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Ils rêvaient de rejoindre l'Arabie saoudite mais nombre de réfugiés éthiopiens se retrouvent piégés et ciblés par les milices houthis au Yémen. Au Brésil, l'orpaillage illégal menace la culture et l'environnement des indigènes.
durée : 00:02:22 - Le monde est à nous - Au Brésil, l'un des pays les plus touchés par le coronavirus, le président Bolsonaro est plus que jamais sur la sellette, éclaboussé par un scandale de vaccins sur-facturés.
Acompanhando este mercado que vem apresentando números exponenciais, hoje vamos falar sobre cosmético masculino. O crescimento do mercado, os benefícios dos cosméticos masculinos, marcas que se destacam, produtos campeões de venda, e muito mais! O mercado da beleza e estética voltado ao público masculino vem crescendo em grande escala. Isto porque, os homens têm direcionado cada vez mais a sua atenção para a saúde, não só do corpo, mas também da pele e dos pelos (barba, cabelo e bigode). Portanto, aquela convicção de que produtos de beleza são apenas para mulheres está totalmente ultrapassada. Observamos, hoje, o surgimento de inúmeras marcas e produtos próprios para os homens, tendo inclusive diversas marcas tradicionais do universo feminino apostando em cosmético masculino. Como é o caso da Dior, Clinique, O Boticário e L'occitane Au Brésil. Conheça a Don Alcides, pioneira no Brasil no segmento de produtos para a saúde e manutenção da barba: https://donalcides.com.br Para maiores informações sobre este tema, confira em nosso Blog e fique por dentro: https://donalcides.com.br/comportamento/cosmetico-masculino/
La vaccination anti Covid-19 peut-elle être exigée au travail ? La question se pose dans le monde entier. En général, les entreprises souhaitent que leurs salariés s'y soumettent mais leur réponse est très variable. Aucun État n'a osé rendre la vaccination obligatoire pour l'ensemble de la population, mais certaines administrations n'hésitent pas à prendre des sanctions sévères contre les récalcitrants. Au Pakistan, à partir du mois de juillet, la province du Zind ne paiera plus les fonctionnaires qui refusent l'injection. En Nouvelle-Zélande, quelques douaniers ont été suspendus pour les mêmes raisons. En Russie, le maire de Moscou a créé la surprise en rendant la vaccination obligatoire dans les services de la ville. Quel que soit leur niveau de d'exposition au risque Covid-19 et leurs capacités sanitaires, certains pays préoccupés par le ralentissement, parfois la faiblesse de la vaccination, prennent des mesures radicales pour aller vers l'immunité collective. Au niveau des entreprises, le vaccin est perçu comme le sésame facilitant le retour au bureau Aux États-Unis, la banque Goldman Sachs invite ses employés à faire connaître leur statut. Avec une carotte assez pernicieuse : ceux qui sont déclarés vaccinés ont dorénavant le droit de circuler sans masque dans les bureaux. Salesforce propose aussi le retour dans l'entreprise seulement à ceux qui déclarent être vaccinés. Globalement, les entreprises ont le droit de connaître le niveau de protection de leurs salariés, les mesures plus coercitives sont parfois autorisées par la loi. Au Brésil, la Cour suprême l'a confirmé, mais dans ce pays dirigé par un covido sceptique, cela n'a pas donné suite à des sanctions pour le moment. Des secteurs d'activité plus stricts que d'autres Dans plusieurs pays, c'est le cas en Italie, la vaccination est obligatoire dans le secteur de la santé. Aux États-Unis, un hôpital du Texas est sur la même ligne : il a suspendu deux cents récalcitrants et menace de les licencier s'ils n'ont pas changé d'avis d'ici lundi 21 juin. Une centaine d'employés ont immédiatement porté plainte. Les compagnies aériennes sont aussi en train de revoir leur politique de recrutement. Delta Airlines a été la première à décréter la vaccination obligatoire à l'embauche. Beaucoup de grandes entreprises préfèrent la manière douce à la contrainte pour motiver les salariés. Proposant des primes, des congés ou des prises en charges des frais occasionnés pour ceux qui font cet effort. Enn France, les entreprises sont pro-vaccin Le Medef associé avec le syndicat CFDT a appelé le gouvernement à livrer plus de doses dans les entreprises pour faciliter la campagne. Elles ont commencé avec l'Astra Zeneca, une trentaine de grandes entreprises expérimentent maintenant le Moderna. Certaines entreprises souhaitent connaître la situation de leurs employés, mais pour le moment, aucune n'a envisagé des représailles contre les antivaccins. EN BREF La Banque mondiale refuse d'apporter son aide au Salvador pour mettre en place le bitcoin Le bailleur estime que les conditions de transparence n'étant pas réunies, il ne peut pas apporter son soutien technique. Le Salvador est le seul pays au monde à avoir légalisé la crypto-monnaie. Le FMI a été informé et n'a pas rendu son avis pour le moment ; le Salvador, un pays très endetté à l'extérieur, compte sur le bitcoin pour faire rentrer au pays l'argent de la diaspora.
Pour la troisième année consécutive, la production de sucre devrait être déficitaire. En France, elle n'est plus rentable, les importateurs vont en profiter. L'été devrait être moins sucré que les années précédentes et certains pays comme la France vont devoir augmenter leurs importations pour ne pas manquer. La baisse de production dans plusieurs pays semble en effet se confirmer. L'Association internationale du sucre (ISO) annonce un écart entre consommation mondiale et production de près de trois millions de tonnes pour la campagne 2021/2022. Plusieurs facteurs expliquent ce déficit. Au Brésil, la sécheresse a fait baisser les rendements de canne à sucre. En Thaïlande, autre gros pays producteur, les planteurs ne gagnent pas assez d'argent et s'intéressent toujours plus au manioc. Cette désaffection pour la canne s'ajoute à de gros problèmes climatiques. Selon l'ISO, la production thaïlandaise pourrait chuter à 8 millions de tonnes pour la campagne actuelle au lieu des 14 comptabilisés il y a deux ans Le chiffre d'affaires des betteraviers français a chuté Le déficit trouve aussi ses racines en Europe. La jaunisse de la betterave a entraîné une chute de production d'un million et demi de tonnes de sucre l'année dernière. Les surfaces ont également diminué. Et cela risque de continuer, car les betteraviers ne s'y retrouvent pas : leur chiffre d'affaires à l'hectare a chuté à 1 600 euros, du jamais vu, alors qu'ils en dépensent 2 200 pour la culture explique Timothé Masson, secrétaire général de l'Association mondiale des producteurs de betteraves et de canne à sucre. « Le prix actuel n'est pas intéressant pour un agriculteur qui se retrouve aussi maintenant confronté à des parasites comme le charançon dans les régions betteravière », explique notre interlocuteur. Les stocks sont également particulièrement bas en Europe. Les importations vont donc devoir progresser pour compenser. Ce sont les prix à l'import qui profitent d'ailleurs déjà de la moindre récolte européenne. La production d'éthanol augmente en Inde Sur le marché international les prix en hausse de 40 % par rapport à la moyenne de l'année dernière ont une chance de se maintenir. Le marché pourrait aussi gagner en stabilité grâce à la politique indienne de promotion de l'éthanol, issu de la canne à sucre. New Delhi a encouragé la construction de distilleries via des aides financières. Cette filière devrait assainir le marché du sucre, régulièrement perturbé par une production très inégale de l'Inde. Déjà le nouveau dispositif permet d'écouler les excédents de canne à sucre indienne en éthanol, carburant devenu plus compétitif depuis la hausse des prix du pétrole.
La maladie en Floride, une mauvaise récolte au Brésil, et des stocks au plus bas : le marché de l'orange à jus pourrait devenir tendu dans les mois qui viennent. Pour savoir si votre jus d'orange coûtera plus cher demain, il faut regarder en direction des États-Unis et du Brésil. Car la situation n'est pas brillante dans ces deux pays où se fait 60% de la transformation des oranges en jus concentré. Les pays de culture de l'orange de table notamment l'Espagne et l'Afrique du Sud ne sont eux pas soumis aux mêmes problématiques. Ce qui fait le malheur des oranges à jus, c'est une maladie persistante, le Greening, qui a décimé les vergers de Floride ces dernières années. Au Brésil, le Greening est contenu, mais c'est la sècheresse qui fait des ravages. La campagne brésilienne qui commence ce mois-ci devrait être meilleure que l'année dernière, mais ce n'est pas difficile, car la précédente était mauvaise. Des stocks bas au Brésil Ce qui fait deux années de faible production d'affilée, « un cas de figure assez rare », relève Eric Imbert chercheur au Cirad – Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. Le scénario est d'autant plus inédit, ajoute notre interlocuteur que les stocks ont aussi fondu au Brésil, premier transformateur mondial d'orange à en jus concentré. Les estimations brésiliennes donnent des stocks pour la fin du mois de juin à 270 000 tonnes contre 470 000 l'année dernière. Généralement, une année de stocks bas est vite contrebalancée par une grosse récolte derrière, ce qui ne sera pas le cas. Ces deux ingrédients plaident pour une envolée des prix. Mais la faible demande vient tempérer cette hausse. Car la consommation de jus d'orange est en baisse aux États-Unis, pays qui fait office de boussole dans le secteur. C'est une tendance de fond bien ancrée, notamment parce qu'orange n'a pas bonne presse, et qu'elle est assimilée à un produit sucré plus qu'à un aliment « santé ». La tonne de concentré pourrait augmenter de 200 dollars cette année La combinaison de ces trois facteurs annonce une lente remontée des cours qui se dessine déjà. En ce début d'année 2021, la tonne de concentré arrivée au port de Rotterdam, valait 1 800 dollars, elle vaut aujourd'hui autour de 1900. Et les experts l'attendent au-delà des 2 000 dollars d'ici la fin de l'année. Le prix du concentré a souvent un impact direct sur celui du prix au détail. Une augmentation n'est donc pas exclue même si elle restera sans doute minime, à moins que les fabricants n'optent pour une nouvelle formule comme cela arrive, avec un dosage de concentré plus faible, une astuce qui leur permet de faire baisser leur facture et donc d'absorber l'augmentation du prix du concentré sans le répercuter sur le consommateur.
PortraitJeanne Lacaille dresse le portrait de Mélanie Cataldo-Divaret, entrepreneure, femme d’action désormais Chavlier de l’Ordre National du Mérite et fondatrice d’Ujumi, tiers-lieu et traiteur solidaire basé à Nanterre qui propose des menus sains et un lieu de vie et d’échanges pour les personnes éloignées de l’emploi, en faisant rimer cuisine et solidarité.Musikactuhttps://www.youtube.com/watch?v=Q0MNnt_y0acMusiques de lutte en Colombie et au Brésil, avec David Bola. Depuis l’annonce, en avril dernier, par le président Ivan Duque d’une nouvelle réforme qui vise à taxer les classes moyennes et supérieures, le peuple colombien est descendu dans la rue pour exprimer son désaccord. Les manifestants rencontrent une violente répression en guise de réponse et des affrontements sanglants ont éclaté dans les grandes villes du pays, causant des centaines de blessés et aussi des morts.Malgré les concessions du gouvernement, les manifestants continuent de lutter, soutenus par des musiciens et rappeurs comme Totoy El Frio et son titre “POLOMBIA”. Il y reprend les slogans des manifestants : “Si le peuple sort dans la rue en temps de pandémie, c’est parce que le gouvernement est plus dangereux que le virus.” Au Brésil, à Recife, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs le 1er mai, une action de sensibilisation spectaculaire s’invitait sur le pont Mauricio de Nassau, où des militants du “Mouvement des sans-terre” ont distribué à la population 20 tonnes de fruits et légumes produits par des agriculteurs de Pernambuco et ont inscrit en grandes lettres blanches un message “Un vaccin dans le bras, de la nourriture dans l’assiette”. mené une action pour demander de meilleures conditions de travail, et sur fond de samba.https://www.youtube.com/watch?v=xuLuwwyYoUED’ici et d’ailleurs : Bintou Simporé reçoit Stéphane Edouard, batteur et percussionniste de jazz virtuose d’origine indienne spécialisé dans l’improvisation et collaborateur d’artistes comme Daby Touré, Sixun, Dhafer Youssef ou Ibrahim Maalouf. Il nous présente son premier album solo, “Pondicergy Airlines”. Le titre symbolise le cosmopolitisme, les rencontres et les échanges au cœur de cet opus. “Pondichéry” représente les origines familiales indiennes du musicien, avec les musiques de son enfance, classiques et bollywood. Cergy représente une autre part de son enfance vécue en parallèle : le rock, le jazz, la world qui l’ont ouvert à de nouveaux horizons.Il revient sur son enfance pluriculturelle, ses inspirations, et ses collaborations avant de s'installer avec ses dholaks modifiés pour nous interpréter un morceau concocté spécialement pour l’occasion.La vidéo de “Oh My Gosh” :https://www.youtube.com/watch?v=kgSCBfRNPg4MessageLaura Scott, réalisatrice et productrice française installée à Buenos Aires et partenaire du musicien Axel Krygier, nous laisse un message d’Argentine. Là-bas, c’est la fin de l’été, la pandémie reprend tandis que les fêtes clandestines vont bon train dans les parcs. Certains festivals et salles de spectacle jouent le jeu du présentiel dans une ville à l’actualité politique incertaine. Elle nous confie également le morceau “La Fiera”, extrait du bestiaire... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Au Brésil, une commission parlementaire ouvre une enquête sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Pour l'éditorialiste Vincent Hervouet, le président Jair Bolsonaro joue ici sa réélection en 2022.
Au Brésil, une commission parlementaire ouvre une enquête sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. Pour l'éditorialiste Vincent Hervouet, le président Jair Bolsonaro joue ici sa réélection en 2022.
Le classement mondial de la liberté de la presse a été publié cette semaine. Il montre que l’exercice du journalisme est « totalement » ou « partiellement bloqué » dans 132 des 180 États évalués par Reporters sans frontières. Sur les 180 États du classement de cette année, on en en trouve 73 où la liberté de l’information est « gravement entravée » et 59 où elle est au moins restreinte, ce qui fait dire à RSF que dans près des trois quarts des pays, ce « vaccin » qu’est le journalisme n’est pas actif contre le virus de la désinformation. On retrouve en queue de classement des régimes autoritaires : l’Érythrée, la Corée du Nord, le Turkménistan, la Chine, Djibouti, le Vietnam, l’Iran, la Syrie, le Laos, Cuba ou l’Arabie saoudite. Et parmi les bons élèves, la Norvège, la Finlande, la Suède, le Danemark, les Pays bas mais aussi le Costa Rica, la Jamaïque, la Nouvelle Zélande ou le Portugal. La France arrive à la 34e place, juste après le Royaume-Uni. Le parquet vient d’ouvrir une enquête après une plainte contre X déposée avec RSF par Morgane Large, une journaliste d’une radio bretonne, pour des actes de malveillance, voire de sabotage comme le déboulonnage d’une roue de sa voiture, après la diffusion d’un documentaire où elle témoignait contre l’industrie agro-chimique. Dans le monde, la pandémie a souvent été le prétexte à des restrictions à l’accès aux sources d’information sur le terrain. Au Brésil et au Venezuela, les présidents Bolsonaro et Maduro ont fait la promotion de leur propre remède au Covid-19. En Iran, des journalistes ont été condamnés pour avoir mis en en doute la vérité officielle sur le nombre de décès. Et en Égypte, rien ne doit sortir en dehors des chiffres du ministère de la Santé. En Afrique, où la moitié des États sont en rouge ou en noir sur la carte de RSF, les autorités ont cherché à contrôler l’information dans 23 pays. Ce qui veut dire qu’au lieu d’être vus comme des alliés pour affronter les crises, « les journalistes africains restent trop souvent perçus comme des ennemis à contrôler ou à réprimer », selon RSF. Arrestation d’un journaliste d’investigation au Botswana pour la mise à jour d’un scandale lié à l’épidémie sur l’utilisation de l’argent public, blackout de l’information sur la Covid-19 en Tanzanie, tour de vis législatif avec des lois contre les fausses nouvelles en Afrique du Sud, au Bénin ou au Niger... Les exactions et les détentions arbitraires sont encore nombreuses, notamment en Érythrée. Enfin, la Birmanie est depuis le putsch des militaires de février, un lieu de « persécution » des journalistes avec des arrestations arbitraires et la diffusion au journal télévisé de listes de personnalités recherchées pour leur contribution à l’information sur le mouvement démocratique. Parmi elles, au moins 19 journalistes. Un retour de dix ans en arrière, selon RSF.
durée : 00:04:10 - Le Reportage de la rédaction - Au Brésil, la pandémie de Covid-19 est hors de contrôle. Le pays serait même devenu un "laboratoire à ciel ouvert" selon de nombreux scientifiques. Certains épidémiologistes vont même plus loin, ils affirment que l’apparition d’un nouveau virus en Amazonie serait imminente. - réalisation : Gilles Gallinaro
Amorçant la libération du corps chez une jeunesse qui étouffait sous une morale rigoriste. Au Brésil, les femmes n’ont cessé d’être aux avant-gardes des combats, aux côtés aussi de la minorité noire, ce qu’elles prouvent aujourd’hui encore sous le régime ouvertement misogyne, homophobe et raciste de Jair Bolsonaro. Rediffusion du 05/09/20. --- Olivier Monssens poursuit son exploration des mouvements, personnalités et phénomènes libertaires, contre-culturels ou de contestation (au sens large) qui ont tenté de changer le cours des choses et ont parfois apporté de vraies révolutions dans les idées, la société, la vie, abordés par thèmes illustrés d'archives belges et internationales. Il sillonnera désormais toutes les époques : celles qui furent le creuset de tant d’utopies toujours, mais aussi les années 80, 90 et jusqu’à aujourd’hui. Le samedi entre midi et 13h sur Classic 21. --- ''Radio Caroline'' avec Olivier Monssens de midi à 13h tous les samedis sur Classic 21.
Aujourd'hui, dans Covipod, nous faisons le point sur le variant brésilien du coronavirus et la menace sanitaire qu'il pourrait représenter. Puis nous ferons un bref état des lieux sur les vaccins et la progression de la pandémie en France , ainsi que sur les mesures à respecter.
Les révolutions tranquilles : Habitat coopératif, agriculture urbaine, énergie partagé, monnaies locales. Sur tous les continents, des citoyens ont repris en main les enjeux qui les concernent. Ils inventent ce que pourrait être le monde de demain. Dans C’est pas du vent, nous donnons la parole à ceux qui réfléchissent sur notre monde, mais aussi à ceux qui agissent. Aujourd’hui, nous vous emmenons en Angola où l’accès à l’eau est, comme dans de nombreux pays africains, un vrai casse-tête. Au Brésil où la ville de Curutiba fait partie du top 10 des villes les plus écologiques. Et nous terminons notre tour du monde en Australie où les habitants de Sydney ont créé un cimetière surprenant. - Angola : la bataille de l'eau à Luanda par Estelle Maussion - Australie : un cimetière écolo à Sydney par Corinne Moutout - Brésil : Curitiba, la ville où l'urbain s'adapte à la nature par Caroline Lefer.
Au Brésil, les chefs des trois forces de l'armée de l'air, Antonio Carlos Bermudes, de terre, Edson Pujol et de la marine, Ilques Barbosa ont démissionné, mardi 30 mars, suite au remaniement ministériel de la veille et particulièrement à l'éviction de leur ministre de tutelle Fernando Azevido e Silva. À la veille du 57e anniversaire du coup d'État militaire et à un an et demi du prochain scrutin, comment le président va-t-il se sortir de la crise. Analyse de Maud Chirio, historienne, maître de conférences à l’Université Gustave Eiffel, spécialiste du Brésil contemporain. Maud Chirio est l'auteur de La politique en uniforme, l’expérience brésilienne (1960-1980) , aux Presses universitaires de Rennes
BRESIL – Les mères des saints et le féminisme noir Pour cet épisode, direction le plus grand Etat d’Amérique du sud : le Brésil ! Avec Lilian, notre invitée de choix : féministe, podcasteuse, activiste contre le peine de mort, elle nous en dit plus sur son parcours de femme migrante. Le Brésil amorce un virage autoritaire depuis l’élection de Jair Bolsonaro et cela a des conséquences directes sur le droit des femmes brésiliennes. Ce retour en force du conservatisme ne décourage pas pour autant les femmes, qui continuent de s’organiser et de se fédérer pour agir ensemble dans la solidarité. Connaissez-vous le féminisme noir d’Amérique latine ? Loin de l’afro-féminisme européen ou du black feminism américain, ce mouvement rassemble les femmes racisées d’Amérique latine. Lilian nous explique comment elle a rejoint le mouvement, et sa puissance. Lilian nous parle aussi du Candomblé. Vous en avez déjà entendu parler ? C'est une religion afro-brésilienne de tradition matriarcale dont les femmes (les mãe de santo) pratiquent des cultes issus des pratiques vaudous, originaires notamment du Bénin. On parle aussi de lavage de la Madeleine, de manuel anti raciste, de femme de ménage, mais aussi de podcast et de lectures… Alors, à vos écouteurs ! Au Brésil aussi la gronde des femmes monte. Tu l’entends ? Références : Mère du féminisme brésilien : Lélia Gonzalez Religion afro-brésilienne : Candomblé Autrice féministe noire recommandée par Lilian : Djamila Ribeiro « Petit manuel antiraciste et féministe » ; « La place de la parole noire ». Festival « La lavage de la madeleine », Paris Podcast BOSSER BOSSER #8 – Travail et militantisme avec Laura Nsafou, Chloé R, 06/03/2021, https://podcast.ausha.co/grin/bosser-bosser-8-travail-militantisme-avec-laura-nsafou Podcast fondé et animé par Lilian et Bousso, « Fémigrantes », https://anchor.fm/femigrantes?fbclid=IwAR29tNTxGSS2BCBGUFO-X8-s9ZTzsRZCci3r2sNepedGNMcA8Q9GmuV5q20 Arte TV, « Au Brésil, les chemins de la liberté », 10/09/2019, https://www.arte.tv/fr/videos/092014-000-A/au-bresil-sur-les-chemins-de-la-liberte/ Brazil Selection, « L’histoire du Brésil de la colonisation à nos jours », https://brazil-selection.com/informations/culture-generale/histoire/de-decolonisation-a-nos-jours/ Médiapart, « Brésil : Bolsonaro ironise sur la torture soufferte par Dilma Rousseff en 1970 », 29 décembre 2020, https://blogs.mediapart.fr/pindoramabahiaflaneur/blog/291220/bresil-bolsonaro-ironise-sur-la-torture-soufferte-par-dilma-rousseff-en-1970 Page Wikipédia Brésil, https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%A9sil Arte, « Au Brésil les violences politiques se multiplient », https://www.arte.tv/fr/videos/085669-000-A/au-bresil-les-violences-politiques-se-multiplient/ Libération, « Islamo-gauchisme à l’université, la défense bancale de Frédérique Vidal », https://www.liberation.fr/societe/education/islamo-gauchisme-a-luniversite-la-defense-bancale-de-frederique-vidal-20210221_ITYHO34MFFFRXA5243G4EO7B6Q/ Page Wikipédia Jair Bolsonaro, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jair_Bolsonaro#Pr%C3%A9sident_de_la_R%C3%A9publique Cause Commune, « Les mouvements de femmes au Brésil », mai/juin 2019, https://www.causecommune-larevue.fr/les_mouvements_de_femmes_au_bresil The Conversation, « Au Brésil, les mouvements solidaires et féministe n’ont pas dit leur dernier mot », 28 janvier 2019, https://theconversation.com/au-bresil-les-mouvements-solidaires-et-feministes-nont-pas-dit-leur-dernier-mot-110291 France Culture, « Féminisme noir, race et angles morts : l’histoire du genre n’est pas cousue de fil blanc », 5/03/2020, https://www.franceculture.fr/societe/feminisme-noir-race-et-angles-morts-lhistoire-du-genre-nest-pas-cousue-de-fil-blanc Muséa, Musée Virtuel sur l’histoire des femmes et du Genre, « La coordination des femmes noires », Claudie Lesselier, http://musea.univ-angers.fr/exhibits/show/immigrees-exilees-femmes/la-coordination-des-femmes-noi Mrs Roots, Laura Nsafou, « Intersectionnalité et féminisme : le mémo ! », 9/08/2014, http://mrsroots.fr/2014/08/09/intersectionnalite-et-afrofeminisme-le-memo-1/ Mrs Roots, Laura Nsafou, « Féminismes noirs : vue d’ensemble », 8/08/2021, https://mrsroots.fr/2021/03/08/feminismes-noirs-vue-densemble/ Cairn Info, « Le mouvement féministe en Amérique latine et au Caraïbes. Défis et espoirs face à la mondialisation néo-libérale », Jules Falquet, 2007, https://www.cairn.info/journal-actuel-marx-2007-2-page-36.htm Observatoire Pharos, « Les droits des femmes au Brésil : la double peine du sexisme et du racisme », https://www.observatoirepharos.com/pays/bresil/droits-femmes-bresil-double-peine-sexisme-racisme-fr/ Création et réalisation : Chloé Air Production : Le Grin Dessin : Frédérique Rodrigues Graphisme : Chooette Design Musique : Bongoland, Marquesbreizh & Tom ; Dumaya, Luciole & Hicham Chahidi
Au Brésil, la politique dʹenfermement massif a fait exploser la population carcérale, multipliant le nombre de prisonniers par 4 en 20 ans. Enfermés, les prisonniers ne coûtent pas cher au gouvernement. Ce sont les familles - et en particulier les femmes dʹincarcérés - qui amènent chaque semaine, lors des visites, les produits de première nécessité. Leurs maris, en échange, leur offrent sécurité et protection dans les quartiers, grâce aux réseaux de solidarité des prisonniers. Le temps des peines de leurs maris, bien souvent à répétition, les femmes de détenus parcourent chaque week-end des centaines de kilomètres pour se rendre dans les prisons où ils sont incarcérés. Réalisation: Manon Kleynjans Production TV: Quark Production/ARTE G.E.I.E (2014) Titre original du documentaire TV: Femmes de voleurs Adaptation Point de fuite: Christian Morerod Production: Muriel Mérat & Christophe Canut
Au Brésil, Edson Fachin, juge de la Cour suprême, a annulé les condamnations pour corruption qui pesaient sur l'ancien président Lula, 75 ans, estimant que le tribunal de Curitiba qui l'avait jugé n'était pas compétent. En tête des sondages en 2018, Lula avait été déchu de ses droits politiques, purgeant même une peine de prison d'avril 2018 à novembre 2019. Comment la nouvelle a-t-elle été accueillie ? Peut-on s'attendre à un duel Lula-Bolsonaro en 2022 ? Décryptage de Maud Chirio, historienne, maître de conférences à l’université Gustave Eiffel et spécialiste du Brésil contemporain. Maud Chirio est l'auteure de La politique en uniforme, l’expérience brésilienne (1960-1980), aux Presses universitaires de Rennes.
1:39 - En quoi ta sexualité est une source d'éveil pour toi? Quels ont été les ingrédients et étapes qui ont permis cette transformation ? 1:50 - Étonnamment, pour moi ce n'a pas été une sexualité géniale qui a transformé ma vie, mais plutôt le contraire. Pas du tout éduquée. Mal dans ma peau. Timide, pas en accord avec le monde. 3:18 - Vers 20 ans ma sexualité est toujours au même point, parfois du plaisir mais pas transcendant. Je n'osais pas m'exprimer. Dire quels étaient mes besoins. Je faisais des expériences. Sans savoir guider les hommes vers ce dont j'avais besoin. 4:15 - Je n'avais pas conscience que ce n'était pas des expériences nourrissantes. Les hommes étaient intéressés par l'acte mais pas par moi. 5:05 - Deuxième phase auto-destructrice : enchainer les expériences. Fière de soi, les sensations d'avoir le contrôle. 6:00 - Élément déclencheur : Amoureuse d'un homme qui me quitte. Le choc amoureux. 7:17 - Voyage et ascension en Argentine. Seule femme parmi 6 hommes. Confrontée à la rudesse de la nature. J'ai senti 6 hommes se dirent : on va la violer ! Réelle peur. 8:50 - J'ai découvert le yoga Kundalini et c'est là que mon parcours a commencé. Cette pratique m'a permis de transcender l'énergie sexuelle, énergie de vie. J'ai commencé à me respecter, m'aimer, à être plus créative. 9:27 - Le yoga est au-delà de la tête. Je n'avais aucune question à me poser. Je voyais que je réagissais différemment à la vie, je me positionnais différemment. J'ai eu besoin de m'affirmer face aux hommes. 10:07 - Relation non fondée sur le respect et bienveillance. Stop ! Je décide de me respecter. C'est à ce moment que j'ai commencé à vivre des relations sexuelles plus harmonieuses. 10:45 - Quand on se guérit soi-même, on guérit sa lignée familiale, lignée des femmes, des hommes, l'inconscient collectif. 11:20 - Oser dire NON quand ça va pas. Plutôt que d'obéir et subir. 12:20 - Je suis une femme et je vais respecter mon énergie. Ne pas accepter un acte sexuel quand ça ne me convient pas. Respect, écoute, accueil. Apprendre à dire que j'ai dire j'ai besoin de cela. 13:25 - Le poids de la culpabilité, culpabilité de la religion. L'acte sexuel n'est pas fait pour le plaisir. 13:40 - Éveil via des expériences désastreuses, je ne me sentais pas bien après l'acte sexuel. Nourrie, complète, épanouie. Ces expériences m'ont amené sur un chemin. Remonter quand on est au fond du trou. Respect de l'énergie sexuelle de la femme. 16:05 - Je pense que les premiers actes sexuelles sont très importants pour tous être humains. 17:00 - A l'adolescence, j'ai tellement ressenti le regard des hommes que je me suis sentie très mal. Envie de me cacher. Devenue masculine pour ne plus subir le regards des hommes plus âgés. Sentiment d'être sans défenses. Je ne savais pas me défendre, je me laissais faire. 18:10 - Même me donner droit au plaisir, je n'avais pas conscience que ça existait. 18:20 - Ce fut un chemin de reconstruction. J'ai compris que je pouvais être bien et heureuse. 18:45 - A 30 ans, j'avais plus d'énergie et de confiance en moi pour affronter le regards des hommes. 19:15 - En France les hommes ont tendance à inviter à diner en espérant que ça terminera au lit. 20:25 - Mes relations sexuelles m'ont permis de de dire "réveilles-toi". 21:20 - Premier cours de yoga kundalini. 23:45 - Trop de pensées peut créer de l'angoisse. Suite à une expérience, je me dis que la vie a un sens caché que je ne connaissais pas. 24:50 - Le propre de la sexualité, c'est la magie. C'est retrouver la magie de la vie. Le yoga m'a permis de reconnecter le sens caché derrière les choses. 25:40 - Au Brésil, les gens ont une vie sociale et spirituelle. 26:45 - Tout mes ressentis sont normaux, j'ai cette partie là mais aussi je peux vivre cela dans ma vie de tous les jours. 27:45 - Développer les capacités de vivre des relations sexuelles sereines. Oui, j'ai le droit. Ressenti du touché de la peau. 28:05 - La réalité des femmes dans la rue. Les femmes se sentent agressées et non respectées pour ce qu'elles sont. 30:25 - Ce qui m'a libéré. 1) Récupérer de l'énergie. Alors on fait plus de chose on se sent mieux. On développe l'intuition. 2) Aller à la rencontre de nos peurs, pour se connaitre, se reconnaitre. Gain en assurance. Sans perdition d'énergie. 31:25 - Si la femme n'est pas capable de rester en elle, elle perd de l'énergie. 31:45 - Exemple d'une expérience d'une personne dans un stage. Accolade non consciente. Si l'homme se décharge, les femmes ne se sentiront pas bien. Et elles se vident de leur énergie. 33:55 - Apprentissage du yoga Kundalini. Plus je me connais moi-même, plus je suis en moi, plus je suis forte, plus je rayonne, plus je suis protégée. Moins une action non va pouvoir me déstabiliser. 34:30 - Inviter chaque femme à prendre conscience de qui elle est. 35:00 - Plus je m'aime, plus je sais qui je suis, plus je suis incarnée dans mon corps, plus je rayonne, et moins je suis impactée par l'extérieur. 35:40 - Je pensais que j'avais un problème avec les baisers. 36:55 - J'ai appris à pouvoir dire non. C'est fondamental. 37:11 - La sexualité est un acte créateur, C'est la créativité de la vie. Choix des pensées, émotions, actes. 38:00 - Tellement de femmes se laissent faire et se sentent femmes objets. 38:40 - Capacité à savoir ce qu'on veut. Sinon, arrive la frustration de ne pas être nourrie. 39:30 - Capacité à développer l'intimité dans le couple. Et développer la communication. 41:50 - Même pour moi aujourd'hui ça peut être difficile de dire non. C'est tellement ancré dans la culture où tout était permis pour l'homme et la femme d'obéir. C'est plus compliqué que cela que d'oser dire non. 43:18 - Ça demande de la force, de la conviction, d'apprendre à se connaitre, d'apprendre à se respecter.
S'il est une tradition purement latino-américaine, c'est bien celle d'utiliser des surnoms pour nommer les joueurs. Au Brésil, plusieurs d'entre eux sont devenus légende. De Pelé à Garrincha en passant par Zico, ils ont nourri l'imaginaire collectif. Cette longue tradition est pourtant menacée, les surnoms seraient aujourd'hui en voie de disparition. Mythe ou réalité, Bola Latina raconte leur histoire et analyse le phénomène. Présentation et montage : Nicolas Cougot (@NicolasCougot) Avec : Marcelin Chamoin (@MarcelinChamoin) Musiques : El Caminente Précommandez "Les 11 chemins vers le but", le livre référence pour comprendre Marcelo Bielsa https://shop.lucarne-opposee.fr/produit/les-11-chemins-vers-le-but/ Offrez-vous la biographie de Garrincha : https://shop.lucarne-opposee.fr/produit/garrincha-la-biographie/ Envie de nous soutenir? Vous pouvez faire un don ici
- Face au virus, la France ne se confine pas… pour l’instant - Le forum économique de Davos, victime collatérale de la pandémie ? - Au Brésil, la colère gronde contre Jair Bolsonaro - Le football français au bord du gouffre - La radio FIP souffle ses cinquante bougies
Cette nouvelle édition est largement consacrée au coronavirus et à ce qui se passe dans le monde pour lutter contre l'épidémie. Il y a les gestes barrières et la vaccination, ce qui donne lieu, à travers toute la planète à une compétition qui oppose les pays entre eux aux grands laboratoires pharmaceutiques. Avec : - Lucia Muzell pour la rédaction en brésilien : Au Brésil, la vaccination a commencé il y a 10 jours seulement. Le gouvernement a mis du temps à se décider... - Carina Branco de la rédaction en portugais : Est-ce que les pays luso-africains ont leur place dans la compétition mondiale pour l’accès aux vaccins contre le Covid-19 ? - Lucile Gimberg de la rédaction en espagnol : Où en sont les campagnes de vaccinations en Amérique latine ? Autres sujets dans l'émission : - Le nouveau variant du coronavirus est en train de couper les liens du Brésil avec le reste du monde - Le Portugal est devenu le pays le plus durement frappé par le Covid-19 en proportion de sa population - Une affaire qui a marqué le Chili : la mort en 2018 d'un jeune activiste du peuple autochtone mapuche.
Ailleurs dans le monde, c'est un saut par-delà les montagnes, par-delà les océans. C'est Jeanne Lacaille qui nous guide ce matin, dans un pays très touché par la pandémie de covid... Au Brésil, un groupe de femmes improvise des chants pour les malades du covid-19, et les médecins, pour remonter le moral des troupes.Crédits : Diane Artis See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Première édition d'Accents du monde de l'année 2021. L'occasion de vous souhaiter à tous des milliers de sourire (sans masque), de nombreuses embrassades (sans geste barrière) et des moments partagés (en toute santé) ! L'occasion aussi de vous proposer autant que faire se peut un Accent du monde spécial et positif. Après une année terrible et pour sortir, une demi-heure durant, de la sinistrose, revenons sur la belle information de 2020 dans chacune des zones. Avec : • Lucia Muzell, de la rédaction en brésilien, nous parle des footballeuses brésiliennes qui gagnent le même salaire que les hommes depuis le mois de mars et de Maya Gabeira qui a surfé la plus grande vague de l'année. • Orlando Toricelli, de la rédaction en espagnol, évoque le changement de constitution au Chili et la légalisation de l'avortement en Argentine. • Alireza Manafzadeh, de la rédaction en Persan, revient sur la renaissance du lac d’Ourmia au nord-ouest de l’Iran, dont le dessèchement avait commencé au milieu des années 90. • Pour la rédaction en anglais, Alison Hird, qui a trouvé du positif dans le premier confinement de mars/avril, en regardant le documentaire Fenêtres du réalisateur Louis Villers. Il a filmé son quotidien confiné à Paris, avec son amie chinoise Jiawa Liu. Autres sujets : - La tension entre l’Iran et les États-Unis s’est de nouveau accentuée dans le Golfe persique, à l’approche de l’anniversaire de l’assassinat du général Qassem Soleimani (3 janvier 2020). - À Cuba, le Peso convertible (CUC) est abandonné au profit du peso cubain (CUP), après 26 ans de cohabitation entre les deux monnaies. - Au Brésil, lors des dernières élections municipales, il y a eu un nombre record d'élues femmes (650, soit 12% des élus), dont des femmes noires (33% des femmes élues). - En Europe, l'organisateur de l'Eurovision, la European Broadcasting Union, a annoncé que la prochaine édition se tiendrait le 18, 20 et 22 mai à Rotterdam.
Au Brésil, des manifestations quotidiennes se tiennent depuis une semaine devant des magasins Carrefour. En cause : la mort, filmée par des témoins à Porto Alegre, d'un homme noir de 40 ans roué de coups par deux agents de sécurité d'un supermarché de l'enseigne. Face au drame, les Nations unies ont demandé une enquête indépendante, dénonçant le "racisme structurel" du pays. Reportage de Pierre Le Duff et Laura Damase.
Vous l'avez vu, il y a beaucoup d'élections en ce moment, après les Etats-Unis ou la Côte d'Ivoire, c'est au tour du Brésil d'appeler ses citoyens aux urnes.Les 15 et 29 novembre, les Brésiliens sont appelés à élire leurs maires et c'est une élection importante parce qu'elle va permettre aux différents partis politiques de compter leurs forces moins de deux ans avant les présidentielles de 2022.Alors rassurez vous je ne vais pas vous faire une énième chronique sur Bolsonaro…Non ! à la place j'avais envie de vous parler de super-héros, puisque Batman, Superman ou encore Wonder Woman ont décidé de se présenter afin de décrocher le poste tant convoité de conseiller municipal.Armel, Sarah-Lou, je vois vos yeux qui pétillent, ...Mais au risque de vous décevoir… sachez que derrière ce casting 5 étoiles se cachent en réalité des êtres de chair et de sang, sans le moindre super-pouvoir.Des Monsieurs et Madames tout le monde qui ont décidé de compenser leur manque de notoriété ou de programme politique par un surnom capable d'attirer les foules et donc les électeurs.C'est ainsi que pour ces municipales, dont le 1er tour a eu lieu dimanche dernier, il était possible de voter pour le Punk Libertaire, Ben Laden ou encore pour Regina Bento Sequeira alias Capitaine Chloroquine que l'on va écouter tout de suite:Dans ce petit son, elle dit je suis la capitaine chloroquine, et si vous votez pour moi vous ne tomberez pas malade et on pourra battre le Covid… C'était la 9ème fois que Regina Sequeira se présentait aux élections, et cette fois elle était sûre d'avoir trouver la bonne formule.Alors à votre avis ça a marché ? … Malheureusement pour elle non, elle n'a pas passé le 1er tour puisqu'elle n'a recueilli que 80 voix. Au Brésil, ce genre de candidature est tout à fait normal.La population aime les surnoms et la loi brésilienne permet à n'importe quel candidat de se présenter sous le nom qu'il souhaite.C'est ainsi que pour ces élections municipales, on a comptabilisé des dizaines de candidats avec le nom de Jair Bolsonaro ou de Trump.L'agence Bloomberg a même réussi a trouvé un candidat qui a réussi le combo fatal en se présentant sous le nom de Jair Bolsonaro Trump.Généralement ce genre de stratagème ne paye pas. Sauf en 2010 où un clown était parvenu à se faire élire député. Francisco Everardo Oliveira da Silva, plus connu sous son nom de scène Tiririca, avait gagné l'élection dans sa circonscription de Sao Paulo. A l'époque, il avait réussi à convaincre son électorat avec pour slogan : “avec moi ça ne pourra pas être pire”, un programme efficace puisqu'à l'époque il avait été le député le mieux élu du pays, et depuis il est parvenu à se faire réélire à chaque nouvelle élection. Preuve s'il en est qu'en politique, que cela soit au Brésil, aux Etats-Unis, ou ailleurs les clowns ont un bel avenir devant eux.Visuel ©Wikipedia / Creative Commons / José Cruz/ABr See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 1,061,520 morts dans le monde depuis l'apparition des premiers cas porteurs du virus en Chine en 2019. Au Brésil, la barre des 5 millions de cas a été franchie. Le nombre total des cas ayant contracté le virus a atteint les 36 449 681 personnes dans le monde dont 7,943,001 sont considérés comme cas actifs tandis que 27.445.160 sont considérés comme rétablis de la maladie. Les États-Unis restent le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec un total de plus de 7,5 millions de cas avec au moins 1.051.149 morts. Jeudi, le Brésil, troisième pays en nombre de cas et de morts, a franchi la barre des 5 millions de personnes touchées par le covid-19 et s'approche des 150.000 morts, alors qu'il enregistre une décrue de la pandémie. Le pays a enregistré 31.553 nouveaux cas en 24 heures, ainsi que 734 décès, portant le total à 148.228 morts. Selon la Banque mondiale, entre 88 et 115 millions de personnes supplémentaires dans le monde vont être touchés par une situation d'extrême pauvreté cette année, soulignant que de plus en plus de citadins sont concernés. En plus de 20 ans, il s'agit de la première fois où le taux mondial d'extrême pauvreté va augmenter, souligne l'institution de Washington. Alors que la pandémie a causé la récession de plusieurs pays et va faire augmenter la pauvreté des classes défavorisées, les milliardaires voient leur fortune augmenter ostensiblement grâce au rebond des marchés financiers dont ont bénéficié les géants de la technologie et de la santé, selon une étude publiée mercredi. Fin juillet, la fortune cumulée des milliardaires avoisinait 10.200 milliards de dollars, dépassant le précédent pic de 2017 où elle avait culminé à 8.900 milliards de dollars. En Russie, le chiffres de la situation sanitaire en Russie continuaient leur augmentation, avec plus de 11.400 nouvelles contaminations, ce qui correspond aux chiffres du pic dans le pays. Au total, 11.493 nouveaux cas ont été recensés ainsi que 191 morts, pourtant, les autorités ne comptent pas imposer de nouveau confinement de la population. La ville la plus touchée, reste la capitale, Moscou, avec 3.323 nouveaux cas enregistrés. En Italie, le gouvernement a annoncé le port du masque obligatoire en extérieur sous peine d'une amende de 1.000 euros. Le pays a également prolongé l'état d'urgence jusqu'au 31 janvier pour continuer les mesures de lutte contre l'épidémie. Au Mozambique, un trafic de faux test négatifs au coronavirus a été découvert par les autorités sanitaires dans la zone frontalière avec l'Afrique du Sud où ce certificat est exigé. Les faux tests ont été repérés près du plus important passage frontalier, à Ressano Garcia. Ce trafic a été créé suites aux conditions de passage entre les deux pays qui ont rouvert leurs frontières le 1er octobre après des mois de fermeture en raison de la pandémie de coronavirus. Les autorités exigent un test négatif de moins de 72 heures pour pouvoir entrer sur le territoire. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/aziz-mustaphi/message
Au Brésil, le funk est considéré comme une activité criminelle. Les adeptes de ce style de musique et de cette culture sont majoritairement noir.e.s, jeunes, et originaires de favelas. Un profil dans le viseur de la police: en 2019, elle a tué plus de 2500 personnes à Rio de Janeiro et São Paulo. La plupart des victimes vivaient dans des favelas. Cʹest dans ces quartiers pauvres quʹont lieu les "baile funk", grandes fêtes populaires, à ciel ouvert, où les participant.e.s se rendent au péril de leur vie. Comme le 1er décembre 2019 dans le ʹʹbaile funkʹʹ de la favela Paraïsopolis à São Paulo, où lʹirruption des forces de lʹordre a provoqué la mort de 9 jeunes. Reportage: Sarah Cozzolino Réalisation: Didier Rossat Production: Muriel Mérat & Christophe Canut Photo: "Combien devront encore mourir avant que cette guerre ne se termine ?" graffiti en hommage aux victimes, peint dans la ruelle de Paraisópolis à Sao Paulo où sont morts 9 jeunes dans la nuit du 1er décembre 2019.
Au Brésil, le cap des 100 000 morts victimes du Covid-19 a été franchi et le sort des indigènes inquiète. Premiers défenseurs de la forêt amazonienne, ils sont souvent isolés et ont un système immunitaire moins développé. Laurent Vidal, professeur d'histoire contemporaine et directeur adjoint du Centre de recherche en histoire internationale et atlantique (CHRIA) à l'Université de La Rochelle, est notre invité. Centre de recherche en histoire internationale et atlantique (CHRIA) de l'Université de La Rochelle
Au Brésil, l’occupation illégale de l’Amazonie par les troupeaux ne cesse de progresser. Selon une enquête d'Amnesty International, intitulée « De la forêt à la ferme », le géant brésilien de la viande JBS ferme les yeux sur l’origine de ses approvisionnements. Ce n’est pas le premier scandale dans l’industrie brésilienne de la viande. On se souvient de la fraude sur la fraîcheur des produits du géant brésilien JBS, il y a trois ans. Actuellement, l’entreprise rechigne comme tout le secteur à mettre en place les mesures de distanciation physique dans les abattoirs par peur de perdre en productivité. Et voilà une nouvelle accusation de la part d’Amnesty International : JBS s’approvisionnerait en bêtes issues d’élevages illégalement implantés sur des territoires protégés d’Amazonie. L’amputation des territoires indigènes a doublé en un an L’Amazonie est effectivement la région du Brésil où l’élevage bovin a la plus progressé, le nombre d’animaux a quadruplé en trente ans pour atteindre 86 millions de têtes, soit 40% du cheptel du pays aujourd’hui. Mais certaines zones sont protégées, comme les territoires indigènes. Pourtant, leur surface a été deux fois plus rognée, entre août 2018 et juillet 2019, que l’année précédente. Amnesty International a recueilli le témoignage de communautés indigènes qui se voient privées de leurs terres, défrichées et semées d’herbe pour les troupeaux. Dans l’État amazonien de Rondonia, l’Agence de surveillance de santé animale IDARON a enregistré une hausse de 22% des troupeaux dans des zones protégées. « Blanchiment du bétail » L’administration est en cause. Mais en bout de chaîne Amnesty International pointe la responsabilité du groupe brésilien de la viande JBS. C’est un géant de l’export, soucieux de son image internationale, et il s’est engagé à ne plus s’approvisionner en bétail issu de la déforestation depuis… 2009. C’est sans compter le procédé de « blanchiment du bétail », par lequel les bêtes sont déplacées artificiellement d’une exploitation illégale vers une exploitation légale avant la vente aux abattoirs. Le groupe JBS reconnaît que « la traçabilité de toute la chaîne d’approvisionnement en viande bovine est un défi pour l’ensemble du secteur et une tâche complexe ». Amnesty International demande au géant brésilien de la viande de « mettre en place d’ici la fin de l’année un système effectif de contrôle » de ses fournisseurs indirects de bovins.
L’Amérique latine est devenue l’un des épicentres de la pandémie de coronavirus. Une propagation facilitée par les inégalités sociales et la faiblesse de la gouvernance. C’est aussi l'une des régions du monde qui souffre le plus des conséquences économiques du Covid-19. Plus de la moitié des nouveaux malades répertoriés dans le monde apparaissent désormais en Amérique du Sud. Parmi eux, Jair Bolsonaro, le président brésilien qui l'a annoncé mardi, sans pour autant changer de stratégie. Ce corona-sceptique continue à minimiser l'ampleur de la crise. Son pays est pourtant le plus touché par la pandémie après les États-Unis. Si le coronavirus se répand comme un feu de paille en Amérique latine, c’est en partie à cause des structures socio-économiques de ces pays. Les inégalités de revenus par exemple qui sont très fortes au Brésil, en Colombie, en Bolivie, au Panama et au Guatemala, sont un facteur important de propagation. Le coronavirus circule facilement dans les quartiers des plus déshérités. Là où la promiscuité est importante et les conditions sanitaires souvent insuffisantes. Et ces poches d’extrême pauvreté se retrouvent parfois à quelques encablures des quartiers habités par la grande bourgeoisie. C’est à cause de cette concentration de disparités que Santiago, la capitale du Chili, est devenue un foyer de coronavirus. Au Brésil où le niveau de pauvreté se confond avec la couleur de la peau, un peu comme aux États-Unis, les Noirs sont deux fois et demi plus souvent contaminés que les Blancs. L’accès à la santé est aussi très hétérogène, plutôt satisfaisant pour les classes les plus riches et déficient à l’autre bout de l’échelle sociale ; globalement, nombre de ces États n’investissent pas assez dans la santé. Le Pérou y consacre seulement 3% de son PIB alors que l’OMS prescrit un minimum de 6% du PIB. La lenteur de réaction des autorités, voire leur mauvaise foi, comme dans le cas de Jair Bolsonaro, font le reste. La pandémie nourrit aussi la corruption au détriment de la riposte sanitaire, avec des détournements de fonds dédiés au Covid-19 ou la manipulation des prix. De multiples plaintes sont en cours d'instruction au Brésil, au Mexique ou au Pérou. Pour les plus pauvres, le choc est rude : plus exposés à la maladie, ils sont aussi les premiers à perdre leur emploi. Au Brésil par exemple, 7,8 millions d'emplois ont disparu, dont 5,8 millions dans le secteur informel, selon les statistiques officielles publiées la semaine dernière. Jamais d’aussi mauvais chiffres n’ont été enregistrés depuis que ce type d'enquête a commencé en 2012. D’après l’Organisation internationale du travail (OIT), les revenus de l’ensemble des travailleurs sud-américains non déclarés auraient chuté de 80%. En quelques mois, le coronavirus va effacer des années de lutte contre la pauvreté. Le PIB du Brésil et d’autres pays de la région pourrait chuter de 10%. La Banque mondiale estime que 50 millions de Latino-Américains vont glisser dans l’extrême pauvreté, avec un revenu quotidien inférieur à 5,50 dollars par jour. Il faudrait des investissements colossaux pour redresser la barre. Pour éviter à l’Amérique latine de revivre une décennie perdue. Comme celle qu’elle a enduré dans les années 1980 quand les économies de la région se sont rétrécies de 10% après une série de défauts sur la dette extérieure. EN BREF En France la récession sera finalement moins violente que prévue D'après l'Institut national de la statistique (Insee), le produit intérieur brut (PIB) baissera cette année de 9% et non pas de 10% comme il avait été précédemment annoncé. Grâce un fort rebond au troisième trimestre qui démarre, de l'ordre de +19%. L'Insee est plus optimiste que la Banque de France et le gouvernement, qui lui s'attend toujours à une chute de 11% de la richesse nationale. À suivre ce mercredi, une nouvelle réunion ministérielle sur le moratoire de la dette, dont pourraient bénéficier plusieurs dizaines de pays Au moins une quarantaine d'entre eux ont fait une demande au niveau du G20, qui coordonne cette initiative. Et la moitié ont déjà signé un acord. Les ministres des Finances des pays créanciers ou les gouverneurs de leur banque centrale doivent discuter de la suite du programme. Il se limite pour le moment à une période de six mois.
10 ans après son premier opus, la voix chaude de Ben est de retour avec un quatrième album studio aux accents multicolores puisqu’on y décèle des accents pop, jazz, hip hop et même reggae. Finis le chapeau, le nœud-papillon et les bretelles. Fini aussi le nom de scène sous lequel son groove s’était fait chair à nos yeux et à nos oreilles : Ben l’Oncle Soul veut désormais qu’on l’appelle Ben, tout simplement, et préfère arborer bonnet ou casquette. 4 ans après son hommage à Frank Sinatra, voici « Addicted to you », disponible chez Blue Note. Reportages : Cela fait plus de trois mois que le regard énigmatique de Mona Lisa n’a pas croisé celui d’un visiteur, plus de trois mois que le Musée du Louvre est fermé, en raison de la pandémie de coronavirus. Ce musée emblématique puisqu’il est le plus visité au monde s’apprête à rouvrir. Ce sera lundi 6 juillet, mais bien sûr avec des mesures particulières que nous détaille notre reportère Fanny Bleichner. Au Brésil, la musique, qui fait la renommée de ce pays, est en crise. Musiciens, chanteurs, producteurs, mais aussi petites salles de concert et vendeurs ambulants dépendent de ce secteur. Bien souvent, ils gagnent leur vie grâce aux évènements auxquels ils participent, aux cours qu’ils donnent… Avec la pandémie, tout est à l’arrêt et un retour à la « normale » est très difficile à imaginer. Un reportage de Sarah Cozzolino à Rio de Janeiro.
Avec la pandémie de coronavirus, les peuples autochtones deviennent encore plus vulnérables. Accès au soin difficiles, conditions de vie plus précaires, projets extractivismes qui reprennent de la vigueur, pollutions, leur fragilité s'accentue. Pourtant, des mobilisations existent et les populations parviennent à s'organiser. Avec Marion Veber, responsable de programmes à la Fondation France Libertés On a vu la semaine dernière que les peuples autochtones étaient fragilisés par la crise du Covid-19. Il y a un autre effet collatéral à cette pandémie : les projets extractivistes profitent de l'aubaine pour reprendre ou s'étendre. © France Libertés "Oui, on peut dire ça malheureusement. Il y a eu de nombreux appels d'autochtones pour dénoncer le fait que certaines exploitations reprenaient de plus belle comme les projets illégaux, l'orpaillage illégal, notamment au Brésil ou en Guyane. L'attention était focalisée sur le coronavirus et beaucoup moins sur leurs activités. Au début de la pandémie, il y avait énormément d'appels et de messages d'autochtones expliquant que tel fleuve était de plus en plus pollué, ce qui dénotait une augmentation de l'orpaillage illégal. Il y a aussi les projets légaux, toutes ces entreprises multinationales qui continuent à chercher à amoindrir les normes environnementales pour pourvoir mieux extraire, avec moins de contraintes." "Certains Etats ont lancé des travaux en pleine pandémie" "Clairement, c'est une menace supplémentaire. La difficulté est que les autochtones ne peuvent pas lutter aussi bien qu'ils le faisaient auparavant, puisque les rassemblements sont compliqués. Et surtout, l'attention est focalisée sur la santé de leur peuples avec des disparitions inquiétantes des aînés notamment. Et quand un aîné décède, c'est aussi une partie de la culture et des savoirs qui potentiellement peut être mis en danger. C'est une vraie menace." Pour faire face à leur isolement, les peuples autochtones se sont organisés… en faisant appel à leurs pratiques ancestrales pour se protéger. "Une des mesures les plus classiques qui a été prise par différents peuples un peu partout sur la planète, c'est de fermer les villages autochtones, de barrer l'accès, pour réguler les flux et tenter de gérer tant bien que mal cette situation. On a eu aussi beaucoup d'autochtones, qui vivaient en ville, qui ont cherché à revenir sur leur territoire natal, parce que c'est perçu comme une façon de se protéger. Il y a cette idée que ce serait moins dangereux que la ville où cela grouille de personnes. Les interventions radios se sont multipliées, comme les portes-à-portes, pour diffuser les consignes sanitaires. C'est extrêmement important que ces consignes soient diffusées dans leur langue. Certains peuples ont mis en place leur systèmes traditionnels liés à la santé, avec l'utilisation de plantes, pour lutter contre des effets de la maladie. Il y a par exemple l'ancienne rapporteuse spéciale de l'Onu, Victoria Tauli Corpuz du peuple Kankana-ey Igorot aux Philippines, qui a expliqué que, dès que la pandémie s'est déclarée, son peuple a mis en place une manière traditionnelle de verrouiller les communautés. Les gens vivent dans le village, et ensuite il y a de la solidarité, de l'entraide qui s'organise en fonction des villages qui sont le plus en difficulté. Ça ne suffit pas parce qu'il y a un grand besoin d'appui et de dénonciation de certaines politiques d'Etat." Au Brésil, "un risque de génocide" Face à ces tragédies annoncées, des mobilisations s'organisent, notamment avec une campagne qui a été lancée pour alerter sur la catastrophe en cours au Brésil. "C'est la campagne du photographe franco-brésilien Sebastiao Salgado qui parle de génocide, parce qu'il y a le risque pour certains peuples de disparition potentielle, notamment pour les peuples en isolement. Il s'agit de porter l'attention en France sur ce qui se passe ailleurs. Les yeux sont beaucoup rivés sur le Brésil parce qu'il y a une situation d...
Au Brésil, le coronavirus touche davantage de jeunes que dans d’autres pays. Alors que 95% des morts du coronavirus ont plus de 60 ans, dans des pays comme l’Italie ou l’Espagne, ils représentent 69% des décès au Brésil. Une situation due à de multiples facteurs. Paolo Camargo est médecin et travaille en ce moment dans l’hôpital de campagne du stade Maracanã de Rio, monté spécialement pour les patients atteints de coronavirus. Il a vite été étonné du nombre de jeunes en soins intensifs.« Tous les cas de jeunes que j’ai eu étaient obèses. Des personnes entre 20 et 30 ans, jusqu’à 40 ans… Toutes, sans exception, avaient un degré significatif d’obésité. » Au Brésil, 86 millions d’adultes feraient partie des « groupes à risque » selon une étude de l’Université fédérale de Sao Paulo. Et le pays fait face à une véritable « pandémie d’obésité » selon Eduardo Grecco, gastro chirurgien.« L’obésité est une maladie. Si on fait la somme des personnes en situation de surpoids et d’obésité, on parle de plus de 60% de la population. Si on prend seulement les cas d’obésité sévère et morbide, c’est autour de 15-20%, qui représentent les patients les plus graves. » La « pyramide des âges » au Brésil donne une seconde explication du fort taux de jeunes touchés : si les plus de 60 ans représentent 25% de la population en Italie ou en Espagne, ils ne forment que 14% des 210 millions de Brésiliens. Selon la pneumologue Margareth Dalcolmo, le virus « rajeunit » au Brésil. « Ce n’est pas seulement une question de distribution de notre pyramide des âges, c'est aussi qu’un grand nombre de ces jeunes vivent dans des zones très densément peuplées et dans des communautés très dépossédées d’un point de vue socio-économique. » Les favelas, quartiers pauvres brésiliens, sont davantage habitées par des jeunes, travaillant dans le secteur informel. Ces travailleurs pauvres sont obligés de continuer leur activité, et donc plus vulnérables au virus. Hugo Precep est médecin dans une clinique de famille à Rio. « Je pense que ça a à voir avec la façon dont notre société se reproduit : dans les inégalités, dans la forme d’organisation du travail, dans l’accès aux services publics, aux politiques publiques qui tentent de réduire les inégalités, dans l’accès à l’éducation… » Enfin un dernier facteur avancé par les experts : l’influence du discours du président brésilien, qui minimise la pandémie depuis le début. Un grand nombre de ses partisans se sent protégé, et continue d’ailleurs de participer à des manifestations publiques chaque dimanche.
Au Brésil, l’avortement est illégal sauf en cas de violences sexuelles, anencéphalie du fœtus ou danger pour la vie de la mère. Pour pouvoir avorter, certaines femmes se rendent dans les pays voisins où la législation le permet. Mais avec la pandémie et la fermeture des frontières, la situation se complique. Et pour celles qui pourraient avorter légalement aussi : seule la moitié des services d’avortement légal fonctionnent dans le pays pendant la pandémie. En temps normal, Mariana pourrait avorter légalement. Elle est tombée enceinte à la suite d’un viol, juste avant le début de la pandémie au Brésil. Mais dans le Para, l’état où elle vit, tout au Nord du pays, les hôpitaux sont saturés de cas coronavirus.« Mon voisin est mort à cause du manque de lits. Alors j’ai commencé à réfléchir : on ne peut déjà pas s’occuper des personnes atteintes du Covid, comment est-ce qu’on pourrait s’occuper de moi ? Donc j’étais très préoccupée, je ne savais pas si j’allais y arriver. Mais maintenant je suis ici, donc je pense que j’ai déjà réussi la moitié. » Mariana est arrivée à Sao Paulo, il y a deux semaines. Son rendez-vous à l’hôpital a été repoussé car la médecin qui devait s’occuper d’elle a été contaminée par le coronavirus. Tout au long de son parcours, elle a été soutenue par l’association « Milhas pour la vie des femmes ». « Milhas » en référence aux « miles » pour acheter des vols en avion. Car l’association permet aux femmes de voyager pour avorter de façon légale et sûre, dans d’autres pays voisins comme la Colombie. A la mi-mars, la présidente de l’association, Juliana Reis, avait planifié un vol avec neuf femmes, mais les frontières ont fermé du jour au lendemain.« C’est des drames, c’est épique… On a eu des cas de femmes qui voulaient traverser l’Amazonie pour rentrer à pieds en Colombie. Et évidemment on a eu plein de femmes qui ont fait appel à des moyens douteux pour réussir à interrompre leur gestation. Par " douteux ", je veux simplement dire pas légal ». Car même si certaines femmes répondent aux critères pour pouvoir avorter légalement, elles sont souvent victimes de discriminations. A plusieurs reprises, Juliana Reis a dû dénoncer des abus de la part des soignants.« Il y a des expériences de re-victimisation, c’est-à-dire qu’on lui fait raconter 1, 2, 3, 4, 5 fois ce qu’il lui est arrivé, presque comme dans une investigation policière, pour qu’elle commette une contradiction quelconque. » Dans l’entourage de Mariana, personne ne sait qu’elle avorte. Avec cette expérience, elle dit prendre conscience de l’hypocrisie de la société brésilienne au sujet de l’avortement.« Alors que certaines femmes ont les moyens d’avorter, d’autres non. Et elles meurent en tentant de le faire, chez elles, clandestinement. Des enfants sont abandonnés, donc c’est un sujet dont il faut qu’on parle. » Selon une étude, entre 500 000 et un million de Brésiliennes avortent chaque année et parmi ces femmes seules 1 600 le font de manière légale.
durée : 00:02:22 - Le monde est à nous - La planète à l’heure de la pandémie. Au Brésil, devenu l'un des principaux foyers de l'épidémie de coronavirus dans le monde (avec plus de 500 000 personnes infectées), le président radical Jair Bolsonaro est plus que jamais dans le déni. Le pays se divise, les tensions s'aggravent.
Silence, on creuse. Au Brésil, au Chili, ou au Pérou, les fossoyeurs tournent à plein régime, et cela ne suffit pas. D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, l'Amérique latine est désormais le nouvel épicentre de l'épidémie, et devient le premier continent pauvre frappé durement par le COVID-19. Des boîtes en carton pour seul cercueil, des files d'attentes à la morgue, des hôpitaux refusant des patients, le continent s'enfonce dans la crise sanitaire.
Au Brésil, la progression de la pandémie de coronavirus s’accélère et le pays a déjà enregistré plus de 25 000 morts. Au premier rang des victimes figurent les personnes pauvres et isolées. Pourtant, le président d'extrême droite Jair Bolsonaro continue de nier la gravité de la situation.
Dans chaque pays, journalistes et supporters s’empressent de trouver les successeurs des grandes stars de la planète football. Au Brésil, on a longtemps cherché le nouveau Ronaldo. Aux Pays-Bas, le Johan Cruyff 2.0 n’est peut-être pas encore né. Et en France, le nouveau Zidane se fait attendre. Les Suédois ont scruté l’évolution des joueurs présentés comme étant les nouveaux Henrik Larsson. Rebelote quelques années plus tard avec Zlatan Ibrahimovic. Parmi les jeunes adolescents comparés à l’ancien attaquant de l’Ajax et du PSG, figure Martin Bengtsson. Abonnez-vous
Au Brésil, en pleine pandémie de Covid-19, le président populiste Jair Bolsonaro refuse de sacrifier l'économie sur l'autel de la santé publique. Avec ses partisans, il dénonce "la dictature du coronavirus" et minimise la crise. Les autorités locales ont donc pris les devants et adopté des mesures de confinement contre l'avis du président. Même dans les favelas surpeuplées, les habitants de mobilisent. Alors que 13 millions de personnes habitent ces quartiers populaires, la menace d'une catastrophe sanitaire est réelle. Enquête de nos reporters au Brésil.
Mille kilomètres ou presque de jungle amazonienne, d’animaux sauvages, d’Indiens marginalisés, de catastrophes écologiques, de cow-boys patibulaires et d’hommes blancs devenus fous.Au Brésil, là où démarre la BR-319, la civilisation telle qu’on la connaît perd tous ses repères.Oubliez les vôtres, et embarquez dans ce récit de Fabian Federl, journaliste pour Society. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:40:07 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - L'armée chilienne a été déployée dans les rues pour mettre fin à la contestation sociale. Evo Morales a été poussé à la démission par l'armée bolivienne. Au Brésil et au Venezuela, les militaires restent influents... L’armée joue-t-elle encore les premiers rôles en Amérique latine ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : Gilles Bataillon sociologue, directeur d'études à l'EHESS.; Maud Chirio Historienne, maître de conférences à l'Université de Paris-Est Marne-la-Vallée.; Federico Tarragoni Maître de conférences en sociologie à l'Université Paris 7-Denis Diderot et agrégé de sciences sociales, auteur de Sociologies de l'individu (La Découverte, 2018)
durée : 00:40:07 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - L'armée chilienne a été déployée dans les rues pour mettre fin à la contestation sociale. Evo Morales a été poussé à la démission par l'armée bolivienne. Au Brésil et au Venezuela, les militaires restent influents... L’armée joue-t-elle encore les premiers rôles en Amérique latine ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : Gilles Bataillon sociologue, directeur d'études à l'EHESS.; Maud Chirio Historienne, maître de conférences à l'Université de Paris-Est Marne-la-Vallée.; Federico Tarragoni Maître de conférences en sociologie à l'Université Paris 7-Denis Diderot et agrégé de sciences sociales, auteur de Sociologies de l'individu (La Découverte, 2018)
Quel dimanche de course, les amis! Au Brésil, Max Verstappen a remporté un Grand Prix du Brésil marqué par un accrochage entre les pilotes Ferrari, une (rare) erreur de Lewis Hamilton et, surtout, les premiers podiums respectifs de Pierre Gasly (Toro Rosso, 2e) et de Carlos Sainz (McLaren, 3e). Abdou Sall, accompagné de Marc-André Fortin et de Bryan Ouimet (le revenant), revient sur l'avant-dernière course en 2019. Aussi au menu: le trio parle du Grand Prix de Macao, gagné par un autre Néerlandais: Richard Verschoor. Visitez bulletinf1.com pour lire les chroniques, les avant-courses et les bulletins de notes après chaque Grand Prix. Musique: Kasger – Highland Musique provenant de NoCopyrightSounds Téléchargement gratuit: http://ncs.io/highland
Durée : 01:00:47Date : mardi 22 octobre 2019Le mimetisme, c'est toujours plus fort que nous. Quand quelqu'un tousse dans une salle de cinéma, on tousse, quand un enfant se met à pleurer, tout le monde pleure, et quand on voit quelqu'un sourire, même si on n'est pas d'humeur, on répond avec ne serait-ce qu'un petit rictus. Ce soir, notre sourire sera large et grand, à la hauteur de celui qu'arbore constamment notre invité et encore plus sur la pochette de DNA, quatrième album d'une chanteuse transpirant combativité, ouverture d'esprit, joie de vivre et Brésil, un pays qu'elle s'est mise à bien mieux comprendre depuis qu'elle s'est installée à Paris il y a treize ans. Au Brésil, on avait alors Lula au pouvoir, une économie et une société qui semblaient progresser, et Neymar était alors encore un grand espoir qu'on voyait comme un artiste balle aux pieds. Depuis, Neymar est devenu une star imbuvable, Lula est encore en prison des suites d'un vaste scandale de corruption, et que dire du président actuellement en fonction : un pouvoir autoritaire qui a inspiré à Flavia Coelho un album où la lutte se transmet par l'espoir.// Également dans cette émission :- André Manoukian, pour son seul en scène "Le Chant du Périnée"
Au Brésil, dans la ville de Sao Paulo, un analyste financier d’une banque a eu l’idée de fêter son dernier jour de travail en s’y rendant déguisé en... Spider-Man. Pour son départ de l’entreprise, il a eu envie de venir bosser déguisé en homme araignée, ce qui a fortement amusé ses collègues. Il avait beau être costumé ça ne l’a pas empêché de travailler comme si de rien n’était. Mais cela a sûrement dû distraire ses collègues à moins que ça ne les ait speedé man !
Au Brésil, dans la ville de Sao Paulo, un analyste financier d’une banque a eu l’idée de fêter son dernier jour de travail en s’y rendant déguisé en... Spider-Man. Pour son départ de l’entreprise, il a eu envie de venir bosser déguisé en homme araignée, ce qui a fortement amusé ses collègues. Il avait beau être costumé ça ne l’a pas empêché de travailler comme si de rien n’était. Mais cela a sûrement dû distraire ses collègues à moins que ça ne les ait speedé man !
durée : 00:58:39 - Le Brésil, la Musique et le Monde : #23 Les années 50 : Carmen Miranda, Maria Callas et les prémices de la Bossa Nova - par : Marcel Quillévéré - Au Brésil, qui a acquis une renommée internationale, une page se tourne. En 1954 Carmen Miranda fait un dernier voyage au Brésil. C’est une femme épuisée qui, à son retour, au Etats-Unis meurt d’une crise cardiaque après le tournage d’un « show » télévisé le 4 août 1955. - réalisé par : Béatrice Trichet
Dans le monde entier, les évangéliques sont déjà plus de 600 millions. En Suisse, ils ont gagné des dizaines de milliers de fidèles, alors que d’autres églises se vident. Aux Etats-Unis, avec Donald Trump, ils n’ont jamais été aussi proche d’un président. Au Brésil, ils ont réussi à imposer le populiste d’extrême-droite Jair Bolsonaro, à la tête de l’Etat. Dans cette grande famille issue du protestantisme, certains se concentrent sur la quête du pouvoir politique, pour imposer leurs valeurs morales à la société. Alors sont-ils dangereux, intolérants ? Faut-il avoir peur des évangéliques ?
Vers une nouvelle donne politique : Le dimanche 2 juin, Laurent Wauquiez a annoncé sa démission de la présidence du parti Les Républicains (LR). Cette annonce fait suite au revers de la liste conduite par son poulain, François‐Xavier Bellamy, aux élections européennes du 26 mai. Avec 8,48 % des suffrages exprimés, le parti a enregistré son plus mauvais score sous la Ve République. L’ancien patron de LR avait perdu le soutien de son parti puisqu’au Sénat, Gérard Larcher avait pris la tête de la résistance de la droite modérée et à l’Assemblée nationale, une vingtaine de députés menaçaient de faire dissidence. Cette démission ne met fin ni au débat sur la ligne du parti dont LREM a siphonné une partie des électeurs, ni à la recherche d’un nouveau leader, ni à l’hémorragie de personnalités comme la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse. Après le scrutin européen, la majorité doit aussi se réorganiser notamment dans la perspective des élections municipales de 2020. Premier signe du changement : le chef de l’État a décidé de ne pas prendre la parole devant le Parlement réuni en Congrès et de confier à Édouard Philippe le soin de préciser les étapes de l’acte II du quinquennat lors d’un discours de politique générale suivi d’un vote de confiance le 12 juin prochain. Pour séduire les 13,3% de voix parties vers les écologistes d’EELV, Édouard Philippe a par ailleurs promis un « verdissement » de la politique du gouvernement. A la droite de la droite, l’arrivée en tête du Rassemblement national n’a pas pu longtemps cacher l’impossibilité pour ce parti de prétendre gouverner seul. Marion Maréchal est sortie de son silence pour le souligner et mettre sur la table la question des alliances, question à laquelle une partie de LR n’est pas insensible.A la gauche de la gauche, Jean-Luc Mélenchon a laissé ses proches minimiser la contestation interne menée par Clémentine Autain. Il ne s’est pas attardé sur le faible résultat de LFI et a réaffirmé que son but était la prise du pouvoir par une victoire à l’élection présidentielle de 2022.D’ici là, les Français voteront beaucoup. En 2020 pour le renouvellement des conseils municipaux et d’une partie du sénat électorales, en 2021 pour celui des conseils départementaux et régionaux. Les maires élus sous une étiquette de droite font l'objet de l'attention toute particulière de LRM qui manque d’assise territoriale.***D'autres populismes : Lors de la campagne pour les élections européennes, une attention toute particulière s’est portée sur les populismes dans bon nombre de pays européens. L’hémisphère Sud n’est pas en reste, où des dirigeants aux manières controversées, promettent de renverser le « système ». Au Brésil, Jair Bolsonaro, élu président en octobre 2018, s’érige en champion de la lutte contre la corruption. Le rejet des élites corrompues du pays avait amené ce nostalgique de la dictature à remporter les élections. Admirateur de Donald Trump, il est notamment en guerre contre les universités et a récemment annoncé le gel de 30% de leurs subventions. Il prône la privatisation des plus importantes compagnies publiques et des mesures de dérégulation de l’agro-industrie. Il a augmenté de près de 5% le salaire minimum et condamné les aides sociales aux plus pauvresEn Asie, le Premier ministre indien, Narendra Modi, vient d’être réélu le 19 mai et s’affiche en leader d’une indépendance nationale glorifiant le « Made in India industriel et technologique. A 68 ans, il avait fait des élections législatives un quasi-référendum sur sa personne. Sa campagne a été marquée par un discours sécuritaire anxiogène et nationaliste, le présentant comme le protecteur du pays et lui permettant de passer sous silence son bilan économique mitigé. Aux Philippines, les candidats du président Rodrigo Duterte sont arrivés en tête des élections de mi-mandat du 13 mai. Le président, élu depuis 2016, a bâti sa réputation de champion de la lutte contre le narcotrafic à l’aide de ses escadrons de la mort chargés d’exécuter les criminels sans autre forme de procès. « Oubliez les droits de l'homme, si je deviens président, ça va saigner », déclarait-il lors de sa campagne.Les élections présidentielles argentines qui se profilent le 17 octobre prochain font réapparaitre le spectre du péronisme, laboratoire du populisme dans les années 40, et 50 avec la figure de Cristina Kirchner, ancienne présidente de 2007 à 2015 qui se présente comme vice-présidente derrière son chef de cabinet, Alberto Fernandez, afin que celui-ci puisse signer une amnistie interrompant les procédures judiciaires qui la visent. Elle doit être jugée dans le cadre de l’affaire de l’attentat à la bombe de 1994 contre l’association juive Amia de Buenos Aires qui avait fait 85 morts et des centaines de blessés. Elle affiche dans son programme la nationalisation du commerce extérieur et la mise sous tutelle des secteurs de la justice et des médias.
Deux invités pour cet épisode. D'abord Joëlle alias lili plume qui est l'auteur du livre "et si on partait vivre au Brésil ma chérie". Ainsi que Georgia Wolinski qui a réalisé les magnifiques illustrations colorées et vibrantes de ce livre. On parlera de la naissance de ce beau projet et de leur collaboration à deux. Et bien sûr du brésil puisque Joëlle alias Liliplume y a vécu, 4 années marquantes alors que maintenant elle vit au Mexique, elle en parle toujours avec autant d'amour et de passion. Et puis Georgia, petite fille du célèbre Georges Wolinski, qui vit à Sao Paolo depuis un an. Elles vont nous aider à déchiffrer les codes culturels brésiliens et nous donner les clés pour bien s'adapter dans ce pays. Si vous avez comme projet de vous expatrier au Brésil, c'est un épisode à ne pas manquer. Sinon ça va vous donner des idées. A la fin de cet épisode vous vous direz ? "Et si on partait vivre au Brésil "?. Pour soutenir le podcast, RDV sur https://www.tipeee.com/expat-heroes. CE QUE VOUS ALLEZ APPRENDRE - Les différences culturelles entre la France et le Brésil. - Le portugais est complètement différent du portugais du Brésil. - Pourquoi Georgia a proposé son travail d'illustratrice au projet de livre de Joëlle. - Pourquoi Joëlle a choisi l'auto-édition. - Pourquoi le Brésil booste la créativité de Georgia, illustratrice. - Les super pouvoirs acquis au Brésil par Georgia et Joëlle: l'ouverture d'esprit, la zen attitude, oser se surpasser... PARTIE 1: LE LIVRE "ET SI ON PARTAIT VIVRE AU BRÉSIL MA CHÉRIE ?" 2:30 La réaction de Joëlle après la proposition de son mari. 5:26 Quel a été le déclic pour écrire ce roman ? 9:24 Les cours de portugais avant de partir au Brésil: une bonne idée ? 11:23 Pourquoi Georgia a proposé ses services d'illustratrice à Joëlle ? 13:03 Qu'est-ce qui a plu à Joëlle dans le travail de Georgia ? Comment a-t-elle financé son travail ? Comment s'est passée leur collaboration ? 14:26 Quelle est la source d'inspiration de la créativité de Georgia ? 16:21 Pourquoi Joëlle a-t-elle choisi l'auto édition ? 18:09 Combien de temps a pris la production du livre ? 19:39 La suite du livre se prépare ?! PARTIE 2: S'ADAPTER AU BRÉSIL 21:32 Pourquoi Georgia s'est expatriée au Brésil ? 23:39 Comment Georgia s'est adaptée à la culture brésilienne ? 25:33 Quelles sont les différences culturelles marquantes entre la France et le Brésil ? 28:02 Qu'est-ce qui est le plus difficile au Brésil et au contraire le plus facile ? 30:41 Le "beijo" et "l'abraço" c'est très surprenant au début ? 32:03 Au Brésil: l'enthousiasme à 300% ! 33:16 Le Brésil: attention sécurité, vrai ou faux ? 36:42 Conseils à ceux qui veulent s'expatrier au Brésil. 40:16 Les super pouvoirs acquis par Georgia et Joëlle. LIENS Et si on partait vivre au Bresil, ma cherie ? (version couleur de luxe) Et si on partait vivre au Bresil, ma cherie ? (version en noir et blanc) Le site de Georgia Wolinski: http://georgianwolinski.ultra-book.com/news Les jeux Pioupiourico, illustrés aussi par Georgia, écouter l'épisode #34 Séance de dédicace de Georgia Noël Wolinski à Paris le 18 décembre au Mineirinho bar Cet épisode vous a plu ? Laissez un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou soutenez son développement en versant un euro par mois sur la plateforme tipeee https://www.tipeee.com/expat-heroes.
Les titres du flash:- Indonésie : Des victimes ont été retrouvées après le crash d’un vol de Lion Air peu après son décollage ce matin, selon les secours.- En Allemagne, Angela Merkel va quitter la présidence de son parti chrétien-démocrate (CDU) en décembre, rapporte l’AFP.- Au Brésil, le candidat d’extrême droite Jair Bolsorano a été élu hier soir. Retrouvez sur la page Facebook de 20 Minutes, l’intervention en Facebook live les journalistes Corentin Chauvel et Nicolas Coisplet sur la situation.- Le Premier ministre va annoncer aujourd’hui la création d'une agence de reconversion pour accompagner les départs. Objectif : 50.000 postes de fonctionnaires supprimés sur le quinquennat.- Logement : Paris ne brûle pas, il flambe. Selon une note de conjoncture publiée par la Chambre des notaires les prix de la pierre continue d’augmenter dans la capitale, rapporte Libération.- Télé : la série «Une famille formidable» s’arrête après 26 ans d’existence. La quinzième saison a été présentée comme la dernière par TF1.- La série «Les Simpsons» fait disparaître le personnage d’Apu, rapporte Indiewire. Pour accéder aux précédents flashs de « Minute Papillon ! » sur votre smartphone, c’est par ici :- Vous êtes sur iOS- Vous êtes sur Android- Dans l’onglet « 20 Minutes Podcast » sur la page d’entrée de notre site.Crédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits – Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Cuisine - Nctrnm freearchivemusic.org Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Vous avez zappé les infos ? 20 Minutes vous a concocté un récap' audio. « Minute Papillon ! », c’est deux minutes à écouter sur les supports de 20 Minutes (desktop, site et application mobile) et les réseaux sociaux. Vous pouvez aussi l’écouter sur iTunes, Deezer, Pippa, Soundcloud et sur les applications de podcast, iOS et Android, sur l’application Google Podcasts (pour Android) ou encore sur l’enceinte connectée Alexa.Au programme ce soir :- Emmanuel Macron a déclaré respecter la décision de Nicolas Hulot et compter sur son engagement sous une autre forme. Les réactions des personnalités politiques se sont multipliées.- Paris, New York, Tokyo et 20 autres villes et régions l’ont décidé : d’ici à 2030 elles enverront à l’incinération ou en déchargé 50% de déchets de moins.- Au Brésil, des candidats ont pris des nom de superhéros pour se présenter à la présidentielle d’octobre.- Les orages font toujours rage dans le pays. A présent onze départements sont concernés.Yasmina CardozeCrédits sons : Longing - Joakim Karud/Musique libre de droits -Vibe With Me Joakim Karud/Audio Library - Density & Time/Audio Library- Rock Angel Joakim Karud/Cuisine - Nctrnm freearchivemusic.org Pour plus d'informations sur la confidentialité de vos données, visitez Acast.com/privacy See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
The Dead Flag Bues / Godspeed You! Black Emperor / F♯ A♯ ∞ / 16:28 Priestess / Harvey Sutherland / Priestess/Bravado EP / 9:06Shaky Leg (Cristobal U & The Mole Remix) / Marie Davidson / Perte d'identité / 6:14Circular City (Matthew Herbert feat. Zilla Remix) / Detroit Swindle / Circular City / 6:54Sunlight / Aurora Halal / Shapeshifter / 6:36Jiao / Daphni / Jiaolong / 4:36Language of the Bass / Africaine 808 / Basar / 5:17Bruxo / Nicola Cruz / Cantos de Vision EP / 5:53Craft / Sculpture / Single / 6:10For Voice / Sarah Davachi / All My Circles Run / 9:19Nebenläufiger Prozess 1 / Monolake (Robert Henke) / Single / 7:44 Still Together / Madeline Kenney / Single / 3:13Star Stuff / Chaz Bundick Meets the Mattson 2 / Star Stuff / 4:07Du Moyen-Âge à l'âge moyen / Corridor / Supermercado / 3:28Punk Rockers / Ro Gang / H.E.R. / 3:32Tender Friends / Moon / Paradis String / 3:14 Au Brégançonnet (Rosé) / Tanz Mein Herz / La Souterraine Vol. 7 / 10:04
Au Brésil, les "catadores" récoltent les vieux objets et les déchets recyclables. Mais bien qu'ils rendent une service essentiel à la communauté, ces chiffonniers qui sillonnent les rues sont invisibles. C'est là qu'intervient Mundano, membre de TED et artiste graffeur. Dans cette conférence enthousiaste, il présente son projet "Pimp My Carroça" (Décore ma charrette), qui a transformé les chariots de ces travailleurs héroïques en quelque chose de beau avec une bonne dose d'humour. Ce mouvement est en passe de devenir mondial.
Au Brésil, les Cerrados s'étendent sur 1 700 000 kilomètres carrés dont 300 000 dans l'Etat du Mato Grosso. Ce sont des savanes plus ou moins arborées, parfois arbustives ou encore herbeuses, avec 540 espèces répertoriées. Les zones humides jouent un rôle prépondérant dans l'équilibre écologique des Cerrados.