôleur des finances Maxime Sadron trouve six bons signés en blanc au Crédit municipal de Bayonne. Comme un chèque en blanc, c'est illégal. Gustave Tissier, le directeur est arrêté, et il ne compte pas plonger seul. Il implique un homme célèbre dans la région, qui entre aussitôt dans le collimateur de la police : Monsieur Alexandre, l'homme d'affaires le plus influent du moment. Né en Russie, Serge Alexandre Stavisky a rejoint la France au début du XIXe siècle. Il a amassé une petite fortune dans diverses escroqueries. Le crédit de Bayonne est l'une d'entre elles : il l'a montée de toutes pièces. Tout le monde se rue sur ses bons, incité par les ministres du Travail et du Commerce. Suite à la dénonciation de Tissier, un mandat d'arrêt est émis contre l'homme d'affaires, désormais introuvable. Début janvier 1934, la police a retrouvé la trace de Stavisky à Chamonix. L'escroc est cerné, mais la suite de l'histoire est un mystère. La porte d'une des deux chambres est fermée à clef de l'intérieur, et les policiers tardent à l'enfoncer… jusqu'à qu'un coup de feu retentisse à l'intérieur. Stavisky est retrouvé à l'agonie. Aussitôt, on soupçonne la police de l'avoir assassiné : cet homme-là en savait trop. La presse retrace les amitiés de Stavisky qui remontent jusqu'au sommet de l'Etat. La crise devient politique et alimente l'antiparlementarisme ambiant. Alors que les régimes fascistes se déploient en Europe, la IIIème République vacille. Thèmes abordés : IIIème République, Scandale financier, corruption, antiparlementarisme "Au Coeur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Ecriture : Sandrine Brugot- Production : Caroline Garnier - Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte- Communication : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie: Charlier Jean-Michel, L' Affaire Stavisky. Les Dessous d'un scandale national Ressources en ligne : Des crimes presque parfaits: L'affaire Stavisky https://www.youtube.com/watch?v=z71lSmNz_mA https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5142664z/f1.item.