Podcasts about thuringe

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Le Bach du dimanche
Épisode 34 : Dernier trajet à bicyclette : Sondershausen-Wolkramshausen

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 5:02


durée : 00:05:02 - Épisode 34 : Dernier trajet à bicyclette - Sondershausen-Wolkramshausen - Jeudi 16 mai 2024, la troupe roule à bicyclette pour la dernière fois, départ de Sondershausen après la répétition, en direction de Nordhausen, pour atteindre la petite localité de Wolkramshausen qui est à une quinzaine de kilomètres, la destination la plus au nord de cette tournée en Thuringe…

Le Bach du dimanche
Épisode 33 : Répétitions à Sondershausen

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 4:59


durée : 00:04:59 - Épisode 33 : Répétitions à Sondershausen - La troupe répète à Sondershausen, au Nord de la Thuringe, à la Landesmusikakademie, l'Académie de musique du Land de Thuringe fondée en 2005, une institution centrale pour l'éducation et la formation musicale dans cette région.

land nord thuringe sondershausen
Reportage International
Élections en Allemagne: l'extrême droite à la conquête de l'Ouest

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 2:25


Dominateur en ex-Allemagne de l'Est, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) pousse désormais son offensive à l'Ouest. Et notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où il est annoncé à 15% aux élections fédérales du 23 février. De notre envoyé spécial de retour de Rhénanie-du-Nord-Westphalie,Une petite estrade, quatre banderoles, quelques mange-debout et c'est à peu près tout. S'il n'y avait la sono qui hurle une musique énervée, on pourrait presque passer à côté. Ce samedi matin, à l'heure où l'on fait ses courses, l'Alternative pour l'Allemagne tient meeting dans le centre-ville de Moers. Pour l'occasion, Knuth Meyer-Soltau a coiffé sa plus belle casquette : rouge pétant et un slogan – « Make Germany great again » – qui claque comme la gifle qu'il a menacé de flanquer à un élu écolo quatre jours plus tôt. L'impudent avait qualifié les députés de l'AfD de « nazis » lors d'une table ronde à laquelle ils étaient tous les deux conviés ; le candidat pour la circonscription 139 n'avait pas apprécié.« Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle-t-il maintenant au micro. Il est question d'immigration. Le parti d'extrême droite est parvenu à placer son sujet fétiche au centre de la campagne électorale, bien aidé par les attaques liées à des étrangers qui se sont multipliées ces derniers mois. Chaque formation y va de ses propositions. Celle de l'AfD tient en quatre syllabes : « remigration ». Largement tabou il y a encore un an, le mot est désormais parfaitement assumé. « Cela signifie le renvoi de toutes les personnes violentes et non intégrées », éclaire Daniel Zerbin, membre du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et candidat à Herne. Non intégrées ? « Celles qui ne respectent pas nos principes : l'égalité femmes/hommes, la loi supérieure à la religion… »À lire aussi«J'ai toujours essayé de m'intégrer»: Khallof al-Mohamad, une histoire allemande« C'est le signe que ça va mal, non ? »L'événement n'a pas déplacé les foules. Du moins pas de ce côté-ci de la rue. Ils ne sont qu'une grosse centaine face à la scène, tout droits, comme figés par le froid. Ernst, 58 ans, bonnet BMW jusqu'aux sourcils et parka jusqu'au menton, est venu en famille pour se faire une idée. Il n'est pas certain de voter AfD, mais ne l'exclut pas non plus. Il attend en tout cas du futur gouvernement qu'il « redresse » le pays et cesse de taxer les pensions. Il s'inquiète : « Quand on voit des personnes âgées obligées de ramasser les bouteilles consignées dans la rue, c'est le signe que ça va mal, non ? »Ernst assure cependant ne rien avoir contre les immigrés, « tant qu'ils travaillent et qu'ils paient leurs impôts ». « Mais ceux qui se croient dans un pays de cocagne et qui vivent ici à nos frais… à un moment, ça va bien. » Son fils Matthias embraye d'un ton docte : « Quand on s'installe dans un pays, il faut s'y adapter. Pas changer, s'adapter. Et surtout payer ses impôts ou chercher du travail. » Mais l'intégration est une démarche collective, poursuit le jeune homme. « C'est aussi de notre responsabilité. C'est aussi à nous de les prendre par la main. C'est comme ça qu'on forme une société. » Sur le trottoir opposé, on se met soudain à scander : « Nazis, dehors ! Nazis, dehors ! » Quelque 600 personnes sont massées là, sous la surveillance d'une poignée de policiers et des pancartes aux slogans bien sentis. Louis, boucle dans le nez et ongles colorés, n'a pas encore l'âge de voter, mais il a tenu à manifester « avant qu'il ne soit trop tard ». « Si nous les laissons continuer, nous nous retrouverons ici dans cinq ans en nous disant : "Si seulement nous avions fait quelque chose pour l'empêcher" ». Nina a fait vingt minutes de route depuis Oberhausen pour les mêmes raisons. Elle aussi craint de voir l'Allemagne glisser à son tour vers l'extrême droite. « Il faut poser les jalons maintenant », estime-t-elle. Dans la brècheLa quadra à la tenue arc-en-ciel a de quoi s'alarmer. Douze ans après sa création, l'AfD gagne du terrain à chaque scrutin. Après avoir pulvérisé les scores lors des élections estivales dans le Brandebourg, en Saxe et en Thuringe, elle s'impose comme deuxième force politique à l'échelle nationale, juste derrière les conservateurs de la CDU/CSU. Surtout, sa popularité s'étend désormais au-delà des régions sinistrées de l'ancienne RDA. Dans les très prospères Bavière et Bade-Wurtemberg, elle est donnée en deuxième position. Elle est troisième en Rhénanie-Palatinat et quatrième en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les sondages la placent à 15%, soit un bond de huit points par rapport aux élections de 2021.« En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l'AfD s'est engouffrée dans le vide laissé par le Parti social-démocrate », constate Volker Kronenberg, professeur à l'Institut de sciences politiques et de sociologie de l'Université de Bonn. Il explique : ces vingt dernières années, le SPD a peu à peu délaissé le monde ouvrier pour se tourner vers les fonctionnaires, les intellectuels et les jeunes urbains, en se concentrant sur des sujets jusque-là défendus par les Verts. Un choix stratégique qui s'est avéré désastreux, en particulier dans la région industrielle de la Ruhr, où la transition énergétique et le déclin économique, additionnés aux défis de l'immigration, ont engendré un profond sentiment d'insécurité au sein de la population. « L'AfD a su parfaitement exploiter ces inquiétudes », remarque Volker Kronenberg.À lire aussiSortie du charbon: en Allemagne, les défis d'une région en pleine mutationLe parti d'Alice Weidel a beau multiplier les outrances, laisser l'un de ses leaders faire l'apologie du nazisme ou se choisir un slogan inspiré du IIIe Reich, rien ne paraît ralentir sa progression. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, on est cependant encore loin du raz-de-marée observé à l'Est. « La région, et l'Ouest en général, n'est pas un bastion de l'AfD. Les grandes villes universitaires telles que Bonn, Münster ou Cologne ne sont pas des bastions de l'AfD », insiste Volker Kronenberg. Pour nuancer aussitôt : « Concernant les villes de la Ruhr, comme Gelsenkirchen ou Duisbourg, c'est différent. »« De pire en pire »Duisbourg, 500 000 habitants dont près d'un quart de nationalité étrangère, affiche un air morose. Et ce n'est pas seulement à cause de ses rues sans charme. La ville qui fut brièvement la plus riche d'Allemagne dans les années 50 recense aujourd'hui 12% de chômeurs, plus du double de la moyenne nationale. C'est surtout la criminalité qui inquiète. Si elle n'a progressé dans son ensemble que de 3% en 2023, les homicides, viols et agressions à l'arme blanche ont quant à eux fortement augmenté. Or ce sont ces faits divers violents qui marquent les esprits.« Ça a commencé il y a cinq ans et c'est de pire en pire », déplore Frauke Pilarek. Dans la salle à manger de son appartement du centre-ville, l'enseignante fait défiler les articles de presse sur son téléphone portable pour appuyer ses dires. Radio Duisbourg, 3 février 2025 : un homme poignardé à mort par un Germano-Marocain. Spiegel, 28 avril 2023 : un Syrien de 26 ans soupçonné d'avoir agressé cinq personnes au couteau en l'espace de dix jours à Duisbourg. Rheinische Post, 31 octobre 2023 : un jeune homme avoue avoir poignardé sa mère qui le maltraitait. Frauke n'en revient toujours pas. « Ça s'est passé juste en bas de chez moi ! »Quand elle s'est surprise un jour à changer de trottoir en voyant arriver « un groupe de Syriens », Frauke s'est demandée ce qui ne tournait pas rond chez elle. « C'est tellement contraire à mon éducation et à mes valeurs chrétiennes. » Elle a observé le même changement chez son fils de 17 ans, un garçon « mature, à l'esprit ouvert ». « Je sais que c'est quelqu'un de bien. Et pourtant, parfois, en rentrant, il me dit : "Dans la rue, j'étais le seul à parler allemand". Mon fils se méfie et je trouve ça dommage. » Équilibrer les rapports de forceFrauke parle d'une peur « irrationnelle ». Une peur, dit-elle, que l'AfD « sait parfaitement instrumentaliser ». Elle a longuement réfléchi à la question. « Les personnes qui ne sont pas conscientes de cette manipulation peuvent facilement tomber dans le piège de l'extrême droite. Comme l'Allemagne et la région vont de plus en plus mal, les gens ont tendance à se tourner vers les partis qui proposent des solutions apparemment faciles. »À 100 km de là, attablé dans un café de Bonn, Wolfgang Truckenbrodt plaide « non coupable ». « On s'impose par les faits », assure-t-il dans un français parfait, hérité d'un père diplomate. Son père, raconte le septuagénaire d'un ton aimable, a fait partie de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont parcouru l'Europe pour faire venir des travailleurs en Allemagne. L'homme au physique imposant, petite moustache et crâne rasé, réclame à son tour aujourd'hui une immigration « choisie ». À 72 ans, dont vingt passés dans les rangs de la CDU, il incarne cette aile de l'AfD davantage tournée vers l'Amérique de Trump que la Russie de Poutine et qui considère la radicalité de ses homologues de l'Est d'un œil désapprobateur. Des victoires à l'Ouest permettraient d'équilibrer les rapports de force au sein du parti, estime-t-il. Dans une circonscription peuplée d'étudiants, Wolfgang Truckenbrodt reconnaît pour sa part n'avoir aucune chance. Il y a quatre ans, il avait obtenu 3% des voix aux élections locales. Il serait cette fois « assez satisfait » s'il finissait à 10%.

Reportage international
Élections en Allemagne: l'extrême droite à la conquête de l'Ouest

Reportage international

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 2:25


Dominateur en ex-Allemagne de l'Est, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) pousse désormais son offensive à l'Ouest. Et notamment en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où il est annoncé à 15% aux élections fédérales du 23 février. De notre envoyé spécial de retour de Rhénanie-du-Nord-Westphalie,Une petite estrade, quatre banderoles, quelques mange-debout et c'est à peu près tout. S'il n'y avait la sono qui hurle une musique énervée, on pourrait presque passer à côté. Ce samedi matin, à l'heure où l'on fait ses courses, l'Alternative pour l'Allemagne tient meeting dans le centre-ville de Moers. Pour l'occasion, Knuth Meyer-Soltau a coiffé sa plus belle casquette : rouge pétant et un slogan – « Make Germany great again » – qui claque comme la gifle qu'il a menacé de flanquer à un élu écolo quatre jours plus tôt. L'impudent avait qualifié les députés de l'AfD de « nazis » lors d'une table ronde à laquelle ils étaient tous les deux conviés ; le candidat pour la circonscription 139 n'avait pas apprécié.« Ça ne peut pas continuer comme ça », martèle-t-il maintenant au micro. Il est question d'immigration. Le parti d'extrême droite est parvenu à placer son sujet fétiche au centre de la campagne électorale, bien aidé par les attaques liées à des étrangers qui se sont multipliées ces derniers mois. Chaque formation y va de ses propositions. Celle de l'AfD tient en quatre syllabes : « remigration ». Largement tabou il y a encore un an, le mot est désormais parfaitement assumé. « Cela signifie le renvoi de toutes les personnes violentes et non intégrées », éclaire Daniel Zerbin, membre du Parlement de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et candidat à Herne. Non intégrées ? « Celles qui ne respectent pas nos principes : l'égalité femmes/hommes, la loi supérieure à la religion… »À lire aussi«J'ai toujours essayé de m'intégrer»: Khallof al-Mohamad, une histoire allemande« C'est le signe que ça va mal, non ? »L'événement n'a pas déplacé les foules. Du moins pas de ce côté-ci de la rue. Ils ne sont qu'une grosse centaine face à la scène, tout droits, comme figés par le froid. Ernst, 58 ans, bonnet BMW jusqu'aux sourcils et parka jusqu'au menton, est venu en famille pour se faire une idée. Il n'est pas certain de voter AfD, mais ne l'exclut pas non plus. Il attend en tout cas du futur gouvernement qu'il « redresse » le pays et cesse de taxer les pensions. Il s'inquiète : « Quand on voit des personnes âgées obligées de ramasser les bouteilles consignées dans la rue, c'est le signe que ça va mal, non ? »Ernst assure cependant ne rien avoir contre les immigrés, « tant qu'ils travaillent et qu'ils paient leurs impôts ». « Mais ceux qui se croient dans un pays de cocagne et qui vivent ici à nos frais… à un moment, ça va bien. » Son fils Matthias embraye d'un ton docte : « Quand on s'installe dans un pays, il faut s'y adapter. Pas changer, s'adapter. Et surtout payer ses impôts ou chercher du travail. » Mais l'intégration est une démarche collective, poursuit le jeune homme. « C'est aussi de notre responsabilité. C'est aussi à nous de les prendre par la main. C'est comme ça qu'on forme une société. » Sur le trottoir opposé, on se met soudain à scander : « Nazis, dehors ! Nazis, dehors ! » Quelque 600 personnes sont massées là, sous la surveillance d'une poignée de policiers et des pancartes aux slogans bien sentis. Louis, boucle dans le nez et ongles colorés, n'a pas encore l'âge de voter, mais il a tenu à manifester « avant qu'il ne soit trop tard ». « Si nous les laissons continuer, nous nous retrouverons ici dans cinq ans en nous disant : "Si seulement nous avions fait quelque chose pour l'empêcher" ». Nina a fait vingt minutes de route depuis Oberhausen pour les mêmes raisons. Elle aussi craint de voir l'Allemagne glisser à son tour vers l'extrême droite. « Il faut poser les jalons maintenant », estime-t-elle. Dans la brècheLa quadra à la tenue arc-en-ciel a de quoi s'alarmer. Douze ans après sa création, l'AfD gagne du terrain à chaque scrutin. Après avoir pulvérisé les scores lors des élections estivales dans le Brandebourg, en Saxe et en Thuringe, elle s'impose comme deuxième force politique à l'échelle nationale, juste derrière les conservateurs de la CDU/CSU. Surtout, sa popularité s'étend désormais au-delà des régions sinistrées de l'ancienne RDA. Dans les très prospères Bavière et Bade-Wurtemberg, elle est donnée en deuxième position. Elle est troisième en Rhénanie-Palatinat et quatrième en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les sondages la placent à 15%, soit un bond de huit points par rapport aux élections de 2021.« En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, l'AfD s'est engouffrée dans le vide laissé par le Parti social-démocrate », constate Volker Kronenberg, professeur à l'Institut de sciences politiques et de sociologie de l'Université de Bonn. Il explique : ces vingt dernières années, le SPD a peu à peu délaissé le monde ouvrier pour se tourner vers les fonctionnaires, les intellectuels et les jeunes urbains, en se concentrant sur des sujets jusque-là défendus par les Verts. Un choix stratégique qui s'est avéré désastreux, en particulier dans la région industrielle de la Ruhr, où la transition énergétique et le déclin économique, additionnés aux défis de l'immigration, ont engendré un profond sentiment d'insécurité au sein de la population. « L'AfD a su parfaitement exploiter ces inquiétudes », remarque Volker Kronenberg.À lire aussiSortie du charbon: en Allemagne, les défis d'une région en pleine mutationLe parti d'Alice Weidel a beau multiplier les outrances, laisser l'un de ses leaders faire l'apologie du nazisme ou se choisir un slogan inspiré du IIIe Reich, rien ne paraît ralentir sa progression. En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, on est cependant encore loin du raz-de-marée observé à l'Est. « La région, et l'Ouest en général, n'est pas un bastion de l'AfD. Les grandes villes universitaires telles que Bonn, Münster ou Cologne ne sont pas des bastions de l'AfD », insiste Volker Kronenberg. Pour nuancer aussitôt : « Concernant les villes de la Ruhr, comme Gelsenkirchen ou Duisbourg, c'est différent. »« De pire en pire »Duisbourg, 500 000 habitants dont près d'un quart de nationalité étrangère, affiche un air morose. Et ce n'est pas seulement à cause de ses rues sans charme. La ville qui fut brièvement la plus riche d'Allemagne dans les années 50 recense aujourd'hui 12% de chômeurs, plus du double de la moyenne nationale. C'est surtout la criminalité qui inquiète. Si elle n'a progressé dans son ensemble que de 3% en 2023, les homicides, viols et agressions à l'arme blanche ont quant à eux fortement augmenté. Or ce sont ces faits divers violents qui marquent les esprits.« Ça a commencé il y a cinq ans et c'est de pire en pire », déplore Frauke Pilarek. Dans la salle à manger de son appartement du centre-ville, l'enseignante fait défiler les articles de presse sur son téléphone portable pour appuyer ses dires. Radio Duisbourg, 3 février 2025 : un homme poignardé à mort par un Germano-Marocain. Spiegel, 28 avril 2023 : un Syrien de 26 ans soupçonné d'avoir agressé cinq personnes au couteau en l'espace de dix jours à Duisbourg. Rheinische Post, 31 octobre 2023 : un jeune homme avoue avoir poignardé sa mère qui le maltraitait. Frauke n'en revient toujours pas. « Ça s'est passé juste en bas de chez moi ! »Quand elle s'est surprise un jour à changer de trottoir en voyant arriver « un groupe de Syriens », Frauke s'est demandée ce qui ne tournait pas rond chez elle. « C'est tellement contraire à mon éducation et à mes valeurs chrétiennes. » Elle a observé le même changement chez son fils de 17 ans, un garçon « mature, à l'esprit ouvert ». « Je sais que c'est quelqu'un de bien. Et pourtant, parfois, en rentrant, il me dit : "Dans la rue, j'étais le seul à parler allemand". Mon fils se méfie et je trouve ça dommage. » Équilibrer les rapports de forceFrauke parle d'une peur « irrationnelle ». Une peur, dit-elle, que l'AfD « sait parfaitement instrumentaliser ». Elle a longuement réfléchi à la question. « Les personnes qui ne sont pas conscientes de cette manipulation peuvent facilement tomber dans le piège de l'extrême droite. Comme l'Allemagne et la région vont de plus en plus mal, les gens ont tendance à se tourner vers les partis qui proposent des solutions apparemment faciles. »À 100 km de là, attablé dans un café de Bonn, Wolfgang Truckenbrodt plaide « non coupable ». « On s'impose par les faits », assure-t-il dans un français parfait, hérité d'un père diplomate. Son père, raconte le septuagénaire d'un ton aimable, a fait partie de ceux qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont parcouru l'Europe pour faire venir des travailleurs en Allemagne. L'homme au physique imposant, petite moustache et crâne rasé, réclame à son tour aujourd'hui une immigration « choisie ». À 72 ans, dont vingt passés dans les rangs de la CDU, il incarne cette aile de l'AfD davantage tournée vers l'Amérique de Trump que la Russie de Poutine et qui considère la radicalité de ses homologues de l'Est d'un œil désapprobateur. Des victoires à l'Ouest permettraient d'équilibrer les rapports de force au sein du parti, estime-t-il. Dans une circonscription peuplée d'étudiants, Wolfgang Truckenbrodt reconnaît pour sa part n'avoir aucune chance. Il y a quatre ans, il avait obtenu 3% des voix aux élections locales. Il serait cette fois « assez satisfait » s'il finissait à 10%.

Le Bach du dimanche
Épisode 24 : Au cœur de la Thuringe

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 5:17


durée : 00:05:17 - Épisode 24 : Au cœur de la Thuringe - Echange avec Raphaël Pichon sur le retour aux sources et les questions d'authenticité pendant la grande marche jusqu'à Erfurt…

Le Bach du dimanche
Épisode 22 : Deuxième marche Arnstadt-Erfurt

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 5:10


durée : 00:05:10 - Épisode 22 : Deuxième marche Arnstadt-Erfurt - Changement de rythme à partir du lundi 13 mai 2024 avec une journée entière de marche à pied à travers champs pour rejoindre Erfurt, la capitale de la Thuringe, à plus d'une vingtaine de kilomètres au nord de Arnstadt…

Le Bach du dimanche
Épisode 16 : Rencontre avec Christoph Drescher

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Dec 15, 2024 5:16


durée : 00:05:16 - Épisode 16 : Rencontre avec Christophe Dresher - Christoph Drescher est depuis 20 ans le directeur artistique des Semaines Bach de Thuringe, un festival d'une cinquante de concerts qui se déroule chaque année au moment de Pâques dans les lieux où a vécu Jean-Sébastien Bach…

Le Bach du dimanche
Épisode 10 : Arnstadt - répétitions du premier concert

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Nov 3, 2024 5:07


durée : 00:05:07 - Épisode 10 : Arnstadt - répétitions du premier concert - La troupe s'imprègne des lieux et commence à répéter le premier programme centré sur la musique des origines, celle dans laquelle baigne Bach jeune homme en Thuringe ; des œuvres composées par les membres de sa si vaste famille de musiciens…

Le Bach du dimanche
Épisode 8 : Arrivée à Arnstadt

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 5:11


durée : 00:05:11 - Épisode 8 : Arrivée à Arnstadt - Découverte de « la porte de la forêt de Thuringe ». Bach a vécu 4 années dans cette petite ville calme et tranquille qui se situe à quelques kilomètres du poumon vert de l'Allemagne centrale. C'est à Arnstadt que le jeune organiste de 20 ans a rencontré sa première épouse Maria Barbara…

Droits et libertés | Deutsche Welle
L'avenir du Hezbollah//La construction d'une mosquée semée d'embûches en Thuringe

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 12:30


Quel avenir pour le mouvement chiite libanais après le début des frappes israéliennes?// Un représentant de la communauté ahmadiyya veut construire une mosquée depuis plus de 7 ans à Erfurt et ce n'est pas chose simple, avec une AfD désormais majoritaire.

Les matins
Berlin, une île dans le Brandebourg

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 26, 2024 2:27


durée : 00:02:27 - Les Échos d'ailleurs - par : Géraldine Schwarz - Après la Saxe et la Thuringe, le parti d'extrême droite Alternative pour Allemagne (AfD) a fait une nouvelle percée spectaculaire lors des élections régionales du Brandebourg. Géraldine Schwarz, journaliste franco-allemande, raconte la création des lignes invisibles entre l'est et l'ouest.

Le Bach du dimanche
Épisode 4 : Itinéraire en Thuringe

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Sep 22, 2024 5:25


durée : 00:05:25 - Épisode 4 : Itinéraire en Thuringe - Les routes foulées par Pygmalion suivent les étapes de la biographie de Bach et correspondent à un choix de 4 splendides églises baroques présentant des atouts esthétiques et acoustiques pour les concerts et un reportage filmé pour Arte par Camera Lucida (François-René Martin, réalisation)…

Revue de presse internationale
À la Une: la mort de l'un des grands dirigeants du Hezbollah libanais

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 21, 2024 4:10


Chacun y va de son portrait d'Ibrahim Aqil, Der Spiegel à Berlin rappelle les accusations d'implication dans l'affaire des otages américains et allemands au Liban dans les années 80, The Washington Post rebondit sur les attentats contre l'ambassade américaine à Beyrouth qui ont fait 63 morts, le Boston Globe de rappeler celui contre la caserne du Corps des Marines américains, plus de 300 victimes, à chaque fois, on qualifie Ibrahim Aqil de « cerveau des opérations ».La Repubblica en Italie le dépeint comme « l'un des hommes les plus recherchés » par les États-Unis, qui avaient « mis sa tête à prix depuis 2019, récompense : 7 millions de dollars ».Ibrahim Aqil évidemment dans le viseur de l'état hébreu également, dans le Jérusalem Post, deux dirigeants de l'armée israélienne assurent que « les commandants éliminés (vendredi) planifiaient "leur 7 octobre" depuis des années ».Le quotidien espagnol El Pais insiste une nouvelle fois sur « le risque d'une guerre totale » à l'heure où la région en est « à son plus grand point de tension en près d'un an de guerre » estime-t-on à Madrid.À lire aussiLiban: Israël décapite l'état-major de la force al-Radwan, l'unité d'élite du HezbollahEt paradoxalement ce samedi, et comme tous les 21 septembre depuis 1981, les Nations unies célèbrent la journée internationale de la paixL'occasion pour Le Temps en Suisse d'y consacrer un édito. Dans un pays, parfois moqué pour sa neutralité, le quotidien tacle gentiment les autorités : « toujours promptes à vanter leurs bons offices » peut-on lire, mais qui « devrait montrer davantage d'audace pour proposer des médiations ».« La Suisse n'est-elle pas », se demande Le Temps, « à l'origine de l'initiative de Genève sur la question israélo-palestinienne ? », « à Berne, on devrait s'en rendre compte : la frilosité n'est pas le meilleur gage de sécurité » conclut le journal.Un an après sa mort, Mohamed Al Fayed visé par des dizaines d'accusations d'agressions sexuelles et de violsPar des employées du magasin de luxe Harrods à Londres ou du très chic palace Ritz à Paris, dont l'égyptien était propriétaire. Depuis hier les témoignages pleuvent, ceux notamment de Lindsay, Gemma et Katherine qui prennent la parole dans The Independent, « nous ne nous sommes jamais connues » lance l'une d'entre elles, « mais avons décidé de guérir ensemble ».Une sorte de thérapie de groupe où chacune y va de son témoignage, « très souvent les abus et les humiliations avaient lieu sur le yacht d'Al Fayed amarré près de Monaco » peut-on lire dans le quotidien anglais. Gemma se souvient notamment de cette fois où le multimillionnaire « lui a lancé un homard parce qu'elle ne parlait pas », c'était poursuit-elle « lors d'un diner avec le célèbre animateur Piers Morgan et le footballeur Ashley Cole ».À lire aussiRoyaume-Uni: l'ex-propriétaire du Ritz et de Harrods accusé de viols et agressions sexuelles par 37 femmesLe Soir en Belgique brosse le portrait de l'une des avocates des victimes présuméesGloria Allred, « figure » dit-on à Bruxelles, « de la défense des femmes face à des prédateurs sexuels célèbres et puissants », sont cités pêle-mêle Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein ou encore R.Kelly.Elle qui rappelle sans cesse « que ce genre de prédateurs n'agit pas seul, sans le nommer », insiste Le Soir, « Gloria Allred dénonce le patriarcat, à l'œuvre dans les très grandes sociétés et ses conséquences ».Dans un autre article signé The Independent, un ancien rédacteur en chef de Vanity Fair raconte comment dès 1995 il a « tenté de révéler les abus de Mohamed Al-Fayed », et surtout comment ce dernier « a manipulé tout le monde autour de lui ».En Allemagne, on vote demain dans le BrandebourgVingt jours après la double victoire inédite de l'extrême droite en Saxe et en Thuringe, le scrutin pourrait une nouvelle fois tourner en faveur de l'AfD, dont l'une des principales stratégies semble être de s'attaquer aux migrants.Dans Die Welt, un reportage nous emmène dans une ville de Hesse, où assure-t-on « les frais de collecte des ordures » ont doublé. La faute, selon le parti, aux immigrés « car ils ne trient pas les déchets ».Le quotidien précise que c'est « une commune qui compte 10 000 habitants », parmi lesquels 140 migrants. Le maire de la ville y dénonce une « fumisterie », apportant dans le même temps des explications, il évoque notamment - et cela sur l'ensemble du territoire allemand-, « un secteur confronté à des charges plus lourdes, des salaires plus élevés, et du carburant plus cher ».

Reportage International
Allemagne: l'inquiétude des médecins étrangers après la victoire de l'AfD en Saxe et en Thuringe

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 2:35


Après la victoire de l'extrême droite en Saxe et en Thuringe, le 1er septembre dernier, le doute grandit auprès du personnel soignant d'origine étrangère installé dans cette région. Si certains sont déjà partis, comment ceux qui restent envisagent leur avenir dans un tel climat de hausse de la xénophobie, sachant que le secteur de la santé ne pourrait pas fonctionner sans ces soignants étrangers. De notre correspondante en Allemagne,Arrivé en Allemagne il y a 10 ans déjà, Samer Matar est un médecin syrien qui travaille, depuis 2021, en tant que cardiologue dans la ville saxonne de Leipzig. Sa ville de cœur, comme il le dit, qu'il envisage pourtant de quitter. En cause, les 30 % obtenus il y a trois semaines par l'extrême droite dans cette région.« Je suis en train de changer de poste pour vivre dans une région où l'extrême droite n'est pas aussi forte », confie-t-il. En Saxe, l'AfD [Alternative pour l'Allemagne, le principal parti d'extrême-droite, NDLR] a obtenu 30 % des suffrages, un score qui risque d'augmenter dans les années à venir. Je n'ose pas imaginer ma vie ici sur le long terme », se désole-t-il.Craintif quant à l'avenir, ce cardiologue reconnaît toutefois ne pas être victime de racisme dans son activité professionnelle, les médecins bénéficiant encore d'un certain respect de la part de la population, mais cela pourrait changer. Selon lui, la perspective de départ massif pourrait s'avérer dramatique pour des régions comme la Saxe et la Thuringe, situées dans l'est de l'Allemagne. À l'heure actuelle, en Saxe, un médecin hospitalier sur six est étranger et un sur quatre dans la Thuringe voisine.En Thuringe, justement, Khrystyna Zhuk, une jeune ophtalmologue de 29 ans, s'interroge, elle aussi, sur son avenir dans cette région de l'est de l'Allemagne. Elle a fui l'Ukraine il y a deux ans et elle y vit avec sa mère et son fils. Parmi les sujets politiques compliqués charriés par la montée locale de l'extrême droite, celui qui gêne le plus Khrystyna Zhuk, c'est le soutien assez fort d'une partie de la population locale envers la Russie.« Mes collègues ont souvent des positions différentes de la mienne sur les livraisons d'armes, ils ne comprennent pas, se lamente-t-elle. Que puis-je dire ? Les gens qui n'ont pas vécu la guerre ne peuvent pas savoir. Je le comprends. C'est comme ça. J'accepte les idées différentes des miennes. Je suis reconnaissante pour l'aide apportée à mon pays et j'essaie de me concentrer sur le positif. »Moins anxieux que ses collègues, le cardiologue syrien Anas Jano n'envisage pas de quitter Iéna, cette ville de Thuringe où il occupe un poste de médecin-chef. En revanche, pas question d'aller travailler à la campagne thuringeoise, où l'extrême droite, ouvertement xénophobe, est la plus forte. « Pour être honnête, dans le contexte électoral actuel, pour moi, c'est beaucoup plus agréable de vivre dans une ville internationale comme Iéna plutôt qu'en zone rurale, admet-il. En revanche, nous sommes nombreux à nous inquiéter de ce qui peut se passer pour les habitants et nos collègues d'origine étrangère sur place. »Les responsables politiques et représentants des services médicaux en Saxe et en Thuringe tentent, pour l'instant, de minimiser ces craintes. Officiellement, il n'y a encore aucune vague de départ de médecins et soignants étrangers liés à la situation politique.À lire aussiAllemagne: le parti d'extrême droite AfD remporte les élections en Thuringe, une première

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "L'ovni allemand d'extrême gauche", "Rien ne remplace la qualification", et "Halte à l'autoflagellation !"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 19:38


Il se passe quelque chose d'important en Allemagne. Une nouvelle formation politique de gauche a émergé à l'occasion des élections régionales. Ce parti politique a moins d'un an, mais a sorti la grande gagnante des élections régionales en Thuringe et en Saxe qu'est Sahra Wagenknecht. On l'appelle la nouvelle Rosa Luxembourg. Née d'une mère allemande et d'un père iranien, elle se présente comme une conservatrice de gauche. "Cette insaisissable femme conservatrice de gauche bouleverse l'échiquier politique", conclue Abnousse Shalmani. On a remis un rapport à Michel Barnier sur la manière de revaloriser le pouvoir d'achat. Pascal Perri dit qu'on ne privilégie pas la bonne piste, car rien ne remplace la qualification. "Moi, je pense que c'est la qualification qui fait l'emploi", affirme-t-il. L'idée c'était de désmicardiser. En France, nous avons deux millions de smicards et quatre millions de personnes qui sont juste au-dessus du SMIC. "Il faut envisager d'autres moyens, peut-être aussi se poser d'autres questions autour des bas salaires." Avec le procès Mazan, on voit de plus en plus d'hommes faire leur autocritique. Cela se passe parfois publiquement, parce qu'ils sont des hommes. L'image du défilé de 51 hommes au procès Pelicot est terrible. Cela fait frémir par la quantité ainsi que par la banalité des profils. Du coup, tous les hommes sont-ils potentiellement coupables ? D'après Ruth Elkrief : "Tous les hommes ne sont pas des violeurs en puissance." Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Reportage international
Allemagne: l'inquiétude des médecins étrangers après la victoire de l'AfD en Saxe et en Thuringe

Reportage international

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 2:35


Après la victoire de l'extrême droite en Saxe et en Thuringe, le 1er septembre dernier, le doute grandit auprès du personnel soignant d'origine étrangère installé dans cette région. Si certains sont déjà partis, comment ceux qui restent envisagent leur avenir dans un tel climat de hausse de la xénophobie, sachant que le secteur de la santé ne pourrait pas fonctionner sans ces soignants étrangers. De notre correspondante en Allemagne,Arrivé en Allemagne il y a 10 ans déjà, Samer Matar est un médecin syrien qui travaille, depuis 2021, en tant que cardiologue dans la ville saxonne de Leipzig. Sa ville de cœur, comme il le dit, qu'il envisage pourtant de quitter. En cause, les 30 % obtenus il y a trois semaines par l'extrême droite dans cette région.« Je suis en train de changer de poste pour vivre dans une région où l'extrême droite n'est pas aussi forte », confie-t-il. En Saxe, l'AfD [Alternative pour l'Allemagne, le principal parti d'extrême-droite, NDLR] a obtenu 30 % des suffrages, un score qui risque d'augmenter dans les années à venir. Je n'ose pas imaginer ma vie ici sur le long terme », se désole-t-il.Craintif quant à l'avenir, ce cardiologue reconnaît toutefois ne pas être victime de racisme dans son activité professionnelle, les médecins bénéficiant encore d'un certain respect de la part de la population, mais cela pourrait changer. Selon lui, la perspective de départ massif pourrait s'avérer dramatique pour des régions comme la Saxe et la Thuringe, situées dans l'est de l'Allemagne. À l'heure actuelle, en Saxe, un médecin hospitalier sur six est étranger et un sur quatre dans la Thuringe voisine.En Thuringe, justement, Khrystyna Zhuk, une jeune ophtalmologue de 29 ans, s'interroge, elle aussi, sur son avenir dans cette région de l'est de l'Allemagne. Elle a fui l'Ukraine il y a deux ans et elle y vit avec sa mère et son fils. Parmi les sujets politiques compliqués charriés par la montée locale de l'extrême droite, celui qui gêne le plus Khrystyna Zhuk, c'est le soutien assez fort d'une partie de la population locale envers la Russie.« Mes collègues ont souvent des positions différentes de la mienne sur les livraisons d'armes, ils ne comprennent pas, se lamente-t-elle. Que puis-je dire ? Les gens qui n'ont pas vécu la guerre ne peuvent pas savoir. Je le comprends. C'est comme ça. J'accepte les idées différentes des miennes. Je suis reconnaissante pour l'aide apportée à mon pays et j'essaie de me concentrer sur le positif. »Moins anxieux que ses collègues, le cardiologue syrien Anas Jano n'envisage pas de quitter Iéna, cette ville de Thuringe où il occupe un poste de médecin-chef. En revanche, pas question d'aller travailler à la campagne thuringeoise, où l'extrême droite, ouvertement xénophobe, est la plus forte. « Pour être honnête, dans le contexte électoral actuel, pour moi, c'est beaucoup plus agréable de vivre dans une ville internationale comme Iéna plutôt qu'en zone rurale, admet-il. En revanche, nous sommes nombreux à nous inquiéter de ce qui peut se passer pour les habitants et nos collègues d'origine étrangère sur place. »Les responsables politiques et représentants des services médicaux en Saxe et en Thuringe tentent, pour l'instant, de minimiser ces craintes. Officiellement, il n'y a encore aucune vague de départ de médecins et soignants étrangers liés à la situation politique.À lire aussiAllemagne: le parti d'extrême droite AfD remporte les élections en Thuringe, une première

Le Bach du dimanche
Épisode 3 : Le répertoire

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Sep 15, 2024 5:10


durée : 00:05:10 - Épisode 3 : Le répertoire - Le répertoire interprété par Pygmalion en Thuringe comprend une sélection d'œuvres de la famille Bach, la musique de compositeurs allemands du XVIIe siècle, quelques pages de Dietrich Buxtehude, ainsi que les toutes premières cantates composées par Jean-Sébastien Bach…

Du grain à moudre
Quelles sont les raisons du vote pour l'AfD en Allemagne ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 36:40


durée : 00:36:40 - Le Débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale, l'extrême droite est arrivée en tête à des élections régionales, en Thuringe. Quelles sont les raisons de l'essor du parti Alternative für Deutschland (AfD) ? Pourquoi le vote extrême droite est-il plus marqué à l'Est qu'à l'Ouest ? - invités : Nicolas Offenstadt Historien, maître de conférences à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Première Guerre mondiale; Joseph de Weck Historien, politologue et journaliste, directeur Europe de Greenmantle (cabinet de conseil en risques macroéconomiques et géopolitiques basé à Paris); Bénédicte Laumond Maîtresse de conférences en sciences politiques à l'Université Versailles Saint Quentin, rattachée au CESDIP

Du grain à moudre
Quelles sont les raisons du vote pour l'AfD en Allemagne ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 1:23


durée : 00:01:23 - Le Débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale, l'extrême droite est arrivée en tête à des élections régionales, en Thuringe. Quelles sont les raisons de l'essor du parti Alternative für Deutschland (AfD) ? Pourquoi le vote extrême droite est-il plus marqué à l'Est qu'à l'Ouest ? - invités : Nicolas Offenstadt Historien, maître de conférences à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Première Guerre mondiale; Joseph de Weck Historien, politologue et journaliste, directeur Europe de Greenmantle (cabinet de conseil en risques macroéconomiques et géopolitiques basé à Paris); Bénédicte Laumond Maîtresse de conférences en sciences politiques à l'Université Versailles Saint Quentin, rattachée au CESDIP

France Culture physique
Quelles sont les raisons du vote pour l'AfD en Allemagne ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Sep 11, 2024 36:40


durée : 00:36:40 - Le Débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l'extrême droite est arrivée en tête à des élections régionales, en Thuringe. Quelles sont les raisons de l'essor du parti Alternative für Deutschland (AfD) ? Pourquoi le vote extrême droite est-il plus marqué à l'Est qu'à l'Ouest ? - invités : Nicolas Offenstadt Historien, maître de conférences à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Première Guerre mondiale; Joseph de Weck Historien, politologue et journaliste, directeur Europe de Greenmantle (cabinet de conseil en risques macroéconomiques et géopolitiques basé à Paris); Bénédicte Laumond Maîtresse de conférences en sciences politiques à l'Université Versailles Saint Quentin, rattachée au CESDIP

Accents d'Europe
L'Allemagne à la traine sur le temps de travail

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 19:30


Il n'y a pas que l'ancien président de la Banque centrale européenne qui le dit, l'Europe décroche, surtout face au rebond économique américain. Il va falloir investir plus et travailler plus.  En Allemagne, le débat est déjà lancé, car contrairement aux idées reçues, c'est le pays d'Europe où l'on travaille le moins en moyenne. Faut-il donner plus d'opportunités aux femmes pour travailler à plein temps, faut-il introduire la semaine de quatre jours ? Dans un pays qui manque de main d'œuvre, le débat est très clivé politiquement, Delphine Nerbollier.Et pour casser les clichés, direction la Grèce. Où le temps travail dépasse des records. Beaucoup de Grecs cumulent plusieurs emplois en raison de la crise, et, dans certains secteurs, on peut travailler six jours sur sept. Une mesure destinée à lutter contre le travail au noir, Joël Bronner. Les manifestants italiens sous contrôleLes débats risquent d'être enflammés en Italie. Le Parlement commence à discuter d'une loi anti-casseurs. Un amendement intitulé « anti No Ponte », pour lutter contre tous ceux qui voudraient empêcher la construction de nouvelles infrastructures, et particulièrement d'un nouveau pont géant entre la Calabre et la Sicile. Pour les manifestants qui utilisent « la menace ou la violence », les peines se verraient majorées d'un tiers. À Messine, en Sicile, on réfléchit donc à une nouvelle stratégie de mobilisation pour éviter la case prison. Reportage de notre correspondante Cécile Debarge.Où en est le projet de train grande vitesse entre Lyon et Turin ?La question est posée à Juliette Gheerbrant.Le phénomène Sarah WagenknechtOn a parlé de coup de tonnerre en Allemagne après les très bons scores réalisés par l'extrême droite, il y a huit jours, dans les régions de Saxe et Thuringe, mais c'est finalement une autre formation, le BSW qui va se retrouver au centre du jeu politique dans ces deux Lander de l'Est. Avec, à sa tête, une nouvelle venue, Sarah Wagenknecht qui a créé son parti d'extrême gauche il y a tout juste un an, Daniel Vallot.

Accents d'Europe
L'Allemagne à la traine sur le temps de travail

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 19:30


Il n'y a pas que l'ancien président de la Banque centrale européenne qui le dit, l'Europe décroche, surtout face au rebond économique américain. Il va falloir investir plus et travailler plus.  En Allemagne, le débat est déjà lancé, car contrairement aux idées reçues, c'est le pays d'Europe où l'on travaille le moins en moyenne. Faut-il donner plus d'opportunités aux femmes pour travailler à plein temps, faut-il introduire la semaine de quatre jours ? Dans un pays qui manque de main d'œuvre, le débat est très clivé politiquement, Delphine Nerbollier.Et pour casser les clichés, direction la Grèce. Où le temps travail dépasse des records. Beaucoup de Grecs cumulent plusieurs emplois en raison de la crise, et, dans certains secteurs, on peut travailler six jours sur sept. Une mesure destinée à lutter contre le travail au noir, Joël Bronner. Les manifestants italiens sous contrôleLes débats risquent d'être enflammés en Italie. Le Parlement commence à discuter d'une loi anti-casseurs. Un amendement intitulé « anti No Ponte », pour lutter contre tous ceux qui voudraient empêcher la construction de nouvelles infrastructures, et particulièrement d'un nouveau pont géant entre la Calabre et la Sicile. Pour les manifestants qui utilisent « la menace ou la violence », les peines se verraient majorées d'un tiers. À Messine, en Sicile, on réfléchit donc à une nouvelle stratégie de mobilisation pour éviter la case prison. Reportage de notre correspondante Cécile Debarge.Où en est le projet de train grande vitesse entre Lyon et Turin ?La question est posée à Juliette Gheerbrant.Le phénomène Sarah WagenknechtOn a parlé de coup de tonnerre en Allemagne après les très bons scores réalisés par l'extrême droite, il y a huit jours, dans les régions de Saxe et Thuringe, mais c'est finalement une autre formation, le BSW qui va se retrouver au centre du jeu politique dans ces deux Lander de l'Est. Avec, à sa tête, une nouvelle venue, Sarah Wagenknecht qui a créé son parti d'extrême gauche il y a tout juste un an, Daniel Vallot.

Micro européen
Thuringe et Saxe : l'Allemagne en proie aux partis extrêmes

Micro européen

Play Episode Listen Later Sep 7, 2024 4:32


durée : 00:04:32 - Micro européen - par : Marie-Christine VALLET - Les extrêmes gagnent du terrain après les élections régionales partielles de la semaine dernière. Le journaliste allemand Kaï Littmann fait un point de la situation politique en Allemagne.

Européen de la semaine
Sahra Wagenknecht, la «conservatrice de gauche» au cœur du jeu politique allemand

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Sep 7, 2024 4:16


La presse allemande a qualifié de « coup de tonnerre » le score très élevé obtenus par le parti d'extrême droite AfD lors des élections régionales qui se sont tenues le 1er septembre en Saxe et en Thuringe. Mais c'est bien le BSW qui va se trouver au centre du jeu politique dans ces deux régions. Ce parti qualifié par les observateurs « d'ovni politique » a été fondé il y a un moins d'un an par Sahra Wagenknecht, une personnalité issue de la gauche radicale très populaire en Allemagne de l'Est. Sahra Wagenknecht ne cachait pas sa jubilation après le scrutin du 1ᵉʳ septembre : avec 11 % des voix en Saxe et plus de 15 % en Thuringe, l'ancienne économiste peut se targuer d'avoir largement rempli son pari. En moins d'un an, son parti BSW (qui signifie Alliance Sahra Wagenknecht) a obtenu 6 % aux élections européennes avant d'arriver en troisième position, derrière l'AFD et la CDU, lors de ce scrutin régional très observé.Derrière ce succès fulgurant, il y a d'abord et avant tout une personnalité détonante : née en Allemagne de l'Est en 1969, Sahra Wagenknecht s'est fait un nom et une réputation au sein de la gauche radicale, mais aussi sur les plateaux de télévision où elle s'est très vite distinguée. « Elle a un charisme indéniable et en même temps une force de conviction assez forte, pointe Eric-André Martin, spécialiste de l'Allemagne. C'est quelqu'un qui a une légitimité pour faire de la politique dans les nouveaux Länder, dans la mesure où elle a été formée à l'école communiste. »À lire aussiEn Allemagne, un nouveau parti radical à gauche pour contrer l'extrême droiteEn 1989, elle prend sa carte du SED, le parti communiste encore au pouvoir… juste avant la fin du régime est-allemand. Puis, elle poursuit sa carrière au sein du PDS, au sein duquel se retrouvent les communistes de l'ex-RDA. Dans les années 2000, elle accompagne son futur mari, Oskar Lafontaine, dans la création de Die Linke, qu'elle quitte avec fracas à la fin 2023. À ses yeux, le parti de gauche radicale s'est par trop éloigné de la classe ouvrière - alors qu'elle-même a adopté des convictions plus que conservatrices sur certaines thématiques, et notamment sur l'immigration.« Elle est restée fidèle à ses idéaux marxistes sur le plan économique, mais elle a un discours ultraconservateur, très décomplexé sur les migrants, décrypte Elisa Goudin-Steinmann, professeure en études germaniques à la Sorbonne. Elle fustige les gens qui roulent à vélo et qui "boivent du lait d'avoine" comme elle l'a dit dans un récent discours, bref cette gauche des grandes villes qui défend les minorités et les LGBT, mais qui auraient renoncé aux fondamentaux de la gauche : la défense du peuple, des travailleurs, etc. Elle est restée fidèle à une partie du programme communiste, et a effectué un virage à droite sur d'autres questions. Cela en fait une sorte d'ovni politique assez étonnant. »« Faiseuse de roi »Un cocktail politique un peu particulier, mais qui fonctionne très bien dans les régions de l'ex-RDA, où se trouve le vivier électoral de la nouvelle formation. Cet électorat est sensible à ses déclarations sur la lutte contre l'immigration, mais aussi sur la guerre en Ukraine. Accusée par ses détracteurs de faire en Allemagne le jeu du Kremlin, Sahra Wagenknecht veut réduire, en effet, le soutien apporté à Kiev depuis février 2022.« C'est aussi dans la continuité de ses origines et de son militantisme est-allemand, souligne Eric-André Martin. Dès le départ, c'est-à-dire dès 2022, elle a considéré que cette guerre en Ukraine méritait une approche beaucoup plus nuancée de la part des Occidentaux. Et elle s'est opposée à la politique de soutien à travers des fournitures importantes d'armes et l'absence de perspectives diplomatiques. » Sahra Wagenknecht n'a pas hésité, durant la campagne électorale pour ces élections régionales, à en faire une condition pour une éventuelle alliance au sein des Länder. « Elle a clairement dit que si on voulait faire coalition avec elle, elle ne le ferait qu'avec un parti qui milite pour une solution diplomatique en Ukraine et qui s'oppose au déploiement d'armes américaines sur le territoire allemand. »Cette condition pourrait fortement compliquer les tractations qui vont s'ouvrir entre le BSW et la CDU – le Parti conservateur étant au niveau national un fervent partisan du soutien à l'Ukraine. Mais la CDU n'a pas d'autre choix que de négocier avec l'ancienne communiste. Arrivée en première position en Saxe et en deuxième position en Thuringe, le parti chrétien-démocrate aura besoin d'elle pour faire barrage à l'AFD. « Elle a une position qui est très importante parce qu'elle va être une "faiseuse de rois", relève Elisa Goudin-Steinmann. Au sein de la CDU, plusieurs personnalités ont déjà annoncé déjà qu'elles accepteraient de travailler avec elle, mais il faudra voir comment ils réussiront à trouver des compromis. Une alliance entre chrétiens-démocrates et une ancienne communiste, ce serait tout de même un attelage un peu bizarre. » Un premier test à l'échelon régional qui se prolongera le 22 septembre prochain avec les élections au gouvernement régional du Brandebourg (région de Berlin). Au-delà de ces élections régionales, Sahra Wagenknecht espère s'implanter au niveau national – et ambitionne de continuer à marquer des points lors des législatives qui auront lieu, au niveau fédéral, à l'automne 2025. Des sondages effectués avant les scrutins régionaux du 1er septembre lui accordaient de 8 % à 9 % des intentions de vote, devant Die Linke et le FDP, et seulement à quelques points derrière les Verts.À lire aussiAllemagne: le BSW, un cocktail politique inédit fait de gauche sociale et de droite anti-immigration

Les histoires de 28 Minutes
Naufrage de migrants, le RN faiseur de Rois, Gisèle Pélicot... : le Club 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 46:20


L'émission 28 Minutes du 06/09/2024 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité de la semaine en compagnie de nos clubistes : l'historien Pascal Blanchard, la directrice éditoriale de l'Institut Montaigne Blanche Léridon, la rédactrice en chef au "Point" Géraldine Woessner et Coco, dessinatrice à "Charlie Hebdo" et "Libération". Retour sur deux actualités de la semaine :  Naufrage de migrants dans la Manche : l'impuissance franco-anglaise ?Douze migrants ont trouvé la mort le 3 septembre, près de Boulogne-sur-Mer, dans le naufrage d'une embarcation tentant de traverser illégalement la Manche. C'est le drame le plus meurtrier depuis 2021. Selon l'agence Frontex, 33 183 traversées de migrants vers le Royaume-Uni depuis la France ont été recensées entre janvier et juillet. Un chiffre en augmentation de 22 % par rapport à l'an dernier, malgré les moyens conséquents déployés par les autorités françaises et britanniques pour dissuader ces traversées. Si Gérald Darmanin affirme que 60 % des tentatives sont mises en échec — en raison notamment des 1 700 policiers et gendarmes présents sur le littoral —, les associations d'aide aux migrants dénoncent l'échec de la politique actuelle et  plaident pour l'ouverture de voies de transit sûres et légales. Michel Barnier à Matignon : et à la fin, c'est Marine Le Pen qui décide ? Le Républicain a été nommé Premier ministre jeudi 6 septembre, presque deux mois après les élections législatives et d'interminables consultations. Depuis, une certitude s'impose : le Rassemblement national a joué un rôle d'arbitre dans le choix d'Emmanuel Macron. Fort de ses 142 députés, le parti de Marine Le Pen a brandi la menace de la censure, notamment contre des figures comme Xavier Bertrand. Le président de la République a finalement estimé que la "non-censure" du RN était un préalable nécessaire à la stabilité gouvernementale. Alors que le second tour des législatives s'est organisé autour d'un "front républicain" pour empêcher le RN d'obtenir une majorité parlementaire, c'est aujourd'hui ce même parti d'extrême droite qui se retrouve en position de "faiseur de Roi". La gauche, elle, dénonce un "vol" de l'élection. Le dessinateur et scénariste de BD Jul nous dévoile les secrets de son film d'animation "Silex and the City", coréalisé avec Jean-Paul Guigue, qui sort en salles le 11 septembre. En transposant avec humour les passions et les excès du monde contemporain 40 000 ans avant Jésus-Christ, cette fiction historique se pose en miroir de notre société. Édouard Philippe a annoncé sa candidature pour l'Élysée le 3 septembre dans une interview accordée au "Point". Une candidature non pas pour 2027, mais pour "la prochaine élection présidentielle", laissant entendre qu'Emmanuel Macron pourrait ne pas aller au terme de son mandat. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Sous la pression des supporters marseillais, Pernod Ricard a renoncé à son partenariat signé en début de semaine avec le PSG. La nouvelle avait rendu ivres de colère les habitants de la cité phocéenne, qui n'ont pas hésité à appeler au boycott de la marque sur les réseaux sociaux. C'est le point com de Paola Puerari. C'est un procès insoutenable qui s'est ouvert cette semaine : celui des viols de Mazan. Claude Askolovitch nous raconte le calvaire de Gisèle Pélicot, droguée à son insu par son mari et violée par une cinquantaine d'hommes pendant plus d'une décennie. Elle est devenue le visage de la lutte contre la soumission chimique. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la victoire de l'AfD en Thuringe qui fragilise le chancelier allemand Olaf Scholz, les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubistes et la Dérive des continents de Benoît Forgeard !  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 06 septembre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio

La Story
Allemagne : des PME familiales contre l'extrême droite

La Story

Play Episode Listen Later Sep 5, 2024 21:04


Alors que l'AfD a a fait un score historique en Thuringe lors des élections régionales, une quarantaine d'entreprises familiales allemandes se sont unies pour contrer les idées d'extrême-droite, anti-immigration notamment, synonymes de déclin économique pour elles. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Emmanuel Grasland font le point sur un paysage politique allemand en pleine fragmentation.Retrouver l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en septembre 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Emmanuel Grasland (correspondant des « Echos » à Berlin). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Ronny HARTMANN/AFP. Sons : Euronews, Gigi D'Agostino « L'Amour toujours » (2000), France 24, Björn Höcke. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali/Niger : vers une collaboration des mouvements rebelles ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 4, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur une victoire historique de l'extrême droite allemande, l'autorisation de la castration chirurgicale pour les violeurs d'enfants à Madagascar et la suspension de X au Brésil. Mali/Niger : vers une collaboration des mouvement rebelles ?Les rebelles maliens du Cadre stratégique et permanent (CSP) et les Nigériens du Front patriotique de libération (FPL) se sont rencontrés à Tinzaouatène afin de renforcer leurs relations. Quels intérêts les deux groupes trouvent-ils à se rapprocher ? Comment ce rapprochement pourrait-il se manifester sur le terrain ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI.Allemagne : percée historique de l'extrême droitePour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, le parti d'extrême droite l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) a remporté un scrutin régional, en Thuringe. Comment expliquer cette victoire surprenante ? Comment les autres partis politiques peuvent-ils ralentir cette progression ?Avec Pascal Thibaut, correspondant permanent de RFI à Berlin.Madagascar : la castration chirurgicale pour les violeurs d'enfantsPour lutter contre les violences sexuelles à l'égard des mineurs, le gouvernement a adopté le décret d'application de la castration chirurgicale. Comment expliquer cette décision extrême dans le pays ? De quelle façon cette loi sera-t-elle être appliquée ?Avec Sarah Tétaud, correspondante de RFI à Antananarivo.Brésil : pourquoi le réseau social X a-t-il été suspendu ?Au Brésil, la Cour suprême a confirmé l'interdiction du réseau social X (ex-Twitter) dans l'ensemble du territoire. Comment expliquer cette décision inédite dans le pays ? À quelles conditions la plateforme pourrait-elle de nouveau fonctionner ?Avec Elcio Ramalho, chef du service en langue brésilienne de RFI.

Géopolitique
Le succès de l'extrême droite dans l'Est de l'Allemagne fragilise l'Allemagne – et l'Europe

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 3:15


durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour la première fois le parti d'extrême droite AFD est arrivé en tête aux élections régionales dans le land de Thuringe (ex-RDA). C'est un coup de tonnerre dans la politique allemande ; une fragilisation qui, coïncidant avec la crise politique en France, a des conséquences profondes en Europe.

InterNational
Le succès de l'extrême droite dans l'Est de l'Allemagne fragilise l'Allemagne – et l'Europe

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 3:15


durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour la première fois le parti d'extrême droite AFD est arrivé en tête aux élections régionales dans le land de Thuringe (ex-RDA). C'est un coup de tonnerre dans la politique allemande ; une fragilisation qui, coïncidant avec la crise politique en France, a des conséquences profondes en Europe.

Les enjeux internationaux
Élections régionales en Allemagne : à l'Est, une percée historique de l'extrême droite

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 10:40


durée : 00:10:40 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Deux scrutins cruciaux ont eu lieu hier en Allemagne, en Saxe et en Thuringe. Comment expliquer la popularité de l'extrême droite dans ces régions en particulier ? Le clivage Est-Ouest est-il toujours pertinent pour analyser la recomposition du paysage politique en Allemagne aujourd'hui ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Elisa Goudin-Steinmann Maîtresse de conférences en études germaniques à la Sorbonne Nouvelle et co-rédactrice du blog 'Regards sur la RDA et l'Allemagne de l'Est'

Les histoires de 28 Minutes
Kamel Daoud / L'extrême droite allemande aux portes du pouvoir ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 45:58


L'émission 28 Minutes du 02/09/2024 Kamel Daoud, l'écrivain qui brise le tabou de la guerre civile algérienne Après “Meursault contre-enquête” (Actes Sud, 2014), salué par le prix Goncourt du premier roman, Kamel Daoud signe “Houris” (Gallimard), une plongée au cœur de la mémoire de la guerre civile algérienne des années 1990. Le personnage principal du roman, Aube, est une jeune femme rescapée d'un massacre perpétré par des islamistes. Défigurée et dans l'impossibilité de parler, elle porte en elle la douleur et le silence de ces années de guerre — qu'il est interdit d'évoquer sous peine d'être puni par la loi. Enceinte, elle s'adresse à l'enfant qu'elle porte pour lui raconter la destruction de toute sa famille. Journaliste, Kamel Daoud a lui-même couvert la guerre civile algérienne pour "Le Quotidien d'Oran", dont il a été le rédacteur en chef. Ce deuxième roman continue d'explorer des thèmes qui lui sont chers : la place des femmes et celle de la mémoire dans la société algérienne. Victoire de l'extrême droite en Thuringe : un pas de plus vers la chancellerie allemande ? C'est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu'un parti d'extrême droite arrive en tête d'un Land lors d'une élection régionale en Allemagne. L'AfD, “Alternative pour l'Allemagne”, est sorti grand vainqueur ce dimanche 1er septembre en Thuringe avec 32,8 % des voix. Une progression de plus de neuf points par rapport à 2019. En Saxe, le parti talonne de près les conservateurs. En revanche, la coalition menée par Olaf Scholz recule significativement, dans la lignée des élections européennes. Autre fait notable, la formation d'extrême gauche pro-russe et anti-immigrés, menée par Sahra Wagenknecht, a fait une importante percée dans ces territoires. Alors comment interpréter cette flambée populiste ? Quel a été l'impact de l'attaque au couteau de Solingen dans l'issue de ce scrutin ?  Enfin, Xavier Mauduit évoque la polémique autour de Donald Trump, après sa visite du cimetière militaire d'Arlington et Marie Bonnisseau nous parle de la mystérieuse mort du béluga Hvaldimir. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 2 septembre 2024 - Présentation : Elisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Victoire de l'extrême droite en Thuringe : un pas de plus vers la chancellerie allemande ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 23:00


L'émission 28 Minutes du 02/09/2024 Victoire de l'extrême droite en Thuringe : un pas de plus vers la chancellerie allemande ? C'est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu'un parti d'extrême droite arrive en tête d'un Land lors d'une élection régionale en Allemagne. L'AfD, “Alternative pour l'Allemagne”, est sorti grand vainqueur ce dimanche 1er septembre en Thuringe avec 32,8 % des voix. Une progression de plus de neuf points par rapport à 2019. En Saxe, le parti talonne de près les conservateurs. En revanche, la coalition menée par Olaf Scholz recule significativement, dans la lignée des élections européennes. Autre fait notable, la formation d'extrême gauche pro-russe et anti-immigrés, menée par Sahra Wagenknecht, a fait une importante percée dans ces territoires. Alors comment interpréter cette flambée populiste ? Quel a été l'impact de l'attaque au couteau de Solingen dans l'issue de ce scrutin ?  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 2 septembre 2024 - Présentation : Elisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Revue de presse internationale
À la Une: l'Allemagne sous le choc…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 4:07


« Effrayant et impressionnant », s'exclame Die Welt à Berlin. C'est une « sanction sans précédent pour les trois partis de la coalition. »L'AfD est donc arrivée en tête des régionales en Thuringe, une première pour un parti d'extrême droite depuis l'après-guerre, et la formation talonne les chrétiens-démocrates en Saxe. Le SPD du chancelier recule mais c'est surtout ses alliés des Verts et du Parti libéral-démocrate qui s'écroulent. Un sérieux revers pour Olaf Scholz à un an des législatives.La presse européenne n'en revient pas, à commencer par Le Temps à Genève : « s'il fallait une preuve du malaise qu'éprouvent les citoyens de l'ex-RDA, les élections du week-end en Thuringe et en Saxe l'ont apportée.  (…) Dans la psyché allemande, le traumatisme risque d'être douloureux. Car pour les millions de personnes qui ont défilé ce printemps dans les villes allemandes pour dénoncer l'extrême droite, c'est un tremblement de terre. (…) Même s'il s'agit de deux scrutins régionaux, à Berlin, la secousse pour la coalition tripartite (SPD, Verts et libéraux-démocrates) est majeure, pointe encore Le Temps. Déjà affaibli par une incapacité à vraiment travailler collectivement, par une économie qui ralentit dangereusement, le gouvernement de Scholz devra faire son introspection. Et réaliser que la réunification économique a peut-être réussi, mais que le fossé culturel entre les deux parties du pays demeure béant. »En effet, renchérit le Guardian à Londres, « les résultats historiques des élections d'hier en Thuringe et en Saxe dressent le portrait d'une Allemagne où les régions de l'est et de l'ouest s'éloignent de plus en plus. »Les raisons de la colèrePourquoi « l'est de l'Allemagne est-il en colère ? », s'interroge le New York Times : « la région, qui abrite de vastes mines de charbon à ciel ouvert, était autrefois la salle des machines de l'ancienne Allemagne de l'Est. Mais depuis la réunification en 1990, de nombreuses mines ont fermé, entraînant avec elles des emplois et faisant sombrer l'économie à l'une des dernières places du pays. » Par ailleurs, « bien que leur région compte moins d'immigrés que la plupart des autres régions d'Allemagne, de nombreux est-allemands sont mécontents de ce qu'ils considèrent comme des dépenses excessives pour les demandeurs d'asile, les migrants et le soutien militaire à l'Ukraine. »Improbables coalitions…Alors qui va gouverner en Thuringe ? C'est un véritable casse-tête, pointe Libération à Paris : « la montée en puissance de l'AfD pose désormais un gros problème pour la formation d'une coalition stable, tous les partis ayant exclu une alliance avec ce parti proche des néonazis dans cette région. La situation est tellement compliquée que les conservateurs, pour faire barrage à l'AfD, pourraient faire appel en Thuringe à Sahra Wagenknecht, transfuge de la gauche radicale (Die Linke), qui a réalisé l'exploit de rassembler 16% des voix avec son parti créé au début de l'année (le BSW). Pour sortir de l'impasse politique, la droite conservatrice n'a pas exclu une alliance au niveau régional avec cette ancienne stalinienne devenue prorusse. Les négociations s'annoncent très difficiles, Sahra Wagenknecht ayant mis comme condition l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine. »Et puis en Saxe, relève encore Libération, « autre bastion de l'AfD, les conservateurs ont réussi à se maintenir difficilement en tête mais ils ne sont pas sûrs de reconduire leur coalition tripartite avec les sociaux-démocrates et les écologistes. Là encore, Sahra Wagenknecht pourrait permettre aux conservateurs de diriger la région. Comme si en France Jean-Luc Mélenchon s'alliait avec Les Républicains. »Et dans un an ?Et sur le plan national, c'est l'incertitude également … « Pour le patron de la droite allemande, Friedrich Merz, noteLe Soir à Bruxelles, c'est l'avenir de sa candidature à la chancellerie qui se joue dans les prochaines semaines. En effet, la CDU avait décidé d'attendre l'issue de ces élections pour nommer le candidat aux législatives qui ont lieu dans un an. Or, le scrutin est un cruel aveu d'échec pour “l'anti-Merkel“ qui s'est beaucoup engagé dans cette campagne des régionales avec, comme revendication, une autre politique migratoire, proche de l'AFD. »Enfin, ça n'est pas simple non plus pour le sortant, Olaf Scholz. « Pour l'heure, cependant, le chef du gouvernement allemand ne semble guère inquiet, relèveLe Monde à Paris. “Mon objectif est que le SPD soit le plus haut possible et qu'il dirige la prochaine coalition », a-t-il déclaré récemment à la veille des élections en Saxe et en Thuringe.Au vu des sondages, une telle ambition n'est-elle pas présomptueuse ?  Réponse de Scholz : « le paysage politique bouge beaucoup. Je suis persuadé que nous réussirons une fois de plus. »

Dans la presse
L'Allemagne "en perte de confiance" après la victoire de l'AfD en Thuringe

Dans la presse

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 5:04


À la Une de la presse ce lundi 2 septembre, des manifestants israéliens accusent Benjamin Netanyahou de "jouer avec avec la vie des otages" détenus par le Hamas. Outre-Rhin, c'est le choc après la victoire de l'AfD à une élection régionale allemande. En France, la quête d'un Premier ministre se poursuit inlassablement.

Le Bach du dimanche
Le Bach du dimanche du 01 septembre 2024

Le Bach du dimanche

Play Episode Listen Later Sep 1, 2024 118:41


durée : 01:58:41 - Le Bach du dimanche du dimanche 01 septembre 2024 - par : Corinne Schneider - Pour ouvrir la Saison 8 : un retour sur les événements Bach de l'été 2024 en France ; vos rendez-vous habituels avec « La Cantate » à 8h suivi de « Bach et l'orgue » ; et la nouvelle rubrique « Les Chemins de Bach » (un reportage en Thuringe de 43 épisodes avec Raphaël Pichon et Pygmalion) - réalisé par : Fanny Constans

Invité de la mi-journée
En Allemagne, «l'enjeu identitaire conforte le choix des électeurs», analyse Paul Maurice

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Sep 1, 2024 6:19


Deux élections régionales ont lieu aujourd'hui en Allemagne, en Saxe et en Thuringe, deux Landers de l'ex-RDA. Quels sont les enjeux de ces deux scrutins dans lesquelles le parti d'extrême droite AfD est donné largement victorieux, et leurs impacts sur le paysage politique allemand à un an des élections législatives ? Paul Maurice, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Institut français des relations internationales (Ifri), est notre invité international de la mi-journée.  À lire aussiÉlections régionales en Allemagne: le parti d'extrême droite AfD attendu en tête en Thuringe

Les histoires de 28 Minutes
Ibrahim Maalouf, Afghanistan, attentat en Allemagne… : Le Club International

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 31, 2024 46:10


L'émission 28 Minutes du 31/08/2024 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : le correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr Richard Werly, le journaliste à France 24 Meriem Amellal, le directeur adjoint de la rédaction de la revue “Causeur” Jeremy Stubbs et la dessinatrice de presse à l'hebdomadaire allemand "Stern", Dorthe Landschulz. Ensemble, ils reviendront sur plusieurs actualités internationales de ces derniers jours :  Ibrahim Maalouf : deux visions de l'après #MeToo ?Coup de fracas en amont du Festival du cinéma américain de Deauville. Le trompettiste Ibrahim Maalouf, accusé d'atteinte sexuelle sur mineure et relaxé en appel, a été écarté du jury. La nouvelle directrice, Aude Hesbert, a justifié cette éviction par un "malaise dans l'équipe", sur la vague post MeToo. L'intéressé s'est dit “scandalisé” par cette mise à l'écart, et entend attaquer le festival en justice.  L'Afghanistan réduit les femmes au silence : l'Occident impuissant ?Si la situation des femmes en Afghanistan s'est considérablement détériorée depuis le retour des Talibans au pouvoir, une loi visant à "promouvoir la vertu et prévenir le vice" franchit un cap douloureux. Il est désormais interdit aux femmes de faire entendre leur voix en public, que ce soit pour chanter ou lire, et de se déplacer seules. L'Union européenne s'est déclarée "consternée" par cette loi, dénonçant l'atteinte supplémentaire aux droits des femmes afghanes. Paradoxalement, bien que le régime des Talibans continue de restreindre les droits humains, il dépend fortement de l'aide financière internationale, notamment des États-Unis qui ont versé 21 milliards de dollars d'aide humanitaire au pays depuis leur retrait il y a trois ans. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Allemagne où le pays est en haute tension après l'attentat de Solingen. L'auteur de l'attaque, un Syrien de 26 ans en situation irrégulière, avait vu sa demande d'asile rejetée. Cet événement survient à quelques jours des élections régionales en Saxe et en Thuringe. Le parti d'extrême droite AfD, en tête dans les sondages, a vivement critiqué la politique migratoire d'Olaf Scholz. En réponse, le chancelier allemand a promis d'accélérer les expulsions des personnes en situation irrégulière. Fanny Weil zappe sur la télévision américaine et se branche sur la chaîne ABC. Donald Trump, l'ancien président étasunien, a remis en question la tenue d'un débat avec sa rivale, Kamala Harris.  Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Pavel Durov, PDG de l'application Telegram. L'homme a été arrêté le 28 août dernier et mis en examen. Ce que la justice lui reproche ? Fermer les yeux sur la criminalité en bande organisée qui s'exerce sur son réseau social aux 900 millions d'utilisateurs dans le monde et refuser de collaborer avec les États.  Le photojournaliste belge Gaël Turine est notre invité de la semaine. Sa nouvelle exposition dans le cadre du Festival Visa pour l'Image met en lumière la crise des opioïdes aux États-Unis ; une épidémie qui a déjà fait 650 000 morts et continue de ravager des communautés, notamment à Philadelphie. Il y a réalisé un reportage poignant sur l'émergence de la "Tranq", surnommée la "drogue du zombie", un mélange dangereux de fentanyl et de xylazine, un anesthésiant vétérinaire. Rencontre. Enfin, ne manquez pas la Une hexagonale sur les Paralympiques, la chronique de Paola Puerari et la question très intéressante de David Castello-Lopes.  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 31 août 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio

Revue de presse internationale
À la Une: le Brésil fait une croix sur X

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 31, 2024 3:59


C'est la décision prise par un juge du Tribunal fédéral suprême : Alexandre de Moraes a ordonné la suspension totale du réseau social X au Brésil. Comme le rappelle le quotidien brésilien O Globo, il avait donné 24 heures à la plateforme pour nommer un représentant légal au Brésil, sous peine de blocage. L'ultimatum n'a pas été entendu, et le juge a donc mis sa menace à exécution. Il accuse X « d'instaurer un environnement d'impunité totale et d'anarchie sur les réseaux sociaux brésiliens » qui pourraient être « instrumentalisés », selon le juge, par des « groupes extrémistes » avec la diffusion, notamment, de discours « racistes, fascistes ou antidémocratiques », à presque un mois des élections municipales.C'est, en fait, une nouvelle étape dans le bras de fer qui oppose, depuis des mois, Alexandre de Moraes à Elon Musk, le propriétaire de X. Face « à l'arrogance répétée » du milliardaire, « il n'y avait pas d'autre alternative que de suspendre X pour que le Brésil puisse exercer sa souveraineté », estime O Globo. Le journal brésilien reconnaît tout de même que le juge de la Cour suprême « dépasse toutes les limites du raisonnable », en imposant une amende de 50 000 réaux (près de 9 000 dollars) pour toute personne qui utiliserait malgré tout l'application.Elon Musk, de son côté, a réagi en qualifiant Alexandre de Moraes de « dictateur maléfique », et en dénonçant une « censure ». « L'argument le plus souvent utilisé par les plateformes numériques est celui de la défense de la liberté d'expression », observe d'ailleurs O Globo. « Mais cette position libertaire est remise en cause dans le monde entier », remarque le quotidien brésilien, qui cite notamment la récente arrestation en France de Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram, accusé de ne pas agir suffisamment face à des comportements criminels sur sa plateforme. « Dans certaines situations, écrit O Globo, les tribunaux peuvent aller trop loin dans le contrôle des infractions commises par l'intermédiaire des plateformes, et c'est regrettable. Mais ils ne peuvent pas prendre prétexte de ces excès ou de la défense de la liberté d'expression pour se soustraire à leurs responsabilités. Les médias traditionnels, même dans des démocraties séculaires, ont toujours été régulés sans mettre en péril les libertés. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les médias numériques ? » En attendant, 22 millions de Brésiliens ne peuvent désormais plus accéder à X.En Allemagne, la politique migratoire interfère avec des élections régionales à l'EstEn Saxe, les chrétiens-démocrates de la CDU ont une chance de l'emporter, ce dimanche 1er septembre, mais en Thuringe, le parti d'extrême droite est donné gagnant, dans le dernier sondage publié par Die Welt. « L'Allemagne s'attend à une forte poussée de l'AfD », titre Le Figaro. « Dans ces deux régions, plus que partout ailleurs dans le pays, l'action du chancelier et de ses ministres écologistes et libéraux fait l'objet d'un vaste rejet de la part de la population », remarque le journal français, qui replace ce scrutin dans le contexte d'un « climat politique électrisé » par l'attentat au couteau qui a récemment fait trois morts à Solingen.Dans ce contexte, les médias allemands ne manquent pas de souligner l'expulsion, ce vendredi 30 août, de 28 Afghans condamnés pour crimes : une première depuis le retour des talibans au pouvoir. « Le moment semble pour le moins suspect, deux jours avant les élections », observe Die Welt. Le quotidien allemand de droite affirme que « ce désastre de communication est exemplaire du manque de sensibilité du gouvernement en matière de migration ». Le Süddeutsche Zeitung, de son côté, reconnaît que le gouvernement fédéral fait bien de réagir « rapidement en prenant de premières mesures concrètes », annoncées jeudi 29 août. « Mais il ne faut pas se faire d'illusions », ajoute le journal allemand : « il ne se passe pas grand-chose en matière de politique d'asile pour l'instant », la coalition au pouvoir étant limitée, selon le Süddeutsche Zeitung, par la Loi fédérale et le droit européen. La politique migratoire devrait donc avoir des conséquences sur les résultats des élections en Saxe et en Thuringe, même si le Süddeutsche Zeitung explique aussi, dans un autre article, le vote pour l'extrême droite par l'écart grandissant entre « les régions en plein essor » et les petits villages, où le manque de « perspectives », notamment sur le plan économique, se fait davantage ressentir.Ursula von der Leyen à la recherche de femmes pour composer la Commission européenneLa future Commission européenne ne devrait toujours pas être paritaire… « au grand dam de la présidente de l'institution », écrit La Croix. Le quotidien chrétien français rappelle qu'Ursula von der Leyen « avait demandé aux 27 Etats membres de soumettre le nom d'une personnalité de chaque sexe pour rejoindre Bruxelles ». Mais pour le moment, le futur collège de commissaires européens ne pourrait comporter que huit femmes. Un professeur de droit européen cité par La Croix estime qu'Ursula von der Leyen a désormais trois options : « refuser toutes les candidatures en bloc, demander à certains Etats de lui soumettre un autre nom ou valider la liste actuelle et laisser le Parlement européen prendre la main ».Un seul État n'avait pas encore transmis de candidature, ce samedi 31 août : la Belgique, où « le suspense reste entier », écrit Le Soir. Le commissaire sortant, Didier Reynders, fait partie des prétendants, mais d'autres noms circulent, selon le journal belge, notamment celui de la ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib. Une femme, deux chromosomes X, qui ne devraient, de toute façon, pas empêcher Bruxelles de faire une croix sur la parité.

Cultures monde
Élections régionales en Allemagne : l'AfD en terrain conquis ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 36:23


durée : 00:36:23 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - La Saxe et la Thuringe, deux Länder de l'ex-RDA, s'apprêtent à renouveler leurs parlements régionaux. L'AfD, le parti d'extrême-droite, pourrait bien y réaliser un score historique. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Hélène Miard-Delacroix Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine à Sorbonne Université; Etienne Dubslaff Maître de Conférences en civilisation allemande à l'Université Paul Valéry de Montpellier, sa thèse portait sur la naissance du parti social-démocrate allemand.

Reportage International
Élections régionales en Allemagne: le parti d'extrême droite AfD attendu en tête en Thuringe

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 2:19


Deux élections régionales, très attendues, ont lieu ce dimanche 1er septembre dans la partie est de l'Allemagne. En Thuringe et en Saxe, l'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) est créditée de 30 %. Et une nouvelle force, l'Alliance Sahra Wagenknecht-BSW, devrait faire une percée spectaculaire, avec un programme économique et social de gauche et des thèses conservatrices sur l'immigration.  De notre envoyé spécial en Thuringe,Björn Höcke, le leader radical de l'AfD, est salué comme un messie par ses supporters en Thuringe, à l'Est de l'Allemagne, un bastion où le parti d'extrême droite est crédité de 30 % des intentions de vote. Il s'exclame : « Nous allons faire bouger les choses le 1er septembre ! Nous pouvons écrire une page d'histoire ! »Beaucoup d'électeurs rejettent le système politique et la politique du gouvernement, ils ne se sentent pas écoutés. Pour autant, les électeurs de l'AfD ne sont pas des perdants, comme le montre l'exemple de Dieter, chauffeur de poids lourd : « Je me porte bien. J'ai du travail, j'ai une voiture et une moto, je pars en vacances. Financièrement, tout va bien. »Les statistiques le confirment : la situation réelle dans la partie est de l'Allemagne n'est pas mauvaise, même si le chômage est un peu supérieur à la moyenne nationale et que les salaires restent plus bas qu'à l'Ouest. Mais émotionnellement, beaucoup se considèrent comme des citoyens de seconde zone. Après la réunification, « les Allemands de l'Est ont subi des crises importantes avec un changement de système, une désindustrialisation importante, un chômage de masse et des biographies en dents de scie », analyse Christian Herrgott, élu local chrétien-démocrate, pour expliquer ces intentions de vote.À lire aussiAllemagne: avant les élections régionales, une forte mobilisation à Leipzig contre l'extrême droite« La politique n'est plus faite que pour des cyclistes gays et végans », selon une cadre du BSWAinsi, des craintes s'expriment face à de nouveaux défis, des transformations à venir qui font ressurgir des traumatismes et suscitent un rejet des changements. Les partis qui ont des solutions simples et alternatives peuvent être attractifs, un phénomène qui explique le découplage entre les partis traditionnels et les électeurs inquiets : « C'est un grand problème, nous avons perdu beaucoup d'électeurs qui se sont tournés vers l'AfD », témoigne le social-démocrate Roland Merten, ancien secrétaire d'État à l'Éducation.Ces personnes qui se sentent oubliées, notamment par les partis de gauche traditionnels, ont désormais une alternative avec le nouveau mouvement Alliance Sahra Wagenknecht, qui veut répondre à leurs besoins avec des promesses sociales et des positions conservatrices sur l'immigration ou les questions de société. Katja Wolf dirige l'Alliance Sahra Wagenknecht-BSW en Thuringe : « On a perdu le rapport avec ces personnes. La politique n'est plus faite que pour des cyclistes gays et végans. Ce n'est politiquement pas correct, mais cela traduit le sentiment ambiant ici. On oublie les problèmes et la gauche se bat sur des thèmes périphériques. »L'AfD et l'Alliance Sahra Wagenknecht-BSW sont crédités ensemble de 48 % des voix dans les derniers sondages. À écouter aussiAllemagne: «La montée de l'AfD s'explique par un sentiment de déclassement chez les Allemands de l'Est»

Reportage international
Élections régionales en Allemagne: le parti d'extrême droite AfD attendu en tête en Thuringe

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 2:19


Deux élections régionales, très attendues, ont lieu ce dimanche 1er septembre dans la partie est de l'Allemagne. En Thuringe et en Saxe, l'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) est créditée de 30 %. Et une nouvelle force, l'Alliance Sahra Wagenknecht-BSW, devrait faire une percée spectaculaire, avec un programme économique et social de gauche et des thèses conservatrices sur l'immigration.  De notre envoyé spécial en Thuringe,Björn Höcke, le leader radical de l'AfD, est salué comme un messie par ses supporters en Thuringe, à l'Est de l'Allemagne, un bastion où le parti d'extrême droite est crédité de 30 % des intentions de vote. Il s'exclame : « Nous allons faire bouger les choses le 1er septembre ! Nous pouvons écrire une page d'histoire ! »Beaucoup d'électeurs rejettent le système politique et la politique du gouvernement, ils ne se sentent pas écoutés. Pour autant, les électeurs de l'AfD ne sont pas des perdants, comme le montre l'exemple de Dieter, chauffeur de poids lourd : « Je me porte bien. J'ai du travail, j'ai une voiture et une moto, je pars en vacances. Financièrement, tout va bien. »Les statistiques le confirment : la situation réelle dans la partie est de l'Allemagne n'est pas mauvaise, même si le chômage est un peu supérieur à la moyenne nationale et que les salaires restent plus bas qu'à l'Ouest. Mais émotionnellement, beaucoup se considèrent comme des citoyens de seconde zone. Après la réunification, « les Allemands de l'Est ont subi des crises importantes avec un changement de système, une désindustrialisation importante, un chômage de masse et des biographies en dents de scie », analyse Christian Herrgott, élu local chrétien-démocrate, pour expliquer ces intentions de vote.À lire aussiAllemagne: avant les élections régionales, une forte mobilisation à Leipzig contre l'extrême droite« La politique n'est plus faite que pour des cyclistes gays et végans », selon une cadre du BSWAinsi, des craintes s'expriment face à de nouveaux défis, des transformations à venir qui font ressurgir des traumatismes et suscitent un rejet des changements. Les partis qui ont des solutions simples et alternatives peuvent être attractifs, un phénomène qui explique le découplage entre les partis traditionnels et les électeurs inquiets : « C'est un grand problème, nous avons perdu beaucoup d'électeurs qui se sont tournés vers l'AfD », témoigne le social-démocrate Roland Merten, ancien secrétaire d'État à l'Éducation.Ces personnes qui se sentent oubliées, notamment par les partis de gauche traditionnels, ont désormais une alternative avec le nouveau mouvement Alliance Sahra Wagenknecht, qui veut répondre à leurs besoins avec des promesses sociales et des positions conservatrices sur l'immigration ou les questions de société. Katja Wolf dirige l'Alliance Sahra Wagenknecht-BSW en Thuringe : « On a perdu le rapport avec ces personnes. La politique n'est plus faite que pour des cyclistes gays et végans. Ce n'est politiquement pas correct, mais cela traduit le sentiment ambiant ici. On oublie les problèmes et la gauche se bat sur des thèmes périphériques. »L'AfD et l'Alliance Sahra Wagenknecht-BSW sont crédités ensemble de 48 % des voix dans les derniers sondages. À écouter aussiAllemagne: «La montée de l'AfD s'explique par un sentiment de déclassement chez les Allemands de l'Est»

Le monde en questions
Au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, quelles stratégies face à l'extrême droite?

Le monde en questions

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 2:35


Dans trois grandes démocraties européennes, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, on assiste à la montée en puissance des forces populistes et nationalistes. Comment expliquer le succès de ces partis dans ces États démocratiques ? En France, le phénomène n'est pas récent, mais le score du Rassemblement national aux élections européennes (32 %) a entraîné la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale. Les élections législatives du 7 juillet ont débouché sur une situation de blocage dont le pays n'est pas encore sorti, avec 10 millions d'électeurs qui ont choisi le parti de Marine Le Pen. En Allemagne, c'est l'AfD qui ne cesse de progresser, ce qui devrait se traduire ce dimanche 1er septembre par de très bons résultats pour cette formation lors des élections régionales en Thuringe et en Saxe. Selon les sondages, il pourrait atteindre autour de 30 %. Cela alors que le SPD, le parti social-démocrate du chancelier Olaf Scholz, se prépare à une débâcle dans les urnes, annoncée par les sondages.À écouterAllemagne: «La montée de l'AfD s'explique par un sentiment de déclassement chez les Allemands de l'Est»Enfin, au Royaume-Uni, le Labour du Premier ministre Keir Starmer vient certes d'obtenir la majorité absolue à la Chambre des communes. Mais le scrutin a aussi été marqué par un score inédit pour le parti anti-migrants  Reform UK de Nigel Farage, qui a obtenu 14 % des voix.Dans les votes pour les partis protestataires, il y a des éléments économiques, sociétaux et identitaires - même s'il y a des spécificités dans chaque pays. Lors de ses déplacements à Berlin puis à Paris, le nouveau Premier ministre du Royaume-Uni, le travailliste Keir Starmer, a appelé ses homologues Olaf Scholz et Emmanuel Macron à se mobiliser pour endiguer « l'extrême droite, le populisme et le nationalisme ». À lire aussiRoyaume-Uni: Nigel Farage, figure emblématique du Brexit, entre au ParlementLes difficultés à faire face à la progression des droites duresPour Keir Starmer, le meilleur moyen d'entraver cette progression est d'« obtenir des résultats et d'être honnêtes ». Mais concrètement, il faut que les partis du centre et de gauche trouvent les moyens de parler à nouveau aux catégories populaires, d'assurer leur niveau de vie et de les convaincre qu'une société multiculturelle ne signifie pas la fin de leur culture et de leurs traditions. Comme disait le général Charles de Gaulle, « vaste programme... »À écouterLa montée de l'extrême droite en France suscite «beaucoup de fantasmes chez les Africains», selon Marc Ona Essangui

Un jour dans le monde
Pourquoi rien ne va plus pour Olaf Scholz et la coalition au pouvoir en Allemagne

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Aug 29, 2024 3:17


durée : 00:03:17 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - En Allemagne, les partis de la coalition devraient essuyer une lourde défaite électorale dans deux régions ce dimanche, en Saxe et en Thuringe. Les nuages s'amoncellent dans le ciel allemand pour Olaf Scholz et ses alliés, les Verts et les libéraux du FDP.

Revue de presse internationale
À la Une: l'attaque au couteau à Solingen, en Allemagne

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 26, 2024 4:07


L'attaque de vendredi soir a fait trois morts et huit blessés. « Un attentat qui a touché notre pays en plein cœur », titre le Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Solingen voulait fêter son anniversaire avec un festival de la diversité, mais la ville est désormais sous le choc ». « L'attaque de Solingen pourrait conforter l'extrême droite », écrit La Croix, « à une semaine d'élections régionales ». Trois Länder – Saxe, Thuringe et Brandebourg – éliront leurs parlements régionaux. Le Guardian note que, « par une bizarrerie du calendrier », ces régions font partie de celles qui compte le plus de partisans de l'AfD, « parti violemment anti-immigration et proche du néonazisme », écrit Libération, « porté par son succès aux européennes de juin : 15,9% des voix et quatorze sièges au niveau national ». « Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une formation d'extrême droite pourrait devenir la plus forte formation politique au sein d'un Land », s'effraie en Suisse Le Temps, qui poursuit : « la fin de la campagne électorale archi-dominée par le thème de l'immigration sera sans doute exacerbée par l'attaque au couteau de vendredi ». De fait la presse allemande, en tout cas une partie, n'est pas en reste : « Ce qui n'est pas dit est une évidence », affirme dans un éditorial le quotidien conservateur Die Welt, « l'Allemagne – comme de nombreux pays d'Europe – a un problème avec les jeunes hommes violents issus des sociétés musulmanes. Il s'agit d'un groupe relativement petit mais dangereux ». Le quotidien s'est rendu sur la scène de crime, où de nombreuses personnes ont déposé des peluches et des messages de solidarité, et parle d'une tristesse qui « se mêle également à la colère à l'égard de la politique migratoire ». Mais, au même endroit, Die Tageszeitung a rencontré un retraité de 67 ans. L'attaque le touche beaucoup, explique-t-il, mais « l'AfD profite de cette situation pour mettre tous les étrangers dans une case, et nous ne pouvons pas permettre cela ». Dans son éditorial, le quotidien insiste : « il est particulièrement important de faire comprendre que la diversité qui caractérise notre société allemande est dénoncée et attaquée tout autant par les terroristes de l'EI que par les radicaux de droite. Ce sont les deux faces d'une même médaille ».À lire aussiAllemagne: l'EI revendique l'attaque au couteau de Solingen, l'auteur présumé arrêtéUne synagogue incendiée en FranceDans le sud de la France, à la Grande-Motte, une synagogue a été incendiée. « Ces derniers mois, le nombre d'agressions visant la communauté juive s'est multiplié », écrit La Croix. « Poison », c'est le titre de l'éditorial, en Une, du quotidien catholique. « Cette attaque s'inscrit dans un contexte de forte hausse des actes antisémites sur le territoire français », écrit L'Humanité : 887 faits recensés au premier semestre 2024, contre 304 l'an dernier à la même période. Et encore, écrit La Croix, « cette comptabilité ne prend-elle pas en compte le désarroi voire l'angoisse de beaucoup de français de confession juive, grandissants depuis l'attaque terroriste du 7 octobre 2023 et le climat de haine engendré par la riposte israélienne dans la bande de Gaza ». Dans Aujourd'hui en France, le grand rabbin de France parle d'un « antisémitisme d'ambiance devenu un antisémitisme de faits ». Libération s'est rendu à un rassemblement organisé ce dimanche dans un quartier populaire de Paris, dans le 19ème arrondissement, à l'initiative d'associations juives de gauche pour dire non à la « banalisation de l'antisémitisme » - une centaine de personnes étaient présentes. Les militants de gauche, écrit Libération, appellent à un sursaut de la société, et les responsables politiques à faire preuve de responsabilité, « y compris à gauche ».À lire aussiAttaque contre une synagogue en France: ce que l'on sait du suspect interpellé par la police« Une énième guerre de propagande ? »Au Proche-Orient, affrontements ce dimanche entre le Hezbollah et l'armée israélienne : ils ont échangé « les frappes les plus lourdes depuis des mois », écrit le Washington Post, « faisant monter la tension régionale » - mais le quotidien américain parle d'une escalade « contenue ». De fait, Le Figaro y voit un « paso doble savamment chorégraphié, mais où la moindre erreur peut mener à l'escalade (…) les deux belligérants cherchent à réaffirmer en permanence leur force de dissuasion ». La Croix s'interroge : faut-il voir dans les attaques de dimanche une « énième guerre de propagande ? » L'aviation israélienne a lancé son attaque en premier, de manière préventive, une demi-heure avant les frappes du Hezbollah. « C'est un succès tactique pour Israël », écrit Haaretz, mais « le Hezbollah représente toujours une menace, la même que samedi soir ». « Toutes les escalades régionales précédentes », écrit le quotidien israélien, « se sont terminées grâce à la diplomatie, pas aux armes. Et cette fois-ci ce ne sera pas différent ».  À lire aussiAprès l'attaque du Hezbollah contre Israël, les deux camps se livrent une «guerre» du narratif

Invité de la mi-journée
Allemagne: «La montée de l'AfD s'explique par un sentiment de déclassement chez les Allemands de l'Est»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 25, 2024 6:09


En Allemagne, les électeurs se rendront prochainement aux urnes dans trois des cinq Länder appartenant anciennement à l'Allemagne de l'Est. Des élections régionales qui auront lieu dès le premier septembre en Thuringe et en Saxe. Suivi, le 22 septembre, par un scrutin dans le Brandebourg. À l'heure actuelle, c'est le parti d'extrême droite Alternative für Deutschland, l'AfD, mais aussi le mouvement populiste de gauche de l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) qui sont annoncés en tête selon des sondages. Retour sur ces élections avec notre invité Hans Stark, professeur de civilisation allemande contemporaine à Sorbonne université et conseiller pour les relations franco-allemandes à l'Ifri.

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Hậu bầu cử Hạ Viện : Tổng thống Macron bị suy yếu, trục Pháp - Đức cũng bị lung lay

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Jul 11, 2024 10:53


Vòng hai cuộc bầu cử Hạ Viện cho kết quả một Nghị Viện không có đa số tuyệt đối, chính trường Pháp bị phân rẽ thành ba khối lớn. Sự suy yếu của tổng thống Emmanuel Macron, nỗi lo nước Pháp rơi vào bế tắc chính trị, cùng đà trỗi dậy của phe cực hữu trong nghị trường, không chỉ đe dọa đến tầm ảnh hưởng của Pháp, mà còn làm lung lay cả trục đầu tầu Paris - Berlin trong lòng khối Liên Hiệp Châu Âu. Courrier International (08/07/2024) ghi nhận : Suốt cả tuần châu Âu run rẩy trước nguy cơ đảng Tập Hợp Dân Tộc (RN) có đa số tuyệt đối, đến ngự trị ở điện Matignon ( phủ thủ tướng Pháp ). Hai ngày trước cuộc bỏ phiếu vòng hai, trang Politico (05/07/2024), gióng chuông cảnh báo, sau Hungary, Slovakia, Hà Lan hay Ý, việc cực hữu lên cầm quyền tại Pháp, « quốc gia có trang bị vũ khí hạt nhân và thành viên thường trực của Hội Đồng Bảo An Liên Hiệp Quốc, có lẽ sẽ gây ra hậu quả toàn cầu ».Nếu như kết quả bỏ phiếu vòng hai (07/07) đã xóa tan điều tồi tệ, đưa liên minh cánh tả Mặt Trận Bình Dân Mới (NFP) về đầu, liên minh cánh trung Đồng Hành – Ensemble của tổng thống Macron vượt lên thành thế lực chính trị thứ hai, đẩy phe cực hữu của bà Marine Le Pen xuống vị trí thứ ba, thì việc Nghị Viện Pháp bị phân rẽ thành ba khối chính trị lớn mà không phe nào có đa số tuyệt đối lại làm dấy lên một nỗi lo khác : Một nước Pháp không thể điều hành !Jon Henley, thông tín viên của báo The Guardian của Anh tại châu Âu, chiều Chủ Nhật 07/7, đã cảnh báo rằng « một trong những lực đẩy của Liên Âu và nền kinh tế thứ hai của khối đang rơi vào tình trạng bế tắc kéo dài ở Quốc Hội và bất định chính trị ».Tờ El Pais của Tây Ban Nha cũng không khoan nhượng : Viễn cảnh « chung sống » chính trị là « một đòn nặng nề cho vai trò lãnh đạo quốc tế của Pháp ». Nhật báo Tây Ban Nha dẫn nhận định của chuyên gia người Pháp, bà Alexandra de Hoop Scheffer, phó chủ tịch điều hành cơ quan tham vấn của Mỹ German Marshall Fund (GMF) nhấn mạnh đến hậu quả sự suy yếu của Emmanuel Macron đối với tiến bộ của Liên Hiệp Châu Âu. Theo bà, trong bảy năm điều hành nước Pháp, tổng thống Macron đã định hình đáng kể chương trình nghị sự của khối và thúc đẩy sự hội nhập trên nhiều lĩnh vực.Đây cũng là đánh giá của Marie Krpata, nhà nghiên cứu về quan hệ Pháp – Đức, Viện Quan hệ Quốc tế Pháp (IFRI) trong một trao đổi với RFI Tiếng Việt, được thực hiện trước khi diễn ra cuộc bỏ phiếu vòng hai.Marie Krpata :  Emmanuel Maron đã là một lực đẩy trong khối Liên Hiệp Châu Âu trên một số chủ đề nhất định. Trong bài diễn văn Sorbonne 2017, ông đưa ra một số đề xuất về cách đưa Liên Hiệp Châu Âu tiến lên. Tiếp theo là bài phát biểu Sorbonne 2024 mở rộng động lực về cách cải thiện Liên Hiệp Châu Âu, mặc dù ông bi quan hơn nhiều khi nói rằng châu Âu đang "chết dần".Dù vậy, ông Macron cũng có một số thành công nhất định, chẳng hạn như về chính sách công nghiệp của Liên Âu, việc thiết lập các cơ chế bảo hộ thương mại, hay như sự phối hợp nhiều hơn trên phương diện chính sách quốc phòng ở cấp độ châu Âu. Theo tôi đây là những kết quả mà tổng thống Pháp đã đạt được.Ngoài ra còn có khái niệm quyền tự quyết của châu Âu, một khái niệm do Emmanuel Macron đề xướng và hiện nay đã được chấp nhận trong lòng Liên Hiệp Châu Âu. Kế hoạch phục hồi Next Generation EU hậu Covid-19 để giảm thiểu các tác động của đại dịch đối kinh tế, các vấn đề xã hội … Tất cả những điều này thực sự là thành công của bà Angela Merkel và Emmanuel Macron, nhờ vào một sự hội tụ giữa Pháp và Đức.Kết quả bầu cử này có tác động ra sao đến vị thế của Pháp tại châu Âu ? Việc ông Macron bị suy yếu, Pháp bước vào giai đoạn « sống chung chính trị » với nhiều bất định, có ảnh hưởng đến đầu tầu Pháp – Đức hay không ? Nhà nghiên cứu Marie Krpata giải thích thêm :Marie Krpata : Nếu nước Pháp phải rơi vào tình trạng « sống chung » chính trị, hay Quốc Hội không có đa số tuyệt đối, Pháp buộc phải tìm kiếm các liên minh để thông qua các văn bản luật. Họ phải đàm phán, tham vấn và do vậy điều đó sẽ trở nên rất là phức tạp, bởi vì Pháp có một mô hình chính trị theo chiều dọc. Do vậy, nếu Pháp phải dồn mọi chú ý cho các vấn đề chính sách trong nước, điều đó nhất thiết sẽ có tác động tiêu cực đến đầu tầu Pháp – Đức.Nhưng tình hình ở Đức cũng không mấy gì sáng sủa, bởi vì vào tháng 8/2023, chúng ta còn nhớ The Economist đã chạy tít về vấn đề này khi đặt câu hỏi, "liệu Đức có phải là người bệnh mới của châu Âu hay không ?". Đó là vì tờ báo này ám chỉ đến việc tình hình kinh tế Đức cũng không được như mong muốn : Tăng trưởng trì trệ, lạm phát cao, giá năng lượng bị tăng lên khiến tính cạnh tranh của các cơ sở công nghiệp Đức gặp khó khăn.Hơn nữa trong cuộc bầu cử Nghị Viện Châu Âu hồi tháng 6/2024, liên minh đảng cầm quyền Đức chỉ thu được một kết quả khiêm tốn. Đảng bảo thủ đối lập CDU đã được củng cố hơn trong kỳ bầu cử này và được cảm nhận như là chiếc neo cho sự ổn định. Vì vậy, đã có một số người kêu gọi tổ chức bầu cử sớm ở Đức. Quý vị thử hình dung xem, nếu tại hai nền kinh tế chính châu Âu cùng lúc có hai cuộc bầu cử trước thời hạn, mọi chuyện sẽ trở nên phức tạp và gây ra bất ổn như thế nào?Cũng đừng quên rằng vào năm 2025, tại Đức cũng sẽ có bầu cử lập pháp, nhưng vào tháng 9/2024, sẽ có các cuộc bầu cử vùng ở các bang phía Đông như Brandebourg, Saxes và Thuringe. Liệu liên minh cầm quyền có thoát được khó khăn hay không ? Các đảng trong liên minh cầm quyền có sẽ thu được gì hay không, bởi vì theo truyền thống, các bang phía đông nước Đức đều ủng hộ các đảng cực đoan, các đảng cực hữu và cực tả luôn chiếm được số phiếu cao.Vì vậy, trong mọi trường hợp, chắc chắn cả Pháp và Đức đều bị suy yếu. Điều này có nguy cơ ảnh hưởng đến sự đồng thuận trong lòng khối Liên Hiệp Châu Âu và gây chia rẽ sâu sắc Liên Âu và nhất là trong bối cảnh Hungary, đảm nhiệm chức chủ tịch luân phiên của Liên Hiệp Châu Âu. Quốc gia này đã thể hiện sự gần gũi với nước Nga của ông Vladimir Putin, và đã nhiều lần ngăn chặn viện trợ cho Ukraina cũng như là nhiều chuỗi trừng phạt nhắm vào Nga.Có thể nói tất cả những điều này diễn ra vào một thời điểm địa chính trị nhậy cảm, mà ở đó, các thách thức địa chính trị và trên phương diện quan hệ quốc tế cho Liên Hiệp Châu Âu là rất lớn.Vậy với sự vắng mặt của Pháp tại châu Âu do những bất ổn chính trị nội tại, Đức có thể tận dụng khoảng trống đó để áp đặt quan điểm của mình đối với các chính sách của Liên Âu ?Marie Krpata : Điều mà chúng ta thấy từ đầu cuộc chiến tranh Ukraina là Đức làm việc với sự tham vấn chặt chẽ của Hoa Kỳ, chẳng hạn như việc gởi xe tăng Leopard đi kèm với điều kiện giao xe tăng Abrams, cấp xe bọc thép Marder đi cùng với điều kiện gởi xe bọc thép Bradley. Có thể nói là Đức thật sự trong vị thế có tiềm lực kinh tế. Một thế mạnh mà Đức đã tự khẳng định vị trí trên bình diện kinh tế và chuỗi các giá trị quốc tế hóa có từ sau Đệ Nhị Thế Chiến và khi Chiến tranh lạnh kết thúc. Nhưng hiện nay, vị thế này của Đức đã bắt đầu chạm đến giới hạn của hệ thống và mô hình kinh tế, do quá trình phân mảnh các nền kinh tế thế giới.Thực sự có những hành vi thương mại không công bằng, các biện pháp kiểm soát xuất khẩu và hạn chế tiếp cận thị trường. Vì vậy, trên thực tế, Đức đang suy yếu về mặt kinh tế, một phần là do các chính sách công nghiệp do Trung Quốc và Hoa Kỳ tiến hành. Trung Quốc với Made in China 2025 mong muốn trở thành cường quốc sản xuất hàng đầu vào năm 2049. Hoa Kỳ thì có Đạo luật giảm lạm phát, thúc đẩy công nghệ xanh được sản xuất tại Mỹ thông qua khoản trợ cấp và cho vay.Vì vậy, Đức đang suy yếu về mặt kinh tế, nhưng nước này cũng gặp khó khăn để khẳng định mình trong một lĩnh vực mà cho đến hiện tại, Đức vẫn chưa thực sự cảm thấy thoải mái chẳng hạn như an ninh, quốc phòng, là những khía cạnh mà nước này đã bỏ qua do lịch sử và trách nhiệm mà nước này phải gánh chịu trong Chiến tranh thế giới thứ hai.Và chúng ta đã thấy, kể từ cuộc chiến ở Ukraina, họ đã đề ra chiến lược an ninh quốc gia, chiến lược đối với Trung Quốc nhằm cố gắng giảm bớt những điểm yếu của mình trong mối quan hệ với các cường quốc. Tất nhiên, tất cả những điều này góp phần vào việc tái định hướng, tái định vị, nhưng Đức vẫn gặp khó khăn trong việc xác định vị trí của mình. Trên thực tế, Đức thích các thể thức đa phương mà trong đó nước này có thể tìm kiếm sự hợp tác, thỏa thuận với các đối tác khác như Mỹ chẳng hạn.**********Với kết quả bầu cử ngày 07/07 tại Pháp, mọi cơ hội cải cách châu Âu xem như đã khép lại. Sự suy yếu của Pháp ở cấp độ châu Âu sẽ có những tác động nghiêm trọng vào thời điểm khối này đang đứng trước những ngã rẽ quan trọng, thời điểm mà « Liên Âu phải quyết định cách thức hành động tại một thế giới mà các mối quan hệ quốc tế trở nên gay gắt hơn và EU đang bị kẹp giữa Trung Quốc và Mỹ », nhất là vào thời điểm Donald Trump có thể trở lại Nhà Trắng vào cuối năm nay, theo như nhận định trên nhật báo El Pais của ông Arancha González Laya, cựu ngoại trưởng Tây Ban Nha, hiện là trưởng khoa Quan hệ Quốc tế, trường đại học Khoa học Chính trị Sciences Po ở Paris.Tóm lại, trước một nước Pháp bị mất tầm ảnh hưởng do bất ổn chính trị nội bộ, nước Đức đang gặp khó khăn về kinh tế và một Liên Hiệp Châu Âu ngày càng thiên hữu, tương lai của Liên Hiệp Châu Âu trở nên mù mịt hơn bao giờ hết, theo như kết luận của nhà nghiên cứu Marie Krpata.RFI Tiếng Việt xin cảm ơn Marie Krpata, Viện Quan hệ Quốc tế Pháp IFRI,đã tham gia chương trình.

Accents d'Europe
Les catholiques allemands ont fait campagne contre l'extrême droite

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 11, 2024 19:30


Au lendemain des élections européennes, Accents d'Europe s'est notamment tourné vers l'Allemagne, où l'église catholique a fait campagne contre l'extrême droite ces derniers mois. Les évêques allemands ont, pour la première fois, appelé à ne pas voter pour l'AfD, le parti nationaliste qui a obtenu près de 16% des voix dimanche (9 juin 2024) aux élections européennes. Notre correspondante Delphine Nerbollier est allée à la rencontre de ces catholiques engagés dans la ville d'Erfurt, dans la région de Thuringe, dans le centre du pays, l'un des bastions de cette nouvelle extrême-droite allemande qui inquiète. Reportage.L'Européen de la semaineL'Union européenne sort à peine d'un week-end électoral où les plus de 360 millions d'électeurs du Vieux Continent se sont rendus aux urnes. C'est l'occasion pour Accents d'Europe de proposer un inconnu comme Européen de la semaine, à savoir le futur président ou la future présidente de la Commission européenne. L'actuelle présidente, Ursula Von der Leyen souhaite être reconduite pour un deuxième mandat. Mais il va donc lui falloir rassembler une majorité sur son nom. Les explications de Daniel Vallot.L'Europe vue d'ailleursLa série Tour du monde continue aujourd'hui, avec une voix venue du Brésil. C'est celle de Nata. Il a 31 ans. Il vit à Rio de Janeiro et il travaille pour une marque de vêtements. Nata a vécu en Europe, il y a dix ans, et il prévoit aujourd'hui d'y retourner. En septembre 2024, il prépare son installation au Portugal avec un peu d'inquiétude. Son témoignage a été recueilli par notre correspondante Sarah Cozzolino.L'Œil européenLa campagne électorale pour les européennes est enfin derrière nous. Mais en France, c'est une nouvelle campagne, pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024, qui s'est donc ouverte dans la foulée ! Or une campagne électorale, c'est toujours chargé en émotions. Non seulement pour les militants qui la font, mais aussi pour les électeurs qui la regardent, avec leurs opinions, leurs préférences, leur morale, leurs détestations. Ainsi notre chroniqueuse Franceline Beretti voulait partager cette semaine ses moments personnels de découragement dans son Œil européen.Que faire des pales d'éoliennes usagées ?Accents d'Europe part prendre l'air en Irlande. Et même : le grand air, sur cette île brossée par le vent de l'océan et où les parcs d'éoliennes se sont multipliés au cours des dernières décennies. Mais une question majeure n'a toujours pas été réglée… Que faire des pales des éoliennes en fin de vie ? Dans le monde, les déchets issus des parcs éoliens devraient s'élever à plus de 6 millions de tonnes d'ici 2050. C'est pourquoi une petite usine de recyclage, en Irlande du Nord, Plaswire, a décidé de le relever. Reportage de Clémence Pénard.

Accents d'Europe
Les catholiques allemands ont fait campagne contre l'extrême droite

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 11, 2024 19:30


Au lendemain des élections européennes, Accents d'Europe s'est notamment tourné vers l'Allemagne, où l'église catholique a fait campagne contre l'extrême droite ces derniers mois. Les évêques allemands ont, pour la première fois, appelé à ne pas voter pour l'AfD, le parti nationaliste qui a obtenu près de 16% des voix dimanche (9 juin 2024) aux élections européennes. Notre correspondante Delphine Nerbollier est allée à la rencontre de ces catholiques engagés dans la ville d'Erfurt, dans la région de Thuringe, dans le centre du pays, l'un des bastions de cette nouvelle extrême-droite allemande qui inquiète. Reportage.L'Européen de la semaineL'Union européenne sort à peine d'un week-end électoral où les plus de 360 millions d'électeurs du Vieux Continent se sont rendus aux urnes. C'est l'occasion pour Accents d'Europe de proposer un inconnu comme Européen de la semaine, à savoir le futur président ou la future présidente de la Commission européenne. L'actuelle présidente, Ursula Von der Leyen souhaite être reconduite pour un deuxième mandat. Mais il va donc lui falloir rassembler une majorité sur son nom. Les explications de Daniel Vallot.L'Europe vue d'ailleursLa série Tour du monde continue aujourd'hui, avec une voix venue du Brésil. C'est celle de Nata. Il a 31 ans. Il vit à Rio de Janeiro et il travaille pour une marque de vêtements. Nata a vécu en Europe, il y a dix ans, et il prévoit aujourd'hui d'y retourner. En septembre 2024, il prépare son installation au Portugal avec un peu d'inquiétude. Son témoignage a été recueilli par notre correspondante Sarah Cozzolino.L'Œil européenLa campagne électorale pour les européennes est enfin derrière nous. Mais en France, c'est une nouvelle campagne, pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024, qui s'est donc ouverte dans la foulée ! Or une campagne électorale, c'est toujours chargé en émotions. Non seulement pour les militants qui la font, mais aussi pour les électeurs qui la regardent, avec leurs opinions, leurs préférences, leur morale, leurs détestations. Ainsi notre chroniqueuse Franceline Beretti voulait partager cette semaine ses moments personnels de découragement dans son Œil européen.Que faire des pales d'éoliennes usagées ?Accents d'Europe part prendre l'air en Irlande. Et même : le grand air, sur cette île brossée par le vent de l'océan et où les parcs d'éoliennes se sont multipliés au cours des dernières décennies. Mais une question majeure n'a toujours pas été réglée… Que faire des pales des éoliennes en fin de vie ? Dans le monde, les déchets issus des parcs éoliens devraient s'élever à plus de 6 millions de tonnes d'ici 2050. C'est pourquoi une petite usine de recyclage, en Irlande du Nord, Plaswire, a décidé de le relever. Reportage de Clémence Pénard.

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Đức : Khi đầu tầu kinh tế của châu Âu « mệt mỏi »…

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Mar 21, 2024 10:25


Nước Đức đang gặp bất ổn. Kinh tế trì trệ do tăng trưởng bị suy giảm. Chính trường Đức bị phân mảnh và phân hóa sâu sắc. Gần đến kỳ bầu cử Nghị Viện Châu Âu và bầu cử vùng tại Đức, AFD, đảng cực hữu dường như đã thu hút được khoảng 20% ý định bỏ phiếu, theo một thăm dò. Liên minh cầm quyền tại Đức bên bờ tan vỡ và vị thế của thủ tướng Olaf Scholz đang bị lung lay. Phải chăng mô hình kinh tế - xã hội Đức đang đến hồi kết ? Tại Diễn đàn Davos tháng 1/2024, bộ trưởng Tài Chính Đức, Christian Lindner phải thừa nhận « Đức không phải là một người bị bệnh mà là một người mệt mỏi sau giấc ngủ ngắn ». Quả thật, nước Đức thời hậu chiến chưa bao giờ bị căng thẳng như lúc này khi phải đối mặt với ba cuộc khủng hoảng cùng một lúc : Kinh tế, Xã hội và Chính trị.AFD: Phe cực hữu trên đà tiếnChưa có một thủ tướng Đức nào lại bị mất tín nhiệm nhiều như ông Olaf Scholz. Từ tháng Giêng 2024, chính phủ Đức đối mặt với nhiều cuộc đình công của nhân viên đường sắt, sự bất mãn của giới y sĩ và nhiều cuộc biểu tình quy mô lớn của nông dân và tài xế vận tải đường dài.Trong khi đó, theo một thăm dò gần đây, đảng AFD ( Con đường khác cho nước Đức )  một đảng cực hữu hoài nghi châu Âu, bài di dân, dường như có được 20% ý định bỏ phiếu, chỉ đứng sau đảng Liên minh Dân chủ Thiên chúa giáo Đức ( 30% ý định bỏ phiếu ). Chính trường Đức còn bị phân mảnh khi có thêm một đảng chính trị bài di dân và thân Kremlin, nhưng thuộc cánh tả.Trả lời RFI Tiếng Việt, nhà nghiên cứu Marie Krpata, Ủy ban Quan hệ Pháp – Đức, Viện Quan hệ Quốc tế Pháp (IFRI) trước hết nhận định Đức đang đối mặt với nhiều thách thức to lớn.Marie Krpata : « Đây là lần đầu tiên nước Đức có một liên minh ba đảng cầm quyền ở cấp liên bang gồm đảng Dân chủ Xã hội Đức (SPD), đảng Xanh và đảng Tự do Dân chủ (FDP) – tức những người chủ trương tự do kinh tế. Hiện  Đức bị suy giảm tăng trưởng 0,3% và từ năm 2022 đến năm 2023, lạm phát là ở mức 6%. Vì vậy, liên minh ba mầu này, lên cầm quyền năm 2021, trong thỏa thuận liên minh, từng dự trù một chính sách thiên nhiều về xã hội với việc tăng lương tối thiểu lên 12 euro/giờ, cũng như xây thêm 400 ngàn nhà ở, bao gồm cả nhà xã hội. Nhưng chiến tranh Ukraina đã làm đảo lộn mọi ưu tiên. Tình hình hiện nay không giống như hồi năm 2021 và ngày nay Đức phải đối mặt với tình trạng lạm phát rất cao, giá năng lượng sẽ còn tăng lên và do vậy, có những tác động đến sức mua của các hộ gia đình và người dân buộc phải thắt lưng buộc bụng.Quả thật, điều đó dẫn đến bất bình xã hội như những gì chúng ta đang thấy hiện nay với việc nông dân không hài lòng vì bị cắt hỗ trợ cho các phương tiện nông nghiệp. Rồi chúng ta còn thấy nhiều cuộc đình công chẳng hạn như của nhân viên đường sắt đòi tăng lương để phù hợp với mức lạm phát, hay đòi giảm giờ làm việc. »Tăng trưởng giảm : Mô hình kinh tế Đức lỗi thời ?Các số liệu thống kê vừa được công bố gần đây cho thấy, Đức là quốc gia duy nhất trong Liên Hiệp Châu Âu có nền kinh tế bị suy thoái : GDP giảm mất 0,3% trong quý IV/2023. Nguyên nhân là vì, tuy có một nền kinh tế rất cởi mở, tập trung chủ yếu vào xuất khẩu, Đức lại phụ thuộc nhiều vào Trung Quốc. Kim ngạch xuất khẩu của Đức sang Trung Quốc giai đoạn 2022 – 2023, đã bị giảm mất 9%.Theo giải thích của Marie Krpata, chiến tranh tại Ukraina đã làm lộ rõ những « khuyết tật » của mô hình kinh tế và công nghiệp Đức.Marie Krpata : « Quả thực Đức có một nền công nghiệp rất mạnh. Đó là những ngành công nghiệp lớn sử dụng nhiều năng lượng, tạo nên những nét đặc trưng của mô hình kinh tế Đức, cụ thể là công nghiệp hóa học, công nghiệp sản xuất nhôm và thép. Đương nhiên đây là những lĩnh vực bị tác động nhiều nhất do giá năng lượng tăng. Vì buộc phải từ bỏ nguồn năng lượng của Nga, Đức phải tìm kiếm những nguồn cung mới, dù ở Hoa Kỳ, Bắc Âu hay trong Vùng Vịnh. Và đây là những nguồn cung năng lượng đắt đỏ gây khó khăn cho sức cạnh tranh của mô hình kinh tế Đức.Ngoài ra, Đức còn phải đối mặt với tình trạng các đối tác thương mại nhưng cũng là các đối thủ cạnh tranh chính như Trung Quốc, Hoa Kỳ đang trang bị cho mình các chính sách công nghiệp. Những nước này có xu hướng tự cung tự cấp và do vậy, thông qua Luật Chống Lạm Phát ở Mỹ hay như Made in China 2025 tại Trung Quốc, họ đề nghị một khung pháp lý có thể hấp dẫn đối với một số doanh nghiệp nhất định được thiết lập dựa trên cơ sở công nghiệp Đức. Ở đây, đúng là có một nỗi lo phi công nghiệp hóa, nỗi lo di dời hoạt động sản xuất sang các vùng khác trên thế giới. »Không chỉ có công nghiệp. Giá năng lượng tăng cũng sẽ ảnh hưởng đến các hộ gia đình. Trong bối cảnh này, chính phủ Đức đã quyết định dành một khoản ngân sách 200 tỷ euro để hỗ trợ người dân đối phó với tình trạng tăng giá năng lượng cũng như lạm phát.Nhập cư bất hợp pháp: Chủ đề gây căng thẳngTrong chính sách di dân, chính phủ thủ tướng Olaf Scholz cũng đang hứng nhiều lời chỉ trích. Hiện tượng nhập cư bất hợp pháp tăng vọt từ hai năm qua, chủ yếu quả ngỏ Nga, Belarus, Hungary và Slovakia. Năm 2023, tỷ lệ đơn xin tị nạn ở Đức chiếm đến 1/3 trong toàn châu Âu, mà phần đông là người Syria, Thổ Nhĩ Kỳ và Afghanistan. Hệ thống tiếp nhận di dân tại nhiều địa phương ở Đức đã bị quá tải.Vào năm 2015, thủ tướng Angela Merkel tuyên bố : « Chúng ta có thể làm được điều đó ». Câu nói này biểu tượng cho một xã hội rộng mở đối với di dân. Kể từ giờ, nước Đức siết chặt chính sách nhập cư. Văn hóa tiếp đón bị tan rã, người dân bức bối và di dân đang trở thành một chủ đề gây căng thẳng. Mô hình tiếp nhận dân nhập cư của cựu thủ tướng Đức Angela Merkel đang bị lỗi thời ?Marie Krpata : « Hiện tại, câu hỏi đặt ra là làm thế nào hội nhập những người dó trên thị trường lao động của Đức ? Hơn nữa, từ năm 2022, với khoảng 1,4 triệu người tị nạn Ukraina, đã có rất nhiều người Ukraina tham gia thị trường lao động. Thế nên, hội nhập số người đó vào thị trường lao động cũng như hội nhập xã hội Đức là một vấn đề đang được đặt ra lúc này.Như quý đài có nhắc đến đảng AFD ở phía trên, cách nay vài tháng đã xảy ra một vụ tai tiếng liên quan đến đảng này. Theo các tiết lộ, trong một cuộc họp bí mật của AFD ở Postdam, với sự hiện diện của nhiều lãnh đạo đảng cũng như là nhiều nhân vật cực hữu, vấn đề tái di dân đã được đề cập đến, chẳng hạn như tìm cách đẩy những người không phải là người Đức cũng như là những công dân Đức gốc nước ngoài ra khỏi nước Đức.Vụ việc gây ầm ĩ. Rất nhiều người Đức đã xuống đường biểu tình trên khắp cả nước. Điều đó chứng minh rằng vẫn còn có một sự bền bỉ lớn, một sự năng động lớn của nền dân chủ tại Đức, một xã hội dân sự rất năng động. Nhưng quả thực, chúng ta cũng thấy có một xu hướng giống như của đảng cực hữu AFD, hiện đang thu hút được một ý định bỏ phiếu cao trong các thăm dò. »    Nếu như ở cấp độ liên bang, đảng này được 20% ủng hộ, thì tại các vùng ở phía Đông nước Đức, tỷ lệ này là 30%. Vào mùa thu này, các cuộc bầu cử vùng sẽ diễn ra ở các bang Thuringe, Saxes và Brandebourg, những bang ở phía Đông, nơi mà theo truyền thống các đảng cực hữu và cực tả luôn thu được kết quả cao.Đầu tàu Đức mệt mỏi : Hậu quả nào cho Liên Âu?Theo nhận định của nữ chuyên gia về quan hệ Pháp – Đức Marie Krpata với RFI Tiếng Việt, đà tiến này của AFD có thể sẽ có những tác động trong cuộc bầu cử Nghị Viện Châu Âu sắp tới. Với một chương trình tranh cử chủ trương giải thể Liên Hiệp Châu Âu, nghĩa là một châu Âu mà ở đó các quốc gia có chủ quyền, AFD thực sự là một mô hình trong số nhiều đảng khác trong khối Liên Âu.Trong một bối cảnh địa chính trị căng thẳng đầy phức tạp do cuộc chiến tranh tại Ukraina, chính phủ Đức đang chịu nhiều áp lực và nước Đức đang gánh chịu toàn bộ hậu quả của cuộc chiến từ việc tăng giá năng lượng cho đến lạm phát …Marie Krpata : « Nhiều ưu tiên ở Đức đã bị đảo lộn, nhất là trên phương diện an ninh và quốc phòng, khi đưa ra quyết định tăng ngân sách quốc phòng lên mức 2% của GDP để lập ra một quỹ đặc biệt trị giá 100 tỷ euro nhằm hiện đại hóa quân đội Đức (Bundeswehr). Trên bình diện năng lượng, Đức đã cho thấy sự kiên cường và thích ứng với việc từ bỏ phụ thuộc khí đốt Nga. Về kinh tế, nước Đức cũng phải tiến hành một số thay đổi nhất định nhằm giảm bớt tính chất dễ bị tổn hại trong mối quan hệ với các nước thứ ba.Quả thật, Đức đang nỗ lực rút ra bài học kinh nghiệm về sự phụ thuộc vào Nga về năng lượng, bởi vì nước này lệ thuộc đến 55% khí đốt Nga khi chiến tranh bùng phát. Và đặc biệt, Đức cũng đang tìm cách rút kinh nghiệm trong mối quan hệ với Trung Quốc, bởi vì kinh tế Đức và kinh tế Trung Quốc có mối liên hệ rất chặt chẽ với nhau. Họ mong muốn đa dạng hóa các nguồn cung cũng như thị trường xuất khẩu, các đầu ra, không phạm lại những sai lầm tương tự như đối với Nga. »Nhiều thách thức đang đặt ra cho nước nước Đức của ông Olaf Scholz. Nếu đầu tàu kinh tế của khối 27 nước này không thể vận hành tốt, Liên Hiệp Châu Âu có nguy cơ gánh lấy nhiều hệ quả nghiêm trọng, vì có rất nhiều nước trong khối xem Đức như là một đối tác thương mại chính. Và đây là một yếu tố không thể bỏ qua, theo như kết luận từ nữ chuyên gia về quan hệ Pháp – Đức Marie Krpata !RFI Tiếng Việt xin cảm ơn nhà nghiên cứu Marie Krpata, Viện Quan hệ Quốc tế IFRI, đã tham gia chương trình.

Accents d'Europe
Natalité : le « réarmement » donnera-t-il envie de faire des enfants ?

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jan 29, 2024 19:30


+ 30% de naissances par femme en 10 ans en Hongrie, - 20% en Finlande : au sein de l'UE, la natalité varie fortement d'un État à l'autre mais, dans l'ensemble, le taux de natalité global se maintient tout juste. Le « métier le plus difficile au monde » attire moinsÀ Paris :Réforme du congé de naissance, plan de lutte contre l'infertilité, ce sont les principales pistes d'Emmanuel Macron pour « réarmer » la natalité, selon le vocabulaire du chef de l'État. En 2023, 678.000 bébés ont vu le jour en France, c'est un chiffre en baisse. Si l'on remonte à 2010, cette baisse atteint presque 20 % selon le bilan de l'Insee.Le solde naturel est à son plus bas depuis 1945. Par ailleurs, un sondage de l'Ifop publié en 2022 montre qu'une femme sur trois en âge de procréer ne souhaite pas le faire. Laura Taouchanov a rencontré des Françaises qui ne veulent pas d'enfants. Reportage.À Istanbul :La Turquie n'est pas épargnée, et le fait que les femmes fassent de moins en moins d'enfants est l'un des problèmes de long terme qui inquiète le plus les autorités, mais les appels répétés du président Recep Tayyip Erdogan à fonder des familles nombreuses n'y changent rien : la Turquie est le pays du continent européen où la natalité a le plus chuté depuis 20 ans. Les explications d'Anne Andlauer. L'AFD essuie un recul électoral en Thuringe, dans l'est de l'Allemagne, mais son implantation y reste très forte.Le chrétien-démocrate Christian Herrgot a remporté, dimanche 28 janvier 2024, le siège de chef du district de Saale-Orla avec 52,4% des suffrages, face au candidat de l'AFD, Uwe Thrum qui obtient 47,6 % des voix.  Le scrutin s'est déroulé sur fond de mobilisation massive contre l'extrême droite dans le pays depuis plus de trois semaines, suite à une réunion de l'AFD pour évoquer un projet d'expulser jusqu'à deux millions d'étrangers et d'Allemands d'origine étrangère.Plus de 800.000 personnes ont encore défilé ce week-end. La défaite du candidat d'extrême droite est d'autant plus symbolique qu'il intervient dans une région où l'implantation de l'AFD est très forte, comme l'a constaté Delphine Nerbollier. Reportage. Le viol divise toujours les 27 à BruxellesSelon les statistiques, une femme sur trois a été victime de violences physiques  dans l'Union européenne - soit plus de 60 millions. La Commission européenne prépare depuis des mois une directive (texte auquel les États membres devront adapter leur législation) sur la lutte contre les violences faites aux femmes. Mais les discussions achoppent sur la mention – ou non – du viol, dont tous les pays n'ont pas la même définition…  C'est l'Œil européen de Franceline Beretti.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Benaouda Abdeddaïm : Les Nationalistes allemands vers le pouvoir en Thuringe - 16/01

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jan 16, 2024 4:05


Ce mardi 16 janvier, les milliers de tracteurs qui ont bloqué le centre de Berlin lundi, en protestation contre la fin annoncée des allègements fiscaux des agriculteurs, a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Le Nouvel Esprit Public
Le Hamas, mort certaine ou victoire historique ? / Les populismes auront-ils l'Europe à l'usure ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 67:25


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 3 décembre 2023. Avec cette semaine : Nicolas Baverez, essayiste et avocat. Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. LE HAMAS, MORT CERTAINE OU VICTOIRE HISTORIQUE ? Après les massacres du 7 octobre et la débâcle sécuritaire pour le pays, la feuille de route que s'est fixée le gouvernement israélien est « de parvenir à la destruction des capacités militaires et administratives du Hamas et du Jihad islamique de manière à les empêcher de menacer et d'attaquer les citoyens d'Israël pendant de nombreuses années ». Un objectif très proche de celui déjà formulé en 2008, au lendemain de la prise de contrôle par le Hamas de la bande de Gaza. Ce qui interroge sur sa faisabilité. Car le Hamas n'est pas seulement une organisation, elle est aussi une idéologie qui, elle, ne va pas mourir. Pour le chroniqueur du Monde, Alain Frachon « on peut même parier que le pilonnage aérien systématique, les destructions d'habitations, l'exil intérieur et les privations imposées à une population gazaouie martyrisée vont susciter la prochaine génération de djihadistes. » En poursuivant cette offensive coûteuse en vies humaines palestiniennes, l'armée israélienne se retrouve de fait sur le terrain choisi par le Hamas. Comme lors des incursions précédentes, nul doute que ses infrastructures et ses miliciens sont déjà durement touchés et le seront plus encore, mais l'éradication promise par les autorités israéliennes supposerait une campagne de plusieurs mois, étendue à la totalité de Gaza. Or, l'armée israélienne ne dispose pas d'une maîtrise totale du temps et la mondialisation du conflit ainsi que la sensibilité des opinions, que l'on peut déjà constater, jouent contre elle. Sa stratégie offensive pèse lourdement sur l'image d'Israël. Le décompte quotidien des pertes civiles à Gaza donné par le Hamas ne peut pas être vérifié, mais les images et les témoignages qui parviennent de l'enclave attestent qu'il y a de très nombreuses victimes, parmi lesquelles 60 journalistes, et de très nombreux enfants. Wassim Nasr journaliste à France 24 et membre du Soufan Center, créé par l'une des figures incontournables de l'anti-terrorisme, estime dans La Vie qu'« en libérant des femmes, des enfants et des personnes âgées, le Hamas renforce son image vis-à-vis d'un public déjà acquis à sa cause dans le monde ». Ainsi, la scénarisation des remises d'otages, pour faire un récit « positif » adapté aux réseaux sociaux, a été immédiate. Le Hamas est donc, pour l'instant, gagnant dans cette grande bataille des perceptions : il dure face à une puissance militaire non négligeable, tandis ajoute le journaliste qu'« une éventuelle victoire militaire d'Israël sera toujours relativisée à cause des milliers de civils tués pour l'obtenir ». *** LES POPULISMES AURONT-ILS L'EUROPE À L'USURE ? Partout en Europe, les partis nationalistes ou d'extrême droite ont le vent en poupe. En Allemagne, Alternative für Deutschland (AfD) a progressé jusqu'à devenir le deuxième parti le plus populaire du pays. Son succès polarise la politique locale, et il pourrait remporter les élections en Thuringe l'an prochain. Le 22 novembre, aux Pays-Bas, le leader du Parti pour la liberté Geert Wilders a enlevé 37 des 150 sièges de la Chambre basse. Une avancée qui renforce le camp des pays menés par l'extrême droite, après celle de Roberto Fico en Slovaquie le 1er octobre. L'année prochaine, l'extrême droite pourrait encore accroître son influence à l'occasion des élections européennes de juin. Les sondages d'opinons n'excluent pas que Marine Le Pen remporte l'élection présidentielle en 2027. Si la plupart de ces partis sont toujours hostiles aux étrangers, l'expérience britannique a tempéré l'hostilité de certains envers l'UE et ils sont moins nombreux à vouloir abandonner la monnaie unique. Tous expriment de nouvelles inquiétudes, rejetant ostensiblement les politiques de lutte contre le changement climatique, qui, affirment-ils, serait une invention des élites. Ensuite, le soutien dont ils bénéficient a évolué. Selon les calculs de The Economist dans 15 des 27 États membres de l'UE existent aujourd'hui des partis d'extrême droite qui obtiennent 20 % ou plus dans les sondages, y compris dans tous les grands pays, sauf l'Espagne, où les nationalistes de Vox ont essuyé une défaite aux élections de juillet. Près des quatre cinquièmes de la population de l'UE vivent désormais dans des pays où l'extrême droite séduit au moins un cinquième de l'électorat. Toutefois, ces partis ont tendance à modérer leurs opinions quand ils sont endossent des responsabilités gouvernementales, comme le prouve Georgia Meloni, la première chef de gouvernement d'extrême droite dans un pays d'Europe occidentale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui n'a pas cherché querelle à l'Europe. Dans les pays nordiques, on constate une tendance similaire. Le Parti des Finlandais et les Démocrates de Suède, deux formations nationalistes, se montrent plus pragmatiques depuis qu'ils ont soit intégré, soit accepté d'épauler une coalition au pouvoir.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

Mythes Mythos
Love History - Qui va à la chasse perd sa place - 1/20

Mythes Mythos

Play Episode Listen Later Feb 14, 2023 4:53


Connaissez-vous l'incroyable histoire d'amour entre Childéric 1er, roi des Francs, et Dame Basine, l'épouse de Basin, le roi de Thuringe au centre de l'Allemagne ? C'est ce que l'historien Jean-Joseph Julaud vous raconte dans cet épisode. Love History, c'est le podcast qui raconte les petites histoires d'amour de l'Histoire de France en 5 minutes.

Learn Irish & other languages with daily podcasts
20201220_FRENCH_Night_Crossing

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Play Episode Listen Later Apr 27, 2021 12:37


jQuery(document).ready(function(){ cab.clickify(); }); Original Podcast with clickable words https://tinyurl.com/ycny5bme Night Crossing is a 1982 British-American drama film starring John Hurt, Jane Alexander and Beau Bridges. Night Crossing est un film dramatique anglo-américain de 1982 mettant en vedette John Hurt, Jane Alexander et Beau Bridges. The film opens with a brief summary of 1961s then-current conditions in East Germany and nature of the border zone, featuring stock footage such as Conrad Schumanns jump over barbed wire in Berlin as the Berlin Wall is being built. Le film s'ouvre sur un bref résumé des conditions alors actuelles en Allemagne de l'Est et de la nature de la zone frontalière en 1961, avec des images d'archives telles que le saut de Conrad Schumann par-dessus des barbelés à Berlin pendant la construction du mur de Berlin. In April 1978, in the small town of Pößneck, Thuringia, a teenager, Lukas Keller, attempts to escape East Germany by riding a bulldozer through the Inner German Border Zone. En avril 1978, dans la petite ville de Pößneck, en Thuringe, un adolescent, Lukas Keller, tente de fuir l'Allemagne de l'Est en conduisant un bulldozer à travers la zone frontalière allemande intérieure. However, he is shot by automatic machine guns and left for dead by the guards; his family is informed while having a picnic with their friends, the Strelzyks and the Wetzels, and the entire Keller family are taken away by the police. Cependant, il est abattu par des mitrailleuses automatiques et laissé pour mort par les gardes; sa famille est informée lors d'un pique-nique avec leurs amis, les Strelzyks et les Wetzel, et toute la famille Keller est emmenée par la police. Finally fed up with his life under the GDR regime, Peter Strelzyk proposes a daring plan to his friend Günter Wetzel: they will build a balloon to carry themselves and their families (eight people total) over the border to West Germany. Enfin marre de sa vie sous le régime de la RDA, Peter Strelzyk propose un plan audacieux à son ami Günter Wetzel: ils construiront un ballon pour se transporter eux-mêmes et leurs familles (huit personnes au total) à la frontière de l'Allemagne de l'Ouest. They purchase 1,255 square yards of taffeta (claiming it is for a camping club); Günter sews the fabric together with a sewing machine in his attic and Peter experiments for months to construct a hot air balloon burner. Ils achètent 1 255 mètres carrés de taffetas (prétendant que c'est pour un club de camping); Günter coud le tissu avec une machine à coudre dans son grenier et Peter expérimente pendant des mois pour construire un brûleur de montgolfière. Of course, they face setbacks: fires while trying to inflate the balloon, struggles to build a burner with sufficient power, extremely suspicious neighbors, and doubts about the plans workability from Günters wife, Petra. Bien sûr, ils font face à des revers: des incendies en essayant de gonfler le ballon, des difficultés à construire un brûleur avec une puissance suffisante, des voisins extrêmement suspects et des doutes sur la faisabilité du plan de la part de l'épouse de Günter, Petra. Eventually, Peter and Günter then stop seeing each other, to avoid suspicion for when the Strelzyks escape. Finalement, Peter et Günter cessent alors de se voir, pour éviter tout soupçon quant au moment où les Strelzyks s'échappent. Peter and his eldest son, Frank, complete the burner and, after extensive testing, manage to inflate the balloon. Peter et son fils aîné, Frank, terminent le brûleur et, après des tests approfondis, parviennent à gonfler le ballon. On July 3, 1979, the four members of the Strelzyk family attempt to fly out. Le 3 juillet 1979, les quatre membres de la famille Strelzyk tentent de s'envoler. They successfully take off, though they are spotted by the border guard (who do not know what to make of it); however, a cloud dampens the balloon and the burner,

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jQuery(document).ready(function(){ cab.clickify(); }); Original Podcast with clickable words https://tinyurl.com/ycny5bme Night Crossing is a 1982 British-American drama film starring John Hurt, Jane Alexander and Beau Bridges. Night Crossing est un film dramatique anglo-américain de 1982 mettant en vedette John Hurt, Jane Alexander et Beau Bridges. The film opens with a brief summary of 1961s then-current conditions in East Germany and nature of the border zone, featuring stock footage such as Conrad Schumanns jump over barbed wire in Berlin as the Berlin Wall is being built. Le film s'ouvre sur un bref résumé des conditions alors actuelles en Allemagne de l'Est et de la nature de la zone frontalière en 1961, avec des images d'archives telles que le saut de Conrad Schumann par-dessus des barbelés à Berlin pendant la construction du mur de Berlin. In April 1978, in the small town of Pößneck, Thuringia, a teenager, Lukas Keller, attempts to escape East Germany by riding a bulldozer through the Inner German Border Zone. En avril 1978, dans la petite ville de Pößneck, en Thuringe, un adolescent, Lukas Keller, tente de fuir l'Allemagne de l'Est en conduisant un bulldozer à travers la zone frontalière allemande intérieure. However, he is shot by automatic machine guns and left for dead by the guards; his family is informed while having a picnic with their friends, the Strelzyks and the Wetzels, and the entire Keller family are taken away by the police. Cependant, il est abattu par des mitrailleuses automatiques et laissé pour mort par les gardes; sa famille est informée lors d'un pique-nique avec leurs amis, les Strelzyks et les Wetzel, et toute la famille Keller est emmenée par la police. Finally fed up with his life under the GDR regime, Peter Strelzyk proposes a daring plan to his friend Günter Wetzel: they will build a balloon to carry themselves and their families (eight people total) over the border to West Germany. Enfin marre de sa vie sous le régime de la RDA, Peter Strelzyk propose un plan audacieux à son ami Günter Wetzel: ils construiront un ballon pour se transporter eux-mêmes et leurs familles (huit personnes au total) à la frontière de l'Allemagne de l'Ouest. They purchase 1,255 square yards of taffeta (claiming it is for a camping club); Günter sews the fabric together with a sewing machine in his attic and Peter experiments for months to construct a hot air balloon burner. Ils achètent 1 255 mètres carrés de taffetas (prétendant que c'est pour un club de camping); Günter coud le tissu avec une machine à coudre dans son grenier et Peter expérimente pendant des mois pour construire un brûleur de montgolfière. Of course, they face setbacks: fires while trying to inflate the balloon, struggles to build a burner with sufficient power, extremely suspicious neighbors, and doubts about the plans workability from Günters wife, Petra. Bien sûr, ils font face à des revers: des incendies en essayant de gonfler le ballon, des difficultés à construire un brûleur avec une puissance suffisante, des voisins extrêmement suspects et des doutes sur la faisabilité du plan de la part de l'épouse de Günter, Petra. Eventually, Peter and Günter then stop seeing each other, to avoid suspicion for when the Strelzyks escape. Finalement, Peter et Günter cessent alors de se voir, pour éviter tout soupçon quant au moment où les Strelzyks s'échappent. Peter and his eldest son, Frank, complete the burner and, after extensive testing, manage to inflate the balloon. Peter et son fils aîné, Frank, terminent le brûleur et, après des tests approfondis, parviennent à gonfler le ballon. On July 3, 1979, the four members of the Strelzyk family attempt to fly out. Le 3 juillet 1979, les quatre membres de la famille Strelzyk tentent de s'envoler. They successfully take off, though they are spotted by the border guard (who do not know what to make of it); however, a cloud dampens the balloon and the burner,

Radio Maria France
Les saints nos amis (Michèle Altemeyer) 2020-10-28 Elisabeth de Hongrie et Louis de Thuringe

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Nov 17, 2020 48:22


Les saints nos amis (Michèle Altemeyer) 2020-10-28 Elisabeth de Hongrie et Louis de Thuringe by Radio Maria France

Les Petites Ondes
A vous les studios ! // Emission en allemand des étudiant.e.s de Paris 3

Les Petites Ondes

Play Episode Listen Later May 7, 2020


Le 7 mars dernier, les étudiant.e.s de Stefanie Eisenreich à Paris 3 enregistraient une émission en allemand. Ils vous y parlent de la Berlinale 2020, de la situation politique en Thuringe et des attentas d'extrême droite à Hanau du 19 février. Atelier animé par Hugo Passard

Les Petites Ondes
A vous les studios ! // Emission en allemand des étudiant.e.s de Paris 3

Les Petites Ondes

Play Episode Listen Later May 7, 2020 14:01


Le 7 mars dernier, les étudiant.e.s de Stefanie Eisenreich à Paris 3 enregistraient une émission en allemand. Ils vous y parlent de la Berlinale 2020, de la situation politique en Thuringe et des attentas d'extrême droite à Hanau du 19 février. Atelier animé par Hugo Passard  

Les Petites Ondes
A vous les studios ! // Emission en allemand des étudiant.e.s de Paris 3

Les Petites Ondes

Play Episode Listen Later May 7, 2020


Le 7 mars dernier, les étudiant.e.s de Stefanie Eisenreich à Paris 3 enregistraient une émission en allemand. Ils vous y parlent de la Berlinale 2020, de la situation politique en Thuringe et des attentas d'extrême droite à Hanau du 19 février. Atelier animé par Hugo Passard  

Le journal de 12h30
Allemagne : la dauphine désignée d'Angela Merkel renonce à lui succéder

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Feb 10, 2020 24:17


durée : 00:24:17 - Journal de 12h30 - En Allemagne, le "séïsme politique" de la semaine dernière en Thuringe, cette alliance surprise entre dirigeants locaux issu de la CDU avec l'extrême droite n'a pas fini de laisser des traces. La Présidente du parti conservateur Annegret Kramp-Karrenbauer ne sera pas candidate à la chancellerie. - invités : Gisèle Sapiro Directrice de recherche au CNRS et directrice d'études à l'EHESS au Centre européen de sociologie et de science politique

Le journal de 18h00
Après le vote de Thuringe, Angela Merkel s'applique à sauver son gouvernement de coalition

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Feb 8, 2020 10:15


durée : 00:10:15 - Journal de 18h - Il y eût le choc provoqué par l'alliance entre droite et extrême droite:Thomas Kemmerich, membre peu connu du Parti libéral-démocrate allemand (FDP) devenait le premier Ministre-Président fédéral élu avec le soutien de l'AfD-Alternativ für Deutschland .Depuis, la Chancelière fait le ménage...

Un œil sur les médias
Allemagne, États-Unis... Images virales et drames politiques

Un œil sur les médias

Play Episode Listen Later Feb 6, 2020 5:45


Aux États-Unis, Donald Trump savoure sa victoire. Acquitté à l'issue de son procès en destitution, il tire à boulets rouges sur ses adversaires démocrates. En Allemagne, le président du Land de Thuringe donne sa démission après 24 heures de mandat. Le libéral a été élu grâce à des voix d'extrême-droite, ce qui a suscité une vive controverse dans le pays.

Voxlumen
Marcel Callo

Voxlumen

Play Episode Listen Later Mar 23, 2018 30:29


Marcel Callo (1921-1945) est né le 6 décembre 1921 à Rennes, et est mort le 19 mars 1945 à Mauthausen. Il a été béatifié le 4 octobre 1987. Il adhère à la croisade eucharistique, (renommée depuis Mouvement eucharistique des jeunes) obéissant à la devise : « Prie, communie, sacrifie-toi, sois apôtre » et entre chez les scouts de France. Plus tard, il quitte le scoutisme à regret, pour entrer à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) Il part le 19 mars 1943 pour Zella Mehlis en Thuringe pour le Service du Travail Obligatoire. Il continue l'action catholique de façon clandestine, n'hésitant pas à prendre des responsabilités et à participer à des activités interdites : réunions, récollections en des lieux différents réunissant des responsables jocistes de villes différentes, messes interdites...Seule organisation catholique clandestine au sein des Travailleurs forcés, la Jeunesse Catholique Ouvrière permit aux militants de divers mouvements d'action catholique venus de France de continuer leur pratique catholique en cachette, alors que le clergé allemand avait reçu l'interdiction de les assister religieusement. Lu par : Edition Rassemblement à Son Image

Deutsch - warum nicht? Série 4 | Apprendre l’allemand | Deutsche Welle

Présentation d’une région. Grammaire : rien de neuf.