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Privée de courant, une partie d'Haïti est plongée dans le noir. C'est le «black-out général après des actes de sabotage à la centrale de Péligre», rapporte Le Nouvelliste. «La région métropolitaine est plongée dans le noir depuis le début de la semaine.» La centrale hydroélectrique de Péligre, c'est le «coeur du réseau électrique haïtien», explique le quotidien. «Il faut que la centrale fonctionne pour que les autres centres de production d'électricité rejoignent le réseau et alimentent les circuits.»Cette infrastructure essentielle est fragilisée par un 2è phénomène : les riverains empruntent le barrage de la centrale comme si c'était «un pont pour relier les deux rives du fleuve Artibonite (...) L'insécurité les empêche d'emprunter les routes habituelles.» Mais ce barrage n'est pas fait pour cela.Il est difficile de dire qui est derrière ces actes de sabotage. Il n'y a pas eu de revendications, nous apprend Alterpresse. Pour Gazette Haïti, il s'agirait des gangs armés. Mais d'après Le Nouvelliste, ce serait en réalité des habitants de Mirebalais qui «veulent dénoncer l'invasion de leur ville par des groupes criminels» et «forcer les autorités de l'État central à accorder de l'attention à ce qui se passe» chez eux, affirme le journal. Chili : à la recherche des disparus de la dictatureLe Chili n'a toujours pas fait la lumière sur toutes les exactions commises pendant la dictature, 35 ans après la chute d'Augusto Pinochet. Les corps d'environ un millier de personnes détenues n'ont jamais été retrouvés, Des fouilles viennent de commencer sur le mont Chena, à 25 km au sud de la capitale, là où certains de ces prisonniers ont été vus pour la dernière fois avant de se volatiliser. Reportage de notre correspondante, Marion Bella. Les États-Unis militarisent leur frontière avec le MexiqueDes centaines de soldats, des véhicules de combat, des avions espions, des drones, des hélicoptères et même deux navires de guerre. Les États-Unis ont mis sur pied un dispositif impressionnant à la frontière avec le Mexique, raconte le New York Times dans un long reportage. Un déploiement de forces sans précédents, explique le journal. Donald Trump rompt «avec la pratique de ces prédécesseurs qui consistait à ne déployer à la frontière (...) qu'un petit nombre de soldats et de réservistes», poursuit le quotidien. Environ 2.500 soldats, contre 8.600 aujourd'hui.Ce déploiement a déjà coûté très cher : 525 millions de dollars, selon le Pentagone, alors que le nombre de traversées de la frontière est très bas. «En avril, environ 8.000 personnes ont été arrêtées après avoir passé la frontière illégalement, contre environ 128.00 un an plus tôt», nous apprend le New York Times. Le gouvernement américain continue pourtant d'envoyer de plus en plus d'hommes et des équipements de plus en plus sophistiqués. Est-ce bien utile ? s'interroge le quotidien. D'un côté, cette stratégie porte ses fruits. Les soldats «semblent empêcher les cartels d'agir, compliquer la vie des passeurs» et se perfectionnent. Mais cela coûte cher et éloigne les soldats de leur coeur de métier, des terrains de guerre. Des membres du Congrès, notamment, s'inquiètent qu'à l'avenir, les troupes ne soient plus assez préparées au combat, rapporte le New York Times. Une marche de soutien à Evo Morales qui entend briguer un 4è mandatEvo Morales est censé prendre part à la mobilisation de ses partisans qui font route vers la capitale bolivienne et devraient arriver ce vendredi ; mais rien n'est sûr, explique La Razon. L'ancien président bolivien est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour détournement de mineur et s'il vient à la Paz, il sera détenu, a prévenu le gouvernement. Comme l'explique le journal bolivien, l'ancien président vit reclus dans son fief du Chapare depuis octobre 2024, protégé par ses fidèles. Une retraite dont il pourrait, donc, sortir pour tenter de forcer les autorités à l'autoriser à se présenter à la présidentielle du 17 août. Officiellement, Evo Morales n'a pas le droit de concourir pour un 4è mandat. «Les constitutions sont faites pour mettre des limites à l'exercice du pouvoir et le peuple a décidé de mettre des limites à la réélection», souligne le ministre Eduardo del Castillo, dans les colonnes de La Razon. Evo Morales est «un homme politique sur le déclin qui tente de survivre en faisant pression et en rejetant les lois»... accuse, pour sa part, le député de l'opposition, Enrique Urquidi Daza, rapporte El Diario. La seule arme qui lui reste, «c'est d'essayer de faire trembler le pays, en créant de la violence et des affrontements». Un film canadien présenté à Cannes«La mort n'existe pas», 4e long-métrage du réalisateur québécois Félix Dufour-Laperrière, a été projeté hier soir, à la Quinzaine des cinéastes. Ce film d'animation retrace les interrogations d'une militante, Hélène, qui veut s'en prendre à de riches propriétaires capitalistes pour alerter sur le dérèglement climatique. L'une de nos envoyées spéciales sur la Croisette, Sophie Torlotin, a rencontré Félix Dufour-Laperrière. Le journal de la 1èreEn Martinique, les pluies précoces compliquent la récolte de la canne à sucre.
Les groupes armés haïtiens s'acharnent sur cette ville du nord du pays, où les viols et les meurtres de civils sans défense sont devenus la norme. Notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, rapporte que les récentes attaques des gangs armés ont causé la mort d'au moins une dizaine d'habitants de Petite-Rivière et provoqué le déplacement d'environ 20 000 personnes. Le maire par intérim indique que plusieurs cadavres n'ont pas encore pu être récupérés ni identifiés, des victimes ayant été abattues à l'intérieur même de leurs domiciles. Il appelle à une intervention urgente de la Direction départementale de la santé publique pour prévenir les risques sanitaires liés aux corps non traités. Il souligne également la nécessité d'un soutien psychologique pour les familles endeuillées, « frappées dans leur âme ».Deux coalitions criminelles d'Haïti classées organisations terroristes par les États-UnisDans Le Nouvelliste, l'ambassadeur américain à Port-au-Prince, Dennis Hanskins, décrypte la décision de placer Vivre Ensemble et le gang Gran Grif sur liste noire. L'idée reste de bloquer l'accès de ces entités aux livraisons d'armes, de munitions ou de liquidités et de donner beaucoup plus de marge de manœuvre aux agences comme le FBI. Car à partir de maintenant, les fournisseurs ou les complices de ces groupes criminels vont tomber sous le coup de sanctions anti-terroristes, y compris les citoyens américains qui se lanceraient dans des transactions suspectes. Manière polie de reconnaître que la majorité de l'armement des gangs provient des États-Unis. L'ambassadeur prévient d'ailleurs que la justice américaine va frapper fort dans les semaines qui viennent : plusieurs enquêtes majeures visent en ce moment-même des individus qui soutiennent les gangs haïtiens. Et qui risquent la révocation de leur statut de résidant sur le sol américain.À lire aussiGangs haïtiens classés «terroristes» par Washington: «Les effets négatifs risquent de dépasser largement les avantages»Aux États-Unis, le secteur touristique en souffranceChute libre des arrivées de visiteurs internationaux, qui grimpaient chaque année depuis la pandémie, mais qui s'écroulent depuis le 20 janvier. Dans POLITICO, les professionnels parlent d'un « effet domino » et parlent du tourisme comme d'une « victime collatérale des décisions de la Maison Blanche ». Les spécialistes prévoient une saison noire du côté des Canadiens, furieux de la guerre commerciale enclenchée par Donald Trump et qui font de plus en plus l'impasse sur leurs voyages aux États-Unis. Donald Trump a beau prétendre que tout va bien dans le secteur, certaines entreprises enregistrent jusqu'à 50 % de réservations en moins. Et les clients s'inquiètent en particulier du passage des frontières, car l'anxiété est montée d'un coup après l'arrestation de plusieurs touristes européens, expulsés sans véritable explication.Revers judiciaire pour l'administration Trump en matière migratoireLe processus est loin d'être achevé, mais la ministre de l'Intérieur, Kristi Noem, qui avait entrepris de révoquer ou de durcir les conditions d'accès au TPS, le statut de protection temporaire, essuie une défaite en justice. Elle qui voulait priver les Haïtiens, les Vénézuéliens, les Cubains et les Nicaraguayens de ce statut, une mesure susceptible de toucher plusieurs centaines de milliers de personnes déjà présentes sur le sol américain, devra encore patienter. Comme en première instance, la Cour d'appel de Boston vient de donner raison aux plaignants défendus par plusieurs associations. Les magistrats estiment que le gouvernement doit jauger chaque dossier au cas par cas et récusent le principe d'une suspension globale du TPS. La mère des batailles va désormais se jouer devant la Cour suprême.Au Texas, le forage à tout prix ne fait pas l'unanimitéDonald Trump a fait campagne sur la promesse de relancer la production d'hydrocarbures aux États-Unis, reprenant à son compte le fameux slogan « drill baby drill », « fore, bébé fore », et tant pis pour l'environnement. Fin mars, son administration a ainsi réautorisé l'exploitation pétrolière et gazière des réserves naturelles de l'Arctique en Alaska. Mais même dans un État conservateur comme le Texas, source de plus de 40 % de la production pétrolière des États-Unis, cette politique du tout pétrole est loin de faire l'unanimité. Reportage de notre envoyé spécial Nathanaël Vittrant à réécouter dans l'édition du jour.Arrestation retentissante d'une magistrate bolivienne chargée de plusieurs dossiers politiquesLilian Moreno, encadrée par deux policiers. Photo-choc dans les pages de La Razon. Le ministère de la Justice lui reproche d'avoir tranché en faveur d'Evo Morales. Il y a quelques jours, elle avait annulé le mandat d'arrêt visant l'ancien président bolivien, poursuivi pour détournement de mineurs et traite d'êtres humains. Ce qui lui vaut aujourd'hui des poursuites pour « désobéissance aux résolutions constitutionnelles » et « manquement à ses obligations ». Elle risque d'être radiée de la magistrature pour faute grave, même si son avocat dénonce une interpellation « illégale et arbitraire » et une « violation des droits de la défense ». Quant à Evo Morales, il tacle dans un message posté sur les réseaux sociaux « l'intimidation de tous ceux qui pensent contre l'actuel chef de l'État ».Qui rêve d'un pape américain ?À partir de demain mercredi, 133 cardinaux vont se réunir en conclave à Rome pour élire le successeur du pape François. C'est un conclave inédit : jamais autant de cardinaux n'avaient été appelés à voter, et jamais ils n'étaient venus d'autant de pays – 70 au total, sur les cinq continents. Ce sera donc le conclave le plus international de l'histoire… avec, parmi eux, 37 représentants des Amériques. Et certains commencent déjà à rêver d'un pape américain.Un nom revient avec insistance : celui du cardinal Robert Francis Prevost, 69 ans, originaire de Chicago. Il occupe aujourd'hui un poste-clé au Vatican : il est préfet du dicastère pour les évêques. C'est lui qui supervise la nomination des évêques dans le monde entier. Un poids lourd, donc. Son atout : il passait beaucoup de temps en Amérique latine, en tant que missionnaire au Pérou, puis archevêque. Il préside en plus la Commission pontificale pour l'Amérique latine, ce qui l'a rapproché des réalités du terrain dans la région qui compte encore le plus grand nombre de catholiques.Mais ce qui pourrait jouer contre lui, c'est justement sa nationalité américaine — un passeport qui n'a jamais vraiment fait recette au Vatican — et aussi son âge : 69 ans. Certains cardinaux hésitent à élire un pape pour 20 ans.Chez les conservateurs américains, un autre nom circule : celui de Raymond Burke. C'est le préféré des catholiques MAGA et de Donald Trump. Raymond Burke, c'est l'icône du courant ultra-conservateur qui monte au sein du catholicisme américain. Ses fidèles reprochent à François d'avoir été trop libéral, trop ouvert, ils appellent à un retour à des valeurs traditionnelles.Même si c'est peu probable, le Brésil y croit aussi. Avec sept cardinaux présents au conclave, le pays espère secrètement un premier pape brésilien. Le nom qui revient le plus souvent, c'est celui du cardinal Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus. Il est perçu comme un homme proche des idées de François et très engagé en Amazonie. Un autre profil intéressant : Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico, très actif sur les réseaux sociaux – il a même un compte Instagram. Lui aussi s'inscrirait dans la continuité du pape François.Et puis, côté Uruguay, le nom de Daniel Sturla circule également. Un journaliste lui a demandé il y a quelques jours s'il se voyait en pape. Voici sa réponse : « Franchement, non. Je ne me pose même pas la question. Je pense que le choix se fera ailleurs, pour des raisons géographiques, de formation et de préparation. »Le conclave marquera aussi une grande première pour HaïtiPour la première fois, un cardinal haïtien participera à un conclave. Il s'agit de Chibly Langlois, évêque des Cayes. Il a été nommé cardinal par François – comme 80 % des électeurs de ce conclave. Il ne fait pas partie des favoris, certes, mais sa présence est très symbolique. C'est la reconnaissance d'une Église longtemps marginalisée, la mise en valeur de ces « voix des périphéries » que François a tant voulu faire entendre. D'ailleurs, selon le site haïtien Rezonodwes, la question est de savoir si cette diversité inédite du collège des cardinaux pèsera dans le choix du futur pontife. Et si le nouveau pape poursuivra cette politique d'ouverture aux périphéries.L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreReprendra, reprendra pas ? En Martinique, la justice se prononcera ce mercredi sur l'interruption du transport maritime de voyageurs entre Les Trois-Îlets et Fort-de-France.
Le télescope chilien, doté d'un miroir de 39 mètres de diamètre, a pour objectif de révolutionner l'exploration, mais un complexe industriel risque d'être construit à proximité, affectant les conditions d'exploration. Dans le nord du Chili, au cœur du désert d'Atacama, le chantier du Extremely Large Telescope a débuté depuis six ans et devrait être achevé d'ici 2028. Avec ce nouveau joujou XXL, les astronomes espèrent en apprendre davantage sur les mystères les plus complexes de l'astronomie moderne, comme les trous noirs, les premières galaxies ou encore la matière noire. Mais déjà, les scientifiques s'inquiètent : un projet de méga complexe industriel pourrait voir le jour à proximité et troubler les conditions d'observations en créant de la pollution lumineuse. Naïla Derroisné, notre correspondante au Chili, a pu se rendre sur place. À la Une du Nouvelliste, en Haiti : les habitants de Petite-Rivière, en Artibonite, victimes à nouveau d'attaques des gangsLes habitants de Petite-Rivière ont été réveillés par des rafales, mercredi. L'Artibonite est encore visée par les attaques de gangs. Le bilan n'est pas encore connu, mais « il y a de nombreuses victimes civiles et parmi les forces de l'ordre », assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interviewé en direct dans notre émission. « En ligne, des vidéos montrent les chefs de gangs qui pavoisent », dit Frantz Duval. Pour fuir les attaques, les habitants ont pris le chemin du fleuve, mais « beaucoup ont péri noyé, car il n'y avait pas assez de bateaux », indique Frantz Duval.Le journaliste haïtien, au micro d'Anne Cantener, est aussi revenu sur les conditions matérielles « très très très confortables » du Conseil présidentiel de transition.Le Nouvelliste fête ses 127 ans ce jeudi 1er mai. « Nous avons de moins en moins d'annonceurs et, entre 2024 et aujourd'hui, nous avons tout perdu, comme beaucoup d'institutions en Haïti », déplore Frantz Duval, rédacteur en chef.USA : Kamala Harris sort du silenceFace aux attaques de Donald Trump contre les immigrés, les universités, les juges, les scientifiques... beaucoup ont reproché aux démocrates de rester trop silencieux. L'ancienne candidate et ancienne vice-présidente Kamala Harris a donc pris la parole hier, lors d'un discours à San Francisco.Dans ce discours, elle a « fustigé » Donald Trump, écrit le Los Angeles Times. « Au lieu d'une administration qui travaille à faire avancer les idéaux les plus ambitieux de l'Amérique, nous assistons à un total abandon de ces idéaux », a notamment déclaré Kamala Harris. Pour la démocrate, le pays est entré dans « une crise constitutionnelle » et « les contre-pouvoirs s'effritent », rapporte le journal californien. Mais Kamala Harris garde espoir : « Ce que l'on observe aussi, ce sont des Américains qui donnent de la voix et montrent leur courage », a-t-elle clamé.Néanmoins, ce discours n'a pas convaincu la presse américaine. Un discours « mordant », mais trop conventionnel, tacle Politico. D'après le média en ligne, Kamala Harris n'a donné que « peu de nouveaux détails » sur sa vision du parti démocrate et du pays, « et encore moins d'indices sur la suite de sa carrière ». Politico croit tout de même savoir que Kamala Harris réfléchit à se présenter au poste de gouverneur de Californie l'an prochain ou à nouveau à la présidence en 2028, après sa cuisante défaite. De son côté, le Los Angeles Times souligne l'ambiance dans le public hier, un accueil « tel une rock star » et le journal de s'interroger : « Comment Kamala Harris parviendra-t-elle à convertir cette bonne volonté pour la suite ? »Le Canada, terre de refuge pour les AméricainsLes plus fragiles ou les plus directement visés par l'administration Trump décident de quitter leur pays. Le Canada voisin est donc devenu un possible refuge. Comme l'a constaté notre envoyée spéciale à Toronto, Marine de la Moissonnière.À lire aussiLe Canada, nouveau refuge pour les Américains inquiets depuis le retour de Donald Trump à la Maison BlancheUn 1er-Mai sous le signe des manifestations en Colombie et au SalvadorEn Colombie, le président de gauche Gustavo Petro avait appelé mercredi à voir « des millions » de Colombiens dans la rue pour ce 1er-Mai. Le chef d'État colombien soumet ce jour au Sénat les 12 questions de sa consultation populaire sur le travail. Exemple de question listé par le journal El Tiempo : « Êtes-vous d'accord pour que le travail le dimanche et les jours fériés soient payé double ? » Le Sénat aura ensuite un mois pour autoriser ou non ce référendum. El Tiempo anticipe donc des semaines de « mouvements et de calculs politiques » car ni l'opposition ni le gouvernement n'ont une majorité au Congrès.Au Salvador, de nombreux syndicats et partis ont appelé à manifester contre le président Bukele. « Ces deux derniers mois, la classe ouvrière a été frappée de plein fouet », dit le mouvement pour la défense de la classe ouvrière au journal El Salvador. Les manifestants protestent contre le licenciement de plus de 20 000 travailleurs du secteur public, le déplacement forcé d'habitants des zones rurales pour des projets immobiliers, les obstacles à la liberté de se syndiquer, mais aussi des salaires trop bas et, enfin, un système d'éducation et de santé publique à la traine.Bolivie : nouvel épisode du feuilleton judiciaire autour de l'ancien président Evo MoralesLe journal bolivien Los Tiempos donne donc la parole à l'avocat d'Evo Morales. D'après lui, « la justice est en train d'être rendue ». Mais, nous dit La Razon, le Tribunal suprême de justice s'indigne de cette décision qui permet, dit-il, « aux citoyens poursuivis pour pédophilie de se moquer de la justice. Nous devons protéger nos enfants ». Et le média Infobae nous apprend que le Conseil de la magistrature bolivien a lancé une enquête disciplinaire contre la juge à l'origine de cette décision. Une juge, souligne La Razon, proche d'Evo Morales. Cette juge a demandé à poursuivre l'enquête, mais dans le département de Cochabamba, le fief d'Evo Morales.La Razon rappelle qu'il y vit dans une maison barricadée, protégée par ses soutiens, pour empêcher son arrestation. Et d'après InfoBae, Evo Morales, pourtant inéligible, compte déposer une candidature présidentielle dans deux semaines à La Paz.
PRESS REVIEW: Tuesday, 29 April: Spanish and Portuguese press are covering the huge blackout which has caused chaos among locals. Papers look at who to blame, and how to make the most of a “medieval” lifestyle. Also, the International Consortium of Investigative Journalists published a report highting how China represses dissent abroad. And, Sports fans look forward to a Champions' League game this evening. Finally, a student in Japan has to be saved from Mount Fuji, twice. The massive black out in Spain and Portugal, is on all the front pages in Spain and Portugal. La Razon's calls it total chaos and warns that people will still have to wait a few hours before power is completely restored. ABC calls it “el gran apagon” or the big blackout. La Vanguardia headlines simply with "Spain blacked out". In Portugal, the Jornal de Noticias says it is an Iberian Blackout, and blames the Spanish for it. The Portuguese paper Negocios says that the country is “close to a nervous breakdown” as people are so exasperated by the standstill.Some papers are trying to understand whose fault it is. For the Spanish paper La Razon, blame lies with Spain's President Pedro Sanchez. El Pais meanwhile, points the finger at “shortcomings in the connection between the Iberian Peninsula and the European electricity grid”. Sky News published an analysis piece looking at how electricity grids fail, and why restoring them is a nightmare. It says that a single localised event is unlikely to be the cause.The news has not only been negative, some coverage has been looking at how people spent their time without power. Publico has a report on tram drivers, whose trams were left stuck in the middle of the street. They reportedly spent their time eating feta and playing cards. El Mundo celebrates a “happy and outrageous day in the Middle Ages”. The Guardian celebrates the community spirit on display in the streets of Madrid.Also, a report published Monday by the International Consortium of Investigative Journalists sheds light on China's tactics to silence critics. They say they have discovered a “machinery of repression”.Anticipation is building for the first leg of the Champion's League semi-finals between PSG and Arsenal. The French paper Aujourd'hui en France says it is Go time. Meanwhile L'Equipe talks of an explosive challenge as they face off with the Gunners. The Star says Arsenal need to go in all guns blazing. The Mirror finally, hopes that Arsenal's head coach Mikel Arteta, will be able to make history.The Tokyo Weekender brings us news that a university student was rescued from Mount Fuji twice in four days. Unfortunately, he realised he had lost his phone during the process, so he went back up, only to have to be saved, again, after suffering from severe altitude sickness.You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
SERIE: LA ESPERANZA EN EL CRISTIANO6 CONFERENCIAS5 LA VIDA LA RAZÒN DE LA ESPERANZAHay esperanza de la salvación solamente mientras el individuo vive, todas las oportunidades para la salvación están en este lado del sepulcro. Cuando la vida en esta tierra termina, el alma y el espíritu, de los muertos inicuos o justos, no tienen más participación terrenal, al menos en esta época.
La volonté du président Trump d'imposer dès la semaine prochaine des taxes punitives sur les voitures importées aux États-Unis suscite la stupeur de ses partenaires commerciaux et percute les perspectives de tout le secteur. Le New York Times rappelle que près de la moitié des voitures vendues aux États-Unis sont importées tout comme environ 60% des pièces détachées, ce qui veut dire mathématiquement que les prix vont augmenter de manière significative alors que l'inflation a déjà renchéri le prix des voitures et des camions pour le consommateur américain. Le Washington Post avance un chiffre : le prix moyen d'une voiture aux États-Unis est de 50 000 dollars et ces nouveaux droits de douane pourraient ajouter 10 000 dollars à l'addition. Ce qui prouve, poursuit le journal, que le président américain, pourtant élu par nombre de ses partisans pour lutter contre l'inflation, est prêt à se mettre dans une position plus à risque vis-à-vis de son électorat que lors de son premier mandat. Le journal parle aussi d'un coup de tonnerre pour l'industrie automobile qui emploie plus de 3 millions d'Américains dans ses usines, magasins et entrepôts à travers le pays. Cela ajoute de l'incertitude dans un marché qui n'en avait pas besoin, estime de son côté le NY Times. « Signalgate » : Qui est Jeffrey Goldberg, le rédacteur en chef de The AtlanticLe «Signalgate», c'est le scandale autour de la messagerie non sécurisée qui continue d'agiter l'administration Trump. Le président américain a dénoncé une chasse aux sorcières tout en niant la gravité de faille de sécurité qui a permis à un journaliste américain d'assister, sur la messagerie Signal, à la planification d'une opération militaire contre les Houthis au Yémen. Et ce journaliste n'est pas n'importe qui : il s'agit du rédacteur en chef du prestigieux magazine The Atlantis, devenu depuis quelques jours la cible d'attaque de Donald Trump et de ses proches. Achim Lippold nous dresse son portrait. Haïti : Le secrétaire d'État américain, Marc Rubio, rencontre le président du CPT en JamaïqueFrantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste nous parle de la visite de Marc Rubio, le secrétaire d'État américain en Jamaïque. Il s'est entretenu avec le président du Conseil présidentiel de transition Fritz Alphonse Jean sur un appui à la mission multinationale de sécurité dirigée par le Kenya. Marc Rubio a conscience que la force n'est pas suffisamment importante pour affronter les gangs lourdement armés, et tente de mobiliser un soutien régional pour obtenir des financements qui permettraient d'élargir la mission. Kristi Noem, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure se met en scène dans une prison au SalvadorLa visite au Salvador de la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure n'est pas passée inaperçue. Kristi Noem s'est mise en scène dans une vidéo sinistre filmée à la prison de haute sécurité du CECOT où sont incarcérés plus de 200 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et soupçonnés d'appartenir à un gang. La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure pose devant des grilles où sont enfermés des prisonniers alignés, têtes rasées et tatouages apparents, qui sont utilisés comme décor. Elle dit vouloir remercier le président du Salvador pour sa coopération et veut avertir les personnes qui souhaiteraient venir de manière illégale aux États-Unis pour commettre des crimes envers les Américains : «Vous serez poursuivis et cet endroit fait partie des outils à notre disposition », prévient-elle.Le CECOT, cette prison haute sécurité située au Salvador, dont elle a visité les installations, a été construite par le gouvernement de Nayib Bukele pour détenir les membres de gangs peu de temps après l'instauration de l'état d'urgence, rappelle le journalEl salvador. Les 238 Vénézuéliens expulsés des États-Unis sont soupçonnés d'être liés au gang Tren de Aragua, mais nombre d'entre eux disent n'avoir rien à voir avec cette organisation criminelle classée parmi les groupes terroristes par Washington.Le quotidien rappelle aussi l'accord conclu entre les États-Unis et le Salvador, Washington a versé un coût approximatif de 20 000 dollars par prisonnier pendant un an, soit 6 millions de dollars par an au gouvernement de Bukele qui, en échange, est d'accord pour partager les informations recueillies sur les détenus. Argentine : les inondations de Bahia Blanca, signes du changement climatiques C'était, il y a trois semaines, en Argentine : la ville portuaire de Bahia Blanca, située à près de 600 kilomètres au sud de Buenos Aires, subissait de plein fouet d'importantes inondations.En quelques heures, près d'une année de pluie est tombée. Des inondations dévastatrices qui ont touché plus de 300.000 personnes, et fait au moins 16 morts.Le World Weather Attribution (WWA), un réseau de scientifiques international, publie aujourd'hui une étude sur cet évènement climatique extrême. Et l'organisation établit un lien probable avec le réchauffement climatique. Juliette Pietraszewski nous en dit plus et Théo Conscience interroge les Argentins à Buenos Aires sur ce qu'ils pensent de la politique climatique de leur dirigeant, Javier Mileï. Bolivie : l'état d'urgence déclaré après des inondations qui ont touché près de 200 municipalitésL'ensemble des 9 départements du pays a été frappé par ces intempéries, que les experts attribuent au changement climatique. Des villages entiers ont été engloutis, La Razon cite un rapport qui parle de près de 380 000 familles touchées, le bilan humain est lui monté à 51 morts. Des précipitations intenses que le pays n'avait pas connues depuis 40 ans alors que la Bolivie se trouve dans un moment compliqué, poursuit le journal.Dans le Correo del Sur, la photo à la Une montre des champs engloutis par les eaux et des hommes en train de construire des digues, bottes au pied.Le président Luis Arce a récemment débloqué la somme de 75 millions de dollars pour faire face à ce type de catastrophes naturelles. Les autorités boliviennes assurent qu'elles n'abandonneront pas les familles qui se trouvent confrontées à cette situation dramatique. L'actualité des Outre-MerEmma Jaconelli de la 1ère évoque la revalorisation aux Antilles des sargasses, les algues polluantes.
Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse, évoque la mort d'un jeune homme tué par une balle perdue ce lundi (17 mars 2025) dans les environs de Delmas 75. Son identité demeure inconnue. Cela s'est produit durant l'inhumation de deux frères, membres des Forces armées d'Haïti (Fad'h) assassinés à leur domicile à Delmas 30, le 25 février 2025, lors d'un assaut des membres de la coalition Viv Ansanm. Gotson Pierre rappelle que les victimes de balles perdues augmentent, elles constituent 40% des victimes dans ce contexte sécuritaire de plus en plus pesant. (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Un jeune homme tué d'une balle perdue, en marge des obsèques de deux frères militaires assassinés à Delmas 30).Les médias sont également de nouveau visés par les gangs armés, Les locaux de Télé Pluriel ont été pillés et incendiés, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 mars 2025, à Delmas 19, peut-on lire dans Alterpresse (AlterPresse | Haïti-Criminalité : Télé Pluriel, un autre média saccagé par les bandits armés à Port-au-Prince).Dans ce contexte, MSF annonce suspendre ses activités au Centre d'urgence de Turgeau après une attaque armée contre un convoi évacuant son personnel. L'accès aux soins est rendu de plus en plus difficile au sein de la capitale Port-au-Prince, où la plupart des hôpitaux ont été vandalisés par les gangs. Pour le diplomate Pierre Richard Cajuste qui s'exprime dans le journal (AlterPresse | On peut sortir de la crise en Haïti si on y met de la bonne volonté !), la politique haïtienne doit être repensée et pratiquée autrement en formulant « un pacte de gouvernabilité entre les forces sociales ».Cette démarche devrait constituer « la pierre angulaire de toute transition réussie ». Trump défit la justice en expulsant 200 migrants vénézuéliensAux États-Unis, l'expulsion de 200 migrants vénézuéliens accusés d'être membres du gang Tren de Aragua met le feu aux poudres. Ils ont atterri à bord de 3 avions, ce lundi (17 mars 2025), au Salvador où ils ont été incarcérés dans une prison de haute sécurité. Pour le président vénézuélien « c'est la plus grande agression subie par un pays d'Amérique latine et des Caraïbes ». « Nos migrants ne sont pas des terroristes, ce ne sont pas des criminels, ce ne sont pas des assassins », a-t-il ajouté.Le président américain a ignoré une décision d'un juge fédéral, peut-on lire dans le New York Times.Ce dernier a ordonné une suspension de 14 jours de toute expulsion et a demandé aux avions qui transportaient les Vénézuéliens de faire demi-tour. Les vidéos des autorités salvadoriennes montrent ces 200 migrants descendre de l'avion, enchaînés et être conduits dans le centre de détention pour terroristes de Tecoluca.Le ton est monté quand les avocats du gouvernement américain ont appelé au renvoi de ce juge et ont refusé de répondre à ses questions, révèle le Washington Post.Donald Trump a invoqué une loi sur les étrangers et la sédition datant de 1798, elle permet au président américain d'arrêter ou d'expulser des citoyens d'une nation ennemie en temps de guerre, et elle n'avait été utilisée jusqu'à présent qu'à trois reprises, notamment pendant les deux guerres mondiales.Après cet ultime épisode de tensions entre le chef de la Maison Blanche et le département de la justice, les États-Unis sont au bord d'une crise constitutionnelle, estime le New York Times ; et certains experts pensent que cette hostilité de la part de l'administration américaine envers les juges et leurs décisions marque une rupture dans le fragile équilibre des pouvoirs aux États- Unis. Pérou : de nouvelles violences malgré l'état d'urgenceAu Pérou, l'état d'urgence est décrété à partir de ce mardi (18 mars 2025) pour 30 jours, dans la capitale Lima et dans la province voisine de Callao, après l'assassinat par balle d'un chanteur populaire par une bande criminelle. Le gouvernement a annoncé déployer les forces armées en soutien à la police. La Republica fait état de 2 nouveaux meurtres la nuit dernière, celui d'une chauffeuse de bus abattue par deux hommes à moto la nuit dernière et d'un homme ramassant des déchets sur le bord de la route.Depuis janvier 2025, plus de 400 meurtres liés à la violence urbaine ont été recensés à travers le pays. Pour la presse locale, il s'agit du chiffre le plus élevé des vingt dernières années.Le journal La Razon explique que des voix s'élèvent au Congrès pour dénoncer cette escalade de la violence et pour demander la démission du ministre de l'Intérieur, Juan José Santiváñez, sans quoi une motion de censure sera présentée dans les prochaines heures.Dans son reportage, à Lima, Martin Chabal a recueilli pour RFI les réactions des Péruviens à l'instauration de l'Etat d'urgence dans le pays. En Argentine, la confiance rompue avec la population à la veille d'une nouvelle manifestation Une nouvelle manifestation aura lieu ce mercredi (19 mars 2025) en Argentine dans les universités, dans un contexte de défiance envers le président Mileï. Clarin revient sur les violences lors d'une manifestation à Buenos Aires en soutien aux retraités mercredi dernier. La société argentine a toutes les raisons d'être en colère, souligne le journal qui égrène une longue liste de dysfonctionnements : «une insécurité déchaînée et croissante, une justice bridée, une dégradation de l'éducation, un manque de respect des règles, une société fragmentée et de plus en plus inégalitaire, et une méfiance généralisée dans les institutions». Cette confiance est pourtant la clé de la cohésion sociale.La Nacion parle d'un moment crucial pour Mileï et pour le pays, avec des élections régionales qui se profilent dans les semaines à venir. Pour le quotidien, le problème numéro un de l'Argentine reste l'inflation qui est toujours à 67% sur ces 12 derniers mois. Beaucoup de personnes sont exclues du marché du travail et l'économie informelle se développe, c'est là que l'inflation devient particulièrement nocive, poursuit la Nacion, pour des personnes qui n'ont aucune possibilité de recourir à un syndicat pour demander une hausse de salaire. La pauvreté elle atteint 35% de la population, sa réduction est pourtant liée directement à la lutte contre l'inflation. Bolivie : des enregistrements audios de communautés autochtones dévoilées En Bolivie, les archives nationales ont récupéré plus de 150 enregistrements audios de communautés autochtones, datant du siècle précédent. Ces prises de sons, réalisées par des chercheurs en mission en Bolivie, étaient jusqu'à présent conservées en France par le Centre de recherche en ethno-musicologie. Des ambiances, des chants, des compositions musicales... c'est un vrai trésor mémoriel puisque ce sont les vestiges de traditions orales, de cérémonies musicales qui ont parfois disparu. Nils Sabin s'est rendu aux archives boliviennes pour RFI à La Paz. L'actualité des OutremerTessa Grauman évoque la visite en Martinique du ministre des Outre-Mer, Manuel Valls.
Mensaje del Domingo 16 de Febrero de 2025
Dr. Lisa DeFrank-Cole is Director and F. Duke Perry Endowed Professor of Leadership Studies at West Virginia University, widely known for her academic and practical expertise in women's leadership. A leadership coach and author of the award-winning textbook Women and Leadership, Lisa overcame many stereotypes as a first-generation college graduate from Appalachia to reach where she is today. WV Living magazine named her a “Wonder Woman” in 2019, celebrating her for defying barriers and working towards uplifting West Virginia. She has 20+ years of experience working with academic and government institutions in West Virginia, including the Governor's Office. As a Fulbright Specialist Scholar, she taught women in Bahrain about leadership and empowerment. Lisa has also conducted leadership workshops for women in Saudi Arabia. Lisa's insights on leadership have appeared in outlets including Forbes, London School of Economics Blog, La Razon daily newspaper in Spain, and KDKA Radio in Pittsburgh.More Info: Dr. Lisa DeFrank-ColeBook: Women and Leadership: Journey Toward EquitySponsors: Master Your Podcast Course: MasterYourSwagFree Coaching Session: Master Leadership 360 CoachingSupport Our Show: Click HereLily's Story: My Trust ManifestoSupport this show http://supporter.acast.com/masterleadership. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
RAB YOSEF CAMAJI- LA RAZON by FOOD 4 OUR SOUL
La poudre de la présidentielle retombe et le constat s'impose : les républicains ont écrasé la course à la Maison Blanche grâce à leur discours sur le pouvoir d'achat. Analyse de la presse américaine et commentaires de nos invités sur l'avenir de la relation entre Washington, l'Amérique latine et Haïti. C'est la bête politique qui a gagné, et « c'est le plus stupéfiant retour en force de l'histoire américaine », nous dit le Wall Street Journal. Celui d'un Donald Trump « vu comme le seul politicien capable de prendre soin des Américains ». À tort ou à raison, malgré ses coups de menton, malgré sa nature agressive, observe le Boston Globe, « il vient d'être associé par une très solide majorité d'électeurs à la prospérité économique et à la stabilité mondiale ». Et c'est peut-être CNN, la chaîne anti-trumpiste par excellence, qui le résume le mieux : « cette élection, c'est la revanche du type normal, du mec qui bosse, de l'anonyme qui a été meurtri, insulté, méprisé. Non, ces gens ne sont pas des déchets, ce ne sont pas des nazis. Juste des gens qui travaillent, qui essaient de s'en sortir, et à qui on a dit de la fermer quand ils ont osé se plaindre des choses qui n'allaient pas dans leur vie ». Face au retour de Trump, l'attentisme sud-américainO Globo, le grand quotidien brésilien de Rio, n'en attend pas grand-chose, « parce que l'Amérique latine, y lit-on, n'est pas vraiment la priorité des États-Unis ». Ce que montre la résurrection de Donald Trump, « c'est que la gauche est désormais perçue, que ce soit au Brésil ou aux États-Unis, comme un instrument d'oppression sociale au service des élites. Et que le soutien affiché du président Lula à Kamala Harris était une erreur politique et diplomatique ». Pour La Nación, en Argentine, la victoire de Trump sonne comme une validation idéologique pour de nombreux dirigeants d'extrême-droite, et pour Javier Milei en premier lieu. « Le président argentin s'estime projeté de plusieurs places en avant », dans le même sac que l'Italienne Giorgia Meloni ou le Hongrois Viktor Orbán. Le dernier mot pour le journal La Razon au Mexique, pour qui ce scrutin signe l'échec des gouvernements populistes d'Amérique latine, « du chavisme dirigé par Nicolas Maduro, de la dictature de Daniel Ortega au Nicaragua ou de celle héritée de Díaz-Canel à Cuba, qui ont appauvri la région, expulsant des millions de personnes vers les pays voisins et vers les États-Unis. Et c'est précisément l'arrivée de personnes désespérées, dont beaucoup ont été victimes des gangs, du narcotrafic, de la traite d'êtres humains, ce sont ces arrivées qui ont fini par excéder l'électeur américain moyen qui a donné à Trump un second mandat. » Le Mexique inquiet de la future politique migratoire mise en place à WashingtonDonald Trump a martelé pendant sa campagne qu'une fois élu, il lancerait un plan d'expulsion massif pour organiser le départ d'un million de migrants. Gwendolina Duval, notre correspondante à Mexico, rappelle qu'environ 5 millions de Mexicains sans-papiers résident aux États-Unis et que le Mexique subit déjà les conséquences d'une politique migratoire américaine très restrictive depuis l'entrée en vigueur d'un décret pris par Joe Biden au mois de juin 2024.À lire aussiÉtats-Unis: Biden durcit la politique migratoire à la frontière mexicaine avant l'élection présidentielleL'autre sujet important, souligne Gwendolina Duval, c'est l'économie. Le Mexique et les États-Unis sont extrêmement dépendants l'un de l'autre en tant que premiers partenaires commerciaux réciproques. Et tout le monde, au Mexique, a en ligne de mire la révision de l'accord de libre-échange signé entre Mexico et Washington, qui doit intervenir en 2026. À cause de la politique protectionniste de Donald Trump, les autorités mexicaines craignent que ce processus de révision, censé n'être qu'une relecture, ne se transforme en renégociation. Le grand invité : Kevin Parthenay, professeur de Science politique à l'Université de Tours, spécialiste des Relations internationales latino-américainesQuelles relations à venir entre Washington et Mexico, alors que deux chefs d'État nouvellement élus, Claudia Sheinbaum au Mexique et Donald Trump aux États-Unis, vont devoir travailler ensemble ? Kevin Parthenay s'attend à une certaine stabilité compte tenu des intérêts économiques réciproques des deux pays. Mais souligne que l'aspect migratoire pourrait crisper les échanges, dans la mesure où, durant son premier mandat, Donald Trump avait tenté de déléguer la gestion des migrations à son voisin mexicain, le chargeant plus ou moins ouvertement de s'adresser à tous ses homologues latino-américains afin de protéger la frontière sud des États-Unis d'une pression migratoire trop importante.Cette sorte d'externalisation de la gestion de la question migratoire a sonné comme une charge très lourde pour le Mexique, avec l'emploi de ressources considérables aussi bien sur les plan politique, qu'économique ou humanitaire. Il faudra voir, note Kevin Parthenay, à quel point Claudia Sheinbaum acceptera de reproduire ce schéma et quelles seront ses marges de manœuvre, si Donald Trump tente de poursuivre dans cette voie. Trump 2.0, quelle voie diplomatique pour l'Amérique latine ?Sur le plan de la diplomatie continentale, Kevin Parthenay signale que les premiers dirigeants latino-américains à s'être empressés de féliciter Donald Trump, se classent dans le camp conservateur, voire populiste, et que leur positionnement répond à une logique de proximité avec le futur occupant de la Maison Blanche : un cadre économique très libéral et une orientation « pro-business », qui ne craint pas de soutenir certains régimes, sans trop en regarder la nature démocratique.C'est aussi, ajoute Kevin Parthenay, une manière pour eux de se libérer d'un stigmate associé au mandat Biden, dont l'administration a beaucoup jugé la qualité des démocraties latino-américaines, allant même jusqu'à organiser des « sommets de la démocratie » en se gardant d'inviter certains États et n'hésitant pas à les froisser. Les dirigeants de ces pays savent qu'en la personne de Donald Trump, ils retrouvent un allié de poids et que le stigmate lié à un système démocratique qui ne fonctionne pas si bien sera complètement levé.Il y a aura aussi beaucoup d'enjeux à contempler du côté des partenaires de Washington actuellement dirigés par des partis de gauche, comme le Brésil. Ces dernières années, expose Kevin Parthenay, le président brésilien Lula a essayé de repositionner le Brésil sur la scène internationale et de muscler le rôle qu'il entend jouer sur le continent, cultivant ses alliances en Amérique latine, et se présentant en outre comme une sorte de leader du « Sud global » en jouant de ses liens avec l'Afrique et l'Asie. La variation du pouvoir à Washington va obliger Lula à nuancer sa stratégie, car il s'était singularisé comme, schématiquement, un trait d'union entre l'Occident et les États du Sud. Or, cette approche va se complexifier avec le retour au pouvoir d'un Donald Trump qui ne répond qu'à ses propres intérêts et porte en étendard sa dynamique protectionniste et isolationniste, conclut Kevin Parthenay. Haïti dans l'expectative Comme chaque jeudi, Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, le quotidien haïtien de référence, s'entretient avec Anne Cantener de l'actualité haïtienne, et en ce lendemain d'élection, la nette victoire de Donald Trump face à Kamala Harris occupe largement la classe politique à Port-au-Prince.À ce jour, rappelle Frantz Duval, des centaines de milliers d'Haïtiens sont présents sur le sol américain et risquent d'être déportés, si l'on se fie aux déclarations de campagne de Donald Trump. Et ces expulsions auraient des conséquences très concrètes, puisque les Haïtiens de la diaspora, qui vivent et travaillent aux États-Unis, sont aujourd'hui les premiers soutiens économiques d'Haïti : plus de 4 milliards de dollars par an de transfert sans contrepartie.Attention aussi, prévient Frantz Duval, à la bonne tenue de la MMAS, la force multinationale déployée en Haïti pour appuyer la lutte de la police haïtienne contre les gangs. À ce jour, seuls les États-Unis financent, soutiennent, portent et arment la MMAS, mais l'on sait que le président Trump n'est pas favorable aux missions à l'étranger. Même si les États-Unis n'ont pas de policiers ou de militaires sur le terrain en Haïti, c'est Washington qui a les clés du portefeuille et il y a de quoi s'inquiéter. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLE conflit à EDF-Guadeloupe va peut-être enfin trouver une issue ce jeudi (7 novembre 2024) à Paris !
Dans le nord de l'enclave palestinienne, « depuis deux jours, personne ne sort », explique au Monde un journaliste palestinien. Les habitants sont « abandonnés à leur sort », « les secours n'atteignent plus ces zones, après avoir été menacés », raconte le journal français. Une situation d'autant plus difficile à documenter que « la plupart des reporters palestiniens ont fui vers le sud depuis un an »... Et les journalistes étrangers n'ont pas le droit d'entrer à Gaza depuis le 7 octobre 2023.En un an, seule une reporter occidentale a pu entrer dans l'enclave. L'anglo-américaine Clarissa Ward, pour CNN. Libération dresse son portrait ce matin. En décembre dernier, elle avait « bravé le blocus informationnel » et passé « trois petites heures » à Gaza, offrant « des plans à la volée d'un territoire dévasté par les frappes de l'armée israélienne ».Clarissa Ward est devenue « le visage du journalisme occidental en zone de guerre », avec la patte CNN : elle « au premier plan, [...] une mise en scène un brin sensationnaliste qui permet surtout de capter l'attention du public américain ». Elle estime « jouer le rôle de traductrice entre ces deux mondes. Si j'arrive, dit-elle, à faire comprendre à un téléspectateur américain ce que ça fait de vivre en Afghanistan, j'ai réussi mon boulot ».À lire aussiLe conflit à Gaza omniprésent au Prix Bayeux des correspondants de guerre 2024Géorgie : les tensions restent vives après les législativesRêve Géorgien, parti au pouvoir devenu proche du Kremlin, a remporté ce scrutin entaché d'irrégularités. L'opposition et la présidente ont dénoncé des fraudes. Des milliers de personnes ont manifesté lundi 28 octobre 2024 dans la capitale, Tbilissi. Ce scrutin est « une nouvelle patate chaude dont l'Europe se serait bien passée », analyse Le Figaro pour qui « laisser tomber la Géorgie aux mains du maître du Kremlin serait un nouveau signe d'abandon pour l'Ukraine ».Pour le journal suisse Le Temps, « la Géorgie hypothèque son avenir européen », après ces élections« entachées d'irrégularités ». L'éditorialiste du Guardian rapporte qu'un ami « dévasté » lui a écrit, par texto, « qu'il avait l'impression de s'être réveillé en Russie ».Les journaux commentent également le choix du Ballon d'Or« Le Ballon d'Or élève deux fois le football espagnol », se félicite El Pais. Chez les femmes, Aitana Bonmati du Barça conserve son titre. Chez les hommes, le choix de Rodri a surpris la planète foot, beaucoup s'attendaient au sacre de Vinicius, du Real. Rodri, « milieu de terrain colossal, sans magie, mais aux performances et à la stabilité énormes », décrit El Pais. « Un Ballon d'Or qui revendique la normalité » rebondit La Razon.Les jurés « ont choisi de distinguer l'intelligence, la justesse et le sens collectif plutôt que les statistiques », se félicite L'Équipe qui ajoute qu'ainsi, le Ballon d'Or « cess[e] d'ériger les attaquants en rois du monde » alors que le Real, mauvais joueur, a boudé la cérémonie.À lire aussiBallon d'Or 2024: Rodri roi surprise, Vinicius et le Real Madrid dauphins vexés
En Haïti, crise ouverte entre le gouvernement et le Conseil présidentiel de transition. Ce mercredi 16 octobre 2024, Leslie Voltaire, le président du Conseil, a écrit officiellement au Premier ministre Garry Conille pour opérer, ensemble, un remaniement ministériel. La crise est inédite, explique Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. Quelques heures avant la lettre de Leslie Voltaire, le Conseil des ministres s'était réuni et avait adopté une résolution pour apporter leur soutien à la ministre des Affaires étrangères – car le président Voltaire « ne le cache pas, il veut sa tête », alors que « le Premier ministre Conille ne le cache pas non plus, il veut garder son ministre des Affaires étrangères ». Selon la Constitution haïtienne, seul le Parlement peut renvoyer un ministre, sauf entente entre le président et le Premier ministre. Or, il n'y a ni entente ni Parlement, d'où ce blocage complet. Kamala Harris sur Fox NewsKamala Harris est sous pression, écrit leWashington Post, pour élargir son audience aux Républicains et aux conservateurs alors que la présidentielle approche. D'où cette interview sur Fox News, une chaîne qui soutient Donald Trump. Et l'entretien fut animée : « Elle était venue pour une interview, elle a eu un débat », titre le New York Times. Le quotidien remarque que l'interviewer, Bret Baier, a, à plusieurs reprises, insisté sur les thèmes qu'utilise Donald Trump pour attaquer la vice-présidente, comme l'immigration. Mais il n'a pas laissé la possibilité aux téléspectateurs de Fox, « que cela intéressait certainement », d'entendre les réponses de la candidate puisque, écrit USA Today, il lui a constamment coupé la parole. Pour le quotidien conservateur Washington Times, c'est au contraire Kamala Harris qui a « à plusieurs reprises éludé les questions, passant souvent à des attaques virulentes contre Donald Trump ».Quoi qu'il en soit,USA Today estime qu'en décidant d'aller sur Fox News, la candidate a montré qu'elle était « nettement plus courageuse que Donald Trump », qui a, lui, annulé une interview sur CBNBC, préférant faire des interviews comme celle du mercredi sur la Fox, où « de gentilles questions » lui ont été posées devant un public de supporters. 38 ans de prison pour l'ancien chef de la lutte contre la drogue au MexiqueGenaro García Luna a été condamné à New York, aux États-Unis, à 38 ans de prison et une amende de deux millions de dollars pour trafic de drogue, crime organisé et mensonge aux autorités américaines, détaille La Razon. Excelsior affirme que « Genaro García Luna est un miroir dans lequel le pays peut se regarder et voir le reflet de ses institutions ». La Razon insiste sur le fait que « la justice des États-Unis a trouvé le moyen déclarer quelqu'un coupable en se basant sur les témoignages de criminels ». Des témoignages toujours importants pour avancer dans les enquêtes, mais qui doivent s'accompagner de preuves matérielles. Or, dans le cas de Genaro García Luna, il n'y en a aucun, insiste Excelsior, qui voit dans ce procès l'ouverture de la boîte de Pandore : il en annonce de nombreux autres menés de la même manière. Milenio se demande d'ailleurs quel policier, quel procureur, quel militaire souhaitera collaborer avec les institutions américaines après les arrestations et jugements de responsables mexicains aux États-Unis ces dernières années Canada : Justin Trudeau auditionnéAu Canada, le Premier ministre était auditionné ce mercredi (16 octobre 2024) par le comité d'enquête sur l'influence étrangère à propos des révélations ayant mené à l'expulsion de six diplomates indiens. Il accuse le gouvernement de New Delhi d'être impliqué dans l'assassinat du militant sikh Hardeep Sing Nijjar. Justin Trudeau persiste et signe : « Des diplomates recueillaient des informations sur des opposants ou du moins des gens en désaccord avec le gouvernement Modi. Des renseignements ensuite transmis au plus haut niveau du gouvernement indien, qui à son tour les donnaient à des gangs pour commettre des actes de violence contre des Canadiens au pays. » Maïka Sondarjee, une professeure en Relations internationales interrogée par la correspondante de RFI Pascale Guéricolas, estime que cette défense vigoureuse des sikhs est peut-être un calcul électoral : « dans le cabinet des ministres de Monsieur Trudeau, il y a toujours eu au moins un ministre d'origine sikh. Pour le Parti libéral du Canada, le groupe d'électeurs sikhs est très important. » Au Brésil, un racisme systémique sur les réseaux sociauxLe racisme systémique qui règne au Brésil, selon Amnesty international, est aussi présent sur les réseaux sociaux. Ce « racisme algorithmique » n'est pas facile à chiffrer mais il est bien réel, explique la correspondante de RFI Sarah Cozzolino, qui a joint l'influenceuse Monique Correa. Monique Correa est noire, et elle a posté des femmes blondes sur Instagram pour tester l'algorithme. Ses chiffres ont alors augmenté, « comme par magie. » Elle accuse la plateforme de moins distribuer son contenu à ses abonnés en raison de sa couleur de peau. Et raconte : « les marques ont commencé à me bloquer à cause de mes prises de position. Elles ne m'ont plus contactée, car j'étais vue comme ‘la Noire en colère', j'étais considérée comme trop militante, quelqu'un qui parle trop, qui pose problème. J'ai dû rentrer dans le moule, parce que ça affectait trop mon travail et mes revenus. » En Argentine, manifestations pour l'université publiqueEn Argentine, les étudiants d'universités publiques ont organisé ce mercredi, avec leurs professeurs, des cours dans les rues, avant une marche aux flambeaux dans la soirée. Ils protestent contre les coupes budgétaires, et on peut voir, en Une de El Dia, une foule qui, en long cortège, défile dans une rue de Buenos Aires : « Le feu des bougies illuminait les visages des étudiants et des employés qui tenaient un grand drapeau argentin sur lequel on pouvait lire : ‘Unité pour l'éducation publique' », raconte Pagina 12. Cette marche aux flambeaux, c'était « une des mesures du plan de lutte visant à récupérer les salaires des enseignants et des non-enseignants et à exiger davantage de fonds dans le budget 2025 ». Il s'agissait aussi de protester contre les violences : dans l'université de Quilmes, un groupe de provocateurs libertariens (comme Javier Milei) a attaqué une assemblée d'étudiants et d'enseignants avec du gaz poivré, une violence, estime Pagina 12, « amplifiée par les insultes du président Milei ». Le journal de La PremièreEn Martinique, signature mercredi soir d'un accord sur une baisse des prix, qui n'a pas changé grand-chose à la position des uns des autres : pour l'État, la Collectivité Territoriale et la grande distribution, c'est « historique » ; pour le mouvement à l'origine de la contestation, c'est… nul et non avenu.
La ministre haïtienne des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, est à Paris. Lundi 14 octobre, elle a retrouvé ses anciens collègues de l'Unesco où elle dirigeait la délégation haïtienne avant d'être nommée au gouvernement de transition. Et a tenu un discours très fort. À l'occasion du Conseil exécutif de l'Unesco, Dominique Dupuy a lancé, lundi, un vibrant appel à l'aide face aux désastres que traverse Haïti : « Chez moi, chaque nuit est une loterie de carnage où la vie perd sans cesse », a insisté Dominique Dupuy : « Je vous implore de ne plus détourner le regard de mon pays. Ne rien faire ferait de vous comme de moi des complices de l'inacceptable, des co-auteurs d'un nouveau "jamais plus". »Combats et expulsionsToujours en Haïti, Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse, revient sur les tirs nourris entendus, lundi, dans les quartiers dans la périphérie est de Port-au-Prince, des « opérations conjointes de la police et de la force multinationale, qui se seraient soldées par la mort de vingt bandits et plusieurs blessés, dont un chef de gangs », selon la police.Autre sujet, les expulsions massives d'Haïtiens par la République dominicaine depuis le début du mois. Des milliers de migrants arrivent à la frontière et « la prise en charge est toujours approximative », raconte Gotson Pierre. Dans un article publié il y a quelques jours, AlterPresse rapportait de sérieux « doutes sur l'efficacité de l'action diplomatique haïtienne face à ces rapatriements massifs » : les milieux diplomatiques craignent que s'adresser à l'Organisation des États américains, comme l'a fait Haïti, ne produisent pas de résultats probants. Selon ces diplomates, Port-au-Prince « pourrait approcher des pays amis proches de la République dominicaine et sensibles à la cause haïtienne, comme l'Espagne, le Brésil et le Mexique, pour rechercher un arbitrage et faire cesser ces déportations ».Aux États-Unis, des États-clé toujours très disputésLe correspondant de RFI à Washington Guillaume Naudin revient comme tous les mardis sur les évènements qui ont marqué la campagne américaine depuis une semaine. Avec la nécessité de convaincre les électeurs des États-clé, alors que les scores seraient, selon les sondages, de plus en plus serrés.Guillaume Naudin se penche sur le cas de la Pennsylvanie, le plus important de tous les États qui peuvent faire basculer l'élection, avec ses 19 grands électeurs. Donald Trump est allé à Oaks, près de Philadelphie, pour une réunion publique où il a pris des questions du public. Mais après quelques questions et des malaises dans la salle, il a arrêté l'exercice, restant quand même sur le podium pour écouter la bande musicale proposée par son équipe de campagne, avant de partir au bout de vingt minutes. La campagne Harris n'a pas manqué de souligner l'aspect « étrange » de la séquence.Kamala Harris s'est, de son côté, rendue à l'autre bout de la Pennsylvanie, dans la ville d'Érié. Lors des quatre dernières élections, le comté d'Érié a voté pour le vainqueur. Autant par nécessité que par superstition, les deux candidats s'y sont donc rendus – Donald Trump y était la semaine dernière.Enfin, Guillaume Naudin a rappelé que les hommes noirs, qui votent habituellement tous démocrates, ne voteraient cette fois qu'à 75% pour Kamala Harris, selon les études d'opinion. Barack Obama en a parlé il y a peu à Pittsburgh, toujours en Pennsylvanie, s'adressant aux hommes afro-américains : « Cela me fait penser que vous n'aimez pas l'idée d'avoir une femme comme présidente. »Crise diplomatique entre l'Inde et le CanadaL'Inde a fait « une erreur monumentale » en décidant d'« attaquer les Canadiens », a martelé lundi le Premier ministre Justin Trudeau. Une déclaration faite après l'annonce, par la police fédérale, de « l'implication d'agents du gouvernement de l'Inde dans des activités criminelles graves au Canada », notamment l'assassinat d'un dirigeant séparatiste sikh. « Le stratagème implique le gang criminalisé Bishnoi », précise La Presse, qui cite des sources gouvernementales canadiennes : « À l'instruction du gouvernement de Narendra Modi, l'organisation recruterait des membres du crime organisé en sol canadien pour terroriser des membres de la communauté sikhe qui militent en faveur de la création en Inde d'un État indépendant appelé le Khalistan ». « Normalement, nous ne rendons pas publiques des informations sur des enquêtes en cours », explique le chef de la police, cité par le Toronto Star, « mais nous avons jugé nécessaire de la faire au vu de la menace significative qui pèse sur la population dans notre pays ». 770 000 Sikhs vivent au Canada, soit 2% de la population, rappelle Le Devoir.Selon Vina Nadjibulla, la vice-présidente de la recherche à la Fondation Asie-Pacifique du Canada, interrogée par La Presse, « le gouvernement canadien, qui ne peut se mesurer au géant indien, aura besoin de ses alliés du G7, et en particulier des États-Unis : «ce sera un exercice d'équilibre très difficile». »Blocages en BolivieEn Bolivie, des partisans d'Evo Morales bloquent plusieurs axes routiers du pays. Ils craignent que l'ancien président ne soit arrêté dans une affaire de viol. « S'ils veulent le dialogue, qu'ils lèvent les huit procédures contre Evo », a déclaré lundi Ponciano Santos, secrétaire de la Confédération syndicale unitaire des travailleurs paysans de Bolivie – repris par Correo del Sur. « Les blocages persistent en deux points, et 12 personnes ont été arrêtées », écrit La Razon, après des affrontements avec la police. Selon le gouvernement, l'objectif de ces blocages serait en fait le retour d'Evo Morales au pouvoir. Mais l'analyste Luis Alberto Ruiz, interrogé par El Diario, estime qu'au contraire, tout cela pourrait accélérer l'arrestation de l'ex-président qui pourrait donc, selon cet analyste, être arrêté ou s'exiler au Mexique (ou au Venezuela).La COP16 menacée en ColombieEn Colombie, les autorités assurent qu'elles seront en mesure d'assurer la sécurité de la COP16 de Cali, COP de la biodiversité qui débute lundi prochain sous la menace d'une dissidence de l'ex-guérilla des FARC. 196 pays seront représentés, rappelle El Espectador, pour « élaborer une feuille de route pour la protection de la biodiversité mondiale jusqu'en 2030. » Or, écrit El Universal, « le département de Cauca a été le théâtre d'une vague de violence pendant les vacances d'octobre, déclenchée par les dissidents des FARC sous le commandement d'Iván Mordisco. » Et en plus des attaques dans le Cauca, le groupe a menacé nommément la COP16, « invitant les délégués nationaux et internationaux à ne pas y participer ». Le président Petro, rapporte le quotidien, « a garanti la sécurité de la conférence et minimisé les menaces de Mordisco, le décrivant comme un acteur intéressé uniquement par les affaires illicites et la destruction de la forêt tropicale au profit des narcoterroristes ».Le journal de la PremièreEn Martinique, une nouvelle table ronde prévue ce mardi 15 octobre n'aura pas lieu.
L'insécurité en Haïti, l'instabilité politique, la crise économique ont des conséquences sur l'ensemble des services publics, à commencer par les hôpitaux. Aux Gonaïves par exemple, les centres hospitaliers manquent de sang depuis plusieurs années. En cause, le poste de transfusion qui desservait tout le département de l'Artibonite ne fonctionne plus. Les conséquences sont dramatiques : de très nombreux patients qui pourraient être sauvés grâce à une transfusion sont condamnés à mourir si leurs proches ne parviennent pas à trouver là où les poches de sang nécessaires. Tout repose donc sur les familles, explique Ronel Paul qui a pu joindre des témoins en Haïti. L'un d'eux explique qu'il était prêt à donner son sang pour aider son père adoptif mais « qu'aucun centre hospitalier aux Gonaïves n'était en mesure de faire le prélèvement sanguin ni le conserver ». En fait, dans la plupart des hôpitaux en Haïti lorsque le cas d'un patient nécessite une transfusion sanguine, c'est aux proches de se débrouiller pour fournir directement le sang à l'hôpital. Il leur faut alors trouver plusieurs donneurs, contacter les centres de transfusion en capacité de faire les prélèvements, et se déplacer jusqu'au centre de prélèvement.L'avenir d'Haïti sur l'agenda onusien cette semaine Le pays sera au cœur de plusieurs réunions organisées dans les prochains jours et les dirigeants de la transition ont multiplié les entretiens ce week-end pour préparer cette semaine cruciale. Au centre des préoccupations, la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS) dirigée par le Kenya et qui manque cruellement d'argent pour fonctionner. Le mandat de cette force doit être renouvelé la semaine prochaine pour un an. Mais dès ce lundi (23 septembre 2024), une réunion a l'initiative du Canada est prévue. Les États-Unis poussent pour transformer cette MMAS en une force onusienne. Un coup de pression pour amener la communauté internationale à sortir le chéquier. Washington sait que le secrétaire de l'ONU Antonio Guterres ne veut pas de cette force sous mandat onusien. Il souligne que les casques bleus ne sont pas formés pour la lutte contre les gangs mais pour maintenir la paix. Lula critique le fonctionnement du système onusien « La pandémie, les conflits en Europe et au Proche-Orient, la course aux armements et les changements climatiques démontrent les limites des instances multilatérales », a déclaré le président brésilien hier (22 septembre 2024) dimanche lors du sommet de l'avenir à New York. Selon Lula, « l'Assemblée Générale a perdu de sa vitalité ». Le site d'information Carta Capital retient de son bref discours surtout la demande en faveur des réformes pour que le « Sud global » soit mieux représenté à l'ONU. Pour le journal Estadao, le président brésilien s'est hissé dans une position de donneur de leçons notamment dans le domaine environnemental. L'année dernière, rappelle le quotidien, « Lula a pointé du doigt les pays riches pour leurs émissions de carbone ». Mais depuis le début de cette année, les incendies au Brésil ont doublé par rapport à la même période en 2023. Les avertissements n'ont pas manqué. Lula a beaucoup parlé, mais ses mots ne se sont pas traduits en action », souligne Estadao.Tension en Bolivie entre l'ancien président Evo Morales et son successeurEvo Morales, qui a gouverné le pays de 2006 à 2019, et Luis Arce, en poste depuis 2020, sont devenus des concurrents farouches pour la direction de leur parti et surtout la candidature à la présidentielle de l'an prochain. Evo Morales a pris la tête d'une marche de plusieurs milliers de ses partisans, une marche qui se dirige vers le siège du gouvernement à La Paz, leur arrivée est prévue justement aujourd'hui. Le président Luis Arce, c'est à la Une du journal La Razon, a mis en garde contre l'éclatement d'une guerre civile et a appelé au dialogue. Hier, des affrontements entre ses partisans et ceux du leader indigène Evo Morales ont fait huit blessés près de la capitale. Selon El Diario, l'intention d'Evo Morales est claire : « Il a bien l'intention de mettre fin au mandat de Luis Arce, et pas de manière pacifique... cette lutte pour le pouvoir définira à la fois l'avenir du gouvernement de Luis Arce et celui de la candidature du parti MAS, les enjeux sont considérables », conclut El Diario.Des ruelles vertes à MontréalReportage sur un phénomène urbain de plus en plus populaire : les ruelles vertes à Montréal. Elles sont nombreuses ces toutes petites rues et les habitants peuvent les transformer à leur guise : retirer le bitume pour en faire des jardins ou des espaces à partager avec ses voisins pour y installer des balançoires, des cages de hockey ou encore un hôtel à insectes. Reportage de notre correspondant Alexis Gacon.Le journal de la 1ère En Guadeloupe, les coupures de courant en raison d'une grève chez EDF commencent à faire des dégâts chez les particuliers.
Lisa is the Director and F. Duke Perry Endowed Professor of Leadership Studies at West Virginia University. She is widely known for her academic and practical expertise in women's leadership. A leadership coach and author of the award-winning textbook Women and Leadership, Lisa overcame many stereotypes as a first-generation college graduate from Appalachia to reach where she is today. WV Living magazine named her a “Wonder Woman” in 2019, celebrating her for defying barriers and working towards uplifting West Virginia. She has 20+ years of experience working with academic and government institutions in West Virginia, including the Governor's Office. As a Fulbright Specialist Scholar, she taught women in Bahrain about leadership and empowerment. Lisa has also conducted leadership workshops for women in Saudi Arabia. Lisa's insights on leadership have appeared in outlets such as Forbes, the London School of Economics Blog, La Razon daily newspaper in Spain, and KDKA Radio in Pittsburgh. https://lisadefrankcole.com/about/ https://www.linkedin.com/in/lisa-defrank-cole-7b32286b/ https://www.barnesandnoble.com/w/women-and-leadership-lisa-defrank-cole/1137845764 Increasing Women in Senior Leadership Positions Lisa and Michael discussed the importance of increasing the number of women in senior leadership positions. Lisa expressed her passion for this issue, citing the need for different perspectives and experiences in leadership roles. She pointed out the disparity between the number of women earning college degrees and their representation in leadership positions, stating that it would take over 200 years to achieve equal representation at the current rate. Michael agreed, using the example of Mary Barra, the CEO of General Motors, as a successful female leader who has navigated the company through challenging times. Both emphasized the need for equal access to leadership roles for women. Diverse Teams, Creativity, and Business Success Lisa discussed the benefits of diverse teams, highlighting that they are more creative and can solve problems better than homogeneous ones. She also mentioned that companies with women on board seats and in the C-suite tend to be more profitable. Michael shared his experience running a multi-site medical clinic with representation from 16 different countries, emphasizing the importance of creating an open and welcoming environment for people from different backgrounds. He noted that this approach improved access to care, particularly for patients who shared a common language or cultural background with their healthcare providers. Fostering Inclusive Collaboration in Organizations Michael and Lisa discussed the importance of creating a more inclusive and collaborative organizational culture. Michael emphasized the need for trust and understanding among team members, while Lisa highlighted the benefits of a collective approach to achieving goals. They also touched on the challenges of adapting to a traditionally competitive work environment and the need for change to foster a more egalitarian culture. Both agreed that organizations should strive to create an environment where individuals feel safe to be bold and innovative, and where collaboration is valued over competition. Fostering Inclusive Workplace Relationships and Equity Lisa and Michael discussed the importance of fostering relationships and community within the workplace. They highlighted the need for inclusive activities that cater to diverse needs, such as potlucks and childcare services. Lisa emphasized the impact of caregiving responsibilities on women's participation in the workforce, suggesting that paid childcare could be a significant benefit. Michael agreed, noting the need for work to be reinvented to accommodate individual needs and promote equity. They both expressed hope for a future where work is more accessible and equitable, leading to better products and services for everyone.
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Las mujeres han logrado mucho en estos tiempos. han llegado lejos y triunfar en sus carreras. Sin embargo, existe algo que tienen ellas que no la dejan ser felices a pesar de tenerlo todo como una empoderada feminista (sorpresa, no son los Hombres).
Après une longue période de sécheresse et très peu de précipitations ces dernières années, la pluie s'est remise à tomber depuis le début de l'hiver sur le centre du pays. Cela faisait 22 ans qu'il n'avait pas autant plu en juin sur Santiago et sa région. À 70 kilomètres au sud de la capitale, l'exemple de la lagune d'Aculeo est frappant. Déclarée complètement sèche en 2018, la lagune d'Aculeo est aujourd'hui presque remplie. La faune et la flore rejaillissent et les riverains retrouvent des paysages verdoyants. Alors pour préserver cette nature fraîchement retrouvée, certains défendent un projet de conservation de la lagune. « C'est un paysage que nous avions perdu », se souvient Ximena Romero, coordinatrice d'éducation dans la Réserve naturelle Altos de Cantillana, qui borde la lagune. « C'était complètement désertique ici. Il y avait des animaux morts et abandonnés dans la lagune. Les oiseaux n'étaient que des rapaces, ces carnivores qui mangent les carcasses d'animaux morts ». Mais grâce aux pluies de ces derniers mois, la lagune, qui s'étend sur environ 12 kilomètres carrés, a récupéré près de 70% de son eau. « Du jour au lendemain, on se réveille et on voit que le miroir d'eau de la lagune est revenu, c'était comme dans un rêve, presque irréel. Personne n'imaginait que la lagune se régénérait. Ça a été très émouvant », se réjouit-elle. Une partie des habitants du village qui dépend de la lagune souhaitent déclarer l'endroit comme « zone humide urbaine ». Ce statut donnerait plus de pouvoir à la mairie pour contrôler et protéger le territoire, ainsi qu'aux habitants pour prendre des décisions collégialement. Un reportage de notre correspondante sur place Naïla Derroisné.Aucun dirigeant d'Haïti à l'investiture de Luis AbinaderPour la cérémonie d'investiture du nouveau président de République Dominicaine, Luis Abinader, Haïti ne sera représentée que par la chargée d'affaire en poste dans le pays voisin. « Ni le Premier ministre Gary Conille, ni son ministre des Affaires étrangères, ni le président du conseil présidentiel de transition n'ont prévu de faire le déplacement »,assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, en ligne depuis Port-au-Prince. En cause, la suspension du trafic aérien entre les deux pays depuis plus d'un an. Si les autorités dominicaines ont proposé aux dirigeants haïtiens de leur ouvrir un passage spécialement pour l'occasion, « ces derniers ont décliné l'invitation, sommant la République Dominicaine de rouvrir les voies aériennes à tout le pays », raconte Frantz Duval.Le Nouvelliste co-organise comme tous les ans le festival littéraire « Livres en folie ». Il s'agit de la 30è édition. Dans son éditorial, Frantz Duval revient sur l'un des livres présentés : La tragédie des biens communs en Haïti. « C'est tout ce qu'il y a pour tout le monde, explique le rédacteur en chef. C'est la sécurité, c'est l'eau, mais aussi l'éducation, la santé… Tout ce qui est bien public en Haïti, qui aurait dû être partagé. Mais la tragédie, c'est que c'est très mal partagé, et surtout, très mal constitué. Il y a une petite minorité qui en capte beaucoup, et la grande majorité des Haïtiens n'arrivent pas à jouir de ce qui est censé être des biens publics, et que tout le monde devrait donc avoir ». Le programme du festival est disponible sur le site web du Nouvelliste.Aux États-Unis, la présidente de l'Université Columbia démissionneNemat Shafik devient la troisième présidente d'université de l'Ivy League, ces huit grands campus du Nord-Est des États-Unis, à démissionner après Elizabeth Magill du campus de Pennsylvanie et Claudine Gay de Harvard. Dans sa lettre d'adieu aux étudiants et employés, l'universitaire évoque la trop grande pression qu'elle a eue à subir ces derniers mois. Cette décision était « inattendue », assure le New-York Times. Elle intervient à peine trois semaines avant la reprise des cours. Son mandat a aussi été très bref, souligne le quotidien. Il a duré à peine un an, ce qui en fait l'un des plus courts de l'histoire de Columbia. « Cela rappelle à quel point les manifestations pro-palestiniennes ont profondément secoué l'université, analyse le New-York Times, et la difficulté de diriger des campus bouleversés tout en équilibrant la sécurité des étudiants, la liberté d'expression et la liberté académique. »L'actrice américaine Gena Rowlands est morte à l'âge de 94 ansC'était une figure du cinéma américain indépendant. Gena Rowlands s'était imposée dans une soixantaine de rôles éclectiques, sous la direction de Woody Allen, de Jim Jarmusch, mais surtout de son mari John Cassavetes. Elle disait d'ailleurs de ce dernier, qu'il lui avait écrit les plus beaux rôles dont une actrice puisse rêver. Beauté blonde et voix de fumeuse, Gena Rowlands incarnait des femmes fortes, volontaires et décalées. Un portrait d'Elisabeth Lequeret, du service culture du RFI.Une affaire de féminicide en Une de la presse mexicaineEn 2019, « Maria Elena Rios avait 26 ans, se souvient El Pais, quand un inconnu est entré chez elle et lui a jeté de l'acide sur le visage et la moitié du corps ». La jeune femme a survécu, mais elle est restée cinq mois à l'hôpital. Finalement, « deux hommes ont été arrêtés », rappelle El Sol de Mexico. Juan Antonio Vera Carrizal, ex-député et ancien compagnon de la victime a été désigné comme étant le cerveau de l'attentat. Mais un juge local a décidé de l'acquitter et de lui rendre sa liberté, « au motif que le ministère public n'avait pas fourni de preuves contre lui », détaille El Sol de Mexico. La victime Maria Elena Rios a considéré la décision comme un « triomphe de la corruption ». Mais elle a aussitôt été annulée par une juge d'une instance supérieure, qui a également suspendu le magistrat local. « Il fait désormais l'objet d'une enquête pour corruption présumée », écrit La Razon. Au Mexique, dix féminicides sont commis chaque jour, et ils restent impunis dans 95% des cas.Journal de la 1èreAprès plus d'un mois d'arrêt, les navettes maritimes sont de retour entre le nord et le sud de l'immense baie de Fort-de-France.
Hoy exploramos lo que está implícito por medio del 3er mandamiento. Este requiere una actitud correcta en la adoración a Dios. Contáctanos: Lamparaatuspies3@gmail.com
En Bolivie, après la tentative ratée de coup d'État mercredi dernier (26 juin 2024), l'ancien président Evo Morales accuse l'actuel chef de l'État Luis Arce d'être derrière l'opération. « Lucho n'a pas respecté la vérité, il nous a trompés, il a menti », affirme Evo Morales : « La seule façon pour Evo de ne pas être président est de laisser la présidence à la junte militaire. Je pensais que c'était un coup d'État, mais maintenant je doute : ça ressemble à un auto-coup d'État. » Une théorie appuyée par le groupe qui le soutien au sein de son parti, le Mas, et par l'opposition, explique La Razon. De son côté, le gouvernement repousse cette théorie. De fait, selon Correo del Sur,« le pays connaît un nouvel épisode de polarisation ». Le quotidien souligne dans son éditorial que si, pour le moment, aucune des deux théories n'a été vérifiée, « on peut apprécier que la Bolivie continue d'avoir un gouvernement légitimé par les urnes » - et le journaliste de rappeler les « morts et les familles détruites par les dictatures déjà connues par le pays ».Le président Arce a répondu aux accusations d'Evo Morales - c'est à lire dans La Razon : « Ne te trompe pas une fois de plus ! Ce qui s'est passé, c'était un coup d'État militaire raté ». Coup d'État que l'ancien président mettrait en doute, selon Luis Arce, « en raison de ses aspirations politiques personnelles » -pour, selon Correo del Sur, « continuer la guerre interne qu'il mène depuis des mois avec les partisans du président Arce ». Le fait est que les deux anciens alliés sont pour le moins brouillés : le président Arce, qui faisait lui aussi partie du MAS, a été exclu du parti par Evo Morales à la fin de l'année dernière (2023). Les deux hommes pourraient s'affronter lors de la présidentielle de l'an prochain.La FIDH dénonce un crime contre l'humanité au PérouAu Pérou, la Fédération internationale des droits de l'homme en appelle à la Cour pénale internationale : elle dénonce un crime contre l'humanité au moment de la répression des manifestations fin 2022 - début 2023, lorsque les protestataires réclamaient des élections anticipées après la destitution du président et l'arrivée au pouvoir de Dina Boluarte.Aabla Jounaïdi a rencontré l'avocate des droits de l'homme, Gloria Cano, directrice de l'Association péruvienne pour les droits humains et secrétaire générale de la FIDH au Pérou. Elle expliquera que les faits de violences se sont concentrés dans le sud, peuplé essentiellement d'Indiens pauvres, comme près de l'aéroport d'Andahuaylas le 11 décembre 2022 : « Sur les vidéos, on voit les militaires sortir de la zone de l'aéroport qu'ils sont censés protéger. Ils se rendent sur une place publique et commencent à tirer sans discrimination sur la foule. Personne ne portait d'arme ».L'avocate estime que, dans cette escalade de violences qui a fait 49 morts, la responsabilité de la présidente Dina Boluarte n'est pas nulle : « Dina Boluarte peut dire qu'en tant que présidente de la République, elle ne peut rien faire. Mais elle est la cheffe suprême des forces de sécurité. Elle aurait au moins pu s'opposer à l'usage d'armes à feu contre les manifestants. »Officiellement, des enquêtes sont en cours au Pérou. Mais depuis la destitution du président Pedro Castillo qui a poussé les manifestants dans la rue, selon Gloria Cano l'assurance de voir la justice passer s'amenuise de jour en jour. Ce qui, estime-t-elle, rend légitime la saisie du bureau du Procureur de la CPI.Crise migratoire au PanamaAu Panama, le nouveau président entre en fonction ce lundi (1er juillet 2024). José Raul Mulino, élu il y a près de deux mois, a déjà composé son gouvernement et nommé de nombreux hauts-fonctionnaires à des postes-clé. Il va maintenant devoir se pencher sur la situation économique. Ce ne sera pas facile. Déjà, parce que le président ne dispose pas d'une majorité absolue à l'Assemblée. Ensuite, explique notre correspondant Grégoire Pourtier, parce qu'un autre sujet très sensible figure parmi les priorités du nouveau chef de l'État, l'immigration : le sort des centaines de milliers de personnes qui traversent le Panama pour tenter de rejoindre les États-Unis.En 2023, les centres d'accueil du Panama ont recensé 520 000 migrants ayant risqué leur vie en traversant la jungle du Darien. Cette crise humanitaire majeure pose aussi de graves problèmes sécuritaires, sanitaires, environnementaux et économiques, selon le président panaméen, qui réclame donc davantage d'appuis – et un renforcement de la coopération avec les États-Unis. Il va aussi devoir collaborer avec son voisin immédiat, la Colombie, où passent tous les migrants traversant le Darien.L'ouragan Beryl se dirige vers le sud-est des CaraïbesL'ouragan a été rétrogradé en catégorie 3 mais reste dangereux, et le Centre national des Ouragans, situé à Miami aux États-Unis, a appelé les habitants à s'abriter des vents dangereux. Pour ce qui est d'Haïti, le pays est « sous la menace d'une onde tropicale », écrit Le Nouvelliste. Ce dimanche (30 juin 2024), avant que l'ouragan ne passe de catégorie 4 à 3, l'Unité hydrométéorologique d'Haïti estimait que les départements de la Grand-Anse, du Sud-Est, du Nord-Ouest, de l'Ouest et de l'Artibonite pourraient être affectés par le passage de cette onde tropicale dimanche en fin d'après-midi, mais aussi dans la soirée de lundi (1er juillet).Le Comité olympique haïtien manque d'argent pour aller aux JODans 25 jours, ce sont les Jeux olympiques de Paris. Les principales délégations sont prêtes, mais pour d'autres, on s'interroge encore. C'est le cas d'Haïti, qui se demande comment envoyer à Paris les athlètes sélectionnés pour les Jeux.La préparation n'est pas évidente, les moyens manquent : « Malheureusement, malgré une préparation de départ très poussée, on a eu des problèmes politiques très sérieux qui ont cassé le rythme et même parfois l'espoir », a expliqué Hans Larsen, le président du Comité olympique haïtien, à Mikaël Ponge. Le président du Comité olympique haïtien souligne que cinq de ses membres ont dû quitter le pays, et qu'« un nombre innombrable d'athlètes et d'entraîneurs ont dû quitter leur foyer » à cause de la crise.Au final, les athlètes haïtiens sont au nombre de six, sélectionnés dans cinq disciplines : athlétisme, boxe, gymnastique, judo et natation. Tous se préparent à l'extérieur du pays, explique Hans Larsen : « ceux qui étaient déjà à l'extérieur y sont restés, et ceux qu'on a pu sortir avant la crise et qui seront qualifiés ou invités sont à l'extérieur ». Les fédérations ou comités olympiques de pays amis aident à la prise en charge de chaque athlète.Sur le budget de 405 000 dollars prévu pour préparer les Jeux de Paris, le Comité n'a reçu d'aide que de ses deux sponsors, aucune de l'État : « nous avons déjà dépensé 180 000 dollars sans avoir reçu un centime de l'État haïtien, et là il faut que l'on arrive à Paris. Et c'est un autre combat : nous avons encore besoin à peu près de 150 000 dollars ».Le Journal de la 1èreEn Martinique, c'est une première : un candidat d'extrême droite au second tour d'une élection.
Au Mexique, Claudia Sheinbaum a été largement élue ce dimanche (2 juin 2024), avec 58 à 60% des voix selon les premiers résultats partiels. Sa concurrente, l'ex-sénatrice de centre-droit Xochitl Galvez, a reconnu dans la nuit sa défaite. Portée par la popularité du président sortant, Claudia Sheinbaum devient la première femme à présider le pays. La fête a duré jusque tard dans la nuit, la candidate de gauche est venue saluer la foule, insistant sur le fait qu'après 200 ans de République, elle allait devenir la première femme présidente du Mexique. Claudi Sheinbaum est revenue sur son programme, et a promis à nouveau un gouvernement de la continuité, rapporte la correspondante de RFI Gwendolina Duval : « ce sera un gouvernement de l'austérité, de la discipline financière et fiscale, et avec l'autonomie de la Banque centrale du Mexique ».Hélène Combes, directrice de recherches au CNRS, en ce moment au Mexique, rappelle qu'il y avait environ 50 000 homicides par an au Mexique, entre insécurité ordinaire, présence des cartels et afflux d'armes venant illégalement des États-Unis. Un défi qui dépasse donc largement l'échelle nationale. « Ce que propose Claudia Sheinbaum, qui avait amélioré les conditions de sécurité de manière très nette à Mexico (lorsqu'elle était maire), c'est réduire le taux d'impunité qui est très élevé, lié à des problèmes d'organisation du pouvoir judiciaire et à des méthodes d'enquête », explique Hélène Combes, qui parle de « tâche absolument titanesque ».Le défi va aussi être sur le front des politiques sociales : « il y a eu des améliorations pendant la période de Lopez Obrador, la pauvreté a diminué de manière significative mais on partait de très loin ». Le Mexique n'est pas un pays pauvre, c'est un pays inégalitaire, insiste la chercheuse.La presse mexicaine revient sur les différents dossiers qui attendent la présidente. Un éditorialiste de La Razon explique qu'il aurait aimé se réveiller, après avoir voté ce dimanche (2 juin 2024), dans un pays sans corruption, où le système de santé est le même qu'au Danemark, où l'on peut sortir sans danger dans les rues, où les milliers de disparus ont été retrouvés, où la pauvreté a été éradiquée et où les impôts sont bien utilisés : « Malheureusement, ce n'est pas le cas ». « En plus de participer aux élections », écrit le journaliste, « nous devons travailler chaque jour pour faire avancer notre pays. Nous avons voté, l'autre partie du travail consiste à exiger des résultats de la part de ceux qui ont été élus. » Et peut-être aussi de travailler ensemble : si dans Milenio, on se félicite que « le vote d'hier ne laisse planer aucun doute sur la légitimité de l'ancienne cheffe de gouvernement à gouverner », et on souligne la faiblesse des partis d'opposition révélée, selon l'éditorialiste, par ces élections, dans El Universal, un soutien de la nouvelle présidente, le sénateur Ricardo Monreal Avila, semble tendre la main à « tous ceux qui veulent un Mexique meilleur » : « nous ne devons pas laisser de côté ceux qui ne partagent pas notre vision – ces voix ne seront pas ignorées (…) notre mouvement est pleinement engagé pour la démocratie, la pluralité et l'intégration de toutes les forces de notre pays ».Enfin, Claudia Sheinbaum a aussi beaucoup parlé des femmes ce dimanche. Hélène Combes parle d'un « engagement réel de la classe politique mexicaine », et d'une « féminisation profonde de la société mexicaine depuis une trentaine d'années, à tous les niveaux » - le pays est un des pays les plus féminisés au monde au niveau du personnel législatif. Son féminisme est donc à remettre dans un contexte plus global « d'étapes qui ont déjà été gagnées dans l'espace politique au Mexique ». Le féminisme de la nouvelle présidente est aussi très ancré, explique la chercheuse, dans ce qu'on appelle en Amérique latine le « féminisme populaire », qui s'intéresse aux femmes des milieux populaires, « et qui peut être un peu différent des attentes que peuvent avoir les classes moyennes en termes de remises en cause de la société patriarcale ». Les démêlés judiciaires de Donald Trump et Hunter Biden Aux États-Unis, Donald Trump avertit qu'une peine de prison pourrait être « un point de rupture » pour ses soutiens.Dans l'interview que l'ancien président a accordée à Fox News diffusée ce dimanche (2 juin), il a aussi répété que pour lui le verdict dans l'affaire Stormy Daniels est « le résultat d'une justice utilisée contre lui comme une arme et que son équipe compte faire appel », écrit Politico. Le candidat à la présidentielle a ajouté que le procès a été « très dur » pour sa famille, particulièrement pour sa femme.Du côté de la famille Biden, le procès du fils du président commence ce lundi (3 juin 2024).Hunter Biden est accusé, rappelle le Washington Post, d'avoir menti lors de l'obtention d'une arme et de posséder illégalement ladite arme. Hunter Biden « n'est pas une figure politique, et les accusations qui le visent n'ont rien à voir avec son père, mais », souligne le quotidien, « c'est quand même un moment extraordinaire : il est jugé alors que le président Biden vit les tourments de sa campagne de réélection ». Et, souligne le Washington Post, « le procès menace de révéler certains des moments les plus douloureux et tumultueux de la famille Biden dans un procès public ». Politico note de son côté que les deux juges qui s'occupent des procès de Hunter Biden (car il y en aura un autre au mois de septembre 2024, pour fraude fiscale) « ont beaucoup de choses en commun », entre autres, ils ont été tous les deux nommés par Donald Trump. Un éditorialiste du New York Times estime qu'Hunter Biden « ferait mieux de plaider coupable. Rapidement. : un procès embarrassant qu'il a de bonnes chances de perdre ne ferait qu'aggraver la situation ».À lire aussiÉtats-Unis: pas de verdict trouvé sur l'affaire Donald Trump-Stormy Daniels au premier jour de délibérationsÀ lire aussiÉtats-Unis: le fils de Joe Biden devant la justice pour détention illégale d'arme à feuLe Journal de La 1èreLes « algues sargasses » déferlent une nouvelle fois sur les côtes guadeloupéennes…À lire aussiVers une année noire pour les échouements de sargasses sur les côtes atlantiques
Esta semana hablaremos de "Anatomie d'une chute" de la directora Justine Triet.
RAB SALLY ZAED- NO DEBES TENER SIEMPRE LA RAZON by TALMUD TORA MONTE SINAI
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Devocional Cristiano para Mujeres - VIRTUOSA Fecha: 22-03-2024 Título: CUANDO LA RAZON ES IRRACIONAL Autor: Mónica Díaz Locución: Analía Hein http://evangelike.com/devocionales-cristianos-para-mujeres/
Devocional Cristiano para Mujeres - VIRTUOSA Fecha: 21-03-2024 Título: CUANDO LA RAZON ES IRRACIONAL Autor: Mónica Díaz Locución: Analía Hein http://evangelike.com/devocionales-cristianos-para-mujeres/
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Juan Dalmau ahora dice que cree en el capitalismo, pero no cualquier capitalismo, el dice que cree en la justicia social y el capitalismo moral. ¿Pero que es capitalismo moral? Y ¿Es lo mismo que capitalismo normal? Dalmau también mencionó socialdemocracia. ¿Que es eso de socialdemocracia? Todo esto y más en este episodio. Sigue a Revolución Racional en Facebook: https://www.facebook.com/revolucionracionalpodcastSigueme en Twitter / X: @holychrismolina
Entre tener la razon y ser Flexible S6 E275 ¡Bienvenidos a "Perspectivas en Debate"! Exploramos el arte de encontrar equilibrio entre tener la razón y ser flexible. En cada episodio, te invitamos a cuestionar tus creencias, aprender de experiencias reales y descubrir cómo esta dualidad moldea nuestras vidas. ¡Suscríbete en Spotify y únete a nosotros en este viaje de reflexión y crecimiento!
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Hoy les contaré la historia de la #MujerEscandalo: la chica de las #Boobies más grandes del mundo, la #Actriz, #Cantante, #Conductora y creadora de contenido XXX #SabrinaSabrok, que en el fondo vive otra realidad que aquí te platicaré.
Sabes que es la fornicación y lo que piensa Dios? /ENTRE LA FE Y LA RAZON
Esta siempre fue una pregunta que me hice en mi carrera, especialmente cuando maneje mis propios recursos. Sígueme en mis redes: https://beacons.ai/bullstreet https://www.bullstreettd.com
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Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, le dimanche 13 novembre 2022, au Mexique, contre une réforme électorale voulue par le président Lopez Obrador. Ces manifestants dénoncent la perte d'indépendance de l'institution en charge des élections, tandis que la presse de gauche étrille cette mobilisation. Il s'agissait de la plus grande mobilisation contre le pouvoir en place depuis près de quatre ans : des dizaines de milliers de Mexicains ont manifesté, le dimanche 13 novembre 2022, contre un projet de réforme électorale, qui menace, selon les manifestants, l'indépendance de l'INE, l'Institut national électoral, en charge de l'organisation des élections depuis 1990. Ils craignent que désormais, les scrutins dépendent du gouvernement et laissent la voie libre à la manipulation des urnes. « On ne touche pas à l'INE », titre le journal La Razon. Une partie de la presse défend au contraire cette réforme. Excelsior, par exemple, souligne que beaucoup de Mexicains qui se sont mobilisés ne savent pas précisément ce que propose cette réforme et que la marche de dimanche était structurée par des discours de haine et de racisme. Haïti : dans les décharges des Gonaïves, des mères célibataires cherchent de quoi survivre Elles sont des dizaines à se retrouver dans cette décharge sauvage, au nord-ouest des Gonaïves en Haïti. Des mères célibataires récupèrent des vêtements, des sacs, des objets qu'elles revendront ou donneront ensuite à leurs enfants. « C'est grâce à ces déchets que je paie les frais de scolarité de mes enfants, témoigne Dieulaine Jean Charles au micro de Ronel Paul. J'ai une fille qui est au collège. Sans ces déchets, elle n'aurait pas pu passer ses examens de fin d'année ». Son mari s'est enfui, il y a une quinzaine d'années, en République dominicaine. Cette Haïtienne revend ensuite ce qu'elle trouve au marché. Dans le pays, l'abandon des enfants par leur père se fait en toute impunité car beaucoup de victimes ne savent pas qu'elles peuvent porter plainte et obtenir une pension alimentaire. « À travers le décret du 14 septembre 1983, la loi institue une procédure de recouvrement de créances d'aliments », précise Jaccène Jacques, bâtonnier de l'Ordre des avocats des Gonaïves. Cependant, même les femmes qui connaissent la procédure se découragent souvent, en raison des nombreux dysfonctionnements de la justice haïtienne. Argentine : le lifting du vieux Buenos Aires Le vieux Buenos Aires fait peau neuve ; le quartier tombait en désuétude, avec ses façades abîmées et défraichies, mais la municipalité tente de dépoussiérer ce centre historique que la pandémie a laissé exsangue après l'avoir vidé de ses touristes et de ses employés de bureau. Les coups de marteau-piqueur résonnent désormais, pour ravaler les façades, piétonniser les rues, les paver... ce que les commerçants voient d'un bon œil... mais une partie des résidents du quartier ne sont en revanche par convaincus. Reportage de Théo Conscience. Et à la Une du Journal de la 1ère En Guadeloupe, la marina de Pointe-à-Pitre se prépare à accueillir les voiliers participant à la Route du Rhum…
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Devocional Cristiano para Mujeres - SIN MIEDOS NI CADENAS Fecha: 01-06-2022 Título: LA RAZON DE MI ESPERANZA Autor: Vanessa Pizzuta Locución: Analía Hein http://evangelike.com/devocionales-cristianos-para-mujeres/