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durée : 00:58:45 - Mauvais genres - par : François Angelier - Un somptueux coffret paru chez Potemkine rend hommage à l'univers Mondo, documentaires trashs et violents venus d'Italie dans les 60 et 70. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Maxime Lachaud Historien du cinéma, critique et directeur artistique du Fifigrot
durée : 00:58:45 - Mauvais genres - par : François Angelier - Un somptueux coffret paru chez Potemkine rend hommage à l'univers Mondo, documentaires trashs et violents venus d'Italie dans les 60 et 70. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Maxime Lachaud Historien du cinéma, critique et directeur artistique du Fifigrot
Nous revenons sur la création de La Planète Sauvage, premier film d'animation de science-fiction français ! Xavier Kawa-Topor, co-auteur de L'odyssée de La Planète Sauvage analyse ce chef d'oeuvre de René Laloux et Roland Topor. Le premier film d'animation de science-fiction françaisEn 1973, René Laloux et Roland Topor font une révolution. La Planète Sauvage vient de remporter le prix du jury du Festival de Cannes, une première sur la croisière. Ce film d'animation, qui adapte un roman de Stephan Wul, entre dans l'histoire. René Laloux a dû affronter de nombreuses galères pour aller au bout de son long-métrage. Abandon de Roland Topor en cours de tournage, mésentente avec l'équipe technique tchèque, arrivée du printemps de Prague retardant la production du film, coup pendable des services secrets. La Planète Sauvage a été réalisée dans des conditions dantesques. Porté par sa grande créativité visuelle, son ton féroce et son message politique, ce chef d'œuvre de la science-fiction francophone continue toujours d'être aussi marquant et perturbant. Ce projet influencera Hayao Miyazaki ainsi que d'autres maîtres de l'animation. Pour la première fois des réalisateurs indépendants osaient affronter les productions de Walt Disney. Le film : La Planète Sauvage est disponible en haute définition dans une très belle édition collector aux éditions Potemkine : https://store.potemkine.fr/dvd/3760377640021-la-planete-sauvage-version-restauree-nouvel-etalonnage-rene-laloux/ Le Livre de l'Invité : L'odyssée de la Planète Sauvage, de Xavier Kawa-Topor et Fabrice Blin est disponible aux éditions Capricci : https://capricci.fr/wordpress/product/lodyssee-de-la-planete-sauvage/Les extraits cités dans le podcast : Canne 1973, présentation du film par René Laloux et Roland Topor : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00019560/autour-du-film-d-animation-la-planete-sauvage Jean-Pierre Dionnet présente La Planète Sauvage dans Cinéma de Quartier : https://www.youtube.com/watch?v=9ejRgAXVjB8&ab_channel=sebastienrideLaloux Sauvage, un documentaire réalisé par Florence Dauman : https://www.youtube.com/watch?v=yoBe1JM8ENw&t=1106s&ab_channel=AngelloL%C3%B3pezAguayo Alain Goraguer | Les coulisses de la création | Musée Sacem : https://www.youtube.com/watch?v=OwU_snlvopI&t=1280s&ab_channel=sacem La Zone #2.0 La Planète sauvage :https://www.youtube.com/watch?v=ELB4cqNnVrc&ab_channel=ZoAnima Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour accompagner le passage à l'heure d'hiver mais aussi pour célébrer sa carte blanche à la Cinémathèque Française, nous avons eu la joie d'accueillir Nine Antico. Elle fait des BD parfois inspirées par le cinéma, elle illustre parfois pour le cinéma (tout le coffret Rohmer de Potemkine c'est elle), et parfois elle fait des films aussi, tout simplement, comme le très rock Playlist avec Sarah Forestier, Laetitia Dosch et une très belle…playlist !Ensemble nous avons parlé de ses premiers émois cinéphiles à chercher du côté de chez Kazan (Un tramway nommé désir, La fièvre dans le sang), des films de son père (des comédies italiennes comme Le Fanfaron) et de quelques films generationnels délicieusement 90s : Buffalo 66 et le très chouette Génération 90 réalisé par Ben Stiller.Elle nous a raconté comment elle avait concocté sa programmation pour la cinémathèque.Ah et on a aussi parlé musique au cinéma ! Nous remercions notre invitée Nine Antico ainsi que Melanie Haoun et Xavier Jamet de la Cinémathèque mais aussi Elodie Imbeau et Pierre Senechal sans qui cet entretien n'aurait pu se faire. Inscrivez-vous à la newsletter en cliquant sur ce lien : https://forms.gle/HgDMoaPyLd6kxCS48 Pour nous soutenir, rendez-vous sur https://www.patreon.com/cinephilesdnt I. PORTRAIT - 3'06 Un duo au cinéma ? - Thelma & Louise (Ridley Scott, 1991) - 3'06 Une voiture au cinéma ? - La Lancia Aurelia B24 du Fanfaron (Dino Risi, 1962) - 6'36 Un hors-champ/quelque chose de caché au cinéma ? - La sœur, toujours enfermée dans la salle de bain, dans La main de dieu (P. Sorrentino, 2021) - 9'35 II. LE CINÉMA DANS TOUS SES ETATS - 11'38 Nine Antico sur sa carte blanche pour la Cinémathèque Française - 11'38 Des BO galvanisantes : la musique des films de Scorsese - 19'52 Une BD à adapter au cinéma : Love and Rockets (Los bros Hernandez) - 23'33 Le souvenir d'une scène de sexe gênante, drôle mais touchante : Greenberg (N. Baumbach, 2010) - 32'20 CARTE BLANCHE - 36'05La fièvre dans le sang (E. Kazan, 1961) III. CINEMA & TRANSMISSION - 44'34 Le rapport de Nine Antico aux objets de cinéma : VHS, photo, DVD… - 44'34 Les photos découpées des VHS dans la chambre d'ados de Nine Antico - 47'34 REFUGE - 48'37 Génération 90 (Ben Stiller, 1994) BONUS - 55'38La petite maison dans la prairie (1974-1983) EXTRAITS FILMS La fièvre dans le sang - Elia Kazan - Warner Bros Le Fanfaron - Dino Risi - Solaris Distribution Génération 90 - Ben Stiller EXTRAITS MUSICAUX Stayin alive - Bee Gees - RSO Records, actuellement sous licence Universal Music Group Don't let me be misunderstood - Santa Esmeralda - Columbia My Sharona - The Knack - Capitol Records CRÉDITSPatreons : un grand merci à Mahaut, Paul et Clara pour leur soutien !Musique : Gabriel RénierGraphisme : Lucie AlvadoCréation & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux
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Le 27 juin 1905, l'équipage du cuirassé Potemkine se mutine. Un coup dur pour l'autorité du tsar Nicolas II, qui voit lui échapper le plus grand navire de sa flotte sur la mer Noire. Explications de Lorànt Deutsch dans cette nouvelle chronique d'"Entrez dans l'Histoire". Du lundi au vendredi, Lorànt Deutsch vous donne rendez-vous dans la matinale de RTL. Chaque jour, l'animateur de "Entrez dans l'histoire" revient sur ces grands moments qui ont façonné notre pays.
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Potemkine Leadership avec Gaël Rebmann Dans ce nouvel épisode de Sprinkler avec Gaël Rebmann, nous nous penchons sur le concept du 'Potemkine Leadership'. Nous découvrons comment certains dirigeants, malgré une façade impressionnante, peuvent réellement menacer la santé de leur entreprise. Nous discutons des méthodes pour reconnaître ces leaders et les transformer en véritables atouts pour leurs organisations. 0:00 - Introduction 0:33 - /pɔ.tɛm.kin/ 1:10 - Potemkine Leadership 3:09 - Que faire avec le Potemkine Leadership 8:04 - Confiance vs compétence 10:41 - Steve Jobs, Potemkine Leadership? 11:00 - Histoire Kodak 13:30 - Potemkine Leadership = Sociopathe? 15:09 - Apiculteur - Que faire avec un Potemkine Leadership? 19:15 - Mais si la cultue valorise le Potemkine Leadership? 22:51 - Ceux qui ne voudront jamais changer 25:23 - Elon Musk - Leader Potemkine? 26:40 -Francois Legault - Leader Potemkine? 28:10 - Conclusion À propos de Gaël Rebmann Coach et Architecte Organisationnel depuis une bonne dizaine d'années, j'ai eu la chance et le privilège d'accompagner de nombreuses entreprises, de la PME à la multinationale, en Europe et en Amérique du Nord, lors de leur évolution vers des façons de fonctionner à la fois plus efficaces et plus humaines. Si j'ai mis à contribution ma créativité pour aider mes clients, elle m'a aussi permis de donner de nombreuses conférences au Canada, en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse.
De Murnau à Bergman, du Cuirassé Potemkine à Umberto D, de l'Allemagne expressionniste au cinéma-néo réaliste, le Salon de Filmo se penche sur quelques grands films du Patrimoine. Didier Philippe-Gérard, Charles Nemès et Denis Parent se baladent parmi les chefs d'œuvres pour constater, une fois de plus, qu'ils sont toujours des chefs d'œuvres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Petite et cuirassée comme un Potemkine, l'Épinoche pourrait facilement rester en travers de la gorge de ses prédateurs s'ils l'avalent à l'envers. Malgré les plaques osseuses de ses flancs et les 3 épines sur son dos, ces 8 cm de long sont avalés tout rond et tête la première par les oiseaux.Loin d'être placide, l'Épinoche est un poisson de caractère. Lors de la période de reproduction, Monsieur quitte sa discrète livrée pour se parer de rouge. L'objectif est d'attirer les femelles et d'impressionner les rivaux. Même si son nom s'accorde au féminin, l'Épinoche mâle est un père “hors pair”. D'abord maçon, il construit un nid pour accueillir les œufs. Il devient ensuite un gardien zélé repoussant même les mères. Seule ombre au tableau, lorsque la faim se fait sentir, il peut gober quelques œufs… Qui ne commet jamais d'erreur dans sa parentalité ?Percez les épineux secrets de l'Épinoche en écoutant l'épisode de Petit Poisson Deviendra Podcast et en lisant l'article de Marie-Laure Gobin sur le site de Baleine Sous Gravillon.______On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime.______PARTAGERSous notre Gravillon vous trouverez… 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso. Il nous serait très précieux et utile que vous partagiez ce lien :https://baleinesousgravillon.com/liens-2Pour nous aider, vous pouvez vous abonner et partager nos liens, et nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast et Spotify. Ainsi, nous serons ainsi plus visibles et mieux recommandés. Merci :)_______SOUTENIRTous nos podcasts sont faits bénévolement. Ils sont gratuits, sans pub et accessibles à tous. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee), adhérer à l'asso BSG, ou installer gratuitement le moteur de recherche Lilo et nous reverser vos gouttes :https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSGhttps://bit.ly/lien_magq_lilo_BSGhttp://bit.ly/Tipeee_BSG_______TRAVAILLER ENSEMBLEVous voulez créer un podcast ? Nous vous formons et/ou accompagnons !Nous proposons des Fresques de la biodiversité, des conférences et animons des tables rondes. Nous cherchons des sponsors et des partenaires : contact@baleinesousgravillon.com
On y cause de l'actu récente du passé du Cinéma en salle et/ou en galettes numériques, mais toujours dans des versions restaurées brillantes comme des miroirs de bordel :Le toujours aussi extraordinaire Mon Nom est Personne de Tonino Valerii dans sa somptueuse restauration de nouveau en salle grâce à Lost Films.Le furieux Meurtres dans la 110e Rue de Barry Shear dans une superbe édition Rimini.L'envoûtant Circle of Danger de Jacques Tourneur chez Make my Day/StudioCanal.Le monumental Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk encore dans quelques salles et en vidéo grâce à Potemkine.Et on n'a pas eu le temps d'en dire un mot (mais on en avait bredouillé quelques uns ici), ruez-vous sur la trilogie Apu de Satyajit Ray en video chez Carlotta et encore dans quelques salles grâce aux Acacias. A vos agendas !L'ami Samir de l'excellente chaîne MicroCiné organise un petit week-end de toute beauté. Parisiennes, parisiens, allez-y pour nous !
On y cause de l'actu récente du passé du Cinéma en salle et/ou en galettes numériques, mais toujours dans des versions restaurées brillantes comme des miroirs de bordel :Le toujours aussi extraordinaire Mon Nom est Personne de Tonino Valerii dans sa somptueuse restauration de nouveau en salle grâce à Lost Films.Le furieux Meurtres dans la 110e Rue de Barry Shear dans une superbe édition Rimini.L'envoûtant Circle of Danger de Jacques Tourneur chez Make my Day/StudioCanal.Le monumental Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk encore dans quelques salles et en vidéo grâce à Potemkine.Et on n'a pas eu le temps d'en dire un mot (mais on en avait bredouillé quelques uns ici), ruez-vous sur la trilogie Apu de Satyajit Ray en video chez Carlotta et encore dans quelques salles grâce aux Acacias. A vos agendas !L'ami Samir de l'excellente chaîne MicroCiné organise un petit week-end de toute beauté. Parisiennes, parisiens, allez-y pour nous !
On y cause de l'actu récente du passé du Cinéma en salle et/ou en galettes numériques, mais toujours dans des versions restaurées brillantes comme des miroirs de bordel :Le toujours aussi extraordinaire Mon Nom est Personne de Tonino Valerii dans sa somptueuse restauration de nouveau en salle grâce à Lost Films.Le furieux Meurtres dans la 110e Rue de Barry Shear dans une superbe édition Rimini.L'envoûtant Circle of Danger de Jacques Tourneur chez Make my Day/StudioCanal.Le monumental Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk encore dans quelques salles et en vidéo grâce à Potemkine.Et on n'a pas eu le temps d'en dire un mot (mais on en avait bredouillé quelques uns ici), ruez-vous sur la trilogie Apu de Satyajit Ray en video chez Carlotta et encore dans quelques salles grâce aux Acacias. A vos agendas !L'ami Samir de l'excellente chaîne MicroCiné organise un petit week-end de toute beauté. Parisiennes, parisiens, allez-y pour nous !
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C'est le 27 juin 1905 qu'a débuté la mutinerie du cuirassé Potemkine. Dans Airs de rien, les airs de la révolte!
Immense, au physique comme au moral : tel fut le grand amour – peut-être le seul – de Catherine II de Russie, Grigori Potemkine. Grand soldat, grand administrateur, mais aussi grand colérique…Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
Il y a neuf ans, le 18 mars 2014, la Crimée était annexée par la Russie. La péninsule ukrainienne, que Kiev espère pouvoir reconquérir par la force, abrite désormais des milliers d'œuvres d'art des musées de Kherson, la ville du Sud reprise par l'armée ukrainienne le 11 novembre. En se retirant de la ville, les forces d'occupation sont parties avec un véritable butin de guerre. Au Musée d'art de Kherson, qui possédait l'une des plus riches collections d'Ukraine, plus de 10 000 œuvres ont été volées par les occupants. La conservatrice en chef du musée, qui a vécu les huit mois d'occupation, a vu, impuissante, les chefs-d'œuvre partir sous ses yeux. Un sanctuaire de métal gris, caché au fond d'un couloir aux murs épais : dans la réserve du Musée d'art de Kherson, il ne reste plus que des rangées de panneaux grillagés entièrement vides. Seules des feuilles de carton blanches, suspendues par une ficelle au début de chaque rangée, rappellent qu'il y a peu, des centaines de tableaux étaient accrochés ici. Avant le lancement de l'invasion russe de l'Ukraine à grande échelle, le musée devait subir d'importants travaux de rénovation. Une partie de la collection avait donc été descendue dans la réserve.« Les tableaux étaient accrochés sur ces grilles, des deux côtés », raconte Anna Skripka, ponctuant son discours de soupirs. « Il y avait des œuvres de peintres anglais, allemands, hollandais des XVI et XVIIe siècles, mais aussi des peintres locaux. Ces œuvres ont été les toutes premières proies des conquérants russes », dit la conservatrice en chef du musée, 51 ans, ancienne enseignante d'histoire, qui avait pris son poste quelques mois seulement avant que les forces russes n'occupent la ville, à partir du début du mois de mars 2022. Avant la guerre, la collection comptait quelque 14 000 pièces.► À lire aussi : Après la reprise de Kherson, « c'est le moment pour chacun de mesurer l'état de ses forces »Pendant l'été, une nouvelle directrice du musée est imposée par les forces d'occupation russes, Natalia Desiatova, plus connue à Kherson comme chanteuse du café du théâtre. Anna Skripka décide de rester à son poste, avec l'aval des autorités ukrainiennes, souligne-t-elle, pour « être auprès de sa collection, voir ce qu'ils en faisaient ». Mais lorsque les Russes annoncent une évacuation générale vers la rive gauche du Dniepr, en octobre, sous la pression de la contre-offensive ukrainienne, elle est priée de ne plus venir travailler. Habitant tout près du musée, deux fois par jour, elle fait le tour de l'établissement pour essayer de comprendre ce qui s'y trame. Le 1er novembre, elle est de nouveau convoquée au musée et y découvre des dizaines de personnes, dont « deux Tchétchènes armés ».« La directrice m'a dit que le ministère russe de la Culture avait envoyé ces personnes pour contrôler le processus de déménagement », se souvient-elle. « À ce moment-là, j'ai voulu faire marche arrière, repartir pour ne pas participer à cela, mais on m'a fait comprendre que ça n'était pas possible, je n'avais plus le choix. On m'a demandé de dire où se trouvaient les œuvres les plus précieuses ». Anna Skripka est aussi conduite devant le coffre-fort et sommée de l'ouvrir. « Ils m'ont dit qu'ils savaient ce qu'il contenait. Il faut dire que nous avions des traîtres à l'intérieur du musée, ce qui leur a facilité la tâche ». « C'était comme s'ils dépeçaient mon âme »Contrainte et forcée, Anna Skripka s'installe à son ordinateur pour consigner l'évacuation. Jamais seule, elle n'a pas pu garder de copie de l'inventaire. Les Russes ont emporté le disque dur, mais la conservatrice se souvient d'un chiffre : 10 400 pièces ont, selon elle, été emmenées. « Avec chaque tableau emporté, c'était comme s'ils dépeçaient mon âme, morceau par morceau », se désole-t-elle.À la hâte, souvent sans prendre de précautions, des dizaines de personnes chargent une multitude de peintures, gravures, dessins, porcelaines et icônes précieuses dans des véhicules. Anna assiste, impuissante, à ce ballet avec le sentiment de voir disparaître la culture de sa ville dont l'histoire remonte bien au-delà du XVIIIe siècle, lorsque le prince Potemkine, le favori de Catherine II, avait fondé une colonie de peuplement russe. Pour la conservatrice du musée de Kherson, cette spoliation est le signe que « les Russes veulent s'approprier quelque chose qui ne leur appartient pas et ils réécrivent l'histoire au point de la transformer complètement ».► À lire aussi : en Ukraine, dans la ville de Kherson, « il ne reste quasiment plus rien » « Ces terres ont été habitées par les Scythes et par des Cosaques ukrainiens », commente Anna Skripka, « dire que tout a commencé avec le prince Potemkine, c'est déformer l'histoire. Ils veulent nous priver des dernières preuves de notre propre histoire, de sorte que nous ne puissions pas dire que nous sommes un peuple distinct, une famille différente, qui a son propre passé, qui, à un moment, certes, s'est imbriqué à celui de la Russie ». Dans le musée vide, l'employée du musée ne désespère pas de faire revenir un jour la collection qui représentait « un joyau pour la ville ». L'établissement culturel a saisi les tribunaux internationaux, plusieurs enquêtes pour vol ont été ouvertes. Dans son sous-sol, Anna Skripka travaille à recenser les quelque 2 500 œuvres restantes et à les mettre en lieu sûr. À l'extérieur, les déflagrations régulières, rappellent qu'aucun bâtiment de Kherson n'est à l'abri des tirs.
Découvrez Metropolis le chef d'œuvre de Fritz Lang réalisé en 1927 avec le journaliste de cinéma Marc Moquin ! Un film muet mythique "J'ai récemment vu le plus idiot des films" écrivait acerbe H.G. Wells dans le New York Times. "Je ne crois pas qu'il soit possible d'en réaliser un plus bête". Malgré la critique au vitriol du père de la science-fiction moderne, Metropolis est bien un chef d'œuvre du cinéma. Le film le plus cher de son époque connu pourtant une reconnaissance compliquée. Echec commercial et critique, le long métrage de Fritz Lang finit par devenir culte sur la durée. Le spectacteur de l'époque découvrait dans cette fable dystopique un des premiers androïdes de l'histoire du cinéma et une ville science-fictive toujours aussi bluffante à regarder. Metropolis reste une œuvre complexe comme le précise Pierre Charpilloz dans Construire Metropolis : "Lang a désavoué cette fin, parfaitement raccord avec l'idéologie nazie défendue en Allemagne à l'époque. Le réalisateur bulgare Slátan Dudow, marxiste convaincu, engagé comme assistant sur le film, quitte le projet à la découverte de cette « morale ». Dans une interview pour TF1 en 1977, Lang a affirmé : « Je n'aime pas Metropolis. C'est faux, la conclusion est fausse, je ne l'acceptais déjà pas quand je réalisais le film46 », manière de se défausser de toute responsabilité quant aux analyses fascisantes du film. Pour celui qui a refusé en 1933 la proposition de Joseph Goebbels de diriger le cinéma allemand, qui a ensuite fui l'Allemagne nazie pour s'installer aux États-Unis, difficile d'assumer une telle morale". Découvrez avec nous les coulisses de ce film culte ! Pour ceux qui souhaitent découvrir le coffret Metropolis chez Potemkine comprenant l'ouvrage Construire Metropolis : https://store.potemkine.fr/dvd/2000000059877-metropolis-fritz-lang/
durée : 00:02:43 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Les restes de l'amant de la Grande Catherine et héros de la Russie Grégory Potemkine ont été retirés de leur tombe de Kherson. Un pillage très symbolique.
durée : 00:02:43 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Les restes de l'amant de la Grande Catherine et héros de la Russie Grégory Potemkine ont été retirés de leur tombe de Kherson. Un pillage très symbolique.
Ce lundi 10 octobre au matin, Kiev et plusieurs régions d'Ukraine -dont l'Ouest relativement épargné par le conflit- ont été bombardées. Des infrastructures civiles et énergétiques ont été visées : « attaques barbares » selon l'Union européenne, « frappes horribles et aveugles » pour l'OTAN, « nouvelle escalade inacceptable » dit l'ONU... mais ces bombardements, qui ont fait plus de dix morts selon un premier bilan, sont parfaitement assumés au Kremlin qui menace d'actions encore plus dures si Kiev continue de viser ce que la Russie appelle « son territoire ». Ces frappes interviennent deux jours après la destruction partielle du pont inauguré par Vladimir Poutine entre la Crimée et la Russie et alors que l'armée ukrainienne poursuit sa contre-offensive dans le Donbass et le sud du pays. Elles ont été applaudies par les faucons à Moscou, qui, depuis quelque temps, s'impatientaient devant l'inefficacité des militaires russe. S'agit-il d'un tournant stratégique dans la guerre ou de la réaction ponctuelle et violente d'un chef de guerre humilié ? Au-delà de l'émotion suscitée par ces bombardements aveugles, quelle est la situation militaire en Ukraine ? Décryptage avec : Cyrille Bret, chercheur à l'Institut Jacques Delors, auteur de plusieurs articles parus sur le site The Conversation, notamment « Annexions russes en Ukraine : la victoire Potemkine de Vladimir Poutine », « Une attaque nucléaire russe est-elle une perspective crédible ? », « L'Ukraine contre-attaque… jusqu'où ? » Pierre Servent, spécialiste des questions de défense et de stratégie militaire, auteur du livre Le monde de demain, (à paraître chez Robert Laffont)
« Il sera resté à peine neuf mois à la tête du Burkina Faso », pointe le site de Libération. « Il », c'est Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier. Peu avant 20h TU, hier soir, c'est par d'autres militaires que ce lieutenant-colonel de l'armée a été démis de ses fonctions de président du Burkina Faso, « épilogue d'une journée émaillée de tirs, de barrages militaires et d'incertitude », constatait hier soir en ligne Libération. Pour rappel, des mutins ayant porté à leur tête le capitaine Ibrahim Traoré ont alors annoncé à la télévision publique burkinabè s'être emparé du pouvoir. Pêle-mêle sont tombées les annonces de ce groupe de militaires : dissolution du gouvernement, suspension de la Constitution, fermeture des frontières jusqu'à nouvel ordre, instauration d'un couvre-feu, suspension des activités politiques ou encore convocation des forces vives de la nation en vue de l'adoption d'une nouvelle charte de la transition. Attention, prévenait dans un article republié avant les annonces d'hier soir le site Mondafrique, face à la poussée terroriste, le Burkina Faso est « menacé dans son existence même ». Et ce journal en ligne de reprocher à Paul-Henri Damiba et ses frères d'armes de n'avoir « pas revu les dysfonctionnements de l'armée », et pas davantage « amélioré les conditions des soldats qui s'attendaient pourtant à de profonds changements avec des militaires au pouvoir. Mieux, soulignait Mondafrique, alors que les Burkinabè voient leur pouvoir d'achat divisé par deux, Paul-Henri Damiba et ses frères d'armes qui n'avaient d'autre légitimité que celle qu'ils s'étaient octroyée, ont augmenté leurs salaires ! Les officiers menant la grande vie et roulant dans des 4/4 de luxe flambant neuf pendant que le gros de la troupe se désespère ». Comme un air de Guerre Froide La charge de Vladimir Poutine contre « l'Occident collectif »… Prononcée lors de la cérémonie, à Moscou, de rattachement à la Russie de quatre régions de l'est de l'Ukraine sous contrôle de l'armée russe, elle a vu, en vrac, Vladimir Poutine, hier, accuser les Occidentaux de « chercher à frapper, détruire, disloquer » la Russie. De son argumentaire, le journal Le Parisien a notamment retenu que le maître du Kremlin a notamment dénoncé la remise en cause des « valeurs familiales » russes, le « système néocolonial » que l'Occident voudrait imposer dans son pays, la « russophobie » ou le détournement des cargaisons alimentaires qui passent par les corridors ouverts en Ukraine, dont, selon Vladimir Poutine, « seuls 5% » iraient « réellement aux pays pauvres », relève encore Le Parisien. Diatribe tout sauf du goût du Figaro. En Une, ce quotidien moque « le théâtre de Vladimir Poutine », que n'aurait pas renié Potemkine, ce militaire russe du 18e siècle, favori de l'impératrice, sous les yeux de qui il faisait bâtir de faux villages opulents et paisibles, décors d'opérette destinés à cacher à la souveraine la misère du peuple. Ce quotidien voit donc dans les referendums d'annexion des contrées orientales de l'Ukraine un « habillage » dont le « probable » objectif est de « souder la nation russe derrière le mythe d'une opération de « libération » de « frères » prisonniers d'un régime « nazi ». Cette « mise en scène grandiose du coup de force confirme la propagande à vocation intérieure », estime donc Le Figaro, en soulignant que le président russe « n'est pas naïf au point d'imaginer que son grossier stratagème puisse avoir la moindre valeur aux yeux du monde ». Et en se demandant « jusqu'à quand » les Russes vont être « dupes » de ce théâtre à la Potemkine. Les louves alpha Révélations embarrassées du quotidien Libération dans « l'affaire Bayou », du nom de Julien Bayou, ex-chef du principal parti écologiste français, qui a démissionné lundi dernier, suite à des accusations de violences psychologiques contre son ex-compagne. Depuis trois ans, signale ce quotidien, un « petit groupe de militantes » féministes, se décrivant elles-mêmes comme des « louves alpha », enquêtaient sur le « comportement » de Julien Bayou « avec les femmes ». Comme le regrette Libération, « ces justicières pourraient avoir fait plus de mal que de bien à la cause » qui les unit à ce quotidien.
Le Figaro titre notamment sur les conséquences de cette décision et il s'étonne de voir « le pouvoir de Poutine sous pression ». Alors qu'il était « censé marquer un nouveau tournant dans la guerre en Ukraine » - une guerre qui ne se passe pas vraiment comme prévu côté Russe -, eh bien cet ordre de mobilisation des 300 000 réservistes a eu « un effet plutôt inattendu », observe Le Figaro. En effet, « si l'objectif était d'impressionner les soutiens de l'Ukraine pour faire cesser leur aide, c'est raté », car « la surenchère de Moscou ne change rien, pas plus que le chantage nucléaire qui l'accompagne ». En revanche, note encore Le Figaro, cette mobilisation, « la première depuis la Seconde Guerre mondiale, passe mal dans une société russe pourtant mise au pas ». Le constat semble clair : « Il s'avère que la jeunesse n'a pas très envie de mourir pour Vladimir Poutine et ses lubies de restauration impériale. Elle défie le régime en protestant dans les rues, un forfait passible de quinze ans de prison depuis février dernier ». « Envoyez Poutine dans les tranchées », un slogan entendu dans une quarantaine de villes russes, souligne Le Figaro, « et ceux qui le peuvent votent avec leurs pieds, en fuyant par milliers à l'étranger ». Le « sauve qui peut » en Russie Libération fait le même constat et titre également sur ce « sauve qui peut » en Russie. Avec une illustration concrète, un reportage au niveau d'un poste-frontière entre la Russie et la Géorgie. Un poste-frontière où personne ne souriait hier soir. Côté russe, « des centaines de voitures formaient une file de plusieurs kilomètres, sans que personne n'ait la certitude d'être autorisé à entrer ». Mercredi soir, témoignent Anastasia et Dimitri, un couple venu de Moscou, il y'avait environ deux heure d'attente pour les premiers à prendre la route après l'annonce du Kremlin. Hier soir, c'était déjà « au moins huit ou neuf heures d'attente pour passer » la frontière. « Ce vendredi, ce sera sans doute encore plus », anticipent les douaniers géorgiens. Mais si Anastasia et Dimitri avaient la chance d'être en vacances et ont pu passer, Libération s'intéresse également aux milliers de Russes « contraints de se présenter dans les bureaux de recrutement ». À l'image de ces ouvriers d'une mine de charbon sur la presque-île de Sakhaline dans l'Extrême-Orient russe, « cueillis au petit matin après leur shift nocturne ». À l'image également de Victor Bougreev, administrateur-système dans une banque de Moscou. Il a 32 ans et, même s'il n'est pas réserviste et qu'il n'a aucune expérience militaire, hier il a appris qu'il devait rejoindre l'armée le jour même, à 15h précisément. Et quand Libé lui demande ce qu'il compte faire, Victor « sourit, penaud, en écartant les bras », puis il répond : « je vais y aller, il n'y à rien à faire. C'est ça ou un procès criminel. » La position difficilement tenable des non-alignés La position du Kremlin devient en tout cas de plus en plus inconfortable et celle de ses soutiens également, même les plus discrets. Le Monde le voit bien. Son édito estime que c'est « l'heure du choix pour les non-alignés ». Oui, « face à Poutine, il faut choisir », car si cette mobilisation est « un aveu » qu'il a « pris la mesure des revers essuyés en Ukraine », elle annonce pour Le Monde « une fuite en avant grosse de tous les dangers ». Mais cette « escalade inquiétante » présente au moins une vertu, c'est qu'elle pousse les silencieux à choisir. Elle a déjà « permis de dessiller quelques regards ». La Chine a donné des signes d'inconfort et appelé au cessez-le-feu note Le Monde. Le médiateur turc a également « haussé le ton » et « condamné par avance les référendums Potemkine que la Russie veut organiser dans les territoires ukrainiens conquis ». Cependant, « si ces voix sont les bienvenues », d'autres fuient encore leur responsabilité », déplore le journal. Quant à la pression interne en Russie, aux soubresauts populaires, Le Figaro affirme que « l'appareil répressif de Poutine en a vu d'autres et s'estime capable de mater toute velléité de révolte. Il faudra sans doute attendre la colère des mères de soldats devant les cercueils de leurs fils pour mettre Poutine sur la défensive ». La presse française qui s'inquiète également de l'extrême droite en Italie… « L'extrême droite aux portes du pouvoir » pour Libé. « L'Italie tentée par la droite radicale », titre également Les Échos… Les journées anticipent les élections législatives italiennes de ce week-end, et comme les autres, L'Humanité observe que « Meloni marche sur Rome », la présidente du parti post-fasciste Frères d'Italie est pressentie pour remporter le scrutin ce dimanche. Elle est portée par la tentation du dégagisme, analyse La Croix. Le journal catholique consacre d'ailleurs son édito à l'idée de démocratie. « En bout de course, essoufflées, dépassées », entend-on souvent. Pourtant, les récents évènements donnent à méditer pour La Croix. Eh oui, « a quoi donc aspirent les jeunes Iraniennes qui brulent leur foulard sur les trottoirs de Téhéran, par exemple ? Ou bien, contre quoi luttent les milliers de russes depuis l'annonce de la mobilisation ? Pour la Croix, non, nos démocraties n'ont vraiment rien à envier aux régimes autoritaires, et il ne faut pas l'oublier. »
durée : 00:10:55 - La célèbre mutinerie du cuirassé Potemkine - par : Marianne Vourch - Le 27 juin 1905, l'empire russe fait face à la révolte de l'équipage du navire le plus puissant de sa flotte, le Potemkine, baptisé ainsi en hommage au héros de guerre Grigori Potemkine. Cette mutinerie prendra une dimension totalement inédite 20 ans plus tard avec la sortie du film d'Eisenstein. - réalisé par : Sophie Pichon
Alors que des centaines de milliards de dollars de réserves russes sont gelés en réponse à l'invasion de l'Ukraine, le Kremlin reste flou quant à l'avenir d'Elvira Nabioullina, la patronne de la Banque centrale de Russie. Une femme qui tente désespérément de sauver l'économie du pays. C'est notre portrait de la semaine. Elvira Nabioullina n'est plus la même personne depuis que la guerre a éclaté. Le 28 février, la présidente de la Banque centrale de Russie se présente à sa conférence de presse tout de noir vêtue. Plus de broche sur le revers de sa veste. Le choix de ce bijou, a-t-elle admis un jour, lui permettait d'envoyer un signal fort aux marchés. Un faucon signifiait le retour de la hausse des taux de la banque centrale, une cigogne, résistante au gel et au froid, le soutien de l'institution au secteur financier durant la pandémie. Mais cette fois, c'est visage pâle et fermé que Nabioullina annonce avoir doublé le taux directeur russe à 20% pour stopper la chute du rouble. Amatrice de poésie Et pourtant, cette professionnelle chevronnée a appris à résister aux chocs. D'origine tatare, Elvira Nabioullina est née il y a 58 ans à Oufa, la capitale de la Bachkirie, située dans l'Ouest de la Russie. Son père est chauffeur de bus, sa mère travaille à l'usine. Engagée tôt dans le Parti communiste, la jeune diplômée en économie travaille pour l'Union de la science et de l'industrie de l'Union soviétique de l'époque, avant de rejoindre le ministère de l'Economie où elle accompagne les réformes lancées sous la présidence Boris Eltsine (1991-1999). Grande lectrice de la poésie de Joseph Brodski, opposant au régime soviétique et prix Nobel de Littérature en 1987, elle se souvient du vent de liberté insufflé par le président Mikhaïl Gorbatchev, mais regrette l'effondrement de l'URSS. Des années plus tard, elle se confie à Vladimir Pozner, dans son émission diffusée sur la première chaîne de télévision russe Perviy Kanal : « La Perestroïka signifiait la liberté. Sans doute après toutes ces années, nous jugeons cette période différemment, nous y voyons des failles, des ratages qui ont eu des conséquences plus tard. Mais pour moi, c'était vraiment de l'espoir. En revanche, je considère que la chute de l'Union soviétique a été une tragédie pour un très grand nombre de personnes dans notre vaste pays. » Contre vents et tempêtes Une femme bourrée de contradictions ? Elle représente plutôt cette génération de technocrates russes qui sont nés et ont grandi en Union soviétique, mais qui sont entrés dans la vie publique en Russie. Ministre du Développement économique au début des années 2000, Nabioullina, alors que les avis sont contre elle, devient en 2013 la première femme patronne de banque centrale au sein du G8, ce groupe de sept puissances mondiales élargi à la Russie. Ivan Samson, chercheur en sciences sociales à l'Université de Versailles (UVSQ Versailles-Saclay) l'a rencontrée au début des années 2000 : « Elle parlait français, elle s'intéressait à la France. Elle était très intéressée par les questions d'innovation. Elle était assez attachée à un fonctionnement économique qui ne soit pas influencé par des relations de pouvoir, de corruption, par des organisations verticales. Elle essayait d'échapper à cela. Mais en même temps elle n'était pas libérale au sens occidental du terme dans la mesure où elle s'intéressait beaucoup aux gens, à la société. Elle considérait que l'économie n'était pas indépendante de la société. » Son combat contre l'inflation La banquière réussit à stabiliser le rouble, ce qui lui vaut la confiance du Kremlin. Courageuse, elle résiste aux oligarques qui veulent déprécier la monnaie nationale pour financer leurs affaires. Elle combat les crypto-monnaies à cause de leur opacité et tente de dynamiser l'économie russe. Elle a réussi « à construire cette image de la forteresse Russie riche de ses énormes réserves internationales qui donnaient à la banque centrale du pays une grande puissance de feu en cas de crise », précise Nicolas Véron, cofondateur du centre de réflexion européen Bruegel à Bruxelles et chercheur au Peterson Institute for International Economics à Washington. Toutefois son bilan est en demi-teinte : « Elle n'est pas parvenue à accomplir sa mission. Certes, l'économie russe s'est un petit peu diversifiée depuis une dizaine d'années, mais ses problèmes structurels, ses rapports de pouvoir dans l'économie, cette sorte de capitalisme d'Etat, cela ne se règle pas par quelques personnes nommées dans des institutions importantes. C'est un effort de dix, de vingt, de trente ans », estime Ivan Samson. Figure tragique L'invasion de l'Ukraine a tout changé, abonde Nicolas Véron : « Je crois que l'on peut dire qu'Elvira Nabioullina est devenue une sorte de figure tragique. C'était l'incarnation d'une Russie compétente, réaliste, pragmatique, et qui arrivait à trouver un chemin soutenable en termes économique et financier. On sait aujourd'hui que cette vision était une illusion. Une sorte de village Potemkine, si vous me pardonnez le cliché un peu facile. Ça rend l'identité de madame Nabioullina complètement tragique. Puisque tout ce qu'elle a essayé de faire a été détruit. » Une réunion du conseil d'administration de la Banque centrale au sujet du taux directeur russe a été fixée au vendredi 18 mars. Elvira Nabioullina a fait savoir qu'elle n'allait pas tenir de conférence de presse, se contentant d'une déclaration. Une première.
Alors que des centaines de milliards de dollars de réserves russes sont gelés en réponse à l'invasion de l'Ukraine, le Kremlin reste flou quant à l'avenir d'Elvira Nabioullina, la patronne de la Banque centrale de Russie. Une femme qui tente désespérément de sauver l'économie du pays. C'est notre portrait de la semaine. Elvira Nabioullina n'est plus la même personne depuis que la guerre a éclaté. Le 28 février, la présidente de la Banque centrale de Russie se présente à sa conférence de presse tout de noir vêtue. Plus de broche sur le revers de sa veste. Le choix de ce bijou, a-t-elle admis un jour, lui permettait d'envoyer un signal fort aux marchés. Un faucon signifiait le retour de la hausse des taux de la banque centrale, une cigogne, résistante au gel et au froid, le soutien de l'institution au secteur financier durant la pandémie. Mais cette fois, c'est visage pâle et fermé que Nabioullina annonce avoir doublé le taux directeur russe à 20% pour stopper la chute du rouble. Amatrice de poésie Et pourtant, cette professionnelle chevronnée a appris à résister aux chocs. D'origine tatare, Elvira Nabioullina est née il y a 58 ans à Oufa, la capitale de la Bachkirie, située dans l'Ouest de la Russie. Son père est chauffeur de bus, sa mère travaille à l'usine. Engagée tôt dans le Parti communiste, la jeune diplômée en économie travaille pour l'Union de la science et de l'industrie de l'Union soviétique de l'époque, avant de rejoindre le ministère de l'Economie où elle accompagne les réformes lancées sous la présidence Boris Eltsine (1991-1999). Grande lectrice de la poésie de Joseph Brodski, opposant au régime soviétique et prix Nobel de Littérature en 1987, elle se souvient du vent de liberté insufflé par le président Mikhaïl Gorbatchev, mais regrette l'effondrement de l'URSS. Des années plus tard, elle se confie à Vladimir Pozner, dans son émission diffusée sur la première chaîne de télévision russe Perviy Kanal : « La Perestroïka signifiait la liberté. Sans doute après toutes ces années, nous jugeons cette période différemment, nous y voyons des failles, des ratages qui ont eu des conséquences plus tard. Mais pour moi, c'était vraiment de l'espoir. En revanche, je considère que la chute de l'Union soviétique a été une tragédie pour un très grand nombre de personnes dans notre vaste pays. » Contre vents et tempêtes Une femme bourrée de contradictions ? Elle représente plutôt cette génération de technocrates russes qui sont nés et ont grandi en Union soviétique, mais qui sont entrés dans la vie publique en Russie. Ministre du Développement économique au début des années 2000, Nabioullina, alors que les avis sont contre elle, devient en 2013 la première femme patronne de banque centrale au sein du G8, ce groupe de sept puissances mondiales élargi à la Russie. Ivan Samson, chercheur en sciences sociales à l'Université de Versailles (UVSQ Versailles-Saclay) l'a rencontrée au début des années 2000 : « Elle parlait français, elle s'intéressait à la France. Elle était très intéressée par les questions d'innovation. Elle était assez attachée à un fonctionnement économique qui ne soit pas influencé par des relations de pouvoir, de corruption, par des organisations verticales. Elle essayait d'échapper à cela. Mais en même temps elle n'était pas libérale au sens occidental du terme dans la mesure où elle s'intéressait beaucoup aux gens, à la société. Elle considérait que l'économie n'était pas indépendante de la société. » Son combat contre l'inflation La banquière réussit à stabiliser le rouble, ce qui lui vaut la confiance du Kremlin. Courageuse, elle résiste aux oligarques qui veulent déprécier la monnaie nationale pour financer leurs affaires. Elle combat les crypto-monnaies à cause de leur opacité et tente de dynamiser l'économie russe. Elle a réussi « à construire cette image de la forteresse Russie riche de ses énormes réserves internationales qui donnaient à la banque centrale du pays une grande puissance de feu en cas de crise », précise Nicolas Véron, cofondateur du centre de réflexion européen Bruegel à Bruxelles et chercheur au Peterson Institute for International Economics à Washington. Toutefois son bilan est en demi-teinte : « Elle n'est pas parvenue à accomplir sa mission. Certes, l'économie russe s'est un petit peu diversifiée depuis une dizaine d'années, mais ses problèmes structurels, ses rapports de pouvoir dans l'économie, cette sorte de capitalisme d'Etat, cela ne se règle pas par quelques personnes nommées dans des institutions importantes. C'est un effort de dix, de vingt, de trente ans », estime Ivan Samson. Figure tragique L'invasion de l'Ukraine a tout changé, abonde Nicolas Véron : « Je crois que l'on peut dire qu'Elvira Nabioullina est devenue une sorte de figure tragique. C'était l'incarnation d'une Russie compétente, réaliste, pragmatique, et qui arrivait à trouver un chemin soutenable en termes économique et financier. On sait aujourd'hui que cette vision était une illusion. Une sorte de village Potemkine, si vous me pardonnez le cliché un peu facile. Ça rend l'identité de madame Nabioullina complètement tragique. Puisque tout ce qu'elle a essayé de faire a été détruit. » Une réunion du conseil d'administration de la Banque centrale au sujet du taux directeur russe a été fixée au vendredi 18 mars. Elvira Nabioullina a fait savoir qu'elle n'allait pas tenir de conférence de presse, se contentant d'une déclaration. Une première.
durée : 00:46:59 - Les Nuits de France Culture - Eric Rohmer, dans les deux derniers volets d'une série "A Voix nue" en 2004, expliquait ses partis pris techniques et l'influence de la peinture et de la musique dans sa filmographie. Il évoquait également "L'intégrale Rohmer" que lui consacrait la Cinémathèque française. En mars 2004, alors que sortait au cinéma Triple agent, Jean-Michel Frodon et Emmanuel Burdeau des Cahiers du cinéma, s'entretenaient avec Eric Rohmer dans une série de cinq entretiens pour "A Voix nue". * S'inspirant de l'histoire réelle de Nicolas Skobline, un russe exilé à Paris dans les années trente, suspecté d'avoir orchestré pour le compte des bolchéviques l'enlèvement du général Levgueni Miller, en 1937, le cinéaste filmait dans Triple agent une étonnante histoire d'espionnage en forme de réflexion sur le secret, la vérité, le mensonge et l'Histoire. Après avoir, dans les trois premiers volets de cette série d'entretiens, éclairé la genèse de Triple agent, Rohmer poursuivait, dans le quatrième épisode l'explication de ses choix de mise en scène. J'ai des habitudes et j'ai des partis-pris. Je n'aime pas la caméra portée, je n'aime pas beaucoup les travellings, sauf dans des cas exceptionnels (...). Je n'aime pas non plus, cela c'est beaucoup plus grave, les écrans larges, je n'arrive pas à mettre en place des gens dans un écran large. Non seulement cinémascope, mais aussi en vidéo avec le 16/9... Il existe un texte d'Eisenstein qui s'intitule "Pour l'écran carré". Il faut avouer que la grande peinture, notamment à la Renaissance, se faisait sur un format assez carré. Enfin, dans le dernier temps de cette rencontre, il était question de l'intégrale que la Cinémathèque française lui consacrait alors - et en particulier des films qu'il avait réalisé pour la télévision scolaire. Il concluait : Je ne regrette rien, je n'ai rien dans mes tiroirs, j'ai eu des difficultés mais je suis très content de ce qu'a été ma carrière. (...) Dans la mesure ou j'ai été maître de la production à partir de la création des Films du Losange, tous mes films ont été réalisés. L'intégrale Rohmer, aux éditions Potemkine. Par Jean-Michel Frodon et Emmanuel Burdeau Réalisation : Hélène Daude A voix nue - Eric Rohmer 2/2 : -4 : Les partis pris techniques, la musique, la peinture, -5 : L'intégrale Rohmer à la Cinémathèque française (1ère diffusion : 11 et 12/03/2004) Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France
Carlotta, Wild Side, Potemkine, Sidonis, The Ecstasy of Film, Le Chat qui fume, Spectrum, Coin de Mire, etc...en France les éditeurs indépendants d'éditions dvd/blu-ray résistent à la dématérialisation et alimentent régulièrement le menu de nos émissions. Parmi eux, les très chères à notre cœur, éditions (rennaises!) Rimini à qui l'on doit de superbes éditions régulièrement chroniquées chez nous: Les Vikings, Nightfall, Queimada, Nos Funérailles, mais aussi des raretés signés Sidney Lumet, John Frankenheimer, Arthur Penn, etc, etc...A l'occasion de la mini-convention cinéphile organisée par l'association 97mm, entretien avec l'homme derrière ces éditions, le précieux Jean-Pierre Vasseur, pionnier du support physique en France et militant cinéphile à la passion intacte.Avec lui, on revient sur la nature de son métier, son trajet dans ce milieu, et les évolutions majeures de ces dernières années, le rôle de l'édition physique dans la cinéphilie, etc.. A vos agendas!Dimanche 12 décembre, 20h15, Cinéma Arvor : Le Film du Dimanche Soir: Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone.
Cent ans plus tard, l'un des films muets les plus sidérants n'a rien perdu de sa puissance. Serait-ce de la sorcellerie ?Présenté à la manière d'une conférence, Häxan est un film documentaire sur la sorcellerie, de l'antiquité à la période contemporaine du film (1922). La sorcellerie est représentée avec soin par des illustrations tirées d'ouvrages médiévaux et des reconstitutions filmiques. Du sabbat des sorcières aux interrogatoires de l'inquisition, les illustrations classiques prennent vie dans des visions spectrales inquiétantes utilisant tous les effets spéciaux disponibles à l'époque : surimpressions, maquettes, jump cuts, stop motion, maquillages et prothèses.Coffret Blu-ray/DVD chez Potemkine See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Emmanuel Macron recherche une « troisième voie » entre exigences sanitaire, économique et sociale. C’est une espèce de « confinement Potemkine », formule Le Figaro, du nom de ce village de Crimée construit au XVIIIe siècle par le ministre russe Potemkine pour complaire à l'impératrice Catherine II, venue en visite dans la région, et dont les yeux sensibles n’auraient su découvrir la misère du peuple. Pourquoi Potemkine ? Parce que, comme le résume ce quotidien, les Français sont, tout à la fois, « priés de rester chez eux tout en étant autorisés à sortir ». Vrai-faux confinement qui ne dit pas son nom, l’exécutif parlant plutôt de « mesures de freinages adaptées à la nouvelle donne créée par la forte contagiosité du variant britannique », rapporte avec ironie Le Figaro ! Lequel journal, en Une, se soucie des commerçants, restaurateurs, bars « et bien d’autres qui font la vie de nos centres-villes ». Eux, ce sont « les sacrifiés du confinement, ceux qui paient le plus lourd tribut économique, alors même qu’ils sont les plus vulnérables, regrette ce journal. Pour eux, il est déjà trop tard… » Comme le souligne ce quotidien, « ce que veulent […] tous ces invisibles, c’est travailler, tenir coûte que coûte plutôt que survivre quoi qu’il en coûte ! », en référence à la formule d’Emmanuel Macron prononcée lors du premier confinement, il y a un an. La grogne prend de l’ampleur chez les Français concernés par le nouveau confinement Attention, prévient Le Figaro, « la colère monte partout, par lassitude, mais surtout parce qu’à force de s’allonger, la liste des couacs, des ratés (masques, tests…), des promesses non tenues par l’exécutif, est devenue insupportable. » Sondage Odoxa à l’appui, Le Figaro relève en Une que « 43 % des citoyens concernés par les nouvelles mesures les désapprouvent, une proportion nettement supérieure à celles observées lors des autres confinements ». Alors, certes, ce rejet est contrebalancé à l’échelle du pays, puisque 70 % des Français se disent favorables aux restrictions. Mais comme le résume ce journal, « l’acceptabilité recule, le ras-le-bol progresse ». Pire, près d’un citoyen sur deux (47 %) concerné par ce nouveau « tour de vis », annonce d’ores et déjà qu’il compte « s’autoriser quelques écarts », ou carrément « transgresser », pointe Le Figaro. À cette forme de désir de désobéissance civile affichée, vient aussi s’ajouter la défiance d’une majorité de Français envers le vaccin AstraZenecca. 56 % d’entre eux annoncent qu’ils ne souhaitent pas « recourir à ces injections » et 51 % redoutent qu’elles soient « moins efficaces et plus dangereuses » que les autres. N’en jetez plus ! Avec ce confinement d’un nouveau type, Emmanuel Macron prend en tout cas un nouveau pari risqué Et l’opposition s’engouffre dans la brèche du précédent « pari perdu » du président. Nouvelle charge ce matin encore, avec les déclarations fracassantes d’Éric Ciotti au journal Le Parisien. Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes y estime que « le tournant » pris par l'exécutif, et surtout par Emmanuel Macron en janvier dernier constitue une « erreur tragique ». Dans Le Parisien, Éric Ciotti accuse le président de la République d’avoir refusé de reconfiner « pour des raisons politiques voire politiciennes. […] Il a fait depuis du "en même temps". Aujourd'hui, les Français le paient au prix fort », accuse cet élu LR dans Le Parisien, selon lequel la perte du pari d’Emmanuel Macron est « une Bérézina », du nom de la rivière russe dans les glaces de laquelle s’est perdue la Grande Armée de Napoléon lors de la retraite de Russie en 1812. Il va de soi que ce quotidien a interrogé l’entourage du chef de l’État sur cette controverse. « L'histoire du pari perdu agitée par l'opposition, c'est scientifiquement erroné, voire malhonnête », y souligne-t-on. Comme le pointe Le Parisien, confinement ou pas, les mesures qui ont été décidées ce vendredi constituent plutôt « le nouveau pari d’Emmanuel Macron ». Nuance…
Question posée par Le Parisien. Eh bien on peut en douter… Dans quelques décennies, aux alentours de 2100, les sommets blancs des Pyrénées et les neiges éternelles des Alpes ne seront peut-être plus qu’un souvenir… D’après un rapport de Météo France publié ce mardi, les températures pourraient augmenter en moyenne de près de 4 degrés à la fin du siècle et de près de 2 degrés, si on agit contre le réchauffement climatique. Le processus de réchauffement est désormais inéluctable… Toujours selon ce rapport, précise Le Parisien, « le réchauffement sera - et est déjà même - plus marqué sur les zones de montagne, donc, particulièrement dans les Alpes et Pyrénées. En plus de la hausse globale du mercure, les hauteurs subissent l’effet albédo. C’est à dire le pouvoir réfléchissant d’une surface qui explique qu’un tee-shirt noir tient plus chaud qu’une tenue blanche. Idem pour le sol de montagne, sombre (avec les rochers et la végétation), qui se réchauffera d’autant plus vite qu’il sera dépourvu de neige, blanche. » 20 à 35 jours de canicule par an ! Et le phénomène de réchauffement ne frapperait pas bien sûr que les zones montagneuses… En effet, précise Le Monde, « qui dit hausse de la température dit événements extrêmes plus fréquents et plus intenses. » Exemple : « le nombre de jours de vagues de chaleur – c’est à dire une anomalie de température supérieure à 5 degrés pendant au moins cinq jours consécutifs l’été – serait en hausse (…). Cela reviendrait dans le scénario le plus pessimiste à une moyenne de 20 à 35 jours de canicule par an à la fin du siècle, contre 3 à 4 jours sur la période de référence 1976-2005. Les canicules pourraient même durer plus d’un ou deux mois l’été dans les régions aujourd’hui les plus chaudes, notamment l’arc méditerranéen, la vallée du Rhône et la vallée de la Garonne. ‘Ce qui nous rapprocherait, en termes de températures, des conditions de l’Afrique du Nord’, avertit le climatologue Robert Vautard », cité par Le Monde. Urgence ! « ‘Ce rapport montre bien la vulnérabilité de la France au changement climatique, affirme pour sa part le climatologue Jean Jouzel. Il présente des températures un peu plus élevées que les précédentes projections, ainsi qu’une baisse des précipitations plus marquée sur le sud du pays. Des nouvelles données qui montrent l’urgence pour la France à tenir ses engagements climatiques, poursuit-il – elle doit aller trois fois plus vite dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Il est à ce titre dommage, conclut Jean Jouzel, que l’ensemble des propositions de la convention citoyenne pour le climat n’aient pas été mises en œuvre’. » Le courage de Navalny À la Une également, l’opposant russe Alexeï Navalny… « Navalny : Poutine même pas peur », s’exclame Libération en première page. « Le blogueur anti-corruption devenu l’ennemi numéro 1 du Kremlin comparaît ce mardi devant la justice. » Le pouvoir veut le museler coûte que coûte… Libération ne cache pas son admiration pour l’homme et son courage : « on ne peut s’empêcher, à le regarder braver les forces de sécurité, regagnant son pays après une tentative d’assassinat en sachant qu’il serait jeté en prison, voire menacé de mort à nouveau, de se poser cette éternelle question : en ferions-nous autant si nous avions subi ce qu’il a subi et si notre existence était suspendue au bon vouloir de Poutine ? C’est là que réside la force, peut-être même la puissance, de Navalny, pointe Libération. Il ne se pose plus de questions, il fonce, quoi qu’il lui en coûte. Son destin ne compte pas face à celui de la Russie, où l’on continue à mourir de froid et de faim tandis qu’une minorité se repaît de dorures et de fourrures. » Birmanie : le retour du kaki Enfin, « Birmanie, retour à la dictature » : c’est le grand titre de La Croix. « Se sentant humiliée par l’écrasante victoire du parti d’Aung San Suu Kyi aux législatives de novembre dernier, l’armée birmane a mené un coup d’État hier sous prétexte de maintenir +l’unité du pays+. » « Bas les masques ! » soupire Le Figaro. « Désormais, le script est limpide, tracé au sabre : une remise au pas brutale du pays par la junte avant l’organisation d’un ‘scrutin Potemkine’, grâce à une nouvelle commission électorale à sa main. Reste à savoir si ce scénario musclé osera escamoter l’actrice racinienne de cette tragédie birmane : l’obstinée héritière du général Aung, héros de l’indépendance face aux Britanniques, boudée en Occident, mais qui fait toujours battre les cœurs à Rangoun et joue une nouvelle fois le rôle de sa vie. »
durée : 00:59:40 - Certains l'aiment Fip - À l’occasion de l'arrivée du Vendée Globe, nous prenons le large avec les musiques d'Amarcord, Jaws, Plein soleil, Fog, Potemkine, Good Morning England, Titanic...
Comprendre les ressorts et les moteurs du pouvoir de Vladimir Poutine : c’est ce que propose le dernier ouvrage de Serguei Medvedev, « Les quatre guerres de Poutine, ce que la Russie nous prépare », paru en français aux éditions Buchet Chastel. Historien spécialiste de la période post-soviétique, Sergueï Medvedev livre son analyse. RFI : Sergueï Medvedev, vous faites ce constat : la Russie du XXIe siècle mène plusieurs combats, quatre précisément. Selon vous, Vladimir Poutine a lancé une guerre territoriale, une guerre pour les symboles, mais aussi pour le corps et pour la mémoire. Revenons tout d’abord sur la guerre territoriale. Par quoi cela se traduit-il ? Sergueï Medvedev : Le pouvoir russe continue de voir la Russie comme un empire et n’arrive pas à prendre conscience que le temps des empires est révolu. Le XXIe siècle est en quelque sorte, pour la Russie, une époque de ressentiment post-impérial. De là découle la guerre avec l’Ukraine, l’annexion de la Crimée, l’occupation du Donbass, les projets de développement de l’Arctique, les guerres russes dans des lieux reculés comme la Syrie ou la Libye ou les tentatives de contrôle de l’espace post-soviétique, qui, il faut le dire, s’avèrent de plus en plus délicates. C’est le cas chez le voisin biélorusse traversé par un mouvement de contestation sans précédent. Comment analyser la position de Moscou ? La Russie attend et observe. Elle ne se mêle pas directement, mais elle pèse de tout son poids. Elle ne veut pas qu’une révolution de type Maïdan ukrainien éclate en Biélorussie, mais en même temps, elle veut affaiblir le plus possible Alexandre Loukachenko, pour pouvoir, à l’issue de ce mouvement de contestation, le destituer discrètement. Son but est de retrouver une Biélorussie obéissante, qui fera quasiment partie de cet empire russe. La deuxième guerre dont vous parlez est celle des symboles… La Russie a toujours été une sorte de village Potemkine. Les symboles de la puissance de l’empire soviétique sont importants pour Vladimir Poutine. Le symbole le plus grand pour lui, c’est la victoire de la Seconde Guerre mondiale et le contrôle de l’URSS sur la moitié de l’Europe qui en a découlé. On peut dire que le symbolisme du 9 mai, de la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, définit sa vision du monde. Parallèlement, il mène une politique de contrôle des sphères culturelles et sociales : il veut contrôler la presse, les universités, la liberté de penser, la liberté de parole. Le pouvoir russe va même au-delà, puisqu’il veut aussi contrôler les corps, écrivez-vous. Vladimir Poutine veut que la souveraineté s’applique aussi aux corps des citoyens. Il faut comprendre que le pouvoir russe est très patriarcal, qu’il se fonde sur des mécanismes très anciens, archaïques, tels que le pouvoir exercé par l’homme sur la femme, la domination du modèle familial traditionnel. C’est pourquoi ce pouvoir très conservateur se bat contre les LGBT, se bat pour la démographie avec des mesures pour augmenter la natalité, pour lutter contre les avortements, etc. Ce sont des combats qui sont aussi menés ailleurs, mais en Russie, le Kremlin est à la tête de ce combat. Enfin, vous évoquez la guerre autour de la mémoire. Peut-on aujourd’hui parler facilement des traumatismes du passé en Russie ? On peut, mais ça n’est pas très recommandé. Le pouvoir s’efforce de créer un mythe historique selon lequel la Russie a toujours été dans le camp des vainqueurs et selon lequel l’État a toujours été plus important que l’individu. On estime qu’il ne faut pas parler des pertes, des victimes, des drames du colonialisme russe. Cela concerne surtout l’histoire du XXe siècle, les côtés sombres de la révolution et le stalinisme. Aujourd’hui, il devient très délicat de parler des crimes du stalinisme en Russie. On crée des lois pour cela. Il est difficile de parler des crimes de la police politique du NKVD et de ceux commis par l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Bientôt, comparer l’URSS à l’Allemagne hitlérienne sera passible de peines de prison. Le pouvoir sent bien qu’il y a là une partie de l’histoire qui n’est pas très agréable et c’est pour ça qu’elle emploie tous les moyens pour censurer toute discussion historique sur ce thème.
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L'éditorial du Figaro du 10 juillet 2020.
Immense, au physique comme au moral : tel fut le grand amour – peut-être le seul – de Catherine II de Russie, Grigori Potemkine. Grand soldat, grand administrateur, mais aussi grand colérique… Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
durée : 00:54:46 - Le Masque et la Plume - par : Jérôme Garcin - "Habemus papam" de Nanni Moretti (France TV),"Tootsie» de Sydney Pollack (Carlotta), "L’Ecume des jours" de Charles Belmont (L’Eclaireur), "Les parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy (Netflix) , "Le Cuirassé Potemkine" d'Eisenstein (Cinetek) sont-ils toujours aussi cultes ?
L'escalier Primorsky, à Odessa, est resté célèbre pour avoir servi de cadre à une scène mémorable du film de Sergueï Eisenstein, "Le cuirassé Potemkine", tourné en 1925. Cet escalier, qui mène au port, est conçu de manière à créer une illusion d'optique... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
À l'occasion de sa ressortie par Potemkine, discussion autour de "Quand passent les cigognes" de Mikhaïl Kalatozov, immense mélodrame de la fin des années 50.
Au sommaire de cette spéciale guerre au cinéma : Retour sur les dernières sorties RIMINI, à savoir, AUX POSTES DE COMBAT (1965) de James B. Harris et CAPE ET POIGNARD (1946) de Fritz Lang ;Chroniques de L'HERITAGE DES 500.000 (1963), unique film réalisé par l'acteur fétiche d'Akira Kurosawa, Toshiro Mifune, et de CHINA GATE (1957) de Samuel Fuller, deux films édités par CARLOTTA ;Evocation de LA BATAILLE DE MIDWAY (1976) de Jack Smight sorti chez ELEPHANT FILMS ;Echanges autour du film d'Elem Klimov intitulé REQUIEM POUR UN MASSACRE (1985) (POTEMKINE). Bonne écoute à toutes et à tous.
Au programme de cette année 1925 : Le Cuirassé Potemkine ou la révolution ciné venue du froid. Mary Pickford : portrait de la femme la plus puissante d'Hollywood. Charlie Chaplin et La Ruée vers l'or. Ben Hur, le film le plus cher du cinéma muet. Tour du monde : Le Fantôme de l'Opera (Lon Chaney), Le Monde Perdu (Hoyt)...
Fleuron de la marine impériale russe, le cuirassé Potemkine est le théâtre d'une mutinerie de marins, le 27 juin 1905. Prélude à la révolution bolchevique d'Octobre 1917, cet épisode sanglant s'inscrit alors dans un contexte politique tendu, où la marine russe se fait malmener par celle du Japon... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Au sommaire de cette spéciale sorties BR & DVD : -Retour sur LE CORPS ET LE FOUET (1963), UNE HACHE POUR LA LUNE DE MIEL (1970) et LA BAIE SANGLANTE (1971), trois films de Mario Bava sortis chez ESC ;-Les autres sorties ESC avec NEW YORK, 2H DU MATIN (1984-Abel Ferrara) et L'EXORCISTE III (William Peter Blatty-1990) ;-Une pépite du fantastique gothique éditée par ARTUS FILMS, LE MOULIN DES SUPPLICES (1960) de Giorgio Ferroni ;-Deux films choc édités par POTEMKINE, à savoir UTOYA 22 JUILLET (2018-Erik Poppe) et THE HOUSE THAT JACK BUILT (2018-Lars Von Trier) ;-Retour sur le classique FELLINI SATYRICON (1969) sorti chez POTEMKINE ; Bonne écoute à toutes et à tous.
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Au sommaire de cette spéciale sorties BR et DVD : -Evocation des premiers titres de la collection de Jean-Baptiste Thoret, MAKE MY DAY (STUDIOCANAL), avec MAX MON AMOUR de Nagisa Oshima, AUX FRONTIERES DE L'AUBE de Kathryn Bigelow, SIX FEMMES POUR L'ASSASSIN de Mario Bava et SANS MOBILE APPARENT de Philippe Labro ;-Petit détour chez CARLOTTA FILMS avec LA DAME DE SHANGAÏ d'Orson Welles ;-Un chouette Billy Wilder sorti chez RIMINI, à savoir, LA GRANDE COMBINE ;-Le film fou d'Alain Resnais MON ONCLE D'AMERIQUE disponible chez POTEMKINE ;-L'exhumation du polar THE SEVEN-UPS (POLICE PUISSANCE 7) de Philip D'Antoni par WILD SIDE. Bonne écoute à toutes et à tous.
Une nouvelle heure de sélection musicale de jazz et ses dérivés, notamment Roy Ayers, Potemkine, DJ Harisson... Enjoy High Jazz!
Gregor Sailer est un photographe autrichien de 38 ans, son travail a été sélectionné pour être présenter dans le cadre de la 48ème édition des Rencontres de la photographie à Arles en co-prodution avec le Centre de la Photographie Genève. Cette exposition, qui est visible au Cloître Saint-Trophime, s'intitule « Le village Potemkin », il rassemble une sélection de photographies réalisées entre 2015 et 2017 de villes… qui n'existent pas.
Pour ce trente-et-unième épisode, on parle cinéma, et plus précisément de "Le Cuirassé Potemkine" de Sergueï Eisenstein (1926). Crédits musicaux : Kalinka / Chœurs de l'Armée rouge © L'Armée rouge est la plus forte / Chœurs de l'Armée rouge © Polyushka Polye / Chœurs de l'Armée rouge © Katioucha / Chœurs de l'Armée rouge © Hymne de l'Union soviétique / Chœurs de l'Armée rouge © Я всегда буду любить тебя / Tatyana Kim © Through Poland To Jewish Village / Bob Cobert © Potemkine / Jean Ferrat © Prochain épisode le 22 juin : "The Cherry Boys" de Yanagawa Rio (2008) Prochain film le 11 juillet : "Star Wars - La Menace Fantôme" de George Lucas (1999)
A moins de 15 jours du premier tour, le weekend a été marqué par deux démonstrations de force : le meeting de Jean-Luc Mélenchon à Marseille et celui de François Fillon, porte de Versailles à Paris. Alors que les écarts se resserrent avec le duo de tête les deux poursuivants entendent bien profiter de la dernière ligne droite pour faire mentir les pronostics. Jean-Luc Mélenchon sur la canebière a commencé son discours par un hommage aux réfugiés et aux migrants mort en Méditerranée. « Ah, la bonne mer, comment est-ce possible que tu sois devenue ce cimetière, où 30 000 personnes ont disparu dans les flots ? Taisez-vous ! Ecoutez, c’est le silence de la mort. » En réponse à l’injonction du candidat de la France insoumise, les plusieurs dizaines de milliers de personnes réunies sur la Canebière se taisent un instant. Le discours de Jean-Luc Mélenchon largement consacré à la situation internationale, l’occasion de démentir ceux qui l’accusent d’avoir un discours trop complaisant vis-à-vis de la Russie ou du régime de Bachar el-Assad. « Nous tous qui avons refusé chaque jour de choisir nos criminels préférés. J’ai amené avec moi ce rameau d’olivier pour qu’il soit désormais notre emblème, l’olivier de la paix ! » Pas question de se faire « voler l’alternance »Autre grand meeting dimanche, François Fillon rassemblait ses partisans, porte de Versailles à Paris. Un meeting sous le signe de l’unité, après les atermoiements d’une campagne marquée par les affaires, l’heure n’est plus « aux états d’âmes » pour citer Nicolas Sarkozy. Parmi les nombreux chauffeurs de salles, Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens Commun, l’émanation politique de la Manif pour Tous : « Nous avons été humiliés pendant 5 ans, et nous avons souffert en silence dans l’espoir d’une alternance digne de ce nom en 2017, cette alternance à laquelle nous avons droit, il n’est pas question de nous la faire voler. » Dans le camp Fillon on veut encore y croire, d’autant qu’on sent que le retard de leur candidat se réduit, même si dans le rétroviseur on voit aussi monter Jean-Luc Mélenchon que François Fillon a pris soin lui-même de discréditer : « Il y a 10 ans je parlais d’un Etat en faillite. Rien n’a changé. Chaque année nous empruntons sur les marchés financiers du monde des sommes colossales pour payer les salaires de nos fonctionnaires. Mes adversaires font semblant de l’ignorer tel monsieur Mélenchon qui se rêve en capitaine du cuirassé Potemkine mais qui finira par négocier la ferraille du Titanic. » Emmanuel Hollande contre François Balkany Le camp Fillon qui n’oublie pas pour autant son principal adversaire : Emmanuel Macron. Tous les intervenants porte de Versailles ont eu leur bon mot pour associer le bon docteur Macron au terrible Mister Hollande, repoussoir absolu de l’électorat de droite. Mais Emmanuel Macron, rebaptisé Emmanuel Hollande, a lui aussi trouvé sur France 3 un petit surnom pour François Fillon : « Je ne l’appellerai pas François Balkany, mais il ressemble plus à ça qu’à autre chose aujourd’hui. » Référence donc à Patrick Balkany, patron LR des Hauts de Seine, mis en examen dans de nombreuses affaires, y compris pour des faits de corruption.« Si on doutait que marine Le Pen est d’extrême droite, on ne peut plus en douter »Marine Le Pen semble quant-à-elle être retourné sur les traces de son père. La présidente du Front National interrogé dimanche sur RTL sur les excuses que Jacques Chirac avait présentées en 1995 au nom de la France pour la contribution de l’Etat français à la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. « Je pense que la France n’est pas responsable du Veldhiv. Je pense de manière générale que s’il y a des responsables, c’est ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, c’est pas la France ». Réaction ce matin sur la même radio du candidat socialiste, Benoît Hamon : « Si on doutait que marine Le Pen est d’extrême droite, on ne peut plus en douter. Elle n’aime pas l’Histoire, elle l’arrange parce que la responsabilité de la France est évidente, il n’y avait pas un soldat allemand pour opérer cette rafle du veldhiv, et c’est le sens de l’Histoire. »