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« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
Au Gabon, sur plus d'une vingtaine de candidatures enregistrées, seulement 4 ont été validées par la commission nationale d'organisation des élections. Parmi les prétendants à la magistrature suprême, le Général, Brice Clotaire Oligui Nguema. Le chef de la transition a requis et obtenu du ministère de la Défense, une mise à disponibilité pour se lancer en politique.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur les négociations entre le FLA et le Jnim et la candidature à la présidentielle du président bissau-guinéen. Libye : premier appel d'offres pétrolier en dix-sept ans Masoud Suleiman, le président par intérim de la Compagnie Nationale du Pétrole (NOC), a lancé un appel d'offres pour l'exploitation pétrolière en Libye, le premier depuis 2008. Pourquoi une telle initiative maintenant malgré la situation instable du pays ? Quels avantages la Libye peut-elle tirer de l'ouverture du secteur pétrolier ?Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Mali : vers une alliance entre le FLA et le Jnim ? Au Mali, des négociations sont en cours entre les rebelles du Front de libération de l'Azawad et les jihadistes du Jnim, Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans, dans l'objectif de mener des opérations militaires conjointes. Comment expliquer ce rapprochement malgré les divergences idéologiques ? De quelle manière la coopération militaire pourrait-elle se manifester sur le terrain ?Avec Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements jihadistes. Guinée-Bissau : vers un second mandat du président Embaló ? Alors que l'opposition affirme que le président est illégitime depuis la fin de son mandat le 27 février 2025, Umaro Sissoco Embaló a annoncé être candidat à la présidentielle, qu'il entend remporter « dès le premier tour ». Pourtant, il y a six mois, le chef de l'État avait assuré qu'il ne voulait pas se représenter. Comment expliquer ce revirement ?Avec Vincent Foucher, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, l'agression du ministre de la Jeunesse camerounais lors d'une visite en Belgique.
Au sommaire : Au Gabon, alors qu'il avait promis de rendre le pouvoir au civil, le général Oligui, président de la transition, se présente finalement à l'élection présidentielle du 12 avril 2025. Qui pour le défier dans les urnes ? Autre candidature, celle du président sortant Umaro Sissoco Embalo en Guinée-Bissau qui brigue un second mandat malgré la crise politique que traverse son pays. Enfin entre guerre commerciale et tentations impériales, quelle opposition à Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Wuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de radio et de télévision du Bénin- Karine Oriot, éditorialiste au Cameroun- Dié Maty Fall, journaliste au Sénégal.
Esta semana, a actualidade em moçambique ficou marcada pela assinatura do acordo histórico com o Presidente Daniel Chapo e os nove partidos da oposição, no âmbito do diálogo político para o fim da crise pós-eleitoral no país. Todavia, este acordo deixa de fora o ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane que classificou este entedimento como um acordo "sem povo". O Presidente da Guiné-Bissau marcou para 23 de Novembro as eleições gerais no país, presidenciais e legislativas, Sissoco Embaló tinha anunciado 30 de novembro, mas teve que ajustar a data ao período previsto na lei eleitoral. A oposição exige que o escrutínio seja em Maio, justificando que o mandato de Umaro Sissoco Embaló terminou no dia 27 de Fevereiro.O país continua a aguardar o posicionamento da missão da CEDEAO, que esteve em Bissau entre 21 e 28 de Fevereiro, mas que deixou o país na madrugada de 1 de Março, sob ameaça de expulsão por parte do chefe de Estado, Umaro Sissoco Embaló.O silêncio da Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental CEDEAO, afirmou Domingos Simões Pereira, presidente da Assembleia Nacional popular da Guiné Bissau, que em entrevista à RFI, acrescentou que a CEDEAO está a provar "o veneno" que os guineenses têm vindo a consumir ao longo do mandato de Umaro Sissoco Embalo.Já o ministro dos Negócios Estrangeiros da Guiné-Bissau, Carlos Pinto Pereira, afirmou que o país “aguarda da parte da CEDEAO uma retratação pública”, acrescentando que o nome do país foi “vilipendiado na praça pública” pela delegação de alto nível da organização sub-regional.O Presidente angolano rejeitou, esta semana, as tentativas de deslocalização do povo palestiniano e a contínua política israelita de expansão dos colonatos e ocupação de territórios pertencentes à Palestina. As declarações de João Lourenço foram feitas na cimeira extraordinária da Liga Árabe sobre a situação na Faixa de Gaza, que decorre no Cairo, Egipto, onde falou na qualidade de presidente em exercício da União Africana.Em Cabo Verde, foi apresentada uma tradução da Constituição para língua materna, nomeadamente para a variedade da ilha de Santiago da língua cabo-verdiana. A tradução é da autoria do linguista e escritor Manuel Veiga. A obra foi apresentada pelo Presidente cabo-verdiano, José Maria Neves, em mais uma iniciativa para a valorização do idioma nos 50 anos de independência.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur la candidature du général Oligui Nguema, une attaque à la voiture-bélier en Allemagne et une délégation de la Cédéao expulsée de la Guinée-Bissau. Guerre en Ukraine : quelles conséquences après le gel de l'aide militaire américaine ? Trois jours après son altercation avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, Donald Trump a ordonné de mettre en « pause » les livraisons d'armes et de munitions à destination de l'Ukraine. Quel impact cette décision peut-elle avoir sur les forces ukrainiennes ? L'Europe peut-elle compenser la suspension de l'aide militaire américaine ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Gabon : le général Oligui Nguema officialise sa candidature Président de la transition depuis le coup d'État d'août 2023, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a confirmé sa candidature à la magistrature suprême. À cinq semaines du scrutin, comment réagit l'opposition ? Quelle sera sa stratégie pour affronter le tombeur d'Ali Bongo ?Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville. Allemagne : deux morts dans une nouvelle attaque à la voiture bélier Dans la ville de Mannheim, à l'ouest de l'Allemagne, une voiture a foncé sur la foule rassemblée à l'occasion du Carnaval, causant la mort d'au moins deux morts et plusieurs blessés graves. Quel est le profil du suspect arrêté ? Comment expliquer la récurrence de ce type d'attaques dans le pays ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Guinée-Bissau : une mission de la Cédéao « expulsée » par le président Une délégation de la Cédéao envoyée en Guinée-Bissau pour trouver un « consensus » sur les élections de 2025 a quitté le pays samedi après des « menaces » du président Umaro Sissoco Embaló. Que s'est-il passé exactement ? Cette situation risque-t-elle d'impacter les relations avec l'organisation ouest-africaine ? Avec Vincent Foucher, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
The Economic Community of West African States (Ecowas) has withdrawn its mediation team from Guinea Bissau. Its mission was to help reach a political consensus on the elections, which were postponed by President Umaro Sissoco Embalo. So will voting, pushed back to later this year, still go ahead?A BBC investigation finds that young women in Kenya are being lured into sexual exploitation on TikTok. Is the social media platform doing enough to keep users safe?And former South African football star, Benni McCarthy, is Kenya's new head coach. Is the appointment of Africans to lead African teams now an established trend?Presenter: Audrey Brown Technical Producer: Gabriel O'Regan Producers: Sunita Nahar, Bella Hassan and Nyasha Michelle in London. Blessing Aderogba in Lagos Senior Journalist: Patricia Whitehorne Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
« L'inquiétude grandit, soupire Le Pays au Burkina, depuis que le président Umaro Sissoco Embalo, en fin de mandat, ruse avec le peuple pour garder le pouvoir. On se rappelle, en effet, qu'il avait dissous le parlement dominé par l'opposition en décembre 2023. Par la suite, il avait fixé au 24 novembre 2024, les législatives anticipées, avant de les reporter “sine die“. Et alors que son mandat présidentiel a pris fin jeudi dernier, l'ancien général de 52 ans a annoncé unilatéralement et sans concertation, que les scrutins présidentiel et législatif ne pourraient pas avoir lieu avant le 30 novembre prochain ».« Aujourd'hui en fin de mandat, donc, constate Le Pays, Umaro Sissoco Embalo use de stratagèmes pour conserver le pouvoir. De toute évidence, les arguments qu'il a avancés pour justifier le report à savoir “des obstacles techniques et financiers“, ont été battus en brèche par l'opposition qui n'entend pas s'en laisser conter. Umaro Sissoco Embalo rate ainsi une occasion d'entrer dans l'histoire de son pays par la grande porte ».La mission de la Cédéao priée de partir…Qui plus est, signe de sa détermination, voire de son obstination à rester au pouvoir, le président bissau-guinéen a expulsé ce week-end une mission de la Cédéao dans son pays qui travaillait sur un projet de feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles cette année. « Dans son délire d'un troisième mandat anticonstitutionnel, Umaro Sissoco Embalo chasse une délégation de la Cédéao », s'exclame le site Afrik Soir. « Au lieu de jouer la carte du dialogue, il a opté pour la confrontation. (…) Ce bras-de-fer institutionnel inquiète non seulement la classe politique locale mais aussi la communauté internationale. L'expulsion de la mission de la Cédéao pourrait aggraver l'isolement diplomatique du régime d'Embalo, pointe encore Afrik Soir, déjà accusé d'autoritarisme et de dérive anti-démocratique. Face à cette situation, la Cédéao a annoncé qu'elle soumettrait un rapport détaillé de cette mission avortée à son président, Omar Alieu Touray. Reste à savoir quelles mesures seront prises contre Embalo, dont l'attitude met en péril la stabilité de la Guinée-Bissau et de la sous-région ».Vers une dictature ?Walf Quotidien, au Sénégal voisin, hausse le ton. « Umaro Sissoco Embalo, un pas de plus vers une dictature », titre le quotidien dakarois. Walf qui donne la parole au journaliste bissau-guinéen Candido Camara : « la Guinée-Bissau devrait être dirigée par un gouvernement de transition, affirme-t-il, dans la mesure où l'Assemblée nationale a été dissoute et que le président Embalo est en train de perpétrer un coup d'État institutionnel en refusant d'organiser l'élection présidentielle ».Pour Doudou Sidibé, enseignant-chercheur à l'université Gustave Eiffel à Paris, toujours dans les colonnes de Walf Quotidien, « il est clair que c'est un recul démocratique car cette situation pouvait être anticipée. Des solutions auraient pu être apportées, estime-t-il, avant que le mandat n'arrive à terme. Il me semble que le président Embalo ait voulu profiter d'un flou juridique pour s'accrocher au pouvoir », décrypte encore l'enseignant-chercheur. Avant de s'interroger : « que lui serviraient quelques mois de plus sur un mandat de cinq ans ? Qu'est-ce qu'il n'a pas fait et qu'il projette de faire en prolongeant son mandat de quelques mois ? »Répression…La société civile n'est pas en reste, relève encore Walf Quotidien, qui donne la parole également à Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits de l'homme. Pour lui, « la situation des droits humains ne fait que se détériorer dans le pays. Les actions du régime autoritaire de Umaro Sissoco Embalo se caractérisent par des arrestations arbitraires, des persécutions et des intimidations à l'encontre de journalistes et de voix dissidentes. Rien qu'en 2024, poursuit-il, le président Embalo a arrêté et torturé plus de 100 personnes, pour avoir décidé de défier ses mesures illégales visant à restreindre les libertés fondamentales garanties constitutionnellement à tous les citoyens“ ».Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « les protagonistes de ce pays pourront-ils taire leurs divergences et leurs égos pour penser à l'avenir de la Nation ? Que se passera-t-il d'ici novembre prochain, date prévue pour les élections ? Que va faire le président Embalo pour préserver la paix ? »
« L'inquiétude grandit, soupire Le Pays au Burkina, depuis que le président Umaro Sissoco Embalo, en fin de mandat, ruse avec le peuple pour garder le pouvoir. On se rappelle, en effet, qu'il avait dissous le parlement dominé par l'opposition en décembre 2023. Par la suite, il avait fixé au 24 novembre 2024, les législatives anticipées, avant de les reporter “sine die“. Et alors que son mandat présidentiel a pris fin jeudi dernier, l'ancien général de 52 ans a annoncé unilatéralement et sans concertation, que les scrutins présidentiel et législatif ne pourraient pas avoir lieu avant le 30 novembre prochain ».« Aujourd'hui en fin de mandat, donc, constate Le Pays, Umaro Sissoco Embalo use de stratagèmes pour conserver le pouvoir. De toute évidence, les arguments qu'il a avancés pour justifier le report à savoir “des obstacles techniques et financiers“, ont été battus en brèche par l'opposition qui n'entend pas s'en laisser conter. Umaro Sissoco Embalo rate ainsi une occasion d'entrer dans l'histoire de son pays par la grande porte ».La mission de la Cédéao priée de partir…Qui plus est, signe de sa détermination, voire de son obstination à rester au pouvoir, le président bissau-guinéen a expulsé ce week-end une mission de la Cédéao dans son pays qui travaillait sur un projet de feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles cette année. « Dans son délire d'un troisième mandat anticonstitutionnel, Umaro Sissoco Embalo chasse une délégation de la Cédéao », s'exclame le site Afrik Soir. « Au lieu de jouer la carte du dialogue, il a opté pour la confrontation. (…) Ce bras-de-fer institutionnel inquiète non seulement la classe politique locale mais aussi la communauté internationale. L'expulsion de la mission de la Cédéao pourrait aggraver l'isolement diplomatique du régime d'Embalo, pointe encore Afrik Soir, déjà accusé d'autoritarisme et de dérive anti-démocratique. Face à cette situation, la Cédéao a annoncé qu'elle soumettrait un rapport détaillé de cette mission avortée à son président, Omar Alieu Touray. Reste à savoir quelles mesures seront prises contre Embalo, dont l'attitude met en péril la stabilité de la Guinée-Bissau et de la sous-région ».Vers une dictature ?Walf Quotidien, au Sénégal voisin, hausse le ton. « Umaro Sissoco Embalo, un pas de plus vers une dictature », titre le quotidien dakarois. Walf qui donne la parole au journaliste bissau-guinéen Candido Camara : « la Guinée-Bissau devrait être dirigée par un gouvernement de transition, affirme-t-il, dans la mesure où l'Assemblée nationale a été dissoute et que le président Embalo est en train de perpétrer un coup d'État institutionnel en refusant d'organiser l'élection présidentielle ».Pour Doudou Sidibé, enseignant-chercheur à l'université Gustave Eiffel à Paris, toujours dans les colonnes de Walf Quotidien, « il est clair que c'est un recul démocratique car cette situation pouvait être anticipée. Des solutions auraient pu être apportées, estime-t-il, avant que le mandat n'arrive à terme. Il me semble que le président Embalo ait voulu profiter d'un flou juridique pour s'accrocher au pouvoir », décrypte encore l'enseignant-chercheur. Avant de s'interroger : « que lui serviraient quelques mois de plus sur un mandat de cinq ans ? Qu'est-ce qu'il n'a pas fait et qu'il projette de faire en prolongeant son mandat de quelques mois ? »Répression…La société civile n'est pas en reste, relève encore Walf Quotidien, qui donne la parole également à Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits de l'homme. Pour lui, « la situation des droits humains ne fait que se détériorer dans le pays. Les actions du régime autoritaire de Umaro Sissoco Embalo se caractérisent par des arrestations arbitraires, des persécutions et des intimidations à l'encontre de journalistes et de voix dissidentes. Rien qu'en 2024, poursuit-il, le président Embalo a arrêté et torturé plus de 100 personnes, pour avoir décidé de défier ses mesures illégales visant à restreindre les libertés fondamentales garanties constitutionnellement à tous les citoyens“ ».Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « les protagonistes de ce pays pourront-ils taire leurs divergences et leurs égos pour penser à l'avenir de la Nation ? Que se passera-t-il d'ici novembre prochain, date prévue pour les élections ? Que va faire le président Embalo pour préserver la paix ? »
Sejam bem-vindos a mais uma Semana em África. A actualidade desta semana ficou marcada pela passagem do ciclone Chido por Moçambique, que deixou mais de 70 mortos e pelo menos 600 feridos nas províncias de Cabo Delgado, Nampula e Niassa, no norte do país. O ministro moçambicano da Indústria e Comércio, Silvino Moreno garantiu que o executivo está a trabalhar para providenciar ajuda às vítimas, garantindo que o governo conta com a solidariedade internacional. O distrito de Mecúfi, na província de Cabo Delgado, ponto de entrada deste ciclone em Moçambique, ficou irreconhecivel. Hélia Seda, gestora de projectos da ONG Helpo em Mecufi, diz que 100% da população do distrito ficou afectada e que ali falta tudo.No Malawi, as autoridades também dão conta de perto de duas dezenas de vítimas mortais devido à passagem do cilone Chido.Em Angola, o MPLA, partido no poder, reuniu até esta terça-feira o seu Congresso e, posteriormente, o Comité central, apostado no rejuvenescimento dos seus órgãos. Doravante o presidente do partido, e chefe de Estado cessante, João Lourenço, vai poder manter-se na liderança dessa força política.Angola registou também, esta semana, um novo caso de Mpox, na província do Uíge, no norte do país. Este é o primeiro caso fora da capital. As autoridades reforçaram, por isso, um plano de contingência junto à fronteira com a República Democrática do Congo.Na Guiné-Bisau, para o jurista e analista político guineense François Dias, não há dúvidas de que o fim do mandato presidencial de Umaro Sissoco Embalo é 27 de fevereiro próximo. Isto acontece numa altura em que o país vive uma crise política, que se aguzidou pelo facto do Presidente ter decidido dissolver o parlamento no passado mês de dezembro e formar um executivo de iniciativa presidencial.Recorde-se ainda que Umaro Sissoco Embaló decidiu adiar as legislativas que estavam marcadas para 24 de novembro. Entretanto, ainda não anunciou nova data, mas a oposição pede eleições presidenciais.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la visite d'un ministre rwandais à Goma et le report des législatives en Guinée-Bissau. Israël : pourquoi le ministre de la Défense a-t-il été limogé ? Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a limogé son ministre de la Défense, Yoav Gallant. Pourquoi cette décision intervient-elle maintenant alors qu'Israël est en pleine guerre ? Que sait-on des positions de son remplaçant, Israël Katz ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. RDC-Rwanda : comment fonctionne le mécanisme de suivi de la crise ?À Goma, les ministres des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo et du Rwanda se sont réunis, sous la médiation de l'Angola, pour le lancement d'un mécanisme de suivi de la crise sécuritaire dans l'est de la RDC. En quoi consiste précisément ce mécanisme ? A-t-il réellement des chances d'apaiser les tensions et de ramener la paix à l'est du pays ? Étant donné le soutien du Rwanda au M23, comment expliquer la mise en place de cette initiative entre les deux pays ?Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa. Guinée-Bissau : à quand les prochaines élections ? Le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé le report des élections législatives, initialement prévues le 24 novembre 2024. Quelles sont les raisons qui l'ont poussé à prendre cette décision ? Alors que la fin du mandat du président approche, il n'y a toujours pas de date annoncée pour la présidentielle. Le pays se dirige-t-il vers une crise politique ? Avec Vincent Foucher, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Et en fin d'émission, la chronique hebdomadaire « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur l'affaire de Baltasar Ebang Engonga et ses 400 sextapes qui ont fuité sur les réseaux sociaux.
« Du marocain Mohammed VI au congolais Félix Tshisekedi, en passant par le nigérian Bola Tinubu ou encore le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, plusieurs dizaines de chefs d'État africains ont salué la victoire de Donald Trump, relève Jeune Afrique. Des réactions souvent dictées par un pragmatisme parfois teinté de craintes des conséquences du retour du milliardaire à la tête des États-Unis ».En fait, précise le site panafricain, « si le peu d'intérêt, voire le mépris, de Donald Trump à l'égard du continent pendant son premier mandat est de notoriété publique, il s'agit, pour les chefs d'État africains, d'appliquer à la lettre les principes de la realpolitik. Il est urgent de ne pas se fâcher avec un président américain aussi revanchard vis-à-vis de l'administration Biden-Harris que potentiellement imprévisible sur la scène internationale ».RDC : la donne va-t-elle changer ?Jeune Afrique prend l'exemple de la RDC : « le come-back de Trump risque-t-il d'avoir des conséquences sur les accords qui lient les deux pays ? L'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche avait notamment été suivie d'une coopération d'un montant de 1,6 milliard de dollars sur cinq ans, en novembre 2021. Une somme destinée à financer des projets allant de l'éducation à la protection de la biodiversité, en passant par la lutte contre l'insécurité dans l'est du pays ».D'ailleurs, poursuit le site panafricain, l'administration Biden était intervenue dans le conflit avec le Rwanda : « Washington soutenant jusqu'à présent avant tout une résolution politique, via le processus de Luanda, plutôt que l'option d'un règlement militaire de la crise ». Alors, s'interroge Jeune Afrique, « l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche va-t-elle changer la donne, alors que le M23, soutenu par le Rwanda, progresse chaque semaine un peu plus dans sa conquête de territoire dans les provinces de l'Est ? ».« Donald Trump de retour, un espoir pour les Congolais ? », s'interroge en écho le site Africa News qui reste pour le moins prudent… « Si certains y voient un signe d'espoir pour la stabilisation du pays, d'autres restent sceptiques quant à l'impact réel de cette nouvelle administration sur leur quotidien. (…) L'avenir de la coopération entre les deux pays reste incertain. La question est de savoir si ce retour marquera un tournant décisif pour la RDC ou si le pays restera confronté aux mêmes défis ».Indifférence ?Pour Sidwaya à Ouagadougou, entre l'Afrique et Trump, c'est « je t'aime moi non plus… » : « en dépit de ses saillies vis-à-vis d'elle, l'Afrique ne saurait laisser Trump indifférent, affirme Sidwaya, du fait de sa primauté en matière de ressources naturelles, du rôle stratégique qu'elle pourrait jouer dans la résolution de certains conflits majeurs (notamment celui du Proche-Orient) et des bouleversements géostratégiques observés dans certaines régions du continent ».Le quotidien Aujourd'hui, toujours au Burkina, affirme a contrario que « le continent n'a rien à attendre du Grand Old Party et de Trump ! Il n'y aura aucun miracle ! »En effet, insiste L'Observateur Paalga, « on ne voit pas trop ce qui pourrait changer avec le retour du bientôt octogénaire aux cheveux peroxydés. Tout au plus, pourrait-on s'attendre à une remise en cause de programmes tels le Compact ou l'AGOA, la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, qui abolit depuis 2000 les droits d'importation aux États-Unis de produits fabriqués dans un certain nombre de pays d'Afrique subsaharienne et qui expire normalement l'année prochaine. Pour le reste, pointe encore L'Observateur Paalga, le berceau de l'humanité demeure un ramassis de « pays de merdes », qualifiés ainsi par Trump lors de son premier passage à la Maison-Blanche. Autant dire que l'Afrique et le monde sont encore partis pour quatre ans de "Trumperies" ».« Wait and see… »Enfin, interrogé par Walf Quotidien à Dakar, le professeur Ousmane Sene, directeur du Centre de recherches ouest-africain, ne se fait également aucune illusion : « Est-ce qu'il y aura un renforcement de la coopération avec l'Afrique ? Cela, on pouvait l'espérer beaucoup plus avec Kamala Harris qu'avec Donald Trump, affirme-t-il. Mais ce qu'on peut dire pour emprunter une expression typiquement américaine, c'est "wait and see". Attendons de voir ! Mais ce que je vois, pointe le chercheur, c'est que l'Afrique n'est pas une priorité majeure pour Donald Trump ».
« Du marocain Mohammed VI au congolais Félix Tshisekedi, en passant par le nigérian Bola Tinubu ou encore le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, plusieurs dizaines de chefs d'État africains ont salué la victoire de Donald Trump, relève Jeune Afrique. Des réactions souvent dictées par un pragmatisme parfois teinté de craintes des conséquences du retour du milliardaire à la tête des États-Unis ».En fait, précise le site panafricain, « si le peu d'intérêt, voire le mépris, de Donald Trump à l'égard du continent pendant son premier mandat est de notoriété publique, il s'agit, pour les chefs d'État africains, d'appliquer à la lettre les principes de la realpolitik. Il est urgent de ne pas se fâcher avec un président américain aussi revanchard vis-à-vis de l'administration Biden-Harris que potentiellement imprévisible sur la scène internationale ».RDC : la donne va-t-elle changer ?Jeune Afrique prend l'exemple de la RDC : « le come-back de Trump risque-t-il d'avoir des conséquences sur les accords qui lient les deux pays ? L'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche avait notamment été suivie d'une coopération d'un montant de 1,6 milliard de dollars sur cinq ans, en novembre 2021. Une somme destinée à financer des projets allant de l'éducation à la protection de la biodiversité, en passant par la lutte contre l'insécurité dans l'est du pays ».D'ailleurs, poursuit le site panafricain, l'administration Biden était intervenue dans le conflit avec le Rwanda : « Washington soutenant jusqu'à présent avant tout une résolution politique, via le processus de Luanda, plutôt que l'option d'un règlement militaire de la crise ». Alors, s'interroge Jeune Afrique, « l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche va-t-elle changer la donne, alors que le M23, soutenu par le Rwanda, progresse chaque semaine un peu plus dans sa conquête de territoire dans les provinces de l'Est ? ».« Donald Trump de retour, un espoir pour les Congolais ? », s'interroge en écho le site Africa News qui reste pour le moins prudent… « Si certains y voient un signe d'espoir pour la stabilisation du pays, d'autres restent sceptiques quant à l'impact réel de cette nouvelle administration sur leur quotidien. (…) L'avenir de la coopération entre les deux pays reste incertain. La question est de savoir si ce retour marquera un tournant décisif pour la RDC ou si le pays restera confronté aux mêmes défis ».Indifférence ?Pour Sidwaya à Ouagadougou, entre l'Afrique et Trump, c'est « je t'aime moi non plus… » : « en dépit de ses saillies vis-à-vis d'elle, l'Afrique ne saurait laisser Trump indifférent, affirme Sidwaya, du fait de sa primauté en matière de ressources naturelles, du rôle stratégique qu'elle pourrait jouer dans la résolution de certains conflits majeurs (notamment celui du Proche-Orient) et des bouleversements géostratégiques observés dans certaines régions du continent ».Le quotidien Aujourd'hui, toujours au Burkina, affirme a contrario que « le continent n'a rien à attendre du Grand Old Party et de Trump ! Il n'y aura aucun miracle ! »En effet, insiste L'Observateur Paalga, « on ne voit pas trop ce qui pourrait changer avec le retour du bientôt octogénaire aux cheveux peroxydés. Tout au plus, pourrait-on s'attendre à une remise en cause de programmes tels le Compact ou l'AGOA, la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, qui abolit depuis 2000 les droits d'importation aux États-Unis de produits fabriqués dans un certain nombre de pays d'Afrique subsaharienne et qui expire normalement l'année prochaine. Pour le reste, pointe encore L'Observateur Paalga, le berceau de l'humanité demeure un ramassis de « pays de merdes », qualifiés ainsi par Trump lors de son premier passage à la Maison-Blanche. Autant dire que l'Afrique et le monde sont encore partis pour quatre ans de "Trumperies" ».« Wait and see… »Enfin, interrogé par Walf Quotidien à Dakar, le professeur Ousmane Sene, directeur du Centre de recherches ouest-africain, ne se fait également aucune illusion : « Est-ce qu'il y aura un renforcement de la coopération avec l'Afrique ? Cela, on pouvait l'espérer beaucoup plus avec Kamala Harris qu'avec Donald Trump, affirme-t-il. Mais ce qu'on peut dire pour emprunter une expression typiquement américaine, c'est "wait and see". Attendons de voir ! Mais ce que je vois, pointe le chercheur, c'est que l'Afrique n'est pas une priorité majeure pour Donald Trump ».
Abrimos o recapitulativo desta semana em África com a celebração da figura de Amílcar Cabral, pai da independência da Guiné e de Cabo Verde, cujo centenário do nascimento se assinalou na passada quinta-feira.Assassinado a 20 de Janeiro de 1973, pouco antes de concretizar o sonho da independência dos dois países, Amílcar Cabral deixou atrás de si um valioso legado político. Todavia, do ponto de vista da viúva, Ana Maria Cabral, pouco se fez desde 1973, para divulgar o pensamento daquele que de acordo com uma lista elaborada em 2020 por historiadores, foi considerado "o segundo maior líder do século XX."Quem também recorda e celebra Amílcar Cabral é o antigo chefe de Estado de Cabo Verde, Pedro Pires que dirige a fundação Amílcar Cabral que nestes últimos dias organizou na Cidade da Praia um simpósio internacional sobre o líder da independência da Guiné e de Cabo Verde. Antigo companheiro de luta de Cabral, ele recordou nas antenas da RFI um amigo "com quem partilhava os mesmos sonhos".Para além do simpósio internacional, Amílcar Cabral foi igualmente homenageado de forma oficial na Cidade da Praia. Na manhã de quinta-feira, o Presidente cabo-verdiano prestou junto do memorial Amílcar Cabral um tributo ao herói nacional, José Maria Neves enaltecendo o seu contributo para a construção de Cabo Verde.Em Bissau, o Presidente guineense, Umaro Sissoco Embalo, prestou igualmente uma homenagem ao fundador da nacionalidade, durante uma cerimónia oficial no Quartel-General das Forças Armadas, onde aproveitou para anunciar uma série de actividades até o final do ano em torno de Cabral.Relativamente a outro assunto, o que também dominou a actualidade desta semana, foi a aterragem no sábado no aeroporto de Bissau de uma aeronave proveniente da Venezuela carregada com mais de duas toneladas de cocaína. Os cinco ocupantes do avião, dois cidadãos do México, um colombiano, um cidadão do Equador e um do Brasil, foram imediatamente detidos.Numa primeira reacção, Fernando Delfim da Silva, conselheiro político da Presidência da República guineense, anunciou no dia 9 de Setembro que o executivo prevê "medidas severas” contra “todos os implicados” na aterragem do referido avião.Isto não impediu críticas por parte dos adversários políticos de Sissoco Embaló. Para além do Fórum de Salvação da Democracia, na oposição, acusar o poder de «encobrir o tráfico de droga na Guiné-Bissau», a coligação, o PAI-Terra Ranka, que venceu às últimas legislativas, também criticou o poder. Em comunicado divulgado na terça-feira, essa formação disse que “é do conhecimento público” que “altas figuras do Estado” estão envolvidas na “prática recorrente” do tráfico de droga no país, a coligação evocando nomeadamente elementos ligados à Presidência da República.Perante as acusações, o Presidente guineense disse que "tudo isto não passa de teatro" e argumentou que "alguém que já esteve no Congresso norte-americano, na Casa Branca e a quem o chefe de Estado francês empresta o avião para viajar, nunca poderá ser um traficante de droga". Pela mesma ocasião, Umaro Sissoco Embaló disse não tencionar brigar um segundo mandato.Também na actualidade política, mas desta vez em Moçambique, depois de mais de duas semanas de campanha para as eleições gerais de 9 de Outubro, começaram a surgir primeiras críticas, nomeadamente no que tange a actos de violência política e também de utilização indevida de meios públicos no âmbito da caça aos votos.Entretanto, a missão de observação eleitoral da União Europeia já se encontra no país para acompanhar o processo. Garantir a integridade e transparência deste escrutínio e "sem qualquer intromissão para que os resultados sejam aceites por todos", é o principal objectivo invocado pela missão.Por fim, em São Tomé e Príncipe, decorreu no passado fim-de-semana o 7° Congresso extraordinário do MLSTP-PSD, principal força de oposição do país. Durante esta reunião magna cujo objectivo era começar a preparar o partido para as próximas eleições de 2026, o antigo governador do Banco Central de São Tomé e Príncipe, Américo Barros, foi eleito novo presidente do MLSTP-PSD, face a três outros concorrentes.
O Presidente guineense encontra-se desde esta quarta-feira em Moscovo onde, segundo fontes governamentais russas, ele efectua uma visita até ao dia 11 de Maio. Hoje, Umaro Sissoco Embalo, está presente nas cerimónias oficiais comemorando o dia 9 de Maio de 1945, dia da vitória das tropas soviéticas sobre a Alemanha Nazi, ao lado dos dirigentes de Cuba, do Laos, da Bielorrússia, do Cazaquistão ou ainda do Uzbequistão. No âmbito desta visita que decorre num contexto em que Moscovo tem vindo a estreitar cada vez mais os laços com países africanos, nomeadamente São Tomé e Príncipe, o executivo russo avança que o Presidente da Guiné-Bissau e Vladimir Putin deveriam abordar questões internacionais e humanitárias, mas também assuntos económicos, como a exploração mineira e o sector dos hidrocarbonetos.Em Março, os serviços de informação do executivo russo anunciaram que tinham sido apagados um pouco mais de 26 milhões de Dólares da dívida da Guiné-Bissau para com Moscovo e que Bissau se comprometia a aplicar este valor em projectos visando melhorar os sectores da saúde e da educação. Contudo, mais nenhuma informação a confirmar ou desmentir essa notícia chegou a filtrar.A Rússia tem uma longa história de cooperação com a Guiné-Bissau que antecede a sua independência. A Rússia Soviética deu um apoio militar capital para a luta de libertação guineense. Mas hoje a época é outra, porque a Rússia mudou de rumo e também porque o Presidente da Guiné-Bissau pertence a outra geração, recorda o jurista e universitário guineense Fodé Mané.RFI: O Presidente guineense efectua actualmente uma visita à Rússia. Segundo fontes do governo russo, esta visita tem por objectivo abordar questões alusivas à exploração mineira e aos hidrocarbonetos, mas não há muitas mais informações. O que se pode depreender disso?Fodé Mané: Há poucas informações. As informações que a gente tem estado a ter são através de outras fontes, principalmente as fontes russas ou de algumas agências internacionais. Só que, apesar disso, nós podemos fazer algumas avaliações. A Rússia comunista esteve muito ligada à luta, libertação nacional e à própria Constituição do Estado. A ligação dos quadros russo e dos quadros guineenses e de alguns sectores é muito forte. Umaro Sissoco Embalo não só não faz parte da geração daquele grupo, mas tem estado ultimamente a ter uma relação um pouco hostil com aquele grupo de intelectuais. Inclusive, também não se revê em termos históricos nesse passado com a Rússia. Não se vê esta identificação. Umaro Sissoco Embalo esteve na Rússia há pouco. Foi à Rússia e à Ucrânia. Depois tem estado a ter posições que parecem directamente hostis à posição da Rússia. Por exemplo, a Rússia tem estado a colaborar com alguns Estados africanos da África Ocidental, como o caso de Mali, do Níger, do Burkina. A linha de Sissoco Embalo é uma linha totalmente contrária àquela cooperação. Não se percebe qual é a estratégia diplomática da Guiné-Bissau para, nesse momento, estar ligada à Rússia no momento em que o mundo está polarizado. Estão a sancionar a Rússia devido à guerra na Ucrânia. Então, estando com a Rússia indirectamente, é arriscar-se a apanhar as sanções, porque não se pode fazer transferências directas e não se pode alargar muito em termos de cooperação. Agora, qual é o interesse que leva você a ir para a Rússia, neste ambiente em que no país não estão a funcionar as instituições? Nós não temos parlamento, não temos um governo que saiu das eleições, não temos um tribunal a cumprir a sua missão fiscalizadora. Existe apenas uma instituição que é uma pessoa, Umaro Sissoco Embalo, que vai fazer tudo. Portanto, é uma visita que nos preocupa, porque a Rússia não tem aquela característica de respeitar as instituições do Estado de Direito democrático.RFI: Há umas semanas atrás, fontes russas anunciaram que a Rússia tinha apagado uma parte substancial da dívida que a Guiné-Bissau tinha para com Moscovo. Houve mais alguma informação sobre este assunto?Fodé Mané: Não temos informação porque apagar a dívida vai mexer com instrumentos como o Orçamento Geral do Estado. Isso vai mexer na programação que é feita. Se houver alguma acção, um perdão dessa dívida deve ser enquadrado. Não deve limitar-se em acordos pontuais. Onde é que deve enquadrar? Quem é que acompanha depois? Como é que isso se vai reflectir nas contas gerais do Estado? Não há esta informação, mas a Rússia não está a ver o país por dentro. E isso pode ter consequências, porque toda essa situação pode não servir os interesses da população. Por isso, estes anúncios informais nessas condições, não ajudam. Mas não é só sobre o serviço da dívida: há também o anúncio de que houve propriedades que pertenciam à Embaixada da Rússia que foram cedidas para o Governo da Guiné-Bissau e que neste momento são reivindicadas por algumas pessoas muito próximas ao actual regime. É uma coisa que está fora dos padrões. E isto também aliado à questão das dívidas, quem apaga a dívida, condiciona a forma como os pagamentos devem ser feitos. Não se conhecem os pormenores do problema da dívida.RFI: A visita de Umaro Sissoco Embalo à Rússia acontece numa altura em que acaba de ser noticiada a assinatura recente de um acordo militar entre a Rússia e São Tomé e Príncipe. Julga que isto é apenas um acaso de agenda ou que, efectivamente, a Rússia poderia estar a fazer uma "operação de charme" junto de alguns países africanos?Fodé Mané: Está a fazer. Mas mais do que isso: a situação em São Tomé e Príncipe é diferente, quando pensamos que temos um Presidente, temos um governo saído de um parlamento eleito democraticamente e está a funcionar e temos instituições judiciais a funcionarem. A ajuda russa, principalmente nas Forças Armadas, não é novidade e até os nossos quadros já têm alguma experiência de lidar com as tecnologias russas, com alguns serviços russos. Isso seria bom se fosse de uma forma transparente, porque o Estado precisa de ter meios de defesa. Agora, o problema que se coloca neste momento é que tipo de governação temos na Guiné-Bissau? Isso é preocupante, porque vem fortalecer um regime que se impõe contra os interesses da maioria e que tem estado a amordaçar todos os direitos fundamentais. E depois aqui só existe uma vontade.
No recapitulativo desta semana em África, dá-se destaque ao naufrágio que custou a vida de 98 pessoas em Moçambique, evoca-se igualmente a actualidade social de São Tomé e Príncipe e da Guiné-Bissau, mas recorda-se também a situação do Ruanda que assinalou no passado domingo os 30 anos do início do genocídio durante o qual em apenas 3 meses, em 1994, foram massacrados mais de 800 mil Tutsis mas também Hutus moderados. Ao recordar este passado ainda fresco na sua memória, Innocent Niyosenga, Hutu moderado que fugiu do seu país e vive há mais de uma década em Portugal considera que para além das comemorações do genocídio, é preciso haver um balanço do que se fez ao longo dessas três décadas. "Tem que haver acções, avaliar a unidade e a reconciliação entre os homens, a criação de uma economia sustentável, a segurança, a liderança democrática, a luta contra a corrupção, o bem-estar social, tudo isso tem que se avaliar", considera este cidadão ruandês. Entretanto, no Sudão, numa altura em que está prestes a fazer um ano, na segunda-feira, que o país é palco de uma nova guerra civil, a ONU alertou nesta sexta-feira que os riscos de fome são bem reais nesse país e que a crise humanitária, já por si grave, corre o risco de se alastrar para os seus vizinhos. Sobre 48 milhões de habitantes, as Nações Unidas estimam que 18 milhões estão em insegurança alimentar aguda.No Mali, a junta militar anunciou nesta sexta-feira que só serão organizadas eleições com vista ao regresso dos civis ao poder, quando o país estiver definitivamente estabilizado. Estas declarações surgem depois de a junta já ter suspenso esta semana as actividades dos partidos políticos e de ter proibido os órgãos de comunicação social de cobrir a sua actualidade.Em Moçambique, no passado domingo, o naufrágio de um barco de pesca com 130 pessoas a bordo ao largo da ilha de Moçambique, no norte do país, resultou em 98 mortos. Esta tragédia levou as autoridades a mandatar um inquérito sobre o sucedido, o dono e o responsável da embarcação tendo sido detidos, e a instituir um luto nacional de 3 dias que terminou esta sexta-feira. Na sequência deste acontecimento dramático, o Presidente da República visitou na quarta-feira o Posto Administrativo de Lunga, no distrito de Mossuril, em Nampula, para prestar solidariedade às famílias enlutadas e aos sobreviventes do naufrágio. Durante esta deslocação, Filipe Nyusi apelou a população a prestar mais atenção quando efectua viagens pelo mar. Noutro aspecto, na quinta-feira assinalou-se o dia do jornalista moçambicano. Os profissionais da classe apontam actos de intimidação, um difícil acesso às fontes de informação com sendo alguns dos entraves ao exercício da sua missão. Em Cabo Verde, decorreu no início da semana uma Conferência Internacional na Ilha do Sal sobre Liberdade, Democracia e Boa Governação. Uma conferência durante a qual, através de um vídeo, o Presidente ucraniano endereçou uma mensagem aos seus parceiros africanos, considerando que a "guerra colonial russa" no seu país, só pode ser vencida com a solidariedade de todos.À margem deste evento no qual também esteve presente o chefe do governo de São Tomé e Príncipe, este último avistou-se com o seu homólogo cabo-verdiano. Neste encontro, evocaram-se as relações bilaterais e a organização em breve, em Cabo Verde, de uma reunião da comissão mista e de um fórum de negócios, conforme disse à imprensa o primeiro ministro são-tomense Patrice Trovoada. "Temos a ambição, na esteira das boas relações políticas da nossa fraternidade, conseguir desenvolver uma agenda económica. Por isso eu creio que na próxima comissão mista que terá lugar em Cabo Verde, vamos realmente fazer com que isso aconteça. Provavelmente um fórum económico ou um fórum de investimento. Mas para materializar essa vontade que temos há muito tempo de ver empresários cabo-verdianos a investir em São Tomé e Príncipe e vice-versa, desenvolver os sectores da agricultura, da pecuária, da pesca e ver também como é que finalmente respondemos a uma preocupação das nossas comunidades, que são as ligações aéreas, sobretudo entre São Tomé e Príncipe e Cabo Verde", disse o governante.Noutra actualidade, São Tomé e Príncipe assumiu na terça-feira a presidência do Conselho de ministros da justiça da CPLP, Comunidade dos países de língua portuguesa. Os ministros estão apostados em reforçar a segurança dos documentos para facilitar a mobilidade, os negócios e o combate à criminalidade. Ilza Amado Vaz, ministra são-tomense da justiça, fez um rescaldo dos desafios com que a comunidade se debate. "São Tomé e Príncipe, ao assumir a Presidência da Comunidade dos Países da Língua Portuguesa CPLP, em 2023, adoptou o lema 'Juventude e Sustentabilidade'. Nesse mesmo ano, a implementação do Acordo de Mobilidade na CPLP se concretizou, resultando no maior fluxo de circulação dos cidadãos dentro da nossa comunidade, foi marcado pela deslocação de jovens em busca de melhores oportunidades. Essa nova realidade nos impõe a necessidade de analisarmos aspectos jurídicos e judiciários na área civil, comercial, com o objectivo de reforçar o acesso e o respeito aos direitos fundamentais, facilitar os negócios, contratos, actos e factos jurídicos de interesse particular", declarou nomeadamente a titular do pelouro da justiça.Também em São Tomé e Príncipe, os últimos dias foram igualmente dominados pela actualidade social. Ao cabo de mais de um mês de paralisação, o governo e os sindicatos representativos do sector do ensino chegaram a um entendimento sobre o pagamento de honorários e as aulas retomaram na segunda-feira. Contudo, a intersindical avisou que em caso de incumprimento do acordo por parte do governo, vai ser retomada a greve no prazo de 90 dias.Na Guiné-Bissau, esta semana foi também social, tendo-se observado uma nova greve na saúde e na educação, sectores que têm conhecido paralisações nestes últimos meses. A Frente Social, que junta sindicatos destes sectores, esteve reunida na quinta-feira com o Presidente guineense, Umaro Sissoco Embalo, na presença do Governo. Este encontro resultou numa suspensão do bloqueio até ao dia 11 de Maio.Noutra frente, também na quinta-feira, o Estado-Maior General das Forças Armadas qualificou de "provocatórias" as acusações do PAIGC que no passado 8 de Abril denunciou uma "instrumentalização" das hierarquias militares pelo Presidente da República. Em causa, visitas efectuadas pela chefia das Forças Armadas a várias unidades militares apelando os seus membros a se manterem longe dos políticos que os tentam aliciar para golpes de Estado.Também na Guiné-Bissau, a Liga guineense dos Direitos Humanos esteve reunida com a polícia judiciária para estudar meios de combater o aumento de assassínios que se tem verificado, com mais de 10 homicídios no espaço de 2 meses. Guerri Gomes, secretário nacional para comunicação e relações públicas da Liga dos direitos humanos, lamentou nomeadamente actos de justiça pelas próprias mãos. "Há um vídeo que circula nas redes sociais em que o indivíduo foi brutalmente espancado numa das zonas da região de Cacheu por alegadamente roubar um telefone. Isso é uma manifestação clara de que a população neste momento, não tem confiança no sistema judicial", considerou este responsável.Em Angola, o maior partido da oposição, a Unita, acusou alguns governadores, que também são secretários provinciais do MPLA, de inviabilizarem as suas XI jornadas parlamentares, pelo facto de se recusarem a receber os deputados do respectivo partido. Acusações logo desmentidas pelo partido no poder que argumentou estar "sempre aberto ao diálogo".
Neste recapitulativo desta semana em África, o destaque vai para o Senegal cujo Presidente, no final da semana passada, anunciou a sua decisão de adiar as presidenciais que estavam inicialmente previstas para o dia 25 de Fevereiro. Esta decisão qualificada pela oposição de "golpe constitucional", foi validada na segunda-feira pelos deputados da maioria presidencial, sem os votos dos parlamentares da oposição retirados à força do hemiciclo. Durante esta mesma sessão conturbada as presidenciais foram agendadas para o dia 15 de Dezembro.Esta situação não deixou de gerar preocupação, nomeadamente na União Africana, nos Estados Unidos e na CEDEAO que, num primeiro tempo, reclamaram o diálogo e a organização de eleições o mais rapidamente possível. Numa nova tomada de posição durante a semana, a CEDEAO exigiu a reposição imediata do calendário eleitoral inicial.Cabo Verde, um dos países membros da CEDEAO, deu conta da sua preocupação perante a crise política vigente no Senegal. Vizinha directa do Senegal, a Guiné-Bissau também vê com preocupação os últimos acontecimentos no país, onde várias entidades da sociedade civil apelam à greve e à manifestação contra o adiamento das presidenciais. Foi neste sentido que o Presidente guineense Umaro Sissoco Embalo se deslocou a Dacar na quinta-feira para evocar com o seu homólogo senegalês a crise política.Entretanto, na Guiné-Bissau, a actualidade dos últimos dias continuou a ser densa. No passado fim-de-semana, o líder do Madem-G15 regressou ao país. A sua chegada gerou alguma confusão no aeroporto de Bissau que resultou na detenção de alguns apoiantes desse partido. Na sequência destas detenções condenadas por Braima Camara, o partido reuniu-se para abordar os preparativos das eleições legislativas que o Presidente disse recentemente pretender convocar rapidamente. O Madem-G15 também apelou à reactivação da comissão permanente da assembleia nacional popular dissolvida no passado mês de Dezembro.Noutra actualidade, em Cabo Verde, o governo e os parceiros sociais assinaram nesta segunda-feira o segundo Acordo de Concertação Estratégica, que prevê o aumento do salário mínimo até 20 mil escudos (181 euros) em 2027, mais 81% desde a sua criação.Esta semana em São Tomé e Príncipe, foi aprovado na generalidade esta semana o Orçamento Geral do Estado, um orçamento que todavia não conta com o apoio do FMI que o governo tentava viabilizar nestes últimos meses.Por fim, em Moçambique, na passada quarta-feira tomaram posse os 65 edis saídos das sextas eleições autárquicas realizadas no dia 11 de Outubro e 10 de Dezembro, eleições marcadas por uma forte contestação dos partidos de oposição que denunciaram casos de fraude.
Dois meses depois dos acontecimentos designados pelo Presidente guineense como uma "tentativa de golpe de Estado" que desembocaram na dissolução da Assembleia Nacional Popular e na nomeação de um governo de iniciativa presidencial, a actualidade política da Guiné-Bissau continua muito densa. Nestes últimos dias, destacaram-se o surgimento público de divisões no seio do PRS nomeadamente no que tange às suas alianças, a chegada ao país do líder do Madem-G15 que ocasionou incidentes e detenções no aeroporto de Bissau, ou ainda a polémica levantada pela denúncia feita pelo antigo primeiro-ministro Nuno Nabiam de que circula droga em abundância no país.Ao começar precisamente por evocar esta denúncia, o analista politico Diamantino Lopes, considera que ela surge num contexto de ruptura entre Nabiam e o Presidente da República de quem pretende distanciar-se na perspectiva das presidenciais.RFI: A designação da Guiné-Bissau como sendo uma plataforma do tráfico de droga não é recente. Porque é que as denúncias de Nuno Nabiam surgem agora?Diamantino Lopes: Tem a ver com o momento político. Estamos a aproximar-nos da eleição presidencial e o Nuno Nabiam tem essa ambição. Quanto mais fragilizar o actual Presidente Umaro Sissoco Embalo, melhor para ele. Porque não é de hoje que se fala de tráfico de droga, nem de absolutismo, nem de ditadura. Aquando do governo de Nuno Nabiam, tudo isto aconteceu. Não havia manifestações pacíficas, havia raptos, havia espancamentos, destruição dos órgãos de comunicação social e ele em nenhum momento surgiu para condenar aquele acto. Portanto, é um aproveitamento político. Lógico, lá está, aquele problema de fragilidade do país. As nossas fronteiras estão frágeis e há muitos factores que influenciam essa situação que torna o país frágil perante o tráfico de droga. Isto é um facto conhecido. As nossas próprias autoridades reconhecem a sua incapacidade em resolver esse problema. Agora, ele surgiu com isto neste momento porque há uma ruptura política entre ele e o Presidente da República. Estamos a aproximar-nos da eleição presidencial, então está a tentar marcar os seus pontos e o seu espaço para ir à luta e ver o que pode conseguir disto.RFI: Relativamente agora a outro acontecimento político, no passado fim-de-semana, o líder do Madem-G15 regressou a Bissau, isto deu azo a alguma confusão no aeroporto à sua chegada que resultou em detenções de membros do seu partido incluindo deputados. O que é que isto representa, tendo em conta que o Madem-G15 faz parte do governo de iniciativa presidencial?Diamantino Lopes: Também se vislumbra de um certo modo a ruptura entre o Presidente da República e o próprio coordenador do Madem-G15. São da mesma família política. E agora todos pagam o preço que devem. O Madem-G15 é uma força política que sempre esteve do lado do Presidente da República e o próprio Presidente Umaro Sissoco Embalo é um dos coordenadores do Madem-G15. Mas sempre há querelas políticas entre eles. O Presidente da República tem um grande número de altos dirigentes do Madem no Palácio da República. Isso tem o seu significado político. Portanto, a dado momento, o coordenador do Madem-G15 sentiu-se ameaçado.RFI: Ao ponto que ele diz que a Guiné-Bissau está neste momento a viver numa espécie de ditadura.Diamantino Lopes: Sim, mas não é só de agora. Ele esteve cá nos últimos quatro anos e viu o que aconteceu aqui. Ele assistiu a tudo isto. Ele assistiu quando o PAIGC foi impedido de realizar o seu congresso, assistiu quando a sede dessa mesma formação política foi atacada pelas forças da ordem e destruíram tudo. Isso também não era democrata e não houve um posicionamento relativamente a isto. Agora, não podemos estar apenas na ditadura porque aconteceu isso e que foram impedidos de ter acesso às instalações do aeroporto internacional Osvaldo Vieira e houve algumas detenções. Não é isso apenas que justifica a ditadura, é um acto contínuo.RFI: Como é que se pode analisar um recente comunicado do Madem-G15 na sequência do que aconteceu neste fim-de-semana, apelando o Presidente da Assembleia Nacional Popular a tomar diligências para que seja reinstalada a Comissão Permanente do Parlamento?Diamantino Lopes: Isto é uma abordagem com uma forte carga de incoerência. Há muito que o Madem pediu a dissolução do Parlamento. Só que, na verdade, pediu isto para um prazo devido. Agora, está a acontecer esta situação porque compreenderam que, neste momento, a força política está concentrada nas mãos do Presidente da República, é quase o único órgão de soberania que está a funcionar. O supremo Tribunal não está a funcionar, o governo é do Presidente da República. Então, a única estrutura neste momento que pode fazer face a estes desafios é talvez a Assembleia Nacional Popular, porque vai permitir a união dos partidos políticos na Comissão Permanente e tomar certas decisões políticas. Sem a Assembleia Nacional Popular não se pode fazer política. Agora perceberam a importância da Assembleia Nacional Popular. Isto vale muito para a democracia. Nós estamos de acordo que o país volte à normalidade, só que é importante ter coerência política. Quando se toma uma decisão política, é preciso pensar nas suas consequências. Agora estamos a viver a consequência da tentativa de colocar o país numa situação de ingovernabilidade que, de um certo modo, está a ser insustentável. Se não houvesse esse problema com a dissolução do Parlamento, a situação talvez seria outra. Era mais fácil discutir os assuntos candentes do país porque havia um espaço.RFI: Circulam também informações -por confirmar- de que estaria eventualmente na forja a possibilidade se formar novamente uma coligação entre o Madem-G15 e o PRS que, por outro lado, também já está associado ao APU-PDGB.Diamantino Lopes: Na última reunião do Madem-G15, o coordenador o movimento a negociar com qualquer força política interessada e que comungue das mesmas ideias para definir projectos futuros, no intuito de criar uma "frente comum" para salvar a democracia.RFI: Aparentemente, esta ideia não faz propriamente a unanimidade dentro do PRS.Diamantino Lopes: Não, porque penso também que está a passar por essa situação, têm problemas de divisão interna. Muitos altos dirigentes do partido, sobretudo os que estão no actual governo estão de costas voltadas com a direcção interina do partido e estão a exigir mesmo a realização de um congresso extraordinário. Acusaram o actual presidente, Fernando Dias, de atropelos aos estatutos do partido e sobretudo de desvios de fundos e de assinar acordos sem a intervenção de órgãos competentes do partido. Também está nesta situação de divisão interna, vimos ainda ontem a tentativa de mobilização por parte da Juventude do partido. Tentaram ouvir as duas partes para encontrar a solução para esse problema. O país está a passar por uma situação de estagnação política e de uma ruptura que, de certo modo, é imprevisível e tudo isto mexe com toda a estrutura. Vislumbra-se uma ruptura quase total para essas estruturas. Mesmo no Madem-G15, há também essa ruptura. Não podemos esperar homogeneidade nas estruturas partidárias. Há sempre sensibilidades, há sempre correntes. Mas também há objectivos comuns. Quando não se revêm nessa perspectiva, levanta muita preocupação.RFI: A nível social, ultimamente tem-se falado muito, na Guiné-Bissau, nos conflitos que há em certos pontos do país, nas escolas.Diamantino Lopes: Estamos a passar por uma situação complexa. Isto tem a ver com a nomeação de directores. Acontece que chegou a uma dado momento em que a situação se tornou insustentável. Compreende-se que qualquer um é indicado para este posto e os estudantes ficaram preocupados com esta situação e marcaram a sua posição de não coabitar com os directores que não têm condições académicas para liderar as escolas. Aconteceu -acho-em Catió, aconteceu em Mansoa, foi em Mansoa que se deu aquela confusão, ainda mesmo na universidade Amílcar Cabral, com os professores que não estão de acordo com a nomeação do novo reitor. Há muitos problemas que se estão a passar neste momento no país que exigem uma profunda reflexão e tomadas de medidas políticas para a sua correcção.RFI: Tudo isto acontece numa altura em que o país vizinho também está a viver momentos difíceis com o adiamento das presidenciais que mergulha o Senegal num período de incerteza. Isto, a seu ver, poderá ter algum efeito também na Guiné-Bissau?Diamantino Lopes: Pode ter. Nós temos uma fronteira com o Senegal e temos uma relação muito íntima. Mas sobretudo, há também uma relação muito íntima entre o Presidente da Guiné-Bissau e o Presidente do Senegal. O Presidente do Senegal é uma referência do nosso Presidente da República e muitos falam disso. O que o Macky Sall faz lá, Umaro Sissoco Embalo tem de fazer aqui na Guiné-Bissau. Mas fora disto, o que está a acontecer no Senegal é uma situação também muito preocupante. É dos poucos países que demonstra ser uma democracia estável na CEDEAO, mas nos últimos três ou quatro anos, revela muita complexidade nesta perspectiva. Imagine-se que desde 1964 nunca foi adiada uma eleição e isto está a acontecer agora, numa altura em que Macky Sall sente uma fragilidade política e compreende que talvez que ir à eleição a 25 de Fevereiro pode de um certo modo mudar o rumo político do país. A situação de Ousmane Sonko não está muito clara e Ousmane Sonko tem um peso político, tem um carisma sociopolítico muito forte e é visto como o futuro Presidente do Senegal. Portanto, é uma estratégia para adiar o jogo e sobretudo mudar a tendência do voto. O povo compreendeu isto e saiu às ruas para reclamar os seus direitos.
Face à crise política na Guiné-Bissau, a RFI falou com o jurista Edmundo Mendes e com o constitucionalista Jorge Miranda sobre a dissolução da Assembleia Nacional Popular pelo Presidente Umaro Sissoco Embaló. Edmundo Mendes argumenta que o Presidente “é livre” de o fazer “perante uma grave crise” e “para garantir a ordem constitucional”. Jorge Miranda diz que não e que se trata de uma decisão “anticonstitucional” comparável a “um golpe de Estado”. São duas análises totalmente opostas que a RFI ouviu a propósito da dissolução da Assembleia Nacional Popular na Guiné-Bissau e que estão hoje no programa Convidado.Edmundo Mendes, que foi ministro do Interior e também Procurador-Geral da República da Guiné-Bissau, sublinha que a Constituição confere ao chefe de Estado a função de garantir o “regular funcionamento das instituições da República”, algo que é colocado em perigo se houver golpe de Estado.O jurista guineense sustenta que cabe ao Presidente e “impedir o comportamento de qualquer órgão da soberania com comportamento irregular que possa brigar ou que possa traduzir o disfuncionamento das instituições”. Diz, ainda,que o Presidente “é livre” e pode recorrer à dissolução da Assembleia Nacional Popular “a qualquer momento que se entenda estar perante uma grave crise, uma crise séria e complexa”.Edmundo Mendes admite, também, que “quando se dissolve a assembleia, o passo seguinte é convocar as eleições” e que o prazo para o fazer são 90 dias. Quanto à formação de um governo de iniciativa presidencial, como anunciado por Umaro Sissoco Embalo, Edmundo Mendes constata que “não há disposição constitucional nesse sentido, mas há toda a necessidade de manter o funcionamento das instituições”.Pelo contrário, Jorge Miranda critica a dissolução do parlamento. O constitucionalista português, que participou na elaboração da Constituição da Guiné-Bissau, afirma que a decisão de dissolver a Assembleia Nacional Popular “é anticonstitucional” porque “o artigo 94, número 1, diz que a Assembleia Nacional Popular não pode ser dissolvida nos 12 meses posteriores à sua eleição”. Ora, as eleições legislativas ocorreram a 4 de Junho passado.O artigo 94, número 1, indica que “a Assembleia Nacional Popular não pode ser dissolvida nos 12 meses posteriores à sua eleição, no último semestre do mandato do Presidente da República ou durante a vigência do estado de sítio ou de emergência”.Jorge Miranda responde que não há nenhum caso de força maior que preveja a dissolução do Parlamento fora dos prazos definidos no artigo 94, considerando que o que aconteceu é “uma concentração de poderes no Presidente da República” e pode ser visto como “um golpe de Estado”.Questionado sobre o facto de o Presidente Umaro Sissoco Embaló ter invocado o artigo 69°, número 1, alínea a, que diz “compete, ainda, ao Presidente da República: dissolver a Assembleia Nacional Popular, em caso de grave crise política, ouvidos o Presidente da Assembleia Nacional Popular e os partidos políticos nela representados e observados os limites impostos pela Constituição” e o artigo 70° que estipula que “no exercício das suas funções, o Presidente da República profere decretos presidenciais”, Jorge Miranda alerta que o Presidente só pode “dissolver [o Parlamento] nos termos da Constituição, não é dissolver quando o Presidente queira, é quando a Constituição permite”, ou seja, respeitando o prazo de 12 meses.O constitucionalista acrescenta que “o sistema constitucional é um sistema em que há vários órgãos de soberania” e que “o Presidente da República não pode assumir todos os poderes do Estado” porque “isso é ditadura”.Jorge Miranda não acredita que há uma solução política para esta crise. “O Presidente serviu-se da força para impor a sua vontade. Mais cedo ou mais tarde, a força acabará por o depor”, diz. Edmundo Mendes: “O Presidente da República tem o dever de impedir o comportamento de qualquer órgão da soberania com comportamento irregular” RFI: No passado dia 4 de Dezembro, o Presidente da República, Umaro Sissoco Embalo, invocou um golpe de Estado para dissolver o parlamento. Há algum preceito constitucional a enquadrar este tipo de situações?Edmundo Mendes, Jurista: A Constituição da República confere ao Presidente da República cinco funções, entre as quais representa o Estado, o garante da independência e também do regular funcionamento das instituições. Como é óbvio, o golpe de Estado periga com o regular funcionamento das instituições da República. O Presidente da República tem o dever de impedir o comportamento de qualquer órgão da soberania com comportamento irregular que possa brigar ou que possa traduzir o disfuncionamento das instituições. Se tratando realmente de um golpe de Estado, o Presidente da República, na posse das informações que tem nas suas funções como comandante em chefe das Forças Armadas, com as diversas informações que ele dispõe, se se tratar de um golpe de Estado, é obrigado a impedir isso para garantir a própria existência da Constituição e da ordem constitucional. É legal dissolver o Parlamento?Neste sistema semi-presidencialista, o Presidente da República dispõe de um poder, que é um poder-chave, um poder – se não mais uma bomba atómica - que é dissolver a Assembleia Nacional Popular. Mas a dissolução da Assembleia Nacional Popular obedece a alguns limites. Ou seja, há um limite circunstancial para o efeito e há o limite temporal para o efeito. Ou seja, o Presidente da República não pode dissolver a Assembleia nos 12 meses seguintes à realização das eleições. Ele não pode dissolver o Parlamento.Mas é isso que está a acontecer.Também num estado de excepção, ele não pode dissolver o Parlamento. A dissolução teve lugar nos três meses a seguir às eleições, ou seja, ainda não expirou o prazo estabelecido na Constituição para o efeito da dissolução. Não dissolver a Assembleia e deixar consumar a situação num estado de direito, qual dessas é a medida que ele deve tomar? Do meu ponto de vista, estamos em completa razão do limite temporal estabelecido na Constituição. É o pecado das constituições africanas irem transcrever muitas disposições que vêm das suas potências coloniais.À luz da Constituição da República da Guiné-Bissau, que artigos é que justificam esta dissolução do Parlamento por parte do Presidente da República?Existe na Constituição, obviamente, a norma que dá ao Presidente da República o poder de dissolução.Os artigos 69 e 70?Exactamente. Dá ao Presidente da República a liberdade da dissolução da Assembleia. Aliás, é bom que se compreenda que o poder de dissolução da Assembleia é um poder livre. Salvo esses limites temporais e circunstanciais, o Presidente é livre a qualquer momento que se entenda que está perante uma grave crise, uma crise séria e complexa, pode recorrer a este mecanismo para a solução do problema. A dissolução da Assembleia Nacional Popular não tem o carácter sancionatório que muita gente pensa. O que é que o Presidente faz com isso? O Presidente, quando dissolve a Assembleia Nacional Popular, ele devolve ao povo a pronúncia. O eleitorado tem que se pronunciar sobre a necessidade de redefinir a composição da Assembleia Nacional Popular.Com eleições antecipadas?Obviamente. Como é óbvio.Isso vai acontecer?Obviamente, quando se dissolve a assembleia, o passo seguinte é convocar as eleições para que o povo, de facto, se possa pronunciar.Quais é que são os prazos legais para convocar eleições antecipadas?Normalmente são 90 dias a seguir.A lei prevê a nomeação de governos de iniciativa presidencial? E em que casos?Não queria entrar por essas vias do governo da iniciativa presidencial. Em termos constitucionais, não está expressamente uma disposição normativa que permita a criação do governo de iniciativa presidencial dentro do sistema semi-presidencialista. Não há disposição constitucional nesse sentido, mas há toda a necessidade de manter o funcionamento das instituições.Que soluções para pôr fim a esta crise política? Eleições antecipadas?Obviamente, quando se dissolve a assembleia, tem de se fazer eleições antecipadas, não há outra solução. Jorge Miranda: Dissolução “é anticonstitucional” e “um golpe de Estado” RFI: Na Guiné-Bissau, foi invocado um golpe de Estado para a dissolução do parlamento. Há algum preceito constitucional que enquadre este tipo de situações?Jorge Miranda, Constitucionalista: Há porque há uma nova Constituição que impede a dissolução nos primeiros 12 meses depois da eleição. Ora, a assembleia tendo sido eleita há menos de 12 meses, portanto, o Presidente da República não podia dissolver.Ou seja, está a dizer que é algo inconstitucional?É mais que inconstitucional, é anticonstitucional. Põe em causa a estrutura fundamental da Constituição, a separação de poderes, e dá ao Presidente da República a possibilidade de fazer tudo o que entender durante o período que vai até à eventual eleição de uma nova assembleia. O artigo 94, número 1, diz que a Assembleia Nacional Popular não pode ser dissolvida nos 12 meses posteriores à sua eleição; no último semestre do mandato do Presidente da República ou durante a vigência do estado de sítio ou de emergência. Portanto, nos 12 meses posteriores à sua eleição. Há aqui nitidamente um acto inconstitucional do Presidente da República.Mas o Presidente citou o número 1 do artigo 69, que é da competência do Presidente da República dissolver o parlamento, e o artigo 70 que lhe dá o direito de proferir decretos…Mas dissolver nos termos da Constituição, não é dissolver quando o Presidente queira, é quando a Constituição permite. Os órgãos de soberania têm que funcionar no respeito da Constituição.Que casos de força maior estariam contemplados na Constituição para justificar a dissolução da Assembleia Nacional Popular?Não há aqui nenhum caso de força maior contemplado na Constituição. Não há, isso não existe. A Constituição nem sequer permite dissolução em estado de sítio.Ou seja, não há nenhum caso de força maior que pudesse contemplar a dissolução fora dos prazos definidos no artigo 94?Não há nenhum. Isto é uma concentração de poderes no Presidente da República, é o que é. Por isso é um verdadeiro golpe de Estado.A lei prevê a nomeação de governos de iniciativa presidencial em que casos? Porque o Presidente Umaro Sissoco Embaló disse que ia formar um governo de iniciativa presidencial. A lei prevê isto?Tudo isso no respeito das regras sobre a assembleia. O sistema constitucional é um sistema em que há vários órgãos de soberania e, por exemplo, o Presidente da República não pode assumir todos os poderes do Estado. Isso é ditadura. Infelizmente, na África, situações deste género têm sido frequentes. Na própria Guiné-Bissau, tem havido vários casos de golpe de Estado, mas sempre correram mal. Por isso, a Guiné-Bissau não encontrou ainda a estabilidade necessária para o seu desenvolvimento.Que solução é que vê para esta crise política?Infelizmente, não há solução política. Acabará por ser uma solução militar. O Presidente serviu-se da força para impor a sua vontade. Mais cedo ou mais tarde, a força acabará por o depor.
O Presidente da República da Guiné-Bissau reconduziu nesta terça-feira Geraldo Martins no cargo de Primeiro-ministro e afirmou formar, ainda esta semana, um novo governo de iniciativa presidencial. Umaro Sissoco Embaló defendeu que o Estado de direito democrático deve defender-se comparando a alegada tentativa de golpe de Estado do passado dia 30 de Novembro aos acontecimentos de Fevereiro de 2022. «Os guineenses ainda se lembram dos acontecimentos de 1 de Fevereiro de 2022. Nesse dia trágico, um grupo armado assaltou o Palácio do Governo. Desse golpe militar de 1 de Fevereiro resultou a morte de mais de uma dezena de jovens que serviam o Estado guineense. Mas o objectivo principal daqueles golpistas -assassinar o Chefe de Estado e alterar, pela violência, a ordem constitucional- falhou. Naqueles momentos de difceis de Fevereiro de 2022, não perdemos o rumo, aprendemos a lição e chegamos ao ano de 2023 mais fortes e muito mais confiantes.O Estado de Direitos Democrático tem de saber defender-se », declarou o Presidente da República durante a cerimónia de tomada de posse em que renovou a sua confiança em Geraldo Martins como Primeiro-ministro.«Mais uma tentativa de Golpe de Estado foi desencadeada no passado dia 30 de Novembro pela guarda nacional. Deste confronto que se prolongou até ao dia 1 de Dezembro resultaram mortos e feridos de novo. A Guiné-Bissau viu-se gravemente atingida na imagem positiva que vínhamos construíndo. Os acontecimentos de Fevereiro de 2022 e agora o golpe da guarda nacional de 30 de Novembro de 2023 tem características que são muito semelhantes. A resistência ao combate à corrupção e com a recente denúncia de desvio de fundos públicos , o Ministério Público começou logo a fazer o seu trabalho», disse Umaro Sissoco Embalo.Após felicitar «os militares fiéis à Constituição da República pela prontidão e a coragem que demonstraram nas horas dificeis do dia 30 de Novembro e 1 de Dezembro», o Chefe de Estado garantiu que «a autoridade do Estado foi reposta. A Guiné-Bissau não vai parar enquanto eu for Presidente da República porque a Guiné-Bissau e os guineenses merecem melhor».O novo governo "não será um governo do PAIGC, do MADEM-G15, nem do PRS. Vai ser o meu governo. O Parlamento já caiu, já era", afirmou ainda Umaro Sissoco Embaló.Geraldo Martins foi reconduzido no cargo de primeiro-ministro e prestou juramento no salão Nobre do Palácio Presidencial da Guiné-Bissau. Geraldo Martins dirigiu um governo inclusivo liderado pela coligação PAI Terra Ranka e fez o resumo dos últimos quatro meses à frente do executivo guineense.«Fizemos aprovar no Parlamento o Programa do governo, bem como o Orçamento Geral do Estado 2023, implementámos um programa de emergência visando melhorar as condições de vida das nossas populações que se consubstanciou nomeadamente em reduções significativas de preços dos géneros de primeira necessidade , nomeadamente o arroz, a farinha, o pão, o peixe, bem como o fornecimento de energia eléctrica a algumas localidades do interior do país », recordou o chefe do governo.«Na hora em que circunstâncias políticas me impelem para mais este desafio, quero agradecer a sua Excelência o Presidente da República por mais este voto de confiança e assegurar-lhe que, tal como no passado, poderá contar com a minha absoluta lealdade. Quero igualmente agradecer ao meu partido, o PAIGC, e à sua direcção e aos seus militantes pelo voto de confiança em mim depositado ao longo de todo este processo. Mas é com o povo da Guiné-Bissau que quero sobretudo renovar o meu compromisso, o compromisso de trabalhar abnegadamente colocando toda a minha energia e capacidade ao seu serviço. Enquanto servidor público que sou e que sempre fui, nunca deixarei de o fazer e nunca deixarei de colocar os supremos interesses da Nação Guineense acima de quaisquer outros interesses», assegurou Geraldo Martins.A educação, saúde e infra-estruturas vão ser as prioridades do novo governo guineense cuja formação de iniciativa presidencial deve ser anunciada durante esta semana, como garantiu o Chefe de Estado da Guiné-Bissau.De acordo com a lei não existe a possibilidade de formar um governo de iniciativa presidencial, afirma contudo o advogado e investigador no instituto de defesa nacional, Augusto Ná Sambe.«Na nossa Constituição da República não existe o governo de iniciativa Presidencial. Mesmo dissolvendo o parlamento, o governo continua em gestão e organizam-se eleições dentro de 3 meses de acordo com a lei» refere o advogado ao salientar que todavia «tem sido uma prática redundante dos Presidentes da República».Ao considerar a dissolução do parlamento contrária à Constituição, o investigador refere ainda que a Constituição é que confere legitimidade ao Presidente e às suas decisões. «O próprio Presidente da República é reconhecido como Presidente tendo em conta a Constituição da República. Sendo assim, violando a Constituição, existe uma inexistência jurídica», sublinha Augusto Ná Sambe.
Esta semana, a Guiné-Bissau mergulhou numa nova crise política, depois de, na segunda-feira, o Presidente da República, Umaro Sissoco Embaló, ter decidido dissolver o Parlamento e convocar eleições antecipadas. Sissoco assumiu as pastas do Interior e da Defesa, atribuindo as pastas da Economia e Finanças a Geraldo Martins, que se manterá primeiro-ministro até ao chefe de Estado encontrar outro líder para o governo guineense. Esta decisão surge depois dos confrontos entre a polícia e os militares, que tiveram lugar a 30 de Novembro e 01 de Dezembro, data em que dois militares perderam a vida. Os momentos de tensão surgiram depois da detenção provisória do ministro da Economia e das Finanças, Suleimane Seide, e do secretário de Estado do Tesouro, António Monteiro, que acabaram por ser libertados por militares, mas que acabaram por ser reconduzidos depois à prisão.Perante este cenário, o chefe de Estado dissolveu o Parlamento devido àquilo que considerou ser um alegado golpe de Estado e acusou Domingos Simões Pereira, Presidente da Assembleia Nacional Popular de ser o autor do golpe. Entretanto, Domingos Simões Pereira desmentiu qualquer envolvimento nestes acontecimentos e acusa Umaro Sissoco Embalo de ter forjado uma crise política para poder dissolver o Parlamento. Questionado sobre uma informação dando conta da sua convocação pelo Ministério Público, Domingos Simões Pereira refere não ter conhecimento de qualquer notificação. E ao longo da semana foram surgindo várias reações à dissolução do Parlamento. A Liga dos Direitos Humanos disse tratar-se "uma grosseira e flagrante violação" da Constituição, da qual os guineenses vão sentir consequências políticas, económicas e sociais. Já o partido Madem G-15 saúda a decisão do Presidente Embalo e referiu ser a forma correcta de travar um golpe de Estado que estava em curso no país.Esta sexta-feira, o Sindicato dos Jornalistas e Técnicos da Comunicação Social na Guiné-Bissau denunciou o que considera serem actos de intimidação e perturbações aos jornalistas. O Sindicato pediu à sociedade guineense e à comunidade internacional para estarem ao que se está a passar na Rádio e Televisão estatais da Guiné-Bissau. Cabo Verde também já manifestou preocupação com a instabilidade política na Guiné-Bissau. O primeiro-ministro, Ulisses Correia e Silva, afirmou que qualquer crise na Guiné-Bissau afecta directamente Cabo Verde, pelo facto dos dois países serem nações muito próximas, com laços históricos e culturais fortes. Em Moçambique, a Delegação Política da Renamo, na cidade de Maputo, apela a uma paralisação de todas as actividades laborais na próxima segunda-feira, 11 de Dezembro, em protesto contra os resultados das sextas eleições autárquicas. O apelo foi feito pelo próprio cabeça de lista da Renamo à cidade de Maputo, Venâncio Mondlane, sublinhando que se deve tratar de uma manifestação pacífica.É o ponto final deste magazine Semana em África. Nós, já sabe, estamos de regresso, na próxima semana.
En Guinée-Bissau, le bras de fer se poursuit entre le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) et le président Umaro Sissoco Embalo. Le chef de l'État accuse le chef du parlement, Domingos Simoes Pereira, d'être directement impliqué dans ce qu'il décrit comme une tentative de coup d'État. Réponse de l'intéressé ce vendredi sur RFI. Domingos Simoes Pereira accuse le président d'avoir cherché un prétexte pour dissoudre l'Assemblée et il rejette cette décision de dissolution. RFI: Le président Umaro Sissoco Embalo affirme que vous êtes personnellement derrière ce qu'il a qualifié de « tentative de coup d'État ». Que lui répondez-vous ?Domingos Simoes Pereira : Personne ne croit à cela, d'abord parce que j'étais en réunion avec trois autres éléments à ma maison quand on a appris que les deux ministres sont arrêtés. Et j'ai continué en compagnie de ces éléments jusqu'au moment où l'information est arrivée, qu'il y a eu un coup de force pour les libérer. Mais ce qui est aussi étonnant : aller prendre deux éléments qui sont arrêtés pour les transférer à la garde nationale, comment cela peut représenter une tentative de coup d'État, comment ? Comme je l'ai dit depuis le début, monsieur Emballo avait besoin d'un cadre d'anormalité pour justifier sa dissolution de l'Assemblée.Pour vous, il n'y a pas eu de tentative de coup d'État à la fin de la semaine dernière ?Il n'y a pas eu de tentative de coup d'État. C'est maintenant qu'on a même une tentative de coup d'État institutionnel envers l'Assemblée nationale populaire. Quand vous regardez notre Constitution, il est clair que le président n'a pas la compétence de dissoudre l'Assemblée nationale populaire.Sur cette question, le président Umaro Sissoco Embalo affirme que dans un cas où l'implication de l'Assemblée est établie, il a le droit de prendre une telle mesure de dissolution du Parlement…D'abord, où cela est-il écrit ? À quelle disposition de la Constitution fait-il référence ? Tous les constitutionnalistes qui connaissent notre Constitution soit en Guinée-Bissau, soit au Portugal, soit au Cap-Vert, sont en train de répéter exactement la même chose : C'est une violation flagrante et qui ne correspond qu'à l'intérêt politique de monsieur Emballo de charger l'Assemblée nationale populaire parce que c'est Domingos [Simoes Pereira] le président de l'Assemblée, donc il faut de toute manière l'empêcher d'être candidat dans l'élection présidentielle qui doit se tenir l'année prochaine.Est-ce que vous entendez vous et le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) faire obstacle d'une manière ou d'une autre à la dissolution du Parlement ?Il n'y a pas de dissolution. Non, il a fait un arrêté dans lequel il propose de dissoudre le Parlement. Le Parlement est là. Ce n'est pas l'arrêté qui dissout le Parlement. Aujourd'hui, la garde prétorienne empêche les députés d'accéder à l'Assemblée. Donc, il faut trouver un autre moyen pour qu'on puisse continuer à travailler. Et on va le faire.Ce que vous dites, c'est que la décision du président de dissoudre le Parlement n'a pas de valeur juridique ?Oui, car elle n'est pas en accord avec la Constitution, article 8.Donc pour vous, cette dissolution est nulle et non avenue ?Cela n'existe même pas. Ce n'est pas une question de nullité. Elle n'existe pas.Est-ce que pour vous, on est potentiellement au début d'une nouvelle crise politique majeure en Guinée-Bissau ?S'il y a ce risque, c'est un risque qui a été provoqué. On a un président de la République qui est intéressé à ce qu'on soit encore une fois dans une situation de crise alors qu'on vivait un moment d'espoir. Les Bissau-Guinéens étaient convaincus que c'était la bonne fois... les choses marchaient bien... Donc, le président était le seul intéressé à créer ce cadre de déstabilisation, à se donner la compétence de dissoudre le Parlement. Heureusement, notre Constitution ne lui donne pas cette compétence.Comment peut-on sortir de cette crise, selon vous ?Il ne faut pas contraindre les institutions au silence. Laissons l'Assemblée nationale populaire travailler. Le président sait déjà qui est coupable, il a dissout le Parlement, il va former un gouvernement de son initiative. Ce n'est pas ça la définition de la démocratie.La communauté internationale reste pour l'instant très prudente sur la crise actuelle. Qu'attendez-vous d'elle aujourd'hui ?La communauté internationale a un devoir envers la Guinée-Bissau parce qu'elle accompagne la situation interne, elle sait que nos institutions restent faibles. Et le sommet des chefs d'État qui va se produire ce dimanche à Abuja sera une opportunité que les chefs d'État auront pour demander que les institutions soient rétablies, pour que la normalité institutionnelle puisse fonctionner.
Em declarações prestadas nesta quarta-feira ao canal televisivo France 24, o Presidente guineense evocou o momento de crise política atravessado pelo seu país na sequência dos acontecimentos de 1 de Dezembro que ele qualificou de "tentativa de Golpe de Estado" e acusou muito claramente o Presidente da Assembleia Nacional Popular e líder do PAIGC de estar por detrás do sucedido. Em entrevista concedida à RFI no final desta manhã, Domingos Simões Pereira desmente qualquer envolvimento nestes acontecimentos e acusa Umaro Sissoco Embalo de ter forjado uma crise política para poder dissolver o Parlamento. Questionado sobre uma informação dando conta da sua convocação amanhã pelo Ministério Público, Domingos Simões Pereira refere não ter conhecimento de uma qualquer notificação.RFI: Consta que é convocado amanhã para prestar depoimento no Ministério Público. Confirma essa informação?Domingos Simões Pereira: Até este momento em que falamos, eu não tenho conhecimento de nenhuma notificação e se os dados de quem me acompanha nestas questões estiverem certos, precisariam de pelo menos cinco dias para me notificarem e, portanto, já se está a divulgar lá fora que eu serei ouvido amanhã e até este momento, não recebi nenhuma notificação.RFI: Na sua entrevista à France 24, o Presidente Umaro Sissoco Embalo acusa-o pessoalmente de estar por detrás dos acontecimentos da semana passada.Domingos Simões Pereira: é muito triste quando um Presidente da República decide se envolver da forma como Umaro Sissoco Embalo o faz, porque fá-lo de forma irresponsável. Faz afirmações que não prova, diz estar na posse de dados que não divulga e escolhe o caminho do silenciamento das instituições chamando a si todas as instituições para ser ele a arbitrar em causa própria. O Presidente estava fora do país quando tudo isto se produziu e, de acordo com a nossa Constituição, quem deve substituí-lo nas suas ausências, deve ser o Presidente da Assembleia Nacional Popular. Havendo alguma situação de anormalidade, porque é que as instâncias que tiveram essa informação não se reportaram ao Presidente da Assembleia? Reportaram-se directamente ao Presidente que estava fora e terá sido o Presidente da República a ordenar que as forças instaladas no Palácio da República usassem da força para irem resgatar os dois membros do governo. O Presidente Sissoco precisou de produzir essa situação de confronto militar para hoje estar a dizer que estamos em presença de uma grave crise que então justifica a dissolução do Parlamento. Tudo isto foi montado, foi orquestrado e está a ser executado pelo Presidente Umaro Sissoco Embalo.RFI: O Presidente Sissoco Embalo afirma nessa entrevista ter em sua posse escutas telefónicas entre Domingos Simões Pereira e o comandante Vítor Tchongo.Domingos Simões Pereira: Eu espero que sejam conversas onde se fala de alguma coisa que ponha em causa a soberania do país e a montagem de uma tentativa de golpe de Estado. Quem me conhece, sabe que esse não é o meu caminho. Eu não tenho qualquer ligação a esse tipo de expedientes. O Presidente diz isso e, portanto, toda a Nação guineense, penso que tanto no país como no estrangeiro, estão ávidos de ouvir essa prova de que o Presidente diz estar na posse. Agora, o que não é aceitável é que o Presidente já tenha feito o seu julgamento, já tenha feito a sua sentença, e agora transfere para uma entidade que é o Ministério Público, que é nomeado por ele, para ir executar as ordens de acordo com aquilo que é a sua conveniência política. Essa é a parte que configura a nossa tal fragilidade institucional.RFI: Nessa entrevista, o Presidente também justifica a decisão de ter dissolvido o Parlamento de acordo com artigos na Constituição que lhe dariam essa possibilidade em nome da 'Segurança do Estado'. A que artigos se refere?Domingos Simões Pereira: Aí está. O problema é que ele não cita artigos, precisamente que esses artigos não existem. Em contrapartida, eu vou citar dois artigos: vou citar o artigo 8° que diz claramente que os actos do Presidente da República e de qualquer instância do poder do Estado só são válidos se eles se conformarem à Constituição da República. Depois, vou mencionar o artigo 94° que diz claramente que nos primeiros 12 meses depois da realização das eleições, a Assembleia Nacional Popular não pode ser dissolvida. Mas eu penso que é preciso compreender o que está na verdade a acontecer. Desde as eleições de 4 de Junho deste ano e com a proclamação dos resultados que ditaram a maioria absoluta ao PAI Terra Ranka, o Presidente tem prometido aos seus apoiantes, sobretudo do partido Madem-G15, que iria encontrar alguma forma de poder devolver-lhes o poder. Quem acompanhou o debate na Assembleia Nacional Popular na semana em que tudo aconteceu, na quinta-feira antes de fechar os debates, dois deputados fizeram referência a isso. Fizeram referência ao facto de assim que o Presidente voltasse ao país, iria convocar o Conselho de Estado e iria dissolver o Parlamento. A única questão que nós não percebíamos era qual seria o expediente que ele iria utilizar para esse efeito. Portanto, tanto a retirada dos membros do governo das celas onde se encontravam até ao braço-de-ferro para os recuperar configurou realmente uma montagem para oferecer ao Presidente da República um justificativo que servisse para invocar a tal anormalidade e pretender a dissolução que só não tem efeito porque, de facto, a Constituição não lhe permite.RFI: Em que situação se encontram actualmente o Ministro da Economia e o Secretário de Estado para o Tesouro? Eles foram novamente presos e têm estado detidos desde a semana passada.Domingos Simões Pereira: Sim, devem continuar detidos. Não tenho nenhuma informação contrária a isso. O que é algo que todos nós, todos os cidadãos, devemos de facto lamentar porque, não é por serem do meu partido, não é por serem responsáveis, mas estamos a falar de gente que, por exemplo no caso do Secretário de Estado, ele encontrava-se fora do país. Assim que teve conhecimento desse processo, viajou para o país para colaborar com a justiça e foi lá disponível para prestar toda a informação que é necessária para ajudar a trazer a verdade a esse processo. É silenciado, é violentamente arrancado dum sítio para outro e, neste momento, está a sofrer sem provavelmente perceber do que é que se trata. Eu penso que não é disso que a Nação guineense precisa. O que a Nação guineense precisa é que houvesse a investigação do Ministério Público, que houvesse uma comissão de inquérito parlamentar, que houvesse um debate na Assembleia Nacional Popular aonde todos esses dados são colocados na mesa e que todos os cidadãos guineenses possam realmente aceder à verdade e fazerem as suas conclusões. Não é silenciar os ministros, silenciar a Assembleia Nacional Popular, acusar um conjunto de pessoas, chamar a si um conjunto de competências que a Constituição não lhe dá e pretender dissolver o Parlamento para também silenciar o Parlamento. Não, isso não é democracia, isso não é Estado de Direito.RFI: Sabe-se do que é que o Ministro da Economia e o Secretário de Estado do Tesouro são acusados concretamente?Domingos Simões Pereira: Eu sei porque foi essa acusação que motivou a sua convocação para a Assembleia Nacional Popular. Houve uma carta do Ministro da Economia e Finanças a um banco da nossa capital na qual o Ministro reconhece a dívida de um conjunto de operadores privados. Isso foi entendido como uma utilização indevida de recursos públicos e é isso que estava sob investigação. O interessante é que neste caso, o Ministro explicou-nos a razão de ter feito essa operação, dizendo que há um acordo com o FMI que estabelece a data de 31 de Dezembro deste ano como data-limite para o Estado alienar a sua participação nesse banco e que, portanto, decorre dessa disposição o Estado estar a eliminar o conjunto de dívidas que tem com privados que têm dívidas com o banco. Essa é a explicação. Não estou a dizer que está certa, não estou a dizer que é conclusivamente neste sentido. Agora, o que é estranho é que essa mesma operação já tinha sido feita ainda em 2023 pelo governo anterior, em 2022, em 2020 e em 2019, utilizando os mesmos procedimentos, as mesmas leis, os mesmos mecanismos. Porque é que isso não é investigado e não é objecto de um processo judicial?RFI: O Presidente da República disse na entrevista à France 24 que daqui a uns dias vai nomear um novo governo interino que lhe vai propor uma nova data para eleições legislativas antecipadas. O que é que vai fazer no caso de efectivamente ser marcada uma nova eleição legislativa?Domingos Simões Pereira: O Presidente não quer eleições. Não é eleições que o Presidente quer. Nós estamos a sair de eleições há poucos meses. Saímos de eleições em Junho. O povo se pronunciou e, portanto, não há dúvidas sobre aquilo que é o pronunciamento do povo. O problema do Presidente não é realizar eleições. O problema do Presidente é governar tal como o fez desde 2019, com um governo da sua iniciativa e que a Constituição não lhe dá. Já em Junho de 2023, o Presidente dizia e prometia aos seus correligionários que iria encontrar alguma forma de eliminar a governação do PAI Terra Ranka para incluir na sua governação elementos do seu partido, o Madem-G15, e é o que eles têm reivindicado. Portanto, ele criou a tal situação de anormalidade para chamar a si a competência de dissolver o parlamento. Dissolvido o parlamento, eles não precisam apresentar o programa e, portanto, vai apresentar um governo de iniciativa presidencial que vai governar por tempo indeterminado, enquanto puder 'forçar a barra', fazer fuga para a frente e não respeitar as instituições da República.RFI: Há dias, disse que a decisão do Presidente de dissolver o parlamento era contrária à Constituição. Nestas circunstâncias, o que é que pretende fazer enquanto Presidente da Assembleia Nacional Popular?Domingos Simões Pereira: A Assembleia Nacional Popular tem que continuar o seu funcionamento porque já citei duas normas, o artigo 8° e o artigo 94°. É tão evidente e tão clara a interpretação que se deve dar que a única implicação disso é que esse decreto é inexistente. Inexistente o decreto, significa que a Assembleia Nacional Popular deve continuar a trabalhar. Só não o está a fazer porque há forças lá colocadas que estão a impedir o acesso dos deputados e mesmo dos funcionários, o que é outra aberração porque mesmo que admitíssemos a possibilidade de o parlamento estar dissolvido, as comissões deviam continuar a trabalhar. A mesa, a comissão dos líderes e a comissão permanente. O estacionamento de forças que não estão sob a jurisdição do Presidente da Assembleia é mais do que uma evidência do golpe de força, do Golpe de Estado, que se pretende dar a nível dessa instituição.RFI: Dentro de alguns meses, termina oficialmente o mandato do Presidente da República. Deveriam ser organizadas eleições presidenciais. Como antevê estes próximos meses na Guiné-Bissau?Domingos Simões Pereira: Todo este debate, todo este quadro que se está a desenhar tem a ver com a questão das eleições presidenciais. O Presidente tem consciência da sua falta de popularidade, tem consciência de que tem poucas probabilidades de sair vencedor das próximas eleições presidenciais e aposta no único expediente que ainda está à sua mercê que é eliminar toda a concorrência, não permitir que Domingos possa ser seu concorrente nas próximas eleições. Já havia afirmado num primeiro momento que as eleições só teriam lugar em Novembro de 2025, o que ninguém entendeu porque, de acordo com a nossa Constituição, mesmo que simbolicamente, fraudulentamente, tiver tomado posse -ele tomou posse no dia 27 de Fevereiro de 2019- e portanto feitas as contas até ao dia 27 de Fevereiro de 2025, o novo Presidente da República devia tomar posse. O que significa que devemos ter eleições entre Outubro, Novembro, ou no mais tardar até Janeiro de 2025. O Presidente não quer isso, não quer concorrência, acha que não tem condições de concorrer em pé de igualdade com os outros e, portanto, monta toda esta cabala para dissolver o parlamento, para nomear um governo da sua iniciativa, não permitir que a nova CNE possa ser estruturada e possa haver eleições livres e transparentes na Guiné-Bissau. é perante isso que a comunidade internacional, sobretudo aquela que é mais próxima e parceira da Guiné-Bissau, não pode ficar calada porque é responsável por este acompanhamento e por reforçar as instituições democráticas deste país.RFI: A comunidade internacional tem sido bastante cautelosa desde o começo destes acontecimentos. Domingos Simões Pereira disse designadamente que Portugal não tem propriamente contribuído para a estabilização da situação na Guiné-Bissau. Tem havido reacções de vários quadrantes, nomeadamente da CEDEAO que condenou a violência, a CEDEAO que tem contingentes na Guiné-Bissau. O que é que espera neste momento da comunidade internacional?Domingos Simões Pereira: Eu devo lembrar que este final de semana, concretamente no Domingo, haverá uma cimeira da CEDEAO em Abuja. Eu vejo isso como uma oportunidade dos chefes de Estado da CEDEAO olharem com mais cautela a essas declarações, compreenderem que quando fazem referência à violência, têm que admitir a possibilidade dessa violência estar a ser promovida exactamente por aquelas entidades que eles pretendem defender. Portanto, há aqui esclarecimentos que são muito importantes, mas eu penso que todos os dados estão na posse dos elementos da CEDEAO e de outras organizações e eu acredito que, desta vez, eles vão querer esclarecer e tomar uma posição bastante mais clara e bastante mais contundente. Já que referiu Portugal, eu gostava de esclarecer porque parece que há aqui uma tentativa de ofuscar aquilo que eu disse. Eu afirmei que o Presidente Embalo faz referências e fez referências publicamente em várias ocasiões de consultas que ele faz a várias entidades nomeadamente ao Presidente da República de Portugal que, quando essas afirmações não são desmentidas, acaba configurando em certa medida uma cumplicidade com aquilo que ele diz. Eu vou produzir essas provas nas quais o Presidente faz referência a ter consultado determinadas entidades. Eu, em nenhum momento, afirmei que essas entidades estavam de acordo com aquilo que estava a acontecer no nosso país. Contudo, eu reafirmo que os laços que ligam os nossos países e a influência que um país como Portugal tem na realidade política da Guiné-Bissau transforma-o num parceiro quase que incontornável a acompanhar a situação interna e garantir que não há aproveitamentos indevidos de uma relação institucional que certamente todos nós compreendemos e respeitamos.
La Guinée-Bissau connait depuis la fin de la semaine dernière un nouvel épisode de crise. Des militaires sont allés chercher des ministres dans les locaux de la police... Le président Umaro Sissoco Embalo parle de « tentative de coup d'État » et a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale... Mais que s'est-il réellement passé ces derniers jours à Bissau ? Le pouvoir a-t-il été menacé par des militaires ou le chef de l'État bissau-guinéen profite-t-il des derniers événements pour tenter de reprendre le dessus face à son opposition ? Décryptage avec notre invité, Vincent Foucher, chercheur au CNRS et spécialiste de la Guinée-Bissau. RFI : Le président bissau-guinéen affirme que les affrontements de jeudi dernier étaient une tentative de coup d'État de la garde nationale. Est-ce qu'on a des raisons de penser qu'il s'agissait effectivement de cela ?Vincent Foucher : Dans le contexte actuel en Afrique de l'Ouest, on a vite tendance à mettre l'étiquette « coup d'État » sur les adversaires ; ça permet de gagner de la légitimité, de simplifier et d'expliquer de manière percutante une situation, d'essayer d'attirer de la sympathie. En l'occurrence, ce qui s'est passé ne ressemble pas du tout à un coup d'État. C'est la garde nationale qui s'est rendue à la police judiciaire pour libérer deux membres du gouvernement sous investigation pour des allégations de détournement. Il n'y a pas vraiment eu plus que cela. Il n'y a pas eu de tentative par la garde nationale de prendre le pouvoir, de prendre le Palais, de prendre la radio, enfin tout ce qu'on attend dans des situations de coup d'État. Par ailleurs, la garde nationale n'est pas vraiment en position de lutter contre l'armée qui est beaucoup plus puissante.Est-ce que du coup, Vincent Foucher, ce qui se joue actuellement, ça n'est pas plutôt un nouvel épisode du long bras de fer engagé par le président Embalo avec le parti PAIGC, un bras de fer qui le contraint à l'heure actuelle à une cohabitation avec le Premier ministre, Geraldo Martins ?Oui, absolument, c'est essentiellement de ça dont il s'agit. L'arrestation des ministres qui avait été ordonnée par le procureur de la République, lui-même nommé par le président, ressemble à un coup dans la longue partie d'échec jouée entre le PAIGC, qui contrôle le gouvernement et l'Assemblée nationale, et le président de la République, qui est issu d'un autre parti. Dans une constitution comme la constitution bissau-guinéenne où on est dans un régime mixte, ni présidentialiste ni parlementaire, structurellement, on a cette tension entre le président et le Premier ministre. C'est quelque chose d'ailleurs qui existait avant la prise de fonction de Embalo en 2019.Umaro Sissoco Embalo a décidé de dissoudre le Parlement, ce que le président de ce Parlement, Domingos Simoes Pereira, adversaire de longue date du président Embalo, qualifie de coup d'État constitutionnel. Est-ce que les textes donnent raison à l'un ou à l'autre ?La Constitution est très claire dans son article 94 : l'Assemblée nationale ne peut pas être dissoute durant les douze premiers mois suivant son élection, et là on en est à huit mois. Donc voilà, le texte constitutionnel est clair. Maintenant, la justice constitutionnelle elle-même est très politique en Guinée-Bissau, elle peut être soumise à des pressions, donc le jeu est sans doute ouvert.Est-ce que le risque, Vincent Foucher, ça n'est pas qu'une nouvelle fois, l'armée fasse intrusion dans le jeu politique bissau-guinéen pour arbitrer le conflit en cours ?C'est exactement cela qu'il se passe. En Guinée-Bissau, depuis le coup d'État de 2012, l'armée a compris qu'assumer directement le pouvoir c'était très compliqué pour elle, et au fond, elle exerce une influence, en mettant son poids derrière tel ou tel acteur politique et en se ménageant comme cela des marges de manœuvre. On a vu l'armée intervenir régulièrement en faveur d'Embalo à des moments clé - en 2019, au moment où son élection était très contestée. Et puis, cette fois-ci encore, elle est intervenue contre la garde nationale pour reprendre les deux membres du gouvernement et les remettre en détention. Tout est là, c'est-à-dire qu'on a une armée qui exerce une influence indirecte très importante. Les tentatives de réformes de l'armée bissau-guinéenne, qui est une armée qui, pour des tas de raisons, est compliquée - c'est une armée très âgée, avec une structure déséquilibrée, avec beaucoup de gens en haut et peu de gens en bas dans les rangs, des problèmes de formation, des problèmes de représentativité… toutes les tentatives pour réformer l'armée jusqu'à présent ont échoué. L'armée fait en sorte que le pouvoir en place ne touche pas à ses intérêts, à ses structures.Est-ce qu'une incursion violente de l'armée dans ce qui est en train de se passer est une hypothèse envisageable ?Il me semble que ce n'est pas la trajectoire de l'armée bissau-guinéenne de ces dernières années. Encore une fois, le coup d'État de 2012 a été un moment d'apprentissage et l'armée a compris qu'elle avait plus à gagner à défendre ses intérêts de loin, ne pas assumer directement le pouvoir. Maintenant, on peut imaginer des choses. L'armée elle-même d'ailleurs est traversée par des luttes factionnelles, elle n'est pas du tout un acteur totalement unifié. On peut aussi imaginer des jeux de ce point de vue-là.Que sait-on des affinités politiques de cette armée ? Est-ce qu'elles sont plutôt au PAIGC et au gouvernement d'un côté, ou à la présidence de l'autre ? Ou est-ce que cette armée est divisée ?Parmi les pouvoirs dont le président bénéficie et qui lui donnent un levier particulier, il a un rôle particulier dans la désignation des chefs militaires et donc, évidemment, ça lui donne une influence sur l'armée. Et puis, au-delà de ça, il y a une forme d'alliance un peu structurelle entre l'armée et Embalo qui n'est pas nouvelle. On a vu d'ailleurs Embalo prendre la parole ces derniers jours portant la tenue militaire - lui-même a eu un petit parcours dans l'armée, il en est sorti général, tout de même - on a donc une vieille association.
L'ancien président mauritanien a été condamné hier à cinq ans de prison ferme pour, notamment, enrichissement illicite. « Triste fin d'année ! » grince Wakat Séra, triste fin de règne pourrait-on même écrire, puisque Le Monde Afrique considère que « l'ex-président (…) voit s'effondrer son rêve de continuer à gouverner dans l'ombre ». À l'ombre il y sera néanmoins, car « la peine est sévère » estime le quotidien, « même si elle ne suit pas les réquisitions du parquet, qui avait demandé vingt ans d'emprisonnement ». Il n'en reste pas moins que c'est la sentence la plus lourde, alors que « toutes les autres personnalités mises en cause dans cette affaire » visant à mettre à jour tout un système de corruption, toutes ces figures donc, pointe Wakat Séra « s'en tirent avec des peines dont la plus lourde est de deux ans avec sursis, et de six mois fermes » - les deux anciens Premiers ministres étant même entièrement blanchis. Mohamed Ould Abdel Aziz et sa théorie du complot politique Mohamed Ould Abdel Aziz n'a pas cessé, ces dix derniers mois, de dénoncer un complot politique ourdi par son successeur, Mohamed Ould Ghazouani. Le jugement de Wakat Séra est implacable : « difficile de ne pas abonder dans ce sens ». Sans aller jusque-là, Le Monde Afrique de son côté concède que « l'amitié vieille de quarante ans entre les deux hommes (…) n'aura pas survécu à leur passation de pouvoir ». Aussitôt élu, Mohamed Ould Ghazouani a voulu prendre ses distances avec un prédécesseur devenu encombrant, envahissant, voulant tirer les ficelles. Un spécialiste de la scène politique mauritanienne confie ainsi au Monde qu'Aziz « se voyait déjà tenir les rênes du pouvoir, comme l'a fait Vladimir Poutine avec Dmitri Medvedev ». Alors, sans aller jusqu'à fomenter une déchéance judiciaire, Mohamed Ould Ghazouani a peut-être vu une opportunité dans le rapport de la commission d'enquête accablant son ancien ami. Mais il serait bien inspiré de prendre garde à ses arrières… Wakat Séra le met ainsi en garde : « les dirigeants d'hier et d'aujourd'hui doivent savoir qu'une vie de citoyen lamda, donc soumise à tous les aléas, les attend » après leur temps au pouvoir. Quant au Monde Afrique, il rappelle que si Mohamed Ould Abdel Aziz a été condamné, l'actuel président était aussi en filigrane, au cœur de ce procès… « qui a largement visé un régime qu'il a servi ». Le pouvoir en difficulté aussi en Guinée Bissau « Un petit pays aux grands problèmes », annonce Le Pays sur sa page d'accueil. Le Parlement a été dissous hier par le président Umaro Sissoco Embalo, après ce qu'il a qualifié de tentative de coup d'État – des membres de la Garde nationale ont exfiltré deux ministres des locaux de la police judiciaire, puis se sont opposés à la Garde présidentielle. L'histoire bégaie donc : « et de deux » souffle Aujourd'hui au Faso, rappelant qu' « en mai 2022, [le président] avait congédié le parlement, (…) conséquence d'une tentative de coup d'État » survenue en février. Bref, le pays a bien du mal à se débarrasser de « ses spasmes socio-politiques » dont le dernier en date est lié à la cohabitation cahin-caha entre le président qui a, rappelle Le Pays, « voulu s'affranchir de la tutelle de l'historique Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap Vert » alors que l'assemblée et plusieurs ministères sont dominés par ce même PAIGC. En vérité donc, poursuit Aujourd'hui au Faso, Umaro Sissoco Embalo n'avait pas vraiment le choix, puisqu'il « n'y a jamais eu de consensus politique » et que « pouvoir et opposition n'ont jamais abouti à un "gentlemen's agreement" ». Une crise profonde toujours vivace Et c'est ce qui inquiète les journaux ce matin. D'accord, le parlement a été dissous… mais aucune date n'a été annoncée pour les futures élections, et de toute façon, la décision du président est déjà qualifiée d'inconstitutionnelle par certains. Il ne suffit donc pas de colmater les brèches : pour Le Pays, le président devrait mettre « un point d'honneur à résoudre durablement la crise politique persistante qui paralyse son pays ». Même recommandation pour Aujourd'hui au Faso, à défaut de quoi, prédit le titre, « il y aura encore des élections législatives anticipées, et on risque encore de se retrouver avec les mêmes acteurs politiques qui seront réélus » - et à terme, les mêmes conflits, et les mêmes solutions de dépannage. Bref, conclut le journal, si rien ne change, le pays risque de rouler sa « pierre de Sisyphe » politique indéfiniment.
L'ancien président mauritanien a été condamné hier à cinq ans de prison ferme pour, notamment, enrichissement illicite. « Triste fin d'année ! » grince Wakat Séra, triste fin de règne pourrait-on même écrire, puisque Le Monde Afrique considère que « l'ex-président (…) voit s'effondrer son rêve de continuer à gouverner dans l'ombre ». À l'ombre il y sera néanmoins, car « la peine est sévère » estime le quotidien, « même si elle ne suit pas les réquisitions du parquet, qui avait demandé vingt ans d'emprisonnement ». Il n'en reste pas moins que c'est la sentence la plus lourde, alors que « toutes les autres personnalités mises en cause dans cette affaire » visant à mettre à jour tout un système de corruption, toutes ces figures donc, pointe Wakat Séra « s'en tirent avec des peines dont la plus lourde est de deux ans avec sursis, et de six mois fermes » - les deux anciens Premiers ministres étant même entièrement blanchis. Mohamed Ould Abdel Aziz et sa théorie du complot politique Mohamed Ould Abdel Aziz n'a pas cessé, ces dix derniers mois, de dénoncer un complot politique ourdi par son successeur, Mohamed Ould Ghazouani. Le jugement de Wakat Séra est implacable : « difficile de ne pas abonder dans ce sens ». Sans aller jusque-là, Le Monde Afrique de son côté concède que « l'amitié vieille de quarante ans entre les deux hommes (…) n'aura pas survécu à leur passation de pouvoir ». Aussitôt élu, Mohamed Ould Ghazouani a voulu prendre ses distances avec un prédécesseur devenu encombrant, envahissant, voulant tirer les ficelles. Un spécialiste de la scène politique mauritanienne confie ainsi au Monde qu'Aziz « se voyait déjà tenir les rênes du pouvoir, comme l'a fait Vladimir Poutine avec Dmitri Medvedev ». Alors, sans aller jusqu'à fomenter une déchéance judiciaire, Mohamed Ould Ghazouani a peut-être vu une opportunité dans le rapport de la commission d'enquête accablant son ancien ami. Mais il serait bien inspiré de prendre garde à ses arrières… Wakat Séra le met ainsi en garde : « les dirigeants d'hier et d'aujourd'hui doivent savoir qu'une vie de citoyen lamda, donc soumise à tous les aléas, les attend » après leur temps au pouvoir. Quant au Monde Afrique, il rappelle que si Mohamed Ould Abdel Aziz a été condamné, l'actuel président était aussi en filigrane, au cœur de ce procès… « qui a largement visé un régime qu'il a servi ». Le pouvoir en difficulté aussi en Guinée Bissau « Un petit pays aux grands problèmes », annonce Le Pays sur sa page d'accueil. Le Parlement a été dissous hier par le président Umaro Sissoco Embalo, après ce qu'il a qualifié de tentative de coup d'État – des membres de la Garde nationale ont exfiltré deux ministres des locaux de la police judiciaire, puis se sont opposés à la Garde présidentielle. L'histoire bégaie donc : « et de deux » souffle Aujourd'hui au Faso, rappelant qu' « en mai 2022, [le président] avait congédié le parlement, (…) conséquence d'une tentative de coup d'État » survenue en février. Bref, le pays a bien du mal à se débarrasser de « ses spasmes socio-politiques » dont le dernier en date est lié à la cohabitation cahin-caha entre le président qui a, rappelle Le Pays, « voulu s'affranchir de la tutelle de l'historique Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap Vert » alors que l'assemblée et plusieurs ministères sont dominés par ce même PAIGC. En vérité donc, poursuit Aujourd'hui au Faso, Umaro Sissoco Embalo n'avait pas vraiment le choix, puisqu'il « n'y a jamais eu de consensus politique » et que « pouvoir et opposition n'ont jamais abouti à un "gentlemen's agreement" ». Une crise profonde toujours vivace Et c'est ce qui inquiète les journaux ce matin. D'accord, le parlement a été dissous… mais aucune date n'a été annoncée pour les futures élections, et de toute façon, la décision du président est déjà qualifiée d'inconstitutionnelle par certains. Il ne suffit donc pas de colmater les brèches : pour Le Pays, le président devrait mettre « un point d'honneur à résoudre durablement la crise politique persistante qui paralyse son pays ». Même recommandation pour Aujourd'hui au Faso, à défaut de quoi, prédit le titre, « il y aura encore des élections législatives anticipées, et on risque encore de se retrouver avec les mêmes acteurs politiques qui seront réélus » - et à terme, les mêmes conflits, et les mêmes solutions de dépannage. Bref, conclut le journal, si rien ne change, le pays risque de rouler sa « pierre de Sisyphe » politique indéfiniment.
Au moins 2 morts et 2 blessés. C'est le bilan provisoire des affrontements qui ont eu lieu cette nuit entre les éléments de deux corps différents de l'armée à Bissau. Des soldats de la Garde nationale ont exfiltré 2 membres du gouvernement qui étaient interrogés par la police avant d'échanger des coups de feu avec les forces spéciales.
Parlamento angolano aprova novas regalias aos antigos Presidentes e ex- vice-presidentes da República. Na Guiné-Bissau: analistas criticam a nomeação de novos assessores de Umaro Sissoco Embalo. Militares no poder no Níger acusam Mohamed Bazoum de alta traição.
Les journalistes de RFI répondent également à vos questions sur les élections législatives en Guinée Bissau, sur la perquisition de la résidence de Moïse Katumbi et sur la suspensions d'une chaîne de télévision sénégalaise. Guinée Bissau : "le peuple nous a sanctionné" affirme le président EmbaloEn Guinée-Bissau, la coalition d'opposition PAI-Terra Ranka, portée par le parti PAIGC, a remporté 54 sièges sur 102 au Parlement lors des législatives du 4 juin. Quelles peuvent être les conséquences pour le président Umaro Sissoco Emballo après la perte de sa majorité ? Cette cohabitation va-t-elle accentuer la crise politique ? Avec Bineta Diagne, correspondante de RFI à Abidjan, de retour de Guinée-Bissau. Foot : Guardiola, le collectionneur de trophées Après avoir remporté la ligue des Champions avec Manchester City, Pep Guardiola est devenu le premier entraineur à remporter le triplé (championnat, coupe et ligue des champions) à deux reprises. Le premier avec Barcelone en 2009. Comment expliquer cet exploit ? L'entraineur espagnol veut désormais créer une “dynastie” pour les Citizens. Quelle est sa stratégie ? Avec Hugo Moissonnier, journaliste au service des sports. RDC : la perquisition au domicile de Katumbi est-elle légale ? Les résidences de Moïse Katumbi et de son bras droit Salomon Kalonda ont été perquisitionnées la semaine dernière. Comment les autorités justifient-elles ces fouilles ? Ces perquisitions vont-elles affaiblir la mobilisation de Katumbi contre le processus électoral ? Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa. Sénégal : la liberté d'informer est-elle menacée ? Depuis le 1er juin, la chaîne Walf TV est suspendue par une décision du ministère de la Communication. Il s'agit de la deuxième suspension en moins de six mois. Que reprochent exactement les autorités à la chaîne sénégalaise ? Qu'en est-il de la situation des autres médias ? Avec Ibrahima Lissa Faye, président de l'association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne, membre de la coordination des associations de presse.
On Daybreak Africa: An official of the Economic Community of West African States (ECOWAS) says the sub-regional body is pleased so far with the conduct of Sunday's parliamentary elections in Guinea-Bissau. At stake is President Umaro Sissoco Embalo's attempt to change the constitution and give himself more powers. Plus, a prominent Ugandan opposition leader calls for a united front. A government spokesperson says Eswatini's judiciary is independent despite allegations by pro-democracy groups that King Mswati III controls the courts. Gambia calls for a peaceful resolution of the political crisis in neighboring Senegal. For this and more, stay tuned to Daybreak Africa!
De acordo com as autoridades provinciais da Zambézia está a ser registado um surto de cólera que provocou seis mortos desde quarta-feir, em Quelimane, capital provincial, onde foram confirmados mais de cem casos. O Ministro moçambicano da Saúde, Armindo Tiago, anunciou que estão ser tomadas medidas para monitorar a situação na capital desta província que foi uma das zonas mais devastadas pelo ciclone Freddy, com um balanço de 66 mortes na semana passada. Em Moçambique, a actual época chuvosa já tirou a vida a perto de 200 pessoas. Um número que aumentou consideravelmente com a passagem, pelo segunda vez, do ciclone Freddy na região de Quelimane. Numa deslocação às localidades afectadas, o Presidente do país Filipe Nyusi anunciou a criação de uma nova comissão técnico-científica ligada às alterações climáticas.Carlos Lima, professor de geografia e director da Faculdade de Educação da Universidade Licungo, em Quelimane na província da Zambézia, admite que há um sério risco de agravamento da insegurança alimentar na região devido ao ciclone Freddy.Ainda esta semana, milhares de pessoas prestaram a ultima homenagem a Azagaia o ícone do rap moçambicano.O Ministério Público são-tomense acusou 23 militares, entre eles, Olinto Paquete, antigo chefe do Estado-Maior das Forças Armadas, e Armindo Rodrigues, actual vice-chefe do Estado-Maior, por 14 crimes de tortura e quatro crimes de homicídio qualificado, na sequência da tentativa de assalto ao quartel militar das Forças Armadas, a 25 de Novembro de 2022.O Sindicato dos Jornalistas de Angola considera que a pressão feita ao proprietário da TV digital Camunda News para suspender a emissão de conteúdos informativos é um abuso de poder e obstrução à liberdade de imprensa. O líder do Sindicato dos Jornalistas Angolanos, Teixeira Cândido, refere que esta suposta pressão ao responsável da Camunda News atenta contra a liberdade de imprensa e lembra que a lei não proíbe a divulgação de conteúdos por via digital.Angola vai canalizar mais de 11 mil milhões kwanzas, no período de um ano, para o contingente militar que será enviado para a República Democrática do Congo. A proposta passou esta semana na especialidade e generalidade no parlamento. O ministro de Estado e Chefe da Casa Militar da Presidência da República, Francisco Pereira Furtado, garantiu que o contingente angolano está pronto.O Presidente da Guiné-Bissau quer acabar com a mendicidade de crianças nas ruas do país. Umaro Sissoco Embalo considera vergonhosa essa situação e quer medidas urgentes por parte da polícia. Cabo Verde propõe a criação de um eixo entre Guiné-Bissau e Senegal para combater a criminalidade organizada na sub-região africana, como o tráfico de drogas e de pessoas, a lavagem de capitais e o contrabando de migrantes. Uma proposta avançada pela ministra da Justiça cabo-verdiana, Joana Rosa.
Esta semana foi marcada pela visita de Emmanuel Macron ao continente Africano com etapas no Gabão, Angola, Congo Brazzaville e RDC. Também foi notícia a crise institucional da justiça em Angola, as consequências da passagem da tempestade Freddy no centro de Moçambique, as expectativas suscitadas em São Tomé e Príncipe pelo relatório da CEEAC sobre os acontecimentos de 25 de Novembro e ainda os 3 anos de Umaro Sissoco Embalo no poder na Guiné-Bissau.
Les sept dirigeants ouest-africains membres de l'initiative d'Accra, soit les représentants des pays côtiers du golfe de Guinée et ceux du Burkina Faso, du Niger et du Mali, avaient annoncé en novembre l'opérationnalisation prochaine d'une force conjointe destinée à lutter contre l'insécurité dans la zone. Dimanche 4 novembre, c'est cette fois la Cédéao qui a décidé de créer à son tour une force régionale, dont les modalités d'établissement devraient être discutés en janvier entre responsables militaires de la région. Quelles seront les missions de cette force ? Aura-t-elle les moyens de fonctionner ? Niagalé Bagayoko, présidente du Réseau africain pour la sécurité, répond aux questions de Pierre Firtion. Que savez-vous de cette force régionale dont la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a annoncé dimanche sa création ? Niagalé Bagayoko : À ce stade, ce qui a été annoncé, c'est non seulement la création d'une force de lutte anti-terroriste, mais qui serait également habilitée à s'investir en cas de coup d'État. Umaro Sissoco Embalo, le président en exercice de la Cédéao, est l'un des promoteurs de cette idée de créer une force capable de rétablir l'ordre constitutionnel, est-ce que cela vous paraît crédible ? Une telle force, peut-elle fonctionner aujourd'hui ? Le président Umaro Sissoco Embalo est bien placé pour connaître les capacités de déploiement de la force en attente de la Cédéao. Puisque justement, son pays, la Guinée-Bissau, a été, avec la Gambie, l'un des théâtres les plus pressants, et pour la Guinée-Bissau les plus fréquents, de déploiement de cette force. Donc, oui, il est tout à fait possible de mobiliser cette force. La question est de savoir s'il est possible de la mobiliser dans le cadre de la gestion de la crise sahélienne aujourd'hui, qui va bien au-delà des difficultés que l'on a pu connaître dans les pays que je viens de citer. La difficulté autre qui se pose est la multiplication actuelle des annonces et des initiatives qui semblent vouées à déployer des forces. On se souvient qu'il y a à peine une quinzaine de jours, c'est dans le cadre de l'initiative d'Accra, qui réunit à la fois les pays côtiers et les pays sahéliens, qu'a été annoncé que serait déployée également une force pour s'investir dans la lutte contre l'insécurité dans la zone. On sait aussi que l'Union africaine fait partie des acteurs qui sont envisagés notamment par certains partenaires internationaux, comme l'Allemagne, comme pouvant prendre le relais d'une force telle que la Minusma dans le cadre d'un dispositif qui serait comparable à celui de l'Amisom, force de l'Union africaine déployée en Somalie, sous le financement de l'Union européenne majoritairement. Quel rôle pourraient jouer les Européens et au-delà les Occidentaux dans ces différentes structures ? Les Européens démontrent aujourd'hui leur détermination à ne pas quitter le Sahel sans pour autant rester directement impliqué dans les initiatives qui ont cours aujourd'hui. Je pense qu'il est très important aussi de se rendre compte que ces Européens sont eux-mêmes parfois en compétition les uns avec les autres. La façon dont l'Allemagne se positionne aujourd'hui, avec une annonce qui tranche avec celle des autres pays européens et qui annonce l'intention de rester dans la Minusma jusqu'en 2024, pour permettre une transition satisfaisante, fait partie des États qui semblent privilégier un soutien apporté via l'Union européenne à une force déployée dans le cadre de l'Union africaine. On voit très bien aussi que l'initiative d'Accra a suscité un intérêt renouvelé. Pour ce qui est de la Cédéao elle-même, c'est un véritable retour dans le jeu. Quand même, de nombreuses initiatives prises au cours des dix dernières années avaient largement marginalisé l'organisation d'un point de vue opérationnel. En tout cas, même si elle est revenue au centre du jeu à la faveur des questions politiques, et notamment à la suite des coups d'État survenus au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. ►À lire aussi : Quelle force militaire pour la Cédéao ?
Mali's transitional authorities have received a delegation of the Economic Community of West African States for talks on the fate of 46 Ivorian soldiers detained in the country since 10 July. The delegation comprises Ghanaian President Nana Akufo-Addo, his Gambian counterpart Adama Barrow, Togolese Minister of Foreign Affairs Robert Dussey, and mediator for Mali Goodluck Jonathan. Ecowas chairperson Umaro Sissoco Embalo had hinted at fresh sanctions for Mali if it continued to detain the 46 Ivorian soldiers. Mali's Foreign Minister, Abdoulaye Diop, says his country would not obey any order on the detention of the soldiers, accused of being mercenaries.
Le sommet de la Cédéao qui a eu lieu jeudi soir en marge de l'Assemblée générale de l'ONU a décidé le principe de sanctions progressives sur des individus guinéens et contre la junte. Ces mesures font suite aux désaccords entre Conakry et l'organisation sous-régionale sur la durée de la transition. Comment les autorités de transition accueillent-elles cette annonce ? Le porte-parole du gouvernement de transition guinéen, Ousmane Gaoual Diallo est notre invité. RFI : La Cédéao a décidé ce jeudi d'établir une liste de personnes à sanctionner en Guinée et d'appliquer ces sanctions de manière graduelle. Comment réagissez-vous à cette annonce ? Ousmane Gaoual Diallo : Disons, avec beaucoup de sérénité. Je pense que c'est une annonce qui était déjà annoncée par le président bissau-guinéen [Umaro Sissoco Embalo ndlr] qui assure la présidence de la Cédéao en ce moment. Mais elle n'est pas de nature à faciliter une sortie de crise de la Guinée. La Guinée a besoin moins de sanctions que d'accompagnements. Et cet accompagnement doit absolument prendre en compte la compréhension du contexte et des spécificités de la crise guinéenne. Qu'attendez-vous de la Cédéao ? Nous attendons de la Cédéao qu'elle n'applique pas un « traitement paracétamol » à l'ensemble des crises qui secouent la sous-région, parce que chaque pays a ses spécificités et ces problèmes. Et en Guinée, la problématique qui est posée tourne autour des élections. Et donc, c'est un problème qui est vieux et depuis 30 ans, il y a quelque chose qui structure cela. C'est l'absence de confiance ou de qualité d'un fichier électoral. Mais est-ce que des discussions avec la Cédéao sur la revendication des États d'Afrique de l'Ouest, c'est-à-dire une transition raccourcie à 24 mois, peut-être ? Nous l'avons dit au médiateur de la Cédéao, le président [Thomas] Boni Yayi ainsi qu'au président en exercice quand il est arrivé. La transition guinéenne ne se discutera pas sur des paramètres périodiques simplement. Elle doit se discuter sur le contenu. Que voulons-nous faire entre maintenant et la fin de la transition ? Établir des listes électorales, faire un « toilettage » constitutionnel et institutionnel, puis séquencer les élections. C'est cela que nous voulons et combien de temps cela nous prendra, c'est à cela que nous devons nous atteler dans un exercice de transparence et d'objectivité. Mais est-ce que la discussion est toujours possible avec la Cédéao sur la durée de la transition ? Elle est toujours possible. À partir du moment où ils peuvent nous apporter des éléments objectifs sur le contenu, on peut tout discuter. Nous l'avons dit clairement : en combien de temps la Cédéao estime que la Guinée peut se doter d'un fichier électoral ainsi que d'un fichier d'état civil qui garantit sa qualité ? Et il faut l'adhésion de tous, parce qu'il faut le faire de façon à ce que chacun puisse avoir les moyens de contrôler ce fichier et de s'assurer que les parties qui le concerne y sont. Si la Cédéao estime que cela est faisable en trois mois, et bien la transition prendra trois mois. Ce n'est donc pas la durée qui pose problème, c'est ce qu'il faut faire. Ce qui ne va pas faciliter les relations entre les autorités de transition guinéennes et la Cédéao, ce sont les échanges qui ont lieu, ces derniers jours. Des mots très durs ont été prononcés notamment par le porte-parole et secrétaire général de la présidence. Amara Camara a qualifié de « honte » et de « mensonge » les propos du président de la Cédéao, le président bissau-guinéen. Est-ce que le canal n'est pas rompu après des échanges d'une telle violence ? C'est clair que lorsque le dialogue n'est pas sincère, lorsque que l'on dit une chose et que l'on fait son contraire, ce n'est pas de nature à garantir la confiance qui est nécessaire avec la Cédéao. Et donc, le président Embalo doit comprendre aussi qu'il est un porte-parole des chefs d'État de la région et que son discours doit être teinté de respect, de retenue et de distance. Et ça, c'est quelque chose que l'on ne retrouve pas concernant ces sorties médiatiques contre la Guinée et c'est quelque chose qui exaspère. Le contact ne peut pas être rompu parce qu'il n'est pas lié à un individu. La Guinée a une histoire dans la Cédéao. Une organisation dont le président Embalo assure la présidence pour une période assez limitée. Le contact est avec une institution : la Cédéao. La Guinée est représentée à travers ses diplomates. Donc il y a énormément de canaux disponibles et nous sommes disposés à maintenir ces canaux-là et à faire cet exercice de pédagogie nécessaire pour faciliter la collaboration avec cette institution sous-régionale. ►À lire aussi : La Cédéao annonce des «sanctions progressives» contre la junte en Guinée
Le président en exercice de l'organisation des États ouest-africains (Cédéao), Umaro Sissoco Embalo a prévenu, au micro de France 24 et RFI, les militaires guinéens que le pays se risquait à "de lourdes sanctions" s'ils persistaient à vouloir se maintenir au pouvoir trois ans. "Trois ans au pouvoir avant un retour de civils élus, c'est inacceptable pour la Cédéao, a-il-déclaré. Inacceptable et non négociable".
Le chef de l'État bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo préside actuellement la Cédéao qui réunit demain jeudi 22 septembre à New York un sommet extraordinaire de l'Organisation ouest-africaine. Les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet doivent être libérés sans conditions, déclare-t-il à RFI. Il s'exprime aussi sur un autre pays suspendu à la suite d'un coup d'État militaire, la Guinée Conakry. Umaro Sissoco Embalo répond à Christophe Boisbouvier et Marc Perelman de France 24. RFI / France 24 : Monsieur le président, vous avez convoqué, ce jeudi, ici, à New York, un sommet extraordinaire de la Cédéao. Pourquoi cette décision ? Umaro Sissoco Embaló : C'est le premier sommet que l'on va faire, depuis que j'ai pris la fonction de président en exercice, pour réexaminer la situation de la Guinée et celle du Mali. Parce qu'il n'y a pas de grands enjeux avec le Burkina Faso. Les choses se passent très bien au Burkina Faso. Ils respectent la feuille de route et le calendrier en particulier. Mais il semble, quand même, qu'il y a un troisième dossier qui motive cette réunion. C'est le dossier des soldats ivoiriens détenus au Mali. Cette question sera tout de même abordée. Évidemment. Évidemment que l'on va discuter ce sujet aussi. Depuis le 10 juillet, il a 46 soldats ivoiriens qui sont détenus au Mali. D'après Bamako, ce sont des « mercenaires ». Mais d'après Abidjan, on dit que ce sont des « otages ». Parce que le Mali, en échange de leur libération, réclame, aujourd'hui, l'extradition de trois opposants maliens réfugiés en Côte d'Ivoire. Quelle est votre opinion ? Plutôt des « mercenaires » ou plutôt des « otages » ? Moi, je pense que ce ne sont pas des mercenaires. On vient de voir, avant-hier, la déclaration du Secrétaire général de Nations unies qui dit que ce ne sont pas des mercenaires. Moi, à la place des Maliens, j'aurais relâché ces 49 soldats. C'est-à-dire que vous n'êtes pas d'accord pour qu'il y ait un échange entre les soldats ivoiriens et les opposants maliens ? Ce n'est pas à moi d'être d'accord ou pas. Mais moi, à la place des Maliens, je n'aurais pas émis ces conditions. Justement, il y a eu, ces dernières semaines, des tentatives de médiations : il y a eu le Nigeria, il y a eu, notamment, le Togo. Très concrètement, avez-vous récemment parlé au colonel Assimi Goïta de cette question ? Et est-ce que, ici, à New York, vous allez rencontrer le chef de la délégation malienne, le Premier ministre par intérim, Abdoulaye Maïga, pour essayer de dénouer ce problème ? Non, ce n'est pas prévu. Depuis que j'ai pris la fonction de président en exercice, je n'ai pris aucun contact avec Goïta. Donc, il n'est pas prévu non plus que je rencontre la délégation malienne. Vous avez pris la présidence de la Cédéao au moment où cette organisation a levé les sanctions économiques et commerciales contre le Mali. C'était au début du mois de juillet. Si l'on n'arrive pas à régler ce problème des soldats ivoiriens, de nouvelles sanctions pourraient-elles être mises sur la table ? Tout est possible. Tout est sur la table. On va réexaminer aussi, depuis que l'on a levé les sanctions, où nous en sommes. Parce que l'on ne peut pas banaliser notre organisation sous-régionale. Il y a des principes de la Cédéao et tout le monde doit les suivre. Justement, il semble que le pays dans lequel il y a eu un putsch et avec lequel, c'est le plus compliqué, c'est la Guinée. Vous y êtes allé. Vous avez demandé un chronogramme de deux ans pour une transition. La junte a dit « non, c'est trois ans, on ne bougera pas ». Est-ce qu'il y a là un blocage complet ? Non, il n'y a pas de blocage. Je ne pense pas que la junte ait dit trois ans, je n'ai pas entendu ça. Trente-six mois et ils le réaffirment. Non. Je pense qu'il y a une incompréhension. C'est inacceptable pour la Cédéao. Inacceptable et non négociable. Cela veut dire que si la junte maintient trois ans, là, pour le coup, il y aurait des sanctions ? Absolument. Vous n'hésiteriez pas ? Absolument. De lourdes sanctions même. On ne peut pas accepter cela. Et le colonel Doumbouya, vous échangez avec lui ou cette fois encore, les ponts sont fermés ? Non, non, non. Je suis allé là-bas, en Guinée Conakry. On a discuté. On est arrivé au consensus que l'on ne peut pas dépasser les 24 mois. Oui, mais une fois que vous êtes tombé d'accord avec le colonel Doumbouya pour 24 mois, les autorités guinéennes ont démenti. Elles ont dit « non, non, c'est 36 mois ». Tout cela, on va le voir demain pendant notre sommet. Et là, on va voir le dispositif que l'on va prendre par rapport à ça. Mais une chose que je peux vous assurer, c'est que pour la Cédéao les 36 mois ne sont pas négociables.
C'est déjà le 7ème numéro du fond de l'info. Nos journalistes Nadiya Lazzouni, Théophile Kouamouo et Thomas Dietrich décryptent l'actualité politique de la semaine passée. Au sommaire de l'édition, l'intégration du RN à la commission de la défense de l'Assemblée nationale et à la délégation parlementaire au renseignement. Une première. Le parti d'extrême-droite est-il l'idiot utile de la macronie ? Nos journalistes en débattent. On continue également de parler de la tournée africaine d'Emmanuel Macron. Le président l'a achevée, vendredi, en Guinée-Bissau, où il a rencontré le président Umaro Sissoco Embalo, pour parler notamment de la sécurité au Sahel. Avant cela, il s'était rendu au Cameroun et au Bénin, où il a serré la main à des autocrates comme Patrice Talon ou Paul Biya, qui règne sur le Cameroun depuis 40 ans. Cette tournée s'est faite sur fond de guerre d'influence avec la Russie. D'autres visites ne sont pas passées inaperçues, ce sont celles de 3 dictateurs, le président des Emirats, le maréchal d'Egypte et le prince héritier d'Arabie Saoudite reçus avec tous les honneurs à l'Elysée. Les ventes d'armes se portent bien, les droits de l'Homme beaucoup moins. La France a-t-elle oublié ses principes au profit de la realpolitik ? Théophile Kouamouo et Thomas Dietrich analysent la politique internationale d'Emmanuel Macron. ▶ Soutenez Le Média :
Un peu à l'image de l'ancienne Écomib qui était restée huit ans avant de se retirer en 2020, la Cédéao a commencé à déployer, depuis le 20 juin, une force de stabilisation en Guinée-Bissau, où le président Umaro Sissoco Embalo a échappé en février à une tentative de coup d'État. Cette mission se déploie pour un an renouvelable alors que des législatives anticipées sont prévues à la fin de l'année. Paulin Maurice Toupane, chercheur au bureau de Dakar à l'Institut d'études de sécurité est l'invité de RFI. RFI: Une force de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à Bissau, on pensait que c'était du passé. Finalement, elle revient, signe que l'instabilité est toujours de mise ? Paulin Maurice Toupane : Oui, tout à fait. L'arrivée de cette force de la Cédéao en Guinée-Bissau nous montre que le pays n'est pas encore sorti de ce cycle d'instabilité qu'il connaît depuis l'indépendance en 1974. Et en Guinée-Bissau, les antagonismes entre les principaux acteurs politiques et leur soutien au sein de l'armée ont souvent structuré le jeu politique et ont été à l'origine des différentes crises que le pays a connues. Et dans son mandat, il est question de protéger les institutions dont le président lui-même… Oui. Sécuriser le président de la République qui a été victime d'une tentative de coup d'État au mois de février, et dans la foulée, c'est lui-même qui avait demandé à la Cédéao le déploiement de cette force. Mais au-delà du président de la République, cette mission a pour mandat de protéger les principales institutions de ce pays, mais aussi de façon générale, créer un climat de sécurité pour les citoyens bissau-guinéens. Combien d'hommes en tout ? Il est prévu le déploiement de 631 hommes venus du Sénégal, du Nigeria, de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Burkina Faso. Le retour de cette force de la Cédéao crée-t-elle des frustrations au niveau de l'armée ? Il n'y a pas de signe qui pourrait nous permettre de parler de défiance au sein de l'armée. Mais pour bon nombre d'acteurs en Guinée-Bissau, l'arrivée de cette force crée des frustrations au sein d e certaines factions de l'armée qui ne voient pas d'un bon œil l'arrivée de cette mission de la Cédéao en Guinée-Bissau. Et on sait que le déploiement de troupes dans ce pays a souvent été critiqué tant au sein de l'armée que de la classe politique. C'est notamment le cas avec la mission angolaise qui avait été déployée en 2011 en Guinée-Bissau et qui a été perçue, à certains moments, par certains acteurs influents de l'armée comme une force de protection privée de l'ancien Premier ministre d'alors Carlos Gomes Junior. Ce qui avait créé des tensions entre l'armée et ce Premier ministre débouchant sur le coup d'État de 2012. Il ne faudrait pas que, pour la Cédéao, cette force soit perçue par les acteurs bissau-guinéens comme une force privée du président de la République. Et pour ce faire, elle devrait instaurer un dialogue permanent tant avec les autorités politiques et militaires, qu'avec aussi les acteurs politiques de l'opposition et de la société civile. Autre difficulté, le Parlement a été dissous. Une sorte de gouvernement provisoire a été mis en place qui a du mal à s'imposer. Le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC) a refusé d'y entrer. Est-ce à dire que le ver est dans le fruit ? Oui. Le cafouillage noté lors de la cérémonie de prestations des nouveaux membres du gouvernement nous renseigne sur les tensions au sein même des partis politiques, surtout dans la perspective de l'organisation des élections législatives qui génèrent souvent des tensions politiques et des crises post-électorales qui pourraient faire basculer le pays dans une nouvelle crise. Ces élections législatives en décembre. Pourront-elles avoir lieu en temps et en heure ? Deux défis se posent actuellement pour l'organisation des élections législatives. C'est la nomination du président de la Commission nationale électorale et la mobilisation de fonds pour l'organisation de ces élections. Et les tensions qu'il y a entre les acteurs politiques et au sein même des partis politiques ne présagent rien de bon. Et vu les défis, le report des élections ne pourra pas être exclu. Et actuellement, même dans le scénario le plus positif où ces élections se tiendront, le risque que le pays bascule encore dans une nouvelle crise institutionnelle reste très possible d'autant plus que, pour nous, les réformes institutionnelles qui sont indispensables pour la stabilité du pays n'auront pas été discutées et mises en œuvre. ► À lire aussi : La Cédéao déploie une force de stabilisation en Guinée-Bissau
The Economic Community of West African States has reiterated its commitment to democracy, saying it has decided to move in military force to stabilise countries under the threat of military take-over. A communiqué at the end of the meeting strongly condemned the attempted coup d'état in Guinea Bissau and expressed solidarity with President Umaro Sissoco Embalo and the people of Guinea Bissau. The sub-regional body also decided to maintain the military and police components of the ECOWAS Mission in The Gambia to consolidate stability in the country. The communiqué also stated that the West African leaders decided to uphold the suspension of Burkina Faso from all ECOWAS institutions until the restoration of constitutional order.
There's a reason why regions of West and Central Africa are known as the continent's coup belt. In the past 18 months alone, military leaders have toppled governments in Mali, Chad, Guinea, and Burkina Faso. And now, Guinea-Bissau has become the latest country to face an attempted army takeover. President Umaro Sissoco Embalo said the attack failed, but many of his security forces were killed. The African Union and West African bloc ECOWAS have both condemned the coup attempt. But why are they failing to prevent them in the first place? Guests: Yeah Samake Former Malian Ambassador and Former Malian Presidential Candidate Issaka Soure Author of 'Civil Wars and Coups d'Etat in West Africa' and Lecturer at General Lansana Conté University Adetunji Omotola African Analyst
*) Putin: Russia will be dragged into war if Ukraine joins NATO US Secretary of State Antony Blinken has spoken to his Russian counterpart Sergey Lavrov by phone. It is the latest attempt to de-escalate the crisis over Ukraine. Meanwhile, Russian President Vladimir Putin says he wants talks to continue. But he also said the United States and its allies are ignoring Russia's security concerns. *) Landslides kill dozens in Ecuador capital At least 22 people have been killed from a massive landslide in Ecuador. Torrential rain caused extensive flooding and mudslides in the capital Quito. More than 45 people are reported injured. Clean-up operations have begun in some streets and rescue crews are searching for survivors. *) 'Many' dead as Guinea-Bissau foils 'attack against democracy' The president of Guinea-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, has said he has survived a coup attempt. Embalo said attackers opened fire while trying to break into a government compound during a cabinet meeting. Several security personnel in the West African nation were reportedly killed fending off the gunmen. *) Lebanese Land transport unions call three-day strike over inflation Land Transport Unions have announced a three-day strike across Lebanon from Tuesday. Participants are protesting surging fuel prices and demanding better working conditions. Land transport sector employees have routinely held protests in the last couple of months. And finally … *) NFL superstar Tom Brady retires from American football Tom Brady has confirmed he is retiring from American football. Brady is widely regarded as the greatest quarterback in the NFL. He is the only player to have won seven Super Bowl titles. He played mostly for the New England Patriots but his last victory was for the Tampa Bay Buccaneers.
Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a réchappé à une tentative de coup d'État qui a fait plusieurs morts, selon lui. Il s'est présenté mardi soir devant la presse indemne et serein, après être resté coincé avec les ministres dans le palais du gouvernement, théâtre pendant plusieurs heures l'après-midi d'échanges de tirs nourris. Umaro Sissoco Embalo n'a pas précisément désigné les auteurs de cette tentative de putsch.
Na Guiné-Bissau, os deputados votaram na terça-feira uma resolução em que consideram “nulo e sem efeito” um acordo de partilha de eventuais recursos do petróleo, que terá sido assinado entre os Presidentes da Guiné-Bissau e do Senegal em Outubro do ano passado. O documento fornecido ao parlamento por intermédio do Primeiro-ministro, Nuno Nabiam, estipula que a Guiné-Bissau fica com 30% de eventuais recursos petrolíferos e o Senegal fica com 70% dos benefícios. Reagindo há dias sobre a revelação da possível existência deste acordo, Umaro Sissoco Embalo desmentiu ter rubricado este documento e afirmou que o que existe com o Senegal é um acordo estabelecido no âmbito da Agência de Gestão e Cooperação (AGC) que gere a Zona Económica Comum (ZEC) entre os dois países. “O acordo assinado com o meu irmão Macky Sal que dá 30% para a Guiné-Bissau não é sobre o petróleo”, disse Umaro Sissoco Embaló argumentando que “é preciso que as pessoas saibam estudar para que saibam interpretar. As palavras têm significados diferentes em francês e em português. Há a prospeção e a exploração do petróleo”. Declarações que surgem dias depois de Nuno Nabiam dizer que "o Governo não foi envolvido” e que "as coisas não foram tratadas conforme deviam ser. Quem devia assinar é o Governo, o parlamento ratificar e o Presidente promulgar, mas as coisas foram tratadas de forma contrária”. Foi por conseguinte neste ambiente de controvérsia que 70 parlamentares disseram ter sido com “estranheza que a Assembleia Nacional Popular (ANP) e os deputados nela representados tiveram a confirmação da existência de um acordo de gestão e cooperação entre os governos da Guiné-Bissau e do Senegal, assinado à revelia da Constituição da República da Guiné-Bissau pelo Presidente da República, Umaro Sissoco Embaló”, os deputados afirmando chumbar este alegado acordo “em defesa dos superiores interesses da nação”. A confirmar-se a efectiva existência deste acordo, ele segue-se àquele assinado aquando da constituição da Zona Económica Conjunta em 1993, em que a Guiné-Bissau entrou com 46% do seu território marítimo e o Senegal com 54%, sendo que esta zona é tida como sendo potencialmente rica em petróleo e pescado. Segundo o que ficou então estabelecido, previa-se que a Guiné-Bissau ficasse com 15% do petróleo e o Senegal com 85%, sendo que ambas as partes iriam ficar respectivamente com 50% do pescado. Só que passaram quase trinta anos e o nível de informação sobre a hipotética existência de petróleo é outro, pelo que diversas vozes dentro e fora do parlamento têm vindo a defender que “cada país explore o seu petróleo”. Em entrevista à RFI, Gilberto Charifo, investigador guineense na área de minas e hidrocarbonetos radicado em Portugal, considera que a repartição dos rendimentos do petróleo numa fasquia de 30% para a Guiné-Bissau e 70% a favor do Senegal, não se justifica. "Se realmente o acordo foi assinado, os parlamentares simplesmente estão a fazer o trabalho deles", começa por referir o estudioso que relativamente à repartição 30% contra 70% em benefício do Senegal, considera que "os argumentos deviam ser o oposto, porque por exemplo, em 1962, aquela área em que a Guiné-Bissau perdeu em tribunal, isso fez com que os guineenses sempre ficassem desconfiados. E agora o território (marítimo) da Guiné-Bissau é a partir do azimute 240 para baixo. A zona que realmente está em questão é a zona guineense que é do azimute 240 para 220 e da outra parte, dos 240 para os 266 ou 270. No acordo anterior, a zona promissora era a zona senegalesa. Hoje, a zona promissora é a parte da Guiné-Bissau." Assim sendo, na óptica do especialista em hidrocarbonetos "devia-se partir pela situação anterior, Guiné-Bissau 85% e Senegal 15%, de acordo com as regras de boa vizinhança. Agora a melhor solução é que cada um fique com a sua área, mas como há uma tradição que herdamos, temos de saber conviver com isso. Mas saliento que antes de qualquer acordo desta envergadura, deve-se fazer uma auditoria total da gestão desses últimos vinte e tal anos para saber como é que a situação está e o que é que devemos fazer daqui para a frente. Antes de assinar esses acordos, é preciso fazer um trabalho de casa extremamente amplo." Neste contexto, o estudioso guineense considera que a confirmar-se a assinatura do referido acordo "é extremamente grave porque antes podia-se entender que a Guiné-Bissau não tinha nenhuma informação correcta sobre isso, faltavam quadros, faltavam técnicos, faltava muita coisa. Estamos a falar do início dos anos 90. E agora, desde a década de 90 até hoje, já lá vão trinta anos e, nesses trinta anos, temos engenheiros, doutores e Phd's naquela áarea, pessoas competentes que poderão suportar isto e apoiar". Ao ser questionado sobre a discrepância entre a previsão de repartição de receitas e a percentagem de território marítimo com que entraram ambas as partes, o investigador Gilberto Charifo considera que é preciso ter em conta o valor de cada área para a repartição ser mais justa. "Não concordo quando se diz que o Senegal entrou com 54% da área e a Guiné-Bissau entrou com 46% e que o raciocínio seja de que a partilha deva ser de 54/46. Essa partilha não é linear. Posso entrar com 40% mas a minha área tem mais valor do que a área de quem entrou com 60%, por exemplo. Então a partilha aí seria feita consoante o valor acrescentado. O jogo mudou", acrescenta o estudioso. Relativamente à possibilidade defendida por alguns sectores de opinião de a Guiné-Bissau desistir de um qualquer acordo com o Senegal sobre o petróleo, Gilberto Charifo mostra-se favorável a esta hipótese argumentando que o país tem estrutura para avançar sozinho."O que é a própria agência (AGC) faz? A única coisa que faz é dar licenças de prospecção e pesquisa que visa a sua exploração depois. E se nós hoje em dia temos a empresa pública que trata disso, poderia ser estendida para a outra área. Isto é uma coisa simples. Na minha opinião, cada um deveria ficar com a sua área. Mas devido a laços de boa vizinhança, vamos imaginar que o petróleo tinha sido encontrado na área do Senegal, eventualmente iríamos buscar os 15%. Agora que a incidência está do lado da Guiné-Bissau, para mantermos a regra de boa vizinhança, devíamos também inverter a situação, 85% para a Guiné-Bissau e 15% para o Senegal", considera o investigador.
Le président de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a rencontré le président français à Paris, le vendredi 15 octobre 2021. L'occasion pour Emmanuel Macron de le féliciter pour la lutte menée en Guinée-Bissau contre le trafic de drogue et la corruption, mais aussi pour sa médiation auprès des nouvelles autorités de Guinée depuis le renversement d'Alpha Condé. Umaro Sissoco Embaló a également nié toute préparation de coup d'État en cours, au lendemain des déclarations du patron de l'armée bissau-guinéenne à ce propos devant la police militaire à Bissau. Il est interrogé par Alain Foka. RFI : On a vu que vous avez été reçu par le président Emmanuel Macron. De quoi avez-vous parlé ? J'ai cru entendre qu'il était question de trafic de drogue puisque votre pays est un peu présenté comme une plaque tournante du trafic de drogue dans le continent… Umaro Sissoco Embalo : Ça, c'est du passé. On ne parle plus de ça en Guinée-Bissau, depuis que je suis arrivé. On ne parle plus de trafic de drogue, corruption. C'est une chose qui est terminée. Est-ce que c'est vrai que l'on puisse combattre la corruption, dans cet endroit-là, et le trafic de drogue, vu l'endroit où se trouve la Guinée-Bissau, à côté de la Gambie où c'est une plaque tournante pour les narcotrafiquants qui arrivent d'Amérique Latine ? C'est l'homme qui fait la fonction. Une fois arrivé, moi je suis un homme qui n'a pas de compromis. Je suis engagé et la page est tournée. Il y a des choses qui ne sont pas négociables. Mais est-ce que le général Embalo peut arrêter l'ancien chef d'Etat-major qui est considéré comme l'un des chefs des narcotrafiquants ? Je n'ai aucune preuve. J'ai demandé aux Américains « Vous me donnez une preuve, je vais le juger en Guinée-Bissau. Je le mettrai en prison » mais il faut les preuves tangibles. Pendant que vous êtes ici, en France, on a entendu votre chef d'Etat-major déclarer qu'il avait débusqué une tentative de coup d'Etat contre vous qui se préparait. Ce n'est pas ça qu'il voulait dire. Il est en train de dissuader les jeunes de ne pas se mettre dans les choses des coups d'Etat. C'est un conseil qu'il est en train de donner et les gens l'ont mal compris. Mais lorsque qu'on entend cela, Monsieur le président, on sait que vous avez soutenu les putschistes qui sont en Guinée Conakry contre le président Alpha Condé. Vous avez approuvé ce putsch ? Non, je suis un démocrate. Malgré le fait qu'Alpha et moi, nous ne nous aimons pas, je ne peux pas soutenir un putsch. Mais la position de la CEDEAO qui condamnait ce putsch, vous ne l'avez pas suivie. Vous étiez plutôt en train d'estimer que c'était une condamnation de principe. Non, il n'y a pas un putsch nécessaire. Malgré le fait qu'Alpha Condé avait déjà 83 ans, la manière dont il a conduit le pays, les divisions ethniques qu'il a faites là-bas, ça ne peut pas me donner le plaisir de soutenir un putsch. Moi j'ai laissé le camp, j'ai changé mon uniforme militaire de général pour devenir civil. Le putsch est démodé. On sait que vous entretenez des rapports avec le président Doumbouya aujourd'hui. On sait que vous entretenez des rapports avec ceux du Mali. On a le sentiment que se forme un club des officiers qui reprennent le pouvoir dans une région de l'Afrique de l'Ouest… Doumbouya, on a même parlé avant-hier. Aujourd'hui c'est un chef d'Etat de facto. Doumbouya et Goïta sont des chefs d'État. Mais je veux revenir à la condamnation de la Cédéao. Etes-vous solidaire des sanctions contre ces deux États (le Mali et la Guinée) ? Ça, c'est une question de principe. On ne peut pas légitimer les coups d'Etat, mais Conakry est exclue aujourd'hui de la Cédéao. Mais vous êtes son voisin. Est-ce que vous continuez de commercer ? Moi je l'ai dit, avant-hier je parlais avec mon jeune frère Doumbouya. Je dois même me rendre à Conakry, incessamment. Alors vous allez vous rendre à Conakry. Est-ce que ce n'est pas une rupture même de ces sanctions dont on parle ? Non, le président de la Sierra Leone était là-bas. Nous sommes des voisins. N'avez-vous pas le sentiment que s'installe une espèce de désordre dans cette zone qui semblait plutôt pacifiée, en pleine démocratisation ? Des fois, il ne faut pas juger la réaction, il faut juger la provocation. Nous, on dit ça dans l'armée. Le président Alpha, son âge n'a pas joué en sa faveur et son tempérament non plus. Il s'était fait trop d'ennemis. On nous a dit que vous étiez en train de négocier pour son exil dans un pays, c'est vrai ? Et vers quel pays le voyez-vous ? Le président Sassou-Nguesso du Congo est parmi les premiers. Il a dit qu'il pouvait le prendre. C'est un ami du président Alpha de longue date. Le président Sassou quand il m'a appelé, beaucoup de présidents m'ont appelé. Erdogan m'avait appelé. Beaucoup de chefs d'Etat ne connaissaient pas Doumbouya. Mais j'ai cherché le numéro de Doumbouya. Je lui ai dit « mon frère, il faut tenir en considération l'âge d'Alpha. » Alors on va l'envoyer où finalement ? Ça, c'est Alpha qui sait et les nouvelles autorités guinéennes et puis le président Erdogan de Turquie aussi. Erdogan m'avait dit qu'il pouvait prendre Alpha pour des questions humanitaires, pour voir son médecin parce qu'il a son médecin là-bas. Moi, je n'ai fait que transmettre. Mais le président Sassou-Nguesso effectivement je ne l'ai jamais vu triste comme ces jours, pendant le coup d'Etat. Alors on vous voit de plus en plus en déplacement. On vous a vu au Brésil récemment, vous étiez en Belgique récemment aussi. Là vous êtes en France. A quoi rime ce grand balais diplomatique ? C'est un pays de président qui aime voyager, ou bien il y a des choses concrètes que vous signez pour votre pays ? Non, on avait disparu des radars et il faut que ce soit le président à le ramener. Mais quels sont les avantages que vous pouvez offrir ? Aujourd'hui par exemple on a rétabli les relations de confiance avec les bailleurs, notamment l'Union européenne et le FMI. Mais vous savez que ce qui fait peur dans la sous-région, c'est le trafic de drogue. Est-ce qu'aujourd'hui il y a de la sécurité ? Est-ce qu'aujourd'hui on a mis fin à ce fléau ? Aujourd'hui, on ne parle plus d'affaires de drogue en Guinée-Bissau.