Country in Central Asia
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En 2023, Aurélien Lardy et trois compagnons ont traversé 500 km en autonomie à travers l'Alaska. Pendant 50 jours, ils ont tiré des pulkas de 115 kg, gravi des sommets mythiques et skié des versants escarpés. Leur premier défi majeur ? L'ascension du Denali. Ce géant glacé d'Amérique du Nord (6190 m) offre la plus grande descente verticale au monde, mais l'atteindre demande vigilance, endurance et capacité à affronter l'imprévu…Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️Retrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSS
Emilio Radice"Oltre il confine della paura"Viaggio in moto nell'Afghanistan dei TalebaniNeos Edizioniwww.neosedizioni.it “In Afghanistan con la motocicletta. Era un sogno che avevo da quando ero ragazzo e ho capito che avrei potuto realizzarlo soltanto il 15 agosto del 2021, quando i talebani occuparono Kabul e gli americani furono costretti a una fuga convulsa”. Emilio Radice, giornalista, viaggiatore e motociclista di lungo corso, nell'aprile del 2023 decide di provare a entrare nel Paese in sella alla sua Aprilia Tuareg 660. Attraversa l'Anatolia, il Kurdistan iraniano, il Belucistan persiano, fino a Mashhad, alle porte con l'Afghanistan. Da qui, non senza difficoltà, ottiene il visto per accedere nel Paese dei talebani. In sella alla moto segue quello che resta della statale A1, l'unica strada afghana che permette oggi di attraversare un Paese reduce da quarant'anni di guerre e conflitti interni. Scoprendo, tappa dopo tappa, la storia e le bellezze millenarie di questa terra, crocevia tra cultura occidentale e orientale. Herat, con il suo castello e i minareti del Mosallah, quindi Kandahar, Bamiyan, Kabul, l'Hindukush.Nei piccoli villaggi Emilio Radice trova la povertà estrema, la discriminazione, il fondamentalismo, la diffidenza dei talebani, ma superati i primi ostacoli scopre una popolazione accogliente, mossa da una profonda dignità, un popolo orgoglioso e determinato a mostrare di sé una veste inedita.Il volume è corredato da un ampio album fotografico accessibile tramite Qrcode. Emilio Radice, romano, settantacinque anni, è stato giornalista a “Paese Sera” e poi a “La Repubblica”, attivo in specie sul sociale (manicomi, carceri, lotta alla droga). È autore di due programmi radiofonici Rai, Altrimenti insieme e Il triangolo d'oro, e ha pubblicato Rose al veleno (stalking) e Cocaparty per Bompiani. Come reporter per l'inserto “Viaggi di Repubblica” ha visitato molti Paesi del mondo, ma la sua passione sono i lunghi e solitari viaggi in motocicletta scegliendo il Medio Oriente e il Centro Asia come luoghi di predilezione. Senza tour operator e prenotazioni, fedele al principio che un buon viaggio si costruisce giorno per giorno, è stato fra l'altro nel Kurdistan iracheno, in Siria, Georgia, Armenia, Russia, Kazakhistan, Kirghizistan, Tagikistan, Uzbekistan, Azerbaijan, più volte in Iran e, in ultimo, in un Afghanistan appena uscito dalla guerra e dominato dai talebani. IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarewww.ilpostodelleparole.itDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/il-posto-delle-parole--1487855/support.
Entre 1925 et 1943, plus d'un millier de Tchécoslovaques ont vécu et travaillé pour le projet utopique Interhelpo au Kirghizistan. Ancien périodique de l'underground tchécoslovaque, Revolver Revue fête ses 40 ans.
Entre 1925 et 1943, plus d'un millier de Tchécoslovaques ont vécu et travaillé pour le projet utopique Interhelpo au Kirghizistan. Ancien périodique de l'underground tchécoslovaque, Revolver Revue fête ses 40 ans.
J'ai le plaisir de recevoir dans ce nouvel épisode d'Aventure Épique, Léa Vigier, qui a fait de la montagne bien plus qu'un terrain de jeu : un territoire de reconquête de soi.En juillet 2024, Léa s'est lancée un défi aussi physique que symbolique : gravir le Pic Lénine, l'un des plus hauts sommets du Pamir, à la frontière du Kirghizistan et du Tadjikistan, qui culmine à 7 134 mètres d'altitude. Une aventure hors norme, réalisée malgré les mises en garde de son médecin. Car Léa est bipolaire. Et l'on ne conseille généralement pas la haute altitude, le froid extrême et l'imprévisibilité des expéditions aux personnes atteintes de ce trouble.Et pourtant.Dans cet épisode, Léa revient sur les 21 jours d'une ascension qui a tout changé, sur les maux de l'altitude, les crevasses, le froid mordant… mais aussi sur la beauté pure, les levers de soleil à 6 000 mètres, et la fierté d'avoir fait du sommet un espace de transformation.Elle nous parle aussi de ses années d'errance médicale, de son diagnostic à 30 ans, de son besoin de ralentir après une vie à 1 000 à l'heure, et du rôle salvateur que joue aujourd'hui l'aventure dans sa reconstruction.Avec une parole libre, forte, parfois bouleversante, Léa déconstruit les tabous autour des troubles bipolaires, et démontre qu'on peut être en déséquilibre émotionnel et en pleine maîtrise de soi.“Ma bipolarité est devenue ma force, mon guide dans les moments les plus extrêmes.”Un épisode fort, inspirant, à écouter sans modération. Bonne écoute !Cet épisode d'Aventure Epique été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
J'ai le plaisir de recevoir dans ce nouvel épisode d'Aventure Épique, Léa Vigier, qui a fait de la montagne bien plus qu'un terrain de jeu : un territoire de reconquête de soi.En juillet 2024, Léa s'est lancée un défi aussi physique que symbolique : gravir le Pic Lénine, l'un des plus hauts sommets du Pamir, à la frontière du Kirghizistan et du Tadjikistan, qui culmine à 7 134 mètres d'altitude. Une aventure hors norme, réalisée malgré les mises en garde de son médecin. Car Léa est bipolaire. Et l'on ne conseille généralement pas la haute altitude, le froid extrême et l'imprévisibilité des expéditions aux personnes atteintes de ce trouble.Et pourtant.Dans cet épisode, Léa revient sur les 21 jours d'une ascension qui a tout changé, sur les maux de l'altitude, les crevasses, le froid mordant… mais aussi sur la beauté pure, les levers de soleil à 6 000 mètres, et la fierté d'avoir fait du sommet un espace de transformation.Elle nous parle aussi de ses années d'errance médicale, de son diagnostic à 30 ans, de son besoin de ralentir après une vie à 1 000 à l'heure, et du rôle salvateur que joue aujourd'hui l'aventure dans sa reconstruction.Avec une parole libre, forte, parfois bouleversante, Léa déconstruit les tabous autour des troubles bipolaires, et démontre qu'on peut être en déséquilibre émotionnel et en pleine maîtrise de soi.“Ma bipolarité est devenue ma force, mon guide dans les moments les plus extrêmes.”Un épisode fort, inspirant, à écouter sans modération. Episode intégral disponible jeudi 27 mars.Cet épisode d'Aventure Epique été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A l'image du podcast Course Épique, cousin de coeur d'Aventure Épique, découvrez ce format d'interview à vivre comme une histoire, qui permet de se plonger au coeur de l'intimité de mon invité.e, de ses convictions, de ses doutes, de ses aspirations et de tout ce qui nourrit son esprit d'aventure.Aventure Epique se veut être une plongée en apnée dans une aventure outdoor qui vous tient en haleine, vous émeut et vous fait vibrer.Qu'elle soit l'œuvre d'un explorateur ou sportif renommé, comme d'un amateur, aventurier du quotidien, qui a entrepris un jour de faire le grand saut. A son échelle.Dans cet épisode d'Aventure Épique, je vous propose de partir à la rencontre de Jonathan B. Roy, aventurier, écrivain et conférencier québécois, qui a réalisé un tour du monde à vélo aussi audacieux qu'inattendu. Parti sans plan précis en tête, son aventure s'est étirée sur quatre ans et 40 000 kilomètres, traversant 40 pays et accumulant des rencontres marquantes, des paysages époustouflants et des défis insoupçonnés.Derrière cette odyssée, une quête : celle du temps, de la liberté et de l'humain. Jonathan nous partage les hauts et les bas de cette aventure hors normes, des premières semaines hésitantes aux moments d'émerveillement, en passant par les instants de doute et d'épuisement. De l'Europe aux montagnes du Kirghizistan, de la moiteur du Sud-Est asiatique à l'immensité de l'Amérique du Sud, il revient sur ces instants suspendus où tout bascule.Entre cyclotourisme et ultra-endurance, Jonathan explore la frontière entre aventure et performance, et questionne notre rapport au voyage et à la découverte. Accrochez-vous, cet épisode va vous embarquer sur les routes et chemins de traverse les plus improbables du globe !Cet épisode d'Aventure Epique été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine air à couper le souffle.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode d'Aventure Épique, je vous propose de partir à la rencontre de Jonathan B. Roy, aventurier, écrivain et conférencier québécois, qui a réalisé un tour du monde à vélo aussi audacieux qu'inattendu. Parti sans plan précis en tête, son aventure s'est étirée sur quatre ans et 40 000 kilomètres, traversant 40 pays et accumulant des rencontres marquantes, des paysages époustouflants et des défis insoupçonnés.Derrière cette odyssée, une quête : celle du temps, de la liberté et de l'humain. Jonathan nous partage les hauts et les bas de cette aventure hors normes, des premières semaines hésitantes aux moments d'émerveillement, en passant par les instants de doute et d'épuisement. De l'Europe aux montagnes du Kirghizistan, de la moiteur du Sud-Est asiatique à l'immensité de l'Amérique du Sud, il revient sur ces instants suspendus où tout bascule.Entre cyclotourisme et ultra-endurance, Jonathan explore la frontière entre aventure et performance, et questionne notre rapport au voyage et à la découverte. Accrochez-vous, cet épisode va vous embarquer sur les routes et chemins de traverse les plus improbables du globe !Cet épisode d'Aventure Epique été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode d'Aventure Épique, je vous propose de partir à la rencontre de Jonathan B. Roy, aventurier, écrivain et conférencier québécois, qui a réalisé un tour du monde à vélo aussi audacieux qu'inattendu. Parti sans plan précis en tête, son aventure s'est étirée sur quatre ans et 40 000 kilomètres, traversant 40 pays et accumulant des rencontres marquantes, des paysages époustouflants et des défis insoupçonnés.Derrière cette odyssée, une quête : celle du temps, de la liberté et de l'humain. Jonathan nous partage les hauts et les bas de cette aventure hors normes, des premières semaines hésitantes aux moments d'émerveillement, en passant par les instants de doute et d'épuisement. De l'Europe aux montagnes du Kirghizistan, de la moiteur du Sud-Est asiatique à l'immensité de l'Amérique du Sud, il revient sur ces instants suspendus où tout bascule.Entre cyclotourisme et ultra-endurance, Jonathan explore la frontière entre aventure et performance, et questionne notre rapport au voyage et à la découverte. Accrochez-vous, cet épisode va vous embarquer sur les routes et chemins de traverse les plus improbables du globe !Episode intégral disponible jeudi 13 mars.Cet épisode d'Aventure Epique été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Questo episodio è offerto da Kukusha Tours, che propone viaggi per piccoli gruppi nei Balcani, nel Caucaso e nell'Asia Centrale, per scoprire le minoranze etniche e il patrimonio sovietico e socialista. Iscrizioni ai viaggi dal 10 febbraio 2025. Info: https://www.kukushkatours.it/ ---Secondo le ONG, negli ultimi anni al timone dei barconi che attraversano le acque del Mediterraneo cariche di migranti che poi sbarcano sulle coste italiane ci sono soprattutto cittadini dell'Asia Centrale. Persone provenienti da Tagikistan, Uzbekistan, Turkmenistan, Kirghizistan e Kazakistan, che in molti casi non sono consapevoli della gravità del reato che stanno commettendo.Con il contributo del giornalista esperto di rotte migratorie Valerio Nicolosi.---Insert audio:Greek coast guard 'fires shots' at refugee boat in video released by Turkish government, The Telegraph, YouTube, 02.03.2020 | Chi sono gli scafisti bambini, processati come adulti, Il Sole 24 Ore, YouTube, 02.08.2022
Le prix de l'uranium a triplé depuis février 2020. Cette augmentation rend envisageable désormais l'exploitation de réserves qui n'étaient pas rentables avant. Progressivement, de nouveaux acteurs émergent et de nouvelles routes d'approvisionnement se dessinent. C'est ce que montre une étude de l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques La hausse des prix de l'uranium est d'abord un moteur pour les producteurs historiques, que sont le Kazakhstan, le Canada ou encore l'Australie, pour n'en citer que trois. Et puis il y a les États dont les réserves oubliées ou délaissées deviennent, au prix actuel du marché, beaucoup plus intéressantes. Des États qui « multiplient les changements réglementaires, les explorations et les politiques incitatives dans le but de lancer – ou relancer – la production nationale », assurent les auteurs du rapport publié par l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques et coordonné par l'Institut des relations internationales et stratégiques. Parmi ces pays, on peut citer le Brésil, qui a lancé en 2022 un grand programme de prospection et d'exploitation. La compagnie d'État INB (Industrias Nucleares do Brasil) a pris attache avec la Russie, l'Inde ou encore la Corée du Sud pour lancer de nouvelles campagnes d'exploration à travers le pays. Une seule mine est pour l'heure en activité – elle produit environ 500 tonnes –, mais les réserves identifiées seraient énormes. On parle de 300 000 tonnes, sachant que 75% du territoire brésilien n'a pas été exploré, relève l'étude de l'OSFME.Échéances prometteuses mais incertainesLa situation est moins évidente en Mongolie, mais le pays est vu comme un potentiel eldorado de l'uranium. On trouverait sur ce territoire les plus importantes ressources de minerai radioactif du monde. Plusieurs sociétés, dont le français Orano, sont positionnées et espèrent lancer leurs opérations d'ici 2030.Il y a également le Kirghizistan qui vient de lever le moratoire sur l'exploration de l'uranium instauré il y a cinq ans, et la Tanzanie, qui développe ses ressources avec la Russie comme partenaire privilégié. Quatre pays qui pourraient permettre d'arriver à une production mondiale moins concentrée qu'aujourd'hui. Mais il s'agit de perspectives à long terme et encore incertaines, notent les auteurs de l'Iris.À lire aussiUranium: le Français Orano engage «un arbitrage international» contre le NigerCorridors au départ de l'Asie CentraleL'évolution du marché et l'entrée en guerre de la Russie en Ukraine ont, en parallèle, redessiné les routes : le Kazakhstan, premier producteur mondial, privilégie désormais les itinéraires qui ne traversent pas la Russie. En 2023, plus de 60% des exportations de Kazatomprom, la société d'État, vers le marché occidental ont pris le corridor qui passe par la mer Caspienne et qui connecte les principaux centres de production kazakhs à la Méditerranée.Une autre route est appelée également à devenir de plus en plus essentielle, pour assurer le commerce d'uranium entre le Kazakhstan et la Chine. La construction d'un entrepôt logistique dans la ville frontalière d'Alashankou d'ici 2026 matérialisera les nouvelles ambitions de ce corridor de l'uranium hautement stratégique entre les deux pays.À lire aussiUranium: le géant russe Rosatom se retire de sites d'extraction au Kazakhstan et vend ses parts à la Chine
La 28e édition de la grande opération nationale de solidarité "2x Noël", débutée fin décembre, a lieu jusqu'au 18 janvier prochain. Outre le fait de pouvoir déposer des colis dans des offices postaux afin qu'ils puissent être gratuitement envoyés puis triés au centre de tri de la Croix-Rouge à Wabern, il est aussi possible d'acheter des colis sur le site www.2xnoel.ch. Ces dons sont, quant à eux, uniquement destinés à venir en aide à l'étranger. En effet, les colis achetés en ligne permettent de financer des projets de secours d'hiver en Europe de l'Est. Les dons générés par ces colis bénéficieront uniquement aux plus démunis en Arménie, en Moldavie, au Kirghizistan et en Bosnie-Herzégovine et serviront principalement à financer les secours d'hiver. Dans le cadre de ce dispositif, la Croix-Rouge vient en aide à des personnes en situation de précarité particulièrement exposées au froid. Elle distribuera des colis alimentaires et des repas chauds et versera des contributions financières pour que ces personnes puissent s'acheter du bois ou encore des médicaments. La somme récoltée permettra donc concrètement à la Croix-Rouge suisse, en collaboration avec les Croix-Rouge de Bosnie-Herzégovine et de Moldavie ainsi que le Croissant-Rouge du Kirghizistan, d'acheter sur place des biens de première nécessité (denrées alimentaires, articles d'hygiène, combustible, etc.) et de les distribuer aux personnes vulnérables. Pour davantage de détails sur cette action, n'hésitez pas à nous contacter par email à: chacunpourtous@rts.ch ou à vous rendre directement sur le site de l'action: www.2xnoel.ch
En Suisse, 702'000 personnes sont touchées par la pauvreté, ce qui signifie qu'elles vivent avec moins de 2300 francs par mois (pour une personne seule) ou moins de 4000 francs par mois (dans le cas d'un couple avec deux enfants). Pour la 28e année consécutive, l'action "2x Noël" vient en aide à ces personnes touchées par la pauvreté. Du 24 décembre 2024 au 18 janvier 2025, La Poste Suisse réceptionnera gratuitement les colis contenant des biens non périssables et des produits d'hygiène corporelle mais il sera aussi possible d'acheter des paquets tout prêts dans certains magasins Coop sur coop.ch. La collecte de denrées non périssables et d'articles d'hygiène est destinée à des bénéficiaires vivant en Suisse, tandis que les colis en ligne permettent de financer des projets de secours d'hiver en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, au Kirghizistan et en Moldavie. Comme chaque année, cette grande opération nationale de solidarité est organisée conjointement par SRG SSR, La Poste Suisse, Coop et la Croix-Rouge suisse. Pour davantage d'informations sur cette action, vous pouvez contacter Chacun Pour Tous au 058 236 16 00 ou écrire un mail à: cpt@rts.ch ou alors vous rendre directement sur le site internet de l'action: www.2xnoel.ch
Face à la flambée des prix et des charges, de nombreux ménages ne réussissent plus à joindre les deux bouts, ce qui fait plonger dans la précarité les plus fragiles. Du 24 décembre 2024 au 18 janvier 2025, La Poste Suisse réceptionne gratuitement à ses guichets les colis destinés à l'action "2x Noël" organisée pour la 28e fois par La Poste, la SSR et la Coop. Des colis tout prêts sont également disponibles dans certains magasins Coop, et il est possible d'acheter des colis en ligne sur coop.ch. Vous pouvez aussi faire un don en espèces: les recettes générées par les colis en ligne bénéficient directement aux plus démunis en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, au Kirghizistan et en Moldavie. Pour ce qui est des colis remplis de denrées non périssables et de produits d'hygiène, ils sont, quant à eux, uniquement destinés à des personnes vivant en Suisse. Tous les paquets sont déballés et leur contenu est trié à la centrale de tri de Wabern. Les associations cantonales de la Croix-Rouge assurent ensuite, durant les premiers mois de 2025, la distribution des marchandises récoltées aux personnes touchées par la pauvreté en Suisse. Pour davantage d'informations sur cette action, vous pouvez bien évidemment nous contacter au 058 236 16 00 ou nous écrire un mail à: chacunpourtous@rts.ch ou alors vous rendre directement sur le site internet de l'action: www.2xnoel.ch
C'est désormais parti pour la 28e édition de l'action "2x Noël" (24.12.24 au 18.01.25)! En faisant un don en espèces, vous aidez les personnes dans le besoin en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, au Kirghizistan et en Moldavie. Les personnes âgées et malades, les familles monoparentales et les personnes à qui la vie ne fait pas de cadeau font partie des publics visés par l'action. Grâce à vos dons, la Croix-Rouge suisse leur apporte un soutien direct par l'intermédiaire de ses Sociétés sœurs sur place, sous forme de nourriture et de biens de première nécessité. Les dons en espèces sont exclusivement affectés aux secours d'hiver à l'étranger. Pour ce qui est des colis remplis de denrées non périssables et de produits d'hygiène, ils sont, quant à eux, uniquement destinés à des personnes vivant en Suisse. Tous les paquets sont déballés et leur contenu est trié à la centrale de tri de Wabern. Les associations cantonales de la Croix-Rouge assurent ensuite, durant les premiers mois de 2025, la distribution des marchandises récoltées aux personnes touchées par la pauvreté en Suisse. Pour davantage d'informations sur cette action, vous pouvez bien évidemment nous contacter au 058 236 16 00 ou nous écrire un mail à: chacunpourtous@rts.ch ou alors vous rendre directement sur le site internet de l'action: www.2xnoel.ch
Face à la flambée des prix et des charges, de nombreux ménages ne réussissent plus à joindre les deux bouts, ce qui fait plonger les plus fragiles dans une réelle précarité. Pour aider les personnes qui se retrouvent dans cette situation, une grande action nationale de solidarité est mise sur pied du 24 décembre 2024 jusqu'au 18 janvier 2025. Durant cette période, La Poste Suisse réceptionnera gratuitement à ses guichets les colis destinés à l'action "2x Noël" que vous pourrez remplir de denrées non périssables (par exemple conserves, riz, pâtes, farine, muesli, soupes et autres aliments déshydratés) et de produits d'hygiène corporelle. Dès demain, des colis tout prêts seront également disponibles dans certains magasins Coop, et il sera possible d'acheter des colis en ligne sur coop.ch. Mais vous pouvez aussi bien évidemment faire un don en ligne. Les recettes générées si vous achetez un colis sur le site de l'action (www.2xnoel.ch) bénéficieront directement aux plus démunis en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, au Kirghizistan et en Moldavie. Pour davantage d'informations sur cette grande opération de solidarité, vous pouvez contacter Chacun Pour Tous au 058 236 16 00 ou écrire un mail à: chacunpourtous@rts.ch, ou alors vous rendre directement sur le site internet de l'action: www.2xnoel.ch
En Suisse, 702'000 personnes sont touchées par la pauvreté, ce qui signifie qu'elles vivent avec moins de 2300 francs par mois (pour une personne seule) ou moins de 4000 francs par mois (dans le cas d'un couple avec deux enfants). Pour la 28e année consécutive, l'action "2x Noël" vient en aide à ces personnes touchées par la pauvreté. Du 24 décembre 2024 au 18 janvier 2025, La Poste Suisse réceptionnera gratuitement les colis contenant des biens non périssables et des produits d'hygiène corporelle mais il sera aussi possible d'acheter des paquets tout prêts dans certains magasins Coop sur coop.ch. La collecte de denrées non périssables et d'articles d'hygiène est destinée à des bénéficiaires vivant en Suisse, tandis que les colis en ligne permettent de financer des projets de secours d'hiver en Arménie, en Bosnie-Herzégovine, au Kirghizistan et en Moldavie. Comme chaque année, cette grande opération nationale de solidarité est organisée conjointement par SRG SSR, La Poste Suisse, Coop et la Croix-Rouge suisse. Pour davantage d'informations sur cette action, vous pouvez contacter Chacun Pour Tous au 058 236 16 00 ou écrire un mail à: cpt@rts.ch ou alors vous rendre directement sur le site internet de l'action: www.2xnoel.ch
Veronica è una donna che sa prendere il timone della sua vita come il manubrio della sua bici e si è avventurata per un anno con la sua cagnolina Nala dall'Italia all'Asia Centrale, ci ha raccontato molte sue avventure anche quelle meno piacevoli. Potete seguirla su: https://www.instagram.com/bikewithoutborder Ti ricordo che questo è un podcast indipendente e autoprodotto, se ti è piaciuto lascia 5 stelline e condividilo con un amico. Grazie
Nookat è un paesino sperduto nella campagna del Kirghizistan. Il luogo perfetto per assaggiare davvero la vita che si vive da queste parti...****Saluti e baci: cartoline dal mondo è un podcast felicemente autoprodotto da me, Federica Capozzi. Clicca SEGUI per non perdere i nuovi episodi, lascia una valutazione a 5 stelline e parla di questo podcast con i tuoi amici. Saluti e baci è anche su Instagram come @salutiebacipodcast : segui l'account per vedere le foto dei luoghi da cui ti scrivo!****PS: Hai mai sentito parlare di Milano è il diavolo? È l'altro mio podcast 100% indie, vincitore de Il Pod come miglior podcast Diversity 2024: se ancora non lo conosci, cercalo su tutte le app free, ascoltalo, sostienilo!**** Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Marie-Pierre Savard raconte sa participation à la Silk Road Mountain Race au Kirghizistan. Et les raisons pour lesquelles elle est retournée en Asie centrale de façon encadrée cette fois. Nous parlons un peu de son équipement, du peu d'attention dédiée à la queue de peloton des longues compétitions, et des montagnes russes d'émotions pour tenter de terminer cette difficile course en 14 jours. On trouve Marie-Pierre sur Instagram : @mariepierresavard Envoyez-nous vos questions ou vos idées d'invités → @jonathanbroy et @espressosports. Pour plus d'informations sur les conférences de Jonathan : https://www.jonathanbroy.com/conferences
Si quelqu'un incarne la fusion parfaite entre voyage et gastronomie en France, c'est bien Julie Andrieu. Photographe devenue critique gastronomique, auteure et figure incontournable de la télévision, elle a fait de la cuisine son ticket d'entrée pour explorer le monde.Derrière ses airs d'héroïne hitchcockienne se cache une exploratrice insatiable qui a fait de la cuisine son plus beau prétexte à voyager. Du Liban au Kirghizistan, des marchés secrets du Brésil aux trattorias romaines, elle collectionne depuis vingt ans les rencontres improbables et les découvertes culinaires les plus audacieuses.Elle nous livre les secrets des cinq saisons de "Fourchette et Sac à Dos" - ces années où elle parcourait le monde à la rechercher de nouvelles saveurs et de renocntres dingues.Une conversation à cœur ouvert qui nous emmène aussi dans les coulisses des "Carnets de Julie", jusqu'à son dernier coup de cœur : quatre mois d'expatriation à Rome avec ses enfants.Une conversation sans filtre avec une passionnée qui a transformé sa curiosité en métier.**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur Spotify ou un commentaire sur Apple Podcasts. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Questo weekend si sono tenute elezioni in Georgia e in Giappone. Nel primo caso, c'è stata la vittoria del partito filo-russo Sogno Georgiano, anche se le opposizioni raccontano di brogli alle urne. Lucia Bellinello, esperta di politica russa, ci racconta di Asman, la città interamente ecologica in Kirghizistan che prova a rilanciare l'economia locale. Puoi scriverci a podcast@lifegate.it e trovare tutte le news su www.lifegate.it La puntata speciale di sabato "Riscoprire la biodiversità dopo due anni di viaggi nelle Americhe, con Valeria Barbi".
In questo piccolo paese dell'Asia centrale si sta lavorando al progetto di una città interamente ecologica, in linea con gli obiettivi dell'Agenda 2030 dell'Onu per lo Sviluppo Sostenibile. Ma c'è qualcosa che non torna...Insert: Город Асман на Иссык-Куле какой он будет?, Каменные Грани, RUTUBEКак строится город Асман? И что думают владельцы земли, Kaktus Media, 12.07.2024, YouTube
Miguel est de retour sur Bistrot Gravier pour raconter sa Silk Road Mountain Race et surtout comment il a failli y rester !---------------------------------------------------------------------------Accompagnement personnalisé pour le Gravel, le Bikepacking et l'Ultra (préparation physique, préparation mentale, stratégie et logistique).https://www.bistrotravier.comLes articles, tests et vidéos réservés aux membres sont ici :https://www.bistrotgravier.com/bistrotgravierBistrot Gravier sur Facebook : https://www.facebook.com/bistrotgravier/Le groupe WhatsApp Bistrot Gravier : https://buff.ly/4fmDrAH Bistrot Gravier sur Instagram : https://www.instagram.com/bistrotgravier/Richard sur Instagram : https://www.instagram.com/richard_delaume/Sur Strava : https://www.strava.com/athletes/3633934Vidéos à voir (ou revoir)La Gran Guanche : https://www.youtube.com/watch?v=GpczjKozJ1sBike check avant la Gran Guanche : https://www.youtube.com/watch?v=a-Ssh2CtsY8Montenegro Mountain Madness : https://youtu.be/FdKIuBtxwKsTraka 560 : https://www.youtube.com/watch?v=X4DSVSkfyZ0Traka 360 : https://youtu.be/qiIvZpjDAeg----------------------------------------- Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1932, l'exploratrice Ella Maillart se lance en solitaire et sans permis dans un long périple à travers l'Asie Centrale. Découvrant au passage les villes mythiques de la route de la Soie. À son retour, elle partage son aventure dans Des monts Célestes aux sables Rouges. 90 ans plus tard, Jérémy Bigé tombe amoureux de cette histoire. Au fil de sa lecture, il note tous les indices qui lui permettrait de retracer précisément l'itinéraire de la voyageuse, pour le reporter plus tard sur de vieilles cartes soviétiques. Son objectif ? Marcher sur ses traces entre le Kirghizistan et le Tadjikistan. 2000 kilomètres. 3 mois. À pied. En solitaire. Mais son voyage est bien différent de ce qu'il avait imaginé…Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️ Retrouvez Les Baladeurs sur :Les Others SpotifyApple PodcastsDeezerYouTube AushaEn RSS
Bientôt trois ans que les Américains ont quitté l'Afghanistan. Plus de deux ans que la Russie mène sa guerre en Ukraine. Deux crises qui ont un impact certain sur cette immense région qu'est l'Asie Centrale, où le prisme russe a longtemps prévalu occultant la relation multiséculaire qu'entretient Pékin avec cet espace qui la connecte au Moyen-Orient et à ses réserves. Terre de passage entre l'Asie et l'Europe, l'Asie Centrale a connu de profonds bouleversements. Elles sont cinq Républiques, Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizistan et Tadjikistan, anciennement soviétiques -aujourd'hui arrière-cour de la Russie- qui constituent une région stratégique.S'étendant de la mer Caspienne à l'ouest à la Mongolie à l'est, et de la Russie au nord à l'Iran et l'Afghanistan au sud, l'Asie Centrale est un point de convergence de multiples influences. Deux ouvrages viennent de paraitre en France qui mettent l'accent sur la centralité de cette région qui s'éloigne chaque jour de l'oubli dans lequel elle est longtemps restée plongée.Leurs auteurs sont nos invités : Michael Levystone, expert associé au Centre d'études stratégiques AESMA, consultant sur les questions de géopolitique et chercheur indépendant. « Asie centrale. Le réveil » chez Armand Colin est son dernier livre Emmanuel Lincot, professeur à l'Institut Catholique de Paris, sinologue et chercheur-associé à l'IRIS. Directeur de la revue Asia Focus. « Le très grand jeu. Pékin face à l'Asie Centrale » aux éditions Le Cerf.
L'Asie centrale n'est plus invisible sur la scène internationale, en particulier depuis le retour des talibans au pouvoir en Afghanistan et encore davantage depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine. Les cinq pays centrasiatiques, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizstan, Tadjikistan et le plus fermé, le Turkménistan, sont l'objet des convoitises de toutes les grandes puissances, Russie et Chine en tête, mais aussi Iran et États-Unis. En quête d'uranium et d'hydrocarbures, la France d'Emmanuel Macron a également accéléré ses relations avec ces ex-républiques soviétiques. C'est ce tableau global et rare que dresse que l'expert indépendant Michaël Levystone dresse dans son ouvrage Asie centrale, le réveil, paru en mars dernier chez Armand Colin.
Cette semaine, je t'amène à la rencontre d'Isabelle Bédard, une ultramarathonienne québécoise qui vit à Kuala Lumpur depuis 8 ans. La globetrotteuse avide de longues randonnées a travaillé comme enseignante à Hong Kong, à Dubaï et en Norvège, avant de poser ses valises en Malaisie, où elle est tombée en amour avec le trail. Depuis, elle parcourt l'Asie avec son conjoint et son fils, à la découverte de nouveaux ultramarathons sur lesquels s'amuser. Avant de découvrir le trail, Isabelle avait déjà un gros bagage en sport d'endurance. Elle a complété d'immenses randonnées comme le GR11 dans les Pyrénées (840 km), le Pacific Crest Trail aux États-Unis (4 240 km) et le Sentier international des Appalaches (650 km), en plus de relier Hong Kong à la France dans un voyage d'un an en vélo. On jase de son développement dans le sport, de ses premières sorties de course dans les rues de Kuala Lumpur jusqu'à ses multiples ultras de plus de 100 km, de son récent voyage à vélo en famille de Phuket en Thaïlande jusqu'à leur domicile (1 000 km), ainsi que de leurs plans estivaux dans les hautes montagnes de la chaîne Tian-Shan au Kirghizistan. Bonne écoute!CréditsDesign graphique : David HébertThème musical : Frédérick DesrochesIdée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina© Pas sorti du bois 2024
Le service de renseignement norvégien a ce lundi rendu public cette analyse dans son rapport annuel : la Russie serait en passe de « prendre militairement le dessus en Ukraine grâce notamment à un réservoir d'hommes plus grand ». Pour garnir les rangs de son armée, Moscou continue de recruter chaque mois des dizaines de milliers d'hommes, toujours présentés comme des volontaires. Reste que pour remplir les quotas fixés, la police n'hésite pas à recourir à tous les moyens et notamment à intimider une population vulnérable : les quelque 6 millions de migrants d'Asie centrale présents sur son sol. De notre envoyée spéciale à Bishkek,Marché d'Osh à Bishkek, un des plus grands d'Asie centrale. Sur les étals, des vêtements, du miel, de la viande de cheval. On pourrait flâner des heures au son de l'accordéon, joué entre les immenses travées débordantes de marchandises. Régulièrement pourtant, une voix monocorde diffusée au haut-parleur recouvre la musique. C'est une petite annonce en kirghiz : plombiers, électriciens, carreleurs... la Russie, répète régulièrement la voix, offre des salaires attractifs à Moscou et dans sa région, il suffit d'appeler un numéro de téléphone.Avec une économie dopée aux dépenses militaires et en surchauffe, le pays manque de bras et semble prêt à beaucoup pour les attirer. C'est nouveau, et pourtant ça coince, même dans un pays comme le Kirghizstan où le chômage frappe. À quelques pas du marché, dans une des nombreuses agences spécialisées dans le transport des travailleurs vers la Russie pour une somme modique (l'équivalent de 80 euros pour trois jours de voyage en bus, soit presque trois fois moins cher que l'avion), deux hommes tuent le temps dans un local vide. Depuis un an et demi environ disent-ils, ils ont 50 % de clients en moins. « C'est à cause de ce conflit avec l'Ukraine » explique l'un d'eux. « Beaucoup de migrants ont peur et sont rentrés à la maison. Ils reviendront en Russie quand cette guerre sera terminée ».De quoi ont-ils peur exactement? Il vaut mieux ne pas trop insister, que ce soit avec ces deux hommes ou avec d'autres : dans ce pays au pouvoir de plus en plus proche de Moscou, une très grande prudence est de mise en public sur les relations avec la Russie, et les bouches sont souvent closes. Les réseaux sociaux, eux, parlent encore. Y circulent des vidéos abondamment relayées de boucles Telegram en chaînes Youtube. Comme celle-ci qui a fini par atterrir sur « Kabar news », un média très regardé en Asie centrale. Filmée au téléphone dans ce qu'on devine être de loin et dans l'urgence, il s'agit de l'arrestation d'un migrant dans la rue dans une rue de Moscou.Extrait :Policier : « pourquoi tu es venu ici (NDLR en russie)? pour voler ?Migrant : pour travaillerPolicier : pour travailler ? alors sois gentil et va servir dans l'armée.. Pourquoi tu souris en coin ? Y'a quelque chose que t'aimes pas ici ?Le policier hausse ensuite le ton : Alors ? Pourquoi tu es venu ? pour voler ? non ? donc je répète: tu es venu en Russie, alors maintenant tu vas au bureau d'enregistrement et d'enrôlement militaire et tu vas défendre la patrie. Compris? Allez tu montes vite dans cette voiture.Cette vidéo, c'est Islam qui l'a montrée à RFI. Elle date d'il y a un an et demi, mais il l'a toujours sur son téléphone. Bonnet sur la tête, regard malin et ton posé, à 23 ans il est revenu il y a tout juste quelques mois dans son village pas très loin de la capitale kirghize. Il venait pourtant au bout de deux ans et demi de travail acharné de réussir son parcours professionnel dans la capitale russe. Un début en livrant à pied de 7h à 22h, avant de pouvoir s'offrir un vélo, puis une voiture, et enfin en organisant lui-même les livraisons pour deux restaurants.Recrutements forcésConcentré sur son travail, Islam a longtemps cru pouvoir ignorer la guerre en Ukraine, avant qu'elle ne le rattrape. Dès les premiers jours de la mobilisation partielle, le jeune homme débrouillard entend ces femmes dans les escaliers des immeubles qu'il livre pleurer au téléphone le départ d'un mari, d'un père ou d'un frère. Surtout, il voit dans le restaurant dont il assure les livraisons le personnel recevoir les convocations. « Les Kalmoukes, les Bouriates. toutes les minorités ethniques. Pas le patron qui lui était slave » note Islam.Il entend aussi dès cette période les premières histoires de rafles de migrants par la police qu'on se mumure sur les chantiers et dans les dortoirs. « A la mosquée, à la prière du vendredi, ils peuvent t'attraper, te tordre le bras et t'emmener au commissariat. Ils vont partout où les migrants se rassemblent, les stations de métro, les chantiers, les appartements indiqués par les voisins. A tout le monde, ils demandent de signer pour l'armée, mais à ceux qui n'ont pas de papiers légaux, ou encore ceux qui vivent d'argent facile comme le commerce de la drogue, ils mettent tout particulièrement la pression. Ils leur donnent ce choix : « soit tu vas rejoindre l'armée, soit tu vas pourrir en prison ».En Russie la colère des femmes ou mères de mobilisés qui veulent leur retour du front, après avoir été pendant de longs mois sous le boisseau, peut désormais s'exprimer, même très encadrée, même si des journalistes venus assister à leurs gestes de protestations ont été arrêtés quelques heures et d'autres menacés de perquisition à leur domicile. Mais la détresse des familles de migrants enrôlés ou sur le point de l'être rencontre un écho bien plus faible, presque inaudible.Encore plus en Asie centrale, dans les familles de ceux qui jusqu'ici vidaient les poubelles, déneigeaient les rues et les toits ou trimaient sur les chantiers ou dans les cuisines des restaurants en Russie. Combien sont-ils à être allés se battre en Ukraine sous uniforme russe ? À partir de sources ouvertes, plusieurs médias ont fait ce calcul : on compterait ainsi une trentaine de Kirghizes, dont 17 qui auraient été enrôlés chez Wagner. Il est fort probable qu'on parle là de la partie émergée de l'iceberg : tous les corps ne sont pas revenus, tous les proches n'ont pas de nouvelles, tous surtout n'ont pas les moyens de faire des recherches. Au Kirghizstan, ces hommes recrutés viennent souvent du Sud du pays, de provinces où on vit dans une grande pauvreté. Contactées par RFI, les familles de soldats décédés détaillent par ailleurs un même scénario qui suggère que les migrants seraient le plus souvent envoyés immédiatement en première ligne : un enrôlement, un entraînement rapide, et un décès express.« Dites à vos fils de ne surtout pas y aller » C'est ce qui est arrivé à Jadalshbek, l'oncle adoré de Nurlan, qui lui vivait en Russie depuis de longues années. Jadalshbek avait fait son service comme tankiste dans les dernières années de l'Union soviétique. Pendant des années, l'oncle devenu binational et vivant dans la région de Vladimir et le neveu, Kirghiz mais travaillant régulièrement en Russie, s'étaient perdus de vue. Quand Nurlan le retrouve enfin, il est fou de joie. Il dit aujourd'hui « ne pas avoir prêté attention à toutes ses paroles », dont celles-ci qu'on entend martelées toute la journée en Russie à la télévision : « il faut aller défendre la patrie ». L'oncle, malgré les supplications de toute la famille, finit par signer pour l'armée en octobre 2022. Son dernier appel, raconte Nurlan, est pour dire qu'il est furieux d'avoir été incorporé dans l'infanterie au lieu de conduire un char. Trois semaines plus tard, il est déclaré mort. « L'argent de l'armée n'est jamais arrivé pour son enterrement », dit Nurlan, « ce sont les habitants de son village en Russie qui se sont cotisés pour lui rendre un dernier hommage ». Muré dans sa peine, Nurlan, s'exprime d'un ton égal et ne manifeste pas de colère, refuse de donner son avis sur la décision de Vladimir Poutine de lancer son offensive en Ukraine, mais lâche quand même « J'ai toujours pensé que la Russie était une grande puissance et une nation juste. Aujourd'hui, je ne sais plus ».D'un village perdu en province, une mère, elle, sanglote au téléphone. Son fils « qui aimait la guerre et voulait un passeport russe » dit-elle, a signé pour Wagner en mars 2023. Entraînement à Krasnodar, envoi sur le front de Bakhmut, mort en deux semaines. Le choix de son fils de signer pour la compagnie de mercenaires pour aller en Ukraine, elle refuse de le juger : « il est mort, ça ne sert plus à rien, et je ne fais pas de politique » dit-elle. Mais aux mères d'hommes tentés de suivre le même chemin, elle n'a qu'un seul message à envoyer : « dites à vos fils de ne surtout pas y aller ».La vie contre un passeport russeEn septembre 2022, quand il a décidé la mobilisation partielle, Vladimir Poutine a aussi signé un décret : un accès simplifié à la citoyenneté russe pour avoir signé un contrat d'au moins un an et « servi dans la zone de l'opération spéciale au moins 6 mois ». Ce passeport russe, il faisait souvent rêver parmi les migrants, mais Islam lui se fait très tranchant : « Si tu veux un passeport russe, donne-nous ta vie. C'est ça que ça veut dire. "va à la guerre", et si tu as de la chance, tu reviendras sans jambes et sans bras, mais tu vivras en Russie en héros. »Islam note d'ailleurs que l'ambassade de son pays se montre « très réactive » quand des cas d'enrôlement lui sont signalés.Les autorités de ces ex-républiques d'Union soviétique, qu'elles soient très proches de la Russie ou plus distancées sont en effet très opposées à l'implication de leurs citoyens dans la guerre menée par la Russie en Ukraine. Le Kazakhstan, le Kirghizstan et l'Ouzbékistan ont ainsi chacun adopté des lois interdisant à leurs ressortissants de s'enrôler dans une armée étrangère. Au Kirghizstan, braver cette loi c'est risquer dix ans derrière les barreaux. Le pays interdit aussi d'aller dans les territoires de l'Ukraine annexés par la Russie en 2022. Message du pouvoir très souvent entendu dans les échanges au Kirghizstan : « ce conflit n'est pas le nôtre ». Même si cette remarque est très souvent assortie de ces mots « mais ne comptez pas sur moi pour dire un seul mauvais mot contre la Russie ». Dans une Russie où le pouvoir veut éviter une nouvelle mobilisation qu'il sait impopulaire, la chasse aux migrants pourtant continue, la plupart du temps dans un silence épais. Azda TV, une chaîne d'opposition tadjike, a pourtant tenté de le briser en se faisant le relais la semaine dernière de l'appel désespéré du chef de la communauté tadjike dans la région de Samara. Il raconte notamment avoir été convoqué par les autorités régionales. Message : tous les hommes de 25 à 60 ans ayant la double nationalité ont jusqu'au 1er mars pour signer un contrat avec l'armée. Si ce n'est pas fait, si le nombre d'hommes qui s'inscrit n'est pas jugé suffisant, alors la police elle-même viendra les chercher sur les marchés, les chantiers, dans les ateliers. La menace d'expulsions massives de familles entières aurait aussi été formulée.La Russie communique régulièrement sur les chiffres de combattants recrutés, se félicitant de « l'afflux de volontaires ». Le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a ainsi déclaré la semaine dernière qu'en 2023, environ 490 000 personnes sont entrées sous contrat ou sont devenues volontaires dans l'armée russe. Le ministère de la défense prévoit aussi d'augmenter le nombre de soldats contractuels à 745 mille en 2024 et de porter à terme la taille des- effectifs combattants à 1,5 million de personnes.À lire aussiRussie: ceux qui refusent d'enfiler l'uniforme
durée : 00:06:46 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le Kirghizistan est l'un des pays qui a rapatrié, l'an dernier, le plus de ressortissants de familles de djihadistes : 100 mères et 229 enfants. La BBC a rencontré des femmes qui se trouvent dans un centre de réhabilitation kirghize qui (ré)éduque à la citoyenneté et à la gestion des émotions.
durée : 00:28:54 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund - Chacun, à sa façon, a aidé sa famille à sortir d'une situation dramatique. L'un a pris la route et un bateau par amour pour sa belle-famille, l'autre a traversé le Kirghizistan à cheval pour reconstruire sa relation à son fils adolescent. Par Judith Chetrit.
Extrait E68 Dans cet extrait, on parle de la partie de la course de Fanny et Jérémy aux Émirats arabes unis. Pour écouter l'épisode en entier : Épisode 68 ------------
Extrait E68 Dans cet extrait, on parle de la partie de la course de Fanny et Jérémy en Ouzbékistan. Pour écouter l'épisode en entier : Épisode 68 ------------
Extrait E68 Dans cet extrait, on parle de la partie de la course de Fanny et Jérémy au Kirghizistan. Pour écouter l'épisode en entier : Épisode 68 ------------
Redif E68 Quand Céline m'a demandé un carnet de voyages sur le Kirghizistan, je savais que cela allait être compliqué. J'ai bien eu quelques messages, mais pas de voyages en famille. Alors j'ai cherché sur Instagram Et je suis tombée sur le compte de Fanny. Fanny et Jérémy ont participé à la saison 15 de Pékin Express. Je me suis dit que ce serait quand même dingue de parler du Kirghizstan – oui, on peut dire les 2 - en mode Pékin Express. Je lui ai envoyé un petit message et en moins de 2, Fanny a accepté et on a enregistré 2 jours après. Le temps pour moi de me faire un petit refresh sur la route de la soie ! Et, en plus, Fanny et Jérémy étaient finalistes, ce qui signifie qu'on va aussi parler de l'Ouzbékistan, de la Jordanie et des Émirats arabes unis. Elle est pas belle la vie. Je vous vois venir, Fanny et Jérémy n'ont pas fait Pékin Express en famille, évidemment, mais ils sont les heureux parents de 2 petites filles, donc aucun problème pour se projeter. Allez, c'est parti pour Pékin Express sur les terres de l'aigle royal avec Fanny ! Je vous souhaite une belle écoute :-) ------------ Retrouvez Fanny en ligne instagram : @fanny_pekinexpress15 le site de leur association : le-lycaon-express Et mon épisode sur lz Jordanie : Randonner en famille en Jordanie avec Allibert Trekking ------------
A maggio 2023 la Cina ha incontrato in un summit i cinque paesi dell'Asia centrale: Kazakistan, Tagikistan, Turkmenistan, Uzbekistan e Kirghizistan. Dopo questo summit si è cominciato a parlare degli Stan come fossero un'unica cosa e come fossero semplici pedine nelle mani delle potenze dell'area: non è così. Gli inserti audio di questa puntata sono tratti da: Xi Jinping's keynote speech at China-Central Asia Summit, Cgtn, 19 maggio 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Quitter le haut niveau pour faire de l'ultracyclisme ? À la recherche du chaos et de l'aventure extrême ? L'importance du mental dans les courses à étapes ? Dans ce podcast, Steven nous parle de son parcours de cyclisme et ultracycliste, sa motivation et de ses nombreuses aventures à travers le monde. L'invité du podcast : Steven Le Hyaric Steven Le Hyaric est un ancien cycliste Elite. Il évolue aujourd'hui vers de nombreuses aventures sportives et humaines. Aventurier, explorateur, conférencier, il inspire une communauté à travers ses défis. Son aventure la plus récente ? La Silk Road Moutain Race. Une épreuve d'ultracyclisme de plus de 1800 kilomètres et 30 000 mètres de dénivelé positif à travers les montagnes du Kirghizistan. En 2016, il réalise le Tour du Mont-Blanc Cycliste et remporte pour la deuxième fois les 24 heures du Mans vélo. De nombreux défis vont suivre : Ironman, GR20, UTMB, PTL… Son attrait pour le dépassement de soi l'amène à réaliser des aventures toujours plus impressionnantes les unes que les autres. En 2018, il complète la Traversée intégrale de l'Himalaya népalais en Mountain Bike et alpinisme en 51 jours. Il parvient à passer 30 fois à plus de 5000 mètres en 365 jours, avec comme point culminant le Chulu Peak West au Népal à 6419 mètres. En 2021, il entreprend une nouvelle aventure : le 666 Project. Cette aventure se résume à traverser les 6 déserts les plus durs au monde, sur 6 continents en 6 mois (6 fois un mois) à vélo. Après avoir traversé les déserts de Namibie, de Gobie et d'Atacama, il lui reste l'Arctique, l'Antarctique et Kalahari-Namib. Toutes ces expéditions amènent aussi Steven à réfléchir sur les enjeux climatiques actuels. Retrouve toutes les actualités de Nolio sur : ▶️ Blog Nolio : https://blog.nolio.io/ Facebook : https://www.facebook.com/noliosport Instagram : https://www.instagram.com/nolio_app/ Twitter : https://twitter.com/nolio_sport Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCHWYW7_hTrZMV L10FGLYisg Club Strava : https://www.strava.com/clubs/nolio Et bien sûr, la plateforme elle-même ⤵️ https://www.nolio.io/
Notiziario Mondo di Radio Bullets, a cura di Ambra Visentin
In questa puntata:- Focus: cavalchiamo in Kirghizistan assieme a Daniele Mureddu- Quiz: continua la sfida tra Gianmarco e Edoardo- Tunnellissimo: "Tor. La montaña maldita" di Carles Porta
Sarà una donna la prossima presidente del Messico. Iran: arrestato lo zio di Mahsa Amini in vista dell'anniversario della sua morte. Myanmar: 20 anni di reclusione per un giornalista che ha raccontato le conseguenze di un uragano. Le città più inquinate dell'Europa. Cile: terremoto 6.4 sulla costa centrale. Sudamerica: diminuiscono gli omicidi delle persone LGBTQ. La sospensione israeliana delle esportazioni da Gaza fa rischiare la “catastrofe umanitaria”. Questo e molto altro nel notiziario di Radio Bullets, a cura di Barbara Schiavulli Se vuoi sostenere l'informazione indipendente www.radiobullets.com/sostienici
Premier épisode de notre série « Les nouvelles routes de la soie, 10 ans après ». C'est au Kazakhstan que Xi Jinping lançait il y a exactement une décennie ce que Pékin appelle son « projet du siècle ». Le poids lourd des cinq républiques de l'Asie centrale, a-t-il su en profiter ? L'ex-république soviétique reste aujourd'hui sous influence de son mentor historique russe. Mais la guerre en Ukraine pousse le Kazakhstan davantage dans les bras de la Chine qui convoite ses hydrocarbures et sa position géostratégique. Sur un parking, des dizaines de voitures chinoises rutilantes sont garées l'une à côté de l'autre, en attendant d'être chargées sur des trains de fret. Elles traverseront le Kazakhstan sur des milliers de kilomètres pour arriver, neuf jours plus tard, à leur destination finale : Duisbourg en Allemagne. Nous sommes dans la zone économique spéciale (ZES) de Khorgos, un vaste parc industriel planté au beau milieu de la steppe kazakhe. C'est ici, à la frontière entre la Chine et le Kazakhstan, que les deux pays ont créé un nœud ferroviaire et routier, destiné à devenir un carrefour du commerce mondial, trait d'union entre la Chine et l'Europe.« Jusqu'en 2014, il n'y avait que des dunes ici, affirme Serguali Seitkazine, habillé d'un gilet orange, casque de chantier vissé sur la tête. Depuis, nous avons aplani le terrain et installé l'eau, les canalisations et l'électricité. » Un producteur de couches pour bébé, un fabricant de nourriture pour bétail et dix autres usines sont déjà implantées et 30 autres doivent suivre, indique le directeur des relations avec les investisseurs. À l'avenir, confie-t-il les yeux brillants, un aéroport international verra le jour, et le géant chinois du commerce en ligne Alibaba livrera ses marchandises dans le monde entier à partir d'un nouvel et immense entrepôt de distribution.La mer est à 2 500 kilomètresPourtant, rien ne s'y prête. L'endroit est situé près du point eurasiatique de non-accessibilité : la mer la plus proche se trouve à plus de 2 500 kilomètres d'ici. La Chine pouvait difficilement choisir une région moins accueillante pour réaliser ce que le président Xi Jinping appelle « le projet du siècle » : les « nouvelles routes de la soie ». L'objectif : désenclaver l'Ouest chinois pour exporter les produits fabriqués dans l'usine du monde vers les marchés internationaux.Dix ans après l'annonce par Xi Jinping des « nouvelles routes de la soie », Khorgos peine à attirer les multinationales. Seuls 700 sur les 4500 hectares sont occupés, et cela malgré les réductions d'impôts et les terrains mis à disposition gratuitement aux investisseurs. Mais Hicham Belmaachi y croit : « Quand Khorgos est sorti de terre, beaucoup de professionnels du monde de la logistique n'étaient pas convaincus, affirmant que c'était un projet fou ; mais aujourd'hui, il a son utilité primordiale pour desservir cette région, soutient cet homme d'affaires franco-marocain, envoyé au Kazakhstan en 2015 par son entreprise Dubaï DP World, troisième opérateur portuaire mondial. C'est un projet qui restera dans les livres d'histoire et ce n'est que le début : on va créer une véritable ville très dynamique aux portes de la Chine. »Cette ville nouvelle s'appelle Nurkent, entourée de vastes plaines de sables, fouettée par des vents de sables en été et des températures qui descendent à moins 20 dégrées en hiver. Avec ses aires de jeux envahies d'herbes folles et ses façades en plâtre déjà défraichies, le triste ensemble de barres d'immeubles ne donne guère envie d'y vivre. À terme, 100 0000 personnes doivent y habiter. Mais jusqu'à présent, seuls 4 000 ouvriers du rail et des douaniers ont élu domicile ici. Parmi eux, Aïmane et sa famille, venue de l'est du Kazakhstan, attirée par les salaires stables et des logements mis à disposition par l'employeur : « Nous travaillons pour la société nationale des chemins de fer. Nous sommes très heureux, parce que nous gagnons bien mieux notre vie ici que chez nous. » Seule attraction dans ce coin perdu pour Aïmane et ses voisins : le grand centre commercial « Duty free » transfrontalier, une immense zone franche sino-kazakhe où l'on peut acheter des produits hors taxe, pour la plus grande partie de fabrication chinoise.Le lait de chamelle kazakh côtoie des sacs Armani Après avoir passé quatre postes de contrôles et la zone militaire clôturée et équipée d'une myriade de caméras de vidéosurveillance, le visiteur est projeté dans un univers bien étrange et décidément chinois. Des écrans géants diffusent des publicités pour des rouges à lèvres aux couleurs criantes. Dans les boutiques climatisées, du lait de chamelle en poudre côtoie des sacs Armani. Tous les prix sont affichés en yuan, la monnaie chinoise. La grande carafe en cristal Baccarat de cognac Louis XIII coûte 240 000 yuans, soit 30 000 euros.À l'horizon, du côté chinois de la frontière, des gratte-ciels d'une trentaine d'étages frappent le regard, comme si Pékin était déterminé à bâtir ici, dans ce désert, une mégapole à l'image de Shenzhen ou de Shanghai.Un vrai corridor pour relier la Chine et l'EuropeDifficile de s'imaginer les caravanes de chameaux passer par cet endroit à l'époque des anciennes Routes de la soie. Mais, aujourd'hui, des siècles plus tard, ce point sur la carte a la même importance stratégique cruciale pour la Chine. « Khorgos est située sur la frontière chinoise : c'est le point d'entrée vers l'Asie centrale, et l'idée de la Chine était d'établir un vrai corridor pour relier la Chine et l'Europe, explique Hicham Belmaachi. Quand je suis arrivé ici en 2015, le volume de conteneurs était à 150 000 unités. Aujourd'hui, nous en sommes à 600 000 conteneurs. »Dans la gare d'Altinkhol avec ses bâtiments massifs de style vaguement romain qui ne voient jamais de passagers, des dizaines de conteneurs sont alignés sur la voie ferrée, bourrés de produits « made in China ». China Shipping, Cosco ou encore Maersk, les grands noms du transport mondial ne manquent pas. Le transport par train entre la Chine et l'Europe coûte bien plus cher que le bateau, mais il ne met que deux semaines là où la voie maritime prend deux mois. Les trains partent pleins, mais dix ans après la promesse par le numéro un chinois Xi Jinping de « nouvelles routes de la Soie » bénéfiques pour tous, une partie des trains revient toujours à vide.Dans le port sec de Khorgos, l'un des plus grands au monde, des ouvriers du rail s'activent sur d'immenses portiques. Tout ici ressemble à un port, sauf que tout autour, il n'y a ni la mer ni un fleuve. Juste une vaste plaine où, de temps en temps, apparaît un cavalier en train de faire brouter son cheval. C'est ici que les trains chinois sont déchargés et transbordés vers le rail kazakh, plus large. Pour un train classique de 50 conteneurs, cette opération prend environ une heure. « Nous déchargeons 16 voire 17 trains par jour ici, explique Serguali Seitkazine. C'est quatre fois plus qu'avant la pandémie de Covid-19. La Chine avait fermé la frontière, seul le passage des trains était autorisé. Le chemin de fer a donc fait ses preuves. »La pandémie a donné un coup d'accélérateur à ce port sec détenu à 49% par le géant chinois du transport maritime Cosco et une autre société chinoise. « Le commerce en ligne a vécu un boom, confirme Hicham Belmaachi. Les navires ayant atteint leur capacité maximale, il a donc fallu se rabattre sur d'autres voies, et le ferroviaire a connu une croissance fulgurante. » La guerre en Ukraine rebat les cartes La guerre en Ukraine a, elle aussi, redistribué les cartes en Asie centrale et permis à la Chine de s'engouffrer dans la brèche laissée par une Russie affaiblie. « Depuis la guerre, beaucoup d'entreprises internationales se sont retirées de la Russie, et les grandes compagnies maritimes y ont interrompu leur escale, confirme Hicham Belmaachi. Donc il a fallu redessiner complètement la logistique dans cette région du monde, et depuis, les Kazakhs, les Ouzbeks et les Kirghizes se sont tournés directement vers la Chine. »La Russie demeure le premier fournisseur du Kazakhstan, et lorsqu'en 2022, des émeutes ont secoué le pays, le président Kassym-Jomart Tokaëv a appelé son allié historique Moscou à l'aide. Mais depuis la guerre en Ukraine, les choses évoluent en faveur de la Chine qui étend son influence en Asie centrale.En 2022, le commerce entre la Chine et le Kazakhstan a augmenté de 34%, c'est plus que pendant les 30 dernières années. De plus en plus de transports de marchandises contournent d'ailleurs déjà la Russie, via la mer Caspienne vers l'Azerbaïdjan et la Turquie. Sur cette voie, la Trans-Caspian International Transport Route (TITR), les exportations ont quasiment triplé depuis début 2023. Une manière pour le Kazakhstan de se détourner de son allié historique, la Russie. Mais cela prendra du temps. « La Russie a encore des moyens de pression sur le Kazakhstan. Nos exportations de pétrole transitent toujours par le territoire russe, analyse le politologue Dossym Satpaïev, directeur du Risk Assessment Group, une organisation non gouvernementale de conseil. Une partie du territoire du Kazakhstan dépend de l'approvisionnement en électricité de la Russie, et nous recevons du gaz de la Russie. » Mais pour ce consultant en affaires internationales, il est en effet crucial pour son pays de se trouver un contrepoids géopolitique, en exploitant au mieux sa proximité avec ses deux grands voisins et en gardant de bonnes relations avec la Turquie, l'Union européenne et les États-Unis.Comme beaucoup de ses compatriotes, Abzal Dostiyar voit le rapprochement entre son pays et la Chine d'un mauvais œil. L'opposant au régime du président Kassym-Jomart Tokaëv a organisé plusieurs manifestations contre les investissements chinois. Il a été arrêté et emprisonné à maintes reprises. Il craint de voir son pays passer sous emprise chinoise après avoir vécu sous la tutelle soviétique : « Le Kazakhstan compte bien peu à leurs yeux. Le projet des "nouvelles routes de la soie" n'a été bénéfique que pour les Chinois, et nous, on accumule les dettes. Pour gérer les 56 usines construites par la Chine, ils sont venus avec leurs propres ouvriers. Et pour financer une nouvelle avenue dans la capitale Astana, le prêt n'a été disponible que pour des sociétés chinoises. » Si l'on en croit les statistiques officielles, l'Etat ne croule pas sous des dettes chinoises qui ne s'élèveraient qu'à 2% du PIB. Mais selon le centre de réflexion américain AidData, le Kazakhstan serait en réalité endetté à plus de 10% de son produit intérieur brut vis-à-vis de la Chine, au même niveau que la République démocratique du Congo, le Laos ou le Mozambique.Pour réduire ses propres risques et garantir ses investissements, Pékin mise d'ailleurs sur ce que l'on appelle « le modèle angolais ». Cela signifie que le jour où le Kazakhstan ne peut plus rembourser en espèces, il doit rembourser ses dettes avec des ressources naturelles en donnant accès à son gaz, son pétrole ou encore son uranium. La Chine s'appuie sur nos régimes corrompus pour gagner en influence.Lorsqu'en mai dernier, Xi Jinping a accueilli les dirigeants de l'Asie centrale en grande pompe à Xi'an pour leur promettre de nouveaux investissements et les inviter « à monter à bord du train express de son développement pour bâtir ensemble un avenir meilleur », certains ont pris peur. À l'instar d'Aïna Shormanbaeva, présidente de l'ONG International Legal Initiative : « Nous assistons à une pression de plus en plus forte sur la société civile au Kazakhstan, au Kirghizistan et dans les autres républiques d'Asie centrale, estime cette militante des droits de l'homme. Le projet des "nouvelles routes de la soie" ne fait que renforcer l'influence de la Chine qui s'appuie sur les régimes corrompus dans nos pays afin de gagner en influence. » Mieux vaut alors se méfier des ogres qui convoitent l'uranium, le gaz et le pétrole du Kazakhstan, mais aussi sa position géostratégique. « En prenant nos distances avec l'ours russe, il ne faut pas tomber dans les griffes du dragon chinois », avertit Dossym Satpaïev. Si l'on en croit cet universitaire, le Kazakhstan a quelques atouts dans ce grand jeu des puissances : c'est particulièrement vrai depuis la guerre en Ukraine, mais aussi à cause de la tension qui croît de jour en jour dans le détroit de Taïwan, voie maritime majeure pour le commerce mondial.« La Chine sait très bien que s'il y a un conflit militaire autour de Taïwan, alors la route terrestre qui passe par le Kazakhstan doit pouvoir remplacer la voie maritime qui sera bloquée », assure Dossym Satpaïev. Il en est convaincu : le Kazakhstan a toutes les cartes en main pour tenir tête à l'ours russe comme au dragon chinois.À lire aussiRetrouvez l'intégralité de notre dossier sur les «nouvelles routes de la soie»
Il y a quelques jours, se tenait le premier sommet entre le président chinois et ses homologues des cinq Républiques d'Asie Centrale. Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizstan et Tadjikistan sont autant d'anciennes Républiques soviétiques -aujourd'hui arrière-cour de la Russie- qui constituent une région stratégique aux yeux de Pékin qui cherche à avancer ses pions sur son flanc occidental, concurrençant ainsi la mainmise ancienne du grand frère russe. Cette rencontre sans la Russie intervient dix ans après le discours fondateur prononcé en 2013 au Kazakhstan par le président chinois qui lançait, il y a une décennie, sa grande vision géostratégique cherchant à replacer la Chine au cœur du monde en créant des réseaux d'infrastructure alternative à l'Occident, les fameuses routes de la soie. S'étendant de la mer Caspienne à l'ouest à la Mongolie à l'Est, et de la Russie au Nord à l'Iran et l'Afghanistan au Sud, l'Asie Centrale est un point de convergence de multiples influences. L'heure de l'Asie Centrale est-elle arrivée? Invités : - Catherine Poujol, professeure des Universités, spécialiste d'histoire et de civilisation de l'Asie Centrale à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)- Michael Levystone, chercheur associé au Centre Russie/Eurasie de l'IFRI. « La guerre en Ukraine vue d'Asie Centrale » « Le Kazakhstan à l'épreuve des crises », Études de l'IFRI - Didier Chaudet, chercheur associé à l'Institut Français d'Études sur l'Asie Centrale.
In questi giorni il presidente cinese Xi Jinping ospita un vertice strategico con i capi di stato di Kazakistan, Kirgizistan, Turkmenistan, Uzbekistan e Tajikistan. Il caldo e la siccità nel Mediterraneo stanno danneggiando la produzione, ma a far salire i prezzi dei prodottiagricoli contribuiscono anche altri fattoriAndrea Pipino, editor di Europa di InternazionaleStefano Liberti, giornalista e scrittoreVideo Asia Centrale: https://news.cgtn.com/news/2023-05-17/China-Central-Asia-Summit-an-important-dialogue-platform-1jSwSBcG1fa/index.htmlOlio d'oliva in Spagna: https://www.youtube.com/watch?v=dEPB_hY15n8Scrivi a podcast@internazionale.it o manda un vocale a +39 3347063050Consulenza editoriale di Chiara Nielsen.Produzione di Claudio Balboni.Musiche di Tommaso Colliva e Raffaele Scogna.Direzione creativa di Jonathan Zenti.
Mentre a Hiroshima i leader del G7 discutono di cambiamento climatico, guerra in Ucraina e della crescente influenza cinese nello scacchiere mondiale, a Xi'an, l'ex capitale imperiale e punto di partenza dell'antica via della seta, il presidente cinese Xi JinPing ospita i leader dei cinque "stan", Kazakistan, Kirghizistan, Uzbekistan, Tagikistan, Turkmenistan, nel tentativo di allargare la sua sfera di influenzaSpinta dalle sanzioni occidentali, anche la Russia cerca mercati alternativi e guarda con favore ai Paesi dell'Organizzazione della Cooperazione Islamica. In queste stesse ore, a Kazan, nel sud ovest della Russia, si svolge infatti il Forum economico "Russia – Islamic World".Più a sud, a Riad, Bashar al Assad fa il suo ritorno al summit della Lega Araba, 12 anni dopo esserne stato estromesso, a causa della violenta repressione delle proteste legate alla primavera araba che sfociarono nella guerra civile.Ne abbiamo parlato con Lorenzo Trombetta, corrispondente Ansa da Beirut si occupa anche di Siria, analista per Limes, con Eleonora Tafuro Ambrosetti, analista di Ispi esperta di Russia, Caucaso e Asia Centrale e conEttore Greco, vicepresidente vicario di IAI, Istituto Affari Internazionali, per il quale è anche responsabile del programma "Multilateralismo e governance globale".
durée : 02:29:17 - Le 7/9.30 - Jeanne Herry, réalisatrice, pour le film Je verrai toujours vos visages, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Seb (anciennement Seb la Frite), youtuber, pour un documentaire tourné au Kirghizistan, sont les invités de la matinale.
Dans cet épisode, je reçois Emilie Sidiqian 3ème d'une famille de 4 enfants, Emilie grandit dans un petit village, entourée de ses deux parents dont son père médecin. Véritable "touche à tout", elle passe une enfance entourée d'une famille de coeur, étendue, ouverte et aidante grâce à ses parents qui lui inculquent des valeurs fortes. Après une école de commerce qui l'amènera à voyager au Kirghizistan puis en Inde, à Bangalore, Emilie sera embauchée par Accenture se retrouvant à accompagner des clients au coeur d'un secteur en pleine révolution, celui de l'énergie et du suivi des grandes transformations industrielles. Elle y restera 20 ans, évoluant sur différents postes et passant de challenges en challenges dans une perpétuelle logique d'apprentissage continu Après deux décennies chez Accenture, Emilie accepte le nouveau challenge que lui propose Salesforce en prenant la tête de la Direction France et de ses 12 000 collaborateurs. Nous parlons ici de sa prise de fonction, en plein Covid avec des salariés confinés et des bureaux fermés mais aussi de sa vision sur le travail d"équipe. Emilie nous parle aussi de l'importance de ces instants de "solitude choisie" qui sont pour elle essentiels afin de se recentrer, faire le point et prendre du temps pour soi, elle qui est maman de 3 garçons. Nous avons bien sur parlé d'ambition et de bien d'autres choses encore. Je suis très heureuse de vous partager cette conversation authentique avec Emilie Sidiqian, leader inspirante au franc parler qui font d'elle une dirigeante ambitieuse mais avant tout accessible et humaine. Belle écoute !
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 octobre 2022.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.PÉNURIES, GRÈVES, MANIFESTATIONS : DE LA PROTESTATION À L'EXPLOSION ?Le 11 octobre, face à la grève persistante dans les stations et dépôts de carburant qui provoquait depuis plus de dix jours pénuries et files d'attente, la Première ministre Elisabeth Borne a mis a exécution sa menace de « réquisition ». Un accord salarial avait été obtenu entre la direction du groupe Esso-ExxonMobil et les syndicats majoritaires, laissant présager un déblocage progressif, chez TotalEnergies, la direction a finalement ouvert les négociations le 13 octobre.Le dimanche 16 octobre, orchestrée, par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, la « grande marche contre la vie chère et l'inaction climatique » a confirmé les tensions sociales qui agitent le pays. Réunissant quelque 140.000 personnes selon les organisateurs, 29.500 selon le cabinet indépendant Occurence, le mouvement préfigure, aux yeux de son principal instigateur, Jean-Luc Mélenchon, « la conjonction de la mobilisation populaire, de la mobilisation syndicale et de la crise institutionnelle ». Le soir-même, la Première ministre, a exhorté les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires. Lundi, le chef de l'Etat, a convoqué une réunion à l'issue de laquelle, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a annoncé que les préfets seraient « mobilisés un cran au-dessus pour accélérer l'acheminement » des carburants vers les stations.Après la mobilisation du 29 septembre, une autre journée interprofessionnelle a été lancée le 18 octobre par la CGT, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse. Premier syndicat de France, la CFDT n'a pas participé au mouvement, s'opposant ainsi aux grandes manifestations interprofessionnelles, inefficace pour obtenir des augmentations salariales dans les entreprises, selon elle. Mardi, 107.000 manifestants ont défilé en France, dont 13.000 à Paris selon le ministère de l'Intérieur. La CGT revendiquait quant à elle 70.000 manifestants à Paris et 300.000 à l'échelle nationale. Les participants défilaient pour « l'augmentation des salaires et la défense du droit de grève », selon les termes du communiqué publié la semaine dernière. Autre motif de mécontentement, qui a convaincu Force ouvrière de se joindre au mouvement : les réquisitions. Pour Martial Foucault, directeur du Cevipof, le Centre de recherches politiques de Sciences Po, « la mobilisation décevante des manifestations syndicales de ces dernières semaines montre une certaine lassitude vis-à-vis de la capacité à changer le cours de l'action de l'exécutif par la rue ».Le recours à l'article 49.3, mercredi par la Première ministre pour faire passer le budget, n'apaisera pas le débat public. Ni la manifestation organisée jeudi par l'Institut pour la justice, un think tank proche d'Éric Zemmour, pour rendre hommage à la petite Lola, tuée le 14 octobre à Paris.***AZERBAÏDJAN-ARMÉNIE : UNE GUERRE PEUT EN CACHER UNE AUTRELe conflit endémique qui oppose l'Arménie à l'Azerbaïdjan depuis le démantèlement du bloc soviétique a connu une nouvelle flambée en septembre. Durant plus de deux jours, une quinzaine de villes et de sites, civils ou militaires, arméniens ont été bombardés ou pris d'assaut par les forces azéries le long de 250 kilomètres de frontières, faisant près de 300 victimes du côté arménien. Un fragile cessez-le-feu a été signé mi-septembre. Les deux pays se rejettent la responsabilité de ces affrontements, qui ont poussé des centaines de civils arméniens vivant dans la zone frontalière à fuir.Après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, les Arméniens séparatistes du Nagorny Karabakh avaient unilatéralement proclamé leur indépendance. Le conflit qui a suivi avait fait 30.000 morts. En 2020, Bakou avait tenté de récupérer cette région dans une offensive qui s'était soldée par un accord de cessez-le-feu. Il actait notamment la restitution de trois quarts du territoire du Nagorny Karabakh à l'Azerbaïdjan, mais aussi « la restauration des liaisons économiques et de transport » entre l'Azerbaïdjan et sa région enclavée du Nakhitchevan, située entre la Turquie et l'Arménie. Ce point supposait la création d'un corridor (contrôlé par les forces de paix russes) en plein territoire souverain arménien. L'Arménie a refusé cette perte de souveraineté.Dénonçant une « agression » et espérant une réaction de la communauté internationale, le Premier ministre arménien a demandé « l'aide de la Russie, de l'Organisation du traité de sécurité collective [OTSC une organisation politico-militaire créée en 2002 par la Russie, l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan] et du Conseil de sécurité des Nations unies ». Une délégation de l'OTSC est arrivée le 15 octobre à Erevan pour examiner la situation. Alors que Moscou est de plus en plus isolé sur la scène internationale, les États-Unis et l'Union européenne ont pris un rôle majeur de médiateurs dans le processus de normalisation entre Bakou et Erevan. La France, coprésidente du groupe de Minsk chargé d'une résolution pacifique des différends entre les deux pays avec les États-Unis et la Russie, a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU. L'Union européenne va envoyer une « mission civile » en Arménie le long de la frontière avec l'Azerbaïdjan pour « établir la confiance » entre les deux pays et contribuer à la délimitation des frontières.A trois exceptions près (la France, l'Inde ainsi que les Etats-Unis), les commentaires officiels, y compris européens, s'en tiennent à respecter une stricte symétrie entre les parties au conflit. Le 18 juillet dernier, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a signé un accord prévoyant un doublement des importations de gaz azerbaïdjanais dans l'Union européenne.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 septembre 2022.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LA RÉCESSION QUI MENACEDans leurs prévisions publiées fin juillet, les experts du FMI expliquaient qu'une chute de l'activité n'est pas leur scénario central (malgré le recul enregistré au printemps) avant d'affirmer cependant que « le risque de récession est particulièrement proéminent en 2023 » tandis que l'agence de notation Fitch évoque des « probabilités croissantes de récession ». Tout dépend de ce que l'on appelle récession. Il fut un temps où les prévisionnistes parlaient de récession mondiale lorsque la croissance annuelle du PIB descendait au-dessous de 3 %. Avec cette définition large, une récession mondiale paraît désormais inévitable dès cette année, l'an prochain au plus tard. Il en va autrement avec la définition désormais la plus courante de la récession : une baisse de la production sur une année. Contrairement à ce qui s'est passé en 2009 après la crise financière, puis en 2020 avec le Covid, l'activité mondiale devrait tout de même progresser en 2022, mais à un rythme bien moindre que lors des deux dernières décennies, où la moyenne fut proche de 4 % l'an.Selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, une récession ne devrait pas intervenir en France en 2022, mais « pour 2023, rien ne peut être exclu dans la période de grandes incertitudes que nous vivons, mais nous nous attendons pour la France à un net ralentissement plutôt qu'à une récession ». Un scénario d'autant plus probable que la Banque centrale européenne (BCE) envisage de relever ses taux de 75 points de base en septembre face à une inflation qui frôle les deux chiffres. De son côté, la Première ministre prévoit que la France atteindra le pic de l'inflation « au cours de l'année 2023 ». Le 15 septembre, la Banque de France a publié ses prévisions de croissance pour les deux ans à venir. Si elle s'attend à une solide croissance du produit intérieur brut de 2,6 % cette année, proche de la prévision du gouvernement (2,7 %), elle table désormais sur une croissance du PIB de 0,5% en 2023 contre 1,2% en juin dernier dans son scénario central. En cas de fermeture complète du robinet du gaz russe et de coupures électriques, l'économie française pourrait plonger en récession estime l'institution bancaire dans son scénario le plus sombre. Les experts de la Banque de France misent cependant sur un franc rebond dès 2024 avec une croissance de 1,8 %. Au cœur de cet optimisme, la prévision d'une nette décrue de l'inflation d'ici deux ans. Pour 2023, la Banque de France s'attend à des hausses de prix encore très élevées, entre 4,2 % et 6,9 %, après 5,8 % en 2022. Mais en 2024, l'inflation redescendrait à 2,7 %.À deux semaines de la présentation du budget 2023, le gouvernement table sur une croissance de 1% pour l'année prochaine contre 1,4% précédemment et exclut pour l'instant le scénario noir d'une récession, même si la conjoncture internationale ne cesse de se dégrader.***LE SOMMET DE SAMARCANDELes 15 et 16 septembre, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) s'est réunie, pour son 22ème sommet, à Samarcande en Ouzbékistan. Composée à sa création en 2001 de six pays – la Chine, la Russie et quatre États d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan) tous issus de l'ex-Union soviétique –, l'OCS regroupe près de la moitié de la population mondiale aujourd'hui (42%). L'Inde et le Pakistan y ont fait leur entrée en 2017 et l'Iran vient d'y être admise. Plusieurs pays frappent à sa porte : Biélorussie, Égypte, Arabie saoudite, Qatar, Bahreïn, Maldives, Émirats arabes unis, Koweït et Birmanie. Sans parler de la Turquie, dont le président, Recep Tayyip Erdogan assistait au sommet. L'OCS visait à ses débuts à assurer la sécurité collective de ses adhérents face aux menaces « du terrorisme, de l'extrémisme et du séparatisme ». Ni organisation d'intégration politique comme l'Union européenne, ni alliance militaire comme l'OTAN, l'OCS conduit cependant régulièrement des exercices antiterroristes communs sous le nom de « Peace mission». Aucune femme ne figurait sur la photo de famille.Alors que le Premier ministre indien a signifié au président Vladimir Poutine que l'heure n'est « pas à la guerre », insistant sur « l'importance de la démocratie, de la diplomatie et du dialogue », le président russe a admis lors de sa rencontre avec son homologue chinois que Pékin avait manifesté des préoccupations sur la guerre en Ukraine. Si la Chine partage la lecture du conflit que promeut Moscou, qui en attribue l'origine à l'extension de l'OTAN en Europe centrale et si elle condamne les sanctions occidentales, elle ne les viole cependant pas et ne fournit ni armes, ni composants industriels à la Russie.Selon Xi Jinping « le monde d'aujourd'hui est loin d'être en paix et la concurrence entre deux orientations politiques, l'une marquée par la solidarité et la coopération, l'autre par la division et la confrontation, se fait avec une acuité croissante ». Le dirigeant chinois considère l'OCS comme l'expression de ce que pourrait être un ordre mondial alternatif à celui sur lequel les Occidentaux s'appuient. Il a appelé ses collègues à « travailler ensemble à la promotion d'un ordre international dans une direction plus juste et rationnelle ». Cependant, l'OCS n'est pas exempte de tensions entre certains de ses membres, à l'instar de l'Inde et du Pakistan, et de l'Inde et de la Chine. Aucun pays d'Asie Centrale n'a reconnu l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Interprétée comme une tentative de restauration de l'hégémonie russe, l'invasion de l'Ukraine est perçue négativement dans les ex-républiques soviétiques. D'autant plus que la rhétorique russe à l'égard de ces pays d'Asie centrale est devenue plus menaçante et que les tensions se multiplient dans la région comme récemment avec l'Arménie.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Cette semaine je reçois Anna Yona, la co-fondatrice de la marque allemande Wildling shoes, qui conçoit des chaussures minimalistes. Avec Anna nous avons parlé de mode régénérative. Car peut-on se satisfaire de diminuer notre impact sur la planète et les êtres humains ? Ne doit-on pas aujourd'hui penser aux générations futures et tenter d'avoir un impact positif ? Pour l'agriculture, la biodiversité, la protection du climat, la justice sociale… Par exemple, la chaussure « Aigul » de la marque, fabriquée en coton biologique et teinture végétale, est le fruit d'une collaboration avec des femmes au chômage au Kirghizistan, afin de leur redonner la possibilité de travailler. Cet épisode a été enregistré en anglais dans le cadre d'une collaboration avec The Conscious Festival, un événement festif et pédagogique sur la transition écologique, qui se tiendra au Ground Control à Paris du 30 septembre au 2 octobre 2022. En attendant de vous y croiser, je vous souhaite une très belle écoute et je remercie Wildling shoes de soutenir Nouveau Modèle. —— Mixage : Thomas Lenglain