Podcasts about Uvira

Place in South Kivu Province, Democratic Republic of the Congo

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Uvira

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Revue de presse française
À la Une des hebdomadaires français: une rétrospective en images pour raconter l'année 2025

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 4:54


À la une aujourd'hui : douze photographies marquantes, choisies avec soin par la rédaction de Courrier International. Des images signées des photographes des agences AFP et Reuters, mais aussi du New York Times. La première, celle d'une « jeunesse en colère » prise dans les rues de la capitale du Népal, Katmandou, c'était le 8 septembre dernier. Une jeune femme, cheveux bruns, manifeste les yeux dans l'objectif, un regard en colère et un drapeau népalais derrière le dos. Selon Courrier International, cette photo « symbolise à elle seule la révolte de la génération Z, qui aura marqué les esprits dans de très nombreux pays en 2025 (...) »  Donald Trump aura également marqué l'année 2025. Courrier International a choisi de publier une photo prise la veille de son investiture, le 19 janvier. On y voit le milliardaire républicain rejoindre sur scène le groupe Village People pour une danse pour le moins surprenante. « Depuis, le très disco “YMCA”, longtemps hymne de la communauté gay (même si le groupe s'en défend aujourd'hui), est devenu la bande-son officielle de toutes les sorties de Donald Trump. » explique la légende de la photo. Beaucoup de conflits représentés La guerre en Ukraine a aussi marqué l'année avec une photographie prise à Soumy, ville du nord-est du pays, le 13 avril 2025. « L'Ukraine sous pression » peut-on lire en titre. On y voit un soldat ukrainien épuisé, assis sur des débris, la main tenant sa tête changée à jamais par la guerre. « Le dimanche des Rameaux, deux missiles balistiques ont frappé le centre de Soumy, faisant 34 morts et 80 blessé » explique la légende. C'est l'une des attaques russes les plus meurtrières de l'année. « Gaza, un champ de ruines » est le titre donné à un autre cliché. Sur la photographie on voit un ciel bleu qui contraste avec des bâtiments gris et abîmés. L'un d'eux est en train de tomber, disparaître… avalé par une fumée noire et une poussière opaque. La scène se passe en septembre dernier, dans « le quartier de Tel Al-Hawa, dans le sud-est de la ville de Gaza, (...) après un nouveau bombardement israélien. » explique la légende. « Depuis, les armes se sont tues dans l'enclave palestinienne, mais la trêve reste fragile en attendant le lancement de la phase 2 du plan de Trump, qui prévoit notamment le désarmement du Hamas et le retrait de [l'armée israélienne]. » Le Soudan aussi est représenté par une photo marquante : celle d'un Khartoum défiguré. Sur ce cliché pris le 28 mars 2025, on y voit un soldat soudanais faisant sa prière devant un véhicule blindé incendié. « Cette guerre qui échappe aux radars de l'actualité et qui oppose, depuis avril 2023, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemeti », aux forces armées soudanaises (FAS), dirigées par le général Abdel Fattah Al-Burhan ». La légende de la photo rappelle que c'est « une guerre qui « provoque “la pire crise humanitaire et de déplacement au monde”, selon l'ONU. Près de 13 millions de personnes ont été déplacées, les maladies se propagent et la famine, confirmée dans dix régions, s'étend. »  Une autre photo, sélectionnée par Courrier international : deux femmes au regard épuisé, les mains autour de leurs enfants dans un bus pour fuir Goma – capitale du Nord Kivu dans l'Est de la RDC. Le cliché est pris « À la frontière, entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le 19 mai 2025. » Ce bus est « affrété par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés [et] rapatrie des civils rwandais qui fuient les combats autour de Goma, où les rebelles du M23, soutenus par Kigali, font régner la terreur. » Courrier International recontextualise dans la légende : le 4 décembre, le président congolais, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame, ont signé à Washington un accord de paix très fragile. Et de fait, moins d'une semaine après, Uvira, deuxième grande ville du Sud-Kivu, tombe face à la pression du M23.  « Au moins 10 000 réfugiés affluent vers le Burundi pour fuir les combats, selon le site burundais “Iwacu”. » Haïti, les manifestations de l'opposition en Turquie sont aussi représentées dans la sélection de photos 2025 de Courrier international. Sur une note un peu plus légère et sportive, on retrouvera aussi du bleu, du blanc, du rouge sur les Champs-Élysées… C'était le 1er juin 2025 avec « le sacre européen des joueurs du Paris Saint-Germain, qui défilent en bus pour présenter leur trophée à leurs supporteurs. La veille, les joueurs de Luis Enrique ont écrasé l'Inter de Milan en finale de la Ligue des champions (5-0), à Munich. Un titre après lequel le club de la capitale courait depuis des années. »  Paris, capitale des espions ? Cette semaine dans l'Express on nous explique pourquoi Paris est surnommée la « capitale des espions ». Il faut dire que le folklore et la culture parisiennes ont été parfaitement intégrés par les services de renseignements du monde entier. On parle par exemple « de la diplomatie des grands hôtels ». Ces palaces parisiens où se déroulent souvent des discussions secrètes, notamment sur la guerre à Gaza. « Les services de renseignements ont intégré les charmes de Paris dans leur programme : tant à la DGSE qu'à la DGSI. (…) Le bateau-mouche, un « grand classique » sourit un ex-agent secret. » La cuisine française plaît aussi beaucoup aux agents des renseignements. Interrogé par l'Express, un ex-patron de la DST confie : « Les espions sont comme tout le monde, ils aiment la gastronomie. Ils ont souvent une préférence pour la cuisine française à l'ancienne. Après ça ils coopèrent tous. » Sur le plan pratique, certaines stations de métro comme La Motte-Picquet Grenell, dans le 15e arrondissement, sont particulièrement appréciées, car elles possèdent beaucoup d'entrées et de sorties, c'est qui est plus simple pour disparaître quand on est suivi, raconte un ancien agent de la CIA. Rivalisation avec d'autres capitales Comment expliquer cet attrait pour Paris chez les espions ? Parmi les raisons exposées, il y a la position géographique de la capitale. Paris est un lieu de choix pour les rendez-vous clandestins : « Si vos sources sont au Moyen-Orient ou en Afrique, leur connexion naturelle vers le reste du monde passe toujours par la France », peut-on lire. Paris rivaliserait à la fois « avec Vienne pour le fortement entre l'Ouest et l'Est, avec Genève pour les tractations dans les palaces, avec Bruxelles pour le renseignement politique et même avec New York L'Unesco est « une couverture de rêve », raconte L'Express. Le magazine explique que l'organisation internationale culturelle basée à Paris abrite de nombreux agents secrets opérant au nez et à la barbe du contre-espionnage français. Toutes les institutions internationales connaissent ce phénomène d'espionnage car « elles facilitent des procédures d'accréditation spécifique. » Par ailleurs, la culture « ça permet d'aller partout, personne ne vérifie ce que vous faites, vous avez du temps libre » raconte un ancien coordonnateur adjoint du renseignement de l'Élysée.  Tout ça est digne d'un roman d'espionnage.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : pourquoi Uvira reste sous les tirs malgré le retrait annoncé de l'AFC/M23 ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'interdiction de l'excision en Gambie, la requête sud-africaine de la CIJ et la nomination d'un envoyé spécial américain au Groenland. RDC : pourquoi Uvira reste sous les tirs malgré le retrait annoncé de l'AFC/M23 ?  À Uvira, dans l'est de la République démocratique du Congo, de violents échanges de tirs ont de nouveau éclaté malgré l'annonce d'un retrait des combattants de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda, qui avaient revendiqué la prise de la ville stratégique. Comment expliquer ces affrontements malgré le retrait annoncé des rebelles ? Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI.      Gambie : la Cour suprême va-t-elle annuler l'interdiction de l'excision ?  En Gambie, l'interdiction de l'excision, en vigueur depuis 2015, est examinée par la Cour suprême après un recours contestant sa conformité à la Constitution. Que dit concrètement cette loi ? Pourquoi est-elle remise en cause ? Avec Juliette Dubois, journaliste au service Afrique de RFI.      CIJ : l'intervention belge va-t-elle renforcer la procédure sud-africaine ?  La Belgique a annoncé rejoindre la procédure engagée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, qui accuse Israël de violations de la Convention sur le génocide dans la guerre à Gaza, et donc de commettre un génocide. Pourquoi la Belgique prend-elle cette décision maintenant ? Que peut changer son intervention dans ce dossier ? Avec Rafaëlle Maison, agrégée des facultés de droit, professeur de droit à l'université Paris-Saclay.      Groenland : nouveau lieu de l'ingérence américaine La nomination par Washington d'un envoyé spécial au Groenland a provoqué la colère du Danemark, qui dénonce une remise en cause de sa souveraineté sur ce territoire autonome. Quel sera le rôle de cet envoyé spécial ? Pourquoi le président américain veut-il autant annexer le Groenland ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.

Wimbi la Siasa
DRC: Kuondoka kwa waasi wa M23/AFC mjini Uvira kunamaanisha nini ?

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 9:50


Baada ya shinikizo kutoka kwa Marekani, waasi wa M23/AFC waliondoka kwenye mji wa Uvira, Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo. Hata hivyo, rais Felix Tshisekedi ameelezea kitendo hicho kama kiini macho kwa jumuiya ya Kimataifa, kauli ambayo imeungwa na mkono na jeshi la FARDC wanaosema, waasi hao wamejificha katika milima inayopatikana na mji huo. Kuchambua kinachoendelea, tunaungana  Mali Ali akiwa  jijini Paris na François Alwende akiwa jijini Nairobi.

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Waasi wa AFC/M23 watangaza kujiondoa mjini Uvira kwa masharti

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 20:07


Miongoni mwa matukio makubwa ya wiki hii ni pamoja na waasi wa AFC/M23 kutangaza kujiondoa kwenye mji wa kimkakati wa Uvira mkowani kivu kusini mashariki mwa DRC hatua ambayo imetiliwa mashaka, shirika la kimataifa la Amnesty lasema polisi nchini Tanzania walitumia nguvu kupita kiasi kudhibiti waandamanaji kipindi cha uchaguzi, wafuasi wa rais wa Tunisia, Kais Saied waandamana kuonesha ungwaji mkono huku mzozo wa kisiasa ukizidi, Umoja wa ulaya EU kuiipa Ukraine mkopo wa Yuro Bilioni 90

American Prestige
News - Thailand–Cambodia Fighting, Venezuela Escalation, Yemen Separatists

American Prestige

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 50:14


Subscribe now to skip the ads and get all of our episodes. Use the holiday discount code XMAS2025 for a $45 annual subscription (offer valid through 1/1/26)!  Jolly Saint Nick is giving the U.S. government lots of coal this year, a boon to fossil fuel companies. In this week's news: Thailand–Cambodia fighting resumes despite Trump's ceasefire claim (1:52); an Israeli airstrike in Gaza threatens what remains of the ceasefire (6:00), and a winter storm devastates Gaza as Israel continues blocking shelter materials and aid (9:10); Yemen's Southern Transitional Council prepares to declare a new government amid Saudi threats (12:08); the U.S. approves the largest-ever arms package to Taiwan (16:10); China reportedly unveils a prototype advanced chipmaking tool (18:18); the Bondi Beach attack in Australia has possible Islamic State links (19:48); a New America Foundation report documents extensive U.S. airstrikes in Somalia (22:01); M23 announces its withdrawal from Uvira in eastern Democratic Republic of the Congo (24:49); Ukraine peace talks continue as the war nears its fourth year, including disputes over Kupiansk (27:59); Chile elects far-right president José Antonio Kast (32:23); the U.S. escalates pressure on Venezuela with military deployments and a partial oil blockade (33:27); and Congress passes a $901 billion National Defense Authorization Act, including a repeal of Syria's Caesar Act and changes to Selective Service registration (41:40). Listen to our special with Annelle Sheline on what's going on in Yemen. Don't forget to listen to our Chinese Prestige miniseries.

Start Making Sense
Thailand–Cambodia Fighting, Venezuela Escalation, Yemen Separatists | American Prestige

Start Making Sense

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 47:44


Subscribe now to skip the ads and get all of our episodes.Use the holiday discount code XMAS2025 for a $45 annual subscription (offer valid through 1/1/26)! Jolly Saint Nick is giving the U.S. government lots of coal this year, a boon to fossil fuel companies. In this week's news: Thailand–Cambodia fighting resumes despite Trump's ceasefire claim (1:52); an Israeli airstrike in Gaza threatens what remains of the ceasefire (6:00), and a winter storm devastates Gaza as Israel continues blocking shelter materials and aid (9:10); Yemen's Southern Transitional Council prepares to declare a new government amid Saudi threats (12:08); the U.S. approves the largest-ever arms package to Taiwan (16:10); China reportedly unveils a prototype advanced chipmaking tool (18:18); the Bondi Beach attack in Australia has possible Islamic State links (19:48); a New America Foundation report documents extensive U.S. airstrikes in Somalia (22:01); M23 announces its withdrawal from Uvira in eastern Democratic Republic of the Congo (24:49); Ukraine peace talks continue as the war nears its fourth year, including disputes over Kupiansk (27:59); Chile elects far-right president José Antonio Kast (32:23); the U.S. escalates pressure on Venezuela with military deployments and a partial oil blockade (33:27); and Congress passes a $901 billion National Defense Authorization Act, including a repeal of Syria's Caesar Act and changes to Selective Service registration (41:40).Listen to our special with Annelle Sheline on what's going on in Yemen.Don't forget to listen to our Chinese Prestige miniseries.Our Sponsors:* Check out Avocado Green Mattress: https://avocadogreenmattress.comAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brandsPrivacy & Opt-Out: https://redcircle.com/privacy

Hold Your Fire!
Trump Brokers Rwanda-DR Congo Deal, Rwandan-backed Rebels Advance

Hold Your Fire!

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 55:04


In this episode of Hold Your Fire!, Richard Atwood speaks with Richard Moncrieff about the Rwanda-backed M23's advance into Uvira in eastern DR Congo and where the war and the diplomacy to end it might be headed. They discuss what's driving the group's latest offensive, what governance looks like in M23-held areas, its reliance on Rwanda, and its ambitions through its political arm, the Congo River Alliance (or AFC). They then examine President Félix Tshisekedi's resilience despite battlefield setbacks, Burundi's deepening involvement, and rising tensions with Rwanda. Finally, they unpack the mediation tracks led by Qatar and the U.S., President Donald Trump's dealmaking, the value of its business elements and prospects for reaching at least a durable ceasefire. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Retrait de l'AFC/M23 d'Uvira: faut-il y croire?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 35:21


Cette semaine, les invités d'Éric Topona, sous l'Arbre à palabres analysent la décision annoncée par les rebelles de l'AFC/M23 de se retirer de la ville d'Uvira, une semaine après s'en etre emparée.

Afrikansk politikk
Sesongavslutning: Dramatiske dager i DR Kongo

Afrikansk politikk

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 31:44


Årets siste episode er en solopodkast med Bjørnar grunnet sykdom i Afrikansk politikk-redaksjonen. Bjørnar sender en hilsen til våre kjære lyttere og gir en oppdatering fra en dramatisk slutt på et dramatisk år i DR Kongo: Mindre enn en uke etter DR Kongo og Rwandas presidenter signerte en fredsavtale i Washington D.C., erobret opprørsgruppen M23 og Rwandas hær byen Uvira, like ved grensen til Burundi. Har Rwandas president Paul Kagame "endelig" gått for langt? Sterke internasjonale reaksjoner og fordømmelse fra Rwandas vestlige støttespillere kan tyde på det, og en retrett er etter sigende allerede i gang. Lytt inn for de seneste oppdateringene fra en konflikt som ligger an til å forbli dramatisk inn i det neste året.Tusen takk for i år! Vi ønsker dere en riktig god jul og godt nytt år. Følg oss på Substack og abonner på Afrikansk politikk der du lytter til podkaster. Vi høres igjen i 2026! Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Al Jazeera - Your World
Oil prices surge after Trump's Venezuela blockade, M23 withdrawing from Uvira

Al Jazeera - Your World

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 2:07


Your daily news in under three minutes. At Al Jazeera Podcasts, we want to hear from you, our listeners. So, please head to https://www.aljazeera.com/survey and tell us your thoughts about this show and other Al Jazeera podcasts. It only takes a few minutes! Connect with us: @AJEPodcasts on X, Instagram, Facebook, and YouTube

Une semaine dans le monde
"Plan de paix" pour l'Ukraine, tensions États-Unis - Venezuela, percée de l'AFC/M23 en RDC

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 42:39


Au sommaire cette semaine : la guerre en Ukraine et les négociations qui se poursuivent autour du "plan de paix" américain remanié, dans un contexte de pression maximale de Donald Trump. Le président américain fait, par ailleurs, à nouveau monter les tensions avec le Venezuela, après la saisie d'un pétrolier au large du pays. Enfin, retour sur la nouvelle percée de l'AFC/M23 en République Démocratique du Congo. Le groupe contrôlerait Uvira, deuxième plus grande ville du Sud-Kivu. Cette nouvelle conquête intervient quelques jours à peine après l'annonce par Washington d'un accord de paix entre les présidents congolais et rwandais.

DW em Português para África | Deutsche Welle
18 de Dezembro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 20:00


Moçambique: Divididos entre a esperança e o ceticismo é como estão os que dependem da Mozal para sobreviver. Governo angolano suspendeu ONG por alegada falta de legalização - suspensão surge dias depois de críticas à organização por expor crianças e famílias nas redes sociais. Retirada do M23 de Uvira sob pressão dos EUA pode alterar as dinâmicas no leste da RDC.

Africa Today
DRC rebels to retreat from seized town

Africa Today

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 22:59


Rwanda-backed M23 rebel group says it will retreat from the captured town of Uvira in eastern Democratic Republic of Congo. Rebel leader Corneille Nangaa says his fighters will withdraw from Uvira at the request of the US. Earlier, US Secretary of State Marco Rubio had said the capture of Uvira by rebel forces violated the Rwanda-DR Congo peace deal signed in Washington on 4th December. And in Kenya, three siblings born deaf are challenging stereotypes by dominating the race track as they gear up towards winning medals on the global stage.Presenter : Nkechi Ogbonna Producers: Bella Twine and Daniel Dadzie Technical Producer: Jonathan Mwangi Senior Producer: Charles Gitonga Editors: Samuel Murunga and Maryam Abdalla

Radio Bullets
17.12.2025 - Notiziario Mondo

Radio Bullets

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 21:26


Gaza, allagamenti, tende spazzate via dal maltempo e nuovi attacchi israelianiUcraina, Zelensky dichiara che le proposte di pace potrebbero essere finalizzate entro pochi giorniStati Uniti, Trump estende i divieti di ingresso per sette nuovi paesiBrasile, avviato il processo per revocare la concessione Enel a San PaoloVenezuela, Trump ordina il blocco delle petroliere e definisce il governo Maduro "terrorista"Congo, i ribelli accettano di ritirarsi da Uvira su richiesta degli Stati UnitiNigeria, a novembre +700% di rapimenti rispetto a novembre 2024Pakistan, i figli dell'ex primo ministro Khan, imprigionato dal 2023, denunciano condizioni disumane Questo e molto altro nel notiziario di Radio Bullets - a cura di Stefania Cingia

Habari RFI-Ki
Waasi wa AFC/M23 watangaza kujiondoa katika mji wa Uvira DRC

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 10:00


Kumekuwa na hisia mseto tangu waasi wa AFC/M23 wanaoungwa mkono na Rwanda watangaze kuwa watawaondoa wapiganaji wao katika mji wa Uvira mkoani Kivu Kusini mashariki mwa jamhuri ya kidemokrasia ya Congo.Je? shinikizo la Marekani litazaa matunda? sikiliza maoni ya wasikilizaji wetu katika makala hii ya Habari rafiki 

Wimbi la Siasa
DRC: Nini hatima ya Uvira baada ya M23/AFC kuuteka mji huo ?

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 10:01


Hali ya usalama Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, si shwari licha ya kutiwa saini kwa mkataba unaolenga kusitisha vita ambavyo vimekuwa vikiendelea kwa muda wa miaka 30. Waasi wa M23/AFC wameudhibiti mji wa Uvira. Marekani inaonya kuichukulia hatua Rwanda kwa kuwaunga mkono waasi hao ambao sasa wameahidi kuondoa vikosi vyake katika mji huo, lakini kwa masharti. Tunachambua kwa kina.

Habari RFI-Ki
Waasi wa AFC/M23 watangaza kujiondoa katika mji wa Uvira DRC

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 10:00


Kumekuwa na hisia mseto tangu waasi wa AFC/M23 wanaoungwa mkono na Rwanda watangaze kuwa watawaondoa wapiganaji wao katika mji wa Uvira mkoani Kivu Kusini mashariki mwa jamhuri ya kidemokrasia ya Congo.Je? shinikizo la Marekani litazaa matunda? sikiliza maoni ya wasikilizaji wetu katika makala hii ya Habari rafiki 

Al Jazeera - Your World
Storms destroy shelter tents in Gaza, M23 withdrawing from DR Congo's Uvira

Al Jazeera - Your World

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 2:42


Your daily news in under three minutes. At Al Jazeera Podcasts, we want to hear from you, our listeners. So, please head to https://www.aljazeera.com/survey and tell us your thoughts about this show and other Al Jazeera podcasts. It only takes a few minutes! Connect with us: @AJEPodcasts on X, Instagram, Facebook, and YouTube

Revue de presse Afrique
À la Une: pression diplomatique maximale sur le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 4:21


Depuis la prise d'Uvira la semaine dernière par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, Kigali est sous le feu des critiques. « "Les États-Unis sont profondément préoccupés et incroyablement déçus par la nouvelle flambée de la violence dans l'est de la RDC", s'est indigné Mike Waltz, l'ambassadeur américain auprès des Nations unies, rapporte Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. (…) En ligne de mire, le soutien actif du Rwanda aux rebelles, en matériel et en logistique. 5 000 à 7 000 soldats rwandais combattraient au Congo au début de décembre, selon Mike Waltz. Marco Rubio, le patron de la diplomatie américaine, a été encore plus clair sur les intentions de Washington, indiquant que "les États-Unis prendraient des mesures pour garantir le respect des engagements pris envers le président" Donald Trump. » Qui plus est, rapporte le site congolais Actualité CD, « le vice-secrétaire d'État américain Christopher Landau a qualifié l'offensive récente sur Uvira de "grave erreur", avertissant que "cela ne pourrait pas continuer" si le Rwanda "persistait à jouer les mêmes vieux jeux avec le M23" ». Les États-Unis furieux… La presse congolaise pointe du doigt le président rwandais : « Kagame a tourné Donald Trump en dérision : ses jours sont comptés », s'exclame La Tempête des Tropiques. Le quotidien kinois cite un officiel américain proche de la Maison Blanche qui accuse le chef de l'État rwandais d'avoir trahi la confiance des États-Unis et du président Trump : « dans un langage particulièrement offensif, il qualifie Paul Kagame de "criminel de guerre" incapable de tenir parole, et affirme que "le temps du dialogue est terminé" et qu'il est "temps pour Kagame de partir" ». Et « au-delà de l'attaque directe contre le président rwandais, note encore La Tempête des Tropiques, ce proche de la Maison Blanche lance un appel explicite aux militants pro-démocratie au Rwanda, les invitant à entrer en contact avec ses réseaux aux États-Unis, suggérant une volonté de soutenir ou structurer une opposition politique en exil. Cette sortie marque un changement notable de ton dans certains cercles américains, relève encore le quotidien kinois, alors que Kigali bénéficiait jusqu'ici d'une image relativement favorable auprès des partenaires occidentaux ». Le M23 va-t-il quitter Uvira ? Conséquence sans doute de toutes ces pressions : l'AFC-M23 a annoncé hier lundi qu'elle allait se retirer d'Uvira… La rébellion l'indique dans un communiqué repris notamment par le site congolais Actualité CD : « "malgré les provocations et abus persistants de la part des FARDC et de leurs alliés, l'AFC-M23 a décidé d'initier une mesure unilatérale de confiance afin de donner au processus de paix de Doha toutes les chances de réussir", affirme le mouvement, ajoutant qu'il "retirera unilatéralement ses forces de la ville d'Uvira, comme demandé par la médiation des États-Unis". La rébellion précise toutefois que ce "retrait est conditionné à des garanties de sécurité", appelant "les garants du processus de paix à assurer la gestion de la ville, notamment sa démilitarisation, la protection des civils et des infrastructures, ainsi que le contrôle du cessez-le-feu par le déploiement d'une force neutre" ». Alors le M23 va-t-il vraiment se retirer d'Uvira ? Le Rwanda va-t-il céder aux injonctions internationales, notamment américaines ? Difficile de répondre… À Kigali, le quotidien The New Times, proche du pouvoir, contre-attaque en affirmant que « la coalition de la RDC poursuit une campagne d'extermination ciblée contre les civils banyamulenge », ces Tutsis congolais qui vivent dans le Kivu. Le pouvoir rwandais avance régulièrement ce prétexte de défendre cette minorité ethnique d'origine rwandaise pour justifier sa présence militaire dans l'est de la RDC. Plus de 500 000 personnes déplacées En attendant, la crise humanitaire s'amplifie. « Selon l'Unicef, rapporte Afrik.com, plus de 500 000 personnes, dont plus de 100 000 enfants, ont été déplacées depuis le 1er décembre au Sud-Kivu. Et plus de 40 000 Congolais ont franchi la frontière vers le Burundi en seulement quatre jours. Au total, 5,3 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays et plus de 24 millions souffrent d'insécurité alimentaire ». Enfin, rapporte encore Afrik.com, « la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner, appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à imposer des sanctions ciblées contre les responsables militaires et politiques de l'agression, à instaurer un embargo total sur les minerais exportés comme rwandais, et à révoquer le statut de contributeur de troupes du Rwanda aux opérations de paix. Et elle prévient : "soit l'ordre international accepte d'être ouvertement bafoué, soit ce Conseil assume ses responsabilités" ».

ONU News
Nações Unidas alertam para piora rápida da insegurança alimentar na RD Congo

ONU News

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 1:11


Dados apontam haver mais de 1,3 milhão de menores vítimas da desnutrição grave; intensos combates para a tomada da cidade estratégica de Uvira levaram à suspensão de auxílio da comunidade humanitária.

Revue de presse Afrique
À la Une: pression diplomatique maximale sur le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 4:21


Depuis la prise d'Uvira la semaine dernière par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, Kigali est sous le feu des critiques. « "Les États-Unis sont profondément préoccupés et incroyablement déçus par la nouvelle flambée de la violence dans l'est de la RDC", s'est indigné Mike Waltz, l'ambassadeur américain auprès des Nations unies, rapporte Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. (…) En ligne de mire, le soutien actif du Rwanda aux rebelles, en matériel et en logistique. 5 000 à 7 000 soldats rwandais combattraient au Congo au début de décembre, selon Mike Waltz. Marco Rubio, le patron de la diplomatie américaine, a été encore plus clair sur les intentions de Washington, indiquant que "les États-Unis prendraient des mesures pour garantir le respect des engagements pris envers le président" Donald Trump. » Qui plus est, rapporte le site congolais Actualité CD, « le vice-secrétaire d'État américain Christopher Landau a qualifié l'offensive récente sur Uvira de "grave erreur", avertissant que "cela ne pourrait pas continuer" si le Rwanda "persistait à jouer les mêmes vieux jeux avec le M23" ». Les États-Unis furieux… La presse congolaise pointe du doigt le président rwandais : « Kagame a tourné Donald Trump en dérision : ses jours sont comptés », s'exclame La Tempête des Tropiques. Le quotidien kinois cite un officiel américain proche de la Maison Blanche qui accuse le chef de l'État rwandais d'avoir trahi la confiance des États-Unis et du président Trump : « dans un langage particulièrement offensif, il qualifie Paul Kagame de "criminel de guerre" incapable de tenir parole, et affirme que "le temps du dialogue est terminé" et qu'il est "temps pour Kagame de partir" ». Et « au-delà de l'attaque directe contre le président rwandais, note encore La Tempête des Tropiques, ce proche de la Maison Blanche lance un appel explicite aux militants pro-démocratie au Rwanda, les invitant à entrer en contact avec ses réseaux aux États-Unis, suggérant une volonté de soutenir ou structurer une opposition politique en exil. Cette sortie marque un changement notable de ton dans certains cercles américains, relève encore le quotidien kinois, alors que Kigali bénéficiait jusqu'ici d'une image relativement favorable auprès des partenaires occidentaux ». Le M23 va-t-il quitter Uvira ? Conséquence sans doute de toutes ces pressions : l'AFC-M23 a annoncé hier lundi qu'elle allait se retirer d'Uvira… La rébellion l'indique dans un communiqué repris notamment par le site congolais Actualité CD : « "malgré les provocations et abus persistants de la part des FARDC et de leurs alliés, l'AFC-M23 a décidé d'initier une mesure unilatérale de confiance afin de donner au processus de paix de Doha toutes les chances de réussir", affirme le mouvement, ajoutant qu'il "retirera unilatéralement ses forces de la ville d'Uvira, comme demandé par la médiation des États-Unis". La rébellion précise toutefois que ce "retrait est conditionné à des garanties de sécurité", appelant "les garants du processus de paix à assurer la gestion de la ville, notamment sa démilitarisation, la protection des civils et des infrastructures, ainsi que le contrôle du cessez-le-feu par le déploiement d'une force neutre" ». Alors le M23 va-t-il vraiment se retirer d'Uvira ? Le Rwanda va-t-il céder aux injonctions internationales, notamment américaines ? Difficile de répondre… À Kigali, le quotidien The New Times, proche du pouvoir, contre-attaque en affirmant que « la coalition de la RDC poursuit une campagne d'extermination ciblée contre les civils banyamulenge », ces Tutsis congolais qui vivent dans le Kivu. Le pouvoir rwandais avance régulièrement ce prétexte de défendre cette minorité ethnique d'origine rwandaise pour justifier sa présence militaire dans l'est de la RDC. Plus de 500 000 personnes déplacées En attendant, la crise humanitaire s'amplifie. « Selon l'Unicef, rapporte Afrik.com, plus de 500 000 personnes, dont plus de 100 000 enfants, ont été déplacées depuis le 1er décembre au Sud-Kivu. Et plus de 40 000 Congolais ont franchi la frontière vers le Burundi en seulement quatre jours. Au total, 5,3 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du pays et plus de 24 millions souffrent d'insécurité alimentaire ». Enfin, rapporte encore Afrik.com, « la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner, appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à imposer des sanctions ciblées contre les responsables militaires et politiques de l'agression, à instaurer un embargo total sur les minerais exportés comme rwandais, et à révoquer le statut de contributeur de troupes du Rwanda aux opérations de paix. Et elle prévient : "soit l'ordre international accepte d'être ouvertement bafoué, soit ce Conseil assume ses responsabilités" ».

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Waasi wa M23 waudhibiti mji wa Uvira DRC na maadhimisho ya uhuru nchini Kenya

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 19:44


Makala hii imeangazia kwa sehemu kubwa hali iliyojiri kwenye mji wa Uvira mkoani Kivu Kaskazini mashariki mwa Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo, maadhimisho ya miaka 62 ya uhuru wa Kenya kutoka kwa mkoloni wake Uingereza,nacho chama cha upinzani cha Chadema nchini Tanzania chasema watu zaidi ya elfu mbili waliuawa wakati wa machafuko ya wakati wa uchaguzi wa octoba 29, na mengine mengi

The Weekend View
DRC rebels take strategic town as Trump peace deal crumbles

The Weekend View

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 9:47


DRC rebel forces THIS WEEK entered the last government-held city in the country's mineral-rich eastern province, in an offensive that has forced thousands to flee across the border into Burundi. The escalation in fighting and takeover of Uvira comes despite the peace deal brokered by US President Donald Trump last week between DRC's President Félix Tshisekedi and Rwanda's Paul Kagame to end the long-running conflict. On Thursday the M23 rebel group said it had "liberated" the city. Control of Uvira could open the way for the rebels to advance beyond South Kivu province. To help us understand the situation, Bongiwe Zwane spoke to Godber Tumushabe, Associate Director at the Great Lakes Institute for Strategic Studies, in Uganda.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Le monde qui bouge - L'Interview : Rwanda/RDC, regain de tension dans la région - 12/12

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 7:37


Ce vendredi 12 décembre, Niagalé Bagayoko, politologue et enseignante à Sciences Poétait l'invitée d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Elles se sont penchées sur les regains de tensions entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, notamment après que le M23 s'est emparé de la ville d'Uvira. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, la chute d'Uvira provoque une crise humanitaire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 4:14


C'est à la Une du Journal de Kinshasa : l'attaque de l'AFC-M23 aurait fait 413 morts, « dont des femmes et des enfants », affirme le quotidien qui cite le gouvernement provincial du Sud-Kivu. « Ces attaques, ajoute le journal, ont transformé 'a cité en champ de bataille et violé le cessez-le-feu prévu par l'accord de paix signé seulement six jours plus tôt ». « Au-delà des pertes humaines, nous dit-on, la crise est humanitaire. Kinshasa avait déjà signalé près de 200 000 déplacés en quelques jours, l'entrée du M23 à Uvira a précipité un exode massif, poussant des milliers de familles vers la frontière burundaise. » Un exode dont se fait également l'écho Africanews qui titre : « Au Burundi, l'arrivée massive de réfugiés congolais inquiète les autorités ». Pour les accueillir, précise la chaîne panafricaine, « de nouveaux camps de déplacés ont été installés », « mais les conditions de vie sont extrêmement précaires : absence d'eau potable, de latrines, d'abris » (…) « dépouillés de tout, beaucoup de réfugiés affirment avoir vécu l'enfer avant d'atteindre le territoire burundais. » Actualité.cd, de son côté, publie la réaction de la Confédération internationale sur la région des Grands Lacs, qui lance « un appel à la communauté internationale pour qu'elle augmente l'aide humanitaire aux populations touchées ».  Soldats burundais Côté rwandais, les autorités démentent toute volonté de rompre les accords de paix signés le 4 décembre. « Le Rwanda n'est pas le problème, il veut la paix », titre le Journal de Kinshasa, reprenant les propos du président rwandais Paul Kagamé, hier, « devant les nouveaux membres de son gouvernement qui prêtaient serment. » Le président, poursuit le Journal de Kinshasa, « a retourné l'accusation, pointant la présence massive, selon lui, des troupes burundaises en RDC », Paul Kagamé avançant le chiffre de « plus de 20 000 militaires ». Pour le Journal de Kinshasa, les propos du président rwandais « servent de justification indirecte à la prise d'Uvira par le M23 (…) Les gens ont crié au secours, mais personne n'est venu les aider », a notamment déclaré Paul Kagamé, évoquant particulièrement « la situation des Banyamulenge ». La presse rwandaise cite également les propos de Paul Kagamé : « Plus de 20 000 soldats burundais alimentent la crise dans l'est de la RDC » titre The New Times, qui précise : « Le président rwandais accuse le Burundi voisin d'aggraver le conflit qui dure depuis des décennies dans l'est de la RDC ». Paul Kagamé accuse aussi « les soldats burundais déployés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu d'attaquer les civils ». « Pratique courante » Afrik.com revient sur la catastrophe de Fès, au Maroc. « Quand les étages illégaux tuent, chronique d'un désastre annoncé », titre le site panafricain, qui revient donc sur ce drame survenu mardi : « 22 personnes tuées dans l'effondrement de deux immeubles ». Un drame qui, nous dit-on, « révèle une nouvelle fois les failles systémiques du contrôle urbanistique au Maroc ». « Le parquet de Fès a ouvert une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités, mais les habitants pointent déjà du doigt ce qu'ils dénoncent depuis des années : la construction anarchique. Les immeubles effondrés comptaient quatre étages chacun, alors que le plan d'aménagement de ce quartier, conçu en 2007 pour reloger des familles issues des bidonvilles, n'autorisait que deux niveaux ». Afrik.com précise encore que « dans les grandes villes, la pression démographique, le coût des autorisations et la faiblesse des contrôles encouragent les surélévations illégales. Ajouter un ou deux étages "en douce", est malheureusement une 'pratique courante' », selon un expert en urbanisme. Le site panafricain rappelle également que le Maroc s'apprête à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations et que « Fès doit recevoir plusieurs matches». Afrik.com s'interroge : « La ville aura-t-elle le temps de panser ses plaies et de regarder en face ce que ses murs cachent ? »

Africa Today
DRC rebels take town despite Trump deal

Africa Today

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 22:58


Rwanda-backed M23 rebel group says it has captured Uvira town near DR Congo's southeastern border with Burundi. This comes after US President Donald Trump brokered a peace deal between DR Congolese leader Felix Tshisekedi and President Paul Kagame of Rwanda in Washington DC last week. We look at what the renewed fighting means for DR Congo and the peace agreement.Also, a housing deficit poses a threat to Africa's young people with increased difficulty in renting or acquiring homes. Where will Africa's youth live? Presenter : Nkechi Ogbonna Producers: Bella Twine, Keikantse Shumba, Dingindaba Jonah Buyoya and Madina Maishanu Technical Producer: Davis Mwasaru Senior Producer: Charles Gitonga Editors: Samuel Murunga and Maryam Abdalla

UN News
UN News Today 11 December 2025

UN News

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 5:02


Gaza: Aid teams push to step up support as rain and cold take hold UN aid teams have been responding to torrential rains and cold in Gaza by focusing on helping the most vulnerable people in the wartorn enclave. Newborns and people living in areas prone to flooding are most at risk but efforts are underway to boost the number of winter clothing kits for children. Speaking from Al Mawasi in Gaza, Jonathan Cricx from the UN Children's Fund, UNICEF, described how overnight downpours had soaked the clothes and mattresses of many living in makeshift tents:  “Those children, they're really suffering not only from the rain, but as well from the cold temperature. It's 6°C or 7°C in the Gaza Strip...What we are doing with UNICEF is we're trying to bring a lot of winter clothes…We also brought shoes. We brought 8,000 tents. We brought 600,000 blankets. But all this is far from being enough because we have more than 1.5 million people here who are in dire need for humanitarian aid.” Residents have been given empty flour sacks to fill with sand to keep rising waters at bay, while it's estimated that more than 760 displacement sites hosting about 850,000 people face the highest risk of flooding. Around 200 families living on the Gaza shoreline in high-risk areas were also being helped on Thursday to relocate to “what remains of Hamad city in eastern Khan Younis”, according to the UN aid coordination office, OCHA. Gaza's humanitarian crisis continues, however, as humanitarians report that a key water pipeline is now damaged and out of service. Until last week, Bani Suhaila Mekorot channel supplied around 16,000 cubic metres of drinking water per day to Khan Younis. Fear and uncertainty in DR Congo amid heavy fighting  Renewed heavy fighting in the eastern Democratic Republic of the Congo has killed scores of civilians and uprooted communities who've fled in fear. UN aid coordinators OCHA has warned of “intense” clashes multiple territories, including Uvira, Walungu, Mwenga and Kalehe.  So far, more than 200,000 people have been displaced across South Kivu; most are sheltering in unsafe and overcrowded sites where the risk of disease is high. With more details, here's Deputy Spokesperson for the Secretary-General, Farhan Haq, speaking in New York on Wednesday: “The humanitarian impact of the crisis is now spilling across borders. Between December 5th and 8th, nearly 25,000 people crossed into Burundi, including Congolese nationals, Burundian returnees and third-country migrants – with additional arrivals also reported in Rwanda.”  The violence has disrupted aid assistance severely and forced the UN World Food Programme to suspend its activities across South Kivu. This has left 25,000 people without lifesaving food assistance, while host families share the last of their own reserves with displaced families, the agency said.  The UN's presence in DR Congo is limited; MONUSCO – the peacekeeping mission - is no longer deployed in South Kivu, while a Human Rights Council inquiry into serious abuses in the country has been left unstaffed because of dire funding shortfalls. Venezuela's national guard linked to serious abuses, rights investigators say To Venezuela, where investigators appointed by the Human Rights Council alleged on Thursday that the country's Bolivarian National Guard carried out a decade of systematic and serious violations, including crimes against humanity. In a new report, the Independent International Fact-Finding Mission on Venezuela detailed evidence of what it called “systematic and coordinated repression”. According to the independent investigators, the national guard's actions appear to have been steered by a centralised command structure under President Nicolas Maduro.…

Journal de l'Afrique
RD Congo : les habitants d'Uvira dans l'angoisse et l'incertitude

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 13:28


A Uvira, cité de l'est de la République démocratique du Congo, ceux qui n'ont pas pu fuir attendent désormais avec angoisse de connaître leur sort entre les mains du groupe armé M23, soutenu par l'armée rwandaise, qui consolide jeudi son contrôle sur la ville. L'offensive du M23 sur l'agglomération de plusieurs centaines de milliers d'habitants a été lancée début décembre, peu avant la signature d'un accord "pour la paix" entre le Rwanda et la RDC, sous l'égide de Washington.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Thaïlande-Cambodge: pourquoi la frontière tracée par la France est-elle à l'origine du conflit?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 19:28


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la prise d'Uvira par les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et les menaces de droits de douane d'Emmanuel Macron envers la Chine. Thaïlande-Cambodge : pourquoi la frontière tracée par la France est-elle à l'origine du conflit ?  Malgré un cessez-le-feu signé en octobre 2025 en présence de Donald Trump, les hostilités ont repris entre la Thaïlande et le Cambodge, le long de leur frontière commune. Depuis le début de la semaine, les affrontements meurtriers ont provoqué le déplacement de plus 500 000 personnes. Comment expliquer cette flambée de violence ? Quel est le différend frontalier qui oppose les deux pays depuis la colonisation française ? Avec Guillaume Naudin, chronique «La fabrique du monde» sur RFI.    RDC-Rwanda : Donald Trump peut-il faire pression sur Paul Kagame ?  Malgré l'accord de paix signé, il y a une semaine, à Washington par les présidents Felix Tshisekedi et Paul Kagame, les rebelles de l'AFC/M23, soutenus par le Rwanda, ont investi Uvira, la deuxième plus grande ville du sud-Kivu. Depuis deux jours, Congolais et Burundais demandent aux États-Unis de faire pression sur Kigali. De quels leviers dispose Donald Trump pour obliger son homologue rwandais à respecter l'accord de paix ? Alors que le Burundi est également sous la pression militaire du Rwanda, le conflit a-t-il un risque de s'étendre à la région ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, Kivu Security Tracker (KST), un projet de recherche sur la violence à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Le KST documente et cartographie les incidents de violence dans l'est du Congo depuis 2017.    Droits de douane : Emmanuel Macron réussira-t-il à taxer les produits chinois ?  À peine rentré de son voyage officiel en Chine, Emmanuel Macron a mis en garde Pékin en évoquant la possibilité d'instaurer des droits de douane à l'échelle européenne sur certaines de ses exportations. Comment expliquer cette menace maintenant ? Quels secteurs pourraient être concernés ? Comment réagissent les autorités chinoises ?  Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. 

Un jour dans le monde
Au Congo, l'avancée des rebelles du M23

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:35


durée : 00:03:35 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les rebelles armées sont en train de prendre Uvira, une ville peuplée de 600.000 habitants. La semaine dernière Donald Trump se félicitait d'un accord de paix entre le Rwanda et le Congo. Mais cette offensive rebat les cartes des négociations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Au Congo, l'avancée des rebelles du M23

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:35


durée : 00:03:35 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les rebelles armées sont en train de prendre Uvira, une ville peuplée de 600.000 habitants. La semaine dernière Donald Trump se félicitait d'un accord de paix entre le Rwanda et le Congo. Mais cette offensive rebat les cartes des négociations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Rwanda en accusation

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 4:07


Après l'occupation de la ville d'Uvira par les forces rebelles du M23, la presse congolaise s'en prend vertement au Rwanda : « Kigali poursuit sa folle aventure dans l'est de la République démocratique du Congo, dénonce La Tempête des Tropiques à Kinshasa, crachant ainsi sur la communauté internationale et sur les efforts diplomatiques consentis par les États-Unis et le Qatar. (…) Tout porte à croire que les rebelles auraient bénéficié de nouveaux renforts de l'armée rwandaise, avec pour objectif d'élargir le champ d'occupation, violant ainsi ouvertement l'Accord de paix signé le 4 décembre dernier, à Washington, en présence de Donald Trump et de plusieurs dirigeants de la région. » D'ailleurs, la communauté internationale hausse le ton également contre Kigali, relève le site congolais Actualité CD : aux États-Unis, « la majorité républicaine de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants a appelé hier à tenir “pleinement responsable“ le Rwanda des engagements pris avec la RDC lors de la signature des Accords de Washington la semaine dernière. “Ces engagements ne sont pas optionnels, et les États-Unis s'attendent à ce qu'ils soient appliqués“, a déclaré la commission, exhortant les dirigeants internationaux à “condamner sans réserve“ les actions de Kigali. (…) Plus tôt, rapporte encore Actualité CD, le Groupe de contact international pour les Grands Lacs – réunissant les États-Unis et l'Union européenne sous présidence allemande – s'est dit “profondément préoccupé“ par la nouvelle offensive du M23. » L'accord de paix piétiné… Pour les autorités congolaises, l'implication du Rwanda n'est plus à démontrer… « Aux yeux de Kinshasa, rapporte Le Monde Afrique, seul l'engagement de l'armée rwandaise a permis l'offensive sur Uvira. Lundi, le président congolais, Félix Tshisekedi, a accusé Kigali de “violer ses engagements“ pris à Washington. “Au lendemain même de la signature, des unités des forces de défense du Rwanda ont conduit et appuyé des attaques à l'arme lourde“, a-t-il dénoncé dans son discours annuel à la nation. Une très bonne source internationale au cœur du dossier, pointe encore Le Monde Afrique, affirme que l'ordre de l'assaut contre Uvira a été pris “au plus haut niveau de l'Etat rwandais avant même le 4 décembre“. Un autre interlocuteur note l'utilisation, ces derniers jours, sur le champ de bataille “de brouilleurs d'ondes de haute technologie, de lance-roquettes multiples, de mortiers de 120 mm guidés par GPS et de drones. Autant d'équipements et d'actions, ajoute-t-il, qui dépassent les capacités du M23“. » Qui plus est, croit savoir Le Monde Afrique, le dernier rapport des experts des Nations unies sur la RDC, qui sera publié prochainement, est accablant. Ce rapport « souligne en effet “la poursuite du déploiement de forces rwandaises au-delà de leurs frontières, le renforcement de leur présence au Nord et Sud-Kivu, positionnées sur les lignes de front et participant directement aux combats“. Les experts estiment qu'entre 6.000 et 7.000 militaires rwandais – “soit deux brigades et deux bataillons de forces spéciales“ – sont déployées dans les deux provinces. Kigali continue de nier sa présence en RDC, reconnaissant seulement l'existence de “mesures défensives“ sur sa frontière. » Des milliers de réfugiés… Conséquence de la chute d'Uvira : « le flot des déplacés submerge le Burundi » voisin… C'est ce que constate Le Journal de Kinshasa. « Des milliers de personnes ont franchi la frontière ces derniers jours, fuyant l'avancée des combattants de l'AFC-M23 à Uvira. Silhouettes courbées sous le poids de ballots précipités, ces civils cherchent un refuge immédiat. La frontière burundaise s'est rapidement transformée en un espace d'accueil, étroit mais vital. Sur place, l'urgence est totale. Les équipes du HCR et de l'Office national burundais de protection des réfugiés se mobilisent pour organiser les arrivées et protéger les déplacés. (…) La vie de milliers de personnes, soupire Le Journal de Kinshasa, dépend désormais de la capacité du Burundi à leur tendre la main. La réponse de la communauté internationale reste cruciale, alors que le monde risque de détourner le regard. » Tigri au Togo ? Enfin, les suites de la tentative de coup d'Etat au Bénin. D'après Jeune Afrique, « l'instigateur présumé du putsch, le lieutenant-colonel Pascal Tigri aurait trouvé refuge au Togo, à Lomé, en franchissant le fleuve Mono. Il aurait ensuite été hébergé dans le quartier de Lomé 2. » Toujours d'après Jeune Afrique, « Cotonou va demander son extradition. Contactée par le site panafricain, une source proche du président togolais Faure Gnassingbé dit ne pas être informée de cette situation. »

Sous les radars
Au Congo, l'avancée des rebelles du M23

Sous les radars

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:35


durée : 00:03:35 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les rebelles armées sont en train de prendre Uvira, une ville peuplée de 600.000 habitants. La semaine dernière Donald Trump se félicitait d'un accord de paix entre le Rwanda et le Congo. Mais cette offensive rebat les cartes des négociations. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Habari RFI-Ki
Waasi wa AFC/M23 wanaosaidiwa na Rwanda waudhibiti mji wa Uvira nchini DRC

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 9:59


Waasi wa AFC/M23 wanaosaidiwa na Rwanda, ni rasmi sasa wanaudhibiti mji wa kimkakati wa Uvira jimboni Kivu Kusini, hatua inayokuja licha ya wiki iliyopita DRC na Rwanda kutia saini mkataba wa amani.Tunamuuliza msikilizaji anazungumziaje kilichofanywa na waasi wa M23,,Nini kifanyike? na Je, msikilizaji yuko Uvira au amekimbia kutoka Uvira

Revue de presse Afrique
À la Une: le Rwanda en accusation

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 4:07


Après l'occupation de la ville d'Uvira par les forces rebelles du M23, la presse congolaise s'en prend vertement au Rwanda : « Kigali poursuit sa folle aventure dans l'est de la République démocratique du Congo, dénonce La Tempête des Tropiques à Kinshasa, crachant ainsi sur la communauté internationale et sur les efforts diplomatiques consentis par les États-Unis et le Qatar. (…) Tout porte à croire que les rebelles auraient bénéficié de nouveaux renforts de l'armée rwandaise, avec pour objectif d'élargir le champ d'occupation, violant ainsi ouvertement l'Accord de paix signé le 4 décembre dernier, à Washington, en présence de Donald Trump et de plusieurs dirigeants de la région. » D'ailleurs, la communauté internationale hausse le ton également contre Kigali, relève le site congolais Actualité CD : aux États-Unis, « la majorité républicaine de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants a appelé hier à tenir “pleinement responsable“ le Rwanda des engagements pris avec la RDC lors de la signature des Accords de Washington la semaine dernière. “Ces engagements ne sont pas optionnels, et les États-Unis s'attendent à ce qu'ils soient appliqués“, a déclaré la commission, exhortant les dirigeants internationaux à “condamner sans réserve“ les actions de Kigali. (…) Plus tôt, rapporte encore Actualité CD, le Groupe de contact international pour les Grands Lacs – réunissant les États-Unis et l'Union européenne sous présidence allemande – s'est dit “profondément préoccupé“ par la nouvelle offensive du M23. » L'accord de paix piétiné… Pour les autorités congolaises, l'implication du Rwanda n'est plus à démontrer… « Aux yeux de Kinshasa, rapporte Le Monde Afrique, seul l'engagement de l'armée rwandaise a permis l'offensive sur Uvira. Lundi, le président congolais, Félix Tshisekedi, a accusé Kigali de “violer ses engagements“ pris à Washington. “Au lendemain même de la signature, des unités des forces de défense du Rwanda ont conduit et appuyé des attaques à l'arme lourde“, a-t-il dénoncé dans son discours annuel à la nation. Une très bonne source internationale au cœur du dossier, pointe encore Le Monde Afrique, affirme que l'ordre de l'assaut contre Uvira a été pris “au plus haut niveau de l'Etat rwandais avant même le 4 décembre“. Un autre interlocuteur note l'utilisation, ces derniers jours, sur le champ de bataille “de brouilleurs d'ondes de haute technologie, de lance-roquettes multiples, de mortiers de 120 mm guidés par GPS et de drones. Autant d'équipements et d'actions, ajoute-t-il, qui dépassent les capacités du M23“. » Qui plus est, croit savoir Le Monde Afrique, le dernier rapport des experts des Nations unies sur la RDC, qui sera publié prochainement, est accablant. Ce rapport « souligne en effet “la poursuite du déploiement de forces rwandaises au-delà de leurs frontières, le renforcement de leur présence au Nord et Sud-Kivu, positionnées sur les lignes de front et participant directement aux combats“. Les experts estiment qu'entre 6.000 et 7.000 militaires rwandais – “soit deux brigades et deux bataillons de forces spéciales“ – sont déployées dans les deux provinces. Kigali continue de nier sa présence en RDC, reconnaissant seulement l'existence de “mesures défensives“ sur sa frontière. » Des milliers de réfugiés… Conséquence de la chute d'Uvira : « le flot des déplacés submerge le Burundi » voisin… C'est ce que constate Le Journal de Kinshasa. « Des milliers de personnes ont franchi la frontière ces derniers jours, fuyant l'avancée des combattants de l'AFC-M23 à Uvira. Silhouettes courbées sous le poids de ballots précipités, ces civils cherchent un refuge immédiat. La frontière burundaise s'est rapidement transformée en un espace d'accueil, étroit mais vital. Sur place, l'urgence est totale. Les équipes du HCR et de l'Office national burundais de protection des réfugiés se mobilisent pour organiser les arrivées et protéger les déplacés. (…) La vie de milliers de personnes, soupire Le Journal de Kinshasa, dépend désormais de la capacité du Burundi à leur tendre la main. La réponse de la communauté internationale reste cruciale, alors que le monde risque de détourner le regard. » Tigri au Togo ? Enfin, les suites de la tentative de coup d'Etat au Bénin. D'après Jeune Afrique, « l'instigateur présumé du putsch, le lieutenant-colonel Pascal Tigri aurait trouvé refuge au Togo, à Lomé, en franchissant le fleuve Mono. Il aurait ensuite été hébergé dans le quartier de Lomé 2. » Toujours d'après Jeune Afrique, « Cotonou va demander son extradition. Contactée par le site panafricain, une source proche du président togolais Faure Gnassingbé dit ne pas être informée de cette situation. »

Habari RFI-Ki
Waasi wa AFC/M23 wanaosaidiwa na Rwanda waudhibiti mji wa Uvira nchini DRC

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 9:59


Waasi wa AFC/M23 wanaosaidiwa na Rwanda, ni rasmi sasa wanaudhibiti mji wa kimkakati wa Uvira jimboni Kivu Kusini, hatua inayokuja licha ya wiki iliyopita DRC na Rwanda kutia saini mkataba wa amani.Tunamuuliza msikilizaji anazungumziaje kilichofanywa na waasi wa M23,,Nini kifanyike? na Je, msikilizaji yuko Uvira au amekimbia kutoka Uvira

Journal de l'Afrique
RD Congo : les troupes du M23 entrent dans Uvira, dernière grande ville du Sud-Kivu

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 13:43


Les habitants d'Uvira, dernière grande ville de l'est de la RDC faisant face à Bujumbura, se muraient mercredi dans l'incertitude et l'angoisse, au lendemain de l'entrée dans les faubourgs nord du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, poussant le Burundi voisin à fermer sa frontière. Les rues s'étaient déjà largement vidées mardi, soldats, policiers et fonctionnaires fuyant la progression du M23.

Revue de presse Afrique
À la Une: une paix «de papier» dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 4:05


À peine l'encre des signatures des présidents congolais et rwandais avait-t-elle séché jeudi dernier à Washington que les combats s'intensifiaient dans le Sud-Kivu. « Lundi, rapporte Le Monde Afrique, des affrontements ont été signalés aux abords de la localité de Luvungi, à environ 60 kilomètres au nord d'Uvira, selon des sources militaires. Des tirs et des détonations ont également résonné aux abords de Sange, localité à mi-chemin entre Uvira et Luvungi. Un officier au sein de l'armée burundaise a évoqué de « très nombreux » soldats, congolais et burundais, en fuite et passant la frontière avec le Burundi. Les combats font rage désormais à une trentaine de kilomètres au nord de la ville d'Uvira, et impliquent plusieurs milliers de soldats burundais, en soutien à Kinshasa. » Uvira aux mains du M23… D'après le site Afrikarabia, spécialisé sur la RDC, Uvira est même déjà tombée… Les rebelles de l'AFC-M23 sont entrés hier dans la ville, affirme le site. « Les témoignages sur place faisaient déjà état de la fuite des autorités civiles et de militaires dans la journée, alors que la rébellion se tenait à Kiliba, à une quinzaine de kilomètres au Nord d'Uvira. Le scénario de la prise de Goma et Bukavu en début d'année se répète donc dans cette ville de 600 000 habitants au bord du lac Tanganyika, pointe Afrikarabia : des rebelles qui progressent très rapidement face à une armée congolaise qui opère de multiples replis stratégiques, laissant ainsi la voie libre à l'AFC-M23. » Et, ça n'est pas une surprise, poursuit le site : l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous l'égide des États-Unis, est en effet une « paix de papier », s'exclame-t-il. Pour la simple raison que « l'AFC-M23 n'est pas partie prenante de cet accord. Or, c'est justement le M23 qui est sur le terrain et qui opère, même si le mouvement rebelle est soutenu par Kigali. La signature de l'accord de Washington donne l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs, constate encore Afrikarabia, en signant d'abord la paix avec le Rwanda avant de trouver un accord avec le M23 à Doha. » Cap vers le Katanga ? La Libre Afrique à Bruxelles confirme la chute d'Uvira… « La cité a été rapidement ceinturée et les rebelles ont ainsi pris le contrôle de la frontière burundaise, pour empêcher l'arrivée de renforts éventuels de l'armée congolaise. Face à cette situation et « pour éviter un bain de sang et limiter les dommages dans la ville, les notables d'Uvira ont demandé aux rebelles de les autoriser à négocier le départ des troupes fidèles au régime de Kinshasa », explique un diplomate occidental. Des tractations qui ont pris plusieurs heures mais qui ont abouti à un départ dans le calme de la plupart des hommes en armes. » Pour leur part, précise encore La Libre Afrique, « les rebelles ont déjà annoncé qu'ils allaient  poursuivre leur avancée et mettre le cap sur le Katanga. […] Il faut mettre la main sur le coffre-fort du clan présidentiel », lance un cadre de l'AFC-M23. » Le Katanga, au Sud, qui « est le tiroir-caisse de la RDC, relève Afrikarabia, avec ses riches mines de cuivre et de cobalt. » Une menace pour le Burundi… La conquête d'Uvira « est (donc) stratégique à plus d'un égard », pointe Jeune Afrique. « Après la chute de Bukavu, en février, Uvira a en effet servi de point de repli aux autorités provinciales du Sud-Kivu. Située à l'extrémité nord du lac Tanganyika, c'est un point de passage obligé pour se projeter vers Kalemie (et plus au sud vers le Katanga). Enfin, Uvira fait directement face à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, dont l'aéroport sert depuis plusieurs mois de relais discret pour l'acheminement de renforts et de munitions vers le front de l'est. » D'ailleurs, poursuit Jeune Afrique, « l'expansionnisme de l'AFC-M23 dans cette zone est considérée comme une menace directe par les autorités burundaises, déjà confrontées à une importante crise économique. Entre le Rwanda et le Burundi, la tension a continué à monter ces derniers jours. Il y a une semaine, le ministre rwandais des Affaires étrangères avait accusé le Burundi « d'être un saboteur du processus de paix ». Et, il y a deux jours, son homologue burundais lui répondait indirectement en accusant le Rwanda de mener « des activités déstabilisatrices » contre son pays et de cibler les soldats burundais dans l'est de la RDC. »

Invité Afrique
Édouard Bizimana (MAE): «Le Burundi est prêt à user de tous les moyens pour protéger sa population»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 11:20


Les États-Unis et les grands pays européens appellent les rebelles du M23 et l'armée rwandaise à « cesser immédiatement » leur offensive sur Uvira, en République démocratique du Congo. Le Burundi, qui a dépêché des troupes au Congo pour défendre Uvira, est inquiet. « Ce qui menace Uvira menace aussi Bujumbura », affirme ce matin sur RFI Edouard Bizimana, le ministre burundais des Affaires étrangères, qui ajoute que son pays est  « prêt à user de tous les moyens pour protéger ses frontières », et empêcher la chute de la grande cité congolaise. « Toutes les options sont sur la table », dit-il. En ligne de Bujumbura, le chef de la diplomatie burundaise répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  Monsieur le ministre Édouard Bizimana est-ce que vous pensez que la ville d'Uvira est menacée ? Édouard Bizimana : oui, la ville d'Uvira est menacée depuis le 2 décembre quand ils ont intensifié les combats. Bien sûr, c'était avec le renfort venu du Rwanda. On a vu des camions remplis de militaires. La première fois 17 camions remplis, la deuxième fois 22 camions remplis qui traversaient Bugarama, une localité du Rwanda pour aller vers la frontière congolaise. Et ils ont aussi utilisé des armes lourdes, de l'artillerie et des drones kamikazes, des drones de fabrication turque. Mais du côté des FARDC et de votre task force, il n'y a pas de drones ? Ah ça, je ne sais pas, je ne suis pas sur le terrain. Donc, ce que vous nous dites, c'est que les assaillants ont une supériorité aérienne, c'est ça ? Bon, ce n'est pas ce que je veux dire, mais ce que nous regrettons, c'est que ce sont des armes qui tuent à l'aveuglette. Ils ont lancé les bombes sur les populations civiles, qui ont obligé les gens à fuir les localités. Donc nous avons maintenant beaucoup, beaucoup de réfugiés qui affluent vers le Burundi. Et pour ces réfugiés qui fuient vers le Burundi, est-ce que la frontière est ouverte ? Oui, la frontière est ouverte et nous avons déjà depuis trois jours enregistré plus de 30 mille réfugiés et demandeurs d'asile. Alors la ville congolaise d'Uvira est à quelque 20 kilomètres à peine de la capitale économique du Burundi, Bujumbura. Si les rebelles et leurs alliés rwandais entrent dans Uvira, vous réagirez comment ? En tout cas, toutes les options sont sur la table. Parce que Uvira et Bujumbura, ce sont des villes côtières. Et ce qui menace Uvira menace aussi Bujumbura. Donc le Burundi est prêt à user de tous les moyens pour protéger sa population et ses frontières. Et pourquoi dites-vous que ce qui menace Uvira menace aussi Bujumbura ? Parce que les deux villes sont très proches, ce sont deux villes jumelles au bord du lac Tanganyika, c'est ça ? Oui, oui, c'est ça. C'est ça. De Bujumbura, vous voyez l'autre côté de la rive et Uvira est là, et d'Uvira, vous voyez Bujumbura. Et donc c'est à quelques minutes de conduite par la route, si vous voulez. Et dans cette hypothèse là, vous estimez que vos intérêts vitaux seraient menacés ? Oui, bien sûr, nous serions menacés. Dans cette hypothèse, la capitale économique sera menacée et les mouvements des biens et des personnes entre nos deux pays seront perturbés. Et le flux des réfugiés, bien sûr, avec la pression que cela exerce sur les ressources que nous avons. Donc là, c'est une menace directe sur le Burundi. Parce que vous craignez peut-être l'arrivée au Burundi de dizaines de milliers de civils fuyant la ville d'Uvira. C'est ça ? Oui, oui, ils sont déjà en train de fuir. Et puis quand les gens fuient, même si vous faites le contrôle, il peut y avoir des malfaiteurs qui se cachent dedans, ou même des combattants qui se cachent dedans, pour en fait servir d'éclaireurs sur le sol burundais. Donc les enregistrements s'accompagnent de vérification minutieuse pour justement éviter qu'il y ait des gens armés qui puissent se faufiler entre les réfugiés. Et vous dites que, en cas de prise d'Uvira, vous prendrez toutes les mesures nécessaires. Lesquelles ? Ici, je ne peux pas donner les détails, mais toutes les options sont sur la table. Option militaire ou option politique ? Le tout. Parce que déjà, sur le plan militaire, vous êtes sur le terrain congolais. Qu'est-ce que vous pouvez faire de plus ? On est sur le terrain congolais, mais toutes les ressources n'ont pas été déployées. Peut-être qu'il y aura des mesures supplémentaires. Vous avez des troupes en réserve ? Vous savez, toute l'armée burundaise n'est pas en RDC. Ça ne peut pas se faire. Mais s'il le faut, il y aura des renforts burundais qui traverseront la frontière vers le Congo. C'est ça que vous nous dites ? Oui, j'ai dit que toutes les options sont sur la table. S'il faut des renforts, s'il faut quoi que ce soit, tout est sur table. Et je pense que aussi, si le président Trump croit à l'accord signé le 4 décembre à Washington, et vous le savez, les Etats-Unis, c'est une grande puissance, quand les Etats-Unis parlent, je crois que c'est difficile de fermer les yeux ou de se boucher les oreilles. Donc, il suffirait que les Etats-Unis mettent un peu de pression sur Kagamé. Je pense que le reste va se résoudre parce que le M23 sans Kagamé, sans le Rwanda, ce n'est rien. Et pratiquement, le Rwanda est devenu un facteur de déstabilisation. Et concrètement, dans les deux ou trois jours qui viennent., qu'est-ce que vous attendez de Donald Trump ? Non, c'est à lui de décider. C'est à lui de décider comment le faire. Parce que si l'accord du 4 décembre est signé et qu'il n'est pas appliqué alors que c'est lui qui avait fait les efforts pour convaincre les deux chefs d'Etat à se rendre à Washington pour signer, si ça reste dans les tiroirs, donc, je pense que ça serait aussi une humiliation pour les Américains. Edouard Bizimana, je vous remercie.   À lire aussiRDC: au Sud-Kivu, l'accord de paix de Washington reste un lointain mirage À lire aussiEst de la RDC: au Sud-Kivu, le front se déplace en direction de la deuxième ville de la province

Revue de presse Afrique
À la Une: une paix «de papier» dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

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À peine l'encre des signatures des présidents congolais et rwandais avait-t-elle séché jeudi dernier à Washington que les combats s'intensifiaient dans le Sud-Kivu. « Lundi, rapporte Le Monde Afrique, des affrontements ont été signalés aux abords de la localité de Luvungi, à environ 60 kilomètres au nord d'Uvira, selon des sources militaires. Des tirs et des détonations ont également résonné aux abords de Sange, localité à mi-chemin entre Uvira et Luvungi. Un officier au sein de l'armée burundaise a évoqué de « très nombreux » soldats, congolais et burundais, en fuite et passant la frontière avec le Burundi. Les combats font rage désormais à une trentaine de kilomètres au nord de la ville d'Uvira, et impliquent plusieurs milliers de soldats burundais, en soutien à Kinshasa. » Uvira aux mains du M23… D'après le site Afrikarabia, spécialisé sur la RDC, Uvira est même déjà tombée… Les rebelles de l'AFC-M23 sont entrés hier dans la ville, affirme le site. « Les témoignages sur place faisaient déjà état de la fuite des autorités civiles et de militaires dans la journée, alors que la rébellion se tenait à Kiliba, à une quinzaine de kilomètres au Nord d'Uvira. Le scénario de la prise de Goma et Bukavu en début d'année se répète donc dans cette ville de 600 000 habitants au bord du lac Tanganyika, pointe Afrikarabia : des rebelles qui progressent très rapidement face à une armée congolaise qui opère de multiples replis stratégiques, laissant ainsi la voie libre à l'AFC-M23. » Et, ça n'est pas une surprise, poursuit le site : l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous l'égide des États-Unis, est en effet une « paix de papier », s'exclame-t-il. Pour la simple raison que « l'AFC-M23 n'est pas partie prenante de cet accord. Or, c'est justement le M23 qui est sur le terrain et qui opère, même si le mouvement rebelle est soutenu par Kigali. La signature de l'accord de Washington donne l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs, constate encore Afrikarabia, en signant d'abord la paix avec le Rwanda avant de trouver un accord avec le M23 à Doha. » Cap vers le Katanga ? La Libre Afrique à Bruxelles confirme la chute d'Uvira… « La cité a été rapidement ceinturée et les rebelles ont ainsi pris le contrôle de la frontière burundaise, pour empêcher l'arrivée de renforts éventuels de l'armée congolaise. Face à cette situation et « pour éviter un bain de sang et limiter les dommages dans la ville, les notables d'Uvira ont demandé aux rebelles de les autoriser à négocier le départ des troupes fidèles au régime de Kinshasa », explique un diplomate occidental. Des tractations qui ont pris plusieurs heures mais qui ont abouti à un départ dans le calme de la plupart des hommes en armes. » Pour leur part, précise encore La Libre Afrique, « les rebelles ont déjà annoncé qu'ils allaient  poursuivre leur avancée et mettre le cap sur le Katanga. […] Il faut mettre la main sur le coffre-fort du clan présidentiel », lance un cadre de l'AFC-M23. » Le Katanga, au Sud, qui « est le tiroir-caisse de la RDC, relève Afrikarabia, avec ses riches mines de cuivre et de cobalt. » Une menace pour le Burundi… La conquête d'Uvira « est (donc) stratégique à plus d'un égard », pointe Jeune Afrique. « Après la chute de Bukavu, en février, Uvira a en effet servi de point de repli aux autorités provinciales du Sud-Kivu. Située à l'extrémité nord du lac Tanganyika, c'est un point de passage obligé pour se projeter vers Kalemie (et plus au sud vers le Katanga). Enfin, Uvira fait directement face à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, dont l'aéroport sert depuis plusieurs mois de relais discret pour l'acheminement de renforts et de munitions vers le front de l'est. » D'ailleurs, poursuit Jeune Afrique, « l'expansionnisme de l'AFC-M23 dans cette zone est considérée comme une menace directe par les autorités burundaises, déjà confrontées à une importante crise économique. Entre le Rwanda et le Burundi, la tension a continué à monter ces derniers jours. Il y a une semaine, le ministre rwandais des Affaires étrangères avait accusé le Burundi « d'être un saboteur du processus de paix ». Et, il y a deux jours, son homologue burundais lui répondait indirectement en accusant le Rwanda de mener « des activités déstabilisatrices » contre son pays et de cibler les soldats burundais dans l'est de la RDC. »

Journal de l'Afrique
Intensification des combats dans l'est de la RD Congo, le M23 progresse vers Uvira

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 14:44


Après Goma et Bukavu, c'est désormais Uvira, dans le Sud-Kivu, qui risque de tomber aux mains de l'AFC-M23. Selon l'AFP, les rebelles, soutenus par le Rwanda, seraient entrés dans la ville ce soir, mais la situation reste confuse. Les combats s'intensifient entre l'armée congolaise, appuyée par des forces burundaises, et des groupes armés locaux soutenant les rebelles, moins d'une semaine après l'accord de Washington. La ville d'Uvira se situe à la frontière avec le Burundi, à une trentaine de kilomètres de Bujumbura, l'ancienne capitale. Le Burundi dénonce des attaques sur son territoire et les "provocations" de Kigali.

Bureau Buitenland
'Vredesakkoord Congo-Rwanda & Jongeren Iran claimen vrijheid

Bureau Buitenland

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 25:29


Onder koeienletters met “delivering peace” tekenden in Washington president Kagame van Rwanda en de Congolese president Tshishekedi gisteren een vredesakkoord. Volgens bemiddelaar Trump komt hiermee een einde aan de oorlog in het Oosten van Congo die al tientallen jaren duurt. Maar gisteren rukte het rebellenleger M23, dat gesteund wordt door Rwanda, juist nog verder op richting de stad Uvira. Wat is dan de waarde van dit akkoord? Bureau Buitenland vraagt het aan journalist en Congo-kenner Elien Spillebeen. (11:25) Jongeren Iran claimen vrijheid In Iran lijkt het straatbeeld een flinke omslag te maken. Waar voorheen niet zoveel mocht, worden nu openluchtconcerten georganiseerd, dansen mensen in het openbaar en gaan jonge vrouwen de straat op zonder hoofddoek. Vooral Iraanse jongeren maken volop gebruik van deze nieuwe vrijheid. Het Iraanse regime lijkt sinds kort meer toe te staan, maar waarom?  Daarover publicist en documentairemaker Beri Shalmashi.  Presentatie: Nadia Moussaid

Invité Afrique
Dr De-Joseph Kakisingi: «Il y a très peu de visibilité sur la crise congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 5:44


Passer de 500 millions de dollars à 2,5 milliards de dollars d'aide humanitaire pour cette année 2025, c'est le premier objectif de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité des Grands Lacs, qui se tient aujourd'hui à Paris, en présence notamment du Congolais Félix Tshisekedi et du Français Emmanuel Macron. Quelles sont les plus grandes urgences de l'heure dans l'est de la RDC ? Le médecin gynécologue De-Joseph Kakisingi exerce à Bukavu et préside le Conseil National des Forums d'ONG Humanitaires et de Développement (CONAFOHD). Il est présent à Paris et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est le problème le plus urgent à régler pour les millions de Congolais déplacés par la guerre ? De-Joseph Kakisingi : Le problème le plus urgent à régler aujourd'hui, c'est d'abord l'accès à l'alimentation, à la nourriture. Parce que ces milliers de déplacés aujourd'hui sont bloqués dans une zone sans accès physique, et donc ils sont coupés de leur source d'alimentation. Et donc ça devient très urgent qu'ils aient accès à la nourriture, qu'ils aient accès aux soins médicaux. Donc, il faut l'approvisionnement en soins médicaux et, en fait, qu'ils aient aussi accès à des espaces sûrs. Est-ce que la prise des villes de Goma et de Bukavu au début de l'année par les rebelles et leurs soutiens rwandais, est-ce que cette prise a aggravé la crise humanitaire ? Effectivement, cette crise est venue aggraver davantage une crise humanitaire qui était déjà assez alarmante, et notamment par les blocus que cela fait autour de ces villes-là et autour des zones périphériques. Ça entraîne notamment la fermeture de l'espace aérien et des aéroports, comme l'aéroport de Goma et celui de Bukavu. Les routes aujourd'hui sont dégradées pendant la saison des pluies et les banques sont fermées et l'accès par les frontières est très difficile. Et donc cela vient exacerber une situation humanitaire qui était déjà assez grave. Ces millions de Congolais déplacés, ils vivent dans quelles conditions concrètement ? Alors, ils vivent dans des conditions très difficiles. Vous savez, avant la chute de Goma et de Bukavu, il y avait des camps de déplacés autour de Goma, autour de Bukavu, et donc l'assistance était assez facile à partir des ONG nationales et internationales et des Nations unies qui pouvaient subvenir aux besoins urgents de ces populations. Mais aujourd'hui, les camps de déplacés ont été fermés et ça fait que ces populations sont en train d'errer sans abri, sans assistance, sans possibilité qu'elles puissent être mieux regroupées pour être mieux aidées. Et ça fait qu'elles vivent dans des conditions très, très difficiles. Ce qui veut dire que vous-même qui êtes médecin gynécologue, vous ne pouvez pas soigner tous les malades, c'est ça ? Oui, c'est ça, effectivement, le problème est là où l'accès est difficile pour s'approvisionner en médicaments, beaucoup d'hôpitaux, beaucoup de zones de santé voient leurs stocks de médicaments en rupture, et ça fait que les hôpitaux ne peuvent plus offrir des soins de qualité parce qu'il n'y a pas de médicaments. Et nous, comme médecins, nous nous trouvons face à une grave difficulté. Parfois, on est obligé d'assister à des décès de personnes qu'on aurait pu sauver si on avait des médicaments à portée de main. Moi, je viens de Bukavu, au cœur de la crise, et il nous arrive de voir des femmes mourir ou des enfants par manque de médicaments. Il nous arrive de voir des femmes mourir d'hémorragie post-partum parce qu'on n'a pas l'ocytocine pour pouvoir prévenir les hémorragies et parce que la chaîne du froid devient difficile dans ces conditions où l'espace aérien est fermé. Il nous arrive aussi de voir des enfants mourir parce qu'on manque des médicaments essentiels et parce que les voies d'accès sont difficiles. Est-il vrai qu'il y a encore des stocks de médicaments sur plusieurs sites du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais qu'on ne peut pas les acheminer jusqu'aux centres de santé, jusqu'aux populations à cause des tracasseries administratives, à cause des checkpoints ? Oui, il arrive effectivement que certaines organisations internationales disposent des stocks dans les grandes villes, mais il y a effectivement des tracasseries administratives, comme par exemple, je viens de voir une note qui est sortie il y a quelques jours au niveau de Kinshasa, où on annonce que toute tentative de contractualisation d'aide humanitaire avec les zones périphériques doit d'abord se référer au ministère national. Et quand on voit l'étendue du pays, quand on voit tout ce qu'il y a comme zones de santé et les difficultés, ça fait des tracasseries administratives en plus. Y a-t-il aussi des tracasseries du côté des rebelles du M23 ? Effectivement, c'est des deux côtés, de plus en plus. Il y a des doubles taxations, il y a des contraintes pratiquement pour les ONG nationales, il y a des menaces, des intimidations et ça rétrécit l'espace humanitaire et ça fait que l'aide humanitaire n'arrive pas. Est-ce qu'il y a au moins des corridors humanitaires ? Jusqu'à ce jour, non. On a essayé d'établir un corridor humanitaire entre Bukavu et Uvira par exemple, et cela n'a pas marché à la dernière minute. Toutes les parties au conflit se sont opposées ou ne l'ont pas permis. Cette conférence de Paris, où vous êtes ce jeudi, qu'est-ce que vous en attendez ? La première chose, c'est en fait donner un peu plus de la lumière sur la crise congolaise. Si vous voyez, il y a beaucoup de visibilité sur la crise de Gaza, beaucoup de visibilité sur la crise de l'Ukraine, mais très peu de visibilité sur la crise congolaise. La deuxième chose qu'on attend de cette conférence, c'est en fait une sensibilisation pour le financement de l'action humanitaire. Le plan de réponse humanitaire de cette année était évalué à 2,5 milliards de dollars pour pouvoir répondre aux besoins des 6,8 millions sur les 21 millions de personnes qui sont en besoin d'aide humanitaire au Congo. Mais jusqu'à ce jour, ce plan n'a été financé qu'à 500 millions de dollars. Et on attend de cette conférence, qu'il y ait un peu plus de solidarité pour qu'on arrive peut-être à lever le double de ce qui a déjà été donné et ainsi pouvoir apporter de l'aide à toutes ces communautés qui sont dans les besoins humanitaires urgents. À lire aussiRDC: à Paris, une conférence de soutien à la paix dans la région des Grands Lacs

Le club RFI
Le Club RFI Uvira (RDC) mise sur l'agriculture et l'entreprenariat

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 19:29


Le Club RFI Uvira poursuit activement ses initiatives autour de l'agriculture et de l'entrepreneuriat. Ses membres partagent leurs expériences sur la gestion de leur ferme avicole et sur les avancées prometteuses dans la culture de l'Artemisia, plante reconnue pour ses vertus médicinales. Le club met en lumière les nombreuses opportunités d'emploi offertes par le secteur agricole, en particulier pour les jeunes. Ces activités s'inscrivent dans une dynamique de développement local durable et d'autonomisation des communautés. Avec la participation de Stanislas Kamengele, président du Club RFI Uvira, qui a souligné l'importance de l'agriculture comme levier de transformation économique et sociale. Cousine du club : Carine Bahiwerhe Nshobole, ingénieur agronome. Musique : «Agriculteur» de Wazoo et «Misu na misu» de Robinio Mundibu.   L'équipe du Club RFI Journaliste-producteur : Éric Amiens Réalisation : Cécile Bonici. Collaboration service des auditeurs – suivi des projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol. Coordination L'écume des mots : Myriam Guilhot.  

Changu Chako, Chako Changu
Changu Chako Chako Changu: Historia ya demokrasia na msanii Marin Kidumu kutoka Uvira

Changu Chako, Chako Changu

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 20:03


Karibu katika Makala yetu ya leo Jumapili Changu chako chako changu, Makala ambayo hukuletea Historia ya mambo mbalimbali utamaduni le parler francophone na Muziki, ambapo leo nakuletea hidstoria ya Demokrasia, na kwenye Muziki nitakuletea mwanamuziki Marin MKidumu kutoka Uvira mashariki mwa DRC.

Wimbi la Siasa
Kwanini wakaazi wa Uvira hawamtaki Jenerali Olivier Gasita ?

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 10:01


Mji wa Uvira, jimboni Kivu Kusini, Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo kwa zaidi ya wiki moja, ikiwemo Septemba 08, umeshuhudia maandamano yaliyopangwa na mashirika ya kiraia na wapiganaji wa Wazalendo, kupinga kupinga kuteuliwa kwa Jenerali Olivier Gasita, kuwa Naibu Kamanda wa Kikosi cha jeshi la FARDC, katika eneo hilo kwa madai ya kuwa na ushirikiano na waasi wa AFC/M23 kwa sababu ya kabila lake la Banyamulenge.

Journal de l'Afrique
RD Congo : tensions à Uvira après la nomination d'un haut gradé

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 15:20


En RD Congo, la situation est tendue à Uvira. Depuis plusieurs jours, des affrontements opposent l'armée congolaise et les groupes armés censés l'appuyer dans sa lutte contre l'AFC/M23. Ces tensions sont apparues avec la nomination d'un militaire haut-gradé dans cette ville de la province du Sud-Kivu. L'armée évoque une manipulation de l'AFC/M23. 

Journal de l'Afrique
RD Congo : manifestations de groupes armés à Uvira

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 11:21


En RD Congo, nouvelles tensions dans la localité d'Uvira, deuxième ville de la province du Sud-Kivu. Des manifestations de colère des groupes armés locaux ont éclaté après la nomination d'un nouveau chef des renseignements dans la ville.

Changu Chako, Chako Changu
Historia kuhusu uteuzi wa papa Leo wa XIV, miaka 44 yangu kifo cha Bob Marley

Changu Chako, Chako Changu

Play Episode Listen Later May 10, 2025 20:15


Makala ya changu chako chako changu inaangazia kuhusu uteuzi wa kiongozi wa kanisa katoliki duniani, ambapo RFI Kiswahili imezungumza na askofu Sebastian Muyengo wa dayosisi ya Uvira mkoani Kivu kaskazini mashariki mwa Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo, na katika utamaduni kabila la wabembe huko Fizi nchini DRC na katika muziki maadhimisho ya miaka 44 tangu kifo cha muasisi wa miondoko ya regae Bob Marley

Habari za UN
Hali ya usalama ikidorora DRC, hofu sasa ni mustakabali wa watetezi wa haki za binadamu

Habari za UN

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 1:57


Hali ya kibinadamu ikiendelea kuzorota mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo (DRC), Mtaalamu Maalumu wa Umoja wa Mataifa anayehusika na hali ya watetezi wa haki za binadamu, Mary Lawlor leo ametoa wito wa msaada wa dharura na wa vitendo kwa watetezi wa haki za binadamu katika eneo hilo. Anold Kayanda na taarifa zaidi. (Taarifa ya Anold Kayanda)Mary Lawlor akizungumza leo jijini Geneva-Uswisi amesema, "watetezi wa haki za binadamu mashariki mwa DRC wako hatarini sana kulengwa na kulipiziwa kisasi kwa kazi yao ya kutetea haki za binadamu. Wanahitaji msaada sasa, ikiwa ni pamoja na usaidizi wa kuhamishwa kwa muda pamoja na familia zao.”Kundi la waasi la M23, limeendelea kusonga mbele katika eneo hilo la mashariki mwa DRC tangu lilipoanza mashambulizi yake mapema mwaka huu, na wale waliorekodi na kufichua ukiukwaji wa haki zao wamekuwa wakilengwa moja kwa moja, amesisitiza Bi. Lawlor."Katika wiki za hivi karibuni nimepokea taarifa nyingi za tahadhari zinazohitaji msaada na nimezungumza moja kwa moja na watetezi walioko mashinani," amesema Lawlor na kuongeza kuwa watu hao wanaishi kwa hofu na hatari ni halisi na kwama hivi karibuni, mtetezi mmoja alimpa taarifa kuwa waasi wa M23 wameandaa orodha ya watetezi wa haki za binadamu watakaokamatwa katika maeneo waliyoyadhibiti.Mtaalamu huyo  amesema amepokea ripoti za kuaminika za watetezi wa haki za binadamu kushikiliwa bila mawasiliano, kutoweshwa kwa nguvu, na kuteswa huko Rutshuru na Masisi, Kivu Kaskazini, huku takribani watetezi sita wa haki za binadamu wakiripotiwa kutoweka baada ya kujaribu kutoroka Goma baada ya jiji hilo kuchukuliwa na M23."Baadhi ya watetezi wa haki za binadamu hawakuwa na chaguo jingine ila kukimbia makazi yao. Wale wanaofanikisha kufika katika miji mingine wanakosa rasilimali za kupata malazi au kukidhi mahitaji yao ya kila siku," amesema na kwamba, "wengine wamebaki katika maeneo yanayodhibitiwa na waasi lakini wana hofu kubwa kuhusu usalama wao. Mtetezi mmoja alimuuliza jinsi wanavyoweza kuendelea kujificha huku M23 ikianza kufanya ukaguzi huko Goma.Tangu magereza yalipovunjwa  huko Goma, Kalehe, Bukavu, na Uvira, maelfu ya wafungwa, wakiwemo wahalifu wakatili na viongozi wa makundi yenye silaha waliohukumiwa kwa ukiukwaji mkubwa wa haki za binadamu unaofikia uhalifu wa kivita na uhalifu dhidi ya ubinadamu, walitoroka na kuingia mitaani. Baadhi yao wanawatishia watetezi wa haki za binadamu waliotoa msaada wa matibabu, kisaikolojia na msaada wa kisheria kwa waathiriwa na mashahidi waliotoa ushahidi wakati wa kesi hizo. Na wakati huo huo watetezi wa haki za binadamu wakikabiliwa na vitisho na hofu ya kulipiziwa kisasi, waathiriwa hawana wa kuwategemea, ameeleza mtaalamu huyo.Katika mazingira ambayo tayari ni magumu kwa watetezi wa haki za binadamu, Mtaalamu huyo maalumu wa Umoja wa Mataifa anasisitiza hatari kubwa ya ukatili wa kingono inayowakabili watetezi wa haki wa kike."Tunajua kuwa ukatili wa kingono unaohusiana na migogoro mashariki mwa DRC ni wa kiwango cha juu, na kwamba wanawake wanaopinga ukiukwaji wa haki za binadamu katika muktadha huu, na wanaojitokeza kwa kazi yao, mara nyingi ndio wanaoathirika zaidi," Lawlor amesema akiongeza kuwa ni jambo la kusikitisha kufikiria kwamba miaka 25 tangu kupitishwa kwa azimio la kihistoria la Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa kuhusu wanawake, amani na usalama, matukio haya yanatokea mbele ya ulimwengu unaoonekana kutokuwa na msimamo thabiti.Mtaalamu huyo pia ameelekeza umakini kwa hatari wanazokabiliana nazo watetezi wa haki za binadamu katika maeneo ya vijijini na yaliyojitenga, ikiwa ni pamoja na mauaji, kutoweshwa kwa nguvu, na utekaji nyara, na akaangazia athari za kisaikolojia zinazowakumba wale walioko mashinani."Watetezi tayari walikuwa wakikabiliwa na vitisho katika eneo hilo – kutoka kwa serikali na makundi yenye silaha  lakini kama alivyonieleza mtetezi mmoja wa haki za binadamu wa…

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Daybreak Africa  - Voice of America
DR Congo seeks Chad's support to counter M23 gains - February 20, 2025

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:23


The Democratic Republic of Congo (DRC) has reportedly asked Chad for military support in its effort to contain M23 rebels. According to Reuters news agency, a special envoy of President Felix Tshisekedi visited Chad this week to meet with its military leader Idris Deby Ito. Meanwhile, M23 rebels have captured Uvira, the second major city in South Kivu. This, as the African Union-led peace process led by Angola President Joao Lourenco seeks renewed energy. Veteran Angolan independent journalist Mario Paiva tells VOA'S James Butty, if the report about Chad is correct, it would be serious move toward turning the DRC conflict into an Africa-wide one

Convidado
Leste da RDC: "Somente o embargo às armas e ao acordo" com UE pode fazer ceder o Ruanda

Convidado

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 9:39


O Conselho de Segurança da ONU reuniu-se ontem de urgência para abordar a guerra no leste da RDC, sem chegar a nenhuma conclusão sobre a atitude a adoptar perante o Ruanda que juntamente com os rebeldes do M23 continua a avançar em território congolês. Durante essa reunião, a ministra congolesa dos Negócios Estrangeiros, Thérèse Kayikwamba Wagner, tornou a acusar o Ruanda de preparar "um massacre a céu aberto" e de querer "derrubar o regime congolês pela força", a governante denunciando pela mesma ocasião a inacção do Conselho de Segurança. Este apelo surge depois de várias outras entidades, como a União Africana e a União Europeia, terem pedido o fim imediato das hostilidades e a retirada das tropas ruandesas. Nenhum desses apelos, nem a mediação de Angola ou do Quénia conseguiram um qualquer efeito até ao momento. O Presidente Paul Kagamé que alega pretender livrar o leste da RDC dos grupos armados que representariam uma ameaça para o Ruanda, não dá sinais de querer recuar.Depois de ter tomado o controlo de Goma, no Norte-Kivu, em finais de Janeiro e -mais recentemente- de Bukavu, no Sul-Kivu, segundo a ONU, as tropas ruandesas e os M23 estão agora a progredir para outras zonas estratégicas do leste, semeando o terror por onde quer que passem.Apesar de múltiplos alarmes sobre o "risco de uma guerra regional" levantados ainda ontem pelas Nações Unidas, apesar dos relatos das atrocidades cometidas pelos M23 e seus aliados ruandeses, nomeadamente execuções de crianças, nada parece para já travar a progressão destas forças.Uma situação perante a qual as tropas ugandesas presentes no terreno reforçaram as suas posições na zona de Bunia, no extremo norte do país, junto à fronteira entre a RDC e o Uganda. Por outro lado, de acordo com fontes militares e de segurança, as tropas burundesas também destacadas para apoiar o exército congolês, estão a operar uma discreta retirada, sem que haja contudo uma confirmação oficial.Marcelo Oliveira, missionário comboniano baseado desde 2012 em Kinshasa, dá conta das últimas informações que tem sobre as movimentações ruandesas.RFI: Quais são os relatos que lhe chegam do terreno?Marcelo Oliveira: As notícias que chegam a Kinshasa são sempre notícias que não podemos dizer que são completamente seguras. Há meios de comunicação social que transmitem uma parte das informações. Há muita 'fake news' no meio de tudo isto, procurando se calhar criar uma certa instabilidade na população, criar mesmo, possivelmente um conflito em torno da possibilidade de os rebeldes chegarem a Kinshasa, o que será algo de muito, muito difícil.RFI: Há relatos de que pelo menos uma parte das tropas burundesas estaria a retirar-se progressivamente. Tem essa indicação aí em Kinshasa?Marcelo Oliveira: Em relação às burundesas, não. Os ruandeses continuam a avançar, apesar de toda a pressão feita pela comunidade internacional, seja do Parlamento Europeu, seja do Conselho de Segurança da ONU ou do Conselho de Segurança da União Africana. Há toda uma série de forças, digamos, internacionais, que estão a fazer uma grande pressão sobre o governo do Ruanda para que possa retirar do Congo os militares, o que o Ruanda não parece querer ceder. E aqui está o grande problema: eles continuam a massacrar, tomaram a cidade de Goma no final de Janeiro, entretanto, atingiram a cidade de Bukavu e há algumas informações de que terão chegado a Uvira (mais a sul de Bukavu). Uvira fica no norte do lago Tanganica. Portanto, a tendência é uma descida para sul para atingir o planalto de Fizi (também no leste da RDC). Mais para norte de Goma, há algumas informações de que os ataques estariam a chegar na zona de Kanya Bayonga, que fica no parque de Virunga, muito perto da zona de Lubero. Portanto, isso seria mais para norte de Goma. Eventualmente, pouco a pouco, eles continuam a avançar no sentido sul, Goma-Bukavu-Uvira, e a tendência seria de atingir o planalto de Fizi.RFI: Como é que se explica, então, que as forças ugandesas tenham reforçado as suas posições mais a norte, em Bunia?Marcelo Oliveira: Pois, a tendência seria um pouco de subir, apanhar toda a zona que apanha a parte de Bunia, o território de Beni, Goma e toda a parte que é altamente rica em minérios. O desejo é de "balcanizar" , é pegar nesta parte do Congo para fazer um anexo do Ruanda e do Uganda, porque são locais onde eles poderão continuar, porque não é coisa de hoje ou de ontem. O objectivo é poder tomar posse das terras e de tudo o que é riqueza, ouro, diamantes, o cobalto que o Ruanda continua a fazer sair como um grande exportador internacional e que conseguiu, no mês de Fevereiro de 2024, assinar um tratado com a União Europeia para poder explorar e vender (essas riquezas), no Parlamento Europeu. Foi discutido durante a semana passada o embargo a este acordo. Foi provocado por algumas pessoas de boa vontade que souberam manifestar-se na defesa do povo. O comissário desprezou um pouco e disse que 'o assunto está sobre a mesa'. É um pouco preocupante a falta de sensibilidade para a quantidade de pessoas que são martirizadas, que são perseguidas, que são mortas, que são violadas, mulheres, crianças. Os números são horríveis. A quantidade de pessoas que continua a fugir, que tem que abandonar as suas casas. Ontem vi uma notícia da quantidade imensa de pessoas que estão na fronteira com o Burundi para entrar. O governo burundês automaticamente já começou a controlar todas as pessoas que estão no território para se assegurar que estão lá legalmente e os que não estiverem, que não conseguirem entrar de maneira legal, oficial, vão ser expulsos.RFI: Está a falar da situação das pessoas que vivem naquela zona. Há, de facto, relatos de violações graves dos Direitos Humanos, inclusivamente execuções de crianças. Tem também essa informação?Marcelo Oliveira: Sim, sim. Eu costumo dizer aos jornalistas que me contactam que não é uma situação pontual. A violação de mulheres, a morte de crianças é algo de diário. As notícias que chegam à Europa são pipocas que saltam de uma panela. Você abre a panela e uma pipoca salta fora. E são essas as notícias que vos chegam. É a única coisa. Todos os dias, há gente martirizada e mulheres violadas. E continua.RFI: Segundo a ONU, "há um risco cada vez mais sério de uma guerra regional". É a sua perceção também?Marcelo Oliveira: Regional não, porque quem está no terreno, são as tropas do Exército Nacional. Não haverá uma guerra. A guerra poderá ser localizada nesta parte onde toda a gente tem os olhos. É certo que não será uma guerra a nível nacional, porque é um país imenso.RFI: Houve uma reunião do Conselho de Segurança da ONU sobre essa questão e não se chegou a nenhuma conclusão. Foi um pouco o mesmo cenário que se verificou também com a União Africana e com mediações sucessivas e inclusivamente também com a Europa, que também não consegue chegar a nenhum consenso relativamente à atitude a tomar para com o Ruanda. Porque é que é tão difícil chegar-se a alguma conclusão sobre isso?Marcelo Oliveira: Pelos interesses, todos os interesses de continuar a manter a desordem, a guerra, a confusão, para continuar a pilhar, a roubar a riqueza. A nossa ministra dos Negócios Estrangeiros (Thérèse Kayikwamba Wagner) esteve ontem, dia 19, no Conselho de Segurança da ONU. E o que ela diz é que o Ruanda prepara "uma chacina a céu aberto" no Congo. O objectivo do Ruanda é de poder massacrar as populações para que as pessoas fiquem aterrorizadas, possam abandonar. O exército (congolês) passou a não ter o mínimo de força, porque o exército de Ruanda está altamente dotado de todo o tipo de drones e de armas de fogo bastante sofisticadas. E continua a avançar, mesmo se o Conselho de Segurança da ONU e mesmo se o Conselho de Segurança da União Africana exigiu a retirada imediata. Fala-se que a França teria também pedido a retirada das tropas, o Reino Unido ou os Estados Unidos. São notícias, mas duvido sobretudo pelos três países.RFI: Julga que há alguma coisa que pode ser, de facto, decisiva para reverter esta situação?Marcelo Oliveira: Somente uma, o embargo às armas e ao acordo. Uma pressão internacional com muitas sanções contra o Ruanda. Porque o Ruanda, embora tenha força económica, apertada de um lado e de outro, a um certo momento, terá que ceder. Mas enquanto há forças que continuam a assistir e a ajudar, é claro que será difícil.

Revue de presse Afrique
À la Une: la RDC, le M23 progresse vers le sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 3:40


D'après le site d'information congolais Actualité CD, qui s'appuie sur des sources locales, les rebelles de l'AFC/M23 se rapprochent de la ville d'Uvira dans le Sud-Kivu.Des colonnes de rebelles sont passées à Sange, sur la RN5, qui a connu des scènes de panique : « des habitants ont préféré se réfugier dans les montagnes après avoir constaté l'avancée des rebelles. Sange est à 35 kilomètres d'Uvira où des affrontements ont lieu entre des militaires congolais et les miliciens Wazalendo depuis avant-hier ».En effet, précise Actualité CD, les militaires congolais et les miliciens Wazalendo se sont repliés à Uvira face à l'avancée des rebelles du M23 et des combats ont éclaté entre eux. « À la base de ces altercations, les Wazalendo ne digèrent pas le départ de certaines troupes congolaises avec leur matériel de guerre vers Kalemie, dans le Tanganyika », plus au sud. Bilan de ces affrontements : au moins 17 morts hier et avant-hier.Dans le même temps, poursuit Actualité CD, « Uvira s'est vidée de la majorité de ses habitants. Ceux qui restent sont terrés dans leurs maisons. De nombreuses personnes se sont réfugiées au Burundi (voisin), tandis que d'autres ont pris la direction de Kalemie ou encore Moba, dans le Tanganyika. Hier mercredi, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux montrant des centaines de militaires congolais dans une embarcation au port de Kalundu à Uvira à destination de Kalemie ».Le Burundi dans l'expectative…« Les défaites s'enchaînent pour l'armée congolaise », constate également Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. « Hier, la rébellion a continué sa progression éclair vers le sud avec, en ligne de mire, la ville d'Uvira sur les bords du lac Tanganyika. L'offensive du M23 ne semble plus rencontrer de résistance de l'armée congolaise et de l'armée burundaise, censée la soutenir ».En effet, relève Afrikarabia, les soutiens des alliés de Kinshasa, Burundi, Afrique du Sud, Ouganda, semblent de plus en plus « incertains ».Pour ce qui est du Burundi, précise le site « sans appui suffisant des FARDC, les soldats burundais ont dû décrocher et abandonner la ville avant de se replier vers le sud. Après ce nouveau revers, l'armée burundaise a décidé de retirer une partie de ses troupes. Sur les 10 000 soldats burundais déployés en RDC, combien en reste-t-il aujourd'hui ? Difficile de le dire. Le Burundi est désormais dans l'attente d'un sursaut de Kinshasa et veut des assurances sur une nouvelle mise en place au sein du commandement des FARDC ».L'Afrique du Sud échaudée…Et puis, « même son de cloche chez un autre allié de Kinshasa : l'Afrique du Sud, pointe encore Afrikarabia. L'armée sud-africaine a perdu 14 soldats dans la prise de Goma et le président Cyril Ramaphosa est fortement chahuté en interne par son opposition sur son engagement militaire auprès de la RDC. L'Afrique du Sud a écrit au Ministère des Affaires étrangères congolais pour se plaindre de l'attitude des soldats congolais sur le champ de bataille. Pretoria a également conditionné le niveau de son assistance militaire à des changements importants au sein des FARDC. Félix Tshisekedi se doit donc de rassurer ses deux alliés pour obtenir un engagement militaire plus fort. Le souci, relève le site, c'est que le président congolais a déjà remanié plusieurs fois sa chaîne de commandement, sans résultat sur le terrain. La recherche d'un nouveau casting vire au casse-tête ».Le Tchad à la rescousse ?En attendant, Félix Tshisekedi continue de frapper « à toutes les portes », s'exclame Le Pays au Burkina. Le Pays qui croit savoir, qu'après le Burundi, l'Afrique du Sud et l'Ouganda, le président congolais demande maintenant l'assistance militaire du Tchad.Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « ne gagnerait-il pas à descendre de son piédestal et à accepter enfin de dialoguer avec toutes les parties, y compris le M23 qu'il ne peut pas voir même en peinture ? C'est l'option que de nombreux médiateurs, de Nairobi à Dar es Salam, en passant par les hommes d'Eglise en RD Congo, ont proposée pour espérer sortir le pays de l'ornière ».

Journal de l'Afrique
RDC : le M23 avance vers Uvira, situation "alarmante" selon Médecins sans frontières

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 12:37


En RD Congo, la situation se dégrade dans la province du Sud-Kivu. Le M23, appuyé par des troupes rwandaises, poursuit son avancée en direction de Uvira, après avoir pris le contrôle de Bukavu, dimanche. Ce mercredi soir, le Conseil de sécurité de l'ONU consacre une nouvelle session à la situation sécuritaire dans l'est du pays.

Reportage Afrique
Mpox en RDC: dans les camps de déplacés à Goma, contenir l'épidémie [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 2:10


Dans les camps de déplacés à la sortie de la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, des centaines de milliers de personnes s'entassent depuis 2021 et les affrontements entre les hommes du M23, appuyés par l'armée rwandaise, et les troupes progouvernementales. Les conditions de vie et la promiscuité entre les déplacés sont deux conditions favorables au développement du virus mpox. Pourtant, l'épidémie n'y a pas explosé, mais de nombreuses questions restent en suspens.  De notre correspondante de retour de Rusayo 1,Au centre de santé du camp de déplacés Rusayo 1, à l'entrée du nouveau bâtiment, des stations de lavage de mains ont été installées un peu partout. Seuls quelques personnels soignants y sont autorisés pour le suivi des cas confirmés et suspects de mpox. « Ici, on a de nombreux cas suspects, mais vu les conditions dans lesquelles les [déplacés] vivent, il pourrait y en avoir plus », affirme le docteur Marius Sanani, épidémiologiste. Car l'épidémie de mpox n'a pas explosé dans les camps de déplacés, contrairement aux craintes des autorités et des humanitaires au début de l'épidémie.« Nous sommes dans un camp de déplacés, mais nous n'arrivons même pas à plus de trois cas par jour. Qu'est-ce qui se passe au juste malgré les contacts, la promiscuité ?, interroge l'épidémiologiste. Les cas n'explosent pas. »Si c'est plutôt une bonne chose que les cas de mpox n'explosent pas malgré la promiscuité dans les camps, le docteur Marius Sanani, explique qu'il faut en comprendre les raisons. Plusieurs pistes sont avancées. « Nous allons continuer à y réfléchir. Est-ce que c'est notre action qui est efficace ? Est-ce que c'est une immunité naturelle qui a été développée secondairement, vu que nous avons plus de cas chez des enfants ? Nous nous posons des questions avec les collègues », détaille le médecin.À lire aussiRDC: la maladie Mpox en recul dans le Sud-KivuDes malades sans symptômes qui peuvent transmettre la maladieLes deux seuls patients décédés de la maladie mpox à Goma étaient en effet des nouveau-nés, morts d'une possible infection congénitale, explique le docteur Abdoul Karim Sangaré, le coordinateur médical de l'ONG Alima. « Les nouveau-nés naissent avec la maladie des mères, qui étaient positives [au mpox]. C'est arrivé que l'on n'ait même pas eu de signes, de trace de mpox chez la maman. Mais l'enfant est né avec, ce qui a été confirmé, témoigne le médecin. Donc ça montre que dans la communauté, il y a encore des personnes qui hébergent le virus, qui ne font pas la maladie, mais qui vont continuer à faire la transmission. »Quelques cas graves continuent à émerger. Ils sont alors référés au centre agréé soutenu par l'ONG Alima, à l'hôpital général de Goma. Retrouvez les premiers épisodes de notre série sur le virus mpox en RDC :  Mpox en RDC: la sensibilisation pour enrayer le virus à Miti-Murhesa, foyer de l'épidémie [1/3] Mpox en RDC: soigner les patients les plus graves à Uvira, foyer de l'épidémie [2/3]    

Reportage Afrique
Mpox en RDC: soigner les patients les plus graves à Uvira, foyer de l'épidémie [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 2:19


À Uvira, au sein de l'hôpital général, l'ONG MSF et le ministère de la Santé ont installé un centre de traitement pour les personnes atteintes. Seuls les cas les plus graves sont pris en charge, faute de capacité disponible.  De notre envoyée spéciale à Uvira,Pour entrer au centre de traitement Mpox d'Uvira, le port du masque et le lavage de mains sont obligatoires. Même tôt le matin, le centre est rempli de patients. Afin d'éviter que tous se retrouvent en même temps, le flux de patient est régulé, nous explique la femme qui nous accueille. Elle travaille pour l'ONG, Médecins sans frontières, en collaboration avec le ministère de la Santé. Car, la maladie se transmet par contacts rapprochés ou rapports sexuels. Et c'est l'un des enjeux pour combattre la contamination.« On peut donner du savon pour se laver à la maison, mais à la fin, si on n'a pas d'eau... on peut conseiller de ne pas partager le matelas, mais s'il n'y a qu'un matelas pour six personnes, que peut-on faire ? C'est difficile. Mais nous voyons jusqu'à 120 personnes par semaine en ce moment, c'est pour cette raison qu'on a fait le choix d'admettre essentiellement les cas les plus graves », raconte-t-elle. Parmi ces cas, on retrouve Grâce, qui avait développé des complications avant son arrivée au centre. Dès les premières éruptions cutanées, elle s'était pourtant tournée vers plusieurs professionnels de santé qui l'ont abandonnée, dit-elle. « Je me suis rendu compte que j'avais des boutons autour de mes organes génitaux. Et quand j'ai consulté, les pharmaciens se sont exclamés : "Ah, c'est le Mpox" ,et ils m'ont dit que c'était très contagieux. J'ai eu l'impression de n'avoir aucune valeur ! », se désole Grâce. La maladie n'est pas encore acceptée par tous et certains continuent d'avoir peur, comme l'explique le Docteur Panzu Nimi, médecin chef de zone de santé d'Uvira : « Notre courbe d'évolution des cas est vraiment atypique. On a déjà atteint le pic, mais on n'a pas encore amorcé la descente. On a presque un plateau, donc les cas se cachent, les gens ont encore peur de dire qu'ils sont malades, et c'est pour ça que nous devons renforcer notre surveillance. »D'autant qu'Uvira est une ville carrefour dont la localisation renforce son exposition à la contagion. Elle est située au bord du lac Tanganyika, qui relie quatre pays entre eux : la RDC, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie.► À écouter aussi : Mpox en RDC: la sensibilisation pour enrayer le virus à Miti-Murhesa, foyer de l'épidémie [1/3]

Reportage Afrique
RDC: à Uvira, les déchets plastiques inondent le lac Tanganyika

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 2:21


À Uvira, une ville du sud-est de la République démocratique du Congo, voisine de Bujumbura, la capitale du Burundi, les déchets plastiques sont partout. Ils jonchent les caniveaux, les principales avenues et les rives du lac Tanganyika. Pas de poubelle publique ni système de ramassage d'ordures. Résultat : les bouteilles de jus, d'eau, les emballages, ou même les chaussures bon marché (dont l'utilisation est très répandue), sont jetés dans la rue, et finissent dans le lac. De notre correspondante,Pour rentrer chez lui, Makashira, un jeune homme de 18 ans, doit enjamber des flaques débordantes de déchets plastiques. Sa maison, située en centre-ville d'Uvira, dans l'est de la RDC, borde le lac Tanganyika. « On nous a enseigné pourquoi les déchets sont mauvais. On nous a dit que ça emmène de la pollution. On nous a dit que ça emmène des moustiques, mais tout ce qu'on nous enseigne à l'école, on ne le met pas en pratique. C'est ça le problème. Lorsque nous trouvons des déchets, nous les jetons directement dans l'eau, on n'a pas une poubelle pour jeter ça », déplore-t-il.Sans système de ramassage des poubelles, sans décharge publique ni entreprise de recyclage, il n'y aucune alternative pour la population locale, autre que celle de déverser ses ordures un peu partout. Le maire d'Uvira, Kiza Muhato, promet la création d'une cellule d'assainissement et d'hygiène pour la ville : « Nous voulons, dans l'année 2025, mettre en place cette cellule pour récolter tous ces déchets plastiques. Dans quelques mois, je pense qu'il y aura une étude sur la province du Sud-Kivu, sur la gestion totale de tous les déchets dans toutes les villes. »À lire aussiRDC: à Bukavu, le principal barrage croule sous les déchets plastiquesL'eau, les boissons sucrées, les chaussures, les chaises, les tables, les bassines… le plastique est partout et utilisé quotidiennement. Selon Muhoza Bitaka Jean-Marie, le directeur du Centre de recherche en hydrobiologie d'Uvira et spécialiste en éducation environnementale, la solution est simple : réduire sa consommation. « On va me demander maintenant : l'eau, où est-ce qu'on va alors conserver ça ? Les jus que nous prenons chaque jour, que nous utilisons même dans les fêtes, où est-ce que nous allons mettre ça ? Mais ma réponse serait : il y a à peu près dix ans, la production de l'eau dans les plastiques, ça n'existait pas. Donc, le plastique n'est autre qu'un produit récent. Si nous arrêtons sa consommation, je pense, que ça ne serait pas un problème si la conscience écologique arrive à être ancrée dans les habitudes des gens d'Uvira. »Les conséquences de la présence des déchets plastiques pour la santé humaine sont encore peu connues dans la zone. Mais selon Masilya Mulungula, professeur à l'université de Bukavu qui a mené une étude sur le lac Tanganyika, ses eaux sont fortement concentrées en microplastique. Le macroplastique quant à lui sédimente les fonds lacustres, cachant ainsi certaines zones de reproduction des poissons. La pêche étant l'une des principales activités de la région.À écouter aussiTraité sur le plastique : il y en a partout, c'est la panique !

Le club RFI
Club RFI Uvira (RDC) : la ferme avicole du club se développe

Le club RFI

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 19:30


Cette semaine, direction la ville d'Uvira en République démocratique du Congo. Le Club et ses différents partenaires ont lancé un élevage de volailles. Le Club parle de l'évolution et du développement de la ferme avicole. Nous évoquons aussi une formation destinée aux journalistes des radios communautaires du territoire sur la fiscalité, les droits, les devoirs du contribuable et la lutte contre les tracasseries fiscales. (Rediffusion) Avec la participation de Stanislas Wo Anga Kamengélé, président du Club RFI Uvira ; Amos Embala de Bon Cœur, responsable de la ferme avicole, et Innocent Lubala, formateur de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption.  Réalisation : Steven Helsly.Musique : Aibu Ya Congo – Shabani Yabin.

Le club RFI
Club RFI Uvira :  la ferme avicole du club se développe

Le club RFI

Play Episode Listen Later Sep 15, 2024 19:30


Cette semaine, direction la ville d'Uvira en République démocratique du Congo. Le club et ses différents partenaires ont lancé un élevage de volaille. Le club parle de l'évolution et du développement de la ferme avicole. Nous évoquerons aussi une formation destinée aux journalistes des radios communautaires du territoire sur la fiscalité, les droits, les devoirs du contribuable et la lutte contre les tracasseries fiscales. Avec la participation de Stanislas Wo Anga Kamengélé, président du Club RFI Uvira, Amos Embala de Bon Cœur, responsable de la ferme avicole, et Innocent Lubala, formateur de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption.  Réalisation : Helsly StevenMusique : Aibu Ya Congo – Shabani Yabin

Ecovicentino.it - AudioNotizie
Il 18 agosto in Congo la beatificazione dei martiri vicentini Faccin e Didonè, missionari saveriani

Ecovicentino.it - AudioNotizie

Play Episode Listen Later Aug 13, 2024 1:29


Partirà per il Congo alle prime ore del 14 agosto la delegazione della diocesi di Vicenza costituita per la beatificazione nel paese africano di quattro martiri, tre dei quali religiosi saveriani e di questi due di origine vicentina. Fratel Vittorio Faccin era di Villaverla, padre Giovanni Didoné invece nacque a Cusinati, frazione di Rosà.

Alfajiri - Voice of America
Kiongozi wa mji wa Uvira nchini DRC apiga marufuku usafirishaji wa mafuta kuelekea nchi jirani ya Burundi - Julai 09, 2024

Alfajiri - Voice of America

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 30:00


Le club RFI
Club RFI Uvira (RDC) : un nouveau projet dans le secteur avicole

Le club RFI

Play Episode Listen Later Jun 9, 2024 19:30


Club RFI Uvira, en RDC, adepte de l'agroécologie parle de son nouveau projet, la gestion d'une ferme avicole à Fuzi. Un élevage traditionnel de poules, afin de répondre en partie aux besoins alimentaires locaux mais aussi pour contribuer à l'autonomisation financière des femmes. Une aventure passionnante.  Avec la participation de Stanislas Wo Anga Kamengélé, président du Club Uvira.Cousin/invité : Nicolas Aganze Kaléré, un jeune entrepreneur.Musique : « Pas de pays sans paysans », Wazoo.Réalisation : Cécile Bonici.En images

Invité Afrique
RDC: «Réchauffement climatique, El Niño, déforestation sont les causes des averses et inondations»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2024 8:13


El Niño est-il responsable des pluies torrentielles qui s'abattent sur l'Afrique de l'Est ? La question divise les spécialistes. Voici le point de vue du professeur congolais Jean-Pierre Djibu, qui dirige au Katanga l'Observatoire régional de changement climatique et qui enseigne à l'université de Lubumbashi. Selon lui, les averses ne viennent pas directement d'El Niño, dans l'océan Pacifique, mais d'une réplique de ce phénomène climatique au niveau de l'immense lac Tanganyika. D'où les très graves inondations à Kaliémie. En ligne de Lubumbashi, le climatologue congolais répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment expliquez-vous ces pluies torrentielles qui s'abattent sur les provinces du Tanganyika et du Sud-Kivu ?Jean-Pierre Djibu : Quand on prend le lac Tanganyika, c'est un lac de plus de 700 kilomètres de long et de 70 kilomètres de large, pratiquement 35 000 km² de superficie – l'équivalent d'un État comme la Belgique. Mais, ce lac draine un bassin de plus de 250 000 km² au niveau de quatre pays que sont le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie et la Tanzanie. Alors, parmi les causes naturelles, il faut comprendre que, à l'allure où va le réchauffement de la partie superficielle du lac, il y a un risque, éventuellement, que la température augmente jusqu'à trois degrés d'ici à la fin du XXIe siècle. Et plus la température augmente à la surface du lac, plus on constate que le comportement se produit comme un phénomène El Niño. Bien sûr que ce phénomène se produit dans l'Océan, mais il est maintenant reflété au niveau du lac, parce qu'il s'agit d'un grand lac, qui couvre une grande superficie. La partie superficielle étant réchauffée, les eaux profondes étant beaucoup plus froides, qu'est-ce qui se passe ? Il y a une grande évaporation et une grande augmentation d'évaporation qui va rendre l'atmosphère humide. Toute la région devient humide et il y a une forte formation de nuages, ce que l'on appelle les cumulonimbus. On a des précipitations d'averses avec une certaine agressivité. C'est vraiment la toute première fois depuis 2013 qu'on a eu le niveau du lac qui a augmenté de 276 à 293 mètres, ce qui est une grande quantité.Ce réchauffement des eaux à la surface du lac, à quoi est-il dû ?Il est dû au réchauffement climatique.Donc, on aurait affaire à l'addition de deux phénomènes : le réchauffement climatique, plus El Niño ?Exactement. Avec le facteur aggravant qui est le facteur anthropique, la déforestation.Et la surpopulation sur les berges ?La surpopulation et l'aménagement anarchique de terrains, l'occupation anarchique du bassin du lac.Donc, le phénomène El Niño, ce n'est pas simplement dans l'Océan Pacifique, c'est aussi sur le lac Tanganyika ?Exactement. Nous avons, aujourd'hui, avec le réchauffement climatique, tout ceci qui a provoqué le phénomène El Niño au niveau de la plupart des lacs africains, mais c'est spécialement le lac Tanganyika qui devient indicateur dans cette tendance. Parce que les études faites nous montrent qu'il y a quelque chose qui est en train d'être modifié au niveau du comportement, en ce qui concerne le cycle de l'eau dans ce lac.Est-ce que le même phénomène se produit au niveau du lac Victoria, plus au nord ?Exactement, cela se fait de la même manière.Ce phénomène El Niño sur le lac Tanganyika, est-ce qui s'est déjà produit au XIXe siècle ou au XXe siècle ?Oui, au XVIIIe siècle, on a connu des fortes inondations au niveau du lac Tanganyika. Même au XXe siècle, on a connu [ce type d'inondations]. Mais, là, nous avons une particularité : le niveau d'eau, par rapport aux mesures déjà connues, pendant une longue période, est beaucoup plus élevé. On est arrivé à 793 mètres, ce qui est très élevé au niveau de la quantité d'eau qui a été augmentée.793 mètres… Et cela, c'est un niveau exceptionnel ?C'est un niveau exceptionnel, oui. Avant, le bassin du lac Tanganyika n'était pas un bassin aménagé. Ce sont là qu'interviennent des causes anthropiques. Actuellement, c'est un bassin qui a été loti, aménagé. Il y a des constructions, des villes, des maisons, des routes, des cultures… Il s'agit de lits [de rivière]. Et, malheureusement, ces lits ont été aménagés de manière quasiment anarchique, sans respecter les normes au niveau de l'environnement. C'est pourquoi nous avons des catastrophes qui sont liées aux activités anthropiques.Lors de la précédente montée du lac Tanganyika en 2021, Madame la ministre de l'Environnement, Ève Bazaiba, dénonçait déjà l'occupation anarchique des berges du lac et des rivières. Est-ce que des mesures ont-été prises depuis trois ans ?Non, aucune mesure. Normalement, dans des situations comme cela, on est censé prendre des mesures draconiennes ! Parce qu'il y avait déjà un avertissement, il y a plus de dix ans. Un avertissement sur le réchauffement superficiel des eaux du lac Tanganyika, lié au réchauffement climatique, avec le risque éventuel des inondations extrêmes. Mais, malheureusement, aucune mesure n'a été prise à ce niveau-là.Par ailleurs, la construction de digues avait été annoncée ces dernières années, pour limiter la montée des eaux. Est-ce que ces digues ont été construites ?C'est une solution sans valeur, parce que la meilleure des façons est de combiner des solutions. C'est-à-dire, même si on peut construire des digues éventuellement, on doit faire de la reforestation parce que tout le bassin du lac Tanganyika a été complètement déforesté. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de végétation et lorsqu'il n'y a pas de végétation, il n'y a plus de moyens de rétention afin de pouvoir garder l'eau et permettre l'infiltration. Ce qui se passe, c'est le ruissellement, et ce ruissellement est accompagné d'érosion. Donc, il faut combiner la construction de digues, ce qui doit être vraiment accessoire, avec le reboisement du bassin du lac. S'il faut reboiser le bassin du lac, ce n'est pas simplement se contenter de la partie congolaise ! Le bassin du lac, il comprend l'ensemble des quatre pays. La Zambie, la Tanzanie, le Burundi et la RDC. Cela signifierait qu'il faudrait des efforts communs entre les quatre pays. Même si on arrivait, également, à reforester, il faut passer par l'étape où l'on délocaliserait les personnes. On ne peut reforester que l'endroit qui n'est pas occupé. Or, tout le bassin, plus de 60%, est pratiquement aménagé. Il faudrait arriver à délocaliser les personnes avant de pouvoir faire le reboisement.Mais, pour déménager ces personnes, il faut leur trouver de nouveaux emplacements et cela est très difficile, j'imagine…Évidemment, c'est un autre aspect. Il y a quand même l'espace pour essayer de délocaliser les populations et les mettre à l'abri. Je crois que les quatre pays, dont la RDC, ont suffisamment d'espace pour ce genre de choses. Parce que ces catastrophes ont créé beaucoup de conséquences, il y a eu beaucoup de morts par inondations, que ça soit à Kalémie, à Uvira, à Kigoma… À Uvira, on a eu énormément de morts !Autre phénomène, à quelques centaines de kilomètres plus au sud, en Zambie, où les populations sont touchées par une sécheresse exceptionnelle. Comment expliquez-vous qu'il pleuve beaucoup au Congo-Kinshasa et pas du tout en Zambie ?Le phénomène El Niño fait les deux à la fois ! Soit une augmentation de température sur une surface d'eau, comme je l'ai dit sur les grands lacs, occupant une grande superficie et provoquant la formation de cumulonimbus, de nuages de précipitations, et on a des averses dans cette zone. Soit, en Zambie, il n'y a pas de lac, donc on a un sol qui se réchauffe et avec l'évaporation, il n'y a pas suffisamment d'humidité dans l'atmosphère et nous avons une sécheresse. Cette sécheresse est liée aussi au phénomène El Niño. Ça fait les deux ! Cela provoque soit les inondations, les fortes précipitations, soit également de fortes sécheresses. Cela est aggravé, également, par le désert de Namib qui a tendance à avancer vers le nord, donc en poussant vers l'Angola et la Zambie.D'où le paradoxe El Niño, des pluies au Congo et la sécheresse en Zambie. Exactement.Est-ce que les autorités politiques de ces deux pays ont pris conscience de la gravité de ce phénomène climatique ?Non ! C'est un autre aspect. En Zambie, ils sont en train de réfléchir en ce qui concerne les conséquences sur le plan de la sécurité alimentaire, sur le plan de la santé, parce que plus il fait chaud, plus il y a la prolifération de nouvelles maladies qui sont liées à des pandémies, liées à des virus qui ont tendance à vouloir muter génétiquement et à s'adapter à des conditions beaucoup plus extrêmes. Là, au moins, ils réfléchissent sur la sécurité sanitaire et la sécurité alimentaire. Bon, pas de manière aussi poussée, en RDC, nous avons l'impression que l'on en parle, qu'il y a de bonnes intentions, mais ça s'arrête là, il n'y a jamais de suivi !À lire aussiInondations en RDC: «Aujourd'hui, la ville de Kalemie est coupée en deux»

Reportage Afrique
RDC: le mauvais état des routes du Sud-Kivu, principale préoccupation des habitants de la région

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2023 2:31


La République Démocratique du Congo est en campagne électorale depuis dimanche. Et ce qui inquiète les habitants de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, c'est le mauvais état des routes de la province, malgré les nombreuses promesses réitérées depuis les élections de 2006. Ils espèrent cette fois-ci que les engagements pris par les candidats seront tenus. De notre correspondant à Bukavu,Au volant de son taxi jaune, sueur au front, Aganze Mirindi Romain a multiplié les manœuvres sur cette route, l'une des principales de la commune de Kadutu, mais encore une fois rien ne va : « Mon véhicule est tombé en panne sur cette même route récemment. Il sort du garage, j'ai même des photos, mais regarde, le moteur vient de déboîter encore. Et c'est presque toutes les semaines que nos voitures ont ce genre de problèmes. Nos routes sont dans un état très dégradé. D'ailleurs, je prie Dieu pour qu'il ne pleuve parce qu'il suffit de quelques gouttes de pluie pour que la circulation s'arrête ! »Sur la route nationale numéro 2, non loin du Lycée Wima qui surplombe Bukavu, il existe un endroit que les habitants ont surnommé « Yesu - Yesu », « Jésus - Jésus » en français. Les accidents de la route y sont fréquents. Tony Milinganyo est chauffeur de taxi : « Les gens crient Jésus-Jésus à cause des manœuvres que font les voitures lorsqu'elles passent par là. Ils ont peur de l'accident. C'est pourtant une route nationale. On ne comprend pas que les autorités ne voient pas tout ça ? D'ailleurs, je me demande comment ils comptent faire campagne à l'intérieur de la province. Est-ce que les habitants des milieux enclavés auront le courage d'aller voter ? Car là où il n'y a pas d'accès, la vie doit être chère, et ça ajoute de la souffrance à la souffrance ».Seulement 13% des voiries sont en bon état dans le Sud-KivuUn peu plus loin, Cizungu Nyangura Baïgon, la soixantaine, est désabusé :  ​« C'est regrettable de voir que ceux qui ont des postes stratégiques au gouvernement sont originaires de Ngweshe ; lorsqu'ils sont à Bukavu ils passent par ici pour aller chez eux. C'est cette route qui mène au village natal de la Première dame par exemple ! Quelle honte ? Ne me demandez pas d'aller voter pour ces gens-là. »Dans le centre-ville de Bukavu, les conducteurs roulent à gauche ou à droite, c'est selon l'état de la route, car il faut éviter les nids de poules. Georges Onembo est le directeur provincial de l'Office de voirie et drainage du Sud-Kivu. Il s'en remet au Fonds national d'entretien routier FONER qui, depuis quelque temps, s'active pour financer quelques travaux. « La province du Sud-Kivu a 162 311 kilomètres de voirie à entretenir. À peine 13% sont en bon état, 6% sont un état moyen et le reste en mauvais état. Avec le financement du FONER, on commence l'entretien des principaux axes. Nous faisons les réhabilitations en fonction des moyens qui sont mis à notre disposition. »L'office des voiries et drainages précise que les routes à réhabiliter en priorité pour le gouvernement provincial du Sud-Kivu sont notamment les avenues Kibombo, Vamaro, du plateau à Nguba, et les avenues du lac 1 et 2 à Labotte. À lire aussiRDC: la route entre Baraka et Uvira réhabilitée, mais encore dangereuse

Changu Chako, Chako Changu
Vijana wa Uvira na harakati ya kukuza sanaa ya kuigiza filamu, mwanamuziki Force Gave

Changu Chako, Chako Changu

Play Episode Listen Later Jul 30, 2023 19:57


Makala haya ya leo Changu Chako Chako Changu mtangazaji wako wa maswala ya historia sanaa na utamaduni Ali Bilali ametembelea huko Uvira na kufanya mazungumzo kuhusu sanaa hii ya kuigiza katika eneo hilo, lakini pia utapata kumsikia mwanamuziki kutoka eneo hilo Mr Gave. Ambatana naye. usikosi pia kumfollow katika mitandao ya kijamii facebook na instagram @billy_bilali

Le club RFI
Le Club RFI Uvira (RDC) sensibilise sur les pratiques agroécologiques

Le club RFI

Play Episode Listen Later Jul 1, 2023 19:30


Cette semaine, le Club RFI Uvira en République Démocratique du Congo nous parle d'une importante campagne de sensibilisation organisée auprès de la population d'Uvira pour le reboisement et les pratiques agroécologiques, respectueuses de l'environnement. Le Club RFI Uvira assure la commercialisation de l'artémisia, un nouveau pas franchi pour favoriser l'autonomisation économique des femmes. Avec la participation de Stanislas Woanga Kamengélé, président du club, Abwe Ekyoci Florencede l'associationFemmes Rurales Amies de la Paix et du Développement (Férapad) et Godelieve Kisinga, membre du Club RFI Uvira et de la Férapad.L'Invité/cousin Club RFI : Joseph Mbokanie Ekelecha, coordonnateur et responsable de programme marketing. Musique : « Ishibila Stress David », David El Présidiaro.Réalisation : Cécile Bonici. En images

Le club RFI
Le Club RFI Uvira prône l'autonomisation économique des femmes

Le club RFI

Play Episode Listen Later May 6, 2023 19:30


Cette semaine, le Club RFI Uvira nous parle de la culture d'Artemisia et de la poursuite d'une initiative pour favoriser l'autonomisation économique des femmes. Un défi pour réduire la pauvreté et permettre aux femmes de contribuer au développement des activités génératrices de revenus. Avec la participation de Stanislas Woanga Kamengélé, président Club RFI d'Uvira. (Rediffusion) Cousine/invitée du Club : Antoinette Chibalonza Binti Sengi, ancienne membre du Club RFI Uvira.Musique : «Laisser une chance», Conseils Généraux Juniors 21.Réalisation : Cécile Bonici.

Le club RFI
Le Club RFI Uvira (RDC) cultive de l'Artemisia

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 22, 2022 19:30


Le Club de la ville d'Uvira, de la province du Sud-Kivu poursuit ses activités pour l'autonomie financière des femmes et se lance dans la culture de l'Artemisia. Depuis plusieurs mois, il exploite des champs Artemisia et sensibilise la population sur les bienfaits de cette plante. Avec la participation de Stanislas Woanga Kamengélé. Un invité surprise : Patrick Mangala, président du Club RFI Kisangani, de passage à Paris. Citation/proverbe: « Il ne faut pas rougir d'emprunter au peuple ce qui peut être utile à l'art de guérir », Hippocrate. L'invité/cousin du club :  Alain Mutila, ingénieur-agronome. Musique : Matéso (souffrance), de Gave Força Cave. Réalisation : Cécile Bonici.   En images    

Habari RFI-Ki
FARDC yathibitisha kutumwa kwa vikosi vya Burundi maeneo ya Uvira Kivu Kusini

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Aug 19, 2022 9:58


Nipo hewani Muda huu Ali Bilali kuongoza makala haya ya Habari Rafiki ambapo leo tunazungumzia kuhusu.Jeshi la Kongo lathibitisha kutumwa kwa wanajeshi wa Burundi mashariki mwa DRC, haswa huko Uvira. Je, hatua hii itasaidia kutokomesha vikundi vya waasi?Je, Wakongo wamepokeaje uwepo huu wa jeshi jipya la kigeni?Je, uwepo wa wanajeshi wa Burundi unaweza kuhakikisha kurejea kwa amani mashariki mwa DRC? Usikosi pia kutullow kwa instagram kwa kubonyeza hapa @billy_bilali

Habari RFI-Ki
FARDC yathibitisha kutumwa kwa vikosi vya Burundi maeneo ya Uvira Kivu Kusini

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Aug 19, 2022 9:58


Nipo hewani Muda huu Ali Bilali kuongoza makala haya ya Habari Rafiki ambapo leo tunazungumzia kuhusu.Jeshi la Kongo lathibitisha kutumwa kwa wanajeshi wa Burundi mashariki mwa DRC, haswa huko Uvira. Je, hatua hii itasaidia kutokomesha vikundi vya waasi?Je, Wakongo wamepokeaje uwepo huu wa jeshi jipya la kigeni?Je, uwepo wa wanajeshi wa Burundi unaweza kuhakikisha kurejea kwa amani mashariki mwa DRC? Usikosi pia kutullow kwa instagram kwa kubonyeza hapa @billy_bilali

Le club RFI
Club RFI Uvira (RDC) à la découverte des talents cachés

Le club RFI

Play Episode Listen Later Mar 18, 2022 19:30


Cette semaine, le Club RFI Uvira nous parle d'un concours destiné aux jeunes artistes avec pour thème « la musique de la jeunesse comme art au service de l'éducation et de la paix ». Les meilleurs joyaux cachés ont donné leur premier concert à Uvira. Stanislas Woanga Kamengele, président du Club RFI Uvira, évoque la poursuite des actions du Club pour favoriser l'autonomisation financière et économique des femmes. Cousin / invité du Club : l'artiste David El Présidiaro Musique : David El Présidiaro «Innocence» Réalisation : Cécile Bonici.  

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Mapinduzi ya kijeshi nchini Burkina Faso, kundi la M23 lashambulia mjini Rugari

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Jan 29, 2022 20:20


Makala hii imeangazia mapinduzi ya kijeshi nchini Burkina Faso, na hatua ya ECOWASS kuiondolea uanachama nchi hiyo, lakini pia mapigano kati ya waasi wa zamani wa M23 na jeshi la serikali ya DRC katika maeneo ya mpaka kati ya DRC na Rwanda kwenye mbuga ya wanyama ya Virunga, kijijini Nyesisi eneo la Rutshuru katika mkowa wa Kivu kaskazini, mashariki ya DRC. Wakimbizi wa Burundi waliokuwa Uvira warejea nyumbani na pia matukio mengine duniani.

Hockeyweb Podcast
Hockeyweb Podcast mit Haie-Angreifer Sebastian Uvira

Hockeyweb Podcast

Play Episode Listen Later Nov 19, 2021 30:12


Sebastian Uvira gehört seit geraumer Zeit zu den Leistungsträgern der Kölner Haie. Erst kürzlich hat er außerdem den Deutschland-Cup mit der Nationalmannschaft gewonnen und fokussiert sich nun auf das Saisonziel der Domstädter: das Erreichen der Playoffs. Im Live-Interview auf Instagram hat Uvira sich zu diesen und anderen Themen geäußert und sprach dabei auch über seine Verletzungen in der Vorsaison und wie er sich wieder zurückkämpfte.

Habari za UN
19 Novemba 2021

Habari za UN

Play Episode Listen Later Nov 19, 2021 10:50


Karibu kusikiliza jarida ambapo leo Flora Nducha anakuletea mada kwa kina ikijikita kuangalia changamoto zinazowakabili wakimbizi wa ndani ikiwemo huduma ya vyoo eneo la Uvira nchini DRC wakati dunia leo ikiadhimisha siku ya choo.

Le club RFI
Club RFI Uvira: indépendance financière et autonomie des femmes

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 29, 2021 19:30


Le Club RFI Uvira, en République Démocratique du Congo, a organisé plusieurs formations pour encourager et permettre aux femmes de la région d'entrer sur le marché du travail et d'être moins dépendantes financièrement. Avec la participation de Jean Mbaruko Kiza et Stanislas Woanga Kamengele du club RFI Uvira. Cousin : Kininga Kausa Innoncent, couturier en Afrique du Sud. Musique : «J'essaie encore», David El présidiario.   Réalisation : Cécile Bonici.  

ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC-Burundi: « Nous avons convenu de collaborer sur le plan sécuritaire surtout au niveau des frontières communes » (Evariste Ndayishimiye)

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jul 13, 2021 4:57


Evariste Ndayishimiye a été reçu ce mardi par Félix Tshisekedi à la Cité de l'Union africaine. Le Chef de l'Etat burundais était arrivé la veille à Kinshasa. Les deux parties ont échangé sur des questions d'intérêt commun sur le plan bilatéral, sous-régional et continental.  « C'était un riche entretien. Nos peuples sont liés par la géographie, la culture, la langue et une communauté de destin commun. Nous n'avons pas des reproches à se faire entre nous. J'en suis heureux. Nous avons des défis communs », a dit le président Burundais. L'une des questions fondamentales sur la table, c'est la sécurité. « Nous avons convenu de collaborer sur le plan sécuritaire surtout au niveau des frontières communes pour éradiquer les forces négatives qui endeuillent les pays et sabotent le développement ».  Le Chef de l'Etat burundais était notamment accompagné de deux Ministres dont Albert Shingiro des affaires étrangères et de la coopération au développement et de Alain Tribert Mutabazi de la Défense Nationale et des anciens combattants. L'autre volet important concerne les infrastructures. « En construisant le chemin de fer qui reliera la capitale économique du Burundi à Kindu en passant Bujumbura, Uvira, Bukavu, Kamituga, les deux pays auront accompli un grand pas vers le rayonnement socioéconomique, en améliorant la libre circulation des biens et des personnes », a ajouté le président Burundais.  Les deux pays ont décidé de relancer la grande commission mixte de coopération pour que les accords signés antérieurement et ceux signés aujourd'hui puissent être mis en application. 

Les Observateurs
L'impasse continue des migrants aux Canaries ; les débordements du lac Tanganyika en RD Congo

Les Observateurs

Play Episode Listen Later Jul 6, 2021 6:22


Aux Canaries, la pandémie complique plus encore les conditions de vie des milliers de migrants récemment débarqués. A Uvira, les inondations causées par le lac Tanganyika ont pour la deuxième année consécutive mis des milliers d'habitants à la rue. 

Nyumba ya Sanaa
Nyumba ya Sanaa - Muziki kutoka Uvira nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo

Nyumba ya Sanaa

Play Episode Listen Later Apr 3, 2021 20:05


Leo tunamwangazia mwanamuziki Classic Bufreda anatueleza safari yake ya muziki. Ni mkaazi wa Uvira, Mashariki mwa DRC

Interviste di Radio Civita InBlu
Mapendo Uvira Onlus, Intervista ad Alessandra Zegarelli e a Don Tacìte

Interviste di Radio Civita InBlu

Play Episode Listen Later Jan 21, 2021 11:29


Mapendo Uvira Onlus è un gruppo di uomini e donne che da anni provano a dare un futuro ai bambini della Repubblica Democratica del Congo rimasti orfani delle loro madri non sopravvissute al parto.- * - * - * -

Le club RFI
Le club RFI - Club RFI Uvira: actions de solidarité avec les sinistrés des inondations

Le club RFI

Play Episode Listen Later Jan 15, 2021 19:30


Cette semaine, le Club RFI Uvira nous parle de ses actions de solidarité avec les sinistrés des inondations de la localité d’Uvira (fabrication de briques pour aider au relogement). Nous parlons aussi de l’engagement du Club pour la défense de l’environnement, avec la participation de Stanislas Woanga Kamengele, président du Club RFI Uvira. Invité/cousin du Club : Eric Lukemya wa Mwengé, docteur en Philosophie du Travail social et humanitaire de l’Université de Gothenburg en Suède. Fondateur de Mouv Humana présent au Burundi, RDC et au Rwanda. Musique : Brisexy Briana Ft Baba-Mafuriko   Réalisation : Cécile Bonici. En images (Rediffusion du 5 décembre 2020).

Le club RFI
Le club RFI - Club RFI Uvira: actions de solidarité avec les sinistrés des inondations

Le club RFI

Play Episode Listen Later Dec 4, 2020 19:30


Cette semaine, le Club RFI Uvira nous parle de ses actions de solidarité avec les sinistrés des inondations de la localité d’Uvira (fabrication de briques pour aider au relogement). Nous parlons aussi de l’engagement du Club pour la défense de l’environnement, avec la participation de Stanislas Woanga Kamengele, président du Club RFI Uvira. Invité/cousin du Club : Eric Lukemya wa Mwengé, docteur en Philosophie du Travail social et humanitaire de l’Université de Gothenburg en Suède. Fondateur de Mouv Humana présent au Burundi, RDC et au Rwanda. Musique : Brisexy Briana Ft Baba-Mafuriko   Réalisation : Cécile Bonici. En images  

ONU Info
La violence n’est pas une solution pour résoudre les griefs entre les communautés au Sud-Kivu

ONU Info

Play Episode Listen Later Aug 11, 2020 1:02


« La violence n’est ni une option viable, ni encore moins une solution pour résoudre les griefs qui peuvent exister entre les communautés. Tous les habitants des Hauts Plateaux doivent s’engager résolument dans la recherche de solutions pacifiques durables qui profitent à toutes les communautés, dans le respect des droits de chacun ».   C’est la déclaration qu’a fait la cheffe de la mission de l’ONU en RDC, Leila Zerrougui, en réaction a l’escalade des violences constatée dans les territoires de Fizi, Mwenga et Uvira, au Sud Kivu.

Le club RFI
Le club RFI - Club RFI: plus de 50 000 arbres fruitiers et forestiers à planter

Le club RFI

Play Episode Listen Later Jul 2, 2020 19:29


Les Clubs RFI d’Uvira, de Lusenda et de Mulongwe-Fizi, en République Démocratique (RDC) se sont réunis pour mener des activités de protection de l'environnement. Ils sensibilisent la population aux problématiques environnementales et envisagent de planter plus de 50 000 arbres fruitiers et forestiers pour diminuer l’érosion des sols à Uvira et dans les environs des camps de réfugiés de Lusenda, de Mulongwe. Participants : Stanislas Woanga Kamengelé, président du Club RFI Uvira ; Emmanuel Ntirampeba, président du Club RFI Lusenda ; Bernard Asukulu, agronome et président du Club RFI, dans le camp de réfugiés Mulongwe-Fizi- FERAPAD. L'invité, le cousin du Club RFI : Bill Mokelwa, juriste et chercheur. Musique : "Mafuriko Uvira", Brixesy Briyana, Marie Goreth et Sadi Baba.  Réalisation : Cécile Bonici.

Radio Okapi
JOURNAL FRANCAIS MATIN

Radio Okapi

Play Episode Listen Later May 20, 2020


  01. Kinshasa : rapatriement des Congolais bloqués en Afrique du Sud 02. Uvira : rapatriement... .

SBS Swahili - SBS Swahili
Delphin:"Tuna watu watakao gawa hela, nakufautilia kujua hela zinawafikia watu"

SBS Swahili - SBS Swahili

Play Episode Listen Later Apr 21, 2020 10:20


Zoezi la kutafuta miili ya watu waliopoteza maisha linaendelea katika mji wa Uvira, mkoani Kivu Kusini, Mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, baada ya kukumbwa na mafuriko katikati mwa wiki iliyopita.

DagenTV
Översvämningskatastrof i DR Kongo

DagenTV

Play Episode Listen Later Apr 20, 2020 0:25


Natten till fredag drabbades invånarna i Uvira av att floden Mulongwe svämmade över. Över 3000 hem har förstörts och minst 30 personer har mist livet

SBS Swahili - SBS Swahili
Mamia wapoteza maisha na makazi katika mafuriko, Uvira DR Congo

SBS Swahili - SBS Swahili

Play Episode Listen Later Apr 20, 2020 8:24


Huzuni, simanzi na majonzi yatanda miongoni mwa wakazi wa Uvira, DR Congo.

SBS Swahili - SBS Swahili
Taarifa za habari:Shughuli yakuwatafuta manusura zaendelea Uvira, DR Congo

SBS Swahili - SBS Swahili

Play Episode Listen Later Apr 19, 2020 13:03


Watu 40 wafa maji katika mafuriko, mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo

Radio Le Messager du People
MARCHE DES ENSEIGNANTS A UVIRA

Radio Le Messager du People

Play Episode Listen Later Mar 13, 2020 17:15


Radio Le Messager du People
Des travaux communautaire à Uvira

Radio Le Messager du People

Play Episode Listen Later Mar 13, 2020 16:24


Worth Your Time
Jewelry for Social Good: Why Sarah Bayot Built ‘Kicheko’

Worth Your Time

Play Episode Listen Later Dec 11, 2018 52:41


Words have such power. That’s why ‘Kicheko,’ a social good jewelry business founded by Sarah Bayot, elicits happiness. It means “laughter” in Swahili and was born out of Sarah’s love for the Democratic Republic of Congo. It is there, in Uvira, that over 30 orphaned children live and eat and go to school. (Check out the trip I took there with Sarah in these posts: here, here, here and here.) Sarah has visited the DRC seven times and has invested her time, money, prayers and business into the lives of these kids who have grown up with her as a friend and mentor. Without mothers and fathers, the children are reliant on adult figures who love and care for them to procure wisdom, protection and unconditional love. Sarah’s passion for Congo combined with her creative spirit and mind for business led to the creation of a business that is now going over three years strong. She’s grown into an inspirational entrepreneur, starting from scratch and Googling “how-tos,” building a gorgeous website and online presence and hacking the world of online shopping. I think everyone has a pocket dream — to create something out of nothing. And for people that actually do it, there’s a lot of admiration, support, curiosity when you watch someone else do it. It can be fuel for yourself to keep going for yourself. While Kicheko is a for-profit, business, it is also a social good brand. They give back with every piece of jewelry sold, specifically sending money toward the Mango Tree School the orphans are educated at. So plug in your headphones and listen in our conversation about living a life that matters and doing what your heart — and God — has called you to do. Things in this episode: * Kicheko * Sacred Enneagram * Toms Shoes * Lizzie Fortunato * Anglea Ahredts, Senior VP of Retail at Apple * Up First, Radiolab, No Limits with Rebecca Jarvis, National Retail Federation podcast * Design Matters podcast Connect with Sarah: * Facebook * Twitter * Instagram

Congo Research Group
Interview Juvenal Twaibu, CIRESKI

Congo Research Group

Play Episode Listen Later May 14, 2017 20:01


Dans ce podcast, Jason parle avec Juvenal Twaibu, le directeur du CIRESKI sur les dynamique des conflits dans les territoires de Fizi et Uvira au Sud Kivu, en particulier le conflit autour du General Sikatenda à Kilembwe.

Witness History: Archive 2013
Conflict in Congo

Witness History: Archive 2013

Play Episode Listen Later Aug 12, 2013 8:59


In August 1998, a war began in DR Congo which would last for years and involve six African armies. We hear the story of a Congolese student who saw the conflict come to his small hometown. (Photo: Rebel troops on main road to Uvira, 2002. Credit: AFP/Getty Images)