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Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'opposant Aliou Bah, le nouveau président de la BAD et la levée des restrictions sur les armes envoyées en Ukraine. RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ? En RDC, l'ancien président Joseph Kabila mène des consultations à Goma. Pourquoi avoir choisi cette ville contrôlée par les rebelles de l'AFC/M23 ? Pourquoi a-t-il voulu rencontrer les chefs religieux ? Avec qui d'autres va-t-il discuter ? Met-il en péril les discussions entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Guinée : la peine de prison d'Aliou Bah confirmée en appel L'opposant Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique, a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas de base légale à sa condamnation. Quelles sont les preuves sur lesquelles les juges se sont basés en appel ? Y a-t-il encore des recours possibles ?Avec Tangi Bihan, correspondant de RFI à Conakry.  BAD : qui est le nouveau président Sidi Ould Tah ? Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement pour un mandat de cinq ans. Qui est-il et quel a été son parcours ? Quelles sont les grandes lignes de son programme pour les cinq années à venir ? Quels changements peut-on attendre dans la stratégie de financement du développement en Afrique ?Avec Julien Clémençot, chef du service Économie de RFI.  Guerre en Ukraine : levée des restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev Les principaux pays alliés de Kiev lèvent les dernières restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine. Comment expliquer cette nouvelle décision ? Que va impliquer la fin des restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine ? Quel impact cette annonce pourrait-elle avoir sur les relations russo-européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste à la rédaction ukrainienne de RFI. 

Revue de presse Afrique
A la Une: le retrait des soldats de l'Afrique australe déployés en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 4:16


« La décision a été prise hier », nous dit Africanews. « Les soldats de la Communauté de développement de l'Afrique Australe vont quitter la République Démocratique du Congo, « décision prise lors d'un sommet virtuel de la SADC. » « La mission de la SADC fait ses valises », nous dit-on, « sans avoir atteint son objectif : aider au retour de la paix dans l'est du pays.  Au contraire, les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda ont gagné du terrain, prenant les localités de Goma dans le Nord-Kivu et Bukavu, dans le Sud-Kivu. » Sur le plan des négociations, à présent, négociations entre le gouvernement congolais et le M 23 qui doivent débuter mardi prochain, Afrique.com parle de « tournant décisif » alors que jusqu'à présent, toute négociation semblait « impossible ». « Mais, remarque Afrik.com, la détérioration de la situation sur le terrain, l'intensification des violences et l'ampleur de la crise humanitaire, ont fini par imposer un changement de cap. Le président congolais, contraint par le poids du conflit, a accepté d'ouvrir la voie à des négociations directes, sous l'égide de la médiation angolaise ».Aveu de faiblesseDes négociations entre la RDC et le M 23, dont la perspective n'est pas du goût de tout le monde. Actualité.cd donne la parole à l'ODEP, l'Observatoire de la dépense publique, une organisation de la société civile, qui dit « craindre que la participation du président congolais aux discussions de Luanda, soit perçue comme un aveu de faiblesse, compromettant davantage la position du pays sur la scène diplomatique ». « Toute initiative de dialogue », estime l'ODEP, « doit se faire dans un cadre qui préserve les intérêts fondamentaux de la RDC et garantisse sa souveraineté ». L'ODEP qui prévoit, à une date qui n'est pas encore connue, « une marche pacifique », « une mobilisation symbolique » pour, ajoute Actualité.cd, « affirmer le rejet catégorique de toute tentative de soumission ou d'asservissement du pays ».Plaintes sans suiteDans la presse africaine également, « le racket routier ». C'est un article de Bamada.net au Mali, selon lequel « les Maliens vivant dans les milieux ruraux sont exposés à des excès de tous genres de la part de certains agents de l'État ».  « Racket routier », « abus d'autorité », énumère Bamada.net, selon lequel « les abus s'observent notamment sur les axes routiers stratégiques. A chaque poste de contrôle, les policiers et gendarmes arrêtent les gens pour des vérifications qui n'en finissent pas ». Et ce n'est pas tout : « il y a pire que le racket en milieu rural », ajoute Bamada.net, « ce sont des agents de sécurité qui sont soupçonnés de braquage, entre les cercles de Banamba et Kolokani ». Le racket, « un danger qui guette l'AES, l'Alliance des États du Sahel », estime le site d'information malien, qui ajoute : « on se demande comment le gouvernement malien n'arrive pas à trouver un début de solution à ces abus d'autorité », « ces pratiques qui minent les efforts d'intégration de l'AES. » « Les autorités de ces pays sont régulièrement saisies des plaintes des victimes » remarque Bamada.net, « mais celles-ci restent sans suite ».Femmes résistantesDirection le Sénégal, avec cet article de Sénéplus. Article intitulé « La clé des garçons, le trousseau des filles », signé d'une enseignante-chercheure, Fatoumata Bernadette Sonko, à l'occasion de la « Quinzaine des femmes », organisée au Sénégal. « Une période » nous dit-elle, « qui allie paillettes et reconnaissance ». Mais Fatoumata Bernadette Sonko a bien d'autres choses à dire. Regrettant que « les filles soient condamnées à s'épanouir dans le silence, au moment où les garçons sont préparés à s'approprier l'espace public, à parler pour exister, voir à brasser de l'air pour se donner de l'importance ». Qu'en est-il des filles et des femmes ? « Elles sont biberonnées à la résignation tranquille et à la tétanie » s'indigne Fatoumata Bernadette Sonko, « elles savent que les serrures de leurs portes sont d'une fragilité extrême en raison des maltraitances institutionnelle, sociale, économique et médiatique ». « Hors de question », ajoute toutefois l'enseignante sénégalaise, « de sombrer dans le découragement, le mot de ralliement est : Résistances ».

Revue de presse Afrique
A la Une: le retrait des soldats de l'Afrique australe déployés en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 4:16


« La décision a été prise hier », nous dit Africanews. « Les soldats de la Communauté de développement de l'Afrique Australe vont quitter la République Démocratique du Congo, « décision prise lors d'un sommet virtuel de la SADC. » « La mission de la SADC fait ses valises », nous dit-on, « sans avoir atteint son objectif : aider au retour de la paix dans l'est du pays.  Au contraire, les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda ont gagné du terrain, prenant les localités de Goma dans le Nord-Kivu et Bukavu, dans le Sud-Kivu. » Sur le plan des négociations, à présent, négociations entre le gouvernement congolais et le M 23 qui doivent débuter mardi prochain, Afrique.com parle de « tournant décisif » alors que jusqu'à présent, toute négociation semblait « impossible ». « Mais, remarque Afrik.com, la détérioration de la situation sur le terrain, l'intensification des violences et l'ampleur de la crise humanitaire, ont fini par imposer un changement de cap. Le président congolais, contraint par le poids du conflit, a accepté d'ouvrir la voie à des négociations directes, sous l'égide de la médiation angolaise ».Aveu de faiblesseDes négociations entre la RDC et le M 23, dont la perspective n'est pas du goût de tout le monde. Actualité.cd donne la parole à l'ODEP, l'Observatoire de la dépense publique, une organisation de la société civile, qui dit « craindre que la participation du président congolais aux discussions de Luanda, soit perçue comme un aveu de faiblesse, compromettant davantage la position du pays sur la scène diplomatique ». « Toute initiative de dialogue », estime l'ODEP, « doit se faire dans un cadre qui préserve les intérêts fondamentaux de la RDC et garantisse sa souveraineté ». L'ODEP qui prévoit, à une date qui n'est pas encore connue, « une marche pacifique », « une mobilisation symbolique » pour, ajoute Actualité.cd, « affirmer le rejet catégorique de toute tentative de soumission ou d'asservissement du pays ».Plaintes sans suiteDans la presse africaine également, « le racket routier ». C'est un article de Bamada.net au Mali, selon lequel « les Maliens vivant dans les milieux ruraux sont exposés à des excès de tous genres de la part de certains agents de l'État ».  « Racket routier », « abus d'autorité », énumère Bamada.net, selon lequel « les abus s'observent notamment sur les axes routiers stratégiques. A chaque poste de contrôle, les policiers et gendarmes arrêtent les gens pour des vérifications qui n'en finissent pas ». Et ce n'est pas tout : « il y a pire que le racket en milieu rural », ajoute Bamada.net, « ce sont des agents de sécurité qui sont soupçonnés de braquage, entre les cercles de Banamba et Kolokani ». Le racket, « un danger qui guette l'AES, l'Alliance des États du Sahel », estime le site d'information malien, qui ajoute : « on se demande comment le gouvernement malien n'arrive pas à trouver un début de solution à ces abus d'autorité », « ces pratiques qui minent les efforts d'intégration de l'AES. » « Les autorités de ces pays sont régulièrement saisies des plaintes des victimes » remarque Bamada.net, « mais celles-ci restent sans suite ».Femmes résistantesDirection le Sénégal, avec cet article de Sénéplus. Article intitulé « La clé des garçons, le trousseau des filles », signé d'une enseignante-chercheure, Fatoumata Bernadette Sonko, à l'occasion de la « Quinzaine des femmes », organisée au Sénégal. « Une période » nous dit-elle, « qui allie paillettes et reconnaissance ». Mais Fatoumata Bernadette Sonko a bien d'autres choses à dire. Regrettant que « les filles soient condamnées à s'épanouir dans le silence, au moment où les garçons sont préparés à s'approprier l'espace public, à parler pour exister, voir à brasser de l'air pour se donner de l'importance ». Qu'en est-il des filles et des femmes ? « Elles sont biberonnées à la résignation tranquille et à la tétanie » s'indigne Fatoumata Bernadette Sonko, « elles savent que les serrures de leurs portes sont d'une fragilité extrême en raison des maltraitances institutionnelle, sociale, économique et médiatique ». « Hors de question », ajoute toutefois l'enseignante sénégalaise, « de sombrer dans le découragement, le mot de ralliement est : Résistances ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] En RDC, le nouveau gouvernement tarde à voir le jour

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 25, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur des affaires d'espionnage en Allemagne, sur l'exclusion d'André Onana, et sur une nouvelle coalition d'opposition en Guinée. RDC : À quand un nouveau gouvernement ? Quatre mois après les élections générales et la réélection de Felix Tshisekedi, la République démocratique du Congo n'a toujours pas de nouveau gouvernement. Comment expliquer ce délai si long ? Pourquoi la majorité présidentielle n'est pas parvenue à s'entendre sur le nouveau président de l'Assemblée nationale au point d'organiser une primaire ? Avec Paulina Zidi, journaliste au service Afrique de RFI. Allemagne : le pays est-il un nid d'espions ?  Les affaires d'espionnage s'enchaînent au profit de deux puissances étrangères : la Russie et la Chine. Pourquoi l'Allemagne est-elle particulièrement ciblée ? Comment ces espions ont-ils été découverts ?  Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. FA Cup : Pourquoi André Onana n'a pas été exclu ?  Lors du Match de la FA cup entre Manchester United et Coventry City, le gardien des Red devil, André Onana a reçu deux cartons jaunes mais est resté sur le terrain.  Pourquoi n'a-t-il pas écopé d'un carton rouge ?  Pourquoi y-a-t-il eu prolongation alors qu'en coupe d'Angleterre normalement un match nul entraine l'organisation d'une nouvelle rencontre ?  Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports. Guinée : une nouvelle plate-forme politique a vu le jour Une nouvelle coalition, appelée « Union sacrée » a été créée pour faire pression sur le gouvernement de transition pour une organisation rapide des élections. Pourquoi avoir formé cette nouvelle coalition ?   Avec Kabinet Fofana, analyste politique, directeur de l'association guinéenne de science politique. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Pascaline Bongo devant la justice française

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 1, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la déroute des équipes nord-africaines et sur la réhabilitation des gouverneurs impliqués dans des fraudes électorales en RDC. Gabon : Pascaline Bongo devant la justice françaisePascaline Bongo, la sœur du président déchu Ali Bongo, comparait devant le tribunal de Paris pour des faits de corruption passive. Pourquoi le procès n'a lieu que maintenant alors que l'affaire remonte à 2010 ? Pourquoi les audiences se tiennent-elles à Paris alors que les faits se sont déroulés au Gabon ? Avec Sébastien Németh, journaliste au service Afrique de RFI.CAN 2024 : le fiasco des équipes nord-africainesLes 8è de finale de la CAN 2024 ont été marquées par l'élimination de toutes les équipes d'Afrique du Nord qui,  autrefois, dominaient la compétition. Comment expliquer cet échec ? Avec Cédric de Oliveira, envoyé spécial de RFI pour la CAN 2024. RDC : les gouverneurs accusés de fraude électorale de retour à leur poste Peter Kazadi, le ministre de l'Intérieur congolais, a réhabilité les gouverneurs et vice-gouverneurs accusés de « fraude électorale » par la CENI, lors des élections du 20 décembre. Sur quelle base le ministre prend-il une telle décision ? Les procédures judiciaires à leur encontre sont-elles abandonnées ?  Avec Bob Kabamba, enseignant en Science politique à l'Université de Liège.

Appels sur l'actualité
[1] Émission spéciale : RDC : et maintenant, que vont faire les opposants ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024 19:30


Après l'investiture de Félix Tshisekedi pour son second mandat, quelle sera la stratégie de l'opposition ? Va-t-elle privilégier la politique de la chaise vide à l'Assemblée nationale ? Quel avenir pour les partis qui ont boycotté les élections ? L'opposition congolaise répond à vos questions. - Adolphe Muzito, ancien Premier ministre, président de Nouvel élan, arrivé 4ème à l'élection présidentielle- Marie-Ange Mushobekwa, haut-cadre du bureau politique du FCC, ancienne Ministre des droits humains- Hervé Diakiese, porte-parole d'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi (arrivé 2ème à l'élection présidentielle).  

Appels sur l'actualité
[2] Émission spéciale : RDC : et maintenant, que vont faire les opposants ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024 20:00


Après l'investiture de Félix Tshisekedi pour son second mandat, quelle sera la stratégie de l'opposition ? Va-t-elle privilégier la politique de la chaise vide à l'Assemblée nationale ? Quel avenir pour les partis qui ont boycotté les élections ? L'opposition congolaise répond à vos questions. - Adolphe Muzito, ancien Premier ministre, président de Nouvel élan, arrivé 4ème à l'élection présidentielle- Marie-Ange Mushobekwa, haut-cadre du bureau politique du FCC, ancienne Ministre des droits humains- Hervé Diakiese, porte-parole d'Ensemble pour la République de Moïse Katumbi (arrivé 2ème à l'élection présidentielle).  

Appels sur l'actualité
[1] Émission spéciale : les grands chantiers du second mandat de Félix Tshisekedi

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 23, 2024 19:30


Créer des emplois, protéger le pouvoir d'achat, assurer la sécurité du territoire national, diversifier l'économie, garantir l'accès aux soins et renforcer l'efficacité des services publics... Lors de son discours d'investiture pour un second mandat à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi a fixé ses priorités en promettant de ne pas reproduire les erreurs du passé. Parviendra-t-il à relever ces nombreux défis ? Emission spéciale, vos questions et réactions. Avec Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement.

Appels sur l'actualité
[2] Émission spéciale : les grands chantiers du second mandat de Félix Tshisekedi

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 23, 2024 20:00


Créer des emplois, protéger le pouvoir d'achat, assurer la sécurité du territoire national, diversifier l'économie, garantir l'accès aux soins et renforcer l'efficacité des services publics... Lors de son discours d'investiture pour un second mandat à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi a fixé ses priorités en promettant de ne pas reproduire les erreurs du passé. Parviendra-t-il à relever ces nombreux défis ? Émission spéciale, vos questions et réactions. Avec Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Vers la victoire de Donald Trump aux primaires républicaines ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 22, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur un exercice militaire d'envergure de l'OTAN et sur les résultats de l'opposition aux élections législatives en République démocratique du Congo.  OTAN : mobilisation exceptionnelle pour un « scénario de guerre »L'OTAN va mobiliser 90.000 soldats pour un exercice militaire d'envergure des côtes de l'Atlantique à l'Europe de l'Est. En quoi va consister cette opération ? Comment réagissent les Russes face à ces manœuvres ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI.RDC : quelle place pour l'opposition à l'Assemblée nationale ? Selon les résultats provisoires des élections législatives proclamés par la Céni, les cinq principales formations d'opposition ne cumulent que trente sièges. Comment expliquer cette faible représentativité ? Quel rôle va-t-elle pouvoir jouer au sein de l'Assemblée nationale ? Avec Paulina Zidi, journaliste au service Afrique de RFI.Primaires aux États-Unis : vers une nouvelle victoire de Donald Trump ?Malgré les nombreux déboires judiciaires, Donald Trump a remporté haut la main le Caucus de l'Iowa, première étape des primaires républicaines. Et l'un de ses plus sérieux concurrents, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a abandonné la course à l'investiture républicaine. L'ancien président est-il désormais assuré d'être le candidat de la droite américaine ? Avec Françoise Coste, historienne, professeure de Civilisation américaine à l'Université Toulouse Jean Jaurès.  

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.  ► À lire aussi Calendrier et résultats de la CAN 2024.

Invité Afrique
Présidentielle en RDC: l'opposant Moïse Katumbi «doit accepter et reconnaitre son échec»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2024 12:31


« On a fait une campagne d'encerclement géographique et c'est pour cela qu'on a gagné ». Voilà la réponse d'Augustin Kabuya au porte-parole de l'opposant Moïse Katumbi, qui affirmait ce 16 janvier sur RFI, que la République démocratique du Congo venait de vivre « le plus grand braquage électoral de son histoire ». Au Congo, Augustin Kabuya est le secrétaire général du parti au pouvoir UDPS. C'est aussi l'un des stratèges de la campagne que vient de mener Félix Tshisekedi pour sa réélection. Entretien. RFI : « Avec les élections du mois dernier, nous venons de vivre le plus grand braquage électoral de l'histoire du Congo », affirme le porte-parole du candidat Moïse Katumbi. Qu'est-ce que vous lui répondez ?Augustin Kabuya : Je pense qu'un homme sérieux ne peut pas dire ce qu'il a dit. Je ne pense pas que [Moïse] Katumbi ait bien préparé les élections. Mais je peux vous dire que l'Union sacrée a mené une campagne d'encerclement. Quand vous regardez au nord de notre pays, tous les hommes influents de la politique congolaise étaient derrière le candidat numéro 20, son excellence Félix Tshisekedi. Quand vous allez au niveau de l'Est, c'était la même chose. À l'ouest, n'en parlons même pas. Et je peux encore aller plus loin. Même la façon de communiquer. Quand vous regardez les zones linguistiques : au niveau du Nord, le candidat numéro 20, Félix Tshisekedi, avait la facilité de communiquer [dans la langue régionale - NDLR] ; quand vous allez à l'Ouest, il avait cette facilité de communiquer ; à l'Est, c'était la même chose ; au centre n'en parlons pas.Quand vous prenez le candidat Katumbi, il pouvait mieux communiquer au niveau de l'Est, au niveau du Grand-Katanga. Quand il arrivait au niveau du Centre, cela devenait difficile pour lui. Quand il allait au Nord, c'était difficile. À l'Ouest, c'était difficile. Je vous dis que c'était une vaste blague, une comédie. Ils doivent accepter et reconnaître leur échec.La grande crainte de l'opposition maintenant, c'est qu'à présent, au Congo, la communauté kasaïenne s'arroge tous les pouvoirs. Non, c'est faux, archi-faux. Le Premier ministre est originaire du Katanga, le président du Sénat est originaire du Sud-Kivu, le président de l'Assemblée nationale est originaire du Grand-Bandundu et le chef d'État-major général de notre armée est du Katanga. Quand vous allez au niveau de l'Agence nationale de renseignements, le chef de cette agence est originaire du Kongo-Central.Et dans cette affaire, qui a battu campagne pour le président Tshisekedi ? Ce n'était pas seulement le peuple kasaïen ! Quand vous regardez Jean-Pierre Bemba, avec tous les ressortissants du Grand-Équateur, ils ne sont pas du Kasaï ! Quand vous regardez le vice-Premier ministre de l'Économie Vital Kamerhe, il n'est pas du Kasaï ! Mais pourquoi cet argument de faibles ? Ils ont perdu ! La population n'était pas d'accord avec eux, ils doivent accepter leur échec.Aux élections législatives, votre parti UPDS arrive en tête avec 69 sièges, avec un siège pour vous d'ailleurs, Augustin Kabuya. Avec vos partis satellites, vous avez un socle de 140 sièges, mais on est loin des 251 sièges nécessaires à la majorité. Pour cela, il vous faut l'UNC de Vital Kamerhe, l'AFDC de Modeste Bahati, le MLC de Jean-Pierre Bemba, est-ce que vous êtes certains de leur loyauté pour les cinq ans qui viennent ? C'est long, une législature de cinq ans… Monsieur Boisbouvier, je dois vous dire sincèrement que je suis membre du présidium (de l'Union Sacrée). Je connais la loyauté des hommes que vous venez de citer. Ils ont été loyaux, ils ont mouillé le maillot pour la réélection de son excellence Félix-Antoine Tshisekedi. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais dire qu'ils ne sont pas loyaux. Ils étaient sur toutes les lignes de front. Ils ont travaillé… La campagne était organisée sur la base des zones géographiques et linguistiques. Et nous avons battu campagne de cette manière. Les résultats sont là.Ceux qui ne voulaient pas appliquer cette méthode n'ont pas apporté quelque chose. Je peux vous dire, quand vous regardez quelqu'un comme Franck Diongo, derrière [Moïse] Katumbi, il est du Kasaï ! Quel a été son apport ? Quand vous regardez Delly Sesanga, originaire du Kasaï et proche de Katumbi, quel a été son apport ? Quand vous regardez d'autres personnes dont j'ignore même le nom… Je peux parler de Matata [Ponyo Mapon] au niveau du Maniema, il a apporté quelque chose [à Katumbi]. Mais c'est tout !Selon la Constitution, le président Félix Tshisekedi vient d'être élu pour un second et dernier mandat. Mais l'opposition affirme que vous préparez un changement de Constitution afin qu'il puisse se présenter en 2028 pour un troisième mandat. Comment réagissez-vous ?Vous regardez cette fameuse opposition, on sait qu'il n'y a pas de sérieux. Ce sont des gens qui, quand ils se réveillent, racontent des choses qui ne sont pas fondées. Quel jour avons-nous envisagé une telle démarche, au cours de quelle réunion ? Les hommes sérieux ne peuvent pas raconter des mensonges comme cela sur la place publique. Ils cherchent à prêter des intentions au chef de l'État qui ne les a même pas pensées ?Donc il n'y aura pas de troisième mandat pour Félix Tshisekedi ?Félix Tshisekedi vient d'une école qui n'est pas n'importe quelle école. Il vient de l'école d'Étienne Tshisekedi, de l'école de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UPDS). Un parti politique qui a une histoire dans notre pays.Et s'il respecte l'école de son père, cela sous-entend qu'il respectera la Constitution et qu'il ne la modifiera pas pour se présenter à un troisième mandat, c'est cela que vous voulez dire ?Oui, voilà, vous êtes allés directement à la conclusion. Félix Tshisekedi, c'est un modèle, il vient d'une école.À lire et à écouter aussiÉlections en RDC: «Nous venons de vivre le plus grand braquage électoral»

Invité Afrique
Élections en RDC: «Nous venons de vivre le plus grand braquage électoral»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 16, 2024 12:44


Pas de boycott de la nouvelle Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, annonce Olivier Kamitatu, le directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi. Celui-ci rejette les résultats de la présidentielle du 20 décembre, qui le créditent de 18% des voix, loin derrière les 73% de Félix Tshisekedi. Mais pour autant, Moïse Katumbi ne va pas demander à ses quelque 18 représentants élus députés dans la nouvelle Assemblée de faire la politique de la chaise vide. Son porte-parole est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Suite à la présidentielle et aux législatives, vous dénoncez une fraude massive. Mais l'écart de voix entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi est considérable, plus de 50 points. Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que vous êtes de mauvais perdants ? Olivier Kamitatu : Nous leur répondons simplement que nous venons de vivre le plus grand braquage électoral de l'histoire du pays ou même des États modernes. Cela veut dire que personne ne peut dire aujourd'hui, à la date du 20 décembre, combien de bureaux de vote ont été ouverts, combien de machines à voter ont été opérationnelles, combien de bulletins de vote ont été remis à chacun de ces bureaux… Nous ne savons rien de ces élections, si ce n'est qu'elles ont continué pendant 7 jours et pendant 7 nuits, en dehors de tout contrôle ! Et l'on peut même dire que, le soir du 20 décembre, après les 11 heures de vote, Moïse Katumbi était en tête de ces élections. Les machines à voter ont commencé à ronronner à partir du 20 décembre au soir, pendant 7 jours et 7 nuits, sans aucun contrôle.Mais sur le fond, Olivier Kamitatu, est-ce que le candidat Tshisekedi n'a pas réussi, tout de même, à prendre des voix sur le thème : « Je suis Congolais de père et de mère », sous-entendu mon principal adversaire, Moïse Katumbi, ne l'est pas.Effectivement, une partie de la campagne électorale de Félix Tshisekedi, soutenu par son allié Jean-Pierre Bemba, a été faite sur un fond totalement scandaleux de racisme, d'exclusion, de xénophobie… Aux antipodes de ce que nous avons voulu construire à partir du dialogue intercongolais, qui était le vivre-ensemble ! Et d'ailleurs, preuve en est qu'aujourd'hui ce vivre-ensemble a totalement été piétiné, déchiré… Vous voyez des institutions qui sont l'apanage d'une seule communauté kasaïenne qui, en surnombre, occupe toutes les institutions et, demain, occupera probablement l'Assemblée nationale, la « représentation nationale » qui n'a plus rien de nationale, qui devient pratiquement le porte-voix d'une seule communauté.Moïse Katumbi a fait une bonne campagne, mais est-ce que Félix Tshisekedi n'a pas fait, lui aussi, une bonne campagne ?Félix Tshisekedi a fait une campagne sur un fond de racisme, sur un fond de xénophobie. Peut-être n'avons-nous pas mesuré l'impact de cette campagne de populisme… Il n'a jamais parlé de son bilan ! Son seul projet aujourd'hui, c'est de changer la Constitution pour rester au pouvoir. Un quintet de constitutionnalistes aux ordres est en train de travailler… C'est son seul projet !À la suite de l'annonce des résultats de la présidentielle, Moïse Katumbi a appelé à un sursaut citoyen, via des actions pacifiques et démocratiques. De quoi s'agit-il ?D'abord, Moïse Katumbi est profondément attaché à une lutte pacifique et il se joint à cette contestation générale. Aujourd'hui, Moïse Katumbi ne peut pas voyager. Il vit dans une prison à ciel ouvert. Son avion est bloqué, lui-même ne peut pas se rendre là où il devait se rendre tout à fait récemment, et donc son silence, s'il y a silence, ne doit pas être interprété comme un abandon, un acquiescement à la tricherie. Au contraire ! Nous avons aujourd'hui Salomon Idi Kalonda qui est dans une prison militaire, un homme politique ! Nous avons Mike Mukebayi qui est dans une prison à Makala. Nous avons un assassinat dont nous n'avons toujours pas élucidé qui étaient les auteurs, celui de Chérubin Okende. Pendant la campagne électorale, Maître Dido Kakisingi a été tué… Tous ces faits nous montrent que nous sommes entrés dans un processus qui est le fruit d'une énorme fraude électorale, au vu et au su du monde entier.Pour la présidentielle, vous n'avez pas formé de recours devant la Cour Constitutionnelle, mais pour les législatives où, pour l'instant, vous avez remporté quelque 18 sièges, est-ce que vous n'avez pas intérêt à former des recours si cela permet à plusieurs de vos candidats d'être repêchés ?Nous n'avons pas foi dans une justice qui est aux ordres. Il n'y a pas eu de procès-verbaux. Il appartiendra, maintenant, à chacun des candidats qui se sentent lésés et qui disposeraient de leurs preuves… Le parti Ensemble discutera et nous verrons s'il le faut ou non. Parce que ce sont les voix du peuple congolais qu'il faut défendre : si les preuves sont là, eh bien, pourquoi pas. La question reste ouverte, elle n'a pas été tranchée.Donc, pas de boycott à l'Assemblée nationale ?Il n'y aura pas de boycott à l'Assemblée nationale. Nous continuerons à défendre la voix du peuple dans le schéma institutionnel, mais également en dehors des institutions, dans la rue, dans les marches pacifiques, par toutes les actions qui nous permettront de recouvrer notre liberté.Vous n'êtes pas pour la politique de la chaise vide ?La politique de la chaise vide n'a jamais rien rapporté à personne. Moïse Katumbi, c'est un homme de constance républicaine, mais Moïse Katumbi n'accepte pas la tricherie et il ne sera jamais le dindon de la farce.À lire aussiÉlections en RDC: des opposants rejettent les résultats avant même l'annonce officielle

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Législatives en RDC : le verdict de la CENI

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 15, 2024 20:00


Après sa réélection confirmée, Félix Tshisekedi devrait conserver la majorité à l'Assemblée nationale. Plus de 3 semaines après, la Commission électorale a enfin publié les résultats des législatives. Que vous inspirent ces résultats ? Quelle sera la réaction de l'opposition ?  

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 12, 2024 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.  ► À lire aussi Calendrier et résultats de la CAN 2024.

Revue de presse Afrique
À la Une: la réélection de Tshisekedi confirmée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 10, 2024 4:24


En RDC, le président sortant Félix Tshisekedi a bien été réélu avec un peu plus de 73% des voix. Confirmation de la Cour constitutionnelle hier. Pas de surprise donc… ce qui n'empêche pas le quotidien Le Phare à Kinshasa de s'exclamer : « fini le suspense. Félix Tshisekedi se succède (donc) à lui-même. La Cour constitutionnelle a validé les résultats provisoires de l'élection présidentielle du 20 décembre, proclamés par la Céni, la Commission Électorale Nationale Indépendante. (…) Il ne reste plus qu'à préparer la cérémonie de prestation de serment dont la date ne tardera pas à être précisée. »Législatives : 82 fraudeurs !Au-delà de la confirmation officielle de la réélection du président sortant, la presse congolaise se penche sur les irrégularités commises durant les élections législatives qui avaient lieu en même temps que la présidentielle.« Les dessous de la fraude aux législatives en RDC », titre ainsi le site congolais Politico. « Des proches du président Félix Tshisekedi et des opposants ont été pris la main dans le sac, tentant de frauder. (…) 82 tricheurs, des poids lourds y compris, sont tombés. Invalidés (par la Céni). Les uns ont carrément requestionné des machines à voter pour s'offrir des voix. Les autres ont envahi des Bureaux de vote pour faire pression, faisant ainsi voter en leur faveur. »Commentaire désabusé de Politico : « dans un Congo où tout le monde est prêt à vendre son frère pour du pain, il n'est point étonnant de se retrouver face à un scandale lorsqu'il s'agit de devenir député, de toucher 25 000 dollars par mois et de sortir ainsi de la pauvreté. »Médiocrité et délinquance morale…« Honte pour la classe politique congolaise », lance pour sa part le bi-hebdomadaire L'Observateur. « Ce qui est choquant, écrit le journal, c'est de constater que sur ces 82 députés invalidés figurent des personnes qui exercent encore des fonctions étatiques ou qui ont assumé de hautes fonctions dans notre pays. Ces personnages qui disposent de moyens financiers et matériels importants avaient la possibilité de battre campagne de manière transparente en convainquant les électeurs de voter pour eux. Mais non… En préférant recourir à la fraude et à l'intimidation, ils ont mis à nu la médiocrité et la délinquance morale de ceux qui nous dirigent. »Alors, certains contestent leur invalidation : comme Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa et président du parti ACP, l'Alliance des Congolais progressistes. Ses proches, rapporte le site congolais 7 sur 7, affirment que rien ne prouve qu'il a triché et qu'il est victime d'un règlement de comptes politique…Défis en cascade…En tout cas, constate WakatSéra au Burkina Faso, « tout est sous contrôle pour Félix Tshisekedi » : « celui-ci aura encore dans les mains le gouvernail du bateau battant pavillon RDC pour cinq ans, et plus si affinités ». Et « le chapelet des défis qu'il aura à relever est bien long à égrener : instaurer la bonne gouvernance dans un État de droit, lutter contre la corruption et les détournements au sommet, restaurer la paix, faire chuter le mercure politique, recoller les morceaux du tissu social en lambeaux, dépolitiser et détribaliser l'administration, redonner vie à une économie anémiée aux mains de l'informel, faire profiter ses compatriotes des fruits du riche sous-sol du pays, se pencher sur les chantiers routiers afin de désenclaver bien des zones inaccessibles, mettre fin aux atteintes aux droits de l'homme et à la liberté d'expression, etc… Autant de priorités de ce second quinquennat que Félix Tshisekedi mettra un point d'honneur à relever, afin d'essayer de nettoyer les plaies purulentes d'un premier mandat encore sous le feu des critiques. C'est à ce titre, conclut WakatSéra, que la RDC pourra lui pardonner les élections contestées du 20 décembre dernier. »Le pari perdu de Denis MukwegeEn effet, pointe le Monde Afrique, « une partie de l'opposition morcelée continue de dénoncer en ordre dispersé un +coup d'État électoral" ». Le Monde Afrique qui revient par ailleurs sur le « pari perdu du prix Nobel Denis Mukwege. Le gynécologue "qui répare les femmes" n'a obtenu que 0,22 % des suffrages le 20 décembre, pointe le journal. Même dans son fief de Bukavu, il est arrivé troisième derrière Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi. (…) Il y a des défaites qui ne se commentent pas, relève Le Monde Afrique. Depuis l'annonce, de son faible score, Denis Mukwege est quasiment silencieux. »

Appels sur l'actualité
[Vos questions] En RDC, les résultats contestés devant la Cour constitutionnelle

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur un accès à l'Atlantique pour les pays sahéliens, sur les relations entre l'Afrique du Sud et Israël et sur l'assassinat du numéro 2 du Hamas. Élections en RDC : les résultats contestés devant la Cour constitutionnelle Alors que l'opposition conteste la réélection de Félix Tshisekedi, seuls deux candidats candidats, Théodore Ngoy et David Eche Mpala, ont déposé des recours devant la Cour constitutionnelle. Comment va se dérouler la procédure ?  Avec Paulina Zidi, journaliste au service Afrique de RFI.  Maroc : l'accès à l'Atlantique, bientôt ouvert aux pays du Sahel ? Le Maroc a réuni les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, Mali, Niger et Tchad afin de faciliter l'accès de leurs pays à l'océan Atlantique. Comment expliquer la main tendue du royaume marocain à ces quatre États du Sahel ? Ce projet nécessitera beaucoup d'infrastructures. Qui les financera ? Avec Victor Mauriat, correspondant de RFI au Maroc.   Gaza : l'Afrique du Sud saisit la Cour internationale de justicePretoria a de nouveau saisi la justice internationale contre l'invasion israélienne de la bande de Gaza. Comment expliquer le grand soutien de l'Afrique du Sud à la cause palestinienne ? Quelles sont les chances que cette procédure aboutisse ? Israël a-t-il réagi à ses accusations ?   Avec Alexandra Brangeon, journaliste au service Afrique de RFI.  Liban : le Hezbollah va-t-il déclarer la guerre à Israël ?     Une frappe aérienne attribuée à Israël par le Hamas a tué Saleh Al-Arouri, le numéro deux de l'organisation à Beyrouth. Pourquoi Israël n'a toujours pas revendiqué cette attaque ? Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah pourrait-il déclarer la guerre à Israël dans le discours qu'il doit prononcer ce vendredi sachant qu'il a déjà mis en garde l'État hébreu ? Avec Alain Dieckhoff, directeur de recherche au CNRS et directeur du CERI, auteur de Israël-Palestine, une guerre sans fin ? publié en 2022 aux éditions Armand Colin.  

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne

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Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Invité Afrique
Élections en RDC: «Nous avons besoin d'une opposition qui participe au jeu démocratique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 6:43


En RDC, le processus électoral se poursuit, on attend les résultats de certains des scrutins qui se sont tenus à partir du 20 décembre : législatives, provinciales et municipales partielles. Pour la présidentielle, la Cour constitutionnelle doit encore arbitrer des recours contre la réélection du président sortant. Selon les chiffres provisoires, Félix Tshisekedi l'emporte avec plus de 73% des suffrages. Une large victoire sur laquelle revient son directeur de campagne, Jacquemain Shabani.  RFI : Jacquemain Shabani, vous êtes le directeur de campagne du président Félix Tshisekedi. Selon les résultats provisoires, il remporte cette élection. Alors comment expliquez-vous cette victoire ?  Jacquemain Shabani : Le président Félix Tshisekedi a eu un bilan à présenter au peuple congolais, aux électeurs. Je crois qu'ils l'ont perçu très positivement. Deuxièmement, elle s'explique aussi par la campagne qu'il a mené. Il faut arriver à considérer que sur les 26 candidats inscrits, 19 qui sont partis en campagne, il est le seul à avoir réussi en 27 jours d'ailleurs, à faire les 26 provinces, 53 meetings. Et je crois que le score qu'il a fait à ces élections, 73%, c'est la photographie de tout cela.  On a vu, notamment sur la deuxième partie de la campagne, la montée d'un discours très souverainiste, voire nationaliste. C'est ça qui a convaincu les électeurs ? Ce que vous appelez nationaliste, je crois que vous faites allusion aux réalités principalement du pays. Il ne faut pas qu'on oublie que nous sommes allés aux élections pendant que la République démocratique est agressée, est en guerre. Il y a des terroristes qui attaquent ce pays, des mercenaires avec en tête Paul Kagame et le Rwanda. Donc c'est une thématique qui intéresse tous les Congolais, les électeurs et les non-électeurs. Malheureusement, pour d'autres candidats, ils n'ont même pas réussi à l'aborder, et les électeurs ont compris cela, ils en ont fait aussi un intérêt particulier.  Une partie de l'opposition ne reconnaît pas ces résultats provisoires. Ils n'ont pas fait de requête pour autant, ils appellent à user de l'article 64 de la Constitution et appellent finalement les Congolais à contester. Qu'est-ce que vous avez envie de leur répondre ? C'est d'une certaine manière, on pourrait dire politiquement correct, mais c'est quelque peu malheureux sur le plan républicain. Vous avez accepté de participer à un scrutin, vous ne l'avez pas gagné, il aurait été plus digne pour eux et j'espère qu'ils vont se rattraper pour venir participer à la construction de ce pays. Nous sommes tous ensemble en train de construire une démocratie dans une jeune nation qui est la République démocratique du Congo. Est-ce qu'aujourd'hui il y a des initiatives pour tendre cette main à cette partie de l'opposition ?  Déjà, le message que le président Félix Tshisekedi a prononcé le 31 décembre est une initiative considérable. Il faudrait que tout le monde puisse la saisir pour l'intérêt de notre pays, mais je connais très bien notre classe politique, notre nation même. Je sais que les initiatives vont se multiplier dans ce sens-là. L'opposition, dans une république, a sa place. Elle a son rôle à jouer, un rôle non négligeable, et nous avons besoin d'avoir une opposition qui participe au jeu démocratique.  Il va falloir maintenant attendre de connaître la majorité et de connaître de quoi sera composé le Parlement congolais. Les résultats des législatives se font un peu attendre. On nous les annonçait pour le 3 janvier, on ne les a toujours pas. Qu'est ce qui peut expliquer ce retard ?  J'estime que la Céni [Commission électorale nationale indépendante, NDLR] doit avoir eu des petites difficultés dans son exercice de compilation de ces résultats, mais il nous a été fait savoir que dans les prochains jours, ici très proches, les résultats seront connus. Effectivement, nous tous nous les attendons pour permettre à ce que les institutions de la République soient mises en place dans les délais les plus brefs possibles.  La Céni a reconnu elle-même des irrégularités, elle dit que ça va toucher les résultats des élections législatives, qu'il risque même d'y avoir des annulations. En tout cas, elle a mis en place une commission pour arbitrer ces irrégularités. Comment expliquer que ces irrégularités, elles, ne concernent finalement que les scrutins législatifs et locaux et pas la présidentielle, alors que tout le monde votait en même temps ?  C'est la Céni qui organise les élections, elle en a la responsabilité constitutionnelle. Elle nous a informé de la mise en place de cette commission. Nous attendons tous les résolutions de cette commission. Pour mon compte, j'estime que tout ce qui est considéré comme irrégularité devrait faire l'objet de sanctions. Maintenant, c'est la Céni qui détermine quelles sont ces irrégularités et qu'est-ce que ça a eu comme impact sur les différents quatre scrutins qu'elle a organisés. À lire aussiPrésidentielle 2023 en RDC: un candidat conteste devant la Cour constitutionnelle la victoire de Félix Tshisekedi

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : Félix Tshisekedi, vainqueur de la présidentielle

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 2, 2024 20:00


En RDC, Félix Tshisekedi est réélu pour un second mandat. Selon la Ceni, le président sortant a recueilli 73.34% des voix. Il devance de loin Moïse Katumbi  (18,08%) et Martin Fayulu (5,33%). Comment réagissez-vous à ces résultats provisoires ? Que vous inspire la contestation de l'opposition qui dénonce « un simulacre d'élection » ? On en parle en direct ce mardi à 8h10 TU.   

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 29, 2023 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de pause électorale pour les violences dans l'Est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 29, 2023 4:06


Radio Okapi relaie le SOS de la population de Saké. Ce carrefour du Nord-Kivu vit au quotidien dans l'ombre des groupes armés. La nuit dernière, deux directeurs d'école y ont été abattus. Les deux victimes revenaient de Goma, les poches pleines de leur salaire.Une horreur parmi d'autres dans les médias congolaisCinq villageois tués près de Rutshuru. Dix morts en une semaine près de Béni. Quatre morts sur les hauts plateaux du Sud-Kivu dans les combats entre les milices rwandophones banyamulenge et leurs ennemis maï-maï. Des décomptes macabres et autant d'appels à l'aide éclipsés par l'attente des résultats de la présidentielle.Et dans ce contexte d'insécurité, l'armée officialise l'arrivée de nouvelles forces étrangères, rapporte Actualite.cd. Des soldats malawites, tanzaniens et sud-africains vont combattre aux côtés des FARDC. Un contingent sous mandat de la communauté des États d'Afrique australe, dont les effectifs et la zone de déploiement ne sont pas connus. Une mission toutefois : lutter contre les groupes armés qui « perturbent la paix dans l'Est ».Les drones, nouvelle arme des terroristes en AfriqueLe Monde Afrique nous explique comment les petits appareils sans pilote sont devenus un nouvel outil de la menace terroriste. Des machines télécommandées et dotées de caméra, essentiellement utilisées pour planifier des attaques... Il y a près de quatre ans, les miliciens shebab ont pu reconnaître le terrain avant de lancer un assaut contre une base américaine, à la frontière entre le Kenya et la Somalie. Trois militaires américains avaient été tués.Depuis, l'usage des drones s'est répandu sur le continentAu Nigeria, l'organisation État islamique en Afrique de l'Ouest lance régulièrement ces « quadricoptères » pour surveiller les mouvements de l'armée. Une utilisation facilitée par « des coûts dérisoires » et une « technologie accessible ». Désormais, les experts redoutent des versions plus menaçantes : le coût de transformation d'un drone de loisirs en drone capable de transporter des explosifs serait de 3 000 euros à peine.Comment les technologies numériques bouleversent les vies des AfricainsLe magazine en ligne Rest of World fait sa rétrospective en cette fin d'année.Deux histoires à lire ou relire : le média de la Tech dans les pays en développement s'arrête au Nigeria, à la frontière camerounaise, où des habitants de la ville de Calabar s'organisent en groupe WhatsApp pour acheter de la nourriture en gros et ne plus subir l'inflation. L'an dernier, les prix alimentaires ont bondi de plus de 20% dans le pays. Mais grâce à des achats groupés et coordonnés via l'application de messagerie instantanée, les habitants parviennent à faire des économies.Rest of World nous amène aussi au Kenya, où l'explosion de l'intelligence artificielle met à mal les étudiants. Les élèves des universités américaines ne font plus appel à leurs services pour écrire leurs exposés. Au Kenya, 70% des travailleurs indépendants en ligne vivent de la rédaction d'articles ou de services de traduction. C'est donc tout le secteur de la « tricherie académique » qui subit l'arrivée de ChatGPT et ses avatars, et de leur capacité à pondre des dissertations à la demande.Le bout du tunnel en vue pour les étudiants de l'UCAD ?Alors que l'on célèbre le centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop, l'université qui porte son nom va voir une reprise des cours, révèle Le Quotidien. Ce sera entre le 3 et le 31 janvier 2024, d'après un communiqué du doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH). Cette décision devrait provoquer un effet domino dans les autres facultés, analyse Le Quotidien, et ce alors que le campus pédagogique de l'UCAD est fermé depuis six mois à la suite des manifestations de soutien à l'opposant Ousmane Sonko. Reste à savoir ce qu'en pensent les autorités sénégalaises, à l'approche de la présidentielle du 25 février 2024. Un scrutin auquel Ousmane Sonko compte participer malgré son placement en détention.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : un système de dépouillement parallèle pour les élections

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 27, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les tensions diplomatiques entre le Mali et l'Algérie, le transfert d'Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire en Arctique et le départ de l'Angola de l'OPEP. Élections en RDC : les Églises, concurrentes de la Céni ? En RDC, un système de dépouillement a été créé en parallèle de la Céni par les églises catholiques et protestantes. Quel est l'objectif de la Cenco-ECC dans la mise en place d'un système de dépouillement parallèle des élections ? Quelle méthode utilise-t-elle pour comptabiliser les votes ? Les chiffres de la Cenco-ECC pourraient-ils faire basculer les élections, s'ils diffèrent de ceux de la Céni ?Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa.  Mali / Algérie : les dessous de la crise diplomatique  Après plusieurs jours de tensions, le Mali et l'Algérie ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs. Comment expliquer la crise diplomatique entre les deux voisins ? Le rôle de médiateur de l'Algérie entre le CSP et le Mali est-il en cause ? Ces tensions diplomatiques entre l'Algérie et le Mali sont-elles parties pour durer ?  Avec Serge Daniel, correspondant de RFI au Sahel.Russie : Alexeï Navalny transféré dans une colonie pénitentiaire en Arctique  Disparu depuis plusieurs semaines, l'opposant russe Alexeï Navalny détenu depuis juin 2022 a été retrouvé dans une colonie pénitentiaire de l'Arctique russe. Que sait-on des nouvelles conditions de détention de l'opposant russe alors que les États-Unis ont exprimé leur inquiétude ? Si l'objectif est de l'isoler avant la présidentielle, comment expliquer qu'il ait encore accès à ses réseaux sociaux ?Avec Elsa Vidal, cheffe de la rédaction en langue russe de RFI.Angola : le premier producteur de pétrole africain quitte l'OPEP  L'Angola a annoncé son retrait de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Pourquoi le premier producteur de pétrole africain quitte-t-il cette organisation dont il était membre depuis 16 ans ? Ce départ aura-t-il un impact sur la production pétrolière de l'Angola ? Le départ de l'Angola de l'Opep traduit-il une perte d'influence de l'organisation en Afrique ?Avec Liza Fabbian, journaliste au service Economie de RFI.    

Revue de presse Afrique
À la Une: bilan des élections générales en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 26, 2023 4:06


Après un scrutin où rien ne s'est déroulé exactement comme prévu, chacun voit midi à sa porte : l'opposition veut rejouer le vote alors que les observateurs, pointe Jeune Afrique, voient « le verre à moitié plein » et « tentent de relativiser l'impact des nombreux dysfonctionnements constatés lors des opérations de vote ».Des dysfonctionnements assez importants pour que le vote se poursuive lundi 25 décembre, cinq jours après la date prévue du scrutin. Mais là encore, les autorités choisissent d'y voir du positif, puisque, comme le raconte Actualite.cd, « pour Denis Kadima, président de la Céni, le vote au-delà du calendrier électoral permet à tout Congolais de voter », ce qui explique que les opérations « se poursuivr[ont] jusqu'à ce que toutes les circonscriptions électorales aient voté ». Le même Denis Kadima qui, apprend-on un peu plus loin, dans Actualite.cd toujours, « a (…) salué l'esprit démocratique du peuple congolais » et a appelé ce dernier à « ne pas céder aux manipulations ».À lire aussiÉlections en RDC: dans l'attente des résultats, un climat de contestation s'installe dans l'oppositionL'opposition mécontenteUne contestation « peu surprenante » selon Jeune Afrique de l'opposition qui, tance Objectif Infos, « ne jure que par l'annulation du scrutin ». Moïse Katumbi, principal candidat d'opposition, a ainsi rejoint Denis Mukwege ou Martin Fayulu, lui qui, au départ, « revendiquait la victoire en dépit des irrégularités constatées » rappelle Jeune Afrique. Quant à la Commission électorale, elle n'est pas épargnée : on apprend ainsi, dans les colonnes d'Objectif Infos toujours, que la Lucha, mouvement d'opposition, « appelle (…) à la démission du président de la Céni Denis Kadima », qu'elle aimerait par ailleurs voir traduit en justice pour « amateurisme, incompétence et entrave au processus électoral ».Pourtant, les diverses missions d'observation déployées sur tout le territoire sont beaucoup plus mesurées : toutes « confirment les dysfonctionnements » mais « paraissent déterminées à relativiser leurs conséquences sur la crédibilité des résultats », entre la mission de l'Union africaine qui « estime que les élections se sont terminées sur une note positive », les observateurs de l'Afrique australe qui saluent une atmosphère « calme et paisible », et certaines missions religieuses qui jugent que « les irrégularités constatées le jour du vote ne sont pas de nature à ''affecter la poursuite des autres étapes liées aux opérations'' ».Quant à la mission d'observation menée par la Cenco et l'Église du Christ au Congo, elle « refuse à ce stade de se prononcer ». Une prudence de mise… vu l'influence de ces deux organisations.À lire aussiRDC: le président de la Céni répond aux déclarations de l'archevêque de Kinshasa sur les électionsSénégal: en vue des élections, Ousmane Sonko contourne l'administrationLe chef du Pastef, leader de l'opposition, toujours derrière les barreaux, a fait déposer lundi 25 décembre sa candidature à la présidentielle auprès du Conseil constitutionnel. Une façon de contourner les obstacles rencontrés auprès des autorités – l'impossibilité, notamment, d'obtenir les fiches de parrainage requises. « Une étape cruciale » et surtout « un acte audacieux », estime Senego, intervenu à la dernière minute, puisque ce mardi 26 décembre 2023 marque le dernier jour pour déposer son dossier. Bref, l'histoire, qui dure depuis des mois, va « de rebondissement en rebondissement », soupire Wakat Séra, ce dernier événement en date représentant, en « ce lundi [25 décembre 2023] de Noël, (…) un cadeau pour les partisans de l'opposant ».À lire aussiSénégal/Présidentielle: Ousmane Sonko a déposé son dossier de candidature au Conseil constitutionnelUn geste qui soulève de nombreuses questionsD'abord parce qu'on ne sait pas exactement comment ce dossier a pu être déposé, les proches d'Ousamne Sonko « refusant de divulguer [qui] a effectué cette démarche, gardée depuis dimanche [24 décembre 2023] dernier ». Une discrétion « délibérée », croit savoir Senego, « pour détourner l'attention de l'administration centrale », que le camp Sonko accuse d'obstruction.Et puis, il y a les questions d'ordre juridique, que rappelle Wakat Séra : « Quelle sera la portée de ce dribble magistral (…) ? Le Conseil constitutionnel est-il en droit de recevoir un dossier qui n'a pas obtenu l'aval de l'administration ? » Et, dans la mesure où la justice doit encore se prononcer au sujet de la radiation d'Ousmane Sonko des listes électorales, « qu'en sera-t-il de cet autre blocage ? »Bref, malgré cette étape, « le chemin (…) est encore bien long pour Ousmane Sonko », conclut Wakat Séra. Alors que les élections, elles, approchent : ce sera le 25 février 2024.À lire aussiÉlection présidentielle au Sénégal: les dossiers de candidatures réceptionnés aussi à Noël

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[Vos réactions] La Libre Antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 22, 2023 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Le débat africain
Loi immigration en France et présidentielle en RDC : l'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Dec 22, 2023 49:00


Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Au sommaire ce dimanche : problèmes logistiques lors des élections générales en République démocratique du Congo et adoption controversée par le Parlement français de la loi immigration.  Avec la participation de :Israel Mutala, journaliste, président de l'Association des médias d'information en ligne de la RDCAhmed Newton Barry, journaliste et ancien président de la Commission électorale nationale indépendante du Burkina FasoAndré Silver Konan, journaliste, fondateur de l'hebdomadaire Ivoir'Hebdo en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique
À la Une: le jour (de vote) sans fin en République démocratique du Congo

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 22, 2023 4:22


Les opérations devaient s'achever avant-hier, mercredi, à 17 heures. Finalement, tard cette nuit, certains Congolais étaient encore au bureau de vote. Et pour cause, relate Jeune Afrique : depuis mercredi matin, « les retards n'ont fait que s'accumuler, alors même que l'affluence des électeurs était au rendez-vous. » Le Phare confirme que, d'après des agents de la Commission électorale, « certains ont voté [mercredi] au-delà de 20h ou encore près de 23h, (…) marqués à la culotte par les témoins des candidats, dont certains ont passé la nuit de mercredi à jeudi dans les bureaux de vote. » Une prolongation critiquée par l'opposition, pour qui ce délai supplémentaire est « hors-la-loi du vote » écrit Wakat Séra et qui « sauf miracle » rejettera les résultats du scrutin.Mais ça y est ! Cette fois, c'est fini. Radio Okapi reprend cette phrase de la Céni hier : « vendredi, nous n'ouvrirons plus les bureaux de vote »… c'est désormais, comme l'écrit Le Phare, « l'heure du suspense. »Dans certains bureaux de vote, le dépouillement a commencéEn raison des retards expérimentés par certains bureaux de vote, c'est un peu la « cacophonie » note Jeune Afrique, « chaque camp étant déterminé à faire circuler, au plus vite, sur les réseaux sociaux, les estimations en sa faveur. » Quant à la Céni, elle a promis de publier les premiers résultats dès aujourd'hui.Wakat Séra fait la moue face à cette « précipitation qui peut paraître bien suspecte pour des élections aussi laborieuses dans leur organisation. »Une circonspection que JA tient à calmer d'entrée de jeu : « l'affichage des résultats bureau par bureau était l'une des exigences de l'opposition, seule manière selon elle de juger de la transparence du processus. » Le Phare de son côté s'enthousiasme même de cette rapidité, une première puisque « dans le passé, on prenait deux semaines pour publier les premiers résultats de manière brute. »L'attente des résultats succède donc à l'attente devant les bureaux de vote… encore un peu de patience !Également à la Une, les suites de l'affaire Norbert Zongo au Burkina FasoOn l'a appris jeudi : la France a abrogé le décret d'extradition concernant François Compaoré, principal suspect dans l'assassinat du journaliste burkinabè Norbert Zongo, il y a 25 ans.Pour rappel pourtant, signale Wakat Séra, c'est bien la France qui, en 2020, « avait autorisé l'extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso. » Sauf qu'entre-temps, Paris a « embouché la même trompette que la Cour européenne des droits humains » selon laquelle une extradition exposerait François Compaoré à la violation de ses droits fondamentaux.De quoi ajouter de l'eau « au moulin des contempteurs de la France », grimace Aujourd'hui au Faso, car « beaucoup, qui auraient aimé le voir menotté et se défendant devant la justice à Ouagadougou, ne [seront] pas satisfaits. » Les deux pays sont désormais « en quasi divorce », leurs relations se sont gravement dégradées cette dernière année… et, prévoit le journal, la décision de ne pas extrader François Compaoré « rend encore plus corsées les relations France-Burkina. » Mais attention : cette décision ne signe pas la fin du procès. Car même si c'est « le clap de fin du chapitre de l'extradition », ce n'est pas « celui du jugement par contumace. »       Une question : comment Vladimir Poutine reprend-il en main Wagner sur le continent ?Question à laquelle Jeune Afrique tâche de répondre ce vendredi au travers d'une longue enquête. On se souvient de cette image du drapeau du groupe de mercenaires russes, hissé haut sur le fort de Kidal au Mali. « Un symbole de victoire », un « message » adressé aux détracteurs des groupes, mais aussi un avertissement clair, estime JA : « Wagner est indispensable, et entend le montrer. » Une façon aussi de dire que malgré la mort de son chef historique, Evgueni Prigojine, cet été, le groupe paramilitaire n'a pas dit son dernier mot.En fait, au Mali, « le nombre de mercenaires présents a même légèrement augmenté depuis août », expose le magazine. Et puis, surtout, le groupe sort de l'ombre : terminées, « les missions et réunions secrètes à Moscou, Bamako ou Bangui. » Désormais, les responsables russes se déplacent au grand jour sur le continent. Là encore, assène JA, « le message est clair » : le Kremlin a repris les rênes et veut le faire savoir.Changement de visage donc, mais pas de méthodes ; ni au Mali, ni en Centrafrique, où le magazine constate que « le dispositif mis en place par Wagner (…) n'a quasiment pas changé » depuis la mort de son cofondateur. « La tête a été coupée, mais le corps fonctionne encore », raconte une source au magazine. Dit autrement : tout change pour que rien ne change.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Élections générales à risque en RDC

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 21, 2023 20:00


Un quadruple scrutin pour désigner un président, des députés nationaux et provinciaux et pour la première fois des conseillers municipaux. Avez-vous pu voter ? Dans quelles conditions ? Comment s'annonce le dépouillement ? Racontez-nous votre expérience.   

Revue de presse Afrique
À la Une: des élections chaotiques en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 21, 2023 4:21


Cela faisait des semaines que l'inquiétude montait quant à l'organisation du scrutin, ces craintes ont finalement été confirmées : la journée électorale d'hier, mercredi 20 décembre, a été « chaotique » pour de nombreux journaux et observateurs – Le Monde Afrique, Jeune Afrique… le terme se retrouve aussi dans les colonnes d'Actualite.cd.Retards d'ouverture, difficultés d'acheminement du matériel, parfois des violences... les « dysfonctionnements » ont été nombreux. Le Monde Afrique raconte ainsi les obstacles rencontrés dans plusieurs bureaux de Kinshasa : toujours pas de vote à 14 h dans le quartier Binza Delvaux ; des coupures d'électricité empêchant de lancer les machines à voter électroniques, arrivées déchargées (machines qui par ailleurs « étaient défectueuses dans 45 % des bureaux », note le quotidien) ; dans le quartier Basoko enfin, les électeurs étaient forcés d'attendre à l'ombre de gradins, puisque « à 15 heures, les machines n'étaient pas encore arrivées, pour une raison mystérieuse. »Et la capitale est loin d'être la seule à être concernée : « à Kisangani, raconte Actualite.cd, les électeurs sont toujours présents au centre de vote à la tombée de la nuit, utilisant des lampes torches » ; à Tshikapa, dans le Kasaï, Radio Okapi évoque de son côté une agression contre des agents de la Céni, une partie de la population « soupçonnant des agents (…) de vouloir modifier le vote ou de bourrer les urnes dans certains centres de vote. »Malgré tout, les élections tenues dans de nombreux bureaux Jeune Afrique le concède : même si les exemples de dysfonctionnements « sont loin d'avoir été des cas isolés, » « ils ne peuvent résumer à eux seuls la situation d'un pays qui compte plus de 75.000 centres de vote. » Par ailleurs, plusieurs journaux, dont Le Phare, se félicitent pour la motivation des électeurs et particulièrement que « le scrutin présidentiel a suscité le plus d'engouement », par rapport aux élections législatives et locales.Le Phare qui, dans un autre éditorial, va plus loin et, contre toute attente, se réjouit que les « prophètes de malheur » aient été « désillusionnés » : le site admet bien « quelques pépins techniques enregistrés par-ci par-là », quelques retards, mais martèle que « les élections se sont normalement déroulées sur l'ensemble du territoire national. »Prolongation du vote ce jeudiEt c'est bien le signe que tout ne s'est peut-être pas entièrement déroulé comme prévu. Cette mesure a été prise pour permettre aux électeurs, dont les bureaux de vote n'ont pas ouvert hier, de quand même pouvoir se prononcer.Sauf que cette décision suscite de nombreux questionnements. D'abord parce qu'il n'y a pas de cadre légal pour couvrir ce genre de situations. Ensuite, car, comme le déclare dans Jeune Afrique un membre de la mission d'observation de la conférence épiscopale nationale, les observateurs « n'ont pas mandat pour accompagner des élections chaotiques. » Et puis, le magazine s'interroge : « le prolongement du délai dans certains endroits suffira-t-il à permettre à tous les bureaux qui n'ont pas pu ouvrir le 20 décembre de le faire le 21 ? »Bref, soupire JA, « un large flou entoure désormais la suite du processus. »Des doutes sur la légitimité du scrutinC'est ce que craint, en tout cas, une bonne partie des observateurs, d'autant que l'expérience, dans d'autres pays, permet de craindre des débordements. « La RDC n'a pas le monopole de ces irrégularités », commente L'Observateur Paalga qui embraie : « ces dysfonctionnements entachent systématiquement la crédibilité des chiffres sortis des urnes », et peuvent entraîner « des crises post-électorales dont l'ampleur est souvent imprévisible. »Il y a ceux qui craignent des cafouillages, des erreurs dans le comptage des votes ; et puis il y a ceux qui s'inquiètent de fraudes : ainsi d'une opposition qui est, croit savoir Le Monde Afrique, « persuadée que les organes d'organisation, de contrôle et de certification du vote sont inféodées au pouvoir. » Radio Okapi rapporte d'ailleurs que, dans une déclaration commune, « cinq des dix-neuf candidats à la présidentielle  (…) exigent la réorganisation des élections générales en RDC », avec une commission électorale remaniée pour l'occasion.À ce stade, le président de la Céni, Denis Kadima, a écarté toute prolongation supplémentaire du scrutin. Mais chacun reste sur le qui-vive et attend les prochains développements. Car, grimace enfin Le Monde Afrique, « c'est un peu comme dans la théorie du chaos : difficile de prévoir l'impact de petits problèmes initiaux sur le résultat final ».

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À la Une: les habitants de Conakry sous le choc après l'explosion d'un dépôt de carburants

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 19, 2023 4:09


Au moins quatorze personnes ont perdu la vie dans l'explosion d'un dépôt de carburant du port de la capitale guinéenne. Près de 200 personnes ont aussi été blessées. « Que s'est-il passé » ? La question formulée par Wakat Séra en Une est en fait celle qui anime la population, un peu plus de 24h après l'impressionnant accident. Le Monde Afrique décrit ainsi les « façades d'immeubles ravagées par le souffle de l'explosion et [l]es maisons effondrées » et surtout, cette « immense colonne de flammes et de fumée [qui] a dominé la capitale une bonne partie de la journée ».« Qui, ou quoi, est responsable » de cet accident ? Pour l'instant les autorités n'ont pas avancé de cause, il va falloir attendre le résultat des enquêtes lancées par le gouvernement. D'ici là, Le Pays en est réduit à se demander si « ce drame […] est d'origine accidentelle ou criminelle ».La plupart des journaux privilégient la première option, mettant en avant, comme Aujourd'hui au Faso, « le stationnement anarchique des camions-citernes dans la zone qui est à l'origine de cet incendie ». Même piste évoquée chez Wakat Séra qui pointe vers les autorités un doigt accusateur : « Comment laisser cohabiter un danger aussi important, comme les dépôts et camions citernes remplis d'hydrocarbures, avec les hommes ? »La responsabilité de l'exécutifL'incident réveille le souvenir de l'explosion au port de Beyrouth, en août 2020, en raison d'un stock de nitrite d'ammonium. Ce qui « pose le problème de stockage des produits sensibles et surtout la nécessité, pour les pouvoirs publics, de prendre toutes les mesures de sécurité ». La dangerosité du dépôt de carburant était effectivement connue : « Dire que cela fait des années que les populations demandent […] la délocalisation de ce dépôt qui ne devrait avoir sa place que loin d'elles », se lamente Wakat Séra.Et puis, cet incident met aussi en avant le manque de moyens. C'est peu dire, estime Guinée News, que la « riposte anti-incendie se passe de manière laborieuse […] faute de moyens humains et logistiques ».Quant à la prise en charge des sinistrés, une série de mesures ont été prises par le gouvernement, allant de la gratuité des soins pour les blessés à la fermeture des écoles par sécurité. Wakat Séra ironise sur ces remèdes prescrits « par le médecin après la mort ». Heureusement, se réjouit Guinée News, qu' « une grande chaîne de solidarité » s'est mise en place « de manière spontanée, grâce à la mobilisation de[s] citoyens ». Plusieurs personnes ont trouvé refuge dans une mosquée, et, raconte Le Monde Afrique, les blessés ont même pu compter sur « une campagne de dons du sang » organisée sur l'esplanade de cette même mosquée.Mais attention à ne pas trop exploiter cette docilité, prévient Guinée News : « ​​​​​​​les Guinéens ont beau être dociles et résilients » lorsque la situation aura trop duré, « ​​​​​​​les risques de convulsions sociales deviendront plus grands ». « ​​​​​​​Au gouvernement, donc, de savoir raison garder. »J-1 avant les élections générales en RDCUn scrutin qui s'annonce « chaotique », grimace Le Monde Afrique, un véritable défi logistique impliquant « de savoir dompter la démesure » dans un pays comptant 44 millions d'électeurs sur une surface de 2,3 millions de km², alors même que, pointe le quotidien, la RDC « est dépourvue d'un réseau routier continu et le fleuve Congo est loin d'être l'autoroute aquatique qu'il pourrait devenir ». Sans compter que 100 000 candidats sont sur la ligne de départ.Et puis, tous les journaux s'accordent à le dire : le scrutin a lieu « dans un climat politique extrêmement clivé ». Actualite.cd revient ainsi sur ces « attaques, parfois ad hominem ​​​​​​​»tandis que Jeune Afrique observe avec appréhension ce « ​​​​​​​dernier virage sous tension avant le vote ». Un climat faisant craindre au magazine des violences postélectorales, d'autant que, « ​​​​​​​pendant cette campagne, les doutes sur la transparence du processus électoral n'ont pas faibli ». Et puis il y a enfin les problèmes sécuritaires, avec plusieurs centaines de milliers de personnes privées de vote dans l'est du pays. Le président sortant, Félix Tshisekedi, serait donc bien inspiré, estime Actualite.cd, « ​​​​​​​d'adresser à la population congolaise un message de paix ». Après tout, il est encore chef de l'État… et donc, « ​​​​​​​garant de la nation ».

Revue de presse Afrique
À la Une: les électeurs tchadiens se sont rendus aux urnes

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 18, 2023 4:19


Les électeurs tchadiens étaient en tout cas invités à se rendre aux urnes pour le référendum autour d'une nouvelle Constitution. Mais en dépit de plusieurs semaines de campagne, peu de votants ont fait le déplacement, y compris dans la capitale, rapporte Ial Tchad. Que ce soit, rapporte le journal, « dans le 2e arrondissement, dans le 3e, le 6e ou encore le 9e arrondissement de Ndjamena, pas d'électeurs alignés : il n'y a que les agents de bureau de vote avec quelques observateurs » qui entourent les urnes et les bulletins. Un agent rencontré par le site raconte que « sur 439 électeurs inscrits, il n'y a qu'une trentaine de votants ».Il s'agit même, poursuit une source interrogée par Tchad Infos, d'un « désert électoral », véritable « désaveu des Tchadiens ». Et une chose est sûre, indique Wakat Séra : on est bien « loin des 80% escomptés par les maîtres militaires par intérim du Tchad ! » et ce « malgré les moyens financiers et matériels » ainsi que « le large ratissage opéré au sein des partis politiques, des chefs traditionnels et de la société de façon générale ». Alors, même si les chiffres de participation ne sont pas encore connus, pour Tchad Infos, « le manque d'engouement constaté (...) suscite des préoccupations quant à la légitimité des résultats » qui découleront de ce vote.Plusieurs journaux croient déjà connaître les résultatsPour de nombreux titres dont L'Observateur Paalga au Burkina Faso, c'est sûr : « Les résultats de ce référendum seront sans surprise, le "oui" étant sûr de l'emporter. » Oui à la proposition de nouvelle Constitution qui défend un État unitaire, face à des fédéralistes appelés à boycotter en masse le scrutin. L'Observateur, dans le fond, est du même avis que ses collègues tchadiens : pour « la sincérité du scrutin, le sérieux des acteurs politiques (...), et la réalité de l'exercice démocratique du pouvoir, (...) il faudra repasser ». Mais qu'importe. « Les apparences seront sauves » et surtout le pouvoir fait « avec ce référendum, de grands pas vers la légitimation républicaine de son pouvoir. »Et ce d'autant plus que le gouvernement de Mahamat Idriss Déby a pu bénéficier d'un soutien inattendu : celui de l'opposant Succès Masra, pendant longtemps l'un des plus farouches critiques du pouvoir. Il faut dire, analyse Wakat Séra, que, poursuivi par la justice tchadienne, Succès Masra « n'a dû son retour à Ndjamena qu'à des négociations avec le régime de transition dirigé par le général Mahamat Idriss Déby ». Du coup, poursuit le titre, « son revirement pour le "oui" au référendum a vite été considéré comme un retour de service rendu, au profit du pouvoir de la transition ». Mais il y a peut-être du positif à en tirer, conclut le journal burkinabè : « Il faut […] espérer que la nouvelle Constitution contribue à accélérer la fin de la transition. »Élections générales en RDCPlus que quelques heures avant la fin de la campagne en vue du triple scrutin de ce mercredi. Et malgré les rumeurs de report, liées aux difficultés logistiques rencontrés par le pouvoir, Le Phare Online précise que la Céni a souhaité « tordre le cou aux rumeurs » et « ​​​​​​​confirmer la tenue des élections générales ». Pas d'inquiétude. Le Phare précise encore que « ​​​​​​​le déploiement des kits électoraux est effectué à environ 95% sur l'ensemble du territoire national ».Bref, tout est réuni pour que la vingtaine de candidats clôturent leur campagne ce soir – de toute façon, rappelle Jeune Afrique, le président sortant Félix Tshisekedi « tient fermement à ce que le calendrier soit respecté » car, croit savoir le magazine, « ​​​​​​​il espère effacer les doutes qui continuent d'entourer le vote de 2018 ». Des doutes qui ont « ​​​​​​​pollué les premières années de son mandat… »Un caillou dans la chaussure du président sortant aussi : l'ombre de Joseph Kabila, qui conservait, rappelle Le Monde Afrique, « ​​​​​​​à l'heure de l'intronisation de Félix Tshisekedi, une représentation parlementaire conséquente », lui donnant un « poids politique » conséquent. Et même si l'ancien président, taiseux, garde désormais le silence… Le Monde Afrique se prépare à une éventuelle réapparition. Forcés à faire « l'exégèse de ses silences, livrés à eux-mêmes », les partisans de l'ancien chef d'État continuent d'espérer, d'autant que Joseph Kabila s'est récemment, et publiquement, réconcilié avec Moïse Katumbi, l'un des principaux challengers du sortant. Bref, conclut un observateur, même si « ​​​​​​​Joseph Kabila est affaibli (…) il a de beaux restes ». À bon entendeur.

Le débat africain
Présidentielle en RDC, COP28 et Zelensky à Washington… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Dec 15, 2023 49:00


Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Au sommaire : les derniers jours de campagne électorale en RDC, un accord signé à la COP28 sur une transition « hors des énergies fossiles », la visite du président ukrainien Zelensky à son homologue Joe Biden. Nos invités :- Karine Oriot, correspondante en France de la chaîne de télévision camerounaise Canal 2 International- Cécile Goudou, secrétaire de rédaction à la Radio nationale du Bénin, lauréate 2016 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon- Israel Mutala, journaliste, président de l'Association des médias d'informations en ligne de la RDC

Invité Afrique
Georges Buse Faley: «Je suis le défenseur de la majorité silencieuse congolaise qui est dans une totale détérioration de vie»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 15, 2023 2:24


Georges Buse Faley, ancien directeur de cabinet de l'ex-président Laurent-Désiré Kabila, est candidat à l'élection présidentielle du 20 décembre prochain, en République démocratique du Congo. À quelques jours des élections générales en RDC, RFI donne la parole aux candidats. Georges Buse Faley répond aux questions de Laurent Correau. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Je suis candidat à l'élection présidentielle pour un but unique : être le défenseur de la majorité silencieuse congolaise qui est dans une totale détérioration de vie, sanitaire, alimentaire, sécurité physique. Il y a un besoin urgent à l'intérieur du pays de décourager le tribalisme. Mais je vous dis, la cause réelle du tribalisme, c'est la pauvreté. Parce que dans une société pauvre, les gens se replient sur leur famille et sur leur tribu. Avec le développement envisagé d'une économie forte et prospère, avec la collaboration de l'Europe et d'autres choses bien entendu, en changeant les mentalités dans la négociation, nous visons une répartition équitable des ressources dans le respect mutuel. Et là, je crois que nous allons sécuriser le Congo par rapport à ce qui se passe en Afrique de l'Ouest. Nous ne voulons pas de coup d'État, nous ne voulons pas un anti-européanisme qui n'a plus de place dans le monde moderne.Selon vous, quels devraient être les chantiers prioritaires du prochain président ?Restaurer la paix à l'Est de la RDC en attaquant la cause de ce qui se passe de ce côté-là de notre pays. Et cette cause, on sait que ce sont les multinationales qui font tout pour brouiller les cartes et piller les richesses du Congo, qui sèment la panique depuis plus de vingt ans en causant des millions de morts pour lesquels le monde civilisé n'a pas l'air de payer l'attention comme il le fait en Ukraine ou en Israël. La deuxième priorité, mettre fin immédiatement au coulage des recettes de l'État, l'argent qui sort par des voies irrégulières, afin de maximiser toutes les catégories de recettes financières publiques.Pour vous, la lutte contre la corruption est donc un dossier essentiel auquel doit s'attaquer le prochain président ?Le dossier central, inévitable, c'est celui-là : comment faire à très court terme pour mettre en place un audit qui ne va pas durer longtemps pour restructurer la Banque centrale, restructurer les douanes, restructurer les entreprises des économistes et les entreprises publiques qui sont des portefeuilles de l'État. De là, proviendra cet argent qui doit arriver à destination à la Caisse centrale. J'ai l'expérience à la Gécamines [Société générale des carrières et des mines] où j'ai travaillé pendant 22 ans. Nous avons restructuré la Gécamines à l'époque pour résoudre ce genre de problèmes. On peut restructurer ces grandes entités, très vite mettre en place des gens compétents. Très vite, trois mois après, les coulages sont stoppés.

Invité Afrique
Erik Nyindu: «Au Congo, la dynamique de la campagne électorale est du côté de Félix Tshisekedi»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 15, 2023 8:55


« Au Congo, la dynamique de la campagne électorale, elle est du côté de Félix Tshisekedi », affirme sur RFI son porte-parole, Erik Nyindu. « La dynamique en faveur de l'opposant Moïse Katumbi, ce n'est qu'un leurre ». Que fera le président-candidat Tshisekedi pour les salaires des fonctionnaires civils et militaires s'il est élu pour un deuxième mandat ? Cinq jours avant la présidentielle de mercredi prochain, son porte-parole répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Erik Nyindu, quelle est la réalisation dont le président Tshisekedi peut être le plus fier depuis son arrivée au pouvoir ? Erik Nyindu : C'est la mise en place d'une disposition de la Constitution qui est la gratuité de l'enseignement primaire. C'était dans la Constitution de 2006, mais aucun des pouvoirs en place, jusqu'à présent, n'avait osé le faire, n'avait eu le courage de le faire. C'est ça la particularité du président Tshisekedi, c'est qu'il a eu le courage et la volonté politique de le faire, il a mis ça en place. Il y a près de cinq millions de jeunes enfants qui ont repris le chemin de l'école, qui n'auraient pas pu le faire autrement parce que leurs parents n'avaient pas les moyens de payer des études. C'est quelque chose de très important, ça donne un bagage à ces enfants pour pouvoir avancer et se débrouiller dans la vie.Plusieurs candidats de l'opposition affirment que cette gratuité est factice, car les enseignants sont tellement mal payés qu'ils sont obligés de rançonner les parents d'élèves…Ce n'est pas vrai. Ça, c'est un discours de l'opposition qui veut s'opposer à tout. Cette mesure a été une mesure difficile à mettre en place, elle se concrétise de plus en plus et sur toute l'étendue du pays. Il y a des mesures d'accompagnement. Notamment, il y a eu une mécanisation de plus de 100 000 professeurs, donc ça veut dire que leur salaire a été payé de façon bancarisée. On a augmenté aussi le salaire des professeurs, qui atteint aujourd'hui entre 300 et 400 dollars le mois. Et puis, surtout, la construction d'écoles : près de 7 000 écoles sont en chantier, dont près de 80% sont déjà construites, et ça permettra aux enfants de pouvoir y accéder dès la rentrée scolaire de 2024.L'un des problèmes, actuellement, dans votre pays, c'est l'inflation : + 22% en un an, dit le FMI. Comment comptez-vous arrêter la chute du franc congolais par rapport au dollar ?D'abord, il faut dire que ce problème d'inflation est un problème mondial, donc le Congo subit, comme le reste du monde, l'inflation. Une inflation qui, au Congo, est moins forte que celle de plusieurs autres pays africains. Le président, dans son projet politique pour le second mandat - si les Congolais lui font confiance pour le réélire -, a justement décidé de réduire l'impact de l'envolée des prix, notamment les prix des denrées de première nécessité, notamment le carburant, les produits alimentaires. Et aussi, par rapport au taux de change, en accentuant l'efficacité de la dépense publique : mieux dépenser, moins de dépenses de l'État et de meilleures dépenses qui sont bien ciblées, en espérant aussi que la conjoncture mondiale va s'améliorer.Félix Tshisekedi dit vouloir faire du Congo l'Allemagne de l'Afrique, mais dans un pays comme le vôtre où seulement, selon la Banque mondiale, 20% de la population a accès à l'électricité, est-ce que cela ne risque pas d'être un slogan sans lendemain ?Non, ce n'est pas un slogan. Qu'est-ce que c'est, l'Allemagne aujourd'hui ? C'est le moteur de l'économie européenne, un grand pays qui, surtout, a une tradition industrielle. Eh bien, c'est ce qu'on veut faire du Congo, un pays industriel, et pour pouvoir faire des usines, des manufactures, qui vont pouvoir employer la jeunesse congolaise, eh bien vous avez raison, il faut de l'énergie. Alors, il faut comprendre que durant le mandat du président Tshisekedi, on est passés, en 2020, de 12 460 gigawatts produits dans le pays à, en 2022, 15 287 gigawatts, c'est-à-dire une augmentation. On a eu une situation qui était catastrophique à l'arrivée du président Tshisekedi et on travaille là-dessus. Et, notamment, on a mis en place l'ARE, l'Agence de régulation de l'électricité, qui permet justement d'assainir ce secteur. Cette libéralisation va donner toute son efficacité, notamment avec des projets qu'on appelle off-grid, c'est-à-dire des projets hors réseau, des petites centrales hydro-électriques dans les territoires, des petites centrales photovoltaïques dans les territoires, qui vont permettre d'éclairer le Congo et de fournir de l'électricité pour l'industrialisation du pays.Pour redresser la situation militaire dans l'Est du pays, il faut remotiver les militaires, il faut augmenter leur solde - cent dollars par mois, ça ne suffit pas -, disent plusieurs candidats de l'opposition. Qu'est-ce que vous en pensez ? Je pense qu'il faut voir ce problème de façon globale. Ce n'est pas simplement une question de solde. D'abord, je voudrais dire une chose, aucun président, de toute l'histoire du Congo, n'a autant investi dans l'armée congolaise. À son arrivée, le président trouve une armée faite de bric et de broc, pratiquement en décomposition. Qu'est-ce qu'il fait ? Il lance une réforme, il augmente le budget global de la défense, qui passe à 10,4% dans le budget 2023, tout en sachant que, globalement, on augmentait le budget du pays - on est passés de 4 milliards en 2019 à 16 milliards en 2023. Il fallait le faire et c'est le président Tshisekedi qui a permis de le faire. Donc à partir de là, une loi de programmation militaire a été votée cette année, elle est en train d'être mise en application, cela permet justement d'augmenter encore plus la solde des militaires, d'améliorer le social des militaires. Deux grands hôpitaux, par exemple, à Kinshasa, l'hôpital du camp Tshatshi et l'hôpital du camp Kokolo, ont été rénovés, modernisés, ce qui permet aux militaires et à leur famille de se faire soigner là-bas gratuitement, ce qui permet de redonner de la dignité à nos soldats. Dernière mesure, la loi sur la réserve armée, qui permet à près de 40 000 jeunes Congolais, qui ont répondu à l'appel de la patrie, d'être formés aujourd'hui et d'accompagner, justement, l'armée dans son rôle de défense de la patrie.Dans l'opposition, plusieurs candidats pointent la très forte disparité entre les députés congolais, qui gagnent quelque 25 000 dollars par mois, et les nombreux fonctionnaires civils et militaires, qui ne gagneraient qu'entre 80 et 100 dollars par mois. Ils crient à l'injustice. Qu'est-ce que vous répondez ? Tout ce que je dis, c'est que dans le projet du président, il y a une mesure d'harmonisation des salaires de la fonction publique, notamment parce qu'il veut augmenter le pouvoir d'achat des Congolais. Pour ce qui est du salaire des députés, c'est quelque chose qui sera décidé au sein du Parlement. Si, effectivement, il faut baisser le salaire des députés, ça sera décidé ainsi et ce sera fait. Mais le poujadisme, le populisme, qui consistent à pointer du doigt le salaire des députés sans voir le reste, si on peut dire, de l'équation, c'est un discours populiste d'une opposition qui n'a pas d'idées.Pour mieux dénoncer le soutien du Rwanda aux rebelles du M23, le président Tshisekedi n'hésite pas à comparer le président Kagame à Hitler. Est-ce que ce n'est pas une comparaison excessive ? Ce sont des propos qui sont conformes à la réalité. Hitler en son temps, vous le savez très bien, a eu des visées expansionnistes qui ont conduit à une guerre mondiale. Monsieur Kagame a des visées expansionnistes sur le Congo qui peuvent conduire à une guerre mondiale africaine, et c'est pour cela que l'on dit que le président Kagame a une mauvaise politique, et on appelle la communauté internationale à le sanctionner pour que la paix revienne au sein de l'Afrique centrale.Il y a un mois, sur RFI et France 24, Félix Tshisekedi a déclaré : « Je n'ai pas peur de l'opposition, qu'elle soit unie ou pas », mais le ralliement de quatre candidats à Moïse Katumbi, l'affluence aux meetings de ce dernier, est-ce que ce ne sont pas autant d'indices qui montrent qu'il y a dans l'opposition une dynamique pour le candidat Katumbi ? Je crois qu'il y a un leurre, un leurre, d'ailleurs, qui est un piège pour les médias, et vous êtes tombé dans ce piège, monsieur Boisbouvier. D'abord, un, l'affluence aux meetings de Katumbi, c'est une affluence feinte, ils trafiquent leurs images. La réelle affluence se trouve aux meetings du candidat numéro 20, Félix Tshisekedi. Regardez, renseignez-vous et vous verrez que la population vient nombreuse, même au Katanga, là où certains prétendaient que c'était un fief de Katumbi. Le président a fait le plein, on n'avait jamais vu ça. Ça, c'est une première chose. La deuxième chose, le ralliement. C'est quelque chose qui avait déjà été préparé depuis longtemps, donc ils sont en train de feuilletonner ce ralliement pour pouvoir créer une sorte de faux buzz dans les médias, et en fait, ce sont des ralliements d'individus, ce sont des stratégies individuelles, de Sesanga, de Matata, de Diongo. Alors que, dans notre camp, les soutiens du président Félix Tshisekedi sont de véritables ténors politiques : il a monsieur Bemba, il a monsieur Kamerhe, il a monsieur Bahati, il a monsieur Mboso, il a la jeune génération avec le Premier ministre Sama Lukonde, et là, ce sont des partis politiques, des mouvements reconnus comme ayant une véritable assise dans le pays qui ont désigné Tshisekedi comme le candidat. Donc, Tshisekedi est un candidat indépendant, mais soutenu par les militants de l'UDPS, du MLC, de l'AFDC, de l'UNC et d'autres partis qui le soutiennent. Vous le voyez, la dynamique est différente. Nous, c'est une dynamique collective, qui porte un candidat, alors que chez Katumbi, ce sont des ralliements individuels qui ne donneront rien en fin de course.En vue de l'élection de ce mercredi 20 décembre, beaucoup d'opposants n'ont pas confiance dans la neutralité de la Céni, la Commission électorale. Ils encouragent leurs partisans à rester devant chacun des bureaux de vote, jusqu'à l'affichage des résultats. Qu'est-ce que vous en pensez ? (Rires) Je pense que c'est une bonne chose, mais nous, nous ferons la même chose. Je pense que la vigilance populaire est une bonne chose et nous ferons la même chose chez nous. Le président a donné le mot d'ordre à ses militants, à ses électeurs, de rester devant les bureaux de vote. Nous devons surveiller ça parce que nous savons qu'il y a une stratégie, qui a déjà commencé de la part de l'opposition, de dénoncer les résultats, quels que soient ces résultats. Sachant qu'ils vont certainement perdre cette élection, ils commencent déjà à préparer un discours de contestation pour pouvoir créer l'instabilité dans le pays. Nous refusons ça, parce que la démocratie congolaise, c'est quelque chose de fragile, c'est quelque chose de précieux, à laquelle nous tenons. Mais d'un autre côté, je dirais qu'il faut faire confiance à la Céni. La Céni est une instance indépendante, avec à sa tête Denis Kadima qui est l'un des experts mondialement connus de la gestion des processus électoraux. Il n'est pas seul. Il a une équipe de professionnels. Il y a des représentants de l'opposition au sein de la Céni. Il y aura aussi une vingtaine de missions d'observation. Donc, de ce point de vue, ce seront des élections sous surveillance, des élections transparentes, justes et crédibles.

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Tony Bolamba: «Je porte le projet de l'austérité afin de faire renaitre l'équité dans mon pays.»

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Play Episode Listen Later Dec 15, 2023 2:21


Toute cette semaine, Radio France Internationale donne la parole aux candidats à l'élection présidentielle congolaise. Quels sont leurs projets, quelle est leur ambition ? Tony Bolamba est consultant, c'est un ancien gouverneur de l'Equateur. Il défend un programme basé sur la redistribution, afin de remobiliser les fonctionnaires et de favoriser l'émergence d'une classe moyenne. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Tony Bolamba : Je suis candidat parce que je dois redonner à mon pays tout ce qu'il m'a donné, tout ce qu'il a fait de moi, et j'ai un projet pour mon peuple. Je fus gouverneur de la province de l'Équateur, raison pour laquelle les plans que j'avais pour l'Équateur sur l'austérité, je souhaiterais amener ça au niveau national afin de créer l'équilibre social et de lutter contre l'injustice sociale. Qu'est-ce qui vous choque le plus à l'heure actuelle dans la société congolaise ? C'est le manque d'équité, parce que moi, je trouve inadmissible qu'un député national puisse percevoir 20 000 dollars américains, un sénateur, 50 000 dollars américains. Et ce qui me choque, ce sont les incompréhensions entre toute la classe politique, oubliant que nous n'avons qu'un seul point commun, qui est la RDC. Les injures ont remplacé un vrai projet social pour notre population.C'est ce projet que vous voulez porter ? Je porte le projet de l'austérité afin de faire renaitre l'équité dans mon pays. Si le peuple nous accorde sa confiance, nous commencerons d'abord par diminuer les salaires de toutes les institutions qui perçoivent de 20 000 à 50 000, voire 100 000 dollars américains le mois, et redistribuerons à ceux de nos fonctionnaires et autres employés qui n'ont pas de gros salaires. Si on augmente les salaires des enseignants, ils auront un devoir de résultats : améliorer l'enseignement. On redistribue aux militaires, ils auront un devoir de résultats : protéger le pays. On améliorera les professeurs, les médecins et ainsi de suite. Donc tout ce que nous prendrons à ceux qui ont des salaires, des rémunérations faramineuses, nous les redistribuerons à ceux qui n'en ont pas pour créer une classe moyenne et créer l'équilibre social et l'équité.Qu'est-ce que cette classe moyenne permettrait en République démocratique du Congo, selon vous ? La classe moyenne permettra la consommation, la consommation permettra l'appel aux nouveaux investissements, la classe moyenne permettra l'équilibre familial, parce qu'aujourd'hui, le tissu familial est détruit suite à la pauvreté, raison pour laquelle il faudrait absolument faire renaître cette classe moyenne.Au-delà de ce plan d'austérité, y a-t-il un autre point important de votre programme ? Mon programme ne sera basé que sur le plan d'austérité parce que tout part de l'inégalité sociale et de l'injustice sociale dans notre pays. Aujourd'hui, on parle des groupes armés, on parle des différents maux qui rongent notre pays, tout est dû à la pauvreté. Donc dès que nous mettrons ce plan en application, je pense que nous allons diminuer petit à petit tous les maux qui rongent notre pays.

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Moïse Katumbi: «Le principal opposant au président Tshisekedi, c'est la population congolaise»

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Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 8:09


« Le principal opposant au président Tshisekedi, c'est la population congolaise », affirme le candidat Moïse Katumbi sur RFI. À une semaine de l'élection présidentielle, ce poids lourd de l'opposition congolaise répond à ceux qui l'accusent d'avoir utilisé dans le passé un passeport zambien. Il réagit aussi au président de la CENI qui promet des élections transparentes. En ligne de Kinshasa, le leader du parti « Ensemble pour la République » répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

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Loli Nkema Liloo Bokonzi: «Un chef d'État doit s'entourer de collaborateurs réellement soucieux de servir le pays»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 2:26


Les Congolais sont appelés aux urnes le 20 décembre prochain pour des élections générales et d'ici là, RFI donne la parole aux différents candidats au scrutin présidentiel. Loli Nkema Liloo Bokonzi est homme d'affaires et candidat indépendant. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Nkema Liloo Bokonzi Loli : Je suis candidat à la présidence de la République pour apporter des solutions concrètes aux problèmes que traverse le pays, des problèmes qui n'ont que trop duré. C'est-à-dire l'insécurité, le chômage, la corruption principalement. Et tant d'autres problèmes.Quels devraient être, selon vous, les chantiers prioritaires du prochain chef de l'État ?Selon moi, naturellement, c'est la sécurité, comme priorité des priorités. Ensuite, l'agriculture pour relancer solidement notre économie et notamment lutter contre la famine et l'insécurité alimentaire. L'éducation et la santé, les infrastructures (transports, voies de télécommunications...) et enfin la prise en charge de la jeunesse et l'entrepreneuriat.Comment est-ce que vous vous y prendriez pour les mener à bien si vous étiez élu ?Pour réussir son programme et son mandat, la priorité, en matière de gestion, est d'abord de bien s'entourer. Un chef d'État doit s'entourer de collaborateurs réellement soucieux de servir le pays, des collaborateurs compétents et dévoués à la tâche. Ça, c'est la première chose. Et l'autre aspect, c'est de lutter sans ambages contre la corruption qui est devenue chez nous un fléau et qui est nuisible à la bonne marche du pays.Mais concrètement, qu'est-ce que vous allez faire ?Écoutez, nous devons d'abord commencer avec ce que nous avons, naturellement. Et, au-delà de cela, nous allons lever des fonds, ce que, moi, j'appelle des fonds d'investissement, tant dans le public que dans le privé, pour stimuler l'économie, stimuler le budget.Et pour la question de l'insécurité à l'est du pays par exemple, qu'est-ce que vous allez faire ?Le seul moyen de le faire, c'est de réformer l'appareil sécuritaire : l'armée, la police... Les outiller pour leur donner des conditions de travail et des salaires dignes de ce nom. Naturellement, la réforme prendra un certain temps, mais il y a des mesures urgentes que nous devons prendre. C'est-à-dire, il faut disponibiliser les fonds qu'il faut, les intelligences qu'il faut, avoir une diplomatie agissante, qui va nous permettre d'être unis, d'abord au niveau de la région et de l'Afrique, pour pouvoir éradiquer ce problème. Nous allons nécessairement mettre en place des partenariats et des accords, mais qui doivent être sincères. Il n'y a pas d'autres moyens en dehors de cela.

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Marie-Josée Ifoku: «Notre vision: donner naissance à une nouvelle république»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 2:26


Toute cette semaine, RFI donne la parole aux candidats à la présidentielle du 20 décembre prochain en République Démocratique du Congo. Marie-Josée Ifoku est originaire de la province de la Tshuapa, dont elle a été vice-gouverneure et gouverneure. Déjà candidate en 2018, elle revient dans la course à la présidentielle pour, dit-elle, créer une rupture avec le système de prédation dont sont victimes les Congolais. RFI : Pourquoi êtes-vous candidate à la prochaine élection présidentielle ?Marie-Josée Ifoku : Je brigue la magistrature suprême pour la simple et bonne raison que j'ai fait un constat amer, c'est que le pays est mourant et qu'il fallait prendre le courage de l'enterrer nous-mêmes et de donner naissance à une nouvelle république puisque nous avons constaté que, depuis que nous sommes nés État indépendant du Congo (nom donné au pays quand il était considéré comme « propriété du roi des Belges » entre 1885 à 1908), en passant par l'Indépendance jusqu'à aujourd'hui, la classe politique s'est transformée en prédateurs. C'est cela qui détruit tout et c'est cela qui empêche le pays d'aller de l'avant.Alors quels devraient être, selon vous, les chantiers prioritaires du prochain chef de l'État ?Ayant constaté, justement, que la classe politique est malade, nous, nous avons mis en exergue l'Homme congolais. C'est notre plus grand chantier. La première ressource que le Congo a, c'est le Congolais. Donc, nous voulons travailler au niveau de l'éducation, l'éducation classique, l'éducation en termes d'éthique, l'éducation professionnelle, métiers... Nous voulons redonner la valeur à l'Homme congolais et ce n'est qu'à travers l'éducation. Le plus grand chantier, pour nous, ça sera l'Homme congolais, de 0 à 77 ans. Travailler à 360 degrés sur l'Homme congolais. Comme cela, nous aurons toutes les chances d'avoir une nouvelle classe politique.Et sur ce sujet prioritaire, comment comptez-vous vous y prendre ?Tout un programme est mis en place pour nous à travers, d'abord, je vous ai dit, l'éducation classique. Nous voulons changer complètement l'éducation classique. Il va falloir que, quand un Congolais a fini ses études, de manière culturelle, il maîtrise au moins deux langues nationales. Et ensuite avoir un programme qui lui permet directement de travailler avec ces richesses naturelles. Tout le programme, que ça soit au niveau secondaire jusqu'à l'université, visera à avoir beaucoup d'ingénieurs au Congo puisque nous avons trop de richesses pour ne pas pouvoir manipuler ces richesses-là et laisser les autres le faire. Nous devons produire des Congolais qui ont la capacité de le faire. Il y a un programme au niveau de l'infrastructure de base d'abord, qui est l'éducation, donc la construction des écoles, la construction des universités... Sans parler de l'infrastructure de base de manière générale pour permettre au pays d'aller de l'avant, je parle de l'électricité, de l'eau potable, des routes pour pouvoir relier les provinces... je parle aussi de la construction des écoles. Et ces écoles vont fonctionner de manière classique dans l'avant-midi et dans l'après-midi. Ça deviendra toute une machine pour permettre aux adultes ou à d'autres jeunes qui n'ont pas pu aller à l'école de retourner à l'école et leur apprendre des métiers, leur apprendre l'éthique, leur apprendre à aimer leur pays, leur apprendre aussi le patriotisme... Donc, c'est à travers ces structures-là que nous allons pouvoir permettre aux Congolais d'être instruits, d'être éduqués, d'être renouvelés dans leur intelligence afin de nous permettre de donner naissance à une nouvelle république. Parce que c'est cela notre vision : donner naissance à une nouvelle république.

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Noël Tshiani: «Redonner au Congo un nouveau leadership capable de mettre le pays au travail et sur la voie du développement accéléré»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 3:00


Toute cette semaine, RFI donne la parole aux candidats à la magistrature suprême en République démocratique du Congo. Quelles sont leurs ambitions, quel est leur projet ? Noël Tshiani est originaire de la province du Lomami. Il est candidat pour la 2ᵉ fois. Sa force, dit-il, c'est son expérience professionnelle. Il a notamment été directeur à la Banque mondiale. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Noël Tshiani : Je brigue la magistrature suprême de la République démocratique du Congo (RDC), mon pays, pour transformer la vie de nos compatriotes, qui ont trop souffert de la mauvaise gouvernance depuis l'accession du pays à l'indépendance. Pourquoi mauvaise gouvernance ? Parce que le Congo a été dirigé par des leaders qui n'étaient pas préparés, qui n'avaient pas d'éducation, qui n'avaient pas d'expérience professionnelle, qui n'avaient pas le niveau d'intégrité suffisant et qui manquaient de vision.RFI : Selon vous, quels devraient être les chantiers prioritaires du prochain chef de l'État ?Les chantiers prioritaires sont connus de tout le monde ! D'abord, le rétablissement de la paix et de la sécurité sur l'ensemble du territoire national. La fourniture des services publics de base, c'est-à-dire l'eau, l'électricité, l'accès à l'éducation de qualité et l'accession aux soins de qualité. Mais au-delà de cela, la construction des infrastructures. La RDC, c'est un grand pays, toutes les infrastructures sont délabrées : les routes, les autoroutes, les chemins de fer... Et aussi nourrir la population, arriver à réaliser ce que j'appelle l'autosuffisance alimentaire. Ces choses-là sont très importantes. Mais au-delà de cela, nous devons rétablir la bonne gouvernance, le fonctionnement normal de la justice et surtout la refondation de l'État. Parce que l'État congolais n'existe que de nom aujourd'hui.Et sur ces principaux chantiers prioritaires, comment comptez-vous vous y prendre ? Qu'avez-vous à apporter ?Après avoir été directeur-résident de la Banque mondiale à Washington, j'ai géré des programmes de développement dans plusieurs pays. J'apporte ici une expérience qu'aucun autre candidat n'a. En tant qu'ancien fonctionnaire international, j'ai une vision plus large des choses. Une vision de ce qui se passe dans d'autres pays. J'ai utilisé cela pour préparer une vision de développement que l'on appelle le « plan Marshall de Noël Tshiani pour la reconstruction et le développement de la RDC » qui, s'il est mis en œuvre, va nous permettre de régler chacun des défis de développement que j'ai énumérés tout à l'heure.Par conséquent, avec mon éducation, mon expérience, le niveau d'intégrité qu'il faut parce qu'il y a beaucoup de corruption dans mon pays... Je suis l'un des rares candidats qui porte des gants blancs, parce que jamais corrompu, jamais trempé dans la mauvaise gouvernance, jamais trempé dans les détournements de fonds publics ou la prédation des ressources naturelles. Et surtout, je n'ai pas de sang sur les mains, pour n'avoir jamais été dans les rebellions meurtrières. Je pense que j'apporte le renouveau qu'il faut pour redonner au Congo un nouveau leadership capable de mettre le pays au travail et sur la voie du développement accéléré.

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Justin Mudekereza Bisimwa: «la précarité dans laquelle vit le peuple congolais m'a beaucoup interpellé»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 5:44


Toute cette semaine, Radio France Internationale donne la parole aux candidats à la prochaine élection présidentielle en République Démocratique du Congo. Justin Mudekereza Bisimwa est le président national du Mouvement d'élites pour la démocratie et le vrai changement (MDVC). Originaire du Sud-Kivu, il est également le dirigeant d'une société privée, ADEC Ltd. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Justin Mudekereza Basimwa : Je suis candidat pour trois raisons : la première raison, c'est que la précarité dans laquelle vit le peuple congolais m'a beaucoup interpellé. La deuxième raison, c'est que le président de la République, monsieur Félix Tshisekedi a, à un moment donné, reconnu que les projets qui sont financés par le gouvernement n'aboutissent pas. Il y a trop de détournements, il y a trop de corruption. Et il a reconnu que c'est un problème de pilotage. La troisième raison, c'est la situation de sécurité dans notre pays : il faut que je puisse juguler cette question avec, bien entendu, le peuple congolais qui pourra me faire confiance.RFI : Selon vous, quels devraient être les chantiers prioritaires du prochain président ?Il y a tout d'abord la question de la sécurité de notre pays. Vous savez très bien que notre pays est agressé par le Rwanda et d'autres forces mafieuses. Je me dis que ça doit être la première priorité parce que, en tant qu'acteur de développement, je ne (pense) pas (qu')un développement puisse être possible lorsqu'il y a cette insécurité devenue grandissante. Le grand chantier suivant sera le social du peuple congolais. Aujourd'hui, on nous parle d'un budget de 16 milliards de dollars du gouvernement congolais. Mais je pense que ce sont des chiffres farfelus parce que, quand vous voyez, si vous avez déjà été ici à Kinshasa par exemple ou dans d'autres provinces, vous ne pouvez penser que nous avons un budget de plus de 5 milliards de dollars.Quelles seraient vos solutions dans le domaine sécuritaire et du social ?Pour le domaine sécuritaire d'abord, je vais investir des moyens conséquents dans l'armée pour qu'elle soit dissuasive. Et nous pourrons aussi nous efforcer d'utiliser la diplomatie : causer avec ceux qui nous agressent, ce n'est pas mauvais. Et sur la question du social du peuple congolais, nous allons créer des emplois pour que le Congolais puisse travailler du 1er au 31 et avoir son salaire décent. On va aussi créer des logements sociaux, à bon prix bien sûr, pour que le Congolais puisse s'en procurer tout en travaillant. Et, petit à petit, chaque Congolais qui a un emploi pourra se procurer une maison où il peut vivre de manière saine avec sa famille.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : dernière ligne droite avant les élections

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 13, 2023 20:00


En RDC, êtes-vous prêts pour les élections générales du 20 décembre ? A une semaine des scrutins, j'attends vos témoignages sur la campagne et le processus électoral. Le pays parviendra-t-il à relever les défis logistiques, financiers et sécuritaires ? Nous lançons le débat.   

Invité Afrique
Pasteur Aggrey Ngalasi Kurisimi: «Devenir président de la République, c'est de l'apostolat»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2023 2:20


RFI donne la parole toute cette semaine aux candidats à la présidentielle du 20 décembre prochain en République Démocratique du Congo et leur donne l'occasion de présenter leur projet et leurs ambitions. Le pasteur Aggrey Ngalasi Kurisimi a 69 ans. Il est médecin retraité. Il présente une candidature inspirée par ses convictions religieuses. Pasteur Aggrey : Je voudrais être un instrument de la gestion « autrement » de notre nation, faire les choses en toute intégrité, honnêteté, loyauté et amour de la patrie. C'est cette grâce-là qui m'a conduit à déposer ma candidature en tant que candidat à la présidence de la République.RFI : Selon vous, quels devraient être les chantiers prioritaires du prochain président ? C'est très important que le social soit privilégié, que la sécurité, ensuite, nous pousse à jouir de tous les bienfaits… et nous voulons que la droiture puisse être l'élément principal de notre gestion afin, qu'étant un pays très riche, il y ait une répartition équitable des richesses du pays jusqu'au plus petit peuple de notre nation.Vous évoquiez à l'instant le social, que souhaiteriez-vous faire concrètement en matière sociale ? Par exemple, il faut que chacun arrive à une auto-suffisance alimentaire, à pouvoir travailler et recevoir le salaire de son travail minimum. Dans le domaine de la santé, les soins primaires doivent être assurés sur toute l'étendue de la République, et cela est possible et nous allons le faire.Mais concrètement, comment est-ce que vous vous y prendriez pour obtenir ce résultat ?  Il nous faut des moyens financiers. Le Congo est dans un état d'urgence sanitaire.Où trouver, selon vous, les moyens nécessaires pour cette politique ? Les moyens, nous les trouverons. Un peu de bonne volonté et d'honnêteté dans un pays si riche, et quand c'est bien canalisé par les recettes, on assurera les soins de santé primaire de tout le monde. C'est un aspect primordial, parce que nous estimons que devenir président de la République, c'est de l'apostolat, et lorsqu'on parle de l'apostolat, ça sous-entend – et moi, en tant que pasteur – que nous devons servir et non se servir. Nous savons que cela est possible s'il y a une bonne justice, mais aussi un civisme, de l'amour pour ce peuple.

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Floribert Anzuluni: «La quasi-totalité de la classe politique a pris le pays en otage depuis trop longtemps»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2023 2:26


Toute cette semaine, RFI donne la parole aux candidats à la magistrature suprême en République Démocratique du Congo. Quelles sont leurs ambitions, quel est leur projet ? Floribert Anzuluni est l'ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi. Président du parti Alternative citoyenne et candidat désigné par la société civile, il dénonce le système de prédation entretenu, selon lui, par la classe politique congolaise. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Floribert Anzuluni : D'abord, c'est une initiative, il est important de le préciser, qui est collective, qui est portée par des acteurs issus de la société civile et de l'engagement citoyen qui ont décidé de prendre un engagement politique partisan pour mettre fin au système de gouvernance que nous appelons « prédateur », qui malheureusement est incarné par la quasi-totalité de la classe politique qui a pris le pays en otage depuis trop longtemps et qui est à la base de la quasi-faillite du pays aujourd'hui. J'ai été mis en avant à travers un processus assez inédit de primaires citoyennes organisées par un réseau d'organisations de la société civile, primaires publiques pour une fois avec des débats publics et à l'issue de ce processus, j'ai été désigné candidat président alternatif.Selon vous, quels devraient être le ou les chantiers prioritaires du prochain chef de l'État ?Pour nous, les chantiers prioritaires sont à trois niveaux. Le premier niveau, c'est la question sécuritaire. On en parle, il n'y a pas de solution parce qu'il n'y a pas de volonté, et il n'y a véritablement pas de compréhension suffisante. Prioritairement la question de l'Est, mais également d'autres questions d'insécurité à travers le pays. Et la deuxième question, c'est la question de la gouvernance. C'est ce que nous, nous appelons justement le système de prédation, le système de gestion prédateur. C'est ce système qui empêche en réalité le pays de se développer parce que les ressources qui doivent être mises à disposition pour investir, pour reconstruire le pays, sont détournées par un petit groupe de personnes. Et ça, il faut y mettre un terme véritablement en dehors des slogans. Et le troisième segment, très clairement, c'est ce que nous, nous appelons l'économie au service du social. Il faut qu'on mette en place un contexte économique qui permette non pas simplement de surexploiter les quelques entreprises qui existent, mais de mettre un cadre qui va permettre de multiplier les entreprises, principalement des PME locales, qui va leur permettre de créer de l'emploi, augmenter l'assiette fiscale et en bout de ligne, régler les problèmes sociaux des citoyens.Et sur ces sujets, comment comptez-vous vous y prendre ?Sur la question sécuritaire aujourd'hui, la première des difficultés, c'est qu'une bonne partie des personnes qui sont à l'origine et qui ont été impliquées et qui sont à la base des questions sécuritaires, malheureusement sont actives politiquement. Nous avons eu des brassages, des mixages où finalement des personnes, des hommes, qui pour une partie d'entre eux n'étaient pas des militaires, n'étaient pas formés, n'ont pas les règles et puis, ensuite, ne sont pas bien traitées parce que les conditions sociales et formations des policiers ou militaires et à l'intérieur du renseignement ne sont pas bons, ce sont ces mêmes personnes qui doivent résoudre le problème. Ce n'est pas possible. Pour nous, il faut « un nettoyage » de l'espace du système de défense et de sécurité. Il faut extraire toutes les personnes qui ont commis des actes qui nécessitent qu'ils soient extraits, il faut renforcer ceux qui vont rester, mettre en place ces conditions pour que ces agents soient dans de bonnes conditions. Et ensuite, reconstruire l'armée. Pour nous, c'est minimum 5 ans pour avoir une armée au minimum opérationnelle, je dirais, et c'est possible.

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Denis Mukwege: «Notre projet de société prévoit de mettre fin à la guerre, fin à la faim et fin aux vices»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2023 4:35


Toute cette semaine, RFI donne la parole aux candidats à la présidentielle du 20 décembre prochain en République Démocratique du Congo. Parmi eux, Denis Mukwege, prix Nobel de la paix en 2018. Âgé de 68 ans, le célèbre médecin a été surnommé « l'homme qui répare les femmes » pour les soins prodigués aux femmes congolaises victimes de viols et de mutilations sexuelles dans l'est du pays. Il se présente en tant que candidat indépendant avec l'ambition de « réparer » le Congo. RFI : Pourquoi êtes-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?Docteur Denis Mukwege : Pendant plus de 20 ans, j'ai mené des plaidoyers en faveur de la paix, surtout lutter contre l'impunité dans la région où malheureusement le corps des femmes a été utilisé comme champ de bataille. Et malgré tout ce que nous avons essayé de faire pour ramener la paix, nous avons trouvé des obstacles. En fin de compte, on nous ramène toujours à ce que ça soit les hautes autorités de notre pays qui puissent répondre à ces atrocités. Cela n'a pas été fait. Donc, au lieu de continuer à demander aux autres, j'ai décidé de prendre cette décision, qui est difficile, mais nous avons franchi cette étape.Quels devraient être les chantiers prioritaires du prochain chef de l'État de la RDC ?Je viens de le dire. Je crois que notre priorité, c'est de rétablir la paix en République démocratique du Congo. Il n'y a aucun projet de développement qui peut se faire dans ce pays tant qu'on aura des groupes armés des pays étrangers qui sèment la mort ici à l'est du Congo.Comment allez-vous vous y prendre pour y faire face si vous êtes élu ?Notre projet de société prévoit de mettre fin à la guerre, fin à la faim et fin aux vices. Nous allons réformer le secteur de la sécurité. Dans un pays comme la République démocratique du Congo – depuis 1996, quand nous avions été envahis, agressés – l'armée en République démocratique du Congo a été constituée par un mixage, brassage de groupes armés et, en évidence, on voit très bien que ces groupes n'arrivent pas à travailler ensemble comme un corps d'armée. Notre première réaction sera de réformer le secteur de la sécurité pour avoir une armée qui est capable de sécuriser nos frontières, de garantir l'intégrité territoriale de la République démocratique du Congo. Pour imposer la paix, nous allons avoir recours à une mission internationale d'imposition de la paix, pas de maintien de la paix, mais d'imposition de la paix. Et pour ça, nous avons les expériences des missions qui ont imposé la paix dans d'autres pays, et même en République démocratique du Congo, le cas de l'Ituri, c'est un cas parlant. Et une fois qu'on aura cette stabilité, effectivement, nous avons un programme de développement que nous allons pouvoir mettre en place.Une des critiques qu'on vous fait souvent est de ne pas avoir de base électorale. Est-ce que ce n'est pas un handicap pour vous ? On verra ça le 20 décembre. Je suis déjà en pleine campagne et je suis satisfait de la mobilisation. Partout où nous passons, nous voyons que la population nous écoute avec attention et la population accueille notre projet de société. Donc, je laisse à ceux qui prétendent qu'on n'a pas de base continuer à croire à ça. Partout où je suis passé, la population est derrière le projet de société que nous avons présenté.Mais si vous gagnez les élections, avec quelle majorité allez-vous diriger ?Cette majorité peut se constituer sur la base de ces députés qui vont adhérer à notre vision. Et avant même qu'on soit élus, on a déjà à plusieurs députés qui font notre campagne alors qu'ils sont dans des partis politiques traditionnels. Et cela montre très bien qu'il y a beaucoup de Congolais, pas seulement des Congolais, même des politiciens, qui croient à notre projet de société.Nous sommes à quelque trois semaines du début de la campagne électorale en RDC, est-ce que vous ne regrettez pas de vous être lancé dans l'arène politique ?Pas du tout. Pour moi, c'est une question de responsabilité. Cela fait trente ans, c'est depuis 1993 d'ailleurs, que les troubles ont commencé à l'est du Congo. Et donc, je ne pouvais pas rester indifférent. Et à mon humble avis, les Congolais vont comprendre, que la lutte que nous menons depuis vingt ans pour ramener la paix et la justice en République démocratique du Congo, mérite leur soutien à ce suffrage universel pour se choisir un président qui voit dans la même direction que le peuple congolais.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Qu'est-ce que le fonds pertes et dommages créé au premier jour de la COP28 ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 4, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la vie d'Ali Bongo trois mois après le coup d'État au Gabon et sur l'annulation de la mission d'observation de l'Union européenne. COP28 : lancement d'un fonds pour les pays vulnérables  Lors du premier jour de la COP28, un fonds consacré à la réparation des catastrophes climatiques a été lancé. Comment les ressources de ce fonds seront-elles réparties et utilisées ? Ce fonds s'ajoute-t-il aux précédentes promesses des 100 milliards de dollars à destination des pays du Sud ? Avec Jeanne Richard, envoyée spéciale à Dubaï pour la COP28 Gabon : trois mois après sa chute, que devient Ali Bongo ?Trois mois après le coup d'État qui l'a renversé, l'ancien président du Gabon, Ali Bongo se trouve toujours dans sa résidence. Est-il réellement libre de ses mouvements, comme l'affirme le nouveau régime ? Une procédure judiciaire a-t-elle été lancée contre lui ? Pourrait-il partir en exil ? Avec Yves-Laurent GOMA, correspondant de RFI au Gabon. Élections en RDC : l'Union européenne annule sa mission d'observation Comment expliquer le retrait inattendu des observateurs européens, à seulement trois semaines du scrutin ? Élections en RDC : quel impact aura l'absence des observateurs de l'UE ? Quelles conséquences l'annulation de la mission des observateurs européens pourrait-elle avoir sur le scrutin ?     Élections en RDC : un groupe d'experts maintenu par l'UE ? Malgré le retrait des observateurs, l'Union européenne va-t-elle maintenir un groupe d'experts électoraux ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège.  

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : à mi-parcours de la campagne électorale

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 4, 2023 20:00


À deux semaines de l'élection présidentielle en RDC, je vous propose de dresser un état des lieux de la campagne : les meetings, les programmes, la polémique sur les observateurs de l'UE, les discussions de l'opposition autour d'une candidature commune... Vos réactions nous intéressent.  

Le débat africain
Élections législatives au Togo, campagne présidentielle en RDC et COP28… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Dec 1, 2023 49:00


Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Direction, cette semaine, le Togo qui reporte les élections législatives et régionales pourtant prévues le mois prochain. Pour quelles raisons ? Du côté de la République Démocratique du Congo, nous nous intéresserons à un début de campagne présidentielle sous tension. Et enfin Le débat africain posera ses valises à Dubaï où la COP28 a débuté ce jeudi.  Nos invités :- Ambroise Kpondzo, directeur de publication du journal The Guardian au Togo- Didier Makal, journaliste, éditeur du magazine Congo Durable en RDC- Gibrile Kenfack, journaliste à Cameroon Business Today, président du Réseau des journalistes africains sur les changements climatiques.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Argentine : quels avantages à la dollarisation de l'économie ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 29, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur le réarmement de la frontière nord-coréenne, sur le déploiement de Starlink dans la bande de Gaza et sur la plainte de l'opposition contre le président de la CENI en RDC. Argentine : la dollarisation de l'économie, quels avantages ?Le président élu, Javier Milei s'est entretenu avec la directrice du FMI pour discuter de son plan de réformes pour relever l'économie de l'Argentine. Parmi elles : la dollarisation de l'économie. Quels avantages les pays qui ont déjà abandonné leur monnaie au profit du dollar en ont-ils retiré ? Avec Justine Fontaine, journaliste au service économie de RFI. Corée du Nord : Pyongyang montre ses muscles à sa frontièreLa Corée du Nord réhabilite ses postes de garde à la frontière avec la Corée du Sud et pourrait y installer des armes lourdes supplémentaires. Comment Séoul réagit à cette démonstration de force ? Y-a-t-il un risque d'escalade entre les deux pays ? Avec Juliette Morillot, historienne, spécialiste de la péninsule coréenne, autrice de Le Monde selon Kim Jong Un aux éditions Robert Laffont. Son dernier ouvrage : La Corée du Sud en 100 questions, Editions Tallandier 2022.Gaza : Israël autorise Starlink à fournir Internet aux ONG              Elon Musk et Israël ont trouvé un accord pour que le réseau Starlink fournisse Internet aux ONG dans la bande de Gaza. Comment fonctionne ce système ? Que signifie le “strict contrôle” que vont opérer les autorités israéliennes sur ce réseau ? Avec Dominique Desaunay, journaliste spécialiste des questions numériques, chronique un monde de Tech.Elections en RDC : plainte de l'opposition contre le président de la Céni Six candidats à la présidentielle ont porté plainte pour « abstention coupable » contre le président de la commission électorale Denis Kadima et le ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi. Quels sont les objectifs de cette plainte ? La cour pourra-t-elle rendre sa décision avant l'élection ? Avec Ithiel Batumike, chercheur à l'institut Ebuteli, institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.   

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Vers une hausse du trafic de migrants au Niger ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 29, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la visite d'un responsable taliban en Allemagne et sur l'état de santé du pape François.   Niger : vers une hausse du trafic de migrants ?               Au Niger, les autorités de transition ont décidé d'abroger la loi criminalisant le trafic de migrants. Pourquoi la junte est-elle revenue sur cette loi ? Cette décision pourrait-elle impacter les flux migratoires dans la sous-région ?  Avec Claire Fages, journaliste au service Afrique de RFI.Allemagne : polémique suite à la conférence d'un responsable talibanUn responsable taliban a donné une conférence dans une mosquée à Cologne. Comment a-t-il pu se rendre en Allemagne ? Quel était l'objectif de cette conférence ?   Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.Vatican : pas de COP28 pour le pape FrançoisSouffrant, le pape François a renoncé à se rendra à Dubaï pour la COP28. Que sait-on de son état de santé ? Comment s'organise le Vatican quand le pape ne peut assumer ses fonctions ?  Avec Frédéric Mounier, ancien correspondant à Rome du journal La Croix entre 2009 et 2013, auteur de Le Pape François. Une vie, aux éditions Presses du Châtelet.   

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[Vos réactions] RDC : coup d'envoi de la campagne électorale

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 20, 2023 20:00


En RDC, la campagne présidentielle est officiellement lancée. 26 candidats sont en lice dont le président sortant Felix Tshisekedi. Le pays sera-t-il prêt le 20 décembre 2023 ? Cartes d'électeurs, fichier électoral, financement du scrutin, situation sécuritaire, se dirige-t-on vers une élection apaisée ?