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Eco d'ici Eco d'ailleurs
France, États-Unis : la grande bataille de la fiscalité

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Sep 27, 2024 57:31


C'est un débat qui agite de nombreux pays en cette période de reprise économique : comment combler les immenses déficits qui se sont creusés ces dernières années ? Faut-il privilégier la croissance ou alors la santé des finances publiques ? Autrement dit : faut-il augmenter les impôts au risque de pénaliser l'activité ? Et si oui, qui faut-il cibler ? En France, où un nouveau gouvernement entre en action, et aux États-Unis, où le sujet alimente la campagne présidentielle, des choix décisifs sont attendus. NOTRE EXPERT :- Antoine Lévy, chercheur en économie à l'Université de Californie à Berkeley. TÉMOIGNAGE :En début d'émission, nous embarquons d'abord à bord du Merete, l'un des plus gros porte-conteneurs affrété par Maersk, 2ème armateur mondial derrière MSC et devant CMA CGM. Le journaliste Nicolas Vescovacci a obtenu l'autorisation d'y tourner un film-documentaire "Cargos, dans les soutes de la mondialisation" diffusé le 6 octobre 2024 sur France Télévisions pour l'émission Le Monde en Face. En accompagnant le récit d'un long voyage de Busan (Corée) à Rotterdam (Pays-Bas) en passant par la Chine, Singapour, le Moyen-Orient et l'Afrique, il dévoile les coulisses du commerce mondial, de sa place devenue incontournable mais aussi de ses fragilités et de ses dérives. Incarnation d'une industrie globalisée, les cargos porte-conteneurs passent d'un continent à l'autre, délivrant 90% des marchandises que nous consommons.NOTRE INVITÉ :La dernière partie d'Éco d'ici Éco d'ailleurs donne la parole à Abdeslam Alaoui, directeur général de Hightech Payment Systems (HPS), société créée en 1995 à Casablanca par un groupe d'ingénieurs marocains. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (RFI), il décrit le développement de cette entreprise présente aujourd'hui dans 95 pays et décrypte les enjeux de la bancarisation du continent africain : retards dans les infrastructures, inégalités dans l'inclusion financière, impact de l'intelligence artificielle, poids du cash pour les économies africaines, etc.

Éco d'ici éco d'ailleurs
France, États-Unis : la grande bataille de la fiscalité

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Sep 27, 2024 57:31


C'est un débat qui agite de nombreux pays en cette période de reprise économique : comment combler les immenses déficits qui se sont creusés ces dernières années ? Faut-il privilégier la croissance ou alors la santé des finances publiques ? Autrement dit : faut-il augmenter les impôts au risque de pénaliser l'activité ? Et si oui, qui faut-il cibler ? En France, où un nouveau gouvernement entre en action, et aux États-Unis, où le sujet alimente la campagne présidentielle, des choix décisifs sont attendus. NOTRE EXPERT :- Antoine Lévy, chercheur en économie à l'Université de Californie à Berkeley. TÉMOIGNAGE :En début d'émission, nous embarquons d'abord à bord du Merete, l'un des plus gros porte-conteneurs affrété par Maersk, 2ème armateur mondial derrière MSC et devant CMA CGM. Le journaliste Nicolas Vescovacci a obtenu l'autorisation d'y tourner un film-documentaire "Cargos, dans les soutes de la mondialisation" diffusé le 6 octobre 2024 sur France Télévisions pour l'émission Le Monde en Face. En accompagnant le récit d'un long voyage de Busan (Corée) à Rotterdam (Pays-Bas) en passant par la Chine, Singapour, le Moyen-Orient et l'Afrique, il dévoile les coulisses du commerce mondial, de sa place devenue incontournable mais aussi de ses fragilités et de ses dérives. Incarnation d'une industrie globalisée, les cargos porte-conteneurs passent d'un continent à l'autre, délivrant 90% des marchandises que nous consommons.NOTRE INVITÉ :La dernière partie d'Éco d'ici Éco d'ailleurs donne la parole à Abdeslam Alaoui, directeur général de Hightech Payment Systems (HPS), société créée en 1995 à Casablanca par un groupe d'ingénieurs marocains. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (RFI), il décrit le développement de cette entreprise présente aujourd'hui dans 95 pays et décrypte les enjeux de la bancarisation du continent africain : retards dans les infrastructures, inégalités dans l'inclusion financière, impact de l'intelligence artificielle, poids du cash pour les économies africaines, etc.

Un poil d'UX
#19 - La méthode 4-in-the-box, avec Julien Clément (Carrefour)

Un poil d'UX

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 59:20


Dans ce nouvel épisode, nous avons eu la chance d'accueillir Julien Clément !À la tête du digital design et de l'expérience client chez Carrefour, Julien dirige une équipe de 40 professionnels (CX researchers, UX writers, UI designers) répartis dans 8 pays, en veillant à la cohérence et à l'excellence du design.Au programme : ➡️ Comprendre la méthodologie 4-in-the-box ➡️ Avantages de l'utilisation de cette approche dans le domaine du design. ➡️ Comment Carrefour a intégré la méthodologie 4-in-the-box dans ses processus de design/produit. ➡️ Les recommandations de Julien pour mettre en place la méthodologie 4-in-the-box dans d'autres entreprises.Retrouve toute la discussion dans cet épisode !Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à attribuer 5 étoiles au podcast sur ta plateforme d'écoute. ⭐️Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Makhtar Diop (SFI) : « Notre devoir est de prendre plus de risques dans les pays émergents »

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later May 10, 2024 54:14


Quel rôle accorder aux entreprises privées dans les pays émergents, en Afrique ou ailleurs dans le monde ? Makhtar Diop, directeur général de l'IFC (International finance corporation) ou SFI (Société financière internationale), filiale de la Banque mondiale axée sur le secteur privé des pays en développement, est l'invité d'Éco d'ici co d'ailleurs sur RFI. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, l'ancien ministre sénégalais de l'Économie et ancien vice-président de la Banque mondiale chargé de l'Afrique subsaharienne répond aux nombreuses questions du moment : perception du risque, fiscalité, taxation des plus riches, zone de libre-échange (ZLECAF), changement climatique, agriculture, énergie, accès à l'électricité, coopération Sud-Sud, réforme des institutions de Brettonwoods, situations au Sahel, au Nigeria et au Sénégal, quelques semaines après l'arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Avant cela, en ouverture de l'émission, nous nous penchons sur la valeur refuge par excellence : l'or dont le cours n'a cessé de grimper au début de l'année 2024 pour atteindre des niveaux records. Quelles sont les raisons de cet engouement chez les particuliers et les investisseurs ? Qu'offre le métal jaune de différent par rapport à d'autres paris comme les cryptomonnaies ? Quels sont les pièges à éviter ? Au-delà de ces questions, comment garantir la provenance de l'or que l'on sait parfois issu de mines artisanales notamment en Afrique ? Comment s'assurer qu'il a bien été extrait dans des installations certifiées ? Et comment analyser les circuits commerciaux de ce métal précieux qui transite de plus en plus par les Émirats arabes Unis et Dubaï ? NOTRE INVITÉ :- Alessandro Soldati, directeur général de Gold Avenue, plateforme d'achat et de stockage d'or basée à Genève (Suisse).

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Makhtar Diop (SFI) : « Notre devoir est de prendre plus de risques dans les pays émergents »

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Play Episode Listen Later May 10, 2024 54:14


Quel rôle accorder aux entreprises privées dans les pays émergents, en Afrique ou ailleurs dans le monde ? Makhtar Diop, directeur général de l'IFC (International finance corporation) ou SFI (Société financière internationale), filiale de la Banque mondiale axée sur le secteur privé des pays en développement, est l'invité d'Éco d'ici Eco d'ailleurs sur RFI. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, l'ancien ministre sénégalais de l'Économie et ancien vice-président de la Banque mondiale chargé de l'Afrique subsaharienne répond aux nombreuses questions du moment : perception du risque, fiscalité, taxation des plus riches, zone de libre-échange (ZLECAF), changement climatique, agriculture, énergie, accès à l'électricité, coopération Sud-Sud, réforme des institutions de Brettonwoods, situations au Sahel, au Nigeria et au Sénégal, quelques semaines après l'arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Avant cela, en ouverture de l'émission, nous nous penchons sur la valeur refuge par excellence : l'or dont le cours n'a cessé de grimper au début de l'année 2024 pour atteindre des niveaux records. Quelles sont les raisons de cet engouement chez les particuliers et les investisseurs ? Qu'offre le métal jaune de différent par rapport à d'autres paris comme les cryptomonnaies ? Quels sont les pièges à éviter ? Au-delà de ces questions, comment garantir la provenance de l'or que l'on sait parfois issu de mines artisanales notamment en Afrique ? Comment s'assurer qu'il a bien été extrait dans des installations certifiées ? Et comment analyser les circuits commerciaux de ce métal précieux qui transite de plus en plus par les Émirats arabes Unis et Dubaï ? NOTRE INVITÉ :- Alessandro Soldati, directeur général de Gold Avenue, plateforme d'achat et de stockage d'or basée à Genève (Suisse).

Eco d'ici Eco d'ailleurs
La transparence économique désormais une exigence en Afrique

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 55:50


C'est l'un des points forts du programme de Bassirou Diomaye Faye, le président sénégalais élu le 24 mars 2024 et qui a choisi Ousmane Sonko comme Premier ministre : gouverner dans la transparence et combattre la corruption. Une démarche réclamée par ses électeurs et saluée de toutes parts. Le nouveau chef de l'État annonce un audit des contrats pétroliers, gaziers et miniers jugés défavorables à son pays. Les contrats de pêche conclus avec des opérateurs chinois pourraient également être renégociés. Les pêcheurs locaux se plaignent du manque de transparence dans l'attribution des licences. Mais comment s'y prendre concrètement pour revoir ces accords sans que cela coûte trop d'argent ? Comment trouver des clauses de renégociation ? Comment le faire efficacement quand ces pratiques sont souvent ancrées depuis des années et liées aux acteurs publics locaux issus d'un régime précédent ? Les mêmes questions se posent dans un tout autre contexte au Gabon où le gouvernement dirigé par des militaires, depuis le 30 août 2023, entend mettre fin aux abus de l'époque Bongo.Ces problématiques sont le point commun des deux entretiens exceptionnels que nous vous proposons cette semaine dans Éco d'ici Éco d'ailleurs avec l'économiste togolais Kako Nubukpo d'une part, le ministre gabonais de l'Économie et des Participations Mays Mouissi d'autre part.NOS INVITÉS :- Mays Mouissi, ministre de l'Économie et des Participations du Gabon- Kako Nubukpo, économiste togolais, commissaire à l'UEMOA en charge de l'Agriculture, des Ressources en Eau et de l'Environnement.Avec Kako Nubukpo, il est aussi largement question des débats sur le Franc CFA, ce militant de la réforme propose l'organisation de nouveaux États Généraux de l'Éco en 2025 au Sénégal. Interrogé par Bruno Faure et Julien Clémençot, il analyse également le bras de fer entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (Mali-Niger-Burkina Faso) et la CEDEAO et les enjeux agricoles du moment, y compris la rémunération des producteurs de cacao en Côte d'Ivoire.Retrouvez la vidéo intégrale de cet entretien ici :Mays Mouissi, pour sa part, détaille les différents axes de stratégie économique du Gabon basée sur la diversification pour échapper à la dépendance au pétrole : outre le souci de transparence, la politique de lutte contre la pauvreté et la vie chère, la construction ou rénovation d'infrastructures notamment dans les transports, la quête d'investissements y compris à l'étranger. Mays Mouissi s'est exprimé dans les studios de RFI lors de sa dernière visite en France.Retrouvez la vidéo intégrale de cet entretien ici :NOTRE REPORTAGE :En République Démocratique du Congo, immense pays de près de 100 millions d'habitants, l'inclusion financière est un défi. Pour y remédier, des applications mobiles se multiplient pour permettre aux consommateurs d'effectuer leurs paiements plus facilement et ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises locales. C'est un reportage pour Éco d'ici Éco d'ailleurs de Charlène Kalala.Retrouvez nous sur Facebook et X.

Éco d'ici éco d'ailleurs
La transparence économique désormais une exigence en Afrique

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 55:50


C'est l'un des points forts du programme de Bassirou Diomaye Faye, le président sénégalais élu le 24 mars 2024 et qui a choisi Ousmane Sonko comme Premier ministre : gouverner dans la transparence et combattre la corruption. Une démarche réclamée par ses électeurs et saluée de toutes parts. Le nouveau chef de l'État annonce un audit des contrats pétroliers, gaziers et miniers jugés défavorables à son pays. Les contrats de pêche conclus avec des opérateurs chinois pourraient également être renégociés. Les pêcheurs locaux se plaignent du manque de transparence dans l'attribution des licences. Mais comment s'y prendre concrètement pour revoir ces accords sans que cela coûte trop d'argent ? Comment trouver des clauses de renégociation ? Comment le faire efficacement quand ces pratiques sont souvent ancrées depuis des années et liées aux acteurs publics locaux issus d'un régime précédent ? Les mêmes questions se posent dans un tout autre contexte au Gabon où le gouvernement dirigé par des militaires, depuis le 30 août 2023, entend mettre fin aux abus de l'époque Bongo.Ces problématiques sont le point commun des deux entretiens exceptionnels que nous vous proposons cette semaine dans Éco d'ici Éco d'ailleurs avec l'économiste togolais Kako Nubukpo d'une part, le ministre gabonais de l'Économie et des Participations Mays Mouissi d'autre part.NOS INVITÉS :- Mays Mouissi, ministre de l'Économie et des Participations du Gabon- Kako Nubukpo, économiste togolais, commissaire à l'UEMOA en charge de l'Agriculture, des Ressources en Eau et de l'Environnement.Avec Kako Nubukpo, il est aussi largement question des débats sur le Franc CFA, ce militant de la réforme propose l'organisation de nouveaux États Généraux de l'Éco en 2025 au Sénégal. Interrogé par Bruno Faure et Julien Clémençot, il analyse également le bras de fer entre les pays de l'Alliance des États du Sahel (Mali-Niger-Burkina Faso) et la CEDEAO et les enjeux agricoles du moment, y compris la rémunération des producteurs de cacao en Côte d'Ivoire.Retrouvez la vidéo intégrale de cet entretien ici :Mays Mouissi, pour sa part, détaille les différents axes de stratégie économique du Gabon basée sur la diversification pour échapper à la dépendance au pétrole : outre le souci de transparence, la politique de lutte contre la pauvreté et la vie chère, la construction ou rénovation d'infrastructures notamment dans les transports, la quête d'investissements y compris à l'étranger. Mays Mouissi s'est exprimé dans les studios de RFI lors de sa dernière visite en France.Retrouvez la vidéo intégrale de cet entretien ici :NOTRE REPORTAGE :En République Démocratique du Congo, immense pays de près de 100 millions d'habitants, l'inclusion financière est un défi. Pour y remédier, des applications mobiles se multiplient pour permettre aux consommateurs d'effectuer leurs paiements plus facilement et ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises locales. C'est un reportage pour Éco d'ici Éco d'ailleurs de Charlène Kalala.Retrouvez nous sur Facebook et X.

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Abdou Souleye Diop : « Mon programme pour les candidats à la présidentielle au Sénégal »

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 48:30


C'est un homme de réseaux, qui a mené l'essentiel de sa carrière au Maroc, mais gardé des attaches fortes au Sénégal : Abdou Souleye Diop, associé-gérant de Mazars (cabinet international d'audit et de consulting), président de la Commission Afrique de la CGEM (Confédération Générale des Entreprises du Maroc) est l'invité d'Éco d'ici Éco d'ailleurs. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il présente ses idées pour développer son pays d'origine, détaillées dans un livre « Sénégal à portée de mains, le lion sort de sa tanière » (Afrique Challenge Édition). ⇒  « Sénégal à portée de mains, le lion sort de sa tanière » (Afrique Challenge Édition)   Il y porte un regard critique sur l'évolution économique du Sénégal et propose un programme aux candidats à la présidentielle de février 2024 en termes de stratégie énergétique et industrielle, d'accessibilité des services sociaux, de promotion du capital humain, de protection de l'environnement et de gouvernance publique. Abdou Souleye Diop livre également ses analyses sur les enjeux démocratiques en Afrique, la multiplication des coups d'État militaires, la relation avec la France, les moyens de faire du sport et des industries créatives des leviers de croissance. Ce fils d'ambassadeur évoque, par ailleurs, ses rencontres de jeunesse avec Indira Gandhi, Mère Teresa ou Barack Obama. Diaporama Retrouvez cet entretien en vidéo sur la chaîne YouTube de RFI.

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Abdou Souleye Diop : « Mon programme pour les candidats à la présidentielle au Sénégal »

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Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 48:30


C'est un homme de réseaux, qui a mené l'essentiel de sa carrière au Maroc, mais gardé des attaches fortes au Sénégal : Abdou Souleye Diop, associé-gérant de Mazars (cabinet international d'audit et de consulting), président de la Commission Afrique de la CGEM (Confédération Générale des Entreprises du Maroc) est l'invité d'Éco d'ici Éco d'ailleurs. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il présente ses idées pour développer son pays d'origine, détaillées dans un livre « Sénégal à portée de mains, le lion sort de sa tanière » (Afrique Challenge Édition). ⇒  « Sénégal à portée de mains, le lion sort de sa tanière » (Afrique Challenge Édition)   Il y porte un regard critique sur l'évolution économique du Sénégal et propose un programme aux candidats à la présidentielle de février 2024 en termes de stratégie énergétique et industrielle, d'accessibilité des services sociaux, de promotion du capital humain, de protection de l'environnement et de gouvernance publique. Abdou Souleye Diop livre également ses analyses sur les enjeux démocratiques en Afrique, la multiplication des coups d'État militaires, la relation avec la France, les moyens de faire du sport et des industries créatives des leviers de croissance. Ce fils d'ambassadeur évoque, par ailleurs, ses rencontres de jeunesse avec Indira Gandhi, Mère Teresa ou Barack Obama. Diaporama Retrouvez cet entretien en vidéo sur la chaîne YouTube de RFI.

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Abbas Jaber (Advens-Geocoton): «Les entreprises françaises doivent s'investir davantage en Afrique»

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Sep 29, 2023 48:30


L'invité d'Éco d'ici Éco d'ailleurs est un chef d'entreprise au sens large et qui a des idées tranchées pour le continent qu'il connaît le mieux : l'Afrique. Abbas Jaber, fondateur et président d'Advens-Geocoton, groupe agro-industriel présent dans 10 pays, premier producteur privé de coton en Afrique subsaharienne, promet de parler sans langue de bois des sujets qui lui tiennent à cœur : l'agriculture et le commerce en Afrique, la relation avec la France, l'aide au développement, la présence économique et militaire étrangère. Interrogé par Bruno Faure et Julien Clémençot, cet homme d'affaires d'origine libanaise né au Sénégal avant l'indépendance et qui se présente comme une « passerelle entre la France et l'Afrique » n'hésite pas à égratigner les dirigeants politiques et les chefs d'entreprise, sans épargner ceux qui diffusent le sentiment anti-français et ceux qui critiquent l'action du président Emmanuel Macron. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose, par ailleurs, un entretien exclusif avec Jennifer Granholm, secrétaire d'État américaine chargée de l'Énergie, à l'occasion du premier sommet sur les métaux critiques organisé par l'Agence Internationale de l'Énergie. Entretien accordé à Justine Fontaine, du service économie de RFI. 

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Abbas Jaber (Advens-Geocoton): «Les entreprises françaises doivent s'investir davantage en Afrique»

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Play Episode Listen Later Sep 29, 2023 48:30


L'invité d'Éco d'ici Éco d'ailleurs est un chef d'entreprise au sens large et qui a des idées tranchées pour le continent qu'il connaît le mieux : l'Afrique. Abbas Jaber, fondateur et président d'Advens-Geocoton, groupe agro-industriel présent dans 10 pays, premier producteur privé de coton en Afrique subsaharienne, promet de parler sans langue de bois des sujets qui lui tiennent à cœur : l'agriculture et le commerce en Afrique, la relation avec la France, l'aide au développement, la présence économique et militaire étrangère. Interrogé par Bruno Faure et Julien Clémençot, cet homme d'affaires d'origine libanaise né au Sénégal avant l'indépendance et qui se présente comme une « passerelle entre la France et l'Afrique » n'hésite pas à égratigner les dirigeants politiques et les chefs d'entreprise, sans épargner ceux qui diffusent le sentiment anti-français et ceux qui critiquent l'action du président Emmanuel Macron. Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose, par ailleurs, un entretien exclusif avec Jennifer Granholm, secrétaire d'État américaine chargée de l'Énergie, à l'occasion du premier sommet sur les métaux critiques organisé par l'Agence Internationale de l'Énergie. Entretien accordé à Justine Fontaine, du service économie de RFI. 

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Philippe Simo (Investir Au Pays): «La diaspora doit créer plus de richesses en Afrique»

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Sep 15, 2023 48:30


Multi-entrepreneur et investisseur à succès, Philippe Simo a décidé de devenir un porte-drapeau de la diaspora africaine. Grâce à sa chaîne YouTube «Investir Au Pays» qui connaît un énorme succès (plus de 850.000 abonnés), ce Camerounais né à Douala prodigue des conseils pour celles et ceux qui veulent créer de la richesse en revenant vivre ou en investissant leur argent sur le continent. Influenceur, conférencier, motivateur, mentor professionnel, il développe de nombreux business dans son pays (le Cameroun) mais aussi désormais en Côte d'Ivoire, en attendant la réalisation de ses projets au Sénégal. ⇒ La chaîne YouTube Investir Au PaysAu micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (Éco d'ici Éco d'ailleurs sur RFI), Philippe Simo révèle d'abord les secrets de son parcours personnel : ses difficultés scolaires au lycée, ses années en tant que salarié dans de grandes entreprises françaises (après avoir failli s'expatrier en Russie), les recettes de sa réussite d'aujourd'hui. Dans la seconde partie de l'entretien, l'organisateur de l'événement Back to Africa 2023, les 30 septembre et 1er octobre, au Palais des Congrès à Paris (en présence de personnalités telles que Stanislas Zeze, Jean-Louis Billon, Rebecca Enonchong, Moulaye Tabouré, Bamba Lô ou Bertin Tchoffo) dévoile les idées qui, selon lui, peuvent permettre aux membres de la diaspora africaine de percer à leur retour au pays.⇒ Retrouvez l'émission en vidéo ici. NOS INVITÉS :  Philippe Simo, entrepreneur et créateur de la chaîne YouTube Investir Au Pays Sarah Jaïdi, fondatrice de la plateforme de financement participatif Kiwi Collecte et à l'origine d'une cagnotte pour les sinistrés du séisme au Maroc  Rebecca Enonchong, fondatrice d'Appstech. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI. Stanislas Zeze, fondateur de Bloomfield Investment. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI  Duplex Kamgang, fondateur de Studely. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI.

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Philippe Simo (Investir Au Pays): «La diaspora doit créer plus de richesses en Afrique»

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Play Episode Listen Later Sep 15, 2023 48:30


Multi-entrepreneur et investisseur à succès, Philippe Simo a décidé de devenir un porte-drapeau de la diaspora africaine. Grâce à sa chaîne YouTube «Investir Au Pays» qui connaît un énorme succès (plus de 850.000 abonnés), ce Camerounais né à Douala prodigue des conseils pour celles et ceux qui veulent créer de la richesse en revenant vivre ou en investissant leur argent sur le continent. Influenceur, conférencier, motivateur, mentor professionnel, il développe de nombreux business dans son pays (le Cameroun) mais aussi désormais en Côte d'Ivoire, en attendant la réalisation de ses projets au Sénégal. ⇒ La chaîne YouTube Investir Au PaysAu micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (Éco d'ici Éco d'ailleurs sur RFI), Philippe Simo révèle d'abord les secrets de son parcours personnel : ses difficultés scolaires au lycée, ses années en tant que salarié dans de grandes entreprises françaises (après avoir failli s'expatrier en Russie), les recettes de sa réussite d'aujourd'hui. Dans la seconde partie de l'entretien, l'organisateur de l'événement Back to Africa 2023, les 30 septembre et 1er octobre, au Palais des Congrès à Paris (en présence de personnalités telles que Stanislas Zeze, Jean-Louis Billon, Rebecca Enonchong, Moulaye Tabouré, Bamba Lô ou Bertin Tchoffo) dévoile les idées qui, selon lui, peuvent permettre aux membres de la diaspora africaine de percer à leur retour au pays.⇒ Retrouvez l'émission en vidéo ici. NOS INVITÉS :  Philippe Simo, entrepreneur et créateur de la chaîne YouTube Investir Au Pays Sarah Jaïdi, fondatrice de la plateforme de financement participatif Kiwi Collecte et à l'origine d'une cagnotte pour les sinistrés du séisme au Maroc  Rebecca Enonchong, fondatrice d'Appstech. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI. Stanislas Zeze, fondateur de Bloomfield Investment. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI  Duplex Kamgang, fondateur de Studely. À écouter dans Éco d'ici éco d'ailleurs sur RFI.

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«Au Mali, impossible d'échapper à la corruption»

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Play Episode Listen Later Aug 19, 2023 48:30


C'est un patron touche-à-tout et aux prises de position tranchées : Mamadou Sinsy Coulibaly, fondateur du groupe Kledu, présent dans de nombreux secteurs d'activité comme le commerce, les assurances, l'agriculture, l'élevage d'autruches, le tourisme, les services, la communication et les médias, qu'il s'agisse de la radio ou de bouquets de télévision avec le groupe Malivision.  Libéral convaincu et fervent critique de la politique menée par la junte militaire au pouvoir au Mali, il dénonce un mauvais traitement infligé selon lui aux entreprises, les mauvaises conditions pour le commerce régional, une coopération inappropriée avec certains pays voisins. Mamadou Sinsy Coulibaly n'hésite pas à aborder les sujets les plus sensibles comme la lutte contre le terrorisme ou la corruption, l'un de ses principaux chevaux de bataille. Entretien enregistré en mai 2023 à voir ou revoir en vidéo ici.Dans la seconde partie de l'émission, rediffusion de larges extraits de l'entretien accordé en mars 2023 par l'économiste togolais Kako Nubukpo. Commissaire de l'UEMOA chargé de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement, il est l'auteur de l'ouvrage « Une solution pour l'Afrique, du néoprotectionnisme aux biens communs » (Odile Jacob). Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il revient sur les grands sujets d'actualité économique sur le continent : crise financière, dette des entreprises et des États, réforme du franc CFA, relations Afrique - France, enjeux agricoles et environnementaux.Entretien enregistré en mars 2023 à voir en vidéo ici. 

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«Au Mali, impossible d'échapper à la corruption»

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Play Episode Listen Later Aug 19, 2023 48:30


C'est un patron touche-à-tout et aux prises de position tranchées : Mamadou Sinsy Coulibaly, fondateur du groupe Kledu, présent dans de nombreux secteurs d'activité comme le commerce, les assurances, l'agriculture, l'élevage d'autruches, le tourisme, les services, la communication et les médias, qu'il s'agisse de la radio ou de bouquets de télévision avec le groupe Malivision.  Libéral convaincu et fervent critique de la politique menée par la junte militaire au pouvoir au Mali, il dénonce un mauvais traitement infligé selon lui aux entreprises, les mauvaises conditions pour le commerce régional, une coopération inappropriée avec certains pays voisins. Mamadou Sinsy Coulibaly n'hésite pas à aborder les sujets les plus sensibles comme la lutte contre le terrorisme ou la corruption, l'un de ses principaux chevaux de bataille. Entretien enregistré en mai 2023 à voir ou revoir en vidéo ici.Dans la seconde partie de l'émission, rediffusion de larges extraits de l'entretien accordé en mars 2023 par l'économiste togolais Kako Nubukpo. Commissaire de l'UEMOA chargé de l'Agriculture, des ressources en eau et de l'environnement, il est l'auteur de l'ouvrage « Une solution pour l'Afrique, du néoprotectionnisme aux biens communs » (Odile Jacob). Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il revient sur les grands sujets d'actualité économique sur le continent : crise financière, dette des entreprises et des États, réforme du franc CFA, relations Afrique - France, enjeux agricoles et environnementaux.Entretien enregistré en mars 2023 à voir en vidéo ici. 

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Cryptomonnaies: «Les Africains sont assis sur un trésor»

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Play Episode Listen Later Aug 5, 2023 48:30


Notre Grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique est, cette semaine, un dirigeant disrupteur, un innovateur, un agitateur d'idées désireux de faire décoller son continent. Mamadou Kwidjim Touré est le fondateur et le directeur général de la société The Ubuntu Tribe, une plateforme de cryptomonnaies installée à Dubaï. Elle propose des services aux investisseurs via l'émission de certificats numériques de détention d'or basés sur la blockchain. Son ambition : faire que demain, les États se financent grâce à des certificats basés sur le potentiel géologique de leur sous-sol.   ► À écouter aussi sur RFI : «Mamadou Kwidjim Touré (Ubuntu Tribe): les Africains sont assis sur un trésor»Âgé de 47 ans, ce Camerounais né à Douala a fait ses études en France avant de débuter une carrière dans la banque et la finance (classé dans la liste des Young Global Leaders du Forum économique mondial). Interrogé par Bruno Faure et Julien Clémençot, il dévoile ses ambitions dans le domaine des cryptomonnaies et évoque l'immense bénéfice dont pourraient bénéficier, selon lui, les Africains. Cet entretien enregistré en février 2023 est à voir en vidéo ici. Dans la seconde partie de l'émission, nous parlons des inégalités économiques dans le monde et de la justice fiscale avec l'économiste français Gabriel Zucman, enseignant à l'Université de Californie à Berkeley, à l'École Normale Supérieure et à Paris School of Economics où il dirige l'Observatoire européen de la fiscalité.   Le voilà à présent lauréat de la médaille John Bates Clark. Cette récompense prestigieuse est décernée chaque année par l'American Economic Association à un (e) chercheur (e) de moins de 40 ans qui a apporté une contribution significative à la pensée et à la connaissance économique, des travaux originaux et influents.  

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Cryptomonnaies: «Les Africains sont assis sur un trésor»

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Play Episode Listen Later Aug 5, 2023 48:30


Notre Grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique est, cette semaine, un dirigeant disrupteur, un innovateur, un agitateur d'idées désireux de faire décoller son continent. Mamadou Kwidjim Touré est le fondateur et le directeur général de la société The Ubuntu Tribe, une plateforme de cryptomonnaies installée à Dubaï. Elle propose des services aux investisseurs via l'émission de certificats numériques de détention d'or basés sur la blockchain. Son ambition : faire que demain, les États se financent grâce à des certificats basés sur le potentiel géologique de leur sous-sol.   ► À écouter aussi sur RFI : «Mamadou Kwidjim Touré (Ubuntu Tribe): les Africains sont assis sur un trésor»Âgé de 47 ans, ce Camerounais né à Douala a fait ses études en France avant de débuter une carrière dans la banque et la finance (classé dans la liste des Young Global Leaders du Forum économique mondial). Interrogé par Bruno Faure et Julien Clémençot, il dévoile ses ambitions dans le domaine des cryptomonnaies et évoque l'immense bénéfice dont pourraient bénéficier, selon lui, les Africains. Cet entretien enregistré en février 2023 est à voir en vidéo ici. Dans la seconde partie de l'émission, nous parlons des inégalités économiques dans le monde et de la justice fiscale avec l'économiste français Gabriel Zucman, enseignant à l'Université de Californie à Berkeley, à l'École Normale Supérieure et à Paris School of Economics où il dirige l'Observatoire européen de la fiscalité.   Le voilà à présent lauréat de la médaille John Bates Clark. Cette récompense prestigieuse est décernée chaque année par l'American Economic Association à un (e) chercheur (e) de moins de 40 ans qui a apporté une contribution significative à la pensée et à la connaissance économique, des travaux originaux et influents.  

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Les défis de Vodacom, premier opérateur mobile de RDC

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Play Episode Listen Later Jul 29, 2023 48:30


Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose un entretien inédit avec le directeur général pour la RDC de Vodacom, premier opérateur mobile du pays (devant Orange et Airtel) implanté depuis 2002. Les sujets d'actualité sont nombreux pour ce secteur stratégique : connectivité et couverture du pays, accessibilité, prix des services aux consommateurs et aux entreprises, contribution fiscale des télécoms, intelligence artificielle, recyclage des terminaux. Khalil Al Americani répond aux questions de Julien Clémençot, du service Économie de RFI. Dans la seconde partie de l'émission, conversation avec Jacques Attali, économiste, banquier, chef d'entreprise, philanthrope et essayiste. Il publie « Le monde, modes d'emploi » (Flammarion), un ouvrage sur l'avenir de la planète et les menaces qui le guettent. Il s'exprime notamment sur les choix que peut faire l'Afrique pour accéder au développement. Cet entretien est à voir en vidéo ici.

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Les défis de Vodacom, premier opérateur mobile de RDC

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Play Episode Listen Later Jul 29, 2023 48:30


Éco d'ici Éco d'ailleurs vous propose un entretien inédit avec le directeur général pour la RDC de Vodacom, premier opérateur mobile du pays (devant Orange et Airtel) implanté depuis 2002. Les sujets d'actualité sont nombreux pour ce secteur stratégique : connectivité et couverture du pays, accessibilité, prix des services aux consommateurs et aux entreprises, contribution fiscale des télécoms, intelligence artificielle, recyclage des terminaux. Khalil Al Americani répond aux questions de Julien Clémençot, du service Économie de RFI. Dans la seconde partie de l'émission, conversation avec Jacques Attali, économiste, banquier, chef d'entreprise, philanthrope et essayiste. Il publie « Le monde, modes d'emploi » (Flammarion), un ouvrage sur l'avenir de la planète et les menaces qui le guettent. Il s'exprime notamment sur les choix que peut faire l'Afrique pour accéder au développement. Cet entretien est à voir en vidéo ici.

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Mamadou Sinsy Coulibaly: au Mali, l'État ne fait rien pour les entreprises

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Play Episode Listen Later May 5, 2023 48:30


C'est un patron touche-à-tout et aux prises de position tranchées qui est venu dans les studios de RFI : Mamadou Sinsy Coulibaly, fondateur du groupe Kledu, présent dans de nombreux secteurs d'activité comme le commerce, les assurances, l'agriculture, l'élevage d'autruches, le tourisme, les services, la communication et les médias, qu'il s'agisse de la radio ou de bouquets de télévision avec le groupe Malivision.  Parfois présenté comme l'homme le plus riche du pays, il répond aux questions de Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique).Libéral convaincu et fervent critique de la politique menée par la junte militaire au pouvoir au Mali, il dénonce un mauvais traitement infligé selon lui aux entreprises, les mauvaises conditions pour le commerce régional, une coopération inappropriée avec certains pays voisins. Mamadou Sinsy Coulibaly n'hésite pas à aborder les sujets les plus sensibles comme la lutte contre le terrorisme ou la corruption, l'un de ses principaux chevaux de bataille. Il en appelle à un rapprochement avec la France, tout en rejetant toute collaboration avec la Russie et d'autres pays qu'il considère totalitaires. Il dévoile enfin son affection pour le cinéma malien, à l'occasion de la remise par le Festival de Cannes du Carrosse d'or, prestigieuse récompense, à Souleymane Cissé. LE PARCOURS DE NOTRE INVITÉ Mamadou Sinsy Coulibaly (67 ans), est à la tête du groupe Kledu, du nom de sa mère. Ce conglomérat a employé jusqu'à 3.000 personnes, avant d'être mis en difficulté par la crise politique, sécuritaire et économique que traverse le Mali.  De 2015 à 2020, il a été président du Conseil national du patronat du Mali. L'aventure s'est mal terminée. En 2020, il a contesté la validité de l'élection emportée par Amadou Sankaré, affirmant avoir obtenu un second mandat. La crise a paralysé le patronat pendant près de deux ans jusqu'à l'élection à sa tête en 2022 de Mossadeck Bally, fondateur du groupe hôtelier Azalaï. Ce parcours très riche a débuté par des études à Mopti et à Bamako avant un départ en France : des études de mécanique à l'Université de Jussieu, puis au Mans pour une école de commerce dans le secteur automobile. Dans les années 1970, Mamadou Sinsy Coulibaly a créé sa première entreprise pour assurer la sécurité d'un supermarché. Quand ce contrat n'est pas reconduit, il s'envole pour les États-Unis, où il va fonder une société de services funéraires à destination des diasporas africaines avant d'investir dans une compagnie aérienne reliant Miami à Haïti, puis de revenir définitivement au Mali en 1979 et fonder ensuite le groupe Kledu.Retrouvez-nous sur :      - Facebook- Twitter

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Mamadou Sinsy Coulibaly: au Mali, l'État ne fait rien pour les entreprises

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Play Episode Listen Later May 5, 2023 48:30


C'est un patron touche-à-tout et aux prises de position tranchées qui est venu dans les studios de RFI : Mamadou Sinsy Coulibaly, fondateur du groupe Kledu, présent dans de nombreux secteurs d'activité comme le commerce, les assurances, l'agriculture, l'élevage d'autruches, le tourisme, les services, la communication et les médias, qu'il s'agisse de la radio ou de bouquets de télévision avec le groupe Malivision.  Parfois présenté comme l'homme le plus riche du pays, il répond aux questions de Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique).Libéral convaincu et fervent critique de la politique menée par la junte militaire au pouvoir au Mali, il dénonce un mauvais traitement infligé selon lui aux entreprises, les mauvaises conditions pour le commerce régional, une coopération inappropriée avec certains pays voisins. Mamadou Sinsy Coulibaly n'hésite pas à aborder les sujets les plus sensibles comme la lutte contre le terrorisme ou la corruption, l'un de ses principaux chevaux de bataille. Il en appelle à un rapprochement avec la France, tout en rejetant toute collaboration avec la Russie et d'autres pays qu'il considère totalitaires. Il dévoile enfin son affection pour le cinéma malien, à l'occasion de la remise par le Festival de Cannes du Carrosse d'or, prestigieuse récompense, à Souleymane Cissé. LE PARCOURS DE NOTRE INVITÉ Mamadou Sinsy Coulibaly (67 ans), est à la tête du groupe Kledu, du nom de sa mère. Ce conglomérat a employé jusqu'à 3.000 personnes, avant d'être mis en difficulté par la crise politique, sécuritaire et économique que traverse le Mali.  De 2015 à 2020, il a été président du Conseil national du patronat du Mali. L'aventure s'est mal terminée. En 2020, il a contesté la validité de l'élection emportée par Amadou Sankaré, affirmant avoir obtenu un second mandat. La crise a paralysé le patronat pendant près de deux ans jusqu'à l'élection à sa tête en 2022 de Mossadeck Bally, fondateur du groupe hôtelier Azalaï. Ce parcours très riche a débuté par des études à Mopti et à Bamako avant un départ en France : des études de mécanique à l'Université de Jussieu, puis au Mans pour une école de commerce dans le secteur automobile. Dans les années 1970, Mamadou Sinsy Coulibaly a créé sa première entreprise pour assurer la sécurité d'un supermarché. Quand ce contrat n'est pas reconduit, il s'envole pour les États-Unis, où il va fonder une société de services funéraires à destination des diasporas africaines avant d'investir dans une compagnie aérienne reliant Miami à Haïti, puis de revenir définitivement au Mali en 1979 et fonder ensuite le groupe Kledu.Retrouvez-nous sur :      - Facebook- Twitter

DESIGN SYSTEM - Le Podcast
#56 - Sophie Aguado - Medium - Faire avancer sa carrière de designer et savoir rebondir

DESIGN SYSTEM - Le Podcast

Play Episode Listen Later Apr 18, 2023 105:36


Sophie est Senior Product Designer chez Medium. Passionnée par le dessin, Sophie s'oriente dans une formation de communication visuelle qui ressemble à ce qu'elle aime le plus à l'époque. Elle commence sa vie professionnelle en agence de publicité, puis en agence de communication. Par la suite, Sophie pousse, un peu par hasard, la porte de Vente-privée y occuper le poste de retoucheuse photo. La première année dans l'entreprise, elle retouche jusqu'à 500 photos d'articles par jour. Après un an, elle change de poste et devient graphiste. Elle a alors en charge la création des “homes” des ventes : les pages d'accueil dédiées à une marque dans l'univers Vente-privée. Elle passe ensuite au poste de Lead graphiste et gère une équipe, tout en travaillant à la constitution d'une équipe de graphistes aux Etats-Unis pour l'ouverture de Vente-privée au pays de l'oncle Sam. Elle part même travailler un temps à New-York pour aider les équipes sur place à se mettre en ordre de bataille. Après cette période, Sophie rentre en France et devient responsable de la partie shooting, un mélange de direction artistique et de production photo. Après 3 années, la cadence diminue, il y a de moins en moins de shootings. Sophie sent que le vent tourne et souhaite faire une formation en UX Design aux Gobelins. Après sa formation, Sophie et un peu de freelance, puis rejoint Ubisoft pour travailler sur les outils internes et le Club pour les joueurs. Après 8 mois chez Ubisoft, l'expérience de Sophie est en demi-teinte, surtout sur la partie management. Elle décide alors de ne pas renouveler son CDD et de rejoindre Maeva, une entreprise de location saisonnière. Rapidement, elle passe de contributrice individuelle à manager de l'équipe design. Elle met en place de nouveaux process pour améliorer les process UX de l'entreprise. Un an et demi après Maeva, Sophie a envie d'autre chose, elle souhaite redevenir contributrice individuelle. Elle rejoint donc Apricity, une start-up anglaise spécialisée dans la fertilité. L'occasion de parler du rôle du Product Designer dans une med-tech, de ce qu'il est possible ou pas de faire et de la manière d'aider au mieux les utilisateurs malgré les forts enjeux personnels. Après 3 ans, Sophie pense avoir fait le tour de son poste. Elle s'ouvre donc à de nouvelles opportunités. Elle est alors contactée par Glose, une start-up française récemment rachetée par Medium et spécialisée dans la lecture. Sophie rejoint l'entreprise qui licencie au même moment aux Etats-Unis et se retrouve, par la force des choses, à travailler pour Medium. Sophie nous parle de sa première année dans l'entreprise californienne. Elle nous parle de : Travailler en remote Les méthodes de travail et les rituels de l'équipe Design chez Medium La recherche utilisateur dans l'entreprise de San Francisco Ses projets et sa Durable Team Le Design System et la cohérence de la plateforme Les ressources de l'épisode Le Medium de Sophie Principes Universels du Design The Design of Everyday Things Méthodes de Design UX Discovery Discipline Les autres épisodes de Design Journeys  #29 Julien Clément, Head of Design @ Veepee Case Study #2, Discovery Discipline Pour contacter Sophie LinkedIn Pour soutenir le podcast, n'hésite pas à mettre ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ sur Apple Podcast ou Spotify pour aider les autres designers à découvrir le podcast 

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Ismael Belkhayat : «Le développement de l'Afrique passera par la Tech»

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Play Episode Listen Later Apr 14, 2023 48:30


Dans son pays (le Maroc), c'est une figure de la nouvelle économie : Ismael Belkhayat, fondateur et directeur de Chari, une plateforme de e-commerce alimentaire, est notre Grand Invité de l'Economie RFI - Jeune Afrique. Il est venu de Casablanca où il gère avec son épouse Sophia Alj cette start-up lancée en 2020. Leurs clients sont des grossistes et des épiciers. Pour ce projet qui au départ a été accompagné par l'accélérateur américain Y Combinator puis par Station F du français Xavier Niel, il a déjà levé environ 15 millions de dollars, un record au Maroc.  L'ambition de ce jeune patron qui multiplie acquisitions et ventes est internationale. En 2022, il a acquis Diago, une application ivoirienne qui met en relation producteur et commerçants. Ismael Belkhayat, formé à l'ESCP (grande école de commerce française) et à l'université américaine de Cornell, a par ailleurs obtenu une licence de la banque centrale marocaine pour développer des moyens de paiements.Pendant près d'une heure, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur toutes les grands thématiques qui concernent le Maroc et le continent : l'inflation, les enjeux monétaires, la recherche de financements pour les entreprises, le développement des start-up, les projets continents comme la ZLECAF, les enjeux climatiques, mais aussi les relations agitées entre le Maroc et la France et à un peu plus long terme, la candidature du Royaume à l'organisation de la coupe du monde de football en 2030, un sujet également économique. Retrouvez-nous sur :      - Facebook - Twitter   

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Ismael Belkhayat : «Le développement de l'Afrique passera par la Tech»

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Play Episode Listen Later Apr 14, 2023 48:30


Dans son pays (le Maroc), c'est une figure de la nouvelle économie : Ismael Belkhayat, fondateur et directeur de Chari, une plateforme de e-commerce alimentaire, est notre Grand Invité de l'Economie RFI - Jeune Afrique. Il est venu de Casablanca où il gère avec son épouse Sophia Alj cette start-up lancée en 2020. Leurs clients sont des grossistes et des épiciers. Pour ce projet qui au départ a été accompagné par l'accélérateur américain Y Combinator puis par Station F du français Xavier Niel, il a déjà levé environ 15 millions de dollars, un record au Maroc.  L'ambition de ce jeune patron qui multiplie acquisitions et ventes est internationale. En 2022, il a acquis Diago, une application ivoirienne qui met en relation producteur et commerçants. Ismael Belkhayat, formé à l'ESCP (grande école de commerce française) et à l'université américaine de Cornell, a par ailleurs obtenu une licence de la banque centrale marocaine pour développer des moyens de paiements.Pendant près d'une heure, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur toutes les grands thématiques qui concernent le Maroc et le continent : l'inflation, les enjeux monétaires, la recherche de financements pour les entreprises, le développement des start-up, les projets continents comme la ZLECAF, les enjeux climatiques, mais aussi les relations agitées entre le Maroc et la France et à un peu plus long terme, la candidature du Royaume à l'organisation de la coupe du monde de football en 2030, un sujet également économique. Retrouvez-nous sur :      - Facebook - Twitter   

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Kako Nubukpo: «En Afrique, des lendemains de prospérité partagée»

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Play Episode Listen Later Mar 17, 2023 48:30


L'économiste togolais Kako Nubukpo, commissaire de l'UEMOA chargé de l'agriculture, des ressources en eau et de l'environnement et auteur de l'ouvrage « Une solution pour l'Afrique, du néoprotectionnisme aux biens communs » (Odile Jacob) est le grand invité de l'économie RFI-Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il revient sur les grands sujets d'actualité économique sur le continent : crise financière née de la faillite de la SVB, dette des entreprises et des États, réforme du franc CFA, relations Afrique - France, transformation économique du continent, enjeux agricoles et environnementaux. Enfin, il dévoile ses ambitions personnelles et se dit « prêt à servir davantage l'Afrique ».  Son dernier ouvrage : « Une solution pour l'Afrique, du néoprotectionnisme aux biens communs » (Odile Jacob).  Retrouvez cet entretien sur la chaîne Youtube de RFI et notre page Facebook.Le parcours de notre invitéKako Nubukpo est, à 54 ans, l'un des économistes africains les plus connus du grand public. Il le doit à ses prises de position en faveur d'une réforme du franc CFA, une monnaie héritée de la colonisation, qu'il juge à la fois anachronique sur le plan symbolique et pénalisante pour les économies des pays francophones. À ce titre, il regrette que les chefs d'État d'Afrique de l'Ouest aient repoussé l'adoption d'une nouvelle monnaie au plus tôt en 2027.Pour autant, il ne fait pas partie des intellectuels africains en guerre avec la France, avec laquelle il conserve de nombreux liens notamment avec différentes institutions comme le CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) ou encore l'AFD (Agence française de développement) dont il est membre du Conseil scientifique. Après un baccalauréat au Togo et des études supérieures en France (dont une thèse sur les causes de l'insécurité alimentaire), il travaille à la BCEAO (Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest), dirige le centre de recherche et d'analyse de l'Uemoa avant de céder aux appels du chef de l'État togolais pour devenir pendant près de deux ans ministre de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques. Il occupe ensuite le poste de responsable de l'Économie numérique au sein de l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) jusqu'à ce que la Canadienne Michaëlle Jean ne mette fin à vos fonctions parce que ses positions en faveur d'une réforme du franc CFA irritaient certains chefs de l'État qui se sont d'ailleurs depuis rangés à son avis. Kako Nubukpo est aujourd'hui commissaire de l'Uemoa en charge de l'agriculture, de l'eau et de l'environnement. Ses autres ouvrages L'insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne : le rôle des incertitudes (L'Harmattan)  L'Improvisation économique en Afrique de l'Ouest, du coton au franc CFA (Karthala)  Sortir l'Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ? (La Dispute) avec Martial Ze Belinga, Bruno Tinel et Demba Moussa Dembele L'Urgence africaine (Odile Jacob)    À voir aussi sur ce sujet« Une histoire du franc CFA », documentaire réalisé par Katy Léna Ndiaye, diffusé sur la chaîne Public Sénat. Le film sera projeté dans le cadre du Festival Cinéma du Réel à Paris, le dimanche 26 mars 2023, en présence de la réalisatrice.

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Kako Nubukpo: «En Afrique, des lendemains de prospérité partagée»

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Play Episode Listen Later Mar 17, 2023 48:30


L'économiste togolais Kako Nubukpo, commissaire de l'UEMOA chargé de l'agriculture, des ressources en eau et de l'environnement et auteur de l'ouvrage « Une solution pour l'Afrique, du néoprotectionnisme aux biens communs » (Odile Jacob) est le grand invité de l'économie RFI-Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il revient sur les grands sujets d'actualité économique sur le continent : crise financière née de la faillite de la SVB, dette des entreprises et des États, réforme du franc CFA, relations Afrique - France, transformation économique du continent, enjeux agricoles et environnementaux. Enfin, il dévoile ses ambitions personnelles et se dit « prêt à servir davantage l'Afrique ».  Son dernier ouvrage : « Une solution pour l'Afrique, du néoprotectionnisme aux biens communs » (Odile Jacob).  Retrouvez cet entretien sur la chaîne Youtube de RFI et notre page Facebook.Le parcours de notre invitéKako Nubukpo est, à 54 ans, l'un des économistes africains les plus connus du grand public. Il le doit à ses prises de position en faveur d'une réforme du franc CFA, une monnaie héritée de la colonisation, qu'il juge à la fois anachronique sur le plan symbolique et pénalisante pour les économies des pays francophones. À ce titre, il regrette que les chefs d'État d'Afrique de l'Ouest aient repoussé l'adoption d'une nouvelle monnaie au plus tôt en 2027.Pour autant, il ne fait pas partie des intellectuels africains en guerre avec la France, avec laquelle il conserve de nombreux liens notamment avec différentes institutions comme le CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) ou encore l'AFD (Agence française de développement) dont il est membre du Conseil scientifique. Après un baccalauréat au Togo et des études supérieures en France (dont une thèse sur les causes de l'insécurité alimentaire), il travaille à la BCEAO (Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest), dirige le centre de recherche et d'analyse de l'Uemoa avant de céder aux appels du chef de l'État togolais pour devenir pendant près de deux ans ministre de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques. Il occupe ensuite le poste de responsable de l'Économie numérique au sein de l'OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) jusqu'à ce que la Canadienne Michaëlle Jean ne mette fin à vos fonctions parce que ses positions en faveur d'une réforme du franc CFA irritaient certains chefs de l'État qui se sont d'ailleurs depuis rangés à son avis. Kako Nubukpo est aujourd'hui commissaire de l'Uemoa en charge de l'agriculture, de l'eau et de l'environnement. Ses autres ouvrages L'insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne : le rôle des incertitudes (L'Harmattan)  L'Improvisation économique en Afrique de l'Ouest, du coton au franc CFA (Karthala)  Sortir l'Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ? (La Dispute) avec Martial Ze Belinga, Bruno Tinel et Demba Moussa Dembele L'Urgence africaine (Odile Jacob)    À voir aussi sur ce sujet« Une histoire du franc CFA », documentaire réalisé par Katy Léna Ndiaye, diffusé sur la chaîne Public Sénat. Le film sera projeté dans le cadre du Festival Cinéma du Réel à Paris, le dimanche 26 mars 2023, en présence de la réalisatrice.

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Mamadou Kwidjim Touré (Ubuntu Tribe): «Les Africains sont assis sur un trésor»

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Play Episode Listen Later Feb 10, 2023 48:30


Notre Grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique est, cette semaine, un dirigeant disrupteur, un innovateur, un agitateur d'idées désireux de faire décoller son continent. Mamadou Kwidjim Touré est le fondateur et le directeur général de la société The Ubuntu Tribe, une plateforme de cryptomonnaies installée à Dubaï. Elle propose des services aux investisseurs via l'émission de certificats numériques de détention d'or basés sur la blockchain. Son ambition : faire que demain les États se financent grâce à des certificats basés sur le potentiel géologique de leur sous-sol.  Âgé de 47 ans, ce Camerounais né à Douala a fait ses études en France avant de débuter une carrière dans la banque et la finance (classé dans la liste des Young Global Leaders du Forum économique mondial). Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), il dévoile ses ambitions dans le domaine des cryptomonnaies et évoque l'immense bénéfice dont pourraient bénéficier, selon lui, les Africains.  ⇒ Le site de The Ubuntu Tribe.  

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Mamadou Kwidjim Touré (Ubuntu Tribe): «Les Africains sont assis sur un trésor»

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Play Episode Listen Later Feb 10, 2023 48:30


Notre Grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique est, cette semaine, un dirigeant disrupteur, un innovateur, un agitateur d'idées désireux de faire décoller son continent. Mamadou Kwidjim Touré est le fondateur et le directeur général de la société The Ubuntu Tribe, une plateforme de cryptomonnaies installée à Dubaï. Elle propose des services aux investisseurs via l'émission de certificats numériques de détention d'or basés sur la blockchain. Son ambition : faire que demain les États se financent grâce à des certificats basés sur le potentiel géologique de leur sous-sol.  Âgé de 47 ans, ce Camerounais né à Douala a fait ses études en France avant de débuter une carrière dans la banque et la finance (classé dans la liste des Young Global Leaders du Forum économique mondial). Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), il dévoile ses ambitions dans le domaine des cryptomonnaies et évoque l'immense bénéfice dont pourraient bénéficier, selon lui, les Africains.  ⇒ Le site de The Ubuntu Tribe.  

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27ter. La trilogie des 3S: S'inspirer - Se projeter - Se marier

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Play Episode Listen Later Feb 1, 2023 30:17


"Nous ne faisons pas un mariage pour pinsterest".  Cette troisième partie de l'épisode 27, tu t'en douteras, t'aideras à te projeter.  Solène donne 3 conseils très concrets et très faciles à mettre en place et c'est même laissé porter par 2 conseils bonus ! ⭐ Solène est wedding planner et wedding designer, mais si tu as loupé cette partie je te laisse la découvrir dans la 1ère partie  de l'épisode 27. Quant à la 2ème partie , elle traite de l'inspiration. 3 parties très complémentaires que tu peux écouter dans l'ordre ou dans le désordre, mais où tu apprendras des enseignements ou des astuces. Dis nous lesquels t'ont le plus aidé !

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27bis . La trilogie des 3S: S'inspirer - Se projeter - Se marier

Une belle journée

Play Episode Listen Later Jan 25, 2023 29:36


Et si nous étions un proche d'un jour ?  Voici ce que Solène, wedding planner et wedding designer, a imaginé par le biais de ces mariages d'inspiration. Un salon du mariage, + que novateur et + qu'avant gardiste, a découvrir dans l'épisode du jours ! Un outil très puissant finalement pour s'inspirer et se projeter dans son jour J. Le vivre de l'intérieur, dans les coulisses mais aussi en tant qu'invité. Avoir ces deux rôles, ces deux rôles qu'on n'a pas lorsque nous organisons un mariage. Cette deuxième partie de l'épiosde 27 sera donc dédiée à l'inspiration. Tu l'auras donc deviné le prochain épisode traitera donc de la projection. Hâte d'avoir tes retours ! Alors surtout si après l'épisode tu as des questions, n'hésite pas à me contacter via mail à emeline.birds@gmail.com ou par instagram , je serais ravie d'échanger avec toi. Très belle écoute

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Sani Yaya, ministre de l'Économie du Togo: «Des banques africaines, un outil de souveraineté»

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Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 48:30


Sani Yaya, ministre de l'Économie et des Finances du Togo et président du Conseil des ministres de l'UEMOA (Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest) est le grand invité de l'économie RFI – Jeune Afrique. L'entretien a été enregistré à l'Hôtel 2 février à Lomé, où se tenait l'Africa Financial Industry Summit (28-29 novembre 2022), rendez-vous des plus importants décideurs financiers du continent : représentants des banques, des assurances, des organismes de financement du développement et d'importantes personnalités politiques. Le sommet a été ouvert par le président togolais Faure Gnassingbé, qui réclame une collaboration toujours plus étroite entre les gouvernements et le secteur financier.    Durant plus de 45 minutes, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) interrogent Sani Yaya sur tous les grands sujets qui touchent l'économie de son pays et de la sous-région : la menace terroriste dans le nord du Togo, les conséquences de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, les questions d'inflation et de stabilité monétaire, le rôle du franc CFA, les relations avec le FMI, avec les puissances occidentales et notamment la France, les sanctions contre les pays africains théâtres de troubles politiques, le développement du secteur financier à Lomé.

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Sani Yaya, ministre de l'Économie du Togo: «Des banques africaines, un outil de souveraineté»

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Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 48:30


Sani Yaya, ministre de l'Économie et des Finances du Togo et président du Conseil des ministres de l'UEMOA (Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest) est le grand invité de l'économie RFI – Jeune Afrique. L'entretien a été enregistré à l'Hôtel 2 février à Lomé, où se tenait l'Africa Financial Industry Summit (28-29 novembre 2022), rendez-vous des plus importants décideurs financiers du continent : représentants des banques, des assurances, des organismes de financement du développement et d'importantes personnalités politiques. Le sommet a été ouvert par le président togolais Faure Gnassingbé, qui réclame une collaboration toujours plus étroite entre les gouvernements et le secteur financier.    Durant plus de 45 minutes, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) interrogent Sani Yaya sur tous les grands sujets qui touchent l'économie de son pays et de la sous-région : la menace terroriste dans le nord du Togo, les conséquences de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, les questions d'inflation et de stabilité monétaire, le rôle du franc CFA, les relations avec le FMI, avec les puissances occidentales et notamment la France, les sanctions contre les pays africains théâtres de troubles politiques, le développement du secteur financier à Lomé.

On cuisine ensemble France Bleu Cotentin
"Jules et Jean" des produits frais et locaux en drive ou jusqu'à chez vous, avec Julien Clérot, cofondateur

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Play Episode Listen Later Nov 11, 2022 50:42


durée : 00:50:42 - Côté Saveurs - France Bleu Cotentin

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Tosi Mpanu-Mpanu, négociateur climat pour la RDC: «reconnaître la vulnérabilité de l'Afrique»

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Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 48:30


Alors que la COP27 se tient du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh (Égypte), Tosi Mpanu-Mpanu (négociateur de la République Démocratique du Congo) est le Grand Invité de l'Économie RFI / Jeune Afrique. Cet économiste de formation, fils du patron de presse et homme d'affaires Raphaël Mpanu-Mpanu, est passé par la Banque Mondiale puis par les cabinets ministériels congolais avant de s'engager dans les questions climatiques. D'abord au sein du groupe des négociateurs africains, puis en tant qu'administrateur au Fonds vert de l'Onu pour le climat et aujourd'hui à la tête de l'Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique. Cet organisme international est chargé de fournir des informations et des avis en rapport avec la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, le protocole de Kyoto et l'Accord de Paris de 2015. Lors de la COP27, celui qui est également conseiller au ministère des Hydrocarbures a pour mission de défendre les intérêts de son immense pays touché par la pauvreté et les conflits armés, mais par ailleurs riche en ressources naturelles : pétrole, gaz, gisements miniers, forêts, etc. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), Tosi Mpanu-Mpanu répond à toutes les questions cruciales dans ce monde menacé par la montée des températures. Le continent africain en est le moins responsable, mais le plus vulnérable. Tour à tour, notre invité dresse le bilan de l'action climatique internationale, aborde l'enjeu essentiel du financement de l'atténuation et de l'adaptation, le débat autour de l'exploitation pétrolière dans le bassin du Congo et ses tourbières, la déforestation, l'importance de l'agriculture, du secteur minier, et l'implication de la jeunesse dans le combat pour l'environnement.  Nos autres intervenants : - Patient Muamba est le chargé de campagne forêts chez Greenpeace Afrique. Il réagit au lancement par le gouvernement congolais.  RFI : Quel danger représente selon vous la vente des blocs pétroliers et gaziers dans le bassin du Congo ?   Patient Muamba : Vendre le bloc pétrolier et gazier est un danger au vu de conséquences qui vont arriver lors de cette exploitation. Vous savez que la plupart de ces blocs sont situés dans la forêt et dans les tourbières et même dans des aires protégées. Il y aura des conséquences pour les communautés locales qui vivent et dépendent des forêts. Exploiter le pétrole dans un endroit où l'on n'a pas suffisamment d'hôpitaux et d'infrastructures de base constituent clairement un danger pour ces communautés. Il y aura aussi des conséquences pour la biodiversité, pour toutes les espèces fauniques et floristiques. Et aussi des conséquences plus générales pour le climat, avec les réserves de CO2 que contiennent ces zones. Nous pensons que l'attitude du gouvernement congolais est motivée par des raisons financières. C'est une attitude carrément écocide et qui n'a pas pour intérêt le bien-être des communautés. Cela va créer beaucoup de situations incontrôlables.   Pourquoi dites-vous que le processus a été précipité ?   Nous disons que ce processus a été précipité parce que lorsqu'il a commencé, le conseil des ministres a juste validé 16 blocs pétroliers. Mais curieusement, vous avez vu que lors du lancement des appels d'offres, nous sommes passés à 27 blocs pétroliers et 3 gaziers sans avoir la décision du conseil des ministres. Vous comprenez que cela rend déjà presque illégal les autres blocs pétroliers et que cela va avoir sûrement des conséquences par rapport à tous ceux qui vont devoir acheter ces blocs. Ils devront se conformer à la loi. Après, le ministre (des hydrocarbures) a promis que le gouvernement allait signer avant la fin du mois d'octobre le premier contrat de partage de production, ce qui est  impossible au vu de toutes les étapes que ce processus doit suivre. C'est quelque chose qui est inquiétant et qui nous pousse à dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce processus. Voilà pourquoi Greenpeace continue à insister sur l'annulation de ce projet, au vu des conséquences environnementales, sociales et même en termes de biodiversité.  - Saadio Momegni Joachim, étudiant-ingénieur en énergies renouvelables à Maroua (Cameroun), a inventé un kit mobile de production de biogaz et de biofertilisants imaginé pour pour limiter la coupe du bois, source de destruction de l'environnement. Il vient de remporter le 1er prix du concours « 60 secondes pour convaincre » dédié aux jeunes entrepreneurs francophones organisé par l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). RFI : Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu ce prix ?   Saadio Momegni Joachim : C'était un ouf de soulagement. Je me suis dit que les efforts que j'avais consenti au cours des années pour bâtir ce projet devenu enfin réalité commencent à être valorisés. Pour moi, c'est le début d'un long chemin, d'un long parcours.   Expliquez-nous le principe de votre projet.  Il s'agit d'un kit mobile de production du biogaz et de biofertilisants. Nous recyclons du matériel local pour produire ce système que nous mettons à la disposition de la population. À leur tour, au lieu d'abattre les arbres pour cuisiner, les ménages vont juste recycler les déchets qu'ils produisent eux-mêmes ou grâce aux activités comme le petit élevage. On recycle ses déchets qu'on mélange à de l'eau pour mettre dans ce système et ça produit le gaz pour la cuisine. À la fin de la production, on revalorise encore les déchets pour produire des biofertilisants ou des engrais qu'on valorisera en agriculture pour produire du bio et manger bio, comme cela est recommandé sur le plan sanitaire actuellement.   Et c'est aussi un projet utile au vu des problèmes actuels d'approvisionnement énergétique.   Oui, le problème du gaz est vraiment d'actualité, que ce soit dans les pays développés comme sous-développés. Dans les pays sous-développés, les ruptures sont quotidiennes. Notre projet est très écologique. Il répond justement à ce besoin que la population a exprimé : le manque de sources d'énergies de cuisson. Nous voulons autonomiser chaque famille, que chacun puisse produire lui-même son énergie pour cuisiner. Nous restons ouverts au monde entier, aux grands investisseurs et à ceux qui expriment de l'amour pour cet environnement qui nous tient à cœur. On voit de nos jours des grandes sécheresses par-ci, de grandes inondations ici et-là. Nous tous par nos actions quotidiennes nous impactons d'une manière ou d'une autre l'environnement. En valorisant tel ou tel projet, nous protégeons cet environnement qui nous est cher pour les générations actuelles comme les générations futures.  

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Tosi Mpanu-Mpanu, négociateur climat pour la RDC: «reconnaître la vulnérabilité de l'Afrique»

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Play Episode Listen Later Nov 4, 2022 48:30


Alors que la COP27 se tient du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh (Égypte), Tosi Mpanu-Mpanu (négociateur de la République Démocratique du Congo) est le Grand Invité de l'Économie RFI / Jeune Afrique. Cet économiste de formation, fils du patron de presse et homme d'affaires Raphaël Mpanu-Mpanu, est passé par la Banque Mondiale puis par les cabinets ministériels congolais avant de s'engager dans les questions climatiques. D'abord au sein du groupe des négociateurs africains, puis en tant qu'administrateur au Fonds vert de l'Onu pour le climat et aujourd'hui à la tête de l'Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique. Cet organisme international est chargé de fournir des informations et des avis en rapport avec la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, le protocole de Kyoto et l'Accord de Paris de 2015. Lors de la COP27, celui qui est également conseiller au ministère des Hydrocarbures a pour mission de défendre les intérêts de son immense pays touché par la pauvreté et les conflits armés, mais par ailleurs riche en ressources naturelles : pétrole, gaz, gisements miniers, forêts, etc. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), Tosi Mpanu-Mpanu répond à toutes les questions cruciales dans ce monde menacé par la montée des températures. Le continent africain en est le moins responsable, mais le plus vulnérable. Tour à tour, notre invité dresse le bilan de l'action climatique internationale, aborde l'enjeu essentiel du financement de l'atténuation et de l'adaptation, le débat autour de l'exploitation pétrolière dans le bassin du Congo et ses tourbières, la déforestation, l'importance de l'agriculture, du secteur minier, et l'implication de la jeunesse dans le combat pour l'environnement.  Nos autres intervenants : - Patient Muamba est le chargé de campagne forêts chez Greenpeace Afrique. Il réagit au lancement par le gouvernement congolais.  RFI : Quel danger représente selon vous la vente des blocs pétroliers et gaziers dans le bassin du Congo ?   Patient Muamba : Vendre le bloc pétrolier et gazier est un danger au vu de conséquences qui vont arriver lors de cette exploitation. Vous savez que la plupart de ces blocs sont situés dans la forêt et dans les tourbières et même dans des aires protégées. Il y aura des conséquences pour les communautés locales qui vivent et dépendent des forêts. Exploiter le pétrole dans un endroit où l'on n'a pas suffisamment d'hôpitaux et d'infrastructures de base constituent clairement un danger pour ces communautés. Il y aura aussi des conséquences pour la biodiversité, pour toutes les espèces fauniques et floristiques. Et aussi des conséquences plus générales pour le climat, avec les réserves de CO2 que contiennent ces zones. Nous pensons que l'attitude du gouvernement congolais est motivée par des raisons financières. C'est une attitude carrément écocide et qui n'a pas pour intérêt le bien-être des communautés. Cela va créer beaucoup de situations incontrôlables.   Pourquoi dites-vous que le processus a été précipité ?   Nous disons que ce processus a été précipité parce que lorsqu'il a commencé, le conseil des ministres a juste validé 16 blocs pétroliers. Mais curieusement, vous avez vu que lors du lancement des appels d'offres, nous sommes passés à 27 blocs pétroliers et 3 gaziers sans avoir la décision du conseil des ministres. Vous comprenez que cela rend déjà presque illégal les autres blocs pétroliers et que cela va avoir sûrement des conséquences par rapport à tous ceux qui vont devoir acheter ces blocs. Ils devront se conformer à la loi. Après, le ministre (des hydrocarbures) a promis que le gouvernement allait signer avant la fin du mois d'octobre le premier contrat de partage de production, ce qui est  impossible au vu de toutes les étapes que ce processus doit suivre. C'est quelque chose qui est inquiétant et qui nous pousse à dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce processus. Voilà pourquoi Greenpeace continue à insister sur l'annulation de ce projet, au vu des conséquences environnementales, sociales et même en termes de biodiversité.  - Saadio Momegni Joachim, étudiant-ingénieur en énergies renouvelables à Maroua (Cameroun), a inventé un kit mobile de production de biogaz et de biofertilisants imaginé pour pour limiter la coupe du bois, source de destruction de l'environnement. Il vient de remporter le 1er prix du concours « 60 secondes pour convaincre » dédié aux jeunes entrepreneurs francophones organisé par l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). RFI : Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu ce prix ?   Saadio Momegni Joachim : C'était un ouf de soulagement. Je me suis dit que les efforts que j'avais consenti au cours des années pour bâtir ce projet devenu enfin réalité commencent à être valorisés. Pour moi, c'est le début d'un long chemin, d'un long parcours.   Expliquez-nous le principe de votre projet.  Il s'agit d'un kit mobile de production du biogaz et de biofertilisants. Nous recyclons du matériel local pour produire ce système que nous mettons à la disposition de la population. À leur tour, au lieu d'abattre les arbres pour cuisiner, les ménages vont juste recycler les déchets qu'ils produisent eux-mêmes ou grâce aux activités comme le petit élevage. On recycle ses déchets qu'on mélange à de l'eau pour mettre dans ce système et ça produit le gaz pour la cuisine. À la fin de la production, on revalorise encore les déchets pour produire des biofertilisants ou des engrais qu'on valorisera en agriculture pour produire du bio et manger bio, comme cela est recommandé sur le plan sanitaire actuellement.   Et c'est aussi un projet utile au vu des problèmes actuels d'approvisionnement énergétique.   Oui, le problème du gaz est vraiment d'actualité, que ce soit dans les pays développés comme sous-développés. Dans les pays sous-développés, les ruptures sont quotidiennes. Notre projet est très écologique. Il répond justement à ce besoin que la population a exprimé : le manque de sources d'énergies de cuisson. Nous voulons autonomiser chaque famille, que chacun puisse produire lui-même son énergie pour cuisiner. Nous restons ouverts au monde entier, aux grands investisseurs et à ceux qui expriment de l'amour pour cet environnement qui nous tient à cœur. On voit de nos jours des grandes sécheresses par-ci, de grandes inondations ici et-là. Nous tous par nos actions quotidiennes nous impactons d'une manière ou d'une autre l'environnement. En valorisant tel ou tel projet, nous protégeons cet environnement qui nous est cher pour les générations actuelles comme les générations futures.  

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Stanislas Zézé (Bloomfield): «Les Africains ont besoin d'un nouveau souffle»

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Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 48:30


Le financier ivoirien Stanislas Zézé est notre Grand Invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Il est à la tête de Bloomfield Investment Corporation, une agence d'évaluation du risque de crédit en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale, l'équivalent de Moody's, de Fitch ou de Standard&Poors pour le reste du monde. Son activité consiste à évaluer la capacité d'une entreprise ou d'un État à rembourser ses dettes. Fils de militaire ivoirien, 5ème d'une fratrie de 10 enfants, il fait ses études en France, puis à partir du début des années 1990 aux États-Unis (Université de Michigan).  Après avoir rêvé d'être avocat d'affaires, il opte finalement pour la finance pensant pouvoir agir avec davantage de force pour le continent africain. Il travaille (entre autres) pour la Banque mondiale à Washington, et la BAD (Banque Africaine de Développement). Stanislas Zézé fait aujourd'hui la promotion d'un livre autobiographique : «L'homme aux chaussettes rouges».   Durant plus de 45 minutes, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur tous les grands sujets qui touchent l'actualité économique en Afrique : conséquences des coups d'État pour les échanges commerciaux et les affaires en général, sentiment anti-français, relations avec la Russie, risques liés au crédit et aux investissements (en RDC notamment), remboursement de la dette extérieure (notamment chinoise), prise en compte de la crise climatique dans l'évaluation financière. Celui que certains surnomment « le loup de la finance africaine » est également interrogé sur des thèmes plus politiques tels que la gouvernance en Afrique, la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire suite au retour de Tidjane Thiam ou encore l'échec de la candidature de Didier Drogba (cousin de Stanislas Zézé) pour la présidence de la Fédération de football ivoirienne.     Ils ont également participé à cette émission :  - Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la République Démocratique du Congo - Tamarah Moutotekema, directrice générale d'Agridis, société évoluant dans le secteur de l'agroalimentaire au Gabon  - Abdou Diop, associé gérant de Mazars Maroc, membre du board pour l'Afrique et le Moyen-Orient. 

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Stanislas Zézé (Bloomfield): «Les Africains ont besoin d'un nouveau souffle»

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Play Episode Listen Later Oct 7, 2022 48:30


Le financier ivoirien Stanislas Zézé est notre Grand Invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Il est à la tête de Bloomfield Investment Corporation, une agence d'évaluation du risque de crédit en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale, l'équivalent de Moody's, de Fitch ou de Standard&Poors pour le reste du monde. Son activité consiste à évaluer la capacité d'une entreprise ou d'un État à rembourser ses dettes. Fils de militaire ivoirien, 5ème d'une fratrie de 10 enfants, il fait ses études en France, puis à partir du début des années 1990 aux États-Unis (Université de Michigan).  Après avoir rêvé d'être avocat d'affaires, il opte finalement pour la finance pensant pouvoir agir avec davantage de force pour le continent africain. Il travaille (entre autres) pour la Banque mondiale à Washington, et la BAD (Banque Africaine de Développement). Stanislas Zézé fait aujourd'hui la promotion d'un livre autobiographique : «L'homme aux chaussettes rouges».   Durant plus de 45 minutes, Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur tous les grands sujets qui touchent l'actualité économique en Afrique : conséquences des coups d'État pour les échanges commerciaux et les affaires en général, sentiment anti-français, relations avec la Russie, risques liés au crédit et aux investissements (en RDC notamment), remboursement de la dette extérieure (notamment chinoise), prise en compte de la crise climatique dans l'évaluation financière. Celui que certains surnomment « le loup de la finance africaine » est également interrogé sur des thèmes plus politiques tels que la gouvernance en Afrique, la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire suite au retour de Tidjane Thiam ou encore l'échec de la candidature de Didier Drogba (cousin de Stanislas Zézé) pour la présidence de la Fédération de football ivoirienne.     Ils ont également participé à cette émission :  - Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la République Démocratique du Congo - Tamarah Moutotekema, directrice générale d'Agridis, société évoluant dans le secteur de l'agroalimentaire au Gabon  - Abdou Diop, associé gérant de Mazars Maroc, membre du board pour l'Afrique et le Moyen-Orient. 

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Gilbert Houngbo, directeur de l'OIT: «Rien ne remplace le dialogue social»

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Play Episode Listen Later Sep 2, 2022 48:30


Gilbert Houngbo, grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique, s'apprête à prendre un poste prestigieux et stratégique (c'est le premier africain à le faire) : la direction de l'Organisation internationale du travail, instance de l'ONU créée en 1919 dans la foulée de la Première Guerre mondiale. L'OIT affirmait alors un principe : une paix universelle et durable ne peut se bâtir que sur la base de la justice sociale. Des valeurs qu'entend défendre l'ancien Premier ministre togolais qui a accueilli Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) au siège de l'organisation à Genève (Suisse). Fervent partisan du dialogue social et politique, en toutes circonstances, celui qui jusque-là présidait le Fida (Fonds international de développement agricole), s'exprime sur tous les grands sujets du moment qui concernent le continent africain : catastrophes climatiques, crise alimentaire et énergétique, transition écologique, emploi des jeunes, égalité entre les genres, terrorisme…  Gilbert Houngbo est aussi interrogé sur d'autres sujets sensibles tels que l'immigration économique, le travail des enfants, le travail forcé au Xinjiang, les droits des travailleurs au Qatar, à quelques semaines de l'ouverture de la coupe du monde de football.  ► Organisation internationale du travail

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Gilbert Houngbo, directeur de l'OIT: «Rien ne remplace le dialogue social»

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Gilbert Houngbo, grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique, s'apprête à prendre un poste prestigieux et stratégique (c'est le premier africain à le faire) : la direction de l'Organisation internationale du travail, instance de l'ONU créée en 1919 dans la foulée de la Première Guerre mondiale. L'OIT affirmait alors un principe : une paix universelle et durable ne peut se bâtir que sur la base de la justice sociale. Des valeurs qu'entend défendre l'ancien Premier ministre togolais qui a accueilli Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) au siège de l'organisation à Genève (Suisse). Fervent partisan du dialogue social et politique, en toutes circonstances, celui qui jusque-là présidait le Fida (Fonds international de développement agricole), s'exprime sur tous les grands sujets du moment qui concernent le continent africain : catastrophes climatiques, crise alimentaire et énergétique, transition écologique, emploi des jeunes, égalité entre les genres, terrorisme…  Gilbert Houngbo est aussi interrogé sur d'autres sujets sensibles tels que l'immigration économique, le travail des enfants, le travail forcé au Xinjiang, les droits des travailleurs au Qatar, à quelques semaines de l'ouverture de la coupe du monde de football.  ► Organisation internationale du travail

Trove Thursday
Le Postillon de Lonjumeau

Trove Thursday

Play Episode Listen Later Aug 18, 2022 134:35


Madeleine/Madame de Latour: Florie Valiquette  Chapelou/Saint-Phar: Michael Spyres  Le marquis de Corcy: Franck Leguérinel  Biju / Alcindor: Laurent Kubla  Bourdon, choriste: Julien Clément  Louis XV: Yannis Ezziadi  Rose: Michel Fau  Chœur Accentus  Orchestre de l'Opéra de Rouen Normandie  Conductor: Sébastien Rouland  Opéra Comique  5 April 2019

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Rebecca Enonchong, oracle de la Tech, parole libre au Cameroun

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Play Episode Listen Later Aug 13, 2022 48:30


Notre Grande Invitée de l'Économie RFI – Jeune Afrique est une voix qui porte, pas seulement en Afrique. Rebecca Enonchong, cheffe d'entreprises à succès dans le secteur de la technologie, est une femme d'influence(s), suivie par près de 150.000 personnes sur le réseau social Twitter. (Rediffusion) Cette Camerounaise, fille d'avocat et créateur du Barreau du Cameroun, a grandi entre Douala et les États-Unis, patrie de sa mère. Depuis 1999, elle est à la tête de la société Appstech, qui fournit des solutions informatiques aux entreprises dans le monde entier, et est notamment l'un des partenaires du groupe Oracle où elle a travaillé au début de sa carrière.  Mais, Rebecca Enonchong est aussi connue comme l'une des principales évangélistes de la scène tech africaine. Elle a participé à la création du réseau panafricain d'incubateurs Afrilabs, est la présidente de l'incubateur camerounais ActivSpaces, siège au Conseil d'administration du réseau Venture Capital for Africa, entre autres.  Ce n'est pas le seul combat de cette influenceuse. Ses abonnés sur les réseaux sociaux lisent régulièrement ses coups de gueule, contre la guerre dans la zone anglophone de son pays, sur le sort fait aux enseignants camerounais (le mouvement craie morte (#OTS), au sujet de la taxe mise en place sur les transferts d'argent via le mobile money (#EndMobileMoneyTax), ou encore sur la gestion des fonds alloués par le FMI (Fonds Monétaire International).    Pendant plus de trois quarts d'heure, Bruno Faure de RFI et Julien Clémençot de Jeune Afrique l'interrogent d'abord sur le grand sujet d'actualité qu'est l'invasion russe en Ukraine et ses conséquences en Afrique. Il est ensuite largement question du conflit armé au Cameroun, Rebecca Enonchong exprimant avec émotion sa douleur de ne pas pouvoir retourner dans son village et son souhait de changements profonds qui permettraient à son pays de retrouver la paix. Parmi les autres sujets abordés : la place des femmes dans le développement du continent, les recettes nécessaires pour faire grandir encore le secteur de la Tech, la fiscalité, le poids de la Chine et de l'entreprise Huawei, la taxe sur le mobile money, le mouvement de colère des enseignants… et l'avenir personnel de notre invitée.  ⇒ Twitter de Rebecca Enonchong.   Retrouvez nous sur :    - Facebook - Twitter       

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Rebecca Enonchong, oracle de la Tech, parole libre au Cameroun

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Play Episode Listen Later Aug 13, 2022 48:30


Notre Grande Invitée de l'Économie RFI – Jeune Afrique est une voix qui porte, pas seulement en Afrique. Rebecca Enonchong, cheffe d'entreprises à succès dans le secteur de la technologie, est une femme d'influence(s), suivie par près de 150.000 personnes sur le réseau social Twitter. (Rediffusion) Cette Camerounaise, fille d'avocat et créateur du Barreau du Cameroun, a grandi entre Douala et les États-Unis, patrie de sa mère. Depuis 1999, elle est à la tête de la société Appstech, qui fournit des solutions informatiques aux entreprises dans le monde entier, et est notamment l'un des partenaires du groupe Oracle où elle a travaillé au début de sa carrière.  Mais, Rebecca Enonchong est aussi connue comme l'une des principales évangélistes de la scène tech africaine. Elle a participé à la création du réseau panafricain d'incubateurs Afrilabs, est la présidente de l'incubateur camerounais ActivSpaces, siège au Conseil d'administration du réseau Venture Capital for Africa, entre autres.  Ce n'est pas le seul combat de cette influenceuse. Ses abonnés sur les réseaux sociaux lisent régulièrement ses coups de gueule, contre la guerre dans la zone anglophone de son pays, sur le sort fait aux enseignants camerounais (le mouvement craie morte (#OTS), au sujet de la taxe mise en place sur les transferts d'argent via le mobile money (#EndMobileMoneyTax), ou encore sur la gestion des fonds alloués par le FMI (Fonds Monétaire International).    Pendant plus de trois quarts d'heure, Bruno Faure de RFI et Julien Clémençot de Jeune Afrique l'interrogent d'abord sur le grand sujet d'actualité qu'est l'invasion russe en Ukraine et ses conséquences en Afrique. Il est ensuite largement question du conflit armé au Cameroun, Rebecca Enonchong exprimant avec émotion sa douleur de ne pas pouvoir retourner dans son village et son souhait de changements profonds qui permettraient à son pays de retrouver la paix. Parmi les autres sujets abordés : la place des femmes dans le développement du continent, les recettes nécessaires pour faire grandir encore le secteur de la Tech, la fiscalité, le poids de la Chine et de l'entreprise Huawei, la taxe sur le mobile money, le mouvement de colère des enseignants… et l'avenir personnel de notre invitée.  ⇒ Twitter de Rebecca Enonchong.   Retrouvez nous sur :    - Facebook - Twitter       

Monaco Daily News
#419- All Monaco's coronavirus indicators plunge AND MORE

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Play Episode Listen Later Aug 2, 2022 2:12


Good Morning Monaco TUESDAY AUG 2, 2022 published by NEWS.MC Subscribe to our daily email newsletter All Monaco's coronavirus indicators plunge In a weekly update, the Government provided figures that show that coronavirus is retreating quickly as a public health threat... First Russian super yacht goes to auction this month The 72-metre Axioma is likely to be the first seized super yacht to be auctioned, with the sale planned for August 23... Problems at the pumps as delivery curbs bite Motorists filling up along the Riviera at weekends may find trouble finding petrol over the summer period... DULY NOTED: An Austrian doctor, Lisa-Marie Kellermayr, who appeared regularly on TV to advocate vaccine take-up, has committed suicide following a hate campaign on social media. * Tracfin, the French body tasked with tracing the properties of sanctioned Russian oligarchs, said on Monday that it has so far frozen 1.2 billion euros in assets. Today in Monaco: A circus show. A magnificent duet between a juggler, Julien Clément, trained at the Centre National des Arts du Cirque and Pierre Pollet, drummer and percussionist. At Fort Antoine Theatre, all public including children from 6 very welcome. The show start at 21:30 on Tuesday August 2. Free entry with a ticket from Theatre Princesse Grace. Discover more at the Theatre website. Copyright © 2020 NEWS SARL. All rights reserved. North East West South (NEWS) SARL. RCI: 20S08518 - NIS: 6312Z21974 --- Send in a voice message: https://anchor.fm/monacodailynews/message

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Romuald Wadagni: «nos solutions au Bénin face à l'inflation et aux pénuries»

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Play Episode Listen Later Jun 10, 2022 48:30


Le Grand Invité de l'Économie RFI/Jeune Afrique a posé ses valises à Abidjan (Côte d'Ivoire), à l'occasion de l'Africa CEO Forum, le grand rendez-vous des décideurs économiques africains, de retour après la parenthèse du Covid. Et c'est une figure montante sur l'échiquier politico-économique que nous recevons en la personne de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances du Bénin, pays pour lequel il nourrit beaucoup d'ambitions.   Pendant plus de 45 minutes, Romuald Wadagni détaille sa vision de l'économie, de l'avenir du Bénin et de l'Afrique : la lutte contre l'inflation, les questions alimentaires, agricoles, énergétiques, industrielles, les questions monétaires (la réforme du franc CFA), le financement des économies africaines, l'emploi, le développement du secteur privé, l'éducation… En fin d'émission, il est aussi question de l'avenir personnel de ce proche du président Patrice Talon.  Portrait de Romuald Wadagni par Julien Clémençot (Jeune Afrique) :  Romuald Wadagni a été nommé en avril 2016 par le président béninois Patrice Talon pour prendre en charge le portefeuille de l'Économie et des Finances. 6 ans plus tard, il est l'un des piliers du gouvernement béninois, l'un des deux seuls ministres d'État avec l'expérimenté Abdoulaye Bio Tchané, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale.  Né d'un père haut fonctionnaire, d'une mère commerçante, Romuald Wadagni est membre d'une fratrie de 5 enfants, élevée dans la culture du travail. Dans sa jeunesse, le ministre a travaillé dans la maçonnerie, la mécanique, et décroche même un diplôme d'éleveur de lapins.  Il quitte alors le Bénin pour la France où il mène de brillantes études : un master décroché à l'Institut d'administration des entreprises de Grenoble et un MBA de la prestigieuse Harvard Business School. Il se forge ensuite une expérience dans les affaires, principalement dans le secteur privé, dont il est un fervent défenseur. Associé du cabinet d'audit et de conseil Deloitte, il travaille en France, aux États-Unis. Il en devient le responsable de l'Afrique francophone.  Ces dernières années, Romuald Wadagni s'est fait remarquer en menant une politique de refinancement de la dette de son pays très offensive. En 2018, il lance le premier emprunt obligataire du Bénin sur le marché international. Il récidive en 2021 en émettant deux nouveaux Eurobonds, dont l'un avec une maturité de 31 ans. Une autre première, mais cette fois à l'échelle du continent. Les agences de notation valident cette politique et améliorent la note du Bénin.  À 45 ans, Romuald Wadagni est un proche du président Talon qui, selon ses déclarations, effectue son second et donc dernier mandat qui s'achève en 2026. Certains le voient comme un successeur possible à la tête du Bénin.  

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Romuald Wadagni: «nos solutions au Bénin face à l'inflation et aux pénuries»

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Play Episode Listen Later Jun 10, 2022 48:30


Le Grand Invité de l'Économie RFI/Jeune Afrique a posé ses valises à Abidjan (Côte d'Ivoire), à l'occasion de l'Africa CEO Forum, le grand rendez-vous des décideurs économiques africains, de retour après la parenthèse du Covid. Et c'est une figure montante sur l'échiquier politico-économique que nous recevons en la personne de Romuald Wadagni, ministre de l'Économie et des Finances du Bénin, pays pour lequel il nourrit beaucoup d'ambitions.   Pendant plus de 45 minutes, Romuald Wadagni détaille sa vision de l'économie, de l'avenir du Bénin et de l'Afrique : la lutte contre l'inflation, les questions alimentaires, agricoles, énergétiques, industrielles, les questions monétaires (la réforme du franc CFA), le financement des économies africaines, l'emploi, le développement du secteur privé, l'éducation… En fin d'émission, il est aussi question de l'avenir personnel de ce proche du président Patrice Talon.  Portrait de Romuald Wadagni par Julien Clémençot (Jeune Afrique) :  Romuald Wadagni a été nommé en avril 2016 par le président béninois Patrice Talon pour prendre en charge le portefeuille de l'Économie et des Finances. 6 ans plus tard, il est l'un des piliers du gouvernement béninois, l'un des deux seuls ministres d'État avec l'expérimenté Abdoulaye Bio Tchané, chargé du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale.  Né d'un père haut fonctionnaire, d'une mère commerçante, Romuald Wadagni est membre d'une fratrie de 5 enfants, élevée dans la culture du travail. Dans sa jeunesse, le ministre a travaillé dans la maçonnerie, la mécanique, et décroche même un diplôme d'éleveur de lapins.  Il quitte alors le Bénin pour la France où il mène de brillantes études : un master décroché à l'Institut d'administration des entreprises de Grenoble et un MBA de la prestigieuse Harvard Business School. Il se forge ensuite une expérience dans les affaires, principalement dans le secteur privé, dont il est un fervent défenseur. Associé du cabinet d'audit et de conseil Deloitte, il travaille en France, aux États-Unis. Il en devient le responsable de l'Afrique francophone.  Ces dernières années, Romuald Wadagni s'est fait remarquer en menant une politique de refinancement de la dette de son pays très offensive. En 2018, il lance le premier emprunt obligataire du Bénin sur le marché international. Il récidive en 2021 en émettant deux nouveaux Eurobonds, dont l'un avec une maturité de 31 ans. Une autre première, mais cette fois à l'échelle du continent. Les agences de notation valident cette politique et améliorent la note du Bénin.  À 45 ans, Romuald Wadagni est un proche du président Talon qui, selon ses déclarations, effectue son second et donc dernier mandat qui s'achève en 2026. Certains le voient comme un successeur possible à la tête du Bénin.  

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Alain Nkontchou (Ecobank): «les banques doivent faire plus»

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Play Episode Listen Later May 13, 2022 48:30


Avec la hausse générale des taux d'intérêt dans le monde, le secteur bancaire promet d'être au cœur de l'actualité ces prochains mois. C'est pour cela qu'Alain Nkontchou, président du Conseil d'administration d'Ecobank est le Grand invité de l'Économie RFI – Jeune Afrique. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), ce financier camerounais installé à Londres répond aux nombreuses questions essentielles du moment : inflation, prix des denrées alimentaires, dettes publiques, positionnement des banques dans le financement des économies africaines, cryptomonnaies, cybersécurité, etc… Il évoque aussi largement l'actualité du groupe panafricain Ecobank, présent dans 33 pays du continent avec plus de 20.000 salariés, un revenu net de 1,8 milliard de dollars en 2021 et un bénéfice avant impôt de 478 millions de dollars.   Alain Nkontchou, 59 ans, est né à Yaoundé (Cameroun). Formé en France (à Supelec puis à l'École supérieure de Commerce de Paris), il mène la première partie de votre carrière en Europe, notamment à Londres, au sein de JP Morgan et de Crédit Suisse. En 2008, il crée Enko Capital, une société d'investissement consacrée à l'Afrique et qui gère plus de 900 millions de dollars d'actifs. Retrouvez notre compte RFI Éco sur Facebook et Twitter. 

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Alain Nkontchou (Ecobank): «les banques doivent faire plus»

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Play Episode Listen Later May 13, 2022 48:30


Avec la hausse générale des taux d'intérêt dans le monde, le secteur bancaire promet d'être au cœur de l'actualité ces prochains mois. C'est pour cela qu'Alain Nkontchou, président du Conseil d'administration d'Ecobank est le Grand invité de l'Économie RFI – Jeune Afrique. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), ce financier camerounais installé à Londres répond aux nombreuses questions essentielles du moment : inflation, prix des denrées alimentaires, dettes publiques, positionnement des banques dans le financement des économies africaines, cryptomonnaies, cybersécurité, etc… Il évoque aussi largement l'actualité du groupe panafricain Ecobank, présent dans 33 pays du continent avec plus de 20.000 salariés, un revenu net de 1,8 milliard de dollars en 2021 et un bénéfice avant impôt de 478 millions de dollars.   Alain Nkontchou, 59 ans, est né à Yaoundé (Cameroun). Formé en France (à Supelec puis à l'École supérieure de Commerce de Paris), il mène la première partie de votre carrière en Europe, notamment à Londres, au sein de JP Morgan et de Crédit Suisse. En 2008, il crée Enko Capital, une société d'investissement consacrée à l'Afrique et qui gère plus de 900 millions de dollars d'actifs. Retrouvez notre compte RFI Éco sur Facebook et Twitter. 

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Alioune Ndiaye (Orange Afrique): les prix vont continuer à baisser

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Play Episode Listen Later Apr 1, 2022 48:30


Grâce à la numérisation de l'économie, Orange, qui emploie plus de 140 000 salariés dans le monde, est une entreprise qui continue de progresser. En 2021, un chiffre d'affaires de 42 milliards d'euros soutenu par la zone Afrique et Moyen-Orient. Alioune Ndiaye, directeur général d'Orange Afrique et Moyen-Orient, est le Grand invité de l'Économie RFI-Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il détaille sa stratégie dans un contexte de concurrence grandissante, dans les secteurs de la téléphonie et de l'accès à internet (MTN, Airtel), et du mobile money (Wave). Il est aussi interrogé sur les relations avec l'équipementier chinois Huawei, l'instabilité politique dans certains pays africains qui complique la conduite des affaires d'Orange et les changements à la tête de l'entreprise basée en France.  ► Nos reportages : La concurrence sur le continent africain est de plus en plus forte dans ce secteur des télécoms. Illustration en Guinée. Orange y survole le marché, mais du fait de cette position « dominante », est parfois la cible de critiques. La concurrence commence à montrer le bout de son nez. Reportage à Conakry de notre correspondant Mathias Raynal. Parmi les demandes des consommateurs africains en termes de mobile money, de transferts d'argent, il y a ce qu'on appelle l'interopérabilité. Pouvoir envoyer de l'argent à une personne qui n'utilise pas le même opérateur. Malgré les efforts par exemple en Côte d'Ivoire, tout n'est pas résolu. Reportage de notre correspondant à Abidjan François Hume Ferkatadji.   Parmi les attentes très fortes à l'égard d'Orange, il y a la couverture réseau, y compris dans des zones rurales, éloignées des villes. En RDC, de larges zones du territoire ne sont pas couvertes. Reportage de Denise Maheho, notre correspondante à Lubumbashi. Retrouvez nous sur Facebook et Twitter.

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Alioune Ndiaye (Orange Afrique): les prix vont continuer à baisser

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Play Episode Listen Later Apr 1, 2022 48:30


Grâce à la numérisation de l'économie, Orange, qui emploie plus de 140 000 salariés dans le monde, est une entreprise qui continue de progresser. En 2021, un chiffre d'affaires de 42 milliards d'euros soutenu par la zone Afrique et Moyen-Orient. Alioune Ndiaye, directeur général d'Orange Afrique et Moyen-Orient, est le Grand invité de l'Économie RFI-Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot, il détaille sa stratégie dans un contexte de concurrence grandissante, dans les secteurs de la téléphonie et de l'accès à internet (MTN, Airtel), et du mobile money (Wave). Il est aussi interrogé sur les relations avec l'équipementier chinois Huawei, l'instabilité politique dans certains pays africains qui complique la conduite des affaires d'Orange et les changements à la tête de l'entreprise basée en France.  ► Nos reportages : La concurrence sur le continent africain est de plus en plus forte dans ce secteur des télécoms. Illustration en Guinée. Orange y survole le marché, mais du fait de cette position « dominante », est parfois la cible de critiques. La concurrence commence à montrer le bout de son nez. Reportage à Conakry de notre correspondant Mathias Raynal. Parmi les demandes des consommateurs africains en termes de mobile money, de transferts d'argent, il y a ce qu'on appelle l'interopérabilité. Pouvoir envoyer de l'argent à une personne qui n'utilise pas le même opérateur. Malgré les efforts par exemple en Côte d'Ivoire, tout n'est pas résolu. Reportage de notre correspondant à Abidjan François Hume Ferkatadji.   Parmi les attentes très fortes à l'égard d'Orange, il y a la couverture réseau, y compris dans des zones rurales, éloignées des villes. En RDC, de larges zones du territoire ne sont pas couvertes. Reportage de Denise Maheho, notre correspondante à Lubumbashi. Retrouvez nous sur Facebook et Twitter.

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Rebecca Enonchong, oracle de la Tech, parole libre au Cameroun

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Play Episode Listen Later Mar 11, 2022 48:30


Notre Grande Invitée de l'Économie RFI – Jeune Afrique est une voix qui porte, pas seulement en Afrique. Rebecca Enonchong, cheffe d'entreprises à succès dans le secteur de la technologie, est une femme d'influence(s), suivie par près de 150.000 personnes sur le réseau social Twitter. Cette Camerounaise, fille d'avocat et créateur du Barreau du Cameroun, a grandi entre Douala et les États-Unis, patrie de sa mère. Depuis 1999, elle est à la tête de la société Appstech, qui fournit des solutions informatiques aux entreprises dans le monde entier, et est notamment l'un des partenaires du groupe Oracle où elle a travaillé au début de sa carrière.  Mais, Rebecca Enonchong est aussi connue comme l'une des principales évangélistes de la scène tech africaine. Elle a participé à la création du réseau panafricain d'incubateurs Afrilabs, est la présidente de l'incubateur camerounais ActivSpaces, siège au Conseil d'administration du réseau Venture Capital for Africa, entre autres.  Ce n'est pas le seul combat de cette influenceuse. Ses abonnés sur les réseaux sociaux lisent régulièrement ses coups de gueule, contre la guerre dans la zone anglophone de son pays, sur le sort fait aux enseignants camerounais (le mouvement craie morte (#OTS), au sujet de la taxe mise en place sur les transferts d'argent via le mobile money (#EndMobileMoneyTax), ou encore sur la gestion des fonds alloués par le FMI (Fonds Monétaire International).    Pendant plus de trois quarts d'heure, Bruno Faure de RFI et Julien Clémençot de Jeune Afrique l'interrogent d'abord sur le grand sujet d'actualité qu'est l'invasion russe en Ukraine et ses conséquences en Afrique. Il est ensuite largement question du conflit armé au Cameroun, Rebecca Enonchong exprimant avec émotion sa douleur de ne pas pouvoir retourner dans son village et son souhait de changements profonds qui permettraient à son pays de retrouver la paix. Parmi les autres sujets abordés : la place des femmes dans le développement du continent, les recettes nécessaires pour faire grandir encore le secteur de la Tech, la fiscalité, le poids de la Chine et de l'entreprise Huawei, la taxe sur le mobile money, le mouvement de colère des enseignants… et l'avenir personnel de notre invitée.  ⇒ Twitter de Rebecca Enonchong.   Retrouvez nous sur :    - Facebook - Twitter       

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Chrysoula Zacharopoulou, eurodéputée Renew: «Nous attendons les propositions de l'Afrique»

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Play Episode Listen Later Feb 11, 2022 48:30


À quelques jours du sommet entre représentants de l'Union européenne et de l'Union africaine à Bruxelles, Chrysoula Zacharopoulou, eurodéputée membre du groupe centriste et libéral Renew est la Grande invitée de l'économie RFI - Jeune Afrique. En mars 2021, cette gynécologue franco-grecque, âgée de 45 ans, a remis un rapport sur une nouvelle stratégie Europe-Afrique. «Pour sortir de la crise et construire le monde d'après, la solidarité et l'inclusion sont les maîtres-mots», disait-elle dans son discours devant le Parlement européen. «C'est sur la base de ces leçons tirées qu'il nous faut renouveler et consolider notre partenariat avec l'Afrique, en laissant de côté nos réflexes protectionnistes et nationalistes». Depuis avril 2021, Chrysoula Zacharopoulou co-préside le conseil des actionnaires de Covax, un programme public-privé chargé de lutter contre la fracture vaccinale dans le cadre de l'épidémie de Covid-19.   Bruno Faure de RFI et Julien Clémençot de Jeune Afrique l'interrogent sur l'état des relations entre Européens et Africains, les investissements en cours, la coopération dans le domaine de la santé notamment, les inégalités dans la vaccination et les questions migratoires entre l'Europe et l'Afrique.    Suivez nous sur :  - Facebook - Twitter

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Duplex Kamgang (Studely): «Je rêve de nouvelles licornes africaines»

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Play Episode Listen Later Jan 7, 2022 48:30


Pour notre premier Grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique, nous avons choisi de donner la parole à un patron qui veut aider la jeunesse du continent à construire son avenir. Duplex Kamgang, 37 ans, est le fondateur de Studely, une start-up qui accompagne les étudiants africains dans leur installation en Europe. Il propose notamment un accompagnement administratif et financier, indispensable au vu de la complexité des procédures, dans un contexte économique souvent incertain. Inspiré du parcours personnel de ce natif de Douala (Cameroun), ce projet a été primé de nombreuses fois, par les programmes Meet Africa, Digital Africa, ou le dispositif French Tech. Duplex Kamgang, grâce à de brillantes études dans de la finance, un parcours dans les domaines de l'énergie et de l'assurance, est devenu un investisseur reconnu.  Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique) l'interrogent sur la stratégie de son entreprise, sur l'accueil des étudiants africains devenu un sujet de polémique politique en France, sur l'enseignement supérieur en Afrique, le rôle des pouvoirs publics, mais aussi l'évolution du secteur technologique, les investissements dans les énergies renouvelables, sa vision de l'avenir d'un continent. Il délivre une analyse claire, inspirée de ses expériences, qui ne ménage pas les grandes institutions, en France et en Afrique.  Et comme c'est un grand amateur de football, il dévoile son état d'esprit à la veille de l'ouverture de la Coupe d'Afrique des Nations, organisée dans son pays d'origine.      Quelques extraits vidéo de cet entretien :      Une émission à commenter et à partager sur: ► Facebook ► Twitter

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Hassanein Hiridjee (Axian): «nous sommes engagés dans la transformation de l'Afrique»

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Play Episode Listen Later Nov 12, 2021 48:30


Comment le secteur privé peut contribuer à la relance des économies en Afrique ? Hassanein Hiridjeen, co-directeur général d'Axian est le Grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), cet entrepreneur franco-malgache détaille la stratégie de son groupe créé dans les années 1930 à Madagascar et qui, depuis, a bien grandi. C'est aujourd'hui un groupe diversifié présent dans les Télécoms, la banque, mais aussi la production d'énergie, la distribution de produits pétroliers et l'immobilier. Axian (qui réalise plus d'1,2 milliard de dollars de chiffre d'affaires) est implanté dans de nombreux autres pays africains : aux Comores, au Sénégal, au Togo et bientôt en Tanzanie. Avec un slogan : «Let's Grow Together» (grandissons ensemble).   Cet entretien traite également des grands sujets d'actualité sur le continent : la transition énergétique, l'inclusion financière, la relance économique de l'Afrique plus généralement dans des contextes parfois troublés, les relations entre la France et ses anciennes colonies, la question monétaire et, notamment, celle de la réforme du Franc CFA.    Quelques extraits en vidéo :  « Le contexte politique en Afrique avec plusieurs coups d'État récents est-il propice au développement du secteur privé ? »   « Le développement économique de l'Afrique passera-t-il par une vaccination massive sur le continent ? »    « Les relations entre la France et l'Afrique, la réforme du Franc CFA, perturbent-elles l'activité économique ? »    Retrouvez nous sur :     - Facebook - Twitter

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Éco d'ici éco d'ailleurs - Thomas Piketty: «Pourquoi l'Afrique ne doit pas se résigner aux inégalités»

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Play Episode Listen Later Oct 2, 2021 48:30


Alors que la pandémie aggrave les inégalités en tous genres dans le monde, l'économiste Thomas Piketty (directeur d'Études à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, professeur à l'École d'Économie de Paris, et co-directeur du Laboratoire sur les Inégalités mondiales) publie « Une brève histoire de l'égalité » (Seuil). Il est le Grand invité de l'Économie RFI Jeune Afrique. Interrogé par Bruno Faure (RFI) et Julien Clémençot (Jeune Afrique), il formule plusieurs propositions pour réduire le fossé économique entre pays riches et pays pauvres. Comment réparer des siècles de politiques basées sur les inégalités ? Sur quels critères réformer la fiscalité internationale pour qu'elle ne profite plus aux pays les plus riches ? Les anciennes colonies doivent-elles bénéficier de réparations financières ? Les États africains doivent-ils reprendre la main sur leurs économies ?  Thomas Piketty répond à ces questions fondamentales, dans une approche historique et internationale. Il est également interrogé sur les grandes questions d'actualité en Afrique : la réforme du franc CFA, la mise en place de la zone de libre-échange continentale (ZLECAF), les enjeux de la croissance démographique, la lutte contre les effets du changement climatique, les relations entre la France d'Emmanuel Macron et ses partenaires africains.    Quelques extraits en vidéo : - «Réchauffement climatique et inégalités : deux combats à mener de concert»     - «La réforme du franc CFA concerne le monde entier»     - «Emmanuel Macron et l'Afrique : ne pas trop s'enthousiasmer» - «Présidentielle française : mesurer les discriminations pour combattre le délire identitaire»   À lire :  Thomas Piketty «Une brève histoire de l'égalité» (Seuil).  Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :  - Facebook  - Twitter

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Éco d'ici éco d'ailleurs - Thierry Déau: en Afrique, la pandémie a accéléré les investissements dans les infrastructures

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Play Episode Listen Later Jul 23, 2021 48:30


Thierry Déau, le fondateur et dirigeant du fonds d'investissement Meridiam, est «le Grand invité de l'Économie RFI Jeune Afrique», l'édition mensuelle animée cette semaine par Julien Clémençot et Dominique Baillard. Cet ingénieur des ponts, né en Martinique, a choisi de devenir financier en créant sa propre entreprise en 2005 -un fonds spécialisé dans les infrastructures. Il est présent en Europe, aux États-Unis et en Afrique où il est devenu un acteur remarqué. En étant candidat à la reprise d'une partie des activités de Suez, suite à l'OPA lancée par Veolia, Thierry Déau est devenu en 2020 le nouveau maître de l'eau, en France et aussi sur le continent africain. Au moment où sévit encore la pandémie et au moment où le G7 veut aider l'Afrique à financer ses infrastructures, Thierry Déau nous explique pourquoi il s'est intéressé à l'Afrique, pourquoi il veut y développer ses activités, ce qu'il pense de l'omniprésence de la Chine et quelle alternative propose son fonds qui a adopté le statut d'entreprise à mission. En Afrique, Meridiam est engagé aujourd'hui dans 15 projets pour un portefeuille global de 5 milliards d'euros.  

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Éco d'ici éco d'ailleurs - Philippe Chalmin: «Transformation locale des matières premières africaines, pas la solution»

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Play Episode Listen Later Jun 4, 2021 48:30


Interrompue par la pandémie et les mesures sanitaires qui s'imposaient, l'émission «Le grand invité de l'économie RFI Jeune Afrique» revient comme aux beaux jours. Pour l'occasion, Julien Clémençot et Jean-Pierre Boris reçoivent l'historien et économiste Philippe Chalmin. Depuis plusieurs décennies, Philippe Chalmin à la tête d'une équipe de plusieurs dizaines de spécialistes, publie tous les ans un volumineux annuaire des marchés des matières premières, Cyclope. L'édition 2021 vient de paraître. Alors que les pays développés émergent à grand peine de la pire crise sanitaire et économique connue en temps de paix, les cours des principales matières premières s'envolent. Le continent africain profite-t-il réellement de cette hausse rapide ?

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Éco d'ici éco d'ailleurs - Fatoumata Bâ, le numérique africain au féminin

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Play Episode Listen Later Oct 2, 2020 48:30


Comme tous les mois, RFI et Jeune Afrique reçoivent sur les antennes de RFI un grand invité de l’économie. Ce mois-ci, il s’agit d’une grande invitée en la personne de Fatoumata Bâ, fondatrice du fonds d’investissement Janngo. Sénégalaise, vivant en France, ayant installé le siège de Janngo en Côte d’Ivoire, Fatoumata Bâ a créé une structure financière qui veut aider au développement des jeunes pousses africaines. Et des jeunes pousses africaines dirigées par des femmes pour des femmes. Faciliter l’essor économique d’entreprises dirigées par des femmes serait, selon Fatoumata Bâ, un formidable instrument de développement économique pour le continent africain. Fatoumata Bâ est interrogée par Julien Clémençot (Jeune Afrique) et Jean-Pierre Boris (RFI). ►Investir en Afrique : ►Secteur privé contre Covid-19 : ►Pas de financement privé pour les jeunes pousses africaines : ►Relativiser l’évasion des capitaux : ►Renforcer le poids des femmes dans l’économie  :

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Éco d'ici éco d'ailleurs - Gilles Dufrénot, grand invité de l'économie (rediffusion)

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Play Episode Listen Later Dec 27, 2019 48:30


Grand invité de l’économie RFI Jeune Afrique, Gilles Dufrénot est interrogé par Julien Clémençot (Jeune Afrique) et Jean-Pierre Boris sur l’intégration des économies africaines et les moyens de lutter contre la pauvreté sur le continent. Gilles Dufrénot, est professeur d'économie à l'université Aix-Marseille, membre de l'École d'économie de Marseille. Il est également chercheur associé au CEPII, l'un des grands think tanks économiques parisiens. De 2004 à 2008, il a été conseiller du commissaire chargé des politiques économiques au sein de l'UEMOA, l'Union économique et monétaire ouest-africaine. La Banque de France, l'Union européenne, le FMI ont sollicité ses conseils. Il a publié en 2018 un livre Les pauvres vont-ils révolutionner le XXIe siècle aux éditions Atalante qui accumule les prix. Deux en particulier, le Prix Turgot, le prix du jury qui est remis par le ministère français de l'Économie et qui récompense les meilleurs livres d'économie financière de l'année, et le prix du meilleur essai économique de l'Association française de science économique.

DJs, résident.e.s et festivals [Tsugi Radio]
[TSUGI RADIO] Thylacine en direct des Magasins Généraux

DJs, résident.e.s et festivals [Tsugi Radio]

Play Episode Listen Later May 17, 2019 106:32


Émission spéciale, en direct et en public des Magasins Généraux de Pantin, avec Thylacine, l'anthropologue Julien Clément et la cheffe, Julie Basset.

TsugiMag
[TSUGI RADIO] Thylacine en direct des Magasins Généraux

TsugiMag

Play Episode Listen Later May 16, 2019 106:32


Émission spéciale, en direct et en public des Magasins Généraux de Pantin, avec Thylacine, l'anthropologue Julien Clément et la cheffe, Julie Basset.

Rotoclassica
ROTOCLASSICA 28 giugno 2018

Rotoclassica

Play Episode Listen Later Jun 28, 2018 73:03


..Douce France, Live dall'Auditorium (2)..Arcoverso..Davide Cabassi..Allievi della Civica di Milano..Julien Clément....Claude Debussy..Gabriel Fauré..Jacques Offenbach

Rotoclassica
ROTOCLASSICA 28 giugno 2018 (seconda parte)

Rotoclassica

Play Episode Listen Later Jun 27, 2018 73:03


..Douce France, Live dall'Auditorium (2)..Arcoverso..Davide Cabassi..Allievi della Civica di Milano..Julien Clément....Claude Debussy..Gabriel Fauré..Jacques Offenbach (seconda parte)

Rotoclassica
ROTOCLASSICA 28 giugno 2018 (seconda parte)

Rotoclassica

Play Episode Listen Later Jun 27, 2018 73:03


..Douce France, Live dall'Auditorium (2)..Arcoverso..Davide Cabassi..Allievi della Civica di Milano..Julien Clément....Claude Debussy..Gabriel Fauré..Jacques Offenbach (seconda parte)