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Nous explorons la richesse des couleurs végétales à travers des échanges inspirants avec deux experts, Florent Valentin et Dominique Cardon. Ensemble, nous allons découvrir comment ces pigments végétaux peuvent transformer notre approche de la biodiversité et de l'agriculture tinctoriale en France.Florent nous partage ses expériences au Jardin de Lauris, le plus grand conservatoire de plantes tinctoriales en France, où il travaille sur l'acclimatation de ces précieuses espèces. Quelles sont les limites à prendre en compte pour réussir cette acclimatation? Quels critères sont essentiels pour introduire des colorants biosourcés dans notre écosystème? Florent nous éclaire sur l'importance d'enrichir notre biodiversité avec des plantes d'autres territoires, tout en respectant l'équilibre fragile de notre environnement.Dominique, quant à lui, apporte son expertise sur les défis rencontrés dans le domaine de la teinture végétale. Il souligne l'importance d'éduquer les jeunes générations à la sensibilité des couleurs végétales et à la richesse des fibres naturelles que nous offre la nature. À travers ses paroles, nous ressentons la passion commune pour la couleur et l'urgence de transmettre ce savoir-faire ancestral.Les discussions ne s'arrêtent pas là! Nous explorons également des échanges internationaux qui mettent en lumière la collaboration entre passionnés de la teinture végétale. Comment ces initiatives peuvent-elles renforcer notre communauté et promouvoir l'utilisation des tanins, de l'indigo et de la garance dans nos pratiques quotidiennes?À la fin de cet épisode, nous vous donnerons des nouvelles excitantes sur des événements à venir et un appel à la communauté pour soutenir l'initiative de la couleur végétale. Rejoignez-nous pour cet échange enrichissant et engageant, où chaque nuance de couleur nous rapproche un peu plus de notre nature.Pour plus d'informations sur les plantes tinctoriales, les colorants végétaux et les pratiques durables, n'hésitez pas à consulter notre site web. Belle écoute!
Êtes-vous prêt à découvrir les secrets des plantes tinctoriales et la magie de la couleur végétale? Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, Pauline Leroux, ingénieure agronome et passionnée de couleur végétale, nous invite à plonger dans l'univers fascinant de l'agriculture tinctoriale à travers la septième journée de la quinzaine dédiée à cette pratique ancestrale. Au programme, quatre intervenants d'exception qui partagent leurs connaissances et expériences. Dahlia Milon, agricultrice canadienne, nous livre ses astuces low-tech pour démarrer une exploitation agricole de plantes tinctoriales. Elle nous montre comment cultiver ces trésors de la nature tout en respectant l'environnement. Gabriel Beaulieu, également du Canada, nous présente un annuaire des acteurs clés du domaine, facilitant ainsi l'accès à des ressources précieuses pour tous ceux qui souhaitent s'initier à la teinture végétale. Azéret Robles, venue du Mexique, nous transporte dans l'histoire de la couleur végétale, évoquant des plantes emblématiques telles que le bleu maya et la cochenille. Elle met en lumière les liens fascinants entre plantes tinctoriales et plantes médicinales, et nous rappelle l'importance de ces connexions pour notre bien-être et notre culture. Enfin, Julia Tabakhova nous offre un aperçu enrichissant de son livre sur l'indigo, nous permettant d'approfondir notre compréhension de cette plante fascinante et de ses pigments végétaux uniques.Pour ne rien manquer, cet épisode se termine avec l'annonce d'une prochaine rencontre avec Florent Valentin et Dominique Cardon, deux experts passionnants qui nous éclaireront davantage sur le monde des colorants biosourcés et des fibres naturelles. Ne ratez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur l'agriculture tinctoriale, les nuances de la teinture, et les merveilles que nous offrent les plantes. Que vous soyez novice ou expert, cet épisode d'ArtEcoVert est une véritable invitation à explorer les richesses de la nature et à redécouvrir les colorants végétaux qui embellissent notre quotidien. Pour plus d'informations et de ressources, n'hésitez pas à consulter notre site et à rejoindre notre communauté. Belle écoute !
Dans cet épisode d'ArtEcoVert, le podcast de la couleur végétale et des plantes tinctoriales, Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par l'univers fascinant des teintures naturelles, reçoit deux expertes de renom : Dominique Cardon et Sandrine Rozier. Ensemble, elles s'attaquent aux préjugés qui entourent la teinture végétale, un sujet souvent méconnu et parfois mal compris. Saviez-vous que la teinture végétale, bien que riche en histoire et en potentiel, souffre encore d'idées reçues ? Dominique et Sandrine nous éclairent sur des croyances tenaces, comme le prétendu manque de choix de couleurs ou la durabilité des teintures face aux UV. Elles nous rappellent que les colorants végétaux, issus de plantes tinctoriales comme l'indigo et la garance, offrent une palette de couleurs vibrantes et variées, défiant les idées reçues sur leur résistance.Dominique partage des anecdotes historiques fascinantes sur l'utilisation des couleurs vives dans les textiles anciens, mettant en lumière l'importance culturelle et artistique de la teinture naturelle. Sandrine, quant à elle, insiste sur la nécessité de maîtriser les techniques de teinture et d'entretien des textiles pour garantir leur longévité. Ensemble, elles soulignent l'importance d'une meilleure diffusion des connaissances et d'une sensibilisation accrue du public sur les bienfaits des colorants biosourcés.Ce dialogue captivant explore également les nombreuses applications de la couleur végétale dans des domaines variés tels que la mode, l'artisanat et même la cosmétique. Les intervenantes mettent en avant l'importance de l'éducation et de la recherche pour faire avancer le domaine de la teinture végétale et changer les perceptions en faveur de cette pratique durable et respectueuse de l'environnement.« La couleur végétale n'est pas seulement une tendance, c'est un véritable retour aux sources », affirme Pauline. Ce podcast est une invitation à redécouvrir les merveilles des pigments végétaux et à s'engager dans une démarche plus éthique et respectueuse de notre planète.Ne manquez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur la teinture naturelle, les fibres naturelles et les tanins qui colorent notre monde. Pour approfondir vos connaissances, n'hésitez pas à consulter les ressources et les liens utiles que nous mettons à votre disposition.Belle écoute à tous, et laissez-vous inspirer par la beauté et la richesse des couleurs de plantes dans votre quotidien ! Pauline.
Have you ever opened a book or seen a photograph and thought to yourself, “I have to learn to do that”? When Emily Lymm first fell in love with knitting, she wondered casually if she could turn her passion for fiber arts into a profession. Not seeing many successful pathways to a career in knitting, she continued as a graphic designer. She loved the visual problem-solving of her job, but as time went by, she wished that she could do more to live her values of conservation and environmental responsibility. Then one day, she picked up a copy of Rebecca Burgess's book Fibershed and was immediately captivated with the idea of natural dyeing. She was so certain that she had found her path that she invested in dyepots and equipment, and she set out to learn the nuanced skills to create the colors of her dreams in yarn. She initially experimented with processing her own fiber and having it milled into yarn but quickly realized that she would need to find a millspun option. Responsibly raised non-superwash wool yarns were difficult to find in the variety of weights that she would need to rely on, so she resorted to cold-calling farms in her home state of Oregon. One of her calls reached the perfect partner: Jeanne Carver, owner of Imperial Stock Ranch, produced just the kind of wool that Emily was hoping for—and her new project, Shaniko Wool Company, was beginning to produce the first fully traceable, RWS-certified yarn in the United States. Emily could base her business on yarn that is demonstrated to sequester carbon in the soil, milled within the United States. The path to developing her color range has led her to develop colors using with extracts, home-grown dyestuffs, and a variety of other dye materials. She has found old methods for creating richly saturated colors that coax unexpected colors out of familiar dye materials. She has learned to use time and temperature in her dye chemistry. In this episode, learn how one woman has creates a hand-dyed yarn business—sustainably. Links Wool & Palette's website (https://woolandpalette.com/) and online shop (https://woolandpalette.com/collections/all-weights) Emily sources her non-superwash Merino/Rambouillet wool from Shaniko Wool. (https://www.shanikowoolcompany.com/) Learn more about the company from founder Jeanne Carver in her episode of the Long Thread Podcast (https://spinoffmagazine.com/long-thread-podcast-jeanne-carver-shaniko-wool/). Aurora Silk (https://aurorasilk.com/wp/product-category/natural-dyes/) offers natural dye supplies. Jenny Balfour-Paul, Dominique Cardon, and Anita Quye wrote about the Crutchfield Archive, a collection of natural-dye manuals dating to the 18th century, in Nature's Colorways. (https://shop.longthreadmedia.com/products/natures-colorways?_pos=1&_psq=natures+colorway&_ss=e&_v=1.0) Rebecca Burgess's books [Fibershed: Growing a Movement of Farmers, Fashion Activists, and Makers for a New Textile Economy], (https://www.chelseagreen.com/product/fibershed/) and Harvesting Color: How to Find Plants and Make Natural Dyes (https://www.hachettebookgroup.com/titles/rebecca-burgess/harvesting-color/9781579654252/) Color: A Natural History of the Palette (https://www.penguinrandomhouse.com/books/49699/color-by-victoria-finlay/) by Victoria Finlay (Random House, 2004) This episode is brought to you by: Treenway Silks is where weavers, spinners, knitters and stitchers find the silk they love. Select from the largest variety of silk spinning fibers, silk yarn, and silk threads & ribbons at TreenwaySilks.com (https://www.treenwaysilks.com/). You'll discover a rainbow of colors, thoughtfully hand-dyed in Colorado. Love natural? Treenway's array of wild silks provide choices beyond white. If you love silk, you'll love Treenway Silks, where superior quality and customer service are guaranteed. KnitPicks.com has been serving the knitting community for over 20 years and believes knitting is for everyone, which is why they work hard to make knitting accessible, affordable, and approachable. Knit Picks responsibly sources its fiber to create an extensive selection of affordable yarns like High Desert from Shaniko Wool Company in Oregon. Are you looking for an ethical, eco-friendly yarn to try? Look no further than Knit Picks' Eco yarn line. Need needles? Knit Picks makes a selection for knitters right at their Vancouver, Washington headquarters. KnitPicks.com (https://www.knitpicks.com/)—a place for every knitter. The Adirondack Wool and Arts Festival is the perfect way to spend a weekend surrounded by over 150 craft vendors in Greenwich, New York. Discover a curated group of vendors featuring the best of wool and artisan crafters. Throughout the weekend enjoy workshops, free horse drawn wagon rides, free kids' crafts, a fiber sheep show, and a sanctioned cashmere goat show. Join us September 21 & 22, 2024, and every fall! For more information visit adkwoolandarts.com. (https://www.adkwoolandarts.com/)
⁉️Résumer deux heures d'interventions sur la collecte des plantes tinctoriales par Dominique Cardon, c'est complexe mais c'est parti !Merci à Dominique Cardon pour son témoignage et son partage. ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
⁉️ A écouter absolument !Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, Sandrine Rozier nous dévoile son parcours fascinant dans l'univers des couleurs végétales. Issue de l'Institut Français de la Mode, Sandrine avait dès le départ une vision de création artisanale empreinte de durabilité. Son voyage la conduit à explorer les couleurs, les tissus et les patines naturelles, en dehors des sentiers battus de l'industrie textile. Sa rencontre avec Dominique Cardon et une expérience au Japon ont façonné sa pratique. Elle partage les secrets des couleurs végétales dans le monde du spectacle et des costumes, tout en abordant des projets plus ambitieux en France. Une histoire passionnante d'art et de préservation à découvrir. Belle écoute Retrouvez Sandrine Rozier sur Instagram @sand.rozier et sur son site : https://www.sandrinerozier.com/ ❤️ Vous aimerez aussi :#E55 - Dominique Cardon & Sandrine Rozier font renaître les couleurs de Paul GoûtArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
⁉️ Saviez vous que nous savions aujourd'hui reproduire les couleurs des maîtres teinturiers de l'époque ("les polluants en moins") ? Dans ce nouvel épisode d'ArtEcoVert nous recevons Dominique Cardon et Sandrine Rozier pour nous faire vivre une expérience d'Archéologie expérimentale. En partant du manuscrit de Paul Goût et du Livre de Dominique Cardon les 157 couleurs de Paul Goût, elles reproduisent les couleurs comme le faisait les maitres teinturiers de l'époque. Passionnant ! On parle aussi du référentiel CIE l*a*b pour "parler" des mêmes couleurs dans le monde. ❤️ Vous aimerez aussi :#E5 - Dominique Cardon - L'Histoire de la teinture végétale dans le monde et par la recherche#E6 - Dominique Cardon - L'Histoire de la teinture végétale dans le monde et par la recherche (Suite)#E54 - Sandrine Rozier - L'expertise de la teinture dans l'accompagnement du futur de la couleur végétaleArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
DIX SEPT nouveaux épisodes d'Art Eco Vert pour les mois de Septembre, Octobre, Novembre & Décembre ⭐ Louise Bécart - Pincroft ⭐ Chantal Guillon ⭐ Suzy Gallo - Colore ton monde ⭐ Martina Planty - KER MER ⭐ Laurence Loiseau David - Le bleu de Lo ⭐ Mélusine Flament - LAINAMAC ⭐ Céline Herbaux - Les couleurs de Jeanne ⭐ Olivier Renaudineau - BAHO ⭐ Elodie Carpentier - Le Rouge Français ⭐ Christian Roche et Lilya Mahmoudi - MARCAPAR ⭐ Sandrine Rozier ⭐ Dominique Cardon et Sandrine Rozier ⭐ Elisabeth Berton ⭐ Anne Sylvie Godeau - Lutéa ⭐ Anaïs Chesneau - Babul & Bakli ⭐ Adolfo Mandato - Safilin ⭐ Hélène Landreau - Couleurs Gaïa Je vous ai concocté un sacré programme non, ça mérite un max de soutien, de partages... Belle écoute et d'avance belle reprise Pauline
⁉️ Savez vous ce qu'est une teinturière végétale à façon ? Retrouvez Charlotte Marembert & Myrobolan sur : https://www.boutique-myrobolan.com/ @myrobolan_teintures_vegetales Dans cet épisode nous parlons, de réparation d'oeuvres d'art sur la partie teinture végétale, de la réalisation de Charlotte Marembert d'un nuancier de couleur végétale de plus 600 procédés de teinture du 17ème siècle. Nous échangeons sur le fait de devoir repenser la consommation de nos vêtements,d'industrialiser la teinture végétale pour répondre à la demande qui progresse, nous parlons de questions d'échelle, de coûts de production. Nous abordons également la méconnaissance du métier de teinturier aujourd'hui. La pluralité des teinturiers et de leurs pratiques, l'isolement de ce métier et l'abscence de fédération. De cet apprentissage de la teinture végétale, qui malgré l'apparition de formation diplomantes récentes, reste peu accessible et nécessite beaucoup de pratique. L'importance de revenir à la chimie (tinctoriale) pour savoir ce qu'on fait et être plus en maitrise. Nous parlons des inspirations que sont Dominique Cardon et Michel Garcia dans la Teinture végétale avec leur deux approches différentes. Charlotte nous parle de sa passion pour la cochenille, son histoire et de la largeur de possibilité qu'elle offre en couleur naturelle. Et bien d'autres sujets, ❤️ Vous aimerez aussi :#E4 - Doriane Chagot Mansuy - ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
⁉️Saviez vous ce que Dominique Cardon a fait pour la couleur végétale ? Dans cet épisode du podcast ArtEcoVert, nous recevons Dominique CardonNous mettons en lumière le parcours exceptionnel de l'invitée, Dominique Cardon, une chercheuse passionnée et pionnière dans le domaine des teintures naturelles. Elle partage son évolution, allant de ses études en histoire et archéologie aux découvertes de la teinture végétale en Irlande, puis en Amérique du Sud. Cette carrière interdisciplinaire au CNRS est complétée par une passion pour la teinture végétale. L'épisode explore la rareté de la formation en teinture naturelle à l'époque, mettant en lumière les maîtres de la teinture qui ont influencé son parcours. Dominique explique également comment elle continue de contribuer au domaine malgré sa retraite. Pour une plongée dans un voyage unique à travers la teinture végétale et la recherche, écoutez cet épisode captivant. Retrouvez Dominique Cardon à travers ses livres : Les 157 Couleurs de Paul Gôut disponible sur www.lesmotsquiportent.fr Vous aimerez l'épisode #E55 qu' elle fait avec Sandrine Rozier sur les stages des couleurs de Paul Goût et les épisodes du nuancier de l'avent ArtEcoVert sur Patreon https://www.patreon.com/ArtEcoVert où elle est fort présente. ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
⁉️Saviez vous ce que Dominique Cardon a fait pour la couleur végétale ? Dans cet épisode du podcast ArtEcoVert, nous recevons : Dominique Cardon, Nous mettons en lumière le parcours exceptionnel de l'invitée, Dominique Cardon, une chercheuse passionnée et pionnière dans le domaine des teintures naturelles. Elle partage son évolution, allant de ses études en histoire et archéologie aux découvertes de la teinture végétale en Irlande, puis en Amérique du Sud. Cette carrière interdisciplinaire au CNRS est complétée par une passion pour la teinture végétale. L'épisode explore la rareté de la formation en teinture naturelle à l'époque, mettant en lumière les maîtres de la teinture qui ont influencé son parcours. Dominique explique également comment elle continue de contribuer au domaine malgré sa retraite. Pour une plongée dans un voyage unique à travers la teinture végétale et la recherche, écoutez cet épisode captivant. Retrouvez Dominique Cardon à travers ses livres : Les 157 Couleurs de Paul Goût disponible sur www.lesmotsquiportent.fr ❤️Vous aimerez l'épisode #E55 qu' elle fait avec Sandrine Rozier sur les stages des couleurs de Paul Goût et les épisodes du nuancier de l'avent ArtEcoVert sur Patreon https://www.patreon.com/ArtEcoVert où elle est fort présente. ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
⁉️Saviez vous que dans le dernier film Astérix, les costumes sont teints végétalement ? Dans cet épisode d'ArtEcoVert, nous recevons : Clément Bottier, Professeur à l'ENSAD (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) de Paris & Designer Textile, nous dévoile les coulisses de la création de costumes pour le cinéma, sur plus de huits films dont Astérix et Obélix l'empire du Milieu, avec Madeline Fontaine créatrice costume. Il souligne le rôle essentiel de la teinture végétale dans les films d'époque. On y aborde les défis qui accompagnent la vie d'artisan, la possibilité de faire de la teinture végétale en France, notamment pour des projets de grande envergure, tout en mettant en lumière l'importance d'une formation rigoureuse. L'épisode explore les différentes approches de spécialistes tels que Dominique Cardon et Michel Garcia, dévoilant leur influence sur le domaine. ❤️ Vous aimerez aussi son épisode sur les impressions textiles : #E80 - Clément Bottier - Les différentes techniques d'impressions végétales ICIRetrouvez Clément Bottier sur : clement.bottier@gmail.com Et son site : http://clementbottier.magix.net/synergie.htm ArtEcoVert, LE podcast de la couleur végétale
Um dos principais pensadores da ecologia, Bruno Latour, morreu no último domingo (9). O sociólogo, antropólogo e filósofo era um dos pesquisadores franceses mais influentes do mundo. Ele deixa uma vasta obra que será lembrada como pioneira na compreensão das transformações pelas quais passa o planeta – ele teorizou o que chamou de novo regime climático que a humanidade atravessa, uma vez que o homem “mudou o mundo”. Um dos seus discípulos, o professor de sociologia Dominique Cardon, diretor científico do laboratório criado por Latour na respeitada Sciences Po de Paris, explicou que antes de ser um pensador sobre a ecologia, Bruno Latour refletiu sobre as relações entre as nossas sociedades e as ciências e a tecnologia. O seu projeto intelectual foi compreender que não há separação entre a política e a natureza ou entre a ciência e a sociedade: estamos constantemente nas articulações entre o que chamávamos de política e o que chamávamos de natureza. "Isso o levou a uma reflexão profunda sobre os desafios da ecologia, afinal as nossas sociedades só existem porque estão articuladas ao solo, ao ar, à terra– e hoje sabemos disso da forma mais cruel. Nós transformamos o nosso meio ambiente, e Latour veio nos lembrar disso com força”, disse Cardon em entrevista à RFI. Incansável na busca pela “verdade" na ciência, na política ou na natureza, Latour era um filósofo transdisciplinar. O francês foi homenageado com alguns dos prêmios mais prestigiosos da ciência, como Holberg, considerado o Nobel das "ciências humanas”, em 2013. "O que é novo é que nos tornamos responsáveis por uma tal transformação industrial que o efeito do que você fez recai em cima de você. A Terra em si, no sentido geológico, reage às suas ações e isso muda tudo. Esse é o fenômeno, e não é um fenômeno ecológico, mas sim uma transformação existencial”, afirmou Latour em uma das entrevistas que concedeu à emissora France Culture, em 2020. "Isso nos situa diferentemente. Antes, estávamos no universo, ou na natureza, onde estávamos num espaço infinito. E agora, estamos neste espaço. Então, a amplitude das suas atividades e as precauções que você toma para mantê-lo, mudam. Se você não compreende que isso muda alguma coisa, é porque você está, politicamente, nos declarando guerra – a nós, os terrestres". Covid-19 e as 'mutações' do clima O filósofo também ficará conhecido pela irreverência e as conferências surpreendentes. Não era raro que ele convidasse o mundo das artes para tornar a sua mensagem mais acessível ao grande público e provocar reações. Em outra entrevista recente, em janeiro deste ano, ao programa La Terre au Carré, da France Inter, ele falou sobre a pandemia de Covid-19, associada ao que preferia chamar de “mutações" do clima. "Se você acrescenta micróbios na sociedade, você tem uma outra sociedade. Você acrescenta um vírus, como o que temos agora, ou você acrescenta o CO2, você tem uma outra sociedade. A grande ilusão é acreditar que vamos manter a mesma sociedade se não temos as mesmas associações”, analisou. "É interessante ver que o Estado é perfeitamente capaz de nos impor regulamentações bem restritivas na questão sanitária, mas sobre outras questões, que são bem mais importantes a longo prazo, como a climática, o Estado não tem essa capacidade de nos proibir de fazer isso ou aquilo, como utilizar combustíveis ou energia nuclear. Faço essa comparação com a Covid-19 para mostrar a enorme diferença política que há entre os dois.” Legado humanista Latour era reconhecido no meio intelectual francês, mas era sobretudo celebrado no exterior, em especial nos Estados Unidos, onde foi conferencista em Harvard. No Brasil também, ele teve diversos livros publicados, como os paradigmáticos Jamais fomos modernos, Onde Aterrar? e Diante de Gaia: Oito conferências sobre a natureza no Antropoceno. Este último inspirado nas conclusões de outro brilhante cientista das transformações da Terra, o fisiologista e químico britânico James Lovelock, que em A Terra é um Ser Vivo – A hipótese Gaia afirmou que os seres vivos fabricam as suas próprias condições de existência. "Bruno Latour foi um grande sociólogo e antropólogo da ciência, mas para além disso, eu costumo dizer que ele faz parte de uma tradição de humanistas, de pensadores que, sem comprometer a especificidade da ciência, tentam expandir o campo da ciência o máximo possível”, comenta o filósofo e escritor Rodrigo Petronio, professor da FAAP (Fundação Armando Alvares Penteado), em São Paulo. “O mais importante em Latour é a chamada teoria do ator rede: nenhum problema social, político, econômico, ecológico, natural pode ser separado dos seus problemas congêneres. Quando nós separamos os elementos, os fenômenos, e tentamos compreendê-los isoladamente, nós geramos respostas parciais”, completa. É por isso, para além da sua morte, a obra do intelectual francês vai ser cada vez mais evocada nas reflexões sobre os desafios no século 21, na visão de Petronio. "Para ele, vivemos uma mutação antropológica, que diz respeito ao ser humano, o sapiens. Estamos entrando no Antropoceno, uma nova época da Terra. Estamos saindo do Holoceno, que tem 12 mil anos, e é o momento em que todas as formas de vida da Terra se estabeleceram e nós vivemos uma espécie de grande paz da vida na Terra, sem cataclismos, extinção de dinossauros ou movimento de placas tectônicas. Essa saída decorre do impacto negativo que o humano está exercendo sobre a Terra”, explica o professor da FAAP. "Latour dizia que os seres humanos foram sendo superanimados, ou seja, foram se colocando cada vez mais no centro, e a natureza foi sendo desanimada – pela extração dos recursos. E agora, como se houvesse uma gangorra, a natureza está se superanimando e os seres humanos estão acuados, como se estivéssemos diante da iminência de um ataque, de um monstro. Só que é um monstro que nós mesmos ajudamos a criar”, salienta Petronio. Bruno Latour faleceu aos 75 anos, após uma longa batalha contra um câncer.
C'est la disparition d'un homme qui était considéré comme l'un des plus grands intellectuels français de l'époque. Un cerveau qui était influent loin de chez lui, notamment chez les Anglo-Saxons. Bruno Latour est mort le 9 octobre à Paris, à l'âge de 75 ans. Sociologue, philosophe, il était aussi l'un des pionniers de la pensée écologique. Les explications de Dominique Cardon, professeur de sociologie et directeur scientifique du laboratoire de recherches Médialab de Sciences Po.
Série estivale spéciale EMI Dans cet épisode, le sociologue Dominique Cardon présente le projet européen De facto, une plateforme de vérification de l'information ouverte à tous et en particulier aux journalistes, aux enseignants et aux parents d'élèves. Bonne écoute… De Facto, la plateforme du projet européen. « Comment permettre à chacun de mieux s'informer ? », grande enquête nationale du projet De Facto sur make.org. CLÉMI, site du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et réalisée par : Luc Taramini et Hervé Turri Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Laurent Gaillard Secrétariat de rédaction : Aurélien Brault Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : Je m'appelle Dominique Cardon, je suis professeur de sociologie à Sciences Po où je dirige un laboratoire qui s'appelle le Médialab. De Facto est la réponse – on pourrait dire française ou francophone mais plutôt française en fait – à une initiative européenne qui a été lancée dans le cadre des multiples initiatives européennes qui sont aujourd'hui lancées sur les questions de la qualité de la démocratie, de l'information, de l'influence étrangère et des médias. Et aussi de la régulation du numérique. Un des programmes européens s'appelle European Digital Media Observatory (EDMO), qui est à Florence. Le projet EDMO a d'abord fonctionné tout seul, c'est-à-dire qu'il essayait de rassembler, notamment auprès des journalistes et des fact-checkers, toute une série de fact-checks qui étaient produits par les différents journalistes des pays européens. Et, ensuite, on s'est rendu compte que si on voulait que l'initiative ait vraiment du sens pour les gens, il fallait la distribuer dans les différents espaces publics nationaux qui sont organisés de façon linguistique. Et donc on a lancé un appel à projet dans lequel se sont constituées des coalitions dans les différents pays européens. Et De Facto est une coalition avec une idée forte de l'Europe qui est bonne à mon avis. C'est-à-dire qu'on ne passe pas par les gouvernements, on va essayer de réunir des chercheurs – c'est eux qui vont piloter ces différents hubs –, des journalistes – notamment des journalistes fact-checkers –, et des professionnels de l'éducation aux médias. Et donc De Facto, c'est vraiment l'idée de lancer, pendant deux ans et demi, un projet dans lequel les journalistes vont travailler avec des chercheurs, l'éducation aux médias va travailler avec des journalistes et on va croiser le plus possible nos intérêts respectifs. Les partenaires du projet en tant que tels sont Sciences Po d'abord, qui pilote le projet, et au sein de Sciences Po, l'école de journalisme de Sciences Po, le Médialab de Sciences Po et un laboratoire [interdiscinplinaire] d'évaluation des politiques publiques qui s'appelle le LIEPP. Deuxième partenaire très important, Libération, Franceinfo, 20 Minutes, Les Surligneurs – et puis en réalité d'autres – qui produisent des fact-checks, qui sont rassemblés sur la plateforme du projet defacto-observatoire. Et, chaque jour, il y a des nouveaux fact-checks qui arrivent venant de ce réseau de journalistes. Et puis il y a évidemment le Clémi, mais derrière et avec le Clémi, toute une série d'initiatives qui sont portées par des expériences pédagogiques, des associations, des groupes de journalistes intervenant en milieu scolaire qu'on essaiera de rassembler. Mais on a d'abord voulu constituer ce groupe. Et puis un quatrième acteur qui est très important, c'est qu'il faut une plateforme. XWiki est l'entreprise qui fait un web ouvert en logiciels libres extrêmement agiles et qui nous a permis de monter la plateforme très rapidement. L'enseignant va d'abord trouver sur la plateforme un ensemble de ressources. Quatre importants fact-checkers français rassemblent leurs productions et ça donne vraiment une base importante pour vérifier, debunker et observer l'information. Il va ensuite trouver un onglet qui s'appelle « Explorer ». Et c'est là que, autour du Clémi et des associations, des groupes d'éducation aux médias, sont rassemblées toute une série de ressources : des tutoriaux, des éléments de formation, des techniques de vérification de l'information multiple – notamment produites par l'AFP et qui sont très utiles –, des outils pour la famille et la désinformation… Toute une série de choses qu'on va constamment essayer de nourrir aussi, avec des témoignages, des expériences qui sont faites en éducation aux médias et à l'information. Et puis, le troisième onglet, c'est « Comprendre ». Là, on rassemble des activités de recherche qui ne sont pas simplement des activités de recherche de Sciences Po et des gens du projet mais vraiment du réseau des chercheurs francophones qui travaillent sur les médias. Parce qu'une des vocations aussi de De Facto, c'est de se dire : « On prend la question de la désinformation comme une question : “Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est faux ?” » – et c'est vraiment très important et c'est pour ça qu'il y a ces fact-checks qui sont présents –, mais ce n'est pas la seule question qui se pose. On peut avoir des informations vraies qui, interprétées dans un cadre très problématique, déformé et erroné, conduisent aussi à avoir des bulles informationnelles qui peuvent être intrigantes et problématiques. Et donc l'idée d'étudier l'espace public comme un espace dans lequel la qualité informationnelle, notre souci commun, est au cœur de De facto. L'ambition de De facto, c'est de parler à chacune des communautés : journalistes, éducateurs et chercheurs. Mais c'est aussi de parler au grand public et on va faire des événements grand public : une journée de l'information… On va participer à beaucoup d'événements grand public. On va lancer, à la fin du mois de juin et puis en septembre, une grande enquête nationale avec make.org sur comment les gens souhaitent être informés. La représentation qu'on a du numérique aujourd'hui, c'est que c'est le bazar. Et, du coup, n'importe qui raconte n'importe quelle information. En réalité, ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passe. Il y a toujours des structures, une hiérarchie, des légitimités, des sources, etc., même dans la consommation d'informations des utilisateurs. On voudrait mieux évaluer les techniques éducatives de l'éducation aux médias et à l'information et ça, je pense, c'est un enjeu un peu européen. Dans beaucoup d'autres De Facto d'autres pays, il y a cette même idée : « Quelles sont les bonnes approches pédagogiques ? », « Comment ces enjeux très centraux comme ça peuvent aussi revenir vers les enseignants à travers la formation et vers le public aussi ? » Parce ce qu'on a cette ambition-là en fait. C'est compliqué à faire, il faut arriver à réécrire, recomposer à peu près les ressources qui peuvent être dans le projet pour qu'elles soient manipulables, qu'elles deviennent des exercices, des outils. Le Clémi et les réseaux associés au Clémi jouent un rôle très important dans cette affaire pour essayer de donner des formats beaucoup plus exploitables et éventuellement mobilisables dans le cadre de la formation des enseignements. Il y a des petits éléments du projet qu'ils font mais, évidemment, on reste un petit projet pour le faire. Mais, par exemple, à l'école de journalisme de Sciences Po, les étudiants vont travailler à produire des fact-checks et on va les rapatrier sur la plateforme. Et on peut évidemment imaginer que des enseignants, dans des expériences éducatives liées aux médias, etc., puissent aussi être rapportés au sein de De Facto. Mais là l'enjeu de la formation des enseignants aux questions d'éducation aux médias et à l'information est central, c'est avec mais un peu à côté du projet.
Cette semaine, nous nous intéressons à la place des réseaux sociaux dans les campagnes présidentielles et l'influence qu'ils ont sur le vote des Français. Marine Le Pen sur TikTok, Jean-Luc Mélenchon sur Twitch, Emmanuel Macron avec sa série Le Candidat sur YouTube, Eric Zemmour et son équipe chargée d'écrire sa page Wikipedia… Chaque candidat a sa stratégie sur les réseaux sociaux. Que visent-ils ? Qu'est-ce que ça rapporte ? De l'attention médiatique, des intentions de vote ?Une fois n'est pas coutume, nous faisons une infidélité aux chercheurs du Cevipof. Nous interrogeons Dominique Cardon, professeur de Sociologie à Sciences Po et directeur du Medialab, un laboratoire de recherches fondé il y a douze ans, parti du principe que le numérique et les technologies numériques étaient un nouvel instrument pour les sciences sociales.Pour Dominique Cardon, il est clair que les réseaux n'ont pas d'impact direct sur le vote des Français. En revanche, ils influencent fortement une certaine catégorie de Français : les journalistes. Si Twitter n'est utilisé que par 5% des Français, il est en revanche très consulté par les trois-quarts des journalistes de la place de Paris. Résultat : ce réseau peut influencer les choix des sujets abordés dans les rédactions, à la télévision par exemple, un média, lui, très consommé en période de forte actualité politique. Il peut donc contribuer à mettre en avant certains thèmes politiques, comme cela a été le cas tout l'automne, lorsque l'immigration a été au cœur des discussions, en raison notamment de l'influence d'Eric Zemmour sur les réseaux sociaux.Twitter, par ses clashs, est donc parvenu à attirer suffisamment l'attention pour imposer certaines thématiques de débat. Pour Dominique Cardon, cette campagne de 2022 ne marquera pas les annales par ses innovations numériques, mais par la radicalité des disputes et des ripostes sur les réseaux sociaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Só nos dois últimos meses de 2021, o Facebook e o Instagram tiraram do ar mais de 200 mil publicações que desinformavam sobre a Covid e a vacina apenas na União Europeia. A informação é do mais recente relatório europeu de luta contra a desinformação. O bloco fez uma parceria com Tik Tok, Google, Twitter, Microsoft e Facebook para reduzir a circulação de notícias falsas ou enviesadas sobre a pandemia. No entanto, este trabalho ainda é muito pequeno perto da montanha de desinformação que circula. As informações falsas e teorias da conspiração são, muitas vezes, relacionadas a pequenos grupos radicais. As pesquisas, entretanto, mostram que elas só são capazes de alcançar o grande público quando são apoiadas por grandes atores, que usam de seu reconhecimento e visibilidade para amplificar as dúvidas ou informações falsas. "Os estudos mostram que a desinformação nasce nas franjas de baixa visibilidade da internet, pequenos blogs, ideólogos pouco conhecidos, em pequenas comunidades, particularmente da extrema direita. Mas a desinformação que eles produzem não chega ao público em geral, a não ser que haja um ator com um perfil de grande visibilidade que veicule esta desinformação", explica o sociólogo Dominique Cardon, pesquisador da Sciences Po e coordenador de uma iniciativa europeia de combate à desinformação. No caso norte-americano, foi demonstrado que a Fox News e o ex-presidente Donald Trump, atores com grande visibilidade, de fato instrumentalizaram informações manipuladas para agirem no ambiente político e criar radicalização. "Assim, eles construíram uma agenda política em parte da população, que se dividiu e polarizou muito fortemente", explica. O exemplo mais radical dessa polarização nos Estados Unidos é a invasão de milhares de apoiadores de Trump ao Capitólio em rejeição ao processo eleitoral que deu a presidência ao democrata Joe Biden. Mas para que tal cena fosse possível, houve por anos a criação de um ambiente de desconfiança na sociedade. Desconfiança da imprensa, da ciência, dos políticos e, ao final, do processo eleitoral. Uma pesquisa de opinião feita neste ano, e publicada pelo jornal britânico Guardian, mostra que um grande número de norte-americanos não pensa que a eleição de Biden aconteceu dentro das regras. Segundo a pesquisa Axios-Momentive, mais que 40% dos norte-americanos acreditam que o democrata não foi eleito legitimamente. Um ambiente de desconfiança Este ambiente de desconfiança e as ferramentas de desinformação atingiram em cheio as estratégias de combate à pandemia da Covid-19. Mesmo em países em que a vacinação era um tema apaziguado, houve a emergência de importantes movimentos antivacina da Covid-19, provocando protestos violentos e muitas mortes. Nesta estratégia de polarização e de quebra de confiança, nem tudo é informação falsa. As fake news estão misturadas com uma série de histórias mal contadas, tiradas de contexto ou que partem da realidade mas a extrapolam até dar a sensação de uma situação que não existe. E isso em parte é proposital. De um lado, usar como matéria-prima partes de informações verdadeiras aumenta a chance de que a pessoa que recebe a história acredite nela, de outro, dificulta para quem pretende mostrar que aquilo não é real. "A desinformação é um espectro a partir do qual a realidade foi manipulada. Entre aquela que é completamente falsa e toda uma série de enquadramentos enviesados, manipulados ou aumentados, informações de baixa qualidade, usadas sem contexto ou que ampliam algo que não é relevante estatisticamente. O quadro nesse caso foi distorcido de tal forma que sugere uma realidade que não existe", comenta Cardon. A gente pode ver que uma estratégia da extrema direita é multiplicar os microeventos. Você queima uma lixeira em uma cidade aqui, depois tem outra lixeira que queima em Toulon, depois uma terceira em Cergy. E, de repente, eles dizem que há incêndios de lixeiras por todas as partes. E daí, já é a França que está em chamas. Dessa maneira você fabrica assuntos ou temas políticos que mudam o ambiente" Dominique Cardon O caos da informação Mas se hoje conseguimos encontrar tanta informação de qualidade na palma da mão, dentro de nossos celulares, por que coisas falsas ganham tal importância? Para o socióloco Gerald Bronner, da Universidade Paris-Diderot e autor do livro "Apocalipse cognitivo", parte do problema está no tempo livre aliado ao excesso de informação. "Hoje temos uma disponibilidade mental muito maior, cerca de oito vezes maior do que tínhamos no século 19. Ao mesmo tempo, há uma quantidade de informação gigantesca e histórica que, claro, nosso cérebro não consegue absorver e processar. Imagine que produzimos nos últimos dois anos 90% de toda a informação disponível na face da Terra. Nesta massa de informação, vamos escolher de acordo com o apetite de nosso cérebro, de nossas intuições, e até de nossas obsessões", afirma o especialista. A crença em notícias falsas é apenas uma das faces deste problema. Tentando navegar neste caos informacional, as emoções ganham papel importante na hora de escolhermos onde nos fiamos ou o que vamos parar para assistir ou ler. Dentre a gama de emoções possíveis, o medo e a raiva (ou indignação) são, de acordo com ele, sentimentos profundamente mobilizadores. "Achávamos que como todas as ideias estariam em concorrência no mercado, que as melhores propostas, as mais bem argumentadas, as mais racionais, as mais científicas acabariam por se impor. Mas isso é o contrário do que a gente observa", conclui Bronner. Como combater a desinformação Uma das estratégias adotadas pela União Europeia para combater a desinformação e a radicalização, são projetos que aliam a checagem de informações na mídia com a inserção do tema nas escolas, adotando um ensino midiático que prepara os leitores para as falsidades que chegam pelo Facebook, pelo Youtube ou no grupo da família. Na França, acaba de ser lançada a iniciativa De Facto. Coordenador do observatório, Dominique Cardon conta que a checagem sistemática de informações que circulam pelas redes sociais tem efeito. "As pesquisas mostram que as pessoas vão compartilhar menos algo que foi verificado e mostrado que era falso. Então tem um efeito, um efeito na redução da taxa de circulação de desinformação. E, por outro lado, pode ter o efeito de informar as plataformas digitais, que podem reduzir a visibilidade daquele material", analisa. No entanto, para isso é preciso regulamentar a maneira como as grandes plataformas digitais administram a informação que elas nos mostram, salienta Gerald Bronner. "Na internet, a editorialização da informação se faz de maneira cega pelos algoritmos que levam em conta sobretudo os interesses econômicos. Serão os estados ou as entidades internacionais que terão de impor regras quase morais que levem em conta o interesse público a essa lógica algorítmica. E assim nos tirem dessas câmaras de eco, que nos levam à polarização, à radicalização e a um ciclo de indignação perpétua", pontua. Outro ponto importante, lembra Cardon, é a responsabilização dos grandes atores que espalham a desinformação, como políticos ou veículos de comunicação que equiparam no espaço de debate informações falsas e verdadeiras. Os programas de televisão vão passar horas na discussão de um assunto polêmico, e para isso vão encontrar uma tese extrema e convidar alguém, às vezes com cinismo, uma pessoa que sabem que não é confiável, mas vão convidar porque isso vai dar audiência, vai chamar atenção do público" Dominique Cardon Para ele, é preciso uma discussão ampla e atuação na responsabilização de quem amplifica a desinformação. Combate também se faz nos círculos privados Cada um de nós, contudo, tem papel importante nesta luta, principalmente dentro de grupos de Whatsapp ou do círculo familiar, defende o pesquisador da Sciences Po. "Nesses grupos mais privados, como no WhatsApp ou no Telegram, é preciso que tenha alguém no grupo que reaja, se exponha, e é preciso coragem para fazê-lo, para dizer “Não, o que você está dizendo, o que você está divulgando e tentando fazer os outros acreditarem não é verdadeiro, não é apoiado pelos fatos, mas é assim que desenvolvemos o senso crítico", finaliza.
Avec Laurence Devillers, Antoinette Rouvroy et Dominique CardonOffrir les clés indispensables pour comprendre des problématiques contemporaines liées à la science en faisant la part belle au débat, telle est l'ambition de ce cycle de conférences. Autour d'une table ronde, chaque séance invite trois experts à apporter leur éclairage sur un thème qui pose question au sein de la communauté scientifique ou, plus largement, de la société. Soucieux de faire dialoguer les disciplines entre elles, le cycle réunit des chercheurs et chercheuses issus des sciences fondamentales et appliquées, mais également des sciences humaines et sociales.Avec Laurence Devillers, professeure à l'université Paris-Sorbonne et chercheuse au LISN (CNRS), Antoinette Rouvroy, philosophe du droit, chercheuse au Fonds de la recherche scientifique, Dominique Cardon, professeur de sociologie, directeur du Medialab de Sciences Po ParisDébat animé par Caroline Lachowsky, journaliste scientifique à RFI, et enregistré le 10 février 2022 à la BnF I François-Mitterrand Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 02:00:00 - Le 7/9 - par : Jérôme CADET - Dominique Cardon, Sociologue et directeur du Médialab de Sciences Po, est l'invité du 7/9 de France Inter. - invités : Dominique CARDON - Dominique Cardon : Sociologue et directeur du Médialab de Sciences Po
durée : 00:24:02 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Jérôme CADET, Alexandra Bensaid - Dominique Cardon, sociologue et directeur du Médialab de Sciences Po, est l'invité du Grand entretien. - invités : Dominique CARDON - Dominique Cardon : Sociologue et directeur du Médialab de Sciences Po
I mondi digitali raccolgono le nostre tracce e le nostre azioni in rete, e con queste producono calcoli che orientano e governano sempre più la nostra vita. Ma qual è il ruolo effettivo degli algoritmi del web nella costruzione dello spazio pubblico digitale? Come fanno i calcolatori a generare visibilità? A partire da quali principi il PageRank di Google, le metriche del web sociale o i “sistemi di raccomandazione” decidono di dare a una certa informazione la precedenza su un'altra? L'applicazione degli algoritmi ai servizi digitali sviluppa tecniche pre-dittive che servono a indovinare i comportamenti futuri dell'utente sulla base dei suoi comportamenti passati. Capire dall'interno ciò che gli algoritmi vogliono fare è anche un modo per restituire potere agli utenti e per promuovere una critica illuminata dei modi in cui il calcolo occupa sempre più spazio nella nostra vita digitale.
Dominique Cardon est ancien chercheur d’Orange. Il est depuis 2016 professeur à Sces Po où il dirige le Médialab
durée : 00:58:16 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Suite à l’affaire de la suspension des comptes de Donald Trump, des voix s’élèvent, appelant le pouvoir politique à réguler les réseaux sociaux, sous peine de voir Internet imposer des règles au pouvoir politique. Que révèle cette polémique du rôle des réseaux sociaux dans le débat démocratique ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Dominique Cardon professeur de sociologie à Sciences Po, directeur du Médialab; Maud Quessard maître de conférences et chercheure Etats-Unis à l'IRSEM (Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire), spécialiste des guerres de l'information.; Grégor Brandy Journaliste au Monde, spécialiste des questions numériques
Dominique Cardon est professeur de sociologie à Sciences Po Paris et directeur scientifique du laboratoire Medialab. Il a récemment publié "Culture Numérique" une monographie sur les impacts des TIC sur notre culture au sens large. Nous discutons aujourd'hui des aspects sociolgiques liés aux transformations induites par l'informatique et les technologies de la communication. De la production à la validation de savoir c'est toute notre manière d'appréhender le monde qui est bouleversée par l'utilisation de l'informatique, des réseaux sociaux, mais aussi de l'intelligence artificielle qui crée de la connaissance en dehors de l'humanité.
durée : 00:39:40 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Infobésité, fake news, FoMO ... Autant d'expressions qui corroborent un changement dans notre relation aux médias. Comment les nouvelles façons d'informer (chaines d'infos en continu, push...) modifient-elles notre quotidien ? Quels effets sur nos émotions ? Comment hiérarchiser les informations ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : Emmanuelle Daviet médiatrice de Radio-France; Luc Bronner Directeur de la rédaction Le Monde & lemonde.fr; Anne-Sophie Novel journaliste indépendante, auteure et conférencière spécialisée dans l'écologie et les alternatives durables, l'innovation sociale et l'économie collaborative; Dominique Cardon directeur du Médialab de Sciences Po, membre du comité de rédaction de la revue Réseaux, du comité prospective de la CNIL et du conseil scientifique de Wikimédia France
durée : 00:39:40 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin, Chloë Cambreling - Infobésité, fake news, FoMO ... Autant d'expressions qui corroborent un changement dans notre relation aux médias. Comment les nouvelles façons d'informer (chaines d'infos en continu, push...) modifient-elles notre quotidien ? Quels effets sur nos émotions ? Comment hiérarchiser les informations ? - réalisation : Marie-Laure Ciboulet, Thomas Dutter - invités : Emmanuelle Daviet médiatrice de Radio-France; Luc Bronner Directeur de la rédaction Le Monde & lemonde.fr; Anne-Sophie Novel journaliste indépendante, auteure et conférencière spécialisée dans l'écologie et les alternatives durables, l'innovation sociale et l'économie collaborative; Dominique Cardon directeur du Médialab de Sciences Po, membre du comité de rédaction de la revue Réseaux, du comité prospective de la CNIL et du conseil scientifique de Wikimédia France
La liberté d’expression est un fondement de la culture des États-Unis. Benjamin Franklin, scientifique et homme politique américain du XVIIIème siècle disait que «la liberté de la presse peut aisément se transformer en liberté pour combattre, pour calomnier et diffamer un autre». L’infox est-elle inévitable quand les médias sont totalement libres ? Au programme : - Entretien avec Dominique Cardon, sociologue et directeur du Médialab de Sciences Po, auteur de Culture numérique aux Presses de Sciences Po.- La France, pays d’immigration ancien, vrai ou faux ? La Chronique de Sophie Malibeaux.- L’âge du président Museveni, objet de fausses informations. Vérification de Monique Ngo Mayag à Libreville.
La culture, ça se juge généralement au fait de savoir. La culture digitale, c’est l’acceptation d’un changement de paradigmes, de nouveaux champs des possibles permis à tous et toutes à condition unique de bien vouloir pouvoir s’en emparer. A la condition de tout faire pour saisir ce digital, ses codes, ses possibles.... Ah oui, j’ai dit Digital et pas numérique. Vous comprendrez la différence dans cet épisode et vous verrez que ce n’est pas qu’une histoire de soi-disant mauvaise traduction du mot numérique. Ceux qui se figent sur cela passent à côté de l’essentiel et n’ont,à mon sens, pour l’instant pas encore compris la culture digitale. Bonne écoute de cet épisode. Liens vers les articles cités lors de cet épisode : - Définition de la culture http://www.toupie.org/Dictionnaire/Culture.htm - Qu’est-ce que la culture digitale ? https://lejournaldeleco.fr/news_abonnes/quest-ce-que-la-culture-digitale/#.XW4D7RZzDDs - Culture digitale : comment et pourquoi la diffuser en entreprise https://www.abilways-digital.com/magazine/culture-digitale-comment-et-pourquoi-la-diffuser-en-entreprise - Littératie numérique > Un article d’Habilomedias, le centre d’éducation au numérique canadien dont on retrouve beaucoup de documents de travail en libre accès sur educsol, titré « Les fondements de la littératie numérique » en détaille toutes les facettes, notamment dans le cadre scolaire. http://habilomedias.ca/litt%C3%A9ratie-num%C3%A9rique-et-%C3%A9ducation-aux-m%C3%A9dias/informations-g%C3%A9n%C3%A9rales/principes-fondamentaux-de-la-litt%C3%A9ratie-num%C3%A9rique-et-de-l%C3%A9ducation-aux-m%C3%A9dias/les-fondements-de-la-litt%C3%A9ratie-num%C3%A9rique - La culture digitale s’apprend et voilà comment https://www.usine-digitale.fr/article/la-culture-digitale-cela-s-apprend-et-voila-comment.N395242 - La culture numérique selon Dominique Cardon (résumé par senspublic.org) http://sens-public.org/IMG/pdf/SP1417-md.pdf - « Tout ce que la culture digitale apporte à la créativité. » interview de Pascal Nessim, CEO de l’agence Marcel https://viuz.com/2019/02/04/pascal-nessim-marcel-tout-ce-que-la-culture-digitale-apporte-a-la-creativite/ - Développer une culture digitale grâce à la pédagogie inversée https://www.usinenouvelle.com/article/avis-d-expert-developper-une-culture-digitale-grace-a-la-pedagogie-inversee.N780774 - Les réactions sur le tweet d’annonce du podcast https://twitter.com/ppc/status/1168768200034721792
durée : 00:44:23 - Matières à penser - par : Dominique ROUSSET - Pour la dernière série de « Matières à penser », cette saison, retour sur l’année 2018/2019 pour illustrer le sentiment, partagé avec nos invités, d’un emballement dans les différents domaines parcourus ces derniers mois. A cette occasion, nous accueillons ce soir Dominique Cardon. - invités : Dominique CARDON - Dominique Cardon : directeur du Médialab de Sciences Po, membre du comité de rédaction de la revue Réseaux, du comité prospective de la CNIL et du conseil scientifique de Wikimédia France - réalisé par : Anne-Laure Chanel
durée : 00:24:49 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Le sociologue Dominique Cardon, spécialiste d'Internet, est l'invité de la matinale de France inter
Internet a été un rêve, un rêve de libération et d’émancipation, le rêve d’un monde libéré du pouvoir des puissants. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui, à l’heure des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et de leur pouvoir démesuré ? A l’heure des Big Data, des plateformes et de la surveillance ? C’est la question que nous avons posée à Dominique Cardon, sociologue et directeur du Média Lab de Sciences Po, qui depuis des années se penche sur le sujet.
durée : 00:39:47 - Du Grain à moudre - par : Hervé Gardette, Antoine Tricot - Appel de Christchurch, régulation de la haine en ligne : les initiatives contre les"zones de non droit" du web se multiplient. Mais peut-on contrôler internet, et si oui comment ? Qui des Etats, des grandes entreprises d'internet ou des utilisateurs eux-mêmes peut civiliser le web ? - invités : Dominique CARDON, Boris Razon - Dominique Cardon : directeur du Médialab de Sciences Po, membre du comité de rédaction de la revue Réseaux, du comité prospective de la CNIL et du conseil scientifique de Wikimédia France Boris Razon : journaliste et écrivain, spécialiste des médias numériques - réalisé par : Peiré Legras
durée : 00:39:47 - Du Grain à moudre - par : Hervé Gardette, Antoine Tricot - Appel de Christchurch, régulation de la haine en ligne : les initiatives contre les"zones de non droit" du web se multiplient. Mais peut-on contrôler internet, et si oui comment ? Qui des Etats, des grandes entreprises d'internet ou des utilisateurs eux-mêmes peut civiliser le web ? - invités : Dominique CARDON, Boris Razon - Dominique Cardon : directeur du Médialab de Sciences Po, membre du comité de rédaction de la revue Réseaux, du comité prospective de la CNIL et du conseil scientifique de Wikimédia France Boris Razon : journaliste et écrivain, spécialiste des médias numériques - réalisé par : Peiré Legras
Le travail à l'ère numérique, ça vous travaille ? Vous avez peur que les robots et l'intelligence artificielle prennent votre place ? Le modèle des plates-formes comme Uber vous tente ou vous effraie ? Numer'X explore cette mutation du travail aux temps numériques, qui pourrait conduire à sa disparition tel que nous le connaissons, à l’exploitation de tous, ou au contraire. A moins qu'elle n'offre une plus grande liberté à chacun... Quelle frontière les plates-formes tracent-elles entre partage, collaboration, loisirs et travail ? Numer’X y répond avec ses deux invités Antonio Casilli, sociologue et maître de conférence en humanités numériques à Télécom Paris Tech et chercheur à l’EHESS, En charge du séminaire « Étudier les cultures du numérique : approches théoriques et empiriques » à l’EHESS Auteur de “Qu’est-ce que le digital labour?” écrit avec le sociologue Dominique Cardon aux éditions Inathèque “Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ?” aux éditions du Seuil Gilles Saint-Paul, professeur es Sciences économiques à Paris School of economics et titulaire d’une chaire d’excellence Paris Sciences et Lettres Auteur de The Tyranny of Utility: Behavioral Social Science and the Rise of Paternalism et de Innovation and Inequality: How Does Technical Progress Affect Workers? chez Princeton University Press
Cette semaine, mon invité est Sylvain Peyronnet. Il est le fondateur de Ix-Labs (http://www.ix-labs.org/) et directeur scientifique de Qwant (https://www.qwant.com/). Curieuse comme je suis, je veux tout de suite comprendre son métier et son parcours (2’17). L’éthique, un véritable défi algorithmique L’éthique peut trouver sa place. Il « suffit » de penser les algorithmes différemment. Alors profitons de la simplicité de la problématique pour filer en 2050 (10’40). En 2050, le champ des possibles sera immense à commencer par la légèreté des interfaces entre nous et les objets connectés. La voix sera à l’honneur avec de nombreux défis techniques à la clé. Maturités technologiques & sociales devraient aller de pair Pour Sylvain, l’enjeu des années à venir et du monde de 2050, c’est de comprendre, maîtriser et choisir in fine les mécanismes à l’œuvre entre nous Humains et les outils tels que les algorithmes. On ne mesure pas les impacts sociaux possibles induits par un choix algorithmique A l’expression galvaudée d’intelligence artificielle, Sylvain préfère la plus claire « machine learning » qu’il prend le temps d’expliquer : Logique alors d’imaginer que des biais humains, parfois inconscients, y prospèrent. Les biais reproduits par les algorithmes peuvent amplifier les déterminismes sociaux Deux chemins sont ainsi possibles. Lequel prendra le pas en 2050 ? Sylvain n’est pas un solutionniste technologique et c’est sur le terrain du social, du politique qu’il voit les leviers pour des orientations choisies et éclairées. Comprendre les enjeux est beaucoup plus important que de savoir coder J’aime beaucoup l’image utilisée par Sylvain pour mettre en lumière cette problématique des biais. Les discussions entre personnes naturellement corrigent les biais dont sont porteurs les uns et les autres. Certains algorithmes sont des boîtes noires : aucune transparence, aucun dialogue ouvert pour identifier ces biais et de fait les corriger sort du champ des possibles. Aux pouvoirs publics de structurer une pensée sociale autour du fait technologique Sylvain a tellement raison quand il dit qu’on ne peut se contenter d’avoir une démarche productive au détriment d’une approche réflexive sur l’avenir des technologies... Enfin, je demande à Sylvain de formuler un vœu (30’34). Pour aller plus loin, 4 livres conseillés par Sylvain : • The Black Box Society, les algorithmes secrets qui contrôlent l'économie et l'information, de Franck Pasquale aux éditions FYP (http://www.fypeditions.com/les-algorithmes-secrets-qui-controlent-leconomie-et-linformation-the-black-box-society/) • Pour tout résoudre cliquez ici : L'aberration du solutionnisme technologique, de Evgeny Morozov aux éditions FYP (http://www.fypeditions.com/resoudre-laberration-du-solutionnisme-technologique-evgeny-morozov/) • La démocratie Internet. Promesses et limites, de Dominique Cardon aux éditions Seuil (http://www.seuil.com/ouvrage/la-democratie-internet-dominique-cardon/9782021026917) • A quoi rêvent les algorithmes: Nos vies à l’heure des big data, de Dominique Cardon aux éditions Seuil (http://www.seuil.com/ouvrage/a-quoi-revent-les-algorithmes-dominique-cardon/9782021279962) Son article « Quelques bonnes raisons de quitter le monde académique » (http://une-belle-etoile.fr/quelques-bonnes-raisons-de-quitter-le-milieu-academique/). Episode enregistré le 31 octobre 2017 ---------- Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode : Sur ITunes (https://t.co/3ipXDA4uAI) où je vous invite à laisser des étoiles et des avis, ça compte énormément ! Vous pouvez également retrouver #2050LePodcast sur Deezer (http://www.deezer.com/show/53094) et Soundcloud (http://dts.podtrac.com/redirect.mp3/soundcloud.com/latelierarmstrong/sets/2050-le-podcast). Suivez aussi la Page Facebook (https://www.facebook.com/Hashtag2050LePodcast/) du podcast. Tous les épisodes sont également ici : http://rebeccarmstrong.net/2050lepodcast/.
Transformation de la diffusion et accès à l'information : quels enjeux démocratiques ? « Diffusion de l'information : quels enjeux démocratiques ? », est introduite par Serge Abiteboul, directeur de recherche à Inria, membre de l'Académie des sciences et Dominique Cardon, sociologue, professeur au Medialab à Sciences Po. La propagation de rumeurs infondées (fake news), les faits alternatifs (Alternative facts) invoqués par Kellyanne Conway, conseillère du président Donald Trump, début janvier, occupent largement l'espace médiatique et seraient caractéristiques de notre entrée dans le monde de la « post-vérité ». En cette année électorale en France, qui fait suite à une année 2016 marquée par les débats passionnés qui ont entouré tant la campagne sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne que l'élection présidentielle américaine, il est particulièrement utile de revenir sur les enjeux démocratiques associés à l'accès et à la diffusion de l'information. Le sujet est ancien mais l'essor de nouveaux moyens d'échanges numériques – internet et les réseaux sociaux – modifie la structure de l'espace public, la consommation et la circulation de l'information. - Comment le citoyen s'informe-t-il ? - Comment le citoyen peut-il contrôler l'action publique, grâce aux données ouvertes ? - Comment les systèmes de recommandation guident-ils les citoyens ? - Quelle est la structure de l'espace numérique public ? - Quels sont les nouveaux circuits de la consommation et de la circulation de l'information ? - Qu'en est-il des bulles informationnelles, qui traduisent la régularité de notre comportement ? Y a-t-il un effet particulier des dispositifs numériques à cet égard ? Émission enregistrée le 2 mars 2017. plus d'informations : http://bit.ly/2lKL2Sr
15e rencontres Physique et Interrogations Fondatmentales. Conférence du 19 novembre 2016 avec Dominique Cardon, Jean-Louis Ermine, Nathalie Goedert, Sylvestre Huet ; animé par Vincent Bontems. En tant que discipline de la recherche fondamentale, la physique participe à part entière à la culture. Elle tente d'apporter un éclairage scientifique à certaines des grandes interrogations qui hantent l'humanité. Le but de ces rencontres est de permettre aux physiciens de réfléchir à haute voix à ces questions, d'en débattre entre eux et avec tous ceux -enseignants, chercheurs d'autres disciplines - qui peuvent s'y intéresser. En partenariat avec la Société Française de Physique
15e rencontres Physique et Interrogations Fondatmentales. Conférence du 19 novembre 2016 avec Dominique Cardon, Jean-Louis Ermine, Nathalie Goedert, Sylvestre Huet ; animé par Vincent Bontems. En tant que discipline de la recherche fondamentale, la physique participe à part entière à la culture. Elle tente d'apporter un éclairage scientifique à certaines des grandes interrogations qui hantent l'humanité. Le but de ces rencontres est de permettre aux physiciens de réfléchir à haute voix à ces questions, d'en débattre entre eux et avec tous ceux -enseignants, chercheurs d'autres disciplines - qui peuvent s'y intéresser. En partenariat avec la Société Française de Physique
Recommandations Amazon, matching sur des sites de rencontres ou tout simplement les résultats de votre recherche Google sont générés grâce à des calculs mathématiques, fondés parfois sur nos préférences. Mais a quel point les algorithmes sont-ils présents dans notre vie quotidienne ? Sont-ils des machines toutes puissantes ou pouvons-nous agir contre leurs suggestions ? Pour répondre à cette question, La Matinale accueille en première partie d'émission Dominique Cardon, sociologue au laboratoire des usages d'Orange Labs et professeur à l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Dans son ouvrage "A quoi rêvent les algorithmes ?", Dominique Cardon distingue plusieurs catégories d'algorithmes. Certains sont fondés sur un système méritocratique, qui valorisent les sites et les personnes jugées crédibles, "d'autorités", d'autres sont des indicateurs de popularité, ou d'audience. D'autres sont des algorithmes d'auto-créations, qui tiennent compte de nos choix passés. En définitive, si ces algorithmes particuliers répondent à une logique marketing en ciblant nos goûts et nos préférences dans l'objectif de nous faire consommer, ils servent également, en amont à nous donner un confort nous rendant service en tant qu'utilisateur de l'algorithme. Il n'y a donc pas de bon ou mauvais algorithmes, juste des choix politiques autour de leur utilisation, qu'il convient, selon Dominique Cardon, de garder à l'esprit. "L'algorithme est une suite d'instructions qui vont aboutir à un calcul, c'est un système qui va par une suite d'instructions organiser et agréger des informations pour nous recommander quelque chose. Donc un algorithme est une recette de cuisine (...) Ces algorithmes se glissent dans nos vies avec cette petite voix persistante : tu devrais faire ça." En seconde partie, nous accueillons le photographe Marco Hazan qui a sorti le livre du projet "Humans of Paris", visible également dans le cadre d'une exposition et sur le site web du projet. Il s'agit d'un recueil de photographies, compilées pour un faire un ouvrage. Ce projet est inspiré du projet New-Yorkais Human of New York devenu depuis sa création un réel phénomène. L'objectif est de réaliser, cette fois-ci à Paris un série de portraits en arrêtant des personnes dans la rue et leur demander de raconter une histoire. La cible n'est pourtant pas limitée aux parisiens : franciliens et touristes sont aussi volontiers interrogés. Certaines histoires sont touchantes, d'autres font sourire. Finalement le but est de mieux découvrir ceux qui nous entourent en alliant les technologies et les relations humaines. Selon Marcon Hazan la technologie est un vecteur de relations humaines si ces outils sont utilisés à bon escient. "L'un des enjeux est de combattre les préjugés. Avec ce projet je me suis rendu compte que ces préjugés sur les parisiens n'étaient pas fondés. Le dialogue c'est voyager avec l'autre et plonger dans son intimité un instant. C'est une richesse de dialoguer et je ne vois pas ça comme un inconvénient" Si vous êtes passés par la pyramide du Louvre, cela n'a pas pu vous échapper : elle a pour un instant disparu. Dounia est partie interrogé JR Artist , l'auteur de ce trompe l'œil noir et blanc recouvrant la façade du Louvre. L'objectif était d'interpeller les passants afin de trouver un angle de vue qui pourra faire disparaître la pyramide en intégralité. L'artiste JR est par ailleurs l'invité du Centre Pompidou à la Galerie des enfants pour une exposition-atelier afin de faire découvrir aux plus jeunes la photographie contemporaine et la planète des hommes. Une exposition à découvrir jusqu'au 19 septembre. Côté chronique, Erwan nous parle des départs respectifs du réalisateur Sam Mendes aux commandes de la réalisation de la saga James Bond et de l'acteur principal Daniel Craig. Quelles sont les raisons de ces départs ? Quelles conséquences pour la suite de la saga ? Quel sont les acteurs présentis pour prendre la relève ? Présentation : Camille Regache / Réalisation : Tiffany Battistel & Mikel Perez / Co-interviews : Mélina Huet et Lune Bourgogne / Reportage : Dounia Mahieddine / Chronique : Erwan Duchateau / Coordination : Elsa Landard & Camille Regache / Web : Farah Zaoui
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Facebook, un réseau social comme les autres ? Y a-t-il une fracture générationnelle ? Quoi de réellement neuf dans nos relations sociales ? Avec Stéphane Hugon, sociologue responsable du Groupe de Recherche sur la Technologie et le Quotidien, et Dominique Cardon, chercheur au laboratoire des usages de France Telecom R&D et au Centre d’études des mouvements sociaux EHESS/CNRS. A l'occasion de la Fête de l'Internet, le 17 mars 2013. Réalisation : Sylvie Allonneau.
Quel est l'impact d'Internet sur l'espace public ? C'est à cette question que Dominique Cardon s'est intéressé, en définissant plusieurs formes distinctes de prise de parole. Dominique Cardon est sociologue, chercheur associé à l'EHESS et au laboratoire orange de France Télécom R&D.
Dominique Cardon, sociologue et professeur à Sciences Po, son livre « A quoi rêvent les algorithmes, nos vies à l'heure des big data » Editions Seuil.