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Revue de presse Afrique
À la Une: violences et suspicions en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:12


Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique.  » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »

Revue de presse Afrique
À la Une: violences et suspicions en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:12


Avec tout d'abord cette vague de répression orchestrée par le nouveau pouvoir militaire. Samedi, rapporte Afrik.com, « des hommes armés ont fait irruption dans plusieurs sièges de partis politiques à Bissau, dont celui du PAIGC ainsi que celui du PRS, le Parti de la rénovation sociale, dont Fernando Dias était le candidat à la présidence. Les assaillants ont chassé les employés et dévasté les bureaux. L'opposant a été contraint de se cacher, tandis que l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, leader du PAIGC, demeure détenu au ministère de l'Intérieur. Au quartier de Hafia, toujours dans la capitale, note encore Afrik.com, des jeunes manifestants ont été arrêtés de manière violente alors qu'ils protestaient contre la situation politique.  » Et puis, il y a ce soupçon de coup d'État monté de toute pièce. L'opposition dénonce une manœuvre du président Umaro Sissoco Embalo qui, voyant le pouvoir lui échapper par les urnes, aurait fait intervenir l'armée. Pour Maître Saïd Larifou, avocat de Domingos Simoes Pereira, dont les propositions sont rapportées par Afrik.com , « la Cédéao doit intervenir pour exiger la libération des opposants. Le président sortant a manigancé ce coup d'État électoral et est protégé, tandis que ceux qui revendiquent la victoire sont persécutés. Cette situation est une agression grave qui exige une réponse internationale immédiate. » Des proximités suspectes entre Embalo et le nouvel homme fort du pays D'autres voix et non des moindres s'élèvent aussi hors des frontières pour dénoncer une mascarade, à commencer par celle d'Ousmane Sonko, le Premier ministre sénégalais qui parle de « combiner. » Et la presse dakaroise n'est pas en reste. WalfQuotidien note que « presque tous les ministres de la nouvelle équipe dirigeante nommés par les militaires sont des proches de l'ex-chef de l'État. C'est ce qu'on appelle faire du neuf avec du vieux. (…) Umaro Sissoco Embalo a lui-même fait le service après-vente (…). » Exemple, relève le quotidien sénégalais : « le nouveau Premier ministre, Ilidio Té Vieira, était le directeur de campagne d'Embalo lors des élections présidentielles et législatives. » Et puis il y a aussi la proximité entre Embalo et le nouvel homme fort du pays, remarque notamment le Monde Afrique. « Le général Horta N'Tam, auteur d'un étrange coup d'État », titre le journal qui constate que « les deux hommes se connaissent bien. En septembre 2023, le chef de l'État l'avait nommé chef d'état-major particulier. Avant d'en faire, quelques mois plus tard, le chef d'état-major de l'armée de terre. Pour plusieurs opposants donc, constate également Le Monde Afrique, ces liens entre Embalo et le général N'Tam accréditeraient l'hypothèse que ce coup d'État serait une manœuvre du clan présidentiel pour empêcher la victoire dans les urnes de l'opposant Fernando Dias – qui vit caché depuis le putsch. » Que peut la Cédéao ? Pour sa part, relève WakatSéra à Ouagadougou, « la délégation de la Cédéao, qui se rend en principe ce lundi à Bissau pour y rencontrer les nouveaux maîtres militaires, ne s'attend certainement pas à une partie de plaisir. Face au général Horta N'Tam, le président sierra-léonais et président en exercice de la Cédéao, Julius Maada Bio, et ses pairs du Sénégal, du Togo et du Cap-Vert, exigent un retour immédiat à l'ordre constitutionnel. » Mais, s'interroge le site burkinabé, « le coup est-il jouable alors que les résultats des élections n'ont pas été publiés et que les deux candidats, l'un en fuite et l'autre caché, revendiquent toujours la victoire ? » Et « pendant ce temps, soupire le Pays, Embalo, réfugié à bonne distance au Congo-Brazzaville, apparaît tel un marionnettiste ayant quitté la scène sans renoncer tout à fait à tirer les ficelles. Sans doute espère-t-il revenir rapidement à Bissau, porté par une transition qui lui doit tout et a priori ne lui refusera rien. La Guinée-Bissau, déjà marquée par les cicatrices d'un passé politique douloureux, marche désormais sur une ligne de crête, suspendue au-dessus du vide, pointe encore Le Pays. Et ce ne sont ni les injonctions, ni les menaces de la Cédéao ou de l'Union africaine qui suffiront à restaurer la confiance entre les acteurs politiques d'un pays plusieurs fois mordu par l'Histoire. »

The World This Week
Ukraine & the shape-shifting 'dim wit' plan, Venezuela, Europe's call of duty

The World This Week

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 46:51


This week brought frantic peace manoeuvres over Ukraine, as a leaked 28-point plan triggered emergency talks and a swift Geneva rewrite, with President Donald Trump quietly shelving his ultimatum while Kyiv grappled with a corruption scandal. In West Africa, Guinea-Bissau plunged into turmoil after a sudden military coup left President Embalo telling FRANCE 24 he had been deposed. Nigeria declared a national emergency after the worst mass school kidnappings since Chibok, as pressure mounted from Washington. Meanwhile, Rachel Reeves' tax-raising budget in the UK sparked a full-blown political pantomime, drawing furious fire from the opposition.

Journal de l'Afrique
Guinée-Bissau : Embalo est arrivé à Dakar, un général investi à la tête du pays

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 10:35


Le général Horta N'Tam, chef d'état-major de l'armée de terre, a été investi nouvel homme fort de Guinée-Bissau et président d'une transition censée durer un an, ont annoncé jeudi les militaires qui ont renversé la veille le président sortant et suspendu les élections en cours. Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé au Sénégal, après avoir pris un vol spécial. Nous recevons dans ce journal Aristides Gomes, ex-Premier ministre et membre du PAIGC.

Invité Afrique
Guinée-Bissau: «On assiste à une confiscation du pouvoir par les militaires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 8:16


Pourquoi ce coup d'État en Guinée-Bissau ? Est-ce une machination pour empêcher l'opposition d'accéder au pouvoir au terme de la présidentielle de dimanche dernier ? Voici la réponse de Maurice Toupane. Il est chercheur principal au bureau de Dakar de l'ISS, l'Institut d'études de sécurité. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que les premières tendances et les résultats provisoires donnaient un score serré entre Sissoco Embalo et Fernando Dias ? Maurice Toupane : Les tendances semblaient donner une avance au candidat Dias. En tout cas, les partisans de Fernando Dias, y compris lui-même, réclamaient la victoire dès le premier tour.  Alors, quels sont les rapports aujourd'hui entre le PAIGC et Fernando Dias d'un côté et l'armée de l'autre ?  Alors, il faut dire que le leadership actuel du PAIGC a des relations un peu tendues avec certains officiers de l'armée bissau-guinéenne. Domingos Simoes Pereira, qui a été élu président du PAIGC depuis 2014, a voulu couper le lien ombilical entre le PAIGC et certains réseaux au sein de l'armée bissau-guinéenne. Donc l'objectif de Domingos Simoes Pereira était d'écarter l'armée du jeu politique afin d'inscrire la Guinée dans une dynamique de stabilisation à long terme.  Alors pourquoi ce coup d'État à votre avis ?  Alors, il y a beaucoup de flou autour de ce coup d'État. Il y a bien sûr l'hypothèse d'une machination qui serait organisée par le régime en place pour ne pas donner le pouvoir à Fernando Dias, le principal challenger du président Embalo. En effet, les motivations qui ont été avancées par le Haut commandement militaire pour la restauration de la sécurité nationale créent le doute auprès de beaucoup d'acteurs en Guinée-Bissau. Si c'était le cas, on aurait pu imaginer la mise en place de mécanismes qui auraient pu empêcher la survenance de cette tentative de déstabilisation et la poursuite du processus électoral. Donc, la déclaration de l'arrêt du processus électoral tend à accréditer l'hypothèse selon laquelle ce coup d'État a été effectivement organisé pour stopper le processus électoral et, bien sûr, empêcher l'accession au pouvoir de l'opposition.  D'où l'arrestation ce mercredi de Domingos Simoes Pereira… Oui, effectivement, Domingos Simoes Pereira a été arrêté. D'ailleurs, le PAIGC et beaucoup d'acteurs politiques appellent à une mobilisation populaire pour demander sa libération.  En revanche, Fernando Dias, les militaires n'ont pas réussi à l'arrêter ce mercredi ? Oui, il y avait eu une tentative d'arrestation, mais qui n'a pas prospéré. Il serait actuellement en lieu sûr d'après ses partisans et serait également recherché par les autorités militaires.  Donc, l'hypothèse d'une entente entre l'armée et le président sortant Sissoco Embalovous paraît une hypothèse tout à fait sérieuse, c'est ça ?  Alors, ce n'est pas la première fois que ce type de scénario se déroule en Guinée-Bissau. Rappelez-vous des élections en 2012, le coup d'État intervenu le 12 avril, alors qu'on se préparait à aller à un deuxième tour avec Carlos Gomez Junior qui était le favori devant Kumba Yalá. Donc, l'hypothèse d'une jonction entre des intérêts politiques et des intérêts militaires pour arrêter le processus actuel, pour moi, demeure crédible.  Et déjà en 2012, l'armée avait interrompu le processus électoral… Tout à fait.  Aux dépens de Carlos Gomez Junior du PAIGC… Aux dépens de Carlos Gomez Junior. Elle avait installé une transition de deux ans qui avaitdébouché sur l'organisation des élections générales.  Le nouvel homme fort, le général Horta N'Tam, promet de rendre le pouvoir au bout d'un an de transition. Est-ce que c'est crédible ?  C'est possible. Et il faut remarquer d'abord que, depuis le coup d'État de Nino Vieira dans les années 80, c'est la première fois que l'armée bissau-guinéenne perpètre un coup d'État et conserve le pouvoir. Après tous les autres coups d'État, le pouvoir était retourné aux civils à la suite de la mise en place d'une transition qui était dirigée par des acteurs civils. Mais là, on assiste à une confiscation du pouvoir par les militaires. Je pense qu'il nous faudra prêter attention à la mise en place de cette transition, notamment pour les acteurs tels que la Cédéao, qui ont déjà appelé à un retour à l'ordre constitutionnel.  Et qui peuvent peser quand même sur la transition actuelle… Oui, depuis 2012, la Cédéao a été le principal acteur du processus de stabilisation et donc la Cédéao a très peu de marge de manœuvre. Mais il y a une fenêtre d'opportunité pour s'impliquer davantage dans le processus de stabilisation du pays, soit en étant ferme sur la condamnation du coup d'État et en appelant à un retour à l'ordre constitutionnel et à la poursuite du processus électoral, soit en s'inscrivant dans une logique d'accompagnement de cette transition d'un an pour un retour très rapide à l'ordre constitutionnel.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'exfiltration vers le Sénégal du président bissau-guinéen

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 4:06


Toute la presse sénégalaise s'en fait l'écho aujourd'hui : « Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé sain et sauf au Sénégal », titre par exemple Dakar Actu. Sénéplus, de son côté, annonce que le Sénégal « a accueilli le président déchu et affrété un avion vers Bissau pour rapatrier les observateurs électoraux encore sur place ». Une opération qui s'est déroulée « sous la direction personnelle du président Bassirou Diomaye Faye » précise Walf.net, alors que, le Soleil détaille les explications données par le gouvernement sénégalais, selon lequel « depuis le début de la crise, Dakar est resté en contact permanent avec les acteurs bissau-guinéens concernés, en vue de favoriser la désescalade et de garantir la sécurité des personnalités menacées ». Exfiltration commentée Quant à l'analyse de la situation, le site d'information guinéen Ledjely , s'interroge : « Faut-il désormais se résoudre à accepter les évènements tels qu'ils se présentent en Guinée-Bissau : un processus électoral quasiment achevé mais aujourd'hui caduc et un pays retombant une fois de plus sous la coupe de l'armée ? Ou doit-on encore espérer quelque chose de la médiation annoncée par la Cédéao ? ». Et ce ne sont pas les seules questions que se pose Ledjely, qui s'interroge encore : « la libération du président bissau-guinéen était-elle réellement un enjeu ?  Rien n'est moins sûr. De nombreuses zones d'ombre persistent : Embalo était-il véritablement détenu, ou simplement mis à l'écart avec son propre assentiment ? » demande encore le site d'information, qui parle « d'une proximité troublante, entre le président déchu et ceux qui l'auraient renversé ». « Il suffit pour s'en convaincre », ajoute Ledjely, « de voir que la quasi-totalité des nouveaux maîtres du pays (…) sont décrits comme des proches notoires d'Embalo ». Téléphones portables D'autres informations circulent sur le déroulé de événements ces dernières heures et sur le rôle qu'aurait joué Denis Sassou N'guesso. C'est le site ivoirien l'Infodrome, qui reprend des informations de Confidentiel Afrique, selon lequel « l'ancien président bissau-guinéen, muni de ses deux téléphones portables, a passé l'essentiel de la journée de mercredi à contacter plusieurs dirigeants du continent (…) multipliant les appels pour obtenir un soutien rapide face à la pression qui s'exerçait sur lui ». Confidentiel Afrique précise que « le plus magnanime à sa demande d'extradition a été le président congolais Sassou N'guesso qui a cherché vaille que vaille un point de chute à Embalo ». Toutefois, le président sénégalais Diomaye Faye serait « resté injoignable en début de matinée », avant que le président congolais puisse s'entretenir « avec le directeur du cabinet du président ». Mais avant le Sénégal, précise Confidentiel Afrique, c'est le président ivoirien Alassane Ouattara qui aurait été contacté « pour accueillir Umaro Sissoco Embalo », avant que finalement, la destination finale ne devienne Dakar.  Libération conditionnelle En Tunisie, l'avocate Sonia Dahmani a été libérée.  « Sonia Dahmani a quitté la prison de Manouba », titre Webdo. « L'avocate et chroniqueuse a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d'une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense », précise le journal en ligne tunisien, selon lequel l'avocate « faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur l'article 54, texte controversé pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d'information, mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants ». Ce que Sonia Dahmani a rappelé, à sa sortie de prison. Selon la Presse, l'avocate a estimé « qu'elle serait toujours menacée de prison tant que l'article existerait ». Pour mémoire, Sonia Dahmani avait fait l'objet d'une intervention musclée, au Conseil de l'Ordre des Avocats, par des policiers cagoulés. Arrestation filmée par France 24 et qui avait soulevé de nombreuses protestations. 

Revue de presse Afrique
À la Une: l'exfiltration vers le Sénégal du président bissau-guinéen

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 4:06


Toute la presse sénégalaise s'en fait l'écho aujourd'hui : « Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé sain et sauf au Sénégal », titre par exemple Dakar Actu. Sénéplus, de son côté, annonce que le Sénégal « a accueilli le président déchu et affrété un avion vers Bissau pour rapatrier les observateurs électoraux encore sur place ». Une opération qui s'est déroulée « sous la direction personnelle du président Bassirou Diomaye Faye » précise Walf.net, alors que, le Soleil détaille les explications données par le gouvernement sénégalais, selon lequel « depuis le début de la crise, Dakar est resté en contact permanent avec les acteurs bissau-guinéens concernés, en vue de favoriser la désescalade et de garantir la sécurité des personnalités menacées ». Exfiltration commentée Quant à l'analyse de la situation, le site d'information guinéen Ledjely , s'interroge : « Faut-il désormais se résoudre à accepter les évènements tels qu'ils se présentent en Guinée-Bissau : un processus électoral quasiment achevé mais aujourd'hui caduc et un pays retombant une fois de plus sous la coupe de l'armée ? Ou doit-on encore espérer quelque chose de la médiation annoncée par la Cédéao ? ». Et ce ne sont pas les seules questions que se pose Ledjely, qui s'interroge encore : « la libération du président bissau-guinéen était-elle réellement un enjeu ?  Rien n'est moins sûr. De nombreuses zones d'ombre persistent : Embalo était-il véritablement détenu, ou simplement mis à l'écart avec son propre assentiment ? » demande encore le site d'information, qui parle « d'une proximité troublante, entre le président déchu et ceux qui l'auraient renversé ». « Il suffit pour s'en convaincre », ajoute Ledjely, « de voir que la quasi-totalité des nouveaux maîtres du pays (…) sont décrits comme des proches notoires d'Embalo ». Téléphones portables D'autres informations circulent sur le déroulé de événements ces dernières heures et sur le rôle qu'aurait joué Denis Sassou N'guesso. C'est le site ivoirien l'Infodrome, qui reprend des informations de Confidentiel Afrique, selon lequel « l'ancien président bissau-guinéen, muni de ses deux téléphones portables, a passé l'essentiel de la journée de mercredi à contacter plusieurs dirigeants du continent (…) multipliant les appels pour obtenir un soutien rapide face à la pression qui s'exerçait sur lui ». Confidentiel Afrique précise que « le plus magnanime à sa demande d'extradition a été le président congolais Sassou N'guesso qui a cherché vaille que vaille un point de chute à Embalo ». Toutefois, le président sénégalais Diomaye Faye serait « resté injoignable en début de matinée », avant que le président congolais puisse s'entretenir « avec le directeur du cabinet du président ». Mais avant le Sénégal, précise Confidentiel Afrique, c'est le président ivoirien Alassane Ouattara qui aurait été contacté « pour accueillir Umaro Sissoco Embalo », avant que finalement, la destination finale ne devienne Dakar.  Libération conditionnelle En Tunisie, l'avocate Sonia Dahmani a été libérée.  « Sonia Dahmani a quitté la prison de Manouba », titre Webdo. « L'avocate et chroniqueuse a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d'une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense », précise le journal en ligne tunisien, selon lequel l'avocate « faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur l'article 54, texte controversé pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d'information, mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants ». Ce que Sonia Dahmani a rappelé, à sa sortie de prison. Selon la Presse, l'avocate a estimé « qu'elle serait toujours menacée de prison tant que l'article existerait ». Pour mémoire, Sonia Dahmani avait fait l'objet d'une intervention musclée, au Conseil de l'Ordre des Avocats, par des policiers cagoulés. Arrestation filmée par France 24 et qui avait soulevé de nombreuses protestations. 

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée-Bissau avec ce coup de force qui pose question

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:53


C'était aux alentours de midi hier à Bissau : « alors que l'atmosphère est déjà électrique dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées trois jours plus tôt, la panique s'empare des passants, relate Afrik.com. Des habitants courent pour se mettre à l'abri des rafales qui éclatent non loin du siège du pouvoir exécutif. Des coups de feu qui retentissent peu après la publication des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle, un scrutin particulièrement suivi dans ce pays habitué aux soubresauts politiques. Les tensions prennent rapidement une tournure dramatique : une faction de l'armée se rend au palais et procède à l'arrestation du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, qui revendiquait déjà sa réélection ». Surprenant : le président Embalo prend alors son téléphone et annonce lui-même à Jeune Afrique qu'il est en train d'être arrêté… Jeune Afrique qui précise que sont arrêtés également « le chef d'état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d'état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l'Intérieur, Botché Candé. Tous sont détenus dans les locaux de l'état-major ». Un plan de déstabilisation du pays ? Et « dans la foulée, enchaîne Le Monde Afrique, un groupe d'officiers se présentant sous le nom de "haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre" déclare, depuis le siège de l'état-major des armées, avoir pris le "contrôle total" du pays "jusqu'à nouvel ordre" et "suspendre le processus électoral" en cours. Ils décrètent également la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu. À leur tête, le général Denis N'Canha, chef de la maison militaire de la présidence, qui déclare avoir agi pour "garantir la sécurité au niveau national et rétablir l'ordre". Il invoque également la découverte par les "renseignements généraux" d'un "plan visant à déstabiliser le pays avec l'implication des barons nationaux de la drogue" ». Et Le Monde Afrique de préciser encore que « ce coup de force militaire intervient alors que le président sortant et son adversaire Fernando Dias revendiquaient tous les deux la victoire à la présidentielle. Ce dernier était devenu candidat de l'opposition par défaut en l'absence de celui du PAIGC, l'ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira ». Les deux opposants auraient également été arrêtés. Une mise en scène ? Alors question : ce coup de force des militaires serait-il en fait un coup de poker du président Umaro Sissoco Embalo ? C'est ce qu'affirment certains opposants, cités par Le Monde Afrique : « en proie au désespoir face aux résultats électoraux, Umaro Sissoco Embalo, de concert avec son chef d'état-major, a décidé, disent-ils, d'orchestrer un coup d'État simulé (…) par un groupe de milices rattachées à la présidence de la République. Cette manœuvre vise à empêcher la publication des résultats électoraux » prévue ce jeudi. Embalo aurait en effet été battu dans les urnes par son rival Dias : c'est ce qu'affirme aussi Walf Quotidien à Dakar. « Il ne faudrait pas être sidéré demain, écrit le quotidien sénégalais, d'apprendre que Embalo a fomenté lui-même ce coup d'État pour empêcher Fernando Dias de lui succéder. Sachant qu'il n'aurait aucun soutien, Embalo a préféré laisser faire l'armée bissau-guinéenne qui n'a jamais voulu s'éloigner des luttes de pouvoir. À travers ce coup de théâtre, c'est la volonté populaire des Bissau-guinéens qui est ainsi confisquée ».  Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge également : « et si, par stratagème machiavélien, et à la veille de la proclamation des résultats de la présidentielle, Embalo, pour ne pas avouer sa défaite, s'était lui-même infligé ce coup d'État ? » Car « il y a un hic », s'exclame le quotidien burkinabé : ce fameux coup de fil à Jeune Afrique. « Depuis quand un président renversé, annonce via un média panafricain, qu'il y a eu un coup d'État ? » Alors, se demande Ledjely en Guinée, « que s'est-il réellement passé hier à Bissau ? S'agit-il d'un coup d'État, dont le président Umaro Sissoco Embalo serait une victime authentique de bout en bout ? Ou bien d'une mise en scène soigneusement préparée pour lui permettre de conserver le pouvoir envers et contre les résultats du scrutin du dimanche dernier ? À ce stade, difficile d'écarter l'une ou l'autre hypothèse, pointe le site guinéen, tant les zones d'ombre et les incohérences abondent. Il n'est d'ailleurs pas exclu que si manipulation il y a eu, le scénario ait fini par échapper à son auteur ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée-Bissau avec ce coup de force qui pose question

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:53


C'était aux alentours de midi hier à Bissau : « alors que l'atmosphère est déjà électrique dans l'attente des résultats des élections présidentielle et législatives organisées trois jours plus tôt, la panique s'empare des passants, relate Afrik.com. Des habitants courent pour se mettre à l'abri des rafales qui éclatent non loin du siège du pouvoir exécutif. Des coups de feu qui retentissent peu après la publication des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle, un scrutin particulièrement suivi dans ce pays habitué aux soubresauts politiques. Les tensions prennent rapidement une tournure dramatique : une faction de l'armée se rend au palais et procède à l'arrestation du président sortant, Umaro Sissoco Embalo, qui revendiquait déjà sa réélection ». Surprenant : le président Embalo prend alors son téléphone et annonce lui-même à Jeune Afrique qu'il est en train d'être arrêté… Jeune Afrique qui précise que sont arrêtés également « le chef d'état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d'état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l'Intérieur, Botché Candé. Tous sont détenus dans les locaux de l'état-major ». Un plan de déstabilisation du pays ? Et « dans la foulée, enchaîne Le Monde Afrique, un groupe d'officiers se présentant sous le nom de "haut commandement militaire pour la restauration de l'ordre" déclare, depuis le siège de l'état-major des armées, avoir pris le "contrôle total" du pays "jusqu'à nouvel ordre" et "suspendre le processus électoral" en cours. Ils décrètent également la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu. À leur tête, le général Denis N'Canha, chef de la maison militaire de la présidence, qui déclare avoir agi pour "garantir la sécurité au niveau national et rétablir l'ordre". Il invoque également la découverte par les "renseignements généraux" d'un "plan visant à déstabiliser le pays avec l'implication des barons nationaux de la drogue" ». Et Le Monde Afrique de préciser encore que « ce coup de force militaire intervient alors que le président sortant et son adversaire Fernando Dias revendiquaient tous les deux la victoire à la présidentielle. Ce dernier était devenu candidat de l'opposition par défaut en l'absence de celui du PAIGC, l'ex-premier ministre Domingos Simoes Pereira ». Les deux opposants auraient également été arrêtés. Une mise en scène ? Alors question : ce coup de force des militaires serait-il en fait un coup de poker du président Umaro Sissoco Embalo ? C'est ce qu'affirment certains opposants, cités par Le Monde Afrique : « en proie au désespoir face aux résultats électoraux, Umaro Sissoco Embalo, de concert avec son chef d'état-major, a décidé, disent-ils, d'orchestrer un coup d'État simulé (…) par un groupe de milices rattachées à la présidence de la République. Cette manœuvre vise à empêcher la publication des résultats électoraux » prévue ce jeudi. Embalo aurait en effet été battu dans les urnes par son rival Dias : c'est ce qu'affirme aussi Walf Quotidien à Dakar. « Il ne faudrait pas être sidéré demain, écrit le quotidien sénégalais, d'apprendre que Embalo a fomenté lui-même ce coup d'État pour empêcher Fernando Dias de lui succéder. Sachant qu'il n'aurait aucun soutien, Embalo a préféré laisser faire l'armée bissau-guinéenne qui n'a jamais voulu s'éloigner des luttes de pouvoir. À travers ce coup de théâtre, c'est la volonté populaire des Bissau-guinéens qui est ainsi confisquée ».  Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge également : « et si, par stratagème machiavélien, et à la veille de la proclamation des résultats de la présidentielle, Embalo, pour ne pas avouer sa défaite, s'était lui-même infligé ce coup d'État ? » Car « il y a un hic », s'exclame le quotidien burkinabé : ce fameux coup de fil à Jeune Afrique. « Depuis quand un président renversé, annonce via un média panafricain, qu'il y a eu un coup d'État ? » Alors, se demande Ledjely en Guinée, « que s'est-il réellement passé hier à Bissau ? S'agit-il d'un coup d'État, dont le président Umaro Sissoco Embalo serait une victime authentique de bout en bout ? Ou bien d'une mise en scène soigneusement préparée pour lui permettre de conserver le pouvoir envers et contre les résultats du scrutin du dimanche dernier ? À ce stade, difficile d'écarter l'une ou l'autre hypothèse, pointe le site guinéen, tant les zones d'ombre et les incohérences abondent. Il n'est d'ailleurs pas exclu que si manipulation il y a eu, le scénario ait fini par échapper à son auteur ».

Journal de l'Afrique
Guinée-Bissau : le président Embalo dit avoir été "renversé" par des militaires

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 15:47


Des militaires en Guinée-Bissau ont annoncé mercredi avoir pris le "contrôle total du pays", arrêté le président sortant et suspendu le processus électoral, alors que le pays attendait les résultats de la présidentielle et des législatives. Le président Umaro Sissoco Embalo affirme à France 24 : "J'ai bien été renversé, je ne peux pas trop parler car sinon ils vont me confisquer mon téléphone. Je suis actuellement à l'état-major". 

Africa Today
Guinea- Bissau: Rivals claim victory over election

Africa Today

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 27:26


In Guinea-Bissau, rivals Embalo and Dias claim victory in a tense presidential election as official results remain pending.In Nigeria, separatist leader Nnamdi Kanu has been sentenced to four life terms for terrorism and treason. What does it mean for the group calling for separatism. And in Tunisia, an Indigenous centre in Tataouine preserves heritage, supports women-led crafts, and creates jobs amid rising drought and heat.Presenter: Nyasha Michelle Producers: Stefania Okereke, Sunita Nahar, Elphas Lagat and Saleck Zeid Technical Producer: Gabriel O'Regan Senior Producer: Yvette Twagiramariya Editors: Alice Muthengi and Andre Lombard

Revue de presse Afrique
À la Une: le changement dans la continuité en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 3:23


La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le changement dans la continuité en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 3:23


La question n'est pas de savoir si le président sortant Umaro Sissoco Embalo va être réélu à l'issue de la présidentielle d'hier, mais s'il va être réélu dès le premier tour… En effet, pointe Le Monde Afrique, « Umaro Sissoco Embalo, 53 ans, est donné favori. S'il est réélu, il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme, en 1994. Il a comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias, qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, l'ancien parti unique et principal parti d'opposition. Son chef, Domingos Simoes Pereira, n'a pu se présenter. Sa candidature a été rejetée par la Cour suprême, qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement. » Prolongations ? Alors, « l'outsider Fernando Dias peut-il compliquer la réélection d'Umaro Sissoco Embalo ? », s'interroge Jeune Afrique. « Présenté par ses adversaires comme “sans expérience notable“, Fernando Dias s'est pourtant imposé comme un redoutable outsider dans la dernière ligne droite de la présidentielle », note le site panafricain. L'opposant a en effet reçu le soutien du PAIGC. Mais reste à savoir s'il bénéficiera vraiment du report des voix de ce parti. Pour WakatSéra au Burkina Faso, les jeux ne sont pas forcément faits… « Si pour certains Umaro Sissoco Embalo a déjà… emballé la compétition, pour d'autres, le match est loin d'être fini et pourrait connaître des prolongations. Certes, le président sortant est donné favori, surtout en l'absence de challenger issu de l'historique et mythique PAIGC. Toutefois, le candidat indépendant, Fernando Dias, peu connu, jouit du soutien indéfectible et massif de la formation politique qui a porté l'indépendance (…). Toute chose qui continue de faire croire que la partie sera serrée entre Embalo et son adversaire. » Un boulevard ! Non, rétorque L'Observateur Paalga, toujours à Ouagadougou, « Umaro Sissoco Embalo s'est tracé un boulevard pour rebeloter. » « Un scrutin sans enjeu ni suspense », renchérit Le Pays. « Le président sortant a réussi le tour de force de remodeler le terrain électoral à son avantage, et de faire écarter les opposants les plus sérieux, avant même que la partie ne commence. (…) Ce scrutin présidentiel ressemble davantage à une chorégraphie scrupuleusement orchestrée par le pouvoir pour permettre au sortant de devenir le premier chef d'État à effectuer deux mandats successifs, depuis l'instauration du multipartisme en 1994 dans ce pays politiquement fragile et chroniquement instable. » À quand la stabilité et le développement ? En effet, rappelle Afrik.com, « depuis son indépendance en 1973, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d'État réussis et plus d'une douzaine de tentatives, totalisant plus de deux décennies de régime militaire. (…) Et dans le pays, l'un des plus pauvres au monde où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, la demande de changement est pressante. La Guinée-Bissau est classée 174e sur 193 au dernier indice de développement humain établi par le Programme des Nations-Unies pour le développement. L'espérance de vie n'est que 64 ans. Et nombre d'électeurs, note encore Afrik.com, expriment le souhait de voir enfin émerger stabilité et développement, à travers des investissements dans les infrastructures et les services publics. » Enfin, Ledjely en Guinée résume ainsi la situation : « dans ce contexte contrasté entre volonté populaire de stabilité et soupçons persistants sur l'équité du scrutin, la Guinée-Bissau joue une nouvelle fois une part essentielle de son avenir politique. Le véritable test sera moins dans le résultat que dans la manière dont celui-ci sera accueilli. Si le pays parvient à traverser cette séquence électorale sans heurts, il aura franchi une étape importante sur la voie de la consolidation démocratique. »

Invité Afrique
Guinée-Bissau: «Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 10:08


En Guinée-Bissau, la présidentielle et les législatives, c'est dimanche 23 novembre. Et le président Umaro Sissoco Embaló se présente pour un second mandat, en se faisant surnommer « General do Povo », en français « Général du Peuple ». Il croit d'autant plus en ses chances que la justice a écarté du scrutin la candidature de son principal adversaire, Domingos Simões Pereira, le leader du parti historique PAIGC. Mais est-il sûr de gagner à 100% ? Vincent Foucher est chercheur au CNRS. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour la première fois depuis l'indépendance, le parti historique PAIGC ne pourra pas présenter de candidat. Est-ce à dire que le président sortant Umaru Sissoco Embalo a un boulevard devant lui ? Vincent Foucher : Alors un boulevard, non. Le PAIGC participe quand même à la compétition puisqu'il soutient un autre candidat, Fernando Dias, qui est du parti issu du PRS, qui est un autre parti qui a une assise assez forte. Et donc, entre la base du PRS et la base du PAIGC, il y aura un adversaire, en tout cas pour Sissoco. Mais c'est sûr que Sissoco a pris beaucoup de dispositions pour renforcer ses chances de se faire réélire. La victoire du PAIGC aux dernières législatives de 2023, est-ce le signe que ce parti est loin d'être fini et peut revenir sur le devant de la scène d'ici peut-être 2030 ? Oui, le PAIGC a un capital historique accumulé, une popularité fondamentale, une présence aussi à travers tout le pays, dans tous les bassins électoraux qui composent un pays très varié qu'est la Guinée-Bissau. Et donc c'est évidemment un adversaire important. La question, c'est évidemment : est-ce que le soutien apporté par le PAIGC à Dias, à un autre candidat que le sien, puisque le PAIGC a été interdit de présenter sa candidature, est-ce que vraiment on aura un transfert de voix efficace ? L'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira appelle les partisans du PAIGC à voter ce dimanche à la présidentielle pour ce candidat indépendant, Fernando Dias. C'est donc une alliance de circonstance. Est-ce que ça peut marcher ? C'est difficile à dire. Fernando Dias est un jeune homme qui n'a pas une sorte de présence très profonde, dans l'espace public bissau-guinéen. Mais il est quand même l'héritier du PRS, qui est un parti qui est très enraciné, notamment dans l'électorat des Balantes, une communauté importante dans les zones rurales, notamment en alliance avec le PAIGC. Voilà, qu'est-ce que ça peut donner ? On ne sait pas au fond. C'est la première fois que Fernando Dias se présente. Par ailleurs, du côté de l'opposition, il y aura clairement des suspicions quant à la qualité du scrutin. Il y a eu beaucoup de controverses sur la façon dont Sissoco a recomposé la Cour suprême, le Supremo Tribunal de Justiça, et puis la Commission nationale des élections un peu à sa main. En tout cas, c'est la perception que l'opposition en a. Et donc ça, ça risque aussi d'entacher un peu la recevabilité du scrutin aux yeux de l'opposition.   Alors, la Cour suprême et la Commission électorale, l'opposition accuse le président Sissoco Embalo de les avoir noyautées. Le président réplique que ce n'est pas vrai, puisque lors des législatives d'il y a deux ans, la victoire a été donnée au parti d'opposition PAIGC. Qui a raison dans cette controverse ? Justement, c'est depuis les élections d'il y a deux ans qu'il y a eu des changements à la Cour suprême et à la Commission nationale électorale. Donc, on va voir comment ça fonctionne. Mais ce qui est assez étonnant dans la vie politique en Guinée-Bissau, c'est au fond que les élections, jusqu'à présent, ont été plutôt bien acceptées. Il y a eu au final assez peu de controverses, alors même que la vie politique est assez tendue, assez compétitive, avec des alliances et des contre-alliances en permanence. Mais au fond, les élections en elles-mêmes ne suscitent pas beaucoup de controverse d'habitude. Est-ce que ça va changer cette fois-ci ? On va voir. « Je ne suis pas un dictateur, mais j'aime l'ordre », affirme le président Sissoco Embalo dans une interview à Jeune Afrique. Est-ce qu'il pourrait accepter d'être mis en ballotage dimanche prochain ? Bon, là, si effectivement les résultats donnent ça et que les institutions les soutiennent et les défendent, il sera bien obligé. Il faut pour cela que la Commission électorale et la Cour suprême restent indépendantes ? Effectivement. Et les principaux trafiquants de drogue du pays, pour qui vont-ils voter dimanche prochain, pour le président sortant ou pour l'opposition ? Question difficile. Il y a quelques indices un peu objectifs. On a vu comment certaines figures du narcotrafic qui ont été poursuivies, parfois, qui ont été condamnées, ont bénéficié d'un traitement très favorable, depuis la prise de pouvoir du président Embalo, de la part de la justice. Il se dit, il se murmure que la police judiciaire a beaucoup moins de marge de manœuvre qu'auparavant. Elle avait mené quelques grosses opérations précédemment dans la lutte contre le trafic de cocaïne. Et, semble-t-il, ces marges-là sont en train de se réduire. Voilà, vous en conclurez ce que vous voudrez. Et la saisie d'un jet privé bourré de cocaïne, c'était il y a un an sur l'aéroport de Bissau, c'est de la poudre aux yeux ? Alors bon, il y a une controverse. Est-ce que c'était vraiment de la poudre ou pas ? Mais il me semble qu'effectivement c'était bien le cas. Un jet n'arrive pas tout à fait par hasard sur l'aéroport d'une capitale. Ça ne se fait pas sans certaines protections. Mais était-ce un leurre pour que le trafic de cocaïne continue de plus belle ? Alors, sur beaucoup d'épisodes de la vie politique bissau-guinéenne, il y a des interprétations diverses. Même la mort de Nino Vieira en 2009, son assassinat, au fond, n'est toujours pas clarifié. Il y a toujours deux ou trois versions qui circulent. Et au fond, je crois que c'est un des traits de la vie politique en Guinée-Bissau, c'est qu'on a des versions très, très différentes. On n'a pas vraiment d'instances qui soient capables d'établir la vérité. Il y a beaucoup de faux-semblants ? Exactement.

Jornal da Gazeta
Denise Campos / Mercado tem novo dia de embalo favorável

Jornal da Gazeta

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 2:10


Assista ao comentário de #EconomiaJG, com Denise Campos de Toledo. #JornalDaGazeta

Análise do Dia - Um Podcast do Sicredi
Análise do Dia - 16/6/25 - Bolsa sobe no embalo da Vale, e Real aprecia | IBC-Br aponta crescimento de 0,2% m/m em abril

Análise do Dia - Um Podcast do Sicredi

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 4:00


Ouça o que movimentou o mercado e a economia nesta segunda-feira.

Análise do Dia - Um Podcast do Sicredi
Análise do Dia - 12/5/25 - Bolsa sobe no embalo global após acordo temporário China-EUA

Análise do Dia - Um Podcast do Sicredi

Play Episode Listen Later May 12, 2025 3:56


Ouça o que movimentou o mercado e a economia nesta segunda-feira.

Jornal da Gazeta
Denise Campos / Mercado local pega embalo mais favorável

Jornal da Gazeta

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 3:09


Ouça ao comentário de #economia, com Denise Campos de Toledo. #JornalDaGazeta

Análise do Dia - Um Podcast do Sicredi
Análise do Dia - 17/4/25 - Ibov tem alta no embalo do otimismo externo | BCE corta juro básico da Zona do Euro | Trump critica presidente do Fed

Análise do Dia - Um Podcast do Sicredi

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 4:49


Ouça o que movimentou o mercado e a economia nesta quinta-feira.

Jornal da Gazeta
Denise Campos de Toledo / Mercados ainda no embalo do tarifaço

Jornal da Gazeta

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 2:13


Mercados ainda no embalo do tarifaço. Ouça o comentário de #economia, com Denise Campos de Toledo. #JornalDaGazeta

Paracatu Rural - Jornal do agronegócio
Feijão preto pode pegar “embalo” no carioca e encontrar espaço na alta demanda.

Paracatu Rural - Jornal do agronegócio

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 6:15


Em relação ao mercado do feijão, Vlamir Brandalizze destaca as cotações do feijão carioca que estão em alta, com disparada de quase R$100 no preço da saca. Já o feijão preto, desvalorizado por conta dos grandes estoques, pode pegar embalo na alta do carioca e no crescimento da demanda previsto para as próximas semanas.

Daybreak Africa  - Voice of America
ECOWAS gives reason for botched mission to Guinea Bissau - March 04, 2025

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 3:24


An official of the Economic Community of West African States (ECOWAS) has been explaining the purpose of a delegation to Guinea Bissau over the weekend. Abdel Fatau Musah, ECOWAS Commissioner for Political Affairs and Security, says the delegation's purpose was to seek a consensus between President Omaro Sissoco Embalo and the opposition on when to hold peaceful and credible elections. He tells VOA's James Butty, the bone of contention is the legality of what opponents say is Embalo's continuous stay in power

Revue de presse Afrique
À la Une: la crise politique en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 4:00


« L'inquiétude grandit, soupire Le Pays au Burkina, depuis que le président Umaro Sissoco Embalo, en fin de mandat, ruse avec le peuple pour garder le pouvoir. On se rappelle, en effet, qu'il avait dissous le parlement dominé par l'opposition en décembre 2023. Par la suite, il avait fixé au 24 novembre 2024, les législatives anticipées, avant de les reporter “sine die“. Et alors que son mandat présidentiel a pris fin jeudi dernier, l'ancien général de 52 ans a annoncé unilatéralement et sans concertation, que les scrutins présidentiel et législatif ne pourraient pas avoir lieu avant le 30 novembre prochain ».« Aujourd'hui en fin de mandat, donc, constate Le Pays, Umaro Sissoco Embalo use de stratagèmes pour conserver le pouvoir. De toute évidence, les arguments qu'il a avancés pour justifier le report à savoir “des obstacles techniques et financiers“, ont été battus en brèche par l'opposition qui n'entend pas s'en laisser conter. Umaro Sissoco Embalo rate ainsi une occasion d'entrer dans l'histoire de son pays par la grande porte ».La mission de la Cédéao priée de partir…Qui plus est, signe de sa détermination, voire de son obstination à rester au pouvoir, le président bissau-guinéen a expulsé ce week-end une mission de la Cédéao dans son pays qui travaillait sur un projet de feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles cette année. « Dans son délire d'un troisième mandat anticonstitutionnel, Umaro Sissoco Embalo chasse une délégation de la Cédéao », s'exclame le site Afrik Soir. « Au lieu de jouer la carte du dialogue, il a opté pour la confrontation. (…) Ce bras-de-fer institutionnel inquiète non seulement la classe politique locale mais aussi la communauté internationale. L'expulsion de la mission de la Cédéao pourrait aggraver l'isolement diplomatique du régime d'Embalo, pointe encore Afrik Soir, déjà accusé d'autoritarisme et de dérive anti-démocratique. Face à cette situation, la Cédéao a annoncé qu'elle soumettrait un rapport détaillé de cette mission avortée à son président, Omar Alieu Touray. Reste à savoir quelles mesures seront prises contre Embalo, dont l'attitude met en péril la stabilité de la Guinée-Bissau et de la sous-région ».Vers une dictature ?Walf Quotidien, au Sénégal voisin, hausse le ton. « Umaro Sissoco Embalo, un pas de plus vers une dictature », titre le quotidien dakarois. Walf qui donne la parole au journaliste bissau-guinéen Candido Camara : « la Guinée-Bissau devrait être dirigée par un gouvernement de transition, affirme-t-il, dans la mesure où l'Assemblée nationale a été dissoute et que le président Embalo est en train de perpétrer un coup d'État institutionnel en refusant d'organiser l'élection présidentielle ».Pour Doudou Sidibé, enseignant-chercheur à l'université Gustave Eiffel à Paris, toujours dans les colonnes de Walf Quotidien, « il est clair que c'est un recul démocratique car cette situation pouvait être anticipée. Des solutions auraient pu être apportées, estime-t-il, avant que le mandat n'arrive à terme. Il me semble que le président Embalo ait voulu profiter d'un flou juridique pour s'accrocher au pouvoir », décrypte encore l'enseignant-chercheur. Avant de s'interroger : « que lui serviraient quelques mois de plus sur un mandat de cinq ans ? Qu'est-ce qu'il n'a pas fait et qu'il projette de faire en prolongeant son mandat de quelques mois ? »Répression…La société civile n'est pas en reste, relève encore Walf Quotidien, qui donne la parole également à Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits de l'homme. Pour lui, « la situation des droits humains ne fait que se détériorer dans le pays. Les actions du régime autoritaire de Umaro Sissoco Embalo se caractérisent par des arrestations arbitraires, des persécutions et des intimidations à l'encontre de journalistes et de voix dissidentes. Rien qu'en 2024, poursuit-il, le président Embalo a arrêté et torturé plus de 100 personnes, pour avoir décidé de défier ses mesures illégales visant à restreindre les libertés fondamentales garanties constitutionnellement à tous les citoyens“ ».Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « les protagonistes de ce pays pourront-ils taire leurs divergences et leurs égos pour penser à l'avenir de la Nation ? Que se passera-t-il d'ici novembre prochain, date prévue pour les élections ? Que va faire le président Embalo pour préserver la paix ? »

Revue de presse Afrique
À la Une: la crise politique en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 4:00


« L'inquiétude grandit, soupire Le Pays au Burkina, depuis que le président Umaro Sissoco Embalo, en fin de mandat, ruse avec le peuple pour garder le pouvoir. On se rappelle, en effet, qu'il avait dissous le parlement dominé par l'opposition en décembre 2023. Par la suite, il avait fixé au 24 novembre 2024, les législatives anticipées, avant de les reporter “sine die“. Et alors que son mandat présidentiel a pris fin jeudi dernier, l'ancien général de 52 ans a annoncé unilatéralement et sans concertation, que les scrutins présidentiel et législatif ne pourraient pas avoir lieu avant le 30 novembre prochain ».« Aujourd'hui en fin de mandat, donc, constate Le Pays, Umaro Sissoco Embalo use de stratagèmes pour conserver le pouvoir. De toute évidence, les arguments qu'il a avancés pour justifier le report à savoir “des obstacles techniques et financiers“, ont été battus en brèche par l'opposition qui n'entend pas s'en laisser conter. Umaro Sissoco Embalo rate ainsi une occasion d'entrer dans l'histoire de son pays par la grande porte ».La mission de la Cédéao priée de partir…Qui plus est, signe de sa détermination, voire de son obstination à rester au pouvoir, le président bissau-guinéen a expulsé ce week-end une mission de la Cédéao dans son pays qui travaillait sur un projet de feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles cette année. « Dans son délire d'un troisième mandat anticonstitutionnel, Umaro Sissoco Embalo chasse une délégation de la Cédéao », s'exclame le site Afrik Soir. « Au lieu de jouer la carte du dialogue, il a opté pour la confrontation. (…) Ce bras-de-fer institutionnel inquiète non seulement la classe politique locale mais aussi la communauté internationale. L'expulsion de la mission de la Cédéao pourrait aggraver l'isolement diplomatique du régime d'Embalo, pointe encore Afrik Soir, déjà accusé d'autoritarisme et de dérive anti-démocratique. Face à cette situation, la Cédéao a annoncé qu'elle soumettrait un rapport détaillé de cette mission avortée à son président, Omar Alieu Touray. Reste à savoir quelles mesures seront prises contre Embalo, dont l'attitude met en péril la stabilité de la Guinée-Bissau et de la sous-région ».Vers une dictature ?Walf Quotidien, au Sénégal voisin, hausse le ton. « Umaro Sissoco Embalo, un pas de plus vers une dictature », titre le quotidien dakarois. Walf qui donne la parole au journaliste bissau-guinéen Candido Camara : « la Guinée-Bissau devrait être dirigée par un gouvernement de transition, affirme-t-il, dans la mesure où l'Assemblée nationale a été dissoute et que le président Embalo est en train de perpétrer un coup d'État institutionnel en refusant d'organiser l'élection présidentielle ».Pour Doudou Sidibé, enseignant-chercheur à l'université Gustave Eiffel à Paris, toujours dans les colonnes de Walf Quotidien, « il est clair que c'est un recul démocratique car cette situation pouvait être anticipée. Des solutions auraient pu être apportées, estime-t-il, avant que le mandat n'arrive à terme. Il me semble que le président Embalo ait voulu profiter d'un flou juridique pour s'accrocher au pouvoir », décrypte encore l'enseignant-chercheur. Avant de s'interroger : « que lui serviraient quelques mois de plus sur un mandat de cinq ans ? Qu'est-ce qu'il n'a pas fait et qu'il projette de faire en prolongeant son mandat de quelques mois ? »Répression…La société civile n'est pas en reste, relève encore Walf Quotidien, qui donne la parole également à Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits de l'homme. Pour lui, « la situation des droits humains ne fait que se détériorer dans le pays. Les actions du régime autoritaire de Umaro Sissoco Embalo se caractérisent par des arrestations arbitraires, des persécutions et des intimidations à l'encontre de journalistes et de voix dissidentes. Rien qu'en 2024, poursuit-il, le président Embalo a arrêté et torturé plus de 100 personnes, pour avoir décidé de défier ses mesures illégales visant à restreindre les libertés fondamentales garanties constitutionnellement à tous les citoyens“ ».Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « les protagonistes de ce pays pourront-ils taire leurs divergences et leurs égos pour penser à l'avenir de la Nation ? Que se passera-t-il d'ici novembre prochain, date prévue pour les élections ? Que va faire le président Embalo pour préserver la paix ? »

Tunnel
#169 - Anacardi B

Tunnel

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 66:53


In questa puntata:- Focus: tra colpi di stato e anacardi, completiamo il tour delle Guinee con la Guinea-Bissau

Jornal da Gazeta
Denise Campos / Dólar em alta no embalo das incertezas fiscais

Jornal da Gazeta

Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 2:31


Dólar em alta no embalo das incertezas fiscais. Ouça o comentário de #economia, com Denise Campos de Toledo. #JornalDaGazeta

Fim de Tarde Eldorado
Mais ou Menos Isso: no embalo de Madonna

Fim de Tarde Eldorado

Play Episode Listen Later May 3, 2024 10:41


Gilberto Amêndola se prepara para o show de Madonna na praia de Copacabana no balanço bem-humorado da semana do 'Mais ou Menos Isso'.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Sateli 3
Sateli 3 - Tenório Jr. y su único LP: "Embalo" (Samba Jazz, Bossa) - 30/04/24

Sateli 3

Play Episode Listen Later Apr 30, 2024 60:06


Sintonía: "Estou nessa agora" - Tenório Jr. e seu ConjuntoEscuchamos en su totalidad esta moderna obra maestra de la mejor Samba Jazz/Bossa Nova brasileñas:"Embalo" - "Inutil paisagem" - "Nebulosa" - "Sambinha" - "Samadhi" - "Fim de semana em Eldorado" - "Nectar" - "Comsolaçao" - "Clouds" - "Carnaval sem assunto"Todas las músicas extraídas de la reedición (Mr. Bongo, 2017) en vinilo del álbum "Embalo" del pianista y compositor Tenório Jr. e seu Conjunto (Discos RGE, 1964)Bonus tracks: "Inverno", "Cinco por oito" y "Adriana" del pianista Roberto Menescal e seu Conjunto; "Primitivo" - Sergio Mendes & Bossa Rio; "Zimbo Samba" - Zimbo TrioEste programa está dedicado a María Mozos Ansorena... Imposible enumerar todas las maravillas del Cine y de la Música (con mayúsculas) que me has y sigues descubriendo... ¡Qué suerte la mía de que tu único mal gusto sea con los hombres que eliges como pareja!Escuchar audio

USP Especiais
USP Especiais #92: O embalo das 6 às 9 — novelas brasileiras e suas trilhas musicais

USP Especiais

Play Episode Listen Later Apr 17, 2024 52:31


Não há nada tão bom quanto uma novela brasileira. Sentar no sofá e conferir um episódio de Malhação, deleitar-se com os encantos de Meu Pedacinho de Chão, dançar e cantar com as estrelas de Cheias de Charme, ou mesmo amar odiar o Félix, de Amor à Vida — todas essas são experiências tipicamente brasileiras. Além de dar origem a personagens icônicos e enredos memoráveis, as cenas de novelas que ficam marcadas na memória são sempre embaladas pelas mais famosas canções. Seja sertanejo, pop, rock, funk, ou uma mistura de tudo isso e mais um pouco, não tem erro: sempre que ouvimos uma melodia entrar em cena, já sabemos se estamos no Leblon, na Tijuca ou mesmo na Capadócia. Então venha passear pelo túnel do tempo e redescobrir as músicas que fizeram sucesso nas tramas mais mirabolantes da teledramaturgia brasileira. ___________________________________________________________________________ Roteiro: Ian Salmar e Juliana Machado Narração: Ian Salmar e Juliana Machado Gravação e Suporte Técnico: Sandro Costa Edição: Ian Salmar Orientação de prof. dr. Eduardo Vicente Rádio e Mídia Sonora II - Departamento de Cinema, Rádio e Televisão Escola de Comunicações e Artes - Universidade de São Paulo

FGcast
Flashdance - Em Ritmo de Embalo (Flashdance, 1983) - FGcast #329

FGcast

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 112:45


Uma jovem (Jennifer Beals) de garra e talento não mede esforços para realizar o sonho de se tornar uma bailarina. Para tanto, durante o dia ela trabalha como operária e à noite solta seu corpo no ritmo alucinante das discotecas. Siga o Filmes e Games: Instagram: filmesegames Facebook: filmesegames Twitter: filmesegames Spotify: https://open.spotify.com/show/5KfJKth Podcast: https://anchor.fm/fgcast

Strong Songs
"Águas de Março (The Waters of March)" by Antônio Carlos Jobim & Elis Regina

Strong Songs

Play Episode Listen Later Mar 22, 2024 56:22


Kirk digs into the work of master composer Antônio Carlos Jobim via his timeless 1974 duet with Elis Regina on his song "Águas de Marçco," known Stateside as "The Waters of March." He's joined by special guest Frederico Barros, Professor of Musicology at Federal University of Rio De Janeiro.Written by: Antônio Carlos JobimPerformed by: Jobim and Elis ReginaAlbum: Elis & Tom (1974)Listen/Buy via SongwhipALSO DISCUSSED:"The Girl From Ipamena" and "Desefinado" by Tom Jobim from Getz/Gilberto, 1964"Corcovado (Quiet Night of Quiet Stars)," "Triste," and "Bigras Nunca Mais" by Jobim from Elis & Tom, 1974 and Getz/Gilberto, 1964"Felicidade" by Jobim recorded by Vince Maggio and Mark Colby from Reunion, 1999Chega de Saudade by Jobim as recorded by the Dizzy Gillespie Sextet----LINKS-----SUPPORT STRONG SONGS!Paypal | Patreon.com/StrongsongsFred's Brazilian music playlist on Spotify and YouTube Music (Notes on each song further down)MERCH STOREstore.strongsongspodcast.comSOCIAL MEDIAIG: @Kirk_Hamilton | Threads: @Kirk_HamiltonNEWSLETTERhttps://kirkhamilton.substack.com/subscribeJOIN THE DISCORDhttps://discord.gg/GCvKqAM8SmOUTRO SOLO PLAY-A-LONG:https://soundcloud.com/kirkhamilton/strong-songs-outro-music-no-soloSTRONG SONGS PLAYLISTSSpotify | Apple Music | YouTube MusicSHOW ARTTom Deja, Bossman Graphics--------------------MARCH 2024 WHOLE-NOTE PATRONSRobyn MetcalfeBrian TempletCesarBob TuckerCorpus FriskyBen BarronCatherine WarnerDamon WhiteKaya WoodallJay SwartzMiriam JoySEAN D WINNIERushDaniel Hannon-BarryChristopher MillerJamie WhiteChristopher McConnellDavid MascettiJoe LaskaKen HirshJezMelanie AndrichJenness GardnerDave SharpeSami SamhuriJeremy DawsonAccessViolationAndre BremerDave FloreyMARCH 2024 HALF-NOTE PATRONSLauren KnottsDave KolasHenry MindlinMonica St. AngeloStephen WolkwitzSuzanneRand LeShayMaxeric spMatthew JonesThomasAnthony MentzJames McMurryEthan LaserBrian John PeterChris RemoMatt SchoenthalAaron WilsonDent EarlCarlos LernerMisty HaisfieldAbraham BenrubiChristopher BrunoChris KotarbaCallum WebbLynda MacNeilDick MorganBen SteinSusan GreenSean MurphyThirteen71Alan BroughRandal VegterGo Birds!Robert Granatdave malloyNick GallowayHeather Jjohn halpinPeter HardingDavidJohn BaumanMartín SalíasStu BakerSteve MartinoDr Arthur A GrayCarolinaGary PierceMatt BaxterLuigi BocciaE Margaret WartonCharles McGeeCatherine ClauseEthan BaumanKenIsWearingAHatJordan BlockAaron WadeJeff UlmDavid FutterJamieDeebsPortland Eye CareCarrie SchneiderRichard SneddonDoreen CarlsonDavid McDarbyWendy GilchristElliot RosenLisa TurnerPaul WayperBruno GaetaKenneth JungAdam StofskyZak RemerRishi SahayJason ReitmanAilie FraserRob TsukNATALIE MISTILISJosh SingerAmy Lynn ThornsenAdam WKelli BrockingtonVictoria Yumino caposselaSteve PaquinDavid JoskeBernard KhooRobert HeuerDavid NoahGeraldine ButlerMadeleine MaderJason PrattAbbie BergDoug BelewDermot CrowleyAchint SrivastavaRyan RairighMichael BermanLinda DuffyBonnie PrinsenLiz SegerEoin de BurcaKevin PotterM Shane BordersDallas HockleyJason GerryNathan GouwensLauren ReayEric PrestemonCookies250Damian BradyAngela LivingstoneSarah SulanDiane HughesMichael CasnerLowell MeyerStephen TsoneffJoshua HillWenGeoff GoldenPascal RuegerRandy SouzaClare HolbertonDiane TurnerTom ColemanDhu WikMel DEric HelmJonathan DanielsMichael FlahertyCaro Fieldmichael bochnerNaomi WatsonDavid CushmanAlexanderChris KGavin DoigSam FennTanner MortonAJ SchusterJennifer BushDavid StroudBrad CallahanAmanda FurlottiAndrew BakerAndrew FairL.B. MorseBill ThorntonBrian AmoebasBrett DouvilleJeffrey OlsonMatt BetzelNate from KalamazooMelanie StiversRichard TollerAlexander PolsonEarl LozadaJustin McElroyArjun SharmaJames JohnsonKevin MorrellColin Hodo--------------------FRED'S PLAYLIST NOTES:1 x 0 - traditional choro, Pixinguinha playing sax and sort of inventing “Brazilian counterpoint” - in the second part of this piece, when it modulates to G major, you'll hear the sax play a rhythmic figure important to Aquarela do Brasil (see below);Espinha de Bacalhau - choro, played by an orchestra that was created with the aim of playing Brazilian music in the manner of American Big Bands;O Relógio da Vovó - the Trio Surdina was comprised of musicians who worked at the Radio Nacional (where Jobim would also work as an arranger) and whose compositions and way of playing were fundamental to the development of “modern” Brazilian music - yes, Desafinado!;Aquarela Brasileira - Radamés Gnattali was an arranger at Radio Nacional and this arrangement of Ary Barroso's Aquarela do Brasil is kind of an inflexion point - the story is (always) more complicated, but the TL;DR is its importance lies in the use of samba rhythm in the orchestral parts, not only in the percussion section, as was previously usual (attention to the long notes in the melody accompanied by the same chromatic figure played by the tenor sax in 1 x 0 above);Copacabana - there are two versions of the song here, both sung by Dick Farney (Sinatra's influence on him is pretty clear). The first one was arranged by Radamés Gnattali and was a huge hit at the turn of the 1940s to the 50s. The song is kind of a symbol of the stylistic change from live music in cassinos (closed by the government in 1948) to small clubs in Copacabana where Bossa Nova and Samba-jazz would eventually be born;Copacabana (second version) - also sung by Dick Farney, but recorded much later (couldn't find the exact date) now in complete Bossa style - I thought it could be interesting to be able to compare both versions;Chega de Saudade - João Gilberto's 1959 recording of Chega de Saudade. Considered by practically everyone interested in music at that time as sounding absolutely novel and unprecedented: the singing, the lyrics, the arrangement, the guitar playing. Kind of Bossa Nova's inaugural moment, the song has kind of a choro form and I once saw Jobim say in an interview that he had the idea when he saw his mother's housemaid singing the choro Sonoroso and he thought something like “well, it seems people can remember a long melody and all these lyrics, after all…”;Chega de Saudade - following the commentary I made about Chega de Saudade and the choro, here a 1963 version - right in the period where it was all happening - by the old-school mandolinist Jacob do Bandolim;Estamos Aí - sung here by Leny Andrade in her debut album, totally positioned as “Modern Popular Music”, as they would define it, it shows very clearly the new style that was emerging - the whole scat singing section in the middle is really pointing to jazz and the lyrics talk about Bossa Nova itself;Rapaz de Bem - Johnny Alf is one of the unsung heroes and precursor of Bossa Nova: the singing, the harmonic language, the compositional aesthetics… it was all there;Embalo - a typical example of what was called samba-jazz back then;Influência do Jazz - by one of the early Bossa Nova composers, Carlos Lyra, the song talks about how samba was influenced by jazz in a somewhat ambivalent manner and has acquired sort of a symbolic, manifesto-like status - we hear a younger Elis Regina singing it here, in the famous program/series O Fino da Bossa;Preconceito - two versions, first Orlando Silva's old school version (1941), then João Gilberto singing the same song years later (2003) and doing his thing;Aos Pés da Cruz - one of the classic João Gilberto recordings. I added it to the playlist just because it's so beautiful;Elis' first recording of Águas de Março is interesting because the guitar “levada” is sort of middle ground between the “modern samba” that will be so characteristic of her band's playing and the more subdivided earlier style of playing samba;Coisa N. 1 - Moacir Santos was also an arranger (they were called maestros, actually) at Rádio Nacional, where Jobim, Radamés, the Trio Surdina guys and many other important musicians worked. Moacir was the only black maestro of the time and had studied with classically-trained composers like Guerra-Peixe (also a maestro at Rádio Nacional) and H. J. Koellreutter (German composer who fled Germany during the rise of the Nazis and is credited as having introduced dodecaphonism in Brazil). He wrote the “Coisas” (Things) and numbered them as if they were “Opus 1”, “Opus 2” etc. Moacir is an entire chapter in itself and unfortunately one can't find the original 1966 recording of the Coisas on Spotify, which used practically all important “modern” musicians living in Rio de Janeiro at the time. This recording was made in 2001 with Moacir's approval and is true to the original arrangement, though the solos were improvised by the musicians;O Mestre Sala dos Mares - written by Elis' contemporaries João Bosco and Aldir Blanc, we first listen to Bosco's recording of this samba, more in the traditional style, with percussion, cavaquinho, 7-string guitar and all, and then Elis' version with most of the band that recorded Elis & Tom - sorry for insisting with the comparison thing, but I think it's instructive and it takes a lot of examples to start grasping some subtleties;É Com Esse Que Eu Vou - first listen to Elis' version and then the traditional one. This is carnival music, really, and they did this wonderful modern, samba-jazzy version;Como Nossos Pais - another, arguably as important, side of Elis. From 1976, this is perhaps her most famous recording and serves here to show that her repertoire was considerably wider than samba. People get really moved by this recording (understandably, at least to my Brazilian ears) and despite the stylistic differences, this is also the same core band we hear in Elis & Tom.

Cuando los elefantes sueñan con la música
Cuando los elefantes sueñan con la música - Samba y jazz - 19/02/24

Cuando los elefantes sueñan con la música

Play Episode Listen Later Feb 19, 2024 58:47


A principios de los años 60, en Río de Janeiro, en pequeños locales nocturnos principalmente del barrio de Copacabana, surgió una refinada música instrumental que ha pasado a la historia con el nombre de samba jazz. Lo evocamos con Os Gatos ('Tristeza de nós dois', 'Estamos aí', 'Razão de viver') Meireles e Os Copa 5 ('Diz que fui por aí'), Edison Machado ('Se você disser que sim'), Tenório Jr. ('Nebulosa', 'Consolação', 'Embalo'), Luiz Carlos Vinhas ('Nem o mar sabia'), Raul de Souza ('Olhou pra mim'), Sergio Mendes ('Só danço samba'), Sergio Mendes & Bossa Rio ('Nôa nôa', 'Ela é carioca', 'Corcovado'), Tamba Trio ('Batida diferente', 'Mas que nada'), Zimbo Trio ('Anoiteceu'), Sambalanço Trio ('Samblues') y Moacir Santos ('Coisa nº 2').Escuchar audio

Expresso - Comissão Política
AD: Montenegro e Melo ganham embalo ao colo dos ex-líderes

Expresso - Comissão Política

Play Episode Listen Later Jan 23, 2024 57:55


A Aliança Democrática ganhou velocidade com a convenção deste domingo. Nuno Melo, líder do CDS fez a despesa dos ataques políticos à esquerda e à direita (e foi crucificado por ter sido sincero, coisa rara em política). Luís Montenegro falou das propostas políticas. Fizeram lembrar a divisão do trabalho Passos/Portas em 2015.  A intervenção de Paulo Portas, mestre de guiões políticos, evidenciou como os atuais candidatos ainda são rookies na retórica discursiva. A de Pedro Santana Lopes provou que o PSD é um partido que perdoa as maiores traições. As ideias anunciadas pelo líder do PSD não surpreendem, mas mostram coerência. E a saída de ex-deputados do PSD para o Chega demonstra que às vezes vale tudo. Ouça mais uma reunião da Comissão Política. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Invité Afrique
Guinée-Bissau: «Ce qui s'est passé ne ressemble pas du tout à un coup d'État»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 4:41


La Guinée-Bissau connait depuis la fin de la semaine dernière un nouvel épisode de crise. Des militaires sont allés chercher des ministres dans les locaux de la police... Le président Umaro Sissoco Embalo parle de « tentative de coup d'État » et a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale... Mais que s'est-il réellement passé ces derniers jours à Bissau ? Le pouvoir a-t-il été menacé par des militaires ou le chef de l'État bissau-guinéen profite-t-il des derniers événements pour tenter de reprendre le dessus face à son opposition ? Décryptage avec notre invité, Vincent Foucher, chercheur au CNRS et spécialiste de la Guinée-Bissau. RFI : Le président bissau-guinéen affirme que les affrontements de jeudi dernier étaient une tentative de coup d'État de la garde nationale. Est-ce qu'on a des raisons de penser qu'il s'agissait effectivement de cela ?Vincent Foucher : Dans le contexte actuel en Afrique de l'Ouest, on a vite tendance à mettre l'étiquette « coup d'État » sur les adversaires ; ça permet de gagner de la légitimité, de simplifier et d'expliquer de manière percutante une situation, d'essayer d'attirer de la sympathie. En l'occurrence, ce qui s'est passé ne ressemble pas du tout à un coup d'État. C'est la garde nationale qui s'est rendue à la police judiciaire pour libérer deux membres du gouvernement sous investigation pour des allégations de détournement. Il n'y a pas vraiment eu plus que cela. Il n'y a pas eu de tentative par la garde nationale de prendre le pouvoir, de prendre le Palais, de prendre la radio, enfin tout ce qu'on attend dans des situations de coup d'État. Par ailleurs, la garde nationale n'est pas vraiment en position de lutter contre l'armée qui est beaucoup plus puissante.Est-ce que du coup, Vincent Foucher, ce qui se joue actuellement, ça n'est pas plutôt un nouvel épisode du long bras de fer engagé par le président Embalo avec le parti PAIGC, un bras de fer qui le contraint à l'heure actuelle à une cohabitation avec le Premier ministre, Geraldo Martins ?Oui, absolument, c'est essentiellement de ça dont il s'agit. L'arrestation des ministres qui avait été ordonnée par le procureur de la République, lui-même nommé par le président, ressemble à un coup dans la longue partie d'échec jouée entre le PAIGC, qui contrôle le gouvernement et l'Assemblée nationale, et le président de la République, qui est issu d'un autre parti. Dans une constitution comme la constitution bissau-guinéenne où on est dans un régime mixte, ni présidentialiste ni parlementaire, structurellement, on a cette tension entre le président et le Premier ministre. C'est quelque chose d'ailleurs qui existait avant la prise de fonction de Embalo en 2019.Umaro Sissoco Embalo a décidé de dissoudre le Parlement, ce que le président de ce Parlement, Domingos Simoes Pereira, adversaire de longue date du président Embalo, qualifie de coup d'État constitutionnel. Est-ce que les textes donnent raison à l'un ou à l'autre ?La Constitution est très claire dans son article 94 : l'Assemblée nationale ne peut pas être dissoute durant les douze premiers mois suivant son élection, et là on en est à huit mois. Donc voilà, le texte constitutionnel est clair. Maintenant, la justice constitutionnelle elle-même est très politique en Guinée-Bissau, elle peut être soumise à des pressions, donc le jeu est sans doute ouvert.Est-ce que le risque, Vincent Foucher, ça n'est pas qu'une nouvelle fois, l'armée fasse intrusion dans le jeu politique bissau-guinéen pour arbitrer le conflit en cours ?C'est exactement cela qu'il se passe. En Guinée-Bissau, depuis le coup d'État de 2012, l'armée a compris qu'assumer directement le pouvoir c'était très compliqué pour elle, et au fond, elle exerce une influence, en mettant son poids derrière tel ou tel acteur politique et en se ménageant comme cela des marges de manœuvre. On a vu l'armée intervenir régulièrement en faveur d'Embalo à des moments clé - en 2019, au moment où son élection était très contestée. Et puis, cette fois-ci encore, elle est intervenue contre la garde nationale pour reprendre les deux membres du gouvernement et les remettre en détention. Tout est là, c'est-à-dire qu'on a une armée qui exerce une influence indirecte très importante. Les tentatives de réformes de l'armée bissau-guinéenne, qui est une armée qui, pour des tas de raisons, est compliquée - c'est une armée très âgée, avec une structure déséquilibrée, avec beaucoup de gens en haut et peu de gens en bas dans les rangs, des problèmes de formation, des problèmes de représentativité… toutes les tentatives pour réformer l'armée jusqu'à présent ont échoué. L'armée fait en sorte que le pouvoir en place ne touche pas à ses intérêts, à ses structures.Est-ce qu'une incursion violente de l'armée dans ce qui est en train de se passer est une hypothèse envisageable ?Il me semble que ce n'est pas la trajectoire de l'armée bissau-guinéenne de ces dernières années. Encore une fois, le coup d'État de 2012 a été un moment d'apprentissage et l'armée a compris qu'elle avait plus à gagner à défendre ses intérêts de loin, ne pas assumer directement le pouvoir. Maintenant, on peut imaginer des choses. L'armée elle-même d'ailleurs est traversée par des luttes factionnelles, elle n'est pas du tout un acteur totalement unifié. On peut aussi imaginer des jeux de ce point de vue-là.Que sait-on des affinités politiques de cette armée ? Est-ce qu'elles sont plutôt au PAIGC et au gouvernement d'un côté, ou à la présidence de l'autre ? Ou est-ce que cette armée est divisée ?Parmi les pouvoirs dont le président bénéficie et qui lui donnent un levier particulier, il a un rôle particulier dans la désignation des chefs militaires et donc, évidemment, ça lui donne une influence sur l'armée. Et puis, au-delà de ça, il y a une forme d'alliance un peu structurelle entre l'armée et Embalo qui n'est pas nouvelle. On a vu d'ailleurs Embalo prendre la parole ces derniers jours portant la tenue militaire - lui-même a eu un petit parcours dans l'armée, il en est sorti général, tout de même - on a donc une vieille association.

Cuando los elefantes sueñan con la música
Cuando los elefantes sueñan con la música - Con Trueba y Mariscal en Casa de América - 04/10/23

Cuando los elefantes sueñan con la música

Play Episode Listen Later Oct 3, 2023 58:47


Hablamos con Fernando Trueba y Javier Mariscal de su película 'Dispararon al pianista', que se estrena en los cines el día 6 de octubre. Una conversación con música de samba jazz de João Donato ('Muito à vontade', Minha saudade'), Tamba Trio ('Influência do jazz'), Tenório Jr. ('Embalo', 'Nebulosa'', 'Fim de semana em Eldorado', 'Sambinha'), Bud Shank & Clare Fischer ('Samba da borboletta') y João Donato & Paulo Moura ('Copacabana'). Escuchar audio

Cuando los elefantes sueñan con la música
Cuando los elefantes sueñan con la música - Samba jazz - 27/09/23

Cuando los elefantes sueñan con la música

Play Episode Listen Later Sep 27, 2023 59:07


En el Río de Janeiro de principios de los años 60, en pequeños locales nocturnos principalmente del barrio de Copacabana, surgió una refinada música instrumental que ha pasado a la historia con el nombre de samba jazz. Lo evocamos con Os Gatos ('Tristeza de nós dois', 'Estamos aí', 'Razão de viver') Meireles e Os Copa 5 ('Diz que fui por aí'), Edison Machado ('Se você disser que sim'), Tenório Jr. ('Nebulosa', 'Consolação', 'Embalo'), Luiz Carlos Vinhas ('Nem o mar sabia'), Raul de Souza ('Olhou pra mim'), Sergio Mendes ('Só danço samba'), Sergio Mendes & Bossa Rio ('Nôa nôa', 'Ela é carioca', 'Corcovado'), Tamba Trio ('Batida diferente', 'Mas que nada'), Zimbo Trio ('Anoiteceu'), Sambalanço Trio ('Samblues') y Moacir Santos ('Coisa nº 2'). Escuchar audio

Podcast Blue Star Brasil

Salve, torcedor do Dallas Cowboys! Sejam bem-vindos a mais um podcast do Blue Star Brasil. O Dallas Cowboys não tomou conhecimento do New York Jets e somou sua segunda vitória consecutiva. Será que a sequência se manterá contra o Arizona Cardinals? Ouça nossa análise! Spotify | iTunes | TuneIn | Deezer Siga-nos em nossas redes sociais: Twitter | Instagram | Facebook Editado por Paulo Chagas: Twitter | Instagram   Seja um apoiador do Blue Star Brasil e garanta uma série de benefícios! Veja como participar aqui.Seja um apoiador do Blue Star Brasil e garanta uma série de benefícios! Veja como participar!: https://apoia.se/bluestarbrasil

GE Internacional
GE Inter #246 - Jejum de 10 jogos no Brasileiro freia o embalo do Inter

GE Internacional

Play Episode Listen Later Sep 4, 2023 41:38


Os repórteres Eduardo Moura e Tomás Hammes e o Voz da Torcida Luka Pumes tratam das duas versões do Inter no ano. Os repetidos problemas no Campeonato Brasileiro, com 10 partidas sem vitória e o ataque inoperante, não trazem o bom momento da Libertadores para a competição nacional. E o técnico Eduardo Coudet terá problemas para a volta da data Fifa com desfalques. Dê o play e ouça!

Podcast TenisBrasil

O Podcast TenisBrasil desta semana bate um papo com a carioca Ingrid Martins, que, depois de passar pelo forte circuito universitário norte-americano, entrou em fase ascendente no nível profissional e jogou seus primeiros Grand Slam. Ela se prepara para a importante temporada de quadra dura e coloca vaga no top 50 como meta. O editor José Nilton Dalcim também se mostra preocupado com a escassez de torneios de nível ITF no calendário brasileiro, que estão reduzidos para quatro femininos e três masculinos em 2023, metade do feito no ano passado, e compara com o que fazem Argentina, Itália e França.

GE Fluminense
GE Fluminense #270 - Vitória no embalo da contratação de Marcelo e golaço de Keno

GE Fluminense

Play Episode Listen Later Feb 27, 2023 50:48


Edgard Maciel de Sá, Cauê Rademaker, Gabriel Amaral e Gustavo Garcia analisam a partida contra a Portuguesa, com mais uma boa entrada de Lima, e seguem repercutindo a chegada do lateral-esquerdo. DÁ O PLAY!

Notícias Agrícolas - Podcasts
Otimismo no mercado global com sinalização de paz entre Rússia e Ucrânia mexe positivamente com as commodities e soja vai no embalo

Notícias Agrícolas - Podcasts

Play Episode Listen Later Dec 23, 2022 20:36


Mercado também precifica o inverno rigoroso no hemisfério norte, que demanda energia e puxa preços do petróleo

Autorama
T4-EP47 - No embalo da copa, novos SUVs híbridos e o último Gol da VW

Autorama

Play Episode Listen Later Nov 25, 2022 18:21


O episódio desta semana destaca dois nvos SUVs híbridos plug-in e chineses. Um é o BYD Song Plus, que o Autorama já dirigiu. O outro é o Haval H6, que estreia em janeiro de 2023 com quase 400 cv de potência e a maior autonomia de um carro da categoria. Tem ainda o Gol Last Edition, a série de despedida do compacto da Volkswagen, e Fiat 500 elétrico preparado pela Abarth a caminho do Brasil. No quadro Retrovisor, André Deliberato conta a curiosa história de um trio de sedãs da Autolatina, a holding entre VW e Ford nos anos 1990. O Autorama Podcast tem produção e apresentação de Fernando Miragaya, direção e edição de Sérgio Carvalho. Acesse www.colmeiapodcast.com.br/autorama e siga o nosso perfil @autoramapodcast no Twitter. Estamos também no Facebook, no Instagram e no Telegram. Veja fotos incríveis dos assuntos destacados em cada episódio do Autorama! Visite www.colmeiapodcast.com.br.

Azeem Digital Asks - The All-Round Digital Marketing Podcast
66 - Fabio Embalo on increasing Black owned businesses in search engine result pages (SERPs)

Azeem Digital Asks - The All-Round Digital Marketing Podcast

Play Episode Listen Later Oct 26, 2022 24:26


The podcast is BACK! In this episode, aptly timed during Black History Month in the UK - the fantastic Fabio Embalo, CEO of Viaduct Generation joins me to discuss the lack of Black owned businesses in Google (and other search engine) results. (As a reminder, you can also WATCH the podcast on YouTube, or on Spotify Video too) We discuss: - How he discovered there was a lack of Black owned businesses in the SERPs? - Why he thinks the number is so low? - What the biggest barriers are for Black owned businesses to hit the search engine result pages? - How can people/allies support the growth of this? - Where can Black owned businesses start with their SEO journey? ...and much more! As always, if you enjoyed this, and previous episodes, please like, rate, share, and subscribe to the podcast - it all helps! Useful links: Podcast page: https://anchor.fm/azeemdigitalasks My Twitter page: https://twitter.com/AzeemDigital My website: https://www.iamazeemdigital.com/ Fabio's Twitter: https://twitter.com/FabioVG7 Viaduct Generation Twitter: https://twitter.com/Viaduct_Gen

Trópico utópico
Trópico utópico - Bons momentos - 10/10/22

Trópico utópico

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 59:52


Anexos al abecé de la música popular de Brasil en forma de compilaciones. Intervienen: Robson Jorge & Lincoln Olivetti, Almir Ricardi, Azymuth, Tim Maia, Tony Bizarro, Serginho Meriti, Os Mutantes, Gal Costa, Elizabeth Viana, Toquinho, Claudette Soares, Golden Boys, Embalo, Os Incríveis, Os Originais do Samba, Maria Bethânia & Jorge Ben y Wilson Simonal. Escuchar audio

Invité Afrique
Ousmane Gaoual Diallo: «La transition guinéenne ne se discutera pas sur des paramètres périodiques»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2022 3:54


Le sommet de la Cédéao qui a eu lieu jeudi soir en marge de l'Assemblée générale de l'ONU a décidé le principe de sanctions progressives sur des individus guinéens et contre la junte. Ces mesures font suite aux désaccords entre Conakry et l'organisation sous-régionale sur la durée de la transition. Comment les autorités de transition accueillent-elles cette annonce ? Le porte-parole du gouvernement de transition guinéen, Ousmane Gaoual Diallo est notre invité. RFI : La Cédéao a décidé ce jeudi d'établir une liste de personnes à sanctionner en Guinée et d'appliquer ces sanctions de manière graduelle. Comment réagissez-vous à cette annonce ? Ousmane Gaoual Diallo : Disons, avec beaucoup de sérénité. Je pense que c'est une annonce qui était déjà annoncée par le président bissau-guinéen [Umaro Sissoco Embalo ndlr] qui assure la présidence de la Cédéao en ce moment. Mais elle n'est pas de nature à faciliter une sortie de crise de la Guinée. La Guinée a besoin moins de sanctions que d'accompagnements. Et cet accompagnement doit absolument prendre en compte la compréhension du contexte et des spécificités de la crise guinéenne. Qu'attendez-vous de la Cédéao ? Nous attendons de la Cédéao qu'elle n'applique pas un « traitement paracétamol » à l'ensemble des crises qui secouent la sous-région, parce que chaque pays a ses spécificités et ces problèmes. Et en Guinée, la problématique qui est posée tourne autour des élections. Et donc, c'est un problème qui est vieux et depuis 30 ans, il y a quelque chose qui structure cela. C'est l'absence de confiance ou de qualité d'un fichier électoral. Mais est-ce que des discussions avec la Cédéao sur la revendication des États d'Afrique de l'Ouest, c'est-à-dire une transition raccourcie à 24 mois, peut-être ? Nous l'avons dit au médiateur de la Cédéao, le président [Thomas] Boni Yayi ainsi qu'au président en exercice quand il est arrivé. La transition guinéenne ne se discutera pas sur des paramètres périodiques simplement. Elle doit se discuter sur le contenu. Que voulons-nous faire entre maintenant et la fin de la transition ? Établir des listes électorales, faire un « toilettage » constitutionnel et institutionnel, puis séquencer les élections. C'est cela que nous voulons et combien de temps cela nous prendra, c'est à cela que nous devons nous atteler dans un exercice de transparence et d'objectivité. Mais est-ce que la discussion est toujours possible avec la Cédéao sur la durée de la transition ? Elle est toujours possible. À partir du moment où ils peuvent nous apporter des éléments objectifs sur le contenu, on peut tout discuter. Nous l'avons dit clairement : en combien de temps la Cédéao estime que la Guinée peut se doter d'un fichier électoral ainsi que d'un fichier d'état civil qui garantit sa qualité ? Et il faut l'adhésion de tous, parce qu'il faut le faire de façon à ce que chacun puisse avoir les moyens de contrôler ce fichier et de s'assurer que les parties qui le concerne y sont. Si la Cédéao estime que cela est faisable en trois mois, et bien la transition prendra trois mois. Ce n'est donc pas la durée qui pose problème, c'est ce qu'il faut faire. Ce qui ne va pas faciliter les relations entre les autorités de transition guinéennes et la Cédéao, ce sont les échanges qui ont lieu, ces derniers jours. Des mots très durs ont été prononcés notamment par le porte-parole et secrétaire général de la présidence. Amara Camara a qualifié de « honte » et de « mensonge » les propos du président de la Cédéao, le président bissau-guinéen. Est-ce que le canal n'est pas rompu après des échanges d'une telle violence ? C'est clair que lorsque le dialogue n'est pas sincère, lorsque que l'on dit une chose et que l'on fait son contraire, ce n'est pas de nature à garantir la confiance qui est nécessaire avec la Cédéao. Et donc, le président Embalo doit comprendre aussi qu'il est un porte-parole des chefs d'État de la région et que son discours doit être teinté de respect, de retenue et de distance. Et ça, c'est quelque chose que l'on ne retrouve pas concernant ces sorties médiatiques contre la Guinée et c'est quelque chose qui exaspère. Le contact ne peut pas être rompu parce qu'il n'est pas lié à un individu. La Guinée a une histoire dans la Cédéao. Une organisation dont le président Embalo assure la présidence pour une période assez limitée. Le contact est avec une institution : la Cédéao. La Guinée est représentée à travers ses diplomates. Donc il y a énormément de canaux disponibles et nous sommes disposés à maintenir ces canaux-là et à faire cet exercice de pédagogie nécessaire pour faciliter la collaboration avec cette institution sous-régionale. ►À lire aussi : La Cédéao annonce des «sanctions progressives» contre la junte en Guinée

Invité Afrique
Umaro Sissoco Embalo: «Les 46 soldats ivoiriens ne sont pas des mercenaires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 21, 2022 3:52


Le chef de l'État bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo préside actuellement la Cédéao qui réunit demain jeudi 22 septembre à New York un sommet extraordinaire de l'Organisation ouest-africaine. Les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet doivent être libérés sans conditions, déclare-t-il à RFI.  Il s'exprime aussi sur un autre pays suspendu à la suite d'un coup d'État militaire, la Guinée Conakry. Umaro Sissoco Embalo répond à Christophe Boisbouvier et Marc Perelman de France 24. RFI / France 24 : Monsieur le président, vous avez convoqué, ce jeudi, ici, à New York, un sommet extraordinaire de la Cédéao. Pourquoi cette décision ? Umaro Sissoco Embaló : C'est le premier sommet que l'on va faire, depuis que j'ai pris la fonction de président en exercice, pour réexaminer la situation de la Guinée et celle du Mali. Parce qu'il n'y a pas de grands enjeux avec le Burkina Faso. Les choses se passent très bien au Burkina Faso. Ils respectent la feuille de route et le calendrier en particulier. Mais il semble, quand même, qu'il y a un troisième dossier qui motive cette réunion. C'est le dossier des soldats ivoiriens détenus au Mali. Cette question sera tout de même abordée. Évidemment. Évidemment que l'on va discuter ce sujet aussi. Depuis le 10 juillet, il a 46 soldats ivoiriens qui sont détenus au Mali. D'après Bamako, ce sont des « mercenaires ». Mais d'après Abidjan, on dit que ce sont des « otages ». Parce que le Mali, en échange de leur libération, réclame, aujourd'hui, l'extradition de trois opposants maliens réfugiés en Côte d'Ivoire. Quelle est votre opinion ? Plutôt des « mercenaires » ou plutôt des « otages » ? Moi, je pense que ce ne sont pas des mercenaires. On vient de voir, avant-hier, la déclaration du Secrétaire général de Nations unies qui dit que ce ne sont pas des mercenaires. Moi, à la place des Maliens, j'aurais relâché ces 49 soldats. C'est-à-dire que vous n'êtes pas d'accord pour qu'il y ait un échange entre les soldats ivoiriens et les opposants maliens ? Ce n'est pas à moi d'être d'accord ou pas. Mais moi, à la place des Maliens, je n'aurais pas émis ces conditions. Justement, il y a eu, ces dernières semaines, des tentatives de médiations : il y a eu le Nigeria, il y a eu, notamment, le Togo. Très concrètement, avez-vous récemment parlé au colonel Assimi Goïta de cette question ? Et est-ce que, ici, à New York, vous allez rencontrer le chef de la délégation malienne, le Premier ministre par intérim, Abdoulaye Maïga, pour essayer de dénouer ce problème ? Non, ce n'est pas prévu. Depuis que j'ai pris la fonction de président en exercice, je n'ai pris aucun contact avec Goïta. Donc, il n'est pas prévu non plus que je rencontre la délégation malienne. Vous avez pris la présidence de la Cédéao au moment où cette organisation a levé les sanctions économiques et commerciales contre le Mali. C'était au début du mois de juillet. Si l'on n'arrive pas à régler ce problème des soldats ivoiriens, de nouvelles sanctions pourraient-elles être mises sur la table ? Tout est possible. Tout est sur la table. On va réexaminer aussi, depuis que l'on a levé les sanctions, où nous en sommes. Parce que l'on ne peut pas banaliser notre organisation sous-régionale. Il y a des principes de la Cédéao et tout le monde doit les suivre. Justement, il semble que le pays dans lequel il y a eu un putsch et avec lequel, c'est le plus compliqué, c'est la Guinée. Vous y êtes allé. Vous avez demandé un chronogramme de deux ans pour une transition. La junte a dit « non, c'est trois ans, on ne bougera pas ». Est-ce qu'il y a là un blocage complet ? Non, il n'y a pas de blocage. Je ne pense pas que la junte ait dit trois ans, je n'ai pas entendu ça. Trente-six mois et ils le réaffirment. Non. Je pense qu'il y a une incompréhension. C'est inacceptable pour la Cédéao. Inacceptable et non négociable. Cela veut dire que si la junte maintient trois ans, là, pour le coup, il y aurait des sanctions ? Absolument. Vous n'hésiteriez pas ? Absolument. De lourdes sanctions même. On ne peut pas accepter cela. Et le colonel Doumbouya, vous échangez avec lui ou cette fois encore, les ponts sont fermés ? Non, non, non. Je suis allé là-bas, en Guinée Conakry. On a discuté. On est arrivé au consensus que l'on ne peut pas dépasser les 24 mois. Oui, mais une fois que vous êtes tombé d'accord avec le colonel Doumbouya pour 24 mois, les autorités guinéennes ont démenti. Elles ont dit « non, non, c'est 36 mois ». Tout cela, on va le voir demain pendant notre sommet. Et là, on va voir le dispositif que l'on va prendre par rapport à ça. Mais une chose que je peux vous assurer, c'est que pour la Cédéao les 36 mois ne sont pas négociables.

PodTrétis
#090 - o embalo está dado, bora!

PodTrétis

Play Episode Listen Later Jun 9, 2022 42:15


Este podcast é uma produção da Pacundê Podcasts.A Pacundê é um selo que depende da sua ajuda pra continuar com a sua programação e estrutura.Acesse pacunde.com.br e ajude com valores a partir de R$10 mensais. Sendo apoiador você pode se inscrever em sorteios exclusivos de todos os programas da casa.* Todas as opiniões expressas neste programa não, necessariamente, refletem a opinião da Pacundê e são de responsabilidade exclusiva de seus idealizadores.

GE Fluminense
GE Fluminense #213 - Viciado em fazer o L: Flu segue em evolução no embalo de Cano

GE Fluminense

Play Episode Listen Later May 16, 2022 48:30


Edgard Maciel de Sá, Carlos Eduardo Sá e Gustavo Garcia analisam a vitória por 2 a 1 sobre o Athletico-PR, a primeira de Fernando Diniz no Campeonato Brasileiro. E mais: Cano decisivo de novo, Yago na lateral, decisão contra o Union na Sul-Americana e possível retorno de Ganso. DÁ O PLAY!

GE Palmeiras
GE Palmeiras #211: Mais uma vitória em clássico e o embalo do Palmeiras de Abel para o mata-mata

GE Palmeiras

Play Episode Listen Later Mar 18, 2022 43:49


A sequência de clássicos foi encerrada da melhor maneira para o torcedor do Palmeiras. A vitória contra o Corinthians, no Allianz Parque, manteve o time de Abel Ferreira com 100% de aproveitamento contra os rivais e consolidou o Verdão como o dono da melhor campanha geral do Paulistão. Neste episódio, Felipe Zito, Leandro Bocca e Thiago Ferri comentam o bom desempenho palmeirense no Dérbi, a postura da equipe, a fase de Abel Ferreira, o destaque de Danilo e muito mais.

ASÍ LA ESCUCHÉ YO...
T4 - Ep 27. ESA MORENA – Los Hermanos Rosario & Beto Barbosa - ASÍ LA ESCUCHÉ YO (Temporada 4)

ASÍ LA ESCUCHÉ YO...

Play Episode Listen Later Nov 29, 2021 1:51


En 1990 se lanzó el álbum “¡Fuera de serie!” de la agrupación dominicana Los Hermanos Rosario, del cual destacó la canción “Esa morena”. Así la escuché yo… “Esa morena” de Los Hermanos Rosario es en realidad una versión al español de la canción compuesta y grabada en 1988 por el brasileño Beto Barbosa, originalmente en portugués bajo el título “Embalo trilegal”. Autor: Beto Barbosa (brasileño) - Versión al español Víctor Víctor (Víctor Rojas) Esa morena - Los Hermanos Rosario (1990) "¡Fuera de serie!" álbum (1990) Canta: Toño Rosario Embalo trilegal - Beto Barbosa (1988) "Beto Barbosa" álbum (1988) Beto Barbosa (nombre real Raimundo Roberto Morhy Barbosa, brasileño) ___________________ “Así la escuché yo…” Temporada: 4 Episodio: 27 Sergio Productions Cali – Colombia