POPULARITY
Dans ce neuvième épisode du Son des Territoires, Victor Delage, fondateur de l'Institut Terram, reçoit Loïse Lyonnet et Marc-Antoine Authier, co-auteurs de l'étude « La responsabilité territoriale des entreprises (RTE) : valoriser l'impact local ». Ensemble, ils s'intéressent à une idée simple en apparence, mais qui peut profondément transformer le lien entre économie et territoire : la responsabilité territoriale des entreprises, ou RTE. On connaît bien la RSE – la responsabilité sociétale des entreprises – mais la RTE va plus loin, ou plutôt, elle va autrement : elle propose de penser l'entreprise comme un acteur enraciné, attentif à son impact local et soucieux de contribuer à la vitalité des territoires dans lesquels elle évolue. Alors, pourquoi ce concept émerge-t-il aujourd'hui ? Qu'est-ce qui pousse les entreprises à prendre davantage en compte leur ancrage territorial ? Et surtout, comment passer du principe à la pratique ? Mesurer, valoriser, structurer cette contribution locale : tout cela suppose de nouveaux outils, de nouveaux partenariats, et sans doute une autre manière de penser la performance. Marc-Antoine Authier est collaborateur parlementaire et entrepreneur. Il a été conseiller technique, chargé de la commission des Finances au Sénat au sein d'un groupe politique. Après avoir été chargé d'études au sein de l'Institut Montaigne, où il suivait les dossiers liés à la transition écologique et au marché du travail, il a rejoint le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) pour y piloter la stratégie de lobbying. Il a contribué aux travaux de plusieurs think tanks, dont GenerationLibre, et mené divers projets dans le domaine de l'édition. Marc-Antoine est diplômé de l'Essec, avec une spécialisation en entrepreneuriat social. Loïse Lyonnet est diplômée en management et science politique. Elle est autrice pour plusieurs think tanks ou institutions (Institut Terram, Fondation pour l'innovation politique, Fondation Robert-Schuman, Observatoire européen de l'audiovisuel) et spécialisée dans le développement économique et culturel des territoires. Fondatrice du média et studio Culture au cœur, plume et vidéaste, elle a précédemment travaillé au sein d'un cabinet ministériel, d'un groupe parlementaire au Sénat (chargée du suivi de la Culture et des Territoires) ainsi qu'auprès d'un parlementaire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 19 mai 2025 : Trump / Poutine : un coup de fil décisif ? « Mettre fin au bain de sang ». Tel est l'enjeu, selon les mots de Trump, du coup de fil qu'il aura à seize heures (heure française) avec Poutine. Cet entretien aura lieu trois jours après l'échec, à Istanbul, des pourparlers entre Kiev et Moscou. Les premières discussions directes entre les deux pays depuis 2022 n'ont en effet pas abouti à un cessez-le-feu. Le président américain cherche donc à remettre la pression sur le chef du Kremlin pour arrêter cette guerre.Zelensky, lui, a été reçu hier en audience privée le pape Léon XIV. Dans sa messe inaugurale de son pontificat, celui-ci a évoqué une Ukraine « martyrisée » et en a appelé à une « paix juste et durable ». Plus de trois ans après le début de ce conflit, c'est donc toute la communauté internationale qui pousse aujourd'hui à la paix.Pendant ce temps, les Britanniques retendent la main aux Européens lors du sommet Royaume-Uni - UE qui se tient à Londres. Il s'agit du premier sommet de cet ordre depuis le Brexit. Il est destiné à poser les fondations d'une relation plus étroite, en particulier en matière de défense. La guerre en Ukraine, et l'instabilité engendrée par le retour de Trump, favorisent ce rapprochement.Cette défense européenne devra se concentrer sur les cyberattaques, notamment russes. De nombreuses administrations sont visées. En France, les cyberagressions russes sont quotidiennes selon un document confidentiel de la DGSI et de la DGSE qui, pour y contrer, recrutent dans la cybersécurité. Alors, sur quoi peut déboucher la discussion entre Trump et Poutine ? Quelles relations futures entre le Royaume-Uni et l'Europe ? Comment se protéger des cyberattaques ?LES EXPERTS :Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique pour Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste à Ouest France Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de « Européen sans complexe » Paul GOGO – Journaliste, ancien correspondant à MoscouPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 19 mai 2025 : Trump / Poutine : un coup de fil décisif ? LES EXPERTS :Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique pour Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis et éditorialiste à Ouest France Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de « Européen sans complexe » Paul GOGO – Journaliste, ancien correspondant à Moscou
Stéphane Bern raconte, 75 ans, jour pour jour, après son discours entré dans l'Histoire qui donna le coup d'envoi de la construction européenne, le destin de Robert Schuman, homme politique de premier plan, premier artisan de la réconciliation franco-allemande devenu le “père de l'Europe”… Quelle était sa définition de la politique ? Comment la Communauté européenne du charbon et de l'acier, dont Robert Schuman est à l'initiative, a-t-elle abouti à notre Union européenne ? Quelles traces reste-t-il encore de Schuman en Europe aujourd'hui ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman. Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Pierre Vrignaud. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte, 75 ans, jour pour jour, après son discours entré dans l'Histoire qui donna le coup d'envoi de la construction européenne, le destin de Robert Schuman, homme politique de premier plan, premier artisan de la réconciliation franco-allemande devenu le “père de l'Europe”… Quelle était sa définition de la politique ? Comment la Communauté européenne du charbon et de l'acier, dont Robert Schuman est à l'initiative, a-t-elle abouti à notre Union européenne ? Quelles traces reste-t-il encore de Schuman en Europe aujourd'hui ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman. Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Pierre Vrignaud. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 11 mars 2025 - Ukraine/ USA : "un deal"après le clash ?Des centaines de drones ukrainiens ont été lancés cette nuit sur la Russie, en particulier sur la région de Moscou. Trois personnes sont mortes et dix-huit autres ont été blessées, selon le ministère russe de la Santé et les autorités municipales. Cette attaque, la plus importante contre la région de la capitale, rarement touchée depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022, est intervenue à quelques heures de pourparlers ce mardi en Arabie Saoudite entre représentants ukrainiens et américains sur la guerre en Ukraine. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio avait jugé hier soir prometteuse une proposition ukrainienne de trêve dans les airs et en mer dans la guerre avec la Russie, tout en indiquant que l'aide américaine et le partage de renseignements pourraient reprendre si Kiev s'engageait dans un processus de paix. Dans la matinée, l'Ukraine a déclaré que son attaque de drones visait à "inciter" Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne. Volodymyr Zelensky depuis plusieurs jours appel à un cessez-le-feu dans les airs et en mer. «Les premières étapes pour établir une paix réelle devraient être de forcer la seule source de cette guerre, c'est-à-dire la Russie, à mettre fin à de telles attaques», avait écrit vendredi le président ukrainien dans un message sur X, en demandant une «interdiction» de l'usage «de missiles, de drones à longue portée et de bombes» aériennes alors que Moscou a massivement bombardé l'Ukraine ces derniers jours. Pendant ce temps, en France, Emmanuel Macron va recevoir cet après-midi à Paris 30 chefs d'état-major de pays européens et de l'Otan pour discuter des garanties de sécurité à fournir à l'Ukraine en cas de cessez-le-feu. Le ministre de la Défense réunira ensuite ce mercredi ses homologues du groupe E5 (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Pologne), ainsi que des représentants de l'Union européenne, de l'Otan et, en visioconférence, le ministre ukrainien de la Défense, pour « coordonner leur action en soutien à Kiev ». Il sera également question du réarmement de l'Europe alors que les pays riverains de la mer Baltique ont publié une multitude de rapports mettant en garde contre les projets du président russe Vladimir Poutine d'étendre le conflit militaire à l'ensemble de l'Europe. Le service de renseignement extérieur de l'Estonie a notamment averti que la Russie renforçait ses forces armées, laissant craindre "une future guerre potentielle avec l'Otan". Nos journalistes sont allés faire un reportage dans ce pays où il existe la ligue de défense, une organisation de civils qui s'entraînent pour seconder les militaires en cas de conflit. C'est un rouage essentiel du système de défense estonien, et depuis l'invasion russe en Ukraine, elle prend de plus en plus d'importance. Le pays s'est également lancé dans la construction de centaines de bunkers le long des 338 km de frontières qu'il partage avec la Russie, dans le cadre de nouveaux projets visant à créer une "ligne de défense baltique" pour renforcer la sécurité régionale. Militairement, l'Estonie est l'un des membres de l'Otan qui consacre le plus de moyens à sa défense, 3,4 % de son PIB en 2024. Parmi les 32 membres de l'alliance, c'est le deuxième pays à avoir le plus dépensé.Aux États-Unis, si la menace russe ne fait pas la Une des médias, c'est bien la guerre commerciale relancée par Donald Trump qui inquiète. Le refus du président américain, dans une interview donnée dimanche 9 mars à la chaîne Fox News, d'exclure la possibilité d'un recul de l'activité économique aux États-Unis a fait chuter la Bourse, lundi. Les investisseurs craignent notamment la hausse des droits de douane voulue par l'administration Trump et le risque d'une récession. Les acteurs de marché attendent désormais avec attention la publication, ce mercredi, de l'indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis pour le mois de février, après un mois de janvier qui a vu l'inflation connaître une forte augmentation. Les experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe aux éditions Marie B. - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationauxPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 11 mars 2025 - Les experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe aux éditions Marie B. - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux
Cela faisait longtemps qu'elle en parlait, l'Europe n'a désormais plus le choix : face au brutal désengagement américain, alors que Washington a coupé son aide à l'Ukraine et engagé son rapprochement avec Moscou, les Européens, désormais mis à l'écart, mesurent l'importance d'acquérir enfin leur autonomie stratégique. Pour pouvoir continuer à aider l'Ukraine et muscler leurs capacités en matière de défense, les 27 ont ainsi validé la semaine passée le plan de réarmement de 800 milliards d'euros de la Commission européenne. Un premier pas vers la naissance d'une « Europe de la défense », qui préfigure une véritable révolution militaire et industrielle. L'Union européenne a-t-elle les moyens de ses ambitions ? Les 27 pourront-ils s'entendre face aux immenses défis qui les attendent avant de pouvoir se passer, un jour, du parapluie américain ? Avec : Sylvie Matelly, économiste et directrice de l'Institut Jacques Delors Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman.
Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:46 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le 17 juillet 1979, Simone Veil devenait la première femme à présider le Parlement européen élu au suffrage universel. Dans une Europe en pleine construction, elle fut députée pendant plus de 13 ans et fit trois fois campagne comme tête de liste en 1979, 1984 et 1989. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pascale Joannin Directrice générale de la Fondation Robert Schuman
C dans l'air, l'invité du 17 septembre : Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman. Thierry Breton ne fera plus partie du nouvel exécutif européen de la Commission Von der Leyen. Après cinq ans passés à Bruxelles, avec un portefeuille XXL comprenant le marché intérieur, le numérique, la défense, le commissaire européen français sortant et désigné pour effectuer un nouveau mandat de cinq ans au sein de la Commission européenne par le chef de l'Etat, le 25 juillet, a présenté sa démission avec "effet immédiat" à la présidente de l'exécutif européen. Une annonce fracassante puisqu'il était prévu que l'Elysée annonce ce lundi qu'il serait remplacé par Stéphane Séjourné, patron de Renaissance et brièvement ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Gabriel Attal. "Il répond à l'ensemble des critères requis", a assuré l'Elysée. "Son engagement européen lui permettra de porter pleinement cet agenda de souveraineté", a ajouté la présidence.De son côté, Thierry Breton a expliqué que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, avec qui il était en froid, avait réclamé son retrait au président français.Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman reviendra sur la démission brutale de Thierry Breton à la Commission européenne et sur son bilan.
durée : 01:02:08 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Après la remise très attendue du rapport Draghi, quel diagnostic sur l'état de l'Union européenne aujourd'hui ? Quelles capacités de rebond et quels défis en perspective ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Olivier Costa Directeur de recherche CNRS au CEVIPOF, spécialiste des institutions et politiques de l'Union européenne et de la représentation parlementaire; Agathe Demarais Économiste, Responsable des travaux du Conseil Européen pour les Relations Internationales (ECFR) dans le domaine de la géoéconomie; Jean-Dominique Giuliani Président de la Fondation Robert Schuman et Président de l'ILERI (Institut Libre d'Etudes des Relations Internationales); Paul Maurice Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'IFRI
durée : 00:37:30 - L'Invité(e) des Matins d'été - par : Quentin Lafay - Avec la victoire des oppositions de gauche aux élections législatives anticipées, une grande coalition permettra-t-elle d'ouvrir une nouvelle voie politique et de redonner confiance au peuple en la chose publique ? - invités : Paul Magnette Chercheur en science politique, professeur de théorie politique à l'Université libre de Bruxelles, président du Parti socialiste belge, bourgmestre de Charleroi; Carole Viñals Maître de conférences-HDR à l'Université de Lille, spécialiste en civilisation de l'Espagne contemporaine; Pascale Joannin Directrice générale de la Fondation Robert Schuman
durée : 00:59:32 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Chaque vendredi, Géraldine Muhlmann et ses invités examinent l'actualité sous un angle philosophique. L'élection de Javier Milei en Argentine et le paysage politique mondial suscitent des réflexions sur la pertinence des leaders dans notre ère. A-t-on envie de chefs aujourd'hui ? - invités : Yves Cohen Historien, directeur d'études à l'EHESS; Martin Legros Rédacteur en chef de Philosophie magazine; Pascale Joannin Directrice générale de la Fondation Robert Schuman; Florence Pinot de Villechenon Professeur chercheur à ESCP Europe où elle - dirige le Centre d'Etudes et de recherche Amérique Latine Europe (CERALE)
Quel avenir pour l'Ukraine ? Les négociations d'adhésion de Kiev à l'Union européenne débutent ce mardi au Luxembourg. Le processus pourrait prendre plusieurs années, il est inédit pour un pays en guerre. On en parle avec nos journalistes : Alix le Bourdon à Bruxelles, Gulliver Cragg à Kiev, Caroline De Camaret à Paris, cheffe du service Europe de France 24, ainsi qu'avec Pascale Joannin, Directrice générale de la Fondation Robert Schuman.
Regard sur les élections européennes de dimanche dernier (9 juin 2024) au cours desquelles les Européens ont élu 720 députés européens pour les cinq prochaines années. Les grands équilibres politiques sont préservés. Le Parti Populaire européen qui regroupe la famille du centre droit reste en tête, suivi des sociaux-démocrates. La troisième place revient aux libéraux centristes. L'extrême droite progresse, mais pas au point de rebattre les cartes. La poussée à droite a été contenue au niveau européen. Elle ne constitue pas un raz-de-marée. Sauf en France. À l'échelle du continent, la France est l'un des pays où les extrêmes droites réalisent leur meilleur score, après la Hongrie et la Pologne et, comme en 2014 et en 2019, le centre de gravité du futur Parlement européen s'est un peu plus déplacé à droite. Une période d'incertitude s'est ouverte en France avec la dissolution de l'Assemblée Nationale. Incertitude sur le rôle que la France pourra jouer en Europe. Idem en Allemagne avec le score médiocre du chancelier Scholz. Beaucoup de chefs d'État ont été distancés à l'occasion de ces élections à l'exception de Giorgia Meloni en Italie. Qu'est-ce que cela signifie pour la place de l'Europe dans le monde ? Ces élections marquent-elles un recul ou une avancée pour l'Europe ?Invités : Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman, dont je signale la publication récente du « Rapport Schuman sur l'Europe. L'État de l'Union 2024 ». Christian Lequesne, professeur de Science politique à Sciences Po. Auteur de nombreux ouvrages. Le dernier « Le diplomate et les Français de l'étranger » aux Presses de Sciences Po. Pierre Haroche, maître de conférences à l'Université Queen Mary de Londres et chercheur associé à l'Institut Jacques Delors. « Dans la forge du monde. Comment le choc des puissances façonne l'Europe » éditions Fayard.
La Matinale de ce jour est animée par Inès Mehiris ! Dans une première interview, Fabrice et Inès accueillent (à distance) Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman. Ensemble, iels reviennent sur les résultats des récentes élections européennes, et sur les changements auxquels nous pouvons nous attendre. Ensuite, à la place du Zoom, nous diffusons un épisode du podcast "Enracinés", réalisé par Radio Dijon Campus ! Cette série audio cultive l'égalité des genres en milieu agricole. On écoute l'épisode 9 : "Chisa, Un voyage, un amour, une vocation". Les autres épisodes seront diffusés pendant l'été, alors restez à l'écoute !! Une heure d'émission agrémentée de deux chroniques réalisées par Akira Ouziel et Simon Marry ! Animation : Inès Mehiris / Interview : Fabrice & Inès Mehiris / PAD : Radio Campus Dijon / Chroniques : Akira Ouziel & Simon Marry / Réalisation : Joey / Coordination : Héloïse Robert, Lucas Corroy, Inès Mehiris
La Matinale de ce jour est animée par Inès Mehiris ! Dans une première interview, Fabrice Tiercy et Inès accueillent (à distance) Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman. Ensemble, iels reviennent sur les résultats des récentes élections européennes, et sur les changements auxquels nous pouvons nous attendre. Ensuite, à la place du Zoom, nous diffusons un épisode du podcast "Enracinés", réalisé par Radio Dijon Campus ! Cette série audio cultive l'égalité des genres en milieu agricole. On écoute l'épisode 9 : "Chisa, Un voyage, un amour, une vocation". Les autres épisodes seront diffusés pendant l'été, alors restez à l'écoute !! Une heure d'émission agrémentée de deux chroniques réalisées par Akira Ouziel et Simon Marry ! Animation : Inès Mehiris / Interview : Fabrice Tiercy & Inès Mehiris / PAD : Radio Campus Dijon / Chroniques : Akira Ouziel & Simon Marry / Réalisation : Joey / Coordination : Héloïse Robert, Lucas Corroy, Inès Mehiris
L'invasion de l'Ukraine a été au premier plan un choc pour l'Union européenne qui sent bien que c'est son avenir même qui est désormais en cause. Les projets d'élargissement annoncent une révolution géopolitique qui bouleversera profondément le projet politique. Se pose la question des moyens financiers et des engagements à tenir, notamment en matière de sécurité voire de défense. Le destin de l'Union européenne doit être repensé. La stabilisation du continent est en jeu. Les équilibres géopolitiques internes en pleine évolution avec le poids nouveau des pays du centre et de l'est de l'Europe. Les exigences financières des transitions énergétiques et technologiques sont là. La fatigue européenne des États-Unis plus perceptible se conjugue avec une certaine impuissance du collectif européen. Et l'Otan plus que jamais au cœur de la défense commune. Faut-il un nouveau partenariat entre l'Alliance et l'UE ? Un retour de Trump peut-il conduire à une entente Moscou/Washington ? La défense sera-t-elle le principal défi de la prochaine Commission européenne ?Invités : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Professeure émérite du CNAM Georgina Wright, directrice adjointe des Études Internationales de l'Institut Montaigne Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman. « Rapport Schuman sur l'Europe. L'état de l'Union 2024 ».
Du 6 au 9 juin 2024, se tiennent les 10è élections européennes. Un scrutin auquel sont appelés 427 millions d'électeurs répartis sur les 27 États membres de l'UE, qui vise à l'élection de 720 eurodéputés pour siéger au Parlement européen. Ce rendez-vous électoral s'inscrit dans un contexte pour le moins particulier pour l'Europe marqué par le retour de la guerre sur le continent, la nécessité de sortir de la dépendance aux énergies fossiles russes, le soutien financier, humanitaire et militaire à l'Ukraine, les nouvelles stratégies de régulation du commerce, du marché numérique et de l'intelligence artificielle. Les défis sont connus et nombreux : des dissensions intra-communautaires à la crise de compétitivité en passant par la transition énergétique affaiblie, les risques géopolitiques et technologiques, la politique migratoire sujet de clivage et de contestation. L'Europe à 27 n'est pas une Europe unie, divisée entre repli national et renforcement de l'unité politique de l'UE. Les nouveaux venus de l'UE, anciens membres du Pacte de Varsovie ont une attitude bien plus méfiante à l'égard de la Russie, des réfugiés ou de l'islam que les autres pays membres. Par ailleurs, tous les pays de l'UE n'ont pas une ambition ou les moyens d'une ambition internationale alors que se pose plus que jamais la question du poids de l'Europe, de sa puissance et de ses capacités géopolitiques. L'Europe, c'est 7% de la population mondiale, 18% du PIB mondial et 50% des dépenses sociales mondiales et malgré son ralentissement économique, elle demeure fortement attractive. Quels sont les enjeux pour la nouvelle mandature qui s'annonce ? Quelles seraient les conséquences d'un renforcement des formations politiques les plus radicales et les plus hostiles au projet européen alors que le besoin d'unité est plus que jamais nécessaire ? Un désir d'Europe se fait-il enfin sentir ?Invités : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors, professeure émérite du CNAM. «L'Europe : changer ou périr», éd. Tallandier Georgina Wright, directrice adjointe des Études Internationales de l'Institut Montaigne Jean Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman. « Rapport Schuman sur l'Europe. L'État de l'Union 2024 » éd. Fondation Robert Schuman.
Les élections européennes ont lieu du 6 au 9 juin. Les partis de droite nationaliste et radicale ont le vent en poupe dans plusieurs pays d'Europe, et ils pourraient rafler jusqu'à un quart des 720 sièges selon certains experts. Une étude récente anticipe la victoire des droites populistes et nationalistes dans au moins 9 des 27 Etats de l'Union européenne.En France le RN est crédité de plus de 30%, soit 7 points de plus qu'en 2019, en Italie, Fratelli d'Italia, le parti de la Présidente du Conseil italien Giorgia Meloni caracole en tête.Même si la droite classique devrait rester majoritaire, ces partis pourraient avoir un impact important sur la prochaine législature européenne, notamment concernant leurs principaux chevaux de bataille: l'immigration, les réglementations environnementales ou encore la défense de valeurs familiales traditionnelles. Cet épisode est réalisé grâce à Paul Aubriat, journaliste qui suit le RN en France, à et Gildas Le Roux en Italie, à Catherine Fieschi, spécialiste des droites radicales et nationalistes au sein de la Fondation Robert Schuman, ainsi qu'à Anne-Laure Mondesert du bureau de l'AFP à Bruxelles.Réalisation : Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:57:36 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Retour de Syrie, où des fils de djihadistes suivent un programme censé leur permettre de se défaire de l'idéologie de Daesh // A quelques mois de la fin de son mandat, quel est le bilan d'Ursula von der Leyen après cinq années marquées par des crises majeures ? - invités : Marion Gaillard Historienne, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes et maître de conférences à Sciences-Po Paris; Pascale Joannin Directrice générale de la Fondation Robert Schuman; Chris Huby Journaliste indépendant
C dans l'air du 29 février - Poutine : "Nous avons des armes capables de vous atteindre" LES EXPERTS : - JEAN-FRANÇOIS COLOSIMO - Directeur général des Éditions du Cerf. - LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - ÉLIE TENENBAUM - Directeur du Centre des Études de Sécurité - IFRI - Institut Français des Relations Internationales - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman
En juin, le scrutin pour élire les eurodéputés sera un grand moment de l'année européenne. L'émission Europe du Mur des Podcasts revient sur les enjeux de 2024 pour notre continent avec le président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani.
durée : 00:57:58 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Chaque vendredi, Géraldine Muhlmann et ses invités examinent l'actualité sous un angle philosophique. L'élection de Javier Milei en Argentine et le paysage politique mondial suscitent des réflexions sur la pertinence des leaders dans notre ère. A-t-on envie de chefs aujourd'hui ? - invités : Yves Cohen Historien, directeur d'études à l'EHESS; Martin Legros Rédacteur en chef de Philosophie magazine; Pascale Joannin Directrice générale de la Fondation Robert Schuman; Florence Pinot de Villechenon Professeur chercheur à ESCP Europe où elle - dirige le Centre d'Etudes et de recherche Amérique Latine Europe (CERALE)
Tous les samedis et dimanches à 18h17, Pierre de Vilno reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman.
Ursula von der Leyen sera-t-elle candidate pour un second mandat à la tête de la Commission européenne ? À neuf mois des élections européennes, l'ancienne ministre d'Angela Merkel n'a donné aucun indice sur ses intentions. Mais, lors du discours sur l'état de l'Union européenne prononcé mercredi 13 septembre à Strasbourg devant les eurodéputés, elle a vigoureusement défendu son bilan et donné des gages à la droite européenne. Tailleur, brushing impeccable, ton grave et diction parfaite. Ursula von der Leyen prononce ce qui sera son dernier discours sur l'état de l'Union avant les élections européennes et en profite pour dresser le bilan, forcément élogieux, de son premier mandat. « Lorsque je me suis présentée à vous en 2019, avec mon programme pour une Europe verte, numérique et géopolitique, certains avaient des doutes. Mais regardez où en est l'Europe aujourd'hui ! Nous avons vu naître une Union géopolitique qui soutient l'Ukraine, et qui s'oppose à l'agression russe. Et, nous avons un Pacte vert pour l'Europe dont l'ambition est sans pareil. » Même ses adversaires en conviennent : le parcours d'Ursula von der Leyen depuis 2019 est impressionnant. Il faut dire qu'avec le Covid et la guerre en Ukraine, elle aura traversé deux crises majeures en quatre ans. « Elle s'est réalisée et peut être accomplie à travers les crises, note Sébastien Maillard, conseiller spécial à l'Institut Jacques Delors. Au tout début de son mandat, elle était plutôt inexistante, en tout cas, elle prenait assez peu d'initiatives. Mais lorsque est survenue la crise du Covid, puis la guerre en Ukraine, on a vu une présidente de la Commission qui se mettait très en avant pour résoudre ces crises. Bien sûr, elle n'a pas agi seule, elle a agi avec les chefs d'État et de gouvernement, et avec le Parlement européen. Mais elle a montré que la Commission européenne usait et savait user de son droit d'initiative. »À lire aussiUkraine, environnement, IA: ce qu'il faut retenir du discours sur l'état de l'Union d'Ursula von der LeyenIsolement et centralismeIl y a le bilan, mais il y a aussi le style, avec un goût marqué pour la communication et une tendance, souvent pointée par ses critiques, à tout centraliser. « Elle a un mode de fonctionnement très centré sur son cabinet, avec une garde rapprochée allemande, relève Eric Maurice, de la Fondation Robert Schumann. Elle s'est fait installer un studio au 13e étage de Berlaymont, le bâtiment de la Commission, ce qui est considéré à Bruxelles comme le symbole d'une sorte d'isolement et de centralisme. Et en même temps, elle joue beaucoup de la communication, elle a beaucoup communiqué par les réseaux sociaux, par les vidéos. Elle est devenue une incarnation de l'Union, avec un sens de la communication très travaillé qui permet de compenser peut-être la froideur que beaucoup de gens lui attribuent. »Ursula von der Leyen sera-t-elle candidate pour un nouveau mandat ? Il lui faudra pour cela franchir plusieurs étapes. D'abord, juste après les élections européennes en juin prochain, ce sont les chefs d'État et de gouvernement au sein du Conseil européen qui vont devoir la choisir. À charge pour elle de les convaincre de son bilan et de sa capacité à poursuivre son action. Pour Sébastien Maillard, elle part sur ce chapitre avec un sacré avantage : le soutien, a priori, de la France et de l'Allemagne.« Elle a reçu indirectement l'appui d'Olaf Scholz, le chancelier allemand, même si elle n'est pas de sa famille politique. Mais c'est sa compatriote et on voit mal l'Allemagne ne pas la soutenir. Par ailleurs, elle a bien sûr le soutien d'Emmanuel Macron, qui l'avait proposée comme candidate en 2019. Et elle a donné des gages à la France, elle a montré qu'elle savait entendre les préoccupations françaises, comme l'illustre ce mercredi l'ouverture d'une enquête antidumping vis-à-vis de la Chine sur les subventions aux véhicules électriques. »À lire aussiUE: Von der Leyen présente son «Pacte vert» face aux défis climatiquesBarre à droite ?Pour être reconduite à son poste, Ursula von der Leyen devra obtenir également le feu vert du Parlement. Ce sera une rude épreuve, car l'ancienne ministre d'Angela Merkel n'est même pas assurée du soutien de son propre parti. « Paradoxalement, la force politique qui lui a été le plus hostile ces derniers temps, c'est le Parti populaire européen (PPE), souligne Eric Maurice, de la Fondation Robert Schuman. C'est lui, le PPE, qui a remis en cause certaines parties du Pacte vert, qui est la grande œuvre mise en avant dans son bilan. C'est pour cela qu'elle a beaucoup parlé de politique industrielle et de compétitivité dans son discours, parce qu'elle a besoin aujourd'hui de convaincre son propre parti qu'elle pourrait être la meilleure candidate pour briguer à nouveau la présidence de la Commission. » C'est d'ailleurs la grande crainte des partisans du Pacte Vert et de la transition énergétique européenne : voir la Commission se détourner de ces objectifs environnementaux afin de conserver le soutien d'un Parlement européen qui risque de pencher encore plus à droite, à l'issue des prochaines élections.
Lampedusa : l'Allemagne dit non aux migrants…et la France ? - 15/09/23 LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe - RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne - JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique de France info - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - auteur de La France sous nos yeux
C dans l'air du 15 septembre - Lampedusa : l'Allemagne dit non aux migrants…et la France ? L'île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des côtes tunisiennes, est confrontée à un afflux massif de migrants. Pus de 11 000 personnes en provenance d'Afrique du Nord y ont débarqué depuis lundi selon le ministère de l'Intérieur italien. Un afflux soudain qui met les pouvoirs locaux et les ONG en grande difficulté. Le centre d'accueil de l'île, construit pour héberger moins de 400 personnes, est débordé par l'affluence, équivalente à la population locale. Le gouvernement italien a commencé à évacuer des personnes vers la Sicile où 4000 d'entre elles sont déjà arrivées mais la situation demeure critique sur place et la crise prend une dimension européenne. Une porte-parole de la Commission européenne a assuré jeudi que Bruxelles était "en contact étroit" avec Rome sur la situation, précisant que l'Italie avait déjà reçu 14 millions d'euros de fonds européens afin d'améliorer les conditions d'accueil des migrants qui débarquent sur l'île. Mais l'Italie reproche à ses partenaires européens de ne pas se mobiliser suffisamment pour l'aider à gérer ces flux. En dépit des accords européens, l'Allemagne a fait savoir cette semaine qu'elle n'acceptait plus de migrants en provenance d'Italie en raison d'une "forte pression migratoire" et du refus de Rome d'appliquer ces mêmes accords. De son côté, la France a annoncé l'envoi de renforts pour lutter contre l'immigration clandestine à la frontière avec l'Italie et a convoqué une réunion, ce vendredi, au ministère de l'Intérieur avec les services concernés. En marge de son déplacement à Semur-en-Auxois, Emmanuel Macron a défendu ce vendredi "un devoir de solidarité européenne". "Nous agirons avec rigueur et humanité", a promis le président de la République. "Des décisions seront prises avec l'Italie", a-t-il également annoncé alors que depuis quarante-huit heures, dans l'hexagone le débat sur l'immigration est relancé. "Nous ne pouvons pas laisser l'Europe se détricoter sur la question migratoire" a réagi Raphaël Glucksmann ce matin. Le député européen Place publique a dit espérer que la France portera au Conseil européen une solution européenne, ce qu'elle n'a pas fait jusqu'à présent. Car "sans mécanisme de solidarité, il ne faut pas s'étonner que l'extrême droite gagne en Italie" a-t-il ajouté. De son côté Marion Maréchal, tête de liste aux élections européennes du parti Reconquête, un soutien de la formation d'extrême droite Fratelli d'Italia de Giorgia Meloni, s'est rendue depuis jeudi soir sur l'île afin d'adresser "un message de soutien à l'Italie abandonnée par l'Union européenne face à la submersion migratoire". Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, également tête de liste aux élections européennes, a pour sa part demandé à Emmanuel Macron de prendre l'engagement de ne pas accueillir "un seul migrant". A droite, le patron des Républicains Éric Ciotti s'est lui inquiété que les migrants à Lampedusa soient "demain aux portes de la France" et a appelé à l'organisation d'un référendum sur l'immigration "d'ici à la fin de l'année". Depuis plusieurs mois, droite et extrême droite réclament l'organisation d'un référendum sur les questions migratoires en France. Dans sa lettre adressée le 7 septembre aux chefs des partis politiques, le chef de l'Etat a promis de se prononcer rapidement sur ce point alors qu'un nouveau projet de loi sur l'immigration doit être examiné à l'Assemblée cet hiver. Plusieurs ténors de droite ont déjà affirmé ces derniers jours leur opposition au volet régularisation du texte tandis qu'au sein de la majorité présidentielle ce dernier suscite des remous. Des députés et sénateurs Renaissance, Modem, Liot, et de la Nupes (EELV, PCF, PS) ont publié lundi une tribune pour défendre un texte "humaniste". Ils demandent notamment la régularisation de travailleurs sans-papiers dans les "secteurs en tension". Pourquoi cet afflux de migrants à Lampedusa ? Quelle est la situation sur l'île italienne ? Comment les autorités italiennes et européennes réagissent-elles ? Que contient le futur projet de loi immigration en France ? Enfin quelle est la situation en Libye ? LES EXPERTS : - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de Européen sans complexe - RACHEL BINHAS - Journaliste au service société - Marianne - JULIE MARIE-LECONTE - Cheffe du service politique de France info - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP - auteur de La France sous nos yeux DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air l'invité du 8 septembre avec Jean-Dominique GIULIANI, président de la Fondation Robert Schuman. La France, c'est l'Allemagne en mieux. C'est le grand hebdomadaire de centre gauche, Der Spiegel, qui ose ce titre étonnant. Et le journaliste qui signe le papier reconnaît qu'il faut de l'audace pour le dire parce que c'est un virage à 180 degrés. Depuis des décennies, il était établi, et reconnu des deux côtés du Rhin, que la France était supérieure à l'Allemagne pour son art de vivre, sa culture, sa gastronomie, ses paysages, mais que pour l'économie, il n'y avait pas photo, c'étaient bien les Allemands les plus forts. Mais ce serait en train de changer, avec les chiffres que donne Der Spiegel. L'économie allemande reste supérieure à celle de la France mais l'écart se réduit. En 2022 et 2023, la croissance française sera deux fois supérieure à la croissance allemande. Dans les classements sur la compétitivité, l'Allemagne recule, la France progresse. Les entreprises internationales investissent plus en France qu'en Allemagne. Jean-Dominique Giuliani nous expliquera pourquoi l'influence de la France en Europe s'accentue, alors que celle de l'Allemagne recule.
On November 30, Visegrad Insight hosted a public discussion on the Future of Europe in Brussels with Katalin Cseh (MEP for Hungary), Éric Maurice (Manager of the Brussels Office of the Fondation Robert Schuman), and Wojciech Przybylski (Visegrad Insight, Res Publica Foundation). These experts debate policy towards achieving energy security in Europe (1:37). From Monday, the EU's ban for seaborne Russian oil is in force, along with a 60 USD per barrel price cap agreed with the G7 allies. Przybylski comments on how the Hungarian outlier related to support for Ukraine has distanced Visegrad partners (11:48) and the future of regional dialogue (19:07).
FRANCE/ ALLEMAGNE : LA CRISE DE TROP ? Avec les experts : - Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman, auteur de "Européen sans complexe" - Hélène Miard-Delacroix, professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine - Sorbonne Université - Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l'IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Birgit Holzer, journaliste correspondante de la presse régionale allemande à Paris
TRUSS DÉMISSIONNE… LE RETOUR DE BORIS JOHNSON ? Avec les experts : - Anne-Elisabeth Moutet, éditorialiste à The Daily Telegraph - Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman et auteur de "Européen sans complexe" - Anthony Bellanger, éditorialiste, spécialiste des questions internationales à France Inter - Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) - Marie Billon (en duplex de Londres), correspondante à Londres pour RTL
Tous les samedis et dimanches à 18h17, Pierre de Vilno reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman (tel). Il a signé ce vendredi une tribune « Un nouveau Royaume-Uni » après l'annonce du décès de Elizabeth II.
EXPERTS - ANNE-ELISABETH MOUTET - Éditorialiste au Daily Telegraph - FLORENTIN COLLOMP - Journaliste au Figaro, spécialiste Europe, ex-correspondant à Londres @fcollomp - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter à L'Express - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman et de l'ILERI - ÉRIC ALBERT (par Skype) - Journaliste, correspondant à Londres pour Le Monde C'est officiel. La très conservatrice Liz Truss, 47 ans, succèdera bien à Boris Johnson ce mardi 5 septembre à Downing Street. Une cérémonie avec la reine Elisabeth II sera organisée comme de tradition. L'ancienne ministre des Affaires étrangères, grande fidèle de Boris Johnson, est notamment connue pour son parcours politique atypique et son positionnement radical très à droite. Née dans une famille de gauche, elle démarre en politique au centre avant de rejoindre les Tories en 1996. Championne du libre-échange et des baisses d'impôts, Liz Truss est fréquemment comparée à Margaret Thatcher. Dernier exemple en date : malgré l'inflation galopante et les nombreux mouvements sociaux, la nouvelle cheffe du gouvernement a promis « de baisser les impôts et non pas de distribuer des subventions ». Elle aura en tout cas fort à faire dès demain, entre un parti cabossé par les scandales et un pays en pleine crise. Le Royaume-Uni est en effet le membre du G7 le plus gravement frappé par l'inflation. Celle-ci pourrait atteindre les 22 % en janvier prochain. Avec des factures d'énergie qui seront 80 % plus importantes qu'un an plus tôt, l'hiver sera rude dans les foyers britannique. Des millions de personnes devront choisir entre se nourrir ou se chauffer. Désespérés, certains se détournent de la politique et ne vote plus. C dans l'air est allé à leur rencontre à Darlington, ancien bastion travailliste au nord du pays. L'arrivée de Liz Truss au pouvoir pose aussi la question des relations à venir avec la France. Eurosceptique depuis le vote du Brexit, l'ancienne cheffe de la diplomatie n'entretient pas de bons rapports avec Paris. Le 25 août dernier, lors d'un débat télévisé, elle était interrogée sur le président français et a refusé de dire s'il était un « ami » ou un « ennemi ». En novembre 2021, un bras de fer avait d'ailleurs opposé Liz Truss à la France au sujet des licences de pêche, celle-ci avait estimé que Paris « proférait des menaces inacceptables ». Un autre point de friction pourrait aussi revenir entre les deux pays : celui de l'immigration et des traversées illégales de la Manche. Alors, quelle politique mènera Liz Truss après sa campagne à droite toute ? Comment le Royaume-Uni peut-il faire face à la crise économique et sociale ? Quel avenir pour les relations franco-britanniques ?
durée : 00:18:35 - L'invité du week-end - par : Carine BECARD, Eric Delvaux - Jeudi prochain, le 30 juin, la France quittera la présidence du Conseil de l'Union européenne, après six mois à sa tête. La candidature d'adhésion de l'Ukraine à l'UE restera comme le principal dossier géré par Emmanuel Macron. La France laissera la place à la République tchèque. - invités : Pascale Joannin - Pascale Joannin : Directrice générale de la Fondation Robert Schuman
UKRAINE EN EUROPE : QUE VA FAIRE POUTINE ? – 24/06/22 Invités PIERRE HASKI Chroniqueur international « France Inter » et « L'Obs » JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l'ILERI Auteur de « Européen sans complexe » RYM MOMTAZ Chercheuse en politique étrangère et de défense International Institute for Strategic Studies PIERRE HAROCHE Chercheur en sécurité européenne Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire L'Ukraine et la Moldavie sont désormais officiellement candidates à l'entrée dans l'Union européenne. Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept ont dit oui hier soir tout en prévenant que l'adhésion de ces pays prendra du temps. « Mais nous avons avancé à pas de géant (…) C'est un signal très fort vis-à-vis de la Russie » a déclaré Emmanuel Macron. Tous les dirigeants européens ont également salué un moment historique. Dans la foulée, ils se sont entretenus par visioconférence avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky qui a parlé lui aussi d'« un moment unique et historique ». « C'est le plus grand pas franchi pour le renforcement de l'Europe » a-t-il ajouté. L'Ukraine avait déposé sa candidature peu après le déclenchement fin février de la guerre menée par Moscou sur son territoire et jamais l'UE n'a été aussi prompte à accorder ce statut de candidat. Néanmoins plusieurs représentants des États membres ont averti que les Ukrainiens ne devaient « pas se faire d'illusions » sur une adhésion rapide. Emmanuel Macron avait d'ailleurs estimé en mai qu'une adhésion de Kiev prendrait « des décennies ». Le chemin sera long mais ce feu vert des Vingt-Sept est une victoire diplomatique pour Kiev alors que sur le terrain, dans le Donbass, les forces russes continuent de progresser. Ainsi les forces ukrainiennes ont reçu l'ordre ce vendredi de se retirer de la ville de Severodonetsk, théâtre depuis des jours d'âpres combats avec l'armée russe. La prise de cette ville-clé, à l'est de l'Ukraine, est une étape cruciale dans la conquête totale du Donbass, déjà en partie tenu par des séparatistes prorusses. Mais les répercussions de cette guerre se font sentir également en plein cœur de l'Europe, à Kaliningrad, bout de territoire russe coincé entre la Pologne et les Pays Baltes. En début de semaine la Lituanie a annoncé des restrictions sur certains produits sanctionnés par l'UE qui transitent sur son sol en direction de l'enclave. Colère de Moscou qui a qualifié cette mesure de « sans précédent », de « blocus » et a menacé Vilnius de représailles sérieuses. Kaliningrad, bastion stratégique et nucléaire de la Russie en Europe, devrait s'ajouter à la longue liste des questions abordées, avec Taïwan, lors du sommet de l'Otan, qui se tiendra sur deux jours, à Madrid, à partir du 28 juin. Ce rendez-vous doit permettre à l'Alliance se doter d'un nouveau « Concept stratégique » en mettant à jour sa stratégie politique et militaire, mais aussi son fonctionnement, face à ses « rivaux systémiques » Russie et Chine, ainsi que l'apparition de nouveaux enjeux (pandémies, crise climatique, cybersécurité…). DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman, répond aux questions de Fanny Marsot. L'Ukraine est donc officiellement candidate à l'adhésion à l'UE, un scénario encore inimaginable en début d'année, mais qui s'est imposé aux Vingt-Sept avec l'invasion russe. Le processus pourrait toutefois prendre des années avant d'aboutir.
Avec le chancelier allemand et le président du Conseil italien, Emmanuel Macron a entamé ce jeudi une visite inédite à Kiev, alors que l'Union européenne doit décider la semaine prochaine si elle accorde à l'Ukraine le statut officiel de candidat à l'intégration. Cette visite à fort symbole est destinée à afficher l'unité des Européens et leur solidarité, près de quatre mois après le début de l'invasion russe. Les enjeux de cette visite avec Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman.
Dans le troisième épisode de Chaleur Humaine, Nabil Wakim reçoit Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du centre énergie de l'IFRI. Au menu, l'épineuse question du gaz russe : pourquoi l'Europe en est si dépendante ? Peut-on s'en passer ? Et quelles sont les conséquences pour le climat de cet affrontement gazier ? Marc-Antoine Eyl-Mazzega dirige le centre énergie de l'IFRI, un centre de recherches très écouté en Europe. Il a auparavant travaillé à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et a animé un observatoire sur l'Ukraine à la Fondation Robert Schuman. Un podcast produit par Adèle Ponticelli, réalisé par Amandine Robillard qui a également composé la musique originale.Vous pouvez continuer à m'écrire directement à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frChaleur Humaine est aussi une newsletter. Inscrivez-vous pour recevoir chaque mardi notre sélection d'articles : https://www.lemonde.fr/newsletters/chaleur-humaine/ Quelques liens pour aller plus loinPour en savoir plus sur Marc-Antoine Eyl-Mazzega, lire ici ses publications et son compte TwitterLes pièges de la dépendance européenne au gaz russe, par mes collègues Cécile Boutelet (à Berlin) et Adrien Pécout De belles cartes des gazoducs et oléoducs en Europe Comment réduire rapidement nos consommations d'énergie ? Notre article avec ma collègue Perrine Mouterde Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lundi 16 mai 2022, BE SMART reçoit Jean-Dominique Giuliani (Président, Fondation Robert Schuman) et Jerome Mathis (BSI economics)
Interview de Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman.
Dans son livre « Européen, sans complexes », le président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani, propose de détacher le ministère en charge des Affaires européennes du Quai d'Orsay pour le rendre de plein exercice aux côtés du futur chef de gouvernement.Bonne écoute.Crédit musique: Version hip-hop de l'hymne européen par Florian Müller
Dans son livre « Européen, sans complexes », le président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani, propose de détacher le ministère en charge des Affaires européennes du Quai d'Orsay pour le rendre de plein exercice aux côtés du futur chef de gouvernement. Bonne écoute. Crédit musique: Version hip-hop de l'hymne européen par Florian Müller
UKRAINE : LA MENACE BIOLOGIQUE ? – 11/03/22 Invités GÉNÉRAL VINCENT DESPORTES Ancien directeur de l'École de guerre Professeur de stratégie à Sciences Po SYLVIE MATELLY Directrice adjointe de l'IRIS Auteure de « Géopolitique de l'économie » SABINE DULLIN Professeure en histoire contemporaine de la Russie et de l'Union soviétique à Sciences Po JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l'ILERI Seizième jour de guerre en Ukraine. Et au lendemain d'un nouvel échec des négociations entre Russes et Ukrainiens, le conflit s'intensifie. La ville de Dnipro dans le centre du pays a été touchée par des frappes alors qu'elle était jusqu'à présent épargnée par les forces russes. Les combats se poursuivent aussi aux portes de Kiev, où l'étau se resserre de jour en jour. L'Ukraine occidentale aussi est à présent en danger. Ce matin, des frappes aériennes ont touché la ville de Lutsk, à moins de 90 km de la frontière polonaise. Plus au sud, c'est la ville d'Ivano-Frankivsk qui a également été la cible d'attaques. Pendant ce temps-là, en France, le sommet européen de Versailles se poursuit. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell y a proposé une contribution supplémentaire de 500 millions d'euros pour armer l'Ukraine. Mais une autre crainte est dans les esprits : celle de l'utilisation possible d'armes chimiques par la Russie. Le porte-parole de la défense russe, Igor Konachenkov, a été le premier a lancer des accusations de développement d'armes chimiques par l'Ukraine. Mais « c'est une technique russe classique que d'accuser les autres de ce qu'ils envisagent de faire eux-mêmes » selon la diplomatie américaine. Côté économique, les répercussions du conflit commencent à être ressenties dans plusieurs entreprises françaises qui dépendent du marché russe. Les ruptures de chaînes d'importation et les tensions sur les approvisionnements engendrent d'importantes hausses de prix dans certains secteurs. Tandis que les exports vers la Russie sont inévitablement mis à mal. Du côté de Marine Le Pen, Eric Zemmour ou Jean-Luc Mélenchon, dont les discours passés ont parfois paru complaisants envers le chef du Kremlin, la situation les a obligé à clarifier leurs positions, voire à les modifier. Un problème partagé par tous les nationalistes européens. La figure de l'extrême-droite italienne Matteo Salvini tente aujourd'hui de faire oublier son admiration pour le chef du Kremlin. Alors, doit-on craindre une utilisation imminente d'armes chimiques par l'armée russe ? Comment les entreprises françaises dépendantes de la Russie peuvent-elle faire face aux difficultés économiques ? La guerre en Ukraine sera-elle fatale pour les figures nationalistes pro-Poutine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
APRÈS MERKEL… ÇA SE COMPLIQUE ! – 28/09/21 Invités JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l'ILERI DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Echos » HÉLÈNE MIARD-DELACROIX Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine Sorbonne Université MICHAELA WIEGEL Journaliste allemande Correspondante à Paris – « Frankfurter Allgemeine Zeitung » L'Allemagne s'est réveillée, ce lundi, sans savoir qui sera son futur chancelier et elle ne le saura sans doute pas de sitôt. Pour connaître le nom du successeur d'Angela Merkel, il faudra probablement attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Au lendemain des élections législatives où les sociaux-démocrates du SPD et leur chef de file Olaf Scholz sont arrivés en tête (25,7 %), juste devant le conservateur Armin Laschet (24,1 %), chacun revendique le droit de former une coalition. C'est donc parti ce lundi pour de très longues négociations pour séduire les Verts arrivés troisième avec 14,8 % des voix, et les libéraux du FDP, le Parti libéral démocrate, qui a recueilli 11,5 % des suffrages. L'AfD, le parti d'extrême droite en recul, prend lui la cinquième place, avec 10,3 % des voix. Quant au parti de gauche, Die Linke, il se place sixième avec 4,9 % des votes. Que penser des résultats des élections en Allemagne ? Comment les négociations vont-elles se dérouler ? Quels sont désormais les différents scénarios possibles ? L'Allemagne, avec ces résultats très serrés, se dirige-t-elle vers une période de paralysie ? En Allemagne, le système électoral, la désignation du responsable politique ne se passent pas du tout comme en France où on élit directement un président de la République. Outre-Rhin, avec la culture du consensus, on essaie de trouver une solution. Mais quelle sera-t-elle ? Les Verts et le FDP, arrivés troisième et quatrième, ont gagné des électeurs et veulent gouverner. Ils sont considérés comme des faiseurs de chancelier et c'est bien dans ce rôle qu'ils s'inscrivent puisqu'ils vont commencer ensemble les premières discussions pour construire un socle commun. Mais le compromis n'est pas simple : les différences entre les deux formations politiques ne sont pas minces notamment sur la fiscalité, les règles budgétaires, l'abandon du charbon en 2038… Les tractations risquent donc de durer. La dernière fois, elles ont duré cinq mois. Cette fois, ils promettent de parvenir à la formation d'une coalition avant Noël. En attendant Angela Merkel reste chancelière. Et s'il faudra sans doute attendre plusieurs mois avant de connaître la composition du futur gouvernement allemand, une chose est déjà certaine : l'élection en Allemagne aura un impact sur la coopération franco-allemande, et plusieurs sujets devraient être l'objet d'un bras-de-fer, à commencer par la question du nucléaire. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
CRISE DES SOUS-MARINS : QUAND L'AMÉRIQUE TORPILLE L'EUROPE – 17/09/21 Invités PIERRE HASKI Chroniqueur international - « France Inter » et « L'Obs » JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l'ILERI ÉLISE VINCENT Journaliste spécialiste des questions de défense – « Le Monde » TARA VARMA Directrice du bureau de Paris de l'European Council on Foreign Relations Paris n'a pas du tout digéré la manœuvre des Etats-Unis qui ont poussé l'Australie à renoncer à sa commande de sous-marins passée à l'hexagone, réduisant ainsi à néant le « contrat du siècle » scellé en 2019 pour cinquante ans et 56 milliards d'euros. Alors pour marquer le coup, la France a décidé d'annuler un gala qui devait avoir lieu ce vendredi dans son ambassade à Washington afin de célébrer l'anniversaire d'une bataille navale décisive de la guerre d'indépendance, conclue par la victoire de la flotte française sur la flotte britannique. Pas question en effet pour Paris de célébrer l'amitié franco-américaine alors que l'administration Biden a torpillé, sans prévenir, un contrat de vente de douze sous-marins afin de sceller une nouvelle alliance indo-pacifique avec le Royaume-Uni et l'Australie. Ce partenariat stratégique baptisé « AUKUS », clairement destiné à contrer les ambitions grandissantes de la Chine dans la région, inclut notamment la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra - et sort de fait les Français du jeu. « La France est un partenaire vital » dans la région indo-pacifique « et dans beaucoup d'autres domaines ». « C'était le cas depuis longtemps, et ce sera le cas à l'avenir », a déclaré hier le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken pour tenter d'apaiser la France, et d'éviter une crise ouverte. Mais pour l'instant en vain, Paris ne décolère pas. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian n'a pas eu de mots assez durs jeudi pour évoquer sa « colère » et son « amertume » après cette « décision unilatérale, brutale, imprévisible », n'hésitant pas à comparer la méthode Biden « à ce que faisait » son prédécesseur Donald Trump. « Cela ne se fait pas entre alliés », a martelé le responsable français, qui avait négocié le « contrat du siècle » lorsqu'il était ministre de la Défense en 2016. Car au-delà des enjeux commerciaux, c'est bien l'absence de concertation qui dénonce la France. D'autant que cette affaire intervient après le retrait américain d'Afghanistan qui a laissé des traces auprès des membres de l'OTAN dont les positions n'ont pas pesé dans la décision de Joe Biden. Pour nombre d'experts, les Européens ont désormais une idée assez claire de la façon dont Washington les considère, ce qui devrait probablement les pousser à définir une politique chinoise indépendante et à aller plus loin dans leurs démarches pour construire une Europe-puissance autonome. Dans cet optique, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé mercredi, lors de son discours sur l'état de l'Union, une contre-attaque aux routes de la soie chinoise et a appelé à faire avancer une véritable Europe de la défense, jusqu'ici empêtrée dans les arrière-pensées et les divergences de vue au sujet de l'OTAN. Mais y parviendront-ils ? De nombreux pays, Pologne en tête, n'y sont pas favorables et rien ne dit que l'élection allemande de la semaine prochaine désignera un chancelier plus volontariste qu'Angela Merkel sur ce dossier. Olaf Scholz, qui a la faveur des sondages, n'y semble pas forcément disposé. Alors quelle sera la stratégie de l'Europe face aux Etats-Unis et à la Chine ? Et que se passe-t-il dans la zone indo-pacifique ? Y a-t-il un risque de confrontation ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
BIDEN SE FROTTE AU « TUEUR » POUTINE – 16/06/21 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international – « Le Journal du dimanche » TATIANA KASTOUEVA-JEAN Directrice du Centre Russie - IFRI JEAN-DOMINIQUE GIULIANI – En duplex Président de la Fondation Robert Schuman et de l'ILERI NICOLE BACHARAN – En duplex Historienne et politologue spécialiste des États-Unis Auteure de « First Ladies » Ambiance guerre froide à Genève. Après des mois d'escalade verbale et de tensions entre la Russie et les Etats-Unis, Vladimir Poutine et Joe Biden se rencontrent cet après-midi en terrain neutre. Mais les deux chefs d'Etat s'apprécient peu et les sujets de discorde sont nombreux. Ukraine, Bélarus, sort de l'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, projet Nord Stream 2, armement stratégique, cyberattaques… Sur tous ces dossiers, les discussions s'annoncent âpres et difficiles entre deux hommes adeptes du franc-parler et des formules cinglantes. Ainsi dans un entretien au New Yorker, Joe Biden a révélé qu'au cours de leur premier face-à-face en 2011, lorsqu'il était vice-président de Barack Obama, il a déclaré au Premier ministre de l'époque : « Je vous regarde dans les yeux et je ne pense pas que vous ayez une âme. » Ce à quoi Vladimir Poutine a répondu : « Nous nous comprenons ». Ou encore, plus récemment, quand le président des Etats-Unis a répondu sans hésiter à une question d'un journaliste : « Poutine est-il un tueur ? » « Oui je le pense et vous verrez bientôt le prix qu'il va payer ». Là encore la réponse du chef du Kremlin ne s'est pas fait attendre. Le lendemain, Vladimir Poutine s'est invité à la télévision et a affirmé : « C'est celui qui le dit qui l'est » . Pour autant, après six mois d'échanges mordants par médias interposés, ces dernières semaines des deux côtés on a semblé vouloir renouer le dialogue. « Le moment de la désescalade est venu » a estimé le mois dernier Joe Biden. « Les relations russo-américaines sont actuellement dans l'impasse, la situation est proche d'être critique. Il faut faire quelque chose », a affirmé hier Iouri Ouchakov, proche conseiller de Vladimir Poutine. C'est donc armés de meilleurs intentions que les deux hommes se retrouvent pendant quatre heures aujourd'hui pour évoquer les sujets qui fâchent et les « lignes rouges » à ne pas franchir. Pas de grandes annonces néanmoins à attendre. Aucune conférence de presse commune n'est d'ailleurs au programme. Mais cette rencontre a un objectif dans la durée : rendre les relations entre les deux pays plus « stables et prévisibles ». Alors quels sont les enjeux de cette rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine ? Pourquoi le gazoduc Nord Stream 2 est-il une source de tensions entre Russes, Américains et Européens ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
COVID : COMMENT S'EN SORTENT NOS VOISINS ? - 03-04-21 Invités DOMINIQUE SEUX Directeur délégué de la rédaction - « Les Échos » Sophie AURENCHE Journaliste en charge de la crise sanitaire - « RTL » JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l'ILERI HÉLÈNE KOHL Correspondante à Berlin - « Europe 1 » Les Français s'apprêtent à revivre confinés. La fermeture des écoles et des commerces « non essentiels » en métropole marque le début d'un troisième confinement qui ne dit pas son nom. Ailleurs en Europe, la situation est rarement plus réjouissante. Si l'horizon s'éclaircit outre-manche, avec une vaccination très avancée et la réouverture prochaine des pubs, c'est loin d'être le cas dans la majorité des pays de l'Union Européenne. Des restrictions plus ou moins sévères sont en effet imposées à nouveau un peu partout. En Belgique, les mesures contraignantes ne cessent d'être prolongées depuis des semaines. Celles-ci se sont accrues depuis la fin mars avec l'interdiction de se rassembler à plus de quatre adultes en extérieur. Jeudi dernier, près de 2000 personnes étaient rassemblées dans un parc bruxellois malgré cette interdiction et l'intervention de la police a dégénéré, entre canons à eau et jets de projectiles. L'Italie, de son côté, qui venait pourtant de desserrer la vis, a dû finalement se résoudre à reclasser toutes ses régions en rouge et, par là même, refermer ses restaurants. Une quarantaine obligatoire a également été remise en place pour quiconque entrant ou sortant de la Botte. Outre-Rhin, le gouvernement allemand a dû faire face aux protestations de l'Eglise catholique sur le dossier des messes de Pâques, et rétropédaler sur son projet de confinement. Angela Merkel a cependant exhorté les seize ministres-présidents des Länders à mettre en œuvre des restrictions strictes pour lutter contre la hausse des contaminations. Sous pression de la population, certains patrons de régions assouplissent en effet les mesures au grand dam de « Mutti ». En Rhénanie-du-Nord-Westphalie par exemple, seules les communes présentant un taux d'incidence supérieur à 100 activent désormais le dispositif dit de « freinage d'urgence ».Les tensions sont donc fortes entre la chancelière et les chefs des Länders. Pendant ce temps-là, en Espagne, les bars et restaurants sont ouverts jusqu'à 22h et seul un test PCR négatif est demandé à l'entrée du pays. Les Madrilènes voient donc arriver des masses de jeunes européens, notamment des Français, venus retrouver l'insouciance du monde d'avant. Des images de fêtes de rue se poursuivant jusqu'au petit matin interpellent par conséquent les habitants, eux qui, de surcroît, ne peuvent faire aucun déplacements interrégionaux. Alors, que nous enseignent les stratégies mises en place chez nos voisins européens ? Les politiques de restrictions sont-elles devenues impossible à imposer ? Le Royaume-Uni est-il vraiment sorti d'affaire ? Le fédéralisme allemand fragilise-t-il Angela Merkel en période de pandémie ? Madrid acceptera-t-elle longtemps le tourisme festif qu'elle connaît actuellement ? Diffusion : du lundi au samedi à 17h45 Format : 65 minutes Présentation : Caroline Roux - Axel de Tarlé Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40 Réalisation : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin Production : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C dans l'air sur france.tv
Ce jeudi 25 mars s'est ouvert un sommet virtuel des 27 pays de l'Union européenne. Au centre des discussions, la crise sanitaire et particulièrement l'épineuse question de la vaccination. Lenteur de la campagne, difficultés d'approvisionnement, répartition des vaccins, les défis à relever sont nombreux. Autre enjeu de ce sommet: trouver un compromis entre Bruxelles et Londres concernant les exportations. Décryptage avec Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman, auteure de l'Atlas permanent de l’Union européenne ( éditions Marie B).
ÉMISSION SPÉCIALE : ERDOGAN, LE SULTAN QUI DÉFIE L'EUROPE - 23/03/21 Invités JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman et de l'ILERI JEAN-DOMINIQUE MERCHET Journaliste - « L'Opinion » Spécialiste des questions de défense et diplomatie DELPHINE MINOUI – En direct d'Istanbul Journaliste - Correspondante à Istanbul - « Le Figaro » ARIANE BONZON Journaliste - Auteure de « Turquie, l'heure de vérité » Lors du prochain sommet européen du 25 et 26 mars, un rapport sur l'évolution de la situation entre l'UE et la Turquie sera présenté par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Celui-ci soumettra des options d'actions positives et négatives à mettre en œuvre face à l'attitude du Président turc Recep Tayyip Erdogan. En effet, depuis des mois, la Turquie multiplie les déclarations martiales et les coups de force militaires, y compris contre les intérêts de ses propres alliés. L'ambition du président Erdogan est sans équivoque : il s'agit pour lui de ressusciter la grandeur de l'Empire ottoman et de prendre le leadership du monde musulman contre l'Occident. Face à cette nouvelle menace, Emmanuel Macron souhaite mobiliser l'Europe pour que celle-ci ne parle que d'une seule voix. Dans l'interview qu'il accorde à C dans l'air, le Président de la République évoque l'entrisme turc en Europe et fait part de ses soupçons d'ingérence sur les présidentielles de 2022. En invitant à combattre l'islamophobie en France, Erdogan s'en était récemment pris au Président de la République, gardien à ses yeux d'une laïcité qu'il exècre. Pourtant, sur sa politique intérieure, Erdogan est en réalité affaibli. Car la livre turque dévisse et les dernières élections lui ont fait perdre de grandes villes. Il fait par ailleurs face aujourd'hui à d'importantes manifestations suite à sa décision de retirer la Turquie de la Convention d'Istanbul, un traité international visant à lutter contre les violences faites aux femmes. Dans ce contexte l'ambassadeur de Turquie en France, Ali Onaner, cherche à apaiser les relations entre son pays et l'Europe. Du moins, il affirme dans l'interview qu'il nous accorde que le chantage dans le dossier des migrants ne vient pas de la Turquie mais de l'Europe. Ce chantage consistait à laisser ouvertes les frontières turques aux migrants si l'Europe n'acceptait pas certaines demandes, notamment l'avancement du processus d'adhésion d'Ankara à l'UE – aujourd'hui au point mort. Alors, que peut faire l'Europe et Macron face à Erdogan ? Quelle est la stratégie du chef d'Etat turc ? Les relations entre l'Europe et la Turquie peuvent-elles encore s'apaiser ? Diffusion : du lundi au samedi à 17h45 Format : 65 minutes Présentation : Caroline Roux - Axel de Tarlé Rediffusion : du lundi au vendredi vers 23h40 Réalisation : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin Production : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C dans l'air sur france.tv
Il est question du Brexit et de cet accord "perdant-perdant" selon Michel Barnier. C'est ce que nous allons vérifier et sans doute conclure avec nos deux invités: Florence Faucher qui a publié "Brexit, le malheur de rompre" et Christian Lequesne, l'un des spécialistes de la question à Sciences Po Paris et à la Fondation Robert Schuman
Conférence de Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman et du conseil stratégique de l’ILERI. Pour découvrir les conférences de l'ILERI et s'abonner à nos alertes conférences : http://www.ileri.fr/actualites/conferences/ Pour plus d'informations sur l'ILERI : http://www.ileri.fr/ Retrouvez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/ileri.edu/ Retrouvez-nous sur Twitter : http://www.twitter.com/ileri_edu Retrouvez-nous sur Instagram : http://www.instagram.com/ileri_edu Retrouvez-nous sur YouTube : http://www.youtube.com/ileriedu
Alors que le Royaume-Uni s’apprête, le 31 décembre 2020 à minuit, à rompre les amarres qui le liaient à l’Union européenne, la relation post-Brexit entre Londres et les 27 reste encore incertaine. Ce qui est sûr, comme le rappelle à chaque occasion Michel Barnier, le négociateur européen du Brexit : «C’est qu’il ne peut y avoir les mêmes avantages à être dans l’Union et en dehors». De son côté, Boris Johnson, le Premier ministre britannique a déjà prévenu ses compatriotes : «Ils doivent s’attendre à de probables perturbations, à la frontière». Avec : - Nathalie Loiseau, eurodéputée LREM/Renaissance, ancienne ministre des Affaires européennes. Plus d’infos : ici - Lord Peter Ricketts, ancien ambassadeur du Royaume-Uni en France. Son compte Twitter : ici - Jon Henley, correspondant du quotidien britannique «The Guardian». Plus d’infos : ici - Jean Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman. Plus d’infos : ici. Avec Sasha Mitchell de Courrier International.
Allié de l’Europe de l’Ouest à travers l’Otan, le président turc agite dangereusement la géopolitique par ses incursions en Méditerranée orientale à la recherche de gaz ou son implication dans le conflit du Haut-Karabakh face à la Russie. Pour « La Story », le podcast d’actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités expliquent en quoi il faut craindre, ou pas, Recep Tayyip Erdogan.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2020. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Yves Bourdillon (journaliste aux « Echos »), Jean Dominique Giuliani (président de la Fondation Robert Schuman) et Patrick Martin-Genier (enseignant à Sciences po et à l’Inalco, auteur de « L’Europe a-t-elle un avenir ? » aux éditions Studyrama). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Sipa. Sons : Zaman Hebdo, France 24, TV5 Monde, Figaro Live, France 2, RTL, Ice Cube « Good Cop Bad Cop ». See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Isabelle Bourgeois, rédactrice en chef de la revue « Regards sur l’économie allemande », fondatrice de la plateforme d’échanges et de débats d’experts sur les questions européennes (tandem-europe.eu) Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman, spécialiste de l’Allemagne
L’Europe a-t-elle failli avec le coronavirus qui endeuille tous les pays ? Si, dans un premier temps, le réflexe national a primé, rapidement les résolutions européennes ont pris le dessus avec, par exemple, le rapatriement des citoyens européens éparpillés de par le monde et pris en charge collectivement, ou les initiatives de la Commission et de la BCE qui ont débloqué plus de 500 milliards d’euros pour soutenir le coût de cette pandémie et la prochaine relance économique. À quoi pourrait ressembler l’Europe d’après ? Avec :- Thierry Chopin, professeur de Science politique à l’Université catholique de Lille (ESPOL) et conseiller à l’Institut Jacques Delors.→ Plus d’infos : ici - Stefan Seidendorf, directeur adjoint de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg→ Plus d’infos : ici - Éric Maurice, directeur du bureau de Bruxelles de la Fondation Robert Schuman.→ Plus d’infos : ici Avec Sasha Mitchell de Courrier International.
L'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors a dénoncé samedi le manque de solidarité entre les pays du Nord et du Sud de l'Union européenne (UE). "Mutualiser nos capacités d'emprunt (...) coince encore" au sein de l'UE, a constaté Jean-Dominique Giulani, président de la Fondation Robert Schuman, au micro de Wendy Bouchard.
durée : 00:58:10 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Tout d'abord, nous reviendrons d'Equateur avec Laura Aguirre de Carcer. Puis nous questionnerons la responsabilité de l'Union Européenne face à cette nouvelle crise des réfugiés qui se profile en Grèce en étudiant notamment l'expérience qui a été menée depuis 2015 en Allemagne par Angela Merkel. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Hélène Miard-Delacroix professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine à Sorbonne Université; Jean-Dominique Giuliani Président de la Fondation Robert Schuman et Président de l’ILERI (Institut Libre d’Etudes des Relations Internationales)
L’Union Européenne est-elle capable d’apporter des réponses aux problématiques qui touchent ses pays membres ? Alain Lamassoure est ancien député européen du Sud-Ouest puis d’Ile-de-France. Il a notamment été Ministre délégué aux Affaires européennes, Président de la Commissions des Budgets du Parlement Européen, et Président de la délégation française du groupe PPE. Introduction par Jean-Dominique Giuliani, Président de l'ILERI et de la Fondation Robert Schuman. Cette conférence s'est tenue le mercredi 20 novembre à 18h sur notre campus de Paris La Défense. Pour découvrir les conférences de l'ILERI et s'abonner à nos alertes conférences : http://www.ileri.fr/actualites/conferences/ N'hésitez pas à réagir sur nos conférences avec le hashtag #ilericonf Retrouvez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Twitter : http://www.twitter.com/ileriparis Retrouvez-nous sur Instagram : http://www.instagram.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Youtube: http://www.youtube.com/user/ileriparis Pour plus d'informations sur l'ILERI : http://www.ileri.fr/ #ileriparis
Représentant permanent adjoint de la France auprès de l'OTAN jusqu'à récemment et ancien élève de l'ILERI, Emmanuel Mignot est intervenu à l'ILERI dans le cadre d'une conférence sur le rôle de l'OTAN dans la sécurité européenne. Introduction par Jean-Dominique Giuliani, Président de l'ILERI et de la Fondation Robert Schuman. Cette conférence, organisée en partenariat avec l'association étudiante ILERI Défense, s'est tenue mercredi 6 novembre sur notre campus de Paris La Défense. Pour découvrir les conférences de l'ILERI et s'abonner à nos alertes conférences : http://www.ileri.fr/actualites/conferences/ Pour en savoir plus sur l'association étudiante ILERI Défense : https://www.ileri-defense.com N'hésitez pas à réagir sur nos conférences avec le hashtag #ilericonf Retrouvez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Twitter : http://www.twitter.com/ileriparis Retrouvez-nous sur Instagram : http://www.instagram.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Youtube : http://www.youtube.com/user/ileriparis Pour plus d'informations sur l'ILERI : http://www.ileri.fr/ #ileriparis
Ancien diplomate allemand, conseiller d'Helmut Kohl et professeur à l'ILERI, Joachim Bitterlich a animé à l'ILERI une conférence sur l'urgence d'une réforme de la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne. Introduction par Jean-Dominique Giuliani, Président de l'ILERI et de la Fondation Robert Schuman. Pour découvrir les conférences de l'ILERI et s'abonner à nos alertes conférences : http://www.ileri.fr/actualites/conferences/ N'hésitez pas à réagir sur nos conférences avec le hashtag #ilericonf Retrouvez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Twitter : http://www.twitter.com/ileriparis Retrouvez-nous sur Instagram : http://www.instagram.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Youtube : http://www.youtube.com/user/ileriparis Pour plus d'informations sur l'ILERI : http://www.ileri.fr/ #ileriparis
Jean-Dominique Giuliani, président de la fondation Robert Schuman, est l’invité de l’émission Face aux chrétiens jeudi 23 mai. Le spécialiste des questions européennes s’exprime notamment sur Emmanuel Macron, les « ennemis » de l’Europe et sur la question des racines chrétiennes. Emmanuel Macron : « La France avait disparu des écrans, elle revient » Interrogé sur les initiatives du […]
Président de l'ILERI et de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani afin d'échanger autour de l'Union Européenne et ses défis. Cette conférence s'est tenue le mercredi 20 février 2019 à 18h au sein de notre campus de Paris La Défense. Pour découvrir les conférences de l'ILERI et s'abonner à nos alertes conférences : http://www.ileri.fr/actualites/conferences/ N'hésitez pas à réagir sur nos conférences avec le hashtag #ilericonf Retrouvez-nous sur Facebook : http://www.facebook.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Twitter : http://www.twitter.com/ileriparis Retrouvez-nous sur Instagram : http://www.instagram.com/ileriparis/ Retrouvez-nous sur Youtube : http://www.youtube.com/user/ileriparis Pour plus d'informations sur l'ILERI : http://www.ileri.fr/ #ileriparis