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durée : 00:11:54 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En Arménie, les mobilisations massives contre le Premier ministre Nikol Pachinian se poursuivent après avoir fait des dizaines de blessés la semaine dernière. - invités : Claire Mouradian Historienne, directrice de recherche émérite au CNRS
Plus de 7 mois après l'exode des 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh qui a suivi l'offensive azerbaïdjanaise de septembre 2023, Bakou tente désormais de redessiner la frontière arméno-azerbaïdjanaise à son avantage. Le philosophe et historien Michel Marian était l'invité d'"Au cœur de l'info". Il revient sur le traumatisme de la perte du Haut-Karabakh pour les Arméniens, sur l'action du Premier ministre arménien, et le jeu des grandes puissances dans la région.
Frédéric Pons, grand reporter, spécialiste des questions militaires, auteur de L'Arménie va-t-elle disparaître ? (Artège) En Arménie, le Premier ministre Nikol Pachinian avait déclaré fin octobre qu'il espérait un accord de paix avec l'Azerbaïdjan "dans les prochains mois", Ces propos plutôt optimistes sont tenus alors que de nombreux responsables arméniens craignent que Bakou, mieux armé et fort de son alliance avec la Turquie, puisse lancer une offensive militaire majeure contre le petit pays du Caucase. Les deux pays se vouent une haine tenace et se sont affrontés lors de deux guerres pour le contrôle du Haut-Karabakh, l'une entre 1988 et 1994 et l'autre à l'automne 2020. Puis en septembre 2023, l'Azerbaïdjan a réussi une reconquête militaire éclair de l'intégralité du territoire séparatiste. La quasi-totalité de la population arménienne de la région, plus de 100.000 personnes sur les 120.000 officiellement recensées, a depuis fui vers l'Arménie. Divers formats de pourparlers existent entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, notamment sous l'égide de Moscou et des Occidentaux, mais jusqu'ici aucun accord n'a été trouvé.
Après la capitulation des autorités du Haut-Karabakh, région enclavée au sein de l'Azerbaïdjan, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian s'est retrouvé sous le feu des critiques dans son pays. La rue et l'opposition exigent sa démission pour avoir « trahi les intérêts du peuple arménien », selon ses détracteurs. Le dirigeant arménien avait pourtant été adulé en 2018 lors de la « révolution de velours ». Il est aujourd'hui détesté. Coincé, sous pression, Nikol Pachinian n'entend pourtant pas céder aux appels à la démission. Le Premier ministre arménien n'a pas envoyé de troupes pour porter secours au Haut-Karabakh lors de l'offensive azerbaïdjanaise le 19 septembre. Et la rue le lui reproche. Mais malgré la contestation, il tient à son fauteuil de Premier ministre : « Si j'entendais dire que ma démission normaliserait la situation, je le ferais dans la seconde », a-t-il déclaré le 4 octobre devant le Parlement arménien.À 48 ans, Nikol Pachinian incarne une nouvelle génération de dirigeants arméniens qui ont peu connu l'Union soviétique. Ancien journaliste politique, sans expérience militaire, il a surtout fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Un profil qui dénote avec ses prédécesseurs, souligne Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie et directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Ifri) : « C'est un homme qui ne vient pas du sérail politique ni du Haut-Karabakh, contrairement aux anciens présidents Kotcharian et Sarkissian. Il a une sorte de liberté par rapport à ses prédécesseurs qui lui a permis de tenter un rapprochement avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev à certains moments et qui lui donne un regard plus froid sur le Haut-Karabakh. » C'est pourtant lui qui est tenu responsable de l'impasse actuelle par une majorité des Arméniens.Fragilisé par la chute du Haut-KarabakhDepuis la chute du Haut-Karabakh, la situation politique à Erevan est incertaine, et Nikol Pachinian fragilisé : « Le Haut-Karabakh étant le berceau de la civilisation arménienne, tout Arménien, quelles que soient ses convictions et ses orientations politiques, ne peut être que déstabilisé », relève Gaïdz Minassian, journaliste au Monde et enseignant à Sciences Po. « Nikol Pachinian avait fondé sa révolution et sa prise de pouvoir sur la lutte contre la corruption et sur le retour de la dignité de la personne et de la citoyenneté en Arménie, un élan victorieux quelque part. Et là, il enregistre un fiasco : la perte du Haut-Karabakh. »À lire aussiLa crise du Haut-Karabakh en cinq questionsComment sortir du fiasco pour Nikol Pachinian ? Par la paix avec Bakou ? Mais peut-il conclure un accord avec son adversaire azerbaïdjanais, le président Ilham Aliev ? Les deux dirigeants sont censés se retrouver d'ici à la fin octobre pour des négociations sous l'égide de l'Union européenne. « Il a tout intérêt à faire en sorte que l'Arménie, grâce à une paix éventuelle, trouve sa place dans la région », explique Gaïdz Minassian. « Mais la question est de savoir si son interlocuteur azerbaïdjanais a les mêmes intentions. Ilham Aliyev doit tenir compte d'une réalité, mais est-ce qu'il ne va pas chercher à jouer plutôt le rapport de force en faisant croire d'un côté qu'il négocie, et de l'autre côté, au moment où on s'attend à ce qu'il signe une paix, il retire sa signature ou il temporise ? »Sur quelles alliances compter ?Pour enfin parvenir à la paix, Nikol Pachinian a besoin d'un soutien extérieur. Mais il ne croit plus à l'alliance historique avec la Russie, qu'il accuse de n'avoir rien fait pour empêcher la victoire de l'Azerbaïdjan au Karabakh. Alors vers qui d'autre se tourner ? Les Européens semblent trop concentrés sur le front ukrainien pour éparpiller leurs forces dans le Caucase. Surtout, ils ne sont pas pressés de renoncer au gaz azerbaïdjanais. « Je ne vois pas d'autre pays que la Russie pour envoyer des troupes et maintenir la paix », pointe Jean de Gliniasty (Ifri). « La Russie parle à l'Azerbaïdjan et équipe l'Arménie en matériel. Pachinian diversifie ses interlocuteurs, mais il a besoin fondamentalement de la Russie. Il n'y a pas d'autre garant des frontières de l'Arménie pour l'instant que la Russie. »L'Arménie est confrontée à des menaces sécuritaires constantes. Après le Haut-Karabakh, le pays craint d'être la prochaine cible de Bakou. Alors faute d'un concurrent sérieux capable de l'évincer du pouvoir, Nikol Pachinian continue à endosser le poids de la résistance arménienne.À écouter aussiGéopolitique, le débat - Caucase: théâtre d'un grand jeu
C dans l'air, du 29 septembre - Arménie : Poutine impuissant... et la France ? "La République du Haut-Karabakh cesse son existence", a annoncé ce jeudi par décret le dirigeant de cette république autoproclamée. "Toutes les institutions gouvernementales et organisations seront dissoutes au 1er janvier 2024", a-t-il poursuivi, mettant fin à trente-deux ans d'existence. Cette région à majorité arménienne, internationalement reconnue comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, a fait sécession et proclamé son indépendance en 1991, à la fin de l'Union soviétique, avec le soutien de l'Arménie. Pendant plus de trois décennies, elle s'est opposée à Bakou, notamment lors de deux guerres, entre 1988 et 1994 puis à l'automne 2020. Mais il y a une semaine, l'Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire pour en reprendre son contrôle, poussant les séparatistes à capituler en 24 heures. Depuis plus de la moitié des 120 000 habitants de l'enclave ont déjà pris le chemin de l'Arménie. Ils abandonnent tout derrière eux, avec la certitude de ne plus jamais revenir. L'exode continue et l'enclave se vide. Un "nettoyage ethnique" est en cours accuse le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian. Il reproche également à la Russie, chargée d'une force de maintien de la paix sur le territoire, son inaction. "Conduire une population à quitter son foyer est un crime grave". L'Azerbaïdjan "doit être tenu pour responsable" a déclaré hier la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna. "L'abandon de l'Arménie par la Russie et la complicité de la Russie avec les opérations militaires engagées par l'Azerbaïdjan rendent encore plus nécessaire une action diplomatique internationale", a poursuivi la cheffe de la diplomatie. Alliée historique de l'Arménie, la Russie avait envoyé des forces d'interposition durant la dernière guerre du Haut-Karabakh, en 2020. Mais le récent rapprochement entre l'Arménie et les États-Unis n'a été que très peu apprécié par Vladimir Poutine, qui s'est finalement rangé du côté de l'Azerbaïdjan et de la Turquie. Selon Benjamin Haddad, chercheur en relations internationales et porte-parole Renaissance à l'Assemblée nationale, "le but de la Turquie et de l'Azerbaïdjan est de dépecer l'Arménie, d'avoir une continuité territoriale, avec une partie du territoire arménien contrôlé par la Turquie et l'Azerbaïdjan avec la complicité de la Russie". Invité mercredi dans #cdanslair, il a estimé que l'Europe "pourrait soutenir sur le plan militaire l'Arménie sur le long terme pour défendre son territoire". Pour l'heure l'Europe est divisée sur l'attitude à adopter et Paris a annoncé une augmentation de l'aide humanitaire à l'Arménie. "Nous en étions à deux millions d'euros par an et j'ai pris une série de décisions qui aujourd'hui montent cette aide à hauteur de douze millions d'euros", a expliqué la ministre des Affaires étrangères alors qu'en France la communauté arménienne, la plus importante d'Europe, se mobilise. Que se passe-t-il dans le Haut-Karabakh ? Pourquoi les troupes russes ne sont-elles pas intervenues ? L'Arménie peut-elle faire face à un tel afflux de réfugiés ? Quelles sont les ambitions de l'Azerbaïdjan et de la Turquie dans la région ? L'intégrité territoriale de l'Arménie est-elle menacée ? Enfin quels sont les liens entre la France et l'Arménie ? LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue - GUILLAUME PERRIER - Journaliste au service international – Le Point DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité, du 27 septembre avec Benjamin Haddad, député Renaissance, porte-parole du groupe à l'Assemblée nationale et membre de la Commission des affaires étrangères et des affaires européennes. Ce mercredi, l'Arménie continue d'accueillir les dizaines de milliers de réfugiés qui fuient le Haut-Karabakh, une semaine après une offensive menée par l'Azerbaïdjan dans le Haut- Karabakh. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a dénoncé une "agression", et a appelé la communauté internationale à réagir. Dimanche soir aux 20H de France 2 et de TF1, Emmanuel Macron a déclaré que "la France est aujourd'hui très vigilante à l'intégrité territoriale de l'Arménie, car c'est ce qui se joue. Il faut être très clair. On a aujourd'hui une Russie qui est complice de l'Azerbaïdjan, une Turquie qui a toujours été en soutien de ses manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé, qui menace la frontière de l'Arménie". Les relations entre Erevan et Bakou continuent d'être empoisonnées aujourd'hui par un différend au sujet du Haut-Karabakh, une enclave majoritairement peuplée d'Arméniens ayant fait sécession de l'Azerbaïdjan avec le soutien de l'Arménie. Après une première guerre qui a fait plus de 30.000 morts au début des années 1990, l'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont affrontés à nouveau à l'automne 2020 pour le contrôle de cette région montagneuse Benjamin Haddad, député Renaissance, porte-parole du groupe à l'Assemblée nationale et membre de la Commission des affaires étrangères et des affaires européennes reviendra sur le sort réservé aux Arméniens, contraints de fuir après une offensive menée par l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 22 septembre 2023. Avec cette semaine : Nicolas Baverez, essayiste et avocat. Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova. L'AGRESSION CONTRE LE HAUT-KARABAKH L'Azerbaïdjan a lancé le 19 septembre une opération militaire qualifiée par elle « d'antiterroriste » dans le Haut-Karabakh, territoire à majorité arménienne où la souveraineté de l'Azerbaïdjan est aujourd'hui reconnue et où les quelques 120.000 Arméniens qui y vivent jouissent d'une forme d'autonomie. Depuis la dislocation de l'Union soviétique, fin 1991, le Haut-Karabakh est un point de tension quasi constant Deux guerres meurtrières y ont déjà eu lieu, la première en 1988-1994 et la seconde en 2020, à l'issue de laquelle la Russie a déployé des forces chargées de garantir la libre circulation dans le corridor de Latchine, seul axe routier reliant le Haut-Karabakh à l'Arménie. Après une courte période d'accalmie, les tensions ont repris, Bakou menant une guerre d'usure à force de coupures de gaz, d'électricité, de tirs sur les paysans et de kidnappings. Fin 2022, les Azéris ont bloqué la circulation dans le corridor de Latchine. Ce blocus, renforcé en juillet, isole la population arménienne de l'enclave. Il a provoqué ces dernières semaines un début de famine. La Croix-Rouge n'est parvenue que le 18 septembre à faire passer une cargaison de vingt tonnes de farines et de produits médicaux. Les 2.000 soldats russes déployés dans l'enclave après le cessez-le-feu de 2020 et censés assurer la sécurité des Arméniens n'ont pas cherché à empêcher le blocus. Aucun pays ne reconnaît les autorités séparatistes arméniennes du Haut-Karabakh, pas même Erevan, qui les soutient. La première réaction publique du premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a été d'écarter fermement l'option d'une intervention militaire de la République d'Arménie. Il a réaffirmé l'absence de soldats de son pays dans le Haut-Karabakh. Ces déclarations ont provoqué la colère de milliers d'Arméniens, qui sont venus manifester mardi devant le siège du gouvernement, à Erevan, pour affirmer leur solidarité avec les Arméniens du Haut-Karabakh et réclamer la démission de M. Pachinian. Mercredi, après 24 heures sous les frappes, les autorités arméniennes du Haut-Karabakh ont annoncé leur intention de déposer les armes, selon les conditions imposées par l'Azerbaïdjan pour toute négociation de cessez-le-feu. Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a confirmé le désarmement des forces du Karabakh ainsi que l'ouverture de négociations en Azerbaïdjan. Les discussions porteront sur la réintégration de la région à population arménienne à l'Azerbaïdjan. L'opération militaire azerbaïdjanaise a fait au moins 200 morts et 400 blessés, d'après le dernier bilan des séparatistes arméniens, alors que 7.000 habitants auraient été évacués. *** LA FRANCE A-T-ELLE PERDU PIED EN AFRIQUE ? Les présidents de l'ex-pré-carré français en Afrique sont renversés les uns après les autres : le malien Ibrahim Boubacar Keita en août 2020, le guinéen Alpha Condé en septembre 2021, le burkinabé Roch Kaboré en janvier 2022, le nigérien Mohamed Bazoum au mois de juillet et fin août, le gabonais Ali Bongo. Dans la foulée de ces coups d'état, la France a dû évacuer ses militaires du Mali (août 2022), puis de Centrafrique (décembre 2022), du Burkina Faso (février 2023) et peut-être bientôt du Niger où elle déploie encore 1.500 militaires. Au Niger, le président français a choisi la fermeté : refus de reconnaître les autorités putschistes, exigence d'un retour au pouvoir du président Bazoum et rejet des injonctions de la junte, qui exige le départ de l'ambassadeur à Niamey et réclame le retrait des militaires français. Un mois après le coup d'État au Niger, la position de la France reste assez isolée. Joe Biden, qui veut sauver sa base militaire au Niger, ne voit pas d'inconvénients à dialoguer avec la junte. Les Allemands se désolidarisent de la position française au Niger, de même que les Italiens en Libye, tandis que les Espagnols reconnaissent le Sahara occidental pour se rapprocher du Maroc. Les pays d'Afrique de l'Ouest renâclent à intervenir militairement. La France est devenue indésirable dans ce qu'elle considérait jadis comme son « pré carré », décriée comme prédatrice économique par toute une génération et comme porteuse de valeurs honnies par des groupes islamistes orthodoxes et radicaux. Marquée du sceau colonial, la France vit d'autant plus mal son éviction de la région, qu'elle a le sentiment de s'être acquittée, à la demande des autorités locales, d'une tâche que les armées africaines ne parvenaient pas à remplir seules : la lutte antiterroriste contre le djihad. Le lent déclin de la présence française sur le continent se constate aussi sur le plan économique. La France n'est plus le premier fournisseur ni le premier investisseur du continent. Si, en valeur, les exportations françaises vers l'Afrique ont fortement augmenté, leur poids relatif a été toutefois divisé par deux, passant de 12 % de part de marché à 5 % entre 2000 et 2021. Pour Antoine Glaser, journaliste spécialiste de l'Afrique, et auteur de l'ouvrage « Le piège africain de Macron » « la France n'a pas vu l'Afrique se mondialiser, ni su solder sa présence post-coloniale, terreau du sentiment anti-français. Depuis la fin de l'opération Barkhane, le leadership français en Afrique est terminé. » Cependant, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna souligne que l'Afrique n'est pas que le Sahel. Elle assure que nos relations se développent avec des États dans lesquels nous étions moins présents, comme le Kenya, l'Afrique du Sud ou l'Éthiopie.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:20:13 - Journal de 18h - L'Azerbaïdjan lance une opération militaire au Haut-Karabakh et appelle les forces séparatistes à "rendre les armes." Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian dénonce des appels à un "coup d'État" dans son pays.
durée : 00:20:13 - Journal de 18h - L'Azerbaïdjan lance une opération militaire au Haut-Karabakh et appelle les forces séparatistes à "rendre les armes." Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian dénonce des appels à un "coup d'État" dans son pays.
Pendant que les caméras du monde entier restent braquées sur l'Ukraine, une autre région est touchée silencieusement par la guerre entre Moscou et Kiev. Le Haut-Karabakh, une république autonome enclavée, subit un important blocus mené par l'Azerbaïdjan. La paix sociale, sous la responsabilité des troupes russes, est fragilisée. Les 120 000 résidents de la région, majoritairement d'origine arménienne, sont au bord de la crise humanitaire. On fait le portrait d'un conflit complexe, qui entre dans une nouvelle phase.Invité: Fabien Deglise, journalisteÉquipe :Meeker Guerrier, animateurFabien Deglise, journalisteXavier Kronström Richard, réalisateurFélix Deschênes, recherchisteAlexis Elina, composition musicale originalePour joindre l'équipe du balado : balado@ledevoir.comRectificatif:Une version antérieure de cet épisode avançait à tort que la majorité des Arméniens étaient de confession catholique et attribuait à Nikol Pachinian le titre de président. La majorité des Arméniens sont plutôt de confession chrétienne, par le biais de l'Église apostolique arménienne, et Nikol Pachinian occupe plutôt la fonction de premier ministre.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliev se sont accordés vendredi, lors d'une rare rencontre en Russie, pour apaiser leurs tensions et résoudre leurs différends après la guerre qui les a opposés en 2020.Après des pourparlers sous l'égide du président russe Vladimir Poutine à Sotchi, les deux dirigeants ont notamment convenu de travailler à la démarcation de leur frontière commune et de restaurer leurs liens routiers. "Nous nous sommes mis d'accord sur un certain nombre de questions qui, selon moi, sont essentielles", a indiqué Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse commune, saluant des pourparlers "constructifs"."Le premier d'entre eux est la création d'ici à la fin de l'année de mécanismes pour la démarcation et la délimitation de la frontière entre les deux États", a-t-il déclaré.Plusieurs épisodes de violences ont éclaté à la frontière entre les deux pays depuis l'instauration d'un cessez-le-feu en novembre 2020, qui avait mis fin à une guerre de six semaines ayant fait 6500 morts. Le plus meurtrier de ces épisodes a eu lieu il y a moins de deux semaines et a provoqué la mort de six soldats arméniens et sept militaires azerbaïdjanais. Erevan accuse également son voisin d'incursions sur son territoire ?Selon le président russe, les deux dirigeants ont aussi convenu de "débloquer les corridors de transport" entre les deux pays, tant pour le chemin de fer que pour les routes. Il a précisé que des représentants des trois pays se rencontreraient de nouveau la semaine prochaine à Moscou pour finaliser cette décision.L'amour est un mystère pour ceux qui le vivent, un mystère pour ceux qui le regardent. Nous constatons, mais nous ne comprenons pas. Pourquoi ? Parce que ce qui nous lie à l'autre est inexplicable. Aimer vraiment, c'est aller vers quelqu'un, non pas seulement pour son image (sa beauté, sa ressemblance avec tel ou tel), ni pour ce qu'il symbolise (un père, une mère, le pouvoir, l'argent), mais pour son secret. Ce secret que nous ne savons pas nommer, et qui va rencontrer le nôtre : un manque ressenti depuis l'enfance, une souffrance singulière, indéfinissable. « L'amour s'adresse à notre part d'inconnu, explique le psychanalyste Patrick Lambouley.----------------------------------------------------------------------------------https://linktr.ee/jacksonlibon---------------------------------------------------------------------------------#facebook #instagram #youtube #twitter #tiktok #love #instagood #follow #like #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing #bhfyp
L'Arménie a commémoré, en novembre, le premier anniversaire de l'humiliante guerre qui lui a fait perdre le contrôle de la région du Karabakh qu'elle contrôlait depuis le début des années 1990 après une guerre de plusieurs années qui l'avait opposée à l'Azerbaïdjan. Les plaies de ce conflit sont encore ouvertes alors que ce conflit a causé, côté arménien, plus de 3000 morts, principalement des jeunes. Outre le bilan humain très lourd pour ce petit pays, la guerre a accru les divisions au sein de la population et fragilisé l'assise politique du premier ministre Nikol Pachinian accusé d'avoir, par ses maladresses, précipité le conflit avec Bakou. Malgré tout, Nikol Pachinian, personnalité politique originale parvenue au pouvoir après avoir promis de débarrasser l'Arménie d'une classe politique corrompue - ce qu'il est parvenu à faire en partie - a été réélu après des élections législatives anticipées qu'il avait lui-même convoqué. Il est cependant désormais voué aux gémonies par une partie de la population et doit travailler à relancer une économie encore fragilisée par ce conflit. Aude Merlin qui revient tout juste de ce pays évoque le climat sur place. Intervenante : Aude Merlin est chargée de cours en science politique à l'Université libre de Bruxelles (ULB), spécialiste de la Russie et du Caucase et membre du Cevipol. Ulrich Huygevelde Image : Simon Desmarais on Flickr
durée : 00:41:16 - Un Jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a remporté une victoire écrasante aux législatives anticipées qui se sont tenues dimanche 20 juin. Un résultat qui lui donne une nouvelle légitimité, en dépit du marasme de la guerre avec l'Azerbaïdjan.
durée : 00:41:16 - Un Jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a remporté une victoire écrasante aux législatives anticipées qui se sont tenues dimanche 20 juin. Un résultat qui lui donne une nouvelle légitimité, en dépit du marasme de la guerre avec l'Azerbaïdjan.
1- Un indulto per la convivenza e la concordia. Domani il governo spagnolo presenterà il suo piano per rilanciare il dialogo con gli indipendentisti catalani. ( Giulio Maria Piantadosi) .. 2-Francia, il giorno dopo le regionali. Vince l'astensione, perde la destra identitaria. La base ..delusa dalla svolta moderata di Marine le Pen. ( Francesco Giorgini) ..3-Turchia. Erdogan tenta di mettere al bando il partito filo curdo Hdp accusato di essere il braccio politico del Pkk. La Corte costituzionale turca ha accolto oggi la richiesta della magistratura di Ankara. ( Serena Tarabini) ..4- Armenia. Alle legislative anticipate ha vinto il premier uscente Nikol Pachinian...Scacco per i nazionalisti che lo accusavano di essere il responsabile della disfatta militare nel Nagorno Karabakh. ( Marilisa Lorusso - Osservatorio Balcani Caucaso) ..6-Stati Uniti. Al via le primarie per le comunali di New York. ( Roberto Festa) ..7-Crisi Ucraina. Il punto di Esteri dopo il vertice Biden – Putin di Ginevra. ( Emanuele Valenti) ..8-Vigo, capitale degli zapatisti. Dopo 50 gioni di navigazione lo squadrone 421 sbarca in Europa. ..( Andrea Cegna) ..9- Serie TV: 1971 e Pride. Due consigli documentari. ( Alice Cucchetti – Film TV)
1- Un indulto per la convivenza e la concordia. Domani il governo spagnolo presenterà il suo piano per rilanciare il dialogo con gli indipendentisti catalani. ( Giulio Maria Piantadosi) .. 2-Francia, il giorno dopo le regionali. Vince l'astensione, perde la destra identitaria. La base ..delusa dalla svolta moderata di Marine le Pen. ( Francesco Giorgini) ..3-Turchia. Erdogan tenta di mettere al bando il partito filo curdo Hdp accusato di essere il braccio politico del Pkk. La Corte costituzionale turca ha accolto oggi la richiesta della magistratura di Ankara. ( Serena Tarabini) ..4- Armenia. Alle legislative anticipate ha vinto il premier uscente Nikol Pachinian...Scacco per i nazionalisti che lo accusavano di essere il responsabile della disfatta militare nel Nagorno Karabakh. ( Marilisa Lorusso - Osservatorio Balcani Caucaso) ..6-Stati Uniti. Al via le primarie per le comunali di New York. ( Roberto Festa) ..7-Crisi Ucraina. Il punto di Esteri dopo il vertice Biden – Putin di Ginevra. ( Emanuele Valenti) ..8-Vigo, capitale degli zapatisti. Dopo 50 gioni di navigazione lo squadrone 421 sbarca in Europa. ..( Andrea Cegna) ..9- Serie TV: 1971 e Pride. Due consigli documentari. ( Alice Cucchetti – Film TV)
On vote ce dimanche 20 juin en Arménie, pour le premier tour des élections législatives anticipées, convoquées fin mars par le Premier ministre sortant Nikol Pachinian. Cet ancien journaliste de 46 ans était arrivé au pouvoir en 2018, à la faveur d'une révolution pacifique. Mais depuis, le climat a changé : le pays a notamment connu le violent conflit avec l'Azerbaïdjan au sujet de l'enclave du Haut-Karabakh, à l'automne dernier. Pour analyser les enjeux du scrutin, Jean-Baptiste Marot est en ligne avec Gaïdz Minassian. Il est enseignant à Sciences Po, journaliste au quotidien Le Monde et auteur de l'ouvrage Les sentiers de la victoire. Peut-on encore gagner une guerre ? (Éditions Passés Composés).
durée : 00:11:28 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Largement critiqué pour la débâcle de l'Arménie dans la guerre de l'automne dernier dans le Haut-Karabakh, le Premier ministre Nikol Pachinian a démissionné en avril mais reste candidat à sa ré-élection. Entretien avec l'historienne Taline Ter Minassian. - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Taline Ter Minassian Historienne, professeure des universités à l'Inalco, directrice de l'Observatoire des Etats post-soviétiques
À l'occasion des élections législatives anticipées en Arménie, entretien avec Michel Marian, agrégé de philosophie et historien, auteur de L'Arménie et les Arméniens, les clés d'une survie en 100 questions (Tallandier). Les Arméniens votent ce dimanche pour des élections législatives anticipées, provoquées par la défaite de l'armée arménienne lors du conflit dans le Haut-Karabakh qui s'est achevé le 9 novembre dernier. Le Premier ministre Nikol Pachinian qui a démissionné, tente de décrocher un nouveau mandat. Mais ce nouveau conflit avec l'Azerbaïdjan a rappelé aux Arméniens leur vulnérabilité face à leurs voisins bien plus grands et plus peuplés que sont l'Azerbaïdjan, la Turquie et la Russie.
Les élections législatives anticipées doivent se dérouler ce dimanche en Arménie, quelques mois après la cuisante défaite du gouvernement de Nikol Pachinian lors du conflit avec l'Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakh. Avec ce scrutin anticipé, est-ce que Nikol Pachinian a une chance de se maintenir au pouvoir ? La réponse est oui, mais ça s'annonce serré. Nikol Pachinian joue clairement son avenir politique avec ces élections législatives anticipées qu'il a dû se résoudre à convoquer après la raclée de son armée face à celle de l'Azerbaïdjan lors du conflit sur le Haut-Karabakh à l'automne dernier. Une défaite cuisante qui a fait perdre à l'Arménie le contrôle des territoires entourant le Haut-Karabakh. L'intervention de la Russie pour mettre en place un cessez-le-feu a évité le pire – la perte pure et simple du Haut-Karabakh, cette région officiellement en Azerbaïdjan mais sécessionniste, peuplée majoritairement d'Arméniens, et contrôlée depuis trente ans par Erevan. Suite à cette déroute militaire, qui a fait plus de 3 500 morts dans les rangs de l'armée arménienne, et causé le déplacement de dizaines de milliers de civils, le Premier ministre a dû faire face à la colère populaire et aux forces de l'opposition qui exigeaient son départ. Il a tenu bon, en expliquant que seul un scrutin pourrait décider si oui ou non les Arméniens voulaient encore de lui. Sa stratégie a donc été de trancher la querelle, non pas dans la rue, mais dans les urnes. Un style critiqué et des relations tendues avec l'armée Pachinian, qui était arrivé au pouvoir en 2018 en dénonçant l'archaïsme et la corruption d'élites fatiguées et très proches de la Russie, avait réussi à aplanir la situation politique et avait même enregistré quelques bons résultats économiques. Mais son style – trop direct et, pour certains, trop populiste – ne l'aura pas aidé dans la conduite du conflit avec Bakou. Sans compter des relations tendues avec l'état-major de l'armée, ce qui n'a pas arrangé les choses. On l'aura compris : pour Nikol Pachinian, le scrutin de dimanche est crucial. Il reste favori selon les derniers sondages avec son bloc Contrat civil. Face à lui, pas moins de trois anciens présidents – mais le seul qui représente un danger s'appelle Robert Kotcharian, président de l'Arménie de 1998 à 2008. Sa formation s'est rapprochée de Contrat civil, au point que les derniers sondages les donnent au coude-à-coude. Entre les deux hommes, la campagne a été rude. Mais l'image de Nikol Pachinian reste plus positive auprès des électeurs : 40 à 45% de bonnes opinions pour lui, contre à peine 20% pour son challenger. Mais, dans des législatives, il faudra surtout suivre le résultat et éventuellement les alliances des différents blocs. C'est là que réside le principal danger pour le Premier ministre : si tous ses adversaires font bloc contre lui en cas de second tour. Réponse, ou début de réponse, ce dimanche.
Sept mois après la défaite contre l'Azerbaïdjan dans la guerre du Haut-Karabakh, les Arméniens sont appelés aux urnes ce dimanche pour des élections législatives anticipées. La campagne s'est déroulée dans un climat de tension, avec une surenchère d'invectives de la part des principaux candidats. De notre envoyée spéciale à Erevan, Des amis sirotent un café frappé sur une terrasse. Des groupes de lycéens en chemise blanche célèbrent la fin des cours. Il règne comme une ambiance de fête dans les rues d'Erevan. Pourtant, la guerre et ses conséquences sont encore dans les têtes. La société est divisée, constate Hayk Martyrossian, venu des États-Unis faire campagne pour un parti pro-occidental. « Il ne faut pas juger par la présence des gens dans les cafés, les restaurants, etc. L'ambiance est en dépression totale, pas d'espoir... », observe-t-il. Dans la capitale arménienne, les photos des candidats sont partout. Et pour cause : 25 partis ou alliances de partis prennent part à l'élection. « Il y en a trop pour un pays aussi petit. Deux partis, cela aurait été largement suffisant. C'est un cirque ! », déplore Maria Drakhanian, enseignante. « Arménie juste », « Liberté », « République » ou « mouvement 5165 » en référence à la hauteur du mont Ararat, les électeurs ont le choix. L'organisation Transparency International qui déploie des observateurs pour ce scrutin a entrepris un recensement de tous ces partis, mais s'est heurtée à des obstacles, comme le raconte Sona Ayvazyan, la directrice de la branche arménienne de l'organisation : « Plusieurs d'entre eux n'ont pas de page Facebook ou pas de site web, ou pas même d'adresse publique connue pour que l'on puisse leur rendre visite. Ces partis ne sont pas de vrais partis, ce sont là pour faire du sabotage. En ce moment nous avons beaucoup de partis qui font de la propagande pro-russe » Une campagne polluée par la manipulation et le mensonge Propagande, mais aussi manipulations et mensonges ont aussi inondé la campagne. Des centaines de faux comptes ont été créés sur les réseaux sociaux. C'est ce qu'a constaté l'équipe de fact-checking de l'ONG Union des citoyens informés. « Le plus souvent, ces comptes sont liés aux anciens présidents Robert Kotcharian et Serge Sarkissian. Leur but est de discréditer la démocratie et la lutte contre la corruption, explique Daniel Iohannisyan, le directeur de l'ONG. Ils envoient le message suivant : pendant 30 ans, nous avons eu de la corruption, mais nous avions le Haut-Karabakh. En 2018, on a commencé à lutter contre la corruption et on a perdu le Karabakh. Ça n'est étayé par aucun fait. C'est pire que du populisme. Mais c'est dangereux pour la société arménienne. C'est dangereux quand la société pense qu'elle peut avoir des problèmes à cause de la lutte contre la corruption ou à cause de la démocratie ». L'ancien président Robert Kotcharian, dont la figure reste associée aux schémas de corruption de l'ancien régime, figure parmi les concurrents les plus sérieux au Premier ministre sortant, Nikol Pachinian en baisse de popularité. Pendant la campagne, Robert Kotcharian a déclaré qu'il prévoyait de « mettre en place des contrôles stricts » sur le travail des organisations financées par des donateurs étrangers.
Les touristes retrouvent la Grèce et la vie -presque- comme avant la pandémie avec l'été qui arrive. Mais six mois de confinement ont laissé des traces parmi la population grecque. Des traces inégales selon qu'on vive dans une grande ville comme Athènes ou sur une petite île. Reportage de Joël Bronner à Milos, l'une des îles des Cyclades. D'autres sources d'énergies La Pologne se met au solaire. Pourtant, dans le secteur de l'énergie, Pologne est plutôt synonyme de charbon. Mais, les habitants sont de plus en plus nombreux à installer des panneaux photovoltaïques sur leurs toits : les subventions de l'État et un prix de l'électricité qui flambe convainquent de plus en plus de Polonais. À Varsovie, Sarah Bakaloglou. Le projet « Energy independant Farming » en coopération avec l'Agence européenne de développement et les autorités régionales britanniques permet à des fermiers de produire leur propre énergie... l'objectif c'est l'auto-suffisance énergétique, mais aussi la commercialisation. La ferme de Chynoweth, au cœur des Cornouailles, est la deuxième à s'équiper de la nouvelle technologie nécessaire cet été. Marie Billon. Reportage financé par le programme IMCAP de l'Union européenne. Le contenu du présent reportage reflète uniquement la position de l'auteur et relève de sa seule responsabilité. La Commission européenne n'assume aucune responsabilité quant à l'usage qui pourrait être fait des informations qu'il contient. Diaporama Élection serrée pour Nikol Pachinian dimanche (20 jun 2021) en Arménie Dimanche prochain (20 juin 2021) en Arménie, Nikol Pachinian jouera sa réélection. Porté au pouvoir à la faveur de la « révolution de velours » en 2018, le chef du gouvernement par intérim, fait l'objet de nombreuses critiques. Une partie de la population lui reproche son attitude lors de la dernière guerre du Haut-Karabakh, en octobre-novembre 2020, où l'Arménie a subi une lourde défaite face à l'Azerbaïdjan. Si son parti est toujours le favori des sondages, il est menacé par son principal rival. Son portrait par Anastasia Becchio. Les deux Corées réunies le temps d'une exposition en Suisse Le Musée des Beaux-Arts de Berne présente jusqu'en septembre 2021 des oeuvres provenant de Corée du Sud et de Corée du Nord, issues de l'immense collection de l'ancien diplomate suisse Uli Sigg. Jérémie Lanche.
Porté au pouvoir à la faveur de la « révolution de velours » en 2018, Nikol Pachinian, chef du gouvernement arménien par intérim, fait l'objet de nombreuses critiques. Une partie de la population lui reproche son attitude lors de la dernière guerre du Haut-Karabakh, en octobre-novembre dernier, où l'Arménie a subi une lourde défaite face à l'Azerbaïdjan. Si son parti est toujours le favori des sondages, il est menacé par son principal rival.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a annoncé dimanche son intention de démissionner en avril, tout en continuant d'exercer ses fonctions par intérim jusqu'aux législatives anticipées de juin. Un nouvel effort pour juguler la crise politique qui secoue ce pays du Caucase. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/aziz-mustaphi/message
Le Premier ministre Nikol Pachinian se dit prêt à des élections législatives anticipées. L’opposition exige sa démission. Tout cela sur fond de désaccords entre le président et le Premier ministre. Nikol Pachinian désigné comme responsable d’un cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh, synonyme de défaite pour l’Arménie après six semaines de conflit. Le texte signé sous la médiation de la Russie prévoit un recul des territoires arméniens au profit de son ennemi juré l’Azerbaïdjan. La crise politique actuelle est-elle la conséquence directe de cette débâcle ? Comment la juguler ? Comme dans d’autres pays de la région, la Russie avance-t-elle ses pions en Arménie ? Avec notre invitée Taline Ter Minassian, professeure d’Histoire contemporaine de la Russie et du Caucase à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco) et directrice de l’Observatoire des États post-soviétiques.
durée : 00:02:32 - Le monde est à nous - Le pays est secoué par une crise politique. Le Premier ministre Nikol Pachinian a dénoncé jeudi une "tentative de coup d'État".
L'Arménie est en ébullition. Le Premier ministre Nikol Pachinian dénonce une tentative de putsch. Il est descendu dans la rue avec ses partisans pour le faire savoir. Mais l'armée n'est pas la seule à réclamer son départ. L'opposition aussi se fait entendre.
durée : 00:20:21 - Journal de 18h - Vives tensions en Arménie. L'opposition et l'armée réclament le départ de Nikol Pachinian. Le premier ministre dénonce une "tentative de coup d'Etat militaire" et manifeste avec ses partisans.
durée : 00:20:21 - Journal de 18h - Vives tensions en Arménie. L'opposition et l'armée réclament le départ de Nikol Pachinian. Le premier ministre dénonce une "tentative de coup d'Etat militaire" et manifeste avec ses partisans.
Abrimos esta Imprensa semanal com LE POINT que faz a sua capa com as novas guerras secretas. Turquia, Argélia, Tunísia, Irão, Israel, petróleo, migrações, jiadismo. Numa grande entrevista a este semanário, sobre o seu novo livro o Profeta e a Pandemia, o geopolitólogo, Gilles Kepel, mostra como é que a crise mundial da Covid ocultou as recomposições que da Turquia a Israel sacudiram o Médio oriente em 2020 e arrastou um jiadismo de atmosfera para França. A Europa mostra-se impotente e mesmo se o Presidente francês, Macron, faz grandes declarações contra Erdogan da Turquia, Malta fica a olhar para o lado, a Itália para o relógio e a Espanha, que vendeu metade de um submarino à Turquia, fica a ver para as moscas. Na mesma altura, durante a cimeira europeia de Bruxelas de 2020, o italiano Giuseppe Conte e a alemã, Angela Merkel, recusam levantar a voz contra Erdogan. Vê-se que a Europa está sem dentes no Mediterrâneo. Merkel vive no terror, com medo de ver Erdogan, dando instruções de voto aos turcos alemães que sejam contrárias aos seus interesses, o que a perturba nesta fase de transição de poderes na Alemanha. Quando se vê para Putin, como polícia no Médio oriente, nem tudo é claro, porque a Rússia deixou de ser uma grande potência. No Azerbaijão, o presidente russo, não ficou descontente em ver a derrota do primeiro ministro arménio, Nikol Pachinian, por Bakou, mas foi apanhado de surpresa por Erdogan, que armou e treinou os azeris, acrescenta, o investigador, Kepel, na sua entrevista ao LE POINT. Por seu lado, L'OBS, dedica a sua capa, a variável Montebourg. De regresso à política, o arauto do "made in France" prepara a sua candidatura à eleição presidencial de 2022. Revalorização da França nas presidenciais de 2022 Numa entrevista a este semanário, o antigo ministro, afirma que o seu combate é a revalorização da França e propoe um contrato aos franceses para conjurar a vitória de Marine Le Pen que segundo ele se perfila no horizonte. Mas, segundo um dos seus apoiantes, o antigo ministro, Montebourg, não suportou igualmente que Macron, se tenha apoderado da soberania económica, um dos seus temas favoritos, nota, L'OBS. Sanofi, um fiasco francês, é o tema de capa do semanário, L'EXPRESS. O anúncio em dezembro pelo líder francês de medicamentos de um atraso de seis meses no mínimo na entrega da sua vacina Covid-19 teve o efeito de um bomba. Mais do que um simples fracasso foi de facto o sintoma de um profundo mal estar. Sanofi tem a arrogância das antigas glórias do cinema mudo. A certeza de ter sido e o medo de não voltar a ser amanhã. Na sua corrida mundial à vacina contra a Covid-19, o mastodonte farmaceutico francês falhou o seu encontro com a História. Pior ainda, eis uma das maiores empresas francesas relegada para o plano de falsificação pelo seu principal concorrente, a Pfizer-BioNTech. Olivier Bogillot, PCA da Sanofi, pode mostrar que mudou, pode levantar o queixo afirmando participar no esforço do guerra mas a humilhação é rude, acrescenta, L'EXPRESS. Enfim, a JEUNE AFRIQUE online, que destaca a presidência da CEDEAO, porque é que Nana Akuffo-Addo, irritou Umaro Sissoco Embaló e Macky Sall. Eleito por um ano em setembro de 2020, Nana Akufo-Addo, acaba de ser reeleito à presidência da Comissão económica dos estados da África do oeste. Uma decisão tomada no dia 2 de fevereiro durante uma reunião extradordinária dos chefes de Estado da CEDEAO, que provocou a raiva de Umaro Sissoco Embaló. O presidente da Guiné Bissau não escondia as suas ambições de querer o posto para o seu país, acrescenta, JEUNE AFRIQUE online.
Hovhannès Guévorkia, représentant du Haut-Karabakh en France. Des milliers d’Arméniens, menés par le Premier ministre Nikol Pachinian, ont défilé samedi à Erevan à la mémoire des victimes du conflit avec l’Azerbaïdjan au Nagorny Karabakh, sur fond de tensions très fortes dans le pays. L’Arménie est entrée samedi dans trois jours de deuil pour rendre hommage aux […]
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est venu célébrer, jeudi 10 décembre 2020 à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, la victoire de son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev sur l’Arménie dans le conflit du Haut-Karabakh. Et la question que l’on se pose : le président Erdogan venait-il célébrer aussi sa propre victoire ? Et bien la réponse est plutôt oui. Cette victoire de l’Azerbaïdjan est quand même un peu celle d’Ankara : sans l’aide politique, logistique, voire militaire de la Turquie, même si Erdogan dément toute implication directe, la victoire de Bakou n’aurait sans doute pas été possible. Les drones turcs notamment, et les centaines de miliciens syriens pro-turcs, ont aidé de manière décisive l’Azerbaïdjan à prendre sa revanche sur le conflit des années 1990. À cette époque, Bakou non seulement n’avait pas récupéré le Haut-Karabakh, mais avait cédé aux Arméniens un glacis de territoires autour de l’enclave, sept provinces, dont Bakou vient de récupérer une partie. Victoire donc, mais pas complète tout de même du point de vue azerbaïdjanais, car le Haut-Karabakh, même amoindri et affaibli, reste aux mains de l’Arménie. Alors est-ce pour cela que Erdogan a déclaré jeudi que « la lutte de l’Azerbaidjan contre l’Arménie n’est pas terminée » ? Et bien peut-être. En tout cas, le message délivré à Bakou est clair : la Turquie veut renforcer les liens avec l’Azerbaïdjan, ce pays frère, et on ressort le slogan « une nation, deux États », entre ces deux pays turcophones et musulmans. ► À lire aussi : Erdogan en visite à Bakou pour célébrer la victoire azerbaïdjanaise au Haut-Karabakh Une visite qui consacre la montée en puissance de la Turquie dans le Caucase. Mais attention, Erdogan ne doit pas aller trop loin, au risque de mécontenter l’autre puissance régionale qui compte dans la région, la Russie. Moscou ne devrait pas apprécier qu’ait été montré lors du défilé militaire à Bakou des chars pris à l’Arménie, des chars de fabrication russe. Attention aussi à l’aide économique : la Turquie aide l’Azerbaidjan à acheminer les exportations d’hydrocarbures vers l’Europe, en contournant la Russie. Premier signe d’ailleurs peut-être de cet agacement russe : Moscou a suspendu l’importation de tomates azerbaidjanaises vers la Russie. La tomate qui est la deuxième production phare de l’Azerbaïdjan, après le pétrole. Et pendant ce temps, en Arménie, la situation politique reste très tendue. La colère ne se calme pas. De nombreux Arméniens estiment qu’ils ont été trompés sur la réalité de la situation militaire pendant le conflit par le gouvernement du Premier ministre Nikol Pachinian. Ils sont humiliés, et la visite de Erdogan à Bakou ne peut que renforcer leur inquiétude, celle notamment d’être pris en étau entre deux pays turcophones et musulmans dont les liens viennent de se resserrer fortement. L’Arménie est désormais en position de faiblesse, défaite militairement, abandonnée de facto par ses protecteurs occidentaux, États-Unis et France. Et contrainte de se réfugier sous le parapluie russe. Ce qui encourage les adversaires du Premier ministre arménien, qui sont pro-russes, à faire entendre leur voix et à demander la démission de Nikol Pachinian. Ce serait alors le retour des élites favorables à Moscou - ce qui ne peut pas déplaire à Vladimir Poutine. Monsieur Pachinian, jusqu’ici, a réussi à se maintenir au pouvoir, mais pour combien de temps ? La question est clairement posée aujourd’hui.
durée : 00:11:17 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Le cessez-le-feu du 10 novembre dans le Haut-Karabakh a été vécu comme une trahison par beaucoup d'Arméniens. Une quinzaine de partis d'opposition demandent aujourd'hui la démission du Premier ministre, porté au pouvoir en 2018 pendant la "Révolution de velours". Entretien avec Taline Ter Minassian. - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Taline Ter Minassian Historienne, professeure des universités à l’Inalco, directrice de l’Observatoire des Etats post-soviétiques
Un accord de cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh, a été signé, dans la nuit de lundi à mardi, entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sous l’égide de la Russie. Ce cessez-le-feu s’apparente-t-il à une défaite humiliante pour les soldats arméniens ? C’est précisément cette évolution de la situation militaire sur le terrain, au profit de l’Azerbaïdjan, et au détriment de l’Arménie, qui a permis cette fois à Moscou d’imposer un arrêt des combats après trois tentatives infructueuses. Cet arrêt des combats, qui gèle les positions acquises par les belligérants au jour de la signature du texte, a été une véritable douche froide pour de nombreux Arméniens, sans doute bernés par des communiqués plutôt optimistes des autorités de Erevan. La stupeur donc, puis la colère : les manifestants arméniens reprochent à leur Premier ministre Nikol Pachinian de les avoir trompés. Pachinian, lui, explique qu’il s’est résolu à signer le cessez-le-feu pour stopper l’offensive azerbaïdjanaise et conserver encore une partie du Haut-Karabakh sous influence arménienne. Il souhaite conserver aussi le lien avec l’Arménie, par le corridor de Latchine, une bande de terre de 5 kms dont la sécurité sera garantie par la Russie. L’offensive azerbaïdjanaise a fonctionné Les soldats du président Aliev, aidés par des jihadistes syriens envoyés par la Turquie, ont récupéré plusieurs districts contrôlés jusque-là par les Arméniens, autour de l’enclave du Haut-Karabakh mais aussi dans la province elle-même, au sud et au nord. Et symboliquement, la capitale historique de l’enclave, la ville de Chouchi, à 15 kilomètres seulement de la capitale provinciale de Stepanakaert, est elle aussi sous leur contrôle. C’est donc une grande victoire pour le président Aliev. C'est aussi un revers cinglant pour Nikol Pachinian. Arrivé au pouvoir en 2018 à la suite d’une révolution pacifique dans l’enthousiasme, il se retrouve conspué par une partie de la population arménienne. Ce Premier ministre, qui voulait être plus indépendant vis-à-vis de Moscou, voit son avenir politique compromis. Et certains soupçonnent Vladimir Poutine d’avoir tout fait pour que la défaite de l’Arménie dans le Haut-Karabakh entraîne la chute de monsieur Pachinian, pour remettre en selle à Erevan la vieille garde pro-russe chassée du pouvoir en 2018. La Russie, et aussi la Turquie, apparaissent comme les grands gagnants Ce cessez-le-feu renforce le rôle de médiateur de Moscou dans le sud Caucase même s’il s’agit d’un simple arrêt des combats, et pas d’un accord de paix. En revanche, le statut du Haut-Karabakh et les conditions de retour des réfugiés arméniens chez eux ne sont pas entérinés. Tout est gelé, cette fois, au profit de Bakou. Quant à la Turquie, elle n’est pas mentionnée directement dans l’accord de cessez-le-feu mais elle apparait comme l’autre gagnant de ce conflit. Son soutien militaire et politique à Bakou a sans doute facilité la victoire de l’Azerbaïdjan et consacré sa montée en puissance dans le Caucase du Sud. Il y a donc deux gagnants. Ce qui souligne par contraste l’effacement des États-Unis et de l’Europe dans cette région. Le groupe de Minsk, composé de la Russie, des États-Unis et de la France, a été particulièrement inefficace dans cette crise.
durée : 00:20:14 - Journal de 18h - Le premier ministre arménien est grandement fragilisé après la défaite des troupes arméniennes au Haut Karabakh. Nikol Pachinian est qualifié de "traître", et accusé d'avoir capitulé face aux Azerbaïjanais Baïdjanais.
durée : 00:20:14 - Journal de 18h - Le premier ministre arménien est grandement fragilisé après la défaite des troupes arméniennes au Haut Karabakh. Nikol Pachinian est qualifié de "traître", et accusé d'avoir capitulé face aux Azerbaïjanais Baïdjanais.
À l'aube d'une nouvelle crise économique et sociale qui pourrait être particulièrement sévère, l'Europe se débat toujours avec des partis nationalistes, bien ancrés dans le paysage. En Italie, depuis quelques années, le débat autour du fascisme revient souvent dans l'actualité. Les polémiques ressortent au gré des publications (notamment Michela Murgia et ses Instructions pour devenir fasciste ou M, l'enfant du siècle d'Antonio Scurati, récemment traduit en français), des projets de musée, des provocations de responsables politiques. Franceline Beretti, à Milan, s'interroge sur cette spécificité italienne. En Allemagne, malgré l'immense travail de mémoire effectué depuis la Seconde Guerre mondiale, les actes antisémites sont en augmentation. Les explications à Berlin de Julien Méchaussie. Une émission d'Accents d'Europe en compagnie d'Anaïs Voy-Gillis, docteure en Géographie/Géopolitique à l'Institut français de géopolitique ; membre de l'Observatoire européen des extrêmes.→ Son livre L'Union Européenne à l'épreuve des nationalismes, publié aux éditions du Rocher. Nikol Pachinian, un pacifiste proclamé à la tête d'un pays en guerreAprès plus de deux semaines de combats entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, portrait du Premier ministre arménien, qui doit jouer aujourd'hui pleinement son rôle de chef des armées. Un portrait signé Béatrice Leveillé.
Nikol Pachinian, un pacifiste proclamé, se retrouve à la tête d’un pays en guerre. Au quinzième jour d’un conflit meurtrier avec l’Azerbaïdjan, le Premier ministre arménien doit jouer pleinement son rôle de chef des armées.
Ngày 27/09/2020, chiến sự bùng lên dữ dội giữa các lực lượng Azerbaijan và phe ly khai người Armenia tại vùng Thượng Karabakh. Theo giới nghiên cứu, ngoài những hậu quả do thời Xô Viết để lại, Thượng Karabakh có nguy cơ trở thành địa bàn tranh hùng thứ ba giữa hai cường quốc là Nga và Thổ Nhĩ Kỳ, sau Syria và Libya. Nằm kẹp giữa Hắc Hải và biển Caspi, Nagorno-Karabakh hay còn gọi Thượng Karabakh, còn có nghĩa là « vườn núi đen » là một vùng cao nguyên nằm lọt thỏm trong lãnh thổ Azerbaidjan theo Hồi Giáo. Với diện tích 4.400 km2, rộng bằng một tỉnh của nước Pháp, dân số chỉ có 150 ngàn người, 95% là sắc dân Armenia, Thượng Karabakh là đối tượng của mọi cuộc tranh giành ảnh hưởng từ nhiều thế kỷ, từ thời vương quốc Armenia (Cổ Đại), đến các thời đế chế Ba Tư (Trung Cổ), Ottoman, Sa Hoàng (Cận Đại), và cuối cùng là thuộc về Liên Xô đầu thế kỷ XX. Thượng Karabakh, Nakhitchevan : Những món quà « tẩm độc » của Stalin Trong vòng ba thập niên qua, Thượng Karabakh là tâm điểm xung đột dai dẳng giữa hai cựu thành viên Xô Viết là Armenia và Azerbaijan. Theo giới nghiên cứu, cội rễ của cuộc xung đột bắt nguồn từ những quyết định của ông Stalin, khi ấy giữ chức ủy viên Dân ủy Dân tộc. Năm 1921, nhằm củng cố dấu ấn quyền lực của những người Bôn-sê-vích, và để làm hài lòng các lãnh đạo Azerbaijan, Joseph Stalin đã cho sáp nhập Thượng Karabakh vào lãnh thổ Cộng Hòa Xô Viết Azerbaijan với quy chế là vùng tự trị. Tương tự, vùng Nakhitchevan, nằm sâu trong lòng lãnh thổ Armenia, sắc dân Azerbaijan chiếm đa số cũng được trao cho Azerbaijan mà không có một tính liên tục nào về lãnh thổ. Về điểm này, nhà báo và tác giả cho tạp chí Conflit, Tigrane Yégavian, trên đài truyền hình ARTE giải thích rõ những ý đồ của Stalin thời bấy giờ như sau : « Năm 1921, Stalin khi ấy là ủy viên Dân ủy Dân tộc đã quyết định trao cho Azerbaijan quản lý vùng Thượng Karabakh vì hai mục đích : Thứ nhất là theo ngạn ngữ "chia để trị". Tiếp đến là vì ông có một dự án khác trong đầu, muốn đưa ra một bằng chứng về tình bằng hữu đối với Azerbaijan nói tiếng Thổ. Quốc gia này vào thời kỳ đó đã bắt đầu sản xuất rất nhiều dầu hỏa, khí đốt. Có thể nói, một hình thức "một mũi tên, trúng hai đích" ». Bất chấp những phản đối không ngừng của người dân Thượng Karabakh đòi trở về với « tổ quốc mẹ » Armenia, chính quyền trung ương Matxcơva vẫn làm ngơ, cho đến ngày chính quyền Xô Viết tối cao vùng tự trị Thượng Karabakh lên tiếng đòi ly khai và thông qua tuyên bố hợp nhất với nước Cộng Hòa Xô Viết Armenia năm 1988. Năm 1991, người dân Thượng Karabakh thông qua cuộc trưng cầu dân ý về quyền tự quyết với một đa số tuyệt đối (nhưng bị người Azerbaijan chiếm thiểu số tẩy chay). Năm 1992, Thượng Karabakh tuyên bố độc lập, thành lập nhà nước Cộng hòa Artsakh, nhưng không được quốc tế công nhận, chính quyền Baku phản đối mạnh mẽ. Trong suốt giai đoạn 1988-1994, chiến sự giữa hai nước cựu thành viên Liên Xô là Azerbaijan – muốn chiếm lại quyền kiểm soát Thượng Karabakh – và Armenia – hậu thuẫn mạnh mẽ kinh tế và quân sự cho phe ly khai, đã diễn ra làm cho hơn 30.000 người chết. Năm 1994, với sự can thiệp của Nga, một lệnh ngừng bắn đã được ký kết ngày 12/05/1994. Kể từ đó, chưa có một thỏa thuận hòa bình nào được đúc kết, và những cuộc đàm phán do Nhóm Minks – Nhóm trung gian hòa giải quốc tế gồm khoảng 10 nước do Nga, Pháp và Mỹ đỡ đầu vẫn chưa mang lại một kết quả nào. Bất chấp lệnh ngừng bắn 1994, những vụ va chạm dữ dội thi thoảng vẫn nổ ra. Cuộc đối đầu năm 2016 đã làm cho gần 100 người chết ở cả hai phía. Lần này, chiến sự bùng phát trở lại từ hôm 27/09/2020 với một mức độ leo thang chưa từng có cùng với việc đưa vào sử dụng nhiều loại vũ khí tối tân như drone có trang bị vũ khí và camera ghi hình, khiến thế giới lo ngại cuộc xung đột có thể lan rộng ra cả ngoài khu vực do có sự can dự của nhiều cường quốc. Ankara đồng minh thân thiết của Baku Câu hỏi đặt ra : Vì sao đối đầu giữa hai nước lại diễn ra lúc này ? Le Figaro trích dẫn phân tích một số nhà quan sát cho rằng nguyên nhân đầu tiên có liên quan đến tình hình chính trị nội bộ tại Azerbaijan. Là một trong số ba quốc gia giầu có nhất tại vùng nam Kavkaz nhờ vào xuất khẩu dầu khí, được khai thác từ biển Caspi, dịch bệnh Covid-19 bùng phát khiến giá dầu khí trên thế giới tụt giảm mạnh, đè nặng lên nền kinh tế đất nước. Mỗi khi gặp khó khăn, chính quyền Baku tìm cách kích động tinh thần yêu nước nhằm đáp trả những chỉ trích của người dân. Tiếp đến là chính phủ tổng thống Aliev muốn tìm cách xóa đi thất bại ê chề về năng lực quân sự trong cuộc xung đột ở biên giới với Armenia hồi tháng 7/2020. Ông Thorniké Gordadzé, nhà nghiên cứu thuộc trường đại học Khoa học Chính trị (Sciences Po), cựu bộ trưởng Hội Nhập Châu Âu của Gruzia trên đài phát thanh France Inter giải thích : « Azerbaijan bị sững sờ thế nên cuộc tấn công lần này còn nhằm đảo ngược mối tương quan lực lượng giữa hai nước. Mục tiêu của Azerbaijan là gây ra một cuộc chiến nhỏ chớp nhoáng nhằm tìm kiếm một sự thay đổi, gây nhiều áp lực có lợi thế hơn cũng như để có được những đột phá trong các cuộc đàm phán. Chỉ có điều, những gì cho thấy là mọi việc đang sa lầy. » Với nhiều nhà quan sát Nga và phương Tây, trong cuộc xung đột vũ trang lần này còn thấy bóng dáng Thổ Nhĩ Kỳ. Nhiều nước như Nga, Pháp và Armenia tố cáo Thổ Nhĩ Kỳ can thiệp quân sự vào cuộc xung đột Thượng Karabakh. Thủ tướng Armenia, Nikol Pachinian khi trả lời phỏng vấn báo Le Figaro, cho biết có các « bằng chứng » về sự can dự quân sự của Thổ Nhĩ Kỳ trong cuộc xung đột. « Ankara cung cấp cho Baku các phương tiện quân sự, vũ khí cũng như là cố vấn quân sự. Chúng tôi biết rõ là Thổ Nhĩ Kỳ đã đào tạo và điều chuyển hàng ngàn lính đánh thuê và quân khủng bố từ những vùng do Thổ Nhĩ Kỳ chiếm đóng tại phía bắc Syria. » Mối quan hệ mật thiết giữa Ankara và Baku, đối với giới quan sát là điều không gây ngạc nhiên. Tuy khác biệt về hệ phái đạo Hồi, nhưng Thổ Nhĩ Kỳ và Azerbaijan lại chia sẻ cùng một nền văn hóa và ngôn ngữ Thổ. Khi xảy ra xung đột giữa Armenia và Azerbaijan năm 1993, Thổ Nhĩ Kỳ đã nhanh chóng cho đóng cửa biên giới với Armenia và áp đặt lệnh phong tỏa. Mối quan hệ này ngày càng chặt chẽ khi cả hai có cùng lợi ích kinh tế, hợp tác xây dựng đường ống dẫn khí đốt của Azerbaijan, xuất khẩu sang châu Âu qua ngả Thổ Nhĩ Kỳ. Đặc biệt là trong những năm gần đây, Thổ Nhĩ Kỳ còn tăng cường hợp tác quân sự với Azerbaijan. Chuyên gia Thorniké Gordadzé trên đài France Culture phân tích : « Mối hợp tác quân sự giữa Thổ Nhĩ Kỳ và Azerbaijan đã có từ năm 2012, nay còn được thắt chặt hơn nữa nhất là kể từ sau cuộc xung đột năm 2016. Azerbaijan đã đề nghị Thổ Nhĩ Kỳ hỗ trợ về mặt quân sự như huấn luyện cho quân đội Azerbaijan, các lực lượng đặc nhiệm. Ngoài ra, Baku mua trang thiết bị quân sự của Thổ Nhĩ Kỳ ngày càng nhiều hơn như các loại thiết bị bay điều khiển từ xa chẳng hạn. » Armenia và Nga : Những rào cản cho tham vọng đế chế Ottoman Điều đáng chú ý là sự hậu thuẫn và hành động dấn thân rõ ràng và nhanh chóng của Ankara đối với Baku lần này đã làm thay đổi hoàn toàn cục diện. Chính quyền Armenia lên tiếng tố cáo ý đồ của tổng thống Recep Tayyip Erdogan tiến hành một chính sách bành trướng với tham vọng hình thành một thế giới sắc dân Thổ, nói tiếng Thổ, một dạng đế chế Ottoman tân thời mở rộng sang cả vùng phía nam Kavkaz. Azerbaijan giống như cánh tay nối dài với Thổ Nhĩ Kỳ trong khu vực. Giữa hai nước còn có câu châm ngôn : « Một dân tộc, Hai nhà nước ». Chỉ có điều tham vọng này của ông Erdogan ở vùng Kavkaz bị Armenia theo Kito giáo cản trở. Thế nên đối với tổng thống Thổ Nhĩ Kỳ, việc giữ nguyên trạng Thượng Karabakh là điều không thể chấp nhận theo như ghi nhận của nhà nghiên cứu, nhà báo Gaïdz Minassian trên đài RFI : « Sự can thiệp này của Thổ Nhĩ Kỳ trên thực tế nằm trong ý đồ mở rộng ảnh hưởng ra ngoài lãnh thổ như chúng ta thấy tại Irak, Syria, Libya, Chypre và bây giờ là Kavkaz, thậm chí có thể là cả vùng Balkan, đó là những vành đai xưa kia của đế chế Ottoman, bởi vì đó là những tỉnh cũ của Ottoman. Ông Erdogan đang lao theo đà chủ nghĩa dân tộc-Hồi giáo và một đế chế Ottoman mới, muốn tìm kiếm lại vùng ảnh hưởng của mình. Nhưng rào cản gây trở ngại cho ý đồ hợp nhất thế giới nói tiếng Thổ, dân tộc Thổ chính là Armenia ». Vẫn theo giới quan sát, ngọn lửa chiến tranh lại bùng lên ở « vườn núi đen » rất có thể có liên quan đến tình hình tại Syria và Libya, những nơi mà tham vọng địa chính trị của Thổ Nhĩ Kỳ bị Nga cản trở, các chính sách của Thổ bị rơi vào ngõ cụt. Khi mở thêm mặt trận thứ ba ở vùng Kavkaz, tổng thống Erdogan muốn tạo thêm áp lực trong các cuộc trao đổi với Nga về Syria và Lybia theo như giải thích của nhà báo và tác giả cho tạp chí Conflit, Tigrane Yégavian với đài truyền hình RT của Nga : « Những gì đang diễn ra rất quan trọng đối với Thổ Nhĩ Kỳ. Bởi vì, đó không chỉ đơn giản là một chuyện nhóm lửa một xung đột mới tại Kavkaz mà còn nhằm làm suy yếu vị thế của nước Nga bằng cách đẩy nước này lui về thế thủ. Nước Nga, vừa là đồng minh chiến lược của Armenia, nhưng cũng vừa là nước bạn bè với Azerbaijan. Matxcơva bán vũ khí cho cả hai phía nên Nga không được lợi lộc gì cho việc làm thay đổi nguyên trạng ở địa bàn. Bởi vì nếu như thất bại, Nga mất luôn cả vị thế trung gian giữa hai nước ». Một chi tiết thu hút sự quan tâm của giới quan sát thời điểm nổ ra xung đột không phải là ngẫu nhiên. Các cuộc đối đầu bùng phát ngay sau khi Nga vừa chấm dứt cuộc tập trận quy mô lớn « Kavkaz 2020 » nhằm chứng tỏ khả năng kiểm soát sườn phía nam của mình. Sự việc xảy ra đẩy Nga rơi vào thế khó xử. Bởi vì, Nga không chỉ có mối quan hệ chặt chẽ với Armenia, trong khuôn khổ Tổ chức Hiệp ước an ninh chung (OTSC), mà còn có một mối quan hệ bằng hữu với Azerbaijan. Nhiều nhà quan sát cho rằng trong vụ việc này, chính quyền Nga dường như đã « nhắm mắt làm ngơ » cho Azerbaijan mở cuộc tấn công, nhằm tỏ thái độ nghi kỵ đối với thủ tướng Armenia, Nikol Pachinian, chủ trương thân châu Âu và mở rộng quan hệ đa phương nhiều hơn. Một giả thuyết mà nhiều nhà phân tích đánh giá khó thể thẩm định. Dẫu sao vẫn có một câu hỏi rất nhiều người băn khoăn : Liệu nước Nga có dấn thân bảo vệ Armenia trong cuộc xung đột này không ? Nhà nghiên cứu Thorniké Gordadzé nghĩ rằng khó thể xảy ra : « Thượng Karabakh không được bảo vệ bằng Hiệp ước OTSC. Theo luật quốc tế, Karabakh chính thức thuộc về Azerbaijan. Nếu như chiến sự chỉ diễn ra tại vùng này, nước Nga không bắt buộc phải can thiệp. Matxcơva chỉ can thiệp vào nếu như Erevan bị Ankara hay Baku thật sự tấn công. Do vậy, Azerbaijan chẳng có lợi lộc gì mở các cuộc tấn công trên lãnh thổ Armenia. Chính vì thế mà các cuộc đọ súng chỉ diễn ra xung quanh vùng Thượng Karabakh ». Cuối cùng, nhà báo Gaidz Minassian kết luận, trong cuộc xung đột này có một thách thức toàn cầu. Tham vọng một đế chế Thổ mới của tổng thống Erdogan không một cường quốc nào muốn ủng hộ : « Vì sao Trung Quốc gần gũi với Armenia ? Đó là vì vấn đề người Duy Ngô Nhĩ nói tiếng Thổ ở Tân Cương. Tại sao Iran trong hồ sơ Kavkaz lại tỏ ra gần với Armenia hơn ? Bởi vì đó còn do mối đe dọa người Thổ tại Iran. Tại sao Nga nghi kỵ chủ nghĩa đế chế Thổ ? Bởi vì điều này chống lại các lợi ích của Nga trong khu vực. Châu Âu tương tự bởi vì có vùng Balkan ở kế bên. » Dẫu biết rằng không ai muốn tư tưởng chủ nghĩa đế chế Thổ. Nhưng tổng thống Erdogan cảm thấy tự do nhóm lửa khắp nơi !
Nouveau record de contaminations hier en France : 18 746 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés pendant les dernières 24 heures. Il faut « plus de restrictions » là où le virus circule trop vite, a indiqué hier soir Emmanuel Macron. Alors, la question se fait de plus en plus pressante : à quand un vaccin ? Le Figaro tente d’y répondre ce matin : « Au 30 septembre, selon des données de l’OMS, 11 vaccins en étaient au stade 3 des essais cliniques, 19 au stade 2 et 35 au stade 1. Soit un total de 65 vaccins déjà bien avancés. Côté occidental, parmi les plus prometteurs, on peut citer ceux d’Astra Zeneca, de Pfizer ou de Moderna. Des vaccins chinois ou russes sont également très avancés. (…) Actuellement, poursuit Le Figaro, il est prévu que les vaccins les plus avancés terminent leurs essais cliniques de stade 3 d’ici la fin du mois de décembre. (…) À l’échelle européenne, il est prévu que les vaccins soient disponibles pour la fin du premier trimestre 2021, donc vers la fin mars. (…) Tout indique, donc, pour l’instant, pointe Le Figaro, que les premières vaccinations pourront avoir lieu entre la fin du premier trimestre et le début du second. » Alors, prévient le journal, « la politique de vaccination ne permettra pas d’éliminer le Covid-19 dans les prochains mois, mais elle pourrait permettre de réduire la pression sur les hôpitaux, notamment dans les services de réanimation. Moins ces derniers seront en surtension, plus le pays pourra supporter une forte incidence du virus. » Autre point important, souligne encore Le Figaro, « l’arrivée d’un vaccin ne signifiera pas pour autant que les Français pourront abandonner aussitôt les règles de distanciation sociale et le port du masque. » Haut-Karabakh : la drôle d’attitude de Moscou Le conflit du Haut-Karabakh : « Mais que fait la Russie ? » Question posée en substance par Le Monde. Le Monde qui constate que la Russie, alliée traditionnelle de l’Arménie et liée par un accord de défense, se montre pour l’heure attentiste dans ce conflit. « Poutine reste sourd aux appels à l’aide du Premier ministre arménien Pachinian. Nikol Pachinian qui, rappelle le quotidien du soir, avait écarté du pouvoir des proches du Kremlin jugés corrompus. » Et Le Monde de s’étonner : « L’attitude de Moscou laisse perplexe. Quel intérêt aurait la Russie à laisser faire l’offensive de l’Azerbaïdjan et de son parrain turc, dans une zone aussi sensible que le Caucase du Sud ? Punir Nikol Pachinian, pas assez prorusse ? C’est renverser l’ordre des priorités, estime le journal. La géopolitique et le choc des puissances importent davantage, pour Poutine. » D’autant, souligne Le Monde, que « plusieurs incendies, de nature différente, menacent aux portes de la Russie. En dehors du Haut-Karabakh, un conflit gelé s’installe dans le Donbass ukrainien. En Biélorussie, la révolution pacifique et civique contre le régime s’installe dans la durée, sans parvenir à renverser Loukachenko. Enfin, au Kirghizistan, les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, après le scrutin législatif de dimanche, ont conduit à des scènes ravivant, aux yeux russes, le spectre des "révolutions de couleur". On prête souvent un grand pouvoir nocif à la Russie, conclut Le Monde. Mais ses fragilités sont aussi exposées, ces jours-ci. » Qui a tué Victorine ? À la Une également, « la peur et l’émotion » : qui a tué Victorine ?, s’interroge Le Parisien. Victorine, c’est cette jeune fille de 18 ans, retrouvée morte le 28 septembre dernier dans un ruisseau de Villefontaine dans l’Isère. Victorine a été agressée et noyée. Hier, les obsèques de la jeune femme se sont déroulées « dans un climat de peur », relate Le Parisien, « guidé par cette obsédante question, donc : qui a pu tuer Victorine Dartois ? En dix jours, dans cette commune de l’Isère de 20 000 habitants plus proche de la banlieue lyonnaise que des sommets enneigés des Alpes, les habitudes ont changé. Les parents qui le peuvent attendent leurs ados à la sortie du lycée. Les enfants ne vont plus seuls à l’entraînement de foot au stade de la Prairie. (…) Conscients de l’emprise de la peur sur la commune, les gendarmes ont doublé les patrouilles dans le secteur. (…) Dix enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Grenoble travaillent désormais à plein temps sur cette enquête : 130 témoins ont été interrogés. » Les lieux du crime passés au crible. Et pas une seule piste… « Beaucoup dans le village, pointe Le Parisien, redoutent que le meurtrier soit quelqu’un du coin. (…) Et ce serait encore pire… »
C’est une bombe aux États-Unis, à 33 jours de la présidentielle. La presse américaine pèse toute la gravité de cette annonce et imagine déjà les pires scénarios : "Le leadership du pays est dans l'incertitude". Alors que le conflit s’intensifie dans le Haut-Karabagh, le premier ministre arménien Nikol Pachinian lance un cri d’alarme dans les colonnes du Figaro : "La Turquie s’aventure sur un chemin génocidaire". Enfin en Nouvelle-Calédonie, à moins de trois jours du deuxième référendum sur l’indépendance, chaque camp fait valoir ses arguments.
Accompagné pour l’occasion de pas moins de six ministres, le président de la République se rendra aux Mureaux, ouest de Paris, pour prononcer un discours, en effet, des plus attendus. Des plus délicats aussi. « Macron entre dans la poudrière », lance le journal l’Opinion. « Nous y voilà donc, mais à force d’être resté silencieux, Emmanuel Macron a laissé s’installer dans la population un doute sur sa capacité à affronter le sujet. Il va parler », ironise ce journal. Pour Emmanuel Macron, c’est « l’heure de vérité », formule Le Parisien. « L’Elysée cible désormais l’islamisme comme son principal adversaire (…) Même son de cloche au ministère de l'Intérieur ». Sujet oh combien délicat, donc. Du reste dans Le Parisien, un membre du gouvernement confesse sa crainte. « Il ne faudrait pas qu'avec cette loi on pousse les modérés dans les bras des extrémistes », dit-il au Parisien… La dérive sectaire du tueur Mickaël Harpon Ce même quotidien égrène une cascade de « signaux » négligés par la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris sur la radicalisation de Mickaël Harpon, ce policier tueur qui s’était converti à l’islam et qui fut l’auteur, il y a un an, de l’attentat terroriste à la préfecture de police de Paris, où il a égorgé cinq policiers, dont quatre mortellement. Révélations parmi lesquelles ce texto envoyé par Mickaël Harpon (je cite) : « Un jour ou l'autre, l'islam l'emportera Inch'Allah ». Macron marche sur des œufs « Le chef de l’Etat est sur un fil », explique en Une Libération. Selon ce journal, il est même « dans le piège du séparatisme », car les mesures qui suivront son discours ne satisferont « ni la droite, ni la gauche », anticipe Libé, et « pourraient fracturer jusqu’à son propre camp ». « Nul doute que le moindre écart suscitera une brusque levée de boucliers », souligne aussi de quotidien conservateur Le Figaro, en détaillant les mesures que pourrait porter le projet de loi attendu sur les « séparatisme » et qu’Emmanuel Macron présentera aujourd’hui aux Mureaux, dans un exercice qui s’apparente à celui d’un « équilibriste ». Que va dire Emmanuel Macron ? Etant pointé que ce projet de loi à venir va nécessairement toucher « à la marge » la loi de séparation des églises et de l’Etat, la fameuse loi de 1905, un conseiller de l’Elysée explique au Figaro qu’on ne touche à la loi de 1905 « qu’avec une main tremblante ». La plainte qui vise Dupond-Moretti Le torchon brûle entre le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti et deux syndicats de magistrats. « Les magistrats tournent le dos à Dupont-Moretti », lance Le Figaro, en référence au Syndicat de la magistrature comme à l’Union syndicale des magistrats, majoritaires dans la profession, et qui refusent désormais de dialoguer avec leur ministre, de mémoire de juriste, du jamais vu dans le monde de la justice en France... Aussi, comme ppour lâcher du lest, le site du Figaro révèle le contenu d’une note de la Direction des affaires criminelles et des grâces en date du 29 septembre et qui « interdit la remontée d’informations concernant les anciens dossiers d’Éric Dupond-Moretti », note à l’intention de tous les procureurs généraux, le garde des Sceaux, faut-il le rappeler, ayant été avocat dans une vie antérieure. Ce regain de crispation entre magistrats français et leur ministre de tutelle est aussi à lier à l’information révélée par le site Mediapart au sujet du dépôt d’une plainte devant la Cour de justice de la République qui vise Éric Dupond-Moretti. Le 30 septembre dernier, plainte pour « prise illégale d’intérêt a été déposée par Raymond Avrillier, ancien élu de la ville de Grenoble, sud-est de la France, contre le Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Ce le militant écologiste et anticorruption estime que la décision du ministre d’ouvrir une enquête administrative contre trois magistrats du PNF constitue une infraction pénale, la « prise illégale d’intérêts », passible « de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende », souligne Mediapart. Macron dénonce la présence de jihadistes au Karabakh Emmanuel Macron dénonce l'envoi de « jihadistes » au Karabakh, où les combats s’intensifient. Selon le président français, des combattants « jihadistes » y ont été déployés, un fait « très grave, nouveau, qui change aussi la donne », a dit Emmanuel Macron. Dans Le Figaro, ce matin, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian dit lui aussi avoir des preuves de la présence de « milliers de terroristes » venus de Syrie pour se battre aux côtés des Turcs et des Azerbaïdjanais et il accuse la Turquie de s’aventurer sur un « chemin génocidaire ».
Depuis le 4 mai, l’Arménie a mis fin au confinement. Ce pays de 3 millions d’habitants comptait –à ce moment là- à peine plus de 2000 cas de contamination et 39 décès. Mais aujourd’hui, on assiste à un retournement de situation, auquel la désinformation sur internet ne semble pas étrangère La courbe des personnes infectées par le Covid-19 a soudainement grimpé début juin en Arménie, où l’on enregistre à présent plus de 18 000 cas déclarés et 307 décès. Ce qui donne un taux de contamination, rapporté à la population, supérieur à des pays comme la France où l’Iran. Le premier ministre Nikol Pachinian a lui-même été contaminé. Le 1er juin il annonçait avoir été testé positif, de même que son épouse et ses quatre enfants. Il se dit aujourd’hui guéri, mais admet que son pays pourrait bien être victime d’une deuxième vague de contamination. Les hôpitaux sont débordés, au point de ne plus être en mesure de traiter tous les malades, et d’être contraints de sélectionner ceux qui ont le plus de chance de s’en sortir, faute de capacité d’accueil en soins intensifs. Et pourtant, le rétablissement du confinement n’est pas à l’ordre du jour. Pour une raison simple : le premier ministre estime que les Arméniens n’en respecteraient pas les règles. D’où vient ce constat d’impuissance ? Est-ce lié à un problème d’information du public ? Si le premier Nikol Pachynian reconnait que son gouvernement a échoué à faire respecter le confinement, il affirme aussi :« avoir trop compté sur le sens des responsabilités des citoyens arméniens ». Il en est aujourd’hui réduit à implorer ses administrés sur Facebook, de porter le masque pour se protéger et protéger les autres. Il apparait en fait que l’ampleur de la désinformation sur les réseaux sociaux a eu un impact catastrophique sur la réaction des populations face aux virus. Comme partout ailleurs, les arméniens ont vu circuler les infox sur les faux remèdes mais aussi et surtout les théories conspirationnistes, niant l’existence même du virus, l’attribuant à un complot impliquant les plus hautes sphères de l’État, la 5 G et Bill Gates, dans le but d’imposer un futur vaccin, ou bien des tests qui seraient en fait des vecteurs de propagation du virus, et d’autres assertions totalement fantaisistes. Les réseaux sociaux sont-ils seuls en cause ? En fait, certains opposants tentent de tirer parti de la confusion sur fond de crise politique, alors que le chef du principal parti d’opposition Gaguik Tsaroukian a été arrêté, soupçonné de délits financier et fraude électorale. Ses partisans s’appuient notamment sur le site internet Medmedia.am et ses contenus douteux. Exemple ce jeudi, l’annonce de 665 nouveaux cas par le premier ministre Pashinyan y est présentée comme un stratagème pour affaiblir la vigilance populaire et faire taire l’opposition. Dans ce climat délétère, la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 13 juillet risque de ne pas servir à grand-chose. Ce mardi, cela n’a pas empêché les partisans de Gaguik Tsaroukian de manifester, sans masque ni mesure de distanciation.
Enregistré le lundi 15 octobre, avec : Nicole Gnesotto, professeur titulaire de la chaire Union européenne : institutions et politiques au CNAM; Béatrice Giblin, directrice de l'Institut Français de Géopolitique et de la revue Hérodote et Lucile Schmid, co-présidente de la Fondation verte européenne (Green european foundation) et contributrice à la revue EspritSoutenez notre campagne de financement participativeArménie : la révolution au milieu du gué (#59)Michel Marian, vous êtes ancien élève de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie et ancien élève de l’Ena. Comme haut-fonctionnaire, vous avez essentiellement travaillé dans les domaines de l’éducation et de la culture tout en enseignant à Sciences-Po. Une partie de votre famille, arménienne, a compté parmi les victimes du génocide de 1915 sur lequel vous avez écrit nombre d’articles et à propos duquel vous avez publié en 2009, chez Liana Lévi un dialogue avec un éditeur et politologue turc, Ahmet Insel. Vous revenez d’Erevan, où s’est tenue le sommet de la francophonie. Avec vous, nous allons essayer d’éclairer, au-delà de cette manifestation qui a vu l’élection à la tête de l’organisation internationale de la francophonie de la Rwandaise Louise Mushikiwabo, la situation particulière de l’Arménie.84 États et leurs représentants dont 36 sont membres de l’OIF. Parmi eux, l’Arménie a été l’objet d’une particulière attention. Non seulement en tant que pays hôte mais aussi pour avoir connu au printemps un renversement politique inédit qui est venu mettre en cause un système politique mis en coupe réglée par le parti républicain d’Arménie (HHK) depuis l’indépendance en 1991. En effet les larges manifestations populaires et la grève générale provoquées par la tentative de coup de force institutionnel du président Serge Sarkissian en avril 2018 ont abouti à la démission de ce dernier le 23 avril et, le mois suivant, à l’accession aux fonctions de Premier ministre du principal chef de file de l’opposition démocratique, Nikol Pachinian. Le nouveau Premier ministre a obtenu difficilement, la dissolution du parlement unicaméral et l’organisation d’élections anticipées qui auront lieu le 10 décembre selon un système électoral complexe. Si la croissance économique du pays devrait atteindre 7,5% cette année, un des enjeux de ces élections sera la meilleure répartition des fruits de cette croissance qui sont aujourd’hui largement monopolisée par un petit groupe d’oligarques au népotisme desquels le Premier ministre Pachinian a assuré vouloir mettre fin. A la différence des révolutions de couleur qu’ont connu certaines anciennes républiques soviétiques depuis les années 1990, la révolution de velours arménienne n’a pas exprimé d’hostilité marquée à l’égard de la Russie. Pour autant, la présence d’une base militaire russe en Arménie et son appartenance à l’Union économique eurasienne font de l’Arménie un allié privilégié pour la Russie qui a adoptée une position diplomatique réservée au moment de la révolution mais qui entend y conserver ses intérêts aussi bien que son influence. Enfin la mémoire du génocide de 1915 a joué un rôle non négligeable dans le regroupement populaire autour de Nikol Pachinian.
L'opposant Nikol Pachinian a été élu Premier ministre en Arménie. "On se retrouve aujourd'hui avec une nouvelle constellation politique, très difficile à gérer", analyse toutefois Daniel Cohn-Bendit.
Avancer sans but dans la vie : Discussion ; Entrevue avec Jean-Philippe Dion et Maripier Morin : Le Gala Artis ; Portrait de Nikol Pachinian par Frédérick Lavoie ; Santé avec Dre Danielle Perreault : Augmentation des urgences à bord d'avions ; Nature avec Pierre Gingras : L'arbre idéal ; Étude scientifique avec Renaud Manuguerra-Gagné : Adaptation au froid et migraines ; Gastronomie avec Lesley Chesterman : Produits récompensés au Sial ; Étude scientifique avec Renaud Manuguerra-Gagné :La fin du soleil ; Entrevue Matthias Rioux : Nouvellement doctorant en sociologie
Avancer sans but dans la vie : Discussion ; Entrevue avec Jean-Philippe Dion et Maripier Morin : Le Gala Artis ; Portrait de Nikol Pachinian par Frédérick Lavoie ; Santé avec Dre Danielle Perreault : Augmentation des urgences à bord d'avions ; Nature avec Pierre Gingras : L'arbre idéal ; Étude scientifique avec Renaud Manuguerra-Gagné : Adaptation au froid et migraines ; Gastronomie avec Lesley Chesterman : Produits récompensés au Sial ; Étude scientifique avec Renaud Manuguerra-Gagné :La fin du soleil ; Entrevue Matthias Rioux : Nouvellement doctorant en sociologie
C’est une grande vague de manifestations anti-pouvoir qui déferle depuis trois semaines en Arménie ! En tête, la jeunesse du pays qui dénonce un système sclérosé par la corruption. Dans leur viseur : le parti républicain et ses caciques. Le désormais ex-premier ministre, Serge Sarkissian, a d’ailleurs été contraint de démissionner. Et les Arméniens descendus dans la rue comptent bien y rester jusqu’à la désignation de leur champion Nikol Pachinian.