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A* De la fin de l'Empire romain à nos jours, des plaines du Pô à l'Irlande, de la Roumanie au bocage normand –, Stan Neumann a parcouru quinze siècles d'Histoire de la paysannerie européenne. Dans le sillage de sa série documentaire diffusée sur Arte en 2024, Le Temps des Paysans (Seuil) révèle une Histoire peu connue. Longtemps ignorée ou travestie par les récits des dominants, cette longue histoire reste encore peu connue. Invisibles, méprisés, exploités et dominés, les paysans en ont pourtant été les authentiques acteurs. La troisième partie de cet entretien est consacrée au temps des révolutions du 18e et 19e siècle et à la naissance d'une conscience paysanne, secouée par les crises politiques et économiques du 20e siècle. Sujets traités : paysan, Empire romain, terres, révolutions, crise, politique, économique Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Découvrez l'histoire de la coopérative Scop-Ti et de sa marque 1336, nées d'un combat acharné de 1336 jours pour sauver leur entreprise d'une délocalisation. Olivier Leberquier, président du conseil d'administration, nous raconte ce combat épique contre la multinationale Unilever, qui voulait fermer leur usine d'infusions et de thé dans les Bouches-du-Rhône.Malgré la perte de la marque emblématique « Éléphant », les salariés ont réussi à créer leur propre marque, 1336, en misant sur des produits 100% locaux et naturels. Aujourd'hui, cette coopérative est devenue une véritable pépite du secteur de l'alimentation, avec un chiffre d'affaires record en 2024 !Mais le chemin a été long et semé d'embûches. Olivier Leberquier, ancien syndicaliste, nous plonge dans les coulisses de cette incroyable aventure entrepreneuriale, où la dimension sociale a joué un rôle essentiel. Mutuelles ouvrières, dons de particuliers... La mobilisation a été totale pour sauver cette entreprise qui fait désormais la fierté de toute une région.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Découvrez l'histoire de la coopérative Scop-Ti et de sa marque 1336, nées d'un combat acharné de 1336 jours pour sauver leur entreprise d'une délocalisation. Olivier Leberquier, président du conseil d'administration, nous raconte ce combat épique contre la multinationale Unilever, qui voulait fermer leur usine d'infusions et de thé dans les Bouches-du-Rhône.Malgré la perte de la marque emblématique « Éléphant », les salariés ont réussi à créer leur propre marque, 1336, en misant sur des produits 100% locaux et naturels. Aujourd'hui, cette coopérative est devenue une véritable pépite du secteur de l'alimentation, avec un chiffre d'affaires record en 2024 !Mais le chemin a été long et semé d'embûches. Olivier Leberquier, ancien syndicaliste, nous plonge dans les coulisses de cette incroyable aventure entrepreneuriale, où la dimension sociale a joué un rôle essentiel. Mutuelles ouvrières, dons de particuliers... La mobilisation a été totale pour sauver cette entreprise qui fait désormais la fierté de toute une région.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Tout public Initiative citoyenne visant à améliorer la qualité de vie des habitants, à favoriser le vivre ensemble, à investir pour le plein emploi et l'entreprenariat, à valoriser les capacités de chacun et choisir le tourisme expérientiel aux Mureaux C'est un collectif apolitique, non confessionnel et inclusif, pouvant adhérer des individus, des associations, des entrerpises, des communautés religieuses, des institutions, des collectivités... le tout formant un PTCE Pôle territorial de Coopération Economique. Devenons tous acteurs de notre futur en participant à ce bien commun. Nous contacter 83, rue Paul Doumer - La Chrysalide - 78130 Les Mureaux 01 70 51 49 84 // contact@lesmureaux.info www.ptce.lesmureaux.info Facebook : VivreLesMureaux Instagram : VivreLesMureaux Linkedin : ptce-vivre-les-mureaux
Ce samedi 29 juin, Noémie Wira a reçu Jean-Jacques Morin, directeur général adjoint du groupe Accor et directeur général de la division Premium, Milieu de gamme et Economique, Iris Lucidarme, cofondatrice de Néogusto, et Laetitia Gazel Antoine, directrice générale d'Altavia Adventures, dans l'émission Focus Retail sur BFM Business. Retrouvez l'émission le samedi et réécoutez la en podcast.
Dans cet épisode, je reçois Sibylle le Maire. Sibylle naît seule fille au milieu d'une fratrie de 5 garçons au sein de laquelle elle apprend a exister et à prendre sa place. Passionnée de littérature depuis son enfance, Sibylle démarre et poursuit un parcours professionnel dans le milieu de l'édition chez Bayard et y découvre la dimension internationale de son métier qui la passionne et nourrit sa curiosité. Au fil des années, Sibylle s'engage en parallèle sur des sujets qui lui tiennent à coeur et qui représentent de véritables enjeux de société: D'abord en initiant avec Bayard le club Landoy, un collectif dédié à la révolution démographique et notamment au regard porté sur celles et ceux que l'on appelle "les seniors" dans l'espace public comme dans l'entreprise, Mais aussi avec ViveS, un média qui oeuvre à différents niveaux pour l'éducation économique et financière des femmes sur laquelle il y tant à dire et à faire, vous le verrez la discussion avec Sibylle sur le sujet est passionnante. Sibylle s'est aussi livrée avec sincérité sur ses réussites, les doutes qu'elle a pu rencontrer, les aléas de vie qui ont pavé sa route et qui ont contribué à faire d'elle la femme qu'elle est devenue: libre, engagée et alignée. Je ne vous en dit pas plus et vous laisse en compagnie de mon invitée, Sibylle Le Maire. Belle écoute ! NOTES DE L'ÉPISODE: Le podcast vous plaît ? Prenez 30 secondes pour le noter 5 étoiles sur Apple podcast ou Itunes, et commentez si vous le souhaitez, c'est très précieux pour moi !
Aujourd'hui nous partons à la rencontre de Louis-Samuel Pilcer, Haut-Fonctionnaire et auteur du livre "Souveraineté Economique: Analyse et stratégies" Louis-Samuel nous parle de son parcours et des raisons qui l'ont amené a écrire ce livre sur la souveraineté économique Française. Louis-Samuel est parti du constat que 50 ans de désindustrialisation ont rendu la France dépendante aux importations de nombreux produits essentiels. Après des années de déni, la rupture des chaînes d'approvisionnement pendant la crise du covid-19 a révélé l'ampleur du problème et les conséquences concrètes de la perte de notre souveraineté industrielle. Des politiques ont été menées pour permettre à la France de conserver des capacités de production sur les activités les plus stratégiques pour la souveraineté nationale. Son ouvrage analyse les succès et échecs de ces politiques!
Economique, rafraichissant et léger, le taboulé a tout bon ! Alors comment préparer un taboulé oriental d'excellence et comment lui apporter de l'originalité pour varier les plaisirs ? Réponse avec Angèle Ferreux-Maeght, chef et naturopathe
Coût des catastrophes naturelles, des assurances, coût de l'atténuation et de l'adaptation, conséquences sur l'emploi, la santé, les migrations : les effets du changement climatique, de plus en plus visibles sur la planète, ne peuvent plus échapper au monde économique. Pourtant, notre dépendance aux énergies fossiles et aux productions carbonées ne se dément pas. Comment modifier les comportements de consommation ? Comment développer et financer des investissements plus respectueux de notre planète, y compris dans les pays les moins riches ? Comment taxer les entreprises les plus polluantes, sans pénaliser leur compétitivité ? Tout en préservant le pouvoir d'achat des contribuables et les finances publiques des États. Autre contrainte : respecter les règles commerciales internationales. L'Inflation Reduction Act lancé par Joe Biden aux États-Unis et le Mécanisme d'Ajustement Carbone aux Frontières mis en place par les européens soulèvent quelques difficultés. Autant de thèmes de réflexion que nous abordons dans cette émission enregistrée dans le cadre exceptionnel du Conseil Economique Social et Environnemental Éco d'ici Éco d'ailleurs a posé ses micros dans cette assemblée où s'est tenu le Printemps de l'économie, trois jours de discussions entre spécialistes de très haut niveau sur notre avenir commun. Nos invités:- Mame Fatou Diagne, cheffe de division au département économique de l'OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique).- Aude Pommeret, professeur en science économique à l'Université Savoie Mont Blanc, conseillère scientifique à France Stratégie.- Antoine Bouët, directeur du CEPII (Centre d'Etudes Prospectives et d'Informations Internationales).- Pierre-Pascal Boulanger, président-fondateur du Printemps de l'Économie.Avec la participation de Cristiane Derani, professeur de droit économique à l'Université de Santa Catarina (Brésil), membre du Centre for Environment, Energy and Natural Resource Governance (C-EENRG) à l'université de Cambridge, membre de la Chaire d'Excellence Normandie pour la Paix.
Coût des catastrophes naturelles, des assurances, coût de l'atténuation et de l'adaptation, conséquences sur l'emploi, la santé, les migrations : les effets du changement climatique, de plus en plus visibles sur la planète, ne peuvent plus échapper au monde économique. Pourtant, notre dépendance aux énergies fossiles et aux productions carbonées ne se dément pas. Comment modifier les comportements de consommation ? Comment développer et financer des investissements plus respectueux de notre planète, y compris dans les pays les moins riches ? Comment taxer les entreprises les plus polluantes, sans pénaliser leur compétitivité ? Tout en préservant le pouvoir d'achat des contribuables et les finances publiques des États. Autre contrainte : respecter les règles commerciales internationales. L'Inflation Reduction Act lancé par Joe Biden aux États-Unis et le Mécanisme d'Ajustement Carbone aux Frontières mis en place par les européens soulèvent quelques difficultés. Autant de thèmes de réflexion que nous abordons dans cette émission enregistrée dans le cadre exceptionnel du Conseil Economique Social et Environnemental Éco d'ici Éco d'ailleurs a posé ses micros dans cette assemblée où s'est tenu le Printemps de l'économie, trois jours de discussions entre spécialistes de très haut niveau sur notre avenir commun. Nos invités:- Mame Fatou Diagne, cheffe de division au département économique de l'OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement Economique).- Aude Pommeret, professeur en science économique à l'Université Savoie Mont Blanc, conseillère scientifique à France Stratégie.- Antoine Bouët, directeur du CEPII (Centre d'Etudes Prospectives et d'Informations Internationales).- Pierre-Pascal Boulanger, président-fondateur du Printemps de l'Économie.Avec la participation de Cristiane Derani, professeur de droit économique à l'Université de Santa Catarina (Brésil), membre du Centre for Environment, Energy and Natural Resource Governance (C-EENRG) à l'université de Cambridge, membre de la Chaire d'Excellence Normandie pour la Paix.
Si cette chronique économique rencontre un certain succès, je pense modestement aussi que c'est en raison de son ton volontairement optimiste. Alors attention, l'optimisme ne consiste pas à refuser de voir les problèmes, pas du tout, mais plutôt de n'envisager que les solutions, comme l'écrit d'ailleurs joliment le publicitaire Jacques Séguéla. Au fond, l'expérience, c'est quoi ? Ce n'est pas ce qui nous arrive, mais ce que nous faisons avec ce qui nous arrive. Et donc oui, s'il fallait résumer d'un seul mot l'année 2022, en tout cas pour nous autres Européens, ce serait le mot inflation. Et ce mot, qui avait donc quasiment disparu de notre vocabulaire pendant deux décennies, est revenu en force en raison du COVID et de la guerre en Ukraine. Et c'est vrai, alors que l'inflation était plate et frôlait quasiment les 0% pendant des années, nous voilà tout d'un coup confrontés en Europe avec des taux à deux chiffres. En Belgique, la barre des 10% est dépassée et quelques pays baltiques réussissent même dont la Lettonie réussisse même à dépasser les 20%. Alors la bonne nouvelle, c'est de ça dont je voulais vous parler, c'est que l'inflation aurait atteint son pic Pour la première fois depuis 17 mois. L'inflation recule en effet en Europe. Alors c'est vrai, bien sûr, le chiffre reste encore trop élevé puisqu'on parle tout de même d'une inflation moyenne de 10% pour l'Europe. Mais ce chiffre étant en recul grâce à qui ou grâce à quoi ? Mais grâce à la baisse du prix du gaz et du pétrole, mais également des matières premières alimentaires. Et vous savez quoi ? Du fait du ralentissement économique auquel on assiste, l'inflation va mécaniquement baisser. Sujets évoqués : experts, annonce, fin du monde, direct, Armageddon, fêtes, fin d'année, bourse, changement, indices boursiers, pertes, 2022, boursicoteurs, optimiste, bombes, Ukrainiens, ménages, Europe, Ouest, fins de mois, La réponse, commerce, promesses, intervenant, anticiper, demain, exercice, grimper, or, trader, inquiétudes, inflation, hausse, taux d'intérêt, récession. Etats-Unis, Europe, croissance, Chine, signal, experts, politiques, dramatisation, Jacques Séguéla, importance, audience, optimiste, avion, pessimistes, parachute --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30, sur Classic 21 la radio rock'n'pop..
La fin de l'année approche à grand pas, c'est donc l'occasion de tirer quelques leçons de cette année 2022, à la fois inquiétante et passionnante. L'une des leçons, pas forcément visible à l'œil nu, c'est qu'il y a une inversion du rapport de force entre le capital et le travail. Jusqu'à présent c'était le capital qui l'emportait sur le travail. En gros, mieux valait être rentier que salarié. Mais cet état de fait est en train de changer avec la crise. D'abord parce que les caisses des États ont été vidées par le COVID et par la guerre en Ukraine. A force de distribuer des aides ici ou là, les dettes publiques sont au sommet et la plupart des pays veulent davantage taxer le capital et le patrimoine immobilier, pour la simple raison que du côté de l'impôt des personnes physiques, nous sommes déjà au taquet, au maximum, et qu'il n'y a plus rien à racler. Sans oublier d'ailleurs que l'inflation est déjà en soi un impôt invisible sur le capital. En revanche le travail retrouve ses lettres de noblesse. Et la crise a beau être là, l'inflation a beau être élevée, la guerre des talents continue de faire rage. Car, paradoxalement, le marché de l'emploi reste solide. Les entreprises pleurent donc pour trouver de bons candidats. Et le résultat c'est que le marché de l'emploi est aujourd'hui en faveur des travailleurs, des salariés, et cela se voit dans la hausse des salaires. Nous sommes passés d'un marché de la sélection à un marché de la séduction, et notamment la séduction des plus jeunes qui veulent non seulement un salaire plus décent, mais aussi que l'entreprise qui les recrute leur donne un sens et des valeurs avec lesquels ils sont en phase. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
C'est le regretté Michel Audiard qui disait ''Les cons ça ose tout et c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît''. En cause, la déclaration de Cathie Wood chez mes confrères de l'agence d'information financière Bloomberg, alors que le cours du bitcoin et des autres cryptomonnaies a plongé depuis quelques mois et encore plus depuis la faillite de FTX, donc la deuxième plateforme d'échanges de cryptomonnaies, voilà que Cathie Wood, qui est donc considérée comme la grande prêtresse de la crypto à Wall Street, ne se démonte pas, elle ne demande pas pardon, elle ne s'excuse même pas pour son optimisme béat et délirant. Non, pas du tout. Elle en redemande, du Bitcoin. Elle n'en a pas assez malgré sa chute libre. Elle vient d'ailleurs de prédire que le bitcoin sera à 1 million de dollars d'ici à 2030. Oui, vous avez bien entendu. Vous ne rêvez pas, 1 million de dollars d'ici sept ans, quoi. Et quant aux difficultés actuelles, voici ce qu'en pense Cathie Wood, notre gourou des cryptomonnaies. Je vous la cite ''On a besoin de se confronter à des crises, tout d'abord pour voir qui survit, mais aussi pour tester l'infrastructure et les thèses. Nous pensons encore une fois que le bitcoin s'en sortira très bien.'' fin de citation. Alors je traduis ces propos hallucinogènes en français courant : j'ai toujours confiance dans ces monnaies qui n'en sont pas encore… ''Si vos attentes augmentent au même rythme que vos résultats, il n'y a aucun sens à vous évertuer à faire toujours mieux. Une fois l'effort supplémentaire fourni, vous éprouverez encore un sentiment d'insatisfaction. Il y a danger lorsque le fait d'avoir goûté au plus d'argent, plus de pouvoir, plus de prestige démultiplie votre ambition au lieu de démultiplier votre satisfaction. Cela signifie que quand vous avancez d'un pas, eh bien vos espérances avancent de deux. Et donc, au fond, cet auteur a raison. Et comme il l'écrit lui-même, le bonheur, c'est la réalité, moins les attentes.'' Sujets évoqués : prévisions antérieures, perdu de l'argent, Darwin, l'argent, drame, histoire, cryptoactifs, cauchemar, attitude, déni, réalité, professeur, psychologie, management, Etats-Unis, Philippe P'tit Luc, monde prévisible, contrôlable, prof d'université, maîtrise, convaincant, réalité, incertitude, commandes, psychologie, Morgan Hawes, auteur, Psychology of Money, livres, confusion, logique, monde, base, se lever le matin, perdre de l'argent, bourse, cryptomonnaies, La clé, apprendre, stopper, inflation, désirs, presse anglo saxonne, --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Bonne nouvelle, c'est qu'il est probable que l'inflation ait atteint un pic en Europe ou que c'est une affaire encore de quelques semaines maximum. C'est le commissaire européen aux affaires économiques qui claironne cette bonne nouvelle. Alors c'est vrai, comme les économistes, y compris ceux de la Commission européenne, passent leur temps à se tromper dans leurs prévisions. Vous me direz que ce genre de déclaration, il faut la prendre avec grande précaution. Vous aurez raison. Mais à force de lire, de voir et d'entendre des nouvelles négatives, il ne faudrait pas non plus se rendre sourd et aveugle à la vérité lorsqu'elle se présente à nous. Et d'abord, le baril de pétrole flirte aujourd'hui avec la barre des nonante dollars en ce moment. On est donc loin des 120 $ de mars et avril dernier. Et c'est vrai que le gaz a aussi piqué du nez, même si c'est vrai qu'il reste tout de même à un niveau plus élevé qu'avant la guerre en Ukraine. Ces deux Baisse du prix de l'énergie, pétrole et gaz forment une excellente nouvelle pour la simple raison que la hausse des prix de l'énergie explique, explique pardon à elle seule entre 40 et 50% de l'inflation en Europe. Et puis l'autre bonne nouvelle, c'est que les prix de l'alimentation devraient commencer également à se calmer grâce à la baisse du prix des matières agricoles sur les marchés internationaux. Et puis, last but not least, une bonne nouvelle n'arrive pas toute seule Les chaînes d'approvisionnement ont retrouvé leur fonctionnement presque normal au niveau mondial, il n'y a plus de tension… Sujets évoqués : fret maritime, baromètre, indicateur, économie mondiale, chute libre, ralentir, chronique économique, pic de l'inflation, 2023, croissance, inflation, chute de l'inflation, prévisions, normale, transition énergétique, prix, court terme, cupidité, hommes, FTX, plateforme d'échange, cryptomonnaies, Beyond Meat, viande, société spécialisée, végétale, spéculateurs, substituts végétaux, futur, humanité, rappeur, Snoop Dogg, Di Caprio, cours, introduction, bourse, société, hausse, déconvenue, révélations, presse économique, américaine, sanitaire, production, billions, mythes, résultat, chute libre, pertes, dettes, millions de dollars, temple, effacement, intelligences --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
En cette fin d'année. Ce qui étonne les observateurs, c'est la totale déconfiture des grandes sociétés de la Silicon Valley. N'importe quel investisseur en bourse vous dira qu'il avait des actions méta Google, Amazon, Microsoft ou encore Netflix dans son portefeuille. Toutes ces entreprises ont affiché une santé insolente, et cela pendant des années. Les informations négatives n'arrivaient quasiment à avoir aucune prise sur ces sociétés. C'étaient quasi toutes des actions téflon, si je puis dire. Rien, absolument rien n'avait donc prise sur ces sociétés et le couronnement de ces nouveaux rois du pétrole, c'était la période du COVID. Tout d'un coup, les confinements successifs nous ont tous rendus accro au numérique et donc au commerce. Et c'est vrai qu'avec le recul, il n'y a pas un seul patron qui ne vous dira pas que la pandémie l'a forcé à digitaliser son entreprise au galop. Et d'ailleurs, c'est l'une des rares bonnes choses de ce fichu virus, c'est qu'il a fait effectivement gagner 5 à 10 ans de digitalisation à presque tous les secteurs. Et évidemment, les grands gagnants de cette numérisation forcée, c'était qui ? C'était les GAFAM, les Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Mais voilà, en cette année 2022, qu'est-ce qu'on constate ? Que c'est la soupe à la grimace justement pour ces GAFAM. Pour quelles raisons ? Mais parce qu'en un an, la capitalisation boursière de ces entreprises a fondu de 2000 à 500 milliards de dollars. Ce n'est pas anecdotique. L'action méta, par exemple, elle a perdu 66% en un an, Amazon a perdu 40%, Google 33% et Microsoft 26%. En français courant, ça s'appelle comment ? Bah, ça s'appelle un krach boursier, même s'il est étalé sur un an. Alors bon, je vous rassure, ces entreprises ne sont pas en danger de faillite… Sujets évoqués : Microsoft, Google, Apple, mastodontes, trimestre, juillet, septembre, danger de mort, cours de Bourse, chute, chiffre d'affaires, confiance, COVID, télétravail, Silicon Valley, numérique, licenciements, commerce physique, entreprises, collaborateurs, bureau, citoyens, arbitrages, dépenses, voyages, été, inflation, pouvoir d'achat, dépenses, abonnements, vidéo, musique, Netflix, Amazon Prime, Disney, annonceurs, budgets publicitaires, firmes, Meta, Facebook, Tik Tok, YouTube, Google, digital, Musk, Twitter, réseau social, Belgique, gouvernement --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Le patron d'une très grande banque belge, dans le cadre d'une anecdote, racontait à l'audience qu'il écoutait attentivement que son fils venait donc d'acheter une maison. Hélas pour lui, il savait qu'en contrepartie du bon prix qu'il a pu négocier, il devait encore faire pas mal de travaux pour la mettre en conformité aux normes environnementales. En Belgique, on parle du fameux certificat PEB. La maison de ce fils de banquier devait être classée à la lettre F, ce qui montre qu'il a acheté une passoire thermique. Mais le plus intéressant, ce n'est pas ce constat, c'est la réponse du fiston. Il avoua son désarroi à son père. Si à cause des normes écologiques, il veut un jour faire passer sa maison du classement F à A ou même B, il n'aura pas d'autre choix que de raser sa maison et de tout reconstruire vu le prix des travaux de rénovation. Et donc l'anecdote m'a frappée car elle montre bien que les politiques prennent parfois des décisions ou des règlements qui sont effectivement votés pour le bien de la planète, mais qui, lorsque ces décisions sont prises à la va-vite sans autres précautions, risquent en tout cas dans l'immédiat de paupériser une partie de la population. Je parle là des citoyens qui eux n'ont pas la chance d'avoir ce genre de filiation. Même chose pour l'interdiction des voitures thermiques en 2035. Elles transforment involontairement la voiture en objet de luxe. Sujets évoqués : voiture, impayable, classes populaires, prix, voitures d'occasion, hausse, idéal, Philip Goodman, spécialiste, consommation, France, élites, monde politique, monde des médias, villes, sobriété, écologie, pouvoir d'achat, convictions, zones défavorisées, paupérisées, citoyens locaux, consommation de masse, clients, Aldi, actions, distributeurs, classes sociales, distributeur, cadre supérieur, vacances d'été, l'inflation, ménages, pauvres, dépenses obligées, dépenses contraintes, loyers, électricité, eau, assurances, abonnements téléphoniques, abonnements, divertissement, Netflix, consommation courante, crise, solde, transition énergétique, régression qualitative, Belgique, bas prix, produits en vrac. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Il y a un lien entre ZEUS et la spéculation ! Dans la mythologie grecque, on avait coutume de dire que Zeus rend fous ceux qu'il veut perdre. Zeus, c'est le mot ancien pour dire cupidité. Retour sur la faillite de FTX, la deuxième plus importante plateforme d'échange de cryptomonnaies. En matière d'escroquerie, les auteurs de ce feuilleton financier ne manquent pas d'imagination. Tous les jours ou presque, il y a une révélation par la presse américaine sur ce scandale FTX. On comprend qu'il s'agit d'un véritable détournement de fonds. N'oublions pas que cette plateforme d'échange de cryptomonnaies a été valorisée à un moment donné à 32 milliards de dollars. Et aujourd'hui, elle ne vaut plus rien. 0 $ et personne ne sait où sont partis les fonds qui y ont été déposés. Cela pose d'ailleurs la question de la responsabilité des analystes ou des auditeurs de cette entreprise. Comment peut-on valoriser une entreprise ? 32 milliards et puis voir ces milliards partir en fumée en quelques jours ? Autre fait étrange, il n'y a aucun registre du personnel. Cette plateforme entourée d'une myriade de sociétés, on parle de plus de 150 sociétés, et on ne sait pas combien de membres du personnel. Impossible de retrouver leur trace… Sujets évoqués : discussions, trace écrite, décisions, dirigeants, plateforme, frais du personnel, cryptomonnaie, émoji, presse américaine, scénaristes, film, faillite, économiste, John Kenneth Galbraith, Bourse, agence, Bloomberg, plateforme d'échange, investisseurs, grandes écoles, universités, analystes, fondateur, plateforme, gourou, mathématicien, Bill Bonnaire, --- Amid Faljaoui, notre chroniqueur, pense qu'il y a un lien entre Zeus et la spéculation ! --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Et si nous parlions des vaccins chinois ? La question a l'air un petit peu décalée, voire anodine. Et pourtant la réponse à cette question nous affectera dans notre quotidien, elle est en rapport direct avec les courses dans votre supermarché. D'abord, je rappelle que la Chine a un très faible taux de vaccination et pour compliquer le tout, les vaccins chinois ne sont franchement pas très efficaces. Il suffit d'ailleurs de regarder le nombre de décès et d'hospitalisation et de les comparer avec les vaccins occidentaux. Malgré ses preuves scientifiques, le gouvernement chinois n'autorise toujours pas en Chine ces vaccins occidentaux pour des raisons tout simplement de chauvinisme économique. Le Financial Times, la Bible des hommes d'affaires, explique aussi qu'une firme américaine comme Moderna a renoncé à vendre son vaccin en Chine. Pourquoi ? Mais parce que les autorités locales imposer à cette firme Moderna de céder, de transférer son savoir-faire technologique à un industriel local. En quoi ce patriotisme économique nous concerne-t-il ? Mais parce que le président chinois est face à un dilemme et la manière dont il va résoudre ce dilemme aura, sachez-le, un impact direct et quasi immédiat sur le niveau de notre propre inflation. Sujets traités : politique, zéro COVID, bouclage, villes, Belgique, inflation, pénuries, ruptures de stock, Etats-Unis, iPhone, négatif, machine chinoise, 2022, Bourse, mort, système, hospitalier, machine économique, pays, économies occidentales, récession, Européens, Américains, chinois, virus, chaos, circuits d'approvisionnement, ralentissement économique mondial, guerre, Ukraine, folie des grandeurs, Poutine, chauvinisme politique, gouvernement --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Les appels au boycott de cette Coupe du monde qui se déroule donc en ce moment au Qatar, m'interpellent pour la simple raison que ces appels ont aussi évidemment des aspects économiques. Alors, pour éviter tout amalgame et incompréhension, il est clair que je ne vais certainement pas vous dire que le Qatar est un modèle à suivre sur le plan du respect des droits humains et notamment du droit du travail. Et c'est d'ailleurs l'une des raisons de ces appels au boycott, sans même évoquer le désastre écologique que représente cette Coupe du monde sur le plan des émissions de CO2. Mais ce qui frappe aussi, c'est l'appel tardif au boycott, alors que cette coupe a été attribuée il y a douze ans en 2010 par la FIFA. Et s'il faut blâmer quelqu'un ou une institution, c'est d'abord la FIFA. Et puis, ce qui frappe aussi, c'est que nous avons collectivement moins critiqué les derniers Jeux olympiques d'hiver de Pékin et de Sotchi, qui ont pourtant carburé à la neige artificielle. Nous n'avons pas autant critiqué d'autres compétitions sportives majeures qui se sont déroulées dans l'Argentine, des dictateurs dans la Russie de Poutine ou le Brésil des favelas. Et c'est vrai que si dans un monde idéal, on devait organiser des compétitions sportives mondiales, que dans des démocraties, j'ai bien peur qu'on ne se retrouve qu'à une vingtaine de pays. Alors il faut aussi garder à l'esprit que ces appels au boycott permettent aussi à certains politiques de communiquer et de se donner un beau rôle, quitte à être totalement hypocrite… Sujets évoqués : football, club, champion, Belgique Anne Hidalgo, maire de Paris, France, écrans géants, fan zone, Coupe du monde, RTL France, PSG, Paris, foot féminin, homophobie, racisme, stades, Qatar, schizophrénie, sponsors, magazine, boycotter, Diables Rouges, communication, équipe nationale, citoyen, Russie, Ukraine, gouvernement, gaz, pétrole, froid, hiver, Iran, Algérie, militaires, Échos, milliards, dollars, pub, malversations, sport, professionnel, climat, climatisation, stades, travail forcé, ouvriers, pays, Golfe, opinion mondiale, victoire --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Nous sommes désormais 8 milliards d'êtres humains sur cette magnifique planète. Ce chiffre de 8 milliards d'habitants, au lieu de nous angoisser, devrait en réalité nous réjouir. Pour quelle raison? Mais parce qu'il montre que nous sommes arrivés à ce chiffre par les progrès de la médecine et de la science. Auparavant, le taux de fécondité était en réalité en moyenne de six enfants par femme. Mais cette très forte fécondité, elle, était largement compensée, à la fois par les morts naturelles, par les famines récurrentes et par les épidémies. C'est pourquoi Barack Obama avait raison de répondre à quelqu'un qui lui demandait si c'était mieux avant « où et quand c'était mieux avant ? ». Difficile de répondre mieux que Barack Obama sur cette question-là, en tout cas. Reste à savoir l'impact effectivement de la démographie sur nos économies. Premier constat, non seulement nous sommes plus nombreux sur cette terre, mais nous vivons plus longtemps grâce aux progrès de la médecine, mais aussi par l'amélioration de notre alimentation et les conditions sanitaires. Et c'est vrai que le vrai pic de la population se situera sans doute autour des 10 milliards d'habitants autour de 2080. Et ensuite, le scénario le plus probable, c'est que la population commencera à décroître et à vieillir. Et donc la vraie question, c'est à quoi ressemblera notre économie avec de moins en moins d'enfants, surtout en Europe, mais avec plus de centenaires ? La première hypothèse, il faut regarder du côté du Japon. Ce pays est précurseur de ce qui pourrait nous arriver d'ici quelques années, quelques décennies, c'est à dire une croissance zéro et une déflation. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison qu'un pays de personnes âgées croît moins vite qu'un pays peuplé de jeunes. Et donc la bascule se fera de la consommation vers l'épargne. Bascule d'autant plus nécessaire qu'il faudra bien entendu financer la retraite des seniors. L'autre hypothèse c'est, qu'au contraire, une population en déclin et vieillissante va nourrir fortement l'inflation. Pour la bonne raison que les actifs en âge de travailler seront, par la force des choses, moins nombreux, et que donc les salaires devront être nettement plus élevés. Mais même cette deuxième hypothèse-là est contestée par d'autres commentateurs qui estiment que, même si c'est vrai qu'il y aura effectivement moins d'actifs, cela n'aura aucune importance. Car à cause, ou grâce, à la digitalisation et la technologie, il y aura aussi moins d'emplois. Et certains ajoutent même que les seuls emplois qui continueront de croître seront les jobs de proximité, autrement dit les jobs low cost. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Durant l'été 2008, le patron de Dexia utilisait des termes très techniques, semblait jongler avec des schémas financiers complexes et tout cela, au fond, rassurait le chaland. Autrement dit, les journalistes qui étaient en face de lui. Et tant de compétences à la tête de la banque, c'était rassurant, même si le propos était incompréhensible pour le commun des mortels. Six mois plus tard, devinez quoi? Dexia était en quasi faillite. La leçon de cette histoire, ou plutôt de cette anecdote? Elle est simple, très simple. Ne vous laissez jamais, mais au grand jamais, endormir ou impressionner par un jargon spécialisé. C'est la manière subtile d'anesthésier notre intelligence. C'est l'arme des prestidigitateurs dans les affaires en général et en particulier dans la finance. Et je ne vous parle même pas du monde des crypto actifs. C'est encore pire. Tapez Google ou prenez n'importe quel dossier média consacré aux crypto et vous lirez des termes aussi ésotériques blockchain, tokens, protocol, stablecoins... et je vous en passe des meilleurs. Et ce qui est dingue dans la vie, c'est que plus les choses ont l'air compliquées, plus les clients de ces prestidigitateurs, au lieu de s'enfuir séance tenante, restent scotchés et boivent littéralement les paroles de leur interlocuteur sans sourciller. En gros, leur cerveau semble leur dire « c'est compliqué, ça me dépasse, mais donc c'est juste ». Mais non. Erreur fatale. Il faut au contraire se dire « je ne comprends pas, donc je passe mon chemin ».
La sortie de crise, que ce soit celle-ci ou toutes les autres à venir au passé, viendra souvent des entreprises. Pourquoi? Mais parce qu'elles ne tergiversent pas comme nos politiques, si elles se trompent, elles perdent des marchés ou tout simplement tombent en faillite. La sanction est immédiate, à l'inverse du monde politique. Le pouvoir d'achat est devenu le sujet numéro un des politiques qui nous aident avec justement des aides qui sont en réalité de futurs impôts qu'on ne présente pas sous cet angle. Les entreprises, elles sont toutes en train de réfléchir à comment passer ce cap de l'inflation débridée, mais sans perdre leurs clients. Et puis il y a la seconde main, avec quelques enseignes spécialisées qui s'en occupent et quelques pures players sur Internet qui occupent le marché de la seconde main. Suite aux pénuries et à l'explosion de l'inflation, le marché de l'occasion a reçu un coup de pouce extraordinaire. Toutes les marques, tous les secteurs sont en train de s'engouffrer dans le marché de l'occasion. Ca va durer car même si l'inflation va retomber en 2023, elle sera toujours plus élevée qu'elle l'a été durant les 30 dernières années car la décarbonation de notre économie va faire automatiquement augmenter les prix. Les partis écolos ne le disent pas pour ne pas effrayer les citoyens mais la lutte contre le réchauffement climatique a un prix et c'est une inflation qui sera plus durable, plus forte mais gérable. Les entreprises ont bien compris le message. La troisième firme d'équipements sportifs au monde, juste après Nike et Adidas, Décathlon en Belgique a changé de nom pour “Nolhtaced” pendant un mois vous pouvez acheter du matériel neuf de sport chez Décathlon, mais vous pouvez également revendre votre propre matériel de sport, anciens ou inutilisés. Décathlon s'engage donc à le réparer, puis le revend d'occasion et avec garantie. Une partie des revenus de Décathlon proviennent d'ailleurs déjà de la location de vélos sur abonnement. La seconde main leur permet donc de proposer des produits 25 à 40 % moins chers. C'est une réalité pour les citoyens et c'est déjà un business pour les entreprises et tout ça en plus est excellent pour lutter contre le réchauffement climatique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Amid Faljaoui nous parle des femmes américaines mais aussi de la cupidité des amateurs de Bitcoin et du prix de leur crédulité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Derrière ce sigle de trois lettres, c'est l'une des plus importantes plateformes d'échange de crypto monnaies qui a explosé en plein vol. Et ce séisme a immédiatement provoqué une onde de choc incroyable sur le petit monde des crypto actifs. FTX, une plateforme d'échange qui était valorisée il y a quelques semaines encore à 32 milliards de dollars et qui aujourd'hui ne vaut rien. Zéro dollar? Zéro euro. Coquille vide ou presque si on exclut la technologie. Qui est donc derrière cette plateforme? Le Bitcoin, qui plafonnait déjà autour de 20 000 $ depuis plusieurs mois a bien entendu plongé et ne vaut plus que 16 000 $ aujourd'hui. Et dégainant leur clavier plus vite que leur ombre, certains commentateurs ont parlé un peu trop vite d'une faillite comparable à la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008, qui a provoqué la crise financière mondiale dont tout le monde se souvient ici. Cette faillite de cette plateforme d'échanges FTX de crypto actifs va ébranler, si ce n'est déjà fait, la confiance des particuliers. Alors c'est vrai, les médias évoquent une menace sur les avoirs de 100 000 investisseurs. En réalité, le danger n'est pas du côté des crypto actifs, mais du côté de ce que préparent en catimini nos gouvernements et nos banques centrales, que ce soit aux États-Unis, en Europe, en Chine et même en Russie. Les économistes des banques centrales de ces pays, suivis en cela par leurs gouvernements respectifs, ne rêvent, ou ne rêveraient, que d'une seule chose, faire en sorte que le dollar, l'euro ou le yuan chinois soit numérique. Bref, que nos monnaies, les vraies, celles que vous avez encore en poche, disparaissent et soient remplacées par des monnaies numériques, donc virtuelles. Personne ne parle de cet euro numérique et de ce qu'il pourrait signifier si les caisses de nos états étaient à un moment donné beaucoup trop vide. Pourtant, si le cash devait être remplacé par des monnaies numériques, ce serait sans doute la fin de nos libertés. Une monnaie numérique, c'est facile, c'est confortable, c'est vrai, mais c'est aussi la porte ouverte à d'éventuels excès. N'oubliez pas que l'avantage d'une monnaie numérique, c'est que l'état pourrait appliquer un taux négatif sur notre compte bancaire en cas de difficulté budgétaire. Alors, je sais, ça fait un peu science fiction en ce moment, mais il est bon d'être alerté. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Et si les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis étaient synonymes d'une pression supplémentaire sur les Russes pour qu'ils cessent cette guerre en Ukraine ? Ce serait une bonne nouvelle pour l'Europe. La presse anglo saxonne a pour habitude de dire que le chien n'aboie pas, alors en anglais, ça fait beaucoup plus chic. The dog that doesn't bark. Et les journalistes américains utilisent cette expression pour attirer notre attention sur ce qui ne se voit pas ou ne s'entend pas. C'est une allusion assez subtile à l'un des romans de Sherlock Holmes dans lequel le célèbre docteur Watson finit par trouver l'assassin d'une série de meurtres qui étaient restés mystérieux jusqu'à son arrivée. Le vrai départ de son enquête, c'est lorsqu'il a compris que le chien qui protège la maison n'avait jamais aboyé durant les meurtres en question. Le chien connaissait donc le meurtrier, que c'était un familier de la maison, d'où l'expression. Aujourd'hui, le chien, il y en a deux, si je puis dire. Ce sont les élections de mi-mandat aux Etats-Unis, sans oublier le 20ᵉ congrès du Parti communiste chinois, qui vient de se clôturer il y a quelques jours. Aux Etats-Unis, le raz de marée attendu par les Républicains ne s'est pas produit. Or, les Russes comptaient beaucoup sur l'arrivée massive des Républicains au Parlement américain pour mettre fin à l'aide massive de Washington aux Ukrainiens. On parle tout de même de 27 milliards de dollars. Et c'est vrai que beaucoup de voix républicaines se posaient la question de savoir s'il fallait encore signer des chèques en blanc à un gars en tee-shirt logé en Ukraine et donnant des leçons de morale au monde entier alors que leur propre pays, les Etats-Unis, était aux portes de la récession. Le pari est raté et Moscou a déjà compris que le conflit risque de durer car il n'y aura aucun reflux de l'aide américaine… Sujets évoqués : nouvelle, froid, hiver, guerre d'usure, géopolitique, économie, guerre, pacifique, inflation, commerce mondial, Chine, conseils d'administration, multinationales, président chinois, pression, Poutine, 2023, croissance chinoise, congrès, Parti communiste, président, conflits sociaux, commerce mondial, nourrir, loger, consommation, régime, usines, mondialisation, allié, dirigeants chinois, occidentaux, conflit, Ukraine, Occident, Russie, stratège militaire, Sun Tzu, victoire, bataille --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.
Les amateurs de bitcoin et autres soi-disant cryptomonnaies seront furieux contre moi. Pour quelles raisons ? Mais parce que je n'ai pas la foi dans leur croyance, ce qui fait de moi automatiquement un mécréant. Et pourtant je me contente de regarder les chiffres. Prenez les fameux GAFA, Google, Apple, Amazon, Facebook et Microsoft, Voilà des valeurs technologiques qui étaient toutes dans les portefeuilles des citoyens qui ont perdu l'équivalent tout de même de 3000 milliards de dollars. En Bourse. 3000 milliards de valorisations ont disparu en dix mois. C'est bien entendu énorme. Mais de l'avis même de tous les experts, la Bourse n'est pas nécessairement la vie et le marché boursier n'a fait qu'au fond rectifier des valorisations exagérées. Mais pour le reste, pour le reste, les sociétés en question seront encore là avec nous pendant des années, ne serait-ce que parce qu'en matière d'intelligence artificielle, de reconnaissance vocale, de miniaturisation électronique, de voitures autonomes, d'or robotique et j'en passe, tous ces champions, souvent d'ailleurs des sociétés américaines, restent et resteront les maîtres du jeu de notre avenir technologique. En revanche, du côté du bitcoin et de ses petits frères et de ses petites sœurs, c'est un Waterloo boursier. Sujets évoqués : cryptomonnaies, redressement, Marc Fiorentino, écran, câble informatique, 20.000 $, encéphalogramme, finance, valeur refuge, catacombes, profondeurs de l'enfer, monnaies virtuelles, inflation, relever la tête, actifs boursiers, variation de cours, valeurs technologiques, investissement, long terme, banquiers, action, Oscar Wilde--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.
Si nous parlions d'une rumeur, d'une belle et magnifique rumeur qui, si elle se vérifie, pourrait changer dramatiquement notre vie quotidienne ? Cette rumeur, elle a littéralement enflammé les bourses en fin de semaine dernière et même ce lundi. Alors, la rumeur partait d'une capture d'écran, non identifiée d'ailleurs, et qui évoquait donc la fin prochaine de la politique sanitaire du zéro COVID en Chine. A partir de cette capture d'écran. Les spéculations ont été ensuite alimentées par des fuites dans la presse chinoise et par des remarques de hauts dirigeants chinois qui allaient toutes dans le même sens. Et alors ? Eh bien, je vous répondrai que si la Chine met fin donc à sa politique très stricte sur le plan sanitaire, la fameuse politique de zéro COVID et qui fait que depuis deux ans, elle boucle des villes entières dès qu'il y a le moindre quatre COVID. Tout ça pourrait changer la face du monde. Un seul exemple récent : Apple a annoncé que certaines personnes qui ont donc commandé des iPhones quatorze Pro ne seront sans doute pas livrées pour la Noël. Et pourquoi donc ces personnes ne seront-elles pas livrées ? Mais parce que la Chine, fidèle donc à sa fameuse politique de zéro COVID, vient de boucler la zone économique autour de l'aéroport de Zhengzhou. Or, justement, c'est à cet endroit que se trouve la plus grande usine d'iPhone au monde. Vous avez compris ? Si la croissance de la Chine a chuté à 5%, ce qui est un taux extrêmement bas pour la Chine, c'est notamment en raison de cette politique du zéro COVID qui bloque des secteurs économiques entiers pendant des semaines, voire des mois parfois... Sujets traités : politique sanitaire, Bourse, président chinois, critiques, Marc Fiorentino, hausse de la Bourse, inflation intense, catastrophe, pénuries de matières premières, concurrence, énergie, timing, zéro COVID, politique sanitaire, l'Europe, récession --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.
Je ne pensais pas qu'un jour je serais amené, dans le cadre d'une chronique économique, à parler de l'ex-mari de Kim Kardashian. Le rappeur Kanye West s'est fait flinguer par les réseaux sociaux et les médias pour ses propos antisémites. Au point que des marques aussi importantes qu'Adidas ont rompu leur contrat avec ce proche de Donald Trump, dont les positions politiques flirtent souvent avec celles de l'extrême droite américaine. Et comme le faisait remarquer Jean-Marc Sylvestre, l'ancien patron de l'information économique de TF1, on dit souvent qu'il ne faut jamais dîner avec le diable, ou alors avec une très longue cuillère. Cet arrêt de contrat va coûter à Adidas 8 % de ses revenus, ce qui n'est pas négligeable, une perte de 250 millions d'euros qui viendra en déduction de ses profits de 2022. La griffe de sneakers Yeezy, lancée par le rappeur et commercialisée par Adidas, avait une valeur estimée à 4,7 milliards en 2021. Que vaudra encore cette marque après cet immense clash entre le rappeur américain et le premier équipementier sportif de la planète. Les associations antiracistes ne lâchent plus Kanye West. #milliardaire #droitsmusicaux #industriemusicale #UniversalMusic #Sony Music #streaming #Spotify #KanyeWest #rappeur #capitalisme #consommateurs #employés #actionnaires #racisme #antisémitisme #boycott #Coupedumonde #Qatar #Russie #Crimée #2014 #Poutine #annonceurs #dirigeants #monde #argent #gaz #guerre #Ukraine #pays #Europe #sanctionséconomiques #boycotter #paria #capitalisme #affaires #sanctions #multinationales #chaîne #production #approvisionnement #Chine #échéanceclimatique #production #consommation #éthique #informations #capitalisme #Occident #batailles #cœurs --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.
Et si nous parlions d'un oiseau libéré, alors c'est par ces termes qu'Elon Musk, le patron de Tesla et donc l'homme le plus riche du monde, a annoncé son rachat de Twitter. Elon Musk a payé 44 milliards de dollars pour acheter Twitter. Et de l'avis unanime de tous les experts, et ce n'est pas un compliment, c'est un prix surfait, largement surfait même pour l'homme le plus riche du monde. Ne serait ce que parce qu'en quinze ans d'existence, Twitter n'a jamais été rentable. Et d'ailleurs, la première décision d'Elon Musk, lorsqu'il a racheté il y a quelques jours officiellement Twitter, c'est de virer son patron. Mais il ne compte pas en rester là. Il a fait comprendre à des investisseurs qu'il comptait licencier, tenez vous bien, 75 % des postes chez Twitter pour ramener le total des employés à 2000 personnes seulement. Alors c'est plutôt étonnant comme démarche. Pourquoi? Mais parce que d'habitude, quand un patron reprend une boite, il dit tout le contraire et rassure les gens car ce n'est pas en faisant peur au personnel en place qu'on peut redresser une entreprise qui justement perd de l'argent à gogo... --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Lorsqu'on livre une guerre même indirecte comme c'est le cas avec la Russie, le plus important, c'est de ne pas se tromper d'ennemi. Vous me direz, "merci de nous rappeler une évidence". Et pourtant, cette évidence, la France et l'Allemagne sont en train de la perdre de vue... C'est pourtant à un divorce discret, mais réel qui se déroule en ce moment. Je parle de divorce parce que l'Union européenne a été bâtie, ces dernières décennies, sur ce qu'on a appelé le couple "franco-allemand". Aucune grande décision n'a été prise sans l'aval des 2 premières puissances économiques de l'Europe. Seulement, voilà, ce couple "franco-allemand" bat de l'aile devant nous et ce couple ne cache plus sa mésentente. Ce qui doit, hélas, faire plaisir à Vladimir Poutine. Je vous donne quelques exemples de cette mésentente : ce vendredi, le chancelier allemand se rendra en Chine. Ce n'est évidemment pas pour visiter la Grande Muraille, mais pour défendre les intérêts de son industrie. Emmanuel Macron lui avait proposé d'y aller à deux pour montrer au président chinois que l'Europe est solidaire. Sa demande a été refusée par les Allemands. Autre exemple : il y a quelques jours, on a appris que l'Allemagne allait bâtir son bouclier antimissile en faisant appel à des fournisseurs militaires américains et israéliens, alors que des fournisseurs similaires existent en France et en Italie. Et plus récemment encore, c'est le commissaire européen Thierry Breton qui s'étonnait que l'Allemagne accepte de vendre 25% du port de Hambourg à un groupe chinois, alors même que la Commission européenne scrute à la loupe les investissements chinois dans des entreprises ou infrastructures stratégiques. Or, un port, surtout celui de Hambourg, est par définition stratégique. Cela, c'est pour les griefs, vus de France, mais les Allemands sont aussi méfiants : ils pensent que sur le plan de la défense européenne les Français parlent beaucoup, mais visent, en réalité, à défendre leur propre industrie de l'armement. La preuve, selon eux, c'est que Dassault avance à reculons dans le projet d'avion de combat européen. De même sur le plan énergétique, la France est aussi soupçonnée de défendre avant tout sa filière de centrales nucléaires, sinon comment expliquer qu'elle ait été réticente au projet de gazoduc entre l'Espagne et l'Allemagne ? En fait, la question qui se pose aujourd'hui est assez simple : cette mésentente, est-elle le fruit de quelques maladresses, de quelques incompréhensions ou est-ce autre chose ? --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Il y a des patrons qu'il faut écouter plus que les autres. D'abord parce que leur parole est rare et donc précieuse, et ensuite parce que ce qu'ils disent est une mine d'or. C'est le cas de Florent Menegaux, le président de Michelin, l'un des leaders mondiaux de la fabrication de pneus. Dans sa dernière interview accordée à mes confrères du quotidien économique Les Échos, il met en garde les politiques contre le fait que l'explosion de la facture énergétique risque effectivement de plomber définitivement l'industrie européenne et donc de la forcer à se délocaliser. Pour le président de Michelin, quand on construit une usine, c'est effectivement pour le long terme. Et la crise actuelle ne lui a pas fait changer ses plans d'investissement en Europe. En revanche, Michelin va accélérer ou va chercher à accélérer les dispositifs d'économies déjà mis en place. En clair, le président de Michelin dit qu'il convertit progressivement ses fours de cuisson fonctionnant au gaz vers l'énergie électrique qui, dit-il, n'a pas vocation à rester beaucoup plus chère. Pour lui, au-delà des aspects déplaisants, évidemment, de la crise actuelle, il faut voir cette crise comme une corde de rappel. De rappel pourquoi? Par exemple, nous avons consommé pendant des décennies une énergie bon marché qu'on a cru être abondante. Mais on avait oublié le slogan français des années septante, à savoir « On n'a pas de pétrole, mais on a des idées ». Et aujourd'hui, on se repose enfin cette question des idées et de notre inventivité, justement grâce aux mesures d'économie que les entreprises sont obligées de faire aujourd'hui en raison de la hausse du coût de l'énergie. Et donc, à nouveau, le président de Michelin reste positif. Pourquoi? Parce qu'il estime que cette crise force les dirigeants d'entreprise à changer de logiciel. La mondialisation a été trop loin et nous force aujourd'hui à penser et agir plus local. Pour ce grand patron, tout cela est sans doute une contrainte, mais c'est sain, dit-il. Et puis, l'autre intérêt de cette interview, c'est que le président de Michelin n'oublie pas ses collaborateurs. Il le rappelle bien : les entreprises ont toujours été confrontées à des crises. Ce qui est nouveau et exceptionnel depuis deux ans, c'est que les crises démarrent mais ne s'arrêtent pas. Il y a un effet d'accumulation. La crise du COVID a commencé en 2020, mais elle est toujours là. Ce nouvel environnement, plus incertain et où tout s'accélère, impacte également les collaborateurs des entreprises. Et donc, selon Florent Menegaux, l'urgence c'est d'être aussi attentifs à leur charge mentale et à mettre tout en œuvre pour les accompagner et les protéger au quotidien. Au fond, ce que dit le patron de Michelin rejoint la meilleure définition de ce que j'ai pu trouver jusqu'à présent d'un bon manager. Un bon manager, c'est quoi? C'est quelqu'un qui importe de l'énergie négative et exporte de l'énergie positive. Alors les collaborateurs, les employés qui écoutent cette chronique, savent maintenant ce qu'il faut faire pour que leur N+1 ne soit plus jamais égal à zéro.
Meta a plongé en Bourse et perdu l'équivalent de 500 milliards de dollars depuis janvier dernier. Meta, le nouveau nom de Facebook : l'action Meta a dégringolé hier de 19% sur ce qu'on appelle le marché gris de la Bourse, juste donc après la fermeture du Nasdaq, la Bourse des valeurs technologiques. Cumulée aux autres baisses le premier réseau social du monde a perdu 500 milliards de dollars de valorisation depuis janvier dernier. Autrement dit, ce groupe a perdu plus que le PIB de la Belgique en neuf mois à cause de Tik Tok, l'appli chinoise qui fait fureur auprès des adolescents. Tik Tok a effectivement pris des parts de marché à Meta, même si aujourd'hui, Meta copie Tik Tok via Reels, c'est-à-dire ses vidéos très, très courtes, inspirées de ce que fait Tik Tok. La véritable raison de la descente aux enfers en Bourse de Meta, le profit opérationnel de Meta vient d'être divisé en deux, c'est à cause d'Apple, la firme à la pomme mise sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs. #argument #commercial #iPhone #application #plateformes #Snap #Bourse #réseausocial #mondial #budgets #publicité #numérique #économie mondiale #politique #confidentialité #annonceur #campagnepublicitaire #gratuit #payant #Internet #revenus #services #vieprivée #transitionénergétique #planète #payer #gratuité #services #données #numériques --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Pourquoi ne dit-on pas davantage que le prix du gaz est en train de baisser fortement? Il reste encore trop haut par rapport à ce qu'il devrait être, mais il est en baisse, il est même passé brièvement en territoire négatif. Parlons de Thierry Breton, le commissaire européen en charge du marché intérieur, qui vient en effet d'accorder une interview radiophonique en début de semaine. Et que, dit-il en substance : nous sommes aujourd'hui à 67 € le mégawattheure, contre 300 € cet été. Oui, les prix baissent et ils vont baisser, l'Europe met la pression pour sauver les ménages, mais également l'industrie européenne. Thierry Breton est un ancien industriel. Une entreprise doit se projeter dans l'avenir et doit pouvoir faire des budgets réalistes. Alors que les grandes entreprises sont en train de boucler leur budget pour l'année prochaine, il faut leur donner très vite une indication de ce que seront les prix du gaz et de l'électricité à horizon de douze mois. Il a compris, comme les autres politiques, que sans cette visibilité, la tentation sera très grande pour ces grandes entreprises européennes de délocaliser leurs activités en Chine ou aux États-Unis, où les prix de l'énergie sont nettement plus faibles, ne l'oublions jamais. Cette guerre en Ukraine est aussi une guerre indirecte entre les États-Unis et la Chine, mais qui se fait malheureusement sur le territoire européen. Ce qui est aussi intéressant dans cette démondialisation forcée et que nous vivons en ce moment depuis quelques mois, quelques années, c'est qu'elle montre que le monde est infiniment plus complexe que les slogans de gauche ou de droite. D'ailleurs, la droite en Grande-Bretagne a pu le constater récemment promettre aux citoyens britanniques qu'on peut augmenter les dépenses sociales tout en diminuant les impôts, et notamment des plus riches. C'est une hérésie. Les marchés financiers ont d'ailleurs sanctionné la Grande Bretagne et sa première ministre, qui ne sera pas restée plus de 44 jours à sa fonction. Démonstration fantastique que les marchés financiers sont, on peut le regretter ou pas, plus fort que les gouvernements, surtout quand ceux-ci sont très endettés. Les slogans de gauche, eux aussi, sont à la peine. #mondialisation #inégalités #planète #prix bas #inflation basse # pouvoir d'achat #commerce mondial #déflation #commentateur #boursier. #pain #réseaux asociaux #business #médias généralistes #discours #téléspectateur #homme politique #lois, #information --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Le Mondial de l'automobile à Paris a donc fermé ses portes dimanche dernier, après deux années de pandémie qui ont donc mis à mal la plupart des salons de l'auto. Les exposants se font plus rares et estiment la plupart du temps que ces dépenses sont inutiles, surtout avec l'essor du numérique. La voiture étant devenue la mal aimée des politiques et d'une partie de la population. Des militants d'Extinction Rebel ont fait le buzz à Paris ces derniers jours en se collant à des voitures de sport pour dénoncer le modèle de la voiture individuelle qui est donc promu par l'industrie automobile qui cherche à laver son image à l'aide des voitures électriques. Carlos Tavares, le patron de Stellantis, appelle cela l'auto phobie d'une partie de la population et cela justifie, selon lui, ses doutes d'ailleurs quant à l'avenir des salons de l'automobile. Et pendant ce temps, un sondage, qui a été réalisé par l'organisme de crédit Cetelem auprès de 18 pays, montre que près des deux tiers des personnes interrogées craignent de ne plus avoir les moyens de posséder un véhicule à l'avenir. Le sondage montre aussi que six personnes sur dix ont déjà renoncé à se déplacer en raison du coût. D'autres ont réduit leurs déplacements, d'autres encore comparent les prix pour acheter l'essence la moins chère possible et d'autres, enfin, changent leur conduite pour optimiser leur consommation de carburant. La tendance va s'accélérer au cours des prochaines années, avec le risque que la voiture devienne un objet de luxe inaccessible. #Commission européenne #réchauffement climatique. #France 24 #Mondial de l'auto #Volkswagen #Fiat #Mercedes # Citroën #allemands #sud coréens #marques françaises #marques chinoises #top dix mondial #constructeurs #marques #interdiction #moteurs thermiques #2035 #Chinois #véhicule #électrique #Europe #construction #batteries #Chine #réchauffement climatique #objectif #voiture électrique #boycotte #Chine #Taïwan. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
La réélection de Xi Jinping pour un troisième mandat à la tête de la Chine. Officiellement, c'est une victoire pour la ligne dure du Parti communiste chinois. Mais à lire l'interview accordée par David Baverez, un investisseur français établi de longue date à Hong Kong, cette réélection, elle doit être regardée avec tout de même quelques nuances. C'est l'un des meilleurs connaisseurs de la Chine. La Chine est fragile, très fragile. En dix ans, elle a voulu changer son modèle, qui était donc basé sur les exportations au profit d'une croissance qui serait tirée par la demande interne, autrement dit par la consommation. Ce nouveau modèle ne fonctionne pas, la croissance de la consommation a surtout été tirée par l'endettement des ménages chinois et cet endettement s'est fait surtout dans l'immobilier. Faute d'argent, les promoteurs immobiliers privés sont incapables de terminer la construction de millions de logements que leurs acheteurs chinois ont déjà payés. Donc l'Etat chinois est obligé d'intervenir : reprendre ces promoteurs immobiliers privés par des promoteurs publics. Et la Chine tente d'étaler toutes ses pertes. On parle tout de même de plus de 5 milliards de dollars sur dix ans. Et les ménages chinois consomment moins, leur patrimoine immobilier vaut moins que ce qu'ils espéraient. Et bonnes nouvelles, sur le site de la BBC : les deux fondateurs de Bio et Tech, les deux chercheurs turcs établis en Allemagne et qui se sont donc associés avec l'américain Pfizer pour nous proposer les fameux vaccins avec ARN messagers, sont extrêmement optimistes. Nous avons de fortes chances qu'avec l'expérience acquise pour lutter contre le COVID a permis de faire progresser la recherche d'un vaccin, lui aussi ARN messagers, mais contre le cancer qui pourrait être réalisable d'ici 2030. #David Baverez #Xi Jinping #Chine #Occident #paix #guerre #importations #monde #exportations #hardware #matériel informatique #software #puces #logiciels #liberté #santé --- En radio, la chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21.
Liz Truss, voilà une femme qui voulait suivre les pas de Margaret Thatcher qui, elle, a dirigé son pays d'une main de fer pendant douze ans. D'où son surnom d'ailleurs de Dame de fer. Liz Truss n'aura au final duré que 44 jours comme Premier ministre de la Grande Bretagne. C'est un triste record historique et c'est surtout un échec qui appelle d'ailleurs plusieurs commentaires. Le premier c'est que nous sommes dans un monde de communication, c'est une évidence, mais cela ne suffit pas. En démissionnant avec fracas sous la pression de ses collègues conservateurs, Liz Truss vient enfin de comprendre l'expression française "L'habit ne fait pas le moine". L'autre leçon de cette démission, c'est que les marchés financiers sont plus forts que les gouvernements. Les politiques de gauche pensent souvent que les marchés financiers sont contre la gauche. Non, ils sont contre les erreurs de raisonnement, ils sont contre les erreurs de logique. Liz Truss a voulu aller vite, trop vite, en diminuant les impôts mais sans expliquer comment elle allait financer ce manque à gagner. Bref, c'était de l'économie vaudou et les marchés financiers l'ont immédiatement compris et l'ont immédiatement sanctionnée par la hausse brutale des taux d'intérêt. Au point que la banque centrale britannique a dû agir en toute urgence pour éviter la catastrophe. Liz Truss a ensuite sacrifié son ministre des Finances, infidèle à elle. Le nouveau ministre des Finances, aussitôt nommé, n'a rien trouvé de mieux que de jeter aux orties tout le programme de baisse des impôts de la soi disant nouvelle dame de fer qui n'aura régné, en tout et pour tout, que 44 jours. L'autre leçon de cette démission éclair, c'est qu'en période de crise, il ne faut jamais, au grand jamais, donner l'impression que l'on peut aider les riches. C'est suicidaire. Les entrepreneurs belges, qui vont donc souffrir de l'indexation automatique des salaires en janvier, ne doivent pas se torturer l'esprit. Malheureusement pour eux, ils n'y échapperont pas. Ils auront beau dire que cette indexation, aveugle, automatique, de 10 %, voire plus, est suicidaire pour les entreprises belges. Notre Premier ministre Alexander De Croo l'a encore répété: faire un saut d'index serait un très mauvais signal en ces temps de crise du pouvoir d'achat. Et ce n'est certainement pas la démission de Liz Truss qui risque donc de le faire changer d'avis. Et pendant ce temps là, le parti conservateur britannique doit se doter très rapidement d'un cinquième dirigeant en moins de six ans. A ce rythme là, comme le disent certains commentateurs, le nouveau roi Charles III pourrait battre le record de sa mère qui, durant son très long règne, a côtoyé quinze Premiers ministres. Et quant à Liz Truss, elle aura le temps de méditer ce vieux proverbe "A parier sur du vent, on récolte des courants d'air". --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
L'écrivain Daniel Pennac disait que le pire dans le pire, c'est l'attente du pire. On l'a encore vu durant ces derniers mois et semaines avec le prix du gaz. Oui sauf que, pour le moment, le prix du gaz est en très forte baisse, moins 40 %, et cela ne fait pas la une des médias. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a trop de gaz aujourd'hui. Les stocks sont pleins à ras bord et l'Espagne, qui a le plus grand nombre de terminaux de traitement de gaz naturel liquéfié, a limité l'arrivée des cargos car elle n'a plus de capacité de stockage. Vous allez me dire que c'est bizarre ? Eh bien non. Prévoyant un hiver rude, l'Europe a acheté à tour de bras tout ce qu'elle pouvait acheter en matière de gaz disponible. Mais ce n'est pas l'unique raison de la baisse du prix du gaz. Première leçon d'économie: lorsque le prix augmente trop, la demande finit par diminuer. Ça s'appelle l'élasticité. Et comme l'économie européenne ralentit, et que la saison est anormalement douce, la consommation de gaz diminue automatiquement. Mais attention, c'est vrai que si la baisse du prix du gaz est une bonne nouvelle (parce qu'elle signifie aussi la baisse du prix de l'électricité), il faut encore rester prudent : le marché reste volatil et on n'est jamais à l'abri d'une remontée pour telle ou telle raison. En entendant, cette peur d'un hiver douloureux permet aux citoyens d'avoir des gestes éco responsables qu'ils n'auraient jamais accomplis sans cette peur au ventre. Et c'est une opportunité géniale pour accélérer notre développement des énergies renouvelables. Si cet hiver se passe bien, ce sera aussi grâce à la solidarité intra européenne. Et la meilleure preuve c'est que le Wall Street Journal, un journal économique de droite américaine, est admiratif de la manière dont les échanges de gaz se font à l'intérieur de l'Union européenne, dans un but de coopération. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Question sur la volatilité actuelle en Bourse. La Bourse n'a fait que baisser depuis quelques mois. Puis ces derniers temps la bourse a repris des couleurs et lorsqu'elle monte, c'est de manière assez vive, assez rapide et c'est ça qui pose question. Quand elle baisse, c'est tout de suite du moins 2 ou du moins 3 % sur une seule journée, ce qui est énorme. Et lorsqu'elle remonte, elle peut grimper de plus de 2 ou 3 % sur une seule séance, ce qui est tout aussi dingue. D'où ma question pourquoi ces mouvements de yoyo aussi brutaux ? Ne cherchez pas la réponse du côté des spécialistes et des commentateurs habituels. Parce que leur métier, c'est de commenter, de tenir le crachoir, même quand ils ne savent pas. Comme avec les chiffres du chômage américain, la Bourse avait chuté de 3 % et les spécialistes nous ont dit : mais c'est parce que ce chiffre du chômage était plus mauvais que prévu. Mais la Bourse a rebondi ensuite et les mêmes commentateurs ont retourné illico presto leur veste en nous expliquant que finalement, ce chiffre du chômage cachait des bonnes nouvelles. En réalité, les marchés boursiers jouent au yoyo parce que les investisseurs habituels ont déserté les marchés. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. #Molière #maladie #latin #algorithmes #ordinateurs boursiers #programmes informatiques #momentum #marché #monte #baisse #atmosphère #mauvaises nouvelles #inflation #guerre #Ukraine #couleurs #vie #voiture
Et si le secteur de la grande distribution était finalement le reflet de toutes nos contradictions? Tout le monde fait ses courses au supermarché et nous avons tous un avis sur ce secteur. Les aspects positifs. Alexandre Bompard, le patron de Carrefour au niveau mondial, avait reconnu que la crise sanitaire du COVID avait accéléré la digitalisation des entreprises de minimum cinq ans. Il n'était d'ailleurs pas le seul à le reconnaître et son constat est valable évidemment partout. Avec la crise énergétique, eh bien, ça a à peu près le même constat. L'inflation va accélérer l'adoption de gestes éco responsables mieux que n'importe quelle campagne gouvernementale. La présence des fraises dans les rayons des supermarchés durant la période de fêtes de fin d'année. Il y a dix ans encore, il était inimaginable de ne pas en avoir. Et c'est vrai que depuis lors, la présence physique des fraises a diminué. Mais les réseaux sociaux ont pris le relais et flinguent à tour de bras les distributeurs qui en proposent. La direction va effectivement dans le sens de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il y a la réalité du portefeuille et donc du court terme. Face à sa facture d'énergie qui explose, face à son loyer qui est indexé, face à ses factures contraintes, le consommateur ou plutôt la consommation devient la variable d'ajustement. Et les œufs, ce sont les stars aujourd'hui, une alternative à la viande et au poisson, et donc une sorte de produit anticrise. Darwin est à l'oeuvre en ce moment… #non-alimentaire #textile #alimentaire #viande de bœuf # porc # viande hachée #compétition # distributeurs #Colruyt #prix bas # Albertine #Belgique #Pays-Bas #conquête #guerre de prix #Belges #France #eaux minérales #essence #indexation salariale #made in Belgium --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
La seule question que se posent aujourd'hui les citoyens, c'est est ce que le pic de l'inflation est encore loin ou pas? Je ne connais aucun économiste qui pourra donc répondre clairement à cette question pourtant basique. Même la bourse, qui est pourtant supposée la mieux anticiper l'avenir de notre économie, n'y répond pas clairement. Ne serait-ce que parce que la Bourse, malgré les chutes des cours, résiste encore assez bien aux très mauvaises nouvelles qui se sont donc accumulées depuis quelques mois. Et certains observateurs se demandent d'ailleurs si ce n'est pas grâce ou à cause de la jeunesse des opérateurs de marché. Ça veut dire que les très actifs en Bourse sont très jeunes et donc n'ont jamais connu l'inflation de leur vie et donc ils auraient tendance à la sous-estimer. D'où la relative bonne résistance, entre guillemets de la bourse. Mais en économie, rien n'est jamais définitif. Vivre avec une inflation à deux chiffres ? Non et notamment grâce à la récession qui, paradoxalement, va donc nous sauver des griffes de l'inflation. Et d'ailleurs, tous les prix des métaux industriels sont en baisse, que ce soit l'aluminium, le cuivre, le cobalt, le fer ou le nickel après un pic de mars dernier. Le prix de fret de conteneurs qui amènent nos produits d'Asie vers la Belgique, a aussi chuté de 60 % depuis son point haut de septembre 2021. Bouffée d'oxygène pour les industriels, grands consommateurs de matières premières. Si le pic de l'inflation a lieu d'ici quelques mois, revenir au monde d'avant celui où l'inflation est extrêmement faible. Parce que nous avons décidé de sauver notre planète et de lutter drastiquement contre le réchauffement climatique. #décarbonation #économie #prix #élevés #transition énergétique #Pascal Perri #Véhicules électriques #alimentation bio #économie verte #tomates #made in Belgium #Espagne #Israël. #tournant écologique --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Observer les grandes tendances, voici l'intérêt du dernier livre de François Lenglet, de TF1 et LCI, qui sort donc un ouvrage sur la crise actuelle. C'est qu'il constate que la génération actuelle est en demande de davantage de protection. La population est moins demandeuse de liberté mais de davantage de protection de la part de l'état édredon. La génération de baby-boomer, celle qui est pensionnée maintenant ou malheureusement au cimetière, cette génération avait une soif de liberté totale. Les baby-boomers se sont révoltés à l'époque contre leurs parents. Le résultat, c'est que leurs enfants, les grands-parents d'aujourd'hui, sont à l'origine de mai 1968 et de ces libertés extrêmes et qui a libéralisé à tous crins l'économie au fur et à mesure qu'elle venait au pouvoir et sur le marché du travail. L'excès de liberté ramène immanquablement à une demande d'ordre. Chaque génération prend le contre-pied de celle qui la précède avec l'illusion de construire un monde nouveau, alors que, faisant le contraire de ses parents, elle retombe tout simplement en réalité dans les erreurs de ses grands-parents. En clair, l'histoire économique et l'histoire tout court ne seraient donc qu'une rotation des idées et des hommes. Avec la transition énergétique il faut être extrêmement prudent, car ce sont durant ces périodes de transition que c'est plus dangereux : le monde ancien craque alors que le monde nouveau n'arrive pas encore à s'imposer. L'histoire montre, selon François Lenglet, que cette transition dure en moyenne une vingtaine d'années. Si on part du principe que notre transition a démarré avec la crise financière, donc en 2008, cela signifie que nous avons déjà quinze ans de transition derrière nous. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
La sortie de crise, que ce soit celle-ci ou toutes les autres à venir au passé, viendra souvent des entreprises. Pourquoi? Mais parce qu'elles ne tergiversent pas comme nos politiques, si elles se trompent, elles perdent des marchés ou tout simplement tombent en faillite. La sanction est immédiate, à l'inverse du monde politique. Le pouvoir d'achat est devenu le sujet numéro un des politiques qui nous aident avec justement des aides qui sont en réalité de futurs impôts qu'on ne présente pas sous cet angle. Les entreprises, elles sont toutes en train de réfléchir à comment passer ce cap de l'inflation débridée, mais sans perdre leurs clients. Et puis il y a la seconde main, avec quelques enseignes spécialisées qui s'en occupent et quelques pures players sur Internet qui occupent le marché de la seconde main. Suite aux pénuries et à l'explosion de l'inflation, le marché de l'occasion a reçu un coup de pouce extraordinaire. Toutes les marques, tous les secteurs sont en train de s'engouffrer dans le marché de l'occasion. Ca va durer car même si l'inflation va retomber en 2023, elle sera toujours plus élevée qu'elle l'a été durant les 30 dernières années car la décarbonation de notre économie va faire automatiquement augmenter les prix. Les partis écolos ne le disent pas pour ne pas effrayer les citoyens mais la lutte contre le réchauffement climatique a un prix et c'est une inflation qui sera plus durable, plus forte mais gérable. Les entreprises ont bien compris le message. La troisième firme d'équipements sportifs au monde, juste après Nike et Adidas, Décathlon en Belgique a changé de nom pour “Nolhtaced” pendant un mois vous pouvez acheter du matériel neuf de sport chez Décathlon, mais vous pouvez également revendre votre propre matériel de sport, anciens ou inutilisés. Décathlon s'engage donc à le réparer, puis le revend d'occasion et avec garantie. Une partie des revenus de Décathlon proviennent d'ailleurs déjà de la location de vélos sur abonnement. La seconde main leur permet donc de proposer des produits 25 à 40 % moins chers. C'est une réalité pour les citoyens et c'est déjà un business pour les entreprises et tout ça en plus est excellent pour lutter contre le réchauffement climatique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Traiter d'idiot, ça ne fait jamais plaisir. C'est pourtant le titre d'un éditorial de mes confrères du quotidien économique français Les Échos qui prend l'exemple de l'interdiction de vendre des voitures thermiques en Europe à partir de 2035. A l'époque, les politiques avaient appuyé cette décision de la Commission européenne sans trop écouter les constructeurs automobiles européens, c'étaient des industriels qui, par définition, ne savent rien faire d'autre que de polluer. Mais ce que demandaient ces industriels, c'était juste une décision plus subtile, plus étalée dans le temps et qui laissait une chance à d'autres alternatives, moins polluantes que le moteur thermique. Le résultat, on commence à le voir : les constructeurs chinois sont en train de débarquer en force en Europe sur le marché des voitures électriques. Exemple : le loueur allemand de voitures Sixt vient d'annoncer une commande de 100 000 voitures à batterie auprès du chinois Bi Wieder, constructeur inconnu en Europe, mais en bourse ils le connaissent. Il se classe juste derrière Tesla et Toyota en terme de valorisation boursière ainsi que d'autres marques comme Tang Hahn lancés par ce constructeur chinois, Be Wide et qui vont déferler sur notre continent. Tout simplement parce que la Commission européenne a édicté des règles strictes pour sauver la planète. Les Chinois comme les Américains prônent la liberté économique mais pratiquent le protectionnisme sur leur territoire de manière subtile. Des voitures électriques à prix doux, le chinois Bi Wylie fabrique lui-même ces batteries et ces puces. Ce qui est très bon pour la planète, mais sans mettre en place les moindre barrière réglementaire, technico économique est très mauvais sur le plan social, sur le plan de la casse sociale. Ce sont les entreprises et leurs salariés qui paieront l'arrivée des voitures électriques chinoises en Europe. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
C'est plutôt une surprise. Ce prix prestigieux est distribué par la Banque de Suède car de son vivant, Alfred Nobel n'avait pas prévu un Nobel d'économie. Le prix Nobel a donc été attribué non pas à une personne, mais à trois, dont Ben Bernanke économiste lui aussi de formation, mais aussi ancien président de la banque centrale américaine entre 2006 et 2014. Et c'est ça qui étonne. Cette année, le prix Nobel d'économie a donc été décerné à trois chercheurs connus pour leurs travaux sur les crises bancaires, dont un ex banquier central. Ben Bernanke a par exemple étudié comment les retraits massifs d'argent des banques par les épargnants avaient donc aggravé la crise des années 30. Et les deux autres économistes ont développé des modèles économiques montrant la fragilité des banques face aux rumeurs. En clair, tout doute sur la solvabilité d'une banque est bien conduit aux retraits massifs des dépôts dans cette même banque et donc qu'au final, cette remise de prix Nobel d'économie nous concerne tous. Car aujourd'hui, le rôle des banques centrales, et c'est le cas de le dire central, elles doivent freiner puis briser l'inflation, mais sans trop casser la croissance économique. Consécration pour Ben Bernanke, car il était aux commandes de la banque centrale américaine quand a éclaté la crise des subprimes en 2008. Mais avec le recul, bien d'autres économistes reconnaissent aussi que Ben Bernanke a peut-être sans doute même provoqué notre perte en réduisant effectivement les taux d'intérêt à quasiment à 0 % et en ouvrant large les vannes pour financer la dette publique américaine, il a empêché les mécanismes d'ajustement naturels de se produire. Et suite à ça, on a donc assisté à une gigantesque bulle en bourse et dans l'immobilier. La remise de ce prix pose la question sur la pertinence de ce prix Nobel. Et pour ma part, la seule chose à garder à l'esprit, c'est que ce prix Nobel aura au moins une utilité montrer que la santé des banques est importante, même pour des scientifiques qui accordent donc ce prix. Mais ce qui fait peur aux banquiers aujourd'hui, c'est le Crédit Suisse, une banque suisse dont on craint tout bonnement la faillite, car elle fait cinq fois la taille de la banque Lehman Brothers en 2007. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
L'égoïsme national : il n'est peut-être pas volontaire, mais en entendant la principale devise mondiale, qui tire donc son épingle du jeu de cette horrible guerre en Ukraine, c'est clairement le dollar. Je dirais même le roi dollar, car le billet vert a grimpé par rapport à l'euro, au yen japonais, à la livre sterling ou yen chinois, et même au franc suisse. Le Dollar est la valeur refuge suprême. Il le faut donc d'autant plus facilement que les Etats-Unis ont été les premiers à remonter leurs taux d'intérêt et donc mettre son argent. De l'aveu même de Jason Furman, un ex-conseiller d'Obama, les Etats-Unis sont tout simplement en train d'exporter l'inflation américaine. En Europe, comme l'euro affaibli par rapport au dollar. Tous nos produits importés coûtent évidemment plus cher et donc cela alimente l'inflation en Europe. Au jeu d'échecs, les Russes et les Saoudiens se sont en quelque sorte mis d'accord pour faire remonter les prix du pétrole. Le cartel des pays exportateurs de pétrole, donc l'Opep, plus quelques pays, a donc baissé sa production pour faire remonter les cours du baril. Les Américains et les Européens voudraient plafonner les cours du pétrole russe. Mais le cartel des pays exportateurs ne veut pas qu'un cartel des acheteurs de pétrole se forme sous l'influence des États-Unis. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Etre positif ? Difficile de le faire, pour ne pas dire impossible, Lorsque le président russe menace d'utiliser l'arme nucléaire tactique en Ukraine et qu'en plus, Joe Biden renforce cette menace en faisant comprendre qu'elle est donc plausible. Mais de l'avis des experts militaires, nous sommes davantage dans une sorte d'escalade verbale, une sorte de poker menteur que face à un véritable risque nucléaire. L'usage d'une arme nucléaire tactique contre l'Ukraine ne serait pas ce qu'on appelle un game changer. Il ne serait donc pas de nature à changer le rapport des forces sur le terrain. Ne serait ce que parce que les unités de combat ukrainiennes sont disséminées et non pas toutes concentrées dans un seul endroit. Si Poutine devait jouer le jeu du pire, il risquerait de tout perdre et il perdrait tous ses soutiens, y compris et surtout évidemment, celui de la Chine. Et le cartel du pétrole, autrement dit les grands pays exportateurs de pétrole alliés à la Russie, ont donc finalement décidé de diminuer leur production de 2 millions de barils par jour à partir de novembre prochain. Le prix du pétrole, qui était déjà retombé de son pic du début de l'été, il va repartir à la hausse. L'Arabie saoudite a un oeuf appelé, avec l'administration Biden depuis que ce dernier occupe la Maison-Blanche. Les Saoudiens ne rêve que d'une chose, c'est que les démocrates reçoivent une raclée électorale et que leur ami Donald Trump revienne le plus vite possible au pouvoir. Si avec le rebond du prix du pétrole, le recul de l'inflation risque d'être un peu plus long, ce recul aura bien lieu. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
C'est une triste histoire que celle de la banque coopérative NewB. Alors cette banque éthique belge qui devait donc apporter un souffle et un regard nouveau dans le monde bancaire, n'a donc pas réussi à réunir les 40 millions d'euros nécessaires à la poursuite de son activité? Alors d'où viennent ces 40 millions? C'est le montant qui était demandé par la Banque Nationale de Belgique à NewB. Et donc aujourd'hui, la question de l'avenir de cette banque coopérative se pose. Il y a énormément de coopérateurs, mais nettement moins de clients. Comment expliquer ce fossé ? Pourquoi tous ces coopérateurs ne sont d'ailleurs pas devenus clients ? Selon Amid Faljaoui, c'est la faute à notre schizophrène collective... C'est le paradoxe de la vie économique. Les mêmes qui veulent relocaliser les usines en Europe pour que nous ne dépendons plus de la Chine sont souvent les mêmes à refuser qu'une usine s'implantent dans leur commune. Les mêmes qui sont pour les énergies alternatives sont souvent ou parfois les mêmes à ne pas vouloir avoir des éoliennes, gâcher leur paysage et surtout la valeur de leur bien immobilier. Les mêmes qui veulent revaloriser par exemple de 25 % les salaires des travailleurs dans la restauration sont les mêmes qui se plaignent du montant de l'addition alors qu'ils oublient que septante pour 100 du prix de revient est dans les salaires. Les mêmes qui veulent sauver la planète sont parfois aussi les mêmes qui sont dingues de bitcoin et de crypto monnaie, une activité extrêmement polluante... --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Il y a un vieux proverbe africain qui dit que lorsque le serpent mue, il est aveugle. Et c'est exactement ce qui se passe en ce moment pour le monde du travail et du salariat en particulier. A force de ne parler que de Poutine et de nos factures d'énergie, on en oublie la période COVID et on est aveugles comme le serpent. Or, le COVID a profondément transformé les mentalités des salariés, à un point tel que les études et les sondages se succèdent et arrivent tous à la même conclusion les salariés ont changé. chez les jeunes, le 100 % présentiel est à bannir. Ils n'en veulent plus. Pour eux, ce présentéisme est obsolète car le lieu de travail n'est plus le seul lieu pour eux pour se réaliser. Et quant aux travailleurs seniors, ceux qui pratiquent aussi le télétravail, bien eux ont souvent du mal avec cette nouvelle mode des bureaux partagés par roulement. Et pour eux, c'est vrai que cette nouvelle forme de travail sans intimité accentue encore plus l'individualisation des tâches. Pourquoi les Belges ne placent plus le travail au centre de leur vie ? C'est à cette question que répond Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
J'assistais hier à un dîner autour d'une personnalité médiatique française, avec la présence d'un homme politique belge bien connu. Alors il est aujourd'hui hors du circuit, il est retraité mais il garde un regard avisé sur l'actualité. Et donc il a demandé un moment donné à l'assemblée pourquoi la parole des politiques, en tout cas en Belgique, était à ce point discréditée auprès des journalistes et lui-même ne comprenait donc pas ce changement d'attitude à l'égard de sa confrérie ? Alors je n'ai pas répondu en public tellement la question me semblait -en tout cas à moi- évidente. La parole des politiques est discréditée parce qu'elle ne vaut plus grand-chose. En réalité, les politiques n'ont plus de pouvoir. Prenez les taux d'intérêt par exemple. Ils ne peuvent pas les fixer. C'est la Banque centrale européenne qui le fait à leur place. Les politiques n'ont donc rien à dire sur ce plan-là. Le budget du gouvernement ? Certes, ils peuvent l'établir, mais c'est la Commission européenne qui le validera ou pas. Et donc, là encore, les politiques n'ont pas grand-chose à dire. La politique sanitaire, quand il s'agit par exemple, on l'a vu, d'une épidémie comme le COVID 19. Eh bien, la vraie solution, la solution de fond, elle est toujours au niveau européen. Donc les politiques n'ont rien à dire ou quasi presque… Amid Faljaoui, nous démontre pourquoi les politiques n ont plus aucun pouvoir. Ou presque. Exemple à la clé. On l écoute. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.