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Josefův životní příběh je jako jízda na horské dráze. Z oblíbeného a privilegovaného syna se stane otrok pak vězeň, ale nakonec zachrání nejen svou rodinu, ale i celý národ. A přitom všem zůstává věrný Bohu a učí se správně reagovat na všechny možné situace, ve kterých se ocitne.Naše současnost není o tolik jiná… a tak je toho hodně, co se ze života Josefa můžeme naučit a čím se inspirovat.Řím 15:4Všechno, co bylo v minulosti zapsáno, bylo zapsáno pro naše poučení, abychom díky vytrvalosti a povzbuzení, které je v Písmu, měli naději.1. Moj. 29, 31; 30, 1Když Hospodin viděl že Lea je nemilovaná, otevřel její lůno. Ráchel však byla neplodná. Když Ráchel viděla, že Jákobovi nerodí děti, záviděla své sestře a řekla Jákobovi, dej mi syny nebo umřu.1. Moj. 30, 22 - 24Bůh však pamatoval i na Ráchel. Vyslyšel ji a otevřel její lůno. Počala tedy a když porodila syna řekla: „Bůh mě zbavil mé hanby, a tak mu dala jméno Jozef = Přídavek, neboť řekla, kéž mi Hospodin přidá dalšího života Syna.”1. Moj. 35, 15 - 18Když už byli nedaleko Efraty, začala Ráchel rodit a měla těžký porod. V nejtěžší chvíli jí porodní bába řekla: „Neboj se, i tentokrát budeš mít syna!“ když ji opouštěl život (neboť umírala), dala dítěti jméno Ben-oní, Syn mé bolesti. Jeho otec ho však pojmenoval Benjamín, Syn pravice.1. Moj. 32, 8Na Jákoba padl veliký strach a úzkost. Rozdělil své lidi, brav, skot i velbloudy do dvou táborů, neboť si pomyslel: „Přijde-li Ezau k jednomu táboru a pobije ho, bude se ten druhý tábor moci zachránit.”1. Moj. 33, 1 - 3Když potom Jákob pozvedl oči, hle, spatřil přicházet Ezaua a s ním čtyři sta mužů. Rozdělil tedy děti mezi Léu, Ráchel a ty dvě otrokyně a postavil otrokyně s jejich dětmi dopředu, Léu s jejími dětmi za ně a Ráchel s Josefem dozadu. Sám pak šel před nimi a sedmkrát se poklonil až k zemi, než došel ke svému bratru.1. Moj. 37, 3 - 4Izrael miloval Josefa víc než všechny své ostatní syny, neboť ho zplodil ve svém stáří. Dokonce mu udělal zdobenou suknici. Když ale jeho bratři zjistili, že ho jejich otec miluje víc než je, začali ho nenávidět. Nebyli s ním schopni ani klidně promluvit.
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Le gouvernement de François Bayrou n'a finalement pas été dévoilé ce 22 décembre 2024. Le suspense reste entier quant à la composition de ce nouveau gouvernement malgré les noms qui peuvent circuler comme celui de Xavier Bertrand pour la Justice. François Noël Buffet, ministre démissionnaire des Outre-mer est l'invité des 4 vérités du lundi 23 décembre 2024 il revient sur la situation politique actuelle et sur ce qui se déroule à Mayotte en ce jour de deuil national. Il est important de nommer un gouvernement pour pouvoir avancer sur la situation à Mayotte, en effet, "nous avons un texte sur l'urgence à Mayotte qui peut être présenté en conseil des ministres" déclare le ministre. Le but est que ce texte "aille très vite devant le Parlement, et le plus tôt sera le mieux" ajoute François Noël Buffet. Ce texte spécial a pour but de permettre de déroger "à un certain nombre de règles habituelles, en particulier en matière d'urbanisme et de construction (...) pour reconstruire Mayotte" explique-t-il. Mayotte, comment reconstruire ? Des milliers de mahorais manquent encore d'eau plus d'une semaine après le passage du cyclone, quand la situation pourra-t-elle s'améliorer ? "On ne manque pas d'eau, on a de l'eau" affirme notre invité tout en reconnaissant un "problème de distribution". Selon lui, s'il existe un "certain nombre de sujets ponctuels à traiter" mais "90% du réseau est aujourd'hui opérationnel (...) l'eau est sur l'île il n'y a pas de difficulté". Malgré les efforts déployés par l'Etat, il existe un "sentiment d'abandon" chez les mahorais, comment l'expliquer ? "Le sentiment est légitime quand on a vécu ce qu'on a vécu, mais il faut qu'ils sachent que ce n'est pas vrai, tout le monde est mobilisé" tient à rassurer le ministre des Outre-mer. Le bilan humain s'élève à 35 morts depuis la catastrophe, un bilan plutôt léger compte tenu des dégâts matériels. "C'est à la fois heureux et étonnant mais on sait que ce n'est pas définitif" déclare François Noël Buffet qui ajoute que "les choses évoluent" mais que nous ne sommes pas certains de connaître le bilan réel un jour. Il cite pour exemple les bangas qui "ont été soufflées" dans lesquelles "il n'y avait personne" mais dont les habitants viennent petit à petit se faire soigner. Une question se pose, doit-on reconstruire Mayotte à l'identique, notamment ces bangas ? "Oui il faut reconstruire, à l'identique, il faut améliorer le dispositif, respecter les règles cycloniques" mais pour ce qui est des bangas, le ministre démissionnaire est ferme "il ne faut pas reconstruire". Selon lui, reconstruire les bangas c'est s'exposer à un nouveau drame en cas de nouveau cyclone, "il faut soigner tout de suite, alimenter tout de suite tout le monde, il n'y a pas de discussion là-dessus, et ceux qui sont en situation irrégulière le moment venu, il faudra quand même leur dire qu'il faut qu'ils rentrent". Peut-on parler de Mayotte sans évoquer la question migratoire ? Pour François Noël Buffet "traiter l'avenir de Mayotte sans parler d'immigration ce n'est pas possible, mais parler que d'immigration ce n'est pas souhaitable non plus". En effet, il faut "redonner un projet à Mayotte" un travail qu'il avait initié en tant que ministre. Sur la durée de la reconstruction, si notre invité ne peut répondre précisément il affirme qu'il "faut se mobiliser pour faire le plus vite possible".
Fri, 20 Dec 2024 10:28:00 GMTFrance Télévisions France Télévisions nonofull08:41
Le président de la République a annoncé vouloir décréter une journée de deuil national suite au violent cyclone qui a touché Mayotte ce samedi 14 décembre 2024. Il s'est également rendu dans l'archipel afin de prendre la mesure des dégâts causés par Chido. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste est l'invité des 4 vérités, mardi 17 décembre 2024, il revient sur l'étendue du drame. « C'est devenu un archipel de la désolation » déclare Olivier Faure, « on manque de nourriture, on manque d'eau, on manque de tout et dans ce territoire qui est le plus pauvre il va falloir non seulement penser à l'aide d'urgence, l'aide humanitaire mais aussi penser à la reconstruction ». Si Emmanuel Macron s'est rendu sur place, François Bayrou s'est déplacé à Pau pour le conseil municipal, un déplacement fortement critiqué à Gauche. Le Premier ministre a également évoqué le retour du cumul des mandats, « la place du Premier ministre n'était pas à Pau hier soir » affirme Olivier Faure qui ajoute que le cumul des mandats n'est pas un sujet prioritaire « ni dans la période, ni pour les Françaises et les Français ». Il fustige son « obsession pour le cumul des mandats » alors que les sujets majeurs à traiter prioritairement sont « le pouvoir d'achat », « l'accès au soin », « l'hôpital public », « l'école » et « Mayotte, le territoire français qui souffre ». Le non cumul des mandats mis en place sous François Hollande était il une erreur ? Pas pour notre invité, en effet « le cumul des mandats avait provoqué un absentéisme monstrueux à l'Assemblée », « les parlementaires sont là pour légiférer et contrôler l'action du gouvernement, lorsqu'on fait deux boulots il y en a au moins un des deux qu'on fait mal ». Le premier secrétaire du Parti socialiste ajoute qu'il est possible de s'intéresser à ce qui se passe dans sa ville, et qu'il faut travailler en « bonne intelligence » avec les maires. Selon lui, le non cumul des mandats n'a pas fait « baisser le niveau » des parlementaires. François Bayrou, pourquoi le PS reste sur sa faim ? Ce lundi 16 décembre 2024 Olivier Faure s'est rendu à Matignon avec Boris Vallaud et Patrick Kanner afin de rencontrer le nouveau Premier ministre. Une rencontre un peu décevante pour le Premier secrétaire du Parti socialiste qui déclare être « dans le combat » et tente « d'arracher des victoires pour nos concitoyens ». Sur quels sujets la Gauche a-t-elle tenté d'ouvrir la discussion avec le nouveau locataire de Matignon ? La priorité pour Olivier Faure, c'est « le changement de cap », « respecter le front républicain, ne jamais rentrer sur le terrain des idées de l'extrême droite » et « un changement de méthode, en finir avec le passage en force ». Il détaille, sur le changement de cap, une évolution sur la question des retraites est attendue. Olivier Faure se dit « ouvert au compromis » bien que la nomination de François Bayrou ne corresponde pas aux souhaits de la Gauche. Sur la réforme des retraites, il réclame « une suspension de la réforme pour ceux qui doivent partir » et la tenue d'une « conférence de financement » à l'issue de laquelle la réforme serait abrogée. Alors que Bruno Retailleau semble bien parti pour garder son poste, comment trouver un accord sur l'immigration ? Notre invité rappelle « qu'il n'a pas de tabou sur quelque sujet que ce soit, simplement il y a des façons de parler des sujets et parfois des gens qui les instrumentalisent de pensées xénophobes et nous n'en serons pas ». En effet, il « refuse de parler d'immigration avec les termes d'extrême droite » comme ce qui a été fait l'an dernier avec une loi « très largement censurée par le Conseil constitutionnel ». Si c'est pour « renouer avec tous les fantasmes sur l'immigration, c'est non », martèle-t-il.
François Bayrou : c'est le nouveau résident de Matignon qui succédera à l'investiture éclair de Michel Barnier. Ce choix controversé reflète une volonté manifeste de rompre avec une gestion jugée rigide et éloignée des préoccupations citoyennes, mais soulève également des interrogations sur la capacité du leader centriste à rassembler et à agir dans un contexte politique fracturé. Et surtout à répondre aux attentes des Français qui ont majoritairement donné leurs voix à l'union de la gauche lors des législatives anticipées en juillet dernier. François Bayrou, figure bien connue pour son attachement au dialogue et à la modération, se retrouve aujourd'hui propulsé en première ligne dans une période de tensions exacerbées. La chute du gouvernement Barnier, dont la gestion de dossiers cruciaux comme la réforme des retraites et le budget 2025 avait suscité une opposition féroce, laisse un pays en quête de direction. L'ancien Haut-commissaire au plan souvent critiqué pour son indécision, devra rapidement démontrer qu'il n'est pas seulement un homme de mots, mais un chef d'orchestre capable de transformer un consensus théorique en action concrète.Cette nomination peut apparaître comme un coup de poker politique, ou pas ! Certains saluent l'arrivée d'un Premier ministre capable d'apaiser les clivages partisans, tandis que d'autres y voient un geste désespéré, voire un calcul politicien risqué et un nouveau coup de force d'Emmanuel Macron. Peut-on raisonnablement espérer que François Bayrou, avec son image de « sage » centriste, parvienne à rassembler des forces opposées et à rétablir la confiance d'un électorat profondément désabusé ? Ses adversaires ne manqueront pas de souligner les échecs passés de son engagement à unifier, mais le chef de fil du MoDem lui-même semble vouloir miser sur une dynamique d'écoute et de pragmatisme. Toutefois, les défis sont immenses. De l'urgence climatique aux fractures sociales, en passant par la refonte d'un pacte républicain vacillant, François Bayrou ne disposera d'aucun état de grâce. Son succès ou son échec se mesurera à sa capacité à donner une impulsion nouvelle, mais surtout à prouver que le consensus peut rimer avec efficacité dans une France en quête d'une vision claire et audacieuse. La question qui se pose désormais est simple : François Bayrou sera-t-il l'homme de la transition ou l'énième architecte d'un gouvernement éphémère ? « Le président a pris le temps pour choisir sans doute celui dont il estimait avoir les meilleures qualités pour réconcilier, apaiser et stabiliser le fonctionnement des institutions pour donner de la légitimité à ce qui va se faire au niveau du gouvernement et permettre un travail législatif pour répondre aux urgences de la France » défend Frédéric Valletoux, député Horizons de Seine-et-Marne ce samedi 14 décembre 2024 sur le plateau des 4V. Dans son discours de passation, François Bayrou a insisté sur l'urgence de restaurer la confiance entre les Français et leurs dirigeants, affirmant que "le temps des postures est révolu" et que seule une action déterminée, concertée et transparente permettra de répondre aux défis majeurs du pays. Des mots qui ne semblent pas avoir convaincu l'opinion publique : « C'est surtout ses premiers actes et la manière dont il va vouloir avec méthode construire cette feuille de route législative et son équipe gouvernementale qui va donner la tonalité de ce seront les prochains mois » argue notre invité. Si l'opposition n'exclut pas, avant même son discours de politique générale, déposer une motion de censure, que vont exiger les forces politiques « alliées » ? Y-a-t-il des lignes rouges à ne pas franchir chez Horizons, qui devrait être consulté dans les semaines à venir par le nouveau Premier ministre ? « L'exigence première c'est une exigence de méthode c'est-à-dire qu'on ne se précipite pas dans la composition d'une équipe gouvernementale mais qu'on fasse précéder ça par un vrai travail […] les sujets qu'il va vouloir prendre à bras le corps et la manière dont il va répondre aux urgences de la France comme la crise agricole et l'accès aux soins » avance prudemment le Président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale. François Bayrou : mission impossible ? La nomination tardive de François Bayrou ne résout pas la fracture entre les différents groupes d'oppositions. Et surtout n'a aucune incidence sur les effectifs dans l'hémicycle, le Rassemblement National, restant toujours le premier groupe en tant que parti. Ces derniers comptent bien conserver leur position stratégique d'arbitre. L'histoire politique française retiendra l'alliance inédite qui a scellé la chute du gouvernement Barnier : Marine Le Pen et La France Insoumise, deux forces politiques a priori irréconciliables, ont uni leurs votes pour faire tomber l'exécutif. Ce coup de théâtre politique, fruit d'une conjonction d'intérêts opposés mais convergents, illustre les fractures profondes et la volatilité du paysage politique français.Si Marine Le Pen a vu dans cette alliance de circonstance une opportunité de déstabiliser un gouvernement qu'elle qualifie de "sourd à la colère populaire", LFI a justifié son geste en dénonçant des politiques "antisociales et autoritaires". Cette coalition inattendue ne reflète pas une communauté de valeurs, mais bien une stratégie commune : faire vaciller un pouvoir jugé à bout de souffle. Pourtant, cette manœuvre laisse planer des doutes sur ses conséquences : cette alliance tactique pourrait alimenter des accusations de cynisme politique et de trahison des idéaux, tant à droite qu'à gauche. Alors, comment François Bayrou peut-il détourner avec habileté le RN pour ne pas finir le bec dans l'eau à l'instar de son prédécesseur ? « La force que va devoir trouver François Bayrou, c'est la capacité à solidifier cet arc central et peut être, à travailler avec les Socialistes pour qu'ils passent, non pas d'une opposition qui les conduit à voter la censure, mais un pacte soit de non-censure, soit de soutien sans participation » affirme Frédéric Valletoux. Tous les espoirs reposent donc sur la feuille de route de François Bayrou pour rétablir le dialogue et ainsi espérer pouvoir légiférer.
Mardi 10 décembre 2024, le chef de l'Etat a reçu les différents partis politiques à l'Elysée afin de prendre la température quant à la composition du futur gouvernement. Pourtant, deux partis manquaient à l'appel, la France insoumise et le Rassemblement national. Marine Le Pen, Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale est l'invitée des 4 vérités du mercredi 11 décembre 2024 et revient sur l'actualité politique. La situation est elle entrain de se débloquer ? Un accord pourra-t-il être trouvé sur la composition d'un futur gouvernement ? Pour Marine Le Pen, ces réunions avaient pour seul but de trouver « comment rester sur le cheval » et non de « régler les problèmes des Français ». La présidente du RN s'estime heureuse de ne « pas avoir été invitée » « ne souhaitant pas du tout participer au gouvernement d'Emmanuel Macron ». Aurait elle décliné l'invitation ? C'est ce qu'elle déclare, réaffirmant qu'elle ne « souhaite pas participer à un gouvernement » car elle est « totalement en opposition avec la politique portée par le président de la République ». En cette période de trouble, comment trouver des compromis pour que les choses avancent ? Les options évoquées afin d'y parvenir ont été la non utilisation du 49-3 et de la censure. Pour notre invitée, s'interdire d'utiliser des mécanismes prévus par la constitution est un « engagement ahurissant ». Elle qualifie ces déclarations de « contournement de la constitution, de rodéo » et fustige l'attitude des représentants de groupe dont l'important est de « rester sur la selle du cheval » à n'importe quel prix. Marine Le Pen affirme que la situation n'est pas désespérée, « le Premier ministre nommé par le président de la République sait ce qu'il doit faire pour travailler dans des conditions correctes (...) parler avec l'ensemble des forces politiques ». Elle reproche en outre à Michel Barnier de ne pas avoir satisfait à cette condition et espère que le prochain ne fera pas le même écueil. Marine Le Pen, pas de regret sur la censure ? Interrogée au sujet de la censure votée en dépit des concessions effectuées par l'ancien Premier ministre, comme le déremboursement des médicaments, elle rétorque qu'elle a préféré « préserver les Français » d'un « budget toxique », « on a fait économiser aux Français 40 milliards d'impôts supplémentaires ». La situation actuelle ne va-t-elle pas entrainer, in fine, une hausse d'impôts pour les Français ? « Avant avril il y aura une nouvelle loi de finances » déclare la présidente du Rassemblement national qui réfute tout catastrophisme et accuse de « mentir » aux Français ceux qui affirment que Français paieront plus d'impôts.A quelques heures de la nomination d'un nouveau Premier ministre, quel homme politique peut trouver grâce aux yeux du Rassemblement national ? Si Marine Le Pen refuse de répondre directement à la question, elle déclare « que ce n'est pas de (sa) responsabilité de nommer un Premier ministre » mais de celle du président de la République. Pour autant elle souhaite que les « 11 millions d'électeurs du Rassemblement national soient respectés » « à charge pour le président de la République de choisir un Premier ministre qui respecte cette condition qui est essentielle en démocratie ». Elle martèle que son groupe est le « premier groupe à l'Assemblée national » et qu'il faut respecter cette position.Que penser de la volonté de l'exécutif de « ne plus être dans la main du RN » ? La présidente du Rassemblement national invite les responsables politiques et les commentateurs à la prudence dans leurs analyses. « Le problème de la classe politique française c'est sa déconnexion avec la réalité » affirme-t-elle.
Ce mardi 10 décembre se tiendra un nouveau rendez vous à l'Elysée pour tenter de trouver un compromis sur un gouvernement, tous les partis seront présents, sauf le RN et la France Insoumise. Manuel Bompard, député LFI des Bouches du Rhône, coordinateur national de la France Insoumise est l'invité des 4 vérités, mardi 10 décembre, il revient sur la situation politique actuelle et son refus de prendre part à ces discussions. En effet, il révèle qu'il avait été convié la veille et avait décliné l'invitation. Il appelle « tout le monde à la raison », pour lui il n'est pas possible de constituer un gouvernement commun avec des « partisans de la retraite à 60 ans, les partisans de l'abrogation de la retraite à 64 ans comme nous, et ceux qui l'ont mis en place ». Manuel Bompard déclare « qu'il faut respecter la démocratie, la démocratie c'est des projets politiques différents et donner l'impression qu'on peut mettre tout çà autour de la table et faire une sorte de gloubliboulga de gouvernement avec une politique qui conduirait à ce que les uns et les autres renient les engagements qu'ils ont pris devant les électeurs n'est pas sérieux ». Pour l'homme politique, ce n'est plus le moment de faire des compromis. « Pour faire un compromis il faut être deux » rappelle le député qui pointe du doigt le rejet des amendements proposés par son parti à Michel Barnier lors des débats sur le budget. Il rejette également la responsabilité de la situation actuelle sur le président de la République qui refuse de céder la place. Négociations à l'Elysée, la mort du NFP ? Quelle sera la position des alliés d'LFI au sein du NFP ? « J'espère qu'ils ne feront pas l'erreur de rentrer dans un gouvernement d'union nationale et par la même de détruire le nouveau front populaire ». Pour autant, les socialistes semblent plus ouverts à la discussion, à condition qu'un Premier ministre de Gauche soit nommé.Si des ministres de gauche : écologistes, socialistes, communistes entrent au gouvernement ce sera la « fin du nouveau front populaire » et LFI combattra ce gouvernement. S'ils acceptent le principe de non-censure, dans tous les cas « le nouveau front populaire va continuer à vivre » même s'il n'est plus défendu que par la France Insoumise. Il ajoute que les Français ont bien compris ce qui se passe et « ils nous demandent de rester fidèles aux engagements que nous avons pris devant les électeurs ». Lundi 9 décembre 2024, Fabien Roussel a effectué un léger rétropédalage sur l'abrogation de la réforme des retraites. L'abrogation de cette réforme est elle toujours d'actualité ? Pas pour Manuel Bompard qui rappelle que « ce sujet c'est le sujet qui a été l'objet des plus grandes mobilisations populaires dans ce pays depuis 50 ans ». « Mon sentiment c'est qu'il ne peut pas être question de renoncer à l'abrogation de la réforme des retraites ». Il ajoute qu'une majorité des députés est favorable à son abrogation, malgré les déclarations ambiguës de certains à Gauche.Sur la situation budgétaire suite à la démission du gouvernement, il souhaite que la loi spéciale qui sera votée contienne aussi « la ré indexation du barème de l'impôt sur le revenu ». Pour lui, les Français ne paieront pas plus d'impôts, il faut arrêter de faire croire le contraire.
Ce mercredi 4 décembre 2024 seront votées deux motions de censure à l'Assemblée nationale. Hier soir, le Premier ministre donnait une dernière interview afin de convaincre et d'alerter sur les conséquences qu'entrainerait la chute du gouvernement. Son allocution a-t-elle convaincu la classe politique ? Julien Arnaud reçoit Boris Vallaud, Président du groupe PS à l'Assemblée nationale et député des Landes pour en débattre. « Qu'a-t-il dit à la Gauche et aux Français qui puisse les rassurer ? (...) il n'a eu au fond de mots et d'attention qu'à l'endroit de l'extrême droite » déclare le Président du PS. Il déplore l'absence de gestes à l'égard de la Gauche par le Premier ministre et le refus de ce dernier « d'accuser réception des courriers que nous lui avons adressés ». La « méthode Barnier s'est révélée être une impasse » et il affirme être déterminé à voter la motion de censure. Les députés souhaitant faire chuter le gouvernement vont-ils assumer les conséquences de ce vote ? Pour Boris Vallaud, s'il ne devait pas y avoir de budget il y aura une loi spéciale qui sera votée, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. L'affirmation selon laquelle « 8 millions de Français vont rentrer dans l'impôt sur le revenu » de Michel Barnier doit être démentie. Quant à la façon de combler le déficit, il rappelle que la Gauche a « proposé des recettes nouvelles » et que le budget de Michel Barnier provoquerait « une crise économique majeure ». Il réclame plus de « justice » au sein du budget, ce qui n'est pas le cas du projet proposé par le Premier ministre qui n'épargne pas ceux « qui n'ont que leur travail pour vivre, les classes populaires et moyennes ». Son parti souhaite mettre « plus et mieux à contribution les hauts revenus, les multinationales ». D'après lui, le projet du gouvernement est « récessif » et l'absence de vote dudit budget ne peut pas être pire. Censure, RN/NFP, même combat ? Le parti socialiste est-il en perte de repères ? Boris Vallaud répond que le seul à avoir perdu ses repères c'est Emmanuel Macron qui au moment de la dissolution disait « j'ai balancé une grenade dégoupillée ». Il renvoie la responsabilité de la situation actuelle sur le président de la République. Aujourd'hui, la motion de censure ne peut être votée qu'avec les voix du Rassemblement national, une « alliance tacite » surprenante. « Si le Rassemblement national vote cette motion de censure, il donne la possibilité d'un gouvernement de Gauche qui jamais ne négociera avec l'extrême droite » rétorque-t-il, balayant toute idée d'alliance. Pour le député, accepter les votes du RN pour leur motion ne pose pas de problème car « nous avons toujours dit que nous ne voterons pas les motions » proposées par groupe d'extrême droite. Il appelle à la formation d'un gouvernement de Gauche « aussi imparfait qu'il soit mais qui est prêt ». Qui pourrait diriger ce gouvernement ? S'il ne désire pas citer de nom, il affirme que le Premier ministre « devra être de Gauche » tout en ajoutant que son parti revendique « l'exercice du pouvoir » et se tient prêt à « faire des compromis ». Est-ce une façon d'évoquer la possibilité d'un accord avec le bloc central ? C'est en tout cas une hypothèse que n'exclut pas Boris Vallaud, bien qu'il déclare ne pas avoir pris contact avec Gabriel Attal pour le moment.
Plus de deux ans après le début de la guerre en Ukraine, le monde est plongé dans une crise d'une ampleur inédite depuis des décennies. Ce conflit, marqué par des violences inouïes, des déplacements massifs de populations, et une escalade militaire inquiétante, menace de s'étendre bien au-delà des frontières ukrainiennes et de bouleverser l'ordre mondial.L'Ukraine, autrefois un pays indépendant et souverain, est aujourd'hui le théâtre d'une guerre dévastatrice. Marioupol, Boutcha, Kherson : autant de noms qui résonnent désormais comme des symboles de souffrance et de résistance. La situation géopolitique est tout aussi préoccupante. Les tensions entre la Russie et les pays occidentaux, soutenant massivement l'Ukraine, ont atteint un niveau critique. Les livraisons d'armes sophistiquées, les sanctions économiques étouffantes, et la rhétorique belliqueuse des deux camps augmentent le risque d'un conflit global. Le spectre de l'utilisation d'armes nucléaires, brandi à plusieurs reprises par Moscou, plane comme une menace terrible sur l'humanité tout entière. Dans cette escalade de violence, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, semble prêt à des concessions pour aboutir enfin à un cessez-le-feu. Ce vendredi 29 novembre 2023, ce dernier s'est exprimé sur la chaîne Sky News pour porter un message empreint d'espoir. « C'est la voix de la raison. C'est une bonne chose et c'est bien la preuve que la guerre n'est pas le chemin possible. Une perspective de paix contrairement à ce que certains nous expliquaient parfois est une perspective possible pour l'Ukraine et pour la Russie » affirme Ian Brossat, sénateur de Paris et co-président du groupe communiste au Conseil de Paris. Si Volodymyr Zelensky pourrait consentir à céder une partie de son territoire à la Russie sous gouvernance de Vladimir Poutine, qu'en pensent les pays alliés ? « Je souhaiterai que ça inspire d'autres dirigeants. Quand on voit le carnage qu'il y a en ce moment à Gaza, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on aimerait qu'un cessez-le-feu soit possible là bas aussi » tempère le porte-parole du PCF. Michel Barnier : le PCF voit rouge Sur ce terrain glissant de compromis, Michel Barnier tente lui aussi d'adopter cette posture consensuelle pour sauver son gouvernement. En effet, la grogne des agriculteurs marque la première grande crise du gouvernement Barnier. Les réformes ambitieuses proposées par l'exécutif, visant à restructurer les subventions et à promouvoir une transition écologique dans le secteur auxquelles s'ajoutent les accords du Mercosur, ont été perçues par de nombreux agriculteurs comme une attaque directe contre leurs revenus et leur mode de vie. Des milliers d'exploitants, déjà fragilisés par des années de crises économiques et climatiques, sont descendus dans la rue pour protester. Barrages routiers, tracteurs bloquant les centres-villes et manifestations bruyantes ont rapidement placé le gouvernement sous pression. Le dialogue semblait rompu, et la colère des campagnes se heurtait à l'inflexibilité affichée par le Premier ministre Barnier, soucieux de maintenir son programme de réformes.Face à cette fronde, l'opposition et une partie de sa propre majorité ont critiqué sa gestion jugée rigide et déconnectée des réalités rurales. De quoi agiter l'opposition sur les bancs de l'Assemblée nationale. De leur côté, le PCF appelle à voter dans les semaines à venir, une motion de censure pour faire tomber le gouvernement Barnier. « Le Premier ministre écoute pour l'essentiel les propositions du Rassemblement National (cf, la baisse de la taxe sur l'électricité). Ce budget est un mauvais budget. Il y aura 4000 suppressions de postes d'enseignants, il y aura l'augmentation du prix des consultations médicales et des médicaments. Au final, ça n'est pas un bon budget pour les classes populaires et moyennes, pour tous ceux qui travaillent. Il faut censurer ce gouvernement pour tourner la page de ces politiques qui ont été rejetées par les électeurs aux dernières élections » fustige notre invité sur le plateau des 4V. Si le budget fait débat, il a cependant les faveurs du Sénat. Avec une majorité à droite, cette institution ne semble pas aller contre les propositions du Premier ministre, comme celle des sept heures de travail gratuit, retoquée in extremis par le gouvernement lui-même. « On a un gouvernement qui ne tient aucun compte de ce que les Français ont majoritairement dit à l'occasion des élections législatives » martèle Ian Brossat. Malgré une économie dans le rouge avec un déficit béant, l'agence de notation américain S&P a décidé maintenir la note de la France à « AA -». Toutefois, cette décision s'accompagne souvent de réserves : les agences mettent en garde contre la nécessité de maîtriser la dette publique, qui continue de croître, et d'accélérer les réformes structurelles. La persistance des déficits budgétaires et la lenteur de certaines adaptations économiques pourraient, à terme, fragiliser cette note. Pour le gouvernement, c'est un soulagement temporaire, mais aussi un rappel de l'importance de maintenir une discipline budgétaire tout en soutenant la croissance. Une éventuelle dégradation de la note aurait des répercussions importantes, notamment sur les taux d'intérêt des emprunts de l'État, augmentant le coût de la dette et pesant sur les finances publiques. « Pour ce qui est de la situation économique, elle est extrêmement préoccupante. On parle de 250 plans sociaux, de 200 000 emplois menacés. C'est la raison pour laquelle avec les parlementaires communistes, on dit qu'il faut interdire les licenciements boursiers […] il y a besoin de remettre un peu de rationalité dans tout ça » explique le sénateur communiste de Paris. Dans la refonte hypothétique du gouvernement, celui d'un modèle à gauche fait de l'œil à l'opposition de ce côté de l'échiquier politique. Le nom de Bernard Cazeneuve a de nouveau été suggéré. Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, propose d'ailleurs un gouvernement avec une clause de non-censurabilité. Le PCF pourrait-il reconnaître un gouvernement socialiste ? « Il faut tenir compte que nous n'avons pas la majorité absolue de l'Assemblée nationale. Mais il faut des mesures d'urgence, signe qu'on tourne la page : c'est l'abrogation de la réforme des retraites voulue par 80% des Français, l'augmentation du SMIC et de salaires, le retour du service public, l'école, l'hôpital qui sont aujourd'hui sacrifiés. Un certain nombre de mesures fondamentales qui montrent aux Français qu'on a entendu le message des dernières législatives » affirme Ian Brossat.
Bruno Retailleau et Didier Migaud se rendent ce vendredi 8 novembre 2024 à Marseille pour présenter un plan de lutte contre le narcotrafic. Parmi les pistes évoquées on retrouve la coordination nationale contre le crime organisé, la création d'un statut de repenti et la traque de la corruption. Sébastien Chenu, député et vice-président du RN est l'invité des 4 vérités, vendredi 8 novembre 2024 et s'exprime sur la lutte contre le trafic de drogue et l'usage de la drogue dans notre société. Il déclare que dans cette lutte, le précédent ministre de l'Intérieur était « totalement en échec » malgré les opérations « place nette ». Concernant les mesures annoncées par Bruno Retailleau, il reste prudent, il est délicat de « faire confiance » à « quelqu'un qui par ailleurs accepte le pacte de relocalisation des migrants dans les campagnes ». En effet, le député du RN affirme qu'il existe un lien entre « immigration et trafic de drogue » et rappelle la « nécessité de gérer les frontières » ce qu'il ne retrouve pas dans la politique proposée par le nouveau ministre. Selon lui il est nécessaire de « traquer les narcotrafiquants comme on traque les terroristes » et tant que l'on ne « s'attaque pas à la gestion des frontières » car « la drogue arrive bien de quelque part » il est difficile de pouvoir résoudre le problème. Il faudrait également donner plus de moyens au fisc ou d'offrir la possibilité de saisir les logements sociaux des familles de trafiquants. Pour le moment ce que propose le nouveau ministre ce n'est « que des mots », si certaines dispositions vont dans le bon sens, il reste dubitatif et taxe le nouveau ministre de la justice de « laxisme ». Parmi les mesures de lutte contre ce trafic, il existe un débat sur la pénalisation des consommateurs. Notre invité se dit favorable à la « criminalisation du consommateur », citant pour appuyer son propos l'exemple d'un État américain ayant dépénalisé le consommateur ce qui a eu pour effet d'y faire exploser la consommation. La victoire de Donald Trump, bonne ou mauvaise nouvelle pour la France ? Les États-Unis viennent d'ailleurs d'élire leur nouveau président, en la personne de Donald Trump. Sébastien Chenu déclare que « les Américains sont des gens qui défendent leurs intérêts nationaux » contrairement en France où nous « sommes habitués à avoir un président de la République qui défend les intérêts de la terre entière sauf des Français ». « Donald Trump va défendre les intérêts des Américains et son élection est pour lui synonyme de « victoire de la démocratie ». Que manque-t-il au RN pour obtenir le même succès ? « On est en voie pour gagner » déclare le vice-président du RN. La victoire de Donald Trump « réveille quelque chose », « lorsqu'on défend l'intérêt national, l'autonomie stratégique, l'indépendance, on gagne ». En raison du procès des assistants parlementaires, Marine Le Pen a déclaré pouvoir être « empêchée » de se présenter. Une situation peu probable pour notre invité pour qui il est évident que la femme politique sera leur candidate en 2027. Interrogé au sujet de « l'exportation du conflit Israélo palestinien » dans les stades à la suite de plusieurs incidents entre supporters à Amsterdam, la demande d'annulation du match France/Israël et le déploiement d'une banderole « free Palestine ». L'homme politique explique que cette banderole affichée au parc des princes est « un message politique » « un message de haine » qui s'est faite « avec des complicités ». Il déplore la position de l'UEFA qui n'a selon lui pas sanctionné cette action pour ne pas « déranger l'actionnaire qatari ». Il martèle que ces messages sont des « messages de haine » « inadmissibles » qui doivent être « sanctionnés ».
Un rapport publié fin octobre 2024 par Bloom qui a testé près de 150 boîtes de thon en Europe a mis en lumière la présence de mercure dans ces conserves. En association avec Foodwatch, les deux ONG révèlent que 57% des boîtes de thon seraient contaminées et appellent la grande distribution à prendre des mesures d'urgence. Michel-Édouard Leclerc, président du groupe E. Leclerc est l'invité des 4 vérités mardi 29 octobre 2024. Il se dit ouvert à la discussion et au retrait de produits dangereux mais n'a reçu encore aucune alerte de la part des ONG citées. La question de l'alimentation est au cœur de l'actualité et du débat budgétaire. En effet, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq s'est montrée favorable à l'instauration d'une taxe sur les produits les plus sucrés. Est-ce une bonne idée pour inciter les Français à manger plus sainement tout en trouvant de l'argent pour les finances publiques ? Pour Michel-Édouard Leclerc , « se battre contre l'obésité, le diabète suppose qu'on développe tous les moyens nécessaires » mais la taxation n'est peut-être « pas la meilleure arme ». Les consommateurs ont été durement frappés par l'inflation pendant trois ans et ce supplément de taxe pourrait être mal perçu dans le contexte actuel. Michel-Édouard Leclerc déclare qu'il y a « trop de taxes », qu'il n'est pas pour les taxes « morales », « punitives » mais qu'il faudrait investir dans « l'éducation » et la mobilité sur la durée. La suppression d'un jour férié a également été évoquée pour augmenter les recettes de l'État, en tant que chef d'un groupe de grande distribution il affirme qu'il faut « calmer le jeu ». « Ce n'est pas un bon contexte pour dire aux gens qu'il faut qu'ils travaillent plus ». Il questionne en outre l'intérêt de cette suppression et s'interroge quant à son efficacité, une telle journée de solidarité existant déjà. Inflation, la fin de la crise ? Selon l'INSEE l'inflation poursuit son ralentissement, comment se traduira cette baisse des prix dans son enseigne ? « Cela fait 6, 7 mois que l'on est dans une vraie désinflation » « sur deux ans aujourd'hui on est à 8% ». Le président de l'enseigne E. Leclerc explique que si l'inflation baisse, pour certains produits pour lesquels elle a été très importante comme les pâtes, le prix de ces denrées ne baissera pas. Il affirme que son enseigne va prochainement entrer dans un « round de négociation » avec pour objectif « d'aller chercher des baisses ». Pour autant, la tâche ne s'avère pas aisée car les entreprises, dans le contexte budgétaire actuel et avec la peur d'une augmentation des taxes ne sont pas favorables à une baisse de prix. Le contexte social n'est pas favorable, les ONG et la banque alimentaire chiffrent à environ 1 million l'arrivée de « nouveaux pauvres » depuis 3 ans qui n'achètent que des prix bas. Cela se traduit par des consommateurs qui achètent des premiers prix, sautent des repas ou font l'impasse sur des soins. Les Français sont aujourd'hui « pris par les dépenses contraintes » et la partie arbitrable « se réduit ». Interrogé sur une autre crise qui semble remonter, celle des agriculteurs, Michel-Édouard Leclerc rappelle qu'il n'y a pas eu de réponse politique. Pour la partie distributeur qui le concerne, il déclare être d'accord pour fonctionner selon les deux principes proposés par les agriculteurs mais il faut que les industriels soient transparents.
Les élus du nouveau Front populaire ont voté en Commission des finances pas moins de 60 milliards de hausse d'impôts supplémentaires. Sommes-nous en train de nous diriger vers un "enfer fiscal" comme l'affirment certains membres du gouvernement ? Ce n'est pas l'avis de Boris Vallaud, député des Landes et président du Groupe PS à l'Assemblée nationale, invité des 4 vérités mardi 22 octobre 2024. "On va vers plus de justice fiscale", affirme-t-il tout en ajoutant souhaiter "préserver les classes populaires et les classes moyennes des efforts qui vont être demandés et faire plus et mieux contribuer les très hauts revenus, les marchés financiers et les très grandes entreprises. Celles et ceux qui sont des passagers clandestins de la solidarité nationale". Interrogé sur le chiffre de 60 milliards qui paraît élevé, il rétorque que "nous revenons à un niveau d'imposition inférieur à ce qu'il était en 2017" et rappelle que ce n'est pas le PS qui "a fait les chèques sans provisions que les Français sont obligés de rembourser aujourd'hui". Il pointe du doigt la mauvaise gestion du gouvernement et Bruno Le Maire et justifie ainsi le vote avec le Modem de la pérennisation de l'impôt exceptionnel sur les "super riches" dans la durée. Ces taxations supplémentaires ne sont-elles pas susceptibles de freiner les entreprises et les investisseurs ? Selon Boris Vallaud, la justice fiscale et l'efficacité de la dépense publique n'est pas un problème, il dénonce la suppression "des impôts pour les plus riches sans les financer" qui montre un manque de sérieux budgétaire. Ce budget sera vraisemblablement adopté par le biais d'un 49-3 en l'absence de majorité parlementaire claire bien que le Premier ministre ait émis le souhait de laisser les débats se poursuivre le plus longtemps possible. Le NFP va-t-il négocier avec Michel Barnier pour que certains amendements soient intégrés dans le texte qui sera voté via un 49-3 ? Boris Vallaud espère qu'il existe une possibilité de trouver des majorités républicaines sur un certain nombre de mesures. Assurance Maladie, les retraites en ligne de mire L'examen du budget de la sécurité sociale débuté en Commission a fait l'objet d'une première passe d'armes ce lundi 21 octobre 2024 à l'Assemblée. La Gauche avait déposé plusieurs amendements pour tenter de supprimer le passage de l'âge légal à la retraite à 64 ans mais ils ont tous été rejetés. Est-ce une forme d'échec pour le parti ? Boris Vallaud affirme que ce qu'il faut retenir c'est que "ceux qui prétendent dans quelques jours supprimer la réforme des retraites, en réalité quand il s'agit de passer à l'acte ne le font pas" pointant ainsi du doigt le Rassemblement national. Quel est l'avenir du Parti socialiste ? Notre invité répond qu'on a besoin d'un "PS fort", il déclare que son parti n'est pas soumis à Jean-Luc Mélenchon et s'efforce de faire vivre les propositions socialistes dans le cadre d'une union de la Gauche.
La météo économique et sociale est agitée, plusieurs dossiers retiennent l'attention des pouvoirs publiques et partenaires sociaux comme le rachat de la filiale produisant le Doliprane ou le nouveau record de défaillances d'entreprises avec plus de 60 000 fermetures sur les douze derniers mois. Alors qu'un nouveau fonds de pension basé à Paris pourrait se porter acquéreur de la filiale vendue par Sanofi certains à Gauche proposent de nationaliser l'entreprise. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT est l'invitée des 4 vérités ce vendredi 18 octobre 2024 et s'exprime sur cette opération. L'objectif de Sanofi c'est « financiariser encore plus le groupe » alors que la filiale en question « fonctionne extrêmement bien », pour la CFDT c'est une opération financière non justifiée qui « met en péril l'indépendance sanitaire ». Elle rappelle également que cette filiale a permis au groupe d'obtenir plus d'un milliard de résultats nets. Face à cette situation, le syndicat s'oppose à cette vente qui « ne doit pas se faire » et souhaite se faire le porte-voix des salariés au travers d'un mouvement de grève. Aujourd'hui, les salariés sont inquiets pour le groupe, leurs emplois et la qualité du produit.Quels sont les moyens pour empêcher cette situation ? Selon Marylise Léon, « la nationalisation n'est pas notre option » mais il faut que s'ouvrent des discussions au conseil d'administration afin que « cette filiale ne soit plus dans le groupe Sanofi ». Défaillances d'entreprises : le secteur automobile touchéSi Sanofi dispose d'une situation financière positive, les défaillances d'entreprises ont atteint un niveau records avec un secteur particulièrement touché en France : celui de l'automobile.En plein Mondial de l'automobile, ce secteur assiste à des fermetures d'usines, présente des ventes en berne et peine à faire la transition vers les véhicules écologiques. « C'est un dossier sur lequel la CFDT s'est beaucoup engagée » et sur lequel « les employeurs n'ont pas été au rendez-vous » affirme Marylise Léon. Sur une dizaine d'années, elle estime que 100 000 emplois ont été perdus sur la filière automobile et dénombre 2500 suppressions d'emplois sur les quatre derniers mois. Une situation qui s'explique selon elle par le manque d'anticipation sur la question de la transition écologique et « du changement dans la production ». La secrétaire générale de la CFDT déclare que « les constructeurs ont mis trop de temps à s'engager dans cette transformation » et n'ont pas été suffisamment « proactifs ». Il faut également qu'il existe plus de solidarité entre les constructeurs et les sous-traitants qui « paient de plein pot cette transformation ». Interrogée sur le budget proposé par le nouveau gouvernement Barnier, elle martèle que cette première version « tape dur » sur les plus précaires et les emplois. Elle cite pour exemple les mesures visant à supprimer des postes dans le public ou l'abaissement du seuil d'indemnité en cas d'arrêt maladie. Si les arrêts maladie sont en augmentation c'est parce que « le travail est malade ». Il faudrait chercher quelles sont « les causes profondes » de cette augmentation plutôt que de la sanctionner financièrement.
Le 14 octobre 2024 marque l'anniversaire de la mort de Samuel Paty, tué il y a quatre ans à la sortie de son collège par un intégriste islamique. Une minute de silence sera observé dans tous les lycées de France afin de rendre hommage à Dominique Bernard, assassiné il y a un an, et à Samuel Paty. Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, sera, aux côtés du Premier ministre Michel Barnier au collège de Conflans-Sainte-Honorine qui va prendre le nom de Samuel Paty. “C'est très important de redire que ces hussards de la République ont été victimes du fanatisme et que, dès le lycée, on doit apprendre à nos enfants ce que c'est que les valeurs de la République.”, déclare Valérie Pécresse dans les 4V ce matin-là. La ministre de l'Éducation, Anne Genetet, a déclaré que les attentes à la laïcité étaient largement en baisse : 110 atteintes au principe de la laïcité ont été recensés au mois de septembre 2024. En septembre 2023, on en dénombre plus de 838. Une très forte augmentation qui s'était expliquée notamment par l'interdiction des abayas à la rentrée scolaire de 2023, qui a pu conduire à des incidents. Un chiffre que la présente de la région Ile-de-France “ne juge pas très crédible au regard des retours” qu'elle a sur le terrain. “Au contraire, j'ai l'impression que la laicité est de plus en plus questionnée, de plus en plus critiquée”. L'élue Les Républicains demande les chiffres en temps réel, lycée par lycée, fin à l'opacité des données. “J'ai peur de l'auto-censure”, confie-t-elle.Cette année 2025 constitue un cap très symbolique puisqu'elle marque le 120ème anniversaire de la loi de 1905 et le 10e anniversaire des attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan. Valérie Pécresse indique qu'elle souhaite mettre en place des ateliers avec Dessiner, créer, liberté, une association qui est très proche de Charlie Hebdo afin de montrer des dessins de presse, des caricatures qui ont fait l'histoire de France dans les lycées. Un concours sera également organisé. Intitulé “La laïcité et moi”, il invitera les lycéens à faire des dessins d'humour.Un budget jugé “injuste” par Valérie Pécresse qui souhaite tout de même l'adopterDans un tweet, l'ancienne candidate LR à la présidentielle a exprimé son mécontentement à propos du budget qu'elle qualifie, sur le plateau de Télématin, de “très dur” et “très injuste”. Tandis que les dotations des régions vont baisser de 5%, les budgets de l'Élysée et du Parlement augmenteront respectivement de 1.7% et 2.5%. “Elle est où la République exemplaire ?” s'est indignée Valérie Pécresse sur X. Une différence de traitement qu'elle dénonce : “On va être responsable de faire des économies, nous, alors que c'est l'État qui est en déficit”. La femme politique demande une baisse de 5% pour les budgets de l'Élysée et du Parlement. De son côté, le ministre de l'Économie et des Finances, Antoine Armand, a reconnu qu'il faudrait voter des amendements à cette loi budget préparée à la hâte, en quinze jours à peine. “Un bon signal” pour Valérie Pécresse qui rappelle : “C'est le gouvernement qui a cramé la caisse.” Par ailleurs, la présidente du Conseil régional déplore que toutes les régions soient logées à la même enseigne. “La région Ile-de-France a baissé de 20% ses dépenses de fonctionnement en 10 ans”, indique l'élue LR. Avant de préciser : “J'ai le ratio de dépense de fonctionnement par habitant le plus faible de France : 212 euros par habitant. La moyenne de France, c'est 312.”Alors que le gouvernement avait promis deux tiers de dépense en moins et un tiers de dépense, le haut conseil des finances public affirme que c'est plutôt le contraire : un tiers de dépense en moins et deux tiers d'impôts supplémentaires. Bien qu'elle le juge imparfait, Valérie Pécresse est formelle : pour éviter la crise financière, “il faut que ce budget soit adopté”. Mais la politicienne accorde qu'il nécessite des inflexions. “Il y a trop d'impôts et pas assez de baisse de dépenses de l'État”, déclare-t-elle. La présidente de région cite une autre mesure “très injuste” : elle déplore le report de la revalorisation des pensions de retraite, qui interviendra le 1er juillet 2025 plutôt que le 1er janvier 2025, comme c'était prévu. En outre, Valérie Pécresse recommande de remettre la réforme de l'assurance chômage à l'agenda politique. Face à la crise budgétaire, l'élue régionale préconise des réformes structurelles : “ce qui coûte de l'argent à l'État aujourd'hui, ce sont les doublons”.
C'est le dossier le plus urgent de cette rentrée. Depuis son arrivée à la tête du gouvernement, Michel Barnier se penche sur l'épineuse question du budget 2025, avec une dette publique record puisqu'elle a atteint 110,6 % du produit intérieur brut (PIB). Elle a particulièrement augmenté : elle ne représentait que 66 % du PIB en 2007. Alors que les hausses d'impôts semblent être sérieusement envisagées par le nouveau Premier ministre, le camp présidentiel s'oppose à une telle décision. C'est pourtant ce que recommande le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, interviewé le 25 septembre 2024 dans les 4V. Pour réduire la dette de la France, il faut « combiner réduction des dépenses et certaines mesures fiscales », certifie-t-il. Le ministre de l'Économie, Antoine Armand, a parlé du pire déficit de son histoire. Un diagnostic qui n'est pas contestable selon François Villeroy de Galhau qui affirme : « Nous accumulons depuis trop longtemps trop de déficit et donc trop de dettes. Cette situation ne peut plus durer ». Le gouverneur de la Banque de France pense aux générations futures qui partent désormais avec un poids lourd à porter. La charge de la dette s'élève actuellement autour de 50 milliards et « ça va continuer à monter », indique-t-il. « Des dépenses du passé nous empêchent de faire des dépenses d'avenir comme l'éducation », regrette l'ancien directeur général délégué de BNP Paribas.Le haut fonctionnaire explique que les prêteurs internationaux demandent à la France de réagir face à ce déficit record. En effet, la dette coûte de plus en plus cher, « plus que nous devons dépenser pour la défense nationale” informe François Villeroy de Galhau. Au début du mois de juin, avant les élections, l'écart de taux d'intérêt (le Spread) avec l'Allemagne était d'environ 0,50%. Maintenant, il s'élève à 0,80%. « Il faut vraiment soigner cette maladie », martèle le gouverneur de la Banque de France. Celui-ci préconise donc une hausse « d'impôts ciblés, justes » pour les hauts revenus et les grandes entreprises, ainsi qu'une réduction significative des dépenses publiques. Cela semble avoir été entendu par Michel Barnier, qui a évoqué la même idée. Concernant les dépenses, le haut fonctionnaire constate un manque d'efficacité. « Nous avons - à peu près - le même modèle social que nos voisins européens, les mêmes services publics, et je crois beaucoup à ce modèle social. Le problème, c'est que ça nous coûte beaucoup plus cher, nous sommes moins efficaces », analyse-t-il. Il serait possible d'économiser 300 milliards en observant ce qui marche le mieux chez nos voisins.Une réduction des dépenses ne devrait pas rompre la croissancePour le gouverneur de la Banque de France, pas d'inquiétude à avoir à propos de la croissance qui pourrait être cassée par la réduction des dépenses. « Ça fait 40 ans qu'on dit que ce n'est pas le moment et qu'il ne faut pas casser la croissance. Résultat : on se retrouve avec cette dette publique, qui dérape et qui est à plus de 110% du PIB, qui lui est très supérieur à la moyenne européenne », explique François Villeroy de Galhau. Sur le plan de la croissance, le moment est favorable pour le haut fonctionnaire : « Parce que nous prévoyons à la Banque de France une reprise modérée, facilitée par la baisse de l'inflation ». L'objectif officiel : baisser le déficit public sous le seuil de 3% de produit intérieur brut à l'horizon 2027. « Ce n'est pas réaliste », affirme François Villeroy de Galhau, qui prône plutôt de viser 2030.
Depuis sa nomination, le 5 septembre 2024, Michel Barnier le nouveau Premier Ministre, rencontre différents partis afin de composer son gouvernement. Les Républicains, le groupe parlementaire dont il est issu, fera forcément partie du choix, ainsi que les partis du centre. A priori, aucune personnalité de gauche n'a souhaité participer à ce nouveau gouvernement situé à droite, en dehors de Ségolène Royal. Mercredi 18 septembre, Gérald Darmanin doit rencontre le nouveau Premier ministre avec Gabriel Attal. Suite à leur rencontre précédente, samedi 14 septembre, Gérald Darmanin aurait déclaré : « Michel Barnier m'a dit qu'il allait augmenter les impôts. », ce qui avait été démenti par Matignon. Ce matin, dans les 4V, le ministre démissionnaire réfute cette version : « Je n'ai pas l'habitude de raconter mes échanges avec qui que ce soit. »Avant cette rencontre, le camp présidentiel s'est mis d'accord. « Nous avons un certain nombre de demandes. », indique l'ex-occupant de l'hôtel Beauvau. Celui qui va redevenir député se positionne contre un gouvernement qui augmenterait les impôts. Gérald Darmanin rappelle que depuis sept ans, le camp de la majorité n'a pas cessé de les baisser. « Moi, j'ai supprimé la taxe d'habitation. », rappelle-t-il. La Macronie a également supprimé mes cotisations, les impôts sur les sociétés et l'impôt sur la fortune. Néanmoins, le bilan économique est mitigé. Le gouvernement sortant laisse une dette record : 110,6 % du produit intérieur brut (PIB). La dette publique française a particulièrement augmenté depuis 2007, où elle ne représentait que 66 % du PIB. « On n'a pas tout fait bien dans la majorité du président de la République, c'est sûr », reconnait le ministre démissionnaire. Toutefois, Gérald Darmanin est formel : « Il ne faut pas casser cette machine économique ». Même si ça ne concerne surtout que les grandes entreprises ? « L'impôt, c'est la facilité », martèle l'élu du nord. Quelle place pour le camp présidentiel dans le gouvernement de Michel Barnier ?Interviewé dans Le Parisien le 17 septembre, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, soutient le contraire : « Il faudra lever le tabou sur les hausses d'impôts ». Pour réduire, la dette de la France, il faut « combiner réduction des dépenses et certaines mesures fiscales », certifie-t-il. Malgré tout, Gérald Darmanin, ainsi que tous les députés du camp du président et des LR, se sont engagés à ne pas augmenter les impôts. Le député de Tourcoing assure que la baisse d'impôts a permis de faire baisser le chômage dans sa ville. Bien que des dissensions existent entre les LR et le camp présidentiel, Emmanuel Macron a demandé à Michel Barnier d'être un Premier ministre de rassemblement, « et je sais qu'il va réussir à le faire », indique l'ancien de l'hôtel Beauvau. « Nous nous sommes prêts à rentrer dans cette union pour le pays. », affirme l'ancien ministre de l'Intérieur. Mais fera-t-il partie de ce gouvernement ? Gérald Darmanin est formel : « Je souhaite retourner au Parlement.(...) Je ne suis pas candidat à un poste ministériel. »
C'est une bonne nouvelle pour le porte-monnaie des Français : le prix de l'électricité va diminuer d'au moins 10% en février, a annoncé la Commission de régulation de l'énergie. Depuis deux ans, les prix de l'électricité avaient augmenté de plus de 43% malgré le bouclier tarifaire mis en place par l'État. Une baisse saluée par Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme invité des 4V ce jeudi 12 septembre. Toutefois, celui-ci remet en cause le marché et les règles de l'Union européenne. “La baisse pourrait être d'au moins 25% avec les règles que Jordan Bardella avait proposées”, affirme-t-il. L'élu du nord espère que Michel Barnier prendre en compte la proposition du Rassemblement nationale qui consiste à baisser la TVA sur les énergies de 20% à 5,5%. Car le nouveau premier ministre, toujours en train de composer son gouvernement, doit rapidement présenter le budget, qui doit être voté le 1ᵉʳ octobre. Une question urgente sur laquelle le RN se positionne clairement contre une augmentation d'impôts. Dans ce cas-là, le parti d'extrême droit votera une motion de censure. Ce matin, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie depuis 2017, a fait ses adieux puisqu'il ne souhaite pas être reconduit. À l'heure du bilan, le député de la Somme ne mâche pas ses mots : “Sincèrement, je ne vois pas de bonnes mesures prises par Bruno Le Maire en sept ans”. Néanmoins, Bercy signale que la France dénombre 500 usines de plus en 2023 qu'en 2016 et que le chômage est descendu à 7,5%. Des chiffres “très critiquables” pour Jean-Philippe Tanguy. “Ça ne sert à rien de compter en nombre d'usines”, pointe l'élu RN, qui rappelle que selon la taille de l'usine, le nombre d'emplois proposé peut varier considérablement.Le grand ménage au sein du Rassemble nationalLe député du parti crée par Jean-Marie Le Pen s'est exprimé quant au grand ménage des candidats qui ont posé problème pendant la campagne au sein du Rassemblement national. La priorité du groupe ? “Être à la hauteur des Français”. Jordan Bardella a reconnu avoir fait des erreurs “et nous le reconnaissons tous collectivement”, avoue Jean-Philippe Tanguy. “Nous aurions dû être plus attentifs aux candidats que nous présentions, nous allons faire plus attention”, ajoute-t-il. Des fautes qui ont valu au Rassemblement national des critiques induisant que le parti n'était pas prêt à gouverner. Un avis que ne partage pas l'élu de la Somme “Ce qui compte pour les Françaises et les Français, ce sont les propositions qu'on fait et la réalité de notre diagnostic”Un nouveau cas a été dévoilé par Médiapart : Christine Engrand, députée RN depuis 2022, a utilisé son enveloppe parlementaire pour des dépenses personnelles comme : les frais de garde de ses deux chiens, un abonnement mensuel à un site de rencontre et des frais d'obsèques. Plus de 10 000 euros d'argent public déboursé. Des dépenses qu'elle affirme avoir remboursées. Pour Jean-Philippe Tanguy, c'est “une nouvelle députée qui n'avait pas compris certaines règles et qui a amendé son erreur”. Une nouvelle bévue allant dans le sens des critiques opposées au parti de Marine Le Pen.
À quinze jours du début des jeux paralympiques Maya Lauqué reçoit Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité Paralympique, ancienne championne olympique d'athlétisme sur le plateau des 4 vérités. Lors de la cérémonie d'ouverture, la présidente du Comité Paralympique avait fait parti des derniers relayeurs de la flamme, un moment extraordinaire sur lequel elle revient. "J'ai eu la chance de faire plusieurs fois les jeux, de gagner plusieurs fois des médailles aux jeux paralympiques mais ce moment du jardin des Tuileries restera un moment hors du temps entre nous, avec un silence qui a amené un cadre très solennel". Elle évoque les souvenirs de cette soirée si particulière et riche en émotions tout en remerciant les équipes qui ont permis ce relais de la flamme et ces moments magiques. À l'approche des jeux paralympiques désormais la pression monte, elle espère que les athlètes seront galvanisés par toute la ferveur des jeux olympiques. Elle rappelle que la flamme arrivera le 25 août à Calais et qui traversera 50 villes françaises avant la cérémonie d'ouverture à la Concorde. Ce sont pas moins de 237 athlètes qui seront présents dans cette délégation paralympiques, alignés dans les 22 sports. Une première pour la France qui a de ce fait la capacité d'aller chercher des médailles dans chaque sport. Jeux paralympiques, quelle ambition ? "L'ambition elle est forte, elle est de rentrer dans le top 8 des nations paralympiques", pour y arriver la France devra aller chercher deux fois plus de médailles d'or qu'a Tokyo. Pour notre invitée, les français en ont les moyens et vont se transcender pendant ces jeux. La pause entre les jeux olympiques et les jeux paralympiques peut elle faire retomber la ferveur ? Pour Marie-Amélie Le Fur, l'objectif va être de raviver l'émotion des jeux dans le cœur des français, ce qui va être permis par le relais de la flamme et la reprise de tous les ingrédients qui ont fait des jeux un moment exceptionnel. Cet évènement, c'est également la possibilité pour les français qui n'ont pas pu assister aux épreuves de se rattraper avec une billetterie beaucoup plus accessible. Derrière l'ambition de performance, il y a avant tout un message fort à envoyer aux personnes en situation de handicap avec une volonté d'inclusion. Ces épreuves sont l'occasion de mettre en avant des personnalités inspirantes et de changer le regard sur les personnes en situation de handicap. Les athlètes paralympiques permettent de démontrer que "dès lors qu'on est dans un environnement capacitant" on peut être capable d'offrir des performances extraordinaires. Elle souhaite que ces jeux soient un "accélérateur" de la place des personnes en situation de handicap dans la société.
Thomas Sotto reçoit Bruno Le Maire, Ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, sur le plateau des 4 vérités ce mercredi 31 juillet. La plus belle croissance française ces jours ci c'est celle des médailles. Pour notre invité, ces jeux sont "une fête" "avec un esprit sportif remarquable, des athlètes qui accumulent les performances et des histoires qui sont parfois bouleversantes". "La France donne la plus belle image d'elle même, nos athlètes également". Le Ministre soutient les douaniers qui participent à la compétition et les félicitent pour leur travail à l'occasion de ces jeux avec une grosse saisie de contrefaçon. Quel sera l'impact de ces jeux sur l'économie française ? L'INSEE prévoit une croissance de 0,3 points de croissance en plus pour 2024. Tout cela montre "que l'économie française est bien repartie, qu'elle enregistre des performances exceptionnelles". Les chiffres sont excellents en comparaison avec d'autres pays affirme Bruno Le Maire, l'objectif pour 2024 est déjà atteint en juillet. La politique économique donne des résultats stables sur le long terme, mais il concède que l'incertitude n'est pas bonne pour les investisseurs. Plus vite nous sortirons de l'incertitude politique, mieux ce sera pour les investisseurs, les entreprises et les salariés. Au lendemain des jeux olympiques avoir un nouveau gouvernement en ordre de marche parait nécessaire sinon on prend le risque d'affaiblir notre économie. Quant à la composition de ce nouveau gouvernement pour lui, il ne faut pas se livrer à un "exercice de casting" mais construire une coalition claire. La première qualité du prochain Premier ministre devra être de constituer une coalition et définir une politique pour nos compatriotes. Budget 2025, sommes nous dans les temps ? Interrogé au sujet du budget 2025, il affirme "on est pas en retard". Il propose de respecter les délais pour que le budget soit validé en temps et en heure. Des propositions de crédits seront envoyées à Gabriel Attal pour qu'il puisse signifier aux différents ministères le montant de crédits dont ils disposeront en 2025. Ces crédits seront inférieurs à 2024 pour aller dans le sens des économies et du retour à l'assainissement des comptes publics. Pour lui il faut s'engager dans la réduction des déficits et que son successeur puisse avoir les moyens de protéger en cas de crise comme celle qu'il y a connu avec le covid. Ce budget sera donc adaptable pour rentrer dans les "clous européens". Que deviendra Bruno Le Maire à son départ du gouvernement ? Hors de question de quitter la France mais ce dernier concède qu'il ira enseigner sans préciser la destination alors que des rumeurs planent sur un départ en Suisse.
Les nouveaux chiffres de la croissance pour le deuxième trimestre viennent de tomber et s'élèvent à +0,3%, plus que ce qu'espérait l'INSEE. Pour Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, invitée des 4 vérités ce mardi 30 juillet il n'y a pas vraiment de raisons de se réjouir "quand cette croissance bénéficie à de moins en moins de monde en France", c'est "un cache misère". La nomination d'un nouveau Premier ministre se fait toujours attendre et semble désormais être repoussée après les jeux olympiques suite aux déclarations du président de la République. Une situation incompréhensible pour notre invitée qui se demande pourquoi avoir pressée une dissolution si c'était pour ne pas nominer de gouvernement avant la fin des jeux. Elle peut entendre que cette nomination ai lieu après les jeux, mais actuellement il n'est pas possible de "préparer la rentrée" alors que "tout le monde est entrain de boucler les budgets" dans les ministères. Le président de la République a reconnu sa défaite mais n'a pas reconnu la victoire des autres partis. Pour elle, "on ne peut pas voler cette victoire aux français" et le risque c'est qu'en septembre ce soit "trop tard". Le nouveau front populaire est il prêt à former une coalition ? Pour la secrétaire d'EELV, c'est ce qui va se passer à l'Assemblée nationale mais il faut "un gouvernement de combat" "compact" "solide et solidaire". Elle rejette l'idée d'un "en même temps" et affirme qu'il faut avancer pour les français. Aujourd'hui nous faisons face à un gouvernement démissionnaire qui ne peut qu'expédier les affaires courantes et urgentes et ce n'est pas une situation viable. Sécurité, sabotages... les opérations de déstabilisations se multiplient Depuis le début des jeux ont eu lieu des opérations de sabotages de la SNCF et des attaques contre les réseaux de télécommunication. L'ultra gauche semble être à l'origine de ces actes et dit désormais vouloir cibler des aéroports français. Quel regard porte notre invitée sur ces évènements ? Pour Marine Tondelier, "il ne faut pas tout mélanger", si elle condamne toute forme de violence, "les actes de désobéissances civiles" comme le fait de coller des autocollants ne justifient pas des gardes à vue. Si on ne peut plus déployer des banderoles et coller des autocollants "alors je m'inquiète pour mon pays". "Monsieur Darmanin par son obsession contre des militants écolos rate sa cible". Le ministre de l'intérieur fait "perdre du temps au pays". Sur les sabotages de la SNCF et des lignes de télécommunication, elle les condamne mais insiste sur le fait que le nouveau front populaire n'en est pas à l'origine. La fête pourrait se prolonger avec les jeux olympiques d'hiver, interrogée par Thomas Sotto la femme politique ne souhaite pas exprimer son avis et renvoi à une consultation territoriale. Pour elle, les gens doivent pouvoir faire de vrais arbitrages et on ne peut "pas imposer des projets comme ça sur un territoire".
Le divorce est-il acté avec Jean-Luc Mélenchon ? La rupture se précise en tout cas, et un moratoire a été posé par le Parti socialiste sur la question de sa participation aux travaux de l'intergroupe de la Nupes à l'Assemblée nationale. « Moi je ne veux pas être comptable de ce que dit Jean-Luc Mélenchon. (…) Nous ne sommes pas dans une situation qui est de nature à faire repartir la Nupes dans de bonnes conditions », argue le premier secrétaire du Parti socialiste, invité des 4V. Olivier Faure reste en faveur du rassemblement de la gauche et des écologistes, mais « pas à n'importe quelle condition ». Les européennes auront lieu en juin 2024. Olivier Faure et son parti seraient-ils prêts à s'allier à d'autres partis, par exemple à Place publique, celui de Raphaël Glucksmann ? « Pour l'instant, la question est de savoir ce que nous portons ». En l'occurrence, l'Europe a un message de paix à faire passer, elle doit chercher à obtenir un cessez-le-feu et amener une discussion sur la création de deux États, Israël et Palestine. La loi immigration arrive la semaine prochaine au parlement et au Sénat. Olivier Faure craint que certains partis ne l'utilisent pour en faire une « loi ségrégation ». Par ailleurs, 20 nouvelles lois sur le sujet sont à compter depuis les dernières années. Plutôt que d'en ajouter une, il faudrait par exemple songer à régulariser les travailleurs étrangers qui ne le sont pas et se trouvent actuellement dans une situation de « non droit alors qu'ils participent à la richesse de notre pays ». Si le gouvernement vote cette loi, la droite menace de poser une motion de censure. Ce n'est en revanche pas l'intention de Olivier Faure et de son parti, qui, à la vue du nombre de 49.3 dégainés par le gouvernement depuis le début de la prise de pouvoir de En marche !, 15 au total, comprend malgré tout. « C'est un gouvernement qui avance en marche forcée depuis le début (…) avec une démocratie qui est malade d'un gouvernement qui a refusé toute forme de débat ». Olivier Faure s'exprime sur l'interdiction de manifester Concernant l'intervention terrestre déclenchée lundi 30 octobre 2023 par Israël au Hamas, faut-il à tout prix essayer de négocier pour tenter de sauver la vie des otages ? « Là aussi, il y a une forme d'hypocrisie », juge l'homme politique. Les personnes avec qui les négociations devraient avoir lieu ne se trouvent pas dans la bande de Gaza, mais à Téhéran, à Doha, en Iran ou au Qatar. Qui croit aujourd'hui que le Hamas va disparaître par un bombardement sur la bande de Gaza ? Le député de la onzième circonscription de Seine-et-Marne pense qu'il faut mener des discussions pour faire revenir toutes celles et ceux qui sont kidnappés par les organisations terroristes, en gardant toujours à l'esprit la détresse des familles de ceux qui sont retenus dans les geôles. L'homme de gauche a par ailleurs du mal à comprendre l'interdiction des rassemblements en soutien à la Palestine en France. « On ne peut pas interdire les manifestations. C'est un droit constitutionnel. (…) Nous sommes une des rares démocraties au monde à refuser ce droit de manifester. » Autre sujet, l'IVG va bientôt être inscrit dans la constitution comme un droit irréversible. Olivier Faure dit « pouvoir voter ce texte » en fonction de la manière dont il sera proposé. Il vérifiera particulièrement si n'entrent pas dans ledit texte « d'autres manœuvres » dont le gouvernement est « coutumier ». Dans tous les cas, sur la question stricte de l'IVG, les membres du parti socialistes sont d'accord, et son secrétaire rappelle qu'il s'agit d'une victoire pour les féministes.
La guerre entre Israël et le Hamas ne cesse de s'intensifier. Israël a renforcé ses frappes sur Gaza durant la nuit du 27 au 28 octobre, en élargissant ses opérations terrestres. Si certains pensent que ces opérations sont excessives, pour Marc Ferracci, député du groupe Renaissance invité des 4 vérités ce samedi 28 octobre, elles sont légitimes : « Israël a le droit de se défendre et de faire tout ce qui est nécessaire pour éliminer le Hamas qui est un groupe terroriste ». Toutefois, le député et vice-président du groupe Renaissance aimerait que « cette guerre se fasse dans le respect humanitaire et des civils ». L'exfiltration des civils bloqués dans la partie nord de la bande de Gaza pourrait se faire prochainement. Lors de son voyage dans la région, le président de la République rappelait que le respect humanitaire était primordial, mais d'autres leaders occidentaux ont du mal à se faire entendre par Israël. Israël-Gaza, opération terrestres étendues Israël ne veut pas entendre parler de « trêve humanitaire ». Des corridors humanitaires ont besoin d'être créés pour faire passer le ravitaillement mais aussi d'acheminer tout ce qui est nécessaire au sein de la bande de Gaza, comme l'essence pour alimenter les générateurs et permettre aux hôpitaux d'avoir de l'électricité. Afin que cela se produise, l'intensité des combats doit diminuer. Certaines nations peuvent avoir des moyens de pression sur Israël pour convaincre le pays d'accepter cette trêve. Le dialogue reste constant entre tous les pays qui sont alliés d'Israël, dont la France. « La France a cette particularité de pouvoir parler à tout le monde dans la région » explique l'invité du plateau des 4 Vérités. Les États-Unis jouent aussi un rôle très important pour convaincre le pays puisqu'ils en sont le principal allié. En France, le préfet de police a décidé d'interdire une manifestation pro-palestinienne qui devait avoir lieu samedi après-midi à Paris. Celui-ci juge que les déclarations des organisateurs de l'événement laissent penser qu'ils soutiennent le Hamas. Marc Ferracci se montre « très heureux qu'il en soit ainsi » puisque « nous sommes dans un État de droit ». Le juge essayera de trouver un équilibre entre la liberté de manifester, qui est un principe protégé par notre Constitution, et l'ordre public. Lors de ce type de manifestations, selon le député, il est possible de retrouver un mouvement de soutien au Hamas. Le juge prendra une décision sur la base des informations qui lui seront proposées. Malgré cela, Olivier Faure, homme politique français de gauche, accuse le Préfet « de fouler l'État de droit ». Selon le Parisien, ce conflit israélo-palestinien a tendance à déchirer une partie du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. L'invité des 4 Vérités assure que « la seule position qui soit très claire est celle du président de la République » fondée sur le principe sur lequel Israël a le droit de se défendre et de réfléchir à une solution politique.
For the JRN | Crew Connection series finale, Fergus, Sholto, and Jack sit down with the new head coach of the Yale men's programme, Mike Gennaro.We talk all about the lessons learned from working with Steve Gladstone, what it's like to coach one of your alma mater's rivals and why the 4V was one of his favourite crews to coach.Oh, and we also talk all things rowing at Yale University.Crew Connection is a dedicated team of former-student athletes from prestigious U.S. college programs. With their deep-rooted expertise in the world of rowing and a vast network of connections worldwide, they are here to support prospective students every step of the recruitment journey.Their personalised approach ensures that junior athletes receive top-notch guidance throughout the recruitment and application process. They work one-on-one with student-athletes, striving to give them the best shot at securing a spot in their dream school's roster.https://www.crewconnection.co.uk/
Le chef de l'État vient d'arriver en Israël, et, pour Jean-François Copé, « il était temps ». « Compte tenu de l'attaque atroce qu'a constitué le Hamas, il était indispensable que la voix de la France soit entendue sur place », considère-t-il. À ce stade, les Français sont là pour partager la douleur du peuple israélien, mais pour rappeler également la position du pays. Cette tragédie exige qu'Israël impose sa défense face à cette « attaque épouvantable ». Lundi 23 octobre, Marine le Pen a déclaré à l'Assemblée que la France ne pouvait porter que sa voix en adoptant une « posture non alignée ». Le haut fonctionnaire et ancien député pour la sixième circonscription de Seine-et-Marne considère quant à lui que la patrie des droits de l'homme n'a qu'une seule position à tenir, celle de lutter contre le terrorisme. « À l'heure actuelle, la priorité majeure est celle de se rassembler. » Lundi 23 octobre, dans les 4V, Olivier Véran excluait le RN et LFI de l'arc républicain. « L'extrême droite et l'extrême gauche préfèrent aujourd'hui profiter de la crise pour faire leur beurre politique. Sur l'antisémitisme, elles se renvoient la balle, sans condamner ceux qui posent un problème dans leur propre rang », arguait-il. Pour Jean-François Copé, la position de Jean-Luc Mélenchon n'est « pas une surprise », et, de manière générale, ces deux partis sont des « partis extrémistes ». « Quand va-t-on accepter l'idée que c'est ce qui fait une différence ? » L'homme politique critique d'ailleurs l'idée même d'une union. Pour lui, il n'est pas possible de s'allier avec ces deux partis, « même pour sauver quelques sièges à l'Assemblée nationale », comme il en a été le cas pendant les législatives, quand Emmanuel Macron avait proposé aux responsables politiques de l'opposition de bâtir un gouvernement d'union nationale. Que pense Jean-François Copé du projet de loi sur l'immigration ? C'est dans ce contexte peu apaisé que le projet de loi sur l'immigration va arriver, d'abord au Sénat, puis à l'Assemblée. Sur quelle ligne se trouve le maire de Meaux ? Il juge en tout cas que la France est « un des pays les plus généreux au monde en matière d'immigration » et ne voit pas d'inconvénient à rendre les textes sur le sujet « plus efficaces » et « plus durs ». Ainsi, il rejette l'idée de régulariser les immigrés dans les métiers en tension, et voudrait sortir l'article 3 du texte censé donner jusqu'à 2026 une nouvelle voie d'accès au séjour au bénéfice des personnes exerçant une activité professionnelle figurant sur la liste des métiers et zones géographiques en tension. Par la même, Jean-François Copé suggère de « revoir les conditions d'attribution de la nationalité française », et de cesser « le rassemblement familial ». À propos des élections européennes, le parti les Républicains est en train de réfléchir à sa tête de liste, et envisage François-Xavier Bellamy. L'ancien président de l'UMP « plaide depuis très longtemps pour que la droite du gouvernement se montre dans une logique de coalition. […] Quand vous voyez la situation aujourd'hui, il est évident qu'il faut changer notre programme pour la France, et avoir une politique économique extrêmement claire ».
La situation au Proche-Orient ne s'apaise pas. L'aide humanitaire destinée aux civils qui ont fui le territoire peine à arriver sur place, alors que de nombreux gazaouis attendent à la frontière avec l'Égypte, sans pouvoir y entrer. Les Égyptiens craignent qu'un grand nombre de Palestiniens s'installent dans le pays, et l'Égypte ne souhaite pas être terre de refuge pour les Palestiniens. De l'autre côté, beaucoup de camions destinés à la Palestine provoquent de la méfiance chez les Israéliens, préoccupés par le contenant. Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, qui est sur place, cherche à faire passer ces camions en Palestine à tout prix. « Les responsables de l'ONU disent qu'elle devrait passer aujourd'hui mais il faudra malheureusement attendre » annonce Bernard Guetta, député européen et invité du plateau des 4 Vérités. Aide humanitaire, otages, quelle situation à Gaza ? Deux otages américaines ont été libérées ces dernières heures par le Hamas. Un espoir pour les 200 autres otages, parmi lesquels figurent 7 Français. Emmanuel Macron, président de la République, est en grande négociation avec le groupe islamiste. « Aujourd'hui, il y a les Français et les Américains d'un côté et de l'autre un état fondamental qu'est le Qatar » explique le député européen Renew. Le Qatar accueille en effet le bureau politique du Hamas, et le pays a de très bonnes relations avec la France. Pourra-t-il jouer les médiateurs ? Cela fait des jours que l'on annonce l'imminence d'une opération terrestre de l'État hébreu... Joe Biden, président des États-Unis, qui s'est rendu en Israël, a conseillé à Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, de ne pas commettre la même erreur que les Américains après le 11 septembre 2001, à savoir de lourds dégâts humanitaires notamment, à cause du désir de vengeance. « Si les troupes israéliennes entrent à Gaza, cela va être un combat de rue épouvantable des deux côtés avec d'innombrables victimes » explique Bernard Guetta. De plus, en prenant le contrôle de Gaza, Israël ne pourra pas en garder le contrôle. Cela peut être un combat perdu d'avance. Aujourd'hui, le plus important reste de relancer des négociations de paix entre l'Israël et la Palestine. « Il est évident d'essayer même si c'est sans garanti » défend l'homme politique. La tension dans la région est de plus en plus forte, et un embrasement régional est devenu une possibilité. Il y a « un danger de l'engrenage » par peur de causer encore plus de dégâts. Dans les faits, deux porte-avions américains sont basés au large des côtes israéliennes afin de dissuader l'Iran et le Hezbollah, qui possèdent un socle très important de missiles, d'intervenir.
Hier soir, lundi 16 octobre, Bruxelles a été victime d'une attaque terroriste qui a fait deux morts. Le terroriste était toujours en fuite au matin du 17 octobre. Immédiatement, la France a annoncé un renforcement de ses contrôles aux frontières. Que faire face à un sentiment d'impuissance grandissant ? Et que faire pour contrôler tous les radicalisés qui passent à l'acte dans leur coin, un peu partout ? Invitée des 4V, Marine Le Pen parle de services de renseignements efficaces, grâce à qui l'on connaît l'identité des Français radicalisés. Elle pointe plutôt la « faillite » des politiques qui auraient selon elle dû mettre en œuvre ces expulsions depuis « des années et des années ». « Qu'est-ce qui justifie que nous conservions sur notre sol ces bombes humaines ? » interroge la présidente du Rassemblement National. Et dans le cas de Mohammed M, à l'origine de l'attentat qui a tué le professeur de français Dominique Bernard à Arras, qui n'avait pas de casier judiciaire et que rien ne permettait de mettre en prison, Marine Le Pen cite le cas de son père et de son frère, tous deux radicalisés. « Tous les éléments étaient là pour expulser cette famille », juge-t-elle, accusant « une association dite anti-raciste » d'avoir bloqué ces expulsions. « Cette situation doit être prise de manière globale. Il faut que toute personne étrangère, qu'elle soit régulière ou irrégulière, soit expulsée de notre territoire lorsqu'il s'agit de fondamentalisme. » Même les fichés S. Un projet de loi du Gouvernement a été annoncé comme devant « régler » une partie de ces problèmes. La femme politique va-t-elle le voter ? « Le problème, ce ne sont pas les lois, ce sont les hommes, le caractère, la volonté politique », juge-t-elle. Précisant : « Monsieur Darmanin est dans la manipulation de la vérité, dans la justification de son impuissance ». Marine Le Pen ne votera pas une « énième loi » sur l'immigration Face aux mots d'Emmanuel Macron, qui dit vouloir « un État impitoyable face aux porteurs de haine », la présidente du parti d'extrême droite parle de l'impossibilité de l'union nationale. « La faire avec qui ? La France Insoumise ? Avec des gens qui sont en train de mettre en place une énième loi sur l'immigration ? » Marine Le Pen ne votera pas cette loi. Pourquoi ? Selon elle, elle « n'apportera pas des outils supplémentaires pour expulser les radicalisés mais aussi ceux, étrangers, sur notre territoire, qui ont été condamnés pour des crimes, pour des viols, pour des assassinats. » Cette loi, selon elle, va « aggraver l'immigration anarchique. » Des élections européennes auront lieu au mois de juin. On parle d'un renforcement des frontières entre la France et la Belgique. Le RN veut reparler de cette question et de celle de l'espace Schengen. « Il faut en tout cas qu'on ait la possibilité de contrôler, lorsqu'on le souhaite et qu'on considère que c'est justifié, nos frontières intérieures. Car incontestablement, les frontières extérieures de l'Union Européenne ne sont pas contrôlées. Pire, l'Union Européenne aggrave l'arrivée de clandestins. Elle empêche de pouvoir bloquer les migrants clandestins, et accessoirement de pouvoir les renvoyer dans leur pays ». À propos du Hamas et des otages français retenus, elle pense que « la France fait de son mieux. » « Mais il faut que la communauté internationale exige du Hamas de déposer les armes. » Enfin, compte tenu des mots extrêmement virulents tenus par la femme politique contre le gouvernement, la question est de savoir si elle compte faire tomber celui-ci ? « Il me paraît évident que lorsque l'on a des champions du monde de l'endettement, des intérêts de la dette, du record des impôts, du triple déficit, oui, bien évidemment, s'ils utilisent le 49.3, nous déposerons une motion de censure contre le gouvernement », assure-t-elle.
Cela fait maintenant trois ans, presque jour pour jour, que Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie, a été assassiné dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine. Le vendredi 13 octobre, un terroriste a de nouveau tué un professeur à Arras et gravement blessé trois autres personnes. « C'est très dur pour tout le pays, le risque est de se sentir comme démoralisé » explique l'invité du plateau des 4 Vérités. L'ancien ministre de l'éducation nationale demande à ce que la nation reste unie et donne son soutien aux victimes. Dominique Bernard, victime du 13 octobre, s'était interposé devant le terroriste et aurait sauvé beaucoup de vies grâce à son acte. Attentat d'Arras, la France sous le choc Beaucoup disent que peu a été fait depuis trois ans, depuis la mort de Samuel Paty. Gabriel Attal a annoncé le vendredi 13 octobre que 1000 agents de l'éducation nationale allaient désormais être postés pour plus de sécurité. Depuis plusieurs années, des mesures ont été prises comme à Nice où des policiers municipaux avaient été déployés dans des écoles primaires durant des moments de tensions. Aujourd'hui, avec 60 000 implantations scolaires, il est « difficile » d'empêcher ces événements. La coopération entre l'école, la justice et les collectivités locales peut aider à résoudre ces tensions. « Tout ne peut pas être toujours prévu, il faut surtout se dire qu'on peut faire toujours plus » défend Jean-Michel Blanquer. De plus, en février dernier, une professeure d'espagnol, Agnès Lassalle avait aussi été tuée par arme blanche à Saint-Jean-de-Luz par un de ses élèves. Cet élève souffrait de troubles psychiatriques. Le système juridique actuel est « trop protecteur » vis-à-vis de ces incidents. Une prochaine loi devrait donner les moyens juridiques nécessaires afin de pouvoir éviter ce genre de situation. Des amalgames peuvent être créés entre les populations qui sont à l'école. Jean-Michel Blanquer fait la distinction entre l'islamisme et l'islam. « Nos compatriotes musulmans sont évidemment nos concitoyens » défend l'invité des 4 Vérités. En effet, ils peuvent être les premières victimes de ce qu'il se passe avec la communauté juive. La famille de Samuel Paty ne comprend pas pourquoi le collège dans lequel la victime a été assassinée ne porte toujours pas son nom. Pour cause, les autorités locales ont freiné cette nomination. « Je suis d'accord avec la famille de Samuel Paty » explique l'ancien ministre de l'Éducation nationale qui souhaiterait nommer des rues et collèges « Samuel Paty ». Un moment d'échange aura lieu le lundi 16 octobre au matin dans les classes des collèges et lycées pour honorer la mémoire des victimes.
Manon Aubry, euro-députée LFI et co-présidente du groupe de la gauche au parlement européen, participera ce samedi 23 septembre aux marches « pour la justice et les libertés ». Ce sera le premier rendez-vous après la révolte des quartiers populaires. Pour l'invitée des 4 vérités, cette marche a pour but de « canaliser » et de « donner un débouché positif à un climat de violence policière. En effet, la mort de Nahel, tué par les tirs d'un policier le 27 juin dernier à Nanterre a beaucoup affecté le monde. De plus, plus de 15 personnes sont mortes en France pour refus d'obtempérer contre seulement une personne en Allemagne en 10 ans. Contre « les violences policières », des marches sous tension « La justice fait son travail et c'est tant mieux mais la police doit respecter l'indépendance de la justice » explique la femme politique. Le directeur de la police nationale a remis en cause l'indépendance de la justice l'été dernier. La marche proposée par Manon Aubry permettrait de mettre en place des récépissés aux contrôles d'identité pour mettre fin aux discriminations grâce à une réforme de l'IGPN et une réforme sur la formation des policiers pour garantir une police républicaine en France. Cette marche peut créer des tensions. En effet, plus de 30 000 policiers seront déployés dans toute la France pour l'évènement. Ce type de manifestation connaît des débordements surtout avec plus de 100 rassemblements prévus dans toute la France. « La ministre Aurore Bergé dénonce le fait que des élus aillent manifester, est-ce que cela veut dire qu'on ne peut plus manifester dans notre pays ? » demande la co-présidente du groupe de la gauche au parlement européen. Beaucoup de politiques dénoncent que Manon Aubry sera aux côtés de personnes qui ont pour slogan « tout le monde déteste la police ». Même si ce slogan n'apparaît pas sur l'appel à la marche du 23 septembre, certains le prononceront. Jean-Luc Mélenchon porte le slogan « la police tue », ce qui pourrait amener d'autres personnes à l'utiliser. Pour l'eurodéputée LFI, la loi de 2017 donne la possibilité de « tuer ». Cependant, le permis de tuer n'existe pas en France. Des personnalités politiques seront absentes lors de cette marche comme Fabien Roussel et le Parti Socialiste. Malgré l'absence de la direction du parti, beaucoup d'élus du parti communiste seront présents. Aujourd'hui, une tension est présente entre les partis de gauche. Sophia Chikirou, collègue de Manon Aubry, comparait cette semaine Fabien Roussel à Jacques Doriot, un ancien communiste devenu collaborationniste et qui aurait même servi sous l'uniforme nazi. « Ces invectives ne m'intéressent pas (…) ce qui m'intéresse c'est que l'on avance » annonce l'invitée des 4 Vérités. En effet, Manon Aubry souhaite apporter des réponses concrètes aux Français face aux discriminations.
Ce samedi 9 septembre, la température s'élèvera jusqu'à 36°C en France. L'ingénieure nucléaire spécialiste des transitions énergétiques, Maud Bregeon, nous alerte sur cette urgence absolue. Jusqu'à 90 nuits tropicales ont été enregistrées dans certains départements de France. Cela a un impact sur l'agriculture, sur le mode de vie des habitants et la façon dont nous travaillons. En France, 60% de l'énergie que l'on consomme vient des énergies fossiles. « L'objectif est de baisser nos émissions de CO2 » explique l'invitée du plateau des 4 Vérités. En effet, le président de la République, Emmanuel Macron, essaie de faire diminuer ces émissions avec le nucléaire et les énergies renouvelables. Climat, l'urgence face au changement La fermeture des deux dernières centrales à charbon françaises est prolongée jusqu'à fin 2024 par besoin d'éviter les coupures éventuelles cet hiver. Le développement des énergies renouvelables est relancé, notamment dû à l'énergie nucléaire et éolienne qui s'impose comme une alternative très contrastée. « Il faut accélérer le déploiement des éoliennes, sur l'hydraulique, sur le solaire et en parallèle relancer le programme nucléaire qu'on avait lancé et réussi dans les années 90 » annonce la députée porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée. Il y a quelques mois, un vote a été fait à l'Assemblée avec une très large majorité pour lancer la construction d'une douzaine de réacteurs supplémentaires. Le principal partenaire de la France, l'Allemagne, a tourné le dos au nucléaire. En conséquence, l'utilisation du gaz et du charbon a augmenté. En Allemagne, l'électricité est 5 à 10 fois plus carbonée qu'en France. Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, explique que « l'effondrement climatique débuté implose plus vite que nous ne pouvons y faire face ». Pour lui, il est presque déjà trop tard. Maud Bregeon demande de travailler sur nos habitudes individuelles en changeant notre mode de vie. De plus, Bruno Le Maire a demandé aux grands pétroliers comme Total de continuer de plafonner son prix en dessous de 2€ le litre de carburant. L'urgence à court terme reste l'inflation avec le prix de l'essence qui est important. « Bruno Lemaire a raison de dire que chacun doit prendre sa part » défend la femme politique. Ces grandes entreprises comme Total qui font beaucoup de profits, doivent contribuer à l'effort national. Autre sujet important pour Maud Bregeon avec Emmanuel Macron qui a pris de nombreuses initiatives durant la rentrée de septembre comme les rencontres de Saint-Denis. Cependant, les Français ne voient pas de résultats tangibles malgré que le président de la République essaie de répondre aux enjeux majeurs comme le climat ou le pouvoir d'achat. Depuis 2017, le chef d'État a tendu la main aux chefs politiques et aux représentants de la majorité avec qui il n'avait pas fait campagne comme Bruno Le Maire. De plus, lors de la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde de rugby le vendredi 8 septembre au soir, le président s'est fait huer par la foule. En effet, une partie des Français n'est pas satisfaite de l'action du gouvernement et du président de la République.
Le samedi 30 août, les chefs de partis politiques ont rencontré Emmanuel Macron afin d'échanger sur certains sujets. Le rendez-vous s'est déroulé par principe à huis clos avec deux tables rondes. Cela s'est fini vers 3 heures du matin. Et des propositions ont été faites. « Au pire il ne se passera rien. Au mieux, quelques propositions vont prospérer » explique Éric Ciotti, le président des Républicains. Celui-ci a proposé un référendum « plus fréquent pour changer le destin de notre nation » en matière d'immigration. Le chef de l'État ne s'est pas encore positionné sur cette demande. « Conclave de Saint-Denis », Et après ? Aucune annonce particulière n'a été faite après ces 12 heures. Trois grandes thématiques en sont sorties : l'international, la réforme des institutions et les émeutes qui ont éclaté il y a quelques mois. Éric Ciotti a insisté sur les violences et le trafic de stupéfiants qui sévissent sur notre territoire. Un fléau qui, selon lui, est lié au communautarisme et l'immigration. Ce matin, l'invité du plateau des 4 vérités a « une forme de scepticisme » et espère que cette opération ne soit pas qu'un coup de communication orchestrée par l'Elysée. Manuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise, a quant à lui, eu l'impression d'avoir vécu 12 heures sur la planète Mars. « L'exercice me paraissait opportun » défend l'homme politique. Ce rendez-vous aurait permis à tous les chefs de chaque parti de discuter et de débattre pour restaurer le dialogue avec la majorité, inaudible depuis le passage en force de la réforme des retraites. Aujourd'hui, Emmanuel Macron ne peut pas « consulter » directement sur la question de l'immigration. Il faut une réforme préalable à la Constitution que les Républicains ont déposé. Le président des Républicains souhaite faire une pierre deux coups en réformant la Constitution pour élargir les possibilités et ainsi laisser les Français s'exprimer sur les quotas migratoires. Un deuxième rendez-vous a été annoncé sans date précise pour finir de discuter sur ces propositions. Depuis quelques semaines, le gouvernement parle d'un « préférendum » afin de voter sur plusieurs sujets à la fois. « Le président de la République nous a indiqué que cela n'existait pas » annonce l'invité des 4 Vérités. Cette idée serait venue uniquement d'Olivier Véran. Aujourd'hui, Les Républicains est un parti d'opposition. Et il compte bien le rester. Éric Ciotti souhaite emmener sa famille politique à la victoire pour l'élection présidentielle en se préparant déjà sur la base d'idées claires et fortes à la différence de la NUPES et de La France Insoumise qui n'a qu'une seule « obsession » : faire tomber le gouvernement. Pour LR, la priorité est de redresser la France : « Nous sommes dans une situation de crise » défend son chef de file qui souhaite avant tout faire progresser la France.
Le MEDEF tient lundi 28 août et mardi 29 août 2023 ses universités d'été de rentrée à l'Hippodrome de Longchamp à Paris. Cette rencontre des entrepreneurs de France réunit plus de 10 000 personnes, 150 intervenants et propose une trentaine de débats. La mobilisation des chefs d'entreprise « ne se dément pas » puisque cela se déroulera dans un environnement « assez incertain ». « Il y a des préoccupations. Tout le monde se réjouit des bonnes performances en moyenne des secteurs d'activité sur le premier semestre, mais on voit que cela ralentit, que la consommation et l'investissement ralentissent. En toile de fond, il y a la pression des taux d'intérêts qui pèse sur le niveau d'activité ». Les principaux concurrents de la France sont en train d'accélérer sur l'investissement comme les États-Unis ou l'Allemagne. Le président du MEDEF souhaite avoir des explications avec le gouvernement et le parlement afin de rester cohérent sur cette politique de l'offre. Parmi les invités se trouve la Première ministre, Elisabeth Borne. Celle-ci prononcera un discours pour rassurer les chefs d'entreprises : « Tout ce qui a été fait depuis avant même la première élection du président Macron avec le crédit d'impôt pour l'emploi : cela a marché. Deux millions d'emplois ont été créés depuis 2017. La France a repris des couleurs encore ces derniers mois en termes de commerce extérieur, les entreprises françaises investissent » explique l'invité Patrick Martin, président du Medef. Gouvernement / Patronat, rentrée tendue Pour rassurer les entrepreneurs, le gouvernement compte étaler la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) jusqu'en 2027, 4 milliards d'euros devaient être supprimés en 2024. « Les impôts de production ne sont pas des impôts sur les bénéfices car au premier euro de chiffre d'affaires, vous êtes taxés » tient à clarifier Patrick Martin et d'ajouter : « Nous avons besoin de cet argent, avec le durcissement international, la France doit investir plus. » Les chefs d'entreprises investissent dans la durée, sur des matériels, recherche etc... « Tout ce qui vient « perturber la trajectoire de ces investissements créé du doute ». Malgré cela, la confiance n'est pas rompue avec le président de la République puisque Emmanuel Macron interviendra au début de l'Université d'été avec un message vidéo. Pour le président du Medef, « il y a tout de même une crainte de la part des chefs d'entreprise autour de ces mesures. Les chefs d'entreprise font des efforts en créant des emplois, augmentant des salaires etc. Les entreprises françaises sont les plus taxées au monde. » et de continuer « On est victime de la dette et des déficits ».
Depuis hier, à Blois, les Verts ont reçu avant la France Insoumise ce rappeur aux propos controversés en vedette. Dans le cadre d'une alliance à gauche, une réponse à l'urgence climatique est attendue des Verts. « Quelles sont les alternatives en matière de transport ? » demande le membre du bureau national du Parti Socialiste qui ajoute « Nous avons un compte rendu lamentable de polémiques absolument incompréhensible pour les français ». L'homme politique appelle à un ressaisissement de la gauche. Certains voient un intérêt politique à inviter des personnes comme Médine. François Kalfon attend des réponses de la part de la gauche afin de pouvoir répondre aux Français. La France Insoumise a « une forme de calcul cynique électoral » puisque des propos douteux ont été tenus pensant capter une part de marché électoral. Jean-Luc Mélenchon, peut-il être l'avenir de la gauche ? Au cœur de cette gauche, Jean-Luc Mélenchon a eu un score très important lors de la présidentielle, tout tourne autour de lui. Il y a une forme d'injonction de la France Insoumise qui gouverne en gauche radicale ou extrême gauche. Après les émeutes, de nombreux commerçants n'ont pas les polices d'assurances qui leur permettent de se faire rembourser. François Kalfon propose que l'État prenne le relais sur ces compagnies d'assurance pour ces commerçants. Peu d'autres personnes arrivent à s'imposer au sein de la FranceInsoumise. « C'est un parti sans procédure démocratique » explique l'invité du plateau des 4 Vérités. La NUPES ne s'est pas encore décidée si elle irait seule ou unie aux européennes. Jean-Luc Mélenchon aimerait une liste d'union tandis que les écologistes et d'autres partis socialistes préfèrent partir de manière autonome. Cette alliance ne serait pas inconditionnelle. Les formations politiques s'étant toujours distinguées de par leur choix d'orientation, il est difficile de s'allier et de désobéir au traité signé. Les socialistes ne soutiennent pas la décision du soutien armé de l'Ukraine. Au parlement européen, le refus de voter une résolution par un certain nombre de partis, de qualification de Wagner comme organisation terroriste a été refusé. Cependant, les sujets liés au parlement européen qui consisteraient à une régression sociale intéresse le membre du bureau national du parti socialiste. À Blois, Ségolène Royal, ancienne candidate socialiste à la présidentielle, annonce son intention de guider une liste pour les européennes. L'ordre juste sera un des sujets principaux. Le parti socialiste ne souhaite pas se présenter aux élections avec la France Insoumise. Emmanuel Macron propose à toutes les oppositions au parlement de venir dans un lieu neutre autour de paris pour « réfléchir ensemble » aux sujets sur lesquelles des accords pourraient se faire. Le président de la République n'a plus de majorité absolue. « faisons un référendum sur les retraites » annonce l'invité des 4 Vérités. Une majorité des Français refusent encore cette réforme des retraites.
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Un mois après sa nomination à Bercy, Thomas Cazenave fait sa première interview avec les 4 Vérités. Dans 5 semaines, le ministre délégué aux comptes publics présentera le projet des lois de finance 2024 au conseil des ministres. Ce projet de loi financera « les priorités » comme la transition écologique avec 7 milliards d'euros et les services publics. L'école recevra 4 milliards d'euros afin d'accompagner la revalorisation des salaires des enseignants. Les impôts n'augmenteront pas pour financer ces priorités. Depuis 2017, les impôts ont baissé de 50 milliards d'euros. Budget 2024, où trouver plusieurs milliards d'économies ? Pour augmenter le financement de la transition écologique et réduire la dette, il faudra faire des économies. Cette fourchette sera entre 10 et 15 milliards d'euros. La réforme de l'assurance chômage faite en 2021 pourra potentiellement permettre de faire cette économie. Une hausse de la franchise médicale est en étude. La Première ministre expliquait cette étude la semaine dernière. Il s'agirait de doubler la part à la charge du patient lorsqu'il achète des médicaments. Thomas Cazenave souhaite garantir le financement de la sécurité sociale. « On cherche à faire des économies » explique l'invité du plateau des 4 Vérités. Cette franchise qui est de 50 centimes existe depuis 2004. L'étude augmenterait cette franchise de 50 centimes donc 1 euro de franchise. Aujourd'hui, il n'est pas possible de dépasser 50€ de charge pour les plus vulnérables. Il n'y aura pas d'augmentation de la taxe sur les alcools. Le pouvoir d'achat des Français « est protégé » depuis des années. « Ce n'est pas pour augmenter d'autres taxes à côté » défend l'homme politique. La filière viticulture traverse, dans certains territoires, des difficultés. Sans majorité absolue, il est quasiment assuré que ce budget sera voté avec des 49.3. depuis quelques semaines, il est possible de trouver des accords avec l'opposition. Si l'opposition ne vote pas le budget, l'utilisation d'un 49.3 est « garantie ». Le 15 mai dernier, Emmanuel Macron demandait au gouvernement de lui faire des propositions pour baisser de 2 milliards d'euros les impôts notamment sur les classes moyennes. L'engagement du président de la république sera tenu d'ici la fin du quinquennat, 2027. À la fin de ce quinquennat, le risque de voir Marine Le Pen élue est élevé. Gérald Darmanin dans la Voix du Nord dit « La victoire de Marine le Pen est assez probable ». Pour Thomas Cazenave, la priorité reste d'apporter des solutions au pouvoir d'achat et à l'emploi. Depuis 2017, 2 millions d'emplois ont été créés, le chômage diminue petit à petit avec pour objectif de passer aux 5%.
Evgueni Prigojine, le patron de la milice Wagner, est mort dans un crash aérien. « Pigojine reste derrière lui une pagaille terrible dans une grande partie du globe » annonce le porte-parole du gouvernement. Pigojine était « l'homme des basses oeuvres » de Poutine. Le dirigeant russe lui avait confié la responsabilité de mener ces actions à la tête du groupe Wagner. E. Macron, une « initiative politique » pour reprendre la main Ce matin, les 15 pages d'interview du président de la République sont présentes dans les colonnes du Point. Celui-ci essaie de répondre à un question précise : « Comment faire pour que les quatre années à l'Élysée soient utiles pour la France et les Français ? ». En effet, Emmanuel Macron a pris une initiative d'ampleur en réunissant la semaine prochaine les principaux responsables politiques pour trouver des accords politiques. Cette première année de son deuxième mandat a été utile puisqu'un nombre de réformes important a été adopté en étant en majorité relative au Parlement. Olivier Véran souhaite continuer à « transformer le pays ». À côté de cela, dans un contexte international, Emmanuel Macron souhaite changer de méthode en discutant avec tous les chefs de partis pour améliorer la vie des Français. Un consensus avec les groupes politiques pour trouver un accord sur les référendums peut avoir lieu. « Je suis sûr que de ce type de débats vont émerger des idées et des projets » explique l'invité du plateau des 4 Vérités. Cependant, le chef d'Etat annonce qu'il n'y a aucune coalition parlementaire possible de leur donner la majorité absolue. Emmanuel Macron souhaite raccourcir les vacances d'été qui sont « trop longues ». De plus, les élèves qui ont besoin de rattrapage reviennent à l'école dès le 20 août. L'éducation est devenue un sujet régalien et prioritaire pour la France. Dans quelques jours, le ministre de l'éducation nationale sera amené à faire des annonces et propositions sur les questions du calendrier du baccalauréat mais aussi scolaire. Le président espère un compromis avec certaines oppositions mais utilisera le 49.3 « si nécessaire ». Même si la plupart du temps, un accord a été trouvé entre les partis, l'outil constitutionnel a déjà été utilisé. Certains pensent que les impôts augmenteront l'année prochaine mais la hausse d'impôt n'est pas prévue. « Depuis 6 ans, les impôts baissent » défend l'homme politique. Certaines taxes comme la franchise médicale pourraient augmenter. Il est possible qu'il faudra faire des économies. La France n'a jamais connu de canicule aussi longue, intense et tardive. Ces canicules sont de plus en plus fréquentes, ce qui montre le réchauffement climatique. Pour cela, il a été demandé aux Français de baisser leur consommation d'eau et d'électricité. Une planification écologique sera présentée à la rentrée pour « limiter les dégâts ».
Aujourd'hui est la rentrée du parti EELV qui se réunira à partir de demain pour parler de ses journées d'été au Havre. Le climat sera au cœur de l'actualité. L'invitation du rappeur Médine, que le parti écologique maintient pour ses journées d'été, continue de faire polémique. « c'est vrai que j'aimerai qu'on soit concentré sur la canicules et les solutions que nous pouvons apporter » explique le député EELV. Les maires écologistes qui « font un travail énorme » essayent de limiter ces canicules. Il y a plus de morts liés à la chaleur que sur les routes. Cependant, les maires écologies de Strasbourg et de Bordeaux refusent l'invitation au Havre. Médine / EELV : l'invité qui perturbe la rentrée des écologistes Le rappeur Médine, habitant au Havre, a publié un tweet antisémite sur la plateforme. Depuis, celui-ci s'en est excusé. Il y aura un temps d'échange entre Marine Tondelier et ce rappeur. L'invitation reste maintenue. Pour le député, il est important de discuter et réaffirmer l'importance de la lutte contre l'antisémitisme. Julien Bayou se posait la question de boycotter l'événement mais celui-ci sera présent pour parler de l'adaptation. « Nous sommes vulnérable face à la chaleur, je pense qu'il y a une métamorphose de notre société à opérer » annonce l'invité du plateau des 4 Vérités. Certaines options sont possibles pour s'adapter à cette chaleur comme peindre les toits en blanc qui permettrait de faire baisser de quelques degrés les habitations contrairement à la climatisation qui est moins économique. Sans la polémique Médine, les sujets proposés par le député EELV seraient au cœur de l'actualité. Le lundi 21 août était la journée la plus chaude après un 15 août. Il se pose la question de s'habituer à cette chaleur. L'enjeu est impérieux, la lutte contre l'émission de gaz à effet de serre est difficile. Au Havre, les écologistes luttent contre le terminal méthanier flottant qui importera du gaz de schiste des Etats-Unis. Il existe des solutions pour « limiter les dégâts ». À Poitiers, des chercheurs ont retrouvé la Boivre, rivière enterrée, qui sera renaturisée. Le maire d'Arcueil l'aurait déjà fait avec la Bièvre. « C'est une source de fraîcheur » défend l'homme politique. Ces solutions concrètes sont le contraire de l'écologie punitive qui rejette les solutions trop radicales. Certains députés ne voient pas la gravité de la situation. D'autres, accusent les scientifiques d'exagérer la situation. Le Japon commence à rejeter progressivement dans l'océan Pacifique plus de 1,3 millions de tonnes d'eau de la centrale Fukushima. « C'est un projet sans danger pour l'environnement et la santé humaine » explique le gouvernement de Tokyo. Cette eau est radioactive et 10 ans après la catastrophe de Fukushima, ses conséquences sont toujours présentes.
Karl Olive, député Renaissance des Yvelines et ancien maire de Poissy, est un proche d'Emmanuel Macron. Le président de la République donnera une interview dans les journaux de 13 heures de TF1 et France 2. Celui-ci s'exprimera en duplex de Nouvelle-Calédonie. Le 25 juillet marquera les 100 jours qu'avait initié le président au mois d'avril dernier. « La boucle est bouclée » annonce l'invité du plateau des 4 Vérités. Lors des émeutes, Emmanuel Macron avait parlé aux maires à l'Elysée puis aux parlementaires. L'archipel française avait souhaité à trois reprises rester en France. L'inflation du pouvoir d'achat sur les terres marines calédonienne est « exponentielle » Remaniement, que peut dire E. Macron ? Le maintien d'Elisabeth Borne en tant que Première ministre a provoqué quelques questions. D'autres personnes politiques étaient candidates tel que Gérald Darmanin. Aujourd'hui, il y a quasiment 7% de chômage français. Pour Karl Olive, le plein-emploi est la première marque du pouvoir d'achat. Un candidat devait succéder à la Première ministre : Gérald Darmanin. Les proches de l'homme politique parlent de sa « déception ». Celui-ci considéré comme la boussole sociale et populaire du gouvernement, a pu être maire, conseiller régional, ministre tout au long de sa carrière. Le 27 aout prochain est prévu un grand rassemblement à Tourcoing avec des parlementaires. « C'est normal qu'il ait des ambitions » explique le député Renaissance des Yvelines. Il est attendu que Gérald Darmanin succède à Emmanuel Macron aux prochaines élections. Cependant, ce n'est pas la priorité des Français. Remplir le frigo, bien passer l'été et les mesures du pouvoir d'achat sur lesquelles ils peuvent s'appuyer, le sont. Les policiers sont très en colère. 4 policiers ont été mis en examen à Marseille, l'un d'entre-eux à été incarcéré suite à des violences commises en réunion dans la nuit du 1er au 2 juillet. Beaucoup de policiers se sont mis en arrêt maladie. Le directeur général de la police nationale les soutient. « Evidemment que je soutiens les policiers » défend Karl Olive. Avec la séparation des pouvoirs, c'est une décision de justice. Entendre qu'un policier est incarcéré de façon provisoire alors qu'il n'y a pas encore de procès, « interpelle » l'homme politique. Gérald Darmanin ne se serait pas déplacé puisque c'est une décision de justice. Lorsque d'autres personnes sont mises en détention provisoire en attendant d'être jugées, cela ne provoque pas cette indignation. Le député Renaissance ne sachant pas ce qu'il s'est passé, ne souhaite pas « comparer ce qui n'est pas comparable ». Il n'est pas choquant que la police face pression sur la justice. Peu d'émeutes ont eu lieu à Poissy. Karl Olive propose au président de la République et à la Première ministre « de l'humain au coeur de nos organisations ». L'homme politique souhaite travailler sur les référents de quartier, les associations, les conseils de quartiers etc. « Il faut de l'huile sur les rouages » finit par expliquer l'invité des 4 Vérités.
Prisca Thevenot, nouvelle secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse et du service national universel, avait été assignée à l'égalité femme-homme lors du porte-parolat. « On a surtout annoncé là où je dois être pour servir au mieux notre pays » explique la femme politique. Remaniement à minima Le remaniement à minima a été très critiqué. Pour le gouvernement, il s'agit principalement d'une « action politique ». Ce nouveau gouvernement montrerait la volonté de poursuivre et d'être dans la continuité d'une efficacité au service de la France face à ses enjeux. Pendant le conseil des ministres, le président de la République avait rappelé les défis à relever en terme d'indépendance. C'est en travaillant sur ces indépendances que le gouvernement continuera à oeuvrer sur le progrès social, la réindustrialisation, l'emploi et la planification écologique. La 5e République répond à des critères très précis : le président de la République fixe un cap et la Première ministre et le gouvernement mettent en place ce cap. Pour Prisca Thevenot, les rôles sont respectés. Les ministres dirigent leurs administrations, être ministre ne serait pas de parler dans le poste. Ici, il serait question de servir des idéaux. Avant d'être élue secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse et du SNU, la femme politique était porte-parole du mouvement politique En Marche puis du groupe politique Renaissance. Il y eu beaucoup de de bruits polémiques médiatiques ces derniers mois, ce qui aurait brouillé le champ d'action de ce que souhaitaient faire le groupe politique. « Nous devons aujourd'hui ramener de la raison dans tout cela » explique l'invitée du plateau des 4 Vérités. Emmanuel Macron souhaite une réponse complète et profonde aux émeutes qui ont eu lieu début juillet. Beaucoup aurait été fait en terme de sécurité et de justice par les actions mises en oeuvres très rapidement et efficacement par Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti. Après ces émeutes, la jeunesse est « un dossier explosif ». Même si la jeunesse ne se résume pas qu'aux enfants qui vandalisent et saccagent des lieux publics, il y a quand même des alertes en matière de justice sociale et émancipation par le travail. Cependant, ces sujets ne parlent pas aux jeunes. Au lendemain des émeutes, la secrétaire de la jeunesse avait réuni plus de 80 jeunes à l'Assemblée nationale qui venait de différent quartiers. « Tous m'ont adressé des sujets très concrets et l'un des premiers sujets qu'ils m'ont adressé était sur la question de s'engager » annonce la femme politique. Aujourd'hui, il est possible de s'engager sur la plateforme jeveuxaider.gouv.fr. Des mesures pourront être prises pour les parents comme des stages de parentalité obligatoire et une amende spécifique pour les mineurs. Pour Prisca Thevenot, lorsque des mineurs sont engagés dans des délits, « les parents sont responsables ».
Une nouvelle infraction va entrer dans la loi. L'homicide routier remplacera l'homicide involontaire. La Première ministre a voulu réunir un comité interministériel de sécurité routière. L'idée principale est de « durcir les règles » mais pas les peines. Parler de ce genre d'adaptation signifie que le sujet sera discuté au Parlement. Plusieurs initiatives parlementaires ont déjà été prises, le contenu sera précisé plus tard. La prise d'alcool ou de stupéfiant au volant peut causer des drames notamment injustifiables. Homicide routier, une nouvelle infraction La violence routière est en hausse. Sur longue période, le nombre d'accident routier diminue. Il y a quelques années, Jacques Chirac avait fait prendre conscience aux Français de ces violences présentes sur la route. Cependant, un grand nombre d'accident demeure et se multiplie. « A un moment de grand départ en vacances, faites très attention sur la route avec ces fortes chaleurs » prévient le ministre délégué chargé des transports. De nombreux agents des routes sont percutés par les personnes qui ne respectent pas les règles de sécurité. Les aéroports français avaient connu une grande pagaille au cours de l'été 2022. Ce week-end, Clément Beaune a lancé un plan pour changer cela. La France étant la première destination touristique mondiale, le besoin d'avoir une meilleure qualité d'accueil et de service est nécessaire. Cette nouvelle qualité de service nécessite plus d'effectifs, le ministère de l'Intérieur le mobilise pour la police aux frontières. Le temps d'attente étant très long, celui-ci sera réduit grâce aux centaines d'effectifs supplémentaires. 2 000 personnes supplémentaires seront sur place afin de faciliter l'accompagnement dans les aéroports. Cependant, l'objectif est que ces touristes prennent de moins en moins l'avion. La fermeture de certaines lignes aériennes permet de développer des alternatives pour les trains. « Cela ne veut pas dire qu'on pénalisera les gens qui prennent l'avion dans nos aéroports » défend l'invité du plateau des 4 Vérités. Le traffic aérien demeure important et augmente à l'échelle mondiale. Au niveau européen, celui-ci augmente beaucoup moins rapidement. Le ministère des Transports avait lancé une opération sur les trains intercités. 19 lignes existent déjà en France. 200 000 billets à 19€ ont été mis en vente, ceux-ci n'ont pas tous été vendus. « Cela a été un grand succès » annonce l'homme politique. Cette opération permettait de remettre à l'honneur des lignes qui ont été négligées. Ces billets intercités sont d'un tout autre tarif que ceux des TGV, un Paris-Marseille vaut 125€. Le TGV reste un moyen de transport inabordable pour un grand nombre de Français. La SNCF fait baisser les prix en commandant plus de trains pour qu'il y ait plus de places et de trains en circulation. Avec la concurrence sur certaines grandes lignes, des offres commencent à 19€.
Les nuits du 13 et 14 juillet ont été calmes malgré les craintes. Cela a été un grand soulagement pour tous. Plus de 45 000 policiers et gendarmes étaient présents sur le terrain pour s'assurer que les Français aient un moment « calme et serein ». Certains élus et policiers estiment que ce retour au calme a été causé par des dealers. Ceux-ci auraient demandé l'arrêt des émeutes car cela gênait leur traffic. « Il y a une vraie réponse policière et pénale extrêmement forte » explique le vice président du groupe renaissance de l'assemblée nationale. Un grand nombre de délinquants s'adonnaient à brûler les édifices publics et commerces. De plus, l'ensemble de la chaine judiciaire était présente le dimanche suivant et avaient jugé une grande partie des personnes qui avaient été arrêtés avec des peines « extrêmement sévères ». Pour Sylvain Maillard, le calme revient facilement lorsqu'il y a une réponse rapide de la justice. Un projet de loi a été voté la semaine dernière qui permettra à la justice d'avoir plus de juges et de greffiers. Après les émeutes, loi d'urgence sur les reconstructions 8 000 à 10 000 jeunes se sont adonnés à piller et bruler leurs écoles pendant 3-4 jours. Face à cela, des policiers ont eu une réponse extrêmement forte. 98% de ces jeunes étaient des garçons avec une moyenne d'âge de 17 ans. « c'est un type d'émeute qui est très différent de ce que nous avons pu connaitre auparavant » explique l'invité du plateau des 4 Vérités. La semaine prochaine, une loi d'urgence pour faciliter la reconstruction avec les violences urbaines peut être votée au Sénat. Le texte permettra l'accélération des procédures pour la reconstruction des bâtiments publics. Le zéro reste à charge pour les collectivités locales reste important. L'Etat souhaite les supporter financièrement. Cependant, certaines collectivités « qui ont les moyens » paieront pour partie. Avec plus de 200 écoles qui ont brulé, la reconstruction rapide est nécessaire. Les PME et particuliers ont aussi été touchées par ces émeutes. Tous ne sont pas couverts par les assurances notamment pour la perte d'exploitations. Les assureurs se seraient mobilisés très rapidement pour baisser le niveau des franchises et rebrousser les commerçants qui avaient été impacté. La france insoumise souhaite faire une proposition de loi sur un fond d'indemnisation qui sera géré par l'Etat et un fond de solidarité pour les PME. Après la crise des retraites, la fin des 100 jours arrive. Selon le sondage Le Figaro, 78% des personnes sondées estiment qu'Emmanuel Macron n'a pas atteint ses objectifs d'apaiser le pays. La reforme des retraites s'appliquera le 1er septembre. Une revalorisation des petites pension est prevue. Un accord interprofessionnel du partage de la valeur a été voté, celui-ci avait été nolisé pendant la réforme des retraites par les partenaires sociaux. Beaucoup de français n'en sont pas convaincus.
En ce 14 juillet est invité Sébastien Lecornu, ministre des Armées, pour cet épisode des 4 Vérités. L'homme politique parle du déroulement du défilé prévu pour la fête nationale française.
Une marche en mémoire d'Adama Traoré, jeune homme de 24 ans, mort après une interpellation par les forces de l'Ordre en juillet 2016 aura lieu à Paris, place de la République, en dépit de l'interdiction de cette marche par le préfet du Val-d'Oise. Le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis ne sera pas présent pour cette marche. Celui-ci s'est tout de même déjà déplacé à Persan lors de ces 6 dernières années. « Je pense que cette annulation est une erreur » explique l'invité du plateau des 4 Vérités. En effet, cette marche s'est toujours déroulée dans « la sérénité et le calme ». Pour Stéphane Troussel, c'est une atteinte à la liberté fondamentale de s'exprimer et de manifester. Cependant, cette marche intervient dans un contexte d'émeutes et de violences urbaines qui a suivi la mort de Nahel, le 27 juin dernier après le tir d'un policier à Nanterre. Violences urbaines, quel bilan en Seine-Saint-Denis ? « Aujourd'hui, le calme est revenu » annonce l'homme politique, même s'il faut toujours être vigilant. Beaucoup de dégradations ont été faites lors de ces violences avec environ 350 bâtiments publics et commerces qui ont été endommagés dans le département et près de 2 millions d'euros de dégâts. Même si le département possède des difficultés financières, le président du conseil départemental souhaite solliciter le soutien de l'Etat. De nombreux médias étrangers ont montré une France en proie aux violences. Certains émettent des doutes sur la capacité du pays d'organiser les Jeux Olympiques en 2024. De plus, une grande majorité des épreuves sont organisées dans le département de la Seine-Saint-Denis. « Je crois qu'il ne faut pas tout mélanger » défend l'invité des 4 Vérités. Ces émeutes seraient la conséquence directe de la mort du jeune Nahel. Cela n'aurait pas entrainé une diminution de la volonté d'y participer. En effet, la France a eu un grand succès lors de la vente des billets pour les JO. Le retour au calme serait dû en partie à l'influence des dealers dans les quartiers. Les violences et la présence de la police ne seraient « pas bons » pour le traffic. « Insupportable ces caricatures et ces clichés permanents sur nos quartiers » annonce Stéphane Troussel. L'homme politique dénonce et combat le traffic de stupéfiants dans le département puisque les habitants des quartiers populaires sont les premières victimes de ces traffics. Une partie de la jeunesse tire profit de ce commerce. Depuis 2005, le gouvernement a eu un impact sur la rénovation urbaine avec la transformation physique de certains quartiers. Il est important que les services publics soient stables pour assurer la cohésion de la République française. Le président du conseil départemental est favorable à une évolution de la loi de 2017 qui régit l'usage des armes à feu en cas de refus d'obtempérer. L'homme politique croit en une relation de confiance entre la population et la police.
Romans 5:1–11I. Peace with God – 1II. Access by Faith into Grace – 2III. Joyful Hope of God's Glory – 2IV. Strengthened Hope through Sufferings – 3-4V. The Holy Spirit – 5 Interlude: Reviewing the Gospel – 6-8VI. Deliverance from God's Wrath – 9VII. Reconciliation to God through Jesus' Death – 10VIII. Salvation through Jesus' Life – 10-11
We've conducted 99 conversations with value-creating entrepreneurs, and we've conducted about 100 Q&As with business school professors who research and teach value creation. Here's a headline summary of what we've learned. Knowledge Capsule 1) A firm is defined by its purpose. Firms with a clear purpose that aligns everyone who works there, along with all suppliers and partners and customers, perform at a high level over the long term. Lack of clarity of purpose is associated with fluctuating performance and often with “fade” — permitting competitors and market changes to erode away a firm's advantage. Knowledge Capsule #199: Mises.org/E4B_200_A 2) A successful firm's purpose is always based on value for customers. Purposeful firms identify a vision of value received by the customer, and commit themselves to it. They craft a business model to deliver the vision, including continuous increases in efficiency and continuous innovation, thus expanding the value space in which they operate. They build and maintain strong relationships in all directions. They look to the long term, including future generations. Per Bylund and Mark Packard on Subjective Value, The New Economics Of Value and Value Creation: Mises.org/E4B_200_B Econ4Business.com/value 3) Firms need a deep understanding of value. We say in Austrian economics that value is subjective. It's formed entirely in the mind of the customer, as result of a customer's learning process: becoming aware of a firm's offering, evaluating its attractiveness, comparing it with alternatives, putting it to use and assessing whether the usage experience met expectations. They learn from their own perspective, in their own context, and in the process of running their own system (their household, their office, their factory) and living through dynamic changes that alter their perspective. Value is a 2-way flow: the value proposition flows to the customer, and the value experience flows back to the firm as cash flow and feedback. The value cycle is complex and understanding it is very demanding, as is understanding the customer and their system. Winning firms work hard to build a deep value knowledge. The Value Learning Process: Mises.org/E4B_200_C 4) Purpose + Value Creation + Entrepreneurship. In Austrian economics, entrepreneurship is the driver of the business system. The term is often misinterpreted as pertaining to start-ups and small business innovation. It actually pertains to value creation. Entrepreneurship is an approach to business that starts with the customer and their needs — a definition of what new value opportunities are currently unmet — and develops the knowledge and assembles the capability to craft a product or service to meet those needs. There is time uncertainty and resource risk in committing to this development. Any firm and any project that pursues this new knowledge with the intent of creating new customer value is entrepreneurial, irrespective of scale. Entrepreneurship also weeds out elements that are not value drivers — bureaucracy, obsolete assets and unproductive infrastructure such as luxury office suites. Entrepreneurial firms are focused and efficient. This is Value Entrepreneurship: Mises.org/E4B_200_D 5) Entrepreneurial firms operate unique value-centric business models. Entrepreneurship is action, and the set of actions the firm takes to make money consistently over the long term is called the business model. Business models vary by industry — some industries are more profitable than others — and by firm — in every industry, there is something about some firms that makes them more profitable than others. That something is their business model. The business model that emerges from 199 Economics For Business episodes is the 4V's model: Value understanding: building an advantaged and exclusive knowledge base on understanding your chosen customers and their value needs and value preferences. Value facilitation: designing and assembling a system to meet those needs and preferences and taking it to market for feedback on customer acceptance and approval. Value exchange: market implementation at scale to generate reliable recurring cash flows from customer purchases and relationships. Value agility: systems to receive and respond to feedback in a dynamic, responsive flow. Per Bylund introduces the Austrian Business Model: Mises.org/E4B_200_E The Austrian Business Model Video: Mises.org/E4B_200_F Hermann Morris's Business Model: Educate The Industry: Mises.org/E4B_200_G 6. The entrepreneurial mindset is different. Over 199 episodes, we observed the following characteristics of the entrepreneurial mindset: Greater capacity for imagination: imagining great futures for customers; Better judgment: judgment is intent (the strong emotional relationship with a desired successful outcome), plus intuitive decision-making when data are incomplete, plus confidence in action-as-experimentation, whatever the degree of uncertainty; Learning: entrepreneurial firms are learning machines, and especially good at challenging their own assumptions. Empathy: the skill to understand how customers feel subjective value, and to process data through the customer's mental model; Orchestration: entrepreneurial firms seldom have direct control over all the resources required to deliver value, and they are expert at orchestrating others' resources, including their time and skills and knowledge. Embrace of change: entrepreneurs don't fear change, they welcome it as an opportunity. Peter Klein: Opportunities Don't “Exist”. Entrepreneurs Create Them: Mises.org/E4B_200_H Victor Chor's Entrepreneurial Orientation: Mises.org/E4B_200_I 7. Explore and expand. Entrepreneurial firms not only embrace change, they make it, through a process we call explore and expand. It means always running lots of experiments to see what works unexpectedly. Experiments should be designed to refute existing assumptions. There should be a wide variation of experiments, not just a series of nuanced changes. Entrepreneurs look for a big variation in outcome and so they make big variations in inputs. The Age Of Strategy Is Over: The Replacement Is Explore And Expand: Mises.org/E4B_200_J 8. Harnessing the highest values. What guides customers' behaviors are not features and attributes, like pricing and performance metrics and guarantees, but values. The firmest guidance comes from the highest values. If a customer's highest value is family security, they'll never buy any offering that doesn't align with their value system. Successful entrepreneurial firms know how to climb the values ladder from features to highest value, providing strong rungs at every level, and always going all the way to the top. Internally for business, the highest values are service to others, delivered in the form of value creation, and ethical behavior. Value As A Basis For Business Building: Mises.org/E4B_200_K 9. Managing the loop Business is a flow. In business-as-a-flow, there's no start and no finish. It's non-linear. The environment is entirely uncertain and unpredictable. A business forms its intent, and then chooses and implements actions it judges will advance that intent. There's no way to know what the result will be, and so the business commits to receiving and reading the feedback, making appropriate adjustments, and then implementing new, adjusted actions, to gain the next round of feedback. This is the flow of knowledge-building, and it flows as a repeated loop, with the same process but different actions, new learning and continuous adjustment. With sound and active monitoring and management, the loop will generate some durable learning that merit repeated action. Cash flow will flow back to the company, and profitable returns will grow. The loop can be self-reinforcing. Mark McGrath: OODA Loop: Mises.org/E4B_200_L Bart Madden: Proficiency With The Knowledge-Building Loop Is The Key To Value Creation: Mises.org/E4B_200_M
We've conducted 99 conversations with value-creating entrepreneurs, and we've conducted about 100 Q&As with business school professors who research and teach value creation. Here's a headline summary of what we've learned. Knowledge Capsule 1) A firm is defined by its purpose. Firms with a clear purpose that aligns everyone who works there, along with all suppliers and partners and customers, perform at a high level over the long term. Lack of clarity of purpose is associated with fluctuating performance and often with “fade” — permitting competitors and market changes to erode away a firm's advantage. Knowledge Capsule #199: Mises.org/E4B_200_A 2) A successful firm's purpose is always based on value for customers. Purposeful firms identify a vision of value received by the customer, and commit themselves to it. They craft a business model to deliver the vision, including continuous increases in efficiency and continuous innovation, thus expanding the value space in which they operate. They build and maintain strong relationships in all directions. They look to the long term, including future generations. Per Bylund and Mark Packard on Subjective Value, The New Economics Of Value and Value Creation: Mises.org/E4B_200_B Econ4Business.com/value 3) Firms need a deep understanding of value. We say in Austrian economics that value is subjective. It's formed entirely in the mind of the customer, as result of a customer's learning process: becoming aware of a firm's offering, evaluating its attractiveness, comparing it with alternatives, putting it to use and assessing whether the usage experience met expectations. They learn from their own perspective, in their own context, and in the process of running their own system (their household, their office, their factory) and living through dynamic changes that alter their perspective. Value is a 2-way flow: the value proposition flows to the customer, and the value experience flows back to the firm as cash flow and feedback. The value cycle is complex and understanding it is very demanding, as is understanding the customer and their system. Winning firms work hard to build a deep value knowledge. The Value Learning Process: Mises.org/E4B_200_C 4) Purpose + Value Creation + Entrepreneurship. In Austrian economics, entrepreneurship is the driver of the business system. The term is often misinterpreted as pertaining to start-ups and small business innovation. It actually pertains to value creation. Entrepreneurship is an approach to business that starts with the customer and their needs — a definition of what new value opportunities are currently unmet — and develops the knowledge and assembles the capability to craft a product or service to meet those needs. There is time uncertainty and resource risk in committing to this development. Any firm and any project that pursues this new knowledge with the intent of creating new customer value is entrepreneurial, irrespective of scale. Entrepreneurship also weeds out elements that are not value drivers — bureaucracy, obsolete assets and unproductive infrastructure such as luxury office suites. Entrepreneurial firms are focused and efficient. This is Value Entrepreneurship: Mises.org/E4B_200_D 5) Entrepreneurial firms operate unique value-centric business models. Entrepreneurship is action, and the set of actions the firm takes to make money consistently over the long term is called the business model. Business models vary by industry — some industries are more profitable than others — and by firm — in every industry, there is something about some firms that makes them more profitable than others. That something is their business model. The business model that emerges from 199 Economics For Business episodes is the 4V's model: Value understanding: building an advantaged and exclusive knowledge base on understanding your chosen customers and their value needs and value preferences. Value facilitation: designing and assembling a system to meet those needs and preferences and taking it to market for feedback on customer acceptance and approval. Value exchange: market implementation at scale to generate reliable recurring cash flows from customer purchases and relationships. Value agility: systems to receive and respond to feedback in a dynamic, responsive flow. Per Bylund introduces the Austrian Business Model: Mises.org/E4B_200_E The Austrian Business Model Video: Mises.org/E4B_200_F Hermann Morris's Business Model: Educate The Industry: Mises.org/E4B_200_G 6. The entrepreneurial mindset is different. Over 199 episodes, we observed the following characteristics of the entrepreneurial mindset: Greater capacity for imagination: imagining great futures for customers; Better judgment: judgment is intent (the strong emotional relationship with a desired successful outcome), plus intuitive decision-making when data are incomplete, plus confidence in action-as-experimentation, whatever the degree of uncertainty; Learning: entrepreneurial firms are learning machines, and especially good at challenging their own assumptions. Empathy: the skill to understand how customers feel subjective value, and to process data through the customer's mental model; Orchestration: entrepreneurial firms seldom have direct control over all the resources required to deliver value, and they are expert at orchestrating others' resources, including their time and skills and knowledge. Embrace of change: entrepreneurs don't fear change, they welcome it as an opportunity. Peter Klein: Opportunities Don't “Exist”. Entrepreneurs Create Them: Mises.org/E4B_200_H Victor Chor's Entrepreneurial Orientation: Mises.org/E4B_200_I 7. Explore and expand. Entrepreneurial firms not only embrace change, they make it, through a process we call explore and expand. It means always running lots of experiments to see what works unexpectedly. Experiments should be designed to refute existing assumptions. There should be a wide variation of experiments, not just a series of nuanced changes. Entrepreneurs look for a big variation in outcome and so they make big variations in inputs. The Age Of Strategy Is Over: The Replacement Is Explore And Expand: Mises.org/E4B_200_J 8. Harnessing the highest values. What guides customers' behaviors are not features and attributes, like pricing and performance metrics and guarantees, but values. The firmest guidance comes from the highest values. If a customer's highest value is family security, they'll never buy any offering that doesn't align with their value system. Successful entrepreneurial firms know how to climb the values ladder from features to highest value, providing strong rungs at every level, and always going all the way to the top. Internally for business, the highest values are service to others, delivered in the form of value creation, and ethical behavior. Value As A Basis For Business Building: Mises.org/E4B_200_K 9. Managing the loop Business is a flow. In business-as-a-flow, there's no start and no finish. It's non-linear. The environment is entirely uncertain and unpredictable. A business forms its intent, and then chooses and implements actions it judges will advance that intent. There's no way to know what the result will be, and so the business commits to receiving and reading the feedback, making appropriate adjustments, and then implementing new, adjusted actions, to gain the next round of feedback. This is the flow of knowledge-building, and it flows as a repeated loop, with the same process but different actions, new learning and continuous adjustment. With sound and active monitoring and management, the loop will generate some durable learning that merit repeated action. Cash flow will flow back to the company, and profitable returns will grow. The loop can be self-reinforcing. Mark McGrath: OODA Loop: Mises.org/E4B_200_L Bart Madden: Proficiency With The Knowledge-Building Loop Is The Key To Value Creation: Mises.org/E4B_200_M
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They craft a business model to deliver the vision, including continuous increases in efficiency and continuous innovation, thus expanding the value space in which they operate. They build and maintain strong relationships in all directions. They look to the long term, including future generations. Per Bylund and Mark Packard on Subjective Value, The New Economics Of Value and Value Creation: Mises.org/E4B_200_B Econ4Business.com/value 3) Firms need a deep understanding of value. We say in Austrian economics that value is subjective. It's formed entirely in the mind of the customer, as result of a customer's learning process: becoming aware of a firm's offering, evaluating its attractiveness, comparing it with alternatives, putting it to use and assessing whether the usage experience met expectations. They learn from their own perspective, in their own context, and in the process of running their own system (their household, their office, their factory) and living through dynamic changes that alter their perspective. Value is a 2-way flow: the value proposition flows to the customer, and the value experience flows back to the firm as cash flow and feedback. The value cycle is complex and understanding it is very demanding, as is understanding the customer and their system. Winning firms work hard to build a deep value knowledge. The Value Learning Process: Mises.org/E4B_200_C 4) Purpose + Value Creation + Entrepreneurship. In Austrian economics, entrepreneurship is the driver of the business system. The term is often misinterpreted as pertaining to start-ups and small business innovation. It actually pertains to value creation. Entrepreneurship is an approach to business that starts with the customer and their needs — a definition of what new value opportunities are currently unmet — and develops the knowledge and assembles the capability to craft a product or service to meet those needs. There is time uncertainty and resource risk in committing to this development. Any firm and any project that pursues this new knowledge with the intent of creating new customer value is entrepreneurial, irrespective of scale. Entrepreneurship also weeds out elements that are not value drivers — bureaucracy, obsolete assets and unproductive infrastructure such as luxury office suites. Entrepreneurial firms are focused and efficient. This is Value Entrepreneurship: Mises.org/E4B_200_D 5) Entrepreneurial firms operate unique value-centric business models. Entrepreneurship is action, and the set of actions the firm takes to make money consistently over the long term is called the business model. Business models vary by industry — some industries are more profitable than others — and by firm — in every industry, there is something about some firms that makes them more profitable than others. That something is their business model. The business model that emerges from 199 Economics For Business episodes is the 4V's model: Value understanding: building an advantaged and exclusive knowledge base on understanding your chosen customers and their value needs and value preferences. Value facilitation: designing and assembling a system to meet those needs and preferences and taking it to market for feedback on customer acceptance and approval. Value exchange: market implementation at scale to generate reliable recurring cash flows from customer purchases and relationships. Value agility: systems to receive and respond to feedback in a dynamic, responsive flow. 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Empathy: the skill to understand how customers feel subjective value, and to process data through the customer's mental model; Orchestration: entrepreneurial firms seldom have direct control over all the resources required to deliver value, and they are expert at orchestrating others' resources, including their time and skills and knowledge. Embrace of change: entrepreneurs don't fear change, they welcome it as an opportunity. Peter Klein: Opportunities Don't “Exist”. Entrepreneurs Create Them: Mises.org/E4B_200_H Victor Chor's Entrepreneurial Orientation: Mises.org/E4B_200_I 7. Explore and expand. Entrepreneurial firms not only embrace change, they make it, through a process we call explore and expand. It means always running lots of experiments to see what works unexpectedly. Experiments should be designed to refute existing assumptions. There should be a wide variation of experiments, not just a series of nuanced changes. Entrepreneurs look for a big variation in outcome and so they make big variations in inputs. The Age Of Strategy Is Over: The Replacement Is Explore And Expand: Mises.org/E4B_200_J 8. Harnessing the highest values. What guides customers' behaviors are not features and attributes, like pricing and performance metrics and guarantees, but values. The firmest guidance comes from the highest values. If a customer's highest value is family security, they'll never buy any offering that doesn't align with their value system. Successful entrepreneurial firms know how to climb the values ladder from features to highest value, providing strong rungs at every level, and always going all the way to the top. Internally for business, the highest values are service to others, delivered in the form of value creation, and ethical behavior. Value As A Basis For Business Building: Mises.org/E4B_200_K 9. Managing the loop Business is a flow. In business-as-a-flow, there's no start and no finish. It's non-linear. The environment is entirely uncertain and unpredictable. A business forms its intent, and then chooses and implements actions it judges will advance that intent. There's no way to know what the result will be, and so the business commits to receiving and reading the feedback, making appropriate adjustments, and then implementing new, adjusted actions, to gain the next round of feedback. This is the flow of knowledge-building, and it flows as a repeated loop, with the same process but different actions, new learning and continuous adjustment. With sound and active monitoring and management, the loop will generate some durable learning that merit repeated action. Cash flow will flow back to the company, and profitable returns will grow. The loop can be self-reinforcing. Mark McGrath: OODA Loop: Mises.org/E4B_200_L Bart Madden: Proficiency With The Knowledge-Building Loop Is The Key To Value Creation: Mises.org/E4B_200_M
This week's EYE ON NPI is very adaptable - it's CUI Inc's 30 W Desktop USB PD Adapters (https://www.digikey.com/en/product-highlight/c/cui/30-w-desktop-usb-pd-adapters) which have up to 30 Watts of output with a variety of voltages, so they can be used in multiple product designs to make your inventory and procurement simpler! These power adapters will help you transition your products from DC jacks to USB C, which has power negotiation all in one consistent, well-recognized connector. We've covered DC plug adapters on EYE ON NPI before. Just about every product in the world uses these ubiquitous 'barrel jack' connectors for power (https://www.digikey.com/en/products/filter/ac-dc-desktop-wall-adapters/130): often 5.5mm outer diameter / 2.1 or 2.5mm inner (https://www.digikey.com/en/products/detail/cui-devices/PJ-003A/96969). These connectors are so popular that they don't really 'mean' anything when you see them other than "power connector". There's no inherent voltage, polarity or current capability that is indicated by a barrel jack. You could have 5VDC center-positive 5A adapter (https://www.digikey.com/en/products/detail/cui-inc/SDM36-5-U-P5/8547877) or you could have a 9VAC 300mA adapter, all with the same connector. Only by careful reading and matching of the labels can you verify which adapter you have matches with which product - and if you lose the adapter it could be a real pain to get a replacement. That's where USB Type C has a lot of potential to improve and simplify this issue: folks end up being scared to toss out their power adapters because you never know when you need it or what the matching devices is, even years later. If, instead, we had one power adapter and cable that would be usable for any product, that would deliver the right voltage, we could mix and match adapters without worrying about under-powering or over-volting. A lot of mobile devices have started to go this way with USB mini or micro B ports, cell phones being the most popular: all USB ports are basically 5V 1A (https://www.digikey.com/en/products/detail/cui-inc/SWI5-5-N-I38/5287192) and if you have something running off of a Lipoly battery, this is plenty to keep you topped up. But for larger devices, ones with displays or motors, or larger battery packs, 5W (or 10W on a fancy high current adapter) is not going to be enough. And you don't necessarily want 5V input! If you have a backlight that requires 12V or a battery pack that is 8.4V it's going to be expensive and wasteful to try and boost 5V USB up to 12V. USB C's Power Delivery spec is a great solution: it can provide anywhere from 5V to 20V DC, at up to 100W if the power adapter is chunky enough. CUI's awesome blog has a great post about the power delivery specifications with clear text and diagrams (https://www.cui.com/blog/usb-type-c-pd-and-pps) for more info - in particular watch out that you have a current limitation or 3A or 5A at each voltage so you'll never be able to get 5V 20A = 100W. Instead you'd get 20V at 5A. However, if your voltage / wattage use case lies within the PD requirements, you're good to go! You can use a standard USB C connector (https://www.cuidevices.com/catalog/interconnect/connectors/usb-connectors), standard USB C power cables (https://www.cuidevices.com/catalog/interconnect/cable-assemblies/usb-cables?[0].sn=Connector%201&[0].sv=Type%20C%20Plug) - all available from CUI and the CUI 30 W Desktop USB PD Adapter (https://www.digikey.com/short/v0f7fqm2) as the power supply. Best of all, Digi-Key has tons of CUI 30 W Desktop USB PD Adapters (https://www.digikey.com/short/v0f7fqm2) in stock, the version we're linking to comes with a USA power cable, but they also sell a version without a cable (https://www.digikey.com/en/products/detail/cui-inc./SDI30C-Q-UTB-CUB/16376426) so you can swap out with a UK, EU or other wall plug. Don't forget to also get a high quality CUI USB Type C connector (https://www.digikey.com/short/w23hh4m4) to go with. Order today for immediate shipment!
This week's EYE ON NPI is very adaptable - it's CUI Inc's 30 W Desktop USB PD Adapters (https://www.digikey.com/en/product-highlight/c/cui/30-w-desktop-usb-pd-adapters) which have up to 30 Watts of output with a variety of voltages, so they can be used in multiple product designs to make your inventory and procurement simpler! These power adapters will help you transition your products from DC jacks to USB C, which has power negotiation all in one consistent, well-recognized connector. We've covered DC plug adapters on EYE ON NPI before. Just about every product in the world uses these ubiquitous 'barrel jack' connectors for power (https://www.digikey.com/en/products/filter/ac-dc-desktop-wall-adapters/130): often 5.5mm outer diameter / 2.1 or 2.5mm inner (https://www.digikey.com/en/products/detail/cui-devices/PJ-003A/96969). These connectors are so popular that they don't really 'mean' anything when you see them other than "power connector". There's no inherent voltage, polarity or current capability that is indicated by a barrel jack. You could have 5VDC center-positive 5A adapter (https://www.digikey.com/en/products/detail/cui-inc/SDM36-5-U-P5/8547877) or you could have a 9VAC 300mA adapter, all with the same connector. Only by careful reading and matching of the labels can you verify which adapter you have matches with which product - and if you lose the adapter it could be a real pain to get a replacement. That's where USB Type C has a lot of potential to improve and simplify this issue: folks end up being scared to toss out their power adapters because you never know when you need it or what the matching devices is, even years later. If, instead, we had one power adapter and cable that would be usable for any product, that would deliver the right voltage, we could mix and match adapters without worrying about under-powering or over-volting. A lot of mobile devices have started to go this way with USB mini or micro B ports, cell phones being the most popular: all USB ports are basically 5V 1A (https://www.digikey.com/en/products/detail/cui-inc/SWI5-5-N-I38/5287192) and if you have something running off of a Lipoly battery, this is plenty to keep you topped up. But for larger devices, ones with displays or motors, or larger battery packs, 5W (or 10W on a fancy high current adapter) is not going to be enough. And you don't necessarily want 5V input! If you have a backlight that requires 12V or a battery pack that is 8.4V it's going to be expensive and wasteful to try and boost 5V USB up to 12V. USB C's Power Delivery spec is a great solution: it can provide anywhere from 5V to 20V DC, at up to 100W if the power adapter is chunky enough. CUI's awesome blog has a great post about the power delivery specifications with clear text and diagrams (https://www.cui.com/blog/usb-type-c-pd-and-pps) for more info - in particular watch out that you have a current limitation or 3A or 5A at each voltage so you'll never be able to get 5V 20A = 100W. Instead you'd get 20V at 5A. However, if your voltage / wattage use case lies within the PD requirements, you're good to go! You can use a standard USB C connector (https://www.cuidevices.com/catalog/interconnect/connectors/usb-connectors), standard USB C power cables (https://www.cuidevices.com/catalog/interconnect/cable-assemblies/usb-cables?[0].sn=Connector%201&[0].sv=Type%20C%20Plug) - all available from CUI and the CUI 30 W Desktop USB PD Adapter (https://www.digikey.com/short/v0f7fqm2) as the power supply. Best of all, Digi-Key has tons of CUI 30 W Desktop USB PD Adapters (https://www.digikey.com/short/v0f7fqm2) in stock, the version we're linking to comes with a USA power cable, but they also sell a version without a cable (https://www.digikey.com/en/products/detail/cui-inc./SDI30C-Q-UTB-CUB/16376426) so you can swap out with a UK, EU or other wall plug. Don't forget to also get a high quality CUI USB Type C connector (https://www.digikey.com/short/w23hh4m4) to go with. Order today for immediate shipment!
Meet Sali dengan Instagram blognya @wheelsaroundme yang bikin gua hooked lewat caranya bercerita. Sali berhasil bikin gua ngerasain mobil lawas 80-an 90an lewat nostalgic story, pemilihan kata, editing foto, dan sering kali vibe musik yang diputar. Sejenak berasa di Camry 2.4V tahun 2010, yang sempet gua pake, bahkan sensory gua bisa flashback sampe ke masa kecil di dalam Mitsubishi Kuda atau sedan Timor yang dulu jadi 'daily driver' bokap. On the other side of the mic, ada Egi dari @lairofstars yang fokus restorasi mobil Eropa classic yang timeless. Bener-bener berasa di era Presiden Soekarno. Pemahaman akan detail, fitur, & keunikan tiap seri Mercedes & BMW bikin cerita Egi didengar. Ibarat food blogger, Egi bukan sekedar bilang "best burger" padahal baru pernah coba 3 burger di hidupnya. Egi uda nyobain hampir semua burger yang bisa di coba. I fall in love with old-skool vibe. Episode ini mengingatkan gua kembali akan lunch di season 1 yang ngebahas vintage watch. Sejam just vibing, fun talks, appreciating life's goodness sambil belajar storyselling. I hope you enjoy this one as much as I do. Cheers, Ruby ____ Podcast Thirty Days of Lunch diinisiasi oleh @fellexandro dan @sheggario. Kita percaya bahwa momen 'lunch' bisa menjadi momen kita upgrade diri, dengan makan siang bersama orang-orang yang lebih kaya, bukan hanya kaya secara materi, tapi lebih penting lagi, kaya pengalaman, ilmu, insight, wisdom. Podcast ini adalah hadiah untuk Gen-Z dan Millenials yang sedang berproses menjalani hidup & karir-nya. Holla at Ruby & Ario to this email address : hello@thirtydaysoflunch.com